pfa revue de presse 27062016 - panlacompagnie.be · 2018. 11. 19. · rencontres de huy, 2014. par...

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REVUE DE PRESSE

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Page 1: PFA revue de presse 27062016 - panlacompagnie.be · 2018. 11. 19. · Rencontres de Huy, 2014. par Cristina Agosti-Gherban . ... D’autant que Julie Annen a connu elle-même à l’adolescence

REVUE DE PRESSE

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L'Agenda, janvier 2014

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24 Heures, 28 janvier 2014

24 Heures, 29 janvier 2014

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24 Heures, 10 février 2014

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L'Union, mercredi 9 avril 2014

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Le Temps, vendredi 11 avril 2014

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Radio Cité, émission 12/13, vendredi 11 avril

http://www.radiocite.ch/invite-1213.html

Le Soir, samedi 23 août 2014

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Rue du Théâtre, samedi 23 août 2014

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Le Soir, lundi 25 août 2014

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La Libre, mercredi 3 septembre 2014

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Le ligueur.be, mardi 9 septembre 2014

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http://assadem.free.fr/selections/avons_vu/recemment.ht

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Février 2016

Nous avons tous le souvenir douloureux de cette histoire. Julie Annen, qui a réécrit le texte, est partie à la recherche

d’enfants pour essayer de voir si cette fin leur convenait ou s’ils avaient d’autres idées. Et nous entendons,

enregistrés, ces voix qui se mêlent au spectacle et qui proposent d’autres fins.

L’auteure finit par nous donner une version plus contemporaine mais toujours universelle dans laquelle la misère est

toujours présente.

La mise en scène permet que ce thème si difficile devienne léger, par moments gai.

Mise en scène d’une grande sobriété, car les seuls éléments du décor sont des lumières féériques qui évoquent les

fêtes de fin d’année. Et des flocons….flocons de neige qui, au début de l’histoire, immergent immédiatement les

jeunes spectateurs dans l’émerveillement.

Les quatre comédiens nous enchantent par leur polyvalence. Tour à tour chanteurs, danseurs, ils seront aussi, avec

une grande créativité, des éléments du décor : arbres dans la forêt, sapin de Noël…jusqu’à une merveilleuse crèche.

Habillés chaudement ils jouent les personnages, hormis celui de la petite fille, dont nous entendrons la voix off.

L’espace est intelligemment utilisé, créant des lieux divers au fil du déroulement du conte.

Les jeunes spectateurs, qui remplissaient la salle du Centre Wallonie-Bruxelles, ont été captivés dès le départ. Nous

sentions la salle vibrer et nous vibrions avec elle.

Le spectacle a reçu le Prix de la Ministre de l’Enseignement fondamental et Coup de foudre de la presse aux

Rencontres de Huy, 2014.

par Cristina Agosti-Gherban

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http://vivantmag.over-blog.com/2016/05/la-petite-fille-

aux-allumettes.html

Le 23 mai 2016

Quatre voix sont ici réunies pour incarner l’histoire de cette petite fille qui, par une nuit glaciale de la St Sylvestre,

tente de vendre des allumettes aux passants, indifférents. Finalement elle craque les allumettes pour se réchauffer,

mais meurt de froid après avoir eu des visions, dont celle de sa grand-mère adorée décédée depuis peu. Julie Annen

a demandé à des groupes d’enfants de 6 à 12 ans leur avis sur cette histoire sinistre, de livrer leurs interrogations, et

d’apporter des suggestions pour en modifier le déroulement et l’issue. L’enregistrement de leurs réflexions est

diffusé en "off" au début du spectacle. Le décor est sommaire. Sur une estrade qui délimite l’espace de jeu sont

installés deux réverbères style XIXe siècle, entre lesquels est accrochée une guirlande, telles celles qui illuminent les

rues des villes en période de fêtes de fin d’année. Les comédiens sont vêtus de manteaux et bonnets de laine.

Diable, c’est l’hiver, il ne fait pas chaud, la neige tombe ! Tour à tour, avec une surprenante fluidité, ils interprètent

des villageois, le maire, la neige, un sapin de Noël, un poêle à bois, et même une dinde ! Mais personne n’incarne la

petite fille dont on entend seulement la voix.

La compagnie a choisi une manière différente d’aborder cette histoire, la ramenant ainsi à un fait divers plausible,

suscitant d’ailleurs de nombreux questionnements. L’histoire est transposée au XXIe siècle. La fillette vit avec ses

parents dans un camping-car à l’écart du monde, loin de la ville. Après une existence normale, le père a connu le

chômage, puis la dégringolade qui a conduit la famille à cette situation précaire. La mère est très malade, mourante.

Le père envoie sa fille à la ville chercher de l’aide. Malgré la peur, le froid qui transperce son corps trop peu couvert,

elle traverse le bois, où traîne une bande de jeunes qui semble préparer un mauvais coup. Courageusement, elle

poursuit son chemin. Mais en ville chacun est occupé aux préparatifs du réveillon. Personne ne la regarde, ne lui

ouvre sa porte ou ne lui donne quelque chose à manger. Découragée, transie, elle se réfugie dans un coin abrité, où

le briquet qu’elle avait dans sa poche lui procure un peu de lumière et de chaleur, mais aussi des visions

réconfortantes. Jusqu’à l’apparition de sa grand-mère qui seule lui apportait du réconfort, et qu’elle suit avec joie

vers un ailleurs plus doux…

L’histoire n’est pas si éloignée du conte d’Andersen, bien que plus contemporaine et plus réaliste. D’autant que Julie

Annen a connu elle-même à l’adolescence cette vie dans la précarité à la suite d’une faillite, puis d’une expulsion.

Elle a été confrontée à l’isolement, à l’indifférence et à la honte, heureusement avec une issue moins tragique. Mais

la mise en scène lumineuse, joyeuse, parfois saugrenue, non dénuée d’humour, la musique omniprésente, les

comédiens qui chantent et dansent, confèrent un air de "comédie musicale" au spectacle. Les voix des enfants

apportent un vent de fraîcheur bienfaisant, même si leurs questions et remarques sont claires et sans concession. La

fin saurait-elle être différente pour autant, ou simplement vue différemment?

Malgré mes craintes au début de la représentation, je n’ai pas trouvé ce spectacle misérabiliste, mais plutôt

empreint de tendresse et de sensibilité. Mise en avant par la sobriété du décor, la qualité de jeu des comédiens n’est

pas étrangère à cette sensation.

Cathy de Toledo