paris 17eme - le bonbon 01/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme arrondissement du mois de janvier 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mélanie Taieb

[email protected]

Secrétaire de Rédaction

Fabienne Brifault

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Rédaction

Victoria Gairin, Sandra Woolfenden,

Céline Lepan, Mathilde Boinet,

Aurélia Saïd, Laure de Grivel, C S,

Camille Raynaud de Lage

Caroline Pereira, Brice Jacques

Photographes

Léo Ridet, Goluza, Jill Wolfe, Pascale

Lourmand, Élodie Petit, Claudia Ganem,

Brice Jacques

Maquette

Camille Villetard

Illustrateurs

Edouard Baribeaud, Lotie,

Guillaume Ponsin

Styliste

Sandra Woolfenden

Remerciements

Mathieu Stanic

Chef de Pub

Vincent Pereira

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Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Belle et heureuse année à tous !

2010 est, pour la grande famille du Bonbon , l’année du partage et de la découverte.

C’est la raison pour laquelle, dans ce numéro de janvier, nous sommes allés à la rencontre de ceux pour qui l’art est d’abord un échange, un mode de pensée.

Du côté des Batignolles, nous avons fait une halte à la Gallery Lol où des œuvres d’art atypiques et originales riment avec humour. Quelques pas plus loin, nous avons été conquis par l’univers raffiné de la sculpture sur bois de l’atelier de Marie la Varande. Puis c’est avec Arié Elmaleh, un inconditionnel des Batignolles, que nous avons fait un bout de chemin. Il nous a parlé de son amour pour les comédies classiques, comme La Nuit des Rois de Shakespeare, dans laquelle il joue actuellement le rôle de Feste, ce fou sage, au théâtre La Comedia. Parce que l’art se cache aussi dans les cuisines, nous avons fait un petit détour dans le quartier Poncelet, chez Delitaly, ce restaurant italien aux spécialités napolitaines transmises à Alessandro par ses grands-mères. Tout près de là, aux environs du Parc Monceau, c’est la délicieuse Clémence Thioly qui nous a accueilli et raconté ses mille et une vies de comédienne, auteure-scénariste et chef à domicile. Le marché de la rue de Lévis n’a pas de secret pour elle. Et pour clôturer en beauté et en costume notre balade, nous vous avons ouvert les portes de l’antre qui abrite les décors de l’Opéra Garnier : les Ateliers Berthier. Tout simplement magique !

Vous l’aurez compris, on déguste, on savoure, on découvre, on rit… et on ne manque pas de vous donner des idées pour vos bonnes résolutions de 2010 !

Mélanie Taieb

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Lunettes de vue – Solaires – Lentilles de contact Lundi au samedi : 10h-20h Dimanche : 11h-13h19, rue des Moines – Tél. 01 42 29 60 90

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-30€SUR L’AChAT

DE VOS LUNETTES DE SOLEIL

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sommairemiam miam !

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne Recette Page 25. les BonbonsPage 34. Le Bon Astro Page 38. Le Bon QuestionairePage 41. Le Bon FilPage 42. Le Bon Homme

Page 44. Les Bons Shops Page 46. Le Bon ArtisanPage 48. Les Bons P’tits DiablesPage 50. Le Bon ÉcoloPage 52. Le Conte est BonPage 54. Le Bon AgendaPage 56. Les Bonnes Adresses

Page 6. delitaly

Page 42. christian martin Page 46. marie la varande

Page 22. la bonne recette

Page 52. clémence

Page 18. le bon look

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Nutrition et Diététique

Mode et Accessoires

DermocosmétologieParapharmacie

Vétérinaire

centres de nutrition et parapharmacie

veterinairemode et accessoires

c4v L’espace santé n°1 pour Les chiens et Les chats

www.c4v.frlivraison à domicile

c4v etoile 5 rue d’armaillé 75017 paris 01 44 09 17 00c4v vavin 59 rue notre dame des champs 75006 paris 01 43 25 06 00

ouverture non stop du lundi au vendredi de 10h à 19h30 et le samedi de 10h à 19h

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

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MOZART AU CAFÉ MUSICALC’est au Vissi d’Arte, un lieu atypique décoré à la façon des salons bourgeois du xixe siècle, que vous pouvez venir vous délecter des grands Airs et Duos d’Opéras de Mozart. Graziella Gonzalez Kedjian, soprano, Frédéric Bang-Rouhet, baryton et Maxime Neyret, au piano, vous font revivre Le nozze di Figaro ou encore Don Giovanni. le 22 janvier à 21h au Vissi d’Arte18, rue Brochant Infos : 01.58.59.22.90

BOLLYWOOD AU PALAIS DES CONGRÈS Bharati revient sur le devant de la scène avec des chorégraphies haut en couleur et des musiques entrainantes. Si l’histoire reste fidèle aux scénarios classiques romantiques de Bollywood, on est transporté dans un voyage à travers l’Inde et ses merveilles. Du 22 au 24 janvier au Palais des Congrès 2, place de la Porte Maillot Infos : 09 73 21 15 90

POUR LES AMOUREUX DE BRASSENS Le célèbre roman La Tour des miracles de Georges Brassens est de nouveau adapté au théâtre. Avec ces dialogues d’une douce et folle vie parmi de curieux compagnons, le spectateur est happé par des situations surréalistes et comiques et s’enthousiasme à l’écoute des chansons de Brassens. Du 6 au 17 janvier à l’Européen5, rue Biot.

VERNISSAGEPour les amateurs d’art contemporain, rendez-vous le 7 Janvier à partir de 18h au vernissage de l’exposition des nominés du palmarès de l’association d’amateurs d’art non-professionnels L’œil Neuf à l’Atelier Z. Ce sera l’occasion de découvrir les œuvres originales de nombreux artistes émergeants.Vernissage jeudi 7 janvier (5 au 17 janvier) Centre Culturel Christian Peugeot, 62 av de la Grande Armée. www. atelierz.reflechissons.net

théÂtre

spectacle

concert

eXposition

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le Bon commerçantteXte aurélia saïd / photo léO r i dET

Au cœur du XVIIème arrondissement, rue Poncelet, la maison Delitaly fait figure d’un petit coin de paradis sauce napolitaine. Pour déguster des spécialités de pâtes fraîches ou picorer des antipasti, l’établissement s’est fait un nom dans le petit monde de la cuisine italienne, que ce soit à savourer sur place ou à emporter chez soi.

Pour les amoureux de l’Italie, le Bonbon vous présente sur un plateau d’argent l’adresse in-dispensable. Un petit coin d’Italie à deux pas de la place des Ternes, le restaurant et l’épicerie fine : Delitaly. Plus besoin de prendre l’avion destination Napoli pour savourer de vrais produits et recettes italiennes. Delitaly se charge de faire voyager vos papilles. Vous n’aurez qu’à fermer les yeux, écouter les quelques mots d’italien échangés entre les serveurs et humer l’odeur qui se dégage des cuisines pour vous sentir à quelques milliers de kilomètres plus au sud.Le restaurant propose à la carte un choix de pâtes alléchantes inspirées des spécialités de toutes les régions de l’Italie, de Venise à la Sar-daigne. Pasta aux fruits de mer, aux cèpes ou

aux truffes, glanés au marché de la rue Poncelet selon les arrivages, des lasagnes, des gratins et des spécialités concoctés par le chef Carmine Tomeo, sans oublier les antipasti présentés dans la vitrine. Pour composer la carte, sou-rit Alessandro, un des deux responsables du restaurant, j’ai appelé ma mère et ma grand-mère pour avoir les recettes que j’adorais man-ger quand j’étais petit et puis notre chef leur a donné une note plus actuelle. La carte affiche également quelques viandes et poissons venus directement du marché du bout de la rue. « C’est l’attractivité et le côté cha-leureux de ce marché qui nous ont convaincus de nous établir à cette adresse, explique Alessandro, avec son accent sarde. Tous nos fruits et légumes proviennent du marché », poursuit-il.Delitaly est installé rue Poncelet depuis cinq ans. Si au début l’épicerie et le restaurant étaient réunis entre les mêmes murs, le succès grandissant de l’adresse a obligé les gérants à scinder l’activité en deux boutiques distinctes. Et Alessandro, clin d’œil à l’appui, promet d’ailleurs quelques surprises pour 2010 suite à cette expansion. « Les travaux étaient nécessaires pour le confort de notre clientèle », précise-t-il.

C’est bon Comme là-bas !

delitaly

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delitaly

Le restaurant a pu ainsi augmenter sa capacité de 48 à 70 couverts.« Le profil de la clientèle ne suit aucune logique », indique-t-il. Une clien-tèle d’affaires le midi, des gens du quartier, des aficionados de l’adresse qui n’hésitent pas à tra-verser Paris pour déguster les produits « made in Italy », des amis d’amis d’amis le soir… Et quelques célébrités mais Chuuuttt ! Si Delitaly est un repère de stars c’est que ces dernières apprécient autant la gastronomie que la dis-crétion de l’établissement. Côté décoration, le restaurant a misé sur un effet contemporain. Les murs de briques noires abritent le trésor de Delitaly : cent soixante dix références de vins italiens sélectionnés méticuleusement et qui font la fierté d’Alessandro. Le traiteur, deux portes plus loin, offre une vitrine d’antipasti, de charcuterie, de fromages, de pâtes fraîches et de plats préparés de près de huit mètres. La décoration fleure bon l’Italie avec des jam-bons accrochés et des pans de murs recouverts de bouteilles d’huiles d’olives et de vinaigres balsamiques. Outre la qualité de ses produits, l’atout de l’épicerie fine est son service de li-vraison et de commande pour des réceptions et des cérémonies. Et dixit Alessandro, « les commandes sont généreuses et copieuses à l’image des repas confectionnés par une mama tout droit sortie d’Italie du Sud ».

delitalyLe restaurant : 23, rue PonceletOuverture du lundi au samedi, midi et soir.L’épicerie fine : 21, rue PonceletOuverture 7 jours sur 7, de 10h à 20h30.

Ses rendez-vous dans le quartier Prendre l’apéro au Dada, au coin de la rue Poncelet, le week-end avant de venir manger chez Delitaly.

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la Bonne étoileteXte mElan i E Tai Eb / photo léO r i dET

Rencontre avec un acteur amoureux de théâtre. Aussi à l’aise dans son jeu qu’en poussant la chansonnette, Arié Elmaleh in-carne un Feste à la fois touchant, drôle et juste dans La Nuit des Rois de Shakespeare au théâtre La Comedia. Petit aparté depuis les coulisses sur sa vocation, ce métier d’acteur qui le passionne.

D ans la famille Elmaleh, la comédie se transmet de père en fils. Tout jeune déjà, Arié découvre le sens du jeu en

regardant son père faire du mime et jouer dans les cafés théâtres. Mais la révélation, l’élément déclencheur qui le propulse bientôt sur les planches, vient de ce jour où il voit une mé-diocre mise en scène d’Antigone d’Anouilh. « Les acteurs étaient si mauvais que ça m’a donné envie d’être à leur place » révèle-t-il. Et c’est sa rencontre avec Jean-Louis Mar-tin Barbaz qui va lui donner des ailes et lui permettre de concrétiser son vœu. Dans sa gé-nérosité et sa bienveillance, le professeur cerne très vite son élève et trouve les mots justes : « Tu peux faire ce métier avec ce que tu es, ta véritable nature ». Et voilà, le tour est joué. Les barrières

tombent. « Ça m’a libéré », confie-t-il avec émo-tion. Et c’est malgré son mètre quatre-vingt-sept qui lui donne une allure dégingandée et son accent marocain à couper au couteau qu’il commence à aborder des classiques. Très ra-pidement, l’accent s’estompe pour disparaître complètement. Il prend conscience de son corps et acquiert une noble prestance. Un ac-teur est né. Et les premiers pas qu’il foule sur les planches sont pour jouer le rôle de Sganarelle dans la pièce de mœurs Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière. Arié Elmaleh s’attèle à la mise en scène en 1998 avec la pièce de Xa-vier Durringer Bal Trap au théâtre de l’espace Kiron. Le cinéma lui offre son premier rôle en 2001 dans Change-moi ma vie de Liria Bejeja. Que ce soit au théâtre, à la télévision, au ci-

néma et même dans les pubs SFR qui lui ont apporté une grande popularité, Arié rencontre le suc-cès. En 2006, il est nommé aux Césars comme « meilleur es-

poir masculin » pour sa prestation dans L’École pour tous d’Éric Rochant, puis est nommé aux Molières en tant que révélation théâtrale 2007 pour le rôle qu’il interprète dans Irrésistible de Fabrice Roger-Lacan, mis en scène par Isabelle

“ DEPuIS quE jE SuIS EnFAnt jE ChAntE. C’ESt un MoDE D’EXPRESSIon DAnS LEquEL jE ME SEnS tRèS à L’AISE. ”

Un foU de Comédie arié eLmaLeh

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Nanty. Le voici aujourd’hui incarnant le rôle de Feste dans La Nuit des Rois de Shakespeare au théâtre La Comedia. Le metteur en scène, Nicolas Briançon, lui réserve le rôle de « ce fou singulier doté d’une puissante spiritualité et d’une grande liberté », explique Arié. La mise en scène loufoque et drôle est magistralement por-tée par les jeux d’acteurs de Sara Giraudeau, Chloé Lambert, Henri Courseaux et Yves Pi-gnot pour n’en citer que quelques-uns. Dans le rôle de Feste, Arié Elmaleh apparaît comme le bouffon qui délivre souvent la parole juste du sage aux véritables fous abusés par la comédie humaine. Le clou du spectacle lui appartient sans conteste. Oui, parce qu’Arié chante, ex-cellemment d’ailleurs. « Depuis que je suis en-fant je chante. C’est un mode d’expression dan lequel je me sens très à l’aise. J’ai beaucoup de facilité à exprimer des choses à travers le chant. J’ai composé des airs sur les chansons écrites par

Shakespeare, et maintenant que je sais que les textes sont libres de droit je pourrais enregistrer un album… » plaisante-t-il. La pièce se joue jusqu’au 3 janvier inclus et la troupe partira en tournée dans toute la France à partir de mai 2010. Pendant ces quatre mois de relâche, Arié va pouvoir profiter de son chaleureux quartier des Batignolles et tenter de réaliser sa bonne résolution pour cette nouvelle année, finir d’écrire son scénario, entamé depuis quelques temps et qui lui tient à cœur.

Son adresse : L’arbre à souhaits de Govinda18, rue Caroline, restaurant végétarien

Ce qu’il écoute : Charlie Winston

Le livre qu’il recommande : Retour sur la question juive d’Élisabeth Roudinesco

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les Bons planson a testé pour vous

L’échappée Bulle Une envolée de bulles… de champagne ! par Céline le Pan.

La Family n’est pas seulement le nouveau restau branché des Batignolles, c’est surtout un voyage gastronomique...

Partez en amoureux pour La Thaïlande avec la soupe Tom Yun. Faites un tour d’Europe entre amis avec des tapas et anti-pasti...

Pour les adeptes de la ligne, régalez-vous avec des salades ou des soupes aux saveurs originales. Et si vous craquez pour les « ra-diatore » et sauce onctueuse à la truffe noire, dégustez-les en famille, yeux fermés, papilles enchantées.À la tête de cette escale gourmande : Patrick Charvet (chef globe trotter - Grand Vefour, Guy Martin,

Gérard Vié …-) et Lorenzo Buitoni – ça ne s’invente pas ! - qui redonne aux pâtes toutes leurs lettres de

noblesse en utilisant les petits secrets de sa famille dans la « pasta » depuis deux

siècles. Ici, on est sensible à l’agri-culture raisonnée et biologique.

Le « fait maison » rime avec des produits de qualité four-nis par de petits producteurs. Quelques touches de poésie avec des produits originaux comme le jus d’orchidée, un

corner épicerie fine et une belle carte des vins.

La Family57, rue des Batignolles

Tél. 01 53 04 94 73

LA FAMILY Le tour du monde dans votre assiette ! par Sandra Woolfenden

qque manquait-il aux Batignolles ? un bar à champagne évidem-

ment ! Et c’est chose faite, puisque L’échappée Bulle a ouvert ses por-tes il y a deux mois. Quoi de mieux que quelques bulles pour arroser la nouvelle année ? Ici, on souhaite

que le champagne soit démocratisé avec une coupette à cinq euros. Mais L’échappée Bulle c’est bien plus encore !Bar des vignerons in-dépendants, une ving-taine, seuls des vins et champagnes français de producteurs indépen-dants sont présentés.

Le concept est celui d’un mini-salon ouvert en permanence. La France : la patrie du vin, possède de très bons petits vignobles, loin des grands châteaux, qui sont sou-vent méconnus…Les propriétaires veulent montrer que l’on peut avoir du vin délicieux à un prix abordable.

Ils ont développé un véritable concept de bar culturel ! Expo-sitions de photographies, sculp-tures, concerts. C’est un espace ouvert, d’échange et de convivia-lité, où chacun peut entrer et se sentir chez soi. Il y a même un superbe sous-sol très chaleureux avec scène et fauteuils. Les lun-dis et mercredis soir ainsi que le samedi après-midi, venez écouter les « jam sessions », de véritables séances d’improvisation ! Et le di-manche dès 11h, venez dégustez des huitres accompagnées de canapés et champagne, pour une dégustation en musique.L’échappée Bulle 20, rue des Dames

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les bons plans

Kevin Serpaggi nous reçoit dans son centre d’audition Conversons, attenant au maga-sin d’optique Vue d’ailleurs. Il est audio-

prothésiste, un métier peu connu qui consiste à améliorer l’audition mais aussi à préserver nos oreilles des désagréments sonores urbains.

Installé depuis bientôt deux ans dans notre quartier, Kevin Serpaggi travaille dans le XVIIème arrondissement, qu’il aime chaque jour un peu plus. En tant qu’audio-prothésiste indépendant, il cherche à redynamiser l’image de la correction auditive avec un concept de magasin très acidulé. On remarque aussi que le pra-ticien a laissé la blouse traditionnelle au placard. Dans un quartier comme le nôtre où vivent tant de musiciens, de « nuiteux » amateurs de décibels et autres fans de musiques électroniques, il propose toute une gamme de protections auditives standards ou sur mesure qui permettent de préserver notre capital auditif. « Tous les jours, la prévention et la protection auditives sont au cœur de mon métier », explique Kevin. N’hésitez pas à demander conseil. L’accueil du centre est fait par l’opti-cien Nathanel et sa collaboratrice Mathilde qui sauront

vous orienter sur les protections adéquates en fonction de vos besoins (musique, eau, sommeil, bruits exté-rieurs...). À partir de 25 euros la paire pour des obtura-teurs standards et 80 euros la paire pour des embouts sur mesure, tout le monde trouvera bouchon à son oreille. Voisins fêtards ? Appartement sur rue passan-te ? Conjoint moins silencieux que vous la nuit... ? Autant de solutions possibles chez Conversons. Cet audiopro-thésiste est également un professionnel de la surdité. Il travaille avec les fabricants d’audioprothèses les plus novateurs. « Les solutions auditives actuelles permet-tent de réhabiliter progressivement le patient atteint de surdité dans le monde sonore qui l’entoure », précise Kevin. Et si, comme beaucoup d’autres habitants du XVIIéme, vous sentez que votre audition baisse de jour en jour sans oser passer la porte d’un professionnel de l’audition, il est temps de rencontrer Kevin Serpaggi et de réaliser que les prothèses de nos arrières grands-parents ont bien changé !Conversons19, rue des moines Tél. 01 48 74 34 66Du mardi au samedi de 9h30 à 19h30. Prononcez le mot magique « bonbon » et vous aurez une surprise.

Conversons par Caroline Pereira

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le Bon artteXte maTH i ldE bO in ET / photo GOluZa

Située au cœur des Batignolles, la galerie Lol se veut un lieu convivial où l’art a pignon sur rue. Deux espaces en vis-à-vis offrent aux passants et aux amateurs une visibilité et une vraie proximité avec les œuvres.

Une vision de l’art comme « un moment de plaisir et de partage », c’est dans cet esprit que Laurent Badier et son asso-

ciée Sylvie Humbert ont ouvert la galerie LOL au printemps 2008. Le lieu chaleureux et feu-tré a pour vocation de rendre l’art accessible, en sortant des sentiers battus.

En effet, la galerie Lol s’inscrit dans une démarche où l’art et la spontanéité se rencontrent. « Lol » c’est aussi un terme issu du langage abrégé du web, le signe d’un décalage, d’un sens de l’humour qui se traduit dans cette galerie par des œuvres atypiques et originales. Passionnés d’art, sollicités par des artistes amis, Sylvie et Laurent ont dédié leur espace de tra-vail à l’art pour y exposer des œuvres photogra-phiques, comme les montages imprimées sur

métal de l’artiste allemande Madelaine Lin-den, mais aussi, l’humour et la couleur avec les tableaux du peintre Mika et les sculptures de Nicolas Jouas qui remportent un grand succès. Enfin, et surtout, la création est à l’honneur, avec les meubles, pièces uniques de la marque Lol Design, conçus en collaboration entre le ga-leriste et les sculpteurs Nicolas Jouas et Olivier Gossot, qui sont réalisés à partir d’objets dé-tournés, comme la baignoire en fonte devenue liseuse, actuellement exposée.

En effet, autodidactes et forts de leur métier de communicant, Sylvie et Laurent emploient

leurs talents dans la mise en lumière d’un nombre vo-lontairement restreint d’ar-tistes, qui sont exposés au rythme d’un vernissage et d’une exposition par mois : « Ce sont les artistes qui nous

sollicitent avant tout ». Une osmose avec les ar-tistes fidèles qui ne cessent de gagner en no-toriété.

À rebours des galeries traditionnelles, Lol se caractérise par le refus de se prendre au sé-rieux afin de promouvoir un art accessible.

“ CE Sont LES ARtIStES quI nouS SoLLICItEnt AVAnt tout. ”

Un art teinté d’hUmoUrLoL GaLLerY

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Pour mettre l’art à la portée de tous, le duo attache une véritable importance à l’échange, à la promotion des artistes à travers des actions conviviales.

En allant plus loin que le vernissage, ils or-ganisent des brunch ou des « casse-croûte » au cours desquels, un spécialiste interviendra sur l’art pour le plaisir des amateurs, néophytes ou initiés.

Leurs bonnes adresses du quartier :Pour les déjeuners d’affaire : Le Coup de fourchette, 121, rue de RomePour prendre un verre : Le Progrès, 62, rue Legendre

lol Gallery34, rue de Saussuredu lundi au samedi 10h-13h et 15h-19hTél/fax. 01 47 63 23 74

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Bon en arriÈre

La cathédrale russe Alexandre nevsky est un petit morceau de Russie discrètement jonché rue Daru, près de la place des ternes.

E n 1847, l’aumônier de l’Ambassade russe en France, Joseph Vassiliev, démontre la néces-sité de construire une église orthodoxe à Paris. Des milliers de russes mais aussi de

catholiques et de protestants du monde entier, dont le Tsar Nicolas II, répondirent généreuse-ment à la souscription lancée.

Dédiée à Alexandre Nevsky, héros national russe qui sauva son pays dans la guerre contre les Suédois en 1240, l’église fut construite en 1859 par Strohm et Kouzmine, archi-tectes du Tsar Alexandre II.

Consacrée le 12 septembre 1861 par l’Archevêque Léonce de Réval (futur Métropolite de Moscou) l’église est de style byzantino-moscovite : la forme en croix grecque et la mosaïque du fronton sont de style byzantin, les cinq bulbes dorés la surmontant sont, elles, de style moscovite. L’église compte à l’inté-rieur les trois divisions classiques : le vestibule, la nef et le sanctuaire précédé de l’iconostase richement décorée. Elle est élevée au rang de cathédrale par l’Archevê-que Euloge en 1922 et devient le centre de toutes les

paroisses russes de Paris. Elle est le siège de l’Arche-vêché des églises orthodoxes russes d’Europe centrale et est placée sous la juridiction d’Istanbul.

L’église abrite deux paroisses : La Sainte Trinité dans la crypte où la messe est dite en français et Saint Alexandre Nevsky dans la partie haute où la messe est dite en slavon. Des évènements célèbres se sont déroulés dans cette église parmi lesquels le mariage

de Picasso et les obsèques de Tourgue-niev, Chaliapine, Kandinsky, Tarkovski,

Noureev et Henri Troyat.

Profitez du Noël russe, célébré le 7 janvier, calendrier Julien

oblige, pour venir à la cathé-drale vous imprégner de l’âme slave, à l’occasion de

la vigile de la nuit de Noël où le lendemain pour la magnifique

cérémonie qui vous transportera, l’espace d’un moment, en Russie.

La cathédrale, le délicieux restaurant La ville de Petrograd en face, où un

délicieux strogonoff, vous attend ainsi que la présence de la communauté orthodoxe parisienne, confèrent à ce lieu un charme discret à ne manquer sous aucun prétexte !

Photo : Cathédrale russe par Brice Jacques

teXte br iCE JaCQuEs / www.pietondeparis.canalbloG.com

L’église Alexandre Nevskyou la splendeur de la liturgie russe

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le Bon fille fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie

leBonbon.fr

L’église Alexandre Nevskyou la splendeur de la liturgie russe

Information vaccinationt

Depuis le 12 novembre, le gymnase Courcelles, 229, rue de Courcelles, est transformé en centre de vaccination contre le virus de la grippe A et demeure ouvert 7/7 de 9h à 22h.

Le plan grand froid

Chaque hiver, du 1er novembre au 31 mars, les équipes de la Croix-Rouge française participent aux actions mises en place dans le cadre du plan grand froid. Deux nouveaux centres de mise à l’abri ouvrent et viennent renforcer le dispositif mis en œuvre depuis le vendredi 11 décembre. La ville a lancé son plan « Grand froid » dans la capitale sans attendre la décision préfectorale. Le dispositif pour venir en aide aux 8000 SDF que compte la capitale. Pour protéger les sans-abris du froid, la Ville de Paris renforce les capacités de mise à l’abri des personnes en ouvrant une salle de 25 places à la mairie du 4e et un second gymnase ;

le gymnase Lancette (12e) de 60 places pour des hommes isolés à partir de mardi soir en complément du gymnase Mouchotte (14e) ouvert depuis vendredi soir. 175 places de mise à l’abri seront donc disponibles face à la vague de froid prévue cet hiver. La Ville de Paris a également décidé d’ouvrir en continu dans la journée et en horaires décalés le soir, les deux accueils de jour gérés par le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris dans les 14e (René Coty) et 16e (Halle Saint Didier). Faites le 115 en cas d’urgence.

Solidarité livres !

Chaque second dimanche du mois, de 11 h à 13 h, Circul’Livre se tient dans le quartier de la Fourche. Cette association met gratuitement des livres à la disposition des habitants, sans aucune contrainte, leur demandant simplement de les remettre à leur tour en circulation après lecture. Vous possédez des livres oubliés dans un placard ? Vous pouvez en faire profiter

d’autres lecteurs, dans un esprit de convivialité : venez les déposer pour alimenter l’opération ! D’autres rendez-vous Circul’Livre se tiennent également dans une vingtaine de quartiers parisiens. Pour en avoir la liste complète, rendez-vous sur le site internet. Devant le 132 avenue de Clichy

Réaménagement de la Place de Clichy

Les travaux d’aménagement de la place de Clichy, au croisement des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements, devraient débuter à la fin décembre. Ce nœud de circulation, régulièrement embouteillé, sera redessiné afin d’offrir un meilleur partage de l’espace public. Une promenade de 1 200 m2 bordée d’arbres sera créée dans la continuité du boulevard des Batignolles, la station de taxi sera déplacée, le sens de la circulation sera revu autour du rond-point… Engagés par phases jusqu’en 2010, les travaux ne devraient pas trop perturber la circulation.

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le Bon hommeteXte v iCTOr ia Gai r in / photo léO r i dET

Christian Martin

“ jE SuIS toMBé DEDAnS tout PEtIt. jE SuIS REntRé PAR LA PEtItE PoRtE, En FAISAnt un StAGE ICI En SERRuRERIE ”

Sa plus grande qualité ? La discrétion, sans aucun doute. Il déteste qu’on le prenne en photo et refuse de se mettre en avant. Pour-tant, sans lui, ni levés de rideau, ni décors à couper le souffle. Christian Martin, directeur technique de Garnier, connaît l’opéra comme sa poche. En exclusivité pour le Bonbon, il nous fait pénétrer dans la magie de l’envers du décor. Petite visite guidée des Ateliers Berthier.

C’est un lieu que chaque habitant du 17e connaît pour la bonne programmation de son théâtre. Sans une seule seconde

se douter qu’il abrite quelques centaines de tré-sors du patrimoine national. A l’époque, nous raconte avec fierté Christian Martin, « Berthier » ne comprenaient pas moins de six ateliers. Il y avait la menuiserie, la serrurerie, la tapisserie, la peinture, la sculpture, les matériaux composites. Aujourd’hui, Bastille et Garnier ont un peu pris le relais et les ateliers servent surtout de lieu de transit et de stocka-ge. Essentiellement pour le ballet, précise-t-il. Pour les décors en partance pour de longues tournées à l’étranger, ceux qui nécessitent de lourdes réparations ou pour les éléments trop volumineux pour attendre l’heure du spectacle

dans les coulisses des deux Opéras… On entre dans l’immense pièce du bâtiment principal, dessiné par Garnier, où Gisèle, décoratrice de-puis près de vingt ans, est en pleine retouche du sol de Petrouchka. Soit un « tapis » de près de 26m sur 17 ! Une œuvre colossale. «

Eh oui,

le ballet a lieu du 12 au 31 décembre à Garnier. On a sorti le sol de l’entrepôt ce matin. Et il faut qu’il soit prêt pour midi ». On suit Christian Martin dans le dédalle de bâtiments, comme un maître en sa demeure. Celui qui connaît chaque pièce de décors, n’a pas oublié non plus l’année de la première représentation, l’anec-dote ou la petite histoire qui l’accompagne… Amusé, il raconte. Le décor de Proust, ceux de

La Dame du Lac, les seize containers qui doivent partir d’un jour à l’autre et qui mettront plus d’un mois et demi pour rejoindre le Japon par la mer, ceux qu’on a dû brû-ler avec un pincement au cœur parce qu’ils étaient en trop mauvais état, le

King Kong de Cendrillon qui trône décapité au centre de la pièce. Sans oublier les toiles de Picasso réalisées en 1919 pour la première du Tricorne ! On ressent beaucoup d’émotion dans la voix de M. Martin. Il faut dire que l’Opéra, c’est toute sa vie. « J’y suis entré en 1974, confie-t-il un brin nostalgique. A l’époque, j’avais seu-

l’enVers dU déCor

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lement 19 ans. » Une mère monteuse dans le ci-néma, un père et grand-père chefs machinistes et tout le reste de la famille dans le milieu du spectacle.Puis, sur les traces de son père, il devient ma-chiniste à Garnier. Jusqu’en 1989, lorsqu’on lui propose un poste de responsable de spec-tacles à Bastille, qui vient d’ouvrir ses portes. Il accepte avant d’être quelques années plus tard, régisseur de production. Puis de reve-nir aux sources à Garnier comme directeur technique. Tout en se racontant, notre guide

nous fait visiter l’entrepôt des accessoires, puis celui des costumes. On s’arrête finalement muets d’admiration devant le magnifique élé-phant de la Bayadère et le sol de Werther qui attendent tous deux quelques retouches. Avant de se retrouver une nouvelle fois sous les feux de la rampe.

les ateliers berthierà l’angle du 1, rue André Suarès et du boulevard BerthierTél. 01 44 85 40 40

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

hAIR ESThETIC’MEN, une AutRe fAçon De concevoiR Le

un beauty concept qui propose coiffure, soins esthétiques et Spa.

Ici tout n’est que calme, luxe et volupté… En franchissant les portes de Hair Esthetic’Men, vous ne pourrez soupçonner qu’un tel bijou se cache derrière. Et vous prendrez plaisir à découvrir pas à pas cet antre du bien-être situé au cœur du quartier de l’Étoile, qui a ouvert ses portes en mai dernier. Raffinement et intimité sont les maîtres mots et chaque pièce dévoile un caractère propre au soin que vous allez recevoir. Un salon de coiffure dédié aux hommes ; une cabine de soin spacieuse et généreuse et un Spa aux allures des mille et une nuits dont les murs en pierre donnent un charme fou et duquel se dégage une délicieuse odeur. Vous n’aurez qu’une envie, vous laissez porter. Les clients ont pour habitude de dire qu’ils se sentent ici chez eux… le Spa est privatisable et les horaires de fermeture s’adaptent à leur emploi du temps. Que demander de mieux ? De la tête aux pieds, vous êtes là pour vous ressourcer. Hammam, massages, soins en tous genres, manucure, coiffure, épilation, thérapie manuelle… à vous de choisir ! Vous n’avez plus qu’à laisser Carmen, Stéphane et Didier prendre soin de vous.

Leur grande expérience et leur savoir-faire fera le reste. Leur seul but ? Prendre le temps de vous chouchouter et de vous offrir une véritable pause. Côté coiffure, Didier, qui a fait ses armes chez les plus grands (Carita, Alexandre de Paris…) se fera un plaisir de coiffer les messieurs et de leur faire un rasage à l’ancienne, dans les règles de l’art. En cabine, Carmen prodiguera des soins esthétiques avec attention. On se laisserait bien tenter par une épilation au sucre ou un soin au caviar… Stéphane, quant à lui, s’attachera à vous proposer un véritable moment de relaxation grâce à l’un de ses massages, modelages ou enveloppements. À endroit d’exception, soin d’exception. Et ce n’est pas fini ! Pour les fêtes, une coupe de champagne vous sera offerte à partir de 17 h. On comprend mieux pourquoi les clients sont si fidèles et viennent parfois de loin, la promesse d’un véritable moment de détente en toute sérénité est largement tenue. Vous aurez peut-être même l’occasion de croiser quelques célébrités. Mais on ne vous en dira pas plus, car ici la discrétion est de rigueur ! C S

13, rue de l’étoile01 75 57 45 071www.hairestheticmen.com

bien-êtRe

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les bons shops

L’OCCITANELes soins De LA PRovence

une nouvelle boutique ouvre ses portes avenue des ternes.

Votre nouvelle boutique ouvre ses portes avenue des Ternes. Olivier Baussan crée L’Occitane en 1976 en s’inspirant des terroirs et des savoir-faire de la Méditerranée pour inventer des soins et des parfums naturels et authentiques, efficaces et gourmands.La cosmétique L’Occitane est avant tout un art de vivre dédié au bien-être. Privilégiant les ingrédients naturels traçables et de qualité (AOC, agriculture biologique), l’élaboration des produits suit les ensei-gnements de la phytothérapie et l’aromathérapie. Les formules créées concentrent actifs naturels et huiles essentielles, le plus souvent biologiques et brevetés, toujours d’origine contrôlée. Tous les produits sont testés sous contrôle dermatologique. Une entreprise citoyenne et responsable qui s’engage à limiter l’impact de ses actions sur l’environnement. Parmi les produits parfumés, on trouve une ligne de parfums et de soins pour l’homme ou la femme. La gamme maison vous propose parfums d’ambiance, bougies ou galets parfumés. Quatre nouvelles senteurs ont été imaginées à l’occasion des fêtes de Noël : la rose confite, le karité vanille, le délice d’amande et la cerise gourmande. Comment résisterez-vous ? Laure de Grivel

4 avenue des ternes Tél. 01 43 80 01 68www.fr1.loccitane.com

PUB SAINT-PETERSBOURGfoRcément un Lieu où L’on Revient !

Si vous aimez la vodka, les bons vins, la musi-que, les contes slaves modernes et les endroits feutrés où l’on prend le temps d’écouter et de refaire le monde, allez faire un tour du côté de rue de Cheroy.

Au numéro 1, Vitalie, a ouvert un pub très sympathique conçu comme une « fenêtre sur les pays de l’Est ».Un lieu où l’âme slave est aussi synonyme de bonheur. Bien loin des atmosphères « bling-bling », ici, au Pub Saint-Pétersbourg l’on peut commander les meilleures vodkas (le plus grand choix à Paris) ou satisfaire sa curiosité avec des boissons très personnalisées. Olga, Macha ou Victor, magiciens et chorégraphes de la bouteille vous proposent un cocktail sur-mesure ! Sinon laissez-leur vous servir une des 50 recettes aux noms toujours très évocateurs : Moscou City, Place Rouge, Café de nuit… Quant aux puristes du rouge, ils pourront toujours se laisser séduire par le Codru ou un autre de ces trésors de Modalvie qui d’après les connaisseurs, serait la plus grande cave du monde, celle où viendraient aussi se servir les sommeliers de la reine d’Angleterre ! Allez, « Za Vaché zdarovié*» et « Spaciba*» Vitalie ! Sandra Woolfenden

* à la vôtre et merci 1, rue de Cherroy Tél. 06 77 05 71 44www.pubsaintpetersbourg.com

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Marie la Varande

le Bon artisanteXte laurE dE Gr i v E l / photo GOluZa

Le temps semble s’être arrêté chez Marie la Varande. Dans une rue discrète des Batignolles, nous avons rendez-vous avec un sculpteur.

J’ai toujours rêvé d’être comédienne ou metteur en scène. »

Mais le milieu du cinéma était jugé bien trop aventureux à l’époque… Marie la Varande entre aux Beaux-Arts en 1968 et suit une formation d’ornemaniste sta-tuaire sur bois. Elle travaille aussi beaucoup la terre, le dessin et joue de toutes ces disciplines dans son œuvre.

Cavalière depuis toujours, Marie est passion-née par le cheval. Elle lui dédie de nombreux travaux qui laissent apparaître sans détours sa personnalité : un caractère vif et franc, où l’on devine l’outil dans un rendu abrupt, sobre et puissant.

Pendant vingt ans, Marie la Varande fut ins-tallée place Dauphine. Aujourd’hui, Marie la Varande a réussi à créer un espace à l’image de sa volonté. Restauratrice pour les monuments historiques, Marie participe également à de nombreux projets publicitaires, notamment en collaboration avec Serge Lutens. Elle expose dans des galeries du monde entier et poursuit

ses propres travaux de collection entre les cours et les stages qu’elle dispense. Cet espace du 17ème arrondissement, elle l’a surtout imaginé pour ses élèves.

Il n’y a pas que la sculpture qui entoure cet atelier. À l’image d’une artiste curieuse et pas-sionnée, ce lieu est avant toute chose baigné de musique et de lumière, une lumière douce et paisible particulièrement étudiée. Autant d’in-grédients propices au travail et à la création.Une ambiance chère aux élèves qui découvrent et explorent les possibilités inépuisables de la sculpture, hommage à la matière, la sensibilité, l’observation et à l’imaginaire.« J’ai monté cet atelier pour qu’il soit un creuset », explique Marie.

Au sein de ce lieu d’échange, elle a su insuffler avec talent le désir d’apprendre les techniques et le vocabulaire de la sculpture aux amoureux de la terre et du bois. Tout ceci dans une at-mosphère conviviale et chaleureuse.Naturellement pédagogue, elle sait être à l’écoute des gens comme nous l’explique une élève. « Marie nous donne des ailes ! ».

« J’essaie d’être attentive à mes élèves et j’essaie de les aider à emprunter la voie vers laquelle ils ont envie d’aller. » Un échange qui passe par la diversité des univers propres aux élèves, une

atelier de sCUlptUre

«

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liberté quant aux sujets à réaliser et la disponi-bilité de l’artiste qui les soutient. Les cours dispensés rue Bridaine rassemblent sculptures sur bois mais aussi portraits et modelages d’après modèles vivants en collaboration avec un sculpteur chinois : Chengdong Guo.

Intriguée par les livres d’art qui reposent sur toutes les étagères, je comprends que cet atelier est ouvert sur le monde. Les civilisations étran-gères sont à l’honneur, les bas reliefs ethniques côtoient les travaux d’architecture marocaine, les portraits en terre plus académiques pren-nent naturellement leur place parmi les bron-zes des élèves.

Très dévouée à ses cours et à la transmission de son apprentissage, Marie prépare également une nouvelle collection animalière mêlant

le bois et le bronze. « J’ai fait les Beaux-Arts pour être sculpteur animalier, je vais enfin le devenir ! ».

Sa musique de prédilection : Bach

Son restaurant préféré : plus bars à vins que restos ! Ou alors la Droguerie italienne qui sert exclusivement des pâtes

Ses livres de chevet : Colette et René Char

atelier marie la varande6 bis, rue BridaineInformations, horaires et tarifs sur le site web de l’atelier : www.marie-la-varande.com.Cours jusqu’à 20h ou 21h selon les jours. Stages le week-end.Tél. 01 46 33 02 10

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les Bons petits diaBlesteXte Célin E lE Pan / photo élOd i E P ETiT

Le déguisement dans tous ses états !

La famille Sommier vous déguise depuis 1922 ! Autant dire qu’il s’agit d’une véritable tradition familiale et d’un savoir-faire qui

vous assurent de leur goût, de leur compétence et de la qualité de leurs costumes ! La boutique Arlequin Sommier s’est installée dans le 17ème arrondissement, il y a neuf ans maintenant.Vous avez envie de faire la fête ? Envie d’un beau costume, d’accessoires ? C’est une vraie caverne d’Ali baba : le paradis du costume ! À peine êtes-vous entrés que vous êtes pris dans le froufrou des vêtements en pagaille : vous n’avez que l’embarras du choix.Alors, que ce soit pour une petite fête, un spec-tacle de théâtre, un anniversaire, une fête à l’école, ou si vous voulez prendre de l’avance pour le Carnaval, c’est l’adresse qu’il vous faut.Le choix est varié avec des ventes de panoplies, des costumes à la vente ou à la location, des accessoires en tout genre : des masques, des

loups, des chapeaux, de l’épée de l’apprenti pirate aux ailes de fées et diadèmes des petites filles, tout est là.Les costumes loués le sont pour quarante-huit heures et avec les accessoires, préparés, net-toyés, retouchés si besoin est, particulièrement si les petits ont besoin d’ourlets.La priorité est donnée au beau costume de qua-lité : les petites marquises sont de vrais costumes de théâtre, mais vous trouverez aussi les grands classiques, les costumes d’animaux, dont cette magnifique coccinelle en fourrure pour les touts petits, et les panoplies de super-héros !

Et puis… les grands enfants aussi sont les bienvenus !

arlequin sommier33, rue BrochantTél. 0142284769www.arlequin-sommier.fr

SommiersArlequins

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Dans le 17ème arrondissement, ce sont 25 m2 qui sont entièrement dédiés aux bambins ! Dès que l’on pénètre dans cette librairie, une sensation de cocon s’en dégage !

La littérature jeunesse n’a plus rien de com-parable avec celle de nos parents, elle se fait de plus en plus créative, de plus en

plus imaginative et colorée ! La part consacrée aux jeux et activités est plus petite, mais il en faut pour tous les goûts !

Ici, priment le conseil et la passion. Sophie, la libraire, connait sa librairie sur le bout des doigts, soit quelques quatre mille cinq cents livres et des centaines de maisons d’édition. Auteurs, illustrateurs, collections, que vous cherchiez un livre ou un livre-objet, que ce soit en fonction de l’âge de l’enfant, de ses goûts, de sa biblio-thèque, on saura toujours vous aiguiller avec justesse, en partant à la découverte d’autres univers et en vous rendant curieux de ce que vous ne connaissez pas. Et si malgré tout vous

ne trouvez pas ce que vous cherchez, vous pour-rez toujours le commander.

Et comme le livre et la lecture représentent la connaissance et l’apprentissage, mais aussi la curiosité, l’imaginaire, l’éveil au livre ainsi qu’aux autres, le partage et la convivialité de la lecture sont mis en avant. Les enfants peuvent adhé-rer à l’année à un groupe de lecture pour petits de primaire ou plus grands de collège. Les plus grands confectionnent de véritables fiches de lectures de leurs livres et débattent entre eux. Par ailleurs, les enfants décernent à la fin de l’année le prix de la librairie des enfants.

la librairie des enfants90, rue de Lévis Tél. 01 47 63 98 52www.lalibrairiredesenfants.fr

L’antre du livre de jeunesse

teXte CElin E lEPan

Des enfantsLa Librairie

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le Bon écolo

100% BIo, 100% « MAISon », 100% Bon

Pleine de bonnes résolutions en cette nou-velle année, j’ai envie de prendre soin de moi ! Et comme être bien commence par bien manger, je suis allée dans le resto 100% bio du 17ème arrondissement.

Claudie, Jacqueline et Géraldine m’ont accueillie dans leur restaurant pour m’initier à l’art du bien manger. Depuis un an et demi ces trois passion-nées veulent nous faire redécouvrir le goût des aliments et du « man-ger sainement ». « C’est notre véritable but », et à cet effet, elles ont à cœur de pro-poser des prix abordables. Le principal contre-argu-ment du bio est en effet son prix prohibitif. Ici tout est à la fois 100% bio, en-tièrement fait maison et à la demande, ce qui lui donne un côté véritablement authentique ! D’ailleurs leurs clients le disent : « ici, c’est comme à la maison ! ». Afin d’être sûr de la provenance, tout est acheté sur certificat, avec un petit bémol concernant le poisson. En effet, le poisson bio est à la fois très rare et très cher, par contre ne sont présentés que des poissons de saison. Tout le reste, y compris les aromates, est bio ! Vous trouverez notamment les fameuses crevettes black tiger de l’élevage

bio du Mozambique. La gamme de boissons bio est large entre le vin, le thé, et ses boissons fraîches particulièrement appréciées : des eaux pétillantes fruitées aux jus de fruits aux parfums qui sortent de l’ordinaire, sans oublier les jus de fruits pressés. Et la carte change tous les deux jours !Jouant sur toute la gamme, 97 bio est à la fois restaurant, salon de thé et épicerie. Et pourquoi

s’arrêter là ? Client ou pas, vous pouvez venir chercher ou commander votre

panier bio, préparé à la demande ! Ils rencontrent beaucoup de

succès car ils sont faits sur mesure, et en fonction des fruits et légumes disponibles. Et pourquoi ne pas repartir avec votre petit panier à la

fin de votre repas ? Et pour prendre de bonnes habitudes,

venez essayer leurs ateliers cui-sine. Ils sont autant prévus pour

les enfants que pour les adultes, en petits groupes ou en individuel. Pensez-y

pour une soirée filles ou à l’occasion d’un anni-versaire. Propositions de recettes, préparations de fiches recettes, dégustations… Parce que la bonne cuisine, c’est celle de la maison !

97 bio97, rue jouffroy d’Abbans / Tél. 0142270667

teXte Célin E lE Pan

97 BiO

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teXte Célin E lE Pan

Au rang des bonnes résolutions de la nou-velle année, il y a celle de faire du bien à ma planète.

En matière de développement durable, l’Agenda 21 a été adopté en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil) et cela par cent soixante-treize chefs d’États, dont la France.D’ailleurs saviez-vous que Paris a adopté un plan de développement durable ? Et même si tout le monde connaît ce mot, concrètement… c’est quoi ? Construire l’avenir de la ville sur trente ans ou plus. Ce concept a été développé il y a vingt ans, avec pour objectif de « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de ré-pondre aux leurs » ; c’est-à-dire de se développer tout en pro-cédant à un partage équitable des ressources et en appliquant à ce développe-ment une exploitation raisonnée des ressources. Bref, il ne s’agit ni plus ni moins que des moyens de mettre en œuvre un développement qui ne nuit ni à la planète ni à ses habitants.Concrètement, Paris a mis en place son agenda 21 en 2005 et a défini ses orientations en ma-tière de développement durable pour construire

une ville plus solidaire, agréable à vivre mais dans le respect et de l’environnement et de la personne humaine ; et ce avec une articulation en plusieurs volets, dont les plans climat, publié en 2007, et de déplacements parisiens, un pro-jet global sur les quinze prochaines années. Sa mise en place a nécessité une phase de dia-gnostic puis de concertation avec les parisiens. Dans le 17ème, la mairie se focalise autour du

projet d’aménagement du futur éco-quartier Cardinet, soit un projet glo-

bal d’aménagement sur cinquan-te-quatre hectares (logements,

équipements, développement de moyens de transport, création d’emplois) dans une éco-conception avec un bi-lan carbone nul et une ges-tion optimale des ressources

et des déchets. On peut pour-tant s’interroger quant à la mise

en œuvre de ces mesures. Entre les concertations et le reste, force est

de constater que rien n’a changé. Nous en sommes à peu près au même point qu’en 2005. Certes, il y a des projets mais tous sont à long terme. On peut par ailleurs se demander ce qu’il adviendra de la mise en œuvre des agendas 21 dans le cadre du Grand Paris…Peut-être adopter une attitude plus citoyenne… Et vous, pensez-vous développement durable ?

un PEtIt PoInt SuR noS BonnES RéSoLutIonS

Le DéveLOppement DuraBLe à paris

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le conte est BonteXte Cam i llE raYnaud dE laGE / photo Ji ll WOlFE

Clémence thioly est une vraie touche-à-tout, une petite fée qui transforme en or tout ce qu’elle touche… Bienvenue dans le monde d’une parisienne toute en fraîcheur et en talent(s), à suivre !

Il est des êtres tellement gourmands de vie qu’ils ne peuvent se satisfaire d’une seule. Cer-tains s’y perdent, d’autres y brillent. Clémence Thioly, jeune comédienne, auteure et chef cuistot à domicile s’y épanouit avec grâce et talent, du haut de ses 27 printemps. Bac en bandoulière et fleur aux dents, cette vraie pari-sienne, voisine du parc Monceau où elle adore flâner, se lance dans des études de lettres à la Sorbonne et vit en parallèle sa passion pour la

scène à des cours de théâtre. En 2003 elle de-vient une des « Talents Cannes » avec un court-métrage de Zabou Breitman, qui lui permet de trouver son agent artistique. En 2006, elle crée sa première mise en scène pour Anna et le rat joué au Théâtre Mouffetard. L’année sui-vante, elle obtient le rôle d’une des maîtresses de Mesrine dans le film éponyme. « Depuis que j’ai neuf ans, j’aime incarner des personnages » ra-conte la brunette aux yeux vifs, passionnée par la magie du « costume ».Une petite fée aux fourneaux — Au début de son épopée artistique, en 2006, l’intrépide décide de s’assurer un plan B, en créant une société de cuisine à domicile. « Petite, je cuisi-nais déjà pour mes parents, puis pour les dîners

aCtriCe, aUteUre et Chef à domiCile

Les vies de Clémence

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d’amis… », raconte-t-elle. De fil en aiguille, Petite fée – c’est son nom de scène culinaire – a tissé sa toile. On la présente à Alain Passard, lequel, séduit, lui ouvre grandes les portes de sa cuisine, « saine, au plus proche des produits », as-sure la petite chef. Par ailleurs adepte de world-food, elle a rapporté de voyages en Inde et en Thaïlande une passion pour le lait de coco et les épices (gingembre, curry), dont elle s’inspire dans sa « cuisine pour gourmands et gourmets ». Petite fée prend aussi possession des cuisines et s’occupe de vos dîners de A à Z, des cour-ses jusqu’à la vaisselle : le rêve des maîtresses de maison stressées, aux emplois du temps char-gés ou simplement paresseuses…De la scène à la plume — À 22 ans, cette romantique dans l’âme, qui se délecte les oreilles de Chopin,

Brahms et s’abreuve de Maupassant ou Balzac, se lance dans la rédaction d’une comédie. Un producteur, charmé par ce premier roman, lui en a commandé le scénario. « J’adore les histoi-res, que ce soit pour les jouer ou les inventer ! » Le succès sourit à Clémence. Elle a ainsi éga-lement marié ses talents de cavalière, activité qu’elle pratique depuis l’âge de huit ans, et de comédienne dans des mises en scène de théâ-tre équestre en 2008 et 2009. Une réussite qui se voit exportée à Deauville, voire « peut-être à Paris ».Ses bonnes résolutions pour 2010 ? « Être plus posée ! »

www.ohpetitefee.com

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aGenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

MUSIQUE

Salle Pleyel

Vendredi 8 : Orchestre de radio France

Samedi 9 : Orchestre Pasdeloup

Dimanche 10 : Orchestre Colonne

Lundi 11 : Kammerorchesterbasel

Mardi 12: Orchestre Colonne

Jeudi 14 : Orchestre de Paris

Vendredi 15 : Orchestre de radio France

Samedi 16 : Joshua Redman Quartet

Mercredi 20 : Orchestre de Paris

Jeudi 21 : Orchestre de Paris

Vendredi 22 : Orchestre de radio France

Samedi 23 : King Arthur de Purcell

Dimanche 24 : Orchestre d’Île-deFrance

Lundi 25 et mardi 26 : Orchestre du Théâtre

Mariinsky/Gergiev

Mercredi 27 : Orchestre de Paris

Vendredi 29 : Orchestre du Théâtre

Mariinsky/Gergiev

Samedi 30 : Orchestre Pasdeloup

Dimanche 31 : London Symphony Orchestra

à l’Européen

Lundi 18 et Mardi 19 : Nemanja Radulovic et les

trilles du diables, classique

SpEctaclE

L’Européen

Jusqu’au dimanche 3 : ILLICO, spectacle musical

Lundi 25 et Mardi 26 : Les étrangers familiers,

un salut à Georges Brassens

Vendredi 29 et dimanche 30 : Francky O’Right

and Friends, One man show

Palais des congrès

Jusqu’au dimanche 3 : Africa Umoja, spectacle

musical

Du jeudi 14 au dimanche 17 : Âge tendre et tête

de bois, spectacle musical

Du vendredi 22 au dimanche 24 : Bharati, spec-

tacle musical

theranga

Mardi 5 : Scène ouverte, slam

Vendredi 8 : Béatrice Mandelbrot- Rêves de

Baobab, contes tout public

Samedi 9 : Patty et Bruno Fromentot, chanson

française

Vendredi 15 : La demoiselle Gabrielle, chanson

française

Samedi 16 : Patty et Bruno Fromentot, chanson

française

Jeudi 21 : Nora Urbain, contes

Vendredi 22 : Béatrice Mandelbrot- Rêves de

Baobab, contes tout public

Samedi 23 : Les clowns du Bitume, humour

Dimanche 24 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

À 15 h - Marie-Loup Chévrier – Et le loup pas-

sera par là…, public familial

À 17h - François Essindi (conteur) et Florence

Soissong (peintre) – Urban contes painty, public

familial

À 19h - Azedine – Du côté de Shéhérazade

Lundi 25 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

À 19h - Charlotte Bloch – Et les femmes dans

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le bon aGenda

tout ça ?, public adolescent et adulte

À 21h - Bétraice Mandelbrot – Au-delà du Trois

fois neuvième royaume, public adolescent et

adulte

Mardi 26 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

À 19h -Stéphane Ferrandez et Montaine Loisier

– Kaidan, histoires de fanthômes et autres

récits mystérieux du Japon, public adolescent

et adulte.Mecredi 27 : FESTIVAL hISTOIRE DE

DIRE

À 16 h - Constance Félix – Cri, effroi et chu-

chotement, public familial

À 19h - Françoise Marty – Sur les routes et les

chemins, tout public

À 20h - Louise Lecoeur Colimard et Aline

Jauffret – Chemin de montagne – Chemin de

campagne, public adolescent et adulte

Samedi 30 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

À 20h - Louise Lecoeur Colimard et Aline

Jauffret – Chemin de montagne – Chemin de

campagne, public adolescent et adulte

Samedi 30 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

À 15 h - Françoise Vigla (conteuse) et Éric Coget

(musicien) – Voyage au pays de la ruse et du

mensonge, public familial

À 17h - Cécile Vigoureux – Poulette, souri-

cette et compagnie, public familial

À 19h - Mado Lagoutte –Sur la place, public

adolescent et adulte

À 21h - Antoine Gellman et Jean-Jacques Boi-

tard – Monsieur Belzigue, tout public

Dimanche 31 : FESTIVAL hISTOIRE DE DIRE

De 16h à 19h : Clôture du festival avec les

conteurs du festival pouvant être là, tout public

tHÉÂtRE

à l’Européen

Du 6 au 17 : La tour des Miracles, adaptation

théâtrale du roman de Georges Brassen

Ateliers Berthier

Du 27 jusqu’au 20 férvrier : Le Vertige des

animaux avant l’abattage de Dimitris Dimitriadis,

mise en scène Caterina Gozzi

théâtre hebertot

Tout le mois : La Serva amorosa de Goldoni, mise

en scène de Christophe Lidon

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

1/ l a v i l l E auX C Ham Ps71, avenue de Clichy

Tél. 01 44 70 94 13

2/ v i l l a m O n C Eau16, rue des Acacias

Tél. 01 44 09 85 59

3/ C O nv E r s O n s19, rue des Moines

Tél. 01 48 74 34 66

4/ vu E d ’a i l l E u r s O PT i C i E n s19, rue des Moines

Tél. 01 42 29 60 90

5/ basT i E n d E a lm E i da46, rue La Condamine

Tél. 01 42 93 54 70

6/ar O mda5 et 17, rue des Moines

Tél. 01 46 27 46 57

7/ C O i n d E naTu r E93, rue Lemercier

Tél. 01 42 28 34 84

8/a l E TH v i Gn O n98, rue Legendre

Tél. 01 42 63 75 40

9/ b O u C H E r i E d E TO CQ u E v i l l E80, rue de Tocqueville

Tél. 01 42 27 63 23

10/ E s PaC E r E n O vaTi O n37, rue Boursault

Tél. 01 40 05 94 10

11/ u n d E s s E n s10, rue de Cheroy

Tél. 01 42 93 10 11

12/ lol Ga l l E rY 34, rue de Saussure

Tél. 01 47 63 23 74

13/ l a b O n n E H E u r E

11, rue Brochant

Tél. 01 46 27 49 89

14/ Pub sa i nT P E TE r sb O u r G1, rue de Cheroy

Tél. 06 77 05 71 44

15/ Par i s Par Fu ms46, rue des Dames

Tél. 01 43 87 77 23

16/ u r G E n C E s C O OTE r s75, rue de Saussure

Tél. 01 43 18 01 18

et 10 bis, av. de la Grande Armée

Tél. 01 43 80 48 40

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