partie 1.2
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Management d’équipes
internationales
Isabelle BORIES-AZEAU
M2 Management
Parcours Management international des PME
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B. Obama au Japon…
S. Pérez à Atlanta…
La temporalité…
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La notion d’interculturel : Processus dynamique d’interaction entre individus et groupes porteurs de représentations et de valeurs différentes (Meier, 2004)
Intimement lié au concept d’interaction, l’interculturel peut être compris comme un processus dynamique de perpétuelle rencontre et transformation entre différentes cultures [nationale, organisationnelle, professionnelle…] (Drummond, 2010)
Une équipe est un ensemble de personnes ayant des compétences spécifiques complémentaires en interaction régulière pendant un certain temps et dans le cadre d’une dépendance mutuelle fondée sur la poursuite d’un ou de plusieurs objectifs communs dont chacun se sent mutuellement responsable (Barmeyer, 2008).
Les difficultés du management d’une équipe en général
Une équipe multiculturelle se définit comme un groupe d’individus de cultures diverses travaillant sur des questions, des thèmes qui englobent plusieurs pays.
Le management d’équipes internationales sous-entend :
des collaborateurs de différentes nationalités
des collaborateurs provenant de différents contextes culturels
des collaborateurs d’une nationalité différente de celle de la « maison mère »
éventuellement un management à distance…
Le problème principal qui se pose :
Des réalités managériales et de conceptions du travail en équipe différentes
Des risques de dysfonctionnements, de tensions, de conflits
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Pourquoi le management
interculturel ?
Une problématique : comment apprendre aux salariés à travailler ensemble ?
Et au-delà, comment les PME qui se développent à l’international doivent-elles intégrer dans leur cadre organisationnel des systèmes de valeurs différents non seulement pour survivre, mais aussi pour être compétitives sur des marchés de plus en plus volatils ?
« Les entreprises sont en quête de recettes pour gérer l’interculturel, sans trop de douleur, mais sans savoir jusqu’où elles doivent prêter attention aux différentes cultures. Ne risquent-elles pas (…) d’alimenter des stéréotypes porteurs de mésentente ? De favoriser des forces centrifuges au sein de leurs filiales étrangères ? » (d’Iribarne, 1999)
La prise en compte de la dimension interculturelle induit des choix importants en termes de management organisationnel ; exemple : choix des mécanismes de coordination du travail
Le management des équipes internationales : un dosage subtil entre la prise en compte des différences culturelles et des pratiques managériales « universelles » (cf. problématique intégration / différenciation)
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La problématique
différenciation / intégration Lawrence et Lorsch
La différenciation consiste en la mise en place d’unités spécifiques
dédiées aux différents environnements auxquels l’entreprise est
confrontée
Des facteurs de différenciation…
Et des incidences
La différenciation favorise les partages culturels, et au-
delà, les problèmes de l’interculturel
Les effets négatifs de la différenciation peuvent être compensés
par des mécanismes d’intégration
L’intégration : capacité de l’organisation à maintenir un niveau
suffisant de cohésion et de coopération entre ses composantes
Les principaux mécanismes d’intégration (Helfer et al., 2004)
Exemple : l’ajustement (cf. Mintzberg)
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Les enjeux du management
interculturel Des enjeux externes
Faire face au développement international de l’économie
Les PME opèrent de plus en plus en contexte de mondialisation, de globalisation des activités et des marchés diversification de la production et de la distribution
Développer un marketing interculturel
Prise en compte des spécificités locales, les comportements et préférences des consommateurs
Au niveau stratégique
Optimisation
Cas du choix de la localisation des activités
On peut expliquer les choix de localisation sur la base de facteurs culturels et institutionnels (Flores et Aguilera, 2007). Les firmes préfèrent localiser leurs activités dans des pays qui sont proches ou similaires à leur pays d’origine, car ceci va diminuer l’incertitude et
par conséquent accroître les chances de réussite
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Les enjeux du management
interculturel
Des enjeux internes
Proposer des outils managériaux à des entreprises, ici les PME, de plus en plus exposées aux risques de chocs culturels
La mondialisation impacte fortement les schémas organisationnels des entreprises qui doivent évoluer pour s’adapter à un contexte concurrentiel devenu global et planétaire.
Contribuer à l’élaboration de pratiques communes jugées indispensables
Pratiques basées sur un minimum de référents communs (cf. Meier, 2004) : métiers, expériences, projets, représentations, valeurs liées à l’éthique et à la morale…
Répondre aux attentes des salariés
Meilleure connaissance des différentes cultures
Le management interculturel va donc concerner les différentes politiques
de GRH
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Les enjeux du management
interculturel
Manager la diversité culturelle des équipes :
Des opportunités
Une gestion des risques
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Les enjeux du management
interculturel
Gérer la diversité culturelle des équipes : des opportunités
Créativité et innovation
Selon Adler (1994), une équipe interculturelle, grâce à la diversité de
culture de ses membres, dégage un plus grand nombre d’idées qu’une
équipe homogène. Le fait d’examiner un problème sous des angles
différents amène plus de solutions
Adaptation aux contextes locaux
La diversité culturelle de ses équipes permet à l’entreprise de mieux
comprendre ses marchés
Apport d’une réponse à la complexité de l’environnement
Une structure plus souple est plus réactive face aux évolutions de son
environnement
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Les enjeux du management
interculturel Manager la diversité culturelle des équipes : Une gestion des risques
Comment concilier cohésion et diversité de l’équipe multiculturelle ?
Les risques de conflits culturels
Tendance naturelle de l’individu à appréhender l’autre en fonction de sa propre culture et
d’une hiérarchisation des cultures
La communication
Dimension primordiale du management des équipes interculturelles
La cohésion
Adler (1994) : « Capacité des membres du groupe à faire l’unanimité chaque fois qu’elle
est nécessaire, de recevoir et d’interpréter les choses de la même façon, de convenir des
mêmes actions ».
La conformité à la culture dominante
Au sein d’une équipe, le groupe culturel majoritaire aura tendance à imposer ses
valeurs et son mode de fonctionnement qu’il juge supérieur et à réduire l’influence
culturelle des autres membres ou groupes de l’équipe
Susciter des incompréhensions
Ralentissement du processus de conduite d’un projet, par exemple
• Accélérer le taux de rotation du personnel
tensions entre nouveaux et anciens salariés
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Les enjeux du management
interculturel Et au-delà
Considérer les différences culturelles comme une opportunité à manager
(approche plus offensive)
Identifier et de dépasser les différences culturelles
D’une logique globalisante ethnocentrique à une logique polycentrique
D’Iribarne (1989) : « Un large champ d’action s’ouvre aux responsables pour promouvoir des modes de fonctionnement qui conduisent, de manière appropriée à chaque lieu, à des situations génératrices de manières d’agir favorablement à l’entreprise (…). Il faut concevoir des manières de travailler ensemble qui doivent être simultanément satisfaisantes sur deux registres : un registre d’efficacité technique et un registre correspondant au sens qu’ont, pour chacun, les situations où il se trouve et les actions qu’il mène »
Une nécessité pour la survie de l’entreprise
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
De la culture à la culture d’entreprise
La culture : un concept polysémique qui n’est pas défini clairement
Kroeber et Kluckohn (1952) ont recensé 164 définitions du mot culture. Selon Ajiferuke et Boddewyn (1970), « Il existe autant de sens de ce concept que de personnes qui l’utilisent »
Deux définitions :
« Le mode de vie d’un groupe d’individus, la combinaison de tous les modèles plus ou moins stéréotypés de comportement appris, que chaque génération transmet à la suivante au moyen du langage et de l’imitation » (Barnouw, 1963)
« Un ensemble complexe qui comprend le savoir, les croyances, l’art, la morale, les coutumes, ainsi que toutes les aptitudes et les habitudes qu’un être humain acquiert en tant que membre d’une société » (Symington, 1983)
Trois dimensions principales de la culture :
La culture est un système
La culture renvoie à la notion de groupe
La culture est rattachée à une dynamique
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
De la culture à la culture d’entreprise Trois approches de la culture
Anthropologique
Définition large de la culture : ensemble des manières de voir et de faire propre à un collectif humain donné ; ne ressort pas du comportement inné
D’Iribarne définit la culture (point de vue anthropologique) comme « un système de sens par lequel l’individu perçoit et interprète une situation ou une action concrète. Il partage ce système de sens avec les autres membres de sa communauté qui a, au cours de son histoire, élaboré ce système de sens »
Sociologique
Définition plus restreinte : « champ culturel » spécialisé avec ses acteurs et ses institutions, ses logiques et ses règles ou normes, ses ressources…
Des approches culturelles des organisations s’inscrivent dans des courants sociologiques ; exemples : l’approche sociétale (Maurice, Sellier et Silvestre, 1982) ; la sociologie des groupes de travail et des professions ; l’approche institutionnelle (Sainsaulieu et Segrestin, 1986)
Organisationnelle et managériale
Elliot Jacques (1952) définit la culture d’une entreprise comme « son mode de pensée et d’action habituel », « plus ou moins partagé » et qui « doit être appris (référence à l’approche anthropologique) et accepté ». L’idée est qu’il y a dans les rapports de travail en entreprise une part d’habitudes plus ou moins rationnelles et conscientes dont l’origine n’est pas précisée
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
De la culture à la culture
d’entreprise « Corporate culture » = culture d’entreprise ou culture
organisationnelle qui, selon Schein (1985), « repose sur les artefacts (symboles, comportements, rites, histoire de l’organisation), les valeurs et les croyances qui s’expriment dans l’organisation ».
Exemple japonais
Peters et Waterman : Le prix de l’excellence
Thévenet (1993) : « ce qui unifie l’entreprise dans ses pratiques et qui la distingue des autres. C’est un ensemble de références partagées dans l’organisation, construites tout au long de son histoire en réponse aux problèmes rencontrés ».
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise
Les composantes de la culture d’entreprise
Symboles
Valeurs
Mythes
Héros
Rites
Tabous
Schein (1985) : la culture d’entreprise c’est ce que l’organisation, en tant
qu’unité sociale, a assimilé au cours de son histoire Les éléments
constitutifs de la culture d’une entreprise ont donc une caractéristique
commune : ils se justifient peu. Valeurs, croyances et normes de
comportement sont évidentes et considérées comme des acquis que l’on
ne remet pas en cause
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise
Les rôles de la culture d’entreprise
En interne
Facteur d’intégration : les nouveaux salariés acquièrent et maîtrisent rapidement les pratiques de l’entreprise ; facilite la coopération entre salariés via des mécanismes de contrôle (régulation) et de coordination.
Facteur de socialisation au sens de Mintzberg i.e. « (…) processus par lequel le nouvel arrivant apprend le système de valeurs, les normes et les comportements de la société ou du groupe qu’il vient de joindre » (Schein, 1968 in Mintzberg, 1982)
Socialisation organisationnelle : « processus de transmission et d’acquisition de la culture et des savoir faire » (Boussaguet, 2005)
Sainsaulieu : fonction socialisatrice de l’entreprise
Normes collectives intériorisées
Facteur de cohésion
Facteur d’orientation
Mais un frein éventuel…
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise
Les rôles de la culture d’entreprise
En externe
Vecteur d’identité et d’image
Facteur d’identification et de différenciation de
l’entreprise
Facteur de performance
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise
Les déterminants de la culture d’entreprise
La culture nationale
Travaux d’Iribarne (La logique de l’honneur, 1989), Crozier (Le phénomène bureaucratique, 1963)
La culture nationale peut être définie comme l’ensemble des caractéristiques spécifiques des habitants d’un pays.
Tout individu est le reflet de sa propre culture nationale qui est susceptible de l’influencer dans son comportement, sa prise de décision…
Cultures régionales
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise Les déterminants de la culture d’entreprise
Le micro environnement de l’entreprise
Niveau d’exigence des clients, secteur d’activité…Exemple : une entreprise du BTP n’aura pas les mêmes caractéristiques
Les sous cultures de l’entreprise
Groupes spécifiques ayant leurs propres caractéristiques culturelles en fonction du niveau de qualification, de la position hiérarchique, de l’âge…
Louart (1994) : « partages culturels ».
La culture professionnelle des salariés
Chevrier (2010), la culture de métier comporte à la fois des dimensions nationales et transnationales ; exemple de la culture des ingénieurs
Les objectifs et les valeurs des dirigeants
Personnalité de son créateur, de ses dirigeants successifs
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1- LE CADRE CONCEPTUEL
La culture d’entreprise
La grille d’analyse culturelle (Meier, 2004)
l’histoire
le métier
les valeurs dominantes
le référentiel en termes de développement
le positionnement face à l’environnement
les éléments d’identification et d’appartenance
le type de structure
le processus de décision
le style de management et sources de pouvoir
la politique des ressources humaines
le comportement et les attitudes
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1- LE CADRE CONCEPTUEL L’impact de la culture nationale sur les
pratiques de management
Hofstede : impact de la culture nationale sur la gestion et le management des entreprises
Deux français (Gauthey et Xardel) officialiseront le terme de « management interculturel » en 1990
Trompenaars : lien entre la culture nationale et les préférences en matière de style de management et d’environnement de travail
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Selon Hofstede, la culture est :
« La manière de penser, de ressentir et de réagir d’un groupe humain, surtout acquise et transmise par des symboles, et qui représente son identité spécifique : elle inclut les objets concrets produits par le groupe. Le cœur de la culture est constitué d’idées traditionnelles et de valeurs qui lui sont rattachées ».
« une programmation mentale collective, i.e. la partie de notre conditionnement psychologique que nous partageons avec les autres membres de notre nation, région ou groupe, mais que nous ne partageons pas avec les membres d’autres groupes »
Hypothèse : la programmation mentale des salariés influence les pratiques de gestion et les styles de management
Programmes mentaux correspondent à des niveaux de culture
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Enquête dans une grande multinationale
Quatre dimensions significatives de la culture
nationale et qui permettent de positionner les
pays selon leurs spécificités culturelles et
managériales
Culture’s Consequences (1980)
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
La distance hiérarchique
D’après Hofstede, la distance hiérarchique indique « la perception du degré d’inégalité de pouvoir entre celui qui détient le pouvoir hiérarchique et celui qui y est soumis »
Exemple d’item : Je crains d’exprimer mon désaccord avec mon chef (1 = très fréquemment ; 5 = très rarement)
La distance hiérarchique traduit :
La façon dont les dirigeants se servent de leur pouvoir
La préférence des subordonnés pour un style particulier de management
Pays caractérisés par une faible (exemple : pays scandinaves) ou forte distance hiérarchique (exemple : France)
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Les cultures à grande distance hiérarchique
Le pouvoir, qui est un fait de base de la société, n’a pas besoin d’être justifié
Les différences de pouvoir et de statut se voient
L’inégalité entre parents et enfants, professeurs et élèves, chefs et subordonnés, représentants de l’Etat et citoyens est manifeste
Toute autorité est une autorité de contrainte
Le pouvoir politique est centralisé
Le système éducatif est souvent élitiste
Il existe un conflit latent entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Les cultures à faible distance hiérarchique
Tout pouvoir a besoin de justification
Les inégalités dans la société doivent être réduites
Les supérieurs hiérarchiques sont perçus par les subordonnés comme égaux
L’autorité est fondée sur la compétence et sur l’expérience
La délégation se fait plus facilement
Les signes manifestes de différences de statut sont désapprouvés
La vie politique, sociale et économique est caractérisée par la recherche du consensus et de la coopération
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Les incidences de la distance
hiérarchique sur l’entreprise
Pouvoir centralisé / Pouvoir décentralisé
Hiérarchie pyramidale / Structure aplatie
Encadrement important / Peu important
Chef : leader charismatique / Démocrate
loyal
Privilèges admis / Même loi pour tous
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Masculinité – Féminité
Valeurs associées à la masculinité : assurance, acquisition de biens et d’argent, possession (réussite matérielle, matérialisme), moindre importance accordée à la qualité de la vie, réussite, concurrence voire affrontement, réalisation concrète, performance…
Valeurs associées à la féminité : entraide, sens de la négociation et du compromis, orientation sur les personnes, importance accordée à la qualité de vie dans le travail, intuition, émotion, modestie…
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Masculinité – Féminité
Les pays les plus masculins : Japon, pays
germaniques, certains pays d’Amérique latine
Les pays les plus féminins : pays
scandinaves, pays latins d’Europe (France)
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Incidences de la culture masculine / féminine sur l’entreprise
Culture féminine :
Valorisation des aspects sociaux
Les femmes occupent des emplois qualifiés
On travaille pour vivre
Ambiance amicale
Solidarité
Intuition
Culture masculine :
On vit pour travailler
Seule la réussite compte
Indépendance
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Incidences de la culture masculine /
féminine sur l’entreprise
Incidences sur les choix fondamentaux de
l’entreprise
Incidences sur la qualité de l’emploi
Incidences sur la gestion des conflits
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
L’individualisme opposé au collectivisme
Individualisme : tissu social lâche, les individus ne
s’occupent que d’eux-mêmes
(USA, Australie, Grande Bretagne, France)
Collectivisme : tissu social serré ; les individus
prennent soin les uns des autres dans le cadre de
groupes d’appartenance (clan, organisation) et en
échange de leur loyauté (pays d’Afrique, du Proche
orient et de l’Asie
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Culture individualiste vs culture collectiviste
Culture individualiste :
Organisation impersonnelle où chacun défend ses intérêts
Encouragement de l’initiative individuelle
Liberté personnelle
Affirmation de soi
Croyance en la prééminence de l’individu, de ses efforts et de ses mérites
Culture collectiviste (ou communautaire) :
Organisation clanique
Primauté des intérêts du groupe sur les intérêts individuels
Dépendance à l’égard du groupe
Protection du groupe
Loyauté, sens du devoir
Promotion à l’ancienneté
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede Incidences de la culture individualiste / collectiviste sur
l’entreprise
Culture individualiste :
Indépendance de l’individu à l’égard de l’organisation
Relations basées sur des contrats et sur l’intérêt personnel
Mode de traitement des conflits : affrontement
Priorité accordée aux relations personnelles
Tâches et fonctions prioritaires
Distinction nette entre les relations d’affaires et les relations
personnelles
Valorisation de l’initiative et de l’intérêt personnel
Culture communautaire :
Relations entre individus sur une base morale
Priorité de la dimension affective
Mode de traitement des conflits : recherche du compromis
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Le contrôle de l’incertitude (aversion pour le
risque)
Ou, par opposition, goût du risque.
Cette dimension envisage l’attitude par rapport à
l’avenir, le degré de tolérance par rapport à
l’imprévisible (fort ou faible contrôle de l’incertitude),
au risque (prise de risque ou évitement)
Contrôle de l’incertitude élevé ou faible contrôle de
l’incertitude
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede Contrôle de l’incertitude ou goût du risque
Les caractéristiques des cultures à fort contrôle de l’incertitude :
Conservatisme, résistance au changement
Recherche de consensus, décisions consultatives prises en groupe
Désapprobation de la concurrence entre salariés
Motivation par la sécurité
Anxiété, émotivité, nervosité et agressivité plus forte
Les individus sont « programmés » pour se sentir à l’aise dans des situations incertaines
Les institutions cherchent à créer la sécurité et à éviter le risque
Les caractéristiques des cultures à faible contrôle de l’incertitude :
Valorisation de la prise de risque (en particulier individuelle)
Acceptation des dissidences
Tolérance au changement
Acceptation de la concurrence entre salariés
Tendance naturelle à se sentir en sécurité (moins de stress)
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Culture à fort contrôle de l’incertitude :
Formalisation
Spécialisation
Nombreux rites : réunions, rapports, systèmes de contrôle
Les règles sont incontournables
Fort niveau d’anxiété et de stress
Culture à faible contrôle de l’incertitude :
Motivation par le risque, les défis
Forte ambition individuelle
Préférence pour les généralistes
Peu de formalisation, de règlements, de normes
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Une analyse comparative
Analyse comparative de différents pays sur la
base des quatre dimensions précédentes
mesurées de 1 à 100
Exemple : les États Unis et la Grande
Bretagne ont les mêmes traits culturels sur
l’ensemble des dimensions avec des scores
proches
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Les incidences du modèle sur le management
Les incidences sur le style de direction
Exemple : MBO (DPPO) : culture caractérisée par des subordonnés assez indépendants pour négocier avec le chef (distance hiérarchique peu importante), une prise de risque et un résultat considéré comme important (haut niveau de masculinité)
Les incidences sur la motivation :
Exemple : style américain qui valorise les défis et la réalisation personnelle (fort degré de masculinité et d’individualisme combiné à un faible contrôle de l’incertitude)
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Le modèle d’Hofstede
Conclusion
Les résultats obtenus dans les travaux
d’Hofstede sont des données quantitatives très
spécifiques d’une multinationale particulière
(IBM) et sur des salariés du secteur
informatique
On peut donc s’interroger…
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
La grille de Trompenaars et
Hampdon-Turner (2004)
Universalisme ou particularisme
Individualisme ou collectivisme
Affectivité ou neutralité
Degré de recouvrement entre la vie privée et la vie
professionnelle (spécifiques vs diffus)
Statut attribué ou statut acquis
Attitude à l’égard du temps (séquentiels vs
synchrones)
Volonté de contrôler la nature (contrôler vs suivre)
Sept choix de comportement caractérisent les
cultures nationales
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Les dimensions culturelles de Hall
Edward T. Hall anthropologue américain
Propose une conception déterministe de la
culture : l’homme ne peut se soustraire à sa
propre culture puisque celle-ci s’inscrit dans
son système nerveux et influence la
perception de son environnement
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Les dimensions culturelles de Hall
Cultures monochroniques vs cultures
polychroniques
Dimension culturelle : le temps
Cultures monochroniques :
- Temps divisé en séquences
- Risque limité
- Concentration sur chaque occupation
- Pays anglo-saxons et d’Europe du nord
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Les dimensions culturelles de Hall
Cultures monochroniques vs cultures
polychroniques
Cultures polychroniques :
- Simultanéité des activités
- Priorité des relations interpersonnelles
- France, pays méditerranéens, africains et sud
américains
- Exemple du temps alloué à la négociation
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Le cadre conceptuel –
Les dimensions culturelles de Hall
L’espace : proxémique culturelle
Selon Hall, la distance physique entre les
individus est un mode de communication
forgé par la culture. La distance
interpersonnelle « convenable » est différente
selon les sociétés
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Les dimensions culturelles de Hall
Cultures à contexte fort vs cultures à contexte
faible
Contexte : ensemble des informations qui concourent à donner (consciemment ou non) aux individus une signification à une situation
Culture à contexte fort (contexte élevé)
• L’individu n’a pas besoin d’une information explicite, codée pour agir et communiquer avec l’autre
• Contacts faciles et adaptabilité plus grande
Culture à contexte faible
Information objective et formelle (procédures, communication écrite et précise)
• Pays ayant une culture à contexte faible : Etats Unis, Allemagne, Suisse et pays d’Europe du nord.
• Pays ayant une culture à contexte fort : Japon, Moyen orient.
• La France se situe à un stade intermédiaire, les français accordant une certaine importance à l’environnement et aux jeux d’acteurs
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
Critique de l’approche « Dimensions culturelles »
(Barmeyer, 2008)
Une « catégorisation culturelle » qui risque de
conduire à une généralisation
Les dimensions culturelles ne doivent pas être
appréhendées isolément en tant que variables
explicatives
Une dimension culturelle n’est pas universelle
Les dimensions culturelles ne sont pas statiques
Proposition d’un « prêt à appliquer » organisationnel
pour la gestion des différences culturelles
1 – LE CADRE CONCEPTUEL
P. d’Iribarne
Une approche interprétative du management interculturel
Postulat identique aux approches précédentes : comprendre l’influence de
la culture sur les pratiques de management
Mais cette approche définit la culture comme un système de sens partagé ;
ce qui est partagé ici, c’est le système utilisé pour interpréter les situations
sociales et non le sens
Une culture repose sur le partage de références et de concepts mobilisés
pour juger les situations sociales
Une manière de faire n’est pas universelle ; elle peut être tolérée par une
culture et jugée inacceptable par une autre
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
P. d’Iribarne
La logique de l’honneur (1989)
Étude de sites de production d’un même groupe et implantés dans trois pays (France, USA et Pays Bas).
Importance du contexte dans lequel se trouvent les organisations et les managers.
Principales conclusions de l’étude :
- Mise en évidence d’un modèle français
- Modèle américain vs modèle français
- Mise en évidence d’un modèle des Pays Bas
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1 – LE CADRE CONCEPTUEL
P. d’Iribarne
Le tiers monde qui réussit (2003)
Etude de quatre cas au Mexique, au Maroc, au Cameroun et en Argentine
Un questionnement initial : l’adaptation des institutions aux cultures serait moins nécessaire dans les pays en voie de développement
Un préalable : l’opposition entre la culture économique occidentale, plus efficiente et efficace et les « cultures traditionnelles »
L’étrangeté française (2006)
Impact du statut social dans la culture française
L’épreuve des différences (2009)
A partir d’enquêtes sur le cas Lafarge, D’Iribarne décrit, de la Chine au monde arabe et aux USA, la manière dont une entreprise mondiale affronte la pluralité des cultures
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Le management interculturel consiste à construire
des articulations entre plusieurs porteurs de cultures
différentes afin de minimiser les conséquences
négatives des différences pour les individus et les
entreprises et de bénéficier des ressources
potentielles qu’offre chaque culture.
C’est une approche globale qui cherche à :
reconnaître les différences culturelles
intégrer les valeurs culturelles dans les différentes
fonctions de l’entreprise
combiner les spécificités culturelles et les impératifs
globaux de l’entreprise
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle nord américain (USA, Canada)
Le modèle nord américain :
• Culture nord américaine : doctrine libérale
• Vision anglo-saxonne de l’entreprise ;
exemple : le modèle entrepreneurial
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle nord américain (USA, Canada)
Système
économique et
financier
Rôle déterminant du marché et de la concurrence
Libre échange
Tradition entrepreneuriale forte
Recherche du profit et de la satisfaction immédiate des actionnaires
Importance du marché financier
Valorisation de l’initiative et de la prise de risque individuelle
Système social Marché de l’emploi libre et fluctuant
Marché du travail concurrentiel
Fortes inégalités
Chômage limité
Individus = ressources pour l’entreprise
Relations avec
l’État
Grande liberté d’action à l’égard des gouvernements
Protection sociale limitée
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle nord américain (USA, Canada) Contrat
Règles équitables
Échange loyal
Objectifs fixés, clairement établis (DPO)
Reconnaissance de la qualité des résultats individuels
Relations entre salariés : esprit de compétition
Leadership : Faible distance sociale (rapports faiblement hiérarchisés et peu
formalisés)
Rapports strictement professionnels (nette séparation vie professionnelle / vie privée)
Respect du contrat et des objectifs fixés
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle asiatique
L’Asie, un continent diversifié aux plans
- religieux
- éthique
- économique
- politique
- culturel
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle asiatique
Des pratiques managériales communes (influence de la communauté chinoise et du confucianisme)
L’entreprise : une organisation à la dimension sociale est très forte et structurée autour de liens familiaux
Respect de la hiérarchie et prédominance du groupe sur l’individu
Importance du protocole, du rang et du statut
Les relations d’interdépendance entre les membres de l’organisation
Les salariés doivent faire preuve d’humilité et de respect
Leadership : Le dirigeant doit veiller au bien être de ses salariés qui lui doivent
en retour loyauté, solidarité et discipline
Eventuellement participation de l’entreprise à la vie sociale du salarié
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
La déclinaison du modèle asiatique La Chine
L’entreprise est une grande famille. Qualités essentielles pour le
manager chinois : savoir, sincérité, abnégation…
Des structures simples et informelles, un mode de prise de décision
intuitif, unilatéral et autoritaire
Le Japon
Salariés excessivement loyaux vis-à-vis de leur entreprise.
Organisation très hiérarchisée. Un système compétitif. Sécurité de
l’emploi
La Corée
Système de valeur binaire qui influence le management. Très peu de
place pour l’individualisme. Confiance. Management : des décisions
prises au plus haut niveau, un leadership paternaliste, la recherche de
l’harmonie de l’individu dans le groupe, la flexibilité et la mobilité.
58
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle européen
Une culture européenne ?
Plusieurs niveaux de segmentation des pays européens
Premier niveau : l’exception du Royaume Uni et de l’Irlande
Deuxième niveau : Nord / Sud
Troisième niveau : des zones d’affinités culturelles
- Europe du nord
- Europe du sud
- Petits pays
59
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Les styles de management régionaux
Le modèle européen
Émergence d’un modèle de management européen liée à :
la législation européenne
la politique européenne
une « réaction » au management nord américain et au management asiatique
Un modèle intermédiaire (importance culturelle de la GRH)
60
Le management des équipes multinationales en
pratique
Les styles de management régionaux
Un modèle européen particulier : le modèle latin
Fort contraste entre le rôle plutôt centralisateur de l’Etat (national ou fédéral) et le comportement « rebelle » des citoyens
La logique du bénéfice à tout prix est modérée par des critères sociaux
Respect des traditions et aux valeurs ancestrales du groupe.
Management de type paternaliste
Equilibre entre le social et l’économique
61
Le management des équipes multinationales en
pratique
Les styles de management régionaux
Les modèles indien, africain et slave
Le modèle indien
Une culture de « haute distance », avec un mode de management
clairement hiérarchisé. Pouvoir très centralisé. Castes. Collectivisme
Le modèle africain
Il n’y pas de modèle unique de management africain et diverses formes
de sociétés coexistent. Facteurs communautaires (aides mutuelles).
Valeur sacrée de la parole
Le modèle slave
Des valeurs culturelles entre collectivisme et justice sociale. Motivation
fondée sur les idéaux de progression collective. Mode de
fonctionnement des entreprises autarcique. Economies souterraines et
parallèles
62
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
Relativité des pratiques managériales
Contingence des pratiques liée aux
particularités des cultures où elles se sont
développées (d’Iribarne)
Exemple de la dualité institutionnelle
Standardisation ou localisation des pratiques
managériales ?
Universalisme ou contingence des pratiques?
Classification de Chakraverthy et Perlmutter (1985)
63
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
L’approche universaliste : l’entreprise à orientation
ethnocentrique
La culture d’entreprise de la « maison mère » d’origine
qui va diffuser ses valeurs à l’ensemble des filiales
« universal constructs » (concepts universels)
Objectifs :
- Atteindre un niveau d’efficience et de performance
- Créer un environnement intra organisationnel plus
isomorphe et plus uniforme
64
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
L’approche culturaliste
- La culture : une variable qui influence le fonctionnement de l’entreprise et la détermination de la structure et de la stratégie organisationnelle
- Une même pratique managériale peut être interprétée différemment selon les groupes culturels
L’entreprise à orientation polycentrique :
- Autonomie organisationnelle et culturelle des filiales
- « indigenous constructs » (concepts locaux)
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
L’approche holicentrique
Milliat (2005)
Mise en œuvre d’une stratégie mondiale
Optimisation des implantations / spécificités
territoriale
Sur représentation des personnes clés de la
maison mère
65
66
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
L’hybridation des pratiques
managériales : processus qui donne
naissance à un nouveau modèle de
management par la transformation des
pratiques transférées qui sont combinées
avec les pratiques des unités locales
Cas de l’individualisation de la rémunération
67
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
La problématique du transfert des
pratiques managériales
Orientation régiocentrique : intermédiaire entre une vision universaliste et une vision localiste de la culture
Filiales = des espaces homogènes
Orientation géocentrique : une logique réticulaire
Le siège est un élément du réseau au même titre que les filiales. Meier (2004) : « ces entreprises se trouvent dans un double processus, alliant intégration mondiale (coordination et harmonisation des activités) et différenciation locale (réponse aux exigences locales) »
68
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
La notion de compétence De très nombreuses définitions de la compétence…
Gilbert et Parlier (1992) : « Un ensemble de connaissances, de capacités d’action et de comportements structurés en fonction d’un but dans un type de situation donnée »
La mise en œuvre d’une compétence est liée à une situation de travail
Lévy-Leboyer (1996) : La compétence se définit « comme des répertoires de
comportements plus ou moins bien maîtrisés. Ces comportements sont observables
en situation, ils mettent en œuvre de manière intégrée des aptitudes, des traits de
personnalité et des connaissances acquises. Les compétences ne peuvent pas se
développer s’il ne préexiste pas les aptitudes associées »
Selon cette définition, les compétences sont liées à une tâche ou à une activité
professionnelle déterminée, aux missions du poste
Pour Le Boterf (1994), la compétence est indissociable de l’action ; elle « ne peut
être séparée de ses conditions de mise en application ».
Meignant (1990) : « La compétence est un savoir-faire opérationnel validé : savoir-faire, c’est-à-dire capacité faire (et pas seulement à connaître) ; opérationnel, c’est-à-dire mis en œuvre concrètement en situation de travail ; validé c’est-à-dire reconnu par l’environnement »
Triptyque » de la compétence : savoir, savoir-faire, savoir-être
la compétence résulte de la capacité d’une personne à combiner un certain nombre de ressources en fonction de chaque situation de travail (constituée notamment par un contexte) à un moment donné pour réaliser une activité en prenant en compte les conditions et les modalités d’exercice de cette activité
69
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
Proposition d’une définition
La compétence interculturelle : « Capacité à combiner des ressources pour réaliser efficacement une activité au sein de groupes issus de systèmes de signification différents » (Rakotomera, 2007)
« Ensemble d’aptitudes analytiques et stratégiques qui élargissent l’éventail des interprétations et des actions de l’individu dans ses interactions personnelles avec les membres d’autres cultures » (Barmeyer, 2008)
Trois dimensions :
Les attitudes émotionnelles
Le savoir cognitif
Les aptitudes comportementales
70
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
Les caractéristiques de la compétence
interculturelle Une compétence particulière
Se différencie d’une compétence « classique » car contextualisée
Mode d’acquisition de la compétence interculturelle également particulier
Suppose des aptitudes à l’interaction
Déterminée par l’histoire individuelle
Une compétence relationnelle
L’interculturalité repose sur la mise en œuvre de comportements
communicatifs divers et suppose d’accepter la diversité ; tolérances
et attentes positives. Dépasser les préjugés et les stéréotypes
Cerdin (2007), la compétence interculturelle peut être définie autour de quatre
éléments mesurables :
La confiance des personnes en leurs compétences
La capacité de substitution (être capable de remplacer ce que l’on désire
dans son pays par autre chose dans un autre pays)
La capacité à gérer son stress
La capacité d’ouverture
71
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
Un exemple de compétence interculturelle :
la négociation en environnement
interculturel
Les étapes du processus de négociation varient selon les
cultures ; exemple : la perception et le gestion du temps
dans la construction de rapports interpersonnels
Glenn et Witmeyer : différents styles de persuasion en
fonction de la culture d’origine
Comparaison entre les américains, les italiens et les
français
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
La compétence interculturelle : une
compétence fondamentale (Prahalad et
Hamel, 1990) Resource Based Theory
Une ressource stratégique (Barney, 2002) :
rare, non imitable, non substituable
72
73
Le management des équipes multinationales en
pratique
La compétence interculturelle
Conclusion
Pour développer des compétences
interculturelles dans l’entreprise, il faut :
de la transversalité
des possibilités d’interaction entre les
individus (modes de communication)…
des managers dotés de compétences
interculturelles
C’est ce qui permet à une organisation d’être
« interculturellement compétente »
74
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE D’EMPLOI
Le recrutement
Les difficultés de recrutement rencontrées par les PME/PMI
Le recrutement dans les PME/PMI est un domaine généralement
réservé au dirigeant (Mahé de Boislandelle, 1998) ; il se caractérise
surtout par :
Des sources peu formelles
Des freins à l’embauche
Un manque d’attractivité des postes proposés
L’accès à une main d’œuvre souvent locale
75
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE D’EMPLOI
Le recrutement
Choix des sources
- Recrutement interne ou externe
- Choix en grande partie déterminé par la culture
d’entreprise et la culture nationale
Sélection des candidats
- Critères de sélection
- Outils de sélection
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES MULTINATIONALES
EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE D’EMPLOI
Le choix d’un statut
- Les exposés
- Les experts
- Les expatriés
Choix guidé par les objectifs assignés à la
mobilité internationale
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES MULTINATIONALES
EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE D’EMPLOI
Les principaux contrats en GIRH
- L’expatrié
- L’expatrié avec un contrat local
- L’impatrié
- Le détaché
De nouvelles pratiques pour réduire le coût de
l’expatriation…
-
77
78
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE D’EMPLOI
Les principaux contrats en GIRH
- Le commuting (international commuters)
- La mobilité de court terme et peu fréquente
- La mobilité de court terme et continuelle (frequent flyers)
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE REMUNERATION
Les éléments de la rémunération
- Salaire de base (4 méthodes de calcul)
- Primes et indemnités pour compenser les
inconvénients liés à la délocalisation
- Avantages sociaux
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES MULTINATIONALES
EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes internationales
Les pratiques de GRH
Calcul du salaire de base : la méthode du pays d’origine
(d’après Waxin, 2008)
Approche de
la négociation
Rémunération négociée
individuellement (cas par cas)
Simplicité
Sentiment d’iniquité
Approche du
montant
forfaitaire
Salaire de base + montant
forfaitaire (2 à 30% du salaire de
base)
Simplicité
Sentiment d’iniquité
Incompatibilité avec une forte
variation des taux de change
Approche
cafétéria
Choix du salarié entre différentes
options (assurances…)
Montant plafonné
Complexité
Adaptation à chaque pays
Réservée aux cadres
supérieurs
Approche
bilan
Rémunération globale assurant
au salarié un pouvoir d’achat égal
aux salariés du pays mère
Incitations compensant les
inconvénients de la
délocalisation
Complexité
Risque de discrimination entre
salariés de nationalités
différentes
81
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE REMUNERATION
Les autres méthodes de calcul du salaire de base
La méthode du pays hôte
Le salarié international est considéré comme un salarié local et rémunéré selon la structure salariale du pays hôte
La méthode internationale
Déconnection des classifications internationales
Salaires et avantages sociaux sont les mêmes pour tous, pour un même poste, quelle que soit la destination
La méthode mixte
Combinaison des méthodes précédentes
82
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE REMUNERATION
Les primes et indemnités
Prime de mobilité ou de service à l’étranger
Primes de difficulté et de risque
Indemnités du coût de la vie
Indemnités de logement (ou logement de fonction)
Indemnités de déménagement et de réinstallation
Indemnités de transport
Indemnités de scolarité
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE REMUNERATION
La satisfaction des salariés en poste à l’étranger à
l’égard des compléments de rémunération
L’envoi d’un salarié à l’étranger : un transfert nécessaire de
compétences qui est coûteux et risqué
Chaudat et Bories-Azeau (2005) : la satisfaction /
compléments de rémunération : un moyen de pallier ces
difficultés ?
83
84
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE REMUNERATION
Les incidences de la culture sur la
politique de rémunération
La culture organisationnelle détermine
les pratiques de rémunération et leur
perception par les salariés (en particulier
les éléments de rémunération variable)
85
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE VALORISATION
La formation
Les difficultés d’accès à la formation des salariés des PME
Des dirigeants de PME peu sensibilisés aux enjeux de la formation
L’absentéisme des salariés qui peut être un obstacle majeur
Des pratiques de formation rarement liées à des politiques
promotionnelles
Cf. données de l’enquête annuelle d’AGEFOS PME (2009)
86
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE VALORISATION
La formation
Axée sur le développement des compétences interculturelles des
Salariés
Favoriser des rencontres entre collaborateurs de pays différents
Les pratiques de formation dans les équipes internationales
Apprentissage des langues
Formation interculturelle
Formation au management
Formation à la gestion
Les universités d’entreprise
87
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques de GRH
LA POLITIQUE DE VALORISATION
L’évaluation de la performance
individuelle
Le choix des critères d’évaluation
Le choix des évaluateurs
Le feedback sur la performance
88
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
L’INSTAURATION DE LA CONFIANCE ENTRE LES MEMBRES DE L’EQUIPE
Confiance :
élément central de la dynamique des équipes internationales
favorise la coopération
Deux niveaux de confiance :
Entre les membres de l’équipe
Entre le manager et son équipe
89
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION INTERCULTURELLE
Management d’équipes multiculturelles : la négociation, les processus de décision, les résolutions de problèmes, l’échange des informations, et les idées sont toutes basées sur la capacité des négociateurs à communiquer entre eux et à se comprendre bien que de cultures différentes
La communication en environnement interculturel peut entraîner des difficultés de compréhension principalement dues à cinq facteurs :
- Les erreurs de perception
- Le phénomène de catégorisation
- Les stéréotypes
- L’erreur d’évaluation
- L’erreur d’interprétation
90
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION
NTERCULTURELLE
Les difficultés de la communication interculturelle
Les erreurs de perception
Perception : processus par lequel l’individu sélectionne, organise, et évalue les stimuli d’un environnement extérieur pour nourrir ses propres expériences ; la perception est :
Sélective
Apprise
Déterminée culturellement
Constante
Mais elle n’est pas forcement exacte
91
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION
INTERCULTURELLE
Les difficultés de la communication interculturelle
Le phénomène de catégorisation
Constamment sollicité par les stimuli extérieurs, l’individu a tendance à créer des catégories familières pour se repérer plus facilement dans son environnement. Ces catégories vont devenir les bases de son interprétation
Les erreurs de catégorisation se produisent quand l’individu essaye d’appliquer ces catégorisations liées à sa propre culture pour donner du sens aux situations abordées à l’extérieur
92
2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION INTERCULTURELLE
Les difficultés de la communication interculturelle
Les stéréotypes
Impliquent une forme de catégorisation qui organise les expériences et guide le comportement à travers différents groupes au sein d’une société
Les stéréotypes peuvent être utilisés de façon positive ou négative. Exemple : les stéréotypes efficaces permettent aux personnes de comprendre et d’agir correctement face à une nouvelle situation
Les stéréotypes peuvent traduire un manque de connaissance culturelle
Un stéréotype utile répond à quatre critères :
Il doit être maîtrisé et contrôlé
Il doit être descriptif plutôt que évaluatif
Il doit être précis
Il doit être modifiable
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION INTERCULTURELLE
Les difficultés de la communication interculturelle
L’erreur d’évaluation
Les erreurs d’évaluation sont liées à l’utilisation de la culture comme point de référence et de jugement
L’erreur d’interprétation
Interprétation : donner du sens aux perceptions. L’interprétation organise les expériences afin de guider le comportement
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LE DEVELOPPEMENT D’UNE COMMUNICATION INTERCULTURELLE
Le choix d’une langue de travail
- Une langue unique
- Pluralisme linguistique : « Intercompréhension »
L’organisation des réunions
Deux conceptions culturelles de la réunion
Leadership et communication interculturelle
Meier (2004) reprend la typologie de Mintzberg (rôles du manager) pour préciser les rôles du dirigeant en matière de communication interculturelle
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LA COORDINATION ET LE CONTRÔLE
La coordination
A pour objet d’ajuster les éléments de la structure horizontale et verticale (Helfer et al., 2004)
Les mécanismes de coordination (Mintzberg)
Ajustement mutuel
Supervision directe
Standardisation (procédés, résultats, qualifications, normes)
Équipe internationale : modes de coordination présentiels ou à distance
Culture et coordination
La culture d’entreprise standardisation des normes (valeurs communes).
Les mécanismes de coordination sont liés aux caractéristiques culturelles ; exemple : culture à contexte fort, distance hiérarchique
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LA COORDINATION ET LE CONTRÔLE
Le contrôle
Vérifie à la fois la cohérence entre les objectifs et les résultats, le respect des principes organisationnels et conduit à des mesures correctives, voire à la formulation de nouveaux objectifs
La mise en place de procédures de contrôle répond à différentes questions
Les caractéristiques culturelles impactent le contrôle (culture à fort ou faible contrôle de l’incertitude)
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LA MOTIVATION ET LA MOBILISATION
La motivation
La motivation : (…) processus psychologiques qui sont à l’origine du déclenchement, de la direction et de la persistance d’actions volontaires orientées vers un objectif (Mitchell, 1982)
Les facteurs de motivation diffèrent selon les individus. Cf. distinction entre motivation intrinsèque et motivation extrinsèque (Sire et David, 1993)
La mobilisation
Proche à la fois de la motivation et de l’implication organisationnelle (Tremblay et al.,(2000) : (…) motivation des employés à se mobiliser pour le succès de l’organisation.
Alignement des efforts sur les objectifs organisationnels
Les facteurs de mobilisation : information, récompenses, pouvoir et développement des compétences
Dimension collective
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Les pratiques managériales
LA GESTION DES CONFLITS
Conflits de fond et conflits émotionnels
Impact négatif sur le fonctionnement et la gestion des équipes
mais dans certains cas des incidences positives
Différences culturelles sources de conflits. Mais la culture a aussi des incidences sur :
- la perception des conflits : situation normale, positive ou négative
- l’attitude vis-à-vis des conflits (attiser c’est-à-dire recherche de l’affrontement, gérer ou éviter le conflit)
- le mode de résolution des conflits (par la domination ou par le compromis)
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2 – LE MANAGEMENT DES EQUIPES
MULTINATIONALES EN PRATIQUE
Pratiques et outils du management d’équipes
internationales
Le rôle de la DRH
Dans le contexte d’un management d’équipes internationales, la DRH se déploie à plusieurs niveaux :
Au niveau organisationnel
GRH
Élaboration d’une culture d’entreprise commune
Plus généralement, favoriser la communication interculturelle
Rôle stratégique ?
Des déplacements réguliers dans les sites étrangers…