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CAHIERS DE L'AARS - N°S - Avril 1999 PEINTURES RUPESTRES DE L'AHNET Guy MARTINET Communication presentee lors de la reunion de I'AARS, Koln, 25-26 Juin 1999 Les premieres peintures presentees 3 la reunion de I'AARS 3 Pinerolo en 1992 par Louis-Noel Viallet furent publiees en 1995 par A Muzzolini dans Les Images Rupestres du Sahara. Elles mirent en evidence Ie groupe Tekenberet (3 60 km au Nord d'Arak), constitue de nombreux personnages de petites dimensions (10 cm) avec quelques boeufs. Ces personnages schernatiques, assez filiformes, avec des coiffures, etaient encore annes d'un arc. lis pouvaient dater du Bovidien Final du Tassili ou au debut du Caballin. Avant de presenter un nouveau lot de 22 diapositives de peintures de l'Ahnet, sem- blables mais aussi differentes de ce groupe de Tekenberet, il est bon de rappeler les etapes des decouvertes des gravures puis des peintures de l'Ahnet depuis un siecle. UN PREMIER LIVRE SUR LES TOUAREGS DE L'OUEST, EN 1888 Un rezzou opere par des Touaregs de l'Ahnet et de l'Ahaggar en 1887 jusqu'au Sahara Central, alors libre et independant, donna I'occasion de la parution du livre du Capitaine Bissuel sur Les Touaregs de l'Ouest, Le 22 juillet, 1887, un rezzou partit de l'Adrar Ahnet pour remonter vers Ie Nord: 729 km furent parcourus en 17 jours et 32 etapes. Ces meharistes, jeunes et vigoureux, etaient rnenes par six nob les Ihaggaren Tauoq, Touaregs de l'Ouest de l'Ahaggar, installes 3 l'Ahnet et dans les oasis de l'Ouest du massif. Vingt-six meharistes etaient originaires de l'Ahnet, Ie reste etait constitue par des esclaves ou des etrangers, Le rezzou, forme au total de 45 meharistes, arriva le 7 aout 1887 pres d'EI Golea, au patura- ge de Dayet ed Drina, 3 mi-chemin entre Ouargla et In Salah. II s capturerent 130 chameaux aux Chaambaa et aux Mouadhi, qui reussirent 3 reprendre leurs betes, 3 tuer un tiers du rezzou et 3 capturer un tiers des assaillants. Les Chaambaa et les Mouadhi avaient ete razzies quelques annees auparavant, puis avaient jure la paix avec les Touaregs en 1885. lis furent impitoyables pour une moitie de leurs prisonniers. lis laisserent en vie 7 survivants : 4 nobles Taitoq qui parlaient Ie Tamahaq, un Touareg de l'Ouest origi- naire des Kel Ahnet du nom de Chikadh ag R'ali, qui parlait I'arabe et Ie Tamahaq, enfin, Ie guide du rezzou, ne 3 EI Golea, qui parlait lui aussi couramment les deux langues. Les Chaambaa et les Mouadhi n'etaient pas sous l'autorite fran- caise. Un Chaambaa vendit aux Francais les prisonniers qui furent transferes 3 Alger, bien traites, soignes 3 l'hopital et meme autorises 3 correspondre avec leurs parents. Le Capitaine Bissuel put interroger longuement ces guerriers farouches sur les sujets les plus divers: geographic, flore, faune, de ces contrees inconnues, histoire, mceurset culture de ces populations. Bissuel fournit aux prisonniers quelques sacs de sable humide et Chikadh ag R'ali reussit, avec I'aide de ses compagnons, aconstruire un plan en relief de l'Adrar Ahnet. La forme generale du pays apparut: 2 quadrilateres ayant un cote commun se degagerent. Le quadrilatere situe plus au Nord s'abaissait en pente raide vers l'Est et l'Ouest. II tombait a pic vers Ie Sud. Le quadrilatere meridional tres boise etait ferme sur toutes ses faces par une muraille d'une hauteur colossale. Celle-ci n'etait franchissable que sur deux points: 3 l'Est par un sentier de berger, a l'Ouest par la coupure empruntee par l'Oued Tegoulgoulet. C'est au debouche de cet oued que se trouvait I'un des 33 puits de la region, In Tfinok, qui servit de point de depart de ce rezzou etonnant en 1887 . Le capitaine Bissuel put alors arneliorer la carte publiee en 1883 par Ie Ministere des Travaux Publics, dressee par Pech au 1/1 250 000. Pech avait utilise les travaux de Barth, Duveyrier et Flatters. C'etait alors la carte la plus recente connue par renseignements ou par reconnaissances regio- nales. Le merite de Bissuel fut d'etablir deux cartes au 1/800 000, en faisant preciser aux 7 prisonniers Touaregs I'orienta- tion, les points d'eau et les etapes. II put relever 5000 km de 12 itineraires et modifier la carte de 1883. II utilisa Ie rneri- dien de Paris et limita l'Adrar l'Ahnet entre 0°30 de longitu- de Est et I °30 de longitude Ouest (c'est adire, a2°20 et 4°20 de longitude Est de Greenwich). L'Adrar Ahnet etait situe entre 23° 15 et 25°30 de latitude Nord, sa partie meridionale etait traversee par Ie Tropique du Cancer 3 1800 km au Sud d'Alger. Dix-sept ans plus tard, en 1905, une carte officielle a l'echelle de 1/8000000 fut etablie par Ie capitaine Dinaux, apres une mission sur Ie terrain de 6 mois, du 3 mai au 29 octobre. Par la suite, les cartes plus detail lees de Bissuel sont restees introuvables. LES TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU PERE DE FOUCAULD Un des membres de I'AARS, M Serpette, a travaille a Paris sur les archives de l'ermite de l'Ahaggar, qui les accumula 3 Tamanrasset de 19053 1916. II a su les retrouver au diocese de Paris et a publie, en 1997, chez l'editeur Desclee de Brouwer, un livre sur les travaux scientifiques du Pere de Foucauld. Langue Tamahaq, avec grammaire, dictionnaire, coutumes, legislation, recueils de poesie, proverbes, histoire, culture - bref, tout Ie patrimoine culturel des Touaregs avait interesse Ie Pere de Foucauld, ce savant infatigable et discret. M Serpette a retrouve Ie dossier ou Foucauld reclamait la presence d'un sociologue qui viendrait enqueter sur les Ahaggar. Foucauld fournissait la liste des etudes a etablir sur l'education, Ie role de la femme, Ie mariage, Ie divorce, la mort, l'heritage, l'habitat , la nourriture, l'hygiene, I'habille- 27

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CAHIERS DE L'AARS - N°S - Avril 1999

PEINTURES RUPESTRES DE L'AHNET

Guy MARTINET

Communication presentee lors de la reunion de I'AARS, Koln, 25-26 Juin 1999

Les premieres peintures presentees 3 la reunion de I'AARS 3 Pinerolo en 1992 par Louis-Noel Viallet furent publiees en 1995 par A Muzzolini dans Les Images Rupestres du Sahara. Elles mirent en evidence Ie groupe Tekenberet (3 60 km au Nord d'Arak), constitue de nombreux personnages de petites dimensions (10 cm) avec quelques boeufs. Ces personnages schernatiques, assez filiformes, avec des coiffures, etaient encore annes d'un arc. lis pouvaient dater du Bovidien Final du Tassili ou au debut du Caballin. Avant de presenter un nouveau lot de 22 diapositives de peintures de l'Ahnet, sem­blables mais aussi differentes de ce groupe de Tekenberet, il est bon de rappeler les etapes des decouvertes des gravures puis des peintures de l'Ahnet depuis un siecle.

UN PREMIER LIVRE SUR LES TOUAREGS DE L'OUEST, EN 1888

Un rezzou opere par des Touaregs de l'Ahnet et de l'Ahaggar en 1887 jusqu'au Sahara Central, alors libre et independant, donna I'occasion de la parution du livre du Capitaine Bissuel sur Les Touaregs de l'Ouest, Le 22 juillet, 1887, un rezzou partit de l'Adrar Ahnet pour remonter vers Ie Nord: 729 km furent parcourus en 17 jours et 32 etapes. Ces meharistes, jeunes et vigoureux, etaient rnenes par six nobles Ihaggaren Tauoq, Touaregs de l'Ouest de l'Ahaggar, installes 3 l'Ahnet et dans les oasis de l'Ouest du massif. Vingt-six meharistes etaient originaires de l'Ahnet, Ie reste etait constitue par des esclaves ou des etrangers, Le rezzou, forme au total de 45 meharistes, arriva le 7 aout 1887 pres d'EI Golea, au patura­ge de Dayet ed Drina, 3 mi-chemin entre Ouargla et In Salah. II s capturerent 130 chameaux aux Chaambaa et aux Mouadhi, qui reussirent 3 reprendre leurs betes, 3 tuer un tiers du rezzou et 3 capturer un tiers des assaillants. Les Chaambaa et les Mouadhi avaient ete razzies quelques annees auparavant, puis avaient jure la paix avec les Touaregs en 1885. lis furent impitoyables pour une moitie de leurs prisonniers. lis laisserent en vie 7 survivants : 4 nobles Taitoq qui parlaient Ie Tamahaq, un Touareg de l'Ouest origi­naire des Kel Ahnet du nom de Chikadh ag R'ali, qui parlait I'arabe et Ie Tamahaq, enfin, Ie guide du rezzou, ne 3 EI Golea, qui parlait lui aussi couramment les deux langues. Les Chaambaa et les Mouadhi n'etaient pas sous l'autorite fran­caise. Un Chaambaa vendit aux Francais les prisonniers qui furent transferes 3 Alger, bien traites, soignes 3 l'hopital et meme autorises 3 correspondre avec leurs parents.

Le Capitaine Bissuel put interroger longuement ces guerriers farouches sur les sujets les plus divers: geographic, flore, faune, de ces contrees inconnues, histoire, mceurset culture de ces populations. Bissuel fournit aux prisonniers quelques sacs

de sable humide et Chikadh ag R'ali reussit, avec I'aide de ses compagnons, aconstruire un plan en relief de l'Adrar Ahnet. La forme generale du pays apparut: 2 quadrilateres ayant un cote commun se degagerent. Le quadrilatere situe plus au Nord s'abaissait en pente raide vers l'Est et l'Ouest. II tombait apic vers Ie Sud. Le quadrilatere meridional tres boise etait ferme sur toutes ses faces par une muraille d'une hauteur colossale. Celle-ci n'etait franchissable que sur deux points: 3 l'Est par un sentier de berger, a l'Ouest par la coupure empruntee par l'Oued Tegoulgoulet. C'est au debouche de cet oued que se trouvait I'un des 33 puits de la region, In Tfinok, qui servit de point de depart de ce rezzou etonnant en 1887 .

Le capitaine Bissuel put alors arneliorer la carte publiee en 1883 par Ie Ministere des Travaux Publics, dressee par Pech au 1/1 250 000. Pech avait utilise les travaux de Barth, Duveyrier et Flatters. C'etait alors la carte la plus recente connue par renseignements ou par reconnaissances regio­nales. Le merite de Bissuel fut d'etablir deux cartes au 1/800 000, en faisant preciser aux 7 prisonniers Touaregs I'orienta­tion, les points d'eau et les etapes. II put relever 5000 km de 12 itineraires et modifier la carte de 1883. II utilisa Ie rneri­dien de Paris et limita l'Adrar l'Ahnet entre 0°30 de longitu­de Est et I °30 de longitude Ouest (c'est adire, a2°20 et 4°20 de longitude Est de Greenwich). L'Adrar Ahnet etait situe entre 23° 15 et 25°30 de latitude Nord, sa partie meridionale etait traversee par Ie Tropique du Cancer 3 1800 km au Sud d'Alger. Dix-sept ans plus tard, en 1905, une carte officielle a l'echelle de 1/8000000 fut etablie par Ie capitaine Dinaux, apres une mission sur Ie terrain de 6 mois, du 3 mai au 29 octobre. Par la suite, les cartes plus detail lees de Bissuel sont restees introuvables.

LES TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU PERE DE FOUCAULD

Un des membres de I'AARS, M Serpette, a travaille aParis sur les archives de l'ermite de l'Ahaggar, qui les accumula 3 Tamanrasset de 19053 1916. II a su les retrouver au diocese de Paris et a publie, en 1997, chez l'editeur Desclee de Brouwer, un livre sur les travaux scientifiques du Pere de Foucauld. Langue Tamahaq, avec grammaire, dictionnaire, coutumes, legislation, recueils de poesie, proverbes, histoire, culture - bref, tout Ie patrimoine culturel des Touaregs avait interesse Ie Pere de Foucauld, ce savant infatigable et discret. M Serpette a retrouve Ie dossier ou Foucauld reclamait la presence d'un sociologue qui viendrait enqueter sur les Ahaggar. Foucauld fournissait la liste des etudes aetablir sur l'education, Ie role de la femme, Ie mariage, Ie divorce, la mort, l'heritage, l'habitat , la nourriture, l'hygiene, I'habille­

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ment, les forgerons, les esclaves sans oublier les croyances, Ie role des nobles avec heredite, redevances, razzia et butin. Le Pere de Foucauld demandait aussi que des travaux soient faits sur l'elevage, les caravanes et les marches sahariens. II insistait pour que I'histoire des origines des Touaregs, les ins­criptions en tifinar, les sites de gravures rupestres, dont il donnait Ie nom du puits de I'oued Amdja de l'Ahnet ou dans I'oued Adjennar entre Tit et Tamanrasset, soient etudies. Son projet fut accepte.

PUBLICATION D'UN SECOND LIVRE SUR LES TOUAREGS ET LES PREMIERES GRAVURES RUPESTRES

L'interprete Benhazera vint pendant six mois en 1905 etudier les Taitoq. 11eut la chance de stationner six semaines, du Ier septembre au 16 octobre chez les Ahaggar Dag- Er'AIi, enne­mis des Taitoq de l'Ahnet. Le livre de Benhazera parut a Alger en 1908, avec la carte des Touaregs de l'Ouest etablie par Ie Capitaine Dinaux en 1905, et la reproduction de 7 planches de gravures rupestres. Pres du puits Anou-oua-en­Toucha dans I'oued Amdja: des autruches, des mouflons, des bovides, des chevaux, des dromadaires se melaient a des guerriers porteurs de sabres et de boucliers. Les inscriptions en tifinar etaient soit verticales soient horizontales.

Benhazera avaient interroge 12 informateurs autochtones, 3 surtout: Moussa ag Amastane, amenokal de l'Ahaggar, Sidi ag Karadji, amenokal des Taitoq et Kel Ahnet. 11avait tra­duit les travaux du Cheikh ben Djellas, transmis par Ben Hammou el Ansari, khodja de I'amenokal de l'Ahaggar.

LES GRAVURES RUPESTRES DE L'ADRAR AHNET, PAR THEODORE MONOD, 1932

Vingt-quatre ans plus tard, Theodore Monod accomplissait son service militaire au Ahaggar.ll releva les gravures rupestres de l'Adrar Ahnet et les publia dans une ceuvre - the­matique - de jeunesse : "Contribution al'etude archeologique d'un district saharien", Paris, Trav.et Mem. de 1'lnstitut d'Ethnologie, XIX, 196 pages. 11rassembla separement bovi­des, mouflons, autruches, dromadaires et personnages humains. II dissocia les planches des sites et son ouvrage, fort appreciable, est malheureusement difficile a exploiter aujourd'hui.

LES PEINTURES DE L'AHNET PRESENTEES A PINEROLO

En 1992, Louis-Noel Viallet presenta it la reunion de I'AARS des personnages du groupe de Tekenberet dans un petit mas­sif difficile d'approche, a 60 km au Nord d'Arak, a Tin Meskis (I): les nombreux personnages, de petites dimen­sions. avec quelques bceufs, parfois montes, entoures de tres peu de faune sauvage, apparaissaient en aplat ocre avec des silhouettes schernatiques assez filiformes. Certains person­nages etaient representes avec une coiffure, un buste long. lis semblaient danser ou chasser, car 7 d'entre eux sur 60 per­sonnages tenaient en main un are, avec une ou trois fleches. D'autres portaient des matraques, des javeJots. Un autre tableau releve aArakoukam, a60 km au Nord Ouest d'Arak

dans Ie Tassili du Mouydir (selon les intellectuels arabes, 1'lmmidir pour les cartographes europeens) representait une autre scene avec un caballin insolite, atete en batonnet, por­teur d'un pagne, et d'un javelot, mele a4 personnages acoif­fure tres volumineuse ou en champignon. Tous portaient un pagne evase, triangulaire et tenaient un javelot. Jusque la, ce groupe de Tekenberet etait considere par A Muzzolini comme appartenant a la partie la plus occidentale des Guerriers Libyens et du Bovidien final du Tassili.

VINGT·DEUX PEINTURES DE L'AHNET PRESEN­TEES ACOLOGNE EN 1999

Le Docteur Fabbro a bien voulu me remettre les diapositives qu'il avait prises en 1995 lors d'un voyage dans Ie massif. Le lieu exact du site n'etait malheureusement pas indique (l, 2). Un premier groupe presente 23 animaux : 19 bceufs domesti­ques, avec robes colorees (I'une d'entre elles etait tigree acou­leur rouge). Cinq bceufs etaient representes avec des comes en U ou evasees. Un seul cheval et 3 autruches terminaient cet ensemble. Le second groupe reunissait 15 personnages tres filiformes, dont un seul avec un arc. Le troisieme groupe etait compose de 8 archers, aux longues tailles, aux bustes en tra­peze, aux silhouettes noires, avec arc en demi-cercle ou de forme trapezoidale allongee qui tenaient 9 fleches a la main. Le quatrierne groupe representait 12 personnages avec tete en batonnet, porteurs de javelots, filiformes, avec torses mus­cles, jambes ecartees, de couleur rouge ou it tete en champi­gnon, simplement marque parfois d'un crochet.

Une famille (un homme, une femme, un enfant) etait repre­sentee dans un enclos de branchages. Un cavalier, deux hommes ithyphalliques, une femme avec robe decoree de 6 motifs blancs verticaux, une femme assise terminaient l'en­semble. D'une maniere generale, 64 homrnes, 5 femmes et un enfant, ainsi que 23 animaux etaient representes. La presen­ce de 9 arcs (contrairement au Tassili n'Ajjir), d'un seul che­val, de tres peu d'autruches et de nombreux bovides milite pour une periode du Caballin ancien et du Guerrier libyen, 2700 bp selon la proposition de datation d'Alfred Muzzolini.

NOTES

(I) Yves Gauthier a affirme, aCologne, que, selon toute pro­babilite, ces peintures provenaient de I' oued In Nana aTi­m Meskis, au Nord-Est de l'Adrar Ahnet, en face de I'lmmidir. Cela correspondrait environ a25° de Latitude Nord et 4° de Longitude Est de Greenwich - probable­ment Ie rneme site que celui presente par Viallet.

(2) ndlr. Ie massif de Ti-m Meskis est situe approximative­ment a25°26'N, 3°13' E (carte IGN NG 31 X), a85 km au Nord de l'Adrar Ahnet (stricto sensu). et it 40 km au SSE des sites d'Asabai, Ifarlal et Arakoukam de l'Adrar Tekenberet

(3) - Humbert (1989:200) et Soleilhavoup (1990) ont indique des peintures de l'Ahnet (n° 10 Abri Khattar: peintures neo­

lithiques); 2 sites de peintures au total dans J'Adrar Ahnet. - Muzzolini et at. (1991), avaient publie une carte OUils signalaient Ti-m-Meskis (25°40'-25°50' Lat. N., 3°20'­3°25' Long. E. Greenwich) avec des personnages et ani­

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maux a I'ocre . Ces indica tions ne semblent pas conc order avec les composition s des diapositi ves du Docteur Fabbr o .

- Gauthier, el aI., 1996, ont publie un e magnifique peintu­re (n078, p 89) d'archers tenant en main des faisceaux de fleche s (O.l-n-Tek aratin , Ifetessen, Sud Immidir).

- Gauthier , Y. & C h. ( J996 ) ont decrit: au n069, des archer s et des arm es courbes a 1mAgJim ; au n075 , des bovin es bicoJores orne s d 'un reseau de point s a I ' O ued Tafarakrak . Seule s ces dernieres peintures, avec celle s du n078 p89, ressernblent aux diapositives du Dr Fabbro.

REFERENCES

HUMBERT J.e., J989 , Sahara. les traces de l'homm e; Ed . Chabaud, Paris, 223 p.

GAUTHIER Y. & c..MORELA., TILLET T., 1996, L'art du Sahara, Seuil, Paris, 140P, 82 photos couJeur.

GA UTHIER Y. & e., 1996, Peintures de I'lmmidir e l des Tassili s du Nord ouest (Algerie ) , Sahara 8 , p82 -85 + pi D-K.

MUZZOLINI A ., CREVON G ., VIALLET L.N ., POTTIER F., 1991, Ess ai de classification de peintures de I'lmmidir , Sahara 4, p135- 140.

SOLEILHAVOUP F., 1990, Nouvelles statio ns rupe stres a l'Ouest de l'Ah aggar, Sahara 3, p71 -82.

Fig. 2. Fig. I . Fig. 3.

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Fig. 4 .

Fig . 5.

Fig. 6.

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Fig. 7.

Fig . 8.

Fig . 9.

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Fig. 10.

Fig. II.

Fig . 12.

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Fig. 13.

Fig. 14 .

Fig. 15.

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Fig. 16.

Fig. 17.

Fig. 18.

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Fig. 19.

Fig. 20 .

Fig. 2 1.

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Fig. 22.

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