perception du risque

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3e symposium de CRHNet. Communication du risque, vers la conduite du changement

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Page 1: Perception du Risque

La perception des risques :une réalité incontournable

Et après…

Raymond CorriveauAvec l’aide indispensable de Christelle ArbogastUniversité du Québec à Trois-Rivières

Page 2: Perception du Risque

1. Perspective techno-centristeRecueil des données :- Économiques,- Juridiques,- Scientifiques.

Les courants qui animent les études surle risque (P. Herbaux)

Approches normativesMesures d’action sur les conséquences des risques à dominante technologique.

Approches probabilistesIdentification + la quantification + évaluationMesures d’action en prévention sur la base du principe d’occurrence.

Page 3: Perception du Risque

Les courants qui animent les études surle risque (P. Herbaux)

• La gouvernementalité de Michel Foucault (1969) -C’est le gouvernement qui agit sur la composante risque et qui a le pouvoir parsa connaissance et son expertise des risques.

• La théorie culturelle de Mary Douglas (1980’s) -L’étude du degré d’insertion sociale de l’individu dans un groupeafin de désigner son interaction avec le groupe. Modèle « Grid / group model »

• La société du risque d’Ulrich Beck (1993) -Le risque se complexifiant dans nos sociétés, la responsabilité humaine et laréflexivité deviennent les réponses.

2. Perspective sociétaleApproches :- Sciences humaines, sociales, …- Anthropologie, politologie, …

Page 4: Perception du Risque

Les courants qui animent les études surla communication du risque

Milieu des années 1980Non-adaptation des données scientifiques en langage commun.Le vocabulaire des scientifiques n’est pas celui du grand public,Résultat : développement chez le public d’une peur face au risque en raisonde son incompréhension.

1984Apparition du terme Communication des risques par Wiliam Leiss

Fischhoff, 1995 puis Powell & Liess, 1997, en définissent les étapes :

1975 à 1984Évaluations du risque de type quantitatif sur un discours comparatif (faits -estimations)Conception technique et scientifique de la communication des risques pourune recherche d’objectivité.Gestion efficace des risques pour répondre à l’évolution économique.

Page 5: Perception du Risque

Les courants majeurs sur les études traitant de lacommunication du risque

Depuis 1995La communication des risques passe d’un discours instrumental à un discoursparticipatif.

La reconnaissance du métier de communicateur des risques estnécessaire et utile.

1985 à 1994Cvetkovich (1989) et Rowan (1994) : conception technique ≠ conceptiondémocratique de la communication des risques.

Crédibilité et confiance de la source, clarté du message, des perceptions du risquedes personnes concernées.

Système d’information hiérarchique VERS système de communication égalitaire.Conception démocratique de la communication = compréhension mutuelle.Échange d’information / Équité / Participation de la population aux décisions.

Page 6: Perception du Risque

Les grands courants dans les études surla communication du risque

Gestion des risques

Évaluation quantitative

Démocratie participative

« Communication » des risques

Aspect social : la réflexivité

Page 7: Perception du Risque

Vers la réflexivité …

… ou la conscience en relation = acte introspectif

Nécessité à l’échelle sociale qu’ont les sociétés avancées qui ne peuventplus invoquer un dieu ou la fatalité, pour expliquer ce qui arrive.

Rôle d’information et de rétro-information :

Les sciences sociales doivent aider à expliquer le monde.Les médias doivent initier les débats et informer.

+

La communication sur le risque

Outil de maturation sociale Accès à la modernité Avenir de la démocratie

Page 8: Perception du Risque

Vers la participation citoyenne …

Réflexivité

Responsabilisation individuelle

Participation citoyenne

Changement de comportement*Postulat non avoué de toute la communication du risque

Page 9: Perception du Risque

Vers la perception des risques …

Facteurs d'influence sur la perception des risques

Capacités de gestion

Incertitude scientifiqueProbabilité d'accidentsCouverture médiatique

Choix pour les générations futuresÉquité sociale

Caractéristiques des effets

GravitéPortéeDurée

RéversibilitéMaladies génétiques et cancer

Delisle, 1994

Références personnelles

Compréhension des problèmesFamiliarité des situations

Liberté de choixDegré d'exposition

Possibilité de contrôleConfiance dans les institutions

Page 10: Perception du Risque

Les risques les moins acceptables

- qui ne relèvent pas de la volonté individuelle;- qui paraissent injustes;- qui paraissent inéluctables;- dont la source est nouvelle ou mal connue;- davantage créés par l’homme que par la nature;- dont les dommages sont cachés ou irréversibles;- qui posent des dangers pour les jeunes enfants ou les générations futures;- dont la nature du préjudice engendre beaucoup d’appréhension;- dont les victimes sont identifiables et non anonymes;- qui semblent mal compris par la science;- dont les sources responsables ont des explications contradictoires.

Peter Bennet, David Coles, Anne McDonald, 1999

Vers la perception des risques …

Page 11: Perception du Risque

De la perception versle changement de comportement …

Dénominateur commun d’un discours socialDominance idéologiqueProcessus dialectique

LES STRUCTURES IDÉOLOGIQUES

Hégémonie

Formations

PolitiqueÉconomiqueIdéologique

SOCIÉTÉ CIVILE

Infrastructure de l’idéologie (capital social - lien social)Appareils idéologiques

Appartenance Publics Clientèle

Champ idéologique Adhésion

Réseaux idéologiques primaires (habitus)

Discours social commun

Valeur (Pas en $, chaîne : croyances, valeurs)BesoinsIdentité

(R. Fossaert)

Société n’est pas une collectivité d’Hoemais ce qui fait d’eux un collectif. Les relations entre les Hoe = ce qui permet le collectif(importance de la communication)

Page 12: Perception du Risque

Vers le changement de comportement …

«Discours» social commun : parlé - agi

Valeurs : collectives et individuelles

Besoins:fondamentaux traditionnels stimulés (VU-VE-VD)

Identité :(treillis)localnationalinternational

SOCIÉTÉ CIVILEAppareils idéologiques (AI)

Réseaux idéologiques primaires (habitus)

Hégémonie

Formation :- Économique- Politique- Idéologique

Dialogisme

- Inégalement réparti selon le parcours historique de chacun- Les relations hétérogènes relations plus complexes + ralliement plus difficile- Établi par réseaux- Mobilité d’affectation (d’un AI à l’autre)- Sans fonction héritée- Émancipation (1re modernité) / Différenciation (2e modernité)- Droit à l’émotion

(R. Fossaert)

- Double contrainte, car le MOI doit se définir dans larelation à l’autre respect des individualités + partage reconnu desresponsabilités- La construction de soi est anxiogène, car les repèresinstitutionnels ne sont plus valorisés- La multiplication des constructions de soi affaiblissent les institutions- Le soi aux multiples composantes demeure

PROCESSUS D’INDIVIDUALISATION de Singly et Kaufman

Page 13: Perception du Risque

Vers le changement de comportement …

PROCESSUS D’INDIVIDUALISATION

Motivation (Vallerand)-Intrinsèque-Extrinsèque -Extrinsèque identifiée-Amotivation

MFacteursGlobaux

MFacteurs

contextuels

MFacteurs

situationnels(Ex.: épidémie)

MMédiateursPerception de compétence (HBM)Perception d’autodéterminationPerception d’appartenance sociale

Hégémonie

FE - FP - FISOCIÉTÉ CIVILE

Appareils idéologiques (AI)

Réseaux idéologiques primaires (habitus)

«Discours» social commun : parlé - agi

Dialogisme

Valeurs : collectives et individuelles

Besoins :fondamentaux traditionnels stimulés (VU-VE-VD)

Identité :(treillis)localnationalinternational

Page 14: Perception du Risque

Vers le changement de comportement …

OCirculatoire

Opinion (Rouquette)

Subjective pas consistante- Moi = espèce entière- Valorisation : échelle hiérarchique- Possibilité d’action perçue (HBM +M)

FACTEURS DE STRUCTURATION

- Facteurs Structurelsa) Appartenance à un groupe

(homogénéité, variance, position)b) Effet de champ

(mémoire, différenciation, etc.)

- Facteurs Circonstancielsa) Événement ouvert :

rumeur + long- défini (M FC)b) Événement fermé : + fort + court (M FS)c) Culture collective (représentations morales, épistémiques, doxa, etc.)

PROCESSUS D’INDIVIDUALISATION

HégémonieFE - FP - FI

SOCIÉTÉ CIVILE

Appareils idéologiques (AI)

Réseaux idéologiques primaires (habitus)

«Discours» social commun : parlé - agi

Dialogisme

Valeurs : collectives et individuelles

Besoins :fondamentaux traditionnels stimulés (VU-VE-VD)

Identité :(treillis) localnationalinternational

Page 15: Perception du Risque

Vers le changement de comportement …

«Discours» social commun /DSC : parlé - agi

Valeurs (V) collectives et individuelles

Besoin (B) (VU-VE-VD)

Identité (I)local – nationalinternational (treillis)

SOCIÉTÉ CIVILE

Appareils idéologiques/ AI (capital social et lien social)

Réseaux idéologiques primaires / RIP(habitus)

Motivation /M- Intrinsèque / I- Extrinsèque / E- Extrinsèque identifiée / EI- Amotivation / A

HFE - FP- FI

MFacteursGlobaux

MFacteurs

contextuels

MFacteurs

situationnels(ex.: épidémie)

Dialogisme

Opinion

MMédiateurs1-Perception de compétence (HBM)2-Perception d’autodétermination3-Perception d’appartenance sociale

Subjective - non consistante / OSu- 1 Moi = espèce entière (PI)- 2 Valorisation : échelle hiérarchique (MEI)- 3 Possibilité d’action perçue

OCirculatoire

FACTEURS DE STRUCTURATION- Facteurs Structurels (OFS)

a) Appartenance à un groupe(homogénéité, variance, position)

b) Effet de champ(mémoire, différenciation, etc.)

- Facteurs Circonstanciels (OFC)a) Événement ouvert :

rumeur + long- défini (M FC)b) Événement fermé : + fort + court (M FS)c) Culture collective (représentations morales, épistémiques, doxa, etc.)

PROCESSUS D’INDIVIDUALISATION / PI

LIEUX CRITIQUES : Les appareils idéologiques (rattachement) : DSC V et I, OFS, M FS, OFC b et c

Les groupes d’appartenance et réseaux (Confiance) : PI, M M3, O, DSC I,OFS a, OFS b, OSU1

Les événements : M FC, M FS, OFC a , OFC b,OFC c AI

Les pratiques et traces culturelles : DSC BVI, VE-VD, M FG, M FC, OSU 2, OFC c

La possibilité d’action perçue : HBM, M M1, M M2, OSU3, DSC VI

Page 16: Perception du Risque

Vers un postulat non avoué …

Les grandes structuresdans le changement de comportement.

Perception des risques :- Facteurs d’influence

- Crédibilité de la source

- Principe de pertinence

Page 17: Perception du Risque

Vers le changement de comportement …

Pré contemplation(changement)

Préparation(ch. = ds 30 jours)

Action(ch. = 0- 30 jours)

Maintenance(ch. = + 6 mois)

Contemplation(ch. = ds 6-mois)

Terminaison

1. Éveil de conscience2. Intégration des émotions négatives

accompagnant un agir à risque3. Réévaluation de son environnement :

Contribution en + ou en -4. Auto-réévaluation (processus identitaire)

5. Auto-libération (décide de changer)

6. Appui relationnel7. Contre conditionnement

(ancien vs nouveau)8. Gestion des contingences

( du – vers le + et ++)9. Contrôle des stimuli (anciens rappels)

10. Émancipation dans un processus social (conforté socialement)

ª Principe de pertinence

1re Condition :Harmonisation des inférences

2e Condition :Possibilité d’ancrage à sa vie

Structures idéologiquesDiscours social commun:Processus d’individualisationDSC: les valeursDSC: les besoins

Structures de motivationMotivation extrinsèque identifiéeou intrinsèquePerception d’autodéterminationPerception d’appartenancesocialePerception de compétence

Facteurs globaux contextuels etsituationnels

Structures d’opinionOpinion subjective

- possibilité d’action perçueFacteurs structurelsFacteurs circonstanciels