persbericht bianca debaets bont frdef

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bruxelles, le 16 janvier 2015 Le projet d’interdiction de production de fourrure soutenu par le gouvernement bruxellois A l’initiative de la Secrétaire d’Etat bruxelloise au Bien-Être animal, Bianca Debaets, le gouvernement bruxellois a approuvé en première lecture une interdiction de l’élevage d’animaux en vue de la production de fourrure. L’avant-projet d’ordonnance a été déposé hier sur la table du gouvernement bruxellois. Quatre- vingt-six pour cent des Belges soutiennent cette interdiction. La Région de Bruxelles-Capitale ne compte aucun élevage d’animaux à fourrure, mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, il est toujours possible de demander un permis pour y installer un élevage d’animaux à fourrure. Avec cette proposition d’ordonnance, la Secrétaire d’Etat au Bien-Être animal, Bianca Debaets, souhaite intervenir de manière préventive en rendant impossible la production de fourrure à Bruxelles dans le futur. Cette mesure figure, en outre, dans l’accord de gouvernement bruxellois. La Secrétaire d’Etat Bianca Debaets à propos de la future interdiction : « L’élevage d’animaux, détenus aux seules fins de production d’objets de luxe, n’est plus de notre temps. Les animaux vivent en dehors de leur habitat naturel, souvent dans de petites cages, et développent de ce fait des réactions de stress aiguës comme l’automutilation. J’espère, en outre, que cette mesure permettra d’initier un changement de mentalité par rapport au port de la fourrure. En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles peut jouer un rôle de pionnier dans la promotion d’une politique plus respectueuse du bien-être animal au sein de l’Union européenne ». La Secrétaire d’Etat Debaets et le gouvernement bruxellois ne sont pas les seuls à défendre cette vision. Il ressort en effet d’une enquête que quatre-vingt-six pour cent de la population sont favorables à une telle interdiction légale (enquête IPSOS de 2009). De nombreuses personnes sont conscientes des souffrances animales engendrées par la production de fourrure ainsi que des conséquences néfastes de celle-ci sur l’environnement. L’introduction de chaque nouvelle demande de permis provoque dès lors de vives protestations des riverains et des associations de défense des animaux. L’interdiction des élevages d’animaux à fourrure est déjà d’application dans plusieurs pays d’Europe tels que la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Croatie. En Belgique, le gouvernement wallon a récemment approuvé une interdiction relative à l’élevage d’animaux à fourrure. Infos presse Porte-parole de la Secrétaire d’Etat Bianca Debaets: Pierre Migisha - 0475/720.412

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Page 1: Persbericht bianca debaets bont frdef

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Bruxelles, le 16 janvier 2015

Le projet d’interdiction de production de fourrure soutenu par le gouvernement bruxellois

A l’initiative de la Secrétaire d’Etat bruxelloise au Bien-Être animal, Bianca Debaets, le gouvernement

bruxellois a approuvé en première lecture une interdiction de l’élevage d’animaux en vue de la production

de fourrure. L’avant-projet d’ordonnance a été déposé hier sur la table du gouvernement bruxellois. Quatre-

vingt-six pour cent des Belges soutiennent cette interdiction.

La Région de Bruxelles-Capitale ne compte aucun élevage d’animaux à fourrure, mais jusqu’au jour

d’aujourd’hui, il est toujours possible de demander un permis pour y installer un élevage d’animaux à fourrure.

Avec cette proposition d’ordonnance, la Secrétaire d’Etat au Bien-Être animal, Bianca Debaets, souhaite

intervenir de manière préventive en rendant impossible la production de fourrure à Bruxelles dans le futur.

Cette mesure figure, en outre, dans l’accord de gouvernement bruxellois.

La Secrétaire d’Etat Bianca Debaets à propos de la future interdiction : « L’élevage d’animaux, détenus aux

seules fins de production d’objets de luxe, n’est plus de notre temps. Les animaux vivent en dehors de leur

habitat naturel, souvent dans de petites cages, et développent de ce fait des réactions de stress aiguës comme

l’automutilation. J’espère, en outre, que cette mesure permettra d’initier un changement de mentalité par

rapport au port de la fourrure. En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles peut jouer un rôle de pionnier dans la

promotion d’une politique plus respectueuse du bien-être animal au sein de l’Union européenne ».

La Secrétaire d’Etat Debaets et le gouvernement bruxellois ne sont pas les seuls à défendre cette vision. Il

ressort en effet d’une enquête que quatre-vingt-six pour cent de la population sont favorables à une telle

interdiction légale (enquête IPSOS de 2009). De nombreuses personnes sont conscientes des souffrances

animales engendrées par la production de fourrure ainsi que des conséquences néfastes de celle-ci sur

l’environnement. L’introduction de chaque nouvelle demande de permis provoque dès lors de vives

protestations des riverains et des associations de défense des animaux.

L’interdiction des élevages d’animaux à fourrure est déjà d’application dans plusieurs pays d’Europe tels que la

Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Croatie. En Belgique, le gouvernement wallon a récemment

approuvé une interdiction relative à l’élevage d’animaux à fourrure.

Infos presse

Porte-parole de la Secrétaire d’Etat Bianca Debaets: Pierre Migisha - 0475/720.412