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PARCOURS SANTE DE EN ADDICTIONS ATELIER SANTÉ VILLE NARBONNE

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parcourssaNTE dEEN ADDICTIONS

ATELIER SANTÉ VILLE NARBONNE

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Parce qu’une bonne information est un outil majeur de la prévention et de la promotion de la santé, les membres de l’Atelier Santé Ville ont élaboré ce livret « Parcours de santé en Addictions ».Ce support d’information s’adresse autant aux professionnels de la santé, du social, de l’éducation, de l’insertion, qu’aux acteurs de proximité travaillant auprès du public. Tous tiennent un rôle important dans le parcours de santé des Narbonnais.

Ce livret a été conçu afin d’améliorer l’orientation, la compréhension du parcours, le travail en réseau et le repérage, en matière d’addictions au niveau local. En ce sens c’est un outil au service d’une coordination locale en matière de santé. Il doit être abordé comme un support, un outil de travail pour les professionnels qui bien souvent se retrouvent en difficulté face aux conduites addictives des usagers de leurs structures.

aVaNT propos

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A - Les addictions

B - Les parcours de santé en addictions

C - Fiches thématiques - «Qui fait quoi ?»

D - Structures médico-sociales

E - Structures sanitaires

F - Plan de structures agissant en addictions

G - Questions / Réponses

P. 4-5

P. 6-7

P. 8-11

P. 12-15

P. 16-17

P. 18

P. 19

soMMaIrE

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DEFINITION DES ADDICTIONS

Source : http://www.drogues.gouv.fr/comprendre-laddiction/presentation/comportements-dusage/

Source : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/addictions/sommaire.html

La notion de conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psycho-actives (alcool, tabac, drogues illicites) mais également les addictions comportementales, sans substances psycho-actives (jeu, achats compulsifs, internet, etc.).

L’addiction se caractérise, en effet, par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance des conséquences négatives.

a - LEs addIcTIoNs

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DEFINITION DES COMPORTEMENTS DE CONSOMMATION

Il existe différents comportements de consommation :

L’USAGE SIMPLE

L’usage simple est le fait d’user d’un produit sans que la consommation de ce dernier n’en-traine de problèmes physiques, psychiques, judiciaires, sociaux, familiaux, etc.Le passage à des consommations de plus en plus régulières ou à des produits de plus en plus dangereux ne se produit pas de façon systématique. Il varie selon le potentiel addic-tif de chacune des substances et la vulnéra-bilité des individus due à leur contexte de vie, leur histoire personnelle et l’existence ou non de troubles psychologiques.

L’USAGE NOCIF OU A RISQUE

L’usage nocif est caractérisé par une consom-mation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psycho-affectifs ou sociaux.On parle d’usage nocif lorsque l’on peut constater :• l’aggravation de problèmes personnels ou

sociaux (dégradation des relations fami-liales, difficultés financières, etc.) ;

• des difficultés et/ou l’incapacité à remplir ses obligations dans la vie professionnelle,

à l’école, à la maison, … (absences répétées, baisse des résultats scolaires, exclusion, abandon des responsabilités, etc.) ;

• l’incapacité à se passer du produit pendant plusieurs jours ;

• des infractions répétées liées à l’usage d’une substance. (ex : violences, accidents).

LA DEPENDANCE

Brutale ou progressive, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances phy-siques et/ou psychiques.La dépendance est également caractérisée par le fait de poursuivre la consommation de la substance tout en étant conscient des conséquences négatives que celle-ci entraîne dans sa vie privée ou professionnelle.La dépendance, qui peut être physique et/ou psychique, se caractérise par des symptômes généraux :• L’impossibilité de résister au besoin de

consommer ;• L’accroissement d’une tension, d’une anxié-

té avant la consommation habituelle ;• Le soulagement ressenti lors de la consom-

mation ;• Le sentiment de perte de contrôle de soi

pendant la consommation.

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STRUCTURES D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT DANS LE PARCOURS DE VIE

ABP , ADAFF, ADOMA, AIDE, AMPG, CLIC, CMS, PMI, Centre social, CIDFF, CHRS, GEM, Familles rurales,Maison des Adolescents, Maison des potes, MFPF, MLJ, MJC, PAEJ, PEP, UNAFAM , Santé scolaire, Santé au travail, etc.

Animateurs, Assistants sociaux, CESF, Educateurs spécialisés, Infirmiers, Médiateurs, Pharmaciens, Secrétaires, etc.

C.S.A.P.A. C.S.A.P.A.

C.J.C.

C.A.A.R.U.D.

MédecinsGénéralistes

PROFESSION LIBERALE DE PREMIERRECOURS AGISSANT EN ADDICTIONS

ACTEURSAGISSANT EN ADDICTIONS

STRUCTURES SANITAIRESAGISSANT EN ADDICTIONS

STRUCTURES DU CHAMP DES ADDICTIONS

Orientationvers

ASSOCIATIONANPAA

Consultationen prévention

Ateliers de prévention

EMPLOI LOGEMENT SOCIAL EDUCATIF SANTÉ

Stand de préventionen milieu festif

Réduction des risques

Suiviconsultation

Hospitalisationcomplète

Hospitalisationà temps partiel

Consolidation post cure Groupe de paroleASSOCIATION

AIDEA CENTRE HOSPITALIER

DE NARBONNEUSSAP ASOCIATION DE SANTÉ

ASSOCIATION NÉPHALISTE

La rivière

Vie libre

etc.

AIDES

etc.

STRUCTURES MEDICO-SOCIALESSPECIALISEES EN ADDICTIONS

Hospitalisationcomplète

Consultation

ELSAHOPITAL

Hospitalisationcomplète

Hôpital de jour

CV

Social

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SCHEMA DES STRUCTURES INTERVENANT EN ADDICTIONS

B - LEs parcours dE saNTE EN addIcTIoNs

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PRÉVENTION

SOINS

PARCOURSDE SANTÉ

ACCOMPAGNEMENT

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SCHEMA DES CHAMPS D’INTERVENTION EN ADDICTIONS

Le parcours de santé comporte différents champs d’intervention, de la prévention aux soins en passant par la réduction des risques et l’éducation thérapeutique. Les structures et professionnels impliqués localement en addictions interviennent à plusieurs niveaux (prise en charge, animation, coordination, formation,etc) dans chacun de ces champs.

Atelier prévention

Consultation en prévention

Stand de prévention en

milieu festif

Consultation Ateliers thérapeutiques

Hospitalisation

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FICHE PREVENTION

c - FIcHE THEMaTIQuE - « QuI FaIT QuoI ? »

Exemple d’actions dans les différents niveaux d’intervention en prévention

Prévention universelle

Prévention séléctive

Prévention indiquée

LA PREVENTIONselon l’Institut of Medecine (USA)

La prévention généralisée ou universelle est destinée à l’ensemble de la population, quel que soit son état de santé. (ex. : Les campagnes de sensibilisa-tion et de vaccination, la prévention en milieu scolaire).

La prévention sélective s’adresse à des groupes définis comme vulnérables et/ou ayant un risque significativement plus élevé que la moyenne de développer un trouble.

La prévention indiquée s’adresse à des personnes identifiées exposées à des risques accrus. En addiction la prévention indiquée est en lien avec la réduction des risques qui vise à prévenir les dommages liés à l’utilisation de « drogues ». La réduction des risques concerne tous les usages, qu’ils soient expérimentaux, récréatifs, ponctuels, abusifs ou inscrits dans une dépendance. Il s’agit de réduire les conséquences néfastes tant au niveau de la santé qu’au niveau social, familial, économique, etc.

Ateliers de prévention

Stand de préventionen milieu festif

Consultationen prévention

Réduction des risques

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c - FIcHE THEMaTIQuE - « QuI FaIT QuoI ? »

INFORMATION GENERALE

Informations sur les drogues, les addictions« Qu’est-ce que le cannabis ? »

SITE ET NUMEROS NATIONAUx - Drogue info service - Etc

Lieu de ressources documentaire sur les addictions« Je recherche des dépliants sur les addictions »

- Codes 11

- Relais Codes 11 : Centre social et culturel Nelson Mandela

PREVENTION UNIVERSELLE

Ateliers/Sensibilisation collective- « Je souhaite mettre en place des ateliers sur les addictions

auprès d’un groupe de jeunes »

- « Je souhaite sensibiliser mes salariés aux addictions »

MISSION PRINCIPALE - ANPAA 11 : CSAPA Service prévention

.......................................................

AUTRES - Codes 11 - La rivière

PREVENTION SELECTIVE

Information et conseil individuel sur la consommation - « J’ai 18 ans, j’aimerais parler de ma consommation à un

professionnel »

- « Je m’inquiète de la consommation festive d’alcool de mon enfant, de mon conjoint »

- « J’ai trouvé un paquet de cigarette, du cannabis, à la maison »

- « Mon enfant passe tout son temps à jouer à des jeux vidéo »

EN PREMIER RECOURS- Médecin généraliste

- Infirmier(e) scolaire.......................................................

MISSION PRINCIPALE- AIDEA 11 : Consultation Jeune

Consommateur.......................................................

AUTRES- La rivière

PREVENTION INDIQUEE

REDUCTION DES RISQUES

Dépistage (Hépatites/VIH) - « Où puis-je me faire dépister ? »

EN PREMIER RECOURS- Médecin généraliste .......................................................

MISSION PRINCIPALE- Centre Hospitalier de Narbonne :

CDAG.......................................................

PAR LA PORTE D’ENTREE DES ADDICTIONS- ANPAA 11 : CSAPA

- AIDEA 11 : CAARUD - CSAPA.......................................................

- AIDES

Matériel stérile- « Je suis consommateur de drogues, où puis-je accéder à

du matériel stérile ? »

MISSION PRINCIPALE- AIDEA 11 : CAARUD.......................................................

- PHARMACIES

THEME QUESTIONSQui peut informer, conseiller, accompagner ?

ACTEURS LOCAUx Y REPONDANT

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La prise en charge de la cure de sevrage a lieu soit :

EN AMbULATOIRE Lorsque les conditions de vie et l’environne-ment du patient le permettent, le sevrage peut être réalisé en consultations ambulatoires, c’est-à-dire sans hospitalisation auprès d’un médecin généraliste ou du centre de soins sans hospitalisation (ex. : CSAPA).

EN MILIEU hOSPITALIER Les sevrages sont réalisés en général au sein d’une unité de soins non spécialisée en addictologie : unité de soins interne, de gas-troentérologie ou de psychiatrie. Le contrat systématiquement établi entre le patient et l’équipe de soins comprend habituellement une période de durée variable pendant laquelle le patient accepte une limitation plus ou

moins complète des sorties, des visites, et des appels téléphoniques personnels. Le soutien relationnel est un élément essentiel du sevrage hospitalier.

LA CONSOLIDATIONL’étape suivante de la cure de sevrage, appelée couramment « postcure », repose sur une prise en charge et un accompagnement essen-tiellement éducatif et psychothérapeutique. Ce soutien renforce les résultats attendus et favorise le travail sur l’insertion.

LA REChUTECette situation peut survenir. Elle ne doit pas être dramatisée car elle fait partie du parcours et n’interrompt pas la prise en charge. C’est une préoccupation principale des soignants dans le réajustement et la réorientation des soins.

c - FIcHE THEMaTIQuE - « QuI FaIT QuoI ? »

FICHE SOIN

LE SEVRAGE ET LA CURE DE SEVRAGELe SEVRAGE se définit comme l’arrêt de la consommation. Il peut s’accompagner d’un état de manque également appelé le syndrome de sevrage qui se traduit par un ensemble de symptômes plus ou moins désagréables, selon le degré de dépendance au produit et selon le pro-duit lui-même. Attention, l’arrêt brutal de la consommation sans accompagnement peut entraîner la mise en danger de la personne.

La CURE DE SEVRAGE a pour but de préve-nir et/ou gérer l’apparition des symptômes de manque et de parvenir à la disparition du besoin physique et psychique.

Le sevrage et la cure de sevrage ne sont qu’une étape du soin dans l’accompa-gnement thérapeutique

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INFORMATION

Information sur la prise en charge- « Ma consommation me pose problème »

- « J’aimerais réduire et ou arrêter ma consommation par moi-même »

- « J’aimerais que mon conjoint diminue sa consommation d’alcool »

EN PREMIER RECOURS- Médecin généraliste .......................................................- Infirmière scolaire- Médecine du travail .......................................................MISSION PRINCIPALE- AIDEA 11 : CSAPA- ANPAA : CSAPA.......................................................AUTRES- La rivière

- « J’aimerais parler de ce que je vis avec d’autres personnes qui sont ou ont été dans la même situation »

- Associations néphalistes, d’anciens consommateurs

- La rivière

PRISE EN CHARGE

Suivi ambulatoire- « J’ai envie de réduire et/ou d’arrêter ma consommation,

j’ai besoin d’aide »

- « J’ai perdu mon travail à cause de ma consommation, qui peut m’aider ? »

- « Qui peut réaliser un sevrage ? »

EN PREMIER RECOURS- Médecin généraliste (repérage

précoce et intervention brève).......................................................MISSION PRINCIPALE- ANPAA 11 : CSAPA- AIDEA 11 : CSAPA.......................................................- Centre Hospitalier de Narbonne

Hospitalisation complète- « Ou peut-on faire une cure de sevrage en hospitalisation ? »

- Centre Hospitalier de Narbonne

- USSAP

Consolidation- « Où peut se consolider l’après sevrage ? »

- « Où peut-on consolider une post-cure ? »

EN PREMIER RECOURS- Médecin généraliste .......................................................- ANPAA 11 : CSAPA- AIDEA 11 : CSAPA- Centre Hospitalier de Narbonne :

Centre de soins de jour en alcoologie .......................................................- CTR : centre thérapeutique

résidentiel

THEME QUESTIONSQui peut informer, conseiller, accompagner ?

ACTEURS LOCAUx Y REPONDANT

Exemples d’actions dans les différents niveaux d’intervention en soins

c - FIcHE THEMaTIQuE - « QuI FaIT QuoI ? »

Suiviconsultation

Hospitalisationcomplète

Hospitalisationà temps partiel

Consolidation post cure

Groupe de parole

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CSAPA CENTRES DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PREVENTION EN ADDICTOLOGIE

RÔLELes CSAPA sont des centres médico-sociaux. Ils peuvent être gérés par des établissements publics de santé (ex : hôpitaux) ou par des as-sociations.Les CSAPA sont généralistes mais peuvent avoir une spécialisation en direction de cer-tains produits ou conduites addictives.

MISSION Ce que fait la structure• Accueil et information- Accueillir et informer sur les droits et

sur les modalités de prise en charge dans le respect des règles de confidentialité.

• Evaluation médicale, psychologique et socialePour le patient : évaluer la demande et les be-soins du patient (ex : déterminer le niveau de sa consommation) pour lui proposer la prise en charge la plus adaptée à ses besoins.Pour l’entourage : évaluer les conséquences (notamment sociales et psychologiques) des pratiques addictives de la personne au sujet de laquelle elles consultent, ainsi que leur be-soin d’aide et d’accompagnement.• Prise en charge médicale, psychologique,

sociale et éducative

La prise en charge médicale : proposition de différents protocoles de prise en charge (se-vrage thérapeutique, traitement des états de manque, substitution, etc.).La prise en charge psychologique : proposition d’un suivi personnalisé selon l’évaluation de la dimension psychologique des consommations (ex : suivi thérapeutique, soutien psychologique personnalisé). (En cas de comorbidités psychiatriques, une orienta-tion vers le secteur psychiatrique est réalisée.)La prise en charge sociale et éducative : ac-compagnement au niveau des démarches administratives ; aides au recouvrement, au rétablissement et/ou au maintien des droits sociaux ; actions ou orientations visant à l’in-sertion sociale.• Réduction des risques• Orientation• Missions facultatives- Consultations de proximité et repérage pré-

coce des usages nocifs- Activités de prévention, de formation et de

recherche (ex : prévention collective en milieu scolaire, au travail…)

- Prise en charge des addictions sans substances- Interventions en direction des personnes dé-

tenues ou sortant de prison

d - sTrucTurEs MEdIco-socIaLEs

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Ce que n’est pas la structure- une association d’anciens consommateurs

ou une association néphaliste - un lieu d’hébergement ou d’hospitalisation- un accueil d’urgence médical et social (pas

de médicaments)- un auxiliaire de justice

MODALITE D’INTERVENTIONSoins ambulatoires sur RDV :- Consultations individuelles anonymes et

non-payantes- Sevrage- Psychothérapie individuelle ou familiale- Groupes de parole- Groupes et ateliers thérapeutiques collectifs :

écriture, musique, parole, cuisine, etc.- Activités de socialisation

PROFESSIONNELSEquipe pluridisciplinaire constituée de profes-sionnels de santé et de travailleurs sociaux (ex : médecins, infirmiers, psychologues, intervenants sociaux, etc.) en vue d’une prise en charge globale.

PUbLICSToute personne en difficulté avec sa consom-mation de substances psychoactives ou avec son addiction à une pratique- L’entourage (parents, conjoints, famille, amis)- Personnes orientées suite à une mesure ju-

diciaire (injonction de soins, obligations de soins, etc.)

CSAPA SPECIALISÉ ALCOOLANPAA 11(association nationale avec comités départementaux) Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie15-17 bd du Dr Ferroul - 11100 Narbonne04 68 49 53 16 [email protected] Du lundi au vendredi sur RDV : 8H30-12h30 et 13h30-17h (le lundi de 17h à 19h30)

Particularités : - Consultation avancées en CHRS - Antennes Port la nouvelle et Lézignan-Corbières

CSAPA SPECIALISÉ PRODUITS ILLICITES AIDEA 11 (association départementale) Accueil Information Drogues et Addictions3 bd Maréchal Joffre11100 Narbonne04 68 42 58 [email protected] lundi au vendredi sur RDV : 7h45-17h

Particularités : - Centre méthadone- Traitement de substitution aux opiacés (TSO)- Appartement thérapeutique relais

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DISPOSITIF CJC CONSULTATIONS JEUNES CONSOMMATEURS

RÔLELes CSAPA peuvent mettre en place des consultations de proximité CJC.L’objectif des CJC est d’agir dès les premiers stades de la consommation (des adolescents et des jeunes adultes).Les CJC accueillent les personnes présentant des difficultés liées à un usage simple ou à risque de substances psychoactives et/ou une addiction sans substance. Les CJC accueillent les usagers, qui se pré-sentent spontanément ou adressés par un tiers (famille, professionnel de santé, milieu scolaire, …). Les CJC accueillent également l’entourage qui peut y trouver :- une écoute dans les difficultés ressenties

vis-à-vis des consommations ou comporte-ments addictifs de leurs proches et un sou-tien dans leur rôle.

- une réponse à leurs interrogations et leurs préoccupations.

- Une information sur les divers types de re-cours possibles pour le diagnostic et la prise en charge.

MISSION Ce qui est fait dans ce dispositif- Accueil, information et conseils personnali-

sés à la personne et/ou à son entourage,- Evaluation de la situation médico-psycho-

sociale et repérage d’un éventuel usage no-cif,

- Accompagnement ou proposition d’une orientation lorsque la situation le justifie vers le soin (complications somatiques ou psychiatriques, dépendance, etc.) ;

Ce que n’est pas le dispositif- Le CJC n’est pas du soin, il s’agit d’un dispo-

sitif de prévention (prévention sélective)MODALITESSuivi ambulatoire sur RDV :- Consultation individuelle confidentielle,

anonyme et gratuite- Consultation familiale

PROFESSIONNELSEquipe pluridisciplinaire constituée de profes-sionnels de santé et de travailleurs sociaux.La consultation initiale peut être réalisée par un psychologue, un éducateur, etc.

PUbLICS- Les jeunes jusqu’à 25 ans y compris les

mineurs, qui ressentent des difficultés en lien avec leur consommation de substances psychoactives.

- L’entourage (parents, conjoints, famille, amis)

DISPOSITIF CJC au sein du CSAPA AIDEA 11 (association départementale)3 BD Maréchal Joffre11100 Narbonne04 68 42 58 [email protected] lundi au vendredi sur RDV : 7h45-17h

Particularités : - Antenne sur Lézignan-Corbières : mercredi AM

(04 68 27 22 60)

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CAARUD CENTRES D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT A LA REDUCTION DE RISQUES POUR USAGERS DE DROGUES

RÔLELes CAARUD sont des centres médico-so-ciaux. Ils peuvent être gérés par des établisse-ments publics de santé (ex : hôpitaux) ou par des associations. Le rôle du CAARUD est d’améliorer la situation sanitaire et sociale des personnes ayant des ad-dictions qui ne sont pas encore engagés dans les démarches de soins.

MISSIONSCe que fait un CAARUD• Accueil collectif et individuel, informations et conseils

personnalisés pour les usagers de drogues • Aide à la réduction des dommages médicaux

et sociaux liés aux consommations de subs-tances psycho actives

• Aide à l’accès aux soins :- Hygiène et soins de première nécessité sur place- Dépistage des infections transmissibles, des

hépatites et du VIH par la technique du buvard- Accompagnement vers le système de soins • Soutien dans l’accès aux droits, au logement

et à l’insertion ou à la réinsertion profes-sionnelle

• Mise à disposition de matériel de prévention des infections (matériel d’injection, kits snif, préservatifs, documentation, etc.)

• Interventions de proximité en vue d’établir un contact avec les usagers

• Développement d’actions de médiation sociale• Veille, prévention et formation en matière de

drogues et de toxicomanie Ce que n’est pas un CAARUD- Un accueil de jour tout public- Une structure d’hébergement

MODALITES- Accueil anonyme et gratuit sans RDV- Entretiens et consultations individuels- Séances collectives d’information et ateliers

éducatifs, culturels et sportifs - Travail de rue

PROFESSIONNELSEquipe pluridisciplinaire constituée de profes-sionnels de santé et d’intervenants socio-édu-catifs (ex : agent d’accueil, secrétaire, interve-nants sociaux, infirmier(e), médecin, etc.) en vue d’une prise en charge globale

PUbLICS- Personnes majeures qui ne sont pas encore

engagées dans une démarche de soins, ou dont les modes de consommation ou les dro-gues consommées exposent à des risques sanitaires et sociaux

- Attention particulière portée aux usagers les plus marginalisés et/ou précarisés

CAARUD «La Maison» AIDEA11 (association départementale)Ancienne Route de Cuxac 11100 Narbonne04.68.49.65.35 - [email protected]

Sans RDV Le lundi, mardi et jeudi : 8h30 - 11h30 / 13h45 - 16h30Le mercredi : 8h30 - 11h30Le vendredi après-midi : 13h45 - 16h30Le vendredi de 10h30 à 13h : accueil spécifique femmes

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RÔLEL’unité de soins en addictologie est structu-rée dans les services hospitaliers en mesure de prendre en charge des personnes ayant des conduites addictives et/ou des troubles du comportement (ex : alimentaire). Les soins s’articulent autour de la prise en charge du sevrage physique et de son accom-pagnement.Les sevrages sont réalisés en général au sein d’unités non spécialisées en toxicomanie ou en alcoologie, unités de médecine interne, de gastroentérologie ou de psychiatrie.

MISSIONSL’unité de soins en addictologie comprend dif-férentes formes de prise en charge :• Consultation (suivi ambulatoire)Le Centre Hospitalier de Narbonne et l’USSAP assure des consultations dès que le patient présente une comorbidité psychiatrique et/ou somatique• Hospitalisation complèteLa prise en charge s’organise à partir des unités suivantes :- dans le cadre d’un sevrage simple programmé,

lits d’hospitalisation complète au sein de l’unité psychiatrique (CH de Narbonne et USSAP)

- dans le cadre du sevrage simple urgent dans les différentes unités du CH de Narbonne

• Hospitalisation à temps partiel (suivi ambulatoire)

- Consolider le parcours du patient ayant eu une addiction en le maintenant abstinent et en l’accompagnant dans sa démarche psychologique, somatique et sociale.

- Eviter une ré-hospitalisation à temps complet (donc une rechute) et améliorer la réinsertion sociale, familiale et professionnelle

Le CH de Narbonne assure ces missions dans le cadre du centre de soins de jour en alcoologie

MODALITES- Consultation- Entretien individuel et/ou collectif (soutien

psychologique, suivi socio-éducatif)- Ateliers et/ou activités thérapeutiques : édu-

catifs, culturels et sportifs (ex : gymnastique douce, atelier de création, etc.)

PROFESSIONNELSEquipe pluridisciplinaire constituée de profes-sionnels de santé et de travailleurs sociaux (ex : médecins, infirmiers, psychologues, éduca-teurs spécialisés, assistantes sociales, etc.) en vue d’une prise en charge globale.

PUbLICSToute personne qui souhaite effectuer un se-vrage peut être accueillie sur orientation d’un centre de soins (CSAPA) ou dans le cadre d’une admission programmée par un médecin.

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UNITE DE SOINS EN ADDICTOLOGIE

E - sTrucTurEs saNITaIrEs

CENTRE hOSPITALIER DE NARbONNE Adresse géographique : Clinique Sainte Thérèse 1 rue Simon Castan 11100 Narbonne 04 68 42 66 30/20

USSAP (Union Sanitaire et Sociale Aude Pyrénées)Adresse géographique : Clinique Via Domitia 8 rue Charles Darwin 11100 Narbonne 04 68 46 63 63

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17CENTRE hOSPITALIER DE NARbONNE Boulevard Lacroix - 11100 Narbonne

Particularités : Equipe réservée aux internes du Centre Hospitalier de Narbonne

ELSA EQUIPE DE LIAISON ET DE SOINS EN ADDICTOLOGIE

RÔLEL’ELSA intervient dans un établissement hospitalier à la demande des équipes soignantes d’un service de l’hôpital (services des urgences, service de psychiatrie, gastro-entérologie, médecine interne, etc.). Elles sont chargées d’assister les équipes soignantes dans la prise en charge des personnes présentant des conduites addic-tives (toxicomanie, dépendance à l’alcool, aux médicaments …).La demande émane du patient lui-même ou de l’équipe soignante.

MISSIONSAuprès des personnes hospitalisées dans l’ensemble des services :• Repérage et dépistage des personnes ayant

une conduite addictive • Proposition d’une prise en charge spécifique

ou d’une orientation à toute personne ayant une conduite addictive.

L’équipe de liaison se déplace auprès du patient afin de proposer un parcours de soins en coordination avec l’équipe soignante de l’unité (ex : sevrage, soulagement des symptômes du manque, soutien psychologique, etc.)

• Information et sensibilisation des équipes soignantes aux problématiques de l’addiction

• Relais vers le dispositif de soins en ville (ex : CSAPA), à la sortie du patient, afin d’assurer la continuité des soins et du suivi

• Inscription dans les actions partenariales de prévention dans les domaines de la lutte contre les addictions

MODALITES- Intervention auprès du patient et/ou partici-

pation aux réunions d’équipes,- Séances d’information et de sensibilisation

auprès des équipes soignantes.

PROFESSIONNELSEquipe pluridisciplinaire composée d’un ou plusieurs praticiens hospitaliers, d’infirmier(e)s, de psychologues, de travailleurs sociaux. La composition des équipes est adaptée en fonction des besoins de l’hôpital.

PUbLICS- Toute personne hospitalisée en difficulté

avec une consommation de drogue, d’alcool ou de médicament.

- Tout professionnel du centre hospitalier qui intervient auprès d’un patient dépendant

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STRUCTURES MEDICO-SOCIALES

ANPAA 11 : CSAPA15-17, Bd du Dr Ferroul

AideA 11 : CSAPA3, Bd du Maréchal Jo�re

Aide A 11 : CAARUD « La maison »Ancienne Route de Cuxac

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STRUCTURES SANITAIRES

CONSULTATION - SUIVI AMBULATOIRE4 Centre Hospitalier de Narbonne

Bd Lacroix et 1, Rue Simon Castan

HOSPITALISATION À TEMPS PLEIN - HOSPITALISATION COMPLÈTE5 Centre hospitalier de Narbonne

1, Rue Simon Castan

6 USSAP : Clinique Via DomitiaZone de la coupe - 8, Rue Charles Darwin

7 Centre hospitalier de Narbonne : Centre de soins de jour en alcoologie1, Rue Mascara

HOSPITALISATION À TEMPS PARTIEL - SUIVI AMBULATOIRE EN HÔPITAL DE JOUR

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G - QuEsTIoNs / rEpoNsEs

Si vous souhaitez vous faire hospitaliser anonymement (CH, USSAP) vous devez vous adresser au responsable du bureau des admissions afin de connaître les conditions de cette prise en charge.

L’absence de document administratif à jour (papier d’identité, carte vitale, mutuelle) n’est pas un obstacle à l’accès aux soins. Il existe un service social dans chaque structure pour faciliter les démarches nécessaires à la mise à jour ou à l’obtention de droits. (Ex. : Au C.H. de Narbonne, une permanence d’accès aux soins de santé (PASS) ouverte à tous et un service social pour les patients)Les frais de soins sont directement facturés aux organismes d’assurance maladie. Si vous êtes bénéficiaire de la CMU-C avec votre carte vitale, vous n’aurez pas d’avance de frais à faire.

DoIS-jE AVoIr mES PAPIErS à jour Pour ACCéDEr Aux SoINS ?

PuIS-jE êTrE hoSPITAlISé ANoNymEmENT ?

DROITS – ACCESSIBILITE FINANCIERE

Avant tout, il est nécessaire de différencier l’urgence somatique de l’urgence de la demande. L’urgence somatique (ex : syndrome de manque, overdose, etc.) est prise en charge au service des Urgences. Appelez le 15. Par contre il n’y a pas d’urgence dans la demande de prise en charge. L’urgence ressentie est du domaine de la nécessité d’être écouté, entendu.

Il y A-T-Il DES urgENCES EN ADDICTIoN ?

URGENCE

Avant tout la demande doit venir de la personne, c’est une démarche individuelle qui ne peut venir que de la personne. Si la personne est dans le déni le discours aura peu ou pas d’impact. Se pose ici la question de la temporalité ; - Si la personne décide d’en parler : écoute, soutien et accompagnement vers les structures spécialisées

en addictions - Il est possible d’appeler un professionnel et/ou une structure spécialisée en addictions pour avoir un avis, un

conseil face à une situation dans le respect du secret professionnel.- Des formations existent sur ce thème tant à destination des professionnels que des bénévoles. Vous pouvez

vous orienter vers le Codes 11 ou l’ANPAA 11

jE SuIS uN ProfESSIoNNEl, CommENT rEPérEr ET orIENTEr, CommENT gérEr lA NoN-DEmANDE, uNE PErSoNNE AlCoolISéE ?

LA POSITION DU PROFESSIONNEL DE L’INSERTION

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Tél. 04 68 90 26 [email protected]

Financeurs de l’atelier santé Ville

Service promotion de la Santé de la ville de narbonne

MeMbres du réseau atelier santé Ville ayant réalisé ce liVret

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