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THE PERFUME FOUNDATION PARFUMS Définition, Expositions, Conférences et Ateliers 120 av. F. Roosevelt, B-1050 Brussels- Tel. +32475779247 e-mail:[email protected]

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A la redécouverte des parfums. Parfums, histoire, science, business, règlementation, conférences et expositions et ateliers. Pour plus d'info, visitez: www.perfumefoundation.org www.facebook.com/perfumefoundation www.twitter.com/perfumotherapy

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  • 1. THE PERFUME FOUNDATION PARFUMS Dnition, Expositions, Confrences et Ateliers 120 av. F. Roosevelt, B-1050 Brussels- Tel. +32475779247 e-mail:[email protected]

2. Le Parfum A l'origine, dans l'Antiquit, le parfum a une signification essentiellement religieuse: "parfumer" vient de "perfumare" (italien ancien), "fumare" "fumer" (latin), cause des fumes odorantes obtenues par combustion de bois ou d'corces. Le parfum permet ainsi l'homme d'entrer en contact avec les dieux, mais galement de respirer ces offrandes pour se purifier et se soigner. Les mdecins, reconnatront l'action bienfaisante de leurs manations sur l'organisme et prescriront des senteurs dans leurs mdications. La lecture des documents anciens nous prouve que l'homme a fait usage de parfums et s'est ingni en composer depuis les temps les plus reculs. Les textes sacrs n'ont de cesse de parler des bienfaits des baumes, des onguents et des huiles parfumes. Dans toutes les religions, de l'Inde au Japon, de l'Ancien Testament l'Islam; les sacrifices offerts aux dieux sont accompagns d'une odeur d'encens. Celui-ci devint le parfum liturgique aussi bien sur les autels de Memphis que sur ceux de Jrusalem; il fut prescrit par les lois de Zoroastre et par celles des Vdas. Les parfums sont dabord rservs aux dieux et ce n'est que plus tard qu'ils seront utiliss par l'homme, pour lui-mme, son bien-tre et sa toilette. Dans l'Egypte Antique, on disait: "qui respire l'me des fleurs et des plantes purifie son corps", dans les tribus Indiennes, le mdecin se nommait perfumero A la fin du XIXme sicle, le parfum devient laccessoire du vtement et il est aujourdhui le fleuron de lindustrie du luxe. 3. La nature et la synthse Les processus qui se droulent chez les tres vivants au niveau microscopique des molcules ne se distinguent en rien de ceux quanalysent la physique et la chimie dans les systmes inertes Franois Jacob, biologiste molculaire, prix Nobel Aujourdhui, le parfum nest plus aux mains de crateurs, mais aux mains de chimistes travaillant pour une industrie qui recre synthtiquement les molcules des fleurs, des rsines et des plantes. Plus facile et moins chre, cette technique permet de ne plus dpendre de la production, mais nglige compltement lapport olfactif de base dun vritable parfum. Olfactivement deux essences de roses lune synthtique, lautre naturelle ont des odeurs diffrentes. Lune est inerte, lautre est vivante, a de la profondeur, une forme olfactive diffrente. Certaines plantes contiennent plus de 10.000 molcules diffrentes. Ces molcules sont interactives et se compltent pour atteindre la perfection. Une molcule peut avoir des proprits diffrentes lorsquelle est isole ou associe dautres molcules. Il a fallu 4,5 milliards d'annes la terre pour produire une telle richesse et une telle diversit. La nature contient tout dans un tat de perfection et nous offre tout ce dont nous avons besoin pour rquilibrer notre corps. 4. La nature et la synthse Les plantes contiennent des principes actifs dans toutes leurs parties: feuilles, fleurs, bourgeons, tiges, corces, racines. Chacune a ses rgles concernant la cueillette, l'obtention de l'essence, et la conservation. La rose, le jasmin, la lavande offrent leurs fleurs, la bergamote et le citron leurs fruits, l'anglique, l'iris et la valriane leurs racines. Des fleurs et des tiges, on tire les extraits de basilic, de granium et de patchouli.Les troncs apportent leurs contributions en offrant leurs racines; cdre, santal... ou leur sve; encens, galbanum, myrrhe... Certaines mousses comme celles du chne sont aussi prises en parfumerie. Les plantes ont t utilises depuis le dbut des temps et leffet dun grand nombre dentre elles sur lorganisme est connu.. L'Organisation Mondiale de la Sant (OMS) dclare qu'environ deux tiers de la population mondiale a recours aux plantes pour se soigner. A maintes reprises, ils ont demand aux gouvernements d'encourager le recours aux mdecines traditionnelles afin que cette connaissance orale ne risque pas de s'teindre. Les molcules de synthse sont cres partir de drivs du ptrole, et leur raction sur lorganisme est moins connu. Actuellement ces molcules sont privilgies en parfumerie car elles sont moins chres que les molcules naturelles. Un kilo de concrte de rose naturelle cote 8000 euros tandis quun kilo de rose synthtique cote 50 euros. A lexception des molcules de synthse remplaant les molcules animales utilises par lindustrie comme fixateurs des parfums, il faut encourager lusage du naturel. 5. Lodeur Le parfum est une odeur. L'odeur est une rfrence la substance dote de pouvoir olfactif, mais galement la sensation procure par l'interaction de molcules dites odorantes avec des rcepteurs molculaires (protines), ports par les neurones de l'organe olfactif. Pour tre dotes d'une odeur, les substances doivent tre volatiles. Les grosses molcules (d'un poids molculaire suprieur 400) n'ont pas d'odeur pour les vertbrs ariens. Par contre elles en ont pour les vertbrs aquatiques. Ceux-ci peuvent sentir les acides amins qui ont la proprit physique d'tre solubles dans l'eau. Les molcules doivent aussi avoir un grand pouvoir de fixation. Les possibilits de fixation sur les cellules rceptrices sont importantes. La dure de fixation peut tre brve, mais doit tre assez longue pour exciter les cellules qui ragiront en transmettant le signal nerveux qui en informera le cerveau. Les molcules, qui ont trop peu de sites de liaison, comme lhydrogne par exemple, mme si elles sont trs volatiles, ne se fixent pas suffisamment sur la membrane olfactive. Par contre, des molcules plus grosses, peu volatiles, peuvent se rvler trs odorantes car elles sont riches de sites de liaisons intermolculaires. Le volume d'une molcule dterminera son odeur. Une molcule de camphre peut tre camphre, menthe ou musque selon son volume. Si elle contient moins de carbone, elle sera menthe; plus de carbone, elle sera musque. La note camphre dcrot tandis qu'apparaissent les notes "bois", puis "musc" et "animal". Un arme simple; le caf, par exemple, lorsqu'il est dcompos contient parfois plus de cent molcules. Quant la rose, elle en contient plus de deux cent, ce qui lui donne une trs grande complexit chimique. 6. Lolfaction Par jour nous inhalons environ 23.000 fois et chaque respiration fait passer l'air dans nos poumons, puis dans le sang travers la fine paroi des alvoles pulmonaires, mais galement dans nos centres olfactifs, ce qui nous donne de nombreuses occasions de dcouvrir les odeurs qui flottent autour de nous. Un parfum est compos de matire en suspension dans l'air ambiant. Les odeurs sont d'abord dtectes par la muqueuse nasale. Humidifies et rchauffes dans les narines, les molcules atteignent ensuite la muqueuse olfactive, situe au sommet des fosses nasales. Six millions de cellules olfactives habitent cette surface de 2cm2. Les extrmits sensibles de ces cellules rceptrices sont constitues de cils longs et fins immergs dans une mince couche de mucus secrt par les cellules et les glandes olfactives. Les molcules odorantes doivent se dissoudre dans ce milieu aqueux avant d'atteindre la membrane rceptrice et dtre vhicules par des protines. Si les molcules ne sont pas solubles dans l'eau, elles sont parfois solubles dans les graisses et sont alors prises en charge par d'autres protines. Une substance possde une odeur donne si elle est active sur les rcepteurs qui dterminent cette odeur et si elle est en mme temps, inactive ou peu active sur d'autres rcepteurs, responsables d'autres odeurs. Aprs avoir dtect l'odeur, le systme olfactif transmet les sensations aux diffrents centres nerveux. Le cerveau analyse et cre la reprsentation mentale de l'odeur et simultanment ajoute la dimension affective en traduisant le message olfactif en motions. Ces informations sont galement envoyes vers les alvoles pulmonaires et le systme vasculaire qui leur permettra de circuler dans le corps vers les diffrents organes. 7. Les dangers de lolfaction Il est clair que ce que nous respirons a un accs immdiat dans le sang et que pntrant au travers des fines membranes des poumons, le parfum accde au sang beaucoup plus rapidement que l'absorption de matire par les voies digestives. La digestion et la rsorption de la matire prend beaucoup plus de temps. Avant datteindre le sang, le produit ingr doit tre digr et traverser lpaisse paroi intestinale. 8. Les ractions aux fragrances On constate deux ractions aux fragrances: -la premire est psychologique, elles agissent sur le cerveau et lhumeur ` -la seconde est physiologique, elles agissent sur le corps et les organes par le biais dun effet direct sur le systme nerveux et dun effet indirect sur les cellules et les organes. 9. Les ractions aux fragrances naturelles synthtiques Chaque plante possde des proprits bien spcifiques. Certains parfums sont hypnotiques, tranquillisants tandis que dautres sont toniques ou dynamisants. Par exemple: Le jasmin et la fleur doranger calme, la lavande et la menthe acclrent la salivation et la production de suc gastrique dans le systme digestif. Le camphre et la cannelle stimulent les fonction intestinale. Certaines fragrances provoquent la vasodilatation ou la constriction du systme vasculaire. Le camphre par exemple est utilis comme remde en cardiologie. Allergies de contact MCS: allergies respiratoires Dautres maladies qui nont pas encore t identifies par manque de connaissances. Il nexiste aucune communication entre le corps mdical et lindustrie du parfum, que ce soit les marques ou leurs fournisseurs. Le MCS a t dcouvert aux Canada car un mdecin a runi les malades. Pareil pour les allergies de contact lies aux parfums. En Europe elles sont runies par une dermatologue qui sest spcialise dans ce domaine. 10. Les recherches En 1976 E.A. Boyse, K. Yamazaki et G.K. Beauchamp ont mis l'hypothse d'un lien entre le systme immunitaire et le systme olfactif. En 1983, Tisserand dmontre que la majorit des plantes utilises en mdecine sont odorifrantes et que chacun des parfums provoque un effet diffrent.La menthe et la lavande acclrent la salivation, le camphre et la cannelle stimulent la fonction intestinale tandis que certaines fragrances provoquent la vasodilatation ou la constriction du systme vasculaire. En 1991 Avery recherche le lien entre la fragrance et le rcepteur olfactif spcifique. En 1991, Linda Buck et Richard Axel dcouvrent des similitudes entre les protines des rcepteurs olfactifs et celles des photorcepteurs de la rtine. En 1992, ils dcouvrent le gnome olfactif des cellules de la muqueuse sensorielle. Parmentier dcouvrent des rcepteurs identiques sur les cellules sexuelles. Plusieurs chercheurs dcouvrent par la suite des rcepteurs identiques (ARN) un stade embryonnaire du dveloppement des organismes dans la plupart des organes.Il est tonnant de savoir que le coeur, le pancras, le foie, les poumons, l'utrus ou le cerveau contiendraient de tel rcepteurs. En 1994, P.Pelosi tudie les protines de transport (OBP: olfactory binding proteins) 11. Ltat des recherches Par rapport aux autres recherches sensorielles, le corps mdical s'est limit tudier le systme respiratoire, plus visuel que le systme olfactif ; l'olfaction tant considr comme une sensation, une sensorialit secondaire. Aucun laboratoire important ne sest mobilis sur cette recherche. Seuls des individus isols ou de petits groupes de chercheurs s'y intressent. La nature des rcepteurs odorants n'a t tudie que depuis peu, celle sur les rcepteurs olfactifs est peine bauche. Il faut dchiffrer les codes olfactifs et plus spcialement ceux lis aux organes vitaux. La recherche est trs coteuse et trs longue. L'identification des gnes de rcepteurs olfactifs et celle des odorants auxquels ils sont sensibles prendra encore de nombreuses annes si la recherche n'est pas finance par des laboratoires plus importants. 12. La Directive Cosmtique La directive cosmtique est confuse sur plusieurs points: Le parfum nest pas un cosmtique, un cosmtique se met sur la peau tandis quun parfum se respire. Il nexiste pour le moment aucune directive parfum. Les molcules naturelles nont pas les mmes proprits que les molcules synthtiques auxquelles on attribue le mme nom. Tous les tests ont ts raliss sur des molcules synthtiques trouves dans les parfums synthtiques vendus sur le sol europen. La directive cosmtique interdit lindustrie de tester ses produits sur les animaux. Ce qui est trs bien. Mais elle nautorise pas les tests sur ltre humain, ces tests tant rservs aux produits vitaux. La parfumerie nest pas considre comme vitale mais comme superficielle par les institutions europennes. Cette image est celle reflte par lindustrie, et elle est totalement fausse. La qute de la beaut a de tous temps t importante pour ltre humain. Les nouvelles molcules mises sur le march et la publicit promesse de beaut qui les accompagnent constituent un rel danger si elles ne sont pas correctement testes. 13. Exposition dobjets dart Au sens tymologique du terme, cosmtique vient de cosmos (grec ancien) qui veut dire "beaut". On peut la dfinir comme l'art de conserver la beaut, de la dvelopper ou mme d'y suppler. Les cosmtiques sont des substances et des prparations destines agir en vue de la beaut humaine. Les produits cosmtiques incluent les produits dhygine, les produits de maquillage, les crmes de beaut et les produits capillaires. Les produits cosmtiques pntrent dans le corps humain par la peau. Ils agissent sur la peau et certaines molcules pntrent dans le sang. La collection CREEZY COURTOY est la plus importante collection au monde. Elle comprend plus de 2000 objets dart en provenance de toutes les poques et de toutes les rgions du monde. Elle raconte non seulement lhistoire du parfum dans tous les continents mais prsente aussi un laboratoire XIXme. Fontaine parfums XVIIIme, Riesler Autriche 14. Brles parfum Chine Japon Moyen Orient France 15. Flacons guratifs Angleterre Allemagne Autriche France 16. Flacons en verre Rome France Inde France 17. Objets usuels Angleterre corsetires Italie bergamotes France cassolette France botes gants 18. Dbuts des marques 19. Exposition de photos Exposition de photos de fleurs parfum 20. Iconographie Une importante iconographie raconte lhistoire du parfum 21. Diathque Une diathque de plus de 1000 diapositives de flacons parfum des XVIII, XIX et XXme sicles. 22. Filmothque Une collection de films publicitaires des annes 50 et 60. 23. Bibliothque Des livres rares et anciens pourront tre dcouverts par le public, dans une bibliothque, surveille, ou exposs dans des vitrines. 24. Ateliers des Petits Nez Un atelier dapprentissage de lolfaction pour enfants 25. Confrences Des confrences peuvent tre organises avec la participation de la Perfume Foundation Pour lindustrie Pour le grand-public 26. Ouvrages paratre Plusieurs livres sont actuellement en attente ddition: LES ROUTES DU PARFUM: Beau livre prsentant la collection CREEZY COURTOY et fruit de 20 ans de recherches sur le parfum. Parfumothrapie: un livre sur lolfaction et les bienfaits des plantes. Ce livre inclut aussi lhistoire de lolfaction et des recherches olfactives ainsi quun projet pilote pour les coles. Un dbut de collection de petits livres pour collectionneurs: Les rouge lvre Les miniatures Les botes poudre Les flacons Lalique Tout ces ouvrages comprennent manuscrits et iconographies Pour la plupart issus de la collection Creezy Courtoy. Les textes sont didactiques et ducatifs, rsultats de vingt ans de recherches dans le domaine du parfum. 27. Bal du Parfum