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A LA DÉCOUVERTE DES FLEURS SAUVAGES DES RUES Le 30 avril 2016 Déambulation 19 questions pour apprendre à connaître les fleurs sauvages dans les rues de Parigné-l’Evêque RÉPONSES AUX QUESTIONS 1) La malherbologie 2) Les sedums sont de plus en plus utilisés pour végétaliser les toitures car ils réclament peu d’eau, peu de sol et pas d’entretien. 3) Une espèce pionnière est une espèce capable de coloniser un milieu instable, très pauvre en matière organique et aux conditions difficiles. 4) Le Coquelicot doit son nom à la couleur de ses fleurs qui évoque la crête d’un coq. 5) Les laiterons produisent un lait poisseux lorsqu’on casse leurs tiges. 6) C’est vrai ! Sur une piqûre il suffit de frotter des feuilles de plantain dessus pour en faire sortir le suc apaisant. 7) Exemples : « Couper l’herbe sous le pied de quelqu’un », « en herbe » 8) Chez les fougères, on ne parle pas de feuille mais de fronde ! 9) « chelidon » qui signifie hirondelle. On pense que cette dénomination de la plante vient du fait qu’elle fleurit au moment où les hirondelles arrivent de leur migration. 10) Les feuilles du pissenlit sont riches en vitamine C et en carotène. La plante est aussi dépurative, diurétique, laxative, revitalisante, tonique… 11) Les géraniums cultivés sont en fait des pélargoniums, cousins des géraniums sauvages, dont de nombreuses espèces peuplent les villes dans les pelouses, au pied des arbres et dans les friches. 12) Contrairement aux idées reçues, le lierre est loin d’être parasite : il n’utilise ses crampons que pour grimper et profiter de la lumière, il ne suce pas la sève de son hôte ! 13) Alphonse De Lamartine a écrit « Le Liseron ». Extrait : « Je nais pâle et tout fané, je suis le lierre d’une année ». 14) Ils sont aussi appelés « produits phytosanitaires » ou « produits phytopharmaceutiques ». 15) D’origine méditerranéenne, la Cymbalaire affectionne les villes car elle retrouve une température clémente du fait de l’intense activité humaine. 16) Ce serait à la Renaissance qu’on aurait commencé à la sélectionner et la cultiver comme salade d’hiver. 17) Et non ! Sa feuille est composée de 3 folioles, c’est-à-dire de 3 lobes, comme les trèfles, mais ils ne font pas partie de la même famille botanique. 18) Dans votre commune il y a de la Corydale crème, une plante arrivée en Sarthe depuis peu, sûrement échappée d’un jardin. Elle s’adapte et se propage localement si les conditions lui conviennent, mais pour l’instant elle ne présente pas de problème d’invasion. 19) L’adjectif « rudéral » dérive du latin rudus, ruderis, qui veut dire « décombres ». On appelle donc rudérales les plantes qui poussent dans les friches, les décombres, les bords de chemins et de routes, souvent à proximité des lieux habités ou aménagés par l’Homme. Parigné-l’Evêque est engagée depuis plusieurs années dans la démarche « Zéro pesticides » pour préserver la biodiversité et la santé des concitoyens. Vous constatez sûrement dans votre commune quelques changements progressifs. Les parterres évoluent, avec plus de plantes vivaces (moins d’entretien que les plantes annuelles), des plantes couvre-sols (gain de temps sur le désherbage) et du paillage provenant de broyat de coupes de branches faites sur la commune (protège les plantes du froid, du chaud, maintient l’humidité, empêche l’herbe de pousser, protège le sol de l’érosion et l’enrichit naturellement). La commune s’équipe petit à petit de matériel spécifique pour faciliter l’entretien des voiries et des espaces verts, comme la balayeuse (photo ci-dessous) qui permet d’éviter l’accumulation de poussières favorisant l’installation de plantes. Le temps de travail de ses employés est également réorganisé. Accompagner nous dans cette démarche! Venez retirer gratuitement en mairie des sachets de graines pour faire concurrence aux herbes sauvages, et fleurir vos pieds de mur, le pied de vos arbres et votre jardin. Contact : CPIE Vallées de la Sarthe et du Loir 02 43 45 83 38 [email protected] La Bruère - La Flèche (72 200)

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A LA DÉCOUVERTE DESFLEURS SAUVAGES

DES RUES

Le 30 avril 2016

Déambulation19 questions pour apprendre à connaître les fleurs sauvages dans les rues de Parigné-l’Evêque

RÉPONSES AUX QUESTIONS1) La malherbologie2) Les sedums sont de plus en plus utilisés pour végétaliser les toitures car ils réclament peu d’eau, peu de sol et pas d’entretien.3) Une espèce pionnière est une espèce capable de coloniser un milieu instable, très pauvre en matière organique et aux conditions difficiles.4) Le Coquelicot doit son nom à la couleur de ses fleurs qui évoque la crête d’un coq.5) Les laiterons produisent un lait poisseux lorsqu’on casse leurs tiges.6) C’est vrai ! Sur une piqûre il suffit de frotter des feuilles de plantain dessus pour en faire sortir le suc apaisant.7) Exemples : « Couper l’herbe sous le pied de quelqu’un », « en herbe »8) Chez les fougères, on ne parle pas de feuille mais de fronde !9) « chelidon » qui signifie hirondelle. On pense que cette dénomination de la plante vient du fait qu’elle fleurit au moment où les hirondelles arrivent de leur migration.10) Les feuilles du pissenlit sont riches en vitamine C et en carotène. La plante est aussi dépurative, diurétique, laxative, revitalisante, tonique… 11) Les géraniums cultivés sont en fait des pélargoniums, cousins des géraniums sauvages, dont de nombreuses espèces peuplent les villes dans les pelouses, au pied des arbres et dans les friches.12) Contrairement aux idées reçues, le lierre est loin d’être parasite : il n’utilise ses crampons que pour grimper et profiter de la lumière, il ne suce pas la sève de son hôte !13) Alphonse De Lamartine a écrit « Le Liseron ». Extrait : « Je nais pâle et tout fané, je suis le lierre d’une année ».14) Ils sont aussi appelés « produits phytosanitaires » ou « produits phytopharmaceutiques ».15) D’origine méditerranéenne, la Cymbalaire affectionne les villes car elle retrouve une température clémente du fait de l’intense activité humaine.16) Ce serait à la Renaissance qu’on aurait commencé à la sélectionner et la cultiver comme salade d’hiver.17) Et non ! Sa feuille est composée de 3 folioles, c’est-à-dire de 3 lobes, comme les trèfles, mais ils ne font pas partie de la même famille botanique.18) Dans votre commune il y a de la Corydale crème, une plante arrivée en Sarthe depuis peu, sûrement échappée d’un jardin. Elle s’adapte et se propage localement si les conditions lui conviennent, mais pour l’instant elle ne présente pas de problème d’invasion.19) L’adjectif « rudéral » dérive du latin rudus, ruderis, qui veut dire « décombres ». On appelle donc rudérales les plantes qui poussent dans les friches, les décombres, les bords de chemins et de routes, souvent à proximité des lieux habités ou aménagés par l’Homme.

Parigné-l’Evêque est engagée depuis plusieurs années dans la démarche « Zéro pesticides » pour préserver la biodiversité et la santé des concitoyens. Vous constatez sûrement dans votre commune quelques changements progressifs.

Les parterres évoluent, avec plus de plantes vivaces (moins d’entretien que les plantes annuelles), des plantes couvre-sols (gain de temps sur le désherbage) et du paillage provenant de broyat de coupes de branches faites sur la commune (protège les plantes du froid, du chaud, maintient l’humidité, empêche l’herbe de pousser, protège le sol de l’érosion et l’enrichit naturellement).

La commune s’équipe petit à petit de matériel spécifique pour faciliter l’entretien des voiries et des espaces verts, comme la balayeuse (photo ci-dessous) qui permet d’éviter l’accumulation de poussières favorisant l’installation de plantes. Le temps de travail de ses employés est également réorganisé.

Accompagner nous dans cette démarche!Venez retirer gratuitement en mairie des sachets de graines pour faire concurrence aux herbes sauvages, et fleurir vos pieds de mur, le pied de vos arbres et votre jardin.

Contact : CPIE Vallées de la Sarthe et du Loir02 43 45 83 [email protected] Bruère - La Flèche (72 200)

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SAUVAGES DES RUES - BELLES ET REBELLES !1 Quelle est la science qui étudie les

mauvaises herbes ?

Quelle nouvelle utilisation des sedums est apparue depuis quelques années ?

2

La cardamine hérissée est une espèce pionnière. Que signifie ce terme ?

3

Pourquoi l’appelle ton « coquelicot » ?

4

Quelle est la particularité des laiterons ?5

Est-ce vrai ou faux, que le plantain apaise les piqûres d’ortie ?

6

Connaissez-vous des expressions avec le mot « herbe » ? 7

La fougère a-elle des feuilles ?

8

Le nom latin « Chelidonium » vient du grec « chelidon », que signifie-t-il ?

9

Que peuvent nous apporter les feuilles de pissenlit ?

10

Savez-vous quelle est la différence entre les géraniums de balcon et les géraniums sauvages ?

11

Le lierre est-il une plante parasite ?

12

Quel écrivain a dédié un poème au liseron ? 13

Quels sont les autres noms donnés aux pesticides ?14

Pourquoi la cymbalaire se plaît-elle en milieu urbain ?

15

Depuis quand cultive t’on la mâche dans les jardins ?

16

L’oxalis fait-elle partie de la famille des trèfles ? 17

Sauvage ou ornementale ? Certaines plantes s’échappent des jardins et réussissent à s’implanter dans de nouveaux milieux. Ensuite elles peuvent poser plus ou moins problème !

18

Avez-vous compris ce qu’est une plante rudérale ? 19

Conception : CPIE Vallées de la Sarthe, adaptation d’une idée originale du CPIE Logne et Grand LieuPhotos : CPIE Vallées de la Sarthe et du Loir, Wikipédia, exposition Sauvages des rues, Parigné-l’Evêque