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COMITE DEPARTEMENTAL DE LA GESTION DES RISQUES ET DES DESASTRES
PLAN DE CONTINGENCE DEPARTEMANTALE
ARTIBONITE
Période de couverture
Juin 2013 – Novembre 2013
Mise à jour Mai 2013
RÉPUBLIQUE D’HAÏTI
TABLE DES MATIERES
RESUME EXECUTIF ............................................................................................................................ 4
1. Contexte ............................................................................................................................................... 5
2. ANALYSE ET EVALUATION DES RISQUES ............................................................................. 6
2.1 Les catastrophes naturelles .......................................................................................................... 6
2.2 Catastrophes Anthropiques ......................................................................................................... 8
3. Analyse de la capacité de réponses locales ........................................................................................ 8
4. ORIENTATIONS DU PLAN DE CONTINGENCE ....................................................................... 9
4.1 Risques retenus pour le plan de contingence. ............................................................................. 9
4.2 Impact et probabilités des désastres hydrométéorologiques et géologiques ......................... 10
4.3 Scénario retenu pour le plan de contingence. ........................................................................... 11
5 Hypothèse de planification ................................................................................................................ 14
5.1 Hypothèse globale ....................................................................................................................... 14
5.2 Tableau de synthèse : Hypothèse de planification par aléas ................................................... 15
5.3 Hypothèse de planification par secteur : ................................................................................... 16
6. Objectifs du Plan de Contingence .................................................................................................... 18
6. 1 Objectifs généraux ..................................................................................................................... 18
6.2 Objectifs opérationnels (par secteur) ........................................................................................ 18
7. Matrice de réactions rapides ........................................................................................................ 25
7.1 Les rôles et responsabilités ......................................................................................................... 27
7.2 Le système de commandement ................................................................................................... 29
7.3 Les mécanismes d’activation des COUD .................................................................................. 30
7.4 Points focaux pour le plan de contingence ................................................................................ 30
8- Evaluation des besoins ...................................................................................................................... 31
9. Mobilisation des ressources ............................................................................................................. 19
9.1 Stratégie (Ressources nationales et internationales) ................................................................ 19
9.2 Pré positionnement ..................................................................................................................... 23
9.3 Budget .................................................................................................................................... 35
10. Maintenance du plan ......................................................................... Error! Bookmark not defined.
11. Les annexes ...................................................................................................................................... 37
RESUME EXECUTIF Le département de l’Artibonite d’une superficie d’environ 4984km2, soit 17,9% du territoire national, a une population de plus de 1.571.020 habitants (IHSI/Recensement 2003). C’est le plus grand département de la République d’Haïti en termes de superficie et le second en termes de population. Il est encadré au nord par le versant sud du massif de Terre Neuve, une partie des massifs du Nord et par l’ensemble montagneux des Cahos et des Montagnes Noires ; au sud par le versant nord de la Chaine des Matheux et à l’ouest par un littoral présentant une alternance de plages et de marais salants qui s’étire sur une longueur de 145 km, soit 9,7% du littoral national.
Par sa topographie et surtout par son ouverture sur le golfe de la Gonâve et la Mer des Caraïbes, le département de l’Artibonite reçoit toute une gamme de précipitations allant de 500 mm sur la côte à plus de 1900 mm dans les hauteurs de Marmelade et jusqu’à la limite du Plateau Central arrosant à partir d’un volume moyen annuel de 1100 millions de m3 d’eau les bassins versants des rivières La Quinte, l’Estère et l’Artibonite formant l’ossature du réseau hydrographique principal du département complété par les cours d’eau des bassins des Trois-Rivières, de Colombier et des Matheux d’une part, et alimentant surtout les systèmes aquifères des formations alluviales des Gonaïves, de la Vallée de l’Artibonite etc, des formations argileuses d’Anse –Rouge, de la Chapelle et des formations calcaires de Gros-Morne, de Saint-Marc et des Verrettes, d’autre part.
Au point de vue administratif, le département est divisé en cinq(5) arrondissements (Gros-Morne, Gonaïves, Marmelade, Dessalines et Saint-Marc) intégrant chacun de 2 à 4 communes pour un total de quinze(15) communes, elles-mêmes subdivisées en un certain nombre de sections communales(62) et de quartiers.
L’économie du département repose essentiellement sur l’agriculture et le commerce compte tenu de la variété et de la qualité des terres consacrées à la culture du riz et à la production d’autres denrées (café, légumes, céréales, vivres), de l’importance du réseau d’irrigation et de drainage, du climat et surtout de la présence de grands bassins de population localisés près des aires de production agricole et des marchés de l’Estère et de Pont Sondé. Cependant, il est regrettable de constater que d’autres ressources importantes que recèle le département ne sont pas exploitées (ressources minières, ressources hydriques, productions agricoles variées) pour promouvoir l’agro-industrie et renforcer l’économie régionale.
En dépit de toutes ces ressources, le département de l’Artibonite semble être moins outillé pour protéger ses investissements à cause de son talon d’Achille qui demeure sa grande vulnérabilité à certains événements adverses (inondations, cyclones, glissements de terrain etc.…). En effet, durant les dernières décennies, le département a été victime des débordements de crues du fleuve Artibonite et des rivières La Quinte et Mancelle occasionnés par le passage de certains ouragans dont les plus récents ont été Jeanne, Hanna et Ike qui ont fait respectivement 3000 et 506 morts et laissé sans abris des milliers de personnes.
Ces différentes tragédies ont porté les autorités gouvernementales, départementales, communales et locales et la communauté internationale dans ses différentes composantes à mettre en place tout un ensemble de mécanismes(Comités départemental, communaux et locaux de protection civile, clusters) et de mesures (élaboration de plans de contingence, plan d’évacuation, plans d’action, formation, restructuration et renforcement de comités, constitution d’un réseau communautaire d’alerte précoce etc.…) visant à protéger les populations et à réduire sensiblement la vulnérabilité du département.
ANALYSE DU CONTEXTE ET EVALUATION DES RISQUES
1. Contexte Le département de l’Artibonite est une zone stratégique de production agricole caractérisée par une cohabitation plus ou moins harmonieuse de système vivriers, céréaliers et maraichers et de systèmes d’élevage dominés par les cultures du riz, du mais et du haricot et la pratique de l’élevage de bovins, de petits ruminants et des volailles. La population qui y vit s’adonne principalement à l’agriculture et au commerce. Un climat de paix permettait la croissance de ces activités. Cependant, depuis la réouverture de l’Organisme de Développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA) en 1971, la région sud du département a été le théâtre d’affrontements sanglants de manière récurrente entre grands propriétaires fonciers et petits paysans sans terre dérivant parfois de contestations d’acquisition frauduleuse de terres mais souvent d’actes de spoliation et de brigandage que la justice était impuissante à freiner. La mise en place de l’Institut National de la Réforme Agraire (INARA) et d’une unité spéciale da la PNH et la présence des forces onusiennes sur le terrain ont largement contribué à diminuer la violence dans cette région.
Durant la dernière décennie, avec la multiplicité des partis politiques, l’implication croissante de la société civile dans le processus de suivi de la gestion des affaires publiques et la montée du chômage tant dans les milieux urbains que ruraux, la violence a tendance à gagner du terrain. Elle a explosé au cours des évènements de 2004 qui ont conduit à la chute du pouvoir en place à l’époque et s’est atténuée au terme des présidentielles de 2006 pour se cantonner surtout aux Gonaïves et de manière sporadique à la frontière des communes de Saint-Michel de l’Attalaye et de Marmelade.
De 2007 à 2012, outre quelques petites manifestations isolées dues à l’insuffisance d’électricité à Saint-Marc et Pont Sondé, la situation socio politique est relativement calme mais reste imprévisible.
Au plan environnemental, le département de l’Artibonite subit régulièrement les effets de la dégradation des écosystèmes forestiers et marins (côtiers) et surtout ceux découlant du passage d’intempéries et des ouragans qui se traduisent par des débordements de rivières et de crues parfois exceptionnelles causant certainement des pertes limitées en vies humaines et d’importants dégâts matériels mais générant rarement des situations subséquentes de famine
généralisée. Le passage de ces ouragans s’est souvent accompagné de phénomènes très localisés de glissements de terrain, de vents violents, d’éboulements et de coulées de boues qui compliquent davantage la situation toujours précaire des agriculteurs et d’autres catégories sociales vulnérables, fragilisée plus encore par l’arrivée en masse après le séisme du 12 janvier 2010 de près de 150.000 déplacés venus de Port-au-Prince dont aucune action n’a été envisagée pour les familles hôtes.
Certes, des efforts ont été consentis par le Gouvernement et la communauté internationale pour atténuer les effets des catastrophes naturelles. Cependant. Ils ne suffisent pas à réduire de manière considérable la vulnérabilité du département à ces évènements adverses.
Au plan sismique, de récentes études ont démontré que le département de l’Artibonite n’est pas aussi vulnérable au tremblement de terre que les départements de l’Ouest, du Nord, du Sud, des Nippes et de la Grande Anse. Cependant, les évènements de 1842 au Cap-Haitien et aux Gonaïves autorisent à penser que le département de l’Artibonite accuse un potentiel de risque non négligeable (tremblement de terre, tsunami, etc…).
Dans le cadre de ce Plan de Contingence départemental, les trois (3) scénarios probables qui seront retenus sont : i) manifestations populaires. ii) inondations et glissements de terrain iii) sécheresse/famine
2. ANALYSE ET EVALUATION DES RISQUES
2.1 LES CATASTROPHES NATURELLES Les risques hydrométéorologiques
Les Cyclones : Sur les six dernières années (2004 – 2010), le Département de l’Artibonite a été affecté par une tempête tropicale (Jeanne en 2004), et deux ouragans (Anna en 2008 et Tomas en 2010). De part leur position géographique (ouverture à l’océan), plusieurs communes du Département sont exposées aux effets directs des cyclones et d’autres subissent les effets associés, tels que les inondations et glissements de terrains. La plupart de ces communes sont isolées pendant des jours, voire des semaines après la survenue de ce type d’aléa.
La succession de ces différents cyclones a causé de nombreuses pertes en vies humaines, des sans abris et des déplacements de personnes. (307.015, DPC, 2004)
Les inondations sont en général importantes et fréquentes dans l’Artibonite. Elles peuvent résulter d’un ouragan ou d’une tempête tropicale (comme ce fut le cas pour les Gonaïves en septembre 2004) ou simplement d’une pluie intense (inondations de Fonds-Verrettes / Mapou en mai 2004). Alors que des inondations peuvent être enregistrées dans certaines zones tout au long de l’année, elles sont plus fréquentes durant les deux principales saisons des pluies, c’est-à-dire de mai à juin et de septembre à octobre. Il s’agit en général d’inondations autour des grandes rivières ou dans les petits bassins versants ou d’inondations côtières plutôt liées à des tempêtes et
ouragans. Au cours des 50 dernières années, la centaine d’inondations répertoriées a causé la mort de plusieurs milliers de personnes.
Sécheresse Bien que les sécheresses soient généralement des manifestations locales ou régionales, le pays a connu d’importantes sécheresses d’ampleur nationale, notamment en 1974, 1975 et 1977. Même si moins sévères, celles de 1986-87 et de 1990-1991 ont, elles aussi, affecté l’ensemble du pays. La zone du Nord-Ouest a cependant en général été davantage menacée.
D’importantes superficies sont affectées par la sécheresse tous les 5 à 7 ans environ. De 1968 à 2000, dix sécheresses majeures ont été enregistrées et plus de 1,5 millions de personnes ont probablement été affectées. La dégradation environnementale du pays a causé une augmentation de la fréquence et de l’impact spatial de la sécheresse.
Les risques Géologiques
Tremblement de terre : Au plan sismique, de récentes études ont démontré que le département de l’Artibonite n’est pas aussi vulnérable au tremblement de terre que les départements de l’Ouest, du Nord, du Sud, des Nippes et de la Grande Anse. Cependant, les évènements de 1842 au Cap-Haitien et aux Gonaïves autorisent à penser que le département de l’Artibonite accuse un potentiel de risque non négligeable (tremblement de terre, tsunami, etc.…).
Glissements de terrain : Les glissements de terrain sont généralement peu répertoriés au niveau du Département, ce qui rend l’analyse des dégâts associés difficile. Ces phénomènes semblent être en augmentation dû à la combinaison de l’urbanisation anarchique dans des zones à risque, le développement de nouvelles zones vulnérables en lien avec des pratiques d’excavation, et enfin la déforestation de zones à fortes pentes.
Par ailleurs, des cas de morts par ensevelissement sont signalés sporadiquement à travers le pays, notamment dans les carrières de sable et aux pieds des falaises.
Les Epidémies :
Au plan sanitaire, le département de l’Artibonite est considéré comme réservoir du choléra. Du 20 octobre 2010 à avril 2012, la Direction Sanitaire (DSA) a notifié plus de 107 000 cas dont 40336 hospitalisations, 669 décès institutionnels et 386 communautaires, soit un taux d’incidence de 6.9% sur la population globale. Malgré les efforts concertés pour la prise en charge des malades, éradiquer l’épidémie reste le défi majeur pour le MSPP en raison de la croyance de la population, d’accès très difficiles à l’eau, aux latrines et aux services d’hygiènes. De récentes évaluations ont démontré que seulement 10 à 15% de la population de l’Artibonite ont accès à des latrines. De plus la mauvaise gestion des déchets favorise la prolifération du vibrion et constitue un facteur aggravant de l’occurrence de cette épidémie.
2.2 CATASTROPHES ANTHROPIQUES Les conflits sociaux et émeutes
Résultante politique : Durant la dernière décennie, avec la multiplicité des partis politiques, l’implication croissante de la société civile dans le processus de suivi de la gestion des affaires publiques et la montée du chômage tant dans les milieux urbains que ruraux, la violence a tendance à gagner du terrain.
Les divergences dans la lecture des événements politiques, les disparités sociales, les perspectives des élections législatives et Présidentielles sont entre autres des indicateurs pertinents qui font craindre de nouvelles crises aux dimensions très importantes.
Le Département de l’Artibonite en général et particulièrement la commune des Gonaïves, est réputé être l’épicentre de la quasi-totalité des mouvements sociaux en Haïti. Les évènements de 2004 qui ont conduit à la chute du pouvoir en place à l’époque en est une parfaite illustration.
Résultante Socio Economique : Les conditions de vie des populations de l’Artibonite dans l’ensemble sont précaires avec une vulnérabilité potentielle à l’insécurité alimentaire (50%, CNSA, 2011). Les conditions de vie des populations restent également sous-tendues par la cherté des produits de première nécessité et le chômage endémique. Cette situation, qui plonge la population dans un état de pauvreté inquiétant avec tous ses corollaires, est exacerbée par le niveau d’inflation national, qui a atteint les 5.76%, contribuant ainsi à une nette détérioration du pouvoir d’achat des populations.
Toutes les frustrations qui peuvent découler de ce qui précède ont une forte probabilité d’aboutir à des soulèvements et mouvements sociaux avec des conséquences non négligeables.
Probabilité d’occurrence
Conformément à l’analyse des aléas effectuée précédemment, on peut proposer la probabilité d’occurrence des aléas comme suit :
• Très probable : glissements de terrains localisés, inondations de faible ampleur. • Probable : tempêtes tropicales, ouragans, inondations de grande ampleur. • Possible : tremblements de terre de forte magnitude, tsunami.
3. ANALYSE DE LA CAPACITE DE REPONSES LOCALES La capacité d’adaptation de la population se mesure à son aptitude à atténuer l’impact d’une crise. Cette capacité varie énormément en fonction de plusieurs facteurs, dont le niveau de préparation de la population locale, de la fragilité de l’environnement, de la diversité des activités génératrices de revenus, de l’état des infrastructures sociales et économiques, la capacité d’adaptation des institutions elles-mêmes, etc.
Les capacités d’adaptation sont évaluées sur une échelle allant de « très faible » à « très importante » et permettent d’identifier les populations qui n’ont pratiquement pas les moyens de faire face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilement leurs modes de consommation pour compenser les pertes. Dans son ensemble et particulièrement suite à l’évènement sismique du 12 Janvier 2010, Haïti reste très vulnérable aux chocs. Les impacts indirects à moyen et long terme influent cependant grandement sur la vulnérabilité des ménages déjà en situation de précarité.
Les événements de l’année 2008 et les enjeux pour cette saison cyclonique prouvent que le SNGRD doit disposer de grandes capacités de réponse devant être déployées à travers le territoire et pouvant être mobilisées rapidement.
Les entités constituant le SNGRD ont des capacités très différentes, mais complémentaires, dans le cadre de la réponse aux désastres. Ces capacités sont déclinées à l’échelle territoriale et à l’échelle thématique.
4. ORIENTATIONS DU PLAN DE CONTINGENCE
4.1 RISQUES RETENUS POUR LE PLAN DE CONTINGENCE. Le présent plan couvre trois types de risques majeurs auxquels le département est exposé:
• Glissements de terrains localisés • inondations • Tempêtes tropicales, ouragans • Epidémie de Choléra • Tsunami
4.2 IMPACT ET PROBABILITES DES DESASTRES HYDROMETEOROLOGIQUES ET GEOLOGIQUES
Communes Inondation
Glissement de terrain/ Eboulement Tsunami Cholera
Faible modere
Critique
Catastrophiques
Faible modere
Criti que
Catastrophiques
Faible modere
Criti que
Catastrophiques Faible modere
Criti que
Catastrophiques
Gonaïves √ √ √ √ V V √ √ Grande Saline √ √ √ √ V √ √ Saint-Marc √ √ √ √ V V √ √ Petite Rivière √ √ V √ √ Verrettes √ √ V √ √ Desdunes √ √ √ √ √ Marchand Dessalines √ √ V V V √ √ L’Estère √ √ √ √ √ Gros-Morne √ √ V V √ √ Marmelade √ V V V √ √ Saint-Michel √ V √ √ Ennery √ √ √ √ √ Terre Neuve √ V V V √ √ Anse Rouge √ V V V √ √ La Chapelle √ √ √
4.3 SCENARIO RETENU POUR LE PLAN DE CONTINGENCE. Les scénarii sont élaborés sur la base de l’expérience acquise au cours des désastres ayant affecté le département dans le passé, tout en tenant compte de l’évolution des vulnérabilités. Trois types de scénarios ont été sélectionnés : impact faible, modéré ou critique/catastrophique. Etant donné que, selon l’ampleur de l’impact du désastre, la réponse et les mécanismes de mobilisation de l’assistance seront différents, le plan est basé sur le scénario catastrophique.
Scénario retenu
• 4 cyclones dont 2 de catégorie IV surviennent en l’espace de 2 mois (août-septembre) ; • Des précipitations intenses (pluies) sont enregistrées pendant un total de 22 jours au
cours de ces 2 mois • Toutes les rivières et ravines sèches des 15 communes sont en crue, causant des
inondations importantes au niveau des zones côtières, des principales villes et plaines du département (Gonaïves, Grande Saline, Saint-Marc, l’Estère, Marchand Dessalines)
• Des rafales de vent s’abattent sur le département (Marmelade, Terre Neuve, Saint-Michel)
• De fortes pluies s’abattent sur toutes les communes • Les zones côtières sont fortement frappées par des raz-de-marée, entraînant la destruction
de maisons et d’infrastructures routières • Des communes sont isolées. L’eau du lac de la Savane désolée, entre l’Estère et
Gonaïves, déborde sur la route. La route reliant Ennery-Gonaïves est coupée. Le fleuve de l’Artibonite déborde sur la route de Grande Saline et Bocozelle (Saint-Marc)
• La mer est agitée sur l’ensemble des communes côtières du département, rendant la navigation difficile pendant 10 jours.
• Des glissements de terrain au niveau de la route de Terre Neuve, d’Ennery, d’Anse Rouge et de Marmelade sont observés
• L’accès aux services de base n’est plus assuré (santé, sécurité, éducation…) • Les maisons, hôpitaux, écoles et autres bâtiments publics sont totalement ou
partiellement détruits. • Le cheptel, les cultures, les semences, outils et équipements agricoles sont partiellement
ou totalement détruits. • Les moyens de production ainsi que les commerces et services sont très affectés et/ou ne
fonctionnent plus. • Les réseaux de transport, de communication et d’électricité sont très affectés. Les zones
affectées sont complètement isolées. • Des pillages, émeutes et agressions sexuelles ont lieu
Dégâts/Impacts prévisionnels
Bilan humain, selon les plans communaux (OCHA)
• Evacuation: 307,015 personnes, dont 1500 ont perdu leurs maisons sont évacuées. 147,105 personnes (dont xxx enfants de 0 à 5 ans) des 307,015 personnes évacuées sont placées en abris provisoires
• Personnes blessées, disparues, décédées: xxx personnes sont
décédées, xxx blessées et xxx disparues. Dégâts sur l’habitat 1500 maisons sont détruites et 3000 sont endommagées, soit à cause
des inondations, soit à cause des forts vents.
INFRASTRUCTURES ROUTIERES
• Route Nationale #1 coupée au niveau à l’entrée de la ville des Gonaïves (Savane désolée) et Ennery.
• Route reliant Gonaïves-Terre Neuve coupée par éboulement/glissement de terrains au niveau du Morne
• Plusieurs ponts sur des routes secondaires sont coupés, rendant plusieurs communes inaccessibles.
• Route Nationale #1 reliant Gros-Morne-Bassin Bleu coupée au niveau de l’Acul (Rivière l’Acul est en crue)
• La commune de Saint Michel est inaccessible
INFRASTRUCTURES
SANITAIRES, EDUCATIVES et AUTRES
• Certaines infrastructures sanitaires sont complètement inondées: Direction Départementale de la Santé (DSA), Hôpital de Raboteau. Une centaine de dispensaires et des centres de santé à travers le département sont inondés et endommagés. Plusieurs centres de santé n’ont pas de stocks de médicaments disponibles et leur personnel est restreint et sinistré. Les personnes à besoins spéciaux (VIH/SIDA, Handicapés, Cholera…) sont isolés et ne trouvent pas de médicaments.
• Environ xxx écoles sont inondées à travers le département. Les comités de classe ne sont plus fonctionnels, les infrastructures hydrauliques et sanitaires des écoles sont sévèrement affectées et la reprise des classes est hypothéquée.
• 80% (100) abris provisoires ne disposent pas d’eau potable, de toilettes, de cuisines et de douches.
• Les toilettes publiques sont endommagées • Les bâtiments administratifs de Gonaïves et de Grande Saline
sont inondés (Exception : Direction départementale de l’Education aux Gonaïves)
• 3 km de réseaux d’adduction d’eau potable des villes sont infectés, endommagés et/ou détruits
• 30 sources d’eau (20 à Verrettes, 2 Dessalines, 1 Petite Rivière et 2 Saint-Marc, 5 Ennery,) sont contaminées et/ou obstruées
• Des milliers de puits privés sont obstrués et contaminés (Gonaïves, Grande Saline, Petite Rivière)
• 100 km environ de canaux de drainage urbain sont obstrués (Gonaïves, Saint-Marc, Petite Rivière)
• 66000 personnes sont affectées par le choléra • 10 CTCs et 20 UTCs sont inondées
INFRASTRUCTURES les infrastructures hydro-agricoles dans le département sont
gravement endommagées. Environ xxx% de la production agricole
HYDROAGRICOLES sont perdues. xxx têtes de bétail sont emportées par les eaux.
INFRASTRUCTURES ELECTRIQUES ET DE COMMUNICATION
xx% des infrastructures électriques et de communication sont endommagées à cause de ruptures de réseau
Conséquences humanitaires et sur les infrastructures sociales et productives
• Augmentation de la mortalité et de la morbidité ; • Augmentation des populations vulnérables (enfants moins de 5 ans, femmes enceintes,
femmes chefs de ménages, malades, handicapés, PVVIH, tuberculeux, cholérique) ; • Besoin pressant d’accès aux services de base dans les différents abris provisoires et dans les
communautés victimes (eau potable, nourriture, abris, éducation, santé) ; • Augmentation du risque épidémique des différentes maladies infectieuses et aggravation des
malades atteints de pathologies débilitantes ; • Dégradation des moyens économiques et sociaux de la population locale : route, ponts,
écoles, centres de santé ; • Inondation et ensablement de terres agricoles ; • Inondation de Gonaïves, Grande Saline, Saint-Marc, Marchand Dessalines, l’Estère et Petite
Rivière • Glissements de terrain à Terre Neuve, Marmelade, Anse Rouge, Gros-Morne) ; • Affaissements dans les zones calcaires. Grandes lignes de la réponse de la communauté internationale
Sécurisation des personnels et des zones d’intervention
Evaluation des besoins
Mobilisation des acteurs (dans le département et à l’extérieur si nécessaire)
Réponse sectorielle
Planification du relèvement précoce
Monitoring de l’évolution
Partage de l’information
Mobilisation des ressources financières extérieures
5 HYPOTHESE DE PLANIFICATION
5.1 HYPOTHESE GLOBALE Les hypothèses de planification de 2011 pour la préparation à la réponse à un désastre naturel ont été définies sur la base de l’année 2008. Une répétition exacte du scénario de 2008 est improbable. Compte tenu des prévisions saisonnières cycloniques de cette année, la probabilité que le département soit frappé dans la même mesure mais de façon différente par un ou des intempéries est « possible ». Les statistiques des dommages de 2008 relatives aux vies humaines peuvent servir d’indicateurs de base et définir les zones à haut risque quoique chaque commune soit affectée de manière aléatoire. Le bilan des sinistrés suite aux intempéries de l’année 2008 au cours de laquelle quatre cyclones dans l’espace de moins d’un mois (Fay, Gustav, Hanna et Ike) ont touché à divers degrés toutes les régions du pays et causé de catastrophes notamment aux Gonaïves et à Cabaret a été établi : les dégâts humains, bien que moindres, comparés à l’année 2004 (3000 morts seulement aux Gonaïves), restent très élevés (793 morts, 310 disparus, 548 blessés, et 165,337 familles sinistrées). D’après cette conjoncture, le nombre de personnes vulnérables s’élève à 307.015. La Direction de la Protection Civile spécule que 52% de la population affectée trouveront refuge en famille hôte pour leur prise en charge. Dans cette perspective, le chiffre de 147,105 de personnes est retenu comme hypothèse de planification en tant que nombre de personnes qui auront besoin d’assistance humanitaire durant la saison cyclonique pour une période de 3 mois. Ces chiffres sont arbitraires et à titre indicatif pour planifier la réponse face à une catastrophe humanitaire.
Hypothèse pour le cholera
Le caractère endémique que revêt désormais l’épidémie de choléra fait croitre sa probabilité d’occurrence à chaque saison pluvieuse. Selon MSPP et OMS/OPS environ 66 000 personnes du département seront infectées par le cholera pour la saison cyclonique 2012.
5.2 TABLEAU DE SYNTHESE : HYPOTHESE DE PLANIFICATION PAR ALEAS Aléas Hypothèses de
Planification Zones affectées Besoins Remarques
Tempête tropicale, ouragans, Inondation
307,015 personnes évacuées dont 147 105 dans les abris provisoires
Gonaïves, Saint-Marc, l’Estère, Grande Saline, Desdunes, Ennery, Gros-Morne, Petite Rivière
• Abris
• Alimentation
• Kits d’urgence
Insuffisance d’abris provisoires par rapport aux nombres de personnes à placer
Absence de l’eau dans la majorité des abris provisoires
Choléra 66000 personnes pourront être infectées le cholera au cours de la saison cyclonique 2012
Toutes les 15 communes Réactiver les CTCs, UTC, ORP et renforcement des activités de sensibilisation
Renforcement des ressources humaines pour la prise en charge et les activités communautaires
Glissement de terrain
1000 personnes Terre neuve, Anse Rouge, Marmelade et Saint-Michel
Engins lourds pour le déblayage, équipes d’intervention rapide pour la recherche et sauvetage
Insuffisance d’équipes d’intervention rapide, de matériels et d’équipement
Tsunami Plus de 25000 personnes
Gonaïves, Saint-Marc, Anse Rouge et Grande Saline
Equipes d’intervention rapide pour la recherche et sauvetage
Insuffisance d’équipes d’intervention rapide, de matériels et d’équipement
5.3 HYPOTHESE DE PLANIFICATION PAR SECTEUR : Secteur et
partenaires Nombre total de bénéficiaires à cibler et Objectifs identifiés
Abris et NFI • Assurer l’hébergement temporaire pour un minimum de 29421 familles (147 105 personnes)
Education • Utilisation des écoles en derniers recours comme abris provisoires • Favoriser la reprise de l’éducation pour réduire les risques de vulnérabilité
pour xxxx enfants affectés. • Organiser des formations sur les sites servant d'abris pour assurer l'accès à
des activités récréatives et éducatives non formelles de qualité pour xxxx enfants affectés.
• Supporter le MENFP à favoriser le retour rapide à l'école de xxxx enfants par une assistance financière et matérielle et la réhabilitation de yyyy salles de classes ou encore xxxx écoles
• Création des espaces alternatifs pour reloger les personnes placées dans les abris provisoires pour favoriser la reprise des classes
Logistiques Les fonctions de la logistique de la communauté humanitaire sont de garantir un approvisionnement ininterrompu aux populations les plus vulnérables en Artibonite. Le cluster logistique et le PAM resteront en contact à OCHA et les partenaires pour la coordination des actions nécessaires dans toute intervention d'urgence.
Spécifiquement la planification se concentrera sur l’approche et la coordination inter-cluster. Le cluster logistique/le PAM contribuera aux activités de préparation et pré-positionnerait des flottes de camion inter-agence, de magasin de stockage, des stocks et assurerait les opérations d'expédition et opérations aériennes dans la préparation et la réponse aux urgences.
La Direction des travaux Publics se charge de l’inventaire des moyens logistiques de l’état faciles à mobiliser en cas d’urgence ou de crise
Sécurité Alimentaire
• Le maximum nombre des bénéficiaires à couvrir dans la région sera 307 015 personnes en cas de cyclone., 25000 personnes en cas de tsunami, 1000 en cas de risques d’éboulement et/ou glissement de terrain
• Assurer une assistance alimentaire immédiate (3 à 5 jours suivant le choc): - MREs pendant les 12 premiers jours (en plus des HEB) - HEB (biscuits fortifiés) pendant les 5 premiers jours - Rations sèches pour 1 mois suivant le choc - Pendant toute la période de 45 jours, une ration nutritionnelle de
Supplementary Plumpy sera donnée aux enfants de 6-59 mois.
• Assistance en vivres aux personnes affectées par la crise. Ration de 2100 kcal par personne par jour pendant 1 mois et 15 jours initial (prolongation si nécessaire après évaluation)
Eau, Hygiène et Assainissement
• Garantir à 147 105 personnes affectées, un approvisionnement en eau potable minimal, des installations d’assainissement adéquates ainsi que la promotion d’une bonne Hygiène personnelle et environnementale.
• Wash in school pour éviter la propagation des maladies liées aux problèmes sanitaires (nettoyage, réhabilitation des infrastructures wash)
• Evaluation régulière des besoins en WASH dans les abris provisoires.
Agriculture
• Assister 10000 agriculteurs (exploitations agricoles) affectés • Placer les animaux dans des lieux surs • Evaluation rapide des zones agricoles affectées • Faciliter la reprise des activités agricoles dans les champs (nettoyage de xxx
ml de canaux d’irrigation et de drains)
Protection Protection:
• Participation en évaluations rapides de besoins en protection • Participation pour assurer une approche de protection dans les évacuations
(information, consultation, participation des populations et communautés affectées, mesures préventives contre la séparation des familles, non-discrimination dans la provision de l’assistance, etc…)
• Formation de protection aux gestionnaires des abris, personnel des organisations humanitaires, etc.
• Protection monitoring dans les abris provisoires • Identification de personnes en situation de vulnérabilité • Enregistrement et Réunification des personnes séparées • Logement-Foncier-Propriété et Documentation (aide légale pour la
récupération de papiers d’état civil, évaluation des questions foncières ou d’occupation illégale de propriétés de personnes déplacées)
Protection de l’enfant :
• Appuie Psychosociale pour les enfants et leurs parents affectés par les inondations.
• Rétablissement des liens familiaux pour enfants séparés à cause des inondations.
• Espaces surs pour les enfants dans les abris provisoires. • Monitoring de la protection des enfants placés en milieu institutionnel
• Visite de suivi dans les centres résiduels (orphelinats) : Santé
• Garantie l’accès aux soins santés des personnes affectées • Prévention sanitaire • Le soutien aux infrastructures sanitaires • Mise en place des structures de prise en charge de 66000 personnes infectées
par le cholera Télécommunication en urgence
• Appuie à l’accès à l’internet des partenaires humanitaires sur terrain en cas de désastre
Communication • Sensibilisation des personnes affectées sur les précautions à garder avant, pendant et après la catastrophe
6. OBJECTIFS DU PLAN DE CONTINGENCE
6. 1 OBJECTIFS GENERAUX Ce plan a été élaboré dans le respect de l’esprit de la constitution et qui réaffirme le droit des populations affectées par les désastres à la protection, à l’assistance, et à vivre dans la dignité.
Ce plan a pour but d’identifier les actions à mener dans le cadre de la :
• Préparation aux urgences : Désignation des points focaux, identification des besoins, stockage, pré-positionnement des moyens de réponse, calcul de coûts initiaux, identification des bénéficiaires potentiels et actions d’information et de formation pour la limitation des impacts.
• Gestion des réponses aux urgences : Organisation des premières évaluations d’urgence puis des réponses de première ligne pour restaurer un niveau de vie adéquat aux populations, dans la dignité. La Conduite des Evaluations approfondies.
• Gestion de l’après crise : Continuum, suivi et évaluation de la qualité des programmes menés, et prise en compte de relèvement précoce (en cours).
6.2 OBJECTIFS OPERATIONNELS (PAR SECTEUR) Les objectifs généraux multisectoriels sont de :
• Assurer les conditions acceptables pour le retour rapide des élèves à l’enseignement primaire, secondaire et technique dans les zones touchées par les désastres ou les crises avec application de l’approche droit.
• Relancer l'Agriculture, réhabiliter les infrastructures rurales favorisant l'accès à la sécurité alimentaire, et éviter une détérioration de la situation de sécurité alimentaire de la population.
• Assurer l'accès des sinistrés à l’eau et à l’assainissement et réduire les risques d’apparition et de propagation des maladies à transmission vectorielles dans les zones touchées.
• Eviter une détérioration de l’état nutritionnel des populations affectées. • Eviter la propagation de l’épidémie de choléra et d’autres pathologies hydro-fécales • Permettre aux populations affectées de retrouver un abri adapté aux contraintes
climatiques dans les meilleurs délais. • Prévenir, identifier, traiter, surveiller, dénoncer et documenter tous les cas de mauvais
traitements, de violence et d’exploitation à l’ égard des enfants. • Mettre en place un système opérationnel de « protection » des victimes de violences
sexuelles à travers leur prise en charge selon les normes lors des crises humanitaires. • Assurer que les réponses aux désastres naturels promeuvent et protègent les droits
fondamentaux des populations affectés, y compris les personnes et groupes les plus vulnérables (blessés ; femmes seules ; personnes âgées et handicapées sans appui familial ; enfants non-accompagnés, etc.), de manière impartiale et conformément à la lettre et l’esprit des corps des lois (c.à.d. les droits de l’homme internationaux et, si applicable, le droit international humanitaire).
9. MOBILISATION DES RESSOURCES
9.1 STRATEGIE (RESSOURCES NATIONALES ET INTERNATIONALES) 9.1.1 Stratégies de mobilisation des ressources nationales La Délégation, à travers le COUD est l’instance décisionnelle de toutes les opérations avant, pendant et après la crise. Elle est chargé de faire respecter les prescrits du plan de contingence départemental, les mécanismes de coordination existants, les décisions du gouvernement. En cas d’absence d’une institution étatique ou présence irrégulier, le Délégué prendra les décisions nécessaires. La Direction des travaux publics se charge de la mobilisation des moyens logistiques au niveau des différentes structures de concentrées de l’état. Elle s’engage en étroite collaboration aux Mairies à la signature des protocoles d’accords avec les services de transports privés qui pourront être disponibles en cas d’urgence ou de crise. La Direction de la Planification est dénommée comme responsable de la mobilisation des institutions nationales faisant partir du COUD. En cas de réponses à apporter aux victimes, elle est chargée de formuler les requêtes sur la base des informations reçues des collectivités et de la DPC. Aussi, elle est l’instance légale à coordonner la cellule de réponses qui sera activée en cas de crise. En son absence, la délégation se chargera de délégué à une autre instance la légitimité.
9.1.2 Stratégies de mobilisation des ressources Internationales La communauté humanitaire dispose de différents outils de mobilisation de ressources conjointe :
Le Flash Appeal (Appel éclair) Le Flash Appeal est un processus de mobilisation de fonds d’urgence mené par le Coordonnateur Résident/Humanitaire et la communauté humanitaire au niveau du pays. Basé sur une évaluation des besoins, l’appel éclair comprenant les fiches projets (canevas CAP) pour la réponse immédiate à l’urgence soudaine, est lancé par le Coordonnateur des Secours d’Urgence (ERC) et présenté à la communauté des bailleurs de fonds.
Le Fonds Central pour la Réponse à l’Urgence (CERF) Un des 4 piliers de la Reforme Humanitaire, le CERF est un fonds humanitaire pour la réponse à l’urgence administre par OCHA. Le CERF compte 500 millions USD par an, disponibles sous le volet Réponse Rapide ou Urgences Sous Financées. Suite à la déclaration de l’urgence, le Coordonnateur Résident/Humanitaire et la communauté humanitaire peuvent préparer un dossier de demande de financement basé sur des besoins évalués et dont les activités/projets répondent aux critères de financement « sauver des vies » (life saving).
Les Agences Onusiennes
Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires – OCHA
OCHA a pour mandat de coordonner l’assistance des Nations Unies lorsque les crises dépassent les moyens et le mandat de tout organisme humanitaire agissant seul. Son activité principale est de coordonner l’intervention humanitaire, notamment en cas de catastrophes naturelles et écologiques. Son rôle est donc de mettre en place les moyens et les mécanismes de coordination nécessaires, ainsi que d’élaborer et de promouvoir une politique humanitaire. OCHA, en appuie du Coordonateur Humanitaire en Haïti, doit assurer la coordination nécessaire avec les institutions nationales, et entre les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, les Organisations Non Gouvernementales, et les bailleurs de fonds. Le Chef du Sous- Bureau OCHA en Artibonite est également le Co-facilitateur du Comité Technique Départemental.
En Artibonite, l’équipe de OCHA travaille en étroite collaboration avec le COUD qui doit assurer la coordination et la participation des structures étatiques. OCHA assure également la liaison entre les civiles et militaires pour solliciter l’appui de ce dernier en cas de besoins.
En cas de réception d’une information d’alerte via la Direction de Protection Civile, le Centre National de Météorologie, le bureau de l’OCHA, en collaboration avec les responsables des clusters et en consultation avec le Coordonnateur Humanitaire, devra décider l’envergure de la dissémination de l’alerte.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, l’OCHA coordonne, en collaboration avec les clusters, le groupe d’Appui de la Coopération Internationale du Système National de Gestion des Risques et Désastres. Plus particulièrement, l’OCHA représente le lien entre le système de réponse national et international.
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance – UNICEF
UNICEF a pour mandat principal de soutenir les interventions d’urgence afin de répondre aux besoins prioritaires des enfants et des femmes dans les régions dévastées par les crises. Ses interventions humanitaires concernent plus particulièrement les secteurs de la santé, de la protection, de la nutrition, de l’immunisation, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement. UNICEF intègre également la gestion des risques et désastres dans ses programmes réguliers.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, l’UNICEF est le point focal de l’ensemble du Système des Nations Unies et de la communauté internationale pour le secteur de la protection de l’enfant, l’éducation, la nutrition, l’Eau/hygiène et assainissement. Cette agence a donc pour tâche de collecter les informations et de coordonner, en collaboration avec les autres clusters et la partie gouvernementale, les interventions liées aux secteurs de la protection, de la nutrition, de l’immunisation, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement dans les zones affectées.
Programme alimentaire Mondial – PAM
Le PAM est l’Agence des Nations Unies pour la lutte contre la faim dans le monde. Ses interventions concernent les secteurs de logistiques, l’aide alimentaire d’urgence et de la nutrition. Il met en œuvre des programmes de cantines scolaires et de nutrition ciblant les femmes et les enfants les plus vulnérables.
Le PAM intervient également pendant les crises afin d’apporter une aide de première urgence aux populations affectées. En cas de catastrophe naturelle, cette agence fournit une aide alimentaire immédiate aux victimes.
Le PAM apporte également un soutien en logistique et télécommunication au système des Nations Unies et à la communauté humanitaire.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, le PAM est le point focal de l’ensemble du système des Nations Unies et de la communauté internationale pour les secteurs de l’Assistance Alimentaire et logistiques. Cette agence a donc pour tâche de collecter les informations et de coordonner les interventions liées à l’aide alimentaire et de s’assurer l’acheminement des vivres et non vivres dans les zones affectées.
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture - FAO
La FAO a pour rôle de répondre aux demandes d’aide d’urgence dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches ; d’appuyer l’adoption de mesures pour faire face aux catastrophes ; et de formuler des programmes de secours.
Ses principales activités sont :
o L’évaluation et la surveillance des besoins d’urgence dans les secteurs concernés o La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs
o L’exécution des opérations d’urgence o La coordination des activités agricoles.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, la FAO est le point focal de l’ensemble du système des Nations Unies et de la communauté internationale pour le secteur de l’Agriculture/Sécurité Alimentaire. Cette agence a donc pour tâche de collecter les informations et de coordonner, de concert avec le MARNDR et la CNSA, les interventions liées à l’Agriculture et la Sécurité alimentaire dans les zones affectées.
Organisation Mondiale de la Santé / Organisation Panaméricaine de la Santé –OMS/OPS
Au niveau global, régional et national, l’OMS/OPS travaille à réduire les catastrophes et à assurer que le développement de la santé des individus et de l’environnement ne s’arrête pas dans des situations d’instabilités et d’urgence.
Ses principales activités sont :
o Identifier les priorités en matière de la santé ; o Renforcer les systèmes de surveillance en santé ; o Assurer le contrôle des épidémies ; o Assurer l’accès aux soins curatifs et préventifs ; o Définir une politique de santé intégrée pour la préparation et la réponse aux
urgences.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, l’OMS/OPS est le point focal de l’ensemble du système des Nations Unies et de la communauté internationale pour le secteur de la Santé. Cette agence a donc pour tâche de collecter les informations et de coordonner les interventions liées à la santé dans les zones affectées.
L’Organisation Internationale pour les Migrations – OIM
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) est la principale institution intergouvernementale dans le domaine des migrations. A ce titre, son mandat est d’assurer un caractère humain et ordonné à la gestion des phénomènes migratoires, de participer à l’identification de solutions pratiques et d’apporter l’assistance humanitaire requise aux migrants, qu’ils soient réfugiés, déplacés du fait d’une guerre ou d’une catastrophe humanitaire.
Dans le cadre du présent Plan de Contingence, l’OIM est le point focal de l’ensemble du système des Nations Unies et de la communauté internationale pour le secteur gestion des abris et des camps. Cette agence a donc pour tâche de collecter les informations et de coordonner les interventions liées aux déplacements de la population vivant dans les abris et affectées par le désastre.
Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD
Le PNUD est le réseau mondial de développement du Système des Nations Unies. En Haïti, le PNUD intervient notamment dans le domaine de la réduction durable des risques de catastrophes et le redressement durable post-catastrophe, par le renforcement des capacités nationales et régionales.
Ses principales activités sont :
o La réalisation de programmes de renforcement des capacités o La mise en place de réseaux de connaissance départementale o Le développement de ressources humaines, de Politiques et de plaidoyers dans ce
domaine. Ressources Militaire et de la Protection civile (RMPC)/MINUSTAH: Les ressources militaires et de la protection civile comprennent le personnel, le matériel, les fournitures et les services de secours fournis par des organismes militaires aux fins de l’assistance internationale en cas de catastrophe. Elles sont considérées comme un complément aux dispositifs de secours existants, visant à apporter un appui particulier dans une situation déterminée, compte tenu du déséquilibre reconnu entre les besoins que la communauté humanitaire est appelée à satisfaire et les ressources disponibles pour y répondre. Ces ressources doivent donc être sollicitées par OCHA uniquement lorsqu’il n’existe pas d’alternative civile comparable et qu’elles seules peuvent permettre de réponde à un impératif humanitaire. Elles doivent ainsi être exceptionnelles en termes de capacités et de disponibilités. Cependant, quand elles sont civiles par nature et qu’elles s’accordent avec les principes humanitaires (humanité, neutralité et impartialité), les ressources de la protection civile étrangère peuvent apporter une contribution directe et indirecte importante à l’action humanitaire dès lors qu’elles s’appuient sur l’évaluation des besoins humanitaires et présentent des avantages potentiels en ce qui concerne la rapidité, la spécialisation, l’efficacité et l’efficience, tout particulièrement durant la phase initiale des secours. Le recours aux ressources de protection civile étrangère doit s’effectuer en fonction des besoins et servir de complément logique aux opérations d’aide humanitaire, dans le respect du rôle général de coordination de l’ONU (Directives d’OslO, Novembre 2007).
9.2 PRE POSITIONNEMENT Le Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) s’engage à l’inventaire et la consolidation des stocks de contingence des clusters/partenaires humanitaires. Ces informations, une fois consolidées et validées par les partenaires, seront partagées avec les autorités locales notamment le Délégué départemental et les responsables de la protection civile.
L’annexe 9, récapitule le stock de contingence disponible dans le département de l’Artibonite pour la saison cyclonique 2012. Comparativement au chiffre de planification de la DPC, beaucoup de gaps sont à combler notamment en eau, hygiène et assainissement (WASH), santé et éducation.
II
PLAN OPERATIONNEL DU CD-GRD ARTIBONITE
7. MATRICE DE REACTIONS RAPIDES Cette matrice présente de manière succincte les actions clefs à prendre pendant les deux
premiers jours et pendant les deux premières semaines. Elle sera indispensable lors de
l’activation du plan de contingence.
PREMIERES 24 HEURES
No Activités Responsables
1 Transmettre les alertes aux Autorités Départementales Communales et locales
Délégation/ CTD
2 Collecter au niveau départemental les premières informations générées dans les régions affectées
Pool de communication à travers les COUC et COUL
3 Réunir les membres du COUD pour : partager les informations sur la situation, prendre des décisions sur la première évaluation multisectorielle
Délégation/CTD/OCHA
4 Conduire des réunions de mise au point sectorielle en vue de la préparation des évaluations
COUD/OCHA
5 Produire l’information nécessaire pour permettre la prise de décisions du Gouvernement.
DPC/OCHA
6 Convoquer le GACI CTD/OCHA
7 Produire et distribuer un premier bilan des dégâts et des besoins humanitaires
DPC /COUD/ OCHA
8 Assurer que les mécanismes de coordination locale de tous les intervenants (au niveau des communes, sections communales) soient activés
PC/OCHA
9 Faire une première communication à l’endroit des populations affectées, du public, et des medias.
DPC/CTD‐DELEGATION
10 Déclencher les missions d’évaluations multisectorielles initiales, qui incluent une
COUD/OCHA
évaluation initiale sur les moyens de subsistance
11 Déclencher les premiers secours d’urgence sur la base des Informations disponibles (zones affectées, intensité de l’aléa…)
DPC/OCHA
PREMIÈRES 48 HEURES
12 Débloquer les fonds d’urgences Délégation/ DDMEF
13 Concerter OCHA/DPC centrale pour initier le processus de mobilisation de ressources de la coopération internationale : choix des mécanismes de financement à retenir, mobilisation d’équipes spécialisées ; et de renforcement de la coordination
COUD/OCHA
14 Renforcer la coordination générale de la réponse, sectorielle et intersectorielle
COUD/OCHA
15 Continuer à collecter les données pour mettre à jour le bilan
DPC/ COUD/OCHA
16 Poursuivre l’effort d’information à l’endroit de la population affectée, du public et des médias.
Délégation/Presse/OCHA
17 Evaluer la situation de la sécurité pour ajuster éventuellement la phase
PNH/ MINUSTAH
PREMIÈRES SEMAINES
18 Présenter les résultats de la mission d’évaluation initiale au COUD et à la DPC sans dépasser la première semaine.
Équipes d’évaluation/ CTD/OCHA
19 Poursuivre les efforts de coordination à tous les niveaux
DPC
20 Mettre en place des groupes sectoriels pour les aspects de la réponse non couverts par les
SPGRD avec l’appui des projets
comités sectoriels existants
21 Réconcilier l’information, analyser les lacunes et le flux de l’assistance matérielle
COUD/OCHA
22 Conduire des évaluations humanitaires plus approfondies et planifier l’intervention sur les 6 prochains mois, identification des conséquences immédiates et effets induits
MPCE/OCHA
23 Tenir une réunion du COUD pour faire le bilan sommaire des Réalisations
DPC
24 Tenir des briefings et points de presse pour les partenaires et les media
COUD, Centre de Presse
7.1 LES ROLES ET RESPONSABILITES
Poste Attributions Responsables
Aire de Coordination et contrôle des opérations
o Distribuer les responsabilités relatives aux institutions o De gérer les Finances o De gérer la globalité de la coordination
COUD/OCHA
Aire de Collecte et traitements des données Voir procédure de l’aire)
o Collecter les informations pour alerter le COUD o Gérer les informations recueillies. o Faire la documentation. o Contrôler les informations de la presse. o Choisir le personnel pour collecter les informations. o S’assurer de l’authenticité des informations.
Coordination : COUD/OCHA, Agriculture, Planification, CRH
Aire de l’information et communication publique sur les Urgences)
o Notifier la structure de gestion des urgences. o Activation des Centres d’Opérations d’Urgence
(COUD) o Informer tout le personnel. Établir les procédures pour
alerter le public sur présence de risque et de danger. o Offrir au public les dispositions à prendre avant,
pendant et après les urgences. o Informer la presse o Informer le public. o Informer sur le Plan d’urgence.
Coordination : COUD, OCHA, Presse.
o Avoir un plan de communication déterminer le moyen de s’informer avant pendant et après le désastre.
o Informer le public sur les risques pour la santé. o Offrir les services de message et de communication
entre COU, lieu du désastre, Hôpital et autres. o Établir la communication entre ces entités. o Sensibilisés les personnes affectées sur les mesures de
prévention de cholera Aire de la logistique
o Mobiliser et fournir les moyens logistique nécessaire (transport : Communication,
o Gérer les stocks du COUD). o Fournir des moyens de transport SOS
Coordination : TPTC, Cluster logistique, Mairie, MINUSTAH
Section d’évacuation Protection de la population)
o Évacuer les gens o Assurer l’évacuation des gens dans les zones à risque. o Mise en place des centres d’accueil (hébergement,
alimentation, vêtement). o Établir un service de renseignement des évacués. o Informer les déplacés sur les risques d’épidémies dans
les centres. o S’assurer que les évacués se déplacent avec les trousses
indispensables. o Coordonner les activités avec les services de
communication et d’incendie.
Coordination : Affaires Sociales, PNH, MINUSTAH, COUCs, Mairie, CRH, Scout, IBESR
Section de santé o Secouristes- et traitement des victimes. o Services d’ambulances. o Traitement médical d’urgence. o S’assurer que les services de communication et
d’incendie ont alerté l’hôpital au sujet des blessés. o Diffuser tous les bulletins médicaux nécessaires depuis
le COU. o Prise en charge de cholera (disposer des intrants et des
professionnels qualifiés, Installation des CTC, UTC, ORPs)
Coordination : DSA, CRH, Scout, OMS‐OPS, UNICEF
Section d’infrastructures, services publics et WASH
o Couper et rétablir les Services Publics (Routes, eau potable, Electricité, communication)
o Fournir de l’eau pour les besoins d’urgence o Appui aux autres fonctions o Faciliter la reprise rapide des activités après le désastre o Nettoyage des zones affectées. o Vérification et alimentation en eau des réservoirs publics o Sensibilisation du public pour le stockage d’eau potable dans
les foyers et procédure d’utilisation des produits chlorés (Aquatabs, HTH,….)
o Water trucking dans les zones dépourvues d’eau potable o Distribution de l’eau dans les familles hôtes o Chloration des points d’eau et des puits dans les zones
accessibles
Coordination : TPTC, Mairie, DINEPA, CNE
7.2 LE SYSTEME DE COMMANDEMENT Prise en charge du Comité Départemental de l’Artibonite
Institution Personne Adresse de bureau Tél. bureau Adresse domicile/email
Tél. Domicile/ Cellulaire
Délégation Jean-Michel Auguste
3754-5454 3900-5454
Ou, en absence du Délégué départemental :
Planification Marc Eddy Allen
Centre ville, Gonaives
? [email protected] 3461-9410
Ou, en absence du délégué départemental et Planification:
DDA-A/ MARNDR
Edie Charles [email protected] 3850-3609
o Désinfection des zones inondées accessibleo Chloration des points d’eau domiciliaires dans les zones
accessibles o Sensibilisation à la prévention de cholera o Fumigation dans les accessibles o Désinfection et gestion des cadavres o Création des fosses communes pour les cadavres non
identifiés
7.3 LES MECANISMES D’ACTIVATION DES COUD
7.4 POINTS FOCAUX POUR LE PLAN DE CONTINGENCE Le Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a pour but d’assurer une meilleure synergie, de complémentarité et d’efficacité des interventions des acteurs humanitaires internationaux dans les régions. En étroite collaboration avec les structures gouvernementales (CDGRD, COUD), OCHA appuiera les autorités à la gestion des catastrophes et des crises.
Aussi, OCHA est l’interlocuteur privilégié du bureau du Délégué départemental quant aux sujets et problématiques humanitaires. Dans ses démarches avec le Délégué départemental et ses collaborateurs, OCHA doit défendre les intérêts et approches communs de l’ensemble des acteurs qui participent à la coordination humanitaire.
OCHA aidera les autorités à la gestion de l’information, l’analyse des gaps et la mobilisation des ressources pour répondre de manière efficaces aux besoins de la communauté affectée.
Post de commandement / Coordination et
contrôle
Aire de collecte et traitement des
donnéesAire d’opération
Section
Évacuation/ Opération Section
Santé et Médical
Section
Infrastructures et services publics
Section
Services de Police/ Sécurité
Section
Recherche et Sauvetage
Aire d’information et communication Aire logistique
CTD/OCHA
8- EVALUATION DES BESOINS L’équipe humanitaire prévoit successivement les évaluations des dommages et des besoins suivantes au moment d’une crise. Les évaluations post-cycloniques seront faites conjointement avec les groupes sectoriels du Gouvernement selon le plan national de contingence.
Les évaluations possibles
Objectifs Echéance après le désastre
Durée probable
Moyens de Déplacement
Conjointe/ Non Conjointe
Outils utilisés Demande expertise technique ou équipe
mixte
Pré-évaluation (Diagnostic Initial)
Obtenir les données préliminaires partielles
Permettre de décider si l’évaluation rapide s’impose
24h -
Par terre : à pied, motos, voiture, Survol en hélicoptère
CONJOINTE entre
les différents
acteurs régionaux
Téléphones mobiles et satellites
Et Radio HF
Equipe d’évaluation rapide locale (mixte)
EVALUATION RAPIDE ET MULTISECTORIELLE
A la demande de l’Equipe d’évaluation locale :
1. Délimiter la zone géographique
affectée
2. Identifier l'état des infrastructures d’accès
Des que possible, souvent dans les premières
72 heures
Quelques heures
Aérien : UNHAS ou MINUSTAH
Hélicoptère de 7 ou 19 places,
CONJOINTE (CIRT) : entre les Autorités nationales, les techniciens des secteurs, les militaires de la MINUSTAH et l’UN Police.
1. Camera
2. Appareils photos
3. Cartes
4. Fiche de survol
Equipe mixte
3. Apprécier l'ampleur des dégâts (maison détruite/décoiffée, étendu de l’inondation, etc),
EVALUATION RAPIDE ET MULTISECTORIELLE
1. Quantifier les dégâts (bilan chiffré mais provisoire) et les besoins urgents pour sauver des vies
2. Orienter les futures évaluations en fonction des secteurs
3. Identifier les besoins d'urgence pour permettre de produire le Flash Appeal (Appel éclair) et le CERF en cas de besoin
72h – 1
Semaine
1 à 3 jours Aérien avec atterrissage : hélicoptère
CONJOINTE : entre techniciens qui constituent une équipe multisectorielle
1. Collecte des fiches
2. Rapports établis par les autorités locales
3. Fiche conjointe d’évaluation multisectorielle
EVALUATIONS SECTORIELLES INTEGREES
1. Déterminer les dégâts spécifiques par secteur et les besoins à court termes (1‐2 mois)
Une semaine à 15 jours
3 jours à 1 semaine
Par terre : en Voiture
CONJOINTE : Equipes nationales et départementales
Fiche sectorielle : déjà disponible au niveau de tous
Non expertise par secteur mais équipe mixte
les clusters
EVALUATION APPROFONDIE
1. Déterminer les impacts à moyen termes (3-6 mois), par exemple sur l’agriculture, sur la nutrition, etc
2. Evaluer les réponses
sectorielles initiales pour une éventuelle réorientation
3. Permettre la révision du Flash Appeal
6 à 10ème semaine
1 semaine Par terre : en Voiture ou autre moyen de déplacement
NON CONJOINTE (sectorielles) mais arrangement intersectoriel possible
Fiche sectorielle disponible au niveau de tous les clusters
Expertise sectorielle
EVALUATION DE LA QUALITE ET DE L'IMPACT DE LA REPONSE
Evaluer l'efficacité du plan de contingence par un exercice de leçons apprises;
Dépendra de l'exercice (Ne nécessite pas forcément d'attendre la fin de la réponse)
Tous les responsables des clusters avec leurs partenaires et autres acteurs humanitaires
9. Méca
Ce schl’organi
anisme de c
éma ne sigisation inter
coordinatio
gnifie pas rne de répon
on
qu’il existenses interna
e trois systationales po
tèmes de cur le meille
coordinationeur appui au
n, mais de ux autorités
préférencee
10. BUDGET
Matrice Résumée du Budget
No Rubriques Total HTG
I. Sensibilisation 48,000.00
II. Évacuation 37,200.00
III. Gestion des Abris 66,500.00
IV. Coordination COUD (Haut&Bas Artibonite) 150,000.00
V Renforcement de la Capacité de Coordination des CCPC 1, 500,000.00
VI Premières urgences 5, 000,000.00
Grand Total (Voir le Budget détaillé en dessous de la matrice) 6, 801,700.00
A. MOBILISATION AU NIVEAU DU COUD No Rubriques Activités Qtés Couts Unit. HTG Total HTG
I Sensibilisation Achat de Batteries pour Mégaphones 300 30.00 9,000.00
Repas de veille cyclonique/ volontaires sensibilisateurs 80 300.00 24,000.00
Carburant ff Ff 10,000.00
Photocopies et Impression ff Ff 5,000.00
Sous‐Total I 48,000.00
II Évacuation Repas pour les Volontaires DIPS / (Croix‐Rouge, et Scouts,) 70 300.00 21,000.00
Carburant pour véhicules (autobus Dignité, PNH, TPTC) 100 162.00 16,200.00
SousTotal II 37,200.00
III Gestion des Abris Repas volontaires / Gestionnaire des Abris 80 300.00 24,000.00
Achat de Lampes de poche et Batterie 50 150.00 7,500.00
Carburant pour génératrices 50 200.00 10,000.00
Nettoyage des Locaux des abris et équipements ff ff 25,000.00
Sous‐Total III 66,500.00
Toal I+II+III 151,700.00
IV Coordination COUD
Communication, Repas veille cyclonique aux niveaux des coordinations (Haut et Bas Artibonite), Carburant, Entretien des Locaux et équipements ff ff 150,000.00
B. MOBILISATION AU NIVEAU DES COMMUNES/CCPC
V Renforcement de la Capacité de Coordination des CCPC
Soutien financier aux CCPCs pour la Sensibilisation et la Préparation à l’Évacuation. 15 100,000.00 1, 500,000.00
Total IV+V 1,650,000.00
Première urgence
VI Personnes évacuées Prise en charge pendant 2 jours 10,000.00 250 5,000 000.00
Grand Total : 6, 801,700.00
11. LES ANNEXES
Annexes 1 : Carte de couverture géographique des comités
Comités Date de mise en place
Plans d’urgence, Oui/Non/ Quand ?
Plans de prévention depuis quand)
Autres plans formulaires disponibles
Etat de fonctionnement
Comité
départemental
Fonctionnel
Comité de la
commune des
Gonaïves
Fonctionnel
Comité de la
commune de
Saint-Marc
Fonctionnel
Comité de la
commune de
Grande Saline
Comité de la
commune
d’Ennery
Comité de la
commune de
Verrettes
Comité de la
commune de
Dessalines
• Carte de couverture géographique des comités
Comité de la
commune de
Dessalines
Comité de la
commune de
Petite Rivière
Comité de la
commune de
Anse Rouge
Comité de la
commune de
L’Estère
Comité de la
commune de
Desdunes
Comité de la
commune de
Marmelade
Comité de la
commune de
Gros-Morne
Responsables Communaux et Locaux
Annexe 2 : Liste de contact des comités de protection civile et les directions départementales (à compléter par la DPC et les directions départementales)
Annexe 3 : Chaine de communication des alertes,
Comités Communaux GRD
CASECS ET ASECS
Le Délégué / Poste de Commandement
et
Le Coordonnateur Technique
La DPC informe
Agences des Nations Unies (OCHA) qui diffuse les informations aux agences et les ONG/OI et autres partenaires
Directeurs Départementaux
MAIRES
PNH
CROIX ROUGE Comités Croix Rouge
Responsables de Commissariat et de Sous‐Commissariat
Annexe 4 : Les différentes phases d’alerte
Phase d’alerte De qui A qui Actions Moyen de Communication
PRE-ALERTE
1
DPC DELEGATION Transmission des
bulletins d’alerte
Téléphones internet, courrier, fax
DELEGATION Membres du CD Transmission des bulletins d’alerte
Téléphone, Internet, courrier, fax
CD Comités communaux
Transmission des bulletins d’alerte
Téléphone Internet
CD Elus locaux Transmission des bulletins d’alerte
Téléphone, Internet
CD Organisations Inter Partenaires
Transmission des bulletins d’alerte
Téléphone, Internet
CD Points focaux notables
Transmission des bulletins d’alerte
Téléphone Internet terrain
CD/ OCHA Vérification des moyens d’intervention des secteurs
Convocation d’une réunion et rapports d’inventaire des secteurs
PRE-ALERTE
2
DPC DELEGATION Transmission des bulletins d’alerte
Téléphones internet, courrier, fax
Délégué Comités Communaux
Transmissions des bulletins d’alerte
Téléphone, Internet
Délégué Elus locaux Téléphone, Délégués de terrain, PNH/ MARNDR Internet
Délégué ONG partenaires Téléphone, Internet
Délégué Points focaux notables
Téléphone/ Internet/ Délégués de terrain
Délégué Population Mobilisation des moyens d’intervention
Presse (radios commerciales et communautaires), mégaphones
Délégué Secteurs Activation du COUD
Délégué Convocation des membres par appel téléphonique et communication du local
du COUD
ALERTE 1 DELEGATION Membres du CD Téléphone, Internet
Délégué Comités Communaux
Téléphone, / Délégués de terrain, PNH / MARNDR) Internet
Délégué Elus locaux Téléphone, / Délégués de terrain, PNH /MARNDR/ Internet
Délégué Organisations Int partenaires
Téléphone, Internet
Délégué Points focaux notables
Téléphone/ Internet Délégués de terrain
Délégué Institutions étatiques
Téléphone / Internet Délégués de terrain
Délégué Population Presse (radios commerciales et communautaires),
Annexe 5 : Gestion de l’alerte
2
11. GESTION DE L’ALERTE
Suivi de la situation
Menace
OUI
NON
Pré Alerte 1
1
2
Analyse de la situation
Protocole 1
OUI
NON
2
Évolution Pré Alerte 2
OUI
NON
ÉvolutionAnalyse de la situation 4
4 Alerte 1 Analyse de la situation
5
OUI
NON
5
Évolution Alerte 2
Protocole 2
Protocoles 3-4 Protocoles 5- 6
Levée de l´alerte
Annexe 6: Hypothèse de planification par Commune
Annexe 7 : Récapitulatif des clusters et les membres associés
Communes Population
(source: IHSI 2011)
Personnes sinistrées
2008 (source DPC)
Nombre de personnes atteintes de cholera en 2011-2012
Nombre de personnes enregistrés
dans les abris provisoires
2008 (source: DPC)
Nombre de personnes dans les
familles d’accueil en 2008
(Source DPC)
Hypothèses de planification (personnes
vulnérables)
Hypothèse de planification (personnes nécessitantes une assistance humanitaire)
Gonaives 306570
Saint‐Marc 231482 50.000 20.000 1400
Grande Saline 20525 12.000 700 11500 12.000 700 Ennery 45459 5000 1500 3500 5000 1500 Verrettes 127264 5000 250 4750 5000 250 Peitite Rivière 150382 1500 1500 500 1000 1000 Lachapelle 27884 5000 5000 5000 5000 5000 Desdunes 31697 1500 1500 100 1500 1100 L’Estère 39362 11000 600 10.400 600 Marmelade 33564 10.000 2000 8000 10.000 2000 Gros‐Morne 137365 50.000 1800 48200 50.000 1800 Saint‐Michel 132729 10.000 500 9500 10.000 500 Anse Rouge 37516 10.000 500 9500 10000 500 Terre Neuve 27807 15000 700 14300 15.000 700 Marchand Dessalines 160949 20000 500 19500 20000 500
Les secteurs et le R-JOC sont activés en cas d’urgences sous la demande du Coordonnateur humanitaire. Il convient de signaler que cette liste n’est pas exhaustive.
Annexe 8 :
Cluster Contact clusters Lead Contact Co-Lead Membres
Sécurité Alimentaire/Agriculture
Eddy Charles: 3443‐6227 3850‐3609, [email protected]
Jerumé Dieujuste, 3761-8459, [email protected]
PAM, DDA, ODVA, ACF, OIM, ACTED, CARITAS/CRS, AMURT , Oxfam, PIA, BRAC, WVI, BND, Helvetas
Logistique Michelle Philogène: 3837-5279
Lewis MTPTC, PAM, MSB, MINUSTAH
WASH Madsen Denis, [email protected]
DINEPA, DSA, OIM, CECI, CARE, ACTED, Haven, ACF, UNICEF, OMS, IMC
Santé Obed Honoré, OMS DSA, UNICEF, OMS, Humedica, IMC, CAM, Brigade Cubaine, CARE, IOM, PRISMA
Protection et gestion abris
Jean Rony Duvalsaint, [email protected], 37774160
Droit de l’Homme MINUSTAH MINUSTAH, UNICEF, CRS, IBERS, MAS, Condition Féminine, CRH, CARE, PNH, PAM, Handicap international
Inter cluster Emmanuel Cestin, [email protected], 3702-1754
UN et ONG Internationales
R-JOC Nharebat Nancaia Intchasso [email protected] MINUSTAH et les Agences Uns
Annexe 9 : Tableaux et cartographie des stocks disponibles
Inventaire de stock de contingence
Secteurs Agence/ONGs Partenaires en charge
Description Unite Quantité
# Bénéficiaire (habitants)
Site de prépositionnement
Santé UNICEF ACF Obstetric Surgical kit, 1 drugs kg 1272
Gonaives
IEHK2006,kit,suppl.1‐drugs kg 660 Obstetric Surgical kit, 3 renewal Kg 302 IEHK2006,kit,basic unit kg 480 New form. Oral reh.salts,1Ls/CAR‐10x100 Kg 74.4 IEHK2006,kit,suppl.3‐renewbl Kg 162 Midwifery kit, 3 renewable kg 68 Obstetric surgical kit, 2 equipmt kg 36 Midwifery kit, 2 equipment Kg 32 IEHK2006,kit,suppl.2‐equipmt Kg 100
WHO DSA/UCS SRO Sachets 34400
Saint‐Marc/Gonaives
Ringer lactate 1000ml fl 12588 Tubulure unité 9460 Doxycline 100mg co co 2000 Erythromycine 250mg sus fl 20 Catheter IV, 18 G unité 4000 Catheter IV, 20 G unité 50 Gaze sterile, 10 cm 25 200 Sparadrap 2.5cm x 7m RL 24 Sac Mortuaire unité 300
Compresse a gaze unité 200
CRF CRF RINGER LACTATE, 1L, 12 per box litres 5,000
Deschapelle‐Verettes
CHLORINE (HTH), 60 to 70%, 45kg drum drum 20
CHLORINE, 20mg (NaDCC 33mg), for 5L water, 1 tablet
tablets 7,500
aquatab SRO
UNICEF ACTED New form. Oral reh.salts,1Ls/CAR-10x100 Kg 644.8 Saint‐Marc
IEHK2006,kit,basic unit Kg 480
IEHK2006,kit,suppl.2-equipmt Kg 150
IEHK2006,kit,suppl.3-renewbl Kg 162
Diarrhoeal Disease Set Packing en 4 parties Kg 3372
Midwifery kit, 1 drugs Kg 116
Midwifery kit, 2 equipment Kg 32
Midwifery kit, 3 renewable Kg 68
Obstetric Surgical kit, 1 drugs Kg 636
Obstetric surgical kit, 2 equipmt Kg 18
Obstetric Surgical kit, 3 renewal Kg 302
Nutrition UNICEF ACTED MUAC,Child 11.5 Red/PAC-50 Kg 0.078
Saint‐Marc Baby/infant/adult L-hgt mea.system/SET-2 (Toise) 0.288
Scale, mother/child,electronic,150kg/Each (Solar)
kg 17.6
Tente rectengulaire 24m2 en kit de 5 parties kg 8.8
NFI CRF CRF kits hygiène
Kits 100
Deschapelle‐
Kits cuisines kits 100
Verettes
couvertures pièces 210
Bâches pièces 195
Jerrycan souples pièces 300
savons pièces 5,000 UNICEF ACTED Tente light 72m² en kit de 5 parties Kg 682 Saint‐Marc
PAM Partenaires BOKITS VIDES (SEAU) N/A 3150
Gonaives
SAVONS CAISSE 1006
PNEUS BOUETTES N/A 440
CUVETTES BROUETTES N/A 440
SQUELLETTES BROUETTES N/A 440
SAVONS CAISSE 1500
SAVONS CARTON 1200
BROUETTES COMPLETS N/A 300
FIL DE FER N/A 460
FIL ALIGATURE N/A 210
SAVONS WFP CAISSE 985
PELLES N/A 720
PELLES N/A 1080
FOUCHES N/A 2400
MANCHES N/A 2400
BROUETTES COMPLETS N/A 300
SAVONS CARTON 4373
WASH UNICEF ACF Hygiene kits, adult Kg 2475
Gonaives
Bucket,HDPE,with lid,14 l kg 2180 Water floc. & disinfectant, pdr / Box 240 Kg 2700
Water container, PVC/PE, 10l. Collapsable Kg 600
Timber (Chilean Pine) 2"x2"x7´ for construction of latrines
kg 1768
Soap multipurposes Kg 2000
Hand Sanitizer (24 x 50 ml) Kg 528 Water tank,collapsible,10000l,w/dist.kit Kg 528 Water tank,collapsible,5000l,w/distr.kit kg 495 Chlorox kg 400 Water tank,collapsible for trucking,6m³ kg 100 Motopompe Kg 102 Pelle carree kg 18 Chlorine test ,DPD Nº3,CMP/PQT‐250 Kg 2
Phenol Red,dissolut.rapide,CMP/PQT‐250 kg 1.8
Cartes de contamination ‐ Jeu de 10 cartes 8 1/2 x 5 1/2
Kg 4
Portable Bacteriological Field Test Kits Kg 5 UNICEF ACTED
Pump,2"/50mm,centrifugal,diesel driven Kg 310
Saint‐Marc
Motopompe Kg 102
Water tank,collapsible,10000l,w/dist.kit Kg 528
Water tank,collapsible,5000l,w/distr.kit Kg 495
Water tank,collapsible for trucking,6m³ Kg 100
Water pur.unit,skid,5M/[email protected] Kg 940
Lay Flat, hose, 3 inches, 25 m/75mm Kg 37
Chlorine/pH, Pool Tester Kit Kg 3
Chlorine test ,DPD Nº3,CMP/PQT-250 Kg 1.5
Chlorine test,DPD Nº1,Rapid,tabs/PAC-250 Kg 0.36
Phenol Red,dissolut.rapide,CMP/PQT-250 Kg 0.65
Water floc. & disinfectant, pdr / Box 240 Kg 2690
Calcium Hypochlorite - MT (45kg drum) Kg
Water container, PVC/PE, 10l. Collapsable Kg 500
Bucket,HDPE,with lid,14 l Kg 2188
Dewatering pump 2 inch, Q max=5.21l/s, H max = 25.8 m with 7.5 KVA, diesel generator
Kg 210
Portable Bacteriological Field Test Kits Kg 11
Squatting plate,plastic,w/o pan,110x100cm Kg 1386
Tarpaulin, polyeth, roll 4*50 Kg 1764
Dust mask Kg 2.6
Timber (Chilean Pine) 2"x2"x7´ for construction of latrines Kg 1740.8
Pelle carree Kg 42
Pelle ronde Kg 30
Hygiene kits, adult kits 3042 Soap multipurposes Kg 3219.48
Cartes de contamination - Jeu de 10 cartes 8 1/2 x 5 1/2 Kg 4
Chlorox Kg 400
Hand Sanitizer (24 x 50 ml) Kg 576
Education UNICEF ACF School‐in‐a‐carton,40 students (revised) kg 2870
Gonaives
Guide d'Utilisation Kit Petite Enfance(ECD) kg 13
DRC kits pour 10 enseignants niveau 1‐6 kg 30.6 Tableau,double face,1160 x 760mm Kg 231.2 Early Childhood Development (ECD) kit kg 429
Recreation kit‐in‐a‐carton Kg 900
Kit de Materiels Suppl. Pour 24 Eleves kg 1380 UNICEF ACTED Tente light 42m² en kit de 4 parties Kg 1975
Saint‐Marc
Tente light 72m² kg 518
School-in-a-carton,40 students (revised) kg 2829
Kit de Materiels Suppl. Pour 24 Eleves kg 1260
Tableau,double face,1160 x 760mm kg 231
DRC kits pour 10 enseignants niveau 1-6 kg 340
Recreation kit-in-a-carton kg 918
Early Childhood Development (ECD) kit kg 429
Guide d'Utilisation Kit Petite Enfance(ECD) kg 13
Child Protection
UNICEF ACF Tente light 72m² en kit de 5 parties Kg 1960
Gonaives
ECD KIT kg 924 Plastic Mat,1.8 x 0.9m Kg 202.4
Tarpaulin,plastic,roll,4x50m kg 900 Blanket,fleece,150x200cm Kg 73.15 Cooking set kg 138 Child Protection Kit en 2 parties 1 et 2 Kg 9
UNICEF ACTED Tente light 72m² en kit de 5 parties Kg 1960 Saint‐Marc
Child Protection Kit en 2 parties 1 et 2 Kg 9
Blanket,fleece,150x200cm Kg 570.67
Cooking set Kg 946
Recreation kit-in-a-carton Kg 216
Couverture, grey baby Kg 45.96
ECD KIT Kg 1023
Plastic Mat,1.8 x 0.9m Kg 193.6
Paint watercolours, 12 colours and 1 brush Unite
334 Sécurité alimentaire PAM Partenaires
Food TM 6050 Gonaives
Logistique PAM Camion M6 9 Gonaives Bascules 1
Annexe 10 : Liste des abris et refuges
NO NOMS DE L’ABRI Communes COORDONNEES GEOGRAPHIQUES
CAPACITES D’ACCUEIL
INFRASTRUCTURES
Altitude Longitude SANITAIRES
1 Ecole nationale de Hattegranmont
Marchand Dessalines 19.30342 ‐72.55849 900 Toilettes, eau
2 Eglise catholique Hautefeuille Marchand Dessalines 19.26834 ‐72.57275 400 Toilettes, eau 3 Ecole nationale Jacques 1er Marchand Dessalines 19.26139 ‐72.51642 800 Toilettes, eau 4 Ecole nationale de Niel Marchand Dessalines 19.23018 ‐72.53333 900 Toilettes, eau (puits) 5 Ecole nationale Boudette Grande
Place Marchand Dessalines 19.2257 ‐72.60058 650 Toilettes, eau
6 Nouvelle Ecole Communautaire de Villard
Marchand Dessalines 19.20259 ‐72.59687 500 Toilettes, eau
7 Ecole Nationale Lamartinière Marchand Dessalines 19.12597 ‐72.4859 300 Toilettes, eau 8 Lycée H. Christophe Marchand Dessalines 19.12604 ‐72.48621 300 9 Ecole Nationale Mme Pageot Marchand Dessalines 19.11681 ‐72.47276 200 Toilettes 10 Ecole Nationale Savane à Roche Petite Rivère de
L'Artibonite19.00854 ‐72.37002 400 Toilettes, eau
11 Ecole Nationale de Savien Petite Rivère de L'Artibonite
19.15801 ‐72.53308 300 Toilettes, eau
12 Ecole Nationale Segur Petite Rivère de L'Artibonite
19.14852 ‐72.50473 250 Toilettes, eau
13 Ecole Nationale de Labady Petite Rivère de L'Artibonite
19.04897 ‐72.41964 300 Toilettes (3), douches, eau
14 Ecole Notre Dame d’Altagrace Plassac
Petite Rivère de L'Artibonite
19.06156 ‐72.40373 500 Toilette, eau, cuisine
15 Ecole Nationale Calvaire Petite Rivère de L'Artibonite
19.096 ‐72.45037 400 Toilette, eau (puits)
16 Centre de Recherche et d’Action Communautaire (CRAD)
Petite Rivère de L'Artibonite
19.12602 ‐72.46102 300 Toilettes, eau, cuisine
17 Ecole Nationale Soucris Petite Rivère de 19.05148 ‐72.42794 400 Toilette, eau (puits)
L'Artibonite 18 Eglise catholique Miro Petite Rivière de
L'Artibonite 19.07311 ‐72.44421 200 Toilette, eau (puits)
19 Eglise Adventiste Petite Rivère de L'Artibonite
19.08476 ‐72.46435 400 Toilettes, eau
20 Eglise catholique Hattejumelle Petite Rivère de L'Artibonite
19.08521 ‐72.42104 150 Toilette, eau (puits)
21 Eglise Catholique Medor Petite Rivère de L'Artibonite
300 Toilettes, eau
22 Ecole Nationale de Lachappelle Lachapelle 18.91194 ‐72.31188 300 Toilettes, eau 23 Ecole Presbyterale Lachapelle 18.91023 ‐72.31279 700 Toilettes, douches, eau 24 College Père Jean Pelissier Lachapelle 18.90899 ‐72.31409 300 Toilettes, douches, eau 25 Eglise catholique de Bossou Lachapelle 18.90219 ‐72.27555 150 Toilettes, eau 26 Eglise Pelerin de Dechan Lachapelle 18.90113 ‐72.28262 200 Toilettes, eau 27 Eglise Nazareen Lachapelle 18.90286 ‐72.28788 600 Toilettes, eau 28 Ecole Nationale de Martineau Lachapelle 18.93667 ‐72.35443 700 Toilettes, eau 29 Eglise Pasteur Lucien Lachapelle 18.92334 ‐72.33087 200 Toilettes 30 Eglise Catholique de Martineau Lachapelle 200 Toilettes, eau 31 Eglise de Dieu de la Prophetie Lachapelle 400 Toilettes, eau 32 College Mixte Orion Lachapelle 500 Toilettes, douches, eau
33 Ecole Presbyterale Lachapelle 700 Toilettes, douches, eau 34 Ecole Nationale Florvil Hyppolite Lachapelle 300 Toilettes, douches, eau 35 Eglise Indigene Lachapelle 300 Toilettes, douches, eau 36 Eglise Evangelique Pêcheur
d’hommes Lachapelle 300 Toilettes, eau
37 Cerf Night Club Verrettes 19.05098 ‐72.46156 150 Toilettes, eau 38 Ecole Dumarsais Estime Verrettes 19.04923 ‐72.46472 400 Toilettes (7) 39 Ecole La Providence Verrettes 19.05279 ‐72.46503 1000 Toilettes, douches, eau 40 Hollywood Night Club Verrettes 19.05543 ‐72.46678 150 Toilette, eau, cuisine 41 Eglise Grande Assemblee Verrettes 19.03561 ‐72.43746 600 Toilettes, eau
42 Ecole Nationale Charles Belair Verrettes 200 Toilettes (2) , eau (puits) 43 Centre Professionnel St Robert Verrettes 60 Toilette (1), eau
44 Ecole Nationale Charlemagne Peralte
Verrettes 120 Toilettes, douches, eau, cuisine
45 Cierano Night Club Verrettes 100 Toilettes, eau, douches 46 Eglise Catholique Liancourt Verrettes 200 Toilettes, eau, depot 47 Ecole Nationale de Payen Verrettes 350 Toilettes, eau (puits) 48 Eglise Nazareen (Ecole) Verrettes 600 Toilettes, eau 49 Ecole Nationale Latapis Grande Saline 19.25164 ‐72.68329 500 Toilettes 50 Ecole Baptiste conservatrice Grande Saline 19.25653 ‐72.68975 500 Toilettes (3) 51 Eglise Baptiste conservatrice Grande Saline 19.25644 ‐72.68976 400 Toilettes (3) 52 Eglise Pentecotiste Pasteur
Wilson Joseph Grande Saline 19.25556 ‐72.69092 150 Toilette confondue avec la
douche 53 Ecole Pasteur Wilson Joseph
Esprit de Verite Grande Saline 300 Toilettes (3), douches (3)
54 Ecole Methodiste Libre Grande Saline 200 Toilettes (3) 55 Eugene Manor Desdunes 19.28436 ‐72.6367 100 Toilette, douche, eau 56 Eglise Bethesda Desdunes 19.28744 ‐72.64141 250 Toilettes (6), douches, eau 57 Mairie Desdunes Desdunes 19.29017 ‐72.64278 100 Toilettes (3), douches, eau 58 Centre St Pierre Desdunes 19.29262 ‐72.64352 70 Toilette, douche, eau 59 Eglise Bethesda Duclos Desdunes 19.28157 ‐72.65755 100 Toilette 60 Eglise Methodiste Desdunes 19.29086 ‐72.6445 150 Toilette(2) 61 Night Club Weslande Manor Desdunes 19.29332 ‐72.64701 300 Toilettes (4), douches, eau 62 Ecole Nationale aux Sources Desdunes 19.32697 ‐72.67035 100 Toilettes, douches 63 Ecole Nationale Hatte Desdunes Desdunes 19.31613 ‐72.67036 100 Toilettes, douche 64 ODVA Saint‐Marc 19.14807 ‐72.61188 65 Ecole Nationale Clement Lanier Saint‐Marc 19.12277 ‐72.69633 66 Lycee Stenio Vincent Saint‐Marc 19.12104 ‐72.69847 67 Ecole Nationale ‘’Primaire
speciale’’ Saint‐Marc 19.11346 ‐72.70045
68 Ecole Nle Elody l’Herisson Saint‐Marc 19.1073 ‐72.69778 69 Ecole Nationale Armand Thoby Saint‐Marc 19.10669 ‐72.69623 70 Lycee du Bicentenaire Saint‐Marc 19.1054 ‐72.69373 71 Ecole Nle de pivert Saint‐Marc 19.10434 ‐72.69376 72 Ecole Nationale Seguin Saint‐Marc 19.18961 ‐72.6252 400 Toilette 73 Eglise Evengelique Baptiste Saint‐Marc 19.22093 ‐72.66462 150 Toilette 74 Eglise Catholique Saint‐Marc 19.20799 ‐72.63958 800 Toilette, Eau 75 Ecole Nationale de Bocozelle Saint‐Marc 19.20334 ‐72.64189 1500 Toilette, Douche 76 Village Noe Saint‐Marc 19.18329 ‐72.72287 2000 Toilette, douche 77 Ecole de Camare (camp‐mary) Saint‐Marc 19.03865 ‐72.73663 78 Ecole James Wallace Saint‐Marc 18.99608 ‐72.73926 79 Ecole Nationale Deluge Saint‐Marc 18.96815 ‐72.72504 80 Orphelinat Canaan Saint‐Marc 18.95995 ‐72.71542 81 Eglise Episcopale d’Haiti Saint‐Marc 18.94783 ‐72.70093 82 Eglise Baptiste Montrouis Saint‐Marc 18.95002 ‐72.70386 83 Ecole Presbyterale Saint‐Marc 18.95604 ‐72.71285 84 Centre d’hebergement Terre
Noire Saint‐Marc 19.05269 ‐72.73545
85 Sous‐commissariat de St Marc Saint‐Marc 19.0911 ‐72.7197 86 Centre d’hebergement Charrette Saint‐Marc 19.09127 ‐72.68463 87 Eglise Eau Vivante Saint‐Marc 19.07453 ‐72.68577 88 Abri future Saint‐Marc 19.15312 ‐72.66582 89 Ecole Nationale de Modele Desdunes 19.28305 ‐72.68356 50 Toilettes 90 College Mixte Orion Lachapelle 18.91254 ‐72.31142 500 Toilettes, douches, eau 91 Ecole Nationale Florvil Hyppolite Lachapelle 18.90895 ‐72.313 300 Toilettes, douches, eau 92 Eglise Indigene Lachapelle 18.90761 ‐72.31689 300 Toilettes, douches, eau 93 Ecole Nationale de Bossou Lachapelle 18.90186 ‐72.27518 400 Toilettes, eau 94 Eglise Evangelique Pêcheur
d’hommes Lachapelle 18.90486 ‐72.30203 300 Toilettes, eau
95 Eglise de Dieu de la Prophetie Lachapelle 18.93841 ‐72.34891 400 Toilettes, eau
96 Eglise Catholique de Martineau Lachapelle 18.94078 ‐72.35008 200 Toilettes, eau 97 Ecole Presbyterale de Charrio Lachapelle 18.95124 ‐72.37004 300 Toilettes, eau 98 Centre Professionnel St Robert Verrettes 19.05083 ‐72.46288 60 Toilette (1), eau 99 Ecole Nationale Charles Belair Verrettes 19.05468 ‐72.46626 200 Toilettes (2) , eau (puits) 100 Cierano Night Club Verrettes 19.05185 ‐72.4686 100 Toilettes, eau, douches 101 Ecole Nationale Charlemagne
Peralte Verrettes 19.05266 ‐72.46583 120 Toilettes, douches, eau, cuisine
102 Ecole Nationale de Payen Verrettes 19.12152 ‐72.53036 350 Toilettes, eau (puits) 103 Eglise Nazareen (Ecole) Verrettes 19.12309 ‐72.53939 600 Toilettes, eau 104 Eglise Catholique Liancourt Verrettes 19.12721 ‐72.5446 200 Toilettes, eau, depot 105 Ecole Methodiste Libre Grande Saline 19.25777 ‐72.68798 200 Toilettes(3) 106 Ecole Pasteur Wilson Joseph
Esprit de Verite Grande Saline 19.25878 ‐72.68462 300 Toilettes (3), douches (3)
107 Mission Possible Saint‐Marc 18.95942 ‐72.71846 108 Lycee Montrouis Saint‐Marc 18.94396 ‐72.69433 109 Eglise de Dieu Nan Zatte Saint‐Marc 18.97622 ‐72.72925 110 Eglise et ecole catherine flon Gonaives 19⁰28,421 72⁰40,189 254 Non 111 Eglise Methodiste Libre Gonaives 19⁰28,339 72⁰40,157 60 Existense de l'eau et de latrine 112 Ecole Nationale Gonaives 19⁰26,365 72⁰⁰39,546 223 Non (Installation de bladders) 113 Eglise Pasteur Cayard Gonaives 19⁰28,15 72⁰40,305 184 Existence de latrine (absence
d'eau potable), reservoir disponible
114 Abris Construit par OIM Gonaives 19⁰28,049 72⁰42,73 300 Non (Reservoir disponible)
115 Eglise Apostolique Gonaives 19⁰27,951 72⁰41, 675 94 Existence de l'eau et de latrine 116 Eglise Baptiste Gonaives 19⁰27, 905 72⁰40,659 78 Non 117 Eglise El Shaddai Gonaives 19⁰27,885 72⁰40,682 80 Existence de l'eau et de latrine 118 Eglise et Ecole Saint‐Laurent Gonaives 19⁰28,10 72⁰41,757 175 Non 119 Ecole Banbini Gonaives 19⁰28,009 72⁰41,825 62 Non 120 Eglise Chretienne Gonaives 19⁰28,00 72⁰41,727 56 Non 121 Eglise Methodiste Gonaives 19⁰28,025 72⁰41,759 75 Existence de l'eau et de latrine
122 Eglise et Ecole Apostolique de bassin
Gonaives 19⁰28,907 72⁰39,869 322 Non
123 Villa Metayer Gonaives 19⁰29,088 72⁰40,056 Non 124 Villa Pasteur Antoine Desdunes Gonaives 19⁰29,029 72⁰40,038 Non 125 Lycee du Bicentenaire Gonaives 19⁰27,773 72⁰40,549 1024 Non 126 Abris construit par CECI 350 Existence de latrine (absence
d'eau potable), réservoir disponible
Annexe 11 : plan de réponses sectorielles (à compléter avec les directeurs départementaux) Santé WASH Agriculture Education Protection