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Petites blagues juives entre amis

Paul Wermus

© Éditions Générales First, 1997 Le code de la propriété Intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une uti- lisation collective.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle.

ISBN 2-87691-406-9

Dépôt légal : 4" trimestre 1997

Nous nous efforçons de publier des ouvrages qui correspondent à vos attentes et votre satis- faction est pour nous une priorité. Alors, n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires à : Éditions Générales First 13-15 rue Buffon 75005 Paris Tél : 01 55 43 25 25 Fax: 01 55 43 25 20 Minitel : 3615 AC3*FIRST Internet e-mail : [email protected] En avant-première, nos parutions, des résumés de tous les ouvrages du catalogue. Dialoguez en toute liberté avec nos auteurs et nos éditeurs. Tout cela et bien plus sur internet à www.efirst.com

Avant-propos Lhumour et la mère. En deux mots, on pourrait résumer toute la mémoire juive. Lun et l'autre sont indissociables. Tellement étroi- tement imbriqués qu'ils créent à eux seuls l'identité du peuple juif, sa conscience et son esprit. Lorsque j'ai commencé à écrire ce nou- veau livre*, je n'en avais que très vaguement conscience. Et puis, à force de demander à l'un ou à l'autre de mes amis la meilleure his-

toire juive qu'il connaissait, je me suis aperçu que les plus drôles et les plus belles avaient vue sur la mère. Envahissante, autoritai- re, étouffante d'affection et de tendresse possessive, la " jewish mama " est tellement présente qu'elle en est devenue imaginaire. Elle est en chacun d'entre nous. On en rit, on s'en moque, on l'oublie. Mais elle est toujours là, assise dans son coin, son sac sur les genoux, l'air vaguement triste et compassé de quelqu'un qui n'écoute pas. En fait, elle entend tout. Surtout quand on parle d'elle sur le divan du psychanalyste. Super marna. Omniprésente et omnisciente. Indispensable. L'amour d'une mère... Je dédie ce livre à tous ceux qui ne s'en remettront jamais. A toutes celles qui s'y reconnaîtront. A tous les hommes. Et à leurs mères.

Paul Wermus

* Déjà paru chez le même éditeur, " Petites blagues entre amis ".

Mère et belle-mère Tolérance

Maurice téléphone à sa mère depuis Paris, la voix un peu étranglée : « Allô, Maman ? - Oh, Maurice, je savais que tu allais m'appeller. Je sentais que tu avais des ennuis, avec toutes ces nouvelles taxes... - Non Maman, les affaires vont bien. Ce n'est pas pour ça que je t'ap- pelle. J'ai une nouvelle à t'annoncer. - Dis, mon fils, je serai forte. - Mais c'est une bonne nouvelle ! Tu me reproches toujours de rester célibataire, eh bien, je t'annonce que je me suis marié. - Ah... Et où tu l'as rencontrée ?

- Peu importe. Mais il y a quelque chose que tu dois savoir : elle n'est pas juive. - ...Tout le monde ne peut pas être parfait, mon fils. - Et elle est divorcée d'un premier mari. - ...Ça n'a aucune importance, mon fils. - Ah, au fait, elle a déjà deux enfants. - ...Ça égaiera la maison, mon fils. - Elle s'appelle Naouri et elle est Noire. - ...Très bien. Venez quand vous voulez à la maison, ta femme et toi. Vous prendrez ma chambre. -Et toi, où tu dormiras? - Moi ? Nulle part. Je raccroche et je meurs.

Lofti Behasine ex PDG d'Air Liberté

Comme Maman

Maurice et Carole, jeunes mariés, viennent d'emménager. Carole a installé de très coquets rideaux aux fenêtres, quand Maurice

rentre du t ravai l

- Qu'est que t u en dis, Momo ï

- Quoi ? Ak ! Très joli.

- Ce beau tissu n'était pas très cher. Je les ai cousus moi-même.

- C'est bien, mais... t u aurais dû demander à Maman, c' est

une couturière exceptionnelle.

Le soir suivant, Carole fort fièrement de la cuisine avec une

superbe carpe farde. Lt ils fe mettent à table.

- Délicieux, succulent. Mais pourquoi t u n'as pas demandé À

Maman fa recette ? Maman cuisine divinement.

Etc.

Exaspérée, Carole cherche a qu'elle pourrait bien faire pour

échapper à l ' évocation de fa belle-mère. Elle trouve. Le foir sui-

vant, elle attend Maurice, étendue sur le lit, simplement revê-

tue de chaussures noires à talons hauts avec une paire de bas

et un porte-jartelles noire.

Maurice entre et pousse une longue plainte <

- Von ! Ne me dis pas que Maman est morte ! » Yves Derai Directeur de Tribune Juive

Pile ou face

Rebecca s'inquiète de l'air tourmenté de sa fille :

« Qu'est-ce qui ne va pas, Sarah ? - Je crois que je vais quitter Moshe. - Mais tu es folle, ton mari est un brave homme, il est en bonne santé, ses affaires marchent bien. - C'est vrai, mais... écoute, Maman, il a des pratiques sexuelles contre nature. - De quoi tu parles ? Sarah gênée hésite. Puis elle trouve un

s u b t e r f u g e . Elle fouille dans son porte-monnaie et en sort deux pièces. - Tu vois mon anus. Au début du mariage, il était comme ça (elle montre une pièce de 50 centimes). Maintenant, il est comme ça (elle agite une pièce de 5 francs). - Oh, répond sa mère, tu en fais des histoires pour une affaire de 4 francs 50 ! »

Bernard Loiseau Chef de la côte d'or à Saulieu 3 étoiles

L'intelligence juive 1 Clara Regazzi veut épouser le fils des Cohen. Avocate renom- mée, défenseur attitré des syndicats et des associations antira- cistes, Myriam Cohen ne peut refuser son assentiment à cette jeune fille parce qu'elle est goy. . . à condition, toutefois, que cette regrettable particularité ne menace pas l'harmonie future du couple. Est-ce que Clara comprend l'intelligence juive ? Madame Cohen propose un test : « Deux juifs se promènent sur les toits newyorkais. Ils tombent dans une cheminée. Un sort propre et l'autre couvert de suie. Lequel va se laver ? - Celui qui est couver t de suie ? - Perdu ! Chacun d'eux regarde son compagnon et croit être dans le même état. C'est donc le propre qui va se laver, parce qu'il se croit aussi sale que son copain. Le sale, lui, se croit propre. On recommence : deux juifs, etc. Lequel va se laver ? - Mais vous me l'avez dit : le propre. - Perdu ! Chacun s'examine, c'est donc le sale qui va se laver. Vous avez encore bien des efforts à faire pour comprendre l'in- telligence juive, mademoiselle. On recommence : deux juifs. Etc. Lequel va se laver ? - Ils y vont tous les deux, l'un, parce qu'il regarde l'autre et l'autre... - Perdu ! Ils n'y vont ni l'un ni l'autre. A New York, on monte sur les toits l'été pour échapper à la chaleur et à la pollution et on n'en redescend pas avant le milieu de la nuit, sous aucun prétexte. Décidément, vous ne comprenez rien à l'esprit juif. - Mais enfin, madame, vous m'avez posé trois fois la même question et vous m'avez donné trois réponses différentes... - Précisément, ma petite demoiselle, c'est ça l'intelligence juive. Et je vais encore vous apprendre quelque chose sur notre intel- ligence : cette histoire est absurde, les juifs ne montent jamais sur les toits. Si vous ne savez même pas cela, vous ne pouvez pas épouser mon fils. »

Pascal Pinniny rédacteur en chef

L'intelligence juive 2

Clara Regazzi veut épouser le fils de Madame Cohen. Cette dernière lui demande : « Et si nous n'avions pas d'argent, est-ce que tu l'épouserais tout de même ? - Evidemment. - Alors, je m'opposerai à ce mariage. Nous n'avons pas besoin d'idiote dans la famille. »

Patrick Goldenberg Restaurateur

Gay marions nous

Dialogue e n t r e Madame Lévy e t s o n fils. « Quand vas- tu enfin m e p r é s e n t e r ton amie ? - J a m a i s . - Et pourquoi ? - P a r c e q u e c ' e s t un ami. J e su i s homo. La m è r e s o u c i e u s e : - Il e s t juif au moins ? »

André Halimi Producteur

Une chance au tirage

®OM®®II ENTRE MADAME LÉVY, SA FILLE ENCEINTE ET LE PATRON DE CELLE-CI. « WONS ALLEZ RÉPARER. VOUS DEVEZ ÉPOUSER MA FILLE ! - JE NE PEUX PAS, JE SUIS MARIÉ ET J'AI TROIS ENFANTS. MAIS J'ASSUME- RAI MES RESPONSABILITÉS. DEVANT NOTAIREi. JE PLACERAI 1 MILLION SUR LE NOM D'ANNA POUR QUE LES INTÉ- RÊTS MENSUELS LUI PERMETTENT

D'ÉLEVER L'ENFANT. - PFFFT, 1 MILLION, QU'EST-CE QUE C'EST AUJOURD'HUI ? ILS §i METTENT D'ACCORD POUR 2 MILLIONS. - ET SI MA FILLE FAIT UNE FAUSSE- COUCHE ? « BEN... JE REPRENDS MON ARGENT. . VOUS NE POUVEZ PAS LAISSER

r UNE DEUXIÈME CHANCE ? »

Cave canem

On enterre M a d a m e B e n s o u s s a n dans une pe t i te ville du Midi de la France. Le cortège es t b izar rement composé : le cercueil e s t suivi p a r un homme en deuil accompagné de s a femme et de ses t rois enfants , pu is un chien et, derr ière le chien, une c inquanta ine de personnes. Un p a s s a n t in t r igué demande à l 'homme en deuil :

« Qui es t mort ? - Ma belle-mère. - Le pitbull , der r ière vous, c 'é tai t son chien fidèle ? - Non, c 'est le mien. - Il a imai t beaucoup votre belle-mère ! - Non, c 'est lui qui l 'a tuée. - Ah, et les gens derr ière ? - I ls veulent m'acheter le chien. »

Paul Ben Mussa

Restaurateur

- Divergence

André Duparc et Anna Goldstein veulent se marier. Mais la mère

d'Anna s'y oppose, pour des raisons religieuses, prétend-elle. « En effet, reconnaît André, elle n'a qu'un dieu, l'argent et moi je n'en ai pas. »

Lionel Poilâne Boulanger

Elle est bien, vue de dot

Madame G@ldstein, femme de ban-

quier, veut absolument marier s@n fils. Elle a justement invité une jeune fille au salon de thé. Le fils :

« Quoi, c'est elle que tu veux que j'épouse, cette grande rouquine plate c@mme une limande f

- Cette merveilleuse grande jeune fille élancée et diaphane, comme tu dis, se nomme Jocelyne de Rothschild. »

Gilles Pudlowski Chroniqueur gastronomique ou Point

Proverbe

QUAND UN GOY A UNE FEMME

ET UNE MAÎTRESSE, C'EST SA MAÎTRESSE QU'IL AIME.

QUAND UN ASHKÉNAZE A UNE

FEMME ET UNE MAÎTRESSE,

C'EST SA FEMME QU'IL AIME.