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PERIODIQUE D'INFORMATION DE LA VILLE DE NAMUR

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Page 1: PERIODIQUE D'INFORMATION

PERIODIQUED'INFORMATIONDE LA

VILLE DE NAMUR

Page 2: PERIODIQUE D'INFORMATION

Ce numéro d'appel gratuit de la

Région Wallonne

LE MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE

À VOTRE SERVICE,

VOUS INFORME ET VOUS CONSEILLE

ENVIRONNEMENTLOGEMENTURBANISME

ÉNERGIEÉCONOMIETOURISME

NOUVELLES TECHNOLOGIESAFFAIRES SOCIALES

SANTÉAGRICULTURE

RELATIONS EXTÉRIEURES

Page 3: PERIODIQUE D'INFORMATION

NAMUR MAGAZINE N°15 - SOMMAIRE

CULTURE ;Le Centre Culturel Régional

FÊTES DE WALLONIE

MOBILITÉLes idées circulent

DOSSIERLa sécurité à Namur

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t-cwfâu fie ̂s tt n^kes tâirntt;

t?ry~efs ùvxrfôiw; fck et

oooo

FUSIONUn rayon de social

TOUR DES QUARTIERSPlomcot

VIE ASSOCIATIVE

VIE COMMUNALEEn différé du Collège et du Consei!

PROMENADENaninne

CINÉMA / AGENDALe Festival International du Film Francophone

ACTUALITE EN IMAGES ^

V1EACTIVE ^Mijade

PUBLICATIONS / JEUNESSE &.

ÉVÉNEMENTBicentenaire de la Bibliothèque communale

PORTRAIT (

Gérald Watelet

VILLAGE (

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INFORJEUNES I

ENVIRONNEMENT

EXTRA-NAMUROS

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Bonne humeurJ'ai perdu dans la politique

Pas mal de temps et d'illusions;Mes amitiés les plus antiques

Y reçurent des contusions.Au lieu de flâner près de Meuse

Si jolie au soleil qui meurtJ'ai connu des salles fumeusesEt j'ai gardé ma bonne humeur,

A l'heure où. l'amoureux s'écarteAyecsa mie en des sentiers;

Où les bourgeois aux jeux de cartesSe livrent heureux, tout entiers;

Où l'on voit entre ou sur les bergesLes marcatchous.et les rameurs,J'ai péroré dans des auberges

Et j'ai gardé ma bonne humeur,

M'expliqué-je en une assemblée ?Les uns me trouvent trop ... par-ciEt les autres... par-là, d'emblée...

L'un glisse mais, et l'autre si,On croit que je me désespèreQue je m'inquiète des rumeurs

Ne puis contenter tous et mon pèreEt je garde ma bonne humeur.

J'aime mon ciel et ma vallée,Donjons, clochers, toits de chez nous

Où fleurit la chanson ailéeDe nos patois traînants et doux.

J'aime et défends l'âme wallonneC'est ma passion et mon honneur ;

Quand on donne des coups, j'en donneEt je garde ma bonne humeur.

Certainement, chère GazetteII faut bien lorsque l'heure est là

Ne point toujours faire risette- Nous le fîmes par trop, hélas ! -Je sens qu'on va devoir se battrePour le coq rouge, avec bonheurEn nie faisant couper en quatreJe garderai ma bonne humeur.

François Bovesse(env. (925]

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Page 4: PERIODIQUE D'INFORMATION

c u l t u r e

Namur passe la rampe

ENTREIONA

Le Centre Culturel Régional?Un pari sur l'intelligence et

l'émotion. La nouvelle saisond'Espace Sud? Belle et festive.

Le théâtre royal? Un outilexceptionnel, unique en Europe.

Namur: une ville superbe...Patrick Colpé ne tarit pas

d'éloges ni d'ambition quand ilparle de Namur et de ses atouts

culturels.

Après avoir collaboré aux destinées del'Atelier théâtral de Louvain-la-Neuve,Patrick Colpé s'est porté candidat au postede directeur du Centre Culturel Régional(CCR), tandis que Pierre Débauche assume-ra le rôle de conseiller artistique. Si l'on encroit cet enfant du pays, les Namurois doi-vent s'attendre à vivre une véritable révolu-tion. «Pour la première fols, toutes les forcesvives se sont réunies pour donner à Namurles outils ef les moyens Indispensables àson rayonnement. Le CCR se voit ainsiconfier la gestion de différents lieux : leGrand Manège, les Bateliers, la Maison dela Culture et dès le 7 mars, le Théâtre royalrénové. Une politique culturelle cohérenteet importante est désormais posée sur laville. Mais les Namurois ont un rôle à jouer,de même que les entreprises locales.Culture et économie, les deux sont liées».Patrick Colpé poursuit sur sa lancée : «Laville est très belle et agréable à vivre. Lesgens doivent se l'approprier avec beaucoupde plaisir et de gourmandise. Que l'am-biance qui règne les beaux jours d'été trou-ve son prolongement en soirée. Après lesspectacles, nous sommes sensés rejeter surle pavé quelque 1500 personnes... L'enjeuest donc de taille».

Côté programmation, Patrick Colpé dit avoirjoué la carte de l'éclectisme et de la quali-té, et souligne la politique de prix «grandpublic» du CCR : «II faut que tout Namuroisy trouve son bonheur, ici dans sa ville, plu-tôt que de courir à Liège ou à Bruxelles. Ily aura des vedettes, telles que JeanRochefort, Pierre Vaneck, Jean-LouisTrinn'tjnant ou encore José Van Dam. Desrévélations aussi, comme Didier Bezace».D'autres grands noms complètent l'affiche.Petit aperçu ci-contre. Et suite au prochainnuméro.

PREMIÈRE VOLÉE DE SPECTACLES AU GRAND MANEGE

Places individuelles à partir

de 300 frs

et abonnements à partir

de 1800 frs.

N'hésitez pas à demander le

programme gratuit au

081/226026

du 16 au 19 septembre : Doktor PirogoffRévélation comique, dans la grande tradition des clowns russes

du 27 septembre au 17 octobre Les «Rencontres d'octobre» prennent leurs quartiers àNamur et proposent des créations originales : Stress (ou Pète pas les Plombs), chorégraphiede la Cie Blanca Li qui navigue entre cabaret, café-théâtre et music-hall et La vie d'un cloujouée par des écoliers venus d'Irlande

Toujours à la mi-octobre, Cycle de 3 spectacles mis en scène par Didier BezaceLa Noce chez les petits bourgeois/Grand'Peur et Misère du 111™ Reich de Bertolt Bre

• Le piège d'Emmanuel Bove• Pereira prétend de Tabucchi

7 et 8 novembre : Carte blanchePar la Cie Hush, hush, hush ou comment quatre Namurois, champions de break dance secent à la conquête du classique et de la danse africaine

14 au 30 novembre : Troisième Festival international Jeune PublicPour les «P'tits», une cinquantaine de spectacles venus de France, Grande-Bretagne, Italie,Canada, Suisse... On épinglera la venue d'Henri Dès ainsi que le spectacle «Le communiste etle fou» qui met en scène les poèmes d'Aragon, suivi d'un grand bal populaire

10, 11 et 12 décembre : Les Poubelles Boys et L'Ecole des marisEn exclusivité en Belgique, la comédie de Molière mise en scène par Benno Besson et jouéepar un étrange trio jazzy. Spectacle totalement incongru!

19 et 20 décembre : Le FaiseurRencontre miraculeuse entre Balzac et le comédien Jean-François Balmer

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Page 5: PERIODIQUE D'INFORMATION

c u l t u r e

C'EST REPÂRÏ POUR UN TOUR!L'histoire du Grand Manège est intimementliée au passé militaire de Namur. C'est en1853 que le Ministre de la Guerre deman-de au Conseil communal de Namur la créa-tion d'un manège moderne. Le bâtimentvoit le jour en bas de la rue Neuve, aujour-d'hui rue Pépin. Jusque dans les années 30',il servira à l'entraînement des troupes decavalerie, un entraînement qui s'apparente àun drill commando, si l'on en croit AndréBouvy, un habitant de la rue Pépin. Enfant,il est en effet témoin de quelques voltigesau galop particulièrement acrobatiques etponctuées de gamelles mémorables.En plus de sa vocation militaire, le GrandManège est affecté à plusieurs missions cul-turelles. A peine construit, il accueille unefête musicale au profit des personnes vic-times de l'incendie du théâtre. S'ensuiventune exposition d'horticulture et un bal mas-qué Moncrabeau. De 1871 à 1892, c'est autour des Beaux-Arts d'y prendre place, à tra-vers une belle palette d'expos internatio-nales. L'occasion pour les Namurois dedécouvrir «La buveuse d'absinthe», oeuvred'un certain Félicien Rops.Plus tard, le bâtiment servira de prison,d'entrepôt pour l'armée, puis pour la Ville...et de salle de concert dans le cadre duVerdur Rock. H a également été question d'yloger Canal C.En attendant la réouverture du ThéâtreRoyal, le Grand Manège renoue donc avecla culture. La Ville a pris en charge la répa-ration de la toiture à concurrence de 2,5 mil-lions. De son côté, le CCR a investi quelque3 millions pour le reste des travaux de toi-ture, le chauffage, les sanitaires, la scène, lesgradins, bref, pour transformer l'édifice enun lieu de spectacles susceptible d'accueillir650 personnes.Et après, une fois que le Théâtre aura reprisdu service? Suspense! Le Bourgmestre Jean-Louis Close caresse un vieux rêve inspiréd'un projet québécois. Le Grand Manègedeviendrait une sorte de multi-médiathèque

moderne, qui rassemblerait tous les moyensmis à la disposition de la population pours'enrichir culturellement, via le prêt. De lamusique aux livres en passant par le jeu, lapeinture et l'informatique.En attendant que l'on règle son sort, c'estle 16 septembre que commence la nouvel-le carrière du Grand Manège. Les hussardsferont place aux clowns russes du DoktorPirogoff, chargés d'inaugurer la saison duCentre culturel. Rire, poésie et légèretéferont figure d'unique artillerie. •

Spectacles à 20h30Sun Namur Productions

c/o Le Molière, I place du Théâtreà Namur

tel: 08172236.46

PLEINS FEUX SUR

H septembre - Maison de la culture ;«Quand tu seras petite...»de et par Renaud Rutten, pièce satirico-tendre qui raconte les états d'âme d'unjeune père

14 octobre - Maison de la Culture :«Le Choeur des Cosaques de la Volga»Spectacle 100% authentique, qui va de lamusique orthodoxe a capella aux danses etchants traditionnels en passant par lesdanses folkloriques

24 octobre - Grand Manège :«Ma petite fille, mon amour»de J.-C Sussfeld avec Danielle Darrieux etJacques Dufilho, l'histoire de deux retraitéssolitaires qui reçoivent la visite d'unedémarcheuse, fantôme de leur fille dispa-rue...

4 novembre - Grand Manège :«Bossemans et Coppenolle»Vaudeville bruxellois garanti d'origine, remisau goût du jour et fait de situationscocasses et d'humour à l'emporte pièce

8 novembre - Maison de la Culture :«Les Combustibles»première oeuvre théâtrale d'AmélieNothomb, rehaussée par la présence detrois comédiens belges, un thriller cyniquesur fond de question existentielle: si vouscreviez de froid dans une ville assiégée, quellivre brûleriez-vous en premier lieu?

4 décembre - Grand Manège :«Chez Willy»le retour à Namur de la bande à Willy, flan-quée de son matériel Horéca et de sa Jupil'bien moussante. Avec en prime, une bonnelampée de rire!

13 décembre - Grand Manège :«La panne»de Durrenmmatt avec Darry Cowl. Troisvieux briscards de la justice et leur compli-ce se saisissent du destin d'un malheureuxvoyageur, victime d'une panne... et bientôtcondamné à mort!

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Page 6: PERIODIQUE D'INFORMATION

Q f ê t e s d e w a l l o n ie

PHOTO WES RAISIERE

LEGRO MA NPlus proche des gens. C'est ainsi que le ComitéCentral de wallonie (CCW) définit la cuvée 1997des Fêtes de Wallonie. Retour à la vie de quartieret aux spectacles musicaux à dimension humai-ne. Au placard, les dj's et leur sono tonitruante.Exit, cette année, les spectacles «clé sur porte» et

autres méga concerts de la Citadelle. Le CCWlance un nouveau concept musical baptisé «LesWallonie» (sans s).L'idée est d'organiser des concerts d'artistes devariétés «calibrés» selon deux sites du centreville, la place St Aubain et la place des Cadets,avec comme grosses pointures Largo, Khaled,Axelle Red et Pierre Rapsat (voir ci-contre). Autrenouveauté, la couverture de la place du Marchéaux Légumes, et de son podium animé par laRTBF. Un chapiteau qui n'aura pas des allures«camping», mais sera fait de matériau noble,pour ne pas dénaturer le site.

C'est le Doktor Pirogoff qui donnera le coupd'envoi des Fêtes, le 17 septembre. Ce spectaclede clowns russes, proposé par le Centre Culturel

Régional, se déroule au Grand Manège. Le len-demain, la Roule des Plaques est remise à l'hon-neur, à travers les rues de la Ville, une façon derendre hommage aux artistes et notables namu-rois, suivie de l'hommage à François Bovesse.Le samedi, on démarre le gros week-end desWallonies avec la visite des Quartiers, la récep-tion officielle de la Ville ( 11 h) et les Walloniades

(I3h30). Vers 22h, place au feu d'artifice/avecle Comté du Kent et la ville de MaidsTene eninvités d'honneur. Autre incontournable, lePèlerinage du Souvenir organisé le dimanche,rehaussé cette année de la présence dArthur

Haulot. L'après-midi, un Festival du folkloremet-tra à l'honneur les Chinels

de Fosses, les Echasseurs et dansun genre plus exotique, des dan-

seurs du Sénégal.Le lundi, les Namurois se donne-ront rendez-vous place du Mar-ché, pour la Messe en Walloncélébrée par l'Abbé Malherbe.Pour qui n'aurait pas la chance dese frayer une petite place à l'EgliseSt Jean, Canal C retransmet lacérémonie.

MUSICAUX

Jeudi 18/9:

Les namurois de Black Bottom et Sttella (pi. StAubain), concert de blues avec Jacques Stotzemet Thierry Crommen, suivi de la chanson françai-se avec Jean-Louis Daulne (pi. du Marché)

Vendredi 19/9:

Inauguration de l'espace Wallonie Kent, cabaret«900.000 Walons» présenté par Pierre Dufaux(pi. du Marché), concert de Sing-Sing Terry Moïse (pi.St Aubain), Largo et Axelle Red (pi. des Cadets)

Samedi 20/9:

Concert folk par le Quartet Land, chansons ita-liennes avec 0 Sole Mio, suivi du groupe d'im-pro musicale Les Extincteurs et de Fred & TheHealers (pl.Marché). Rapsat et Khaled (pl.desCadets), soirée Jazz avec Guy Cabay, Panta Rheiet Cramique, le groupe de Steve Houben (pl.StAubain)

Dimanche 21/9:African Folk Mucic avec les Frères Cuisse, ChristianMerveille, la fanfare Excelsior, Perry Rosé et du jazzavec le Prana Quartet (pi. du Marché)

CCW, tel: 08l/25.31.03

OPPO

Jean Galer est président des Moncrabeaux. Celafait 50 ans qu'il taquine la vielle et le carillon ausein de cette société folklorique née en 1843.Sur le légendaire char à Molons, il en a vu défi-ler des Fêtes de Wallonie. Des plus tradition-nelles aux grosses réjouissances actuelles. JeanGaler se souvient. «Au début, les Fêtes étaientcelles dit peuple. Chaque quartier avait sespropres festivités, organisées avec les (modestes)moyens du bord. Concours de cartes et de miss,disques à la demande «Pour Marie de la part desa voisine». On dansait, des valses, des tangos.Le cabaret faisait recette. Et chacun restait dansson quartier. Côté gastronomie, pas de metscompliqués. Du boudin noir et du boudin blanc,des tripes al'jotte, de la sope aux kèwis».Aujourd'hui, le chef des Molons trouve que lesFêtes s'embourgeoisent un peu. «Elles ne sontplus celles des Namurois. Trop de monde.Odeurs de hot-dog et d'hamburger. Namur estdépassée, mais elle ne peut plus faire marchearrière...»Ce constat empreint de nostalgie n'empêcherapas Jean Galer et sa bande de joyeux Molonsd'être présents, rue de Bruxelles, le week end desWallonies dès 14h... comme bien des Namuroisqui, chaque année, pestent sur la disparition desFêtes de Wallonie d'aman et, chaque année, s'yretrouvent et s'y amusent!

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Page 7: PERIODIQUE D'INFORMATION

Pendant les Wallonie, venez faire la fête au

QUARTIER ST LOUP - FRANÇOIS BOVESSEContact : 081 - 73 99 96 GSM 075 - 83 64 17

RUES DU COLLEGE, FUMAL, SAINTRAINT, ST LOUP et la Rue BASSE MARCELLE :une collaboration Piconnette St Loup - St Loup François Bovesse

Le vendredi 19 septembre 1997Athénée François Bovesse (cour intérieure)- 19M30 : Ouverture du restaurant «Chez Nanette»

«Les Copains d'Abord»: Ouverture du chapiteau: Concert Savoyard: «Pris au Dépourvu» guitare & violon: «Les Copains d'Abord» chansons estudiantines

- 22h30- 23h30- 24h30

••Pris au Dépourvu» guitare & violon«Les Copains d'Abord» chansons estudiantines«André KOVACS» Cabaret humour & imitations

fon-

Stand.- 19hOO- 20hOO- 20h30-21h30Stand de Haute SavoieOriginaires de Châtel et Chapelle d'Abondance, ils nous proposeront de découvrir leur région ainsi que des produits du terroirdues savoyardes, cochonnailles, tartiflette, ...Stand des BretonsSaint-Cast Le Guildo, ville de Bretagne, partagera avec nous le charme de la Côte d'Emeraude, ses excellentes huîtres et leChampagne français.Maison de la Poésie«Vive le progrès» !...Spectacle/cabaret de l'Atelier Poétique de Wallonie conçu et mis en scène par Freddy BADA et Robert DELIEU2 représentations à 17h et 21 h

ITCA /Ecole de boucheriePendant les 3 jours de fête - à l'Escholle des pauvres - Rue Rupplémont. De plus l'ITCA renoue avec la tradition, ils seront là pour lesnamurois le lundi !

Les samedi 20 et dimanche 21 septembre 1997

et le dimanche- 12h30 : concert - apéritif

ambiance musicaleTrio VitaminesLes Croqu'noiresClaude LongoLes Copains d'AbordClaude Longo

-13hOO- 16hOO-18h30- 20hOO-21h30- 22h30- sans oublier les délicieuses «crêpes spéciales Annick»

Athénée François Bovesse (cour intérieure)-11 hOO : Ouverture du restaurant «Chez Nanette»

Le samedi Stand : «Les Copains d'Abord»-12h30 : Ambiance musicale / jeux SNCB- 15hOO : «Le Lamy's Bar (an. 60 à 90}»- 17hOO:«LesT'Chapias»- 19hOO : «Les Croqu'noires» jazz- 20hOO : «Escape lane»- 20h30 : «Les Copains d'Abord»- 21h30 : «Escape Lane»- 22h30 : «Les Copains d'Abord»- 23h30 : «André KOVACS»stand de haute Savoie & Stand des Bretons (idem vendredi)Stand Amnesty InternationalGroupe de Namur le dimanche de 12h à 15hEspace : «Les entants d'abord» de 14h à 19h .-Animations gratuites (Rue Basse Marcelle)Cour arrière de l'Athénée : Ampli junior proposera aux enfants de nombreuses activités récréatives et d'éveil à la démocratieCour du Lycée : l'Unité provinciale de circulation de la gendarmerie sensibilisera les enfants à la sécurité routière et les invitera à découvrir le code

de la route par le biais d'un parcours en vélo et en go-kart.Parking de l'Athénée : l'école du cirque initiera les enfants aux différentes techniques du cirque : jonglerie, équilibrisme, ...Tout au long de la rue Artisanat namurois : une collaboration Piconnette St Loup - St Loup François BovesseThéâtre de l'Escalier- 16h30 : impro dans le QuartierMaison de la Poésie (idem vendredi)Rues du Collège, Saint Loup,... et la Rue Basse Marcelle*- une collaboration Piconnette St Loup - St Loup François Bovesse

Animations permanentes : de 14hOO à 18hOO : Street parade avec notamment : «Les Croqu'noires», «les T'Chapias», le Conservatoire de Namur,... etc...

OJupiierO(GENDARMERIE AMNESTY

A.S.B.L.

AMPLI JUNIORLe mouvement des enfants prévoyants

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Page 8: PERIODIQUE D'INFORMATION

Gl m o b i l i t é

les idées circiFini le règne de la voiture

toute puissante. L'heureest au partage. On ne vapas supprimer purementet simplement les autosdu centre ville, au risque

de mettre en péril lescommerces. Mais plutôtprivilégier d'autres pistes,

comme lesaménagements pour

piétons et vélos ou lestransports en commun.

Histoire de permettre autrafic de tourner rond et àNamur de respirer en paix.

Pas toujours simple de circuler enville aux heures de pointe. Pourtant,comparée à d'autres villes euro-péennes de même taille, il fautreconnaître que Namur ne connaîtpas de trop gros problèmes d'engor-gement. Cependant, le fait qu'elle nesoit pas saturée ne signifie pas qu'ilfaille se reposer sur ses lauriers.

Une ville ne peut vivre que si elle estaccessible par tous, en auto, en bus,

à vélo ou à pied et si la mobilité dechacun est assurée. C'est le credodes responsables namurois. Que cesoit dans les services des affaireséconomiques, des travaux, de l'équi-pement ou des transports, desmesures ont été prises pour amélio-rer la fluidité du trafic et embellir laville.

D'où l'intérêt d'élaborer une chartequi engage tous les acteurs concer-

nés, dans les domaines relatifs à lacirculation et au stationnement.C'est ce qu'ont fait, en juillet dernier,le Ministre de la Région wallonnechargé de l'Aménagement duTerritoire, de l'Equipement et desTransports, Michel Lebrun, leBourgmestre Jean-Louis Close ainsique les représentants du TECL'occasion pour nous de rappeler lesdifférents projets en cours à Namur.

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m o b i l i t é Q

PROJETS GLOBAUX

• Plan Mobilité(ou Plan de déplacement dans lecentre de Namur et création deparcs de stationnement publics):vise à dégager des moyens pratiqueset faciles à mettre en œuvre pouraméliorer la mobilité à Namur

• Plan Momentum :propose aux 1.000 fonctionnairesdu Ministère de l'Equipement et desTransports des modes de déplace-ment alternatifs à la voiture pouraméliorer la fluidité aux heures depointe

• Aménagement du quartier dela gare :vise à assurer une bonne combinai-son entre les différents modes detransport (train, bus, vélo, voiture etpiétons) et la liaison vers les quar-tiers Nord de Namur

• Aménagement des voiriesentre la gare de Namur et la garede Jambes :tend à un nouveau partage de lavoirie entre piétons, cyclistes ettransports en commun. La voiture nesera que ponctuellement tolérée

• Schéma de structure :définit les options et principes quidoivent régir le plan de circulationet d'accessibilité de Namur

• Projet de parc-relais plaineSt-Nicolas :a pour objectif la création d'un par-king d'échange avec navette de busfréquente vers le centre ville

ET ÉQUIPEMENT'QUR LA VOiïUR

i : 1 PACEM : programme régionald'aménagement et d'embellissementdes entrées de ville (ex: chaussée deLouvain, route de Hannut, chaussé deMarche, chaussée de Charleroi)

1 Parking place d'Armes : 3 étagessouterrains, 250 places. La placedArmes deviendra piétonne fin 1998.

AMENAGEMENTS ETEQUIPEMENTS PQUR

LE VELORAVel : réseau régional de pistes de

promenade (piétons, cyclistes, cava-liers), essentiellement sur les quais dehalage et sur les anciennes voies dechemin de fer désaffectées

Plan Vélo : définit un réseau com-munal d'itinéraires cyclables pour lesdéplacements réguliers

Acquisition de 24 vélos pour lesauxiliaires de police et de 6 autres pourles fonctionnaires communaux

Mise en exploitation de nouvelleslignes (Bayard et Namur-Couvin) etamélioration des fréquences

Aménagements de sécurité auxabords des écoles

AMENAGEMENTSPQUR LES P^SQNNES

A MOBILITE REDUITE

Bordures inclinées aux passagespour piétons

Multiplication desemplacements pour

handicapés etrenforcement des

contrôles.

s e p t . 9 7

Page 10: PERIODIQUE D'INFORMATION

d o s s i e r

LES ENFANTSD'ABORD !

C'est touchant de les voir aller et venir prèsde leur école, ces p'tits bouts! Le matin,quand ils traversent la rue en cavalant, pourrejoindre les copains. L'après-midi, lorsqu'ilsdéboulent de l'école, dans l'allégresse et lajoie de retrouver leur foyer. Mais voilà.Autour de l'école, il y a des voitures, deplus en plus de voitures. Des automobilistesen retard qui tentent de gagner troisminutes en appuyant sur le champignon.Des parents qui garent la voiture sur le trot-toir ou sur un passage clouté (que celui quin'a jamais péché leur jette la pierre!). Bref, ledanger est là. A chaque tournant, à chaqueentrée d'école.Changer le comportement des automobi-listes? Cela peut se faire. Le simple fait d'enparler est déjà un premier pas. Mais ça nesuffit pas.En 1995, la Région wallonne a donc déci-dé de prendre le taureau par les cornes.C'est sur le terrain, grâce à des aménage-ments techniques, qu'elle tente d'apporterune réponse au problème d'insécurité. Viason Ministre des Affaires intérieures et de laFonction publique, Bernard Anselme, elleoctroie des subsides aux communes quiprésentent un projet cohérent et efficacepour améliorer la sécurité aux abords desécoles.Namur a bien sûr répondu à l'appel. En par-tenariat avec les directeurs d'école et surbase de règles définies par l'Institut Belgepour la Sécurité Routière, elle a présenténeuf projets jugés prioritaires pour 1997Quatre ont déjà reçu l'aval de la Région. 11s'agit des aménagements aux abords desécoles de Loyers ( 1,45 million), deFroidebise (1,2 million), d'Insevaux (1,75million) et de Saint-Berthuin à Malonne(6,6 millions). L'intervention de la Région sefait à concurrence de 80% (avec un maxi-mum de 1,6 million), le reste est financé par

auxabords

la Ville. Trois autres dossiers, ceux concer- ve. Or, il est prouvé que le conducteurnant l'école du Parc Astrid à Jambes, l'IESNet l'Institut Félicien Rops à Namur, sont àl'étude. Difficile d'éplucher chacun desdossiers dans ses moindres détails.

ralentit lorsque le revêtement change decouleur. L'accent est donc mis sur le visuel.Des plateaux teintés sont aménagés pourinciter l'automobiliste à lever le pied.

| Marquage au sol

| Bordure en béton enterrée

\ Plateau en pavés de béton

) Trottoir en pavés de béton

| Bordure en béton

ECO-E DE LOYERS

L'exemple de Loyers (rue Maizeret) est sansdoute le plus significatif. Premier danger :l'entrée de l'école, située en plein virage. Unmarquage au sol a été réalisé en face decette entrée. Partant du principe que l'enfantqui quitte l'école est souvent fonceur, unepetite barrière a été installée. L'idéal auraitété de la prolonger, mais l'entrée de l'écoledoit rester accessible aux véhicules desecours. Un trottoir en pavés de béton avecbordure saillante remplace l'accotementherbeux. Des potelets en matières recycléesont été posés. Tout cela devrait dissuaderles parents de garer leur voiture sur le trot-toir.

Bermes centrales, trottoirs élargis et pas-sages pour piétons complètent le paysage.Petite précision : aménagement de sécuriténe signifie pas sécurité totale. Aux abordsdes écoles, plus que partout sur la voiepublique, la prudence reste un principe debase. Aussi bien pour l'enfant que pourl'adulte. Et si les parents ou les grands-parents prenaient le temps de veiller à lasécurité des jeunes élèves. N'en sont-ils pasles plus sûrs garants?

s e p

Autre cas de figure : Froidebise. L'école estsituée le long d'une voirie très large (lachaussée démarche). D'où, vitesse excessi-

Page 11: PERIODIQUE D'INFORMATION

d o s s i e r

CHARTE DE SECURITEPoliciers

gendarmestravaillentmain dans

la mainÇa fait belle lurette qu'à Namur, police etgendarmerie entretiennent des contactsréguliers et se répartissent certaines tâches.Désormais, une Charte de sécurité précisenoir sur blanc les missions de chacun. Cettecharte, signée au printemps dernier, a pourobjectifs de renforcer la coordination entreles services de police et d'assurer unemeilleure sécurité de la population au seinde la zone interpolice de Namur (ZIP pourles initiés).Namur a été la première grande ville wal-lonne à signer cette charte autour delaquelle gravitent cinq acteurs: le Procureurdu Roi, le Bourgmestre et les responsablesdes trois services de police générale, tousréunis sous le nom de «Concertation pen-tagonale».La Charte de sécurité repose sur deuxpiliers. Tout d'abord, la politique locale desécurité. Neuf lignes de force ont été déga-gées, sur base d'un état des lieux de la cri-minalité comprenant des données objec-tives (statistiques) et subjectives (sentimentsd'insécurité). Pour chaque ligne de force, unservice de police a été désigné pour assurerla coordination des actions à mener (voirencadré).En ce qui concerne le fonctionnement desservices de police, deuxième pilier de lacharte, l'accent est mis sur l'échange d'in-formations. Les victimes n'ont pas étéoubliées: six assistantes de police assurentune permanence de police 24h sur 24 aucommissariat de police et une assistante estdisponible auprès de la gendarmerie.Un dernier point important : police et gen-darmerie se sont fixé comme objectif de

traiter 80% des appels dans la demi-heure.Le traitement des appels «101» est assuréconjointement par les deux services.

La guerre des policesn'aura pas lieu

«La charte de sécurité que nous venons designer avec les partenaires de laConcertation Pentagonale est avant toutun contrat de sécurité passé avec lescitoyens». Ainsi parlait le Bourgmestre Jean-Louis Close, en juin dernier, lors des Fastesde la police. Le Maïeur soulignait «/'excel-lent climat de concertation qui prévautentre la Police communale, le Parquet, laPolice judiciaire et la Gendarmerie depuisde nombreuses années». Et insistait sur unpoint : «La guerre des polices n'a pas deplace à NamurkRappelons que le Bourgmestre est non seu-lement le Premier responsable de la com-mune, il est aussi le Chef de la Police.Autrement dit, c'est lui qui oriente les mis-sions prioritaires de la police, en fonctionnotamment de la criminalité.Son cheval de bataille tient en trois mots :la proximité, la conciliation et la prévention.«[0 police répressive est, à mes yeux, unpis-aller et un constat d'échec. Non pas/'échec de la police mais celui de l'éduca-tion civique et de l'intégration sociale,l'échec de la fraternité».En ce qui concerne la proximité, le Bourg-mestre défend l'idée d'une police de quar-tier, à l'image du rôle joué jadis par legarde-champêtre. Mais il reconnaît qu'ilreste du chemin à parcourir, «/.'agent dequartier doit davantage sécuriser la popu-lation, être à l'écoute, mais aussi informer.Par exemple, avertir les habitants lorsquede gros travaux sont prévus dans le quar-tier. On ne recrée pas du iour au lendemainpareille fonction. C'est presque un nouveaumétier à réapprendre1.».

LES NEUF LIGNES DEFORCE DE LA CHARTEDE SÉCURITÉ

tion

Vols dans les habitationsPilote : Police communaleVols dans et de véhiculesPilote : GendarmerieVols avec violences et menaces sur lavoie publique ainsi que contre les insti-tutions financières et commercialesPilote : Police communaleVols à la tirePilote : Police communaleStupéfiantsPilote : Police communaleEnvironnement (y compris dégiet vandalisme)Pilote : GendarmerieMaltraitance et abus sexuels sur mineurde - 16 ansPilote : police communaleAbsentéisme scolaire/fugues etdisparitionsPilote : GendarmerieInsécurité routière: vitesse aggloméra-tion/sécurité des enfants aux abordsdes écoles/convivialité des usagers dela routePilote : Police communale

Le samedi 4 octobre, la police de Namurorganise une journée porte ouverte, de9h à 18h. Au programme, visite du com-missariat et activités ludiques (stands detir, parcours routier...).

5, place du Théâtre à Namur1081/2466 II

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y 2 0 a n s , l a f u s i o n

D ire qu'il n'y avait pas de poli-tique sociale dans les anciennescommunes serait un tantinet

exagéré et risquerait de souleverquelque émoi parminos anciens édiles.Cependant, force est deconstater que dans lesannées 70', une petitecommune rurale n'avait pas un rôle sociai àjouer aussi complexe que celui rempli parl'actuelle administration. Tel est le constatde Pierre Collard, Echevin des Affairessociales, qui était conseiller communal àNaninne avant la fusion : «Dans les petitescommunes, la politique sociale était trèsrestreinte, poursuit-il. A Naninne, elle selimitait pratiquement aux pensions et à auxallocations de handicapés. Pour le reste,l'esprit de solidarité était tel que le socials'organisait entre les habitants».La fusion des communes, intervenue en1977, a permis l'éclosion d'une multitudede nouveaux services rendus à la popula-tion dans les 25 communes du GrandNamur. Aux esprits chagrins, qui déplorentla centralisation des services administratifsau centre-ville, Pierre Collard cite de nom-

breux cas où le travailleur social, loin del'image quelque peu stéréotypée du fonc-tionnaire scotché à sa chaise, la têteenfouie sous une tonne de dossiers, effec-tue des visites à domicile, chez les per-sonnes âgées ou handicapées par exemple.

Une aide joui et nuitSigne des temps, la lutte contre l'exclusionsociale est devenue l'une des priorités de laVille qui a déployé de nouveaux moyenspour aider les plus démunis. Exemple, lapermanence sociale 24h sur 24. Unemaman se retrouve à la rue avec ses troisbambins, un jeune toxicomane est en situa-tion de manque, une dame s'est fait «tabas-ser» par son compagnon, une personneâgée perd ses clés et ne sait plus regagnerson domicile. Dans de telles situations, pas

question d'attendre que les personnes auxabois franchissent le parvis de l'Hôtel deVille... Il y a urgence! Trois assistantssociaux se relaient jour et nuit et peuventintervenir tout de suite si nécessaire. Unsimple coup de fil suffit parfois à débloquerune situation a priori insurmontable(tel: 0800/124 20).

Autre service de proximité : les travailleurssociaux de rue. Leur mission: aider les «sansdomicile fixe». Le but premier est d'aller àleur rencontre et d'engager le dialogue. Letravailleur de rue tentera de savoir commentle «SDF» en est arrivé là. Il l'informera desassociations susceptibles de le dépanner etl'aidera à retrouver un toit, si la personnesans domicile est disposée à se faireconseiller.

LA CELLULEMOBILIER

Depuis plus de quinze ans, la Cellule mobilier,installée dans l'entrepôt communal au boule-vard d'Herbatte, se charge de récolter dumobilier, mais aussi des appareils électromé-nagers et de la vaisselle en bon état. La récol-te s'effectue gratuitement au domicile desdonneurs. Le matériel récolté est revendu àprix modique aux personnes qui disposent defaibles revenus financiers. Les candidats don-neurs ou acheteurs peuvent s'adresser au

Service Social de la Ville de NamurHôtel de Ville Ier étage,

du lundi au vendredi, de 8h à I2h.Té 1:08172463 85

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y 2 0 a n s , l a f u s i o n

mireAu lendemain de la fusion des communes,d'autres projets ont vu le four pour per-mettre à tous les habitants du GrandNamur de profiter des services de la Ville.La création de deux associations commu-nales en faveur du troisième âge en est unebonne illustration. «Jambes avoir dé/à sonasbl «3 x 20», ma/s nous lui avons donnéplus d'ampleur, explique l'Echevin. A lademande des habitants, nous avons crééune association semblable à Saint-Servals,ouverte aujourd'hui à tous les habitants duGrand Namur.»

Pas question de fusionner ces asbl, car lesdeux entités ont, semble-t-il, gardé unementalité différente. Au Nord : Saint-Servais,commune plutôt ouvrière, qui dépendaitjadis du Comté de Namur. Au sud, Jambes,plus rurale, qui relevait de la Principauté deLiège. C'est un fait historique. Et ça, lafusion n'y changera rien! La Ville a doncrespecté ces sensibilités, chaque associationdes «3 x 20» organise, de son côté et dansses locaux, ses excursions, goûters et autresateliers de cuisine.

Afin de donner une cohérence aux actionsen faveur des seniors, l'Echevinat desAffaires sociales a mis sur pied, il y a troisans, le Conseil consultatif des Aînés quiregroupe pas moins de 34 associations.Depuis sa création, ce Conseil s'est penchésur différents problèmes, dans le but d'amé-liorer le cadre de vie des habitants. Enmatière de sécurité routière, il a dressé uneliste des points noirs de notre réseau, pro-posant ci et là de nouveaux panneaux designalisation. La sécurité aux abords desécoles a également retenu son attention. Encollaboration avec les établissements sco-laires, le Conseil des Aînés tente de sensi-biliser les parents aux risques de se garern'importe où, sur les trottoirs et de mettreainsi en danger les enfants et les personnesà mobilité réduite.

Le Conseil s'est aussi intéressé au sort despersonnes âgées qui vivent dans des mai-sons de repos. Accueil, sécurité, bien-être,autant de domaines passés au crible.Précisons que c'est grâce à son travail quevotre Namur Magazine est désormais dis-tribué à chaque pensionnaire des homes.

L'an dernier, le Conseil consultatif deNamur a pris l'initiative d'inviter ses homo-logues de la province, en vue de se penchersur les services de proximité offerts dans lesvillages. Un état des lieux des structuresindispensables a été dressé, suivi d'uneenquête sur le terrain menée en parallèleavec les Affaires économiques. Question:

vous habitez dans la commune, de quoiavez-vous besoin? Quelques situations «cri-tiques»' ont d'ores et déjà été épinglées.Dans certaines entités rurales, telles Wierdeet Andoy, on constate qu'il n'y a ni cabinetéléphonique, ni pharmacien, ni magasind'alimentation et qu'un seul bus passe parjour!

Il n'est bien sûr pas dans les attributionsdes Affaires sociales de pallier toutes ceslacunes et de se lancer dans la créationd'emplois de proximité. Mais soucieux derépondre aux besoins des habitants, le ser-vice pourra relayer les inquiétudes desNamurois. •

«C'était en 1964. Le Bourgmestre de Dave est venu me trouverpour an poste de cantonnier et de fontainier. J'ai réussi les exa-mens et 24 jours plus tard, j'étais nommé définitivement.D'autres étaient sur le coup. Mais quand on leur a dit qu'il fal-lait aussi endosser l'uniforme de fossoyeur, ils ont décliné/'offre!».Pendant plus de dix ans, jusqu'à la fusion des communes, Jules

Piette est l'homme à tout faire de la commune. Il est connu et apprécié de tous. En hiver,sur son tracteur, if s'en va, à toute heure du jour et parfois de la nuit, dégager les routes et«semer du calcium». Il est aussi chargé du ramassage scolaire. Tôt le matin, à bord de sacamionnette, il va chercher les petits écoliers pour les conduire à Saint-Marc, Frizet, Emineset Saint-Servais. Une fois par an, accompagné du garde-champêtre, autre figure de prestigedu village, il va de maison en maison, relever les compteurs d'eau. «C'était le bon temps...»dit-il.Le revers de la médaille : les cimetières. C'était un travail très éprouvant! Quand je devaispratiquer une exhumation... pas de viande pendant 8 jours!Après la fusion, Jules Piette s'est retrouvé à la voirie de Saint-Servais avant de se mettre auvert dans le service des Parcs et Jardins. «C'esf là que je me suis le mieux plu. On travaillaitbeaucoup, mais il y avait un esprit de famille».Jules a terminé sa carrière comme veilleur de nuit, flanqué de son dogue «Barry des joliesgueules», un molosse de 60kg. De 7h du soir à 7h du matin, les deux cerbères montaientla garde, à l'Hôtel de Ville. A part quelques étudiants égarés, qui ont failli y laisser leur fondde culotte, personne n'a jamais osé s'aventurer sur leurs plates-bandes.Il y a quatre ans, Jules et Barry ont pris leur retraite. «Quand l'ai quitté la maison commu-nale, un dimanche, c'est comme si je n'y étais jamais rentré. Certains deviennent dépres-sifs... Pour moi, une nouvelle vie commençait!».

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t o u r d e s q u a r t i e r s

La Cité de Plomcot. Quelque 800habitants. Beaucoup de jeunes et denationalités différentes. Et pas mal de

projets, chapeautés par Plomcot 2000. Il ya douze ans, cette asb! s'est donné pourmission de répondre aux besoins de loisirset d'animations culturellesdes habitants du quartier:concerts, pièces de théâtre,soirées cabaret, contes, bri-colage...C'est dans un appartement,au pied d'un immeuble àhabitations, que se réunis-saient enfants, ados etseniors. Oui mais voilà.Même avec la meilleurevolonté du monde, pas évi-dent pour les animateursd'organiser des plaines dejeux ou un cours de tam -tam dans de bonnes conditions... Résultat,Plomcot 2000 était quelque peu coincéedans ses activités. Mais bientôt, tout cela nesera qu'un mauvais souvenir.Le hall polyvalent, promis aux habitants, vaouvrir ses portes rue des Champs Elysées. Al'étude depuis 1992, il aura coûté quelque33 millions de francs, dont 70% à chargede la Ville, et 30% subsidiés par laFondation Roi Baudouin et le Fondsd'Impulsion à la Politique des Immigrés.Comme son nom l'indique, ce hall estouvert à tout type d'activité. Une salle desports permettra aux amateurs de foot, debasket et tennis de table de taquiner le bal-lon ou la raquette. Bibliothèque, ludo-thèque et labo photo prendront égalementleurs quartiers dans cet espace dédié àtoutes les formes d'art. Les dames dePlomcot, qui aiment jongler avec leurs cas-seroles et échanger l'une ou l'autre recette,auront une cuisine à disposition. Sansoublier le foyer et la cafétéria, lieux deréunions et d'échanges pour tous les habi-tants du quartier.

Groupe de choc

En attendant d'investir leur nouvel espacecommunautaire, une dizaine de jeunes seretrouve le vendredi, au rez de chaussée

d'un building, au rythme despercussions et des dansesafricaines. Pour ces jeunes«battants», jouer du tam tamn'est pas qu'un simple passe-temps. Régulièrement, legroupe se donne en spectacle

dans toute l'Europe? C'est le défi lancé parChristian Kalonji, chargé par la Ville dedévelopper des projets pour améliorer l'in-sertion socio-professionnelle des popula-tions défavorisées. Si l'on suit la piste lan-cée par cet ingénieur d'origine zaïroise, lesjeunes de Plomcot confectionneront eux-mêmes leurs instruments, au départ desmatières premières locales : la peau de nosvaches «blanc bleu belge» et le bois denos forêts. Selon Christian Kalonji, le djem-be retrouverait ainsi un peu de sa vocationoriginale en devenant un instrument de

un peu par-tout en Bel-gique. Unefaçon de setourner versl'extérieur en valorisant ses propres activi-tés, et de faire une entrée percutante dansle monde du travail.Au sein même de l'atelier, les percussion-nistes les plus chevronnés apprennent auxjeunes les techniques de djembe. En tout,ils sont près d'une trentaine à s'éclater surdes rythmes africains, emmenés par un spé-cialiste en la matière, Charles Hutlet. Pointd'orgue de leur initiation, un voyage auMali que plusieurs d'entre eux entrepren-dront en avril 1998. Sur place, ils perfec-tionneront leurs connaissances et appren-dront à réparer et à fabriquer les instru-ments. Au retour, ces jeunes dispenserontleur nouveau savoir dans le cadre d'ateliers.Mais ce projet va plus loin encore. Plutôtque d'importer les instruments du fin fondde (Afrique, pourquoi ne pas développer unvéritable marché en Belgique et qui sait,

communication et de cohésion sociale. EnAfrique, cette technique de tam-tam rem-place en effet le téléphone et sert à trans-mettre, d'un village à l'autre, certaines infor-mations d'intérêt général, comme les nais-sances et les décès.L'été prochain, renvoi d'ascenseur, lesNamurois recevront de jeunes maliens. Iln'est pas envisagé de les initier au folklorelocal, du style Combat des Echasseurs, maisbien de leur apprendre les techniques infor-matiques : traitement de texte et logicielséducatifs. Cette fois encore, l'échange cul-turel pourrait déboucher sur un projetporteur d'emplois, un marché d'import-export d'ordinateurs d'occasion.

ASBL Plomcot 2000tel : 081/22 97 35

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v i e a s s o c i a t i v e

unTennis Deme :

TOP!Eli Laforge a commencé comme simplejoueur, fondé la palette de Vedrin en1970, et franchi le cap provincial pouratteindre l'aile francophone de tennisde table. Celui qui a lancé l'opérationles «Pongistes du coeur» à Namur vientd'être élu président de la Fédération belgede tennis de table. Une grande premièrepour un Namurois. Son principal atout,avoir côtoyé une large palette de joueurs,du petit pongiste du coin aux sportifs dehaut niveau. Ses priorités? Améliorer l'en-tente entre les deux ailes du pays et aug-menter le nombre d'affiliés. La Fédérationcompte 28.000 membres dont 20.000 ducôté francophone. Deux clubs namurois sesont hissés au niveau national: le Champ

«Allô Mamy?»

d'En-Haut d'Erpent et la Palette de Vedrinqui vient de fusionner avec la Jeunesse deVedrin. Résultat, Namur abrite désormaisl'un des plus grands clubs de Belgique, leT.T. Vedrin, présidé par un certain PhilippeLaforge (le frère de l'autre) et fort dequelque 220 affiliés. Pour répondre à cetenthousiasme, la Ville envisage de construi-re un nouveau local, près du terrain de footde l'Arquet où nos pongistes pourront serenvoyer la balle. •

Mon enfant est malade, etje ne peux m'absenter demon travail. Pourriez-vous

venir le garder à la maison?Pas de problème. «Mamy»

arrive. Ce service d'aideurgente mis sur pied par

l'Association de Promotiondes Loisirs Educatifs a reçu

le soutien de la Ville. Lesparents qui résident dans le

Grand Namur, ayant un ou des enfantsâgés de 15 jours à 12 ans, peuvent bénéfi-

cier de cette garderie.081/223920

«la Farfouille», magasin de secon-de main géré par le CPAS, recherche vais-selle, bibelots, meubles, vêtements, jouets

et livres pour vente à petits prix.4 rue St Nicolas à Namur,

tel: 081724. 24.71

1/25.35.55n a m u r m a g a z i n e • s e p t . 9 7

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$ v i e c o m m u n a l e

En différédu Collège échevinal

du Conseil communal

DECISIONS DUCOLLEGE ECHEVINAL

2 juin 97

Salle omnisports à JambesLa première pierre de la salle omnisports aété posée début août, au Quartier Basse-Enhaive, à Jambes. Les travaux devraientdurer six mois.

DECISIONS DUCONSEIL COMMUNAL

28 mai 97

Coup de projecteur sur le stadeMichel Soulier

Le Conseil a décidé de débourser quelque3,6 millions pour équiper le stade Soulierd'un nouvel éclairage, histoire de rendre leterrain conforme aux normes footballis-tiques de la division 11 et, moyennantquelques aménagements, de la premièredivision. Voila qui permettra à l'UR Namurde disputer les rencontres le samedi soir età terme, pourquoi pas d'évoluer en divisionde tête!

25 juin 97

La taxe sur les secondesrésidences revue et corrigée

Flashback. Une taxe de 10.000 frs sur lessecondes résidences avait été votée en avril96. Son but: que les personnes non domi-ciliées à Namur, mais qui bénéficient desservices communaux (voirie, police, pou-

belles...) contribuent, commeles autres Namurois, auxcharges de la Ville. Suite auxréactions du milieu étudiant,la Ville a revu sa copie. Lenouveau règlement, concoctéen novembre 96, établissaitdifférents taux en fonction de

la superficie du bien, un règlement annulépar la Région. Motif : la taxe touche les pro-priétaires et entre en contradiction avec lavolonté de taxer les non-résidents.En juin, un nouveau règlement a donc étévoté, qui devrait entrer en application dès le1er octobre 97 II s'agit bien cette fois detaxer la personne qui occupe un logement,mais qui n'est pas inscrite aux registres dela population de la Ville. Le propriétairerecevra une déclaration dans laquelle il pré-cisera les coordonnées de son ou ses loca-taire(s) et la superficie du logement.L'occupant recevra par la suite une déclara-tion à remplir et devra s'acquiter d'une taxede:

- 4000 frs pour un logementde moins de 30 mz

- 10.000 frs pour unlogement de 30 à 100 mz

- 18.000 frs pour unlogement de plus de 100 m2

Ne vous abandonnez pas sur lavoie publique...

II est tellement agréable de flâner dans lesrues de Namur, le nez en l'air... A conditionde ne pas marcher dans ce que certainsappellent un colombin, d'autres une senti-nelle ou un étron, et que l'on nomme pluscommunément une crotte de chien.Certains maîtres préfèrent en effet laisserleur toutou se soulager là où bon leursemble plutôt que de les amener à un cani-veau. Désormais, ceux-là seront pénalisés.

Le Conseil communal a voté une redevancepour le nettoyage de la voie publique etl'enlèvement des versages sauvages.Concrètement, le contrevenant (le proprié-taire quand il s'agit d'un chien) devradébourser 1.500 frs. Cette redevanceconcerne aussi l'abandon sur la voiepublique de petits déchets (bouteilles,canettes, papiers, cendriers...).Pour les salissures d'avaloirs et abandon surla voie publique de mortier, huiles devidanges etc., la redevance est plus élevée:3.000 frs. Un minimum de 3.000 frs égale-ment pour le dépôt de sacs ou récipients dedéchets déposés en dehors des périodesautorisées et de 6.000 frs pour l'abandond'objets non destinés à la collecte ordinai-re (frigos, matelas, etc).

Petit lifting pour lesgaleries St Joseph

et Wérenne

Deux galeries du centre ville vont s'offrirune cure de jouvence. Les travaux de lagalerie St Joseph débuteront à la mi-octobre. Le budget prévu par la Ville(quelque 5 millions) devrait permettre deprocéder au nettoyage de la verrière, à lamise en peinture des plafonds, au rempla-cement de plusieurs carreaux et de dallesen marbre. Au point de vue éclairage, le néeplus ultra est prévu: des néons décoratifssur lesquels les pigeons ne peuvent seposer et dans lesquels des diffuseurs musi-caux peuvent être incorporés.Quant aux premiers travaux d'entretien dela galerie Wérenne, ils devraient être termi-nés avant les Fêtes de Wallonie. Il s'agira, engros, de démonter les suspentes de planteset les néons, de nettoyer la sous-verrière etles plafonds, bref de rendre la galerie plus«clean» et d'éviter la présence des pigeons,mais aussi d'installer un nouvel éclairage. Lereste des travaux (revêtement, peinture desplafonds et remplacement de la sous-verriè-re) est prévu pour l'automne 98. Le-coûttotal des travaux est estimé à 4 millions.

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v i e c o m m u n a l e

Fermeture dutéléphérique :sécurité oblige!

La nouvelle a surpris bonnombre de Namurois. Le 25

juin dernier, pour des raisons desécurité, la Ville décide la fer-

meture du téléphérique. Certainscrient au scandale. Quoi, l'atout

majeur de la Citadelle de Namur,fermé, à la veille de la saison

touristique? D'autres se veulentplus réalistes. Il est vrai que cet

arrêt est un coup dur pour letourisme, mais la sécurité desutilisateurs n'est-elle pas une

priorité?

Cette polémique a eu un mérite, celuid'amener les Namurois à s'interroger surl'histoire de ce téléphérique dont lescabines sont à la Citadelle de Namur ceque les vaporetti sont aux canaux de Venise.C'est en 1955 que les frères Dulière propo-sent aux édiles namurois de construire untéléphérique au pied de la Citadelle, histoi-re de rendre plus attractive la forteressemosane. La demande de permis de bâtir estacceptée et, le 6 juin 1956, une conventionest signée entre la Ville et les exploitants.Par cette convention, la Ville concède, gra-tuitement et pour une durée de 50 ans,une partie de la Citadelle pour la construc-tion et l'exploitation du téléphérique. Sontnotamment prévus, les emplacements pourla plantation des pylônes, un terrain de400 m2 pour la station de départ, un terrainde 700 m2 pour la station motrice et d'ar-rivée ainsi que le droit de montage descâbles et dispositifs de roulement. La Villes'engage à allouer aux concessionnairesune subvention annuelle (de l'ordre de500.000F actuellement) et à n'accorderaucune autorisation pour un autre téléphé-rique à la Citadelle. Pas de concurrencedonc à l'horizon. De leur côté, Mrs Dulières'engagent à faire contrôler l'installation età fournir un rapport en cas de demande.

Le temps passe. Le téléphérique tient le haut

du pavé comme attraction à la Citadelle etdevient même le symbole touristique deNamur. Chaque année, il véhicule dans lesairs quelque 80.000 visiteurs, désireux deconjuguer tourisme et élévation spirituelle.En 1962, un incendie ravage une partie desinstallations. Les cabines actuelles, copiesdes «oeufs» originels, datent de cetteépoque. Dans les années quatre-vingts, letéléphérique donne de sérieux signesd'usure. Un contrepoids de cabine atterritdans une maison de la rue Notre-Dame.Premières inquiétudes. La Ville demande unrapport de contrôle des installations(câbles, pylônes, mécanique), comme stipu-lé dans la convention. Mais rien n'est prévupour les cabines et la sécurité des passa-gers. Les coquilles, fabriquées de matériauxcomposites au vieilissement mal connu,n'ont plus de vitrage. De plus, c'est un jeud'enfant d'ouvrir leur porte de l'intérieur,même en plein vol. Bref, danger! Or, enBelgique, il n'existe pas de normes enmatière de transport aérien qui pourraientcouvrir ce genre de menace et les normeseuropéennes sont toujours au stade del'étude. Dès lors une question se pose : est-il normal, à l'heure où la sécurité est l'unedes préoccupations majeures de la popula-tion (il suffit de voir les normes en matièrede voitures et même de jouets) de laisserplaner un tel risque?

Les choses se précipitent début 97. LeBourgmestre demande à son administrationde faire un rapport sur la situation du télé-phérique, et d'envisager les mesures quipeuvent être mises en place avec l'exploi-tant. En février, le rapport est soumis auCollège, lequel sollicite une critique de cedocument interne par la société AIBVinçotte. Entretemps, de plus en plus de fis-sures et d'éboulis de rochers sont enregis-trés sur le flanc Meuse de la Citadelle. Unentrepreneur en travaux acrobatiques, assu-ré du concours d'un géologue, est égale-ment chargé de rédiger un rapport. Aprèsles gelées de Pâques, le service de la voirieconstate que les fissures se sont agrandies.Le 25 juin, le rapport de l'ingénieur de laVille joint à l'étude du géologue arrivent surla table du Maïeur. Les avis concordent: ilfaut prendre un arrêté de fermeture immé-diat du téléphérique. Motif : la paroi dudépart est franchement instable et manquede s'effondrer en masse. Le volume deroche qui menace l'embarquement du télé-phérique est estimé à 20 m1, soit 53tonnes! Le Maïeur, responsable en cas d'ac-cident, n'a pas le choix : il faut fermer!Profitant du fait qu'un Conseil communal setient, quelques heures après avoir prisconnaissance du rapport, le bourgmestreinforme les Echevins et Conseillers avant designer l'ordonnance de fermeture. Le lende-main, avant même que les autorités com-munales n'aient eu le temps d'avertir l'ex-ploitant du téléphérique, la presse a lancél'information.Le 27 juin, la société de contrôle choisiepar les frères Dulière constate, elle aussi,que l'installation n'est plus en ordre defonctionnement. Un câble et des structuresd'embarquement sont à remplacer. Au mê-me moment, de nouveaux effondrementsde rochers sont constatés Tienne desBiches.A l'heure actuelle, le téléphérique est tou-jours à l'arrêt. Tandis que les exploitantspallient les problèmes techniques, leCollège a pris option pour une stabilisationde la roche plutôt que l'enlèvement. 11 achargé ses services de préparer le cahier descharges en ce sens en s'entourant de spé-cialistes extérieurs. Dont coût : 5 millions.

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p r o m e n a d e

par monts et par vaux•. M

Des vallons, des boiset des sentiersNaninne présente un paysage trèsvallonné : le ruisseau de Dave,qui naît dans le bois d'Rèpia, ausud du village, où il ported'abord le nom de Marcottia, yforme une vallée profonde et sespetits affluents, si petits qu'on n'apas jugé utile de les baptiser,creusent les prairies de pitto-resques vallonnements. L'altitudevarie de 140 m, au fond de lavallée, à 270 m à l'extrême sud.Les bois occupent un quart duterritoire de la commune.

A Naninne, existent encore de nombreux«raccourcis» : des petits sentiers, praticables,qui relient, par exemple, les Flawnées auxAcquises, le haut de Flawnées à la chapelleSaint Roch, les Acquises aux Rochettes, lesRochettes aux fonds de Dave; des cheminsqui permettent aux piétons de couper courtde la gare de Naninne à la Vieille Place, oude la rue de Jausse à là gare de Sart-Bernard, par la ferme de Cotibeau.Rappelons encore le chemin de Ste Anne,qui, par la chapelle du Facteur, conduit ducimetière de Naninne à celui de Dave (voirNamur-Magazine n°3)

Les enfants de l'école communale ont bali-sé un «Parcours des Civilisations» qui englo-be un «circuit santé», une mate, une petiteaire de pique-nique et l'Etang sous la Ville.Un grand panneau explicatif est installédans l'entrée de l'école (à 200 m de lagare), point de départ de cet itinéraire. Lesenfants de Naninne vous donneront volon-tiers les explications nécessaires.

Une courte histoire

Tant sur le plan territorial et judiciaire

n a m u r m a g a z i n e

que

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religieux, l'histoire de Naninne se confond,jusqu'à il y a un siècle et demi, avec celle deDave. Naninne fut paroisse avant d'êtrecommune. La chapelle Saint Lambert, érigéeen 1646, dépendait de la paroisse St Martinde Dave. En 1739, Messire de Vignancourt,vicomte de Dave, cède aux habitants deNaninne un terrain situé à côté de la cha-pelle pour en construire une plus grande.En 1840, Naninne est érigée en paroisse àpart entière. L'église, construite sur un ter-rain cédé par la famille de Pierpont, est ter-minée en 1874. De style néo-roman, en cal-caire, elle doit aujourd'hui son cachet parti-culier à sa façade couverte d'ardoises. Elleabrite un St Lambert et des fonts baptis-maux du XVIIe s.

La commune devient autonome le 13 mai1859. Jusque là, Naninne n'est qu'unhameau de Dave. En 1284, Guy deDampierre, comte de Flandre et marquis deNamur, lègue à Warnier de Dave et à seshéritiers tous les hommes, toute la justice ettous les droits qu'il possède à Dave,Naninne, Monceau et leurs dépendances.Jusqu'à la fin de (Ancien Régime, Naninnefait partie de la seigneurie hautaine deDave, ensuite de la commune de Dave.

Avec rétablissement de la voie de cheminde fer Namur-Arlon, dont les travaux débu-tent en 1854, commence l'essor industrielde Naninne. Vers 1900, on y trouve unecarrière de pierre, deux de sable, deuxfosses d'extraction des terres plastiques,une forge, une scierie, un atelier de char-ronnerie. Entre les deux guerres, l'industriede terres plastiques connaît son apogée, En1937, les fosses occupent 94 personnes etla fabrique de produits réfractaires, 46.Cette petite usine se situait ie long de la ruede Jausse, entre la gare et le carrefour deQuinaux.

Si Naninne ne compte pas de «monu-ments», vous y découvrirez, aux détours deschemins, nombre de fermettes et d'an-

ciennes maisons, en calcaire ou en briques,joliment restaurées et fleuries. 11 faut signa-ler aussi deux belles fermes, celle deLimont, entre la gare et l'église, et celle dela Vieille Place, dont la plupart des bâti-ments remontent au XVllle s., ainsi que le«château» de Cotibeau, imposante mai-son du milieu du XVllle, et sa ferme.

VieiUe Place

Une longuepromenadeL'itinéraire quenous vous pro-posons emprun-te une partie descircuits WT vertet bleu* : soyezprudents et lais-sez le passageaux cyclistes. Partemps de pluie, ilest utile de pré-voir des bottes,car le sentier quimonte vers leBois de Dave estrarement fauché.

Si vous débar-quez du trainvenant de Na-mur, traversez lepassage à niveaupour prendre l'é- °.troit sentier encontrebas des voies,direction Namur (à côté duN° 75 de la rue de Jausse).Suivez ensuite la rue des Bolettes etpuis, dans son prolongement, un sentierde terre entre les prés (fléchage jaune du«Parcours des Civilisations») longeant le«circuit santé». Si les exercices vous tentent,allez-y. Si vous préférez vous attarder àobserver ce qui pousse, vous reconnaîtrez lapotentille ansérine entre les cailloux duchemin, le plantain et la menthe sous lesprunelliers, les noisetiers et l'aubépine, latanaisie aux capitules jaune citron dépour-vus de pétales, la morelle douce amère auxfruits rouges (toxiques) et la symphorineaux grosse baies rondes et blanches (idem).La table de pique-nique est installée à

D3.'

Page 19: PERIODIQUE D'INFORMATION

Supplément spécial destiné aux jeunes N° 15 Septembre 1997

Raconte-mofaa Wallonie

Les Fêtes de Wallonie, c'est \ La fête de la Walloniequoi ?

C'est une bonne occasion de fairedes tours de carrouse, d'admirerun magnifique feu d'artifice et devoir des tas de gens envahir esrues de Namur avec une seule idéeen tête : s'amuser, s'amuser etencore s'amuser...

es Fêtes de Wallonie, c'esttout cela mais cette grande foiren'est pas une fête comme lesautres. Elle se déroule au mois deseptembre et a pour but de fêter laWallonie. Mais, au fait, qu'est-ceque la Wallonie ? Et puis, qui adécidé de la fêter ?

La Wallonie

La Wallonie est la par-tie sud de a Belgique

(la Flandre et Bruxeles forment apartie nord].On y parle le français et e wallon(regarde les paroles de «Li BiaBouquet», elles sont en wallon !)Un Belge qui habite en Wallonieest aussi appelé Wallon.Et nous, es Namurois, nous avonsle privilège de vivre dans a capita-le de cette belle région.

En 1913, 'Assemblée wallonne(un ensemble d'hommes politiqueset de personnalités, '»ancêtre» duParement walon actuel) a décidéque la fête de la Wallonie sedéroulerait, chaque année, le der-nier dimanche de septembre ensouvenir des journées révoution-naires de 1830.

Souviens-toi... Avant cette date, laBelgique n'existait pas. Nosrégions étaient sous domination hol-landaise. Des hommes, surtout desWallons, dit-on, se sont battuscontre les Ho andais et ont gagnéleur liberté ! Cette révolte qui a eulieu essentiellement en septembre1830 a donné naissance à laBelgique. En souvenir de cette révo-ution, on a céébré la première fêtede a Wallonie, en 19l 3, à Liège,à Mons, à Charleroi et à Tournai.

En 1975, a Communauté françai-se (Wallonie et Bruxeles) a trans-formé la fête de la Wallonie en fêtede la Communauté française et odécidé qu'elle aurait ieu le 27 sep-tembre pour célébrer la victoire descombattants du Parc de Bruxellessur es Hollandais, en 1830.

Cependant, durant e mois de sep-tembre, les Wallons continuent decélébrer les Fêtes de Wallonie enraison de leur attachement affectif àcette région. Attachement affectif etnon nationaliste comme le viventcertaines régions en s'enfermant ausein de leurs frontières.

Les Fêtes de Wallonie àNamur

En 1923, François Bovesse,homme politique namurois, crée eComité Central de Wallonie (grou-pe de personnes chargé de prépa-rer les Fêtes de Wallonie). Aidéspar sept Présidents de quartier, iorganise les premières «fêtes» deNamur. Dès le début, elles sontremplies de chansons, de spec-tacles en wallon, de gaieté et dejoie...

ECHASSEURS ET CANARI

Page 20: PERIODIQUE D'INFORMATION

Aujourd'hui, 'animation s'est diver-sifiée : des vedettes viennent chan-ter, il y a des spectacles «sons etlumières»... Pourtant elles sont res-tées de véritables fêtes populaireset une excellente occasion de redé-couvrir e folklore namurois.

A Namur, la tradition veut que letroisième week-end de septembresoit le week-end principal desfêtes, e undi suivant étant «le jourdes Namurois»...

Le drapeau de la Wallonie

L'Assemblée wallonne dont on aparlé plus haut, a également choi-si, en 1913, un drapeau pour laWallonie. Il représente un coqrouge sur un fond jaune.

Pourquoi un coq ? Le coq étaitdéjà 'emblème (le symbole) de laFrance. Les Wallons parlent lamême angue et ont une cultureproche de celle des Français. Lecoq symbolise donc notre attache-ment à la culture française.Pourquoi e drapeau esH rouge etjaune ? Ces deux couleurs sontcelles qui représentent la ville wal-lonne de Liège. On les o choisiespour rappeler le passé gorieux decette vi e. Il faut savoir que ce dra-peau est éga ement, depuis 1975,celui de a Communauté française.

Nicolas Bosret et son «BiaBouquet»

Nicolas Bosret est né en 1799. Il aperdu a vue à 'âge de 7 ans dessuites d'un coup de fouet donnépar son frère alors qu'ils jouaient.

En 1842, il est devenu 'organiste ;(musicien qui joue de 'orgue) offi-ciel de 'église Saint-Nicolas à !Namur. Il a été e premier directeur ;musica de la Société Royale jMoncrabeau association qui s'est jdonné pour but d'aider es autres) i

constituée, en 1 843, par les «qua-rante molons».

est surtout connu pour avoirécrit «Li Bia Bouquet» qui est deve-nu, en 1 856, e chant officiel de laVille de Namur !Nicolas Bosret s'est éteint1876, à 'âge de 77 ans.

en

P.S. : Si tu te rends sur la place duThéâtre, tu y trouveras e buste ducélèbre chansonnier namurois...

SABRINA WARNY

Ouvrage à consulter :• 27 septembre :

symbole ?Ed. Coqs d'aousse

Pour plus derenseignements :

• Institut]. DésiréeTél. : 081/221042• C.C.W.Tél. : 081/253103

• Musée des TraditionsnamuroisesTél. : 081/226867

JEUX WALLONS1. Mots croisés :

A lez, Sherlock Homes! Prends taloupe et pars à la recherche desbonnes réponses...

Définitions

Joutes sportives de jeux anciens(tir à la corde, jeu de quilles,mât de cocagne...)Pain-saucisse

e rendez-3. «Nameur Li ...vous des gloutons

4. Garnements ou nom d'unquartier

5. Compositeur namuroissurnommé «Ness») mort à l'âgede 99 ans

6. Personnage folklorique hautperché

7. Groupe militaire folklorique ounom d'oiseau (au pluriel)

8. Peintre spécialisé dans esgallinacés à qui 'on doit notredrapeau wallon

9. Il coule à flots ors des Fêtes deWallonie

10. Les Romains avaient leur«Jules», nous avons le nôtre :fervent défenseur de laWallonie

10

Page 21: PERIODIQUE D'INFORMATION
Page 22: PERIODIQUE D'INFORMATION

CENTRE PUBLICAPPEL GENERAL :

DE SOCIAL i - C.P.A.S.24.24.01

Les bureaux du service social du C.RA.S. sont accessibles ;les lundi, mardi et vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30 - le mercredi de 8h30 à 12h - le jeudi de 13h30 à 16h.

Le service social du C.RA.S. est scindé en deux grands secteurs :

I. L'AIDE SOCIALE INDIVIDUELLE

Elle prend en charge les demandes de minimex, d'aide, d'accompagnement, de guidance budgétaire, d'insertion sociale, de recherche d'emploi, etc..Deux cellules ont été constituées: la première accueille les demandeurs de + de 25 ans tandis que la seconde est axée sur les jeunes de 18 à 25 ans avec uneaction qui s'appuie sur un contrat d'intégration.

2. LES SERVICES SPECIALISES:

• L'insertion et la réinsertion socioprofessionnelle sont concrétisées par des stages ou la mise au travail dans différentes institutions, administrations publiques etentreprises.

• Les repas sociaux (prix modéré suivant les revenus) sont servis à domicile ou au restaurant des maisons de repos.

• Le service de médiation de dettes propose une guidance budgétaire aux personnes qui connaissent des problèmes de crédit ou de surendettement.

• Les interventions en cas de problème de paiement des factures de gaz, d'électricité, et d'eau sont négociées avec les sociétés distributrices en vue d'éviter lescoupures de compteurs.

• Les permanences juridiques sont assurées par un notaire, un avocat et un travailleur social.

• L'aide au logement permet aux demandeurs de trouver un logement décent à prix modéré.

• Les régies de quartiers, attachées aux sociétés de logements sociaux, oeuvrent à la réinsertion de jeunes en voie de rupture sociale.

• Le service de dépannage, en collaboration avec «Les compagnons dépanneurs», intervient en faveur des personnes en difficulté et moyennant des prix modiques.

Le C.RA.S. gère les établissements suivan

• La Maison d'Harscamp (maison de repos et de soins)• La Closière (maison de repos et de soins)• Les Chardonnerets (maison de repos et de soins)• St-Joseph (maison de repos)• Le Grand Pré (maison de repos et de soins ainsi que centre de jour)• La Résidence-service «Moncrabeau»• La Maison d'accueil pour familles «LesTrieux».

(voir adresses et tél. en dernière page)

Page 23: PERIODIQUE D'INFORMATION

Mais les chiffres ne rendent pas compte de la réalité des gens et la richesse reste mal parta-gée.

Notre prospérité rend plus scandaleuse que partout ailleurs l'injustice que certains d'entre-nouss en voient totalement exclus, jusquau plus extrême dénuement, à I isolement, à la détresse.

Les pouvoirs publics, tout particulièrement les communes où très souvent on connaît les genspar leur nom mieux que par un dossier, trouvent là leur mission prioritaire et une part impor-tante de leur raison a être ; rétablir autant que possible I équité.

Le service des Affaires sociales et le CPAS, non pas tant d'ailleurs les institutions que les femmeset les hommes qui y travaillent, rejoints par I ensemble des acteurs éducatifs, s y emploient eten font un combat quotidien, sans cesse renouvelé,

Comme si notre société elle-même renouvelait sans cesse les mêmes injustices, les mêmes

n'y a pourtant là aucune fatalité et de nombreux citoyens se transforment en acteurs sociauxpour contribuer à cette lutte incessante pour le droit au logement, au travail, à la santé, à ladignité, bref, a ce qui fait de chacune et de chacun d'entre-nous des citoyens à pan entière.

Le monde associatif qui rassemble ces acteurs sociaux, constitue, mieux que ne peut le faireune administration, le noyau de la solidarité au sein de la société civile.

Lest pourquoi nous avons voulu qu'il occupe la place qui lui revient au sein du paysage social

Page 24: PERIODIQUE D'INFORMATION

Les services suivants sont mis en place par la Ville de Nsubventions de la Communauté Européenne, d

de la Région Wallonn• o

LA PERMANENCESOCIALE 24H/24

LES TRAVAILLEURSSOCIAUX DE RUE

La permanence sociale fonctionne par le relaisde 3 assistants sociaux, 24H/24, week-ends etjours fériés compris. Elle s'adresse à toute per-

sonne se trouvant sur le territoire deNamur.Vous pouvez appeler pour

vous-même ,.. ou pour quel-qu'un d'autre. Si vous vivezune situation critique, sivous êtes en détresse, vouspouvez être secondé à l'ins-tant précis où tout va mal etdébloquer une situation appa>

remment insurmontable. Lesassistants sociaux de la permanence travaillent dansle respect le plus strict de la confidentialité et inter-

viennent immédiatement si la situation le requiert.

APPEL GRATUIT0800 12420

Une équipe de 3 travailleurs sociaux assure uneprésence en rue pour aller à la rencontre des

personnes les plus démunies afin de les écouter,de les informer, de les orienter, et de les accom-

pagner dans leurs démarches. Ils proposentnotamment leurs services aux personnes qui souhai-

tent trouver un logement. Ils peuvent apporter leur collabo-ration tant pour la recherche du logement que pour l'em-

ménagement et l'organisation d'un nouveau modede vie.

24 63 82

LESERVICEPOINTAGE

Situé rue des Bourgeois, 14 à Namur, il est

ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 13h 15 à

I6h. Outre l'organisation du pointage, ce service estam-

pille les formulaires «temps partiels», il fournit tout ren-

seignement concernant la législation du

chômage (congés, maladie, travail...), il

délivre les attestations de pointage néces-

saires pour les temps partiels, les congés

ou en cas de perte de la carte de pointage

S 24 63 89

des •

L'A.L.E. propose aux chômeurscomplètement indemnisés

depuis 2 ou 3 ans) et aux mini-mexés, d'effectuer

i un travail rémuné-4 ré en plus de;, leurs allocations. Ce1 travail ne peut pasjjf dépasser 45h/mois et s'effectue dans

Jf les domaines tels que le jardinage, lagarde d'enfants, les petits travaux

ménagers, les travaux administratifs etc.Les bureaux de l'A.LE. sont situés rue des Bourgeois,14 à Namur. Ils sont ouverts du lundi au vendredi de

8hà I2h30e tde I3h I5à I6h.

S 246396

Une permanence sociale est assuréchaque matin au IEI étage de l'Hôtel

Ville, du lundi au vendredi, de 8h à 12h3

Les travailleurs sociaux peuvent éga-lement effectuer des visites à domi-cile. Le service social est polyvalent,

il traite tous types dedemandes et peut être

amené à orienter les per-

sonnes vers des services spécLe service social délivre des deadministratifs nécessaires nota

l'obtention d'une aide judiciaire gratificat d'indigence) ainsi que les documen

mettant de demander un logement soc

S 24 63 84 - 24 63 85

j LA LUTTECONTRE LA

TOXICOMANIELe personnel du Centre namurois

d'accueil et de soins pour toxicodépen-

dants et proches «Sésame)> est composé de méde-

cins, psychologues et travailleurs sociaux. Ils propo-

sent une aide sociale, médicale et psychologique lorsiultations (coût très modique) qu'ils organisent sur

,-vous dans leurs locaux situés rue de Bruxe

Namur. Sésame a une écoute active dansoù les travailleurs sociaux créent un espa

parole. A titre préventif, le centre orgaides séances d'information pour (

les écoles et les associations.

Il dispose aussi d'une

banque de données qui peutiêtre consultée gratuitement.^

S 230440

Des actions non évoquées ici sont menées par le Service ded'intégration des immigrés, d'insertion socioprofessio

Si une ou plusieurs de ces activités vous interpellent, vous pouve;

Page 25: PERIODIQUE D'INFORMATION

nur qui y consacre un important budget, complété par lesMinistère de l'Intérieur, du Ministère de la Justice,blier le partenariat du C.P.A.S.

L'ABRI DE NUIT

Situé rue Piret Pauchet, 73 à Namur, l'abride nuit est équipé de 12 lits. Il est desti-né aux personnes sans abri qui ontmomentanément besoin d'un héberge-ment d'urgence. L'accès à l'abri denuit est organisé entre 21 h30 et

Ï2h. Un éducateur est présent en per-;nce pour accueillir, écouter les pèr-es et les orienter vers les servicesiptibles de répondre à leurs attentes.

^ S 24 63 84 - 24 63 85(entre 8h et I6H30)

LA' BOUTIQUE

DE DROITUne juriste assure gratuitement une per-

manence 3 jours par semaine dans les

locaux du Restaurant du Coeur, rue

d'Arquet, 4 à Namur. Elle est à

'écoute des problèmes que vous

pouvez rencontrer pour la

défense. ç(e vos droits élémen-

K taires ainsi que

pour tous pro-

blèmes avec un

employeur, un

:;. propriétaire, un (ex)conjoint, un ou des

créanciers, etc...

Un avocat assure une permanence une

fois par mois. Il reçoit sur rendez-vous et demande

une participation financière de 50 frs.

S 22 73 22 - 22 53 23

LA CELLULE MOBILIER

Le service social se charge de récolter du mobilier,des appareils électroménagers et de la vaisselle en

bon état. La récolte s'effectue gratuitement audomicile des donneurs. Le matériel récolté est

revendu à prix modique aux personnes qui dispo-sent de faibles revenus financiers. Les candidats don-neurs ou les acheteurs peuvent s'adresser au servi-

ce social du lundi au vendredi, de 8h à 12h.

S 24 63 85

| LA PERSONNE? HANDICAPÉEi social situé au premier'Hôtel de Ville fournit

5ions administra-tives nécessaires

aux personneshandicapées pour

l'introduction des

demandes d'allocations, l'obtentionde tarifs sociaux, de cartes de station-

nement etc. Il fournit également les infor-relatives à une orientation vers un atelier

u un I.M.R La Ville de Namur prend des ini-j j visent à améliorer l'accès des personnesvalides aux bâtiments publics et privés.

ï 24 63 86 et 24 63 92

LA PERSONNE AGEELe service pension situé au premier étage de

l'Hôtel de Ville fournit les informations adminis-tratives qui permettent d'introduire les

demandes de pension de retraite des salariés etdes indépendants. Il donne également les rensei-

gnements relatifs aux avantages et services liés à la retraitecarte senior, tarifs sociaux). Le service social apporte une aide

aux associations de 3x20 pour l'organisation deleurs activités culturelles et sportives. Il est aussi à l'écoute

des problèmes rencontrés individuellement par lespersonnes âgées.

Le conseil consultatif des aînés, créé en1994, réunit les représentants de toutesles associations et clubs de 3x20. Il est àl'écoute des préoccupations de tous lescitoyens et a une mission d'avis à l'égard

de l'administration communale.

LE TRAVAILD'INTÉRÊTGÉNÉRAL

iS 24 63 86 et 24 63 92

Une personne poursuivie pour avoir commisune infraction peut proposer au tribunal de près-

ter gratuitement un travail d'intérêt général aulieu de subir une peine d'emprison-

nement. Ce travail s'effectue surbase des compétences, disponibi-lités horaires et souhaits du justi-ciable concerné qui doit jouer unrôle actif pour se réhabiliter aux

yeux de la société.Tout au long de sa prestation, le justiciable est

suivi par le personnel du centre «Option» qui apour mission d'assurer l'encadrement des mesures

judiciaires alternatives.

S73 5l 24

Affaires sociales en matière de lutte contre l'exclusion sociale,elle, d'aide humanitaire, de prévention contre le cancer,

tacter le Service des Affaires sociales en téléphonant au 24 63 90

Page 26: PERIODIQUE D'INFORMATION
Page 27: PERIODIQUE D'INFORMATION

LA COORDINATION D'ACTIONS SOCIALES NAMUROISESepuis 1994, cette coordination regroupe en partenariat et sur base volontaire, les associations qui ont pour finalité demener toute action visant à combattre l'exclusion sociale. Elle oeuvre à l'intégration et à la cohabitation harmonieusedes différentes communautés, générations et groupes sociaux. Sa volonté est de donner à chaque citoyen une place qui

lui permette d'être digne et responsable. La coordination agit sur plusieurs fronts : actions directes avec les exclus au traversdes associations, renforcement entre tous, réflexion commune dans des ateliers.

Voici la liste des associations partenaires de la Coordination (à l'exception des services de la Ville et du C.RA.S. dont la liste figure en page 8).

ACCUEIL INFO SIDA 081/72.37.40

AGENCE LOCALE DE PREVENTION DU SIDA 081/72.16.21

AGENCE WALLONNE POUR L'INTEGRATION DES PERSONNES HANDICAPEES 081 / 3 3 . 1 9 . 1 1

AIDEAUX DEVOIRS ETA L'ALPHABETISATION DE SAINT-SERVAIS 081/73.21.50

ALPHA 5000 081/74.60.96

ARCHE D'ALLIANCE 081/23.11.27

ATELIERS BROGNOIS 071/79.91.35

AVEC TOIT 081/26.13.71

CELLULE PROVINCIALE SIDA/TOXICOMANIE 081/72.16.21

CENTRE D'ACTIONS SOCIALES ET SPORTIVES POUR PERSONNES HANDICAPEES 081/23.10.05

CENTRE D'EDUCATION ET DE FORMATION EN ALTERNANCE 081722.41.40

CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE 081/22.88.28

CENTRE DE COORDINATION DE LA PETITE ENFANCE 081 /72.95.50.

CENTRE DE RESSOURCES PETITE ENFANCE 081/22.68.74

CENTRE DE SERVICE SOCIAL DE NAMUR 081/22.73.30

CENTRE PROVINCIAL DE GUIDANCE 081173.72.16

CENTRE SOCIO-CULTUREL DES IMMIGRES DE LA PROVINCE DE NAMUR 081/73.71.76

COMPTOIR SOCIAL ALIMENTAIRE «LA FOURMI» 081/23.01.94

CONSEILS COORDINATION SERVICES JEUNES 081 /26.00.60

ECOLE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE DE NAMUR 081/22.40.14

ECOUTE - ENFANTS 0800/144.00

ESPACE COMMUNAUTAIRE DES BALANCES 081/73.90.56

ESPACE P..Namur 081/72.16.29

FONDS DU LOGEMENTWALLON -AIDE LOCATIVE NAMUR 081/22.54.10

FORMA 081/22.68.62

FORUM NAMUROIS DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE 081/74.38.38

GESTION LOGEMENT NAMUR 081722.59.66

HANDICAP ET MOBILITE 081721.21.01

INSTITUT COMMUNAL ROGER LAZARON 081/22.40.18

JAMBES 2000 - CENTRE CULTUREL, MAISON DES JEUNES 081/30.42.12

JEUNES AU TRAVAIL 081/74.64.64

LIRE ET ECRIRE NAMUR 08l/ 74.10.04

LUTTES SOLIDARITES TRAVAIL 081/22.15.12

MAISON DES JEUNES ET CENTRE CULTUREL DE BASSE-ENHAIVE 081/30.33,68

MAISON MEDICALE 081/26.09.33

NAMUR ENTRAIDE SIDA ET M.S.T. 081/72.16.21

NOUVEAU SAINT-SERVAIS 081/73.32.57

OBSERVATOIRE DE LA SANTE POUR LA PROVINCE DE NAMUR 081/72.95.30

OFFICE PROVINCIAL D'ACTION SOCIALE 081/72.95.35

OXFAM 081/30.26.09

PHENIX 081/30.90.63

PLOMCOT2000 081/22.97.35

REGIE DE QUARTIER DE SAINT-SERVAIS 081/74.18.56

REINSERTION TELEFORMATION ANIMATION 081/74.10.00

RESEAU DE DEVELOPPEMENT SOCIAL NAMUROIS 081 /73.32.S7

RESTAURANT DU COEUR DE NAMUR : MAISON DE LA SOLIDARITE 081/22.53.23

SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT DE NAMUR 081/22.33.16

SERVICE D'AIDE AUX PERSONNES SEROPOSITIVES ET AUX MALADES DU SIDA 081/72.16.21

SERVICE D'INFORMATION SUR LES ETUDES ET LES PROFESSIONS 081/24.11.15

VIE FEMININE 081/22.68.74

rue Château des Balances 3 bis 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3 bte 13 5000 NAMUR

résidence Le Souverain, place J.Charlotte, 8 5100 JAMBES

rue Asty Moulin, 19 5000 NAMUR

avenue Cardinal Mercier, 5l 5000 NAMUR

boulevard d'Herbatte, 25/27/29 5000 NAMUR

place de Brogne, 3 5640 ST-GERARD

rue Piret Pauchet,43 «Povo» 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3 bte 13 5000 NAMUR

rue Adolphe Bastin, 59+ 5000 NAMUR

rue Asty Moulin, 19 5000 NAMUR

place lïlon, 17 5000 NAMUR

rue Martine Bourtonbourt, 2 5000 NAMUR

place lïlon, 17 5000 NAMUR

rue Rupplémont, 18 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3bis 5000 NAMUR

rue Docteur Haibe, 2 5000 NAMUR

place l'Ilon, 16 5000 NAMUR

me St Nicolas, 84 bte 7 5000 NAMUR

rue Pépin, 2b 5000 NAMUR

rue Martine Bourtonbourt, 2 5000 NAMUR

rue des Bosquets, 30/112 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3 bte 13 5000 NAMUR

Place Léopold, 6 5000 NAMUR

rue Pépin, 48 5000 NAMUR

rue Henri Lemaître, 76 5000 NAMUR

rue Saint-Nicolas, 4 5000 NAMUR

chaussée de Louvain, 316 bte 3 5004 BOUGE

rue Pépin 2c 5000 NAMUR

allée du Parc, 2l 5100 JAMBES

rue Marie-Henriette, 19/21 5000 NAMUR

rue des Relis Namurwès, I 5000 NAMUR

rue Pépin, 64 5000 NAMUR

rue Charles Lamquet, 135 5100 JAMBES

place Monseigneur Heylen, 5 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3 bte 13 5000 NAMUR

route de Gembloux, 500 5002 ST-SERVAIS

rue Martine Bourtonbourt, 2 5000 NAMUR

rue Martine Bourtonbourt, 2 5000 NAMUR

rue du Cimetière, 12 5100 JAMBES

rue Renée Prinz, 25 5100 JAMBES

avenue des Champs Elysées, 50 5000 NAMUR

plateau d'Hastedon, résidence Hortensia A-D 5002 ST-SERVAIS

rue des Relis Namurwès, I 5000 NAMUR

route de Gembloux, 500 5002 ST-SERVAIS

rue d'Arquet, 3-5 5000 NAMUR

rue Denis-Georges Bayar, 34 5000 NAMUR

rue Château des Balances, 3 bte 13 5000 NAMUR

rue Joseph Saintraint, 12 5000 NAMUR

place l'lion, 17 5000 NAMUR

Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires concernant la coordination d'actions sociales, vous pouvez téléphoner au 246.391

Page 28: PERIODIQUE D'INFORMATION

MEMENTO DES SERVICES SOCIAUX DEL'ADMINISTRATION COMMUNALE ET DU C.RA.S. DE NAMUR

DENOMINATION TEL ADRESSE

Abri de nuit 24.63.85

Agence locale pour l'Emploi A.LE. 24.64.62

Boutique de droit (Resto du Coeur) 22.53.23

C.P.A.S. appel générai 24.24.01

Cellule mobilier 24.63.85

Conseil consultatif des Aînés 24.63.90

Compagnons dépanneurs 22.91.32

Coordination d'actions sociales namuroises 24.63.91

Echevinat des Affaires sociales : appel général 24.63.90

Insertion et réinsertion socioprofessionnelle : 24.24.71

- La Farfouille : magasin de seconde main 24.24.73

- maraîchage 24.24.72

- petits services 24.24.74

Maison d'accueil LesTrieux 22.51.24

Maison de repos et de soins d'Harscamp 25.14.85

Maison de repos et de soins La Closière 73.03.46

Maison de repos et de soins Les Chardonnerets 30.49.49

Maison de repos et de soins Le Grand Pré 46.12.77

Maison de repos St-Joseph 56.61.78

Médiation de dettes 24.24.02

Namur Entrez sans fumer 24.63.94

Option - Encadrement de mesures judiciaires alternatives 73.51.24

Permanence sociale 24h/24 0800/124.20

Permanence juridique du CPAS 24.24.43

Repas à domicile, repas sociaux 24.24.23

Résidence-service «Moncrabeau» 24.25.21

Service pension 24.63.86

Service pointage 24.63.89

Service social de la Ville de Namur 24.63.84

24.63.85

Service social du CPAS : - pour + de 25 ans 24.24.05

-pour 18/25 ans 24.24.43

Sésame 23.04.40

Travailleurs sociaux de rue 24.63.82

rue Piret Pauchet, 73 - 5000 Namur

rue des Bourgeois, 14 - 5000 Namur

rue d'Arquet, 3-5 - 5000 Namur

rue d'Harscamp, 3-9 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue St-Nicolas, 4 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue St Nicolas, 4 - 5000 Namur

rue de Bruxelles, 94 - 5000 Namur

rue St-Nicolas, 2 - 5000 Namur

av, de la Closière, 2- 5002 St-Servais

rue de Dave, 163 - 5 (00 Jambes

rue de Wasseige, 76 - 5100 Wépion

chée de Nivelles, 354 - 5020Temploux

rue d'Harscamp, 9 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue du Travail, 47 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue d'Harscamp, 3-9 - 5000 Namur

rue d'Harscamp, 9 - 5000 Namur

impasse d'Harscamp, 9 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue des Bourgeois, 14 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

rue d'Harscamp, 3-9 - 5000 Namur

rue de Bruxelles, 18 - 5000 Namur

esplanade de l'Hôtel de Ville

UNE REALISATION DU SERVICE INFORMATION ET COMMUNICATION DE LA VILLE DE NAMURREDACTION : service des Affaires sociales de la Ville de Namur

MISE EN PAGE :B.E.G.CREDITS ARTISTIQUES : couverture: Andrazzi

page 1 : atelier peinture de LS.Tpage 6 : atelier d'expression de la bibliothèque de rue - Balances

IMPRIME PAR : Bietlot & Duculot - rue du Rond-Point, 185 - 6060 Gilly

Page 29: PERIODIQUE D'INFORMATION

2. Voici les paroles en wallon du chant «Li Bia Bouquet». A

dant du texte wa Ion ? Si tu n'y arrives pas, tu peux toujours demander de 'ai-

3. Ce Molon a perdu sescouleurs. Il en a besoin pour serendre à 'éection du Roi des menteurs(qui se déroule pendant es Fêtes deWalonie). Inspire-toi de la photo etcolorie-le.

ORDRE

Li bia Bouquetda Nicolas Bosret

C'est d'mwin i d'joû di m'mariadjeAprè(s)tez, âpre s tez tos vos bou-

Nos lès mètrans au cwârsadjeDès bauchèles di nosse banquet

Ossi vraîmint d i 'rafîyeDe lî doner i bouquet

E e aurè li bia bouquet.

C'a stî one saqwè d'droleL'ôte fîye dj'aveûve one croe

Tot-aspouyîD 'aais sokî

L'amour vint 'rèwèyi.R/II.

C'asteûve mi p'tite MarîyeCorne elle èsteûve d'jolîye

Quén-embarasC'a stî' ç' d où-là

R/

Cè-st-àcon'auté

frérîye

jrerQui dj' vaAmour,

R/IV.

C'est d'mwin qu' dji m'boute à pièceAdiè tote li djon.nèsse

Pô comincî

Dji m'va satchîA 'cwade à to spiyî.

R/

Le Beau BouquetTraduction de Lucien Somme

.C'est demain le jour de mon

Apprêtez, apprêtez tous vos bouquetsNous les mettrons au corsage

Des jeunes filles de notre banquet.Mais c'est la mienne laAussi, vraiment, je me réjouis à

De lui donner le bouquetE e aura le beau bouquet.

2. C'est demain que je me marieAdieu toute a eunesse

Pour commencer

3. Ce fut que que chose de drôleLautre jour, avais une cuite

'allais sommei 1erl'amour m a révei é,

4. Adieu toutesJ'entre dans a confrérie

5. C'était ma petite MarieComme ele était jo ie

Quel embarras !Ce fut ce jour-là

Que j 'ai signé le contrat. i PHOTO PIERRE DANDOY

Page 30: PERIODIQUE D'INFORMATION

La commune joue un rôle très important dans notre vie de tous les jours.

C'est elle, par exemple, qui est responsable de la police, de la lutte contre les incendies, de la réparaide nombreuses routes et de leur éclairage....Elle s'occupe de l'accueil des tout petits dans les crèches ou dans les garderies, de l'enseignement dales écoles, de l'amélioration de l'environnement et du cadre de vie...C'est elle aussi qui, par des plaines de jeux, des équipements sportifs, des musées et des bibliothèquenous permet de nous détendre et de découvrir le monde...La commune fait bien d'autres choses, encore, comme préserver notre santé, venir en aide aux per-sonnes en difficulté, ou même, accueillir de nouvelles entreprises et ainsi, créer des emplois...

Pour toutes ces missions, la commune reçoit l'aide de la Région wallonne.Ensemble, elles travaillent pour que les besoins et les attentes de la population soient rencontrés lemieux possible et dans l'intérêt général.

Ce sont des citoyens comme toi qui dirigent ta commune. Ils ont été choisis par la population, poursix années qui viennent.Toi, tu es encore trop jeune pour le faire mais tu peux, dès à présent, t'intéresser à ta commune etavoir ton avis sur ce qui s'y passe.

Participer à la vie de sa commune, en effet, c'est apprendre à agir comme un citoyen responsable.C'est apprendre la démocratie.

DIRECTION GENERALEDES POUVOIRS LOCAUXRESIDENCE CONCORDE

Rue Van Opré 915100 JAMBES

Tél. 081/32.37.1 1

Page 31: PERIODIQUE D'INFORMATION

p r o m e n a d e

l'ombre d'un bouquet d'érables.

Vous débouchez sur la Vieille Place. Jetezun coup d'oeil dans la cour de la grosseferme et prenez la ruelle à l'arrière du res-taurant (rue des Anémones), longeant un

mur coiffé de lierre et de

près du ruisseau, la reine des prés, la tanai-sie, l'achillée millefeuille, l'eupatoire chan-vrine (dont les feuilles évoquent celles duchanvre) et ses bouquets de fleurs rosés.Plus haut, la campanule et ses clo-chettes bleu tendre etle lotier

haudes Voies Trous

£>ois de Naninne. ' - o ^( o V 0 - , ' o

- q / : • o ' • ° ';5 a<-t-&e ,

vigne vierge, entre les pierres duquel s'ac-crochent la petite cymbalaire aux délicatesfleurs mauve délavé et la rue des murailles.

Peu après l'église, d'où vous n'aurez pasmanqué d'admirer le point de vue sur lesfonds de Dave etWépion, descendez la ruedes Chaude Voies, puis à droite, la rue desRochettes. Dans le deuxième angle de cettepittoresque ruelle, prenez, tout droit, le sen-tier herbeux entre les prés, (sentier vicinal«sauf véhicules à usage agricole»). Ces préstrès vallonnés ont une allure un peu sauva-ge : il y pousse des aulnes et des prunel-liers. Le long du sentier, vous identifierez,

corniculé, auxpetites fleursjaune vif enforme de cor-

_ ; ' \y0 - - nettes. Le sentierBoisd Kepia

0 _ . r débouche sur un

a '. :• chemin asphaltéo

0 que vous quitterez; après quelques dizaines de

mètres pour monter à gauche,jvers le Bois de Dave, par un large

chemin bordé de millepertuis et descabieuses, de gaillet blanc et d'aigre-

moines.

A l'entrée du bois, un antique poteau enfonte annonce «chemin réservé». Sachezqu'il vous est permis de le suivre, mais nonde vous en écarter, et qu'il vous faut tenir lechien en laisse. Des parcelles de chênes voi-sinent avec des plantations d'épicéas. Le solest couvert de ronces ou de fougères, et debruyères entre les jeunes épicéas. Dé-cidelà, vous reconnaîtrez un hêtre, un bou-leau, un pin, quelques mélèzes, des sorbiersdont les oiseaux apprécient les grappes defruits orange. Au bord du chemin, la mon-noyère (ou nummulaire) tapisse le sol deses tiges rampantes hérissées de petitesfleurs jaunes.

Au carrefour, dans le creux à droite, unepetite mare. L'endroit est pittoresque maisl'eau malheureusement très sale, le ruisseaudes Chevreuils qui l'alimente, étant à sec aumois d'août dernier. Prenez à gauche, versl'est. Ce large chemin et bordé de potentilledressée et de succises aux capitules sphé-riques bleus, de fraises des bois et de vergesd'or. Plus loin, des myrtilles et des mélam-pyres queue-de-renard.

En continuant toujours tout droit, vousaboutiriez à Sart-Bernard, à proximité de laferme de Morimont, d'où, via la gare, vouspouvez rejoindre Naninne par le chemin deCotibeau (longueur totale avec retour à lagare de Naninne : 8,5 km). En revenantvers Naninne par le premier chemin àgauche, vous passez par les Acquises pouraboutir aux Chaudes Voies; par le deuxiè-me chemin (balisage VTT) vous débouchezaux Flawnées, d'où un étroit sentier, aprèsl'embranchement de la rue de la Source,vous ramène (par une forte descente), entreles jardins et les vergers, à la chapelle SrRoch et vous fait remonter vers la rue desTrous Minières qui aboutit en face de l'éco-le (environ 6 km).

Quel que soit votre choix, à hauteur desAcquises, au lieu-dit Devant Naninne, faitesun petit détour jusqu'à la lisière pour jeterun coup d'oeil sur le paysage : Andoy,devant le Bois-l'Evêque, ie Bois de Jeumontet, plus à l'est, Mozet niché dans la verdu-re, et à l'horizon, les hauteurs d'Andenne.

JACQUELINE BLONDIAUX

Bibliographie :Dictionnaire des Communes

Crédit Communal de Belgique

* Road-book VTT disponible au servicedes Sports - tel : 24 63 72

9 7

Page 32: PERIODIQUE D'INFORMATION

c i n é m a

Le FIFF N A M U

es Fêtes de Wallonie ont été l'oc-casion de se dégourdir les jambeset de faire la bringue pendantplusieurs jours. Bien. C'est main-tenant que les choses sérieuses

commencent. Enfin sérieuses. Entendons-nous bien. Le Festival International du FilmFrancophones, le FIFF pour faire court, n'estpas un rendez-vous pour cinéphiles adeptesdes prises de tête et remises en questionexistentielles. Il y en a. Mais le gros dupublic est composé d'individus normale-ment constitués, qui se régalent d'unebonne comédie à la sauce américaine, maisaiment aussi aller voir ailleurs ce qui s'ypasse, histoire de goûter d'autres mets,disons plus relevés. Et cette fringale dedécouvertes, chers amis du Septième Art, àmoins de parcourir le monde de salles obs-cures en salles obscures, il n'y a qu'à Namurqu'on peut l'assouvir. Jugez plutôt.Pour cette douzième du FIFF, la cité mosa-ne va accueillir une centaine de films venusde toute la francophonie: la France, laSuisse, le Québec, mais aussi le Vietnam, laRoumanie, l'Afrique noire, le Maghreb et lesAntilles. Le cinéma tunisien sera mis àl'honneur à travers des longs et courtsmétrages, des expos, des animations, desrencontres festives, une relecture des«Contes des 1001 nuits» et un hommage àAhmed Attia. Vous ne connaissez pas?Bonne raison pour venir déguster les filmsde son cru.

Le Festival de Namur, c'estaussi une fouie d'avant-pre-mières et de documentaires,une sélection de films «jeunepublic», un panorama ducinéma africain et des(co)productions belges, unflorilège de courts métrages

ainsi que des colloques relatifs aux droitsde l'homme et à l'avenir de la francophonie,une classe de cinéma, une formation de sta-giaires, des rencontres entre comédiens,réalisateurs et distributeurs du Sud.Rencontres qui ont permis, les années pré-cédentes, de mettre en chantier de nou-veaux films.

Enfin, n'oublions pas que dans le mot festi-val, on trouve l'idée de fête. Fidèle à cetaspect étymologique, le FIFF est donc pré-texte à réjouissances. Côté cour, on trouveles soirées de gala. La soirée officielle de laVille se déroule le vendredi 26 septembre.A l'affiche, le film «Nettoyage à sec» d'AnneFontaine avec Miou Miou et CharlesBerling.

Côté jardin, il y a ces soirées improvisées auchapiteau de la place St Aubain, qui débu-tent par un petit drink solennel et se trans-forment, au fil des heures, en soirée dan-sante sur des rythmes africains. Le tout dansune ambiance bon enfant, bien entendu.Voilà qui nous ramène en plein coeur desWallonies!

LE HFF EN CHIFFRES#i: 150 films projetés du 26 septembre au4 octobre 971 un chapiteau de 800 m2 sur la pi. StAubain qui accueille badauds, pros ducinéma, organisateurs, invités, presse.L'occasion de se rafraîchir et de côtoyer lesvedettes& 500 professionnels du cinéma et de l'au-dio-visue! et une centaine de bénévoles,organisateurs, hôtesses, chauffeurs, techni-ciens...• 3750 enfants âgés de 6 à 12 ans invitéslors des matinées réservées aux écoless* 1400 nuitées réservées dans les hôtelsdes environs et plus de 1500 couverts dansles restos namuroisà 14 films en lice pour les Bayards d'or quirécompensent des auteurs et des sujets ori-ginaux, des comédiennes et comédiens detalent.i:* Le Prix du Public de la Ville de Namur,décerné au «coup de coeur» des festivaliers:consiste en une oeuvre d'art du sculpteurFélix Roulin, notre César national.

FIFF, 175 rue des Brasseurs à Namurtel: 081/24.12.36.-24.12.55Internet : www.fiff.namur.be

a m u r m a g a z i n e • s e p t . 9 7

Page 33: PERIODIQUE D'INFORMATION

a g e n d a

EDu haut de ses

Media 10/10 suit

Pour un spécialiste du court métrage, Média10/10 fait preuve d'une belle endurance.Qui aurait pu dire, en 1972, que cet événe-ment audio-visuel, lancé par quelques ciné-philes pour animer la place namuroise,allait tenir la barre aussi longtemps? Il estvrai que ce festival du court métrage resteunique en Belgique et draine un public fidè-le et enthousiaste.Tout le monde y trouve son content. Lesjeunes réalisateurs ont l'occasion de mon-trer leurs petits films au public avide de fic-tions et de documentaires et aux profes-sionnels du milieu, venus de Cannes, deGermont-Ferrand, de Montréal ou deOuagadougou, faire la moisson de chefs-d'oeuvre concentrés.Quelques jours avant le festival, les organi-sateurs relancent l'Animathon, l'occasionpour une cinquantaine de jeunes desécoles namuroises de réaliser un mini filmen un temps record, du scénario au monta-ge final. Pour le reste, pas de compétitioninternationale cette année. Explication deJean-Luc François, grand gourou du festival:«Pour les 25 ans de Média 10/10, nousavons voulu concentrer toufe /'énergie er/'argent sur la compétion de films de laCommunauté française, soit une cinquan-taine de courts métrages».

Programme

Jeudi 20 novembre20h30: Gala d'ouverture avec rétrospectivede courts métrages anciens de Jaco VanDormael, Benoît Mariage, du trioPoelvoorde, Belvaux et BonzeL

Vendredi 21 novembreConfrontation entre les écoles de cinémade la Communauté française et les élèvesde la Chapman University de Los Angeles

D Aavec rétrospective de «short films» made in USA

Samedi 22 novembreI0h-I2h : films pour enfants.A partir de 14h : projection non- stop desfilms en compétition jusqu'à épuisement dustock, entrecoupée en soirée d'une rétros-pective de courts métrages de PeterGreenaway (sous réserve).

Dimanche 23 novembreI4h-I8h30: compétition.20h30 : gala de clôture avec présentationde films africains optimistes ponctués depubs rigolotes, suivie du palmarès officiel etde la remise de prix.

MEDIA 10/10, Maison de la Culture dela Province de Namur, 14 avenue

Golenvaux à Namur - tel: 081/22.90.14.

La Maison de laPoésie vous donne

rendez-vous...Du 8 au 28 septembre, à I7h ou 2l h:«Vive le progrès», c'est le thème du caba-ret des Fêtes de Wallonie, l'occasion pourles comédiens de (Atelier poétique deWallonie de mélanger sketches, chansons etsavoureux dialogues

Le 19 octobre : «Ensemble Sesquialtera»,des cantates allemandes du I7ème sièclepar un ensemble comprenant deuxNamurois, Brigitte Chevigné (soprano) etHervé Douchy (instrumentiste)

Le 16 novembre : «Quintette Arcane»,l'un des meilleurs quintettes à vent de Belgiquesur un répertoire de musique française du«Groupe des 6» (Milhaud, Poulenc, Aurie...)

Au chapitre poésie et hommages auxartistes venus d'ici et d'ailleurs, citons pêle-mêle les noms de Villon, Aragon, Rops, Brei,mais aussi Norge, Michaux, Marie Gevers,Achille Chavée, Paul Verlaine et Marcel Thity.

28 rae fomal à Namur

«ROPS enson Castel».C'est dans cette belle demeure de Thozéequ'il vécut, avec sa femme Charlotte et sesdeux enfants. C'est là qu'il aimait se repo-ser, entre deux séjours à Paris, et recevoirses vieux amis, Armand Dandoy, Charles deCoster, le peintre Artan, Baudelaire... Ledomaine de Thozée était aussi, pour lepeintre et graveur, source d'inspiration. Bref,il méritait que le Musée Rops s'y attarde, letemps d'une exposition. La correspondancede Félicien sert de fil conducteur, reliant lecastel à la famille, à l'oeuvre et aux amis deRops. Un bel ouvrage, vendu au prix de450 frs, réunit les pièces majeures de l'ex-position, qui évoquent le Castel de Thozée,aujourd'hui site ciassé et propriété de lafondation Rops.Une autre façon de faire plus ampleconnaissance avec l'artiste et son musée,sans bouger de chez soi: l'image virtuelle.Rops est en effet présent sur Internet, via unsite remis au goût du jour, émaillé de repro-ductions très soignées et animé d'images-surprises.

Musée Rops 12 rue Fumai à Namur.Exposition ouverte tous les jours,

de lOh à I8h jusqu'au 19 octobre(fermé le lundi).

Tel: 081/22.0l. 10.Internet : http://www.ciger.be/rops

E Mail: [email protected]

n a m u t m a g a z i n e • s e p t . 9 7

Page 34: PERIODIQUE D'INFORMATION

a c t u a l i t é e n i m a g e s

ockCJ le

ir jaune rock, le ton est donné. C'est sous le

eil et dans un genre 100% belge que s'est

us de 3000 paires d'oreilles s'en sont mis plein

s pavillons au son de PPZ30, Perry Rosé, Hoover

id co. Côté jeunes talents, le groupe namurois

Naniur et se retrouvera donc sur te podium de la

place St Aubain lors des Fêtes de Wallonie.

re au rougeLe Saint-

Gilles fait

partie de

ces bâti-

ments qui

tiennent à

coeur aux

Namurois.

Tout heu-

reux de

voir sa fa-

çade nettoyée, puis rejointoyée, voilà-t-y pas que les

habitants découvrent, ô stupeur, qu'elle prend des cou-

leurs. Pourquoi ne pas lui laisser son aspect naturel?

Réponse de la Région wallonne, maître de l'ouvrage: le

badigeonnage s'explique, d'abord, par des raisons tech-

niques. Les façades ont subi, en 1955, un sablage qui a

fortement altéré la structure des briques. Le fait de les

rejointoyer et de les repeindre à la chaux permet d'atté-

nuer les défauts et apporte une nouvelle protection à la

brique.

Des motifs historiques et esthétiques justifient égale-

ment le choix. Depuis sa création, le futur Parlement wal-

lon en a déjà vu de toutes les couleurs, selon les

époques et les modes : l'ocre, le vert, le blanc, le rouge,

soit en moyenne une couche de peinture tous les ans. Il

fallait trancher. Le ton rouge, mélange entre plusieurs

pigments naturels, a été choisi sur base de plusieurs

essais. 11 a le mérite de revivifier l'ensemble et de res-

pecter une certaine tradition. Pour le reste, des goûts et

des couleurs...

Motocrosun (très) Grand Prix!

Un bon dosage entre soleil et pluie, avec jusque ce qu'il faut de gadoue.Résultat: du beau spectacle et la grande foule (30.000 personnes!) à la

Citadelle de Namur pour les 50 ans du Motocross. De l'avis des organisa-teurs, cette édition figurera dans les annales comme un très bon cru. Outre

le duel Smet-Kings lors du Grand Prix des 5000, les mordus de méca-nique rangeront dans leur armoire aux souvenirs la course des ancêtres qui

a réuni les grands noms de la moto comme Jobé, Geboers» Robert ouMalherbe.

n a m u r m a g a z i n e - s e p t . 9 7

Page 35: PERIODIQUE D'INFORMATION

Les coursde langues

à NamurDepuis 10 ans, le CLL - Centre de Langues

accueille les Namurois désireux d'améliorer leurconnaissance pratique d'une autre langue.

Les formules en petits groupes accompagnésde formateurs enseignant leur langue maternellepermettent à tous d'effectuer de réels progrèsdans une atmosphère détendue et conviviale.

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L'ITCA sera présent aux fêtes de Wallonie 97rue Rupplémont

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et du 12e FestivalInternational du Film

Francophone de Namur

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namuroises

Page 36: PERIODIQUE D'INFORMATION

v i e a c t i v e

«Les dragons, ça n'existe qas», c'est ce queprétendait Jack Kent dans un livre paru chezCasterman il y a quelques années, livreaujourd'hui épuisé. Qu'à cela ne tienne.

Mijade, le spécialiste namurois delivres pour enfants, a décidé de

lui donner un secondsouffle et rompt ainsi leterrible suspense qui

planait autour de l'exis-tence des cracheurs de

feu. L'album de Jack Kent esten effet l'un des quatorze titres

choisis par Michel Demeulenaere etLaurence Bourguignon, les têtes pen-santes de Mijade, pour inaugurer

leur nouvelle collection baptiséequi sort en septembre.L'éditeur namurois, qui a déjà une centainede titres à son actif et exporte pas moins de95% de sa production en France, en Suisseet au Canada, fait ainsi son entrée dans lacour des «grands». C'est en effet la premiè-re fois qu'un petit label de littérature enfan-tine se lance dans l'édition du livre depoche. Jusqu'ici, seuls les Gallimard,Hachette et autres Ecole des Loisirs évo-luaient dans ce créneau.Avec «Coucou», Michel Demeulenaere sou-haite mettre fin àcette spiralequi pousse leséditeurs à cou-rir à tout prixaprès la nouveautéet à laisser dansl'oubli des titres quiont pourtant marquétoute une générationde jeunes lecteurs. Il s'agit en effet de res-susciter des ouvrages parus chez d'autreséditeurs mais plus disponibles, des livresinédits jamais traduits en français ou enco-re des livres sympas mais qui ne justifientpas une exploitation en album, pour desraisons de rentabilité. «Coucou» permettra

n a m u r m a g a z i n e • s e p t . 97

aussi à de jeunes auteurs de publier leurpremier album, sans trop de risque pourl'éditeur.Chaque titre est tiré à 8000 exemplaires.Côté présentation, cette nouvelle collectionoffre aux enfants de 2 à 8 ans, une palettede récits tout en couleurs, où l'illustrationtient une place prépondérante. Les albumssont réduits, mais aussi repensés en fonc-tion de la lisibilité du texte.

MrçoMJJ£we

C'est l'histoired'une jeune namuroise qui voulait fort,vraiment très fort, se lancer dans le mondede l'illustration pour enfants. Oui maisvoilà. Difficile avec ses diplômes en poche(Saint-Luc à Bruxelles et les Arts Déco àStrasbourg) et ses travaux d'école, de fran-chir le seuil des grands éditeurs. Pourtant,de Paris à Bruxelles, elle leur rend à tousvisite: Glénat, Dargaud, Bayard. «// faut êtreblindée quand on est reçue, avoue-t-elle.les directeurs artistiques ne s'embarras-sent pas de formules de politesse. Mêmesi vous avez planché pendant six mois surun projet, ils vous assènent que votre tra-vail est nul! Ou : revenez dans 5 ans...»Pas découragée pour autant, elle secherche un véritable style, une «griffe».Dans ses dessins aux ambiances feutrées,elle opte pour le pastel gras et le collage,mêle motifs décoratifs, références cultu-relles et anecdotes. Au fil des pages, laVache qui rit côtoie la Vénus de Boticelfi,de manière si subtile que le lecteur se lais-se prendre au jeu,Laurence expose

A découvrir/donc chez vos libraires, lespéripéties dfe Zoum le zèbre et de René lerenne, l'équipée de Pépin et Flocon et letriste destin d'une Patate terriblement appé-tissante. A dévorer des yeux... en attendantune nouvelle fournée au printemps pro-chain.

Mijade Edition, 16 rue de l'Ouvrage à

5000 Namur - tel: 081/22.76.74.

banque namuroise, avant de les montrer àAnne Baronian qui dirige une société de«packaging» et diffuse les auteurs dans dif-férents pays. Résultat, quelques mois plustard, l'illustratrice sort son premier album,«Une couronne pour Guillaume», édité enfrançais chez Mijade bien sûr, mais aussien Allemand et en Néerlandais. Sondeuxième livre «Rouletapir», qui sort chezGrasset, est notamment diffusé enFinlande, rare privilège pour un auteurbelge, tandis que «Merci» (Flammarion)risque bien de percer les marchés espagnolet portugais. Son quatrième album paraîten septembre. Deuxième opus de la sérieRouletapir, il raconte l'histoire d'un petitdétective passionné de bouquins etembarqué sur un paquebot.

Quand Laurence abandonne ses pastels,elfe ne délaisse pas pour autant ses hérosde papier, puisqu'elle se retrouve derrière

le comptoir d'un magasinde BD. Difficile,reconnaît-elle,

de vivreuniquementson dessin!

Page 37: PERIODIQUE D'INFORMATION

p u b l i c a t i o n s / j e u n e s s e

DG SONCG TOUT 01C ULG SII s'agit d'une remise àjour du guide admi-nistratif de la Ville deNamur, publié en1993. Comme lors de

la première édition,l'objectif n'est pas dedresser une listeexhaustive de tout cequi se fait au sein del'Hôtel de Ville, maisbien de présenter lesservices directs à lapopulation. Pour vous aider dans votrerecherche, une liste de mots clés figure entable des matières (avec «a» comme abri denuit et agent de quartier, «b» commebibliothèque, bois communaux et bro-cantes, «c» comme carte d'identité et chan-gements de domicile...). Ce guide com-prend également un plan de l'Administra-

tion communale ainsiqu'une présentationdu Collège échevinalet du Conseil commu-nal. Pour ajouter unetouche d'humour àces cinquante pagesd'informations, le des-sinateur Kroll a denouveau été réquisi-tionné. Il ponctuel'ouvrage de petits«Mickeys» bien sym-

pathiques.

Distribué dans toutes les boîtes aux lettresdu Grand Namur, dans les prochainessemaines, ce guide est également dispo-nible au service Information et Communi-cation de la Ville. Il peut être consulté viaInternet «www.namur.be».

Assistée à enants enLufo, TO 6ws, iwtrt tl* l'wok ArrivétlWiMt $6 W6ÎMK, fl COMStfitÉ tjfc'îl 6

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É. A <h ï

Le bon sens voudrait que l'enfant se tournevers des personnes qui semblent deconfiance, avec la marge de risques que l'onconnaît. Bientôt, une autre solution s'offri-ra aux enfants en détresse : «Parents-Secours».Fondée en 1976 au Québec, implantée enBelgique depuis 1986, l'opération Parents-Secours vient d'être lancée à Namur, etdans un premier temps à Jambes, en colla-boration avec le service de la Jeunesse. Samission: assurer la sécurité et la protectiondes enfants en offrant un réseau de foyers-refuges. Signe distinctif, une affichette rougeet blanc est apposée à la fenêtre de cesrelais de confiance. Un enfant aux abois,

ÎPE PESCOURS/rv

perdu, malade ou blessé pourra donc frap-per à la porte de la maison, pour recevoirl'aide d'un adulte. Le rôle de l'adulte serade le rassurer, de prévenir ses parents ou leComité Parents-Secours.Pour devenir Parents-Secours, il faut évi-demment répondre à certains critères :

NAMUR... NATUREEdité par «La Namur-Assurance du Crédit»à l'occasion des 50 ans de sa fondation,cet ouvrage lève le voile sur la naturenamuroise. Celle-ci se décline en troisgrands thèmes. La Nature authentique: lamagie des grottes et des cavernes, lesmégalithes et les forêts. La Nature appri-voisée: l'environnement adapté par l'hom-me à travers l'urbanisation et l'aventureindustrielle. La Nature imagée : Namur,muse inspiratrice auprès des peintres etgraveurs (Patenter, Blés, Howen, Dandoy...).Les commentaires sont de choix. Ceux quiont apposé leur signature à l'ouvrage sonten effet des références dans leursdomaines. A titre d'exemples, citonsMichel Toussaint, spécialiste des fouilles,Michel Gilbert, architecte-paysagiste à laVille de Namur, Cécile Douxchamp, prési-dente de la Société archéologique deNamur ou encore Norbert Bastin.

277 pages1650frs

NAMUR...NATURE

habiter un rez-de-chaussée, être âgé(e) auminimum de 21 ans et satisfaire à uneenquête de moralité. Pour veiller au bondéroulement de l'opération et éviter toutdérapage, un comité d'accompagnement aété mis sur pied, qui rassemble Procureur duRoi, membres de ia police et de la gendar-merie, psychologues et services d'aide à lajeunesse.Parallèlement aux affiches-fenêtres, Parents-Secours lance une campagne d'informationdans les écoles, afin de donner quelquespetits conseils futés aux enfants.

PARENTS-SECOURS NAMURSERVICE JEUNESSE - HÔTEL DE VILLE

TEL: 081/24.64.24.(ligne ouverte jour et nuit)

s e p i . 9 7

Page 38: PERIODIQUE D'INFORMATION

é v é n e m e n t

icentenaire de laîbliothèque

L'ENCYCLOPEDIESORT DE L'IMPASSEJ/i Bibliothèque communale deNaiiiur a 200 ans et beaucoup decïinidères. Eu deux siècles, elle ena vu déliter des reliures de presti-ge et autres ouvrages d'érudition,dont la fameuse Encyclopédie deDiderot et d'Aleiubert,

Nous sommes en 1797 L'esprit révolution-naire français souffle sur nos régions. Ildésire rompre avec un certain élitismeambiant qui veut que la culture soit justeaffaire de noblesse et de clergé. C'est ainsiqu'à Namur, l'école centrale se voit flan-quée d'un cabinet scientifique et d'unebibliothèque publique, histoire de sortir lesavoir et la lecture de leur ghetto et de lesmettre à disposition du grand public. Ce quine signifie pas que du jour au lendemain,tous les petits Namurois vont pouvoir s'en-fermer dans un cabinet de lecture pour ydévorer l'intégrale de l'Encyclopédie deDiderot et d'Alembert. A cette époque, eneffet, l'enseignement n'est pas obligatoire (ilfaudra attendre l'aube du XXème sièclepour qu'il le devienne!). Il est réservé auxparents qui savent bourse délier. Il existe

,•,

bien une école des pauvres, à Namur. Maisle savoir reste malgré tout le privilège desclasses aisées.

Le 12 avril 1797, un certain Crombet, granddéfenseur des lettres et du patrimoine, estnommé bibliothécaire. Il ne reste plus qu'àapprovisionner les rayons. Comment? Enallant chercher les livres là où ils se trou-vent, dans les établissements religieux sup-primés par la Loi du 15 fructidor an IV (enfrançais contemporain, le 1er septembre1796). Parmi les fonds confisqués, se trou-vent ceux de l'Abbaye de Saint-Hubert. Ilfaudra pas moins de 4 jours pour ramenerpar chariot, en hiver et en pleine gadoue,les trésors manuscrits de cette abbaye, soit27 caisses de livres, du fin fond desArdennes à Namur. A cette collection, quiconstitue l'embryon de la bibliothèque,s'ajoutent quelques ouvrages fameux reflé-tant l'idéologie des Lumières.En 1853, la Société archéologique deNamur, qui vient à peine de voir le jour,reprend en main la collection de la biblio-thèque, collection qui végétait depuisquelques années dans les greniers del'Hôtel de Ville, en raison de travaux àl'athénée. Les livres déménagent dans laHalle al'chair et viennent compléter les col-lections de la Société. En 1919, nouveautransfert, cette fois à l'impasse des Capu-cins, dans l'Eglise du Couvent. Celle-ci estdétruite lors du bombardement du 18 août

1944. Par chance, la plupart descollections sont intactes. Il fautcependant à nouveau les trans-bahuter, cette fois rue de l'Ange.

Ce n'est qu'en 1953 que pren-dra fin cette période de trans-humance ponctuée de détério-rations et autres disparitionsd'ouvrages. Un nouveau bâti-ment est contruit, à l'impassedes Capucins, qui accueilleaujourd'hui encore laBibliothèque principale, ses5000 lecteurs et ses quelque

100.000 livres répertoriés.

O rganisées par la Bibliothèqueprincipale et le service de laCulture de la Ville, les manifesta-

tions mettront en valeur les différentesbibliothèques publiques, leur histoire etleurs richesses. A épingler : les concoursd'écriture avec publication à la clé.Consacrés à la nouvelle policière et à lachanson, et destinés aux enfants, ils serontlancés en octobre à l'occasion de la Fureurde Lire.

Expositions

Du 18/10 au 14/12/97:Trésors des bibliothèques namuroises(Eglise St Jacques) : un parcours à traversl'histoire du livre, du manuscrit à l'ère élec-tronique, avec en contrepoint l'historiquedes bibliothèques namuroises.Autour de l'Encyclopédie (Musée deCroix) : l'encyclopédie Diderot - d'Alembertmise en relation avec les oeuvres perma-nentes du Musée. Des relieures presti-gieuses du I8ème siècle sont présentéespour la première fois à Namur.

Du 29/10 au 29/11/97:Les relieurs namurois (Générale deBanque): l'Année des Métiers d'art se marieau Bicentenaire. Résultat; une expo consa-crée à la reliure avec les plus belles piècesdes artisans namurois.

Du 1/9/97 au 15/1/98:Livres et vous (Impasse des Capucins): laBibliothèque principale met son hall d'en-trée à disposition des écoles et des asso-ciations namuroises. Libre à elles deconcocter un projet original sur le thèmedu livre et des bibliothèques.

Bibliothèque principale,tel: 081/23 1326.

Service de la Culture, tel: 08l/ 24 64 33Site Internet: «www.namur.be/citoyen/bjblio»

E-mail : «bibliothèque.principale

©ville.namur.be»

n a m u r m a g a z i n e • s e p t . 9 7

Page 39: PERIODIQUE D'INFORMATION

r e s t a u r a n t t r a i t e u r

Une autre façon de concevoir l'art de la table

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Page 40: PERIODIQUE D'INFORMATION

p o r t r a i t

GéraldGérald est né sous unebonne étoile. Ça ne faitpas un pli. Etoile. Star.Paillette. Robe du soir...C'est son univers.Parfois le Petit Princede la haute couturedescend de sa chicplanète et fréquentele commun des mor-tels. Un coup debaguette magique et lesrobes du soir se transforment enpetit tailleur très classe. Au grand bon-heur des élégantes du Royaume.

Gérald est né à Naninne, en décembre 1963. Enfant, ilaime jouer aux cow-boys et aux indiens, comme tous lesgamins de son âge. Sauf que son tipi, il ne le commandepas à Saint-Nicolas, mais le fabrique lui-même, avec lesvieilles tentures que sa grand-mère, brodeuse, lui a léguées.Puis, il plante sa tente dans son jardin et passe la nuit dedans. Fautaller jusqu'au bout de ses rêves...Gérald aime aussi les histoires. En particulier, celles qui n'ont niqueue ni tête. Mais surtout, il adore dessiner, de belles dames avecde jolies robes. Il dévore les magazines de mode pour trouver sour-ce d'inspiration.Plus tard, il veut devenir couturier ou danseur de ballet. Mais soncomptable de papa ne veut pas. «C'est pas des métiers d'homme!»Alors, Gérald, qui aime la bonne chère et les choses joliment dres-sées, opte pour l'art de la table. Il suit les cours de l'Ecole hôteliè-re, à la Citadelle de Namur, officie dans deux établissements bienétoiles, la Villa Lorraine et le Carlton et à 21 ans, devient le plusjeune maître d'hôtel de Belgique.En 1988, Gérald Watelet change de cap. Avec son ami NorbertNorman, jeune architecte et collectionneur de bijoux anciens, ildécide de fonder une maison de couture à Bruxelles. Une grande

Wateletpremière en Belgique! Gérald couche sur papier

vêtements et parures, engage une ouvrière qui leur donneforme. Deux fois par an, il se rend à Paris, loue une

suite pour présenter sa nouvelle collection aux élé-gantes de la capitale française. Gérald Watelet fait

ainsi sa grande entrée dans la sacro-sainteChambre Syndicale de la Haute Couture

parisienne. Son nom est désormais associéaux «Grands» de la mode.

Septembre 1996. Pour des raisons finan-cières, Gérald doit fermer boutique.

Mais son aura n'a pas pour autantdisparu. Ni son désir de créativité.

La preuve, un an plus tard, ilremet ça, mais revoit quelque

peu sa copie. Que la gentféminine se rassure, le sty-

liste n'a pas retourné sa veste.Mais il s'est rendu compte que le

«sur mesure» n'est pas viable sans unautre soutien. Certains créateurs lancent

une ligne de bijoux ou de parfums. Lui pré-fère garder le contact avec les belles

matières. H jette sondévolu sur la confec-tion.Dans une maison demaître, avenue Louiseà Bruxelles, le Namu-

rois inaugure, en septembre 97, sa pre-mière boutique de prêt-à-porter. L'enfant pro-

digue reviendra-t-il, un jour, à Namur? «Pourquoipas. Si le dois ouvrir une boutique en Wallonie,c'est la ville qui a ma préférence».

n a m u r m a g a z i n e - s e p t . 9 7

Page 41: PERIODIQUE D'INFORMATION

p o r t r a i t

NTERVIEWNamur?Une ville qui a su garder ce côté «provincial» qui fait tout son charme.

Le Théâtre Royal?J'y allais avec ma grand-mère quand j'étais petit, voir Tine Briac, lesopérettes, Fernandel... Je suis content qu'on le rénove. Si je devais yorganiser un défilé, je le ferais plutôt sous forme de spectacle, avecdes musiques, des jeux de lumière. Pour surprendre le public.

Une musique pour «sublimer» les collections?Pas la Callas et toutes ces musiques classiques que l'on utilise àtout bout de champ lors des défilés. La mode est vivante, il ne fautpas la scléroser. Je préfère le jazz ou des musiques non conven-tionnelles, comme «Seal» que j'ai choisi pour mon dernier défilé.

Le style Gérait! Watelet ?Assez sobre. Beaucoup de féminité. Des découpes inventives et unmariage inhabituel de matières. J'apprécie les imprimés, les tissusdouble face, la laine, la soie, le tweed...

Les tendances de l'hiver?Les teintes de base sont le marron, le noir, le marine et le gris queje marierai au rouge brique, à l'orange, au rosé et au mauve.

La mode pour homme?Peut-être, un jour. Quand j'en aurai fini avec les femmes...

Un conseil à donner aux dames coquettes?Si la mode ne vous va pas, ne la suivez pas. La mode pour la mode,c'est le meilleur moyen d'être mal habillé! Un autre conseil: ache-tez moins, achetez mieux! Les femmes s'imaginent toujoursqu'acheter un tailleur griffé revient cher. Elles devraient faire lecompte de ce qu'elles dépensent sur une année.

La haute couture?C'est un principe d'achat à longue durée, une philosophie anti-mode.

Des grands noms parmi les clientes?Madame Giscard d'Estaing, la Reine Paola et la Princesse Astrid.Lors de la remise de prix du Concours Reine Elisabeth, la ReineFabiola était également habillée par la Maison.

Un idéal féminin?J'aime les fortes personnalités, du genre Ava Gardner, MarleneDietrich; la Duchesse de Windsor, Silvana Mangano. J'aime lesfemmes qui cultivent ce chic décontracté, avec juste une petitetouche de vulgarité.

Au placard, les soubrettes en goguette!

Uniforme et haute couture font parfois bon ménage. Gérald Wateleten a fait l'expérience. C'est lui qui a dessiné le nouveau tailleur deshôtesses Belgacom. D'où, ce petit exercice de style, pour le fun:relooker le personnel d'accueil de la Ville de Namur:«II faut une uniforme qui aille à tous les types d'anatom/e. tesgrandes femmes, les petites. Celles plutôt larges des hanches ou filde fer. J'imagine le tailleur le plus sobre possible, pour donner àchacune sa chance de dévoiler sa personnalité. On voit souventdes costumes trop bariolés. Résultat, les hôtesses ont des allures desoubrettes en goguette. J'offrirais le choix entre jupe et pantalon,Pas de raison qu'une dame qui a de vilaines jambes soit obligéede les exhiber. Je préconise une veste longue, sous les fesses, pastrop cintrée. Un beau décolleté pour ne pas faire «collet monté».Un bouton sobre aux couleurs de Namur plutôt qu'un sigle brodésur le vêtement. Un foulard assorti à l'ensemble en guise de touchefinale. Il faut qu'à travers un ensemble sobre, transparaisse l'imagede la Ville».

n a m u r m a g a z i n e • s e p t - 9 7

Page 42: PERIODIQUE D'INFORMATION

â g e entreIErrent

Pour bon nombre de per-sonnes qui empruntent la

Nationale 4 pour serendre à Namur, Erpent

«se limite» à une doubleallée de sociétés commer-

ciales avec d'un côté, levieil Erpent, son église, sesbâtisses ancestrales et del'autre, son collège et ses

nombreux lotissements.Une vision un tantinet

réductrice d'une localitédont l'histoire s'articule

autour des abbés et, plusrécemment, des Jésuites.

Commune à vocation rurale, Erpent

puise ses racines au plus profond de

l'histoire. Ainsi, des silex taillés retrou-

vés à Erpent-Val témoignent d'une pré-

sence humaine bien avant notre ère. Les

romains ont dû également s'y attarder.

Une chaussée romaine a été localisée

dans l'ancien parc du château d'Erpent.

Que dire des Francs qui ont laissé un

bien curieux témoignage. Une soixan-

taine de sépultures ont été découvertes

au lieu-dit «Béronvaux». MI

Néanmoins, il faut attendre l'an Mil

pour voir apparaître l'appellation

d'Erpent. Bien sûr, l'orthographe a subi

quelques modifications. D'Herpenci, on

est passé à Erpenz, Erpens, Erpent,

Ferpent ou encore Dierpen. Significa-

tion? «Terrain en coin». Un «terrain» de

quelque 576 ha dont une des particu-

larités est de posséder un blason orné

des anciennes armoiries des comtes

d'Erpent qui, dit-on, seraient datées du

XlVe siècle.

Curieusement, on constate que l'histoi-

re d'Erpent comporte, à travers les âges,

un point commun : la présence de

communautés religieuses. Ainsi, l'église

s e p t

nouveaufaisait partie jadis de l'abbaye de

Géronsart dépendant de la Principauté

de Liège. Une histoire circule à son pro-

pos. Le curé en charge de cette parois-

se aurait démoli l'édifice de style roman

suite à un «accroc» qu'il aurait eu avec

son supérieur, l'abbé de Géronsart.

C'était en 1750. 2l ans plus tard, l'égli-

se a donc été reconstruite mais dans un

style plus dépouillé.

L'ancienne ferme-château ou «petite

censé» (située non loin de l'église) était

également une ancienne dépendance

de l'abbaye de Géronsart. Occupée en

partie par M. Fernand Rase, dernier

Bourgmestre avant les fusions, ce

superbe bâtiment a été restauré en

1955, perdant par la même occasion

ses fonctions agricoles.

Plus récemment, ce fut au tour des

Jésuites de prendre leurs quartiers à

Erpent. C'est en 1971 que le collège

Notre-Dame de la Paix a quitté ses

locaux situés place du Palais de Justice

à Namur pour s'installer sur le plateau.

A l'époque, on comptait environ 500

élèves en humanité et 300 en primaire.

Une population dont le taux n'a cessé

de croître. Pas moins de 1050 élèves

sont actuellement inscrits dans le

secondaire et 560 en primaire. Des

chiffres maintenus constants par un

numerus clausus, mis en place il y a 7

ans par le pouvoir organisateur.

On compte une centaine de profes-

seurs en humanités auxquels viennent

s'ajouter les surveillants et le personnel

administratif. Plus une trentaine de per-

sonnes en primaire. Fameux «bahut»,

qui, d'ici le courant de l'année prochai-

ne, bénéficiera d'une salle de gymnas-

tique et de six classes supplémentaires.

Cet investissement de 35 millions per-

IA PETITE CENSE

mettra aux élèves d'avoir plus d'espace

et aux divers groupes sportifs et asso-

ciations extérieurs de bénéficier de

nouvelles infrastructures. Le collège

d'Erpent : un coup de pouce au déve-

loppement du nouveau village?

D'aucuns le prétendent.

Gouailleurs et plutôt Liégeois

Erpent serait-elle une localité propice à

l'isolement et à la méditation? Aucune

thèse n'a été publiée à ce sujet. Une

chose est sûre. Erpent éprouve toujours

quelque difficulté à digérer la fusion et

se sent parfois bien seule à côté de ce

«grand machin» qu'on nomme Namur.

Ceux qui ont vécu l'événement auraient

préféré se joindre aux communes du

plateau telles Jambes, Erpent, Loyers ou

Dave. Un sondage (et oui, déjà) avait

été réalisé à l'époque. Environ 90% des

votants étaient favorables à cette pro-

position. Toutefois, l'avenir ne leur a pas

donné raison.

Séparés par la Nationale 4, l'ancien et

le nouveau village vivent chacun de leur

côté. Les contacts sont plutôt rares.

Page 43: PERIODIQUE D'INFORMATION

v i l l a g e

LE COLLEGE D ERRENT

Amers, les habitants d'Erpent? Pas

quand il s'agit de s'amuser. La kermesse

qui se déroulait chaque année ne don-

nait jamais lieu à de gros accrochages

mais plutôt à de joyeux débordements.

Bref, s'il fallait les définir, on pourrait

(sans trop se tromper) dire qu'ils se res-

sentent plus du caractère du Liégeois.

Ce n'est pas étonnant. Il y a quelques

années, Erpent avait plutôt tendance à

descendre à Jambes que ce soit pour le

travail ou le commerce. Jambes qui fai-

sait partie... de la Principauté de Liège.

CQFD.

1 1 1 Jambes, Erpenr, Lives, Loyers et Nan/nne,

R. Delooz, novembre 1996.

Une brique dansle ventre

Lorsque l'on se balade à Erpent, le

regard est immédiatement attiré par le

nombre de nouvelles constructions. Un

phénomène qui ne se limite pas à ce

que l'on nomme le «nouveau village»,

situé du côté du collège. En effet, pas

moins de 47 lotissements (approuvés,

renonces ou périmés) sont répartis

presqu'équitablement de part et d'autre

de la Nationale 4. Les plus anciens

remontent à 1958, les plus récents

accusent trois ans d'âge.

Sans pouvoir rivaliser avec des localités

comme Wépion, Malonne ou Jambes

(championnes toutes catégories qui

comptabilisent respectivement 124,

123 et 83 lotissements), Erpent peut se

targuer d'avoir bien grandi. De 1961 à

1996, la population est passée de 663

à 1992 habitants. Parmi ces nouveaux

venus, environ 40% proviennent d'au-

tres localités du Grand Namur. Age

moyen? Un peu plus jeune que la

moyenne des habitants de l'entité soit

37 ans.

Erpent a évidemment changé de visage,

tout en tenant à garder son caractère

rural. Il faut dire qu'à une époque,

Erpent comptait 126 exploitations agri-

coles! Au nombre des derniers investis-

sements consentis par la Ville de

Namur, on note une série d'aménage-

ments de sécurité dans le vieux village

(4,5 millions). Il est aussi question de

réaliser un piétonnier entre la rue Chant

des Oiseaux et le collège. L'achat d'une

emprise a été voté par le Conseil com-

munal en mars dernier.

Du mécène aumusicienErpent a connu quelques personnalités

célèbres. Ainsi en va-t-il de Camille

Engelmann. Originaire de Grivegnée, ce

major à la retraite (qui était également

docteur en mathématiques et en phy-

sique) était l'heureux propriétaire d'une

superbe bâtisse située le long de la

chaussée de Liège, «rebaptisée» château

Engelmann. Après la deuxième guerre

mondiale, il a pris en charge les desti-

nées du casino et du Théâtre royal de

Namur. Mécène, il était apprécié pour

l'aide qu'il apportait aux diverses asso-

ciations à caractère culturel.

De culture, il en est également question

avec Fernand Agniez, né en 1833 à

Erpent. Ses hauts faits d'armes, il les a

illustrés en musique. En effet, cet

homme a tout «simplement» été à la

tête de l'orchestre symphonique de

Londres. Fernand Agniez était-il coquet?

Toujours est-il qu'il a modifié son nom

de famille en... Agnesi. Une petite

touche latine que l'on retrouve sur une

plaque de rue au détour d'Erpent. •

CATHERINE DETHINE

Festival

Graines de starsFields Rock and Pop Festival. Vous avez

tout compris. Erpent, et plus précisé-

ment l'ASBUEducation et Culture», a

décidé de meurt1 sur pied un festival

rock. Celui-ci se déroulera le 27 sep-

tembre prochain do 14 heures à l'aube,

sur la plaint1 de sports du collège

d'Erpent. Particularité? Une ouverture

aux toui jeunes groupes grâce au lan-

cement d'un concours destinés aux 15

à 18 ans et baptisé «Graines de stars».

Douze groupes, on provenance de loute

la Communauté française, devraient

être retenus poui la journée. Histoire

de complelei agiiMblemoni l'affiche, les

oii>anis,ileuis ont convié quelques

«vieux de la vieille». Hanta Ray, Priba

2000 et Largo seront de la partie. Le

prix? 250 fis en prévenu* (Collège et

Lido Music a Namur); 300 l is dès

I3h30 et 350 frs à partir de 20h.

ASBL «Education et culture»;081/30.19.61

n a m u r m a g a z i n e • s e p i . 97

Page 44: PERIODIQUE D'INFORMATION

j e u n e s

L e décret du 24juillet 1997impose désor-

mais (depuis le 1erseptembre 1997)des dates limites d'inscription dans l'ensei-gnement secondaire de plein exercice.Ainsi, l'étudiant est tenu de s'inscrire auplus tard le premier jour ouvrable du moisde septembre. Ce délai est fixé au 15 sep-tembre pour l'élève qui fait l'objet d'unedélibération en septembre. Pour des raisonsexceptionnelles et motivées, l'inscritionpeut toutefois être prise jusqu'au 30 sep-tembre. Au-delà de cette date, l'élève ou sesparents sont tenus d'introduire une deman-de de dérogation auprès du Ministre.

Par ailleurs, lorsqu'il s'agit de changementd'année, de forme d'enseignement (ex: pourpasser de l'enseignement général vers ren-seignement technique) ou de subdivision(option) en cours d'année, les délais sontfixés comme suit :

en 1ère année secondaire, un élèvepeut passer de la 1 ère A vers la I ère B ouinversement moyennant l'accord desparents, sur avis du conseil de classe etavant le 15 novembre;

en 2ème, 3ème et 4ème années secon-daires, le changement de forme d'ensei-gnement et/ou d'option est autorisé jus-qu'au 15 janvier;

en Sème année secondaire, ce change-ment est autorisé jusqu'au 15 octobre. Enoutre, dans l'enseignement général, tech-nique et artistique, aucun changementn'est autorisé entre la Sème et la 6èmesans quoi le Certificat d'EnseignementSecondaire Supérieur ne pourra êtrehomologué;

en 7ème année secondaire, le change-ment est autorisé jusqu'au 15 octobre.

L'élève qui change d'établissement endehors de ces délais doit s'inscrire dans lamême forme d'enseignement et d'optionafin de conserver sa qualité d'élève régulier.

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du mardi au vendredi de 9h à I7het le samedi de lOh à I3h

Les re fus d ' inscr ip t ion

Un établissement scolaire a-t-il le droit derefuser un élève? La réponse à cette ques-tion nécessite que nous différencions l'en-seignement officiel de l'enseignement libre.

L'enseignement officiel est organisé parles pouvoirs publics (Communauté françai-se, province, commune, etc.) et donc consi-déré comme un service public. En tant quetels, les établissements scolaires se doiventde veiller à ce que les conditions d'admis-sion d'un élève soient remplies, mais uni-quement les conditions imposées par untexte réglementaire. Il ne leur est pas loi-sible d'ajouter des conditions de pureopportunité. Tout élève peut donc solliciterson inscription auprès de ces établisse-ments et est en droit d'exiger les motifs deson refus le cas échéant, et ce afin de déter-miner si ces motifs figurent dans un texteréglementaire.

Les établissements d'enseignement libreobéissent à un tout autre principe: la liber-té contractuelle. Tout comme une personneprivée est en droit de conclure un contratavec qui elle l'entend, l'école libre accepted'inscrire ou non l'élève qui se présente. Ilfaut cependant apporter des atténuations àce principe. L'école qui motive un refusd'inscription par des considérations racistespeut être poursuivie pénalement. De même,si les motifs invoqués se révèlent inexacts,l'établissement pourrait être obligé d'inscri-re l'étudiant refusé. Ainsi, une école quiinvoquait le manque de place dans uneclasse mais acceptait le lendemain un nou-vel élève dans cette même classe a étécontrainte d'inscrire l'élève injustementrefoulé.Mais comment savoir à quel type d'ensei-gnement on s'adresse? La réponse est sou-vent dans le nom de l'école (Institut pro-vincial, Institut de la Communauté françai-se, etc.). A défaut, sachez qu'un Athénée esttoujours un établissement officiel et que lesécoles comportant le nom d'un Saint dansleur appellation sont des écoles libres{Institut Saint...).

Droits des jeunesDu lundi au vendredi

de Hh à I7hTel: 081722.89.Il

n a m u r m a g a z i n e s e p 9 7

Page 45: PERIODIQUE D'INFORMATION

e n v i r o n n e m e n t

k fw ' Gmce k vvtr-e NOUVELLES MODALITESDE COLLECTES DE DÉCHETS

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QUANTITÉS COLLECTÉES OBJECTIFS 1997EXTRAPOLÉES SUR I AN

(en kg par habitant et par an)

PMC 15,07 5,19Papiers etCartons 47,26 33,60Verre 24,08 23,60

Attention :Les sacs bleus sont réservés à la collecte à domi-cile des PMC (bouteilles en Plastique, canettesMétalliques et boîtes de conserves, Cartons pourboissons). Ces sacs sont mis gratuitement à ladisposition des ménages namurois.Dorénavant les sacs non conformes (contenantd'autres matières) ne seront plus collectés. Ilsseront marqués par un autocollant rouge.Les sacs bleus ne sont pas repris sur les parcs derecyclage, où les PMC peuvent toutefois êtredéposés triés, dans des conteneurs séparés.

CAMIONS DE COLLECTE :

Pas de confusion i Sachez que chaque collectesélective est réalisée par un camion spécifiqueque vous pouvez identifier facilement grâce à sespanneaux latéraux : PMC ou Papiers & Cartons.

AMELIORATION DU SERVICE DECOLLECTE DU VERRE:

• Accroissement du nombre de bulles• Augmentation de la fréquence des vidanges• Nettoyage régulier des abords des bullesDe votre côté, n'oubliez pas de placer le verredans les bulles et non au pied de celles-ci.Reprenez vos cartons à la maison, ils sont col-lectés à domicile I x par mois. Respectez la quié-tude des voisins: pas de dépôt entre 22h et 7h.

COLLECTE DES VIEUX PAPIERS ETCARTONS - MISE AU POINT

Désormais, les vieux papiers sont collectés deuxfois par mois à Namur. Lors de la première col-lecte, réalisée par les services de l'Intercom-munale, les cartons sont ramassés simultané-ment. Cette collecte ne concerne pas les vête-ments. Lors de la seconde collecte, réalisée àquinze jours d'intervalle par l'asbl TERRE, lesvêtements sont ramassés simultanément. Cettecollecte ne concerne pas les cartons qui neseront donc pas enlevés.

COMPARAISON DES MASSESTOTALES DES DÉCHETS PRODUITSEN MAI, JUIN ET JUILLET 95 ET 97

• classe 2 : poubelles ménagères collectées àdomicile, encombrants, poubelles publiques etdépôts clandestins.• recyclage : matériaux recyclables collectés àdomicile, dans les bulles et sur les parcs derecyclage.• compostage : déchets verts collectés sur lesparcs de recyclage (et à domicile - expériences95 et 96) et ceux produits par les servicescommunaux.• classe 3 : résidus inertes collectés sur lesparcs de recyclage et ceux produits par les ser-vices communaux.• PDSM : petits déchets spéciaux des ménagescollectés sur les parcs de recyclage.

Le projet de plan wallon des déchets«Horizon 2010»

Les Namurois sont invités à participer à l'en-quête publique concernant le projet de Planwallon des déchets «Horizon 2010», jusqu'au

30/9/1997.

Le dossier peut être consulté aux adressessuivantes :

• Service Eco-conseil - Hôtel de Ville(3ème étage - aile Bovesse)

- du lundi au vendredi de 8h à I6h30sauf jours fériés;

- les mercredis 17 et 24/09 jusqu'à 20hOO.

Présentation sur place de l'exposition«la collecte des déchets ménagers et les filières

de recyclage développées à Namur».

• Bibliothèque communale- Impasse des Capucins, 6 - 5000 NAMUR

- du mardi au vendredi de lOh à I8h30;- tous les samedis de 9h à I2h

sauf jours fériés.

Les observations écrites sont à adresser, avant le30/9/1997, à l'Administration communale -

Service des Enquêtes - Hôtel de Ville - 5000NAMUR.

199518.866 tonnes

199716.509 tonnes

n a m u r m a g a z i n e • s e p t . 9 7

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SANS FRONTIERE

AVISANCESCONTREHAMBURGERSQuels produits sont susceptibles de titillerles papilles gustatives de la jeunesse mos-covite? C'est la question que se posent lesétudiants de la Fondation IESN chargésd'étudier la possibilité d'ouvrir un restau-rant à Korolev, près de Moscou, et doncd'exporter notre gastronomie locale à l'Est.Les autorités russes, quelque peu écoeuréespar les produits made in US écoulés par leMac Do' du coin, souhaitent en effet queNamur apporte une touche de cultureeuropéenne à leur gastronomie. Qui sait,nos avisances locales feront peut-être unjour la figue aux hamburgers ricains?Ce " contrat " passé avec L'IESN est l'unedes heureuses conséquences du ForumInternational des Affaires de Longueuil(Montréal/Rive Sud juin 97) qui a vu l'en-trée de quatre nouvelles villes dans leréseau Sésame, dont Korolev, ville parrainéepar Namur. Quel intérêt pour la Ville deprendre sous son aile cette métropolerusse et ses 160.000 habitants? Questiond'affinités? De logique économique? Unpeu de tout cela, si l'on en croit LucArnould, directeur de New. Korolev n'estpas située à l'autre bout du monde. A peinedeux heures d'avion. C'est une ville spatialeen plein expansion, créée au lendemain dela Seconde Guerre Mondiale. Ses pointsfaibles: développement assez anarchique etpollution. La Capitale wallonne, ville de ser-vices par excellence, peut dispenser ses

conseils, via ses bureaux d'étude et sesexperts en aménagement du territoire ou enenvironnement. Et ouvrir ainsi fa porte à desfournisseurs namurois!Côté enseignement, Korolev forme lacrème des ingénieurs. Ses infrastructuresscolaires, par contre, laissent à désirer. C'estlà que Namur, cité universitaire, peut égale-ment apporter sa petite pierre à l'édifice.New, 175 rue des Brasseurs à Namur tel:081/24.11.33

D'ICI ET D'AILLEURS,DANS LESENTRAILLES DE LACITADELLEIls étaient une vingtaine, âgés de 17 à 25ans, venus de Hongrie, Lituanie, Pologne,Yougoslavie, Québec, Irlande, Tchéquie,Australie, Etats-Unis et d'Espagne. Pareils àdes petites fourmis laborieuses, on les a vusplein d'entrain à la Citadelle, munis d'unepelle, d'une ramassette et d'un grattoir,mettre au jour des poteries ou des piècesde monnaie, et décortiquer l'un ou l'autresquelette de nos lointains ancêtres, sous ladirection de l'archéologue J.-.L Antoine etle regard bienveillant d'Anita Robert, de laVille de Namur.Ces jeunes avaient répondu à l'appel lancépar la Commission communale Konver et leService civil International. Du 2l juillet au 3août, ils ont donc participé aux fouilles del'esplanade de la tour des guetteurs. Le

chantier, organisé en partenariat avec laVille, le service des Fouilles de la Régionwallonne et l'asbl Archéologie namuroise,faisait partie du projet de revitalisation de laCitadelle «Stratépole».

Quelques phrases épinglées dansle carnet de bord des jeunes àl'issue de leur séjour en terrenamuroise.L'accueil?On a été reçu comme des rois!Impressions sur Namur?- «Namur a l'air calme», but not s/eepy. Oneof thé on/y négative things I can th'mk of,are thé dog «poops» we find on thé «trot-toir» that keeps you looking at thé groundand it prevents you from seeing thé magni-ficent buildings.A ranger au placard?[es piqûres de moustique, la piscine quin'accepte pas les maillots-shorts pour leshommes et les Namurois qui parlent peul'anglaisLes fouilles?i'ai passé deux semaines merveilleuses. Jetrouve très important de continuer lesfouilles et les chantiers à la Citadelle.i'aimerais que d'autres jeunes puissent vivrepareille expérience.

COMITE DE REDACTION

JEAN-LOUIS CLOSE, BOURGMESTRE

JACQUES ETIENNE, ECHEVIN

IACQUIE CHENOY, ECHEVIN

JEAN GOFF1NET, ECHEVIN

GEORGES LATOUR, SECRETAIRE COMMUNAL

THIERRY PANIER, REDACTEUR EN CHEF

VALERIE SACCHI, SECRETAIRE DE REDACTION

EDITEUR RESPONSABLE:

GEORGES LATOUR. SECRETAIRE COMMUNAL

PHOTOGRAPHIES

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IMPRESSION ET PHOTOGRAVURE :

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Page 47: PERIODIQUE D'INFORMATION

Rue de la Planète, 47. Ici, on a installé une chaudièreHaut Rendement + pour réduire gaspillage etpollution. Les habitants de cette maison ont trouvé leur bonne étoile : le gaz naturel.Pour le chauffage et l'eau chaude, ils ont fait le bon choix à long terme avec leur chaudièreHaut Rendement+. Elle est en effet plus économique à l'achat et à l'entretien.Bref, avec le gaz naturel, ils pensent à eux et aux autres. Puisqu'ils ne gaspillent ni leurargent ni l'avenir de la planète.

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