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  • I

    Allons voir le rveil des choses!

    Der Garten von Ermenonville. Eine kleine Sehhilfe.

    von Peter Prtner

    Une fabrique de jardin est une construction vocation ornementale (arts dcoratifs) prenant part une composition paysagre au sein d'un parc ou d'un jardin. Elles servent gnralement ponctuer le parcours du promeneur ou marquer un point de vue pittoresque1. Prenant les

    formes les plus diverses, voire extravagantes, elles voquent en gnral des lments architecturaux inspirs de l'Antiquit, de l'histoire, de

    contres exotiques ou de la nature. Les premires fabriques apparaissent dans les jardins anglais au dbut du xviiie sicle et se

    rpandent avec la mode des jardins paysagers. De vritables parcs fabriques voient le jour au cours des xviiie et xixe sicles.

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrique_de_jardin)

    Le rle des fabriques

    Pour Ren de Girardin, le choix des fabriques tait fonction de la nature de chaque situation et de l'analogie avec les objets environnants . Plus particulirement, il

    recommande de tenir compte des cinq facteurs suivants :

    la convenance locale : situation topographique et paysagre. Il ne s'agit pas des us et coutumes locaux.

    la convenance particulire : classe sociale des habitants et destination du btiment.

    la distance du point de vue : accentuation de certains lments des btiments et dtermination de leurs proportions en fonction de la distance du spectateur.

    le caractre de la destination : dfinition des procds stylistiques architecturaux en fonction du type d'usage envisag.

    l'effet pittoresque .

    Les fabriques n'ont donc rien d'alatoire : leur type, leur style, leur position, etc. ont t soigneusement choisis. L'on constate galement que les fabriques peuvent avoir

    une utilit relle et ne se bornent pas toujours leur simple rle d'lment de dcoration, loin de l a 13. Il est donc inutile de dpartager les btiments du parc

    entre fabriques (temple, autel, dolmen...), quipements de loisirs (jeu d'arc, cabane de repos, banc...) et btiments utilitaires (glacire, pont, mtairie...). Dans la

  • II

    catgorie des fabriques, entrent aussi bien les btiments que des lments paysagers particuliers : grotte, le, cascade

    D'autre part, il convient de distinguer entre les fabriques construites selon les ides de Girardin et des rajouts ultrieurs, car ces derniers ne rentrent pas dans le concept

    du crateur du parc d'Ermenonville et entravent sa comprhension. En effet, le prince Constantin de Radziwi vit au prsent et ne cherche pas comprendre la

    signification des fabriques et leur raison d'tre, procdant quelques modifications sa guise. Tandis que Ren de Girardin n'avait employ que des matriaux l'tat

    brut, Constantin de Radziwi emploie du bton arm et des balustrades sculptes, ce qui modifie sensiblement l'aspect du parc. Les rajouts ultrieurs seront prsents

    dans une autre section du prsent chapitre. Reste souligner que la fabrique principale du parc fut le chteau d'Ermenonville : il

    est visible depuis la plupart des endroits dgags du Grand et du Petit Parc, divise visuellement ces deux secteurs du parc et entre dans la composition de plusieurs

    tableaux ou compositions paysagres. Le nombre des fabriques subsistantes du temps de Ren de Girardin, hors le

    chteau, est de vingt-deux, dont trois hors de l'actuel parc Jean-Jacques Rousseau. Des dix-neuf fabriques restants, six n'taient pas prvues comme telles : le pont de

    la Brasserie, le banc de la Reine (initialement un banc parmi tant d'autres), la glacire, la grotte aux ossements (vestige archologique) et les tombe de l'Inconnu et de Meyer. Une septime fabrique a t reconstruite de faon diffrente : le banc des mres devenu table des mres. Ne restent donc qu'onze fabriques proprement

    dites au parc Jean-Jacques Rousseau, auxquelles s'ajoutent quelques vestiges des fabriques disparues, tels que la colonne provenant de la Brasserie, prs de

    l'embarcadre. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Jean-Jacques-Rousseau#Le_r.C3.B4le_des_fabriques)

  • III

    CE QU'ON DISAIT DANS LES JARDINS D'ERMENONVILLE

    AU PRINTEMPS DE 1780

    Marquise, allons cueillir des roses; Donnez-moi votre blanche main. Allons voir le rveil des choses; Le printemps rit en ce chemin.

    Nos fleurs, peut-tre, sont closes; Donnez-moi votre blanche main.

  • IV

    Scriptorum chorus omnis amat nemus et fugit urbes Pilger, du musst den Weg durch die Grotte nehmen. Nein. Der Weg hierher war schon beschwerlich genug, aber du musstest dennoch den Weg durch die Grotte nehmen. Die Grotte war der Eingang. der Durchgang; hin zum Erstaunen.

    Im zart Opaken der Grotte sollte der Besucher versuchen, ein in Stein gezeichnetes Gedicht William Shenstones, das Ren-Louis Girardin selbst ins Franzsische gebracht hat, zu entziffern. Keine geringe Mhe fr einen, den es ins Offene drngt; und der unge-duldig sein sollte und neugierig auf das, was ihn dort oben, drau-en, erwartet.

  • V

    Nous fes et gentilles naades, tablissons ici notre sjour.

    Nous nous plaisons au bruit de ces cascades, Et nul mortel ne nous vit en plein jour.

    C'est seulement quand Diane amoureuse Vint se mirer au cristal de ces eaux,

    Qu'un pote a pens, dans une verve heureuse, Entrevoir nos attraits au milieu des roseaux. Vous qui visitez ces champtres prairies, Voulez-vous jouir du destin le plus doux: N'ayez jamais que douces fantaisies,

    Et que vos curs soient simples comme nous. Lors, bienvenus dans nos riants bocages. Puisse l'Amour vous combler de faveurs! Mais maudits soient les insensibles curs

    De ceux qui briseraient dans leurs humeurs sauvages, Nos tendres arbrisseaux et nos gentilles fleurs!

  • VI

    La grotte des Naades, bouche d'ombre ouverte, sous les pieds d'un arbre norme, d'un ct sur la cascade et de l'autre sur la prairie. Elle possde aussi son escalier secret qui remonte vers le chemin. Cette grotte factice est un hommage l'imagination des retraites naturelles. Cette demeure sans porte provoque - selon l'expression de Gaston Bachelard - le rve d'un repos protg. C'est la chambre secrte des amours caches. L'cho de la cascade y fait natre le fantasme du bain des Naades nues, il n'y manque que l'clat blanc du cygne du dsir. L'eau (et ses songes) s'allie aux rveries du repos de la terre. (Blanchard, 83)

    Die Grotte ist auch eine Hhle; als Grotte ist nie nach den Najaden benannt. Als Hhle, als die sie sich zunchst zeigt, und in die man gebckt, demtig und verwundbar eintreten muss, wie durch den kleinen Einlass eines japanischen Teehauses, - als Hhle ist sie ganz von der Art, die Platon zum Gleichnis gemacht hat.

  • VII

    Die Hhle von Ermenonville hat zwar einen Ausgang; so scheint es. Aber wer wieder aufgerichtet aus ihr ins Offene tritt, der sollte gelernt haben, dass auch das Licht, la lumire, der Land-schaft nur ein Schatten ist. Auch der Durchgang durch diese Hhle bedeutet einen Wiedereintritt, re-entry, in den Trug, der aber nun bekannt ist - und beobachtet, aber nicht durchschaut werden sollte. Denn auch ins Offene treten wir wieder in eine Hhle, in eine Hhle mit dem Ausma des Universums, in eine Hhle die blendet; in ein Erfahrungs-Theater der mania.

  • VIII

    Wir wissen nicht, ob Ren-Louis Girardin seine Besucherinnen, seine Besucher, vielleicht den groen Rousseau selbst, gleichsam umgebren wollte, als er sie zur Grotte wies, vor der niemand wis-sen konnte, niemand wissen sollte, wohin sie fhrte, in ein In-neres, nach auen, oder einfach in die Enge, in die Gefahr eines Er-stickens, um zu lernen, die unendlich scheinende Luft, drauen, wieder als kstlich zu erfahren. A la perte de vue, l'illusion cre par les miroirs de l'eau et les crans de verdure et d'arbres, la dlicieuse sensation d'tre perdu au bout du monde, notre angoisse face ce que Bachelard appelle l'immensit intime, rpond la rassurance donne par les divers btiments, ou fabriques humaines, qui rtablissent le sens du circuit et balisent l'errance. L'le, l'extrmit de l'tang, est un de ces lieux fabuleux; mais il y en a bien d'autres. (Blanchard, 79)

  • IX

    Das Einatmen als ein Vorbote oder ein Begleiter des Offenen, das nur den Blick berfllt, der das Dunkel der Grotte abgelegt hat. Abgelegt hatte.

    Das Offene des sdlichen Gartens, das auch Rousseau hier ber-fiel, doppelt berfiel, als Landschaft und als bodenlose Spiegelung im See, im Lac, trug, das sprte er damals vielleicht, eine kleine Insel, seither le des Peupliers genannt, in sich, wo in einem Pap-pelkreis einst sein erstes steinernes Grab stehen sollte,

  • X

    unweit des Orts, wo er, wie es heit, an eine Steinsule gelehnt, in die ausgerechnet Worte Voltaires eingemeielt waren, am lieb-sten seine Rverien exekutierte; und von wo man bis heute den wohl pittoreskesten Blick auf dieses schlichte zauberische kleine Eiland hat. La rverie pour Rousseau est toujours dlicieuse. Elle est la fois, pour lui, une thique et une esthtique. Il sait qu'elle acclimate d'agrables chimres, des fictions dans les conditions les plus dures (il prend comme exemple une prison: la Bastille) tout en re-connaissant que cela se faisait bien mieux et plus agrablement dans une le fertile et solitaire, naturellement circonscrite et spare du reste du monde o rien ne m'offrait que des images riantes. (Blanchard, 79)

    C'est uniquement dans l'effet pittoresque, crit R.L. de Girar-din,qu'on doit chercher la manire de disposer avec avantagetous les objets qui sont destins plaire aux yeux... Cette notion de pittoresque est devenue pour nous quelque peufloue. A l'origine pittoresco ne dsigne que les fonds denature qui servent situer les madones du Titien. Par extension pittoresque dsignera le paysage peint puis, la confusionanalogique avec le paysage naturel oprant, R.L. de Girardin ne parle plus de peinture. L'effet pitto-resque consiste prcisment dans le choix des formes les plus agrables, dans l'lgance des contours, dans la dgradation de la perspective ; il consiste donner, par un contraste bien mnag d'ombre et de lumire, de la saillie du relief tout objet, et y reprendre les charmes de la varit en les faisant voir sous plu-

  • XI

    sieurs jours, sous plusieurs faces et sous plusieurs formes, comme aussi dans la belle harmonie des couleurs et surtout dans cette heureuse ngligence qui est le caractre distinctif de la nature et des grces. (Blanchard, 73)

    Nach seinem Tod war Jean-Jacques ein Teil der Gartens, ein Teil des Programms geworden, das der sptere mauvais citoyen Girar-din sich erdacht hatte. Dass dieser Ort, diese private Toteninsel, gerade nach Rousseaus berfhrung ins Pantheon im Jahr 1794 an Symboltrchtigkeit ge-wann, zu einem Heiligtum der Verheiung wurde, hat Girardin wohl nicht geahnt. Im gleichen Jahr jedoch, als Rousseaus Grabmal zu einem Kenotaph wurde, sind Girardins Ideal und Utopie, lange bevor man begann, sie kritisch zu diskutieren, zerbrochen und sein Garten verwstet worden; von denen, die er in seinem ins Reale gebauten Traum wollte glcklich leben sehen, die dies aber, vielleicht oder wohl zurecht, selbst nicht wollten.

  • XII

    Rousseaus Grabmal als Zenotaph zum Thema gemacht und gleich-sam zu einer Reliquie stilisiert, hat der englische Dichter Robert Southey (1774-1843). Unter dem Titel Ermenonville. For the Ce-notaph at Ermenonville in den der Name des Ortes zwar zwei Mal, der Name Rousseaus aber nicht vorkommt appelliert das reimlose, ziemlich konventionelle Sonett (von 1796), das im Kontext seiner Auseinandersetzung mit Byron entstanden ist, an uns, in Rousseau nicht den Philosophen zu sehen, sondern den, der possessed sensibility the most poignant und die Signifikanz des Ortes zu begreifen, ja zu spren; um Rousseau hierher heim-zuholen. Stranger! The MAN of NATURE lies not here: Enshrined far distant by he scoffers [=Voltaires] side His relics rest, there by the giddy throng With blind idolatry alike revered. Wiselier directed have thy pilgrim feet Explored the scenes of Ermenonville. ROUSSEAU Loved these calm haunts of Solitude and Peace: Here he has heard the murmurs oft he lake, And the soft rustling oft he poplar grove When oer ist bending boughs the passing wind Swept a gray shade. Here, if thy breats be full, If in thine eye the tear decout should gush, HIS SPIRIT shall behold thee, to thine home From hence returning, purified of heart. Stanislas de Girardin, der Sohn des Ren-Louis, erinnert sich an ei-nem Besuch Napolons in Ermenonville, am achtundzwanzigsten August des Jahres 1800. Er berichtet von einem Gesprch mit dem Ersten Konsul am Grabmal Rousseaus, von einem Gesprch, das auf eine gewisse selbstironische Intelligenz des groen Strategen und Feldherrn schlieen lsst: Napolon: Il aurait mieux valu, pour le repos de la France, que cet homme-l net jamais exist. - Stanislas: Et pourquoi, citoyen consul? Napolon: Cest lui qui a prpar la Rvolution francaise. Stanislas: Je croyais, citoyen consul, que ce ntait pas vous vous plaindre de la Rvolution.

  • XIII

    Napoleon: Eh bien, lavenir apprendra sil net pas mieux valu, pour le repos de la terre, que ni Rousseu ni moi neussions jamais exit. Stanislas schreibt, ergnzend: Et il reprit dun air rveur sa promenade. Wenn die Geschichte stimmt, hat wohl kein anderer in Ermenonville je so wie Rousseau getrumt als Napolon. Wie soll man sonst diesen so kurzen Satz interpretieren, in dem Stanislas in unverhohlenem Bezug auf auf die Rveries du promeneur solitaire, gleich zwei Urworte Jean-Jacques, rve und promenade, untergebracht hat?! Vielleicht aber wollte Stanislas nur der biblischen Anspielung in der Antwort Napolons entspre-chen... Napolen plante um diese Zeit, Rousseau auf seine Insel zurckbringen zu lassen, hatte den Befehl zur Vorbereitung der Rckfhrungen auch schon gegeben; ihn zuletzt aber doch nicht ausfhren lassen.

  • XIV

    Marie-Antoinette aber hatte, das wollen wir uns so vorstellen, zwanzig Jahre vor Napoleons Besuch, am vierzehnten Juni 1780, im Offenen hinter der Grotte der Najaden die tdlichen Schatten ihrer Zukunft glckselig kurz - aus den Augen verloren, die K-nigin schnappte mit einer Hand den Saum ihres Kleides und rann-te jauchzend, wie eigentlich nur Kinder es tun, bis zur steinernen Bank, wo in weien Kleidern die Mdchen von Ermenonville, zusammen mit ihrem trockenen und zugleich erfrischend komi-schen Schulmeister, ihr - der Knigin, immerhin - huldigten und sie, wie es sich gehrt, mit einer Krone aus Rosen und Efeu krn-ten und sie die Knigin der Herzen nannten: Celle qui rgne sur les coeurs / Doit trouver parotout la couronne. Der Weg, den sie entlanglief, heit seither Alle des la Reine; die Bank, auf der sie sa, so steinern sie ist, wen wundert es, Le banc de la Reine.

    Diese Bank, vor Marie-Antoinettes Besuch eine Bank unter an-deren, ein unmarked space, ist seit ihrem Besuch nicht mehr nur ein Ruhe- und Aussichtspunkt, - sie ist wie Rousseaus Grabmal Teil des heimlichen aber auch magistralen - Pittoresken gewor-den, das den Rundgang skandiert. Wie leise Gesten einer Regel, welche die Erfahrung dirigieren. - Aber vergessen wir nicht, dass strolls und rambles, dass die promenade auf den gewundenen Wegen und Pfaden des anti-Versailles, wie Ermononville auch charakterisiert wird, eine Art der Kontemplation sein soll; also

  • XV

    einsam. Bewegung entgeht nur schwer der Gefahr, ihre gravi-tierende Last und Lust in sich selbst zu finden. Man darf vermuten, dass die Watteau-artig wirkenden Szenen auf der Alle und an der steinernen Bank und gehen wir einfach davon aus, dass sie so oder ein wenig anders stattgefunden haben Augenblicke lustvoller Ausbrche aus dem Alltag einer Knigin festhlt; Ausbrche in die Natur des anti-Versailles (in) Erme-nonville. Der Knig, Louis XVI, mir dem sie spter ein furchtbares, welthistorisch markantes Schicksal teilen sollte, die ganze Entou-rage des Knigspaars war (jetzt) nicht dabei. Die Knigin war (jetzt) allein; die Huldigung der Mdchen galt nur ihr. Aber ihr Aufenthalt in Ermenonville hatte auch eine andere Seite, eine offizielle, der gewisse groteske Zge keineswegs mangeln: It is indeed ironic and also quiete revealing that Rousseaus vo-gue had grown into such a widespread cult that even Marie-Antoi-nette visited Ermenonville, accompanied ba a whole retinue of courtiers. That this elegant entourage, which would come to symbolize everything that was corrupt under the Old Regime, duly paused in silence before Jean-Jacquessimple tomb in its melan-choly and pasoral setting must have indeed offered a rather cu-rious spectacle. (Gita May, Elisabeth Vigee Le Brun: The Odyssey of an Artist in an Age of Revolution, 59) Und im Jahr 1781 glaubte Charles-Joseph de Ligne im Offenen von Ermenonville, hinter der Grotte der Najaden, dem Ideal zu begeg-nen, eine Begegnung, die einem eine Reise nach England zu er-sparen: Que dire de ce lieu parfait en out. Si jen dis ce que jen pense, on ne me lira plus. On ira voir, admirer, imiter. Man sieht, Girardin gehrt zu denen, die den Blick und das Auge aufgewertet haben; auch schlichtweg dadurch, dass er das Auge in seinem Garten einldt, das zu tun, was es immer tut: sich rastlos von ei-nem Fixpunkt zu einem anderen zu bewegen, und den Krper da-zu, dem Auge zu grerem Fang zu verhelfen. Damit lag er im Trend des Zeitgeistes. Das hatte de Ligne, selbst ein aristokrati-scher Gartengestalter mit kollegialem Instinkt erkannt. Rous-seau hatte Motiv und Begrndung vorweggenommen: L'effet de

  • XVI

    l'Amour et de la beaut - estime-t-il -est de fixer les yeux. Das machte die Gartenbaukunst u.a. zu einer Kunst der gelenkt sprin-genden Blick-Manipulation und -Fixation. Les points de vue auxquels amnent les chemins sont de troissortes selon le programmateur de jardin: 1. Les points de vue perte de vue (ces vues dployes ostensiblement fatiguent bientt les yeux; 2. Ensuite, les points de vue de grands ensembles (prome- nade pour les yeux), ce sont, au dire de Girardin, les points de vue idaux qu'on doit avoir de sa maison ; ce qui ne change pas grand-chose l'esthtique de Louis XIV contemplant ses jardins du haut des marches du chteau. Ce sont aussi les points de vue qu'on doit avoir en se promenant dans le parc et dcouvrant l'habitation dans un environnement chaque fois diffrent 3. Enfin, les points de vue de dtails (qui sont autant de petits tableaux particuliers pour les points de repos., dans la promenade). Les dtails n'tant assujettis aucun point donn, et borns pour la plupart un petit espace et un seul objet..., c'est au peintre-pote de choisir. Ayez soin que, dans vos dtails, tous les btiments ou places de repos que vous tablirez soient toujours dtermins par le choix des points les plus intressants et surtout par le caractre local, caractre qu'il est sou-vent au pouvoir de l'homme de renforcer dans les dtails jusqu' un certain point. (Blanchard, 76)

    Im Jahre 1790, als Rousseaus berreste noch in ihren bleiernen Srgen im Schatten der Pappeln seiner Insel, dem passing wind lauschend verweilten, legten sechs Rousseau-Verehrer Lorbeer

  • XVII

    und einen Olivenast auf des Brger-Philosophen auf das Grab auf der Pappelinsel und weinten.

    Als die Zahl der Pilger zu gro wurde und die Pilger ihre Vereh-rung allzu respektlos bezeugten, wurde die einfache Brcke, die zur Insel fhrte, entfernt; dass die leidenschaftlichsten schwim-men knnen mussten, um sich ihrem Idol nah fhlen zu drfen.

    Und der, der diesen Altar, dieses Reliquiar auf der Insel, ja die In-sel selbst erfunden hatte, Ren-Louis, Marquis de Girardin (1735-1808), war Soldat gewesen in Diensten des polnischen Knigs und Duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, in Lunville, den er ab-gttisch verehrte und zum Namensgeber seines ersten Sohnes machte. Seinen Dienst quittierte er nach dem jhrigen Krieg. Von Duc Stanislas hatte Girardin die Knste, die Wissenschft, das M-zenatentum und die Gastfreundschaft gelernt, mit denen man Philosophen in Lunville war es vor allem Voltaire begegnen

  • XVIII

    soll. Die geregelten Grten von Lunville aber waren ihm, samt ichrer Chinoiserien und mechanischen Spielereinen, fremd geblie-ben. Girardin bereiste Italien, Deutschland und die Schweiz. Am lngsten aber England, wo er Geschmack an seinen mittelalterlich-gothisch-bourgeoisen Grten fand; ohne sich zu fragen, welcher frhkapitalistische Boden sie nhrte... 1762, in dem Jahr, in dem Rousseaus Julie, ou la nouvelle Hloise erschein, hatte er Erme-nonville von seinem Grovater Ren Hatte geerbt. 1766 nahm er zusammen mit seiner Familie hier Residenz. Und begann seinen Garten zu gestalten nach der Art der Landschaften, paysages interessantes, die er vor allem auf den Bildern Claude Gelles, genannt le Lorrain (1600-1680), gesehen hatte.

    Im ererbten Ermenonville sollte Girardins Flucht aus einer Welt, die nicht die Welt Rousseaus war, wie Ren-Louis sie vor Augen und im Sinn hatte, ihr Ende nehmen. Hier wollte er bleiben und einen Garten schaffen, der sogar eine Welt fr Rousseau, fr Jean-Jacques, den Einzigen, sein knnte. Dazu mussten der alte kleine, noch geometrisch gestaltete Garten und die herbe, sprde und morastige Natur der Umgebung, um zu einem jardin paysager zu taugen, radikal und planvoll umgeformt werden. Im Glauben, so scheint es, der Natur die Freiheit zu lassen oder gar zurck-zugeben, die Gott seinem Eden geschenkt hatte. Vielleicht sogar von der Jungfrulichkeit der Natur zu profitieren; hatte Calvin doch gelehrt, dass der Sndenfall die Natur nicht im gleichen Ma-e beschdigt habe wie die Menschen. Gehen wir also davon aus, dass der Marquis de Girardin grtnerischen Anteil nehmen wollte an der Reparadiesierung der Welt. Ermenonville sollte eine Art

  • XIX

    Vorhof des neuen, des rekonstruierten Paradieses werden, nach einem Modell, wie es Rousseau (1756) in seiner Nouvelle Hloise beschrieben hatte: le jardin de lElyse Clarens. Der Garten von Ermenonville ist ein Text-Geburt. Le point de vue est au paysage (du temps de Rousseau et de Girardin) ce que le point de fixation est la lisibilit d'un texte. Sans lui, le paysage parcouru puis soudain dcouvert n'existerait pas, car - comme le prcise encore Girardin dans son petit trait - pour ...em-bellir la Nature autour des habitations, en joignant l'agrable l'utile: la vue, le plus vagabond de tous les sens, a besoin d'tre fixe pour jouir avec plaisir et sans lassitude . Toute la vie du philosophe genevois illustre cette thorie des points de fixation dans l'errance, le repos, dans le vagabondage ou la simple promenade. Les points de fixation, dcouverts partir d'une exploration systmatique sur le terrain, servent composer le paysage, c'est--dire tablir les liaisons entre l'implantation des premiers plans et les arrire plans plus ou moins naturels. (Blanchard, 77)

    Transformer le marcage d'Ermenonville en un jardin paysage (avec beaucoup de peine et d'argent) fait la dmonstration d'un nouvel tat d'esprit. (Blanchard, 73)

  • XX

    Ab 1766 wurde das Gelnde trockengelegt; die launige Flchen Launette musste Regeln anerkennen, und das, was zu wenig na-trlich erschien, wurde kunstvoll und freilich diskret zu Natur gesteigert; zu Pfaden, die sich durch wilde Blumen winden, zu schwingenden Wiesenflchen, zu feuchten, schattigen und bemoo-sten Hhlen, zu Baum-Assemblagen, deren Bltter vernehmlich, aber der Deutung bedrftig, rauschten; oder sagen wir: raunten. Die Natur raunt. So will es der Mensch, der Wlder baut. Hier lernte es die Natur, gefhrt von der Hand des Menschen in diesem Fall waren es die Hnde von zweihundert schottischen Ex-perten, turf specialists - sich frei zu bewegen. Hier bte der Mensch die Natur in den Zauber ein, den er von ihr erwartete; - erwartet. Der Mensch kann die Natur erst lieben, berhaut erst sehen, wenn er sie zu seinem Spielgrund gemacht hat. Denn ein Garten ist immer ein wenn auch noch so kleines knstlich umgestaltetes Stck Landschaft, ein Stck Natur, das aus seinem natrlichen Kontext herausgenommen, hervorgehoben wird, um zu einem gewissen Zweck ein von Menschen erdach-tes Konzept vielleicht von idealer Landschaft - zu realisieren. Je-der Garten ist somit ein Grenz-Phnomen qua Schnittmenge. Wie sich Natur und Kunst dabei schneiden, kann sehr verschieden sein. Fr europische Grten gilt, dass sie vielgestaltige Versuche sind, Ordnung in die Unordnung, Kultur in die Wildnis zu bringen. Mit anderen Worten: Die von Menschen als solche empfundenen Defizienzen der Natur sollen durch menschliche Intelligenz und Kunst zumindest gemildert werden. Als schmerzliches Relatum diese Art der Gartenarbeit steht dem christlichen Abendlnder das Bild vom Garten Eden, das Bild vom Verlorenen Paradies vor Augen, - das Bild eines Paradieses, das der Mensch aus eigener Sndenschuld verlor. Die Frage, ob fabriques-gesumte Wandel-pfade den Weg zurck ins Paradies verkrzen, bleibt dabei bedenkenswert und offen oder inwendig verschlossen, wie nach Heinrich von Kleists Diktum das Glck. Die Reparadiesierung der Natur kann um im Bild zu bleiben - eigenartige Blten treiben; wenn auch nicht immer wie bei fran-

  • XXI

    zsischen Grten, wenn es die Liebe zur Geometrie bisweilen so weit treibt, dass sie Pflanzen letztlich wie Montageteile behandelt. Walter Benjamin hat ber deutsche Blumenbeete einmal gesagt, dass die Blumen darin dastehen, als htten sie Angst vor der Poli-zei. Vielleicht ist ja auch kein Zufall, dass unsere Sprache(n) sich gerne floraler oder floristischer Metaphorik bedienen, um zu beschreiben, das etwas nolens volens - von einem vielleicht an-gestammten Ort an einen anderen verbracht wird: versetzen, umtopfen, verpflanzen, einpflanzen, transplantieren, implantie-ren, aufpfropfen etc. Anscheinend hat die Sprache selbst ein Ge-spr dafr, dass auch die Gartenarbeit sich nicht in Hegen und Pflegen erschpft, sondern auch gewaltfrmige Eingriffe ein-schliet. Und fngt nicht genau an dieser Stelle die Kunst an, wo der Mensch quasi chirurgisch in die Natur eingreift? Auch am Anfang eine Marien-Ikone steht die Axt. Daher heit ein Land-schaftsplaner, in Parallele zum visagiste vllig zurecht ein pay-sagiste: Der Tanzmeister des Raums, der die Verwandlung der Natur von Ermenonville in gesteigerte Natur, bis zu einem bestimmten Datum choreographierte, als paysagiste, also als ein visagiste der Landschaft, was, wie gesagt, je eine sehr treffende dnomination professionelle ist, war Jean-Marie Morel (1728-1810), dessen respektvoller nick name Kent of France lautete.

  • XXII

    Fr seine im Jahr 1776 erschienene Thorie des jardins, die aus-fhrliche Beschreibungen des Gartens in Ermenonville enthlt, hat Rousseau das Vorwort geschrieben. Fr Morel war der Garten-knstler eine Art Erwhlter unter den Knstlern, weil er ein Kenner und Knner der liberalen und der mechanischen Knste sein musste; weil er ber alle arts de gout verfgen (knnen) muss. Du doch: Morel soll seine Mitarbeit am Garten aufgekn-digt haben, nachdem er einmal eine junge Dame stolz von fabrique zu fabrique des von ihm federfhrend mitgestalteten jardin gefhrt hatte - und am Ende der guided tour hren musste: Mei-ster Morel, das ist alles sehr schn, - aber wo ist der Garten? Wir verneigen uns vor der Klugheit und Sensibilitt der jungen Frau, die Morel beschmt hat, indem sie ihn sozusagen mit einem Satz in des Kaisers neue Kleider hllte. Le mot fabrique est dfini, dans la Thorie des jardins de Jean-Marie Morel (1776). par rapport son appellation en peinture. C'est une expression dont je me servirai, crit-il, pour dsigner tous les btiments d'effet et toutes les constructionqsue l'industrie hu-maine ajoute la Nature, pour l'embellissement des jardins; et si, comme tels, l'architecture s'en empare, ce sera une nouvelle bran-che ajoute cet art prcieux qui suppose dj tant de con-naissances et de got, et dont les productions sont aussi admirables que son objet est utile. De ce que les constructions sont l'ouvrage des hommes, il rsulte qu'elles ne doivent tre qu'un objet accessoire dans le paysage. (Blanchard, 80) Dem Tanzmeister der lieus von Ermenoville, Morel, stand, auch dies ist bis zum uersten signifikant, der Ruinenmaler und bau-meister Hubert Robert (1733-1808) zur Seite, von dem ein impo-santes Portrait von der Hand der grandiosen Malerin Madame lisabeth Vige-Lebrun,

  • XXIII

    der vertrauten Portrtistin Marie-Antoinettes, existiert. Als Por-trtistin der Knigin begleitete Vige-Lebrun alle Phasen ihres kurzen Lebens; und wurde dabei wohl zur intimsten Kennerin der Psyche einer Frau, die eine der tragischsten ffentlichen Schick-sale ihrer Zeit erleiden musste.

  • XXIV

  • XXV

    lisabeth Vige-Le Brun beklagte sich nicht nur ber den von ihr (bereits) als widerwrtig empfundenen Rousseau-Tourismus in Ermenonville. In ihren Memoiren schreibt sie ber den Garten von Ermenonville wunderbar klug und despektierlich: Quelque temps avant la rvolution, jallai Morfontaine, et de l nous fmes une course Ermenonville, o je vis le tombeau de J.-J. Rousseau. La clbrit de ce beau parc d`Ermenonvill en gtait la promenade pour moi; on y trouve des inscriptions chaque pas, cela tyrannise la pense. A Morfontaine, jai toujours prfr cette partie pit-toresque du parc qui nest point arrange langlaise, et o se trouve maitenant un grand lac... - - - Sollten wir also gar nicht so traurig sein darber, dass viele der fabriques und inscriptions ver-schwunden sind; und unser Denken nicht mehr tyrannisieren kn-nen? Und gibt es hier nicht eine Parallele zu entdecken? Zum Grab Rousseaus, dessen magischer Magnetismus sich verstrkt hat, seit es leer ist. - Ist unsere, heutige, Erfahrung nicht intensiver als die der Zeitgenossen Girardins? Weil zu unserem Gewinn so viele fabriques und inscriptions nur Leer-Stellen, espaces vides, Spatien hinterlassen haben, die wir so oder so, imaginativ oder durch durch Affirmation der Leere fllen mssen. Das Eine und das An-dere ist mit einem Schwindel, einem vertige, verbunden, der ja ganz im Sinne der paysagistes Girardin und Morel (und vieler an-derer) definiert wird als die Illusion einer Bewegung. vertigo oculorum - vertigine tectum abulat vertigo oculorum animique; - vertige de lhyperbole (Baudelaire). Liegt nicht eine philosophische Ironie in der Tatsache, in dem nach ihm benannten Park kaum mehr etwas an Rousseau in einem prgnanten Sinn: - erinnert; dort eine Stele, hier eine schweigsame Htte, und dort ein leeres Grabmal; und legenden-hafte Anekdoten, die mit Orten und umarmten Bumen zu tun haben. Den Rest, muss der Betrachter sich hinzudenken. Das ist der Grund, warum er so prsent erscheint.

  • XXVI

    Der Mechanismus freilich ist kompliziert. Eine wiederholte Spie-gelung. Der Beobachter, der die Landschaft durch Rousseau wie durch ein Prisma sieht, hin-sieht, erfhrt sich von der Landschaft wie durch das Auge Rousseaus beobachtet. Auch wiederholtes Spiel: Wer ist Hase? Wer ist Igel? Bin ich Jean-Jacques, der Rous-seau ist, der ich bin? Zumindest fr die Zeit des Gefildes von Er-menonville. Auf der Traum-Promenade. Beim Spaziergang durchs Spiegelkabinett. Es wre gut zu wissen, was Schiller gedacht und beobacht hat, als er hier war. Jean-Jacques fungiert wie ein geistiger Schlssel zu dieser Kunst-Landschaft. Er selbst verfgte ber einen Schlssel, einen passe-partout, mit dem er alle Tore und Tren im Schlosspark ffnen konnte, - In die Leerstellen hi-neindenken. Immerhin helfen ihm dabei eine Reihe von Bildern und Zeichnungen, von denen viele jedoch auch (nur) Produkte sehnsuchtsvoller Phantasie sind. Aber was bedeutet Authen-tizitt bei einer trumerischen Promenade la Jean-Jacques durch den Garten von Ermenonville?

  • XXVII

    Was soll Authentizitt hier bedeuten? Und was sollen wir von den Musikern halten, die constantly perambulated the grounds, sometimes giving concerts in the woods. (van den Broek, 65) Haben sie in den Augen Jean-Jacques die Authentizitt seines Arkadiens nrdlich von Paris gesteigert? Bleibt der Moment einen Tag vor seinem Tod, am Dienstag, dem ersten Juli, als er seine wohl letzte Schale mit Erdbeeren, Milch und Zucker a. Wusste Ingmar Bergmann von dieser Szene, als er im Siebenten Siegel den vom Kreuzzug heimgekehrten Ritter, dem eine vagierende Familie Erdbeeren und eine Schale Milch kredenzt, seines kommenden Todes halbbewusst, beim Blick ber die Landschaft sagen lsst, dass er noch nie so glcklich war, wie in diesem Moment. Aber schweifen wir zurck zur Natur, wie sie uns die Kunst in Ermenonville vor Augen fhrt und kredenzt: Der noch vorhandene, nach einem Entwurf von Robert Hubert gestaltete Philosophentempel wiederum soll uns ja gerade fr die verpflichtende Freiheit, Unabgeschlossenheit, ja die schier unend-liche Perfektibiltt des Denkens sensibilisieren. Seine Steine sa-gen: Das Denken ist ein immerwhrendes work in progress; wie ja die Natur vielleicht auch. Das Leben freilich weniger. Das sagt uns die Tempelruine, der Ruinentempel sozusagen en passant

  • XXVIII

    auch: Leben ist ein Werden im Vergehen, wie alles Sein. - Hegel wurde 1770 geboren, als die Arbeit im und am Garten von Erme-nonville im Gange war.

    Der rector der Unternehmung die 1776 ihren ersten Abschluss fand, war und blieb jedoch zweifellos Ren-Louis Girardin mit seinem Skizzenbuch; auch wenn er, wie sein Sohn, der gut zeichnen konnte, berichtet, kein begabter Zeichner war. 1775 begann er mit der Niederschrift eines Traktats, der sehr einfluss-reich werden sollte; er erschien im Jahr 1777 unter dem Titel De la Composition des paysages, ou Des moyens dembellir la Nature outour des habitations, en joignent lagrable et lutile. Ein Titel, der bezeugt, dass Girardin durchaus und genau wusste, was er schrieb und tat. Er wusste offensichtlich um das Gewalthafte seines Tuns, mit dem er die Natur verschnern und das Ange-nehme mit dem Ntzlichen zu verbinden trachtete. Auch dass in seinem Buch zum ersten Mal in einem franzsischen Text der dem Englischen nachempfundene Begriff romantique auftaucht, berrascht nicht. Rousseau verwendet man muss sagen flsch-licherweise in seinen Confessions noch das Wort romanesque, wenn er romantique im Sinne Girardins meint: etwa ein rhrende Situation...

  • XXIX

    Girardin entstammte einer der reichsten Familien im Frankreich seiner Zeit. Er war in einer Welt aufgewachsen, in der das physio-kratische Denken vorherrschte, dem die Agrikultur als Quelle allen Reichtums galt. Er verfolgte die Utopie eines arkadischen Goldenen Zeitaltes, idyllisch, pastoral; und allem voran - frei von cartesischer Geometrie. Aber berbordend von aristokratischen sozialromantischen Visionen: Am Ende seines 1775 geschriebenen Werkes De la Composition des Paysages 1779 in deutscher bersetzung unter dem Titel Von Verschnerung der Natur um Landwohnungen erschienen fasst Girardin sein gesellschaftsreformerisches Konzept der arkadischen Gartenidee zusammen. Es wrde die bisher besitzlosen Bauern zu eigenverantwortlichen Pchtern machen und dadurch eine grere Gerechtigkeit in der Verteilung der Landfrchte erfolgen, die br-gerliche Verfassung der natrlichen annhern. Die Wohnungen der glcklichen Landleute wrden dann in der Nhe der Landsitze der Landbesitzer stehen, eine arkadische Idylle: Ein simpler kleiner Weg durch Hecken und Zune knnte ihn dann zu Aussichten interessanter und mannigfaltiger Landschaften fhren, wo er zugleich das immer lebhafte Schauspiel der Feldarbeiten vor Augen htte. Durch diese Einrichtung wrde man sich Krankheiten, Lange-weile, unntze Kosten, und den Verlust so vieles Erdreichs in ungeheuren und traurigen Parken ersparen; man wrde das Elend entfernen, und Glck umher verbreiten, und, durch diese Verbin-dung des Angenehmen mit dem Ntzlichen, Ruhm und innre Beloh-nung einerndten. Vielleicht kmmt einmal eine Zeit, wo die Men-schen, wenn sie alle Thorheiten erschpft haben, weise genug seyn werden, die wahren Freuden der Natur der Schimre und Eitelkeit vorzuziehen. (http://arcadia.ceid.upatras.gr/arcadia.eu/index.php?module=content &pg=show_article&article=11&lang=uk) Dans son petit trait De la composition des paysages - en1775-1777 - Ren Louis de Girardin montre comment le paysage peut de-venir une suite de tableaux (entendons de peintures) en vraie gran-deur et servir de dcor non plus seulement auxbergers d'Arcadie ou aux promeneurs des ftes galantes de Watteau mais aux tres ordi-

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    naires de chair et de sang qui deviennent ainsi les personnages o les hros de ces nouvelles bergeries. (Blanchard, 72)

    Allons sacrifier dans le temple rustique,

    Je deviendrai Daphnis et vous serez Chlo; Et puis nous danserons auprs d'un chne antique,

    Nous couronnant de pampre et criant: Evoh! Schon 1776 hatte der Choreograph Girardins, Morel, seine Tho-rie des jardins verffentlicht, in der er den Garten von Ermenon-ville als ein Produkt der Natur-Verschnerung feierte, als ein Werk der Verbesserung, ja Steigerung der Natur, das berhaupt erst ihre attraktive und agreable Seite ans Licht bringt: Cest ainsi quune position dsagrable est devenue un pays charmant; cest ainsi quun fond marcageux et malsin a t chang en une valle riante et are, et quun lieu triste a t transform en une des plus intressantes situations. Der paysagiste erscheint hier als der bessere und erfolgreichere Alchimist, als ein Knstler der Ver-wandlung, der es versteht, das Unerfreuliche ins Charmante und das Triste ins Hchstinteressante zu transformieren, vielleicht so-gar zu transfigurieren, was einer Verklrung gleichkme; mithin das Metaphysische zumindest streift. Aber vielleicht ist es wich-tiger, einfach nur in Erinnerung zu behalten, dass es Morel (und

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    auch Girardin) letztlich nicht um die Konstruktion einer Land-schaft - pasysage (interessante) und nicht eines Gartens im ei-gentlichen Sinne ging; insofern kommt des Titel des Girardinschen Buches der Absicht und der Wahrheit nher. Und eine interes-sante Landschaft ist eine Landschaft ohne gerade Linien, von der Art, mit denen Le Ntre, wie Girardin meinte, die Natur mit dem Blick auf den Kompass - massakriert hatte. Landschaften sollen pittorek und poetsich sein, das heit: sie mssen inspirativ ge-malt und gedichtet sein, in die Natur gemalt, in die Natur gedichtet. Eine Crux dabei ist, dass man sich dabei an einem so heiklen Begriff wie Harmonie orientieren muss.

    Wie das Wort romantique hat sich Girardin auch die Idee zu sei-nem Projekt aus England geholt: Im Jahr 1763 hatte er der Garten The Leasowes in der Nhe von Halesowen besucht, den der Dichter und Gartentheoretiker William Shenstone (1714-1763) hatte anlegen lassen. In seiner 1788 erschienenen Voyage Erme-nonville spaziert Pierre Le Tourneur mit zwei englischen Be-suchern durch Girardins Garten; die beiden fhlen sich wie in The Leasowes versetzt und freuen sich ber den Mangel an Symmetrie und allem bedeutungslos Ornamentalen: Ermenonville, dirent nos deux Anglois, peut passer pour Leasowes de la France; il a chapp la contagion gnrale, lennuyeuse symtrie du cordeau et aux fastueux ornements de la vanit. In einer Funote charakterisiert Le Tourneur seinen franzsischen Zeitgenossen The Leasowes

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    knapp und prgnant als hbsch und angenehm. - Voil! So hat Natur zu sein, wenn sie richtig und nicht falsch ist: Jolie retraite de Shenstone, dcrite par lui-mme, et cite au nombre des plus agr-ables jardins anglois. Shenstone selbst scheint seinen Garten, den einen seiner Freunde, Robert Dodsley, eine perfectly Arkadian farm genannt hatte, als einen Text verstanden zu haben, glaubte aber, dies gleichsam ratifizieren, sicht- und lesbar machen zu ms-sen, indem er seinen Garten mit zahllosen Inschriften bestckte; viele davon bernahm Girardin in franzsischer bersetzung in seinen Naturpark. Sollten Text und Garten sich gegenseitig er-gnzen? Sollte der Text die Erfahrung des Betrachters verstrken, steigern oder berhaupt erst auf den richtigen Weg bringen; als Schule des Sehens Empfinden Geist und Sinne ffnen und schrfen oder berhaut erst empfnglich machen? Sollte der Text als Medium, das in seiner Aktualisierung verworfen wird -den Blick in die Landschaft lenken - so wie wir uns die diskrete Hilfestellung von Schutzengeln oder metaphysischen Bergfhrern gerne vorstellen - ? Oder gar darber hinaus? Ist der Text somit Teil des Unfertigen, das noch heute in Rousseaus Park Sinne und Geist verlockt; und manchen japanischen Grten anhnelt? Oder sind im verlockend Unfertigen simpliciter (u.a. im Sinne von simp-ly, plainly, straightforwardly, directly, utterly) Reste des Paradie-ses verwahrt? Ein Garten wie der in Ermenonville spekuliert da-rauf, dass nach nach dem Sndenfall in er Welt die Chance der Erlsung so vorhanden ist wie die in einem dicto simpliciter ver-schwiegene akzeptable Ausnahme.1 1 "An amusing example of arguing a dicto simpliciter ad dictum secundum quid is contained in the following story told by Boccaccio in the Decameron: A servant who was roasting a stork for his master was prevailed upon by his sweetheart to cut off a leg for her to eat. When the bird came upon the table, the master desired to know what had become of the other leg. The man answered that storks never had more than one leg. The master, very angry, but determined to strike his servant dumb before he punished him, took him next day into the fields where they saw some storks, standing each on one leg, as storks do. The servant turned triumphantly to his master; on which the latter shouted, and the birds put down their other legs and flew away. 'Ah, sir,' said the servant, 'you did not shout to the stork at dinner yesterday: if you had done so, he would have shown his other leg too.'" (J. Welton, A Manual of Logic. Clive, 1905)

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    In der Tat hnelt der Garten von Ermenonville in seiner raffinier-ten Einfachheit mehr The Leasowes als dem berhmteren Sto-we, mit dem er von einem anonymen Autor auch verglichen wur-de, dessen Tendenz zum Groformtigen, ja Groartigen in Erme-nonville aber nicht zu finden ist:

    Und doch wird auch Stowe mit seiner Ruinenarchitektur ein Vor-bild fr Ermenonville gewesen sein:

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    Kann man sagen, dass sich im Temple de la philosophie moderne, der konstruierten Ruine, die Paradoxe des Gartens verdichten und auf eine seltsame Weise sichtbar machen?

    Le petit temple en ruines ou plutt inachev qui domine encore l'tang d'Ermenonville s'appelait : Temple de la Philosophie mo-derne. Profond symbole; inachev il reprsentait justement ces lumires de la Raison, cet difice des connaissances humaines, au-quel chaque penseur et chaque savant apporte sa pierre. Les plus grands sont les colonnes du temple; et quels taient-ils suivant Gi-rardin? leur choix est amusant et significatif: - Newton, avec cette devise: Lucem; - Descartes: Nil in rebus inane; - Voltaire: Ridicu-lum; - W. Penn: Humanitatem (oui, W. Penn le fondateur des Qua-kers, qui n'taient jamais leurs chapeaux); - Montesquieu: Justi-ciam; - et enfin le plus grand, le plus cher au cur de Girardin, J.-J. Rousseau: Naturam, sans parler de Montaigne qui le temple lui-mme tait ddi. (Andr Martin-Decaen)

  • XXXV

  • XXXVI

    Als ruinses Bild der Utopie, das die Aufforderung zum Weiter-bauen und zum Vollenden mit einem noli me tangere intensiviert. Die Sulen, die vorgefertigten Bauteile der Utopie, liegen noch

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    heute oder gerade heute (2014) so sicher und unberhrbar da, dass man meint, sie kichern zu hren.

    Der Mythos der Bewegung, der die neue Gartenkunst beseelt, hier trifft er auf seine steinerne Pointe. Gerade in Ermenonville, so scheint es, lsst sich die eine triviale Erkenntnis nicht verwerfen: berall lauert das Paradox, das als notwendige Bedingung das Lebenselement der Erfahrung ist. In Ermenonville kann man das gleichsam wie in einer Laborsituation beobachten. Hier kann man sich dabei zuschauen, wie man sich Erfahrungen verpasst. Oder einfach, wie Sinn als Selbst-Bewusst-sein des Kontexts zustande kommt. Die Liste der Laborbedingen lautet dabei: Natur ist hier Kunst. Kunst ist hier Natur. Bewegung ist hier Stillstand. Stillstand ist hier Bewegung. Realitt ist hier Imagination. Imagination ist hier Realitt. Zeit ist hier Raum. Raum ist hier Zeit. Erinnerung ist hier Utopie. Utopie ist hier Erin-nerung. - Das Geheimnis ist die Oberflche. Die Oberflche als sol-che ist das Geheimnis. Und was sind die zahlreichen vorhan-denen und verschwundenen - fabriques anderes als (meist) stei-nerne Agenten lebendiger, instantaner Erfahrung einer Zeit, die jetzt nicht ist. Die kairoi eines jeden zgernden Schritts. Die end-lose und unendliche wahre Geschichte von Gestaltung, Verfall, Zerstrung, Verlust, Pflege, Rekonstruktion und Umgestaltung tat schon lange und tut immer noch das Ihre dazu. Daher, Ma-dame, zu jeder Jahreszeit:

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    Donnez-moi votre blanche main. Allons voir le rveil des choses; Le printemps rit en ce chemin.

    Nos fleurs, peut-tre, sont closes - Wie konnte Girardin ahnen, was T.S. Eliot schreiben wird? Und wusste Eliot, dass er auch Ermenonville meinte, als er schrieb: Time present and time past Are both perhaps present in time future, And time future contained in time past. If all time is eternally present All time is unredeemable. What might have been is an abstraction Remaining a perpetual possibility Only in a world of speculation. ... Oher echoes Inhabit the garden. Shall we follow? Quick, said the bird, find them, find them, Round the corner. (Four Quartets, Burnt Norton) Dautres chos Hantent le jardin. Allons-nous les suivre? Vite, dit loiseau, trouve-les, trouve-les Au tournant du chemin. (bersetzung: Claude Vige)