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  • 7/21/2019 pieu

    1/24

    Modlisation

    physique

    en

    gotechnique

    II

    -

    Validation

    de

    la mthode

    et

    exemples

    d'applications(1)

    Les domaines

    d'application

    des modles

    physiques

    en

    gotechnique

    ne

    cessent de s'tendre

    apportant

    de

    nouvelles

    questions

    sur

    les

    rgles

    de similitude

    et

    la

    reprsentativit

    des modles. Les deux

    mthodes

    utilises

    pour

    valider

    les essais

    sur modles

    rduits

    centrifugs

    consistent,

    soit

    comparer

    les rsultats

    obtenus

    avec les

    donnes

    provenant

    d'ouvrages

    en vraie

    grandeur,

    soit

    effectuer

    des tudes

    sur

    des

    familles

    de modles

    (modelling

    of models).

    Ces

    approches

    ont

    par

    exemple

    t

    rcemment

    mises

    en

    uvre

    pour

    examiner

    les

    conditions

    de similitude

    dans les cisaillements

    d'interface

    (effet

    de la

    taille

    des

    grains),

    les

    coulements en sols

    saturs, le

    battage

    des

    pieux,

    l'tat

    de la frange

    capillaire,

    le

    comportement

    de fondations

    superficielles

    et

    profondes,

    la

    stabilit du front

    de taille d'un tunnel, la

    consolidation

    de

    sol

    lche

    sous

    poids

    propre.

    Des rgles

    sont

    proposes

    permettant

    de

    garantir

    une

    simulation

    satisfaisante

    du comportement

    des

    ouvrages

    en vraie

    grandeur.

    Quelques

    exemples

    d'application

    de

    la

    modlisation

    sont

    galement

    prsents

    permettant

    d'illustrer

    les

    potentialits

    de

    la

    mthode.

    The

    major

    progress

    achieved

    in

    centrifuge modelling has

    not

    only opened new fields

    of appiication,

    but

    has

    also raised

    new

    similitude

    issues.

    Experimental

    validations remain

    essentiai and

    two methods

    may

    be

    used

    to

    calibrate the

    centrifuge models

    :

    comparison

    of centrifuge tests

    results

    and data

    from true scale

    structures or modelling

    of models

    (when

    data

    from

    the

    prototype

    are not

    available). These

    two methods

    have

    been for

    example

    used to study

    the

    scaling conditions

    of

    shear interfaces

    (effect

    of

    the

    grain

    size), of

    water

    flows in saturated

    soils,

    of

    pile

    driving, of capillary

    phenomena,

    of

    bearing

    capacity

    of

    footings

    and

    piles,

    of tunnel face

    stability,

    of seif-weight

    consolidation

    of

    very

    soft clay. Rules are

    proposed

    to

    guarantee

    that the

    centrifuge

    model will

    correctly

    simulate the

    behaviour of

    the

    true

    scale

    prototype.

    Some examples

    of model studies of

    both

    shallow

    and deep foundations

    are

    given

    to illustrate

    the

    potential

    of centrifuge

    modelling.

    Key

    words;

    physical

    model,

    scaiing law,

    scale effect,

    geotechnical

    centrifuge,

    footing,

    pile,

    suction caisson.

    '

    .1,

    .

    l'. GAffil

    Route,de

    Bouaye, BP

    4129

    44341 Bouguenais

    Cdex

    (:1,):

    . :

    C et::.

    ftiCl'l:

    repf oduit,,, l,, S,econd

    pffii.e..,d.ia..bienn,

    C,iomb,..pr,'

    and

    ..p.ai,,l'utui

    n$,:,1,.,cd.re

    de la

    Confrence

    Caqut

    {Paris,

    CNIT i:lt

    nse,

    3

    ocfobre

    2001).

    l'sl

    IE

    l=

    luD

    l.Sl

    l

    Physical

    models

    in

    geotechnics

    II

    -

    Validation

    of the

    models

    and

    examples

    of

    application

    | {-t

    lu

    t(o

    l\-

    |

    {-,

    Ict

    l-o

    t'.

    >r

    b

    r(

    0.mI

    .fitI

    t.t1

    0,1

    RJDso

    (b)

    Essais de

    Dietz

    (2000)

    S#,.";f'j:i"".ffii,'1ff %ughness)

    Interfaces

    lisses

    -

    volution

    de

    la

    rsistance au cisaillement

    l'interface

    en

    fonction

    de

    la

    rugosit

    normalise

    \

    (ou

    R. sur la figure 3b avec la notation de

    Dietz).

    Smooth

    interfaces

    -

    Evolution

    of

    interface

    peak

    friction with normalised roughness.

    Elle montre

    trois types d'interfaces:

    a) Interface

    lisse. Pour les

    trs

    faibles rugosits

    (Rn

    l),Ia rugosit n'a

    plus

    d'effet

    sur

    le frot-

    tement

    mobilis, ce

    qui

    est logique

    puisque

    le

    cisaille-

    ment

    s'opre

    alors

    au sein du

    sol.

    c)

    Interface

    de

    transition

    Cette zone

    correspondrait

    des

    rugosits

    normalises

    R'

    dans

    Ia

    plage

    0,01

    1.

    Elle

    montre une

    nette

    croissance du

    frottement

    d'inter-

    face avec

    la rugosit.

    Il

    est intressant de noter

    que

    des

    rsultats

    du mme type

    ont

    t rcemment obtenus lors

    de

    travaux

    conduits

    l'Imperial

    College sur

    des

    argiles

    constitues

    de

    particules

    entre 0,001 et L mm et avec

    des

    rugosits d'interface de

    0,005

    7 microns

    (Lemos

    et

    Vaughan,

    2000).

    Dans la

    pratique,

    les

    interfaces prises en

    compte

    dans

    les modles

    rduits

    sont soit

    lisses

    soit

    rugueuses.

    Il suffit donc,

    pour que

    la simulation soit correcte,

    que

    les

    rugosits

    normalises

    Rn

    du

    modle et

    du

    prototype

    soient

    dans

    la mme

    plage.

    Le

    cas

    intermdiaire

    est

    beaucoup

    plus

    complexe

    et

    n'a

    jamais

    fait l'objet,

    notre

    connaissance, d'tude approfondie.

    iiiili+iiirji.fi

    Jiji.i.'{ltirtt"l'+.t

    t;.rl

    jt'.itrtiii

    iji.iliiI;riii.i#.iiltjiiitltl,li ,Ill:#lhii:r|,:.ijiitli

    'l tt41l r';:v.+ltttt4:l r;lr t r;rirlr(+l4t:l:..n41 :rttttl

    Effetde

    la

    taille

    de l'inclusion

    sur

    la

    rsistance

    au cisaillement

    ro

    a)

    Interfaces totalement

    rugueuses

    (R,

    >

    1)

    Pour

    simplifier

    le

    problme,

    toutes

    les

    tudes

    qui

    sont

    voques

    dans

    ce

    paragraphe

    ont t

    effectues

    sur des

    interfaces

    trs

    rugueuses

    (Rn

    >

    1) de

    telle

    sorte

    que

    la rugosit n'ait

    plus

    d'effet.

    Tous les

    essais

    raliss

    sur

    modles centrifugs

    (traction

    sur

    des

    plaques

    ou sur

    des

    tiges et

    essai en

    torsion de tiges verticales)

    montrent

    que

    si

    les

    grains

    sont

    suffisamment

    petits par

    rapport aux

    dimensions

    des inclusions, aucun effet de taille

    ne

    se

    manifeste .

    La

    figure

    4a montre

    un exemple

    de rsultats obtenus

    sur

    des

    plaques

    diffrentes

    chelles

    de

    rduction

    (model-

    Iing of models).

    Par

    contre,

    lorsque le rapport

    entre

    le

    diamtre B

    des

    inclusions

    et celui des

    grains

    descend

    au-dessous

    d'environ

    B/d50

    -

    75,1a

    contrainte

    r^ mobilise

    ne reste

    pas

    constante"("Fig.

    4b).

    Elle

    crot

    lofsque le

    diamtre

    B

    diminue et

    le rapport

    d'amplification

    peut

    atteindre 3

    pour

    les

    plus petites

    inclusions.

    La

    figure

    4b

    regroupe

    deux sries d'essais

    effectus

    sur

    la centrifugeuse

    du

    LCPC mais totalement

    ind-

    pendantes

    :

    ceuX

    de

    Balachowski

    (1995)

    sur des

    inclu-

    sions cylindriques

    de

    16 mm 55 mm de

    diamtre

    dans

    du sable d'Hostun et ceux de

    Dano

    (1995)

    portant

    sur

    des

    inclusions

    de 4

    mm

    36

    mm

    de

    diamtre

    dans du

    sable

    de Fontainebleau.

    Dans les

    rsultats

    ci-dessus,

    le

    rapport

    B/duo

    reste

    suprieur ou

    gale

    20.

    Les

    essais

    sur des

    inclusions

    de

    plus petit

    diamtre

    tel

    que

    B/d50

    -

    10

    ont donn des

    rsultats

    qui

    s'cartent nettement

    des courbes

    prc-

    dentes.La

    rsistance

    au

    cisaillement

    mobilise

    est

    deux

    l

    REVUE

    FRANAISE

    DE

    GOTECHNIQUE

    N'98

    1e'trimestre 2002

  • 7/21/2019 pieu

    4/24

    30

    25

    20 30 40 50

    Acceleration

    (g)

    (a)

    Traction sur des

    plaques

    verticales simulant le mme

    prototype

    Centrifuge

    puli-out

    tests on rectangular vertical

    piates

    simulating

    the

    same

    prototype

    A

    A

    Balachowski

    Dano

    l^^,

    ,

    A a

    100

    B/d50

    150

    200

    (b)

    Traction

    sur

    des inclusions cylindriques

    de diffrents

    diamtres B

    Centrifuge

    pull-out

    tests

    on cylindrical

    rods

    of

    different

    diameters

    'ttiiiiiititiitiiiiit'rtiiii,iti1ttliiilfg#w,Wilttti,

    Interfaces

    rugueuses

    -

    Effet

    des dimen-

    sions

    de l'inclusion

    sur le

    frottement latral

    mobilis

    to.

    Rough interfaces Effect

    of

    inclusion

    dimensions

    on

    peak

    friction

    to

    (Garnier

    &

    Knig,

    1eg8).

    trois

    fois

    plus

    faible

    et

    la

    mobilisation

    est

    beaucoup

    plus progressive.

    Pour

    des

    rapports

    B/duo

    infrieurs

    10 ou

    L5, il

    semble

    que

    d'autres

    mcanismes

    entrent en

    jeu

    comme des effets

    de

    vote

    autour

    de l'inclusion

    rduisant les contraintes

    normales

    qu'elle

    supporte et

    donc

    Ie

    frottement

    d'interface.

    b)

    Interfaces

    totalement /isses

    R,

    (

    0,0L

    Le cas des

    interfaces lisses semble nettement

    plus

    favorable,

    ce

    qui

    ne

    serait

    pas

    trs

    surprenant

    puisque

    le

    cisaillement

    se

    produit

    alors

    au

    contact

    entre

    le

    sol

    et

    l'inclusion, sans

    manifestation

    de

    dilatance impor-

    tante

    .

    La

    taille

    relative

    des

    grains par

    rapport

    au dia-

    mtre

    de l'inclusion n'interviendrait donc

    pas.

    Ce

    rsultat

    a t

    rcemment obtenu par Reddy

    et

    aI.

    (2000)

    lors d'essais

    de traction d'inclusions cylindriques

    places

    dans

    l'axe

    d'une prouvette triaxiale

    (Fig.

    5).

    Lorsque

    le rapport

    B/duo

    dcrot de

    41

    1.4,

    le frotte-

    ment

    latral mobilis

    au

    pic

    ne varie

    que

    de

    2

    3

    %.

    1.10

    1.00

    0.90

    0.80

    0

    ::";,1:1 iiij,11iiiii11 i,;1 lruiiltliiiiil,ffi

    i#jiiiti'

    10

    20

    30

    40

    50

    B/d50

    Interfaces lisses

    -

    Effet du diamtre

    de

    l'inclusion sur le frottement latral mobilis

    to

    d'aprs les

    donnes de Reddy et aI.

    (2000).

    Smooth interfaces

    -

    Effect

    of

    inclusion

    dimensions

    on

    peak

    friction

    to

    from Reddy

    et al.

    (2000)

    data.

    iff;il;

    l;

    i;ile

    det'inctusion sur

    te

    dptacement

    au oic u

    p

    Pour

    l'effet

    des

    dimensions

    de l'inclusion

    sur le dpla-

    cement au

    pic

    uo, Ia

    situation est

    moins

    claire

    que

    pour

    le

    cisaillement

    maximal.

    Les essais

    que

    nous

    avons

    raliss

    tant

    sur

    les

    plaques que

    sur

    les

    cylindres

    en traction

    ou

    en

    rotation ne

    permettent pas

    de

    conclure

    :

    -

    pour

    des cylindres en traction, de mme longueur

    et

    tests sous une

    mme

    accIration,

    le

    dplacement

    u^

    croit

    lgrement avec

    leur

    diamtre B

    (nig

    6a)

    ;

    p

    -

    pour

    des cylindres en

    torsion simulant Ie mme

    pro-

    totype

    (modelling

    of

    models),le

    dplacement u. semble

    pratiquement

    indpendant

    de

    l'acclration

    (et-donc

    de

    l'chelle

    de

    rduction)

    comme

    le

    montre

    la

    figure

    6b.

    Il

    n'y

    aurait

    pas

    dans ce cas d'effet de taille

    sur uo du

    moins

    dans

    la

    gamme

    des modles

    tests.

    De nouvelles recherches

    sont donc

    ncessaires mais

    l'approche

    exprimentale de

    ce

    problme

    est

    cependant

    dlicate car une

    partie plus

    ou

    moins

    grande

    du cisaille-

    ment maximum

    est mobilis

    avant

    mme le

    dbut

    de

    l'application de

    l'effort

    (de

    traction

    ou

    de

    torsion).

    La mise

    sous contrainte

    de

    l'prouvetfe

    (cas

    des

    essais

    en cellule triaxiale modifie) ou

    du

    massif

    de sol

    (cas

    des

    essais

    en

    modles

    centrifugs)

    induit

    en effet de Igers

    dplacements

    relatifs

    sol-inclusion.

    Ces

    dplacements

    relatifs

    mme

    trs faibles

    peuvent

    tre suffisants

    pour

    mobiliser

    des

    contraintes de cisaillement non ngli-

    geables

    l'interface

    perturbant

    l'tat

    initial

    avant

    appli-

    cation

    de

    la

    sollicitation

    (Garnier

    et Knig, 1998).

    ffiry

    -'-

    -

    Battage

    de

    pieux

    La

    vrification

    des

    lois

    de similitude

    en battage

    a

    t

    entreprise

    dans

    le cadre

    du

    programme

    national

    Macrogravit

    92-93

    (Sieffert

    et

    Levacher,

    1995).

    Un bat-

    teur

    vrin

    hydraulique

    fonctionnant

    sous

    accIration

    a d'abord t conu

    puis

    utilis

    pour

    battre une

    srie

    de

    pieux modles simulant tous

    Ie

    prototype

    suivant

    (pieu

    mtallique

    ferm

    en

    pointe)

    :

    Longueur

    du

    pieu1,2,5m

    Diamtre

    du

    pieu

    0,5 m

    Masse

    du

    marteau

    5 000

    kg

    Hauteur de

    chute

    1,00

    m

    X

    s

    E

    r

    h,,-

    O.

    h-

    e20

    {

    t

    15

    10

    4

    H

    F3

    .

    h...2

    =

    r _

    1

    O.

    l

    h-

    10

    0

    FRANAIsE oE corEclNteuE

    trimestre9002

    ^

    o

    I

    t

  • 7/21/2019 pieu

    5/24

    a

    rt

    ^3

    "a

    O

    tr

    -a

    Fl

    oli

    Hsi

    E,.E

    v)

    .F{

    V

    -

    e

    58'.

    9

    L,(

    0{

    10

    1,2

    e

    1

    9F

    F

    :0,8

    50,6

    -t

    . +-i

    .

    14

    0.4

    .0,,

    .

    r-l

    ''(

    o

    120

    100

    80

    60

    40

    20

    0

    20

    30

    40

    Pile dianpter D

    (nm)

    (a)

    Traction sur

    des

    inclusions cylindriques

    de diffrents

    diamtres sous

    mme acclration

    Centrifuge

    pull-out

    tests on

    cylindrical rods

    of different

    diameters

    under the same acceleration

    (b)

    Torsion

    d'inclusions cylindriques

    simulant le mme

    prototype

    trois chelles

    diffrentes

    Centrifuge

    torsion tests

    on

    cylindrical rods

    simulating the

    same

    protoffie

    at

    different

    scales

    45

    55

    65 75

    85

    95

    Acceleration

    (g)

    105

    Effet

    de

    la

    taille de

    l'inclusion

    sur

    le

    dplacement au

    pic

    d'effort

    uo.

    Effect

    of

    the inclusion

    size

    on displacement

    u^

    at

    peak

    load

    (Garnier

    &

    Knig,

    1998).

    I

    a

    I

    o

    Les diamtres

    B

    des

    pieux

    modles

    varient

    entre

    B

    iti,iili;irtiiiiiiigffii;tititt

    et

    16 mm

    et

    le

    sol

    est un

    sable de

    Fontainebleau

    sec

    faible"densit

    (Ip

    =

    36

    %).Les

    facteurs

    d'chelle tho-

    riques

    sont

    rappels dans

    le

    tableau I ci-dessous.

    Comparaison

    des

    facteurs d'chelle

    de

    battage thoriques et exprimentaux.

    Comparison of theoretical

    and experimental

    scaling factors in

    pile-driving.

    i{F#lniiilti;iit#ffi,,ffii,*,rii:

    Facteurs

    d'chelle

    thoriques

    du choc et du

    battage

    (modle

    l'chelle

    7/n test rg).

    Theoreticai

    scaling

    factors

    in

    pile-driving

    (1/n

    reduced scale model

    tested

    at ng).

    Vitesse

    (propagation

    des ondes,

    vitesse

    particulaire)

    Acclration

    Temps

    (dure

    du

    choc,

    dure

    d'un

    aller-retour)

    Impdance

    Contrainte

    Force

    A

    .b,nergre

    Nombre

    de coups

    (pour

    un mme enfoncement)

    t*

    -

    1/n

    Z*

    :1

    o*-1

    F*

    :

    1/n2

    W*

    =

    1/n3

    Dure

    du choc

    Acclration

    maximale

    en tte

    Contrainte

    maximale

    Force

    d'impact

    Amortissement(1)

    nergie

    transmise

    lors

    du choc

    Energie

    transmise

    lors du battage

    entre 3,1 m et 5,9

    Nombre

    de coups

    pour

    passer

    Ia

    fiche

    de3,1 m5,9m

    1

    +

    0,12

    1

    +

    0,002

    1

    +

    0,04

    1

    +

    0,02

    -1

    W*/W*E*'

    dcrot

    de

    1,22

    1

    iorsque B

    passe

    deB16mm

    W*/W*E*'

    crot

    de

    0,75

    1

    lorsque B

    passe

    deB16mm

    N*A{*E*'

    crot

    de

    0,66

    i

    lorsque B

    passe

    deB16mm

    Sauf

    pieu

    B

    =Bmm

    Cf.

    figure

    7

    a

    Cf.

    figure

    7b

    Cf.

    figure

    Ba

    Cf.

    figure

    Bb

    N*

    Les

    pieux

    tant

    instruments

    de

    jauges,

    il

    est

    pos-

    sible d'en

    dduire l'volution des contraintes,

    des

    forces,

    des

    nergies transmises,

    des

    vitesses de

    propa-

    gation

    et

    de

    I'amortissement.

    Les facteurs

    d'chelle

    de

    ces

    diffrentes

    grandeurs

    ont

    ainsi

    pu

    tre

    dtermins

    exprimentalement

    et

    compars aux valeurs

    thoriques

    prcdentes

    (tableau

    II).

    ta fin

    du battage,

    le

    dispositif

    conu

    pour

    ce

    pro-

    gramme

    permet

    d'effectuer le chargement vertical

    sta-

    tique

    du

    pieu

    sans

    arrt

    de Ia centrifugeuse.

    Les

    courbes de chargement

    force-dplacement

    en units

    protoffie

    et

    les

    capacits

    portantes

    observes

    sur

    tous

    les modles se

    sont trouves trs concordantes,

    confir-

    mant

    la validit

    de

    la modlisation

    (Sieffert

    et

    Levacher,

    1ees).

    Les

    principales

    conclusions

    qui peuvent

    tre tires

    de

    ces tudes sont

    les suivantes :

    -

    il

    est

    possible

    de

    raliser

    des

    essais

    de battage de

    pieux

    en

    modles centrifugs,

    reprsentatifs

    des situa-

    tions

    relles

    ;

    (1)

    Les

    paramtres

    d'amortissement

    cr et

    B

    sont

    dduits

    de

    la

    relation

    ou/oo

    =

    a exp(-Bk) o

    oo

    et

    oo

    sont

    les

    contraintes

    maximales

    mesures

    en

    tte

    au

    choc

    et au

    kime

    aller-retour

    de

    l'onde.

    -

    les facteurs

    d'chelle thoriques

    pour

    le

    choc

    sont

    vrifis

    (force

    et contrainte

    ,

    acclration, dure

    du

    choc) mme

    avec

    des

    modles

    de

    trs

    petite

    taille

    (le

    mouton du

    pieu

    B

    =

    B

    mm ne

    pse que

    20,5

    grammes);

    -

    seuls

    les rsultats relatifs

    I'nergie transmise

    au

    pieu

    posent

    encore

    problme.

    Nous

    avons trac

    sur

    la figure

    B l'volution

    des nergies en

    fonction

    de l'acclration

    centrifuge

    n

    (modles

    aux

    chelles

    1/n).

    Ces volutions

    sont

    trs bien reprsentes

    par

    des

    fonctions

    puis-

    sances mais les

    exposants

    ne sont

    pas

    exactement

    gaux

    la

    valeur

    thorique -

    3

    (car

    W*

    -

    1/n3).

    L'ner-

    gie

    transmise lors

    du

    choc

    (calcule

    en

    intgrant le

    pro-

    duit F.v)

    varie en 1/n2,6e

    alors

    que

    celle transmise

    pour

    passer

    de

    Ia

    fiche

    de 3,1

    m

    celle

    de

    5,9

    m

    (calcule

    partir

    du

    nombre

    de coups) varie en

    1/n3,38.

    9

    REVUE

    FRANAIsE oe corEcnNteuE

    N'98

    let T(imestre2002

  • 7/21/2019 pieu

    6/24

    t.,E

    r5

    (a)

    Forces

    d'impact rduites

    battage 1

    g,

    20

    g

    et

    30

    g

    Impact forces reduced

    to

    1

    g

    (1

    I

    t{ms}

    1

    g

    obtenue

    lors

    d'essais de

    g,

    20

    g and

    30 g tests)

    ({nj

    8

    60

    4

    70

    0

    S51l52aZSk

    (b)

    Amortissement

    observ

    trois

    chelles

    de

    rduction

    (oo

    et ou sont

    les

    contraintes maximales

    mesures

    en tte

    du

    choc et au

    kime

    aller-retour

    de

    l'onde)

    Damping

    (oo/oo

    ratio

    vs.

    time)

    tude

    exprimentale des conditions

    de similitude lors

    du battage de

    pieux.

    Experimental

    study of scaling

    laws

    in

    pile-driving

    (Sieffert

    et

    Levacher,

    1995).

    Ces rsultats un

    peu

    contradictoires concernant

    l'exposant

    donnent

    toutefois des

    valeurs

    centres sur

    la

    valeur

    -

    3. Les

    carts

    par

    rapport

    la

    valeur

    tho-

    rique

    pourraient

    donc

    provenir

    d'incertitudes

    dans les

    mesures

    (qui

    peuvent

    tre amplifies

    par

    le

    traitement

    des

    donnes brutes)

    ou

    de

    phnomnes

    parasites

    sur-

    venant

    lors

    des

    essais,

    en

    particulier pour

    les

    modles

    les

    plus petits.

    De nouvelles

    expriences sont nces-

    saires

    pour

    conclure

    dfinitivement sur l'ensemble

    des

    facteurs d'chelle.

    On

    peut

    en outre

    signaler

    que

    le

    centre de

    recherches d'Exxon

    a confi

    nos

    collgues du

    CEA-

    CESTA au dbut

    des

    annes

    90 un important

    pro-

    gramme

    d'tudes sur

    Ie

    battage

    de

    pieux

    ouverts

    dans

    des sables denses. Un

    batteur trs

    performant

    a

    t

    1.5

    I.2

    0.9

    0.6

    0.3

    0

    AlimIrifien

    (a)

    nergie transmise

    lors

    du choc

    du mouton

    Energy

    transmitted during

    impact

    'fiitry*;'T.g

    ffii,#{i,, r

    nergie

    de battage en fonction

    de l'acclration

    centrifuge.

    Pile-driving

    energy

    E vs.

    centrifuge acceleration n.

    conu

    dans ce

    programme

    (Zelikson

    et al.,

    1994).

    Comme le

    plus

    souvent, les rsultats

    de ces

    travaux

    n'ont

    pas,

    notre connaissance,

    t

    diffuss

    par

    Exxon.

    ffi

    coul

    ements souterrains

    en

    sol satur

    Les conditions

    de

    similitude

    rgissant

    les

    coule-

    ments

    souterrains

    ont fait

    l'objet

    de

    nombreuses

    tudes

    tant

    exprimentales

    que

    thoriques

    car

    plusieurs

    ques-

    tions

    se

    posent

    concernant :

    .

    la

    valeur

    des

    facteurs

    d'chelle

    ;

    o

    l'effet

    de l'acclration

    centrifuge

    sur la

    permabilit

    ;

    40

    50

    60

    70

    Accl6ation

    curtriftrge

    n

    (b)

    nergie

    transmise

    pour

    passer

    la

    fiche

    du

    pieu

    de

    3,1

    m

    5,9m

    Energy

    transmified to

    penetrate

    the

    pile

    from 3.1

    m to 5.9 m

    30

    50

    (.)

    n

    f-.

    SE

    30

    n

    n

    610

    E

    $';0

    bea

    ?1

    ra

    n

    0)

    (A

    ,+t

    'E3

    cn

    C)

    tro

    sg,g

    *IJ()

    o=

    '5orc

    L{

    V)

    Eb

    gl-

    t

    \

    \

    V-

    .rn.,f;(D

    \\\

    l*

    -r

    {

    t

    \

    \

    v-5E

    fo6ir'ru

    \\

    f tr\rr

    {

    FRANAISE DE

    GOTECHNIQUE

    98

    trimestre9002

  • 7/21/2019 pieu

    7/24

    .

    les

    limites

    de validit

    de

    la loi

    de

    Darcv

    et la

    valeur

    de

    l'acclration

    centrifuge

    critique.

    L'analyse dimensionnelle rcemment

    publie par

    Butterfield

    (2000)

    conduit comme

    on

    pouvait

    s'y

    attendre

    la ncessit de changer

    soit le fluide inter-

    stitiel

    soit la taille

    des

    particules, pour

    obtenir

    une simi-

    litude

    totale

    (mmes

    nombres

    de

    Froude et

    de Rey-

    nolds

    dans

    tous

    les

    rgimes

    d'coulement).

    Cette contrainte incontournable dans

    certains

    cas

    (tude

    de la liqufaction sous

    sisme

    par

    exemple)

    ne

    s'impose

    toutefois

    pas

    tous

    les

    essais

    sur modles.

    Dans

    la

    plupart

    des

    ouvrages

    gotechniques proto-

    types,

    du

    fait

    des

    relativement faibles

    gradients

    hydrau-

    liques

    qui y

    rgnent, les

    coulements

    souterrains sont

    en effet

    de

    type laminaire rgi

    par

    Ia loi

    de

    Darcy

    (faible

    nombre

    de

    Reynolds).

    Cette

    loi

    exprimentale

    appro-

    che

    traduit une

    relation linaire

    entre

    la

    vitesse

    d'coulement

    v

    (m/s)

    et le

    gradient

    hydraulique

    i,

    nombre

    sans dimension car rapport

    de

    la

    perte

    de

    charge

    hydraulique

    Ah

    (exprime

    en hauteur d'eau)

    la

    longueur

    de

    l'coulement :

    v-kioui=v/k

    Le

    coefficient

    k

    (m/s)

    ou

    permabilit

    de Darcy

    est

    une

    fonction

    dpendant la fois

    des

    proprits

    du

    fluide utilis

    et de celles

    du

    sol :

    K-Kpg/tt-Kg/tr

    Dans cette

    dernire

    relation, K

    (m')

    est la

    permabi-

    lit

    gomtrique

    ou

    intrinsque

    lie

    aux

    proprits

    du

    sol,

    p

    est

    Ia masse volumique

    du fluide,

    n

    (kg/m/s)

    et

    p

    (m2ls)

    sont

    les

    viscosits

    dynamique

    et cinmatique

    (rl

    :

    p.p)

    et

    g

    est

    l'ac

    cIration de

    la

    pesanteur.

    'riillljiiiiiijiiiiij,i,tiltiiritiiiiiiiiiitiiiiiii.it:itii:::iiiiiiiti,,

    Effet de l'ac

    c,\,ration

    centrifuge sur la

    perm,,abilit

    Lorsque les

    expriences sont ralises

    sur

    modles

    rduits en macrogravit avec le sol et le fluide

    du

    pro-

    totype, la

    question

    des

    facteurs

    d'chelle

    des

    diffrentes

    variables se

    pose.

    Si

    l'chelle des longueurs

    est note

    J*

    -

    l/n,l'chelle

    des

    temps

    est

    t*

    -

    1/nz

    (phnomne

    de

    diffusion) et

    celle

    des vitesses

    v*

    =

    l* /t*

    -

    n.

    La

    vitesse

    apparente est, sans ambiguil,

    multiplie

    par

    n

    sur

    le

    modle

    rduit

    test

    sous n

    g.

    La

    valeur

    des facteurs

    d'chelle

    i*

    et

    k*

    a

    par

    contre

    pendant quelque

    temps

    divis

    la

    communaut,

    sans

    raison fonde comme nous

    l'avons

    rcemment

    montr

    (Khalifa

    et aI., 2000).

    Les

    deux

    propositions

    opposes taient les suivantes :

    .

    Formulation A.

    En

    suivant

    la

    formulation

    de

    Darcy,

    on

    peut

    considrer

    que

    le

    gradient

    hydraulique

    est un

    nombre sans

    dimension

    i

    :

    h/l et Ia

    permabilit

    s'exprime

    alors

    comme la vitesse en

    m/s.

    On

    a dans ces

    conditions i'.

    -

    i^ d'o

    i*

    =

    1 et donc

    k*

    -

    n

    (puisque

    k

    =

    i/v)

    .

    La

    prmoabilit

    k

    dans

    le

    modle

    rduit

    vaiie-

    rait ainsi

    avec

    l'acclration

    centrifuge

    ;

    .

    Formulation

    B.

    Si on

    exprime au contraire

    la charge

    hydraulique en terme

    de

    gradients

    de

    pression

    (Coussy,

    1995), les

    gradients

    hydrauliques

    sont

    i^

    =

    A^/l^

    et

    i- -

    AP-/I^.

    Les pressions tant les mme5

    sut

    modle

    et le

    prototype,

    oo obtient alors

    i*

    =

    N.io

    soit

    i*

    =

    n

    et donc

    k*

    =

    1,.

    Le rapport

    k

    entre

    la vitesse

    d'coulement

    et le

    gradient

    hydraulique i

    serait

    alors

    une

    caractristique du

    milieu

    poreux

    indpendante

    de

    l'acclration.

    Il est

    parfois

    appel mobilit

    et s'exprime

    en m2lkPa/s.

    En ralit, les

    deux formulations

    sont quivalentes

    rnais

    l'nergie

    potentielle

    est exprime

    dans

    Ia

    pre-

    mire

    comme une

    nergie

    par

    unit de

    poids

    et dans la

    seconde

    comme

    une nergie

    par

    unit

    de

    volume

    (Goforth

    et a1.,1991).

    Pour

    tudier l'effet

    de

    l'acclration

    sur

    la

    permabi-

    lit, nous

    avons conu un

    permamtre

    embarquable

    et

    effectu des

    essais

    d'coulement

    sous

    diffrentes

    accl-

    rations. En

    admettant

    la

    formulation

    de

    Darcy,

    Ies rsul-

    tats reproduits

    sur Ia figure

    9a montrent

    que

    la

    perma-

    bilit

    k

    mesure

    est assez

    bien

    proportionnelle

    l'acclration

    centrifuge

    n,

    du

    moins

    dans la

    gamme

    des

    acclrations

    pratiques.

    II

    se

    peut

    que

    la lgre diminu-

    tion observe

    de

    Vn

    avec

    n rsulte

    en

    ralit

    de

    l'appari-

    tion

    de forces d'inertie

    non ngligeables

    due

    l'aug-

    mentation

    de Ia vitesse d'coulement. Les

    conditions

    des

    essais

    en

    macrogravit

    (permamtre

    charge

    variable)

    taient en

    effet telles

    que

    la vitesse

    d'coulement

    aug-

    mentait

    aussi avec l'acclration

    centrifuge

    (Fig.

    9b).

    (1)

    (2)

    +

    o

    \

    E

    v

    tr

    \

    T

    F

    L

    o

    CL

    o.

    o

    ,

    2.58-A4

    2.OE-04

    1.5E-04

    1.0E-04

    5.0E-05

    0.0E{O0

    0204060

    Acclration n

    (a)

    Rapport k/n

    en

    fonction

    de

    n

    k/n ratio

    vs. acceleration level

    n

    O

    o

    t

    t O

    r llrrnl

    4

    v

    rvr\rr rlt

    I

    Desc

    ,g

    ente

    i

    OY

    0o of af

    2.4

    Q'z.oeo+

    E

    E

    r.sE{4

    J

    1.gfg

    Ct

    CL

    s.oE-os

    0.0E{OO

    0.000 0.005 0.010

    0.015

    Vttesse

    dcqfemnt v

    (n/s)

    (b)

    Rapport

    k/n

    en

    fonction

    de

    la vitesse

    v

    Vn

    ratio

    vs.

    flow

    rate

    v

    fif,ri,iiii,ii,.ii,#;i:Tiffi1,,,r, ,Wffi

    Effet

    de

    l'acclration

    centrituge n sur

    la

    permabilit

    k.

    Effect

    of

    centrifuge

    acceleration n

    on

    permeability

    k.

    11

    REVUE FRANAISE

    DE

    GoTEcHNIQUE

    N'98

    1er

    trimestre

    2002

  • 7/21/2019 pieu

    8/24

    D'autres

    expriences similaires

    ont

    t

    rcemment

    ra-

    lises

    par

    Singh et Gupta

    (2000)

    sur des

    sols dont la

    per-

    mabilit varie

    entre

    2

    x 10-7

    m/s

    et

    10-5 m/s.

    Les

    auteurs

    ont compar

    les

    permabilits

    k,.,o mesures

    en

    centrifu-

    geuse

    entre

    50

    g

    et

    200

    g

    avec cells

    qu'il

    ont

    obtenues

    en

    laboratoire

    (sous

    1

    g).

    Les rapports kno/kro

    =

    rtx

    ont

    permis

    de

    calculer l'exposant x

    du

    facteur

    d'c"helle reprsent

    sur

    la figure 10

    en

    fonction

    de n.

    ttttttintiiltiltttttf

    iitir,*,tf

    , ffi11:u1,r,:gf1

    Limite

    de validit, de

    la

    loi

    de Darcy

    et accl

    ration critiq ue

    La

    question

    de

    la validit

    de

    la

    ]oi

    de

    Darcy

    peut par

    contre tre

    un autre

    problme pour

    les modles

    centri-

    fugs

    o

    les

    vitesses

    sont considrablement

    amplifies

    par rapport

    celles des

    prototypes.

    Il

    convient

    de

    s'assurer

    que

    cet

    accroissement des

    vitesses ne

    s'accompagne

    pas

    d'un changement

    des caractris-

    tiques

    des coulements et,

    en

    particulier,

    d'une

    sortie

    du domaine

    de validit

    de la loi

    de

    Darcy

    par

    appari-

    tion

    de

    forces

    d'inertie

    (Goodings,

    1994).

    Un

    programme

    de

    recherche

    a t

    entrepris

    sur

    ce

    sujet

    en coopration

    avec le

    LGCNSN

    (Laboratoire

    de

    gnie

    civil

    de

    Nantes-Saint-Nazaire)

    o un

    dispositif

    d'essais

    a

    t

    spcialement ralis

    permettant

    de

    gn-

    rer

    dans

    une colonne

    de sol des

    coulements

    intenses

    en conditions

    contrles

    de

    pression,

    de

    dbit

    et

    de

    temprature

    (Wahyudi,

    1998).

    Les

    rsultats

    obtenus sur

    les

    cinq

    sables

    utiliss

    au

    LCPC dans les

    modles centrifugs sont

    reproduits

    sur

    la

    figure

    11,

    qui

    montre

    la

    relation

    entre

    t/v

    et

    v.

    La loi

    de

    Darcy

    correspondrait

    une valeur

    constante

    du

    rapport

    i/v

    et son domaine

    de validit

    se trouve donc

    trs

    limit.

    Sur

    Ia

    gamme

    des vitesses

    d'coulements testes,

    la loi

    de Forcheimer

    (1901)

    rend

    par

    contre beaucoup

    mieux

    compte

    des

    rsultats

    exprimentaux

    obtenus.

    Elle se

    tra-

    duit sur la figure 1l

    par

    des droites

    d'quation

    :

    i/v

    -

    av

    +

    b

    1.1

    t-{

    -t

    )

    *l

    ()

    F{

    +i

    a)

    Ft

    rr{

    6

    X

    :o

    )

    o

    g

    X

    E]

    1

    0.9

    0.8

    0.7

    50

    100

    150 200

    Accbration

    centriftrge

    (g)

    ;tilriitiiuii,'iiiiii,:iiitiiilllllllifi#;tffi:ili

    Effet

    de

    l'acclration

    centrifuge

    sur le

    facteur d'chelle

    de

    la

    permabilit d'aprs

    les donnes

    de

    Singh

    et

    Gupta

    (200).

    Effect of

    centrifuge

    acceleration on

    permeability

    scaling factor

    from

    Singh and Gupta

    (2000)

    data.

    On retiendra de l'ensemble

    de ces essais

    que

    la

    per-

    mabilit intrinsque

    K

    -

    kp/g

    ne dpend

    pas

    de l'acc-

    Iration, du moins dans

    la

    gamme

    des

    accIrations

    centrifuges

    tudie,

    et

    garde

    bien

    la mme

    valeur dans

    le

    modle

    et dans le

    prototype

    si

    les

    mmes

    sols et les

    mmes fluides

    v

    sont utiliss.

    250

    (3)

    E

    sooo

    R

    0.02 0.04

    0.06

    0.08

    vitesse

    v

    (m/s)

    0.12

    Rsultats

    des essais d'coulement forc

    dans cinq sables utiliss

    au

    LCPC

    dans les modles

    rduits

    centritugs

    (Khalifa

    et

    aI.,2OOO).

    Results

    of

    high-velocity

    flow

    tests

    performed

    on

    five

    sands used

    in centrifuge models.

    FRANAISE DE

    GEOTECHNIQUE

    98

    trimestre

    2002

    Fontainebleau : i/v

    =

    15425v

    + 4548

    Labenn

    e

    : ilv

    =

    14710v

    +

    3369

    Hostun

    : i/v

    =

    15004v +

    2331

    Le Rheu

    :

    i/v

    =20174v

    +

    1912

    Loire

    :

    i/v

    =

    9425v

    +

    597

    *

    Fontainebleau

    Hostun

    tr

    Labenne

    O

    Le

    Rheu

    X

    Loire

  • 7/21/2019 pieu

    9/24

    Une

    autre

    prsentation

    permet

    de mieux mettre

    en vidence

    Ie

    domaine

    de validit

    de la loi

    de

    Darcy

    (Goodings,

    1994).

    Elle consiste

    tudier

    la relation

    entre

    le nombre

    de Reynolds

    Ro

    =

    pvd/p

    et

    le facteur

    de

    frottemert

    Fo

    -

    rgd/vz

    (o

    d

    est une

    dimension

    caractristique

    de

    I'coulement

    ou du milieu

    poreux).

    La

    loi de

    Darcy

    correspond

    alors au

    domaine

    F,

    =

    cxlR.

    (partie

    linaire

    de

    la relation

    entre

    logR F,

    et

    IogR")

    I1

    existe cependant

    plusieurs

    expressions

    diff-

    rentes

    des

    nombres

    sans

    dimensions

    R- et F,

    suivant

    que

    l'on

    prend

    en

    compte

    la

    vitesse

    mcroscopique

    ou

    microscopique,

    la

    dimension

    des

    particules

    ou

    celle

    des

    pores,

    le

    diamtre

    moyen

    dro

    ou

    un

    diamtre

    quivalent

    d"o,

    Ia

    tortuosit

    t

    du

    milieu

    poreux

    ou

    non.

    Nous

    avons

    montr

    qu'en

    introduisant

    dans

    R^ et

    F,

    les caractristiques

    des

    pores

    au lieu

    de

    celles

    es

    particules,

    selon

    le

    modle

    dvelopp

    par

    Comiti et

    Renaud

    (1989),

    les rsultats

    de

    la figure

    11

    se rdui-

    saient

    une courbe

    unique

    pour

    les cinq

    sables tes-

    ts

    (Fig

    .

    12).

    Le

    nombre

    de Reynolds de

    pore

    Re^^-^

    et le fateur

    de

    frottement

    de

    pbre

    Ffoo."

    piennent%i

    les valeurs

    suivantes

    :

    Re

    -

    2

    P*d'o

    Pore

    3p

    1-

    n.)

    et

    Ffoo..

    =

    '?\i"1

    ,

    '

    3fr3

    (1

    -t

    o

    n,

    est la

    porosit

    du sol

    et d^^ le

    diamtre

    quivalent

    des

    grains

    du sable.

    0.1

    1

    10

    100

    1oo0

    Nombre

    de Reynolds

    de

    pores

    Rn

    rji,,ni1i,ffi{,;iii'fi.|fi'tffif.,{,f}iAit Rsultats

    de

    la figure

    77

    traduits

    en

    une

    relation

    entre

    le

    nombre de

    Reynolds

    de

    pores

    et

    le facteur

    de

    frottement

    de

    pores

    (Khalifa

    et

    a1.,2000).

    Data

    from

    Figure

    11

    translated

    into

    a

    relationship

    between

    the

    pore

    Reynolds

    number

    Reoo."

    and

    the

    pore

    friction

    factor

    Ffoo.".

    La

    figure

    12 confirme

    que

    la

    sortie

    du

    domaine

    de

    Darcy

    est trs

    progressive.

    Il est

    donc

    ncessaire

    de

    choisir

    un cart

    maximum

    admissible

    si

    l'on

    souhaite

    dfinir

    une limite

    de

    validit

    cette

    loi.

    En

    admettant

    par

    exemple

    que

    le

    gradient

    hydraulique

    maximum

    dans le

    prototype

    est

    io

    -

    1,les

    acclrations

    centrifuges

    maximales

    (et

    donc

    les

    chelles

    de rduction

    mini-

    males)

    qu'il

    ne

    faut

    pas

    dpasser

    sont

    donnes

    dans

    le

    tableau

    III pour

    deux

    valeurs d'carts admissibles

    avec

    la

    loi

    de

    Darcv.

    ffil

    Zone

    capill

    aire

    et sols non

    saturs

    L'une

    des

    raisons

    pour

    lesquelles

    les

    sols non

    satu-

    rs

    sont

    peu

    souvent mis

    en uwe

    dans les

    essais sur

    modles

    centrifugs

    rside

    dans les

    incertitudes

    qui

    rgnent

    sur la

    distribution

    des

    teneurs

    en

    eau et

    des

    succions

    dans les

    massifs

    soumis

    macrogravit.

    Nous

    avons

    engag

    un important

    programme

    de

    recherches

    sur

    cette

    question

    au sein

    du

    rseau euro-

    pen

    NECER

    (Network

    of

    European

    Centrifuges

    for

    Environmental

    Geotechnics

    Research)

    en associant

    des

    approches

    thoriques

    et

    des essais

    en

    centrifugeuse.

    Les

    principaux

    rsultats

    obtenus

    ont

    t

    prsents

    dans

    plusieurs

    articles

    publis

    en

    2000

    (International

    Syrn-

    posium

    on Physical

    Modelling

    and

    Testing in

    Environ-

    mental

    Geotechnics,

    Garnier

    et

    aL.,2000)

    et nous

    en

    rsumons

    ci-aprs

    les

    donnes essentielles.

    (4)

    WAcclrationcentrifugemaximaleadmissiblepermettantdemodliseruncoulementprototypede

    gradient

    io

    4,3), de 12 m

    de fiche

    et

    0,72 m

    de

    diamtre mis

    en

    place

    dans

    des massifs

    de sable

    de

    Fontainebleau

    (Mez

    azigh, 1995).

    Les

    paramtres

    tudis

    sont

    la

    distance t

    entre le

    pieu

    et la crte

    du

    talus

    (t

    de

    0

    12),Ia

    pente

    du

    talus

    (tanB

    =

    1,/2

    et3/2)

    et la

    compa-

    cit

    du

    sol

    (Io

    =

    58

    %

    et 81

    %).

    L'effet

    de

    la

    proximit

    du

    talus

    se

    traduit

    par

    un

    accroissement

    des dplacements

    de la

    tte du

    pieu

    (Fig.

    26a)

    et du moment

    de

    flexion

    maximum

    (Fig.

    26b).

    Les

    courbes

    p-y

    sont

    elles

    aussi

    largement

    affectes

    par

    la

    proximit

    d'un talus

    si

    la

    distance

    est

    infrieure

    environ

    6B

    (figure

    27

    prsentant

    des

    courbes

    p-y

    rela-

    tives

    la mme

    profondeur

    z

    :

    1,78).

    Sur cette

    figure,,

    les

    courbes

    p-y

    de

    pieux

    situs

    des

    distances

    au

    talus

    t/B

    :

    6, B, 10

    et

    12

    sont trs

    proches

    de

    celle du

    pieu

    de

    rfrence

    (note

    Pieu

    Refl)

    signifiant

    qu'

    ces dis-

    tances, le

    talus n'a

    plus

    d'influence.

    Dans la

    pratique,

    les rgles

    de

    dimensionnement

    des

    fondations

    proposent

    des

    mthodes

    pour

    la

    dter-

    mination

    des

    courbes

    p-y

    du

    pieu

    de rfrence

    en

    sol

    horizontal.

    Le

    programme

    d'essais

    sur modles a

    per-

    mis d'obtenir

    un

    coefficient de rduction

    I^

    appliquer

    aux

    pressions

    des

    courbes

    p-y

    de rfdrence

    pour

    prendre

    en

    compte Ia

    prsence

    d'un talus.

    Ce

    coeffi-

    cient

    Io

    peut

    tre calcul

    par

    (Garnier

    et

    aL.,2000c) :

    Dans

    ces

    formules,

    t est la

    distance entre le

    pieux

    et

    la

    crte

    de talus,

    B

    est

    l'angle

    du

    talus,

    B le

    diamtre

    du

    pieu

    et qim

    la

    distance

    au-del

    de

    laquelle

    le

    talus

    n'a

    plus

    d'effet

    sur

    la

    rponse du pieu.

    Des travaux

    de mme nature

    se

    poursuivent

    sur

    l'effet

    de

    groupe

    (Remaud,

    1999) et

    plus

    d'une

    centaine

    d'essais

    de chargement

    latral

    a t

    effectue

    sur

    des

    pieux

    isols

    servant

    de

    rfrence,

    sur

    des

    groupes

    de 2

    ou 3

    pieux

    disposs

    en

    ranges

    ou

    en

    lignes

    et

    sur

    un

    groupe

    de 9

    pieux

    (Fig.

    2B).

    0 20

    60

    80

    100

    t20

    Y(mm)

    liffirtiiiiiiiiiirf r

    ifr

    Courbes

    p-y

    la

    profondeur

    zlB

    =

    1,7 pour

    des

    pieux

    diffrentes

    distances t/B du

    talus

    (Mezazigh,

    1995).

    p-y

    reaction

    curves

    at depth

    z/B

    =

    1..7 for

    piles

    placed

    at different

    distances t from

    the

    slope.

    f,

    l

    I

    z

    ,l

    m

    -

    ^.

    Io: 1

    avec

    t,-

    :

    an6

    tan

    B

    -

    pourt(t,,,n(9a)

    pourt)t'_(9b)

    1)

    (10)

    I

    __17

    -

    15tan

    *1

    -

    tan_

    PlooBz

    e0

    REVUE

    FRANAIsE

    oe corccrNteuE

    N'98

    1er

    trimestre

    2002

    CONTENEUR

    No7:

    Pente 312

    +K-

    uB=o

    t/B=1

    --

    wa,

    ---A-

    uB=4

    --

    t=6

    --#-

    uB=8

    -}-

    uB=10

    -+-

    tta=12

    --t-

    Pleu Ref.l

  • 7/21/2019 pieu

    17/24

    (a)

    Couple

    de

    pieux

    en

    ligne

    et

    instrumentation

    Couples

    of

    piles

    and instrumentation

    Iitffi,gi,ii,ilrtlii*,iij,fri#iW*ljilit

    Modles

    de

    groupes

    de

    pieux

    sous charge

    latrale.

    Lateral

    loading of

    pile

    groups.

    (b)

    Groupe

    de 9

    pieux

    espacs

    de

    3

    diamtres

    Group

    of

    9

    piles

    at a

    spacing

    of

    3

    diameters

    L'tude

    a

    permis

    de

    quantifier

    I'effet

    de

    groupe

    sur

    le

    dplacement

    en

    tte,

    sur les moments,

    sur l'efficacit

    du

    groupe

    et, bien

    entendu,

    sur les

    courbes

    p-y.

    La

    figure

    29 montre

    les

    courbes

    de ractions

    la

    profon-

    deur z

    =

    1,BB

    pour

    des

    couples

    diffrents

    entre-axes

    s/B. Les

    pieux

    situs

    l'arrire

    sont nettement

    plus

    affects

    et l'effet

    est videmment

    d'autant

    plus

    fort

    que

    la

    distance

    entre

    pieux

    diminue.

    Le

    problme

    est toutefois

    complexe

    puisque,

    comme

    on

    pouvait

    s'y attendre,

    les

    essais ont montr

    que

    l'effet

    de

    groupe

    est en

    ralit

    Ia

    superposition

    de

    deux

    phnomnes

    :

    -

    un

    effet

    gomtrique

    ou mcanique

    rsultant

    des

    interactions

    pieu-sol-pieu,

    d'autant

    plus

    prononc

    que

    les

    pieux

    sont rapprochs.

    Il

    rduit

    toujours

    la rsis-

    tance

    du

    groupe

    et est

    prsent

    quelque

    soit le

    mode

    de

    mise

    en

    place

    des

    pieux

    (avec

    ou sans

    refoulement)

    ;

    -

    un effet li

    l'volution

    de

    l'tat

    et des

    caractris-

    tiques mcaniques

    du

    massif

    pouvant

    tre

    gnr

    par

    la mise

    en

    place

    des

    pieux

    dans

    Ie

    sol. Cet effet

    n'existe

    que pour

    les

    pieux

    refoulant

    le sol mais

    il

    peut parfois

    tre

    positif

    et amliorer

    le

    comportement

    du

    groupe

    (par

    densification

    du sol

    etlou accroissement

    des

    contraintes horizontales,

    par

    exemple).

    Au

    stade actuel, les

    donnes

    disponibles

    pour

    les

    groupes

    de

    3

    pieux

    en

    ligne

    sont

    reproduites

    sur la

    figure

    30. Les

    coefficients

    P-

    appliquer

    aux

    ractions

    p

    du

    pieu

    isol diffrent

    selon

    que

    les

    pieux

    sont mis

    en

    place

    sans

    refoulement

    ou

    avec

    refoulement.

    Dans

    le

    premier

    cas, seul

    l'effet

    de

    groupe

    ngatif

    se

    manifeste

    conduisant

    aux

    valeurs

    de

    P* les

    plus

    faibles.

    Lorsque

    les

    pieux

    sont mis

    en

    place

    avec

    refoulement,

    la

    seconde

    composante

    de

    l'effet

    de

    groupe

    apparat

    conduisant

    des valeurs

    des

    coefficients

    P_

    sup-

    rieures.

    Il est

    trs

    probable que

    l'intensit

    de

    cet

    effet

    positif

    dpende

    des caractristiques

    initiales

    du

    massif

    et

    en

    particulier

    de

    sa

    densit

    relative.

    On

    peut

    mme imaginer

    que

    cette

    seconde

    composante

    puisse

    dans

    certains

    cas

    extrmes

    se

    rvler

    nga-

    tive

    (sols sensibles

    ou

    au

    contraire

    sols

    trs

    denses).

    De nouvelles

    recherches

    sont

    programmes

    pour

    prciser

    ces

    questions

    lors

    desquelles le

    robot

    sera

    utilis

    pour

    mettre

    en

    place

    les

    pieux

    sous

    acclra-

    tion.

    Dplacement

    latral

    y

    [m]

    Dplacement

    latral

    y

    [m]

    [b)

    Pieux

    arrire

    Rear

    pile

    Courbes

    de

    raction

    z

    =

    1,8

    B pour

    des

    couples de

    pieux

    diffrents

    entre-axes

    s/B

    (Remaud,

    1999).

    Experimental

    p-y

    curves

    at depth z

    =

    L8B

    for

    couples

    of

    piles

    at different

    centre-to-centre

    spacings

    s/8.

    tr

    .Y

    =

    300

    o

    o

    f

    E

    c

    .9

    2oo

    I

    O

    tr

    z

    .Y

    t

    soo

    o

    o

    f,

    t

    .E

    zoo

    E

    (U

    \o

    (E

    (a)

    Pieux

    avant

    Front

    pile

    'itrtniiit.iti ,feiiiri}#ffi

    #',w,,iii,

    21

    REVUE

    FRANAIsE

    or

    corecHNteuE

    N"

    98

    1et

    t(imestre2009

  • 7/21/2019 pieu

    18/24

    0.8

    06

    0"4

    0.2

    0.0

    s/B

    Reprsentation

    des

    deux

    composantes

    de

    l'effet

    de

    groupe

    dans

    le

    cas

    de

    groupes

    de

    3

    pieux

    mis

    en

    place

    avec et sans

    refoulement

    du sol

    (Remaud,

    1999).

    P_

    coefficients to

    be applied to single-pile

    p-y

    curves to account for

    the

    two

    components of

    group

    effects.

    ffi

    Fondations

    du

    pont

    de Rion-Antirion

    Cet

    ouwage

    exceptionnel sur

    bien

    des

    plans

    est en

    cours

    de

    construction dans

    le

    golfe

    de

    Corinthe

    proxi-

    mit

    de

    la

    ville de Patras. I1

    fait

    appel des

    solutions

    trs innovantes tant

    pour

    les

    superstructures

    que

    pour

    les fondations

    (Teyssandier

    et

    a1.,2000

    ;

    Combault,

    2000; Pecker, 2000).

    Le site est

    exceptionnel du

    point

    de

    vue des

    fon,Cations

    pour

    les raisons

    suivantes :

    -

    profondeur

    de

    mer

    de

    60

    65 m

    ;

    -

    trs

    grande

    paisseur de sols mdiocres

    (plus

    de

    500

    m)

    ;

    (a)

    Principe de

    fondation

    des

    piles

    Principle

    of the

    pier

    foundation

    t:iliirii'itiiiittliitiiiii'iililTiiiHffidiiii:liiii

    Fondations

    du

    pont

    de

    Rion-Antirion.

    Rion-Antirion

    Bridge

    foundations.

    -

    trs forte

    sismicit

    (intensit

    6,5

    sur l'chelle de Rich-

    ter,,

    acclration de

    0,48

    g

    au

    niveau

    du sol, existence

    d'une

    faille

    avec

    des dplacements

    possibles

    des appuis

    de

    2

    m, tant

    horizontalement

    que

    verticalement).

    Les

    fondations

    des

    quatre

    appuis

    conues

    par

    Go-

    d5rnamique

    et

    Structure

    (GDS)

    et

    Dumez-GTM

    sont des

    massifs

    circulaires

    de

    90 m

    de

    diamtre

    qui

    supportent

    Ies

    pylnes

    de

    forme tronconique

    (Fig.

    31).

    La hauteur

    totale

    des

    pylnes

    atteinT 220

    m

    et

    le poids d'une

    pile

    800

    MN. Durant le

    sisme,

    la

    fondation

    doit supporter

    une

    force horizontale

    de

    600

    MN

    et

    un

    moment de ren-

    versement de 20 000

    MN.m. Le

    sol est

    d'abord

    renforc

    sous chaque appui

    par

    environ 250 tubes mtalliques

    de 2 m de diamtre et 20

    30

    m

    de

    fiche. Une

    couche

    de matriau de ballast de

    plusieurs

    mtres

    d'paisseur

    est ensuite

    interpose

    entre

    la

    tte des

    inclusions

    et

    la

    sous-face

    du

    radier en

    bton

    (Fig.

    31a).

    Cette

    couche

    rpartira les

    charges sur

    le sol

    renforc,

    prviendra

    les

    phnomnes

    de succion survenant sous l'effet

    des

    moments

    de

    renversement

    et servira de

    fusible

    en cas

    de trs

    fortes sollicitations

    sismiques.

    Des essais

    sur

    modles

    centrifugs ont

    t

    raliss

    pour

    aider

    la

    conception

    et

    la

    justification

    de ce

    sys-

    tme de fondations

    (Garnier

    et

    Pecker,

    1999).

    Ces

    modles

    tests sous 100

    g

    sont l'chelle 1/100

    et simu-

    lent

    un

    prototype

    de

    30

    m de diamtre. L'argile

    utilise

    est celle

    du

    site

    (4

    tonnes

    prleves

    sur

    place

    et ache-

    mines Nantes) et les massifs sont reconstitus

    avec

    un

    profil

    de

    cohsion

    non

    drain croissant d'environ

    4kPa/m

    avec la

    profondeur.

    Le sol de fondation est

    ensuite

    renforc

    par

    les inclusions

    verticales dont cer-

    taines sont instrumentes

    de

    jauges

    pour

    le suivi

    des

    efforts

    qui

    s'y dveloppent

    (Fig.32a).

    Lors

    des

    essais

    de

    chargement,

    l'effort

    vertical

    est

    maintenu

    constant simulant

    le

    poids

    propre

    de la

    pile

    et

    des cycles

    sont

    exercs selon la

    figure

    33

    couplant

    un

    effort horizontal T

    et un

    moment

    de

    renversement

    M

    d'amplitudes croissantes. Tous les essais

    se

    terminent

    par

    un chargement

    monotone

    hori

    zontal

    jusqu'

    rupture.

    La

    figure

    34a

    montre

    titre d'exemple

    le

    dplace-

    ment horizontal de

    Ia

    fondation

    en

    fonction de l'effort T

    Iors

    des

    cycles

    de squence

    2

    et

    la figure

    34b

    les

    sur-

    pressions

    interstitielles

    gnres

    dans

    le

    sol lors des

    cycles de

    squence

    4. Les

    boucles d'hystrsis

    se

    sta-

    bilisent en

    quelques

    cycles,

    mme

    sous des charges

    atteignant

    75

    %

    de la

    rsistance limite.

    (b)

    Construction des

    piles

    en cale sche

    Construction of the concrete

    footing

    in the wet dock

    o

    o

    Effet

    positif

    Effet ngatif

    99

    EVUE FRANAISE

    DE

    GEOTECHNIQUE

    "

    98

    1"'trimestre 9002

  • 7/21/2019 pieu

    19/24

    (a)

    Renforcement

    du

    massif

    argileux

    par

    inclusions

    Reinforcement

    of the clay bed

    with

    stiff

    vertical

    pipes

    iiiiii,illffiTtitT*itiffrIiWliffijiiii,i

    Vues du modle rduit de fondation du

    pont

    de

    Rion.

    Views of the centrifuge

    model

    of

    the Rion

    bridge

    foundation.

    (b)

    Fondation

    et dispositif

    de chargement aprs

    essai

    Model

    foundation and loading

    device after a centrifuge test

    Test

    Sequence

    Test

    I

    Test

    2

    Test

    3

    10

    cycles

    10 cycles

    T=+l-6.5

    MN

    T=*/-5 MN

    l0

    cycles

    T=+.l-15

    MN

    10

    cycles

    T=+l-

    14

    MN

    l0 cycles l0

    cycles

    T=+/-15

    MN T=+l-15

    MN

    et

    M-+l-70 MN.m

    10 cycles

    l0

    cycles

    l0 cycles

    T=*l-

    35

    MN

    T=+/-15 MN et T=+/-35 MN

    M=+l-70 MN.m

    Chargement

    l0

    cycles

    5 cycles

    monotone T T=+/-35

    MN et T=+/-35 MN

    et

    rupture

    M=*/-170

    MN.m

    M=+/-170 MN.rn

    Chargement

    5 cycles

    monotoneT

    T=+/-35MN

    rupture

    (a)

    Cycles couplant

    effort horizontal T et moment de

    renversement M

    Loading

    cycles coupling the

    horizontal

    shear

    force T

    and the

    overturning

    moment

    M

    (b)

    Contenu

    des squences

    de

    chargement

    Loading

    sequences

    in Tests 1 to 3

    ffiProgrammesdechargementappliqusauxtroispremiersmodles(unitsprototype).

    Cyclic loading applied to the centrifuge models in the

    first

    3 tests

    (protot5,pe

    units).

    Chargement

    monotone

    T

    rupture

    Overturning

    moment M

    Les inclusions

    participent

    de

    faon

    significative la

    rponse du

    systme

    de fondation,

    mme sous les

    faibles charges.

    L'volution des

    profils

    du

    moment

    de

    flexion dans

    une

    inclusion

    situe

    13,8

    m

    de

    l'axe dans

    la

    direction

    de I'effort

    horizonTal

    est

    reproduite

    sur la

    figure 35a.

    Le moment maximum est situ mi-profon-

    deur et

    l'inclusion commence

    plastifier

    sous

    des

    charges

    T

    d'environ

    45

    MN.

    Cette valeur

    correspond

    d'ailleurs

    peu prs

    la

    rsistance ultime de

    la

    fonda-

    tion

    sous charge

    horizontale

    (Fig.

    35b).

    Les essais ont ainsi

    permis

    de dterminer

    les

    chrarges

    limites, d'tudier le comportement

    de

    la fon-

    dation

    sous diffrentes squences

    de charges

    cycliques,

    de

    valider les modles de

    dimensionnement

    par

    ana-

    Iyse

    limite

    et lments

    finis et

    d'optimiser

    le

    renforce-

    ment

    par

    inclusions.

    ffi

    Caissons

    effet de succion

    pour

    I'ancrage

    de

    plates-formes

    en

    mers

    profondes

    Pour les raisons

    exposes en

    1996

    par

    Murff

    (centre

    de recherches

    d'Exxon)

    lors

    de

    la

    confrence

    OTC

    (Off-

    shore Technology Conference), les

    modles

    centrifugs

    sont

    largement

    utiliss dans Ie domaine offshore.

    Le

    dplacement vers les

    mers

    profondes

    (plus

    de

    2

    000

    m

    d'eau) des sites

    ptroliers

    impose

    de

    trouver

    de

    nouvelles

    solutions

    pour

    l'ancrage

    des ouvrages

    off-

    shore.

    Les

    caissons

    effet de succion

    font

    l'objet

    de

    recherches incessantes du fait

    de

    leur cot d'installa-

    tion

    rduit

    par

    rapport

    aux

    pieux

    battus sous

    de

    telles

    e3

    REVUE FRANAIsE

    or

    corucHNteuE

    N.

    gg

    1er

    trimestre 2009

  • 7/21/2019 pieu

    20/24

    8A

    g

    60

    5Q

    40

    fl

    34

    p

    T

    tr20

    il-

    El

    &

    0

    40

    I

    a

    4

    2

    1..

    E

    (t

    $

    s

    I

    2A

    76

    0

    50

    0

    r0

    I

    18

    18

    14

    12

    t0

    0

    I

    l,

    -14

    -18

    -18

    .2,4

    o-az

    'o'u

    xoriTf**

    di'tf,,:rmenl Teftrt

    o'03

    0'44

    (a)

    Dplacement

    horizontal en

    fonction de

    l'effort

    (sguence

    2)

    Horizontal

    displacement

    vs. shear

    force

    (load

    sequence

    2)

    20

    40

    0

    .4

    -20

    .3*

    *iT

    -80

    4tA -gt0 0

    200

    t0

    80

    .4A

    40

    .2

    .t0

    0 l

    Z0

    3t

    4t

    Addlltan*l

    overturnlng noffi&rrt

    {FN'ttr}

    Ilorlzontal.s}rear

    fore

    T

    $rtN)

    (b)

    Surpressions

    interstitielles

    72,8 m de

    profondeur

    et

    10 m de l'axe de

    la fondation

    (squence

    4)

    Pore pressures at

    a

    depth of

    12.8

    m

    and

    a

    distance

    of

    10

    m

    from

    the

    foundation axis

    (load

    sequence

    4)

    .?

    -4

    -s

    -8

    .lA

    ^12

    -24

    -30

    *tt

    Rponse

    de

    la fondation

    aux chargements cycliques lors du Test

    2.

    Response

    of the foundation during

    cyclic

    loading in Test 2.

    A

    ,all

    #

    W

    T

    ust

    #

    I

    I

    lt

    ,

    'sfl

    I

    ,rl

    ffi

    {

    ,w

    fl

    w

    r

    f

    tlt

    #

    ,{

    )ut

    h

    (a)

    volution

    des

    profils

    de moment dans

    une inclusion

    Bending

    moment distribution

    in

    an

    inclusion

    Chargement

    monotone

    jusqu'

    la

    rupture

    (squence

    5

    du Test

    2).

    Monotonic

    loading

    to

    failure

    (loading

    sequence

    5 in

    Test

    2).

    60

    55

    50

    45

    40

    o' o

    o'",

    oli

    o nrSi"rou fi"r,

    ";oo,

    "

    J,

    1"

    "

    nl

    "on,

    r7'3r"

    rt''"

    (b)

    Dplacement horizontal

    en

    fonction de

    l'effort

    Horizontal footing displacement

    vs. shear force T

    Bandlng

    tnomant In

    *g"o

    -1.r -1.s -1"3

    -'l

    .o

    th Inctusian

    F6

    ({YlN"m}

    4-8

    -O,5

    -s.s

    O"O

    o.s o"5

    35

    30

    25

    20

    15

    10

    5

    l-

    I

    e

    h

    t

    F

    ,t

    T

    $*.|

    s,

    *a

    s*3

    S-4

    '*

    -5

    Dplacement

    du aux

    charges

    cycliques

    hauteurs

    d'eau, de

    leur capacit

    reprendre des eforts

    inclins

    et de Ia

    possibilit

    d'y

    placer

    un ballast addi-

    tionnel

    augmentant

    leur fiabilit.

    Ces caissons ont t

    utiliss sur

    une

    vingtaine

    de

    sites depuis ces

    trois

    der-

    nires

    annes

    (Colliat,

    1999).

    Nous

    avons conduit depuis

    une douzaine d'annes

    diffrents

    programmes

    d'tudes exprimentales

    pour

    Exxon,

    ExxonMobil, Bouygues Offshore,

    Godia,

    Sage

    et

    Ifremer dont

    le dernier a

    dbut

    mt-2000 et

    se termi-

    nera

    fin

    2002.

    Ces tudes

    comprennent

    parfois

    des

    clauses

    de

    confidentialit

    et nous

    ne

    prsenterons

    qu'un

    exemple dont

    les rsultats ont t dj

    publis

    en

    partie

    par

    Exxon

    (Clukey

    et aI.,

    1995

    ;

    Murff,

    1996). Il

    s'agit

    d'un

    important

    programme

    d'essais

    sur modles

    au 1,/100

    de caissons

    prototypes

    mono

    et

    multicellu-

    laires, de

    30

    m

    de

    hauteur

    et L5

    m

    de diamtre

    (figures

    36a et 36b).

    Les

    dispositifs d'essai dvelopps

    permet-

    tent d'tudier

    Ia fois

    la

    phase

    de mise en

    place

    du

    caisson dans le

    sol,

    avec

    gnration

    d'une succion

    active

    et

    la

    phase

    de

    chargement,

    avec

    apparition d'une

    succion

    passive.

    Dans

    cette seconde

    phase

    d'essais, dif-

    frents

    chargements

    en traction

    peuvent

    tre appliqus

    au caisson

    (Fig.

    37)

    :

    -

    vertical

    statique

    et cyclique

    ;

    -

    horizontal

    statique

    ;

    -

    inclin

    statique

    et cyclique

    ;

    -

    inclin

    statique

    et

    cyclique, avec

    variation

    cyclique de

    l'inclinaison

    de

    l'effort.

    24

    EVUE

    FRANAISE DE GEOTECHNIQUE

    " 98

    ", Trimesre2009

  • 7/21/2019 pieu

    21/24

    (a)

    Ditrrents modles

    tests

    Different

    suction

    caissons

    tested

    (b)

    Caisson

    multi-

    (c)

    Vue

    gnrale

    d'un

    modle

    lors

    d'un

    essai

    sur

    cellulaire

    caisson

    succion

    (100

    g)

    Muticell

    caisson

    overview of

    test

    set-up

    (100

    g

    test)

    Modles de caisson effet

    de

    succion

    et

    dispositifs

    d'essai.

    Centrifuge

    models

    and devices

    for

    suction caisson

    placement

    and loading.

    Fs

    *Fsy

    Fg,

    kFy fg

    *

    Fyg

    ombined

    Cornblned"Sesrsnllal

    t*l

    {d}

    Environ

    quarante

    essais ont

    t

    raliss

    se

    termi-

    nant

    toujours

    par

    un chargement

    du caisson

    jusqu'

    la

    rupture.

    Du

    fait

    des

    fortes

    succions

    qui

    se

    mobilisent

    alors sous la tte

    du caisson et

    dans

    le

    sol

    au

    voisinage

    de

    sa

    base,

    les

    modes

    de

    rupture sont

    de

    type

    capacit

    portante

    inverse

    (reverse

    bearing

    capacity) comme

    l'illustre

    Ia figure

    38.

    Ils

    conduisent des rsistances

    exceptionnelles

    (plus

    de

    100 MN

    dans le

    cas

    prsent)

    pour

    des

    dplacements relativement

    rduits.

    Les

    rsultats ont t

    utiliss

    pour

    mettre

    au

    point

    une mthode

    de dimensionnement

    de ces ouvrages

    dont l'une des

    difficults

    rside

    dans

    le

    caractre

    cyclique des charges

    auxquelles ils

    sont exposs. Le

    nombre

    et les caractristiques

    des cycles

    (valeur

    moyenne

    O

    et amplitude

    +

    Q.u.)

    varient . La valeur

    moyenne

    et

    l'amplitude

    sont

    noimalises

    par

    la rsis-

    tance statique

    ultime

    Qu,

    respectivement en Q/Q,,

    et

    Q.u./Qur'

    Pour

    estimer le

    nombre

    de

    cycle conduisant

    la

    rupture,

    un

    nombre

    de cycles

    quivalent

    aux cycles

    d'amplitudes diffrentes

    doit tre dtermin.

    Il faut

    pour

    cela tablir, d'aprs

    les

    donnes

    exprimentales,

    la relation

    entre le nombre

    de cycles

    conduisant la

    rupture

    et

    Q.u./Q,,

    (Fig.

    39).

    Lorsque

    le nombre

    de cycles

    quivalent a

    t

    va-

    Iu

    pour

    tous les essais raliss,

    il

    est

    possible

    de

    regrouper

    l'ensemble

    des

    donnes

    sur

    la

    figure

    40

    pr-

    sentant le nombre

    de cycles aboutissant

    la rupture

    en

    fonction

    des

    caractristiques

    des cycles

    (amplitude

    relativ.

    Q.u./Qu,

    et

    valeur

    moyenne

    relative

    Q/Q,r).

    Les

    $ubsequsnce

    Storm

    Initial

    $tnrm

    Vsrical

    Inellned

    {}

    {bl

    iti:,tiifiiiift#,f,ini{iffiffiiiiii,

    D

    iff rent s

    p

    ro

    sr

    amme s

    d e

    ch

    ar

    g

    em ent

    appliqus

    aux caissons.

    Different loading

    sequences applied to

    the

    succion

    caissons.

    Le

    sol est

    reconstitu

    pour prsenter

    une cohsion

    non draine croissante

    avec

    la

    profondeur

    de

    quelques

    kPa

    en surface

    60

    kPa

    40

    m

    de

    profondeur

    et

    ses

    caractristiques sont dtermines

    en

    cours

    de

    centrifu-

    gation

    l'aide

    du

    pntromtre

    et du

    scissomtre

    mobiles

    (Garnier,

    2002).

    L'instrumentation

    du modle

    permet

    de

    suiwe

    les dplacements

    et rotation

    du cais-

    son,

    le dplacement relatif du caisson

    et du sol int-

    rieur, Ies

    efforts appliqus,

    les

    pressions

    interstitielles

    gnres

    sous la

    tte

    et en

    diffrents

    points

    du

    sol

    autour

    et

    I'intrieur

    du

    caisson.

    Vues

    de

    modles de caisson

    en fin d'essai

    de

    traction

    incline.

    Suction

    caissons after

    centrifuge inclined

    pull-out

    loading tests

    to failure.

    s

    *

    y6

    ",i#ttitHiffiiiiiriiir#,ffi

    ,ffi{t

    95

    REVUE

    FRANAISE DE

    GEOTECHNIQUE

    N'98

    'ler

    trimestre 9009

  • 7/21/2019 pieu

    22/24

    Syclic Load Ratio,

    *

    Q*yrlQu*

    1

    10

    1

    ,00

    1,0CI0

    Nurnber

    of

    Cycles

    Relation

    entre

    l'amplitude des

    cycles et le

    nombre

    de

    cycle

    la

    rupture

    (Clukey

    et aI.,

    1995).

    Relationship between

    cyclic load ratio

    Q*./Qu.

    and

    the

    number

    of cycles leading

    to failure.

    I

    -r

    T

    t?

    h'*

    lj

    t

    i

    I

    1

    ,

    t

    I.

    I

    1

    I

    t

    t

    I

    Ld

    g

    ?-lh

    T

    I

    t

    I

    I

    I

    centrrruse

    Data

    Lab

    &

    Fih

    L;;;;;;;-li -# ---6--

    ,

    fi

    +.

    ij"i

    f--"-

    t\-j

    r

    \J

    -_l

    i

    1

    I

    t

    ,

    I

    i

    t

    I

    I

    , ,

    100,0

    1

    ,000,0

    1

    0,5

    ,3

    "2

    0"1

    0,05

    0.03

    0,02

    CI.01

    Cy*lirc

    Lsad

    Ratio,

    +/-

    Qy*/Q

    u*

    W}

    ov

    i-

    *

    lvrrmber*

    da*ignete

    rycl*s

    tfr

    ftwe.

    191

    4t

    &9;a_

    3

    2t

    1t

    r 10

    ?0

    30 40

    50 60

    Static

    ffset, O/Q

    us{%'l

    1111t1lt:tit1i;,11,i:tit:ittt::.1i1liitit1ruiiiii.:

    Nombre

    et caractristique

    des

    cycles

    conduisant

    la rupture

    (Clukey

    et aI.,

    1e95).

    Number

    and characteristics

    of the cvclic

    loads

    leading to failure.

    figures 39 et 40

    permettent

    d'effectuer

    une analyse

    complte

    du comportement

    du

    caisson

    sous une suc-

    cession de

    diffrentes

    squences de cycles

    et

    de

    vri-

    fier

    le

    dimensionnement

    pour

    tout

    spectre de tempte

    (Clukey

    et al., 1,995).

    E

    Conclusion

    La

    pertinence

    des modles

    centrifugs avait dj

    t

    montre

    pour

    les interactions

    sol-structure

    classiques

    (fondations

    superficielles

    et

    profondes,

    cavits souter-

    raines et tunnels,

    renforcements

    de

    sol, ancrages). Des

    donnes nouvelles

    ont

    t obtenues sur d'autres

    pro-

    blmes de similitude

    permettent

    de

    mieux

    valuer

    les

    conditions

    et les limites

    d'utilisation

    des

    modles

    rduits.

    L'effet

    de la

    taille

    des

    particules

    dans

    les

    cisaillements

    d'interfaces,

    les

    coulements

    en

    sols satu-

    rs, l'tat

    de

    la

    frange

    capillaire, le

    transport

    de

    pol-

    luants

    ont ainsi

    t rcemment tudis.

    Certains

    aspects

    ncessitent

    des

    investigations

    complmentaires

    mais les

    travaux

    de validation

    ont montr

    qu'en

    res-

    pectant

    les

    rgles

    proposes,

    le

    modle

    rduit

    pouvait

    reproduire

    de

    faon

    satisfaisante les situations

    relles

    dans ce type

    de

    problmes.

    Comme

    le

    montrent les

    quelques

    exemples

    d'appli-

    cation

    prsents,

    les

    modles rduits

    sont aujourd'hui

    rgulirement

    utiliss

    pour

    aider

    la

    conception

    et au

    dimensionnement

    d'ouvrages

    gotechniques.

    Ils

    sont

    souvent

    associs

    d'autres

    mthodes

    et en

    particulier

    aux modles

    numriques.

    Ce

    couplage

    se rvle

    tou-

    jours

    efficace

    mais

    sa mise en uwe

    ncessite

    de

    lever

    certains

    obstacles

    lis au

    cloisonnement des

    disciplines

    et

    des quipes

    et au

    problme

    de

    Ia

    dtermination

    des

    paramtres

    rhologiques

    des sols dans les

    modles

    rduits.

    Il serait

    souhaitable

    de constituer

    au niveau

    national

    ou

    europen un

    rseau

    permettant

    aux

    diff-

    rents

    partenaires

    de

    cooprer au

    sein des mmes

    pro-

    grammes

    comme

    vient

    de

    le faire la

    communaut

    scientifique

    nord-amricaine

    pour

    le

    gnie

    parasis-

    mique

    avec Ie

    programme

    NEES

    (Network

    for

    Earth-

    quake

    Engineering

    Simulation).

    Des

    ouvrages

    gotechniques

    trs divers

    peuvent

    ainsi

    tre tudis

    sur modles rduits

    sous rserve

    que

    les conditions

    de similitude

    soient soigneusement

    exa-

    mines.

    Toutefois,

    les modles,

    qu'ils

    soient

    num-

    riques

    ou

    physiques,

    ne

    reprsenteront

    jamais

    un

    ouwage

    complet

    sous tous les aspects

    de

    son compor-

    tement. Ils

    doivent

    tre conus

    pour

    rpondre

    des

    objectifs

    prcis

    et limits

    et leur reprsentativit

    doit

    toujours

    avoir t

    dmontre.

    FRANAISE DE GOTECHNIQUE

    trimestre 2002

  • 7/21/2019 pieu

    23/24

    Bagge

    G., Fulgsang L.,

    James

    R.G.,

    Tan

    F.,

    Cort

    J.F., Fargeix D.,

    Garnier J.

    -

    rr

    Sur-

    face footings

    on

    a sand with

    a capillary

    zone

    >.

    Proceedings

    XII

    ICSMFE.

    Rio,

    August, 2,

    1989,

    p.

    BB7-890.

    Balachowski L.

    (1995).

    Diffrents

    aspects

    de

    la

    modlisation

    physique

    du comporte-

    ment

    des

    pieux

    -

    Chambre d'talonnage

    et

    centrifugeuse. Thse

    de doctorat,

    univ.

    de

    Grenoble,

    1998,

    360

    p.

    Balay J.,

    Berdat

    R.,

    Harfouche

    L.

    -

    tude

    en centrifugeuse

    de la

    consolidation sous

    poids

    propre

    de sols

    trs

    lches.

    Centri-

    fuge

    BB,

    Paris,

    Cort

    (d.),

    Balkem

    a,

    193-

    202.

    Bouafia

    A.

    -

    Modlisation

    des

    pieux

    char-

    gs

    latralement en centrifugeuse. Thse

    de

    doctorat

    cole

    centrale et

    universit

    de

    Nantes,

    1990, 267

    p.

    Bouafia A.,

    Garnier J.

    -

    (

    Experimental

    study of

    p-y

    curves

    for

    piles

    in

    sand

    >.

    Centrifuge

    9L,

    Ko

    ef

    a1.

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    -

    . Des

    gomatriaux

    aux

    ouwages,

    Petit

    et al.

    (Ed.),

    Hermes

    ,

    1998,

    p.

    117

    -131.

    Clukey E.C.,

    Morrison,

    M.J.,

    Garnier

    J.,

    Cort

    J.-F.

    -

    .

    Int. Symp.

    on

    Physical

    Modelling and

    Testing

    in Environmental

    Geotechnics,

    La Baule, Garnier

    ef

    al.

    (ss

    ia

    dir.

    de.),

    2000,

    p.207-216.

    Kishida H., Uesugi M.

    -

    a

    Tests

    of the inter-

    face between sand and

    steel

    in

    simple

    shear

    apparatus

    >

    .

    Gotechnique

    37

    ,

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    p.

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    Cooke

    A.8., Mitchell

    R.J.

    t2000).

    rc

    Scaling

    of the movement and

    fate of

    contaminant

    releases

    in

    the

    vadose zone

    by

    centrifuge

    modelling

    ).

    Int.

    Symp. on

    Physical Modelling

    and

    Testing

    in Environmental

    Geotechnics,

    La Baule,

    Garnier

    et a1.

    (ss

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    -

    >.Int.

    Symp. on

    Phys.

    Model.

    and Testing

    in Env.

    Geotechnics, La

    Baule,

    Garnier

    et

    a/.

    (ss

    la

    dir. de.),

    2000,

    p.225-232.

    Rezzoug

    4., Knig

    D., Triantafyllidis Th.

    -

    rc

    Scaling

    laws in

    centrifuge modelling

    for capillary rise

    in soils

    'r

    . Int.

    Symp.

    on

    9l

    REVUE

    FRANAIsE oe cotrcHNteuE

    N"

    98

    1e,

    trimesTre2002

  • 7/21/2019 pieu

    24/24

    Phys.

    Model.

    and

    Testing

    in

    Env. Geo-

    technics, ldE'CE'R 2000,

    La Baule,

    Garnier

    et

    al.

    (ss

    Ia

    dir. de.),

    2000,

    p.

    217

    -224.

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    J.-G..

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    D.

    -

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    ts,

    ,

    C,

    ,

    .d.,.

    .d;..,.

    d:^

    Dt"

    ;

    r,

    T-l

    r^

    S,..,

    H

    .C

    T

    I;

    k

    [a]

    -

    LT-z

    Acclration

    [.8]

    =,1

    Diamtre

    ou ct

    des

    fondations

    ou inclusions

    [0]

    =

    I

    Lr:nT'z

    ',,C,,h,,Sion,..dU

    sol

    .[,d],.*,L'..

    :

    ,;l..,=.,.L.

    [o-"t

    ;

    L

    tDT_

    L

    HateW'bC.hsio-fi..capi|16irc,.

    .

    Gradient

    hydraulique (formulation

    de

    [i]

    =

    ML-

    2T-2

    Gradient

    hydraulique

    (formulation

    de

    ll,.,l

    =

    1

    Indice de

    densit ou

    densit relative

    lkT

    =

    LT-

    1

    Permabilit

    de Darcy

    Dimtr

    Oe

    la

    pointe

    du

    pntromtre

    Diamtre

    moyen

    des

    grains

    de sol

    Piofondeur

    d

    encastrment des

    fondations, fiche

    des

    Ple.$4

    [F]

    =

    MLT_2

    Force

    lFFl..*'1

    FCter

    :

    d

    s.otte,rn:einl

    [i

    g

    #)

    [g]

    ;

    LT_

    2

    Acclration de

    la

    pesanteur

    (9,81

    m/sz)

    [H"]

    =

    |

    til:

    I

    Dic-fJ.

    CsEV)

    k

    '

    ',

    I{..,..

    i

    ',

    ,'.'.:

    f[

    ,..