pensee_economiques
TRANSCRIPT
-
8/9/2019 pensee_economiques
1/14
Semestre : 6
Matire : Pense Eco & Thorie Contemporaine
Enseignant : Mr QUAROUACH
Numrisation & ConceptionMr Amine ALAMI
La pense classique La pense socialiste et marxiste La pense noclassique La pense conomique de Keynes
Elments du cours
Le Portail des Etudiant dEconomie
www.e-tahero.net
-
8/9/2019 pensee_economiques
2/14
Portail des Etudiants dEconomie - 2 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
CHAPITRE I LA PENSEE CLASSIQUE
La pense classique considrablement contribuer au dveloppement de la science
conomique cette contribution se situe au niveau de la thorie de la valeur au niveau de la
rpartition des revenus, la croissance conomique le commerce extrieur
La thorie de la valeur
Il sagit de dterminer la valeur ou le prix des biens produits les physiocrates avaient
dj tablit que la richesse est la qualit du travail les classiques ont retenus que
lopulence ne de la division du travail, lorganisation des manufactures exige des capitaux
qui permettent daugmenter la productivit du travail et de la diviser davantage grce a
lutilisation de meilleur instruments. le travail industriel est tout aussi productif que le travail
agricole le prix naturel des choses est gale ce qui est ncessaire pour payer le travail
demand par leur production le travail est donc la source de toute richesse mais les
revenus ne sont pas proportionnels au travail de chacun la division de lopulence necorrespond pas au travail ; ceux qui supportent le poids de la socit reoivent le moins,
la division de travail repose sur la tendance des individus changer et cet change pose
le problme de la formation des prix c'est--dire 2 sortes de valeurs sont distingues : la
valeur dusage (lutilit dun bien ) et la valeur dchange ( les produits doivent schanger
raison de la quantit de travail ncessaire leur production ) il est alors naturel que le
produit de 2 heure de travail vaille le double du produit qui a demand 1 heure de travail si
le prix naturel dune marchandise tait gale au salaire pay pour lobtenir tout serait
simple mais dans le prix il y a le profit du capital et la (rente financire ) les profits se
rglent sur le capital employ et les rentes du sol ne sont pas une rmunration dun
travail les rapports entre les prix des marchandises et leurs cots en travail seraient pour
Adam Smith plutt vrifiable dans lpoque prcdente laccumulation des capitaux et
lappropriation des sols cependant pour David Ricardo lexplication des marchandises par
leurs contenus de travail est valable aussi bien pour lconomie primitive que pour
lconomie base sur la division du travail pour prouver que la valeur dpend du cout en
travail il faut examiner les variations des prix des objets , toute augmentation de la quantit
de travail doit augment le prix de lobjet , la thorie de la valeur travail est relative a 3
niveaux :
1. Elle touche les biens que lindustrie humaine peut produire volont
2. Le travail consacr la production dun bien comprend le travail ncessaire la
fabrication des outils des machines et des btiments utilis dans sa production.
3. La qualit du travail fournit par louvrier contribue cot du temps de travail a
dterminer la valeur dun bien, si on fait abstraction des rentes le prix dun produit
contient dune part les salaires qui sont proportionnels a son cot en travail et les
profits qui sont proportionnels au capital ncessaire la production malgr ceci
cette loi est considr comme une approximation valable
La rpartition des revenus
Le salaire correspond ce qui est ncessaire pour que louvrier puisse assurer sa
subsistance (besoin de nourriture, transport, etc.) le salaire augmente quand la richesse
-
8/9/2019 pensee_economiques
3/14
Portail des Etudiants dEconomie - 3 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
nationale augmente car la demande de travail augmente mais ceci entranera une
augmentation du nombre de travailleurs et le retour au salaire de subsistance.
Le profit du capital qui est une partie du prix des produits est un prlvement sur la valeur
cre par le capital la valeur que les ouvriers ajoute a la matire se divise en 2 parties lune
paye les salaires lautre les profits tous les capitaux investit doivent apport un profit a leur
propritaire et le taux de profit tend a tre le mme pour tous puisque chaque capitaliste
cherche a plac son argent ou ses capitaux l ou il rapporte le plus lintrt du capital estune part du profit que lemprunteur cde au prteur pour obtenir la disponibilit dun capital
quil ne possde pas.
La rente est la diffrence entre le prix de la rcolte et la somme des salaires et profits qui
doivent tre pay pour obtenir cette rcolte cette rente est pay au propritaire parce quil
donne sa terre en location comme la terre est limite il y a toujours plus de demande de
location le propritaire profite dune situation de monopole la rente donc est plus un don
de la nature comme le disait les physiocrate mais le fruits dune situation de monopole
dont bnficie les propritaires fonciers
Les classiques distinguaient 2 catgories de travailleurs :
Les travailleurs productifs : Ceux qui sont engag dans la fabrication des objets
matriels et leurs distributions
Les travailleurs non productifs : comme les domestiques les fonctionnaires, les
professions librales et globalement les producteurs de services
La valeur de la production nationale : salaire des travailleurs productifs +les profits et les
rentes foncires, les bnfices de ces revenus payant les impts a lEtat qui les utilisent
pour pay les fonctionnaires. les capitalistes et les propritaires fonciers payent les
domestiques , lensemble des bnficiaires des revenus payent les professions librales
les revenus des travailleurs non productifs sont des revenus de transfert revenus de
transfert du 1er et du 2me dgre revenu cre directement au cours du processus de
production cette prsentation rveille des oppositions dintrt (commerants industriels)
et lintrt globale des socits et surtout des salaris aux employeurs dans la ralit les
salaris reoivent une partie des revenus totaux dautant plus faible que les autres
revenus sont plus important le prix normal dun produit :son cot marginal , les terres de
qualit diverses cultivs diffremment produisent du bl au cot diffrent et puisque le
prix de vente = au cot de production le plus lever la proprit des terres sur lesquelles
ces cots sont les moins chers exige dtablir a titre de loyer un montant correspondant a
la diffrence entre le cot de production effectif et le cot de production marginale. La partdu revenu national revenant aux propritaires fonciers dpend de la diffrenciation des
prix des prix de production. Le prix naturel de travail ce qui est ncessaire a lentretien et
la reproduction de la main duvre, ce salaire tendrait slever grce a la baisse des prix
des produits manufacturs mais dans la ralit on assiste a lpoque des classique plutt
a la dgradation de la situation des salaris. Les salaires tant dterminer par les lois
naturelles la question de rpartition se trouve rsolu les profits ne sont rien dautre que ce
qui reste entre les mains des capitalistes une fois les rentes et les salaires pays.
La croissance conomique
Lenrichissement des nations dpend de laccumulation du capital et cette accumulationdpend du cot pour lpargne qui existe dans les classes riches le capital permet
-
8/9/2019 pensee_economiques
4/14
Portail des Etudiants dEconomie - 4 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
daugmenter la productivit du travail mais aussi le nombre de travailleurs productifs. une
pargne abondante et la libert des changes sont des conditions ncessaire et
suffisantes pour favoriser la croissance conomique les mesures protectionnistes
prconiser par les mercantilistes sont plus nuisible quutile car elles dtournent
artificiellement le capital de lemploi le plus productif mais la production locale cher au
dbut a cause des droits de douane peut devenir moins cher par la suite un pays peut
sindustrialis sil sentoure de barrires douanires le cheminement thorique de lacroissance est le suivant les capitaux se forment dabord dans lagriculture et
sinvestissent dans lagriculture puis comme la rentabilit diminue dans ce secteur il
sinvestissent dans la manufacture enfin quand lindustrie commence a satur celle-ci
investit dans le commerce extrieur dans la ralit le progrs de lagriculture a t
entran par des rglementations fodales qui ont empch le libre investissement du
capital . Il a fallut alors que le dveloppement du commerce internationale et de la
manufacture prcde et engendre le dveloppement agricole. La possibilit de
surproduction et dexcs de capitaux napparat que la dans la dernire phase du
dveloppement dun pays cest alors que les dbouchs extrieurs sont utile. Les
dbouchs extrieurs ne peuvent retarder lavenu de ltat stationnaire. la croissance
conomique ncessite une seule condition lexistence dun taux de profit suffisamment
lev si le capital rapporte assez il y aura beaucoup dpargne et le dveloppement
conomique sera assur par laugmentation de lemploi et lamlioration des techniques
de production les dbouches extrieures ninfluencent pas la croissance le commerce
extrieur est avantageux en ce sens il permet dobtenir la mme quantit de travail
national une plus grande quantit de marchandises trangre . Cependant lexportation
des capitaux est nuisible car elle rduit lemploi lintrieur du pays tant que le taux de
profit est suffisant la croissance conomique est assure mais lvolution de son taux est
li a lvolution de la part des capitalistes dans le revenu national et celle-ci dpend desparts obtenus par les salaris et les propritaires fonciers la menace pour les profits ne
vient pas des salaris qui ont tendance a se stabiliser ou a baisser mais des rentes
foncires laccroissement de la population oblige a mettre en culture des terres de moins
en moins fertile il en rsulte que le montant des rentes augmentent aussi que la part de la
rente dans le revenu national si la part des salaris ne varie pas la part des profits se
trouve rduite la tendance a la bais des taux de profits est une loi fondamentale de
lvolution conomique et cest par leffet de cette loi que la croissance conomique est
menace tt ou tard daprs D. Ricardo le revenu national cessera daugmenter on
atteindra alors ltat stationnaire de lconomie cette chance peut tre retarde par lemachinisme les dcouvertes agronomiques qui augmentent le rendement des terres
surtout garce a la libre importation dans les produits agricoles trangers empcher la
hausse des prix du bl cest vit la baisse du taux de profit le libre change peut
empcher pour longtemps la menace stagnation conomique grce a la loi des dbouchs
de Say il y a impossibilit de crise gnrale de surproduction cependant il existe des
menaces de crise passagre en cas de guerre ou dencombrement dun secteur donn il
ne peut y avoir trop de capital dans un pays le machinisme peut toutefois entraner le
chmage mais lopposition au machinisme peut pouss les capitaux a sexpatrier ce qui
diminuera lemploi et empche la baisse des cots qui favorise les avantages que lon
obtient dans le commerce extrieur .
-
8/9/2019 pensee_economiques
5/14
Portail des Etudiants dEconomie - 5 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
Le commerce extrieur
Lorsquun pays achte a ltranger certains produits soit que ces produits sont moins cher
a ltranger on peut les acheter avec seulement une partie du prix des marchandises
quaurait produite lindustrie nationale. le commerce colonial a t ainsi un stimulant
essentiel pour le dveloppement de lindustrie anglaise et pour laugmentation du travail
productif dans ce pays le march se trouve lui aussi augment grce a llargissement de
dbouchs extrieur quand le produit dune branche industrielle excde la demandenational le surplus doit tre coul a ltranger sans cette exportation une partie du travail
productif dans un pays serait perdu et revenu national baissera quand il ya saturation des
capitaux dans un pays lexcdent doit naturellement se dcharger sur le commerce
extrieur la principale contribution de la pense classique a lanalyse du commerce
extrieur est la thorie des cot comparatifs lnonce de cette loi est que chaque pays
vend aux autres les biens pour lesquels les cots relatifs nationaux sont plus faible qua
ltranger et achte aux autres les biens pour lesquels les cot relatifs nationaux sont plus
lev qua ltranger lhypothse de base est la rgle de proportionnalit des prix aux
quantit de travail ncessaire a la production dune unit de chaque bien le libre changeest toujours avantageux pour le pays qui le pratique le libre change garantie lquilibre
automatique de a balance des comptes lorsquun pays est dficitaire il y a moins dOr
dans ce pays .
Les prix doivent baisse ce qui encourage les exportations et freine les importations dans le
pays bnficiaire il y a plus dOr les prix augmentent et les exportations sont freins et les
importations sont stimuls et lexcdent est limin les modifications des volumes de biens
changs liminent automatiquement le dficit commercial extrieur il nest plus
ncessaire dintervenir artificiellement pour viter les sorties de lor lquilibre de la
balance des paiements se fera de lui-mme ces lois gouvernent les changes entre tousles pays quelques fut leur dgre de dveloppement
Apres 1815 ce genre de doctrine convenait aux industriels anglais car il avait scuris leur
entreprise grce au commerce colonial et aux droits de douane protecteurs, leur avance
industrielle tait telle quil pouvait vendre au meilleur prix dans le march mondial
-
8/9/2019 pensee_economiques
6/14
Portail des Etudiants dEconomie - 6 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
CHAPITRE II LA PENSEE SOCIALISTE ET MARXISTE
Pour la pense marxiste le systme capitaliste bas sur lexploitation de la force de travail
par le capital est un mode de production.
La socit est divise en 2 clases. Celle qui possde les moyens de production et celle qui
ne possde que sa force de travail les capitalistes achtent la force de travail desproltaires et dirigent la production.
Lconomie moderne repose sur lchange des marchandises la valeur dchange
reprsente la quantit de travail dpense dans la production, il sagit du travail productif.
Le travail est la source unique de la valeur mais les capitalistes et les propritaires
fonciers dtiennent des revenus bien quils ne travaillent pas ils oprent un prlvement
sur la valeur cre par le travail, ce qui est achet par le capitaliste ce nest pas le travail
mais la force de travail ou la capacit de travail de louvrier cette force de travail est paye
sa valeur suivant les normes de lconomie capitaliste.
Le salaire exprime la quantit de travail que la socit doit consacre a lentretien et la
reproduction de la force de travail mais la force de travail peut fournir davantage de travail
quelle nen cote la diffrence entre quantit de travail fournit et quantit de travail pay
est appel plus value.
Le profit du capital et la rente foncire sont lexpression montaire de cette plus value il ne
faut pas les analyser comme un rle mais comme une consquence ncessaire de la
proprit prive des moyens de production et du salariat mais comme les capitalistes et
les propritaires fonciers cherchent constamment a augmenter leur revenus le
prlvement de la plus value sanalyse comme exploitation de la force de travail par le
capital plusieurs contradiction apparaissent alors et rendent impossible le fonctionnement
du systme capitaliste tel quil a t dcrit.
La pauprisation de la clase ouvrire
Les travailleurs crateurs de la richesse sont rduits une condition misrable,
lopposition entre la richesse des capitalistes et la misre des salaris deviendra de plus
en plus insupportable et doit conduire la conqute du pouvoir par le proltariat. Laction
des travailleurs organise peut influencer la dtermination du taux de la plus value.
Loffre de la force de travail dpend de lvolution dmographique et la demande de
capital investit et des techniques de production comme le progrs technique est inhrent
au rgime capitaliste il en rsulte un ralentissement considrable de laccroissement de la
demande de la force de travail. Une partie de la classe ouvrire est rduite au chmage, le
chmage est donc une condition de lexpansion de lconomie capitaliste. Les capitalistes
doivent disposer de cette arme industrielle de rserve ds que les circonstances sont
favorables lexpansion.
A lencontre de ces prophties on peut observer dune part que llvation du pouvoir
dachat de plus dun sicle en Europe occidentale et au E.U il sagit donc dune
pauprisation relative et non absolue et dautre part la volont rvolutionnaire ne sest pas
gnraliser a la classe ouvrire celle-ci sest mme embourgeois.
-
8/9/2019 pensee_economiques
7/14
Portail des Etudiants dEconomie - 7 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
On doit relever cependant que dans les rgions sous-dveloppes on rencontre un
proltariat encore plus misrable que le proltariat anglais ou franais du 19e sicle.
Les crises de surproduction
La cause de ces crises et linsuffisance de linvestissement, ces crises se produisent car
linvestissement ne peut demeurer stable au niveau exiger, linvestissement est effectu
en vue de raliser des profits et non pour satisfaire les besoins de consommateurs.
La ralisation des profits suppose la vente des produits leurs valeurs et cela suppose
que linvestissement et la consommation seraient dans un rapport dtermin. La
surproduction rsulte du fait que la construction dquipements productifs se fait en dehors
de toute considration des besoins humains par les capitalistes qui cherchent seulement
raliser des profits.
Tendance la baisse des profits
Cette tendance entranera la fin de laccumulation du capital et lentre dans ltat
stationnaire une conomie capitaliste ne peut rester durablement dans cet tat car le
sous-emploi des forces productives conduira au renversement du systme. Le progrs de
techniques de production a pour effet dlever le rapport du capital constant au capital.
La composition organique du profit : si le taux de plus value demeure le mme, le taux de
profit baisse ncessairement = le taux de profit
Quand le capital investit par travailleur augmente si len veut maintenir le taux de profit il
faut que la plus value prlever sur les travailleur augmente mais il y a une limite cette
possibilit.
Le commerce extrieur peut ralentir cette baisse. La production pour lexportation fournit
des occasions pour raliser des taux de profit levs mais le commerce extrieur silsoulage le capitalisme il acclre laccumulation de capital et donc le progrs technique ce
qui renforce la tendance a la baisse du taux de profit. Lpargne est alors encore
considrable mais ne trouve pas sinvestir autrement quen cherchant a se faire une
place au dpend de lancien capital, il y a plthore de capital avec pour consquence de
rendre plus aigue la concurrence et la spculation et daugmenter la gravit des crises de
surproduction, ltranger joue le rle dexutoire pour le surplus de marchandises et de
capitaux mais les salaris ne pouvant augmenter de faon sensible la surproduction
deviendra de plus en plus menaante en dpit des dbouchs extrieur.
Ce qui reste de Marx :
Justesse de vue dans le cas de laccumulation du capital laugmentation de laccumulation
du capital aux USA 1992 et 2000 provoquer une forte croissance qui a fait rduire
larme de rserve des chmeurs et fait chuter la profitabilit confirmant la baisse des taux
de profits.
Le cot de travail a augment plus vite que la productivit ds que le taux de chmage a
atteint 5%.
Pour que la profitabilit se rtablisse il faut que le taux de chmage atteint 7% donc une
rcession provoquer la rcession est un moyen pour faire remonter le taux de chmage et
-
8/9/2019 pensee_economiques
8/14
Portail des Etudiants dEconomie - 8 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
redresser la rentabilit du capital exemple : le dveloppement de la production de masse ,
la concentration des entreprises , le rle de la technologie
Les erreurs de prvision :
Marx a sous-estim la capacit dadaptation du capitalisme (politiques sociale,
fiscalitetc.)
Laction syndicale et le marchandage de la rpartition du revenu ont fait que lestravailleurs sont devenus plus soucieux du partage des fruits du systme que de sa
destruction.
Les entreprises caractre familial ne sont plus dominantes dans le systme conomique
lapparition de la classe des managers crer une confusion entre proprit du capital et
contrle de la production.
Enfin il faut noter le rejet du capitalisme sauvage de lpoque de Marx
Aujourdhui les plus ardents partisans de lconomie admettent (concdent) la ncessit
dune certaine dose dintervention gouvernementales dans les affaires conomiquesCHAPITRE III : LA PENSEE NEOCLASSIQUE
La pense noclassique sefforce de dmontrer nouveau les conclusions de lcole
classique quand aux avantages du libralisme conomique on sappuyant sur des
raisonnements diffrents
La thorie de la valeur
Le travail ne peut tre la cause de la valeur des biens car la dpense de travail prcde le
moment ou le bien est consomm. Une nouvelle interprtation de la valeur dchange est
donne partir de la notion dutilit marginale. Le consommateur tend normalement a seprocurer des quantits de biens telles que les apports des dgres finaux dutilit des
marchandises soient gaux aux rapports de leurs prix : si 1 L de lait cote 5 DH et une
baguette 1 DH les quantits de lait et de pains acheter par chaque individu doivent reflter
le rapport des prix de ces 2 biens c'est--dire que lutilit marginale du bien A est de 5 DH
plus lev que lutilit marginale du bien B cest la loi de la proportionnalit des utilits
marginales aux prix des produits.
Cette loi se substitue a largument classique du cot de production mais cette loi a peu de
valeur explicative, ainsi en cas de baisse du rapport du prix industriels au prix agricole, la
thorie classique donne des explications possibles comme la baisse du cot du travaildans les produits industriels par rapport aux produits agricoles ou que la productivit du
travail a augmenter plus vite dans lindustrie.
La thorie noclassique dirait quau dbut de la priode il y avait un rapport entre les
utilits et les prix des biens et la fin de la priode il y avait dautres rapports des utilits et
dautres rapports des prix.
La loi de la proportionnalit des utilits marginales aux prix dmontre que la libert
dchanges doit tre maintenue sans rserve puisque chaque individu dans un systme
dchange libre adapte continuellement ces achats aux prix de telle sorte que les
satisfactions quil obtient soient optimises.
-
8/9/2019 pensee_economiques
9/14
Portail des Etudiants dEconomie - 9 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
La libert des changes permet dobtenir pour la socit un maximum de satisfaction dire
que les prix sont dans les mme rapports que les utilits cest noncer le rsultat dun
processus dchange mais ne fait pas avancer la comprhension des rapports des prix et
des marchandises.
Les utilits marginales des biens augmentent ou diminuent en mme temps que les prix
parce quelles sont commandes en mme temps que les prix par les cots de production
si le cot dun produit diminue son prix baisse et les individus augmentent leurconsommation de ce produit et son utilit marginale baisse
Lavantage du libralisme est plac sur un autre terrain que celui des classiques ceux-ci
voient dans le libralisme un moyen dassurer la croissance conomique alors que pour
les noclassiques il sagit de chercher le meilleur emploi des capacits de production a
moment donne (T)
La rpartition des revenus
Pour les noclassiques la rpartition est base sur la notion de la production marginale
des facteurs. Cette notion est dabord appliquer au capital dans le but de rejeter lesthories socialistes de lexploitation aussi il est bnfique demploy le capital tant que
chaque unit rapporte plus quelle ne cote, chaque entreprise emploi des capitaux
jusquau point ou le capital a un rendement juste gale a lintrt courant. Les
rmunrations des services producteurs (salaire, intrt, loyer des terres) se dterminent
comme les prix de marchandises sur les marchs ou la concurrence galise loffre la
demande. La demande dun service producteur a un certain prix doit tjrs tre tel que la
productivit marginale de service soit gale a son prix.
Ces ides remplacent les anciennes thses librales de rpartition comme le salaire de
subsistance ou le fond de salaire.
Les revenus dpendent dsormais de la productivit marginale des facteurs de
production. Cette notion suppose une situation dquilibre global. Le plein emploi de tous
les facteurs aux prix dquilibre c'est--dire pas de chmage. Ni sous-utilisation
dquipement productif.
En vrit le postulat de plein emploi est difficilement vrifiable, dune part il nest pas
prouv que laugmentation de la demande de travail rsultant de la hausse des salaires
sera suffisante pour galis loffre a la demande de travail. On peut mme dboucher sur
un salaire ngatif dautre part au niveau du march du capital, on ignore lautofinancement
pour rejeter les thses socialiste relative a lexploitation du travail par le capital cest--dire
les travailleurs exploit par le patronat.
Dautres analyses sont avances comme celle de lconomiste Boehm-BAWKERK le
paiement de lintrt est justifi par le fait que les dtours des production augmente la
productivit du travail et il est rendu possible par le fait de la dprciation du future, la
production capitaliste et celle dans laquelle on obtient un supplment de production on
fabriquant dabord des instruments de production et ensuite avec ces instruments les
biens de consommations le supplment de production dautant plus important que le
dtours de production est grand ceci explique que lon paye un intrt pour largent
emprunt et rinvestir dans la production cette opration permet de diffrer la demande de
biens de consommation et revenu supplmentaire mais les gens prfrent les bien prsent
-
8/9/2019 pensee_economiques
10/14
Portail des Etudiants dEconomie - 10 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
ou les bien future c'est--dire quil dprcient le future pour les pousss a retarder leurs
consommation il faut quon leurs promettent un plus grand volume de biens dans lavenir
(capital rembours + lintrt) + la croissance conomique.
Elle dpend uniquement du volume de lpargne qui est dtermin par lgalisation de
loffre et de la demande sur le march du capital.
Ladoption de la loi de SAY limine le problme de dbouch la volont des noclassiques
de rejeter les thses socialiste leurs fait adopter des hypothses ralistes et les
empchent de parvenir a des phnomnes de crise de chmage
-
8/9/2019 pensee_economiques
11/14
Portail des Etudiants dEconomie - 11 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
CHAPITRE IV LA PENSEE ECONOMIQUE DE KEYNES
Le monde capitaliste subissait en 1929 la plus grave crise de surproduction de toute son
histoire au niveau des pense conomique cette crise entrane une batail entre lconomie
noclassique et Keynes
Cette batail inclus aussi les changements au niveau de la politique conomique.Lintervention dans le domaine des investissements et crdit est demand pour lutter
contre le chmage en rupture avec la passivit des gouvernements en priode de crise
conomique comme le veulent les principes de libralisme Keynes fondateur dun
nouveau libralisme fournit la justification a lintervention de lEtat dans les pays
capitalistes.
Les origines de la pense de Keynes :
Les fluctuations des prix
La notion dquilibre stable de lconomie garantie par le capitalisme libral ne rsiste pasaux enseignements de lexprience en particulier les fluctuations des prix. Le niveau
moyen des prix cest la valeur de la moyen suivant la thorie quantitative cest le volume
de la monnaie en circulation qui cause la valeur de la monnaie cette thorie a t utilise
par les noclassiques pour expliquer les variations du niveau global des prix. Pour
dautres conomistes cest la variation de la demande globale qui dtermine les variations
des prix et cette demande globale dpend des revenus.
Linvestissement du capital se dveloppe lorsque le taux de profit est suprieur au taux
dintrt dans une telle situation le revenu distribuer augmente et soulagera laugmentation
des prix des biens de consommation.
Le dsquilibre ou lquilibre de lconomie apparat comme un processus global dans
lequel intervient la masse des revenus ou la masse des investissements.
La croissance conomique
Le problme de la croissance ignorer par les noclassiques refait surface avec joseph
Schumpeter. Lvolution conomique dpend de linvestissement des innovations
linvestissement est lorigine de la croissance et non lpargne la croissance dpend du
progrs technique et des dbouchs nouveaux
Le sicle des affaires
La surproduction et la crise conomique ont t diversement expliques par les
mauvaises rcoltes mais surtout par la sous-consommation la surcapitalisation et par
lacclration.
Sous consommation
Adam Smith avait tablit que le volume de la production dpend du moyen de production
disponible mais ce volume peut demeurer infrieur a son maximum en raison de
lexistence dune pargne accessible.
-
8/9/2019 pensee_economiques
12/14
Portail des Etudiants dEconomie - 12 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
Le capital peut tre investit en pure perte car il existe un maximum de capital que chaque
travailleur peut utiliser. Cest parce que le capital est gaspill que lpargne elle-mme
sera abondante et que la crise clate.
La rpartition ingale du revenu est lun des facteurs qui engendre laxe dpargne et
linsuffisance de la consommation.
Linsuffisance de lpargne
Le capital empruntable saccumule en continu il ne se transforme en capital productif que
dune faon discontinu la prosprit existe quand le capital sinvestit rapidement parce quil
prouve un placement mais quand il y a plusieurs annes de prosprit. Les rserves du
capital spuisent. Les investissements ne peuvent plus tre importants.
La production dquipement tend au-dessus du niveau dquilibre dans le produit total, il y
a relativement trop de bien de consommation de la n la surproduction.
Puisque la demande de moyen de production drive lpargne la cause immdiate de la
crise est une insuffisance de lpargne.
Lacclration
La construction des biens dquipement demande du temps lorsque la consommation
augmente la capacit de production ne peut augmenter immdiatement lorsque les
quipements sont mis en service, la capacit de production augmente plus vite que la
demande de consommation il y a une surproduction, les variations cycliques de production
sont toujours beaucoup plus considrable dans les industries produisant des biens
dquipement. Lorsquun accoisement de la demande de consommation entraine une
augmentation plus importante de la demande dquipement il y a une acclration de la
demande de biens dquipement. Pour la 1
ere
fois est pose le principe que lpargne etlinvestissement tant des actes distincts. Les ingalits entre lpargne et
linvestissements est la cl de lexplication des fluctuations conomiques une partie des
revenus distribu a loccasion de la production dun bien est dabord retirer du circuit
conomique par lacte dpargne ce qui dtruit lquilibre entre loffre et la demande
globale a moins quun individu dcide de pass au mme moment une commande de bien
dquipement dun montant quivalent, la rduction du revenu dune catgorie de
personne diminue les revenus des personnes qui produisent les biens ordinairement
achet par les premiers et ainsi de suite.
Laugmentation ou la baisse des revenus dans un secteur augmenter ou rduire lesrevenus dans dautres secteurs ceci est important pour comprendre comment lexpansion
ou la dpression se propage dans lconomie.
Les principales contributions de Keynes
Le trait de la monnaie
Lattitude gnrale de Keynes est de sauver le rgime de lentreprise prive on
abandonnant le laisser faire mais on sopposant aussi au socialisme la politique suivit en
Angleterre aprs la 1re guerre mondiale parait dangereuse a Keynes car elle cre le
chmage.
-
8/9/2019 pensee_economiques
13/14
Portail des Etudiants dEconomie - 13 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
Lentreprise prive ne rgne plus sans compter elle doit tre aid lorsque lide dun
programme de travaux publics destiner lutter contre le chmage est lancer Keynes lui
apporte son appuie.
Pour stimuler les exportations il faut dvaluer la livre () et viter de rtablir sa
convertibilit en or sur la base davant guerre. Les placements a lextrieur sont trop
considrable par rapport aux investissements intrieur ces orientation rsume les ides
fondamentales de la politique keynsienne. Sur le terrain les ides de Keynes sont carterla convertibilit de la livre sur la base davant guerre est rtablit en 1925. Et malgr le
chmage les salaires on diminuer pour stimuler les exportation Keynes soppose a cette
rduction des salaires qui diminue le pouvoir dachat des travailleurs et aggravera le
dsquilibre conomique.
Lclatement de la crise de 1929 aux USA poussa Keynes acclrer ses travaux
thoriques. Il publie en 1930 le trait de la monnaie destin illustrer le problme de
dpression conomique il aborde la question par le cot montaire mais mettra finalement
en avant lide dinsuffisance dinvestissement. sil y a pas lieu denvisager un dsquilibre
entre offre et demande de bien dquipement parce que ceux-ci sont fabriqus surcommande le problme qui se pose est celui de lquilibre entre offre et demande de biens
de consommation si lpargne est suprieur au cot de production des biens dquipement
la dpense est infrieur au cot de production des biens de consommation la valeur des
biens de consommation est infrieur a leurs cot entranent une baisse de prix et de profit
et donc la dpression .
La dpression conomique sexplique par le fait que lpargne est plus importante que
linvestissement ce qui cre le dsquilibre sur le march de biens de consommation
obligeant les producteurs de ces biens a vendre a un prix infrieur a leurs cot.
Linsuffisance de linvestissement cause la dpression et lexcs dinvestissement entrane
lexpansion des affaires qui augmente le profit dans le secteur de bien de consommation
et incite laugmentation de bien de production lexcs dinvestissement sexplique par tout
ce qui augmente lattractivit de linvestissement quand a larrt de lexpansion il serait d
au fait que la priode dexpansion on commande trop dquipement quil faut du
temps pour construire et que durant le dlai de construction la pnurie de produits finis
continue a provoquer des demande dquipement
La thorie de lemploi
Avec larrive des effets de la crise de 1929 la grande Bretagne adopte les remdes deKeynes comme la dvaluation de la monnaie en 1931 la stimulation des exportations
anglaises ne que reporter la crise sur les autres pays tel que lAllemagne ou le chmage
touche la moiti de la population industrielle entranant larrive du nazisme.
LAllemagne a entrepris de rsorber son chmage en passant lindustrie des
commandes publiques mais ce ntait quun palliatif la solution dfinitive ne peut tre pour
les industriels allemands que la conqute de dbouchs extrieurs
En 1981 un conomiste anglais richard KHAN a publi une tude sur la raction de
linvestissement au chmage ou il sefforce de dmontrer que les investissements dans les
travaux publics comme la construction de route peut tre un remde trs efficace contre le
chmage
-
8/9/2019 pensee_economiques
14/14
Portail des Etudiants dEconomie - 14 -
www.e-tahero.netProfQUAROUACH
Au centre de cette tude se trouve le clbre mcanisme du multiplicateur
dinvestissement.
Lemploi nest pas dtermin par loffre et la demande mais par le montant de
linvestissement
Lquilibre conomique ne sera atteint quau moment ou lpargne sera gale a
linvestissement lorsque linvestissement est infrieur lpargne lemploi est infrieur au
plein emploi il y a chmage
Linvestissement dpendrait alors de 2 critres dune part la rentabilit des capitaux et
dautre part le taux dintrt.