pensee_economiques

Upload: cradle17

Post on 30-May-2018

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    1/14

    Semestre : 6

    Matire : Pense Eco & Thorie Contemporaine

    Enseignant : Mr QUAROUACH

    Numrisation & ConceptionMr Amine ALAMI

    La pense classique La pense socialiste et marxiste La pense noclassique La pense conomique de Keynes

    Elments du cours

    Le Portail des Etudiant dEconomie

    www.e-tahero.net

    [email protected]

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    2/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 2 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    CHAPITRE I LA PENSEE CLASSIQUE

    La pense classique considrablement contribuer au dveloppement de la science

    conomique cette contribution se situe au niveau de la thorie de la valeur au niveau de la

    rpartition des revenus, la croissance conomique le commerce extrieur

    La thorie de la valeur

    Il sagit de dterminer la valeur ou le prix des biens produits les physiocrates avaient

    dj tablit que la richesse est la qualit du travail les classiques ont retenus que

    lopulence ne de la division du travail, lorganisation des manufactures exige des capitaux

    qui permettent daugmenter la productivit du travail et de la diviser davantage grce a

    lutilisation de meilleur instruments. le travail industriel est tout aussi productif que le travail

    agricole le prix naturel des choses est gale ce qui est ncessaire pour payer le travail

    demand par leur production le travail est donc la source de toute richesse mais les

    revenus ne sont pas proportionnels au travail de chacun la division de lopulence necorrespond pas au travail ; ceux qui supportent le poids de la socit reoivent le moins,

    la division de travail repose sur la tendance des individus changer et cet change pose

    le problme de la formation des prix c'est--dire 2 sortes de valeurs sont distingues : la

    valeur dusage (lutilit dun bien ) et la valeur dchange ( les produits doivent schanger

    raison de la quantit de travail ncessaire leur production ) il est alors naturel que le

    produit de 2 heure de travail vaille le double du produit qui a demand 1 heure de travail si

    le prix naturel dune marchandise tait gale au salaire pay pour lobtenir tout serait

    simple mais dans le prix il y a le profit du capital et la (rente financire ) les profits se

    rglent sur le capital employ et les rentes du sol ne sont pas une rmunration dun

    travail les rapports entre les prix des marchandises et leurs cots en travail seraient pour

    Adam Smith plutt vrifiable dans lpoque prcdente laccumulation des capitaux et

    lappropriation des sols cependant pour David Ricardo lexplication des marchandises par

    leurs contenus de travail est valable aussi bien pour lconomie primitive que pour

    lconomie base sur la division du travail pour prouver que la valeur dpend du cout en

    travail il faut examiner les variations des prix des objets , toute augmentation de la quantit

    de travail doit augment le prix de lobjet , la thorie de la valeur travail est relative a 3

    niveaux :

    1. Elle touche les biens que lindustrie humaine peut produire volont

    2. Le travail consacr la production dun bien comprend le travail ncessaire la

    fabrication des outils des machines et des btiments utilis dans sa production.

    3. La qualit du travail fournit par louvrier contribue cot du temps de travail a

    dterminer la valeur dun bien, si on fait abstraction des rentes le prix dun produit

    contient dune part les salaires qui sont proportionnels a son cot en travail et les

    profits qui sont proportionnels au capital ncessaire la production malgr ceci

    cette loi est considr comme une approximation valable

    La rpartition des revenus

    Le salaire correspond ce qui est ncessaire pour que louvrier puisse assurer sa

    subsistance (besoin de nourriture, transport, etc.) le salaire augmente quand la richesse

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    3/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 3 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    nationale augmente car la demande de travail augmente mais ceci entranera une

    augmentation du nombre de travailleurs et le retour au salaire de subsistance.

    Le profit du capital qui est une partie du prix des produits est un prlvement sur la valeur

    cre par le capital la valeur que les ouvriers ajoute a la matire se divise en 2 parties lune

    paye les salaires lautre les profits tous les capitaux investit doivent apport un profit a leur

    propritaire et le taux de profit tend a tre le mme pour tous puisque chaque capitaliste

    cherche a plac son argent ou ses capitaux l ou il rapporte le plus lintrt du capital estune part du profit que lemprunteur cde au prteur pour obtenir la disponibilit dun capital

    quil ne possde pas.

    La rente est la diffrence entre le prix de la rcolte et la somme des salaires et profits qui

    doivent tre pay pour obtenir cette rcolte cette rente est pay au propritaire parce quil

    donne sa terre en location comme la terre est limite il y a toujours plus de demande de

    location le propritaire profite dune situation de monopole la rente donc est plus un don

    de la nature comme le disait les physiocrate mais le fruits dune situation de monopole

    dont bnficie les propritaires fonciers

    Les classiques distinguaient 2 catgories de travailleurs :

    Les travailleurs productifs : Ceux qui sont engag dans la fabrication des objets

    matriels et leurs distributions

    Les travailleurs non productifs : comme les domestiques les fonctionnaires, les

    professions librales et globalement les producteurs de services

    La valeur de la production nationale : salaire des travailleurs productifs +les profits et les

    rentes foncires, les bnfices de ces revenus payant les impts a lEtat qui les utilisent

    pour pay les fonctionnaires. les capitalistes et les propritaires fonciers payent les

    domestiques , lensemble des bnficiaires des revenus payent les professions librales

    les revenus des travailleurs non productifs sont des revenus de transfert revenus de

    transfert du 1er et du 2me dgre revenu cre directement au cours du processus de

    production cette prsentation rveille des oppositions dintrt (commerants industriels)

    et lintrt globale des socits et surtout des salaris aux employeurs dans la ralit les

    salaris reoivent une partie des revenus totaux dautant plus faible que les autres

    revenus sont plus important le prix normal dun produit :son cot marginal , les terres de

    qualit diverses cultivs diffremment produisent du bl au cot diffrent et puisque le

    prix de vente = au cot de production le plus lever la proprit des terres sur lesquelles

    ces cots sont les moins chers exige dtablir a titre de loyer un montant correspondant a

    la diffrence entre le cot de production effectif et le cot de production marginale. La partdu revenu national revenant aux propritaires fonciers dpend de la diffrenciation des

    prix des prix de production. Le prix naturel de travail ce qui est ncessaire a lentretien et

    la reproduction de la main duvre, ce salaire tendrait slever grce a la baisse des prix

    des produits manufacturs mais dans la ralit on assiste a lpoque des classique plutt

    a la dgradation de la situation des salaris. Les salaires tant dterminer par les lois

    naturelles la question de rpartition se trouve rsolu les profits ne sont rien dautre que ce

    qui reste entre les mains des capitalistes une fois les rentes et les salaires pays.

    La croissance conomique

    Lenrichissement des nations dpend de laccumulation du capital et cette accumulationdpend du cot pour lpargne qui existe dans les classes riches le capital permet

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    4/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 4 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    daugmenter la productivit du travail mais aussi le nombre de travailleurs productifs. une

    pargne abondante et la libert des changes sont des conditions ncessaire et

    suffisantes pour favoriser la croissance conomique les mesures protectionnistes

    prconiser par les mercantilistes sont plus nuisible quutile car elles dtournent

    artificiellement le capital de lemploi le plus productif mais la production locale cher au

    dbut a cause des droits de douane peut devenir moins cher par la suite un pays peut

    sindustrialis sil sentoure de barrires douanires le cheminement thorique de lacroissance est le suivant les capitaux se forment dabord dans lagriculture et

    sinvestissent dans lagriculture puis comme la rentabilit diminue dans ce secteur il

    sinvestissent dans la manufacture enfin quand lindustrie commence a satur celle-ci

    investit dans le commerce extrieur dans la ralit le progrs de lagriculture a t

    entran par des rglementations fodales qui ont empch le libre investissement du

    capital . Il a fallut alors que le dveloppement du commerce internationale et de la

    manufacture prcde et engendre le dveloppement agricole. La possibilit de

    surproduction et dexcs de capitaux napparat que la dans la dernire phase du

    dveloppement dun pays cest alors que les dbouchs extrieurs sont utile. Les

    dbouchs extrieurs ne peuvent retarder lavenu de ltat stationnaire. la croissance

    conomique ncessite une seule condition lexistence dun taux de profit suffisamment

    lev si le capital rapporte assez il y aura beaucoup dpargne et le dveloppement

    conomique sera assur par laugmentation de lemploi et lamlioration des techniques

    de production les dbouches extrieures ninfluencent pas la croissance le commerce

    extrieur est avantageux en ce sens il permet dobtenir la mme quantit de travail

    national une plus grande quantit de marchandises trangre . Cependant lexportation

    des capitaux est nuisible car elle rduit lemploi lintrieur du pays tant que le taux de

    profit est suffisant la croissance conomique est assure mais lvolution de son taux est

    li a lvolution de la part des capitalistes dans le revenu national et celle-ci dpend desparts obtenus par les salaris et les propritaires fonciers la menace pour les profits ne

    vient pas des salaris qui ont tendance a se stabiliser ou a baisser mais des rentes

    foncires laccroissement de la population oblige a mettre en culture des terres de moins

    en moins fertile il en rsulte que le montant des rentes augmentent aussi que la part de la

    rente dans le revenu national si la part des salaris ne varie pas la part des profits se

    trouve rduite la tendance a la bais des taux de profits est une loi fondamentale de

    lvolution conomique et cest par leffet de cette loi que la croissance conomique est

    menace tt ou tard daprs D. Ricardo le revenu national cessera daugmenter on

    atteindra alors ltat stationnaire de lconomie cette chance peut tre retarde par lemachinisme les dcouvertes agronomiques qui augmentent le rendement des terres

    surtout garce a la libre importation dans les produits agricoles trangers empcher la

    hausse des prix du bl cest vit la baisse du taux de profit le libre change peut

    empcher pour longtemps la menace stagnation conomique grce a la loi des dbouchs

    de Say il y a impossibilit de crise gnrale de surproduction cependant il existe des

    menaces de crise passagre en cas de guerre ou dencombrement dun secteur donn il

    ne peut y avoir trop de capital dans un pays le machinisme peut toutefois entraner le

    chmage mais lopposition au machinisme peut pouss les capitaux a sexpatrier ce qui

    diminuera lemploi et empche la baisse des cots qui favorise les avantages que lon

    obtient dans le commerce extrieur .

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    5/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 5 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    Le commerce extrieur

    Lorsquun pays achte a ltranger certains produits soit que ces produits sont moins cher

    a ltranger on peut les acheter avec seulement une partie du prix des marchandises

    quaurait produite lindustrie nationale. le commerce colonial a t ainsi un stimulant

    essentiel pour le dveloppement de lindustrie anglaise et pour laugmentation du travail

    productif dans ce pays le march se trouve lui aussi augment grce a llargissement de

    dbouchs extrieur quand le produit dune branche industrielle excde la demandenational le surplus doit tre coul a ltranger sans cette exportation une partie du travail

    productif dans un pays serait perdu et revenu national baissera quand il ya saturation des

    capitaux dans un pays lexcdent doit naturellement se dcharger sur le commerce

    extrieur la principale contribution de la pense classique a lanalyse du commerce

    extrieur est la thorie des cot comparatifs lnonce de cette loi est que chaque pays

    vend aux autres les biens pour lesquels les cots relatifs nationaux sont plus faible qua

    ltranger et achte aux autres les biens pour lesquels les cot relatifs nationaux sont plus

    lev qua ltranger lhypothse de base est la rgle de proportionnalit des prix aux

    quantit de travail ncessaire a la production dune unit de chaque bien le libre changeest toujours avantageux pour le pays qui le pratique le libre change garantie lquilibre

    automatique de a balance des comptes lorsquun pays est dficitaire il y a moins dOr

    dans ce pays .

    Les prix doivent baisse ce qui encourage les exportations et freine les importations dans le

    pays bnficiaire il y a plus dOr les prix augmentent et les exportations sont freins et les

    importations sont stimuls et lexcdent est limin les modifications des volumes de biens

    changs liminent automatiquement le dficit commercial extrieur il nest plus

    ncessaire dintervenir artificiellement pour viter les sorties de lor lquilibre de la

    balance des paiements se fera de lui-mme ces lois gouvernent les changes entre tousles pays quelques fut leur dgre de dveloppement

    Apres 1815 ce genre de doctrine convenait aux industriels anglais car il avait scuris leur

    entreprise grce au commerce colonial et aux droits de douane protecteurs, leur avance

    industrielle tait telle quil pouvait vendre au meilleur prix dans le march mondial

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    6/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 6 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    CHAPITRE II LA PENSEE SOCIALISTE ET MARXISTE

    Pour la pense marxiste le systme capitaliste bas sur lexploitation de la force de travail

    par le capital est un mode de production.

    La socit est divise en 2 clases. Celle qui possde les moyens de production et celle qui

    ne possde que sa force de travail les capitalistes achtent la force de travail desproltaires et dirigent la production.

    Lconomie moderne repose sur lchange des marchandises la valeur dchange

    reprsente la quantit de travail dpense dans la production, il sagit du travail productif.

    Le travail est la source unique de la valeur mais les capitalistes et les propritaires

    fonciers dtiennent des revenus bien quils ne travaillent pas ils oprent un prlvement

    sur la valeur cre par le travail, ce qui est achet par le capitaliste ce nest pas le travail

    mais la force de travail ou la capacit de travail de louvrier cette force de travail est paye

    sa valeur suivant les normes de lconomie capitaliste.

    Le salaire exprime la quantit de travail que la socit doit consacre a lentretien et la

    reproduction de la force de travail mais la force de travail peut fournir davantage de travail

    quelle nen cote la diffrence entre quantit de travail fournit et quantit de travail pay

    est appel plus value.

    Le profit du capital et la rente foncire sont lexpression montaire de cette plus value il ne

    faut pas les analyser comme un rle mais comme une consquence ncessaire de la

    proprit prive des moyens de production et du salariat mais comme les capitalistes et

    les propritaires fonciers cherchent constamment a augmenter leur revenus le

    prlvement de la plus value sanalyse comme exploitation de la force de travail par le

    capital plusieurs contradiction apparaissent alors et rendent impossible le fonctionnement

    du systme capitaliste tel quil a t dcrit.

    La pauprisation de la clase ouvrire

    Les travailleurs crateurs de la richesse sont rduits une condition misrable,

    lopposition entre la richesse des capitalistes et la misre des salaris deviendra de plus

    en plus insupportable et doit conduire la conqute du pouvoir par le proltariat. Laction

    des travailleurs organise peut influencer la dtermination du taux de la plus value.

    Loffre de la force de travail dpend de lvolution dmographique et la demande de

    capital investit et des techniques de production comme le progrs technique est inhrent

    au rgime capitaliste il en rsulte un ralentissement considrable de laccroissement de la

    demande de la force de travail. Une partie de la classe ouvrire est rduite au chmage, le

    chmage est donc une condition de lexpansion de lconomie capitaliste. Les capitalistes

    doivent disposer de cette arme industrielle de rserve ds que les circonstances sont

    favorables lexpansion.

    A lencontre de ces prophties on peut observer dune part que llvation du pouvoir

    dachat de plus dun sicle en Europe occidentale et au E.U il sagit donc dune

    pauprisation relative et non absolue et dautre part la volont rvolutionnaire ne sest pas

    gnraliser a la classe ouvrire celle-ci sest mme embourgeois.

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    7/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 7 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    On doit relever cependant que dans les rgions sous-dveloppes on rencontre un

    proltariat encore plus misrable que le proltariat anglais ou franais du 19e sicle.

    Les crises de surproduction

    La cause de ces crises et linsuffisance de linvestissement, ces crises se produisent car

    linvestissement ne peut demeurer stable au niveau exiger, linvestissement est effectu

    en vue de raliser des profits et non pour satisfaire les besoins de consommateurs.

    La ralisation des profits suppose la vente des produits leurs valeurs et cela suppose

    que linvestissement et la consommation seraient dans un rapport dtermin. La

    surproduction rsulte du fait que la construction dquipements productifs se fait en dehors

    de toute considration des besoins humains par les capitalistes qui cherchent seulement

    raliser des profits.

    Tendance la baisse des profits

    Cette tendance entranera la fin de laccumulation du capital et lentre dans ltat

    stationnaire une conomie capitaliste ne peut rester durablement dans cet tat car le

    sous-emploi des forces productives conduira au renversement du systme. Le progrs de

    techniques de production a pour effet dlever le rapport du capital constant au capital.

    La composition organique du profit : si le taux de plus value demeure le mme, le taux de

    profit baisse ncessairement = le taux de profit

    Quand le capital investit par travailleur augmente si len veut maintenir le taux de profit il

    faut que la plus value prlever sur les travailleur augmente mais il y a une limite cette

    possibilit.

    Le commerce extrieur peut ralentir cette baisse. La production pour lexportation fournit

    des occasions pour raliser des taux de profit levs mais le commerce extrieur silsoulage le capitalisme il acclre laccumulation de capital et donc le progrs technique ce

    qui renforce la tendance a la baisse du taux de profit. Lpargne est alors encore

    considrable mais ne trouve pas sinvestir autrement quen cherchant a se faire une

    place au dpend de lancien capital, il y a plthore de capital avec pour consquence de

    rendre plus aigue la concurrence et la spculation et daugmenter la gravit des crises de

    surproduction, ltranger joue le rle dexutoire pour le surplus de marchandises et de

    capitaux mais les salaris ne pouvant augmenter de faon sensible la surproduction

    deviendra de plus en plus menaante en dpit des dbouchs extrieur.

    Ce qui reste de Marx :

    Justesse de vue dans le cas de laccumulation du capital laugmentation de laccumulation

    du capital aux USA 1992 et 2000 provoquer une forte croissance qui a fait rduire

    larme de rserve des chmeurs et fait chuter la profitabilit confirmant la baisse des taux

    de profits.

    Le cot de travail a augment plus vite que la productivit ds que le taux de chmage a

    atteint 5%.

    Pour que la profitabilit se rtablisse il faut que le taux de chmage atteint 7% donc une

    rcession provoquer la rcession est un moyen pour faire remonter le taux de chmage et

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    8/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 8 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    redresser la rentabilit du capital exemple : le dveloppement de la production de masse ,

    la concentration des entreprises , le rle de la technologie

    Les erreurs de prvision :

    Marx a sous-estim la capacit dadaptation du capitalisme (politiques sociale,

    fiscalitetc.)

    Laction syndicale et le marchandage de la rpartition du revenu ont fait que lestravailleurs sont devenus plus soucieux du partage des fruits du systme que de sa

    destruction.

    Les entreprises caractre familial ne sont plus dominantes dans le systme conomique

    lapparition de la classe des managers crer une confusion entre proprit du capital et

    contrle de la production.

    Enfin il faut noter le rejet du capitalisme sauvage de lpoque de Marx

    Aujourdhui les plus ardents partisans de lconomie admettent (concdent) la ncessit

    dune certaine dose dintervention gouvernementales dans les affaires conomiquesCHAPITRE III : LA PENSEE NEOCLASSIQUE

    La pense noclassique sefforce de dmontrer nouveau les conclusions de lcole

    classique quand aux avantages du libralisme conomique on sappuyant sur des

    raisonnements diffrents

    La thorie de la valeur

    Le travail ne peut tre la cause de la valeur des biens car la dpense de travail prcde le

    moment ou le bien est consomm. Une nouvelle interprtation de la valeur dchange est

    donne partir de la notion dutilit marginale. Le consommateur tend normalement a seprocurer des quantits de biens telles que les apports des dgres finaux dutilit des

    marchandises soient gaux aux rapports de leurs prix : si 1 L de lait cote 5 DH et une

    baguette 1 DH les quantits de lait et de pains acheter par chaque individu doivent reflter

    le rapport des prix de ces 2 biens c'est--dire que lutilit marginale du bien A est de 5 DH

    plus lev que lutilit marginale du bien B cest la loi de la proportionnalit des utilits

    marginales aux prix des produits.

    Cette loi se substitue a largument classique du cot de production mais cette loi a peu de

    valeur explicative, ainsi en cas de baisse du rapport du prix industriels au prix agricole, la

    thorie classique donne des explications possibles comme la baisse du cot du travaildans les produits industriels par rapport aux produits agricoles ou que la productivit du

    travail a augmenter plus vite dans lindustrie.

    La thorie noclassique dirait quau dbut de la priode il y avait un rapport entre les

    utilits et les prix des biens et la fin de la priode il y avait dautres rapports des utilits et

    dautres rapports des prix.

    La loi de la proportionnalit des utilits marginales aux prix dmontre que la libert

    dchanges doit tre maintenue sans rserve puisque chaque individu dans un systme

    dchange libre adapte continuellement ces achats aux prix de telle sorte que les

    satisfactions quil obtient soient optimises.

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    9/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 9 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    La libert des changes permet dobtenir pour la socit un maximum de satisfaction dire

    que les prix sont dans les mme rapports que les utilits cest noncer le rsultat dun

    processus dchange mais ne fait pas avancer la comprhension des rapports des prix et

    des marchandises.

    Les utilits marginales des biens augmentent ou diminuent en mme temps que les prix

    parce quelles sont commandes en mme temps que les prix par les cots de production

    si le cot dun produit diminue son prix baisse et les individus augmentent leurconsommation de ce produit et son utilit marginale baisse

    Lavantage du libralisme est plac sur un autre terrain que celui des classiques ceux-ci

    voient dans le libralisme un moyen dassurer la croissance conomique alors que pour

    les noclassiques il sagit de chercher le meilleur emploi des capacits de production a

    moment donne (T)

    La rpartition des revenus

    Pour les noclassiques la rpartition est base sur la notion de la production marginale

    des facteurs. Cette notion est dabord appliquer au capital dans le but de rejeter lesthories socialistes de lexploitation aussi il est bnfique demploy le capital tant que

    chaque unit rapporte plus quelle ne cote, chaque entreprise emploi des capitaux

    jusquau point ou le capital a un rendement juste gale a lintrt courant. Les

    rmunrations des services producteurs (salaire, intrt, loyer des terres) se dterminent

    comme les prix de marchandises sur les marchs ou la concurrence galise loffre la

    demande. La demande dun service producteur a un certain prix doit tjrs tre tel que la

    productivit marginale de service soit gale a son prix.

    Ces ides remplacent les anciennes thses librales de rpartition comme le salaire de

    subsistance ou le fond de salaire.

    Les revenus dpendent dsormais de la productivit marginale des facteurs de

    production. Cette notion suppose une situation dquilibre global. Le plein emploi de tous

    les facteurs aux prix dquilibre c'est--dire pas de chmage. Ni sous-utilisation

    dquipement productif.

    En vrit le postulat de plein emploi est difficilement vrifiable, dune part il nest pas

    prouv que laugmentation de la demande de travail rsultant de la hausse des salaires

    sera suffisante pour galis loffre a la demande de travail. On peut mme dboucher sur

    un salaire ngatif dautre part au niveau du march du capital, on ignore lautofinancement

    pour rejeter les thses socialiste relative a lexploitation du travail par le capital cest--dire

    les travailleurs exploit par le patronat.

    Dautres analyses sont avances comme celle de lconomiste Boehm-BAWKERK le

    paiement de lintrt est justifi par le fait que les dtours des production augmente la

    productivit du travail et il est rendu possible par le fait de la dprciation du future, la

    production capitaliste et celle dans laquelle on obtient un supplment de production on

    fabriquant dabord des instruments de production et ensuite avec ces instruments les

    biens de consommations le supplment de production dautant plus important que le

    dtours de production est grand ceci explique que lon paye un intrt pour largent

    emprunt et rinvestir dans la production cette opration permet de diffrer la demande de

    biens de consommation et revenu supplmentaire mais les gens prfrent les bien prsent

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    10/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 10 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    ou les bien future c'est--dire quil dprcient le future pour les pousss a retarder leurs

    consommation il faut quon leurs promettent un plus grand volume de biens dans lavenir

    (capital rembours + lintrt) + la croissance conomique.

    Elle dpend uniquement du volume de lpargne qui est dtermin par lgalisation de

    loffre et de la demande sur le march du capital.

    Ladoption de la loi de SAY limine le problme de dbouch la volont des noclassiques

    de rejeter les thses socialiste leurs fait adopter des hypothses ralistes et les

    empchent de parvenir a des phnomnes de crise de chmage

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    11/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 11 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    CHAPITRE IV LA PENSEE ECONOMIQUE DE KEYNES

    Le monde capitaliste subissait en 1929 la plus grave crise de surproduction de toute son

    histoire au niveau des pense conomique cette crise entrane une batail entre lconomie

    noclassique et Keynes

    Cette batail inclus aussi les changements au niveau de la politique conomique.Lintervention dans le domaine des investissements et crdit est demand pour lutter

    contre le chmage en rupture avec la passivit des gouvernements en priode de crise

    conomique comme le veulent les principes de libralisme Keynes fondateur dun

    nouveau libralisme fournit la justification a lintervention de lEtat dans les pays

    capitalistes.

    Les origines de la pense de Keynes :

    Les fluctuations des prix

    La notion dquilibre stable de lconomie garantie par le capitalisme libral ne rsiste pasaux enseignements de lexprience en particulier les fluctuations des prix. Le niveau

    moyen des prix cest la valeur de la moyen suivant la thorie quantitative cest le volume

    de la monnaie en circulation qui cause la valeur de la monnaie cette thorie a t utilise

    par les noclassiques pour expliquer les variations du niveau global des prix. Pour

    dautres conomistes cest la variation de la demande globale qui dtermine les variations

    des prix et cette demande globale dpend des revenus.

    Linvestissement du capital se dveloppe lorsque le taux de profit est suprieur au taux

    dintrt dans une telle situation le revenu distribuer augmente et soulagera laugmentation

    des prix des biens de consommation.

    Le dsquilibre ou lquilibre de lconomie apparat comme un processus global dans

    lequel intervient la masse des revenus ou la masse des investissements.

    La croissance conomique

    Le problme de la croissance ignorer par les noclassiques refait surface avec joseph

    Schumpeter. Lvolution conomique dpend de linvestissement des innovations

    linvestissement est lorigine de la croissance et non lpargne la croissance dpend du

    progrs technique et des dbouchs nouveaux

    Le sicle des affaires

    La surproduction et la crise conomique ont t diversement expliques par les

    mauvaises rcoltes mais surtout par la sous-consommation la surcapitalisation et par

    lacclration.

    Sous consommation

    Adam Smith avait tablit que le volume de la production dpend du moyen de production

    disponible mais ce volume peut demeurer infrieur a son maximum en raison de

    lexistence dune pargne accessible.

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    12/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 12 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    Le capital peut tre investit en pure perte car il existe un maximum de capital que chaque

    travailleur peut utiliser. Cest parce que le capital est gaspill que lpargne elle-mme

    sera abondante et que la crise clate.

    La rpartition ingale du revenu est lun des facteurs qui engendre laxe dpargne et

    linsuffisance de la consommation.

    Linsuffisance de lpargne

    Le capital empruntable saccumule en continu il ne se transforme en capital productif que

    dune faon discontinu la prosprit existe quand le capital sinvestit rapidement parce quil

    prouve un placement mais quand il y a plusieurs annes de prosprit. Les rserves du

    capital spuisent. Les investissements ne peuvent plus tre importants.

    La production dquipement tend au-dessus du niveau dquilibre dans le produit total, il y

    a relativement trop de bien de consommation de la n la surproduction.

    Puisque la demande de moyen de production drive lpargne la cause immdiate de la

    crise est une insuffisance de lpargne.

    Lacclration

    La construction des biens dquipement demande du temps lorsque la consommation

    augmente la capacit de production ne peut augmenter immdiatement lorsque les

    quipements sont mis en service, la capacit de production augmente plus vite que la

    demande de consommation il y a une surproduction, les variations cycliques de production

    sont toujours beaucoup plus considrable dans les industries produisant des biens

    dquipement. Lorsquun accoisement de la demande de consommation entraine une

    augmentation plus importante de la demande dquipement il y a une acclration de la

    demande de biens dquipement. Pour la 1

    ere

    fois est pose le principe que lpargne etlinvestissement tant des actes distincts. Les ingalits entre lpargne et

    linvestissements est la cl de lexplication des fluctuations conomiques une partie des

    revenus distribu a loccasion de la production dun bien est dabord retirer du circuit

    conomique par lacte dpargne ce qui dtruit lquilibre entre loffre et la demande

    globale a moins quun individu dcide de pass au mme moment une commande de bien

    dquipement dun montant quivalent, la rduction du revenu dune catgorie de

    personne diminue les revenus des personnes qui produisent les biens ordinairement

    achet par les premiers et ainsi de suite.

    Laugmentation ou la baisse des revenus dans un secteur augmenter ou rduire lesrevenus dans dautres secteurs ceci est important pour comprendre comment lexpansion

    ou la dpression se propage dans lconomie.

    Les principales contributions de Keynes

    Le trait de la monnaie

    Lattitude gnrale de Keynes est de sauver le rgime de lentreprise prive on

    abandonnant le laisser faire mais on sopposant aussi au socialisme la politique suivit en

    Angleterre aprs la 1re guerre mondiale parait dangereuse a Keynes car elle cre le

    chmage.

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    13/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 13 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    Lentreprise prive ne rgne plus sans compter elle doit tre aid lorsque lide dun

    programme de travaux publics destiner lutter contre le chmage est lancer Keynes lui

    apporte son appuie.

    Pour stimuler les exportations il faut dvaluer la livre () et viter de rtablir sa

    convertibilit en or sur la base davant guerre. Les placements a lextrieur sont trop

    considrable par rapport aux investissements intrieur ces orientation rsume les ides

    fondamentales de la politique keynsienne. Sur le terrain les ides de Keynes sont carterla convertibilit de la livre sur la base davant guerre est rtablit en 1925. Et malgr le

    chmage les salaires on diminuer pour stimuler les exportation Keynes soppose a cette

    rduction des salaires qui diminue le pouvoir dachat des travailleurs et aggravera le

    dsquilibre conomique.

    Lclatement de la crise de 1929 aux USA poussa Keynes acclrer ses travaux

    thoriques. Il publie en 1930 le trait de la monnaie destin illustrer le problme de

    dpression conomique il aborde la question par le cot montaire mais mettra finalement

    en avant lide dinsuffisance dinvestissement. sil y a pas lieu denvisager un dsquilibre

    entre offre et demande de bien dquipement parce que ceux-ci sont fabriqus surcommande le problme qui se pose est celui de lquilibre entre offre et demande de biens

    de consommation si lpargne est suprieur au cot de production des biens dquipement

    la dpense est infrieur au cot de production des biens de consommation la valeur des

    biens de consommation est infrieur a leurs cot entranent une baisse de prix et de profit

    et donc la dpression .

    La dpression conomique sexplique par le fait que lpargne est plus importante que

    linvestissement ce qui cre le dsquilibre sur le march de biens de consommation

    obligeant les producteurs de ces biens a vendre a un prix infrieur a leurs cot.

    Linsuffisance de linvestissement cause la dpression et lexcs dinvestissement entrane

    lexpansion des affaires qui augmente le profit dans le secteur de bien de consommation

    et incite laugmentation de bien de production lexcs dinvestissement sexplique par tout

    ce qui augmente lattractivit de linvestissement quand a larrt de lexpansion il serait d

    au fait que la priode dexpansion on commande trop dquipement quil faut du

    temps pour construire et que durant le dlai de construction la pnurie de produits finis

    continue a provoquer des demande dquipement

    La thorie de lemploi

    Avec larrive des effets de la crise de 1929 la grande Bretagne adopte les remdes deKeynes comme la dvaluation de la monnaie en 1931 la stimulation des exportations

    anglaises ne que reporter la crise sur les autres pays tel que lAllemagne ou le chmage

    touche la moiti de la population industrielle entranant larrive du nazisme.

    LAllemagne a entrepris de rsorber son chmage en passant lindustrie des

    commandes publiques mais ce ntait quun palliatif la solution dfinitive ne peut tre pour

    les industriels allemands que la conqute de dbouchs extrieurs

    En 1981 un conomiste anglais richard KHAN a publi une tude sur la raction de

    linvestissement au chmage ou il sefforce de dmontrer que les investissements dans les

    travaux publics comme la construction de route peut tre un remde trs efficace contre le

    chmage

  • 8/9/2019 pensee_economiques

    14/14

    Portail des Etudiants dEconomie - 14 -

    www.e-tahero.netProfQUAROUACH

    Au centre de cette tude se trouve le clbre mcanisme du multiplicateur

    dinvestissement.

    Lemploi nest pas dtermin par loffre et la demande mais par le montant de

    linvestissement

    Lquilibre conomique ne sera atteint quau moment ou lpargne sera gale a

    linvestissement lorsque linvestissement est infrieur lpargne lemploi est infrieur au

    plein emploi il y a chmage

    Linvestissement dpendrait alors de 2 critres dune part la rentabilit des capitaux et

    dautre part le taux dintrt.