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Actualité Sport Finances

DéfiléDu 14 juillet

Ca bouge dansnos éColes !

Quand Petite-Îles’enFlamme.

magazine d’inFormation de la ville de Petite-Île

PourQuoi nos FinanCes vont mal ?

À la uneN°4 | août 2015

www.petite-ile.rePetite-île

Petite-Île À la une Août 2015 2

Directeur de publication : Serge Hoareau, Maire de Petite-ÎleRédacteur : Emmanuelle YEBOPhotos et illustrations : Margot Georges,Stefan Grippon, Felix Malet, Destination Sud RéunionCharte graphique : Design SystemMise en page & Exécution : KOM.IDImpression : Ah-SingTirage : 5050 exemplaires

La rédaction décline toute responsabilité quant au contenu des sites internet mentionnés dans le magazine municipal.

Remerciements : Lynda Caro, services communaux,Jean-Pierre Harisson, Colyne Folio.

Sommaire

Sport

Petite-Île À la une - n°4août 2015

P.6quanD Petite-îles’enflamme

Une 1

Edito/Sommaire 2/3

Actualités

écolesça bouge dans nos écoles 4/5

SportQuand Petite-île s’enFlamme 6Petite-île, terre de champions 7

Travauxle gymnase fait peau neuve, pour encore plus de sport 8travaux 9

Socialla téléassistance, un nouveau service pour les personnes fragiles 10

Dossier

FinancesPourquoi nos finances vont mal 11-12Quelles solutions pour enrayer le déficit ? 13-14

Associations

lassos/Cles/amiCla Full PoWer/ aid a li 15

Actualités

agissons ensemble pour sauver le géko vert 16moustiques, adoptons les bons gestes à l’arrivée de l’été 17

Retour en images 18-19

Portraits

Coline Folio, le tennis de table c’est son dada 20Jean Pierre Harisson, athlète d’ici et d’ailleurs 21Page de l’opposition 22

Loisirs

agenda 23semaine bleue 24


édito

chères Petite-îloises, chers Petite-îlois,

Bonne lectureVotre Maire et Conseiller Départemental

Serge HOAREAU

V ous en avez certainement entendu parler dans la

presse, lors de mes interventions en public ou par

le biais du bouche à oreille : le désengagement pro-

gressif de l’Etat et la suppression annoncée de la Do-

tation Spéciale Communale par la CIVIS, plombent

les finances de notre commune. En 2016, nous devrons combler

un manque à gagner de 1 000 000€ .

Nous devons faire preuve de la plus grande vigilance pour enrayer

la crise financière dans laquelle Petite-île se trouve aujourd’hui.

Dans ce numéro de Petite-île à la Une, j’ai souhaité y consacrer

un dossier entier, afin que vous puissiez comprendre et être sen-

sibilisés. C’est aussi l’occasion pour moi de vous rassurer. Croyez

bien que cette situation m’attriste, mais il ne s’agit pas de laisser

la commune périr, ma mission, plus que jamais, est de prendre

les mesures nécessaires pour retrouver une santé financière au

plus vite.

Parmi les premières mesures, j’ai pris la décision d’augmenter,

dès la rentrée prochaine, les tarifs de cantine et les tarifs de l’école

de musique. Autre démarche, actuellement les services fiscaux

travaillent à l’élargissement de la base de l’impôt, une action qui

devrait nous rapporter 300 000€ et ce, sans augmentation du

taux d’imposition. C’est insuffisant face aux 1 000 000 de pertes

qui nous attendent l’année prochaine, me direz-vous ! Mais c’est

en additionnant des actions correctives que nous arriverons à

nous en sortir.

Malgré les difficultés, nous poursuivons l’effort pour sortir de

terre les projets initiés. Nous continuons à embellir les routes

autant par des travaux

d’enrobé ou de bitumage

que par le nettoyage et l’éla-

gage des abords. Dans deux

de nos écoles, Vétiver et Fleurs

de canne, des travaux de création

d’une nouvelle cantine démarreront

en début d’année prochaine. Le gym-

nase, qui est vieillissant, va subir des tra-

vaux de rénovation et notamment accueillir

un mur d’escalade.

A l’heure où je vous parle, nous sommes en

pleine période de rentrée scolaire. Pendant, les

vacances, nous avons effectué des menues répa-

rations, là où c’était nécessaire, afin de permettre à

nos enfants de travailler dans les meilleures conditions.

A Petite-île, nous pouvons être fiers de la qualité de nos

écoles et je veillerai à ce que cette qualité perdure.

Je vous souhaite à tous et à toute une bonne rentrée 2015.


Ecole

ca bouge Dans nos écoles !

un petit déjeuner plusqu’…anglais !

Le vendredi 22 mai 2015,

3 classes de CM1 de l’école Les Al-

pinias de Petite-Île, ont petit déjeuné

comme les Anglais !

Mme PEDRE, professeur à l’école Les Alpi-

nias, a souhaité que ses élèves de CM1 au-

près desquels elle intervient dans le cadre

de l’ELV (éducation des langues vivantes),

découvrent la civilisation britannique et leurs

habitudes culinaires.

Et, pourquoi pas un petit déjeuner anglais

traditionnel servi à la cantine de l’école ?

L’opération a été réalisée avec 70 élèves

qui ont découvert un menu composé

d’œufs brouillés, de saucisses, d’haricots

à la sauce tomate, de pommes de terre,

de champignons, de toasts, de beurre, de

confiture, de jus de fruit, de lait et d’eau !

Un repas, un peu différent de ce qu’ils ont

l’habitude de prendre le matin avant d’aller

à l’école, mais ils étaient plus que ravis !

Et pour animer le repas, ils ont interprété la

chanson «I want some toast», comprenez

«Je voudrais des toasts»..

Ce projet a été porté par Mme PEDRE,

en partenariat avec les Services de la

restauration scolaire et la coopérative de

l’école. Les parents accompagnateurs

ont contribué, avec les enseignants et le

personnel de la cantine, à la réalisation

de ce projet éducatif.

déjeuner avec les représentants de parents d’élèves Jeudi 7 mai, quelques représentants

de parents d’élèves ont déjeuné à can-

tine de l’école Les Alpinias.

Nous avons pu re-

cuillir le témoignage

de Mme Jencourt

Maguy, Mme Sery

Sabrina et à Mme

Maistry Sadeeyya.

Avec l’ensemble

des representants des

parents d’élèves elles ont été conviées par le

Maire, à un déjeuner à la cantine de l’école.

Ainsi, l’occasion leurs a été donné de vivre le

repas des enfants. En plus d’avoir dégusté

un repas qu’elles ont jugé « équilibré », les pa-

rents ont profité des échanges avec les élus,

le directeur de l’école

et le personnel de

la restauration sco-

laire afin de mieux

« comprendre l’or-

ganisation dans

son ensemble ».

Cette opération a été

menée dans toutes

les écoles de la ville.

sabrina sery

maguy jencourt

sadeeyya maistry


Ecole

Pose de la dernière branche de l’arbre tutélaire

Changements de directeurs d’écolesA la rentrée scolaire 2015-2016,

certaines écoles de Petite-Île

accueilleront de nouveaux Directeurs.

A l’école Les Bougainvilliers, M.

ORBAN Patrick remplacera Mme

SORRES Françoise. Cette dernière

reprendra ses fonctions en tant que

Professeur des écoles. A l’école Les

Vétivers, Mme DUBERVILLE Audrey

remplacera l’ancien Directeur M. ORBAN

Patrick. Enfin, à l’école Les Fleurs de

canne, la nouvelle Directrice se nomme

Mme BANDAMA Yvonne.

Ensemble, ils ont créé un « arbre tutélaire »

en 3D prenant la forme d’un platane, entiè-

rement constitué de matériaux de récupé-

ration, de photos et d’images d’archives.

Le Maire de Petite-Île Serge Hoareau et

le Recteur de l’Académie Thierry Terret, y

ont posé la dernière branche, le jeudi 2

juillet 2015.

Cette action a été réalisée dans le cadre

du Contrat Local d’Education Artistique

(CLEA). Le CLEA est un dispositif visant

à sensibiliser les enfants aux pratiques

artistiques, par la mise en place d’actions

artistiques et culturelles en milieu sco-

laire. Plusieurs actions ont été engagées

dans les écoles, et la plupart d’entre elles,

étaient en lien avec la commémoration

des 80 ans de la commune.

zoom sur l’arbre tutélaire signature du Clea

visite de l’école les Platanes nord en présence du récteur

a l’école les Platanes nord,un « arbre tutélaire » a poussé.Avec l’aide d’une artiste, les élèves de

primaire de l’école Les Platanes Nord ont

combiné art et histoire.


Sport

quanD Petite-île s’enflamme

Les 13

juillet

dernier,

dans le

cadre des

Jeux des ïles de l’océan

Indien, la flamme olympique

était de passage dans notre

commune.

Les Jeux des Îles se sont déroulés au

stade Paul Julius Bénard de Saint-Paul du 1er

au 8 août dernier. Avant le début des Jeux, la

flamme a parcouru les 24 communes de la

Réunion afin de véhiculer les valeurs qu’elle

représente : fraternité et solidarité.

42, c’est le nombre de kilomètres parcourus

par la flamme, sur le territoire de Petite-île,

en marchant, en courant, à roller, à cheval,

à vélo, ou encore avec le kimono, grâce aux

19 associations participantes. L’opération a

fait la fierté de la ville puisqu’une centaine

d’athlètes, personnalités ou anonymes, avait

répondu à l’invitation du service des sports.

Plus qu’un simple marathon, ce passage de

flamme aura été un vrai élan de solidarité

entre petite-ilois et une belle vitrine du tissu

associatif.

Le public venu nombreux encourager les

porteurs de la flamme, a également apprécié

les spectacles de danses dans plusieurs

quartiers ou encore la haie d’honneur

assurée par les enfants du centre-aéré,

devant l’Hôtel de ville.

Nos remerciements à : COSPI, CCPI, Les cavaliers du Relais, CAPI, RELAIS PI, Les pompiers, Jump’in Reunion, Association Asphalte, AJP, AAMJC, Amicale 974 Full Power, Tennis Club de Petite-île, Badminton de Petite-île, le CAP, Kouler Maloya, ALCR, RAS KOK, Mouv’man, PICP.

les cavaliers du relais

les pompiers et relais Péi

le CosPi

le CaPi

le maire et raymond Fontaine

les enfants du centre-aéré

mouv’man


Petite-île, terre De chamPions ! Sport

Ont également reçu un trophée : Vitry René Paul, Blard Nicolas, Vincent Alexis, Robert Syrielle, Chan Kam Shu Laura, Gaudin Camille, Blanchon Charlotte, Wan Look Loï Jean René.

A l’occasion de la Cérémonie des talents, qui réunit et met en avant notamment les sportifs

de la ville, près de 60 licenciés de nos clubs ont été mis à l’honneur par la municipalité. Ils

ont reçu un trophée de la Ville, pour avoir réussi dans leurs disciplines respectives, à l’échelle

régionale, nationale et internationale. Lorsqu’un petite-îlois remporte une médaille, il honore son

club, ses proches mais aussi notre commune, car il fait parler d’elle et de la vigueur de ses sportifs

au-delà des frontières. Félicitations à tous !

association sankudo réunion

Club Pongiste de Petite-Île

association ball trap

taekwondo Petite-Île basket tennis Club de Petit-Île

CosPi association omnisportde Petite-Île

amicale 974 Full Power

eric torney

Colyne Folio

michaël bigot

Jason Cani-Canian romain somniCa Céline Hoareau - Céline lebon - sylviane vitrY

noah grondin

manon grosset

Josélito lauret

lenny PaYet

Frédéric duCHemannaomy dJaFFardJY

ludovic vitrY

tom grondin

thomas Hoarau

audrey PaYet

Cédric etHeve

malika guillou

murielle PaYet

émilie Hoareau

gabriel PaYet

manon amélie etHeve mickael aJorQue

Julie morel

éloane turPin

loanne Kerouedan

roselyne PaYet

raymond Fontaine Christophe lebon

vincent marimoutou

élizabeth vienne

Fabien messaC avecColyne Folio

stéphane mussard

Héléna vienne

rachel vienne

isabelle metro

ruddy barret

maëlle boisvilliers

alexis esParon

thomas PaYet

Johny olivar

océane brabant

damien marimoutou

emeline Personne

lucas riviere Jean François PotHin

noémie Fontaine

olivier vitrY

adrien bialouX Pierrick stragaPedemartel vienne alain ramanitra

shéryl Fontaine


économie

le gymnase fait Peau neuve, Pour encore Plus De sPort !

C onstruit au

début des

années

90, le

gymnase est un équipement

communal très fréquenté par

les Petite-ilois et notamment par

le milieu scolaire et associatif.

Après 20 ans de bons et loyaux

services, le bâtiment mérite un bon

rafraîchissement.

Le bâtiment et ses équipements ont pris de

l’âge, il faut donc entreprendre des travaux

de rénovation pour assurer un meilleur

fonctionnement, et pour répondre à une

conformité avec la règlementation et à des

besoins qui ont évolué.

Des diagnostics techniques couplés à une

étude de besoin auprès des services et

des usagers, a mis en avant un vieillisse-

ment général de l’ouvrage ainsi que des

problématiques de fonctionnement.

l’objectif est d’aboutir à un ouvrage pérenne, fonctionnel, adapté à son usage et à son environnement.Il s’agit de stopper les dégradations struc-

turelles du bâtiment (étanchéité, charpente

métallique, éclairage, clôture,...) et de réta-

blir un fonctionnement conforme à la Ré-

glementation Accessibilité Handicapée. Il

est également prévu de rénover les locaux,

de sécuriser l’accès au site et d’améliorer

le fonctionnement de l’ouvrage.

LE CONtENU DES tRAVAUx :

• Remplacement de la couverture actuelle

par une couverture à performance ther-

mique et acoustique,

•Rénovation électrique (luminaires, candé-

labres,

•Mise en place d’un traitement acous-

tique permettant d’affaiblir les nuisances

sonores

•Remplacement des sols sportifs,

•Rénovation de l’ensemble des peintures,

•Remplacement de l’ensemble des

menuiseries

•Rénovation des vestiaires (carrelage, sa-

nitaires,..)

•Création de sanitaires supplémentaires

•Création de locaux de stockage supplé-

mentaires

• Installation d’une Structure Artificielle d’escalade et d’un mur de grimpe•Aménagement des extérieurs (chemine-

ment, éclairage,…)

•Mise en place d’un système de récupéra-

tion des eaux de pluies

LES CHIFFRES CLéS DU PROJEt :

montant prévisionnel des travaux :1 900 000.00 € HT dont 1 341 000 € de

financement Région

démarrage des travaux :1er semestre 2016

livraison :1er semestre 2017

AUtRES COût FINANCEMENt PARt AUtRESPROJEtS gLOBAL RégION COMMUNALE

Extensiondu réfectoire 195 000€ 144 000€ 51 000€

de l’école Vétiver

Extensiondu réfectoire 983 000€ 297 072€ 334 973€ Etat-DEtRde l’école 350 955€

Fleurs de cannes


Travaux

travauXréalisés

CHemindauPHin

Travaux d’enrobés

travauX réalisésgYmnase

Réalisation de clôture

travauX réalisésimPasse des béliersTravaux de bitumage

travauX réaliséséCole alPinias

Installation de portesen aluminium

travauX réalisésimPasse des bibassesTravaux de bitumage

travauX réalisésimPassedes PâturagesTravaux de bitumage

travauX réalisésimPassedes viviersTravaux de bitumage

travauX réalisésbibliotHèQue anneXede manaPanY les HautsTravaux de menuiserie

travauX réaliséssamaritains

Ancienne Mairie Annexe dePiton des Goyaves

réamènagée pour l’associationLes Samaritains

Piton goYaves

ravinedu Pont

anseles bas

manaPanY les bas

Centreville

manaPanYles Hauts

7

6

1

9

3

4

5

8

2

2

3

4

9

8

5

6

7

1


L a téléassistance est

une assistance à

domicile 7J/7et

24h/24 à

destination des personnes

âgées, isolées, ou porteuses

de handicap. Les dossiers de

demande sont instruits par le

CCAS.

la téléassistance, comment ça marche ?

• L’installation

Grâce à un matériel installé à domicile

par un opérateur, le dispositif permet

à l’usager d’entrer en relation avec

une équipe de professionnels. A tout

moment, cette équipe apporte réconfort,

soutien, sécurité et assistance médicale, en

maintenant le lien avec la famille et

le réseau sanitaire.

Le matériel de téléassistance

se compose d’un transmetteur

branché sur la ligne

téléphonique de l’usager et

sur une prise électrique

couplée à une

télécommande

d’alarme (étanche et discrète) au

format bracelet ou collier porté par

l’usager.

• Le mode opératoire

Lorsque l’usager se retrouve seul chez

lui, et qu’il se retrouve en difficulté,

d’une simple pression sur le bouton du

déclencheur (bracelet ou collier), son

appel est envoyé à l’Equipe téléassistance.

Disponibles, 7j/7 et 24h/24, des conseillers

apportent en ligne une réponse adaptée

ou sont habilités à prévenir les proches,

le médecin traitant ou encore les

services d’urgence.

Comment faire pour bénéficier de ce service ?

En tant que gestionnaire du dispositif de

téléassistance, le Centre Communal

d’Actions Sociales (CCAS) identifie,

recense et instruit les dossiers de

demande de téléassistance. Il transmet

ensuite le dossier au Conseil Départemental

ou à la MDPH, deux organismes qui peuvent

financer la quasi-totalité du dispositif de

téléassistance.

Le service se présente sous la forme d’un

abonnement mensuel comprenant :

• le service de téléassistance 24H/24 et

7j/7

• la mise à disposition d’un transmetteur

avec télécommande et interphone

• le contrôle hebdomadaire automatique

de fonctionnement du transmetteur

• le remplacement du transmetteur en

cas de dysfonctionnement (y compris

déplacement du technicien)

• les appels de convivialité.

Pour plus d’informations, vous pouvez joindre le CCas au 02 62 56 79 53.

Actuellement, le CCAS recense toutes les demandes de téléassistance. Le nombre de demandes dans la commune, conditionnera la mise en place effective du service.

Portage de repas : toute personne âgée ou porteuse de handicap, intéressée par un service de portage de repas, est également appelée à se faire connaître.

la téléassistance, un nouveau service Pour les Publics fragiles

Social


Finances

Le mois dernier, Serge Hoareau

recevait la presse à l’Hôtel de ville,

afin d’alerter l’opinion publique

sur la situation des finances

communales. Dans ce numéro, il était

important de revenir sur ce sujet qui

nous inquiète tous.

un contexte national défavorable, et l’etat qui se désengage.Le 1er ministre Manuel Valls, a annoncé le

16 avril dernier un plan d’économies de 50

milliards d’euros. La conséquence de cette

décision pour les collectivités de France

est la perte sèche, sur la période de 2015

à 2017, de 11 milliards d’euros de dotations

auxquelles s’ajoutent les 1,5 milliards déjà

appliqués en 2014. Cela risque de plonger

les communes, dans de graves difficultés

financières, qui auront un impact certain sur

le service rendu à la population.

les répercussions à l’échelle de Petite-île.Les baisses des dotations de l’Etat prévues

jusqu’en 2017 et l’annonce récente par

la CIVIS de la suppression de la Dotation

de Solidarité Communautaire risquent de

plonger la Ville dans une situation financière

« alarmante » dès 2016.

Près d’un million d’euros. C’est le manque

à gagner que va devoir subir la mairie

de Petite-île, dès l’année prochaine.

Moins 280 000 euros

de dotations de l’Etat

auxquelles s’ajoutent la

suppression annoncée de

720 000 euros de dotation de

solidarité communautaire de la

CIVIS.

D’ores et déjà en 2015, suite aux premières

baisses de dotations de l’Etat subies en 2014,

les services financiers de la mairie prévoient

un résultat net de clôture déficitaire de

375 000€ qui se répercutera sur le budget

2016. Si l’on ajoute à cela le million de pertes

annoncé l’année prochaine, la commune,

court à des résultats catastrophiques.

Pourquoi nos finances vont mal ?

minoration de la dotation forfaitaire de la ville de Petite-ilede 2013 à 2017 structure des recettes réelles de fonctionnement en 2015

<=> soit une perte cumulée sur la périodede près de 925 Ke

8 023 000e

51%

949 250e

6%

130 340e

1%

238 511e

2%912 765e

6%

2 538 500e

16%2 890 576e

18%

Dotation forfaitaire =50% des dotations

DSC = 9% de la fiscalité indirecte

Produits des sevices

Fiscalité indirecte

Atténuation de charges

Autres recettes de fonctionnement

Produit des contributions directes

Dotations

Autres produits de gestion courante

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

02013 2014 2015 2016 2017


dossier

des charges de personnel insoutenables.

La collectivité emploie 354

agents, ce qui représente

10 500 000 € de charges de

personnel, chaque année.

des services municipaux facultatifs et déficitaires qui pèsent fortement sur le budget.L’école de musique, la micro-crèche Kaz Ti

Babas, et la restauration scolaire sont des

services déficitaires qui en l’état actuel des

choses pèsent lourdement sur les finances

de la commune.

L’école de musique qui accueille 230 élèves

est déficitaire de 230 000 €.

La micro-crèche, d’une capacité d’accueil

de 10 enfants âgés de 0 à moins de 6 ans

est déficitaire de 89 000 €.

Le service de la restauration scolaire qui sert

1750 repas chaque jour scolarisé, essuie un

déficit de 925 000 €.

L’école de musique, la micro-crèche Kaz

Ti Babas la cantine, sont des services

publics dits « facultatifs ». Autrement dit,

le Maire n’a pas pour obligation de fournir

ces services et est habilité à les déléguer

à des structures externes (associations,

délégations de services publics, privés).

Pour maintenir ces services, une réévaluation

minimum des tarifs était nécessaire.

evolutions des tarifs • Prix du repas à la cantine :

1,60 € au lieu de 1,30 €

• Tarif annuel de l’école de musique :

550 € au lieu de 240 €, hors quotient familial.

un soutien aux associations qui n’est pas neutre pour les finances de la villeLe budget des associations représente

435 000€ pour 3790 adhérents. Compte

tenu de l’importance de leurs actions sur le

territoire, 4 des 42 associations reçoivent à

elles-seules les ¾ du budget (AJP, COSPI,

P’ti Bout’ Chou et La maison du Tourisme et

du Sud Sauvage).

Pourquoi nos finances vont mal ?

Dossier

la restauration scolaire la micro-Crèche l’école de musique

2 000 000€

1 750 000€

1 500 000€

1 250 000€

1 000 000€

750 000€

500 000€

250 000€

0,00€2011 2012 2013 2014 2015

Total charges

Total recettes

Restauration scolaireEvolution des charges et recettes de 2011 à 2015

400 000€

350 000€

300 000€

250 000€

200 000€

150 000€

100 000€

50 000€

0,00€2011 2012 2013 2014 2015

Total charges

Total recettes

Ecole de musiqueEvolution des charges et recettes de 2011 à 2015

200 000€180 000€160 000€120 000€100 000€

80 000€60 000€40 000€20 000€

0,00€2011 2012 2013 2014 2015

Total charges

Total recettes

Micro-Créche «La Caz Ti Babas»Evolution des charges et recettes de 2011 à 2015


Finances

quelles Pistes Pour enrayer le Déficit ?

Pour la municipalité, il n’est pas question

de laisser la situation se dégrader.

Bien que les solutions envisagées

présentent des contraintes, il est nécessaire

de prendre des décisions courageuses

pour éviter le pire et espérer retrouver une

bonne santé financière, dans deux ans.

Parmi les solutions envisagées :

Réduire les dépenses de fonctionnement :

• En diminuant l’enveloppe des

subventions allouées aux associations

• En réduisant les charges de personnel :

par exemple le non remplacement des

départs à la retraite

Augmenter les recettes de fonctionnement :

• Par l’augmentation des tarifs des services

publics à l’exemple de l’école de musique

ou et de la restauration scolaire

Réviser les modes de gestion de certains

services

• En confiant la gestion des certaines

structures à des opérateurs privés

(associations éventuellement) sous la

forme d’une Délégation de Service Public

ou de simple mise à disposition de locaux

(service non communal), avec des objectifs

de rentabilité.

l’égalité fiscale d’abord !La fiscalité locale fait partie des solutions

envisagées pour augmenter les recettes

de la commune. A Petite-île, les élus ont fait

le choix, pour plus d’équité, de s’attaquer

d’abord à la base d’imposition.

Dans notre commune, la taxe sur le foncier

bâti, la taxe sur le foncier non bâti et la taxe

d’habitation représentent 16% des recettes

de fonctionnement. Grâce à une meilleure

identification des biens et des personnes,

la collectivité souhaite maintenir la

contribution individuelle tout en faisant

progresser le produit fiscal.

Qu’est-ce que la base d’imposition ?C’est la valeur locative d’un logement,

c’est-à-dire le loyer annuel que serait

censé percevoir le propriétaire en

cas de mise en location du bien dans

les conditions normales de marché,

déduction faite de certains abattements

ou exonérations fiscales.

Pour déterminer le montant de l’impôt

d’un foyer, cette base est multipliée

par le taux d’imposition, voté par la

collectivité à laquelle le logement est

rattaché.


Dossier

la nécessité de réactiver la cellule fiscale de la commune.Dissoute en 2008, puis recréée cette année,

la cellule fiscale est un service communal

stratégique qui permet d’assurer un suivi

efficace de la fiscalité.

Le rôle de la cellule fiscale, qui travaille

en étroite collaboration avec le Centre

des Impôts Fonciers et la Commission

Communale des Impôts Directs, est de

transmettre un maximum d’informations

aux services fiscaux afin de faciliter la

mise à jour de leur base de données, et

d’actualiser le montant de l’impôt perçu

par la commune. Plus précisément, leur

rôle est de rechercher et de prendre en

compte tous les changements intervenant

dans la matière imposable (construction

d’une nouvelle maison ou d’une piscine,

extension, rénovation…).

Suite à une enquête réalisée par la cellule

fiscale à la demande des élus, la collectivité

a constaté que des centaines d’administrés

ne sont pas correctement assujettis à

l’impôt. Ce constat a été fait sur la base des

permis accordés et des piscines recensées.

• L’exemple des constructions

nouvelles

Depuis 2008, parmi les permis de

construire qui ont été délivrés, un certain

nombre n’ont pas débouché sur un impôt,

car les propriétaires ont omis la Déclaration

d’Achèvement des Travaux.

RAPPEL : Pour toute construction

nouvelle, dès que les travaux sont achevés,

le propriétaire dispose d’un délai de 90

jours pour effectuer ce qu’on appelle une

Déclaration d’Achèvement des Travaux.

Cette démarche consiste à compléter

un formulaire appelé H1, qui est ensuite

transmis aux services fiscaux pour

l’évaluation de l’impôt. Or, à Petite-île, sur

plus de 800 permis délivrés de 2008 à ce

jour, 200 propriétaires n’ont pas effectué

cette démarche.

La déclaration d’achèvement des travaux

est une démarche obligatoire !

• Le cas des piscines

Une piscine est considérée comme une

dépendance du bâti. Toutes les piscines en sol

sont imposables, mais également certaines

piscines hors-sol. En effet, toute piscine hors-

sol bénéficiant d’un aménagement de type «

plage », qui ne permet pas au propriétaire de

vider et de déplacer la piscine en un temps

très court et sans travaux, est imposable et

doit donc être déclarée. Sur 330 piscines

identifiées sur la commune, à ce jour, seules

160 sont recensées.

D’après, l’évaluation des services communaux,

ce premier travail qui a permis d’identifier les

nouvelles constructions habitées et piscines non

déclarées, représenterait un manque à gagner

de 300 000 euros par an pour la commune

de Petite-île.

quelles Pistes Pour enrayer le Déficit ?


Associationsdésormais, dans chaque numéro de Petite-île à la une, découvrez quatre associations de la commune.

Créée le 15 octobre 2012L’association a pour but le développement, l’enseignement et la pratique des sports de combat et des arts martiaux.Nombre d’adhérents : 30Activités proposées : le Jujitsu Brésilien, la Croche, le Grappling et le SamboPublic concerné : tout public, à partir de 8 ansLieu(x) et horaires : le mardi et le vendredi de 18H30 à 20H30 au Stade régional de Gaby Folio et le mercredi de 19H à 21H au Dojo de Piton des Goyaves.

CONtACtS :téléphone : AJORQUE Mickaël 06 92 65 49 19,

POtHIN Jean François 06 92 48 46 52 Adresse e-mail : [email protected]

Page Facebook : amicalefullpower

(Convivialité, loisirs, éducation, sports)Créée en août 2014C.L.E.S propose la découverte et l’initiation multi-sports, l’éducation à la santé et au bien-être et l’apprentissage des règles sportives ainsi que des bonnes postures et techniques.Nombre d’adhérents : 30Activités proposées : activités sportives de loisirs, pilates, circuit training, renforcement musculaire, entraînement physique fractionné Public concerné : tout public (adultes, seniors, enfants)Lieu(x) : Plage de Grande Anse Horaires : Du lundi au vendredi à 9h,16h et 17h le samedi à 9h et à10h

CONtACtS :téléphone : MUSSARD Cédric Emmanuel,

Responsable cadre technique 06 93 93 45 70Adresse e-mail : [email protected] ;

Page Facebook : CLES

Créée le 21 janvier 2015Lassos a pour but la création du lien social, l’échange de savoirs et de savoir-faire, la réflexion et l’entreprise de toute action visant le bien-être de l’individu, avec lui-même, avec ses pairs et dans son environnement.Animée par des valeurs de bienveillance, de respect de chacun, chacune et de la nature, cette initiative féminine a à cœur d’œuvrer pour un mieux vivre ensemble.Nombre d’adhérents : 13 membresActivités proposées : jardin potager collectif, groupe de parole, danse, théâtre, sophrologie, atelier communication parent/enfant, café/débatPublic concerné : tout publicLieu(x) : jardin potager rue des camomilles Petite-Îlesalle fleur de canne Manapany les basHoraires : selon activités proposées et choisies

CONtACtS :téléphone : Marie : 0692 155 501

Dolly : 0692 085 921 Céline : 0692 940 699

Isa : 0692 283 403Adresse e-mail : [email protected]

Page Facebook : association lassos

Créée le 17 décembre 2012AID’ALI aide les personnes démuniesNombre d’adhérents : 250 adhérentsActivités proposées : aide alimentaire, matérielle, aide ponctuelle pour les familles qui doivent voyager pour raison médicalePublic concerné : tout publicLieu(x) et horaires (sans) : le Sud de l’île de La Réunion

CONtACtS :téléphone : CARIOU Pascal 02 62 42 42 25

Adresse e-mail : [email protected] web : www.aidali.fr

amiCale 974 Full PoWer

C.l.e.s

lassos

aid’ali


ActualitéEnvironnement

agissons ensemble, Pour sauver le gecko vert De manaPany

C omme vous

le savez, le

gecko vert

de Manapany

est en voie

d’extinction. Ce reptile n’existe qu’à

la Réunion sur le littoral de Saint-

Pierre, Petite-île et Saint-Joseph et

nulle part ailleurs dans le monde. Il

est endémique.

Notre Gecko Péi est menacé par deux

espèces de Gecko issus de Madagascar,

récemment introduits à la Réunion. Ces

geckos exotiques sont nuisibles pour le

gecko vert de Manapany : ils lui volent son

habitat et sa nourriture.

agissons ensemble avant que le gécko péi ne disparaisse• Les plantes telles que le vacoa, le latanier

ou encore le benjoin sont essentielles pour

la survie du gecko vert de Manapany. Elles

lui fournissent des sources de nourriture,

des abris contre les prédateurs, et des

sites de reproduction. Si elles venaient à

disparaître, le Gecko vert disparaitra aussi.

Pour contribuer à sa sauvegarde et à son

développement, continuez à planter et à

conserver les plantes qui servent d’habitat

au Gecko vert.

Gecko vert de Manapany, espèce endémique – NOI.

Comment distinguer notre gecko endémique des deux autres geckos nuisibles ?

• Si vous observez

des geckos verts

introduits ou

endémiques ou

si vous souhaitez

plus d’informations,

contactez

l’association

Nature Océan

Indien (NOI) sur

natureoceanindien

@gmail.com ou au

06-93-40-40-73


D ans quelques semaines,

la saison estivale

pointera le bout de

son nez et avec elle

son lot d’avantages

et d’inconvénients. Afin de prévenir

la prolifération de moustiques, ce

numéro de Petite-île à la Une fait un

zoom sur les bons gestes à adopter.

A La Réunion les moustiques peuvent

transmettre des maladies graves telles que

la dengue, le paludisme ou le chikungunya.

Plus de 70% des gîtes larvaires sont

constitués de récipients situés autour de

la maison. Vous pouvez agir en éliminant

les larves de moustiques et en éliminant les

lieux de repos des moustiques adultes.

Pour éliminer les larves de moustiques, il faut :• Vider, ramasser, jeter les

objets et déchets pouvant

contenir de l’eau : petits

détritus, encombrants,

pneus usagés, déchets

verts

• Changer l’eau des

plantes et des fleurs une

fois par semaine : supprimer

les soucoupes des pots de fleurs,

remplacer l’eau des vases par du sable

humide.

• Vérifier le bon écoulement des eaux de

pluie et des eaux usées : gouttières, regards,

caniveaux et drainages

• Vérifier l’étanchéité du

système d’assainissement :

fosse septique, ventilation,

puits d’infiltration

• Couvrir les réservoirs

d’eau avec un voile

moustiquaire ou un

simple tissu : bidon d’eau,

citernes, bassins

• Couvrir les piscines hors d’usage

et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau

Pour éliminer les lieux de repos des moustiques adultes, il faut :• Débroussailler et tailler les herbes

hautes et les haies

• Elaguer les arbres

• Ramasser les fruits tombés et les débris

végétaux

• Réduire les sources d’humidité

Pour plus d’informations, vous pouvez

contacter l’Agence Régionale

de la Santé ASRS au Numéro vert :

0 800 110 000SOURCE : A.R.S

moustiques, aDoPtons les bonsgestes à l’arrivée De l’été

Création d’une pépinièreAppel au don de boutures.

Dans le cadre du projet de

création de pépinière LIEU, le

service Environnement fait appel

à la générosité des mains vertes

de la commune afin de pouvoir

récupérer des boutures de plantes et

d’arbustes. Si vous souhaitez faire un

don, vous pouvez contacter le service

environnement au 02 62 56 79 79.


Retour en images

du 15 au 30 JuilletvaCanCes loisirsAccrobranche au Maïdo, paddle, kayak, baignade à Saint-Gilles..

vendredi 22 maivisite du Président de régionet inauguration de l’écoleFloralies

du 26 Juillet au 1er aoûtles JeuX du villageAprès une semaine intense de compétition entre les quartiers, c’est l’équipe de la Croisée qui a remporté les Jeux du village 2015.

le 27 et 28 JuinConCoursornitHologiQueau gYmnasePlus de 1000 espèces exposées

du 11 au 31 Juillet 2015Centre aéré de Juillet160 enfants ont été accueillis lors de ce centre.

vendredi 24 avrilaCCueil des nouveauX arrivantsUne centaine de personnes sont venues ou revenuess’installer à Petite-Île entre août 2014 et février 2015


samedi 30 mairemise des médailles de la Famille Française6 familles nombreuses ont reçu la médaille

samedi 27 JuinConCours maisons et Jardins Fleuris16 participants et 6 lauréats

lundi 13 Juilletbal du 14 JuilletCette année, les années 80 étaient à l’honneur

Jeudi 23 Juilletsoirée des lauréats75 lauréats Petite-Îlois ont fêté leurréussite au Five avec Ti Pay Mista Faya

lundi 13 JuilletdéFilé du 14 JuilletAvec la participation de l’UNP,club auto longtemp, les pompiers,le 2ème RPIMA

du 19 au 21 JuinFête de la musiQue et des agrumes7 tonnes d’agrumes vendus


Portraits

Pourquoi avoir choisi le tennis de table ?

Avant de pratiquer

le tennis de

table, j’ai fait

de l’athlétisme

pendant un an,

ce sport ne me

correspondai t

pas. Un jour, à

l ’occasion

d ’ u n e

visite du

P r é s i d e n t

du PICP (Petite-

île, Club Pongiste)

dans les écoles pour

détecter des graines

de champion, j’ai été

repérée. En voyant

mon potentiel, il m’a

proposé de m’inscrire

dans le club PICP.

Le tennis de table m’a

tout de suite plu et c’est

devenu une passion.

Selon toi, quelles sont les qua-lités à avoir pour pratiquer ce sport ?

Les mots d’ordre sont « mental,

concentration, technique ». Mais c’est

surtout l’amour du sport qui fait tout.

Parle-nous un peu de ton par-cours ?J’ai intégré le club PICP à l’âge de 8 ans.

Depuis, j’ai participé à de nombreux

Championnats. En 2010, j’ai été Vice-

Championne de La Réunion Benjamine.

En 2011, Championne de La Réunion

Benjamine. En 2013, Championne de

La Réunion Minimes filles/Cadettes.

En 2014, Championne de La Réunion

Cadettes et Vice-Championne de La

Réunion. J’ai aussi participé au WJC aux

Seychelles où j’ai obtenu une médaille

d’or et 3 médailles d’argent. Cette année,

je suis Championne de La Réunion

Cadettes/Juniors et Vice-Championne de

La Réunion en double mixte avec mon

entraîneur M. Fabien Messac, et j’ai aussi

participé aux Jeux des Îles.

Quelle est la suite…?Au mois d’Août, je partirai en

Métropole pendant 1 an, pour intégrer

le Pôle Espoir de tennis de table du

CREPS PACA de Saint-Raphaël.

C’est un centre de perfectionnement

de haut niveau dans lequel je pourrai

combiner études et sport. A côté, je

serai inscrite au club de tennis de

table « Le Cannet ».

Le programme semble bien chargé, n’est-ce pas ?Oui ! Du lundi au jeudi, ce sera école le

matin et sport l’après-midi. Le vendredi :

entraînement au club. Le week-end, il y

aura des matchs, des tournois, voire des

compétitions.

As-tu des ambitions ?J’aimerais être Professeur de sport.

Lorsque je serai au Pôle Espoir, , j’espère

progresser. En fonction de mon adaptation,

je verrai si je continue ou pas. Mais une

chose est sûre, je ferai tout pour avoir un

jour le titre de Championne du monde.

colyne folio,le tennis De table c’est son DaDa

A tout juste, 14 ans, Colyne Folio n’a cessé de briller dans la

discipline qu’elle pratique avec brio depuis l’âge de 8 ans, le

tennis de table. Son objectif ? Devenir Championne du monde,

dans sa discipline.


jean Pierreharisson,athlète D’iciet D’ailleurs

Depuis quand es-tu fidèle à tes baskets ? J’ai d’abord commencé à faire du football

à l’âge de 34 ans au club Les Volontaires

de Petite-Île pour Vétéran. Un jour, j’ai

décidé d’arrêter de fouler la pelouse

préférant aller courir « comme ça », en

extérieur. Mes proches m’ont vu courir et

m’ont vite recommandé de m’adresser au

COSPI, le club d’athlétisme de Petite-Île.

A 36 ans, j’étais hésitant. Mais finalement

je suis allé voir l’entraîneur. Je m’en

souviens comme si c’était hier : M. René

Paul Vitry et moi-même avons parcouru

25 tours de piste au gymnase. C’est là

que l’entraîneur a vu nos capacités.

Dans la foulée, (et c’est bien le cas de

le dire), je suis devenu licencié au club

d’athlétisme.

Parles-nous de ton parcours ?Mon entraîneur M. Raymond Fontaine

m’a poussé à faire ma première course :

un Semi-marathon sur l’île. Après 4 mois

de préparation physique, j’ai fini 1er

Catégorie Vétéran 1. J’ai ensuite enchaîné

les courses, dont une course de 10km à

Montpellier pour arriver 1er Catégorie V1.

En 2012, j’ai terminé 2ème en Catégorie V1

au Marathon de Maurice. Cette année, j’ai

parcouru 42km au Marathon de Paris en

2h45 pour finir 200ème sur 55 000 coureurs.

Ma dernière course était en Juillet au

Championnat de Semi-marathon à Saint-

Louis, où j’ai raflé la 2ème place dans la

Catégorie Vétéran 2.

A 48 ans, on passe dans la Catégo-rie Vétéran 2. Et après…?En novembre, je pars en Thaïlande, pour

un marathon. Comme pour chaque

course, je vais suivre à la lettre le planning

d’entraînements établi par mon entraîneur,

et ce dès le mois de septembre. L’année

prochaine, je prévois de participer au

Marathon de Toulouse. « Tant que le corps

i demand’, mi sava » !

D’où tiens-tu cet « oxygène » ?J’ai beaucoup de volonté et je fais

beaucoup d’entraînements. Il faut

aussi avoir une bonne alimentation.

Je fais attention à ne pas manger

trop gras, ou trop épicé. « I faut que

le moral lé toujours là, faire le vide et

oublier les problèmes » La course m’a

beaucoup aidé.

Qu’est-ce que la course t’a apporté ?Avant de découvrir cette passion pour la

course à pieds, j’étais renfermé sur moi-

même et je vivais seul. Grâce au sport, j’ai

pu mettre l’alcool et la cigarette de côté.

J’ai pris un nouveau et meilleur mode de

vie. Depuis, je suis épanoui. Le sport, c’est

ma vie.

A 52 ans, Jean Pierre

est un passionné

de course à pieds.

Après le Marathon

de Paris cette

année, il s’envolera bientôt

pour la thaïlande, où un autre

challenge l’attend.

Jean Pierre au Marathon de Paris.


Page del’opposition

UNION DE LA DROITETexte non parvenu

PETITE-ÎLE EN ACTIONTexte non parvenu


AgendaPetite-île

Septembre2015journée récréative Pour

les Personnes Porteuses De

hanDicaPDate : Mardi 1er septembre,

salle Le Poivrier

marché Du terroir PéiDate : Samedi 12 septembre

de 15h à 20h

miss mamy et mister PaPyDate : Mercredi 30 septembre

au gymnase

Octobre2015rallyeDate : Dimanche 4 octobre :

journée Des aiDants familiauxDate : Lundi 5 octobre

CCAS 02 62 56 79 53

marché Du terroir PéiDate : Samedi 10 octobre, de 15h à 20h

Aménagementde Grande-AnseUne réunion publique de présentation de l’aménagement de Grande-Anse, se tiendra le jeudi 27 août à 18h, à la salle le Poivrier. Cette réunion est ouverte à tous.

semaine bleueDu 12 au 17 octobre

Animations réservées aux personnes

âgées de 60 ans minimum et résidant à

Petite-île

• Lundi 12 octobre : Atelier de

serviettage, tricot, artisanat

• Mardi 13 octobre : Thé dansant

• Mercredi 14 octobre : Sortie avec les

personnes âgées

• Jeudi 15 octobre : Visite

• Vendredi 16 octobre : Mariage lontan

• Samedi 17 octobre : Repas de la 3ème

jeunesse

CCAS 02 62 56 79 53

festival Des arts martiauxDate : Samedi 17 et

Dimanche 18 octobre

journée De la ProDuctionréunionnaiseDate : Vendredi 23 octobre

fête De l’ailDate : Samedi 24

et dimanche 25 octobre

du 12 au 18 octobre 2015SEMAINE NATIONALEDES RETRAITÉSET PERSONNESÂGÉES

www.petite-ile.reou ville de Petite-ile O�ciel

Retrouvez le programme des festivités en page 23

petite-île n°4.pdf · vétivers, mme duberville audrey remplacera l’ancien directeur m. orban...

Documents