pelicula du 16 mars 2013

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TEMPS FORT SOIRÉE CONCERT à partir de 19H00_COUR DE L’ESAV FIESTA CINÉLATINO FIESTA CINÉLATINO PAPAYA REPUBLIK COLOMBIE FUNK, ROCK, JAZZ SAUPOUDRÉS DE SONS ÉLECTROS KALAKUTA SELECTORS TOULOUSE REGGAE, FUNK, CUMBIA, SEMBA, AFROBEAT, BALKAN BEATS GRIFOLKLOR SON JAROCHO OUVERTURE DES PORTES À 19H COUR DE L’ESAV (56,rue du Taur) Buvette et petite restauration sur place 5€ 19H45_CINÉMATHÈQUE SOIRÉE OUVERTURE CINÉMA ET POLITIQUE GARAGE OLIMPO avec Marco Bechis et Caterina Gorgia AUTRES FILMS EN COMPÉTITION PROJETÉS AUJOURD’HUI TANGO, NO TO DO ES ROCK de Jacques Goldstein [Argentine, Uruguay, France – 2012 – 0h52] 14H00_ABC 1 LA CHUPILCA DEL DIABLO de Ignacio Rodríguez [Chili – 2012 – 1h42] 14H00_ GAUMONT WILSON PRINCESAS ROJAS de Laura Astorga Carrera [Costa Rica, Venezuela – 2013 – 1h40] 15H30_ABC 1 SOIRÉE CONCERT Le réalisateur de La Playa D.C. explique le pourquoi de son film : “Je pense que les Afro-Colombiens sont peu représentés dans le cinéma et dans les médias en général...” Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog. www.arcalt.fr/blog ALEJO FRANZETTI, CAETANO GOTARDO, CARMEN CASTILLO, CATERINA GIARGIA, CHRISTOPHE KENDÉRIAN, FIORELLA MORETTI, HAYRA ALACAHAN, IGNACIO RODRÍGUEZ, LORENA DI NATALE, MARCO BECHIS, NICOLAS CAZALÉ, PEDRO LOMBARDI, PRISCILA PADILLA, SAMANTHA YÉPEZ, SEBASTIáN BARRIUSO, WALTER TOURNIER. IL SONT ARRIVÉS PREMIER BAIN LA POUSSIÈRE ET LA SOIF MALGRÉ LA PLUIE Le numéro 21 de la Revue Cinémas d’Amérique latine est en vente à l’accueil du public, dans la cour de la Cinémathèque. LA PELíCULA www.cinelatino.com.fr Les 25 es Rencontres de Toulouse le quotidien de Cinélatino n ° 1 samedi 16 mars 2013 La piscina, du jeune réalisateur Carlos Machado Quintela, a été qualifié par le critique Joel Del Rio « comme une propo- sition étrange, différente, inhabituelle » : une journée autour d’une piscine avec Esteban professeur de natation et ses quatre élèves aux handicaps différents. Pour son premier long-métrage, le ré- alisateur cubain confie la photographie de son film au célèbre et talentueux chef opérateur Raúl Rodriguez qui a travaillé sur plus de cinquante films depuis 1969. Il ose des choix audacieux : un scénario écrit en seulement quinze jours par son ami Abel Arcos et des acteurs principaux amateurs face à des comédiens recon- nus, comme Pancho Garcia, dans des “Je me suis souvent demandé qui étaient ces habitants du nord du Mexique, dans les petites agglomérations rudimentaires que l’on voit parfois de la route. On n’entre pas chez les gens comme cela. Le film donne un visage à l’un de ces villages, et celui- là porte un nom surréaliste : « Cuates de Australia » ou « Potes d’Australie » ! Plus aucun habitant ne sait d’où ce nom tire son origine. Il y a comme une amnésie, dou- blée d’un état de superstition et de fatalité, jusqu’à ce que la vie soit réduite à sa plus piètre expression : la poussière et la soif. L’être social est réduit à une injonction d’obéir à un ordre sans justice. Probable- ment en raison de la difficulté d’aménager l’approvisionnement en eau, d’adapter la Premier long-métrage d’Ana Guevara et Leticia Jorge, Tanta agua nous em- mène en vacances avec Alberto et ses deux enfants, Lucía et Federico, pour une semaine en camping. Mais très vite la pluie s’impose et se présente d’emblée comme actrice du film : elle va avoir un impact sur tous les événements. Entre huis clos forcé dû à l’exiguïté du bungalow et aspiration aux joies des vacances, cha- cun des trois personnages pourra-t-il se créer des espaces de liberté ? Cinélatino est très heureux de program- mer cette année ce film qui, sélectionné dans le cadre de Cinéma en Construction, a reçu le Prix des distributeurs et exploi- tants européens en 2012. rôles secondaires. L’histoire est ryth- mée par la persistance de plans fixes et laisse s’épanouir les émotions des spec- tateurs. Une prise de risque qui lui vaudra d’être sélectionné à Cuba par la critique nationale parmi les meilleurs films de la sélection 2012. S.C. vie à un environnement fragile, de dévelop- per une agriculture. Je suis éblouie par ce travail d’approche, de confiance et d’humanité établi par le ci- néaste et son équipe.” M.M. Primé au festival de San Sebastián de 2012, Tanta agua est un émouvant hom- mage à l’adolescence. Certains se recon- naîtront sans doute en Lucía, décidément bien embarrassée par son appareil den- taire et peu à l’aise pour affronter les joies et les interdits de son âge. P.F. LA PISCINA CARLOS MACHADO QUINTELA/CUBA,VENEZUELA 2011/1H05 16 mars_18h10_Cinémathèque 1 TANTA AGUA ANA GUEVARA - LETICIA JORGE/URUGUAY 2013/1H42 16 mars_19h45_ABC 1 CUATES DE AUSTRALIA EVERARDO GONZÁLEZ/MEXIQUE 2011/1H24 16 mars _17h40_ABC 1 Autre projection : Lun 18 mars_14h10_Cinémathèque 1 Autre projection : Mer 20 mars_12h30_ABC 1 Autre projection : Mer 20 mars_16h00_ABC 1 [COMPÉTITION FICTION] Le tournage a commencé en 2009 après que le scénario a gagné le prix au festival de La Havane. Il a reçu l’appui de l’Institut Cubain de l’Art et Industrie Cinématographique (ICAIC) ainsi que l’aide décisive de World Cinema Fund (WCF), le fonds d’aide aux jeunes réalisateurs de la Berlinale. C’est grâce à ces soutiens successifs que le film a pu voir le jour en 2012. [COMPÉTITION DOCUMENTAIRE] Les problématiques de l’eau et ses implications socio-économiques sont également le sujet de Ríos de hombres programmé en Panorama Documentaire. [COMPÉTITION FICTION] La directrice de la photographie de ce film, Maria Secco, a également fait l’image d’un autre film : Polvo, présenté en compétition cette année.

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Version complète de La Pelicula du 16 Mars 2013

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Page 1: Pelicula du 16 Mars 2013

T E M P S F O R TSOIRÉE CONCERTà partir de 19H00_COUR DE L’ESAV

FIESTA CINÉLATINO

FIESTA CINÉLATINO

PaPaya rePublik Colombie

Funk, rock, jazz saupoudrés de sons électros

KalaKuta SeleCtorStoulouSe

reggae, Funk, cumbia, semba, aFrobeat, balkan beats

GrifolKlorson jarocho

Ouverture des POrtes à 19h

Cour de l’eSAV (56,rue du taur)

buvette et petite restauration sur place

5€

19H45_CINÉMATHÈQUE

SOIRÉE OuvERtuRE CINÉMA Et POLItIQuE

GaraGe OliMPO avec Marco Bechis et Caterina Gorgia

A U T R E S F I L M S E N C O M P É T I T I O N P R O J E T É S A U J O U R D ’ H U ITANGO, NO TO DO ES ROCK de Jacques Goldstein [Argentine, Uruguay, France – 2012 – 0h52] 14h00_abC 1LA CHUPILCA DEL DIABLO de Ignacio Rodríguez [Chili – 2012 – 1h42] 14h00_ GauMOnt WilsOnPRINCESAS ROJAS de Laura Astorga Carrera [Costa Rica, Venezuela – 2013 – 1h40] 15h30_abC 1

SOIRÉE CONCERT

Le réalisateur de La Playa D.C. explique le pourquoi de son film : “Je pense que les Afro-Colombiens sont peu représentés dans le cinéma et dans les médias en général...”

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog.

www.arcalt.fr/blog

Alejo FRANZeTTI, CAeTANo GoTARDo, CARmeN CASTIllo, CATeRINA GIARGIA, ChRISTophe KeNDÉRIAN, FIoRellA moReTTI, hAyRA AlACAhAN, IGNACIo RoDRÍGUeZ, loReNA DI NATAle, mARCo BeChIS, NIColAS CAZAlÉ, peDRo lomBARDI, pRISCIlA pADIllA, SAmANThA yÉpeZ, SeBASTIáN BARRIUSo, WAlTeR ToURNIeR.

il sont arrivés

P r e m i e r b a i n

La Poussière et La soif

m a L G r É L a P L u i e

Le numéro 21 de la revue Cinémas d’amérique latine est en vente à l’accueil du public, dans la cour de la Cinémathèque.

la PelíCula

www.cinelatino.com.fr

les 25es rencontres de toulouse le quotidien de Cinélatino

n°1 samedi 16 mars 2013

La piscina, du jeune réalisateur Carlos Machado Quintela, a été qualifié par le critique Joel Del Rio « comme une propo-sition étrange, différente, inhabituelle » : une journée autour d’une piscine avec Esteban professeur de natation et ses quatre élèves aux handicaps différents.Pour son premier long-métrage, le ré-alisateur cubain confie la photographie de son film au célèbre et talentueux chef opérateur Raúl Rodriguez qui a travaillé sur plus de cinquante films depuis 1969. Il ose des choix audacieux : un scénario écrit en seulement quinze jours par son ami Abel Arcos et des acteurs principaux amateurs face à des comédiens recon-nus, comme Pancho Garcia, dans des

“Je me suis souvent demandé qui étaient ces habitants du nord du Mexique, dans les petites agglomérations rudimentaires que l’on voit parfois de la route. On n’entre pas chez les gens comme cela. Le film donne un visage à l’un de ces villages, et celui-là porte un nom surréaliste : « Cuates de Australia » ou « Potes d’Australie » ! Plus aucun habitant ne sait d’où ce nom tire son origine. Il y a comme une amnésie, dou-blée d’un état de superstition et de fatalité, jusqu’à ce que la vie soit réduite à sa plus piètre expression : la poussière et la soif. L’être social est réduit à une injonction d’obéir à un ordre sans justice. Probable-ment en raison de la difficulté d’aménager l’approvisionnement en eau, d’adapter la

Premier long-métrage d’Ana Guevara et Leticia Jorge, Tanta agua nous em-mène en vacances avec Alberto et ses deux enfants, Lucía et Federico, pour une semaine en camping. Mais très vite la pluie s’impose et se présente d’emblée comme actrice du film : elle va avoir un impact sur tous les événements. Entre huis clos forcé dû à l’exiguïté du bungalow et aspiration aux joies des vacances, cha-cun des trois personnages pourra-t-il se créer des espaces de liberté ?Cinélatino est très heureux de program-mer cette année ce film qui, sélectionné dans le cadre de Cinéma en Construction, a reçu le Prix des distributeurs et exploi-tants européens en 2012.

rôles secondaires. L’histoire est ryth-mée par la persistance de plans fixes et laisse s’épanouir les émotions des spec-tateurs. Une prise de risque qui lui vaudra d’être sélectionné à Cuba par la critique nationale parmi les meilleurs films de la sélection 2012. s.C.

vie à un environnement fragile, de dévelop-per une agriculture.Je suis éblouie par ce travail d’approche, de confiance et d’humanité établi par le ci-néaste et son équipe.” M.M.

Primé au festival de San Sebastián de 2012, Tanta agua est un émouvant hom-mage à l’adolescence. Certains se recon-naîtront sans doute en Lucía, décidément bien embarrassée par son appareil den-taire et peu à l’aise pour affronter les joies et les interdits de son âge. P.F.

la PisCinaCARLOS MACHADO QUINTELA/CUBA,VENEZUELA 2011/1H05

16 mars_18h10_Cinémathèque 1

tanta aGuaANA GUEVARA - LETICIA JORGE/URUGUAy 2013/1H42

16 mars_19h45_ABC 1

Cuates de australiaEVERARDO GONZÁLEZ/MEXIQUE 2011/1H24

16 mars _17h40_ABC 1

Autre projection : lun 18 mars_14h10_Cinémathèque 1

Autre projection : mer 20 mars_12h30_ABC 1

Autre projection : mer 20 mars_16h00_ABC 1

[compétition fiction] Le tournage a commencé en 2009 après

que le scénario a gagné le prix au festival de La Havane. Il a reçu l’appui de l’Institut Cubain de l’Art et Industrie Cinématographique (ICAIC) ainsi que l’aide décisive de World Cinema Fund (WCF), le fonds d’aide aux jeunes réalisateurs de la Berlinale. C’est grâce à ces soutiens successifs que le film a pu voir le jour en 2012.

[compétition documentaire] Les problématiques de l’eau et ses

implications socio-économiques sont également le sujet de Ríos de hombres programmé en Panorama Documentaire.

[compétition fiction] La directrice de la photographie de ce film,

Maria Secco, a également fait l’image d’un autre film : Polvo, présenté en compétition cette année.

Page 2: Pelicula du 16 Mars 2013

Mise en page : mARTINA SANTUARI eT SIlvIA CABACophoto : NICo FRomeNT

Les années honteuses à l’écran

Passeurs de filmsDans les années 1970, de nombreux pays d’Amérique latine ont subi des dictatures militaires : utilisation permanente de la violence d’État, usage de la torture et de l’assassinat, disparition de personnes et annulation des droits politiques et sociaux de la population. Le retour à la démocratie, dans la plupart des pays lati-no-américains, ouvrit un espace pour une intense activité cinématographique relative à ce passé récent, autour de l’articulation et la réélaboration de la Mémoire historique. Pour ses vingt-cinq ans, le festival propose la muestra “Dictatures et violences d’État” regroupant une quinzaine de films - dont deux de Patricio Guzmán - qui varient dans leur esthétique et leur approche des événements. Sont abordés la persécution et la censure, l’engagement politique (Rue Santa Fe, Garage Olimpo, La flaca Alejan-dra), le regard des enfants (Cartes postales de Leningrad), le climat de l’époque (Santiago 73, post mortem), la recherche de la vérité et de la justice (Matar a todos), ainsi que les effets des profondes transformations que ces dictatures ont causé dans l’ordre social (Volver a vernos). Une section à ne pas manquer! P.O.

En 1989, les cinémas latino-américains commencent à re-naître, passée l’oppression des dictatures. Mais la culture n’est pas la priorité des nouveaux gouvernements. Le ciné-ma dispose de peu de moyens pour se développer. Esther et Francis Saint-Dizier, présidents de l’ARCALT, reviennent sur les débuts du festival. L’idée des Rencontres : faire découvrir le cinéma latino-américain au public français et favoriser la rencontre entre les films, le public, les ré-alisateurs, les producteurs et les journalistes. « Le cinéma est un bon vecteur entre l’imaginaire et le réel », explique Francis : il donne à voir la réalité politique de ces pays, mais aussi le potentiel artistique des réalisateurs. Un mini festi-val voit le jour : le temps d’un wee-kend, une dizaine de films sont projetés dans les locaux du Mirail, devant 1 500 specta-teurs. Pas de salariés, peu de bénévoles ; pour donner une idée, le salon des Saint-Dizier suffisait pour la cantina et la fête de clôture... Lorsqu’on demande à Esther si elle avait imaginé que le festival prendrait une telle ampleur, elle af-firme avec verve : « Oui. C’était un cinéma auquel on croyait, un cinéma authentique pour lequel on avait de l’ambition. On a joué notre rôle de passeurs. » C.d.

CHANGEMENT

AGENDA DES RENDEz-vOUS ET ANIMATIONS

Fiesta Cinélatino: la macchina volante remplacée par le groupe Grifolklor

le cinéaste français Chris marker soutint le travail de patricio Guzmán : au moment du blocus imposé par les États-Unis, il envoya une pellicule vierge au Chili, ce qui permit au réalisateur chilien d’enregistrer des images utilisées plus tard dans la bataille du Chili et la insurrección de la burguesía. projection de deux films de patricio Guzmán : Nostalgie de la lumière et Salvador Allende. pour en savoir plus : Revue Cinémas d’Amérique latine n°21. p.4

TouS leS jourS à l’enTrée de lA CinémAThèque

leS médiATeurS de l’ACCueil publiC SonT heureux de VouS informer,

VouS ConSeiller eT éChAnger AVeC VouS. ILS vOUS ATTENDENT!

06 48 01 73 43

lA SIRGA « Un lieu étrange, des personnages énigmatiques. » marie

NoSIlATIAj. lA BelleZA « j’ai été très touchée. » Daniela

pRINCeSAS RojAS « Ah, les deux petites filles m’ont beaucoup fait rire. » Sonia

No « Film drôle malgré la gravité du sujet. on en sort le sourire aux lèvres. » pauline B.

eNFANCe ClANDeSTINe « Un film aussi dur qu’émouvant. » mathilde

TANGo, No ToDo eS RoCK « Ça donne envie de danser et de voyager. » pauline F. 

L ’ A v I S D E S S P E C T A T E U R SSaviez-vouS que ?

P a L a B R a S :

Alberto à sa fille Lucía: “Para ti... la más bella historia

de amor que tuve y tendré.”“Pour toi... la plus belle

histoire d’amour que j’ai eue et que j’aurai.”

Directeur De publication : FRANCIS SAINT-DIZIeR coorDination générale : mURIel jUSTIScoorDination : lAURA Sol, mARIe-FRANÇoISe GovIN eT SoNIA CoNTI

assistants De réDaction : mARIe-FRANÇoISe GovIN eT CÉDRIC lÉpINeréDaction : ClÉmeNTINe DelARUe, myRIAm mARCoS, pAUlA oRoSTICA, pAUlINe FoUCheR eT SoNIA CoNTI

20h30 Cave POesie ConteS tout publiC “mara Cuenta CuentoS” (ConteS par mara iSraelon)

La rÉGie

DANS le FIlm TANTA AGUA

imprimé par noS SoinS. ne paS jeter Sur la voie publique!

Muestra diCtatures et viOlenCes d’État

les dÉbuts de CinÉlatinO

retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog du festival