paul biya - cameroun - l'année du président 2013

DE BEAUX FRUITSŒ)Grandsprojets: le rythme est bon

Elections: dans le calme et latransparence

Paix et sécurité en Afrique:engagement total

Œ)Visites en Frar:lce,en Turquieet au Vatican:succès éclatant

Légende :

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Sommaire

Directeur de publication : Martin BELINGA EBOUTOU, Ministre, Directeur du Cabinet Civil

Coordonateur : Joseph LE, Directeur Adjoint du Cabinet Civil, Chef de la Cellule de Communication

Conseillers à la rédaction : Oswald BABOKE, Conseiller Technique; Churchill EWUMBUE MONONO,

Conseiller Technique; Jean Luncien Ewangue, Attaché

Rédacteurs en chef : Nicolas AMAYENA, Attaché; BANSI Victor SUHYANG, Attaché

Rédacteur : Médard NKODO NSOULOU

Images : Elie NYAT SAF, Victor YENE, ANDJONGO SEME, Salifou CHIGET Galm

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vant)

Yaoundé

Grands projets Elections Visites à l’étranger L’humanitaire

Une publication du Cabinet Civil

Présidence de la République

du Cameroun

Site web : http//www.prc.cm

l'Année du Président2013 Francais 24012014 13h10_Mise en page 1 06/02/14 08:01 Page3

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Martin BELINGA

EBOUTOUMinistre, Directeur du

Cabinet Civil

Editoria

l Tel il se projette, tel il est

perçu. Ainsi est l’homme.

Ainsi sont les hommes

d’Etat. Le Président de la

République, Paul BIYA, n'y

échappe pas.

Au cours de l'année 2013, les

observateurs avertis ont eu le

loisir de se faire ou refaire

leur opinion sur le Chef de

l’Etat, à la faveur des situa-

tions et des occasions

révélées par l’intense et

inlassable activité de l’agenda

présidentiel.

L'ANNEE DU PRESIDENT

revisite les lieux, les événe-

ments et les circonstances

qui ont façonné le person-

nage. Difficile de ne pas

s'extasier, comme c’est bien

souvent le cas, face à une

personnalité d’une telle

stature.

Le Cameroun a organisé

avec succès trois consulta-

tions électorales, en avril et

en septembre d’une seule et

même année, administrant

par là même la preuve qu’il

est une terre d’élection pour la

démocratie apaisée. L’auteur

de cette belle et magnifique

œuvre, pourquoi ne pas le

confesser, cette prouesse qui a

ravi tous les scrutateurs,

conscients de ce qu’en Afrique

et parfois même sous d’autres

cieux, les élections ne se

déroulent pas nécessairement

dans la tranquillité, la trans-

parence et l’équité, l’auteur de

ce chef-d’œuvre est un artiste.

C’est l’architecte du bel édifice

institutionnel dont s’est doté le

Cameroun, qui sera bientôt

parachevé avec le Conseil

Constitutionnel dont la mise en

place est annoncée dans des

délais raisonnables.

La cérémonie de pose de la

première pierre de la

construction du deuxième

pont sur le Wouri à Douala, le

14 novembre, a révélé un

autre pan de ses talents

d’esthète. Paul BIYA traduit en

réalité concrète, visible et

palpable, les rêves de

développement les plus fous de

tout un peuple. L’ouvrage d'art

en chantier lui permet de

plonger les Camerounais dans

une profonde réflexion sur une

symbolique du pont, «qui per-

met de relier deux rives d'un

fleuve ou d'un bras de mer,

d'enjamber une vallée ou un

précipice ... un moyen que les

hommes ont inventé pour

dominer la nature. Mais …

aussi un point caractéristique

qui figure sur une carte et qui

s'identifie à telle ou telle cité,

comme le Tower Bridge à Lon-

dres ou le Pont Neuf à Paris».

Avant de conclure que : «Dans

les temps moins anciens, les

ponts sont des ouvrages d'art

qui témoignent du progrès tech-

nique comme le pont du

Golden Gate à San Francisco

ou le pont de Tancarville sur la

Seine». La vison du Président

de la République charrie les

espoirs de son peuple, et

enjolive son rêve et son aspira-

tion légitime au beau et au bien.

Sur les dunes de sable chaud

de la partie septentrionale du

pays, infestée par des

bandits armés qui s’y ravitail-

lent depuis quelques temps

4

Paul BIYA : l’architecte et l’artiste


5

pour étancher leur soif d’otages,

l’artiste fait étalage d’un sens de

la prestidigitation à nul autre

pareil, renforcé par les inextrica-

bles situations dans lesquelles

se trouvent - ou se sont trouvés-

empêtrés d’autres otages, en

Afrique ou en Amérique latine

notamment. Une famille entière

enlevée. Puis, à peine quelques

mois plus tard, un religieux

catholique fait otage. Tous des

Français. Avouons qu’il faut une

sacrée alchimie du politique, du

diplomatique et du sécuritaire

pour obtenir, sans coup férir,

comme par enchantement, la

libération des otages. Par deux

fois, la seconde encore plus vite

que la première, Paul BIYA a

réussi, en toute discrétion, mais

toujours avec tact et efficacité, la

libération de la famille Moulin-

Fournier, et celle du père

Georges Vandenbeusch. L’occa-

sion de voir que la Première

Dame, Chantal BIYA, toujours

présente, toujours rayonnante,

le cœur sur la main, fascine

autant les Camerounais, et peut-

être encore plus les étrangers. Il

n’y a plus l’ombre d’un doute, le

Cameroun, terre de paix et de

dialogue, est aussi une terre

d’accueil et d'hospitalité pour

tous, les nationaux et les expa-

triés. La stabilité qui y règne en

fait forcément une terre promise

pour les investisseurs.

C’est donc sans forcer sur le

talent d’orateur qui lui colle à la

peau que le Président de la

République s'est adressé aux

hommes d’affaires, pour promouvoir

la destination Cameroun, au cours

des visites du Couple Présiden-

tiel, d’abord à Paris en France,

du 28 janvier au 07 février, puis

à Ankara et Istanbul en Turquie,

du 25 au 28 mars. L’artiste a

captivé, séduit et convaincu. Les

investisseurs jouent des coudes

pour figurer en bonne place afin

d’accompagner le Cameroun sur

les chantiers de l'émergence.

Le fin diplomate, dans son acception

classique cette fois, a laissé son

empreinte dans les négociations de

haut niveau sur les questions de

sûreté et de sécurité maritimes dans

le golfe de Guinée. C’était au cours

du sommet des Chefs d'Etat et de

Gouvernement de la CEEAC (Com-

munauté Economique des Etats de

l'Afrique Centrale), de la CEDEAO

(Communauté Economique des

Etats de l'Afrique de l'Ouest) et de

la CGG (Commission du Golfe de

Guinée) à Yaoundé, les 24 et 25

juin.

Le plan de bataille contre

l'insécurité adopté dans la capi-

tale camerounaise a fortement

inspiré les délibérations des

participants au sommet de

l’Elysée pour la paix et la sécurité en

Afrique, en présence du Président

Paul BIYA, du 5 au 7 décembre.

En cette année marquée d’unepierre blanche par la rétroces-sion complète et définitive deBakassi par le Nigeria auCameroun, après de longues etcomplexes négociations toujourspacifiques, c’est justement enapôtre de la paix et du dialogueque Paul BIYA s’en est allé auVatican avec la Première Dame,pour une rencontre historiqueavec le Pape François, le 18octobre. Le couronnement d’uneannée bien remplie.

Avant de vibrer à l’unisson avec

les Lions Indomptables qualifiés

pour la phase finale de la coupe

du monde de football 2014 au

Brésil, pays d’un dieu vivant du

football, le roi Pelé. Seuls les

grands esprits se rencontrent.

Annonce prémonitoire – faudrait

y croire – faite dans son mes-

sage à la nation, le 31 décem-

bre. Un discours inclassable que

certains n’ont pas hésité à qualifier

d’iconoclaste, qui a fait l’una-

nimité par la pertinence des

sujets abordés et la justesse du

diagnostic posé pour délester le

Cameroun du poids des

égoïsmes et des tares qui retar-

dent son décollage définitif et

son envol vers l’émergence.

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6

Les Grandes Réalisations,résolument

Le 8 octobre 2011 à Kribi, le Chef de l’Etat procédait à la pose de la première pierre

du port en eau profonde. Ce geste, à la fois inédit et historique, marquait le point de

départ de la politique des « Grandes Réalisations ». Il traduisait aussi la volonté, la

détermination et l’engagement du Président de la République, exprimés un mois

plus tôt lors du 3ème congrès ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple

Camerounais (RDPC) de transformer le pays : « A partir de janvier 2012, le Camer-

oun sera transformé en un immense chantier ! (Les) « Grandes Réalisations » vont

prendre corps avec les grands projets structurants dont certains sont déjà en cours

d’exécution.»

Immense chantier, le Cameroun l’est effectivement devenu avec le lancement

d’autres grands projets structurants dans les domaines énergétique, des transports,

de l’agriculture, de l’habitat social... En juin 2012, le Président Paul BIYA s’est vêtu

à nouveau de la combinaison de chef de chantier pour descendre sur le terrain

procéder à la pose de la première pierre du barrage hydroélectrique de Memve’elé

à Nyabizan. En août, il s’est rendu à Lom Pangar pour effectuer le même geste pour

la construction du barrage réservoir de cette localité. Entre-temps, d’autres chantiers

destinés à la production de l’énergie prenaient de l’envergure. Cas du barrage hy-

droélectrique de Mekin, de la centrale à gaz de Kribi déjà opérationnelle. En novem-

bre 2013, le Chef de l’Etat a pris la direction de Douala pour procéder à la pose de

la première pierre du second pont sur le Wouri. Il a également inauguré l’usine de

gaz de Ndogpassi.

Dans son discours à la nation, le 31 décembre 2013, le Président de la République

s’est voulu rassurant : « En ce qui concerne nos grands projets, ceux de première

génération sont, comme vous le savez, en cours d’exécution ou en phase de dé-

marrage. Pour ce qui est des projets de seconde génération dont l’exécution est

prévue à partir de 2015, les études et les recherches de financement font actuelle-

ment l’objet de négociations…»

Le point ci-après, effectué au port en eau profonde de Kribi et dans les chantiers de con-

struction des barrages hydroélectriques de Lom Panga, Memve’ele et Mekin, vise à informer

l’opinion sur l’état d’avancement de ces grands projets structurants.


7

Port en eau profonde de Kribi

Fin des travaux en juin prochain

Après la pose de la première

pierre par le Chef de l’Etat, le 8

octobre 2011, les travaux du

port ont aussitôt démarré et se

poursuivent normalement. La fin

des travaux de la première

phase du port est prévue au

mois de juin 2014.

État d’avancement des travaux

Au mois de décembre 2013,

le projet de construction du

port en eau profonde de

Kribi se trouvait au stade de

la finalisation des travaux de

la première phase du port

général et de la construction

de la route d’accès au site

portuaire.

Travaux portuaires

Les travaux portuaires ont

débuté en février 2012. Ils

comprennent :

- une digue de protection

de1355 m ;

- un chenal d’accès et cercle

d’évitage ;

-des quais d’accostage

pouvant accueillir des

navires de 15 mètres de

tirant d’eau ;

- deux terminaux, à savoir,


8

un terminal polyvalent et

un terminal conteneur ;

- des bâtiments adminis-

tratifs;

- les dessertes internes du

port;

- la zone logistique à l’arrière

du port.

Le coût des travaux est de

567 706 048,65 dollars améri-

cains, soit 283 853 024 325

FCFA. Ce financement est as-

suré à 85% par un prêt préfé-

rentiel d’EXIMBANK Chine, et

à 15% par l’Etat du Cameroun.

Les travaux sont réalisés par

l’entreprise China Harbour En-

gineering Company (CHEC) en

mode EPC (Engineering, Pro-

curement, Construction). Leur

durée est de 36 mois.

Le niveau d’avancement géné-

ral des travaux portuaires, était

estimé à 75,58% au 10 décem-

bre 2013.

Les taux d’avancement des dif-

férents ouvrages étaient les

suivants :

- digue : 83,57%.

- remblais/compactage :

84,00% ;

- dragage : 99,50% ;

- terminal à conteneur :

78,02% ;

- terminal Polyvalent :

44,60% ;

- digue Nord : 78,90% ;

- bâtiments : 53,13%

- terrassement et coulage

de béton : 78,90% ;

- livraison et installations

des équipements : 67,00% ;

- routes et pavés : 51,94%.

Les travaux de gros œuvre sur

la digue sont terminés (la lon-

gueur de la digue de la 1ère

phase est de 1355m). La fabri-

cation des chines-épodes de

cinq et huit tonnes est égale-

ment achevée. La pose de ces

chines-épodes continue. Selon

le planning de l’entreprise, les

travaux de la digue seront

achevés le 15 mars 2014.

Les travaux de revêtement ont

commencé en juillet 2013 et

seont achevés en février 2014.


9

La construction des routes in-

ternes et la pose des pavés

évoluent normalement. Elle

s’achèvera le 8 février 2014.

Les 33 caissons des terminaux

ont été posés et remplis avec

du sable. Les quais sont en

cours de finition. La fin des tra-

vaux est fixée au 5 mai 2014.

Les travaux de remblais et de

compacte dynamique vont

s’achever le 1er février 2014.

Les dragages dans le cercle

d’évitage et le chenal sont

presqu’achevés. La fin des tra-

vaux est fixée au 5 février 2014.

Les équipements ont été com-

mandés. Les premières livrai-

sons et installations sont en

cours. La plupart des lots d’ou-

vrages seront livrés à partir de

février 2014, ce qui permettra

la réalisation des essais sur

site (portiques, remorqueurs,

etc.) .

Toutes les fondations des

bâtiments sont réalisées,

ainsi que les différents ou-

vrages d’art. Ces bâtiments

permettront l’installation sur

site de l’ensemble des par-

ties prenantes (organisme

portuaire, services des

douanes ; forces de maintien

de l’ordre, etc.).

Les études techniques pour la

mise en place des réseaux (ali-

mentation en eau potable, en

énergie, assainissement…) sont

en cours de finalisation. Les tuyaux

en polyéthylène ont déjà été trans-

portés depuis la Chine.

En attendant la construction du

réseau d’alimentation en eau

du port, des forages sont en

cours de construction par l’en-

treprise chinoise. Pour ce qui

est de l’alimentation du port en

électricité, l’utilisation de généra-

teurs à fuel léger est prévue en cas

de retard dans la réalisation du ré-

seau public d’alimentation en éner-

gie électrique.


10

Par ailleurs, dans le cadre des

travaux de déplacement du ré-

seau AES SONEL de l’emprise

des travaux de la route d’accès

au port , il a été proposé à AES

SONEL de soumettre un devis

de construction d’une nouvelle

ligne haute tension (HTA) pour

l’alimentation du port, sachant

que le réseau doit être opéra-

tionnel en mars 2014 afin de

permettre d’effectuer les essais

sur les équipements de manu-

tention, qui seront installés au

mois de février.

Pour ce qui est des télécom-

munications, le site devant

abriter le pylône des télécom-

munications a été identifié. Son

aménagement sera réalisé par

le ministère des Postes et Té-

lécommunications.

Construction de la route

d’accès

Les travaux de réhabilitation dela route d’accès au site du portont déjà commencé. Au regardde la masse globale des tra-vaux à réaliser et pour gagneren délais, eu égard à l’urgenceliée à la livraison et à la miseen service du port en juin 2014,les travaux ont été découpésen deux lots.

Lot 1 : pont de la Kienké-fingrand Batanga, soit environ12,5 km, y compris les travauxde réhabilitation des ponts surla Kienké et sur la Lobe, la ré-habilitation d’environ 15,295km de routes revêtues etl’aménagement d’environ 6,2km de route non revêtues dansla ville de Kribi. Les travauxsont réalisés par l’entrepriseRazel.

Lot2 : fin grand Batanga-port, soitenviron 21 km. Les travauxcomprennent l’aménagementde 15 km de la route existante,la réalisation de 6 km de routeen travaux neufs et l’aménage-ment d’un pont de 60m de por-tée à Eboundja. Ils sontréalisés par l’entreprise« China Harbour EngineeringCompany » (CHEC).

Les deux entreprises ont lancéles travaux au mois de septem-bre 2013. L’état d’avancementau mois de décembre dernierétait de 15% à cause de l’arrêttardif de la saison des pluies dansla zone. Les travaux de nettoyagede l’emprise sont terminés. Les ter-rassements ont commencé. Lestravaux de chaussée débuteronten fin mars 2014. La date de livrai-son des deux lots est fixée en mai2014.


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Le port en eau profonde de Kribiconstitue l’une des composantesdu projet de réalisation du com-plexe industrialo-portuaire de Kribiqui en compte quatre : la compo-sante portuaire ; la composanteindustrielle ; la composante ur-baine et la composante infrastruc-turelle.

Ce port est conçu pour traiter letrafic généré par le développe-ment industriel basé notammentsur l’exploitation des richesses mi-nières nationales. Les premièresinstallations du port sont dévelop-pées à Lolabé, localité située à 30km au sud de la ville de Kribi. Un domaine de 26 000 hectaresa été réservé au développementdes infrastructures portuaires, desinstallations industrielles, urbaines

et infrastructurelles associées.

Les trafics portuaires identifiésà date se répartissent ainsiqu’il suit :

- terminal à conteneurs : 400 000 EVP (conteneur équivalent vingt pieds) dès la première phase, 800 000 EVP à terme) ;

- terminal aluminium : 1,5 million de tonnes d’alumineet 1,5 million de tonnes d’intrants divers ; auquel il faut ajouter un trafic d’envi-ron 2 millions de tonnesd’exportation de l’alumine de Ngaoundal et de Mini-Martap ;

- terminal hydrocarbures :

03 millions de tonnes ;

- terminal polyvalent : 02 à

03 millions de tonnes ;

- terminal GNL : 03,5 millions

de m3 de gaz naturel liquéfié

(Projet SNH / GDF-SUEZ) ;

- terminal minéralier (35

millions de tonnes par an

d’exportation du minerai

de fer) de Mbalam et des

Mamelles.

- A ces trafics s’ajoutera un

trafic de transbordement

(200 000 EVP).

En conclusion, les travaux sur le

chantier du port en eau profonde

de Kribi avancent normalement

et l’entreprise chinoise maintient

le délai de livraison de la pre-

mière phase du port en juin

2014.


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Barrage hydroélectrique de Memve’ele

Les travaux évoluent normalement

Au cœur de la luxuriante forêtéquatoriale, entre les multiples brasdu fleuve Ntem aux eaux noires etprofondes, les ingénieurs fontpreuve de détermination, malgréles aléas climatiques et géolo-giques, pour faire avancer les tra-vaux de construction du barragehydroélectrique de Memve’ele. Eneffet, les travaux de ce grand pro-jet, dont la pose de la premièrepierre a eu lieu en juin 2012 par leChef de l’Etat, ont effectivementdémarré en décembre 2012 et de-vront durer 54 mois. La premièredérivation du fleuve Ntem a eu lieule 3 janvier 2013.

La digue principale a une longueurest de 1850 mètres. Les travaux dela première phase concernent 750mètres. Ils se déroulent normale-

ment conformément au planningarrêté. L’ouvrage a nécessité destravaux préalables d’harmonisationde la surface de base sur uneroche souterraine fortement fissu-rée. Les excavations rocheuses dela para fouille sont achevées et lestravaux de bétonnage de la pré-dalle de la fondation sont en cours.

Les excavations rocheuses àl’usine sont en cours. Celles au ni-veau de l’évacuateur de crues prin-cipal sont achevées et ont donnélieu aux travaux de béton de rem-plissage et d’injection de consoli-dation de la fondation. Les travauxdu canal d’amener d’eau se pour-suivent. Le rôle de cet ouvragesera de capter l’eau du fleuveNtem par l’évacuateur de cruesprincipal situé à l’entrée et de la

conduire vers la centrale hydro-électrique, située à environ quatrekilomètres. Il s’agit d’un grandcanal capable de réguler un débitd’eau de 450 m3/seconde en toutesaison.

L’état d’avancement des travauxde la phase 1 du projet se présenteainsi qu’il suit :

- La phase d’installation du chantier a été exécutée à près de 97% ;

- La construction des bureaux et logements du personnel est terminée ;

- La mise en place du laboratoire des essais sur le chantier est achevée ;

- La construction de deux sta- tions de traitement des maté-riaux et de divers ateliers de

Intenses travaux au lieu d’installation de la futur centrale hydroélectrique.


13

ferraillage, de mécanique et d’une station de carburant estterminée ;

- Les travaux de déforestation, d’abattage, de nettoyage etde terrassement sont réalisés ;

- Les travaux d’excavation ro-cheuse par dynamitage ausite de l’usine de productionsont réalisés à 63% ;

- Les travaux d’excavation dela para fouille de la digue prin-cipale sont achevés ;

- Les travaux de béton de rem-plissage de l’évacuateur de crues principal sont finis ;

- Les travaux d’injection deconsolidation de la fondation de l’évacuateur de crues prin-cipal sont réalisés à 52% ;

- Les travaux de béton de rem-plissage de la pré-dalle dunoyau de la digue principaleà 17% ; ceux de remodelagede la fondation de la digueprincipale à 83% et ceuxd’excavation de prise de l’ou-vrage de prise d’eau à 99%.

- Les travaux de construction de l’usine et de la digue

secondaire débuteront à la findes excavations et du terrassement.

Malgré les aléas géologiquesayant entraîné d’importants tra-vaux supplémentaires à l’évacua-teur de crues principal, la mise enservice du barrage hydroélectriquereste maintenue pour 2017. Ledébut des travaux de la deuxièmephase de construction de l’ouvragedébuteront en janvier 2015.

Au plan financier, la mise en œuvrede la convention de prêt pour le fi-nancement du projet, signée entrel’Etat et Eximbank-Chine s’opèrenormalement. Les paiements enfaveur de l’entreprise chinoise Si-nohydro Corporation Ltd, chargéede la conduite des travaux, sont ré-guliers.

En ce qui concerne les voies d’ac-cès, les travaux sont terminés.Tous les travaux mécanisés, y

compris les ouvrages de franchis-sement et d’assainissement sontentièrement exécutés. Le tronçonMeyo centre-Nyabizan en passantpar Ma’an est ouvert à la circulationdepuis novembre 2013. Le bitu-mage de cette route est prévu cetteannée conformément aux instruc-tions du Chef de l’Etat. L’achemi-nement du matériel devant servirpour la construction du barrage etde la centrale se fait continuelle-ment et de manière intense.

Le barrage hydroélectrique deMemve’ele est l’un des grands pro-jets de la politique des « GrandesRéalisations » avec un coût d’en-viron 400 milliards FCFA. Le bar-rage aura une puissance installéede 201 MW. L’évacuation del’énergie sera assurée par uneligne de transport de 225 kilovoltssur 300 km reliant l’usine de pro-duction située au pied du barrageà un poste d’interconnexion àYaoundé avec un poste de trans-formation et d’interconnexion àEbolowa.

Travaux de fondation de la digue principale après assèchement d’un bras du fleuve Ntem.


Barrage hydroélectrique de Lom Pangar

Fin des travaux maintenue en 2017

Le point sur l’état d’avancementdes travaux ci-après a été réaliséau 10 janvier 2013.

S’agissant du barrage hydroélec-trique proprement dit, la dérivations’est achevée avec succès le 9juillet 2013. Les batardeaux(digues) de deuxième phase ontété solidement confortés. Les tra-vaux de construction des murs desoutènement au niveau de la rivegauche du fleuve sont achevés,tandis que ceux de la rive droite ontété exécutés à 50%. Les travauxdes digues latérales sont enta-

més ; le taux de réalisation de ladigue de transition rive gaucheaval du fleuve sont évalués à15%. Les travaux de fouille de ladigue en remblai rive gauchesont en cours.

Les travaux de fondation du bar-rage sont également en cours.Ainsi, le nettoyage des fondationspour une meilleure adhérence dubéton compacté au rouleau estdans sa phase terminale ; les ex-cavations en fouilles sont ache-vées au niveau de la section del’évacuateur des crues et du mur

de soutènement rive droite dufleuve. La planche d’essai du bétoncompacté au rouleau, entamée aumois de septembre 2013, estachevée. Les travaux de la digue col sontréalisés à environ 80%. La livraisonaura lieu au cours du mois de fé-vrier.

En conclusion, les travaux duchantier de Lom Pangar évoluentnormalement.

Au cours de cette année 2014, lesresponsables du projet prévoient,

Beton de regularisation dans la section de l'evacuateur de crues.

14


entre autres, l’accélération des tra-vaux de construction des deuxdigues en même temps que ceuxdu lit central du fleuve ; le recrute-ment de l’entrepreneur en chargede la construction de l’usine à pied; l’achèvement des travaux de ladigue col et la mise en œuvre duplan de gestion environnementaleet sociale.

L’objectif poursuivi démeure lamise en eau du barrage en juillet2015, la mise en eau de l’usine depied d’ici la fin de l’année 2016 etla fin des travaux de constructiondu barrage hydroélectrique en2017.

Outre les travaux du barrage pro-prement dits, des travaux prépara-

toires ont conduits avec succès etlivrés entre 2009 et 2012. Il s’agitnotamment de la cité du maîtred’ouvrage, de l’aménagement dela route d’accès Belabo-site deLom Pangar ; de la construction dupont de chantier sur le fleuve Lom; de la mise en œuvre du plan d’in-demnisations et de réinstallationdes populations affectées par leprojet. Sur ce dernier point, ilconvient de relever que les indem-nisations ont été payées à 95%,tandis que le déménagement et laréinstallation des populations sontsoit achevés, soit en cours.

Enfin, les installations de l’entrepre-neur ont été réceptionnées le 25mai 2013.

Le barrage hydroélectrique deLom Pangar est situé à 117 km dela ville de Bertoua, région de l’Est,à la confluence des rivières Lom etPangar. Les principales compo-santes techniques de ce barragesont les suivantes : la constructiond’un réservoir d’eau de six (06) mil-liards de m3 capable de réguler àmoyen terme le débit du fleuve Sa-naga et d’augmenter la capacité deproduction des centrales exis-tantes en aval comme Edéa etSong-Loulou ; l’implantation d’uneusine de pied de 30 mégawatts depuissance pour l’électrification de larégion de l’Est et une ligne detransport haute tension de 90 KVsur 120 km.

15


Barrage hydroélectrique de Mekin

Il faudra attendre 2015

Au lieu de décembre prochain, lechantier pourrait être livré avant lafin du premier semestre 2015. A ladate du 10 janvier 2013, l’étatd’avancement des travaux se pré-sentait ainsi qu’il suit :

La digue principale. Ouvrageprincipal de retenue d’eau (de 490m long et de 9 à 10 m haut), situéesur la rive droite du fleuve Dja, étaitcompactée à 80%. Les travauxrestants portent sur la finition du

dispositif d’étanchéité en amont etla préparation de sa jonction enbéton armée avec la centrale hy-droélectrique elle-même.

La centrale de production. Lestravaux de génie civil ont été réali-sés environ 90%. Il s’agit notam-ment du dispositif d’installation desturbines (trois au total), celui desvannes de fond (trois) pour vi-dange, des salles de commande,

des portiques liés à l’entretien, etc.

Le poste élévateur. Les travauxpréparatoires ont démarré par laconstruction du mur de soutène-ment situé à la sortie des turbineset des berges de la rive droite.

La ligne de transport. Plus de 70pylônes sur les 140 prévus ontdéjà été montés. Ce sont ces py-lônes qui transporteront l’énergieproduite au poste d’interconnexion

16


installé dans la localité de Njom-Yekombo à 33 km de la centrale.

La voie d’accès. Les travaux de lavoie d’accès bicouche reliant lacentrale hydroélectrique ont étéréalisés à 70%. Les travaux en-core à réaliser consistent en la re-prise de deux ouvrages defranchissement, l’élargissement dela chaussée à 7 mètres et la posedu bitume enrobée.

La cité du maître d’ouvrage. Elleest composée des bâtiments ad-ministratifs, d’un réfectoire et de 28

pièces d’habitation. Les travauxsont réalisés à 90%. Il reste encoreà installer, les voiries et les réseauxdivers.

Globalement, le taux de réalisationdes travaux de construction dubarrage hydroélectrique Mekin estestimé à environ 60%. La livraisondu chantier, initialement prévue aumois de décembre prochain, de-vrait être repoussée. Elle pourraitavoir lieu avant le premier semes-tre de l’année prochaine. Les res-ponsables du projet avancent lemois de mai 2015.

L’aménagement hydroélectriquede Mekin est situé sur les rives dufleuve Dja, à la confluence de cefleuve avec les rivières Lobe etSabe, dans l’arrondissement deMeyomessala, département duDja et Lobo, région du Sud.

Doté d’une capacité de 15 méga-watts de puissance et d’une ligned’évacuation d’énergie de 110 KVsur 33 km, le barrage hydroélec-trique de Mekin viendra renforcerle réseau interconnecté Sud.

Une vue du fleuve Dja.

17


En procédant à la pose de la première pierre pour la construction du deuxième pont sur

le Wouri le 14 novembre dernier, le Chef de l’Etat déclarait : «Le pont actuel n’étant plus

en mesure d’absorber le trafic en constante augmentation, dans de bonnes conditions, il

était devenu urgent d’en construire un deuxième. Il permettra de fluidifier les échanges

entre la capitale économique et les régions situées à l’ouest du Wouri. Lorsqu’on sait que

80% des produits alimentaires destinés à Douala traversent le Wouri d’ouest en est, on

perçoit la nécessité d’assurer ce transit, sans compter les échanges d’autres marchan-

dises dans les deux sens naturellement ».

Et il ajoutait : « La construction du deuxième pont sur le Wouri fait partie des grandes infra-

structures visant à faciliter les transports à travers le pays. Complétée par l’aménagement

des entrées Est et Ouest de Douala, elle permettra de rendre la traversée de notre métro-

pole économique plus facile et plus rapide et ainsi, en gagnant du temps, de contribuer à

la compétitivité des nos entreprises. De façon générale, ce pont ne pourra que renforcer la

position de Douala comme principale plate-forme économique de notre pays et de notre

sous-région ». Les travaux vont coûter 109,16 milliards FCFA et dureront trois ans. L’ou-

vrage comprendra un réseau routier à cinq voies et un réseau ferroviaire à deux voies.

Wouri : le pont de l’avenir

18


Le Chef de l’Etat : le second pont sur le Wouri va renforcer la position de Douala comme principale plateforme économique du pays et de la sous-région.

Découverte de la plaque commémorative de l’événement.

19


Le Couple présidentiel très sensible à l’accueil enthousiaste et patriotique des populations de Douala.

Cérémonie initiatique des chefs traditionnels Sawa en signe de bénédiction du projet.

20


Energie: Douala à l’ère du gaz

Gaz de Ndogpassi : les vannes sont ouvertes !

L’inauguration par le Président de la République de l’usine de gaz de Ndogpassi, le 15 novembre

2013, renforce la capacité énergétique nationale. A cette occasion, Paul BIYA a rappelé la place

centrale de l’énergie dans la politique des « Grandes Réalisations », soulignant que « sans

elle, il ne peut y avoir d’industrie, ni de transformation de matières premières et donc pas d’é-

conomie moderne ».

Qualifiée par le Chef de l’Etat de « reine de la bataille de développement et du progrès », l’énergie

connait un accroissement tant qualitatif que quantitatif au Cameroun avec la mise en fonction-

nement de cette usine. Elle offre en effet une énergie propre, non polluante et moins coûteuse

aux industries implantées à Douala. Au mois de novembre dernier, une vingtaine d’industries

étaient déjà alimentées. Fruit d’un partenariat entre l’Etat, à travers la Société Nationale des Hy-

drocarbures (SNH), et la société publique britannique « Victoria Oil and Gas Plc » dont, la société

Rodeo Development Limited est la filiale au Cameroun, l’usine de gaz Ndogpassi a une produc-

tion quotidienne de vingt millions de mètres cubes de gaz. Cette production est acheminée du

site d’exploitation vers les clients à travers un pipeline de 13 kilomètres. Les possibilités d’exten-

sion des activités de l’usine sont importantes.

21


Coupure du ruban symbolique pour un événement historique.

La majorité des Camerounais approuve et soutient la politique des « Grandes Réalisations », la preuve….

22


Merci beaucoup.

Précieux cadeaux des chefs Bassa, symbole de leur attachement à la République et au Couple présidentiel.

23


PO

LIT

IQU

E

20 Mai 2013 Paix et unité, précieux atouts pour l’émergence

Le peuple camerounais, fier de sa diversité linguistique et culturelle, élément de sa

personnalité, a célébré avec faste et solennité, la 41ème édition de la Fête nationale

de l’Unité, le 20 mai 2013. Les Camerounais ont proclamé une fois de plus à travers

des chants patriotiques et des messages significatifs inscrits sur les banderoles et

les pancartes, qu’ils forment une seule et même Nation, en route pour l’émergence.

Placée sous le thème : « Armée et Nation, ensemble pour relever les défis sécuri-taires pour un Cameroun émergent », le 20 Mai 2013 a été une nouvelle occasion

de saluer le rôle déterminant du Président de la République, Paul BIYA dans la

préservation de la paix et de l’unité nationale.

24


PO

LIT

IQU

E

Le drapeau, symbole de la République.

La revue des troupes au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.

25


Un détachement de la Garde Présidentielle.

L’Ecole militaire Interarmées, la pépinière d’une armée loyale et républicaine.

26


Une armée disciplinée prête à relever les défis sécuritaires.

Une unité d’élite pour faire face à l’insécurité et à la criminalité transfrontalières.

27


Ensemble, dans la joie, fêtons l’unité du Cameroun, notre cher et beau pays.

28


La démocratie camerounaise se porte bien.

29


Communion républicaine au Palais de l’Unité au soir du 20 mai.

30


Elections sénatoriales, législatives et municipales

Le 14 avril et le 30 septembre 2013 se sont tenues respectivement les élections sénatori-ales, les premières de l’histoire politique du Cameroun, et les élections législatives et mu-nicipales. Ces scrutins, comme l’a rappelé fort opportunément le Chef de l’Etat dans sonmessage de fin d’année, se sont déroulés dans le calme et la transparence. Les observa-teurs nationaux et internationaux l’ont confirmé.

Les élections sénatoriales ont débouché sur la mise en place du Sénat, la chambre hautedu Parlement, comme l’avait promis le Chef de l’Etat. Quant aux législatives et municipales,elles ont été organisées pour la première fois avec un fichier électoral biométrique, une in-novation technologique remarquable qui a réduit à néant les contestations. « La crédibilitérenforcée des législatives et des municipales a amplement justifié les délais nécessaires àl’introduction de la biométrie dans notre dispositif électoral », a déclaré le Chef de l’Etatdans le message susmentionné. Ainsi, grâce au Président Paul BIYA, la démocratie camer-ounaise a fait un nouveau bon qualitatif en 2013.

Les grands pas de la démocratie

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L’électrice Chantal BIYA accomplissant son devoir civique.

Le Couple présidentiel heureux d’avoir accompli son devoir civique.

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M. Pascal CouCHEPIn, ancien Président de la suisse, chef de la délégation de l’organisation

Internationale de la Francophonie : « Les élections se sont déroulées dans un climat de sérénité ».

L’honorable AzIzou EL HAdj IssA, chef de la délégation de l’union africaine :

« Le Cameroun a connu une consultation aux allures festives ».

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M. Pierre siméon AtHoMo ndong, chef de la délégation de la CEEAC : « Il y a une satisfaction

qu’une élection puisse se passer dans le calme et la sérénité ».

M. IrFAn Abdul rahman, le chef de la délégation des observateurs du Commonwealth, a salué la maturité du peuple camerounais.

34


M. EdEM Kodjo, ancien secrétaire général de l’ouA, chef des observateurs de la Francophonie

aux élections sénatoriales, a exprimé sa satisfaction au Chef de l’Etat, le 16 avril 2013.

Premier contact officiel entre le Président de la république et le tout premier Président de la

haute chambre du Parlement, l’honorable Marcel nIAt njIFEnjI, le 18 juin 2013.

35


SP

OR

T

L’hommage des sportifs au Chef de l’Etat

La clôture de la saison sportive 2013 a été marquée le 22 décembre dernier par

l’hommage du mouvement sportif au Chef de l’Etat qui s’est toujours investi pour le

Renouveau sportif. A l’exemple de son implication dans la levée de la suspension

de la FECAFOOTpar la FIFA ou de la mise en œuvre du Programme national de

développement des infrastructures sportives (PNDIS), dont les résultats sont la con-

struction du Palais des sports de Yaoundé, des stades omnisports de Limbé et

Bafoussam et bientôt ceux de Yaoundé et Douala. La finale de la Coupe du Camer-

oun jouée ce jour-là a été remportée par « Yong Sport Academy » de Bamenda face

au Canon de Yaoundé. Le Chef de l’Etat a remis les trophées aux vainqueurs de

coupes dans une trentaine de disciplines sportives.

36


SP

OR

T

Le Président de la république et le peuple à l’unisson, image d’un Cameroun uni,

fort et conquérant.

37


Quelques capitaines heureux des équipes vainqueurs de coupes recevant leur trophée

des mains du premier sportif camerounais.

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Le Cameroun au service de la paix et dela sécurité en Afrique

Yaoundé a abrité les 24 et 25 juin dernier, le sommet historique des Chefs d’Etat et

de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG sur la sûreté et la

sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.

Le sommet de Yaoundé a comblé les attentes. Les résultats ont été éloquents : une déc-

laration finale prévoyant la création d’un cadre intercommunautaire de coopération

en matière de sécurité maritime ; un mémorandum d’entente signé entre la CEEAC,

la CEDEAO et la CGG ; un code de conduite relatif à la prévention et à la répression

des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activ-

ités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre adopté. Et enfin, la création

à Yaoundé d’un Centre interrégional de coordination des mesures prises par les

Etats, traduction concrète de la volonté de mutualiser les forces et les moyens.

L’organisation et le déroulement de ce sommet ont confirmé le rôle du Cameroun

comme un pays incontournable dans la préservation de la paix et de la sécurité en

Afrique. Le sommet de Yaoundé a été initié par l’ONU suite à la résolution 2039 du

Conseil de Sécurité du 29 février 2012. Il a bénéficié du soutien de l’Union africaine

pour son organisation. La CEEAC et la CEDEAO regroupent vingt-cinq Etats mem-

bres, environ la moitié des pays du continent. Treize Chefs d’Etat y compris le Prési-

dent Paul BIYA ont pris par au sommet.

DIP

LO

MA

TIE

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une mobilisation forte, solidaire et éclatante des Chefs d’Etat au sommet historique de Yaoundé.

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une image fabuleuse et magistrale d’une Afrique consciente de son avenir.

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Mmes Chantal BIYA et Constancia MAnguE dE oBIAng,

la touche féminine du sommet de Yaoundé.

Le sommet de Yaoundé a produit des résultats éloquents.

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Libération des otages

discrétion et efficacitéChaleur communicative, poignées de main interminables. Quelles belles images ! Quelsclichés que ceux qu’offrait le Palais de l’Unité à l’occasion de la réception, après leurlibération, de la famille Moulin-Fournier (sept personnes) le 19 avril et du Père GeorgesVandenbeusch, le 31 décembre 2013. Les huit ressortissants français avaient été prisen otage respectivement en février et novembre dans la région de l’Extrême-Nord parles adeptes de la secte islamiste Boko Haram et détenus au Nigeria. A chaque fois, lesretrouvailles avec le Chef de l’Etat, le ministre français des Affaires étrangères, M. Lau-rent Fabius et les ex-otages ont résonné comme un hymne de vie.

La libération des ex-otages a consacré le professionnalisme des services de notre pays, l’artconsommé de la diplomatie camerounaise faite de discrétion et d’efficacité et témoigné dusuccès que peut permettre la coopération entre gouvernements face à l’insécurité. Il s’agitdans les cas d’espèce de la coopération entre les gouvernements camerounais, français etnigérians.

Comme en septembre 2008 avec la libération des otages du navire Bourbon-Sagitta, leslibérations de 2013 ont renforcé l’image du Cameroun comme une terre de paix et d’hospi-talité.

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une nuit de saint sylvestre au Palais de l’unité avec le père george Vandenbeusch,

libéré par ses ravisseurs quelques heures plus tôt.

des fleurs de la Première dame à Mme Moulin-Fournier pour célébrer le retour à la liberté et à la vie.

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Bonheur partagé entre le Chef de l’Etat et ses hôtes dans la nuit de la saint sylvestre.

Les Moulin-Fournier: tout est bien qui finit bien.

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Les hôtes de marqueGünter Nooke, représentant pour l’Afrique de la

Chancelière allemande Le second séjour au Cameroun de Günter Nooke, « Monsieur Afrique » de la ChancelièreAngela Merkel, les 20 et 22 mai 2013, est la preuve des bonnes relations entre Yaoundéet Berlin. Au terme de ses entretiens avec le Chef de l’Etat, le 22 mai, le représentant per-sonnel pour l’Afrique de la Chancelière allemande au ministère fédéral de la Coopérationéconomique et du Développement, à la tête d’une délégation d’investisseurs, a réitéré lavolonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale avec un accent particulier surl’investissement privé. Au cours de ce séjour, M. Nooke a finalisé un projet majeur dans ledomaine de l’agriculture initié lors de sa première visite au Cameroun en 2011. Il s’agit dela construction d’une usine d’engrais chimiques à Limbe (région du Sud-Ouest) par la so-ciété allemande Ferrostal. D’un coût de 1 250 milliards FCFA (environ 2,5 milliards de dol-lars), ce projet est un appui important à la révolution agricole initiée par le Chef de l’Etatdans le cadre de la politique des « Grandes Réalisations ». Ce sera le plus important in-vestissement privé allemand en Afrique subsaharienne. L’usine aura une production an-nuelle d’environ 600 000 tonnes d’ammoniac et 700 000 tonnes d’urée destinés au marchécamerounais et à l’exportation. L’Allemagne se tient donc solidement aux côtés du Camer-oun en route, pour son émergence.

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Cynthia H. Akuetteh, Sous-secrétaire d’Etat adjointeaméricaine pour les Affaires africaines

Madame Cynthia H. Akuetteh, Sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine pour les Affaires

africaines, a effectué une visite de travail au Cameroun au cours de laquelle elle a été reçue

en audience au Palais de l’Unité, le 23 mai 2013. Des entretiens entre le Chef de l’Etat et

son hôte, il est ressorti un souci partagé de renforcer les liens de coopération entre Yaoundé

et Washington et une volonté affirmée de la partie américaine d’accroître ses investisse-

ments au Cameroun pour soutenir la politique des « Grandes Réalisations ». Autres préoc-

cupations d’intérêt mutuel évoquées au cours de ces entretiens, la paix et la sécurité en

Afrique et l’évolution démocratique du Cameroun. Sur ce dernier point, on peut à juste titre

se satisfaire de l’adhésion commune des autorités camerounaises et américaines aux

idéaux de démocratie. A cet égard, l’hôte américaine a salué les progrès de notre démoc-

ratie. Elle s’est félicitée notamment de la mise en place du Sénat et de la tenue régulière

des élections au Cameroun.

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Bekir Bozdag, Vice-Premier Ministre de Turquie

La visite d’Etat effectuée par le Président Paul BIYA en Turquie au mois de mars dernier,

premier voyage officiel d’un Chef d’Etat camerounais dans ce grand et beau pays à la tra-

dition millénaire, a relancé définitivement la coopération entre Ankara et Yaoundé. Les con-

tacts sont devenus plus fréquents entre les autorités des deux pays. C’est ainsi que le Vice-Premier

Ministre turc, Bekir Bozdag, a effectué une visite de travail au Cameroun au mois de novem-

bre dernier au cours de laquelle il a été reçu en audience par le Chef de l’Etat pour faire

une nouvelle évaluation de la riche et prometteuse coopération bilatérale. A cette occasion,

M. Bozdag a annoncé l’arrivée de nombreux investisseurs turcs au Cameroun, déterminés

à contribuer aux efforts de développement de notre pays. L’on se rappelle qu’au mois de

mars dernier, le Chef de l’Etat, en redoutable promoteur de la destination Cameroun, avait,

à maintes reprises à Ankara puis à Istanbul, invité les Turcs à participer par leur savoir-faire

et leur compétence reconnus, au programme des « grandes réalisations ». L’appel a été

entendu et la partie turque ne lésine sur aucune opportunité. Lors de sa visite de travail au

Cameroun, M. Bekir Bozdag a inauguré l’école de formation professionnelle de Maroua,

spécialisée dans l’énergie, la maintenance des équipements, la climatisation et les métiers

de bois.

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M. Filippo LoMBArdI, Président du Conseil suisse des Etats,

l’expérience du sénat au service du jeune sénat camerounais.

M. Philippe doustE-BLAzY, PCA d’unItAId, Conseiller spécial du sg de l’onu pour les

financements innovants dans le domaine de la santé, le Cameroun un partenaire crédible.

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s.E. Christine roBICHon, Ambassadrice de France au Cameroun, conduisait une délégation

des responsables des ministères français des Affaires étrangères et de la défense (22 novembre 2013).

M. Lucas ABAgA nCHAMA, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC),

la situation économique et financière de la CEMAC au peigne fin (20 novembre 2013)

Autres audiences du Chef de l’Etat

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M. Adolphe AdouKI, Conseiller diplomatique, envoyé spécial

du Président denis sAssou nguEsso (20 novembre 2013)

M. Lucas nguEMA Essono MBAng, Vice/PM chargé du secteur rural, ministre de l’Education et des

sciences, envoyé spécial du Président teodoro oBIAng nguEMA MBAsogo (31 octobre 2013).

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s.E. omer FAruK dogAn, Ambassadeur de turquie au Cameroun (22 mars et 30 octobre 2013)

M. Emmanuel IssozE-ngondEt, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération international et de la

Francophonie chargé du nEPAd et de l’Intégration régionale, envoyé spécial du Président Ali Bongo

ondIMBA (13 septembre 2013).

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M. nuredeen MoHAMEd, ministre d’Etat n°2 au ministère des Affaires étrangères,

envoyé spécial du Président goodluck jonAtHAn (22 mai 2013).

Mme susan WAFFA-ogoo, ministre gambienne des Affaires étrangères, envoyée spécial du

Président Yahya jAMMEH (4 avril 2013)

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M. Baltazar EngongA Edjo, envoyé spécial du Président teodoro obiang nguema Mbasogo

(14 février 2013).

s.E. Bruno gAIn, ancien Ambassadeur de France du Cameroun au Cameroun (24 janvier 2013)

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Francophonie

les parlementaires africains saluent les

valeurs de paix et d’unité

Réunis à Yaoundé à l’occasion de la 21ème assemblée régionale Afrique des Assemblées

parlementaires de la Francophonie, les présidents des chambres et chefs de délégation

ont été reçus en audience par le Chef de l’Etat le 10 mai. Les parlementaires africains ont

saisi cette occasion pour relever la place du Cameroun dans l’espace, un pays profondé-

ment attaché aux valeurs de paix et d’unité. Pour sa part, le Chef de l’Etat a déclaré : « Le

Cameroun qui connaît le prix de la paix, le prix de l’unité, le prix de la fraternité, forme le

vœu que les crises qui secouent certains de nos pays prennent fin….que cesse le calvaire

que vivent les femmes, les hommes et les enfants dans ces pays ».

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Voyages officiels à l’étranger

Le Président de la République a effectué du 28 janvier au 7 février 2013 unevisite de travail en France à l’invitation de son homologue français, FrançoisHollande. Le point d’orgue de cette visite a été l’entretien entre les deuxChefs d’Etat au Palais de l’Elysée le 30 janvier 2013. Paul BIYA et FrançoisHOLLANDE ont eu des échanges amicaux et efficaces, concernant les su-jets généraux et d’intérêt commun.

Le Chef de l’Etat a renouvelé à son homologue français son soutien et son

appréciation à l’intervention française au Mali, menacé alors dans ses fonde-ments par des hordes de djihadistes.

Les deux Chefs d’Etat ont constaté avec satisfaction leur volonté communede favoriser le développement d’un partenariat multiforme, notamment dans

le domaine économique.

Premier contact officiel

Paul BIyA-François HOLLANDE

à Paris

56


57


Echanges amicaux et efficaces entre les parties camerounaise et française.

revue des troupes dans la cour du Palais de l’Elysée.

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Le Chef de l’Etat face àla presse internationale:

« Les relations franco-

camerounaises sont

excellentes.

Je ne suis pas au pouvoir

par la force, c’est le peuple

camerounais qui m’a élu au

milieu de 30 ou 40 autres

candidats.

Les Camerounais sont parmi

les Africains les plus libres.

J’avais promis deux choses :

faire voter les Camerounais

de la diaspora et examiner la

double nationalité. J’ai tenu

le premier engagement et je

tiens à remercier mes com-

patriotes qui m’ont élu à près

de 80%. Cela m’encourage à

aller de l’avant pour l’autre

problème.

Avant que je ne sois Président,

le code pénal chez nous, l’article

347, punissait cette chose

(l’homosexualité).»

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Dans la logique de favoriser un partenariat multiforme avec la partie française,

le Chef de l’Etat, en redoutable promoteur économique, a rencontré le 31 jan-

vier 2013, le patronat français (Mouvement des entreprises de France,

MEDEF) pour amener les entreprises françaises qui voudront, à participer aux

côtés des entreprises camerounaises afin de bénéficier de la stabilité et de la

paix de notre pays ainsi que de l’amélioration des performances économiques

et du climat des affaires.

Rencontre avec le patronat français

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Le Chef de l’Etat et M. Michel ROUSSIN, Président du MEDEF International, ont co-présidé leforum économique sur le thème : « France-Cameroun : pour un partenariat durable ».

Le Président Paul BIYA aux investisseurs français : ne ratez pas l’occasion de faire de bonnes affaires.

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Audiences de Paris

Mme Irina BOKOVA, Directrice Générale de l’UNESCO.

M. Valery GISCARD D'ESTAING, ancien President de la Republique Francaise.

Le Président Paul BIYA a également accordé des audiences à des chefs d’entreprisesfrançais et étrangers, aux personnalités politiques françaises, à la Directrice Générale del’UNESCO et aux représentants de la communauté camerounaise en France.

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M. Claude GUEANT, ancien Ministre francais de l'Interieur.

M. Herve BOURGES.

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M. Vincent BOLLORE, PDG du groupe Bolloré.

Bruno LAFONT, PDG du groupe Lafarge, partenaire des Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM).

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M. Olivier STIRN, associé au Cabinet d’affaires Edifice Capital.

M. Guillaume Giscard d’Estaing, Directeur général de SOFEMA.

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Mme Clara GAYMARD, présidente de « General Electric » France.

M. Gimmy RICCI, président général « Crafts Contractors International ».

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M. Yannick MORILLON, PDG du groupe GEOCOTON, partenaire stratégique de la SODECOTON.

Alexandre Vilgrain, président du Conseil français des investisseurs en Afrique, accompagné duDirecteur général de SOMDIA et du PDG de SOSUCAM.

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Concertation avec les représentants de la communauté camerounaise en France.

Gevrise EMANE, une athlète d’origine camerounaise.

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Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique

La voix du CamerounÀ l’invitation du Président de la République Française, François Hollande, leChef de l’Etat, accompagné de son épouse, Madame Chantal BIYA, a pris partles 6 et 7 décembre 2013 à Paris, au sommet de l’Elysée pour la paix et lasécurité en Afrique. Le Président Paul BIYA, auréolé de sa longue et richeexpérience de la gestion des affaires publiques, a apporté une contributionremarquable à ces assises.

Le Chef de l’Etat s’est aussi félicité de « l’occasion supplémentaire de mettre

en exergue les menaces que les actes de braconnage, les trafics de toute

sorte, les prises d’otages, les actes de piraterie et les changements clima-

tiques, font peser sur la paix ». Traduction : la paix en Afrique n’est pas seule-ment menacée par les conflits, mais aussi par la pauvreté.

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Le Chef de l’Etat saluant les représentants de la presse à son arrivée au Palais de l’Elysée.

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Un vibrant hommage a été rendu à Nelson Mandela au sommet de l’Elysée.

Echanges entre le Chef de l’Etat et son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO.

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Outre la paix et la sécurité, d’autres préoccupations d’une plus haute importance ont été abor-dées lors du sommet de l’Elysée.

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Le Président de la République sollicité par ses pairs pour son expérience de la gestion de la chose publique.

Ambiance joyeuse

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Violences sexuelles faites aux femmes en Afrique :

les Premières Dames en ordre de bataille

Madame Chantal BIYA, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pourl’éducation et l’inclusion sociale, s’est jointe aux autres Premières Dames àParis pour lancer un appel contre les violences sexuelles faites aux femmeslors des conflits qui déchirent l’Afrique.

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Cameroun-Turquie

Une coopération promise à un bel avenirLes 25 et 28 mars 2013, le Chef de l’Etat, accompagné de son épouse, MadameChantal BIYA, a effectué une visite d’Etat en Turquie, premier voyage officiel d’undirigeant camerounais dans ce pays à la tradition millénaire. Le Président Paul BIYAa ainsi ouvert une nouvelle page de la coopération entre Yaoundé et Ankara, promisedésormais à un bel avenir.

Le séjour du Couple présidentiel en Turquie s’est déroulé en deux étapes : Ankaraet Istanbul. A Ankara, le 26 mars, le Chef de l’Etat a eu des entretiens fructueux avecles plus hautes autorités turques : le Président de la République Abdullah Gül ; lePremier Ministre Recep Tayyip Erdogan ; le Président de l’Assemblée NationaleCemil Çegek. Les entretiens entre les deux Chefs d’Etat ont débouché sur la signa-ture de sept accords de coopération dans divers domaines, à savoir la défense, letourisme, l’audiovisuel, les académies diplomatiques, l’exploitation minière, l’énergieet les hydrocarbures. A Ankara, le Chef de l’Etat a lancé un appel aux Turcs à par-ticiper par leur savoir-faire et leur compétence à la politique des « Grandes Réali-sations ».

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Paul BIYA-Abdullah GÜL : en signe d’amitié et de coopération prometteuse entreYaoundé et Ankara, sous le regard charmant de Mmes Chantal BIYA et Hayünisa GÜL.


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Des fleurs pour la Première Dame à l’arrivée du Couple présidentiel à l’aéroport international d’Esenboga d’Ankara le 25 mars.

Premier contact avec les autorités turques à l’aéroport.


Le Président de la République a apprécié.

L’accueil enthousiaste et patriotique de la communauté camerounaise de Turquie.

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Revue des troupes.

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Accueil solennel à la Présidence de la République de Turquie, le 26 mars 2013.


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Les Dames aussi.

Le Chef de l’Etat s’inclinant devant les symboles de la République de Turquie.


Les deux Chefs d’Etat face à la presse au terme de leurs entretiens.

Signature des accords de coopération sous le regard approbateur des deux Chefs d’Etat.

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Mme Chantal BIYA à l’institut de maturation d’art ancien et contemporain d’Ankara.

Le Couple présidentiel au Mausolée d’ATATÜRK.


L’hommage du Chef de l’Etat à Mustapha KEMAL dit ATATÜRK fondateur de la Turquie moderne.

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Le Couples présidentiels camerounais et turc accueillant les convives lors du dîner officielà la Présidence de la République.

Les convives à table.


Une autre occasion pour le Chef de l’Etat de saluer une coopération promise à un bel avenir.

Au nom de l’amitié turco-camerounaise.

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A l’Assemblée Nationale, le Président Paul BIYA a salué les performances économiques de laTurquie et lancé un appel aux Turcs à investir au Cameroun.

Entretien avec le Président de l’Assemblée Nationale, M. CEMIL ÇEGEK.


Rencontre avec le Premier Ministre RECEP TAYYIP ERDOGAN.

Opération de charme auprès des investisseurs dans la zone économique d’Ostin à Ankara.

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Cap sur IstanbulLa diplomatie économique amorcée à l’étape d’Ankara par la visite de la zone industrielle Ostin,s’est accélérée le 27 avril avec l’arrivée du Chef de l’Etat à Istanbul, la mégapole économiqueturque. Le Président de la République y avait un important rendez-vous avec le patronat re-groupé autour de la puissante confédération turque des hommes d’affaires et industriels(Tuskon). Face au millier d’investisseurs réunis, Paul BIYA a revêtu à nouveau le costume deredoutable promoteur économique. Il a présenté les atouts et les potentialités d’investissementqu’offre le Cameroun. Il a fini de les convaincre et de les rassurer en leur confiant qu’à bien deségards, ils ont la capacité, la compétence et le savoir-faire nécessaire pour accompagner leCameroun vers son émergence.


La Première Dame appréciant l’hospitalité turque.

La communauté camerounaise toujours au rendez-vous.

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Paul BIYA, un redoutable promoteur économique.

Les hommes d’affaires séduits.


Le cadeau des hommes d’affaires turcs au Chef de l’Etat.

Pour un partenariat Turquie-Cameroun gagnant-gagnant.

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La dimension cuturelle

Après l’économie, le Couple présidentiel pouvait achever son séjour en Turquie par le volet

touristique, marqué le 28 avril par la visite de trois sites historiques à Istanbul : le Musée de

Topkapi, ancien siège du Sultanat de l’empire ottoman, inscrit sur la liste du patri-

moine mondial par l’UNESCO depuis 1985 ; le Musée sainte Sophie, ancienne

basilique construite au VIème siècle sous l’empire byzantin et la Mosquée Bleue. La

présence du Chef de l’Etat dans cet édifice religieux était un geste fort par lequel il

a démontré qu’il reste et demeure un apôtre de la paix.


Paul BIYA, apôtre de la paix.

La visite du musée de Topkapi, un patrimoine de l’humanité.

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Au musée Sainte Sophie.

Un trésor architectural inestimable.


A l’invitation de Sa Sainteté le pape François, le Chef de l’Etat, accompagné de son épouse, Mme

Chantal BIYA, a effectué une visite officielle au Vatican, le 18 octobre 2013. Le Président de la

République et le Souverain pontife ont eu une rencontre au sommet au cours de laquelle il s’est dégagé

une « large convergence de vues sur l’analyse de la situation internationale» (dixit Paul BIYA), ainsi

que sur d’autres sujets au plan bilatéral. Face aux conflits récurrents qui déchirent l’Afrique, le Chef de

l’Etat et le Pape sont convenus de la thérapie à appliquer : le dialogue et la négociation. Sur la question

de la pauvreté et son lot de conséquences dramatiques telles que l’immigration, ils ont appelé à une

mondialisation de la fraternité et non de l’indifférence.

Le communiqué de presse du Vatican relevait que ces «entretiens cordiaux ont permis de se féliciter

de la qualité des relations renforcées par l’aboutissement d’un accord-cadre sur le statut de l’Eglise

catholique qui sera signé prochainement». Cet accord-cadre a été signé à Yaoundé, le 13 janvier

dernier, entre le Gouvernement camerounais et le Nonce Apostolique au Cameroun et en Guinée

Equatoriale. Lors de son tête-à-tête avec le pape François, le Président Paul BIYA avait exprimé sa

haute appréciation sur la contribution de l’Eglise catholique au développement du Cameroun dans les

domaines de la santé, de l’éducation, de la paix et de la démocratie. La signature de l’accord-cadre

ouvre une nouvelle page de cette coopération fructueuse fondée sur deux grands piliers, à savoir la

laïcité de l’Etat et la liberté religieuse.

Cameroun-Vatican

Large convergence de vues

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Les attentions du Pape François à l’endroit de Mme Chantal BIYA.


Le Pape François remerciant le Chef de l’Etat pour les précieux cadeaux offerts par le Couple présidentiel.

Le Pape a offert la médaille de son pontificat au Chef de l’Etat.

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Le Pape a aussi offert des chapelets au Couple présidentiel.


Merci beaucoup Très Saint père.

Madame la Présidente, que Dieu vous bénisse.

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Rencontre entre le Chef de l’Etat et le Secrétaire pour les Relations avec les Etats,

Mgr Dominique MAMBERTI.

Dans la cour Sainte Damase du Palais apostolique, le Couple présidentiel prenant congé des re-

sponsables du protocole du Vatican.


L’action sociale de la Première DameComme les années précédentes, l’année 2013 a été marquée par une intense ac-

tivité sociale de Mme Chantal BIYA, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO

pour l’éducation et l’inclusion. L’action sociale de la Première Dame est un adjuvant

à la politique sociale du Président de la République.

8 mars 2013,

Journée interna-

tionale de la

femme.

50 000 femmes se

sont mobilisées

autour de la

Première Dame

au Boulevard du

20 mai à Yaoundé.

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Après le défilé, la suite de la fête...


Le rendez-vous du chic : une délégation des artistes de la mode et de la beauté autour

de la Première Dame.

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Activités de fin d’année...

Assemblée Générale du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC)


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Visite à la Fondation Chantal BIYA

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Des stars de la musique africaine en soutien à l’oeuvre humanitaire de Mme Chantal BIYA.


Au complexe scolaire «Les Coccinelles» du Palais de l’Unité

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Voeux de Nouvel An 2014

au Chef de l’Etat

Le Chef de l’Etat a reçu le 9 janvier dernier, au cours de deux cérémonies distinctes, les

vœux des membres du corps diplomatique accrédité à Yaoundé, des représentants des or-

ganisations internationales et des corps constitués nationaux.

Le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Tchad, Yoossem-Kontou Noudjiamlao,

au nom de ses pairs, a souhaité que « le Cameroun puisse engranger encore tout au long

de l’année 2014 de nombreux et éclatants succès dans tous les secteurs de la vie et du

développement ».

Répondant aux vœux du corps diplomatique, le Chef de l’Etat a passé en revue l’état du

monde en 2013 au plan économique et politique. Il a peint un tableau en demi-teinte de l’é-

conomie mondiale marquée par une morosité persistante. Le Chef de l’Etat a regretté le

manque de solidarité des pays riches avec les pays pauvres. Il s’est ensuite appesanti sur

la situation en RCA, soulignant «la nécessité d’une approche holistique urgente ». Le Prési-

dent BIYA a exprimé son vœu de voir la Mission internationale de soutien à la Centrafrique

sous la conduite de l’Union africaine (MISCA) évoluer en une force de maintien de la paix

de l’ONU.


Le Chef de l’Etat attentif au message du doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Tchad,

YOOSSEM-KONTOU NOUDJIAMLAO.

Une vue des chefs de mission diplomatique.

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Un rendez-vous important avec les représentants de la communauté internationale pour faire

l’état du monde.


Les vœux des Présidents des deux chambres du Parlement au Chef de l’Etat (en haut, le Président du Sénat,

Marcel NIAT NJIFENJI ; en bas, le Président de l’Assemblée Nationale, CAVAYE YEGUIE DJIBRIL).

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Le premier Président de la Cour Suprême, M. Alexis DIPANDA MOUELLE,

pour le troisième pouvoir de l’Etat.

Le Ministre, secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH.


Le Ministre, Directeur du cabinet Civil de la Présidence de la République, Martin BELINGA EBOUTOU

Echanges avec des invités à l’issue de la présentation des vœux.

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Concertation avec des responsables en charge des questions de sécurité.


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Avec des autorités religieuses.

Avec le Vice - PM Amadou ALI.


Voeux de Nouvel An 2014 à la Première Dame

Joie et amitié avec les épouses des membres du corps diplomatique et des responsables

des organisations internationales

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La Première Dame a préparé des cadeaux pour toutes ses convives.

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Avec la communauté nationale….un attachement indéfectible. .

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paul biya - cameroun - l'année du président 2013

Government & Nonprofit