paraissant le dimanche...n y a que le boulevard dn._pouvo1r central, assez d'aittonumittquea je...

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,.. N25, - 8Série Le numéro, 10 cent. 28 Mai 1882 ' ORGANE DU PARTI OUVRIER PARAISSANT LE DIMANCHE ABONNEMENTS: 3 w~i\ 1 rr. 50 1 6 w 1 ,is, 3 fr. 1 1 au, 6 fr. l'uru l'étrn11ger /,: 110(e11 s11s llÉDACTlON BT ADMINJS'l'RATION 7, RUE D'ABOUKIA, PARIS Dépôt de vente : rue du Croissant, 11 LES ANNONCES soul rei;i,e . s exclusivement à l'age11ce h'wig 9, rue d'A. mbolse L' AUTOMANIAOUISME ~uu~ nous étions trop hâté, parait-il, rl'eutorrer l'autouomio communale. 11 en ·est de cette chinoiserie archéologique com- rue de ces chiendents qui, arracs ici, re- poussent pins Join et contre Iesqnela te sarcloir doit, pour ainsi dire, être eii perma- neuce. Les ouvriers socialistes du dix-huitième arroudisserueut n'en avaient pas plutôt fait justice sur te dos de l'allianciste Luci- pia eu ètablissant q11'01le n'était ni un but ui un moyeu, incapable qu'elle était, selon l'expression de J. B. Olénient, deconduire les travailleurs à leur émancipation »; cette P,I écu ti on que nous voulions croire dif nitive, ,Hait à peine lcrmmée, qu'à Montmartre nième, -la commune autonome retrouvait un avocat dans te Parti ouvrier - et quel avocau S11us prétexte qu'il 1, n'est pas un sec- lr1i r,: », l'auteur do la brochure en question, 11110 l'ou p<' ul se procurer pour 5 centimes ::i II bureau du Pl' olélairc, supprime d'un trait if) plume toutes les conclusions de uos <; .lllgrès tendant à l'expropriation économi- 'f ue.de la bourgeoisie demandée â son ex- i,ll'<ipriation poli tique. En lieu et place de ce double objectif qui n'en frrit cin'nn : la conquête révolution- nuire do l Etat pour la socialisation des moyens do production, il installe, de son ~lttoritè privée, « une république basée sur 1~ liberté communale ». Et pour qu'il ne puisse y avoir le moindre rh,ute sur le changement de front ainsi nui,osé pat· un homme ù toute une classe, 111:ou<llnt par cotte phrase siguiücative : « Lrt Commune! voilà la tradition, paeiïl- 1~ 1111· ou révolutionnaire, <(Ue DOTT nEPR~N· '''"·: le Parti ouvrier socialiste français. » Ai n,ï.~tN' dixit. Lfl maltre a parlé. Il n'y a tJn:-;,'_ pOll l' IPs .lenx r.Pnt milln hommes que w·u I ti<:jà .,uettrA nn lig ·n,\ nilll'~ jenno ~>arli, qu'a Re soumett re - on à se laisser démet- tr,q comme une simple f édération du Cen- li't . l bien i non, monsieur l'autonowisto, on ne se soumettra ni on ne se démettra. Et. vous on serez pour vos frais d'une di ver· slou. reuuuvelée ÛI} l'intransigeance bour- gGùHie, Employant. a vaut vous. votre argume~- pa!'~iciilière et cela ,wec misoii. pour que les tation historique, los radicaux, préoccupés ~1h~ants f assent des e!f' ort~ Incessants afln do prolonger la domination de leur caste, cl éviter qn~ la masse s h. a~1tue a cousidëeer ont dit au Parti ouvrier : «par les mêmes les rcvondicationa munlcipalea comme un motifs qui vous firent républicain en face but. > des moriarchistes » devenez radicaux avec C'est qu'il y a une limite à tout et qu'il nous contre les modérés; aidez-nous à f aire faut en vérité n'avoir rien appris et tout la République radicale, - la République à oublié pour présenter la Commune c®une l'américaine- qui vous «fournira pour aug- la forme à venir da la Révolution ouvrière, menter et organiser vos troupes, un ch!lmp douze ans jour pour jour après l'écrasement d'action plus favorable que ta Répubhque de la Révolution du l8 mars du tonte en- que nous avons.» tier aux limites communales dans lesquelles . Et le Parti ouvrier, alors cependant à son elle s'était laissé circonscrire. début, flairant lA piège qui lui était tendu, C'est qu'il f aut tabler sur une iguoauce a répondu aux Révillon et aux Clémenceau: invraisemblable de la part de la classe Q.U - passez votre chemin, braves gens, on vous vrièrepour essayer de lui persuader q_ue le a dé jà donné, lrop donné. pouvoiradminis~ra~ifcommunal,_quin'~xiste Il ne répondra ]?:as autrement à ceux quels que par la perm1s~1on du p~uvo1r pohhqhe qu'ils soient, qu ils viennent de l'Alliance - et adm_m1stratif - . national, ~ermettra · ou qu ils y aillent, qui osent lui parler d'une aux travailleurs de taire échec a ce der- République communale on f édérale comme me~·; ,. . dune étape nécessaire sur le chemin de la C _ est qu il taut tomber de la !un~ -.ou re- Révolution sociale. venir. d~ J~ra bern _o1s -\>ours arrete.t. s, uie- p l ,. 1 , t t· . . 1 ment a l hypothèse d un « collectiviems . as p us qu 1. s n o~ con~en 1- a Jouer . e communal. 11 Jeμ des ~ourgeois. de 1 extérieur, en se ta1: La propriété communale li> des moyens s?,nt radie .au~ ou rntrans1~eants-: mèmo a de production, â une époque de chemins titre provisoire, les prolétaires ralhesautour de fer, de télégra{>hes, de hauts tourneaaz : du drapeau qt ~e leur ont donné leurs _Coi;i- alorsque lesfr ênt lèrea nationalesexistentds grès de . Marse1l!e et du Havre, ~e cons , ~nti- · moins en moins pour la ma jeure partie des ront à Jouer l~ Jeu de~ b~lü' ~eo1s de l inté- industries. déjà internationalisées, - ce rieur en se faisant « déraûstes. ~ n'est plus de I'autonomisme, c'est de l'llu- Laissant les frères ennemis de la classe toni amaquisme. capj~al. isto_jouer entre eux au. radical jsme, Et malgré le « bonnet rouge » que J'ou au (ederah~me, au communaltsme et a tous promet à toutes les têtes ouvrières âans les lesm11c.~ qui leur çonviendront, ils resteront communes atïr anchies, par opposition au ce que les ont faits qua~r~ année~ de luue c bonnet d'âne» don ton coitfel'unanimitëdes de. classe : des cotlectivistes . revoh~tlol\- fronts paysans, nous sommes tranquilles : il n~1r~s. Eutre eux et le patronat a détruire li no se trouvera pas dans le Parti ouy1tier n y a que le boulevard dn._pouvo1r central, assez d'ai ttonumittquea je ne dis pas ut· C'est coutre ce boulevard a emporter qu'ils constituer une école ' mais poùr remplir u1:1 coucoutreront tous leurs coups, votes et ru- simale cabauon ' stls. r Pour vous eu convaincre, monsieur l'au- tonomiste, il vous suïnra de retire certaines conclusions du Congrés Oberkampf'. Pour . un Congrès trié sur le volet - c'était un Le citoyen, Lombard, dans l' Auto,1011111 eo»ttn~,0 Congrès trié sur le volet- sur le vôtre. Pour nale, m'accuse de oontradtctton : il oppose 'mon un Congrès soumis - c'était un Congrès articl e du CitoyM sur les Mtcnicipt lltlA~ et le Parti soumis : il l'a prouvé en exclunnt à huit cl os ou,,rie.r , , mes trois nrtlcles de la 11,11ri r! , Ç<Wi'lt, tons. l<'R gronpos c lon~.vot!~ avif'?. ~éci_<1r. l'ox- publiés en 1880 sole titre de Le fnrt-Hu'l!t JÏ;ilr c~us1~n cl~ns v~tre 1.enruon de I Union des et l',llimentatio,, publique. Les possibilistes qui u~val ll~m~ ,du o. m~1. Et cepenc!ant s1 son-. n'ont pas d'idées et qui trouvent pltW éaDl ~ nus et s1 tr10 qu'il fut, ce Congres n'a pas pu ' . . . . avalervotreprétenduee tradition communale mode d~ ne pas e~ avoir, (cela leur pernœt de Irauçalse. 11 11 a traité votre idée-maitresse fralerms~r avec P1err~et Jacques), m'aco~sent comme nos persouues - en la consiznant à de seotarisme, parce Je e1·01s que le Pa1~11 ou- la porte dans les terni es suivants : · 0 vrler ue 1:oit raire aucune couoesslon sur Jès c ïmu les rapports 111,srstent. tfm!e mom-re idëea eollecti vtates revolutionnatres , quand J OLBS l.JUE8DE.

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Page 1: PARAISSANT LE DIMANCHE...n y a que le boulevard dn._pouvo1r central, assez d'aittonumittquea je ne dis pas pôut· C'est coutre ce boulevard a emporter qu'ils constituer une école

,.. N• 25, - 8• Série Le numéro, 10 cent. 28 Mai 1882

' ORGANE DU PARTI OUVRIER

PARAISSANT LE DIMANCHE

ABONNEMENTS: 3 w~i\ 1 rr. 50 1 6 w1,is, 3 fr. 1 1 au, 6 fr.

l'uru· l'étrn11ger /,: 1101·(e11 s11s

llÉDACTlON BT ADMINJS'l'RATION 7, RUE D'ABOUKIA, PARIS

Dépôt de vente : rue du Croissant, 11

LES ANNONCES soul rei;i,e.s exclusivement à l'age11ce h'wig

9, rue d'A.mbolse

L' AUTOMANIAOUISME

~uu~ nous étions trop hâté, parait-il, rl'eutorrer l'autouomio communale. 11 en

·est de cette chinoiserie archéologique com­ rue de ces chiendents qui, arrachés ici, re­ poussent pins Join et contre Iesqnela te sarcloir doit, pour ainsi dire, être eii perma­ neuce.

Les ouvriers socialistes du dix-huitième arroudisserueut n'en avaient pas plutôt fait justice sur te dos de l'allianciste Luci­ pia eu ètablissant q11'01le n'était ni un but ui un moyeu, incapable qu'elle était, selon l'expression de J. B. Olénient, de• conduire les travailleurs à leur émancipation »; cette P,I écu ti on que nous voulions croire dif nitive, ,Hait à peine lcrmmée, qu'à Montmartre nième, -la commune autonome retrouvait un avocat dans te Parti ouvrier - et quel avocau

S11us prétexte qu'il 1, n'est pas un sec­ lr1i r,: », l'auteur do la brochure en question, 11110 l'ou p<'ul se procurer pour 5 centimes ::i II bureau du Pl'olélairc, supprime d'un trait •if) plume toutes les conclusions de uos <; .lllgrès tendant à l'expropriation économi­ 'f ue.de la bourgeoisie demandée â son ex­ i,ll'<ipriation poli tique.

En lieu et place de ce double objectif qui n'en frrit cin'nn : la conquête révolution­ nuire do l Etat pour la socialisation des moyens do production, il installe, de son ~lttoritè privée, « une république basée sur 1~ liberté communale ».

Et pour qu'il ne puisse y avoir le moindre rh,ute sur le changement de front ainsi nui,osé pat· un homme ù toute une classe, 111:ou<llnt par cotte phrase siguiücative :

« Lrt Commune! voilà la tradition, paeiïl- 1~ 1111· ou révolutionnaire, <(Ue DOTT nEPR~N· '''"·: le Parti ouvrier socialiste français. »

Ain,ï.~tN' dixit. Lfl maltre a parlé. Il n'y a t•Jn:-;,'_ pOlll' IPs .lenx r.Pnt milln hommes que w·u I ti<:•jà .,uettrA nn lig·n,\ nilll'~ jenno ~>arli, qu'a Re soumettre - on à se laisser démet­ tr,q comme une simple fédération du Cen­ li't•. lfü bien i non, monsieur l'autonowisto,

on ne se soumettra ni on ne se démettra. Et. vous on serez pour vos frais d'une di ver· slou. reuuuvelée ÛI} l'intransigeance bour­ gGùHie,

Employant. a vaut vous. votre argume~- pa!'~iciilière et cela ,wec misoii. pour que les tation historique, los radicaux, préoccupés ~1h~ants fassent des e!f'ort~ Incessants afln do prolonger la domination de leur caste, cl éviter qn~ la masse s h.a~1tue a cousidëeer ont dit au Parti ouvrier : «par les mêmes les rcvondicationa munlcipalea comme un motifs qui vous firent républicain en face but. > des moriarchistes » devenez radicaux avec C'est qu'il y a une limite à tout et qu'il nous contre les modérés; aidez-nous à faire faut en vérité n'avoir rien appris et tout la République radicale, - la République à oublié pour présenter la Commune c®une l'américaine- qui vous «fournira pour aug- la forme à venir da la Révolution ouvrière, menter et organiser vos troupes, un ch!lmp douze ans jour pour jour après l'écrasement d'action plus favorable que ta Répubhque de la Révolution du l8 mars du tonte en­ que nous avons.» tier aux limites communales dans lesquelles . Et le Parti ouvrier, alors cependant à son elle s'était laissé circonscrire. début, flairant lA piège qui lui était tendu, C'est qu'il faut tabler sur une iguo1·auce a répondu aux Révillon et aux Clémenceau: invraisemblable de la part de la classe Q.U - passez votre chemin, braves gens, on vous vrièrepour essayer de lui persuader q_ue le a déjà donné, lrop donné. pouvoiradminis~ra~ifcommunal,_quin'~xiste Il ne répondra ]?:as autrement à ceux quels que par la perm1s~1on du p~uvo1r pohhqhe

qu'ils soient, qu ils viennent de l'Alliance - et adm_m1stratif - .national, ~ermettra · ou qu ils y aillent, qui osent lui parler d'une aux travailleurs de taire échec a ce der- République communale on fédérale comme me~·; ,. . dune étape nécessaire sur le chemin de la C _est qu il taut tomber de la !un~ -.ou re- Révolution sociale. venir. d~ J~ra bern_o1s -\>ours arrete.t. s,uie- p l ,.1 , t t· . . 1 ment a l hypothèse d un « collectiviems . as p us qu 1. s n o~ con~en 1- a Jouer . e communal. 11

Jeµ des ~ourgeois. de 1 extérieur, en se ta1: La • propriété communale li> des moyens s?,nt radie.au~ ou rntrans1~eants-: mèmo a de production, â une époque de chemins titre provisoire, les prolétaires ralhesautour de fer, de télégra{>hes, de hauts tourneaaz : du drapeau qt~e leur ont donné leurs _Coi;i- alorsque lesfrêntlèrea nationalesexistentds grès de. Marse1l!e et du Havre, ~e cons,~nti- · moins en moins pour la majeure partie des ront à Jouer l~ Jeu de~ b~lü'~eo1s de l inté- industries. déjà internationalisées, - ce rieur en se faisant « tëdéraûstes. ~ n'est plus de I'autonomisme, c'est de l'llu- Laissant les frères ennemis de la classe toniamaquisme. •

capj~al.isto_jouer entre eux au. radicaljsme, Et malgré le « bonnet rouge » que J'ou au (ederah~me, au communaltsme et a tous promet à toutes les têtes ouvrières âans les lesm11c.~ qui leur çonviendront, ils resteront communes atïranchies, par opposition au ce que les ont faits qua~r~ année~ de luue c bonnet d'âne» don ton coitfel'unanimitëdes de. classe : des cotlectivistes . revoh~tlol\- fronts paysans, nous sommes tranquilles : il n~1r~s. Eutre eux et le patronat a détruire li no se trouvera pas dans le Parti ouy1tier n y a que le boulevard dn._pouvo1r central, assez d'aittonumittquea je ne dis pas pôut· C'est coutre ce boulevard a emporter qu'ils constituer une école 'mais poùr remplir u1:1 coucoutreront tous leurs coups, votes et ru- simale cabauon ' stls. r • Pour vous eu convaincre, monsieur l'au­

tonomiste, il vous suïnra de retire certaines conclusions du Congrés Oberkampf'. Pour . un Congrès trié sur le volet - c'était un Le citoyen, Lombard, dans l'Auto,1011111 eo»ttn~,0 Congrès trié sur le volet- sur le vôtre. Pour nale, m'accuse de oontradtctton : il oppose 'mon un Congrès soumis - c'était un Congrès article du CitoyM sur les MtcniciptlltlA~ et le Parti soumis : il l'a prouvé en exclunnt à huit clos ou,,rie.r ,, mes trois nrtlcles de la 11,11rir! ,Ç<Wi'lfüt, tons. l<'R gronpos clon~.vot!~ avif'?. ~éci_<1r. l'ox- publiés en 1880 sou« le titre de Le fnrt-Hu'l!tJÏ;ilr c~us1~n cl~ns v~tre 1.enruon de I Union des et l',llimentatio,, publique. Les possibilistes qui u~valll~m~ ,du o. m~1. Et cepenc!ant s1 son-. n'ont pas d'idées et qui trouvent pltW éaDl~ nus et s1 tr10 qu'il fut, ce Congres n'a pas pu ' . . . . avalervotreprétenduee tradition communale mode d~ ne pas e~ avoir, (cela leur pernœt de Irauçalse. 11 11 a traité votre idée-maitresse fralerms~r avec P1err~et Jacques), m'aco~sent comme nos persouues - en la consiznant à de seotarisme, parce Je e1·01s que le Pa1~11 ou­ la porte dans les ternies suivants : · 0 vrler ue 1:oit raire aucune couoesslon sur Jès

c ïmu les rapports 111,srstent. tfm!e mom-re idëea eollecti vtates revolutionnatres , quand

J OLBS l.JUE8DE.

Page 2: PARAISSANT LE DIMANCHE...n y a que le boulevard dn._pouvo1r central, assez d'aittonumittquea je ne dis pas pôut· C'est coutre ce boulevard a emporter qu'ils constituer une école

- 2 L'f;GALI'I'Ë

mem.e et) snait pou1•ga.gner un inlra.1!sigoant ~\a.l~. 1_1 .~0 do,it pa~n.on plus .c~·~i~·e qu'il sera 1° Léi;, partie qui représente la valeur de r:lovu; Hugues ou un bonapartiste . .i·manil l ll~:se raclle dente, et au :c mai chc~uds et aux la matière première et de l'usure des nu • t.evy: Je remercie le cit~Y?~ Lombard_ de d~· sp~_cu.la.teur~ 1~, commerce des v~vrcs. ~.es chines qui ont concouru à la produire · Hl. .. 1 .. rer a· ses amis possibillstes que Je surs qu 11 Iera mine de toucher aux dimes qu ils ,·,0 L 1 . .1 l' . ' ,_," - 'l · · ,:, C ~a aire ùe OUVl'ICI' • homme à changer mes idées, si on me les dé- l!l'e ~vent. sur la ~1rculall?n des proâutts, tous O " , , • _. • : ,

montre fausses. Les Idées socialistes évoluent se. dresseront furleux, mais tr~p .l~ches et trop 3 Le profit des capitalistes. en même temps que les phénomènes éconorui- faibles pour défendre leurs prlvllèges, comme Si le prix de la marchandise au lieu d" qnes qui les produisent. Les idees socialistes s~us Bo_napartP,i's invoqu~ront l'int~rvention contenir doux parties antagoniques, J~ tl'arant 1848 sont différentes des idées socialis- rspressrve de l'Etat.,. ... )fais le })r~l~taria~ est profit capitaliste et le saluiro ouvner, ou ::ii tes de 1882. n n',)' aurai] rien d'étonnant que J>.arvti~u à la co~sc1ence ~e ~a .m1ss1on lusto- ces deux parties étalent fusionnées ~11 une j'eusse modifié mes idées do 1880. Mais mes riqu~, 11. ne _se laisserapa.s Intlmlder, ce ~ue le seule et même personne, comme c'est le idèes sur la quesilon munic~pale n'ont var~é ~~·~~.e.ta~·~~t v~ut, se fe!·a; 1~ a ~') no!~bre.' li ~ la ~as quand l'o~1vricr t~arnille à son compte, qu'en apparence, A.uJourd'h~1, comme alors Je \e~1.e scJ?~~lfi~~1fl. et 11.s~~t se faue trouer la 11 serait pe1~t-et~c vrai que _l'nugmeni,üinn oi·oisquelarévolut10n nedoitpasetnepourra lleaupom.ieallse_i_son ide.,Ll.' . ou la dimiuutiou du prix de la iuaiu­ passe concentrer dans Paris; mais qu'elle sur- ~l'D article du Gitoyet1, !0rn de contredire mes d'œuvre altère 1c prix de la marchuudise, gira spontaném.ent des centres manufacturiers ~~·lt?ks. de 1~ Rev~c, de~oloppe et . accentue Mais parce que le profit capitaliste cl le sa- 'de France.Jelme rallie complètement aux idées 1 idee revoluttonnuire qu ils contenaient. faire ouvrier sont pris par deux persou nes émises par la Fédération du Centre dans ~on Paul LAFARüUB différentes, il y a antagonisme; et tout ce i·apportsurlesmuiiicipalitésetlePartiouvr1er. • que l'ouvrier gagne est n.11 détrlrncnt du En 1880, quand j'écrivais mes articles de la -------1------- patron. Ainsi toute élévation de salaire se

.lltlus 1osi11lists, le Parti ëtatt A peine naissant, change pas le prix de la marchandise mois il ~·avait pas mêm_e ~e nom; sauf erreur je LE TAUX DES SALAIRES di~1in~e le profit capitaliste., Les pa~trous crois que la com~1ss1on. du Con~rès d! Mar• qui n accepte~t les bourdes ecouormqnes seille est 1~ prem1è:? ~u1 se .sery1t d.~ titre d~ Et le prh. des marchandises que pou~ les faire gober aux ouvrters, sont Parti ourner, que J a1 contribue à fa1r~.pa_ssei les pr~miersà protester contre 11:1 prétendue daus la langue courante de la presse socialiste. - 101. Des que les travailleurs demanden tune Lès militants qui déjà étaient plus ou moins . . . . hausse de salaire ils cornent aux oreilles groupés, ~:avaient pas. encore décidé. leur . Au C?nS:rès t!os~ibih~le <le la rue ~bor~ ouvrières qu'ils ~ont être ruinés, qu'ils ligne pollt1que. Le mémorable Congres de kampf il 8 est passé el dit des choses ct~ra- seront oblizés de fermer leurs ateliers Marseille avilit pour la première fois inscrit cadabrantes; les relever toutes serait difll- d'abnnùonn~r le travail aux inùu~trie~ sur le drapeau du Prolétariat fran_çais, la. ne~· éile et ennuye_u~. ,Une des cocasseries les étrangères. l\Ja.is pourquoi toutes ces jéré­ tiont1lisation des instrum~1!t1 cls proctmtion; mais ~l plus co?~s~es <1u~ s Y 5?~~ pro,dmtes est <tue miades s'il ne tenait qu'à eux de compen­ restait à !anc.er les mll1t~nts d~ns !a lutte 1-1011- to1tl~ élmt~-~~n des sal~u e.~ ~mene, 1me ltau~se s~r, par l'élévation du prix des marchau­ ttq11e quotidienne : et c est 1 honneur de la tlan~ le 1n .u des !11m ehunâise«, Ce Congres dises, les pertes que leur t'ait subir la hausse deuxième EgBlité d'avoir travaillé énergique- antr-secta1~·e, mais ~xpul~1~ur des représen- des salaires? ment pour arriver à ce résultat. La tâcne n'ë- tants des théorres révolutiounaires du Pro- . . , . . tait pas facile. létariat, n'ayant été. qu'une boite à rap- Les econ?~l~,c:; qui soulien~JCn t que_ 1~ tes anarcntstes étaient dans nos rangs, prè- P?rts, .cette ,erreur s1 uhle aux employeurs hausse des st!lcurcs hau~se le ,P~ •.x des mat~

ehant la doctrine bourgeoise du laisser faire il ouvriers Ra pas trouvé de contradicteurs· chandises 11 ont pus merne cori oboré lem etdu laissel' passer politique; Iln étaient peu lps poss~hilistes qui ont laissé à Marscill~ assertion ~'un cxemp~e pro,!mnl. Pour lem· nombreux maisleurbrameriegrandissait Ieur M. Clovis Hugues exposer tranquillement ~lou!r la bouel!e on ,11 a;~ leur ~1re __ que

. importance,et étoyffait les autres voix. Beau- au no!n du Partiouvrier ~on cc collectivisme 11~0~1e;erre, le pa~s ?~ u, ope ou les E-a­ coap des possibilistes du jour étaient alors des des négociants )>i devaient à Paris faire Iaires ..,ont le plus élevés, est ce1~e11daul le anarchistes. Pour faire accepter l'action poli- preuve d'autant de tolérance. Oh! ils ne pays ou les n~archand1ses sont ii plus bas tique de la classe ouvrière, il fallait présenter sont pas sectaires, ils sont fusionnistes ; ils pnx. Pourquoi? , , . . . la question par le petit bout, par la conquête ~ccepten~ toutes les .erreurs intéressées de Pour a:lmel,t~e qu~~ 1 élévation des salai­ des municipalités. La conquête de l'Etat, la l économie bourgeoise comme l'égoût col- ·res en~ram~ l cléval.1011 du prix <les ma_1·­ dictaturetransitoire du Prolétariat semblaient lecteur accepte toutes les ordures. Mais chandises, 11 faudrait admettre que le JH'JX alors des monstruosités. Cette idée en têtej'é- . l'.Egalité, qui ne connaît pas l'art possibi- des marchandises est une valeur flctivc, erivis mes trois articles sur les municipalités Ji~te de plaire aux !>ocrgeois, ne peut la s'élevant et s'abaissau] au gré <lu pat.ro.n qui Aurent la male-chance de fournir au doc. laisser passer sous silence. iudustriel. Le. doctissimo docteur posslbi­ ttaai~e docteur ~ossib.iliste l~s aléme~ts ëco- P~oudhon, que tes possibilistes retapent, l~.s.te,qm est. sa hardi d~tns l'a.bsu1~de, n'ose­ nom1ques d.ont 11 avait besoin you1· élaborer car Il leur faut un théoricien pour accru- rait avancer une le1lle enorm!t.é. Cependant ses bons petits plans communattstes dans les- cher leur nullité, s'il n'est pas l'inventeur un. l~omme cupah e de fnlsilier' un.e lettre quels il vo"!drait ~nfermel' et paralyser I'ac- de cotie brillante absurdité économique P.rivee est capabl~ de tout. Je. nus d,01_1'.·: tion du Parti ouvrier. l'a répandue. Elle fait partie du Syllabu; citer un exemple IJ1en. net et bien décisif.

. Les mesuresqueje<lemandais aux munlcipa- -libertaire. - S'il était vrai que la hausse Est-ce que ~1 les équipes. de .1ou1•111:1.ux de litês débourgeoisées de prendre: « accapare- des selairesamenât eelledesmarchandises Pans _éle~arent leurs tarifs de 10010, l~s ment du commerce des vivres, creation d'un les ouvriers au lieu de faire des grèves pou: propriétaires des soixanteet qt~elques feuil­ syslème de banques municipales reliées entre élever les salaires devraient en faire pour_ les QU<?tld1e~rnes qm se. publien t à Paris, elles! orga~isation ~u. Cré~it industriel, du les abaisser, ainsi que me le démontrait un pour~a1~nt, élever le p1:1x de leur papier C~éd1tou!ner,du_Cred1t.a~r1cole» (t)p,·o_u~ent Proudho!)aenr~nforcé: le prix-des marohan- 1mp~1µie d un seul centime? ~19n que Je n~ les .espé1a1s que de munrctpa- dises baisserait, elles seraient alors à la Réponse s. v. p . htés .rêvoluh.onnaires. Et pouJ' qu'on ne se portée de la bourse des ouvriers pour vide . . . , . · . . meprit pas, Ie termtnais mon dernier article qu'elle serait. Celte conclusio;t est Jot1i- ,.D,tu~ la grande industrie les salaires ;e par le para~raph~ suivan~: . . . . quç~ Puisque les possibilistes ticnueuÏ à 1e,1ntrl_1sseut ~ur u1~e, H g~·aud_e ma~s~ d~ • I.e Parti ouvrier ne doit. pulnt se ta11·e illu- plaire aux bourgeois, nous les engageons P! otuts que to~le eléval1~~i des salaires

alon, la tran.srormation communiste du corn- it mettre à l'étude de leur rochain Con rès !i a ecte que d une man_wre . wesq ue mer~e des ':1vr~s n'est qu'un pas dans la voie 11:1. question suivante : o;ganisation di la Insaisissable chaque produit mchv1.cluel!c­ de l ~mancipation ouvrière. L'émancipation grève pour la baisse des salaires.-Le « col- i~Pnt: S1 le t~s~enr, le fileur, _le clout rer, lé· ouvrière ne sera complète que lorsque les lectivismedesnégociants» de Clovis Hu ues pinglier élevaient leur salaire de 59 ~en- ~oyen~ de production a1·1·acllés des mains serait enfoncé. _ Analysons la questiot tune~ P.ar Jour, celte élévation devrait être capitalistes seront devenus propriété nano- - • subdiviséesur des centaines de mètres de

• •• toiles et de fil, sur des milliers <le clous et . . . d'épingles. Il faudrait élever les marchau-

. Le prix ~e toute marchandise se subdi- dises produites de centième, et de millië- vise en tro1s parties: · mes de centimes. Est-ce possible? {l) 1'1/ue sociaii!te, ~0 6, page 2{11$,

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L'EGALITÉ 3

[JL1 momeut que le prix de la mur chan­ d1sc 11e peut varier au gré du patron, il faut donc qu'il trouve moyen do compen­ ser lu perte qu'il épreuve après toute suré­ lévation de salaires: il no parvient à ce résulhtt qu'en perfectionnant son outillage, en Jiminuant ses Irais généraux. Or, tout pel'l'ectionnement de l'oùtillagc industriel amèue une économie dans la production, qui se traduit toujours par une Laisse du p)·ix des marchandises.

Donc, toute élévation des salaires, au lieu d'àmener la hausse du 111·ix des marcnau­ dises, amène très souvent une baisse dans le prix des marchandises.

Paul LuAftGUB,

MOUVEMENT SOCIAL

Pmis. - Le Citoge1i a reçu- eL puJJlié - la lettre suivante:

Cc 14 mai 1882. Ci'oyens,

.JeproLesLe énergiquement contre l'exclusion des délégués des groupes de la. ~.,éd~ration du Centre, eL donne ma démission de délégué de la chambre syndicale des ouvriers tailleurs de Paris. Toul pour eL par la Hévolution.

Maximilien LAFllN.

Un autre uélégué,-descharrons de la Seine­ le ciloyeri Dollând, nous écrit que s'il n'avait pt:; déjà {lé démissionnaire, a hl suite d'un débat corpérati_f, il sa se_raif, reLiré du Congrès, lors de l'exclusion des dix groupes de la fédé­ ration du Centre,

Alata. - Le groupe d'études soc'ales l'/J'g1(· lité collectilliste r'ift'oilltionnaire, réuni en assem­ blée gf:nérale, proteste énergiquement contre là"ëonduite qu'ont tenue los possibillstes auto­ nomistes dans le Congrès ouvrier régional du Centre, lenu à Po.ris le U mai 1882.

JI considère qu'en expulsant do co Congrès trente délégués raprésenlantdlxgroupes, cercles ou chambres syndicales, formanL une fraction militante du Prolétariat du Contre, ils ont ·fail preuve de mauvaise foi el d'anti-sociallsmc, attendu que cos trente délégués ont parlaito- 111enL sccep' é oL toujours défendu le programme collectivlsto révolulionnoire du Parti ouvrier élaboré aux Congrès ouvriers do Marseille et du Havre et qu'i's sont realés les mêmes hom­ mes qu'ils é· aient alors, avec les mêmes reven- dicalions. . ll rcconnalt en outre qu'en expulsant ces

trente délégués qui, ayant rempli toutes les formalités voulues, avaient le droit et le devoir de prendre part au Coogrès, les quelques pos­ srbtlistes n'ont, pas crain! d'entraver la marche du Parti en le divisant pour mieux satisfaire leurs r1 mb tions, l~s délégués exclu" t'lanl de rf11:,; qui 1113 ,·cul uni pas couimu eux rétrograder en s'ombourg oisunt, mais bien marcher, ba-< nlèro déplr;yoe, en serrant lPS rw ga, vers le but à atteindre : 1n révolution socio.le. li , eco · nait encore quo s'ils ont expulsé cos

trente dél gués, c'est qu'ils ont craint de se trouver faco à face avec les dërenseurs d • vr-i progrummo collectiviste révolutionnaire du Parti ouvrier, sachant bien que les théories possihili!les ne Li, ndraienL pas debouteet qu'ils ont eu peur de ne pouvoir régner en ~ailros et a leur gui et. dan& ce Congrès qui aurait dû être

uvert à toutes Ios écoles socialistes, mais u'ils voulaient à eux, ne craignant pas de sui­

vra l'exemple dos Barberot et Cie, c'est-à-dire do diviser le Parti ouvrier.

~h conséquence, le groupe d'études sociales l'E'!Ja!ilé blâme et flétrit .les hommes qui se sont rendus coupables . d'une telle infamie el d'une telle Jâcheté, et les dénonce nu mépris de tom; les soctalistes militants qui ne doivent avoir qu'un but: l'émancipation dos travailleurs par les travalltcurs eux-mêmes et qui sauront faire leur devoir, on aue-dsnt quo le tocsin de 111 révolution sociale nous appelle. ·

· 11 Invite enfin les groupes de province et du Nord do la France à I imiter. car il faut en finir avec !es autonomistes exclueurs,

Pour le groupe : Le socrélo.ire, L.\LAuzs,

Lo correspondant, L. RBY.NoL.

Roanne. - P1·ocè/;·Cerbat de la réunion plé­ uière tenue le W mai, art siège social, rué de le, Berge.

La séance est ouverte à huit heures et demie du soir, sous la présidence du citoyen Duran­ tin; asaesecurs, les citoyens Doluc et PoyoL; secrétaire, J. Mure, SonL présents los groupes dont les noms sui­

vent : I'Union des femmes socialistes, la Jeu­ nesse co'Iectivlete révolutionnaire, l'Avenir .social, le Drapeau rougo, l'Avant-Garde révo­ lutionnaire, l'Egalité (de Hosnno), le Vengeur et un grand nombre de truvaiIleurs apparto · nant à diverses sociétés corporatives do Roanne. L'ordre du .jour appelle la discussion sur

l'expulsion du Congrès du Contre. Après uno discussion à laquelle prennent

part les citoyens Calais, J. Dé paris, L. Dolor­ m0, Bouguin, Foui'Iand ol Mure, la protesta­ tion suivante est adoptée à l'unanimité moins une voix: Prolea'ution : Les groupes le Dropea« rouge,

lu Jem1csse cotleclivisle ,ùolutiomzaire, l'A rcnil• soci<tl, la Vengeur, l'Avant-Garde 1·évolttlio1t1iaere, l'Union des femmes b'O ialùtes, !'Egalité (de Hoenno), voyant dans l'expulsion du Congrès du Contre nos délégués des groupes apparte­ nant a la Fédération du Contre une des consé­ quences des agissements de quelques hommes qui, n'ayant souci quo do leur aœbltion, no craignent pas, pour la aatislairo, d'ombour­ geoiser le Parti ouvrier on le rendant accessi­ ble à certain os personnalités rad 'cales bour­ geoises, protestent énergiquement contre cet acte inique; ·

Ces groupes rnconnaissant un outre que la conciliation qui était possible avant le Cou grès entre los dissicte11ts de la l•'édéro.tion du Centre et les possibilistcs de l'Union fédérative ne l'est plus aujourd'hui, flétrissent la. conduite des meneurs de cette expnlsior,, qui, en celle occa- sion, comme dans beaucoup d'autres, ont semé la. division clans le Parti ouvrier, ot déclarent que Lous les prolétaires conscients dans leur émancipation ne doivent tenir cos diviseurs que pom· des ambitieux qui, par leur conduite inqualifiable, :;e sont fails 10s alliés de labour­ geoisie. La séance ttiL levée i.l ueuf heures un quart,

La accrétalro do la rédacüo a, .J. Muas, Lisseur, rue des Lézards.

Reims. -·· Considérant que le Congrès ré­ giono.1 du Uemre en se basant pour exclure les groupes qu'il nomme « diasidants » sur ce qu'ilR ont formé,~ côté de l'Union fédéral ive, une autre fédé:aLion pouvant amener une con­ fusion dans les groupes de province, n'a. pas agi en cette oir~ onetence avec toute la. loy,uté

désirable.puis qu'àdeux reprises difïérentes.les grr upes formant cette dernière fédération ont adressé aux grcupes du Parti une circulaire oxpliquantclairement les motifs qui les avaient déterminés à a~ir ainsi, et que de plus on de­ vait prévoir qu étar.L donné leurs habitudes de combat contre la bourgeoisie el d'organisa­ tion des forces révolutionnaires, les hommes faisant partie du groupe l'Ega1iLé exclu précé­ demment de l'Union fédérative et ceux appar­ tooant auxgroupes qui se sont unis à eux pour former la nouvelle fédération, ne pourraient se résoudre à une inactivité coupable;

Considérant que contrairement à la ligne da conduite suivie par les Congrès antérieurs qui a.yai_enl _admis tous les ~roup~s ouvriers s n~ dlstinction, on o. établi arbltrairement trois sortes d'admission : 1 ° Les groupes adné­ rents à l'Union fédérative; 2° les groupes non adhérents; 3° les groupes dissidents; Considérant que si le Congrès du Centre a.

cru devoir accepter des délégués repréi;éntant des groupes positivistes coopérateurs, il était de toute justice de ne pas rejeter les dé­ légués de groupes dont le dévouement et les principes Jranohement socialistes et révolu­ tionnaires sont connus de tovs : Considérant enfin quo les groupes exclus du

Congrès n'ont fait que défendre énergique­ ment les décisions des CJngrès antérieurs, qui se sont réunis librement sans majorité pré­ parée et qu'il est du devoir de Lous les socia­ listes révolnlionnair s d'essayer d'arrêter la. déplorable lactique qui semble être de rigueur parmi quelques membres du Purti contre des citoyens qui n'ont tenujusqu'à ce jour qu'une conduite révolutionnaire irréprochahlo ; Los groupes la Dr{e11se des Tra railleur/; ..•

l' Espoir Social ... le Cercle des 2• et 3• eantcn: dr, lleùu« protestent énergiquement contre 1'11x­ clusien des 30 délégués révolutionnaires du Congrès du Centre et décident que les rapports envoyés par les groupes susnommés au Con­ grès régional du Centre seront retirée .... I & demandent en outre l'insertion au procès ver­ bal de la présenteprolostaLion ;

Délibéré en assemblée généra'e dos trois groupes, le mercredi 17 mai 1882, salle des Volets VerL!!I, rue Neuve, 15, et accepté à l'una­ nimilé moins une voix.

Le Prlsident de sëauce, L. BAL'DI::LOT

Hue t>aint-Balsamie, i. L'J Sccrift,tire, S.l•'OLTZER

Hue do titrusbourg, 1.W,i8.

Roehefort-Nu1•-llle1•, - Au Congrès ré­ gional du Centre :

Dans sa séance d'ouverture, la commission chargée d'examiner les pouvoirs des délégués, a cru devoir, contre tout ce qui s'est fait dans nos précédents Congrès, diviser les groupes adhérents au Congrès en trois catégories : 1° les groupes adhérents it l'Union fédérative du Centre; ".!-0 les groupes non adhérents, e~ 3° los groupes dissidents.

Nous devons d'abord pr.olosl.or contre cetts uiét hod~ déloyale. Nous protustons en outre contre I expulsion des dix groupes dits dlssi­ don's et paron lesquels, vous le savez, figu­ rent les militants du Parti. Vous avez eru @le. voir protost~r quand nous vous disions que nous protestlons ~ontro l'r.xcl_nsion _de !'Egalité (groupe et réd!icllon) du Parti ouvner: aujour­ d'hui vous n'avez plus cette excuse, c~r du mo­ m~ntque vous les excluez d'un Congrès ou.; vncr, vous les excluez du Parti ouvrier.

A l'avenir, nous ne ferons aucune dill'ét·encR ent ra le Congrès de la salle Oberkampf et celui de SainL-Ma.adé.

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... L'ÉOALI11.lt

Recevez, citoyens, nos salutations frater­ nelles. Pour l'Union socialiste co/.leclwiste des trtwail­

leu.rs tic Rochofort-su,·-ble.r, et par ordre : le vice-préside11t, L. GB.A.VO(JIL,

délégué au Congrès régional d'Angoulème. An,roulème. - Le groupe d'études so­

ciales l'Eya/ité, d'Angoulême, Considérant quo du Congrès régional du

Centre l'exclusion des délégués Je la Fédéra­ tion du CenLreaété prononcée sans motifs dis­ culés ; Proteste contre celte exclu ion et demande

qu'elle soitjugée contradictoirement par un nombre .égul des déléf{ués du Congrès régio­ nal et des groupes exciua,

Pour le groupe, Lo délégué, ti1RAliO,

Montln~!OD, - On nous écrit : Maintenant que le Congrès expttlseiir du Centre a terminé ses travaux, jo viens au nom du Cercle répu­ blioain des ouvriers de Montluçon sanctionner la ligne de conduite do nos délëgués. Nous aurions ou lieu .de les blûmer s'ils n'avaient p11;1o pris la responsabilité du titre collectif de .ll'édérat-ion <ltt Centre; s'il était possible de leur reprocher quelque chose ce serait plutôt d'avoir consenti à opérer le dépôt de leur mandat deux jout•s avant l'ouverture du Congrès, car pour nous, nous ne reconnaissons à aucune commis­ sion ce droit inquisitorial. Je me rappelle qu'au. Congrès national du Havre c'est cotte iaanière d'agir dos Lyonnais, Drouet et con­ sorts, qui a amené la coupure en deux du Con­ grbs •. Alors j'ai vu s'in_surger contre cette dic­ tature à la Bsrberet les délégués de l'Union i'édéraLive et son secrétaire d'aujourd'hui, lo eltoyen Balla. Il est vrai qu'il n'était pas à cette époque question r.le possibilismo. Aujourd'hui, moins de deux ans après la grande victoire du Parti ouvrier collectiviste révolutionnaire, l'Union fédérative a chaussé les souliers du Congrès ministériel. Elle a même été plus loin dans la voie de l'arbltraire. Car au Havre, après la rupture, lés Lyonnais, Drouet et C0 ont rendu au moins los mandats, Lorsque j'ai ré­ clamé le mien, il m'a été remis. Tundia qu'à la salle Oberkampf' non sculcmeflt on n'a rien restitué ù. nos délégués, mais pour avoir réclu­ mé los papiers qui leur appartenaient, ils ont été l'objet d'une protestation publiée dans lo l'rolélaire et ainsi conçue:

4 Les délégués de l'Abeillo de Saint-Uucn, peetestent contre la. confui'e inqualifiable du d6légu_é du cercle de Montluçon qui à la suite des groupes exclus, a. tenté de s'emparer vio­ lemment des documents du Congrès. »

l!M-ce assez joli comme déloyaulé? Les expulseura détiennent indûment les mandats da leurs victimes, el ce sont cos dernières, eu sont les expulsés qui sont accusés de '{ ,·io­ Ienos 1) pour a.voir voulu rentrer on possession de leur bien.

Voilà pourtant ou mèno le posaibilisme. Aucune intrigue, aucune calomnie no devient imposeible à c~ux qui se sont assurés uae mu­ jonté à tout faire,

Contrairement à l'Abeille de Saint-Ouen .le Corole républicain des ouvriers de Mon11uJon Il vot.é dans sa séance du 23 mai, un ordre du jour ainsi couçu : · . Le Cercle approuve à l'unanimité, l'énergi­ que attitude de ses délégués au Congrès expul- ~u~ . .

Pour le bureau de séance : Le président, Le secrétaire, V. CouaTIGNOK, J. Doaaov, ex-délé-

gu~ aux Congrès nsüonauc du Havre et de Reims,

CORRESPONDANCE FINANC_IÊRÈ

:24 mai

La Bourse vient do traverse r une crise mi­ nistérielle très courlo puisque la démission de M. Léon Say donnée avant hier a élé ropelso hier, mnia sufûsantc pour troubler lo marché,

Co sont los rentes et principalement le 5 010 qui ont été affectées; elles sont revenues à leurs cours précédents dès hier soir à la petite bourse. Le S OtO qui était tombé à 83 72 I ('2 en bourse a repris le soir àA 84 02 112; l'amortis­ sable a remonté de 83 85 à 81 20; lo 3 O[O de uo 62 112 à 117 05. Les chemins ont beaucoup faibli hier et reprendront très probablement aujourd'hui, le Lyon clôturait à l(i93, le Norù ù 2105, le Midi à 1285, l'Orléans à 180,::;, La hausse des fonds anglais, qui semble an­

noncer une diminution du taux de l'cscomplu n fait baisserlu Banquo ù 5150: celle buisso ne change en rien notre opinion sui· cette va­ leur qui reste toujours la· meilleure à mettre en portefeuille. Les valeurs ont peu varié; nous laissons le Foncier à 15:?0 25; l'Itulien à 90 50; le Suez à 2780. Le Crédit de France donne lieu ù do nom­

breuses transactions; nous croyons savoir que les versements s'effectuent trè2 régulièrement et que grâce aux actionnaites qui ont bien com­ pris leurs véritables in! érëts les dif'üoultés qui ont amené la baisse les litres ont entièrement disparu, les cours se rapprochent do 300. La Société nouvollo est bien tenue aux envi­

rons de 4 OtO, elle vend en ce moment :3,000 actions à la compagnie l'Union du gaz à 1025; c'est là une affaire de tout premier ordre.

Nous remarquens do bonnes damsndes à 5 .0 en obligo.tions de l'Hy.pothèque foncière; le revenu est de 25 et la primo de rembourse­ ment de 125 fr. C'est hier que s'est terminée la souscription

aux 60,000 obligations émises par le Urédil fonci-or égyptien: nous aimons à croira quo Je public s'est scignousement tenu à l'é~art de

cette émission. Lo moment Ol:lt peu favorable pour placer des fonds en Egwt.e et è. tou~8 époque les prêts fonciers ne peuvent pré2enler aucune sécuriié dans les pays musulmans.

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