par rachid grim, aprÈs la police edition d’alger - issn ... · s’accoutrer comme les princes....

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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Quand Issad Rebrab s’était mis dans la tête de transformer Cap-Djinet en pôle économique multisectoriel de première importance sur le bassin méditerranéen, les autorités trouvèrent le projet non conforme et presque illégal ! Il valait mieux continuer à importer tout en engraissant les petits copains à qui l’on offrait usines publiques, hôtels et terrains… A l’époque, nous lui conseillâmes d’emprunter les vols venant d’Abou Dhabi, de s’habiller comme les princes d’Arabie et d’apprendre à parler avec l’accent du Golfe : peut-être qu’il aurait été pris au sérieux ! On lui aurait ouvert toutes les portes ! Aujourd’hui, et alors que les fameux projets de nos «frères» se nomment désir, voilà notre magnat berbère reçu par le patron de l’Elysée. Là-bas, il n’a pas besoin de s’accoutrer comme les princes. Ni d’acheter un appartement luxueux avec l’argent volé ! Là-bas, le savoir-faire et l’authenticité ne passent pas inaperçus. Et, dans leur programme, l’importation n’est pas une option prioritaire : pour sauver leur industrie et investir plus, ils ont besoin des hommes que nous ne savons pas écouter ici ! Le comble est que nous nous épuisons à tenter d’écouter quelqu’un qui ne parle plus… [email protected] Honni ici, encensé ailleurs LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - 26 DHOU AL-HIDJA 1435 - N° 7308 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l APRÈS LA POLICE Un des multiples avatars du projet du Grand-Moyen-Orient Par Rachid Grim, politologue (P. 6 et 7) CONTRIBUTION Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l VIOLENCES INTER- COMMUNAUTAIRES À GHARDAÏA l ALGER L’A LAISSÉ FILER Les Mozabites enterrent leur 12 e mort L’ancien vice-président de SNC-Lavalin extradé de Genève vers Montréal PAGE 5 PAGE 10 La protesta gagne les pompiers Changements à la DGSN PAGE 3 PAGE 3 l BENAINI À LA PLACE DE BOUFELLAGA À LA SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER

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Page 1: Par Rachid Grim, APRÈS LA POLICE Edition d’Alger - ISSN ... · s’accoutrer comme les princes. Ni d’acheter un appartement luxueux avec l’argent volé ! Là-bas, le savoir-faire

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Le Bonjour du «Soir»

Quand Issad Rebrab s’était mis dansla tête de transformer Cap-Djinet en pôleéconomique multisectoriel de premièreimportance sur le bassin méditerranéen,les autorités trouvèrent le projet nonconforme et presque illégal ! Il valaitmieux continuer à importer tout enengraissant les petits copains à qui l’onoffrait usines publiques, hôtels etterrains…

A l’époque, nous lui conseillâmesd’emprunter les vols venant d’AbouDhabi, de s’habiller comme les princesd’Arabie et d’apprendre à parler avecl’accent du Golfe : peut-être qu’il auraitété pris au sérieux ! On lui aurait ouverttoutes les portes ! Aujourd’hui, et alorsque les fameux projets de nos «frères»se nomment désir, voilà notre magnatberbère reçu par le patron de l’Elysée.

Là-bas, il n’a pas besoin des’accoutrer comme les princes. Nid’acheter un appartement luxueux avecl’argent volé ! Là-bas, le savoir-faire etl’authenticité ne passent pas inaperçus.Et, dans leur programme, l’importationn’est pas une option prioritaire : poursauver leur industrie et investir plus, ilsont besoin des hommes que nous nesavons pas écouter ici !

Le comble est que nous nousépuisons à tenter d’écouter quelqu’unqui ne parle plus…

[email protected]

Honni ici,encensé ailleurs

LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - 26 DHOU AL-HIDJA 1435 - N° 7308 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l APRÈS LA POLICE

Un des multiples avatars du projetdu Grand-Moyen-Orient Par Rachid Grim,

politologue (P. 6 et 7)

CONTRIBUTIONEd

ition d

’Alge

r - IS

SN II

II - 0

074

l VIOLENCES INTER-COMMUNAUTAIRES

À GHARDAÏA

l ALGER L’A LAISSÉ FILER

Les Mozabitesenterrent leur

12e mort

L’ancien vice-présidentde SNC-Lavalin extradéde Genève

vers MontréalPAGE 5PAGE 10

La protesta gagneles pompiers

Changements à la DGSNPAGE 3

PAGE 3

l BENAINI À LA PLACE DE BOUFELLAGA À LA SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER

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PPL’Algérie aurait pesé de tout son poids afin deL’Algérie aurait pesé de tout son poids afin de

pousser le gouvernement légitime libyen à travaillerpousser le gouvernement légitime libyen à travaillermain dans la main avec le général Haftar qui mène unemain dans la main avec le général Haftar qui mène uneguerre aux milices islamistes en Libye.guerre aux milices islamistes en Libye.

C’est ce que révèlent des sources diplomatiquesC’est ce que révèlent des sources diplomatiquesarabes à Alger en précisant qu’il s’agit d’une optionarabes à Alger en précisant qu’il s’agit d’une optionprise en concertation avec l’Egypte.prise en concertation avec l’Egypte.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 67,57%

Non : 27,38%

S. Opinion :5,05%

Les revendicationsexprimées par le syndicat de la

Protection civile voussemblent-elles légitimes ?

Résultat sondage

Pensez-vous que la capitale Alger abesoin d’une journée sans voiture ?

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Lundi 20 octobre 2014 - Page 2

Pressions algériennesJ’ai apprécié la plateforme

politique du mouvementBarakat pour une seule phra-se. Celle où il est questionde «la culture et la libertépolitique, pour l’identité,pour les libertés indivi-duelles». Du programme, jeretiens surtout la culture car,mine de rien, c’est le secteurle plus malmené. La culture,tout le monde s’en tape, onle sait ! Les officiels chargésde la culture à divers niveauxde la hiérarchie étatique fontdu secteur, pour beaucoupd’entre eux, un instrumentde pouvoir et un fonds decommerce. On fonctionne àcoups de festivals internatio-naux et d’années de l’islamet de l’arabité ! Le cinéma estlivré à lui-même. Le théâtrevivote, entre les appétits debureaucrates mâtinés d’affai-ristes. L’édition est livréeglobalement aux rapaces !Bref, les écuries ont besoind’un bon coup de nettoyage.Tout est à (re)faire. Mais, tume diras que partout tout està refaire ! Justement !

A. [email protected]

DIGOUTAGEAh, la culture,

mon vieux !

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Couacs en vueA en croire des sources crédibles,

l’opération de relogement initiée parles services de la wilaya d’Alger

risque d’être ralentie par lenombre élevé derecours ainsi que le

signalement dequelques cas de béné-ficiaires de logementsneufs alors qu’ils figu-rent déjà sur le fichier

national dul o g e -ment.

Vols en sérieEn violation de la loi et en contradiction avec lesrègles élémentaires de l’éthique journalistique, cer-tains sites, se prétendant «journaux électro-niques», ne vivent que par la vampirisation d’infor-mations produites par d’autres journauxdont Le Soir d’Algérie.Ces pratiques se déroulent sansl’autorisation des titres concernés.La citation de l’origine de l’articleest généralement soigneusementcamouflée pour tromper les inter-nautes. Le travail des journalistes dela presse écrite est ainsi pillé sansvergogne par des aventuriers sansscrupule.

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Le Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - PAGE3Actualité

APRÈS LA POLICE

La protesta gagne les pompiers M. Kebci - Alger (Le Soir) - En

effet, les pompiers, du moins ceuxactivant au sein de la Fédérationnationale des agents de laProtection civile se mettent, euxaussi de la symphonie contestatai-re. Il s’agit, en fait, de la reprise dela contestation et de la remise augoût du jour de leur plateforme derevendications, riche de 19 points,comme leurs collègues des URS.Selon le porte-parole de cette

fédération relevant du Snapap(aile Malaoui), il s’agira d’un ras-semblement national prévu la finde la première semaine du moisde novembre prochain au niveaude la Direction générale de laProtection civile sise à Hydra, surles hauteurs de la capitale. Un sit-in, à l’occasion duquel il sera ques-

tion, affirme Mourad Tchiko, «d’exi-ger le départ de notre directeurgénéral et le gel du statut particu-lier du corps dont nous revendi-quons la revue avec associationdes vrais représentants des élé-ments de la corporation». Deuxpoints «non négociables», estimenotre interlocuteur, qui tient à pré-ciser que pour ce faire, un «cro-chet» du côté du Palais présiden-tiel, à El Mouradia, comme les élé-ments des URS, «n’est pas exclupour nous en remettre au Premiermagistrat du pays».Et aux côtés de ces deux points

pivots figurant à son tout début,trône le reste des revendicationsde cette plateforme qui ont trait àl’aspect socioprofessionnel danstoutes ses facettes. Dont, un salai-

re minimum de 55 000 dinars,l’augmentation du salaire de basede 100%, la prise en charge deséléments atteints de maladieschroniques et victimes d’accidents

de travail et ceux décédés et leursfamilles, des facilités dans le béné-fice du logement dans une annéeà partir du dépôt de la demande yafférente, la comptabilisation des

heures supplémentaires (80) àpartir de 2004, même pour lesagents partis à la retraite, uneprime de repos psychologique etphysique pour les retraités aveceffet rétroactif à partir de 2004, uneautre prime pour la femme aufoyer de l’ordre de 18 000 DA, uneretraite à 25 ans, la réhabilitationdes cadres et compétences vic-times de marginalisation. Les agents de la Protection

civile réclament également le res-pect et la liberté de l’activité syndi-cale conformément aux accordsinternationaux et la législationnationale, la cessation immédiatede la hogra, l’injustice et les sanc-tions arbitraires et l’associationdes agents dans le choix de leursreprésentants dans les différentesinstances : commissions, oeuvressociales, la mutualité et lesconseils.

M. K.

Les agents de la Protection civile emboîtent le pas auxéléments des URS en projetant de tenir un rassemblementnational avec, comme revendication phare, le départ deleur premier responsable, le colonel Mustapha El Habiri.

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Sid

ABDELGHANI HAMEL A PARTICIPÉ À LA RÉUNIONINTERMINISTÉRIELLE

Le gouvernement approuveles revendications

socioprofessionnelles des policiersLa réunion intermi-

nistérielle, présidéehier dimanche, parAbdelmalek Sellal,s'est soldée par lasatisfaction de la majo-rité des revendicationssocioprofessionnellesdes policiers contesta-taires. Le DGSNAbdelghani Hamel y apris part.

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Sauf que lesdeux premières revendica-tions des forces anti-émeutes qui ont marché àGhardaïa, puis à Alger, àsavoir le départ du DGSNAbdelghani Hamel et lacréation d'un syndicat auto-nome, n'ont même pas étéà l'ordre du jour. Bien au contraire, le

patron de la police a assistéà ladite rencontre interminis-

térielle, selon nos sources.C'est plutôt les revendica-tions socioprofessionnellesles plus urgentes qui ont étéabordées. Ainsi, il a été pro-cédé à l'approbation du prin-cipe de la révision de lagrille de salaires avec aussila revalorisation de la primede zone et autres indemni-tés qui seront débloqués. Levolume horaire de travailsera également revu à labaisse avec un système derécupération. L'accès au logement,

l'une des revendicationsprincipales des élémentsdes Unités républicaines desécurité, a été égalementabordé par le gouverne-ment. «Sur ce point, aucune

mesure concrète n'a encoreété prise, mais n'empêcheque le gouvernement conti-nuera à travailler pour trou-ver une solution et les inté-

grer dans le cadre des diffé-rents programmes de loge-ments...», indiquent toujoursles mêmes sources. Enfin, il est à signaler

qu'aucune date de mise envigueur de ces décisions n'a

encore été avancée. Hier,en fin de journée, le commu-niqué sanctionnant laréunion interministériellen'était pas encore rendupublic.

M. M.

La révolte a porté ses fruits.

CHANGEMENTS À LA DGSN

Benaïni à la place deBoufellaga à la Sûreté

de wilaya d’AlgerLes premières mesures disciplinaires ayant suivi

la contestation des éléments de la Sûreté nationale,notamment ceux des Unités républicaines de sécu-rité (URS), n’ont pas tardé à voir le jour. Noureddine Boufellaga n’est plus chef de Sûreté

de wilaya d’Alger. Il est remplacé à titre temporairepar son adjoint, Noureddine Berrachedi, en atten-dant la nomination à son poste par l’actuel chef deSûreté de willaya de Constantine, M. Benaïni. Ce dernier, faut-il le rappeler, avait occupé dans

un passé récent le poste d’adjoint de chef de suretéde wilaya, avant qu’il ne soit promu à la tête de laSûreté de wilaya de Constantine. L’autre changement opéré au niveau de la

Sûreté de wilaya d’Alger et plus précisément à latête de l’état-major concerne la nomination de LyèsBerroui. Jeune universitaire, Lyès Beroui ayant legrade de commissaire divisionnaire, avait déjàoccupé ce poste de responsabilité à l’époque de feuAli Tounsi. On apprend également que MohamedHoualef n’assure plus la responsabilité d’inspecteurgénéral de la Sûreté nationale. Selon des sourcesconcordantes, ce «très proche» du directeur géné-ral de la Sûreté nationale aurait été mis en «congéspécial», sur décision du premier responsable decette institution.Notons que ces changements opérés à la tête de

plusieurs structures de la Sûreté nationale sontintervenus à la veille d’une réunion du gouverne-ment où la question des revendications des policiersprotestataires était inscrite à l’ordre du jour.

A. Bettache

ILS ONT GELÉ TOUTE ACTION DE RUE JUSQU’À FIN NOVEMBRE

Les Patriotes attendent la réponseà leurs doléances

La Coordination nationale despatriotes se démarque de toutemanifestation de rue, elle qui attendla réponse à ses doléances d’ici lafin du mois de novembre prochain.Son coordinateur national qui tenait, hier

dimanche, à démentir tout rassemblement cematin à Alger, comme soutenu par un patrio-te se revendiquant de ladite organisation, aaffirmé que la Coordination fat de l’Algérieavant tout son slogan : «Nous sommesmême prêts à renoncer à nos revendications

pour l’intérêt suprême du pays», a déclaréTarik Chekrouni, qui se définit en dehors deceux qui ajoutent de «l’huile au feu», en allu-sion au contexte régional, fait de tensions ànos frontières. Ce pourquoi, d’ailleurs, a poursuivi notre

interlocuteur, il a été décidé, lors de la der-nière réunion du bureau national de laCoordination, de «geler toutes les actions derue». Une mesure qui a, cela dit, une limitepuisque cette trêve court jusqu’à la fin dumois de novembre prochain, date à laquelle,

selon Chekrouni, la réponse à leurs diversesinterpellations, appuyées d’une plateformede revendications de neuf points, de la prési-dence de la République, du Premier ministreet du président du Conseil de la nation. Du moins «comme il nous a été promis»,

a-t-il précisé, non sans sérier lesditesdoléances. Il s’agit, selon lui, de la prise encharge des veuves et des orphelins despatriotes, au nombre de près de 3 800, tom-bés les armes à la main ou décédés suite àune dépression nerveuse, une maladie chro-

nique ou autre maladie contractée lors del’accomplissement de leur mission de sauve-garde de la République du péril intégriste. Il est également question de la revalorisa-

tion de la pension des patriotes encore opé-rationnels; au nombre de près de 6 000,exerçant comme agents de sécurité, uneréparation matérielle et morale et une revalo-risation de la retraite pour les patriotes ayantopté pour une retraite anticipée et, enfin, laréintégration des éléments remerciés.

M. K.

Les pompiers veulent le départ de leur DG.

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Le Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 4Actualité

En réponse aux questions desjournalistes concernant l’octroi de lapublicité aux différents journaux, leministre a fait savoir que l’avant-projet sur la publicité et un autre surles agences de conseils en commu-nication, sera bientôt terminé. «La publicité, c’est l’Anep qui la

donne suivant des critères précistels que l’éthique et la déontologie,

la crédibilité du support, mais ceux-ci n’ont aucune valeur si l’annon-ceur refuse que sa publicité parais-se dans certains titres ; croyez-moi,le directeur de l’Anep est totale-ment indépendant. Depuis manomination, je ne lui ai jamais for-mulé un ordre de donner ou pas dela publicité à un organe de presse».Interpellé à réagir suite aux

accusations formulées à sonencontre par le journal El Khabarquant à ses interventions directesauprès des annonceurs, le ministreréagit : «Suis-je obligé de répondreofficiellement ? Ecoutez, moi jem’inscris dans le cercle vertueux, jene m’inscris pas dans la diffamationni dans les attaques ; que voulez-vous que je réponde à un journalqui m’interpelle ? Nous sommesdans une démocratie, chacun estlibre d’interpeller le ministre de laCommunication, chacun est librede dire ce qu’il veut, reste à ce quele journal qui m’attaque, quel quesoit son nom, s’inscrit dans la vertuque ce soit une critique constructi-ve tout simplement, donc je n’airien à répondre à ce journal ni à un

autre journal.»Suite à l’incident survenu au

niveau de la frontière algéro-maro-caine, le ministre de laCommunication marocain avaitdéclaré que des quantités considé-rables de comprimés de psycho-tropes transitaient de l’Algérie versle Maroc, le ministre Grine a refuséde répondre aux accusations deson homologue marocain, préci-sant. «Je lui laisse la responsabilitéde ce qu’il a dit ; je n’ai pas à fairede déclaration à ce sujet, cettequestion, il faudra la poser à monami le ministre des Affaires étran-gères, vous savez chacun gère sonsecteur, je ne suis pas le porte-parole du gouvernement, je gèremon secteur et je m’en tiens à cette

feuille de route décidée par le pré-sident de la République et lePremier ministre.» Auparavant, le ministre de la

Communication a visité l’actuelsiège de la radio et de la télévision,où il y sera constaté un état de déla-brement des lieux indigne pour lesprofessionnels du secteur. D’où l’in-sistance du ministre à ce que lenouveau siège, dont les travauxentamés en 2012 semblent à la traî-ne, soit livré comme annoncé par lemaître d’ouvrage d’ici juin 2015.Aujourd’hui, le ministre préside-

ra une séance de formation à l’in-tention des journalistes qui auralieu au Théâtre régional d’Oran.

A. B.

VISITE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION À ORAN

Les premières cartes nationales du journalistedélivrées le 22 octobre

ADHÉSION DE L’ALGÉRIE À L’OMC

Alberto d’Alotto l’espère pour l’année prochaine

Alberto d’Alotto, présidentdu groupde travail de l’OMCchargé de l’accession del’Algérie a assuré, hier, qu’ilespérait que l’Algérie intègrel’organisation d’ici l’annéeprochaine.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Envisite en Algérie, Alberto Alotto a évo-qué l’état d’avancement du processusd’adhésion de l’Algérie àl’Organisation mondiale du commer-ce. Il a ainsi évoqué une nette pro-gression cette année. «Cette situation a généré un opti-

misme au sein de l’OMC s’agissant del’Algérie. Il y a possibilité que l’Algériepuisse accéder à l’Organisation l’an-née prochaine», a assuré l’interve-nant. Il évoquera aussi un agendachargé d’ici là, et une volonté politiquepour mener à bien cette accession.Sera ainsi entamée la phase finale del’accession de l’Algérie à l’OMC. Pour sa part, le ministre du

Commerce, Amara Benyounès,s’agissant de l’adhésion de l’Algérie aévoqué une situation économiquespécifique. Il citera notamment desinvestissements importants dans le

secteur industriel et plus spéciale-ment le secteur public. «Nous allonspoursuivre le processus tout enveillant à la sauvegarde de l’économiede notre pays. Nous allons répondreaux questions et présenter notrefeuille de route et arrêter la prochainedate de la réunion du comité tech-nique pour que l’accession se fasse leplus rapidement possible compte tenudes réformes à faire», a déclaréAmara Benyounès. Ce dernier a eu,hier, un entretien avec le président dugroupe de travail de l'OMC chargé de

l'accession de l'Algérie à cette organi-sation, M. Alberto d'Alotto. Lors d’une conférence de presse à

l’issue de la rencontre, le ministre aassuré que la visite du représentantde l’OMC permettra de faire une éva-luation détaillée du processus d’adhé-sion de l’Algérie à l’OMC. Alberto d’Alotto sera reçu par les

membres du gouvernement concer-nés par l’adhésion, ainsi que lePremier ministre. L’audience a été suivie, hier, par

une rencontre avec les membres ducomité national OMC et avec les diffé-rents secteurs concernés par lesnégociations. Ces rencontres viennent après la

signature du protocole d’accord por-tant conclusion des négociations bila-térales entre l’Algérie et l’Argentinequi ont eu lieu le 14 octobre passé. L'Algérie, qui mène encore des dis-

cussions avec 19 autres pays membresdont douze avec lesquels les discus-sions sont avancées, a reçu récemmentune quarantaine de questions duCanada. Elles viennent s’ajouter à unecentaine de questions de l'Union euro-péenne parvenues il y a un mois.

F.-Z. B.

COLLOQUE INTERNATIONAL À L’UNIVERSITÉ DE BOUMERDÈS

L’autorité, c’est quoi ?«L’autorité et ses discours.» C’est le thème que traite le

colloque international qui se déroule ( du 19 au 21 octobre2014) à la bibliothèque centrale de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès (UMBB).Les organisateurs de ce conclave, les responsables, les

enseignants et chercheurs du département langues et litté-ratures étrangères de cette université se sont d’abord posédes questions avant de donner la parole aux intervenants.«Qu’est-ce-que l’autorité ? Comment se manifeste-t-elle ?On sait, depuis “Michel Foucault”, qu’elle peut prendre desfacettes multiples, souvent subtiles, on sait surtout qu’elleest indissociable du discours. Sans surveiller et punir,Foucault explique que des institutions en apparence plus oumoins neutres, telles que l’école, l’hôpital ou l’art, déploientdes mécanismes discursifs pour établir des normes et deshiérarchies. L’autorité serait détenue par les représentantsde la norme, par ceux qui occupent le haut de la hiérarchie.Elle semble bien définie et indissociable de l’ordre établi…»écrivent-ils, entre autre, dans le préambule de leur fiche d’in-troduction des travaux de ce séminaire.L’école d’hier et d’aujourd’hui : vers l’effondrement de

l’autorité pédagogique ; c’est l’intitulé de la conférence ani-mée par Habiba Benaouda et Fatma-Zora Boukerma del’UMBB. «La réalité scolaire montre que l’autorité éducative,de par son discours, est en confrontation avec les valeurséducatives d’une société en pleine métamorphose», affir-ment les deux animatrices. De son côté, Kamel Omar, enseignant au département

organisateur de ce conclave, se penche sur l’utilisation dusymbole pour imposer une autorité. Il décortique à ce proposle cas de Jugurtha, roi de Numidie, qui a utilisé son discourspour aller, du refus de l’autorité (romaine) avant de s’en ser-vir pour devenir une autorité combattante ; donc une autori-té simplement. «Pour s’imposer comme symbole d’un leadercombattant qui traite du respect de sa personnalité menantvers la construction de son identité, Jugurtha s’est préalable-ment identifié à un combattant libérateur», dira-t-il dans saconférence intitulée : Jugurtha : du refus de l’autorité au sta-tut de symbole d’une autorité pour cerner le personnage etsuivre le cheminement du changement de position. Notre ancien confrère a étudié trois ouvrages pour argu-

menter son propos sur l’évolution de ce roi numide. Le pre-mier texte est celui du Romain Salluste, qui traite de la guer-re de Jugurtha, donc du discours colonial et du refus decette autorité coloniale. Rambaud, qui fait honneur à ce roinumidien a, selon Kamel Omar, une position ambiguë parrapport à cette colonisation. Ce n’est par contre pas celle deJean Amrouche qui a, dans son ouvrage L’Eternel Jugurtha,fait des louanges à un anti-colonisateur, qui devient tout demême une Autorité. Il y a lieu de relever que le département langues et litte-

ratures étrangères de l’université M’hamed-Bougara a tou-jours proposé aux débats des thèmes extrêmement intéres-sants. C’est le cas du dernier séminaire organisé il y aquelques mois. Cette rencontre internationale a notammentétudié l’œuvre de Assia Djebar, écrivaine longtemps margi-nalisée par l’Université algérienne pour ses positions poli-tiques modernistes. L’université de Boumerdès, par le biais de cette instance

de l’UMBB, l’a en quelque sorte réhabilitée.Abachi L.

Hier, le ministre de la Communication, Hamid Grine,était en visite de travail à Oran, où il a annoncé que les dixpremières cartes professionnelles nationales du journa-liste seront délivrées le 22 du mois en cours. Environ 500dossiers ont été réceptionnés par la commission mise enplace à cet effet et seul dit-il, «un recensement des jour-nalistes professionnels nous permettra de mettre enplace le Conseil de l’éthique et de la déontologie».

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - ERA 2014 regroupe-ra une centaine d'expo-sants nationaux et étran-gers, du 27 au 29 octobreprochains au Centre desconventions, à Oran.Plusieurs pays seront ainsireprésentés tels quel’Allemagne, la France, laChine, Chypre, l’Italie, laPologne, la Tchéquie et lesEmirats arabes unis.«Sa vocation principale

étant tournée vers les éner-gies renouvelables, leSalon s’est ouvert cetteannée aux créneaux liés àla protection de l'environne-ment. La priorité a étéaccordée à la gestion desdéchets, dans son voletvalorisation énergétique, etla gestion de l'eau, sous lesdeux angles complémen-taires que sont l'économiede la ressource et le rap-port à l'énergie, ainsi

qu’aux technologies liées àl’économie verte», préciseMme Linda Oulounis, direc-trice commerciale deMyriade communication,l’organe organisateur, hier,au Forum d’El Moudjahid àAlger. Autre nouveauté : l’at-

tention particulière qu’ac-corde ERA 2014 auxjeunes promoteurs. Unespace leur a été ainsidédié dans le but de contri-buer à les aider à concréti-ser leurs projets et idéesdans l'entrepreneuriat.A chaque édition, un

cycle de conférencesaccompagnera le Salon.Ces communications per-

mettront ainsi «aux expo-sants de communiquerdavantage et aux experts etchercheurs d’exposer leurstravaux». Une occasionégalement pour s’enquérirdes projets et des réalisa-tions des exposants et pro-fessionnels.Pour les organisateurs,

si ce rendez-vous profes-sionnel a atteint sa 5e édi-tion, cela témoigne du bilanplutôt positif du Salon. Ilsrappellent que l’édition pré-cédente de ERA a enregis-tré près de 4 800 visiteurs.Un nombre plus importantest ainsi attendu pour cetteannée.

R. N.

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le 5e ERA du 27 au 29 octobre prochainsLe Salon international des énergies renou-

velables des énergies propres et du dévelop-pement durable (ERA) revient dans sa 5e édi-tion. Un retour qui témoigne de la réussite dece rendez-vous professionnel, estiment lesorganisateurs.

Alberto d’Alotto optimiste.

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Le Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - PAGE5Actualité

VIOLENCES INTERCOMMUNAUTAIRES À GHARDAÏA

Les Mozabites enterrent leur 12e mort

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Le jeune père de famillemozabite n'a pas survécu à sesblessures. Les rondelettes de ferlancées à coups de fusils lorsdes affrontements qui ont opposéChaâmbis et Mozabites, dans lanuit de samedi à dimanche de lasemaine passée, ont eu raisonde la victime. Kaci Oussalah Rostom, qui a

déjà souffert des violences enre-gistrées dans la région en 2008,n'a pas eu le temps de s'installerdans sa maison qui avait brûlé àl'époque et qui a mis 6 ans pourla reconstruire. «Ce qui nouschagrine le plus, c'est qu'on a fait

de son épouse une veuve et deses enfants des orphelins. Quantà sa maison dont il a souffertpour la retaper, il ne l'habiterajamais...», regrette HamouMosbah, notable mozabite etfédéral du FFS à Ghardaïa. Cedernier ne comprend pas «pour-quoi ce scénario dramatique, quia plongé la région dans le chaosdepuis presque une année, neprend toujours pas fin.» Il insisteà ce propos, sur l'urgence d'unesolution politique : «La matraquea montré ses limites, et s'estmême retournée contre l'Etat quil'emploie de manière répressiveet abusive.»

Il cite comme exemple, lescitoyens de Ksar Mlika, plus pré-cisément les 250 familles duquartier Bouhrawa, qui ont étéempêchées de marcher cesamedi vers le siège de la wilayade Ghardaïa. «Cela fait dix moisque leurs maisons ont été incen-diées, et les forces de l'ordre les

empêchent toujours d'y accéderpour les retaper. Certains agentsleur demandent des autorisationsadministratives pour regagnerleurs demeures. C'est injuste, et les autorités

doivent comprendre que certainsde ces gens-là habitent actuelle-ment chez des parents et des

proches alors que d'autres ontloué chez des particuliers et n'ontplus les moyens de renouvelerleurs contrats... Au lieu de leurtendre la main, ils envoient lapolice les réprimer à coups debombes lacrymogène», relèvetoujours Hamou Mosbah. Enfin, il est à signaler que le

chef de la 4e Région militaire estdans la région de Ghardaïa,depuis jeudi. Selon une autre source, il a

rencontré séparément lesnotables chaâmbis et mozabites,ainsi que des représentants de lasociété civile. «Il a été très ferme,parfois menaçant. Il a clairementsignifié aux uns et aux autres :‘‘retenez vos enfants et ne m'obli-gez pas à faire intervenir meshommes’’», affirme la secondesource.

M. M.

Grièvement atteint à coups de fusils de chasse, lors desaffrontements qui ont secoué la région de Berriane, audébut de la semaine passée, le jeune père de famille KaciOussalah Rostom, 34 ans, a rendu l'âme hier, à la cliniqueprivée les Oasis de Ghardaïa.

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RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DES RÉFORMESPOLITIQUES

«Inacceptable», selon Hanoune

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Six mois après les pré-sidentielles, la mise en placedes réformes tarde à intervenirselon la secrétaire généraledu Parti des travailleurs quiappelle à l’accélération du pro-cessus en rendant la parole aupeuple et en ouvrant un largedébat pour la constructiond’institutions démocratiquesjouissant de crédibilité maissurtout pour sortir de ce queHanoune qualifie de «restesdu parti unique». Ce n’est que grâce à une

grande mobilisation populaireque l’Etat algérien, dit-elle,

pourra s’immuniser. Celaexige selon la numéro un duPT «d’en finir avec les précari-tés sociales». Elle s’exprimaità l’occasion des travaux de lasession ordinaire du bureaupolitique, consacrés à l’éva-luation de la situation nationa-le tant au plan politique, social,qu’économique en prévisionde la tenue d’une session ducomité central à la fin de lasemaine. Des réunions qui intervien-

nent, selon Hanoune, dans uncontexte des plus particuliersau plan régional mais égale-ment mondial.

L’Algérie est, dit-elle,entourée de «volcans» aumoment où Obama, dit-elle, adécidé de mener une guerredans la continuité de cellemenée par Bush en Irak sousprétexte de lutter contre le ter-rorisme au moment où lespreuves sur l’origine de Daeshsont irréfutables puisque, dit-elle, les Etat-Unis s’en serventpour mieux s’implanter dans larégion et détourner le regardsur ce qui se passe enPalestine. C’est dans ce contexte que

des pressions sont exercéessur l’Algérie qui refuse de sejoindre à la coalition internatio-nale. Sur un plan interne,

Hanoune a évoqué le récentmouvement des policiers quidoit, selon elle, n’être appré-

hendé que sous l’angle desrevendications purementsocioprofessionnelles, loin deslectures qui y voient des luttesde clans. S’agissant de l’adhésion de

l’Algérie à l’OMC, Hanounefustige les «contradictions quidonnent le tournis», affirmantque le mensonge, c’est dedire que l’Algérie ne perdrapas sa souveraineté en yadhérant. Campant sur ses positions,

Hanoune a appelé au retraitdu code du travail, estimantd’autre part que la loi sanitai-re remettait au goût du jourl’indigénat et ne cachant passon effarement vis-à-vis del’attribution de contrats degestion des hôpitaux à desentreprises étrangères.

N. I.

L'Algérie a rejeté hier la présentation«fallacieuse» faite par la partie marocai-ne de la réaction des gardes-frontièresalgériens, sujets de provocation par ungroupe de contrebandiers marocains,ainsi que son exploitation politico-médiatique «abusive». «Le ministère des Affaires étrangères

rejette catégoriquement la présentationfallacieuse d'un incident survenu, le 18octobre courant, à la frontière algéro-marocaine ainsi que l'exploitation politi-co-médiatique abusive qui en est faitepar la partie marocaine», précise uncommuniqué du ministère. Le ministèrea rappelé que «la réalité est qu'unepatrouille de gardes-frontières qui a étéciblée, ce jour-là, par des jets de pierrespar un groupe de contrebandiers maro-cains a réagi d'une manière profession-nelle, comme d'habitude, par deux tirsde sommation en l'air qui ne peuvent, enaucune manière, provoquer des bles-sures à une quelconque des personnesengagées dans l'acte de provocation». «La manipulation des faits et l'escala-

de dans le discours des autorités maro-caines à des fins, pour le moinsinavouables, témoig0nent d'une attitudeirresponsable qui ne sied point auxvaleurs de fraternité et de bon voisinagequi lient les deux peuples», poursuit leministère. «L'Algérie, qui déplore la propension

de certains dirigeants marocains à tra-vestir la vérité, rejette, encore une fois,le recours à ces méthodes provocatricesau moment où le contexte internationalet régional exige une relation sereine etconstructive ainsi que de la retenuedans les actes comme dans les pro-pos», a-t-on souligné de même source.

«Cette inclination de la partie maro-caine à détériorer délibérément le climatdes relations bilatérales ne sert ni sesintérêts bien compris ni ceux despeuples de la région», déplore le minis-tère des Affaires étrangères.

APS

BÉJAÏA

Clôture de l’université d’été du RCD

Initiée sous le signe «la jeu-nesse engagée pour la transi-tion démocratique», autour denombreux thèmes liés à la laïci-té, la gestion organique, latechnique de rédaction et decommunication, l’état unitaire etrégionalisé, la rencontre deSouk El Tenine a été égalementouverte sur l’état des droits del’Homme et des libertés dans lepays. Maître Debouz Salah, prési-

dent de la LADDH et SadatFetta, universitaire et secrétairenationale du parti, ont mis enexergue les violations récur-rentes de la Constitution, deslois et des conventions interna-tionales, ratifiées par l’Algérie.Dans leurs interventions, les

deux conférenciers ont notam-ment dénoncé l’usage, sanscesse croissant, de l’arbitraireainsi que les pressions et lesmenaces visant les défenseursdes droits de l’Homme.Invitée à la rencontre, Marie-

Eve Bilodeau, directrice du NDIAlgérie, est revenue dans sacommunication sur les expé-riences des organisations desjeunes à travers le monde.L’exposé de la responsable

du NDI Algérie, qui a suscité unvif intérêt auprès des partici-pants, a notamment mis en évi-dence la diversité de tellesorganisations, selon lescontextes nationaux et lesobjectifs visés par une telledémarche.

Les luttes syndicales dans lepays étaient aussi au program-me de l’université d’été duRassemblement, KamelSellami, du Syndicat nationaldes praticiens de la santépublique (SNPSP), MezianeMeriane, coordinateur nationaldu Snapest et KadourChouicha, du syndicat desenseignants du supérieur(SESS), ont animé une confé-rence-débat sur le thème «syn-dicats autonomes : entre pres-sions sociales et censure poli-tique». Slimane Medhar, auteur et

professeur de psychologiesociale, a axé son interventionsur la problématique «de la vio-lence sociale en tant que vec-teur du sous-développement»,mettant en évidence l’ampleurde ce phénomène et sesconséquences sur la vie écono-mique et sociale du pays.

Présents à la rencontre duRCD, l’ancien ministre,Abdelaziz Rahabi et AhmedAdimi, universitaire, ont exposésur le thème «la diplomatiealgérienne face à la nouvelledonne géopolitique». Une com-munication visant à imprégnerles jeunes militants duRassemblement sur les muta-tions régionales et mondiales. Les travaux de la rencontre,

marqués par le libre débat etl’engouement des jeunes àsoulever des questions perti-nentes, comme le souligneral’ancien ministre, Rahabi, lorsde sa communication autour dela politique étrangère et desrelations internationales, lesparticipants ont souligné lespérils qui pèsent sur le devenirdu pays à cause «d’un systèmepolitique délétère, qui a tournéle dos à la nation».

A. Kersani

Les affrontements ont plongé Ghardaïa dans le chaos.

Entamés dans la matinée de vendredi, les travauxde la traditionnelle université d’été du RCD ont pris findans la soirée de samedi dans la cité balnéaire deSouk El Tenine, à l’est du chef-lieu de la wilaya deBéjaïa.

Inacceptable le retard dans la mise à exécution desréformes politiques promises par Bouteflika, selonLouisa Hanoune. La secrétaire générale du Parti destravailleurs appelle le Président à accélérer le proces-sus car, dit-elle, «la politique a horreur du vide».

INCIDENT À LAFRONTIÈRE

ALGÉRO-MAROCAINE

L'Algérie rejette uneprésentation

«fallacieuse» des faitspar le Maroc

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 6

Le texte qui suit est tiré d’uneconférence que l’auteur a donnéeen avril 2013(*) à l’université Mou-loud-Mammeri de Tizi-Ouzou etmise à jour à la suite des évène-ments qui ont embrasé la région duGrand Moyen-Orient depuis cettedate. La thèse qui y était défendueétait que tous les évènements qu’avécus, pendant les trois décenniespassées, la région qui va de l’Af-ghanistan à l’extrême-est jusqu’auMaghreb à l’ouest est la résultanted’une stratégie conçue et mise enœuvre par les néoconservateursaméricains avec à leur tête la fineéquipe qui entourait le présidentGeorges Bush Jr : Dick Cheney,Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitzet Condoleezza Rice.

Le texte qui suit peut légitimementdonner l’impression que l’auteur est unadepte de la théorie du complot, très à lamode par les temps qui courent. Pources «analystes», tout ce qui s’est passé,se passe ou se passera d’importantdans le monde est l’affaire de complo-teurs tapis dans l’ombre (le plus souventjudéo/israélo/américains) qui manipulentles marionnettes constituées par tousles autres : Etats, sociétés et même indi-vidus. Dans sa forme, en effet, le projet du

Grand Moyen-Orient («Greater MiddleEast» dans son appellation originale) res-semble effectivement à un complot desnéoconservateurs américains qui vise àdétruire par tous les moyens, y comprismilitaires, tous les Etats qui pourraientconstituer des adversaires avérés oupotentiels à ses visées hégémoniques. Ils’agit d’une stratégie à long terme, miseau service d’une idéologie de dominationmondiale, née à la suite de l’effondre-ment du monde soviétique et ne laissanten place que la seule superpuissanceaméricaine. Superpuissance qui en profi-tera pour modifier la géopolitique mondia-le à son seul bénéfice. Et aujourd’hui encore, le projet GMO

(ou GME) est toujours à l’œuvre, mêmesi officiellement il a été abandonné parceux-là mêmes — le G8 et six pays de larégion — qui l’avaient adopté officielle-ment en juin 2004 à Sea-Island, sousl’appellation de «Partenariat pour le pro-grès et un avenir commun avec leMoyen-Orient élargi et l'Afrique duNord». L’administration Obama ne se reven-

dique naturellement pas de ce projet,dont elle avait condamné les moyensutilisés (le mensonge) et ses effets lesplus destructeurs en Irak. Le présidentaméricain avait même donné, pendantsa première campagne électorale et ledébut de son premier mandat, l’imaged’un pacifiste engagé, hostile à touteidée de guerre hégémonique. Son dis-cours du Caire du 4 juin 2009, sur lethème de «A New Beginning» («un nou-veau départ») avait laissé croire que lesEtats-Unis avaient négocié un nouveautournant concernant leur politique auMoyen et Proche-Orient, jusque- là com-plètement déséquilibré et au service desseuls intérêts israéliens. Mais très vite,le monde s’est aperçu que le présidentObama n’avait pas les moyens demener sa nouvelle politique et s’est

résolu à poursuivre l’ancienne, y com-pris donc de mener à terme, en sous-main, le projet du Greater Middle Eastcher à son prédécesseur. Le projet peut se résumer comme suit

: démanteler tous les Etats de la régiondu Grand Moyen-Orient qui paraissaienttrop forts (ou qui pouvaient le devenir)et menaçaient de constituer une menacepour les intérêts économiques et/oustratégiques des Etats-Unis (ou de sonallié principal, Israël). Il s’agissait, à tra-vers des guerres, menées ou non direc-tement par les Américains, de faireimploser les Etats récalcitrants et lestransformer en une multitude de petitsEtats non viables économiquement etinstables politiquement. En dehors de la première guerre

d’Irak menée par Georges Bush sénior àla tête d’une coalition de 34 pays soute-nus par l’ONU, qui pouvait effectivementparaître comme une «guerre juste»parce qu’elle était destinée à libérer leKoweït occupé militairement par lestroupes de Saddam Hussein, les pre-mières expériences entrant dans le pro-jet GMO ont eu lieu juste après lesattaques du 11 septembre 2001 enAfghanistan d’abord (octobre 2001), enIrak ensuite (mars 2003). Elles se sontcontinuées avec la Libye en 2011 (parl’intermédiaire de la France de Sarkozy,à la solde de l’Oncle Sam), la Syrie à tra-vers une guerre civile alimentée par lespétro- monarchies du Golfe, la Turquieet les puissances occidentales, à leurtête les Etats-Unis, ainsi que d’autresexpériences dont nous traiterons plusloin. Toutes ces guerres ont pour objectifcommun la mise au pas des Etats récal-citrants à la tutelle américaine et pou-vant constituer un danger pour l’hégé-monie dans la région de l’Etat d’Israël. La nouveauté aujourd’hui – qui confir-

me le bien fondé de notre analyse d’avril2013 – réside dans l’explosion du phé-nomène Daech (Etat Islamique en Iraket au Levant) et la création du khalifatd’Aboubakar El Baghdadi. Phénomènequi a été créé, couvé, financé et protégéjusque-là par la Turquie, l’Arabie Saou-dite et le Qatar, avec la bénédiction desEtats-Unis. Phénomène qui constitue, àcause ou grâce à sa sauvagerie, l’oppor-tunité attendue par les Etats-Unis pourréinvestir la région et mener à terme leprojet, jamais réellement abandonné, du«Greater Middle East» (Grand Moyen-Orient).

Les réactions aux exactions de l’EIIL

Derniers soubresauts dans l’histoiredu Moyen-Orient déjà très riche en évè-nements sanglants, le déferlement deshordes de l’EIIL sur l’Irak, la débâcle del’armée irakienne qui a abandonné prèsdu tiers de son territoire, et la création del’Etat islamique devenu khalifat sous laférule d’Aboubakar El Baghdadi qui aétendu son pouvoir à tous les territoiresconquis en Irak et en Syrie et qui rêved’aller bien au-delà, jusqu’au Maghreb etau Sahel. Comme par enchantement, les Etats-

Unis de Barak Obama refont surface etreprennent pied dans la région, à la têted’une coalition hétéroclite d’Etats direc-tement ou indirectement concernés parce qui se passe dans la région. Il s’agit làde la continuation de la politique de

dépeçage de la région du Grand Moyen-Orient, telle que voulue, conçue et appli-quée par les néoconservateurs améri-cains de l’ex-président Georges Bush Jr. L’intervention américaine et de ses

alliés (France, Grande-Bretagne, ArabieSaoudite, Emirats arabes unis, etc.) apour objectif officiel de protéger lespopulations chrétiennes et yazidismenacées de génocide par Daech, et dese débarrasser d’un groupe terroristepourtant créé de toutes pièces, financéet protégé par le wahhabisme triom-phant, mais devenu subitement unemenace pour les Etats-Unis et ses affi-dés de la région. Il y a là comme uneodeur de déjà vu : le même scénarioqu’avec El Qaida, créé, financé et armépar la CIA (avec l’aide de l’ISI pakista-nais) qui s’est retourné contre son men-tor américain et est devenu son ennemimortel.L’opportunité est ainsi saisie de conti-

nuer l’œuvre de dépècement des Etatsde la région, commencée avec la guerrecontre Saddam Hussein qui a créé l’Irakéclaté d’aujourd’hui, qui s’est poursuivieavec l’implosion de la Libye et qui conti-nue avec la sanglante guerre civile deSyrie qui finira certainement de la mêmefaçon que dans les deux autres pays. Quelle que soit l’issue des guerres

qui se déroulent dans la région, plusaucun des Etats concernés ne retrouve-ra sa situation antérieure d’Etat unitairefort. L’Irak, même après la défaiteannoncée de l’EI, se retrouvera, aumieux, diminué du Kurdistan qui a gagnépar les armes le droit de se transformeren Etat autonome. Au pire, il imploserapour former trois Etats fondés sur descritères ethniques et/ou religieux : leskurdes d’un côté, les chiites de l’autre etles sunnites formant un troisième Etat.La Syrie ne se portera pas mieux : les

frappes américaines et de ses alliéscontre les positions de Daech, et uneprobable intervention au sol qui s’ensui-vra sont annonciatrices d’un dépeçagedu pays en plusieurs entités. Car enmême temps que les avions de la coali-tion pro-américaine détruisent les posi-tions de l’EI et préparent sa destructiondéfinitive, les Etats-Unis et ses alliésarment et forment les forces d’oppositionsyriennes (Armée syrienne libre) appe-lées à remplacer, d’abord l’EI sur lespositions qu’il occupe aujourd’hui, puis àaffronter l’armée de Bachar El Assad àpartir d’une position plus forte et avec lesoutien direct de militaires de la coalitionpro-américaine, qui auront pris pied surle sol syrien. Les va-t-en-guerre occidentaux qui

n’avaient pas pu attaquer la Syrie il y aun an à la suite de l’épisode de l’utilisa-tion par l’armée syrienne d’armes chi-miques trouveront ici une opportunité enor pour se débarrasser de Bachar ElAssad et de son régime. Et dans cesconditions, même la Russie de Poutinene pourra rien faire pour changer ladonne et protéger son allié syrien. Le résultat principal de cet épisode

Daech pour la Syrie sera, bien entendu,la disparition de l’Etat syrien tel qu’ilexiste encore aujourd’hui. Il éclatera enplusieurs petites entités, dont le moinsque l’on puisse dire est qu’elles neseront pas amies : les Kurdes, bien sûr,qui ont déjà plus ou moins rejoint leurscompatriotes du Kurdistan irakien dans

la guerre contre Daech (les Kurdes ira-kiens et syriens sont les seules forcesmilitaires qui combattent réellement,avec des fortunes diverses, l’hydre isla-miste) ; les chrétiens qui ne voudrontplus vivre sous le joug de musulmansquels qu’ils soient (sunnites oualaouites) ; les Alaouites auront perduleur toute puissance d’aujourd’hui pourdevenir une minorité qui devra se proté-ger de la vengeance des sunnites ; lessunnites qui revendiquent un Etat sur laplus grande partie du territoire syrien,dont ils constituent la majorité religieuse. Et ce n’est pas fini. D’autres Etats

sont déjà victimes du plan de démantè-lement imaginé et mis en œuvre àWashington : c’est le cas du Yémen quivit une crise identitaire, politique et sécu-ritaire paroxysmique et qui lutte déses-pérément pour maintenir une unité defaçade. Celle-ci ne résistera pas auxcoups de boutoir que lui assènent quoti-diennement toutes les forces de divisionqui la traversent depuis toujours et quise sont exacerbées depuis 2011 avec le«printemps» qu’a connu le pays. D’autres Etats, qui paraissent pour-

tant solides, se retrouvent sur la défensi-ve : l’Arabie Saoudite qui, outre la crisede succession qu’elle vit depuis deslustres et le développement continu del’idéologie des «Frères musulmans» quis’opposent frontalement au wahhabismehistorique, connaît des revendicationsde la part de la minorité chiite (10% de lapopulation) fortement discriminée par lamajorité sunnite (wahhabites et Frèresmusulmans réunis dans leur haine duchiisme). Par ailleurs, depuis les évènements

du 11 septembre 2001, l’Arabie Saouditen’est plus en odeur de sainteté àWashington qui se méfie de son extré-misme religieux, grand producteur de dji-hadistes. La Turquie elle-même,pourtant membre important et incontour-nable de l’Otan, n’est pas à l’abri demanœuvres de déstabilisation. Ellecraint plus que tout l’irrédentisme kurdequi n’attend qu’une occasion pour rebon-dir et exiger son indépendance ou aumoins une très forte autonomie.

Cette occasion pourra être fourniepar la «victoire» des peshmergas ira-kiens et des kurdes syriens contreDaech et les bénéfices qu’ils en tireronten matière d’indépendance de leurs pro-vinces.D’autres pays sont touchés par cette

fièvre fractionniste : nous avons déjàabordé le cas de la Libye, qui à moinsd’un miracle (qui viendra peut-être duretour en grâce de la diplomatie algé-rienne et de son combat pour une solu-tion politique à la crise que connaît lepays) sera fractionnée en au moins troisentités ennemies : la Tripolitaine aunord, le Fezzan au sud et la Cyrénaïqueà l’est. Mais c’est surtout la situation his-toriquement conflictuelle entre Tripoli etBenghazi (conflits tribaux, augmentésces dernières années par la donne isla-miste, à Benghazi et ailleurs) qui consti-tue le détonateur le plus sensible pourl’explosion définitive de l’Etat libyen. Lesambitions personnelles des grandschefs de guerre répartis sur tout le terri-toire ajoutent énormément au chaosambiant.

Par Rachid Grim, politologue

L’É TAT

Un des multiples avatars du projet du Grand

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 7

A l’est de la Libye, en Algérie et auSahel, la situation est elle aussi difficilepour les dirigeants de ces Etats. On serappelle la crise du Nord-Mali qui a faillisonner le glas de l’unité nationale. L’inter-vention militaire française a bien arrêtél’avancée des groupes armés du Nord(terroristes et combattants pour l’indépen-dance de l’Azawed, nom donné par seshabitants touareg à la région), mais rienn’indique que le problème est en bonnevoie de règlement, malgré la médiation dela diplomatie algérienne entre les négo-ciateurs du gouvernement et ceux desgroupes armés. D’autres intervenantsextérieurs à la région du Sahel essaientde maintenir présentes les graines de ladivision, surtout pour contrecarrer les ini-tiatives diplomatiques algériennes quiremettent le pays en pole position dans larégion et qui le rendent incontournable. L’Algérie qui est emprisonnée entre la

Libye en guerre, le Mali encore déstabili-sé, la Tunisie en proie à une tentative dedéstabilisation djihadiste (qui plus est, toutprès de sa frontière), le Maroc qui lemoins qu’on puisse dire ne montre pasque des signes amicaux envers ses voi-sins de l’Est, vit une situation sécuritairedifficile. Elle est sommée de toutes partsd’intervenir militairement pour aider sesvoisins, d’abord au Mali, puis en Libye.

Intervention qu’elle refuse catégori-quement, comme elle refuse, tout aussicatégoriquement, les interventions étran-gères dans les pays en crise : Libye,Syrie, Irak. Ce qui ne lui attire pas que desamitiés. Même si ces derniers temps, ladiplomatie algérienne a connu quelquessuccès et pu rallier à ses postions la plu-part des puissances et les organisationsinternationales pour expérimenter d’aborddes solutions politiques pour régler lescrises en Libye et au Mali, pour les Etats-Unis, il ne s’agit que de position d’attenteavant la solution finale qui devra être celledu GMO. N’oublions pas non plus quel’Algérie est elle-même traversée par descourants divergents qui peuvent servir delevain à une future déstabilisation. On voit donc comment les néo-conser-

vateurs américains ont façonné pour trèslongtemps la carte du Moyen-Orient etcomment le président Barak Obama, aumoins en ce qui concerne cette partie dumonde, n’est que le continuateur zélé duprojet GMO.

Le projet de Grand Moyen-Orient

Le Grand Moyen-Orient pour les néo-conservateurs américains est cetterégion qui va du Maghreb jusqu’auPakistan et l’Afghanistan, en passant partout le monde arabe. Pour certains, ilcomprend aussi les pays du Sahel quiont en commun avec le Moyen-Orient,outre la religion musulmane pour lamajorité des populations, leur immensitégéographique et la richesse de leursous-sol. Les néoconservateurs américains ont

élaboré un projet, intitulé the GreaterMiddle East (ou le Grand Moyen-Orient)qui ne visait rien de moins que de trans-former fondamentalement la géographiepolitique de toute la région, pour l’asser-vir aux seuls intérêts américains. Et ce,sous le prétexte d’étendre à toute larégion et de rendre général le seul vrairégime qui sied aux peuples et aux Etats: la DÉMOCRATIE. Bien évidemment, ilne s’agit que de démocratie occidentale ;le seul et unique régime fiable, à l’excep-tion de tous les autres.Pour les tenants de ce courant, la vic-

toire du libéralisme, après la chute dumur de Berlin et la destruction du campsoviétique, a fait la démonstration de lasupériorité «naturelle» du système politi-co-économique occidental sur tout lereste. Mais plus que cela encore, les néo-

conservateurs croyaient en la supérioritédu modèle américain et militaient pourune suprématie totale de l’Amérique surle monde entier (y compris sur leursalliés européens, qui ne doivent être quedes «godillots», selon la fameuse formu-le gaullienne). La base idéologique du néo-conserva-

tisme est d’abord l’ultralibéralisme écono-mique. Seul le marché est roi et haro surles règlementations qui brident la bonnemarche des affaires. Tout doit être dérè-glementé. Le premier président américainà avoir mis au pouvoir l’idéologie ultralibé-rale a été Ronald Reagan (deux mandatsde 1981 à 1989). Mais lui ne s’est réelle-ment impliqué que dans le volet écono-mique de l’ultralibéralisme, en reprenant àson compte les idées de Margaret That-cher (premier ministre de 1979 à 1990) eten les appliquant aux Etats-Unis. Lesnéo-conservateurs, par contre, ne se sont

pas contentés de l’ultralibéralisme écono-mique. Ils ont poussé l’analyse beaucoupplus loin et ont voulu par tous les moyens,y compris la guerre, mettre le monde à labotte des Etats-Unis.

Une rapide description de l’idéologie des

néoconservateurs américainsDans un manifeste publié en 1996,

Project for the New American Century(think- tank et porte-parole du mouve-ment, qui comprend tous les grandsidéologues du néo-conservatisme), ilsexposent comme suit les objectifs qu’ilspoursuivent :• Il n’est pas question d’accepter un

déclin, même anodin, de la puissanceaméricaine. Elle est la première puissan-ce mondiale et doit le rester ;• il faut absolument empêcher l'émer-

gence d'une puissance qui pourrait deve-nir une dangereuse rivale ;• pour cela Il faut en permanence ren-

forcer l'outil militaire pour pouvoirrépondre efficacement aux agressions ;• il faut en même temps en finir avec

la «complaisance» envers les dictaturesinstallées de par le monde.Pour être en mesure d’atteindre ces

objectifs, le néo-conservatisme s'appuiesur les six caractéristiques principalessuivantes : • une tendance à percevoir lemonde en termes binaires (les bons/lesmauvais) ;• une défiance très forte envers la

diplomatie ;• une attitude dédaigneuse envers les

organisations multilatérales ;• la volonté manifeste d'employer rapi-

dement la force militaire ;• l’insistance permanente sur la

nécessité pour les États-Unis d'agir demanière unilatérale ;• une focalisation sur le Moyen-Orient,

qui signifie avant tout la protection d’Is-raël.Toutes ces caractéristiques on les

retrouve de manière quasi caricaturaleau niveau de l’Administration Bush Jr de2001 à 2009. C’est à l’équipe qui avaitentouré le président Georges W BushJunior que le monde doit les expériencesqui ont complètement changé la géopoli-tique mondiale. Les Dick Cheney (vice-président, mais

surtout ancien patron de la société de

services pétroliers Haliburton), DonaldRumsfeld (secrétaire à la Défense), PaulWolfowitz (secrétaire-adjoint à la Défen-se) n’ont pas hésité, y compris en usantdu mensonge à grande échelle, àdéployer les immenses moyens militairesdes Etats-Unis pour entrer en guerre enAfghanistan d’abord et en Irak ensuite. L’Afghanistan et l’Irak ont été les pre-

mières applications du programme desnéo-conservateurs visant la recomposi-tion du Grand Moyen-Orient, et à sa misesous domination directe des Etats-Unis.Avec les conséquences tragiques qu’onconnaît.Rapidement, les analystes politiques

les plus clairvoyants avaient comprisqu’il s’agissait là de l’application d’unplan prédéterminé qui n’allait pas s’arrê-ter à l’Afghanistan et l’Irak. Après la des-truction presque complète de l’Irak deSaddam Hussein par une coalition inter-nationale, à sa tête les Etats-Unis deGeorges Walker Bush Jr (sans approba-tion du Conseil de sécurité de l’ONU), laplupart de ces analystes politiques seposèrent la question très pertinente : «Aqui le tour ?» Il était en effet rapidement apparu

que les raisons officielles avancées pourenvahir et détruire l’Irak – l’existenced’armes de destruction massive –avaient été inventées par l’Administra-tion Bush, qui avait programmé l’invasionpour d’autres raisons. Le pétrole, biensûr, mais pas seulement. Des raisons idéologiques, mais sur-

tout l’application d’un plan de démantèle-ment des Etats trop forts ou sur le pointde le devenir, qui avait été mis au pointbien des années auparavant par l’équipedes néo-conservateurs américains,menée par Dick Cheney, alors vice-pré-sident des Etats-Unis, étaient à la sourcede ce début de dépeçage du «GreaterMiddle East» (Grand Moyen-Orient).

R. G.

(*) Sous le titre «Une tentative d’ana-lyse géopolitique et géostratégique desévénements des deux dernières décen-nies au Moyen-Orient, en Afrique duNord et au Sahel, sous l’angle de la stra-tégie de domination du monde par lesnéo-conservateurs américains».

À suivre demain 2e partie, «Le GMO analysé à travers

des cas concrets»

ISLAMIQUE

Moyen-Orient des néoconservateurs américains

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(1re partie)

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Selon nos informations, les postulantsseront classés selon leur moyenne. Unepremière étude des dossiers révèle quemême des bacheliers ayant obtenu desnotes de 15/20 figurent parmi les candi-dats, alors qu’ils pourraient facilements’inscrire en médecine.

Un choix qui n’est nullement fortuitdans la mesure où les candidats sont plu-tôt intéressés par la garantie des débou-chés et la courte durée des études – entreautres privilèges – .

L’on saura aussi que le classementdes candidats devrait s’arrêter à la moyen-

ne 13,20/20, ce qui dénote, si besoin est,de l’intérêt que présente ce créneau pourles nouveaux bacheliers boudant ainsi lesétudes universitaires.

En effet, même si les places attribuéesà la wilaya de Tiaret sont limitées par rap-port à la demande avec seulement 119réparties sur plusieurs spécialités, les ser-vices de l’Institut national spécialisé dansla formation paramédicale de Tiaret ontrecensé jusque-là plus de 850 inscrits, unchiffre on ne peut plus explicite en termesd’afflux.

D’après Sekkine Larbi, chef de servicede l’administration et des affaires juri-

diques à la Direction de la santé, le quotaen question est réparti sur plusieurs spé-cialités, à savoir infirmier de santépublique qui s’est taillé la part du lion avec70, laborantins 30, sages-femmes 10,manipulateurs-radio 6 et enfin infirmier aubloc opératoire 3.

Ces derniers qui subiront leur forma-tion dans les instituts de Tiaret, Tlemcen etOran seront affectés plus tard, selon lesbesoins exprimés par les différentes struc-tures sanitaires relevant de la wilaya deTiaret dont le complexe mère-enfants auchef-lieu et le nouveau EPH de Sougueur.

Mourad Benameur

Les autorisations de voirie, délivréespar les services techniques des APC, sontsoumises à des critères et il y a quelquesannées, c’est une directive du Premierministre Ouyahia, qui rappelle clairementque la remise en l’état doit intervenir dèsla fin des travaux effectués sur les espacespublics. La réalité est tout autre sur le ter-rain, qu’il s’agisse d’entreprises publiquesou privées, le résultat est le même, une

fois les travaux terminés, on plie bagage eton laisse les routes dans un état lamen-table. Ce n’est pas uniquement les auto-mobilistes qui font les frais de ce massacremais les piétons aussi, qui pataugent dansla gadoue après le moindre orage.

Concernant l’autorisation de voirie, lesentreprises publiques sont tenues par uneclause qui les oblige à la remise en l’état,et pour les particuliers, c’est l’APC qui doit

s’acquitter de cette tâche. Un exemplefrappant aux 400 logements, il y a plus desix ans, Algérie Télécom a entrepris destravaux pour la pose de câbles, c’est toutun trottoir (côté est du CFPA d’Imama) quia disparu.

Cette servitude publique a été entière-ment défoncée et est inutilisable, ce quimet en danger les piétons notamment lesécoliers. Mais là où le bât blesse, c’estlorsque la remise en l’état relève du brico-lage, le boulevard du 24 mètres en est uneparfaite illustration. Après les travaux, on aposé un bitume qui en dit long sur lamanière, le boulevard ressemble à uneplaie mal cicatrisée.

Le contribuable commence à se poserdes questions, des routes ont été bituméesplusieurs fois et quelques mois plus tard,c’est à coup de bulldozers que le bitumevole en éclat. Au cours de ces dernièresannées, l’ensemble du réseau routier a étérefait à travers toute la wilaya et nul n’igno-re ce que coûte un km de bitume.

En toute honnêteté, il y a un manquede civisme chez les uns et un véritablelaisser- aller chez les autres.

Nos routes ressemblent à des plaiesmal cicatrisées. Ces routes lépreuses nefont pas honneur à cette ville qui fut uneancienne capitale du Maghreb.

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 8Régions

LES CANDIDATS SERONT RETENUS SELON LA MOYENNE DU BAC

Le paramédical emballe les nouveaux bacheliers à Tiaret

TLEMCEN

Le réseau routier massacréC’est au niveau de toutes les communes du Grand-

Tlemcen que ce phénomène prend de l’ampleur, et ons’achemine vers le pire si les pouvoirs publics ne réagis-sent pas, en appliquant tout simplement la loi.

Ce samedi, ils étaient des centaines,hommes et femmes, jeunes, vieux etenfants, à se déplacer là-haut dans le villa-ge afin de rendre hommage à ce présidenthors pair, qui avait donné sa vie pour quele village renaisse de ses cendres.

Rabia Tigrine, qui est né en 1962 et quiépousera la carrière d'agent de laProtection civile qu’il rejoindra en 1982,fonction qu'il avait dans les veines dans lesens où son rôle, ici et là, est de sauver lesgens, les protéger et les aider. Aussi, dèsla création de l'association dont il était lepremier président, Rabia fera tout avecses amis de l’association pour arracher unplan de développement rural, dans lecadre des plans de développement initiés

par le ministère de l’Agriculture et duDéveloppement rural.

Ainsi, tout au long de ces années de lafin de la décennie 1990 et le début desannées 2000, Rabia sera très actif et réus-sira avec ses amis à redonner de la vie àce village, puisque des plans de dévelop-pement, dont le canal d’irrigation, ramenédepuis les sources situées en amont du vil-lage, a été acheminé vers le village pourirriguer les parcelles de dizaines de villa-geois qui ont réussi, en un laps de temps,à créer un véritable paradis sur ces terresancestrales qui étaient pendant longtempsarides à cause des caprices de dame natu-re dont les pluies et autres sources quijaillissaient jadis dans le village ont tari une

à une, à cause de la sécheresse desannées 1980.

Ces canaux d’irrigation ont été réaliséspour le village, la route y menant a étéégalement bitumée. Outre ces actions auniveau du village, à Raffour, des témoi-gnages de beaucoup de présents ont faitétat de la disponibilité du défunt Rabia àtoute initiative. C’est ainsi que l’un des pré-sents fera ce témoignage poignant en rela-tant les efforts fournis par le défunt pouraider une autre association du village quivoulait rendre un hommage à deux jeunes,partis à la fleur de l’âge.

Le défunt Rabia n’a pas lésiné sur lesmoyens, ni sur sa santé pour se déplaceret acheter de sa poche, des tenues desport pour les jeunes qui avaient préparéun tournoi. Cela s'est passé en août 2003.Moins de deux mois plus tard, le défuntRabia, qui était alors âgé de 41 ans, décé-dera dans un tragique accident de la circu-lation à l’entrée sud de Bouira le 3 octobre,au cours duquel 12 autres passagers,natifs de la daïra de M’chédallah périront.Il laissera derrière lui une veuve et troisgarçons en bas âge.

Plusieurs autres personnes parmi les-quels ses amis de l’association, comme

Brahim Sahraoui, Salem Azouk, l’actuelprésident de l’association, Mohand-SaïdMedjdoub, Arab Rachid, etc.

Après les témoignages, des cadeaux,dont des articles ménagers ont été remis àla famille du défunt, alors que d’autrescitoyens, dont le doyen du village TaddartLejdid, ont été également honorés.

L’hommage rendu à Rabia Tigrine s’estterminé vers midi par une waâda offertepar l’association à la mémoire du défunt,en présence de ses amis, venus deTazmalt et d’Akbou mais aussi des autori-tés locales de la commune de Saharidjdont dépend le village Taddart Lejdid, ainsique des élus de la commune deM’chédallah.

Y. Y.

IL EST MORT DANS UN TRAGIQUE ACCIDENT EN 2003 À BOUIRA

L’association Tadukli de Taddart Lejdid rend hommage à son président

C’est sur les hauteurs du Djurdjura où culmine le villageTaddart Lejdid des Iwakouren, qu’ a été rendu un hommage par-ticulier à feu Rabia Tigrine, premier président de l’association«Tadukli» de ce village ; une association créée par un groupe dejeunes villageois dont le défunt Rabia, afin de rendre vie à ce vil-lage abandonné par les habitants contraints, pendant lesannées noires du terrorisme à le quitter et vivre dans la plaine,au village connu de Raffour dans la commune de M’chédallah.

Les détenteurs des meilleures moyennes au bacsciences, édition 2014, se disputent âprement les 119places qu’offre le secteur du paramédical à Tiaret. C’estdire l’engouement que suscite ce corps et qui s’expliquepar la multitude d’avantages envers les candidats retenus.

RELIZANE

Des jeuneschômeursattendent toujours

Le marché de Lassassesouffre cruellement du déficit decarreaux ou stands d'expositionet vente de fruits et légumes.Pourtant, pas moins d’une ving-taine de carreaux ont été réali-sés, depuis fort longtemps, maisaucun d'entre eux n'a été attri-bué aux nombreux prétendants,qui veulent avoir un pied au seinde ce marché.Le responsable de cet orga-

nisme vient d'annoncer que l'at-tribution de ces carreaux auralieu prochainement, en présen-ce d'un huissier de justice et dessouscripteurs et ce, dans latransparence et dans le but d'enfaire bénéficier «ceux qui lesméritent». Le premier responsable char-

gé de ce volet a abordé égale-ment d'autres revendications,émanant du syndicat représen-tant les mandataires du marchéde gros de la zone industrielle.A propos de la réfection des

voies de passage, les orga-nismes concernés par ces tra-vaux ont été saisis. Quant à la sécurité, elle doit

être renforcée par le recrute-ment d'une dizaine d'agents,afin d'éviter les vols, qui ont lieusurtout la nuit. Concernant une revalorisa-

tion des entrées des véhiculeset de la location des carreaux,cette mesure a été reportée àune date ultérieure, sachant quelesdits carreaux auront étécédés, entretemps, à leursacquéreurs.

A. Rahmane

Selon les déclarations de certainscontestataires, les habitants de la fraction ElHouaouria, qui englobe les douars des ElH’maïdia, El Alaïlia, El Khouadhria, ElMhadjbia, Ech-Chtatoua et El Brahmia, soitquelque 3 000 âmes, sont privés d’eaupotable depuis des lustres. Ils disent que lesautorités locales et de wilaya ont été saisiesplus d’une fois sans que leurs doléancesaient été prise en charge.

Toujours selon les concernés, pour s’ap-provisionner, ils vont puiser le précieux liqui-de à une fontaine publique située à quelque4 km aller et retour et ce, à dos d’âne ou demulet, pour ceux qui en possèdent. Toujours

selon les personnes questionnées, elles ontentrepris des démarches depuis plus d’uneannée, en vain. Ils rapportent que, sollicitépar leurs soins, le P/APW a adressé unecorrespondance au chef de la daïra deDjelida à laquelle la commune deBourached est rattachée, correspondancepar laquelle il prie le responsable administra-tif de prendre en charge les multiplesdoléances des citoyens. On ajoute que lemaire de Bourached, qui a reçu cesdoléances, a promis aux concernés, audébut de l’été dernier, qu’ils allaient disposerde l’eau potable dans un délai ne dépassantpas un mois. «4 mois après ces promesses,

aucune n’a été tenue», disent-ils. Ils ajoutentque pour attirer l’attention des autorités surles difficultés auxquelles les habitants sontconfrontés, ils ont bloqué, la semaine der-nière, la circulation sur la route qui mène aucentre-ville. Une action qui a entraîné l’inter-pellation de 5 des contestataires par les ser-vices de sécurité. Les 5 personnes, indique-t-on, ont été déférées au parquet et condam-nées, chacune à une année de prison.

Les manifestants se demandent «pour-quoi cette insouciance des autorités localesface au calvaire que nous vivons alors que,affirment-ils, la conduite de refoulementpasse à moins de 500 m de la zone habitée ?».

Cependant, un des responsables admi-nistratifs de la wilaya nous a affirmé que ceproblème, entre autres, est pris en charge etles projets sont inscrits. «Cette présence dela foule n’est qu’une démonstration de forcepour mettre la pression afin que les 5 per-sonnes arrêtées soient relâchées».

Selon nos informations, aucune déléga-

tion des manifestants n’a été reçue auniveau de la wilaya, lesquels manifestantsn’ont pas sollicité d’entrevue avec un desresponsables, ils se sont contentés d’obser-ver le sit-in avec leurs banderoles dépliées.

Nous avons tenté, à maintes reprises,de prendre attache avec le P/APC deBourached, nos appels ont été rejetés, leprésident de l’Exécutif communal ne voulantpas sans doute avoir à donner une quel-conque explication sur la prise en chargedes doléances des administrés qui l’ontpourtant élu.

Pour avoir quelques informations sur ceproblème, toutes nos tentatives pour entreren communication avec un des respon-sables de la Direction de l’hydraulique sesont soldées par un échec, ils sont en mis-sion ou tournent dans les services», nous a-t-on répondu.

Que signifie donc ce silence et ce refusde communiquer de la part des respon-sables concernés ?

Karim O.

BOURACHED (AÏN-DEFLA)

Des douars sans eau crient leur soifPlusieurs centaines de personnes venant des douars

de la commune de Bourached, (sud-ouest de Aïn-Defla),se sont regroupées dimanche sur l’esplanade faisant faceau siège de la wilaya où elles ont tenu un sit-in jusqu’enmilieu de journée pour manifester leur mécontentement etleur colère d’être privées d’eau potable.

Des habitantsd’Ahnif ferment

la RN5Plusieurs dizaines de jeunes

de la commune d’Ahnif, à 40kilomètres à l’est de Bouira, ontprocédé hier dans la matinée àla fermeture de la RN5 au niveaudu carrefour appelé communé-ment Maillot-gare.

D’après certains protestataires quinous ont contactés par téléphone, ladécharge publique existante auxabords de l’oued Sahel de l’autre côtéde la rive, et située sur le territoire dela commune de M’chédallah, est laraison principale de cette protesta-tion. Cette décharge, qui a servi pen-dant plusieurs décennies, devait êtredélocalisée pour être implantée sousforme de CET, (Centre d’enfouisse-ment technique) dans la communed’Ahnif. Mais le site retenu est trèsproche du chef-lieu et des habitations.

Aussi, ce dimanche, les habitantsde la commune d’Ahnif, qui sont lesplus touchés par cette déchargepublique de la commune deM’chédallah, dénoncent ce chantagequi leur est fait et la politique du faitaccompli des pouvoirs publics qui n’ontjamais associé la population dans leschoix des sites devant abriter le CET.

En tout état de cause, cettedécharge publique qui dégage desodeurs nauséabondes, surtout que leplus souvent il y est mis du feu pourl’incinération de ces déchets dont lamajorité dégage des gaz toxiques ouasphyxiants, devait être immédiate-ment fermée. Mais, face à cetterevendication citoyenne des plus légi-times, et malgré le fait que les auto-mobilistes qui empruntent la RN5souffrent des incommodités, les res-ponsables de la daïra qui sont appe-lés à trouver une solution, sont restésde marbre.

Cela étant, hier, les jeunes ontjuré que tant que les pouvoirs publicscontinuent dans leur mépris, ils pour-suivront leur action en fermant quoti-diennement cet important axe routier.

Y. Y.

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Le Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - PAGE9Faits divers

TAMALOUS (SKIKDA)

Les deux auteurs de l’homicide volontaire écroués

Les faits remontent au 3octobre 2014. La cité Mouloud-Balaska est sous la panique : unhomme armé d’une épée sème laterreur. Alertés, les éléments de la

police de permanence se dépla-cent sur les lieux. Ils y trouvent unhomme affaissé sur le sol, blesséderrière la tête. Transféré enurgence vers l’hôpital de

Tamalous, vu la gravité de sablessure (le crâne défoncé), il estévacué vers le CHU deConstantine.Les investigations ont permis

de reprendre le fil des événe-ments : la victime, en état d’ébrié-té avancée, armée, comme déjàrapporté, d’une épée de groscalibre, s’est rapprochée de la

demeure d’un des voisins, où il aproféré des injures en directiondes membres d’une même famille. En dépit de l’opposition du voi-

sinage pour le ramener à la raisonet l’empêcher de commettre l’irré-parable, le fou furieux a pu se libé-rer de l’étreinte de ceux qui sesont intercalés et est revenu versles victimes en proférant des insa-

nités. Cette fois-ci, malgré, uneultime tentative de le ramener à laraison, les coups seront la contre-partie de ses dépassements lan-gagiers. Et c’est à l’aide d’unbâton et d’une barre de fer que lesassaillants frappent la victime à latête et dans le dos, qui décéderale 10 octobre.

Zaïd Zoheïr

Le procureur de la République près le tribunal deTamalous a placé sous mandat de dépôt deux per-sonnes, âgées de 30 et 52 ans, pour homicide volontai-re avec préméditation.

BÉJAÏA

Blocage de routes à Semaoune et fermeture du siège de l’APC d’Aït Rezine

par des manifestants

A Semaoune, toutes lesroutes menant vers la commu-ne ainsi que la voie ferrée ontété fermées dans la journéede dimanche à la circulation

par des citoyens d’Agourbi encolère pour exiger des pou-voirs publics le revêtement dela piste menant vers leur villa-ge. Exaspérés par, entre

autres, le manque d’eaupotable dans leur village, leshabitants d’Ichouqar ont déci-dé aussi de prendre le taureaupar les cornes en procédant àla fermeture du siège de l’APCd’Aït Rezine pour se faireentendre des autorités concer-nées, qui tardent à prendre encharge leurs préoccupations

«maintes fois réitérées», seloneux. «Nos habitations se trou-vent à moins de 100 m de lastation de traitement des eauxdu barrage de Tichy-Haf maisnous continuons toujours àsouffrir du manque criantd’eau potable», fulmine un vil-lageois.

A. K.

Des habitants du village d’Agourbi, dans la commu-ne de Semaoune, et ceux de la localité d’Ichouqar rele-vant de la municipalité d’Aït Rezine, ont réinvesti hier lefront de la protestation pour exprimer leur ras-le-boldevant la dégradation du cadre de vie de leur cité.

MÉDÉAVol de voitures à Béni-SlimaneAprès une trêve qui aura été éphémère, les voleurs de voi-

tures se remettent à l'oeuvre dans le chef-lieu de daïra à Béni-Slimane, dans la wilaya de Médéa.

Ainsi la semaine dernière, deux voitures ont été volées à lamême heure dans un quartier de la ville, malgré la présence depatrouilles de police qui sillonnaient les différentes artères ducentre de Béni-Slimane. Visiblement, les auteurs de ces vols ontprofité de l'opportunité de l'heure de la prière du Fedjr pour com-mettre leur acte.

Il semblerait, d'autre part, que les voleurs préfèrent les véhi-cules de marque Dacia Logan. Une enquête est en cours pourélucider cette affaire.

M. L.

Une jeune fille libérée des mains de ses ravisseurs

Une jeune fille enlevée par quatreindividus dans la wilaya de Béjaïa, aété libérée saine et sauve des mainsde ses ravisseurs par les gen-darmes à l'issue d'une vaste opéra-tion de recherche, a indiqué hier leCommandement de la Gendarmerienationale dans un communiqué.

«Un jeune âgé de 24 ans s'est présen-té à la brigade de la Gendarmerie nationa-le de Barbacha (Béjaïa) pour déclarer quele 18 octobre à 3 heures du matin, lors deson déplacement de Bousselam (Sétif)

vers Kendira en compagnie d'une procheparente âgée de 20 ans à bord d'un véhi-cule, il a été interpellé près d'un bois àhauteur de la localité de Kendira, par 4individus munis d'armes blanches circulantà bord d'un véhicule. Ces derniers l'ontagressé, au même titre que le chauffeurpour ensuite enlever la jeune fille etprendre la fuite à bord de leur véhicule», a-t-on précisé.

«Une grande opération de recherche aété déclenchée par les unités de laGendarmerie nationale de la wilaya deBéjaïa en installant un dispositif de contrô-

le et d'identification des personnes sur toutle réseau routier de la wilaya», selon lamême source. «Les forces engagées dansl'opération par les différentes unités de laGendarmerie nationale ont permis la loca-lisation des auteurs (de cet enlèvement) etde la victime».

«Les recherches entreprises par lesgendarmes ont conduit à l'interpellationdes auteurs présumés le même jour et lalibération de la jeune fille qui était séques-trée dans le garage d'un des mis en causeau centre-ville de Kendira», a-t-on ajouté.

APS

MOSTAGANEMUn ouvrier décède

dans le nouveau chantierdu tramway

Un ouvrier spécialisé dans la charpente métallique a trou-vé la mort dans l’exercice de ses fonctions, jeudi dernier sur lechantier du tramway dont les travaux ont débuté au niveau del’université Abdelhamid-Benbadis à Kharrouba.

Souffrant de multiples blessures, la victime, âgée de 33ans, originaire de la région du Dahra, a rendu l’âme pendantson transfert par le SAMU aux UMC.

Une enquête préliminaire a été confiée à la police pourdéterminer les circonstances exactes du décès, probablementdû à une chute accidentelle.

Une autopsie a été ordonnée par le procureur de laRépublique.

A. B.

ACCIDENTS DE LA ROUTE

9 morts et 21 blessésdurant les dernières 24hNeuf personnes sont mortes et 21 autres ont été blessées

dans des accidents de la circulation survenus durant les der-nières 24h à travers le territoire national, selon un bilan rendupublic dimanche par les services de la Protection civile. Lebilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya deTébessa avec trois personnes décédées suite au dérapaged'un véhicule léger ayant chuté dans un ravin, survenu sur laroute nationale 82 au lieudit El Hanchir dans la commune deAïn-Zerga, précise la même source. Par ailleurs, les secoursde la Protection civile de la wilaya de Aïn-Defla sont interve-nus pour l'évacuation de cinq personnes grièvement blesséessuite à l'effondrement d'un pont de la voie ferrée en chantier,situé au lieudit Regaiba, commune de Hoceinia.

APS

SELON UN BILAN DE LA DGSN

Plus de 30 affaires criminelles traitéesen septembre 2014

Les unités de police ont puélucider 16 affaires d'homici-de volontaire en septembre2014. L'enquête menée par lapolice judicaire a permis l'ar-

restation de 19 individus quiont été présentés devant lejuge d'instruction qui a ordon-né leur placement en déten-tion provisoire. 15 affaires de

coups et blessures entraînantla mort ont également été trai-tées. L'enquête a permis l'ar-restation de 22 mis en causequi ont été présentés devantla juridiction compétente.

Selon les statistiques,ajoute le communiqué, lesaffaires d'homicide volontaireet de coups et blessures

entraînant la mort enregistrésen septembre 2014 «ont ététraitées à 100%».

Dans ce cadre, la DGSNappelle à la conjuguaison desefforts, société et des institu-tions, notamment les médias,pour la sensibilisation auxdangers de ces crimes.

APS

Les brigades criminelles de la Sûreté nationale onttraité en septembre dernier 31 affaires criminelles auniveau national, a indiqué hier un communiqué de lacellule de la communication de la Direction généralede la Sûreté nationale (DGSN).

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 20 octobre 2014 - Page 10

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected]

RIADH BEN AÏSSA, ANCIEN VICE-PRÉSIDENT DE SNC-LAVALIN, EXTRADÉ DE GENÈVE VERS MONTRÉAL

Alger le laisse filer

L'Unité permanente anticorrup-tion (Upac) de Montréal a annoncémercredi 15 octobre 2014 que lesautorités suisses avaient procédé àl’extradition de Riadh Ben Aïssa etqu'il était arrivé au Québec au coursde la journée. L'ancien employé dela firme d'ingénierie montréalaisedevrait bientôt comparaître pourrépondre à 16 chefs d'accusation,dont fraude, complot pour fraude,fraude envers le gouvernement etfabrication de faux en lien avec ledossier du CUSM. Riadh Ben Aïssaaurait facilité le versement d'unesomme de 22,5 millions de dollarsqui aurait permis à SNC-Lavalin deremporter le contrat visant laconstruction de ce nouveau centrehospitalier de 1,3 milliard de dollars.Des accusations avaient été dépo-sées contre lui relativement à cedossier en février 2013. Ben Aïssaétait détenu en Suisse depuis 2012sous des soupçons de versement depots-de-vin par SNC-Lavalin pourobtenir des milliards de dollars decontrats, ainsi que de généreusescommissions, en Libye sous le régi-me Kadhafi.

Faute d’intérêt de la part d’Alger,la justice suisse n’a pas traité avecRiadh Ben Aïssa des affaires SNC-Lavalin en Algérie. Au début de cemois d’octobre, après avoir étéreconnu coupable en Suisse de cor-ruption d'un agent public étranger,de gestion déloyale et de blanchi-ment d'argent dans l'affaire des pots-de-vin versés contre des contrats enLibye, il avait écopé d'une peined'emprisonnement de trois ans enplus de devoir rembourser environ16 millions de dollars à SNC-Lavalin.L'ex-vice-président de SNC-Lavalina déjà passé deux ans et demi der-

rière les barreaux dans l'attente dece procès. Les actions, l'apparte-ment à Paris et les comptes ban-caires en Suisse de Ben Aïssa ontété saisis. SNC-Lavalin, en tant que«victime» dans cette affaire, recevra14 millions de dollars provenant dela confiscation de ces biens. La mul-tinationale touchera également 2millions qui lui seront restitués direc-tement par Ben Aïssa à partir ducompte en banque de son épouse.

Etrange décision judiciaire quidisculpe SNC-Lavalin et lui attribueun statut de victime : l’acte d’accusa-tion ne conclut pas que la firme elle-même était au courant des agisse-ments de son vice-président.

Dans le montant de ces confis-cations de «biens mal acquis» parRiadh Ben Aïssa, il y a certainementdes rétro-commissions qu’il se seraitoctroyées suite à des marchés donta bénéficié SNC-Lavalin en Algérie.

Un acte d’accusation de 100 pages !

Les juges du Tribunal pénal fédé-ral de Bellinzone en Suisse — dansun acte d’accusation de près de 100pages, daté du 30 juillet 2014 et dontLe Soir d’Algérie détient une copie— ont toutefois acquitté l'ex-vice-pré-sident de SNC-Lavalin de faits surve-nus avant octobre 2007, notammentde blanchiment d'argent, en raisondu délai de prescription. Ben Aïssa aaussi été acquitté d'avoir corrompuSlim Chiboub, le gendre de l'anciendictateur tunisien Ben Ali. Les jugesont indiqué que les sommes payéesà Slim Chiboub n'ont pas influé surles contrats en Libye. Selon la GRC,SNC-Lavalin aurait versé 5,9 millionsde dollars à Chiboub par l'entremisede compagnies mises sur pied parRiadh Ben Aïssa.

Les juges suisses ont qualifié lesactes de Ben Aïssa de graves, mus

par un désir d'enrichissement illégiti-me. Cependant, comme celui-ci n'apas d'antécédents judiciaires, ils esti-ment que son pronostic de réhabilita-tion est favorable.

L'ancien vice-président de SNC-Lavalin devra par ailleurs retourneren prison s'il commet d'ici deux ansun autre des actes pour lesquels il aété accusé. En fait Riadh Ben Aïssaa bénéficié d’une certaine clémencede la part des juges de Genève, pouravoir reconnu les faits qui lui étaientreprochés et pour avoir collaboré à laprocédure judiciaire, et ce, en échan-ge d'une entente.

Le dossier suisse montre aussique le supérieur de Ben Aïssa àSNC-Lavalin jusqu'en 2006, l’Égyp-tien Sami Bebawi, réfugié à Dubaï —un «ami» de l’Algérie, impliqué aussidans la plupart des contrats de SNC-Lavalin avec Alger — aurait touchédes millions de dollars selon uneentente visant à partager à partségales les sommes détournées.

Malgré tout, les procureursconcluent «qu'il n'est pas clair desavoir dans quelle mesure le grou-pe SNC-Lavalin avait conscienceque les versements que Riadh BenAïssa opérait lui bénéficiaient per-sonnellement».

Il «négocie» la protectionde sa famille !

Selon l'ancien journaliste d'en-quête de la Radio télévision suisse,Yves Steiner, qui a suivi cette affaireau cours des deux dernières années,la justice suisse compte sur la justicecanadienne pour déposer d'éven-tuelles accusations contre SNC-Lavalin : «On sent que les procureurssuisses ont rapidement envie deboucler cette affaire-là parce qu'il y a

une telle masse de choses à traiteret qu'ils estiment que le Canadadoit aussi faire une partie du boulot.La justice suisse s'est concentréesur Riadh Ben Aïssa, sur l'avocatqui a participé au schéma de blan-chiment d'argent avec M. BenAïssa. Maintenant le reste de l'affai-re c'est au Canada et au Québecque ça doit se faire.» La justicesuisse a saisi des millions enimmeubles et en argent dans descomptes en Suisse.

Toutefois, toujours selon l’acted’accusation, et tel que rapportépar la journaliste Anne Panaluk deRadio Canada, Riadh Ben Aïssa aexigé et obtenu des juges suissescomme conditions essentielles à sareconnaissance de culpabilité quela résidence de plusieurs millionsoù habite son épouse à Monaco,ainsi qu'un compte en banquecontenant plusieurs millions qu'elledétient à l’Arab Bank (Switzerland)à Genève, soient exclus des biensqui seront confisqués par la justiceau terme de cette affaire.

Son extradition au Canada(Riadh Ben Aïssa, d’origine tuni-sienne, a la nationalité canadien-ne), après avoir été jugé en Suisse,condamné et après y avoir purgésa peine, épargnera probablementà Riadh Ben Aïssa d’autres ennuisjudiciaires, d’autant plus que lesautorités politiques canadiennes etSNC-Lavalin veulent enterrer défi-nitivement cette affaire : d’impor-tants intérêts diplomatiques, écono-miques et financiers (avec l’Algérienotamment) sont en jeu. Ce quiconvient parfaitement aux autoritésalgériennes. Ce qui explique qu’Al-ger ait laissé filer Riadh Ben Aïssa.On efface tout et on recommence...

Djilali Hadjadj

RAPPELSon arrestation enSuisse en avril 2012Pour rappel, l'ancien vice-président à la divi-

sion construction de la firme montréalaise d'ingé-nierie SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa — qui avaitdémissionné en février 2012 — avait été arrêté etemprisonné en Suisse en avril 2012. L'ancienhaut dirigeant de SNC-Lavalin était soupçonnéde corruption, d'escroquerie et de blanchimentd'argent, en lien avec des «affaires conclues» enAfrique du Nord, avait affirmé une porte-paroledu ministère public de la Confédération suisse.Les autorités de la ville de Berne avaient déclaréqu'elles détenaient Riadh Ben Aïssa, qui a ladouble nationalité canadienne et tunisienne,depuis la mi-avril.

La Gendarmerie royale canadienne (GRC)avait mené une perquisition au siège social deSNC-Lavalin à Montréal, à la demande des auto-rités suisses qui enquêtaient sur cette affairedepuis mai 2011. En février 2012, Riadh BenAïssa, ex-patron de SNC-Lavalin en Afrique duNord, a démissionné de la firme montréalaiseaprès 27 ans de service, de même que son col-lègue Stéphane Roy, vice-président aux financesde la division construction, dans la foulée de révé-lations troublantes concernant les liens que lafirme entretenait avec la famille de l'ex-dirigeantlibyen, Mouammar Kadhafi.

L’Algérie doit s’associer aux enquêtesmenées dans les pays qui enquêtent déjà surSNC-Lavalin (Canada, Suisse et Italie), et legouvernement au plus haut niveau doit rapi-dement sortir de son silence et annoncer savolonté politique de faciliter toutes lesenquêtes sur SNC- Lavalin en Algérie, volon-té qui doit se traduire par des mesuresconcrètes portées à la connaissance de l’opi-nion publique.

Des instruments internationaux (Conven-tion de l’OCDE, Convention des Nationsunies, conventions bilatérales en matièred’entraide judiciaire) existent pour permettrecette coopération judiciaire internationale etdes enquêtes conjointes. Pour rappel, laSuisse, l'Italie et le Canada sont tous signa-taires de la Convention de 1997 de l'OCDE,Convention anti-corruption dans les transac-tions commerciales internationales et, à cetitre, sont tous engagés à appliquer des loisqui interdisent aux entreprises de payer despots-de-vin à des gouvernements étrangers.Mais le Canada n’est pas un bon élève decette convention : très peu d’affaires de cor-

ruption ont été initiées par la justice depuisl’entrée en vigueur de cet instrument en 1999 !

Se doter d’un nouveau et plus efficacedispositif anti-corruption

Le gouvernement algérien doit aussi dili-genter au plan interne une très large enquêtequi commencerait par l’audit de tous les mar-chés attribués ces dernières années à SNC-Lavalin : en auditionnant notamment l’en-semble des dirigeants des entreprises algé-riennes, publiques et privées, co-contrac-tantes et sous-traitantes de ces marchés ; enauditionnant les ministres de tutelle de cesentreprises publiques ; en auditionnant le pré-sident et les membres de la Commissionnationale des marchés publics ayant annuléen 2010 et en 2011 certaines attributions pro-visoires de marchés au profit de SNC-Lavalin; en auditionnant les dirigeants de SNC-Lava-lin en Algérie et en prenant sans plus tarderdes mesures conservatoires à leur encontre,mesures à l’effet de faciliter l’enquête judiciai-re ; et aussi, en auditionnant les responsablesdes sociétés d’audit et les commissaires aux

comptes des entreprises publiques cocon-tractantes de marchés au profit de SNC-Lavalin. Malgré le fait que l’Algérie savait queces 10 dernières années SNC-Lavalin avaitété régulièrement éclaboussée un peu par-tout dans le monde par des affaires de cor-ruption (voir plus haut article du Soir), le gou-vernement avait continué à attribuer d’impor-tants marchés à cette firme pour un montantdépassant 6 milliards de dollars !

A court terme, l’Algérie doit se doter d’unnouveau et plus efficace dispositif — législatif,réglementaire, institutionnel et humain — deprévention et de lutte contre la corruption : l’ac-tuel dispositif (dont il faut faire le bilan), inache-vé et toujours en cours d’installation depuis2006, a montré toutes ses limites et ses nom-breuses insuffisances. Le nouveau dispositifdoit être élaboré dans la plus large concerta-tion et s’inspirer totalement des instrumentsinternationaux en vigueur, notamment laConvention des Nations unies de 2003 contrela corruption, convention ratifiée par l’Algérieet qui en a fait un très mauvais usage.

D. H.

CE QUE NOUS ÉCRIVIONS DANS LE SOIR D’ALGÉRIE DU 25 FÉVRIER 2013

Comment devrait réagir le gouvernement algérien (ce qu’il n’a pas fait)

La nouvelle est tombée mercredi dernier 15 octobre 2014 : un ex-vice-président de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa, accusénotamment d'avoir orchestré le versement d'un pot-de-vin afin d'obtenir des contrats à Montréal au Canada — dont le Centreuniversitaire de santé McGill à Montréal (CUSM) — est détenu depuis quelques jours par la Sûreté du Québec (SQ), suite à sonextradition par les autorités suisses. Mais Riadh Ben Aïssa, comme évoqué à plusieurs reprises dans ces colonnes depuis 2011,

est impliqué aussi dans les affaires SNC-Lavalin en Libye, en Tunisie et en Algérie (une des affaires Farid Bédjaoui).Détenu en Suisse depuis 2012, la justice algérienne n’a jamais voulu auditionner Riadh Ben Aïssa, malgré la disponibilité dans ce

sens des magistrats de Genève.

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Le Soird’Algérie Culture

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Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 11

PALAIS DES RAIS, BASTION 23 (BAB-EL OUED, ALGER) Jusqu’au 6 novembre : Expositionphotographique sur les villesarchéologiques et historiques du Mexique.Intitulée «Mexique : villes du patrimoinemondial», l'exposition englobe desphotographies de 32 sites archéologiquesclassés au patrimoine mondial del'Unesco, dans 11 villes mexicaines.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BEJAÏASamedi 25 octobre à 14h : L’auteur HendSadi animera un café littéraire autour deson livre Mouloud Mammeri ou la collineemblématique au Théâtre régional deBejaïa. Le public est cordialement invité.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOULes 21 et 22 octobre :Portes ouvertes sur l’Institut internationaldes nouvelles technologies.Jeudi 23 octobre à 13h : Récital poétiqueavec la participation des poètes : Mme DifGhouyoum, Bouchakour Moussa,Abdelkader, Mme Touati Zoulikha, organisépar l’Union des écrivains algériens.Samedi 25 octobre :

A 10h : Finale du «Concours d’histoireinterbibliothèques», organisé par laDirection de la culture de la wilaya de TiziOuzou.A 14h : Conférence sous le thème :«L’organisation de la société kabyle»,animée par l’écrivain Younes Addeli.A 14h : Projection en avant-première dufim Tamachahut Sityuna du réalisateurChelmouni Aziz.

PALAIS DE LA CULTURE ABDELKRIM-DALI DE TLEMCEN Jusqu’au 20 octobre : 7e Festivalinternational de la miniature et del’enluminure de Tlemcen.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Du 1er au 28 octobre : Film L’andalou deMohamed Chouikh, à raison de 3 séances :14h-17h-20h, sauf les dimanches.Vendredi 24 octobre à 10h : Pièce théâtralepour enfants Rihlet El Mouharridj de lacoopérative culturelle Boudhour El Fen de TiziOuzou. Metteur en scène : Draoui Sidahmed.Age : enfants de 6 à 12 ans.Du 29 au 31 octobre : Journées du filmrévolutionnaire avec trois films auprogramme, en collaboration avec le CNCA.

Le 29 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film Zone interdite d’Ahmed Lallem.Le 30 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.Le 31 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film l’Opium et le Bâton d’AhmedRachedi.

MAISON DE LA CULTURE AHMED- AROUA (KOLÉA, TIPASA) Mardi 21 octobre à 20h : 1res Journéesnationales du monologue et du rire, sousle slogan : «Le théâtre, art, créativité etesprit», avec la participation d’artistes dehuit wilayas dont Kamel Bouakaz, LamriKaouane, Tin El Hennani, Kamal Abdate,Fodil Assoul, Soli Mourad, Bilal Belmadaniet Amine Moussaoui.

SALLE ATLAS DE BAB-EL-OUED(ALGER) Vendredi 24 octobre à 15h : Piècethéâtrale pour enfants Rihlet El Mouharridjde la coopérative culturelle «Boudhour elfenn» de Tizi-Ouzou. Metteur en scène : Draoui Sid-Ahmed. Age : enfants de 6 à 12 ans.

SALLE ALGERIA (52, RUE DIDOUCHE-

MOURAD, ALGER) Samedi 25 octobre à 15h : Concert dugroupe algérien Mother.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 31 octobre : Exposition d’artplastique avec l’artiste Ismaïl Chanaâ deTipasa (vernissage le 15 octobre à 15h).Vendredi 24 octobre à 15h : Spectacledivertissant et d’animation MoughamaratMinou, avec Minou d’ Alger.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA AGHA (5,RUE DE LA GARE AGHA, ALGER) Lundi 20 octobre : L’établissement Artset Culture de la wilaya d’Alger, encollaboration avec RES’ART, organiseune exposition collective présentée parplusieurs femmes artisanes.

MUSÉE NATIONAL PUBLIC D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (26, RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER-CENTRE)Lundi 20 novembre : 5e édition duFestival national de la photographie d’art(FESPA), placée sous le thème : «Lacondition humaine».

GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 10 novembre : Exposition-ventede peinture «La musique et lesdanseurs... d’ici et d’ailleurs» de l’artisteMira Naporowska.

GALERIE D’ART CIV-ŒIL (3, RUELATRECHE-MOHAMED, MIRAMAR,ORAN)Jusqu’au 28 octobre : Exposition«Peinture & Poésie» de Mersali Othmane.

GALERIE D’ART ASLAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 20 octobre : Exposition depeinture sous thème «L’originalité et lecontemporain» de l’artiste NoureddineMokkedes.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu'à la fin du mois d’octobre :Projection des films Titi de Khaled Barketet L’Héroïne de Chérif Aggoune.

FADHMA N’SOUMEUR, LE NOUVEAU FILM DE BELKACEM HADJADJQuand le cinéma s’empare du mythe

pour raconter l’HistoireSur le mode de l’épopée et du

récit élégiaque, Fadhma N’Sou-meur, le nouveau film du réalisa-teur Belkacem Hadjadj racontel’histoire de la résistance du dernierbastion, la Kabylie, contre la cam-pagne d’occupation française del’Algérie, à la fin du XIXe siècle.

«Je n’ai pas fait un film historiquemais une fiction», objecte BelkacemHadjadj face à l’interpellation d’unspectateur qui lui faisait remarquerque son film s’est autorisé une distor-sion, une prise de liberté dans la nar-ration des faits historiques se rappor-tant à la résistance populaire des tri-bus kabyles face à l’avancée de lacavalerie française conduite par lemaréchal Randon et ses généraux,Mac Mahon et Beau-Prêtre qui s’ap-prêtaient à mettre un point final à laconquête intégrale de l’Algérie, ensoumettant par la force des armessophistiquées alliée à la ruse, à unedémarche fractionnaire, selon lasacro-saint procédé qui consiste àdiviser pour régner pour s’assurer lesoutien et le ralliement de tribus pouren faire des forces supplétives ausoutien de ses visées expansion-nistes et de soumission du reste desfractions tribales rebelles et hostiles àl’arrivée des nouveaux conquérants.

S’étant attaqué à la restitution defaits survenus durant une période his-torique peu documentée et caractéri-sée par une rareté de références his-toriques (l’équivalent d’une dizaine depages de récits et d’écrits historiquesreprenant des témoignages oculairesdes événements considérés retrou-vées par Aït Youcef, chercheur enhistoire et auteur du scénario du film)mais par une profusion de récitshagiographiques, se désole BelkacemHadjadj, qui, néanmoins, avoue sonparti pris pour une écriture cinémato-graphique qui fait la part belle au

mythe dont il s’est emparé pour crédi-biliser une fiction qui, prévient-il enco-re, s’inspire de faits réels et histori-quement attestés. De fait, c’estdavantage «un être de papier», unpersonnage déifié, presqu’une puis-sance thaumaturge dotée d’attributssurnaturels et magiques, capable deguérir les malades et de prédire l’ave-nir qu’il nous est donné à voir dans lefilm du réalisateur d’El Manara et deMachahu qu’une entité physique faitede chair et de sang que fut Fadhman’Soumeur qui, l’histoire l’atteste, étaitla fille d’un imam et notable religieuxdont l’aânaya (la bénédiction et lepouvoir spirituel), pouvoir acquisgrâce à son appartenance à la TariqaRahmania maintes fois évoquée dansle film s’étendait sur toute la partie estde la région de l’ex-fédération desIgaouaouène située à l’est de Aïn El-Hammam et comprenant les archd’Ath Bouyoycef, Iferhounène etImsouhal, voir même au-delà, danscette espace géographique de laKabylie où les lignages tribaux etfamiliaux tirent l’essentiel de leur pou-voir de la religion et la maîtrise dusavoir écrit (maîtrise du Coran et de lalangue arabe).

Des attributs qui viennent en héri-tage de son grand-père à Fadhman’Soumeur dont l’aura spirituelle et lerespect dus à son rang (lignage)dépassent les simples frontières deson village. Et, c’est sans doute pourcette raison que la notoriété de cettefemme belle et rebelle iront par monts

et par vaux pour arriver jusqu’auxoreilles de Boubaghla, un descendantd’un lignage religieux venu de l’autrecôté des montagnes des Babors,auquel la tradition orale a fabriquéune aura de démiurge et qui se char-gera, à la tête d’une armée de moinesguerriers, d’unifier les tribus des archsde la vallée de la Soummam et desIgaouaouène (actuelle région deHaute-Kabylie) pour résister à laconquête de la Kabylie par l’arméecolonialiste française.

Belkacem Hadjadj consacreral’essentiel de sa fiction de presquedeux heures à l’épopée de Boubagh-la, portant à leur apogée la témérité,le courage, la maîtrise de l’art de laguerre de ce moine guerrier. Pourpimenter son récit, le réalisateur nousfera témoin de l’idylle naissante entrece dernier et Fadhma n’Soumeur quirestera vierge immaculée malgré unmariage et une nuptialité nonconsommée à l’issue d’une unionsacrée avec un notable de la région.

Le refus de ce dernier de rompreles liens du mariage avec la belleFadhma exacerbera l’amour maisaussi la rancœur, pour cause d’unionimpossible, de Boubaghla qui devien-dra acariâtre et coléreux, au-delà detoute raison. Et c’est ce qui causerasa perte. Il connaîtra une fin sans gloi-re, puisqu’il fera les frais d’une ven-detta organisée par une famille quivengera l’un des siens injustementtué par le chef des moines guerriers.Une fin tragique qui affaiblira ces der-niers dépourvus d’un chef fédérateurdes forces et des tribus livrées à leursdivisions d’antan. Et c’est à cemoment qu’intervient Fadhma n’Sou-meur qui se révélera être un leaderincontesté de la communauté et chefde guerre à la tête de la résistancereconstituée dont le courage a fini parétonner même les généraux françaislors de son arrestation. C’était la der-nière séquence du film dont la projec-tion a tenu en haleine le public de la

maison de la culture de Tizi-Ouzouarchi-comble et qui a réservé unaccueil chaleureux au film et à sonréalisateur salué avec une standingovation et des youyous.

Au-delà de l’émotion suscitée parle récit qui traite d’une figure emblé-matique de l’histoire que le géniepopulaire a élevée au rang de mythefondateur, Belkacem Hadjadj a réussià charmer les spectateurs qui n’ontpas manqué de saluer la beauté plas-tique du film bien servi par les dia-logues dans une langue simple etpoétique signés par le poète Benmo-hamed, des thèmes musicaux compo-sés par le musicien Safy Boutella, deseffets spéciaux (cascades bienréglées et reconstitution de décorsd’intérieur et de scènes de guerregrandeur nature) et autres artifices quiparticipent à la re-création d’uneatmosphère d’époque. Seule ombreau tableau, les costumes, un peudéconnectés du contexte kabyle, augoût de nombreux spectateurs qui ontreproché au réalisateur ses choixdans la distribution des premiers rôlesféminin et masculin.

Si la performance de la comédien-ne franco-libanaise, Laetitia Eido, aadmirablement campé le rôle deFadhma n’Soumeur, son accent kaby-le, langue qu’elle a appris sur le taspour les besoins de l’interprétation deson rôle a déplu à une grande partiedu public (une performance à saluer).Le même reproche a été fait à AssadBouab, comédien marocain, premierrôle masculin (Boubaghla) et qui a dûlui aussi se mettre au kabyle, pourdéclamer les dialogues en kabyledans cette langue. Ce qui est en soiune performance pour ces deuxcomédiens étrangers et dontl’exemple est à suivre par une grandepartie d’Algériens qui s’opposent à lagénéralisation de l’enseignement detamazight au sein de l’école algérien-ne.

Saïd Aït Mébarek

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Par Kader BakouTéhéran, automne 1943

«Téhéran-43» est un film sovieto- franco-helvético-espagnol, réalisé par Alexandre Alov et Vladimir Naou-mov, sorti en 1981. Ce long métrage dans lequel jouentdes acteurs soviétiques et internationaux dont NatalyaBelokhvostikova, Igor Kostolevsky, Armen Djigarkha-nian, Alain Delon et Curd Jürgens, met un peu de lumiè-re sur un événement historique méconnu : une tentati-ve d’assassinat contre Roosevelt, Staline et Churchilldurant la Conférence de Téhéran de 1943, en pleineDeuxième Guerre mondiale. Bien avant celle de Yaltaen février 1945, la Conférence de Téhéran, qui se dérou-la du 28 novembre au 1er décembre1943, fut la premièrerencontre réunissant Winston Churchill, Franklin Roo-sevelt et Joseph Staline, les trois principaux dirigeantsdes Alliés en guerre contre l’Allemagne nazie. Desdécisions militaires importantes y furent prises, notam-ment le débarquement en Normandie en juin 1944. En1943, l’armée allemande a subi plusieurs échecs sur-tout sur le front Est, mais Adolf Hitler pensait avoirencore la possibilité de changer le cours de la guerreet de l’histoire en éliminant la grande «troïka» des lea-ders ennemis. Le renseignement allemand a prisconnaissance de la rencontre de Staline, Roosevelt etChurchill à Téhéran, après avoir réussi à trouver lecode de la marine américaine. Sur ordre d’Hitler en per-sonne l’opération «Long saut» sera élaborée. Un grou-pe d’agents allemands devait s’infiltrer à Téhéran ettuer les trois chefs d’Etats alliés, à la date symboliquedu 30 novembre, le jour d’anniversaire de Churchill. Sixagents spéciaux allemands, en contact avec le réseaud’espionnage local, s’installent dans la capitale ira-nienne. Mais le renseignement soviétique qui avaitpercé les plans nazis a mobilisé toutes ses forces pourles rechercher. Il a réussi à découvrir la planque desagents d’Hitler dans une ville de plusieurs millionsd’habitants. Ces agents avaient été mis en surveillancece qui a permis d’identifier leurs contacts avec certainsmilitaires et fonctionnaires et décrypter les messagesradio qu’ils échangeaient avec Berlin. Ces agents etleurs complices ont été finalement arrêtés et l’opération«Long saut» a échoué. Un article paru récemment dans La Voix de la Russie arévélé quelques points secrets dans cette affaire. Ainsi,l’opération soigneusement préparée par les nazis a étémise en échec par un groupe de jeunes dirigé parl’agent soviétique Guevork Vartanian, âgé de 19 ans.Son père Andrei Vartanian était le propriétaire d’uneconfiserie à Téhéran et travaillait avec les services spé-ciaux soviétiques. A 16 ans, Guevork avait déjà com-mencé à aider son père dans les affaires et le rensei-gnement. Le jeune homme travaillait avec sept jeunesIraniens sympathisants de l’URSS. Ces jeunes sur-veillaient depuis 1940 les agents du renseignementallemand à Téhéran et identifiaient leurs contactslocaux. En automne 1943, la mission est d’une impor-tance capitale : repérer à temps les agents allemandsqui préparaient l’attentat contre la troïka. «Nous pas-sions dans la rue 17 heures par jour en surveillant lesdéplacements des agents allemands et en repérantleurs émetteurs radio», raconte Geuvork Vartanian.Toujours selon La Voix de la Russie, Guevork Vartaniana travaillé en Iran jusqu’à 1951. A Téhéran, il a faitconnaissance avec Goar, sa future épouse. Tous lesdeux sont devenus des agents secrets à la fin desannées 1950. Sous des identités différentes, ils ontaccompli des missions importantes dans des dizainesde pays sans jamais se faire prendre. Guevork Varta-nian racontera plus tard qu’ils avaient enregistréd’autres grands succès comparables à «Téhéran-43»,mais que le temps n’était pas encore venu d’en parler.Les noms de Guevork et de Goar Vartanian ont étédéclassifiés il y a quelques années. En 2007, l’ex-agentsoviétique a rencontré Seliya Sandis, la petite-fille deChurchill qui rêvait depuis longtemps de serrer la mainde l’homme qui avait sauvé la vie de son illustre grand-père. Héros de l’Union soviétique, Guevork Vartanianest mort en 2012, à l’âge de 88 ans. Il a certainementemporté avec lui beaucoup de secrets.

K. B. [email protected]

Photo : D

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LIVREMohamed Sari présente son Essai sur la pensée et la critique littérairesL’ écrivain Mohammed Sari a pré-

senté récemment sa dernièreœuvre en langue arabe intitu-

lée Essai sur la pensée et la critiquelittéraires. L’œuvre est «un recueild’articles sur la création et la critiquelittéraires, rassemblés au niveau dela thématique concernant la littératu-re et la violence», nous dira l’auteurqui précisera plus loin : «Ce sont desarticles sur les œuvres condenséeset compilées depuis une dizained’années, dont plusieurs articles ontété publiés en Algérie et dans lemonde arabe».

Mohammed Sari, qui est profes-seur de sémiotique à l’université d’Al-ger, est aussi écrivain, critique littérai-re et traducteur dans les deuxlangues, arabe et française, deromans d’écrivains algériens à l’ins-tar de Mohamed Dib et sa trilogieAlgérie, dont L’incendie, Le métier àtisser et La Grande Maison, ainsi que

la trilogie nordique de Dib, mais aussiles œuvres de Yasmina Khadra,Anouar Benmalek, Malika Moked-dem, Maïssa Bey.

Mohammed Sari a aussi publiéde nombreux romans en arabe et enfrançais, dont Le Labyrinthe, Essaï(l’enfer), la carte magique, mais aussiun monumental ouvrage Le Naufra-ge, où on retrouve neuf nouvelles, etoù l’auteur évoque la part d’humanitéque portent ses personnages et lesdouleurs qu’ils accumulent.

L’auteur écoute ses personnageset fait parler leurs frustrations et leurspulsions. Ces neuf nouvelles dédiéesaux souffrances humaines semblentrejoindre celles évoquées dans LeDésert des Tartares de Dino Buzzatiet où on retrouve le lieutenant Drogo,isolé en plein désert et croyant durcomme fer à une vaine célébrité, jus-qu'à sa mort. La dernière œuvre enlangue arabe présentée par Moham-

med Sari à Tipasa et intitulée Essaisur la pensée et la critique littéraireslui a permis d’affirmer avec force :«J’ai puisé de mes œuvres la maniè-re et la façon dont je les ai conçues etqui dénotent en fait de leur influencedans le romanesque algérien etarabe notamment dans leur vision dumonde, dans la transmission de laréalité avec l’émergence d’un certainfantastique, du légendaire et dumythe», dira Sari.

Mohammed Sari évoquera trèssouvent le concept de «gouverne-mentalité» cher à Charles Foucault,philosophe et spécialiste en psycho-pathologie à travers son œuvre qui yest dédiée à l’«histoire de la folie».

M. Sari tout en abordant à traversses déclarations les «théories de nar-ration littéraires» et «les limites del’interprétation», en se référant à l’Ita-lien Umberto Eco, le spécialiste de lasémiotique et de la philosophie du

langage, semble mettre en évidencel’impact de cette école philosophiquesur son rôle de professeur de sémio-tique, dénotant en cela d’un largeéventail de connaissances, tant phi-losophiques, psychologiques que lit-téraires. Nonobstant cette tendanceet cette référence à l’école prônéepar Umberto Eco, il convient de nepas éluder l’œuvre de Sari, Le Laby-rinthe, qui dénonce le régime de ter-reur instauré par les intégristes. Inter-pellé à ce sujet par des médias, l’au-teur dira en substance : «L’idéologieintégriste quand elle est véhiculéedans une société qui est frappée parla crise économique, par l’analphabé-tisme et par l’ignorance, génère unétat mental où l’extrémiste croit pos-séder la vérité absolue, et à partir delà il a le droit divin de pouvoir éliminertoute personne qui est différente, quipense différemment».

Larbi Houari

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 20 octobre 2014 - PAGE12

FOOTBALL

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LIGUE 1 MOBILIS (7e JOURNÉE)

Les Cadors au tapis, la JSSet le MCEE en profitent

l La septième journéedu championnat de Ligue 1Mobilis disputée vendrediet samedi, a été défavo-rable aux premiers, le CSConstantine et l'USM ElHarrach, battus respecti-vement par le MO Béjaïa(2-0) et la JS Saoura (1-0),tandis que le championsortant, l'USM Alger conti-nue de manger son painnoir après le nul concédé àdomicile face au MCO (1-1).

Le leader, le CSC, quirestait sur une victoirecontre l'USM Alger (2-1) estrevenu bredouille de sondéplacement à Béjaïa faceau MOB (2-0). Deux réalisa-tions de Rahal (45' s.p) etDehouche (87') ont permisaux hommes de AbdelkaderAmrani de remporter leurpremière victoire de la sai-son à domicile qui leur per-met de monter sur lepodium en compagnie de laJS Saoura et du MC El-Eulma.

En dépit de leur contre-performance, la deuxièmede la saison, les Sanafirmaintiennent leur pointd'avance sur leur dauphindirect l'USM El Harrach qui

s'est inclinée à son tour faceà la JS Saoura (1-0) sur uneréalisation de Sayeh (15').

Une victoire qui permet àla JSS de se hisser à la troi-sième place à deux pointsdu leader mais avec unmatch en moins contre l'ESSétif.

L'autre bonne affaire dela journée est à mettre àl'actif du MC El-Eulma quis'est imposé contre la JSKabylie (3-2) grâce à uncoup de chapeau deDerrardja, meilleur artilleurdu championnat avec 9buts. En revanche, la JSK a

essuyé sa deuxième défaitede suite après celle concé-dée face à la JSS (1-0).Toujours sans entraîneur enchef depuis la démission duBelge Hugo Broos, lesCanaris restent scotchés aumilieu du tableau.

L'USM Alger qui restaitsur trois défaites de suite aété accrochée sur sa pelou-se par le MC Oran (1-1).Les joueurs de Velud quipensaient renouer avec lavictoire après le but deMeftah (16’) ont été surprispar une égalisation deBezzaz sur penalty (88').

Dans le bas de classe-ment, l 'USM Bel-Abbès,vainqueur in extremis duMC Alger (2-1) a réalisé unebelle opération. Un but dansle temps addit ionnel dudéfenseur Abdat donne del'air à son équipe qui quittela zone rouge.

L'ASO Chlef sous laconduite du nouvel entraî-neur Benchouia a enregistrésa première victoire de lasaison en dominant le RCArbaâ (2-0) grâce à deuxréalisations de Haddouche(13') et Tedjar (45’ +1’ s.p).

Enfin, la lanterne rouge,le NA Hussein-Dey de AïtDjoudi a remporté son pre-mier succès de la saison àl'occasion du derby de lacapitale contre le CRBelouizdad grâce à un butd'Ouznadji dans le dernierquart d'heure.

RésultatsASM Oran-ES Sétif 1-0NA Hussein dey-CRBelouizdad 1-0JS Saoura-USM El Harrach 1-0ASO Chlef-RC Arbaâ 2-0MO Béjaïa-CS Constantine 2-0USM Bel-Abbès-MC Alger 2-1USM Alger-MC Oran 1-1MC El-Eulma-JS Kabylie 3-2

ClassementPts J

1. CS Constantine 13 72. USM El Harrach 12 73. JS Saoura 11 6-. MC El-Eulma 11 7--. MO Béjaïa 11 76. JS Kabylie 10 7--. ASM Oran 10 7-- MC Oran 10 79. MC Alger 9 7--USM Bel-Abbès 9 711. USM Alger 8 712. ES Sétif 7 6--. RC Arbaâ 7 7--. CR Belouizdad 7 7-- ASO Chlef 7 716. NA Hussein Dey 5 7

Prochaine journée (8e)Vendredi 24 octobre (19h)USM Alger-NA Hussein-DeySamedi 25 octobreRC Arbaâ-JSS (15h) à huisclosUSM Harrach-ASO Chlef (15)CS Constantine-USM Bel-Abbès (18h)MC Oran-MC El-Eulma (18h) CR Bélouizdad-MO Béjaïa(18h) JS Kabylie-ASM Oran (18h)dans un stade à déterminer*MCA-ESS reporté

MC EL-EULMA 3 - JS KABYLIE 2

Une victoire et desimperfections

Dès l’entame, Hemami etses camarades se porterontrésolument en attaque et nelaissèrent que peu d’espaceaux coéquipiers de Rial, quidurent subir l’ascendant deslocaux durant cette premiè-re période où ils encaissè-rent le premier but par l’in-évitable Derrardja ( lemeilleur sur le terrain) à la32’, suite à un fauchage deAbbas dans la surface de

réparation qui prendra àdéfaut Doukha.

Les Kabyles accusèrentle coup mais ne pourrontpas arrêter la furia deslocaux qui ajoutent rapide-ment un deuxième but parce même Derrardja suite àun retrait de Chenihi qu’ilprolongera d’un tir des 25mètres dans les filets dumalheureux Doukha. Endeuxième période, les

locaux monopoliseront leballon au milieu du terrain etoccuperont tous lesespaces et vont rajouter untroisième but par toujours lemême Derrardja qui sejouera de la défense kabyleà la 78’.

On s’acheminait vers lafin de la rencontre quand onverra Hamiti rater lamenta-blement le K.-O. à la 84’. Cedont profiteront les joueursde la JSK pour planter deuxbanderilles à la 86’ et 88’ dela rencontre engendrant lacolère des supporters.Goavec doit revoir la com-posante de sa défense àl’avenir et imposer plus deconcentration et de rigueurà ses hommes.

Mostefa Djafar

l Les Vert et Rouge en accueillant les Canaris de Tizi-Ouzou voulaient confirmer leur net regain en forme et ilsfaillirent réussir en administrant une réelle leçon de foot-ball à leurs vis-à-vis durant l’essentiel de la partie,n’était-ce ce relâchement durant les cinq dernièresminutes qui ont vu les protégés de Karouf revenir auscore par deux fois à la 86’ et 88’ de jeu, réduisant ainsileur défaite alors qu’ils se dirigeaient vers une humilia-tion.

CLASSEMENT DES BUTEURS

Derrardja déloge Boulemdaïs de la 1re placeL'attaquant du MC El-Eulma, Walid

Derrardja, auteur d'un triplé lors de la vic-toire à domicile de son équipe face à la JSKabylie (3-2) samedi soir, porte à huit soncapital buts et prend la tête du classementdes buteurs du championnat de Ligue 1 àl'issue de la 7e journée. Il devance désor-mais de deux buts Hamza Boulemdaïs quimenait le bal jusque-là, et qui a raté, àcause d'une blessure, le match de sonéquipe le CS Constantine, battue sur le ter-rain du MO Béjaïa (2-0).

Derrardja, qui s'est illustré dès la pre-mière journée du championnat avec undoublé dans les bois du MC Alger (victoire2-1), vient d'être convoqué en sélectionalgérienne des joueurs locaux (A'), et dontle deuxième stage, sous la houlette dutechnicien français, Christian Gourcuff,débutera aujourd’hui et prendra fin mercre-di. Le jeune attaquant de l'USM El Harrach,Mohamed Lamine Abid, lui aussi convoquépour la première fois en sélection A', com-plète le podium avec 4 buts.

MO BÉJAÏA 2 - CS CONSTANTINE 0

Les Crabes s’offrentles Sanafir

l Les Crabes ont réussi enfin leur première victoireà domicile devant le leader, le CSC, sur le score de deuxbuts à zéro, deux réalisations signées par Fawzi Rahalsur pénalty, quelques secondes seulement avant lapause-citron et ensuite Dehouche, à cinq minutes de lafin de la partie.

Les hommes de Amrani qui occupent la troisième placeau classement avec 11 points à deux longueurs de retarddu leader, réalisent ainsi une très belle opération.Farouchement déterminés à chasser la guigne qui les pour-suit depuis l’entame de la saison à domicile. Les Mobistesqui ont été accrochés à deux reprises sur leur terrain par laJS Saoura (1-1) et le MCA (2-2) affichent dès les premièresminutes du jeu leur intention de garder les trois points de lavictoire en allant acculer leur adversaire du jour dans sonpérimètre. En effet, à peine la troisième minute de jeu enta-mée lorsque, suite à un corner magistralement exécuté parDehouche, Yaya d’une jolie tête échoue d’un cheveu àdonner l’avantage à son équipe. Les locaux qui ont littérale-ment dominé leur vis-à-vis durant toute la première périodede jeu rateront encore le coche à deux reprises par l’entre-mise du Malien Ballo (7’ et 23’). Les efforts des camaradesde Rahmani ne tarderont pas néanmoins à porter leursfruits. On jouait la dernière minute du premier-half lorsquesuite à une main de Guerabis à l’intérieur de sa zone, l’ar-bitre Bassiri n’hésite pas à désigner légitime le point depénalty. Chargé d’exécuter la sentence, Fawzi Rahal ouvrela marque. Au retour des vestiaires, loin de baisser lagarde, les Mobistes maintiennent la pression sur lesSanafir. Après plusieurs raids, les coéquipiers réussissentà doubler la mise à cinq minutes du coup de siffler de la finde la partie par l’intermédiaire de Dehouche. Profitant d’unetrès mauvaise relance du portier constantinois dans sa ten-tative de déviation du cuir de Hamzaoui, NassimDehouche, idéalement positionné ne trouve aucune difficul-té à inscrire le deuxième but et sceller par la même occa-sion la victoire de son équipe. Méconnaissables tout aulong de la partie, les Sanafir ne sont à aucun moment par-venus à inquiéter dangereusement le portier Vert et Noir,Rahmani. Invincibles depuis l’entame de la saison, lesCrabes qui renouent avec le succès après une série decinq matches nuls vont entrevoir avec une totale sérénité lasuite du parcours.Très satisfait de la prestation de sesjoueurs, le coach mobiste ne s’en est pas caché à la fin dela partie. «C’est une belle victoire. Très volontaires, mesjoueurs se sont montrés à la hauteur de leur mission quiest de renouer avec la victoire sur notre terrain. Je pensequ’on est sur la bonne voie. Ce succès nous permettra depréparer sous de bons auspices notre prochain rendez-vous contre le CRB. On fera tout pour garder cette bonnevoie et revenir avec un résultat positif», a déclaré à la pres-se le technicien mobiste à la fin de la partie. Le driverconstantinois, Garzitto, tout en reconnaissant la victoire duMOB n’a pas manqué de pointer du doigt l’arbitre quiaurait, selon lui, «privé de deux penalties» son équipe. «Ona mal joué et le MOB mérite sa victoire. Je conteste néan-moins le mauvais arbitrage. Je pense que l’arbitre nous aprivés de deux penalties valables tandis que le pénalty duMOB n’est pas légitime», a soutenu le coach des Sanafir.

A. Kersani

USM BLIDA

Les Blidéens craignentune sévère sanction

Les inconditionnels de la formation blidéenne ainsi quele staff dirigeant craignent une sévère sanction contre leurclub, suite aux incidents survenus vendredi dernier lors dumatch contre l’USMM Hadjout, surtout que l’arbitre de larencontre a tout consigné dans un rapport qu’il a transmisà la Ligue. S’il s’avère, effectivement, que ce sont les sup-porters blidéens qui sont derrière cette mésaventure,l’USMB craint vraisemblablement une sévère sanction.

Selon des témoignages, ce sont les Hadjoutis qui ont,au sifflet final de l’arbitre, provoqué les échauffourées, cequi a obligé les forces de l’ordre d’intervenir et utiliser desbombes lacrymogènes pour maîtriser la situation.

M. Belarbi

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LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE : À J-5 DE LA FINALE ALLER CONTREL’AS VITA CLUB (RD CONGO)

Les choses sérieusescommencent pour l’ESSl L'Entente de Sétif a enta-

mé, dès hier dimanche, sa prépa-ration à l’Ecole des sports olym-piques d’El-Bez en prévision dudéplacement à Kinshasa, où elleaffrontera dimanche l’équipecongolaise de l’AS Vita Club enfinale aller de la Ligue des cham-pions d'Afrique, l'objectif pri-mordial de l'équipe, cette saison. Un rendez-vous si important

que les Noir et Blanc ont choisil ’Ecole des sports olympiquescomme lieu de rassemblement,loin des regards indiscrets ainsique pour les commodités offertes.Réunir les joueurs en stage tout aulong de la semaine qui précède larencontre, est aussi le meilleurmoyen pour garantir les conditionsoptimales de concentration. Stafftechnique et joueurs en aurontbesoin pour réussir leur sortiedans la capitale congolaise.A cet effet, une conférence de

presse a été organisée par ladirection du club en vue de donnerle maximum d’information sur l’étatd’esprit de l’équipe à une semainede la finale aller de la Ligue deschampions d’Afrique. Interrogé sur le déroulement de

la préparation, KheïreddineMadoui aff iche un optimismemesuré : «Nous avons cherché àassurer aux joueurs les conditionsoptimales de travail. La concentra-tion est de mise. Ce stage bloquéà l’Ecole des sports olympiquespermettra d’assurer les meilleuresconditions possibles de travail auxjoueurs. Ils sont très motivés.D'ailleurs, l'ambiance est excellen-te», a confié l'entraîneur de l’ESS.Concernant la disponibilité desjoueurs blessés, (Mellouli, Demouet Belameïri), pour la rencontre dedimanche, le coach sétifien a affir-mé que médicalement, ses troisjoueurs sont aptes et qu’ils se sontdéjà intégrés au groupe. «On nepeut rien avancer en ce moment, ilreste encore une semaine avant la

rencontre, d’ici là on verra s’ilspourront prendre part ou non à cematch», a-t-il ajouté.Concernant les mauvais résul-

tats enregistrés en championnatpar l’équipe et notamment sa der-nière défaite face à l’équipe ora-naise de l’ASMO, l’entraîneur séti-fien a déclaré qu’il est difficilementalement de passer d’unecompétition à une autre. «Mesjoueurs étaient totalement concen-trés sur la finale de LCA. Cetteconcentration a eu pour effet queles joueurs avaient très peur decontracter des blessures lors desmatches du championnat et qui lesauraient privés de disputer cettefinale», dira-t-il.

En football, bien jouer negarantit pas forcément la victoire.Et à ce stade de la compétition, ilvaut mieux privilégier le résultat àla manière : «Nous aborderons larencontre de Kinshasa en pensantau match retour. L'explication dedimanche prochain ne sera pastrop différente de celle disputée àLubumbashi face au TP Mazembeen demi-finale retour, mais avecl'objectif de faire un bon résultat,meilleur que celui obtenu précé-

demment. Nous allons conservernotre style de jeu habituel, mais enétant concentrés au maximum», aégalement déclaré KheïreddineMadoui. Pour sa part, le président de

l’ESS, Hacène Hamar, a d’abordaffirmé que, contrairement auxrumeurs qui ont circulées ces der-niers jours quant à la délocalisa-tion du lieu de la finale retour versune autre enceinte à cause du dif-férend qui oppose le président dela FAF au wali de Blida, le bosssétifien a été catégorique à cesujet en déclarant que le matchretour prévu le 1er Novembre pro-chain se déroulera bel et bien austade Mustapha-Tchaker de Blida.Le président de l’ESS a fait savoirque la délégation de l’ESS s’envo-lera, à bord d’un avion spéciale-ment affrété par le gouvernement,le vendredi 24 octobre à partir del’aéroport de Sétif, alors que leretour est prévu le dimanche 26octobre, juste après la rencontre,vers l ’aéroport Houari-Boumediène, afin de permettre àl’équipe d’entamer un stage blo-qué au centre de préparation deséquipes nationales de football en

perspective de la finale retour.Enfin et concernant la menace

de disputer la finale sans sponsorofficiel, en enlevant le sigle de lasociété nationale Sonatrach, quel’Entente de Sétif porte sur lesmaillots des joueurs depuis ledébut de la phase des poules de laLigue des Champions d’Afriquesans pour autant encaisser lemoindre sou, Hamar a affirmé querien n’est encore réglé. «J’ai eudes promesses de la part de hautsresponsables de l’Etat de réglerdéfinit ivement ce problème etd’amener Sonatrach à remplir sapart du contrat. On attendra d’icinotre départ vers le Congo et là,on décidera du maintien ou non dusigle de Sonatrach sur nosmaillots», dira-t-il.Une chose est sûre : l'explica-

tion de dimanche prochain seraplus dure que les précédentes sor-ties de l’Entente de Sétif. LesCongolais chercheront à prendreleur revanche sur les Sétifiens quiles avaient privés de disputer unefinale Congo-congolaise en élimi-nant l’autre équipe congolaise, duTP Mazembe.

Imed Sellami

CAN-2014 DAMES : APRÈS LE CINGLANT 5-1 CONCÉDÉ FACE À L’AFRIQUE DU SUD

Les Algériennes passent du rêve au cauchemarl Pas de miracle pour les filles

de Chih qui quittent la CAN-2014au bout d’une semaine de com-pétition. Parties les premières enNamibie, elles rentrent au payssans avoir réussi l’exploit defranchir le premier tour.«Trop belles, trop frêles» pour-

rait être le titre générique du par-cours des Algériennes durant cette8e édition de la CAN de footballféminin. Un tournoi durant lequelles équipières de Benkhedda ontbrillé lors du premier contact aveccette épreuve jouée à Windhoekavant de s’effilocher par la suite.En effet, pour leur entrée en

matière, samedi passé, ellesavaient surpris les Black Queensdu Ghana, favorites parmi les favo-rites durant cette édition mais quine sont pas parvenues, non plus, àpasser en demi-finales. Samedi,

les camarades de Naïma Bouhani-Benziane avaient besoin d’un nul,un petit point pour accompagnerles Camerounaises qui les avaientbattues mercredi passé (2-0), sansréussite. Les Sud-Africaines, vice-championnes lors de la précédenteédition, ont eu raison des frêles etnaïves algériennes, «coulées» aubout de quatre petites minutes surdes réalisations d’Amanda Dlamini(37’) et Portia Modise (41’). Leurbonne entame, l’espace d’une pre-mière demi-heure durant laquelleelles avaient une certaine emprisesur la manœuvre offensive et lapossession du cuir, n’a pas étépayante.Groggy par ce double coup du

sort, les filles de Chih, physique-ment à plat et tactiquement désor-ganisées lors du second acte,allaient subir le match. Malgré

quelques escarmouches deNachida Laïfa et autre NaïmaBouhani-Benziane. La sélectionsud-africaine qui portera l’estocadedurant les vingt dernières minutessuccessivement par Sanah Mollo(70’), Mamello Makhabane (83’) etSmeda Wiloma Leandra (88’) feravoir de toutes les couleurs à ladéfense algérienne dont la gar-dienne Kahina Taknint a fait preu-ve de beaucoup de volonté. Le butd’honneur signé par la remplaçan-te de luxe, Affak Horiya, auteuredu but victorieux contre le Ghana,lors du match de ce tournoi, nechangera rien à la donne (90’+3’).Les filles d’Azzedine Chih ont payécash leur inexpérience dans cegenre de tournois relevés. C’estune élimination douloureuse maislogique pour une sélection réacti-vée depuis quelques mois après

sa dissolution en 2011, quelquessemaines après sa médaille debronze aux JA de Maputo(Mozambique). Une inexplicablemise en berne qui a fait fuirnombre de nos joueuses versd’autres pays, notamment ceux duGolfe. Une décision qui a eu égale-ment de fâcheuses conséquencessur le déroulement de la compéti-tion locale qui a vu nombre declubs, à l’instar de l’équipe d’Alger-Centre, perdre ses meilleurs élé-ments et, chemin faisant, son aurasur le plan national. Désormais,l’EN féminine a eu le mérite derenouer avec la phase finale de laCAN, après une éclipse qui a duré4 ans. Les Algériennes n’ont plusdisputé de tournoi final depuis la 6eédition, en 2010, en Afrique duSud.

M. B.

JS SAOURA

La vie sansBeldjilali

pas si moroseque ça !

La JS Saoura, qui a perdu lesservices de son meilleur joueurKaddour Beldjilali, transféré à l'ESSahel lors de l'intersaison, carbu-re fort sans son ex-stratège,comme l'atteste sa 3e place auclassement de Ligue 1 après 7journées, et de surcroît avec unmatch en moins. La JSS a enchaîné une

deuxième victoire de rang lors-qu'elle a accueilli, samedi, l'USMEl-Harrach (2-0) au stade du 20-Août à Béchar, confirmant sondébut de championnat tonitruant.Le club du sud-ouest algérien, quidispose de 11 points, peut envi-sager de déloger le CSConstantine des commandes duchampionnat s'il gagne sonmatch en retard face à l'ES Sétif,surtout qu'il aura l'avantage duterrain et du public. Les gars deBéchar ont le mérite, estiment lesobservateurs, d'avoir réalisé leurtrès bon parcours de ce début desaison, alors qu'ils n'ont évoluéqu'à deux reprises à domicile ensix matchs joués. Après deuxnuls ramenés des terrains del'ASO Chlef et du MO Béjaïa (0-0et 1-1), le club a signé sa premiè-re victoire lors de la réception del'ASM Oran (3-1) pour le comptede la 3e journée. Il a concédé saseule défaite jusque-là, sur le ter-rain du MC Alger (2-1) avant derectifier le tir en s'imposant à l'ex-térieur contre la JS Kabylie (1-0)puis en enchaînant un deuxièmesuccès d'affilée face à l'USM El-Harrach. Dans les milieux de la JSS,

l'on est agréablement surpris parces résultats, surtout que tout lemonde avait des doutes quant àl'avenir de l'équipe après ledépart de son maître à jouerBeldjilali durant l'été. Le change-ment d'entraîneur après deuxjournées de compétition avec l'ar-rivée d'El-Hadi Khezzar en rem-placement du Français AlainMichel, a accentué les appréhen-sions des supporters bécharis.Finalement, les protégés du pré-sident Mohamed Djebbar, s'ensont bien sortis. Leur entraîneur,qui retrouve l'élite après trois ansd'absence, et évoquant le départde Beldjilali a précisé qu'il n'étaitpas le genre de coachs à misersur les individualités. «Certes,j'aurais souhaité trouver Beldjilalidans l'effectif, mais je suis quel-qu'un qui table plutôt sur le grou-pe et pas sur les individualités, etc'est ce qui fait notre forcejusque-là», a déclaré le techni-cien constantinois. Si la JSS par-vient à maintenir son rythmeactuel, nul doute qu'elle effectue-ra sa meilleure saison depuisqu'elle a accédé à la cour desgrands, prédisent les spécialistes.

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HANDBALL : EN PRÉVISION DUMONDIAL 2015 AU QATAR

Les locaux en préparationl Dans le cadre de sa préparation pour le 24e

Championnat du monde 2015 abrité par la ville qatariede Doha, du 15 janvier au 1er février 2015, notre équipenationale messieurs poursuit sa préparation.

Ainsi, son entraîneur Zeguelli Reda convoque 22joueurs évoluant en Algérie pour un court regroupement,du lundi au vendredi prochain, à l’hôtel Les Abbassides dePalm-Beach avec des entraînements biquotidiens à lasalle de Bou Ismaïl.

Pour la circonstance, le coach national a fait appel à lamajorité des éléments qui ont participé aux précédentsregroupements à Alger. Concernant le poste de gardiende but, le coach national a rappelé Rabir du HBC El-Biar.Par contre, les sportifs algériens sont dans l’attente duretour de Samir Kerbouche, lui qui a décidé d’arrêter sacarrière internationale. Tous ses fans ne désespèrent pasde le voir revenir sur sa décision et réintégrer l’équipenationale et apporter sa grande expérience. Aussi Samirne devra pas les décevoir.

Pour la suite de la préparation, le coach national, enconcertation avec le directeur technique national, a pro-grammé des regroupements de courtes durées en Algérieet des stages précompétitifs ainsi que la participation àdes tournois à l’étranger.

En novembre, la formation algérienne effectuera troisstages dont un à l 'étranger du 26 novembre au 3décembre, ponctués par des matchs amicaux. Décembresera meublé par deux regroupements en Algérie et untroisième en Slovénie, du 20 au 30, avec la possibilitéd’effectuer des tests amicaux devant des équipes natio-nales. La ligne droite de la préparation du Sept algériensera truffée de deux tournois internationaux en janvier2015. D’abord, les Verts disputeront le tournoi internatio-nal de Bercy en France, du 8 au 10 janvier 2015. Cetteannée, cette compétition sera déplacée de Paris à Nantes(France) en raison des travaux de rénovation de la sallede Bercy. Lors de ce tournoi, il y aura aux côtés del’Algérie, la France, la Macédoine et le Brésil ; l'équipealgérienne ouvrira le bal face à la Russie le vendredi 9janvier. Pour rappel, le 24e Mondial-2015 se déroulera du15 janvier au 1er février à Doha. Au tour préliminaire, notreéquipe nationale évoluera dans le groupe C en compa-gnie de la France, de l'Egypte, des Emirats arabes unis,de la République tchèque et de la Suède.

H. C.

JUDO : CHAMPIONNATS DU MONDE2014 JUNIORS

L'Algérie aux USA avecdix athlètes

l Dix judokas, dont quatre garçons, forment l'équi-pe algérienne juniors de judo, qui s'envolera dimanchematin vers les Etats-Unis d'Amérique, pour disputer lesChampionnats du monde 2014, du 22 au 26 octobre, a-t-on appris auprès de la FAJ.

Chez les garçons, les Verts seront représentés parSalim Rebahi (-60 kg), Abdelkrim Ladj (-66 kg), OussamaDjeddi (-73 kg) et Ahmed Djerradi (-100 kg).

Chez les filles, Hadjer Meserrem et Sadjia Amraneseront toutes les deux engagées dans la catégorie des(-48 kg), tandis que Djazia Haddad et Kenza Naït Amarvont concourir respectivement dans les catégorie des (-57kg) et des (-52 kg).

Les deux dernières représentantes algériennes dansces Championnats du monde sont Imène Aouissi et SarahKerdjadj et elles seront engagées respectivement dans lacatégorie des (-63 kg) et celle des (-70 kg). «J'ai consentibeaucoup d'efforts pour bien préparer ces Championnatsdu monde et j'ai fait beaucoup de sacrifices en parallèle,notamment par rapport à mes études. Donc, je ne peuxque viser très haut, à savoir, au moins une place sur lepodium», a déclaré à l'APS la championne d'Afrique entitre, Hadjer Meserrem. Meserrem, également championnearabe en titre, a avoué que le facteur «chance» pourraitjouer un rôle déterminant dans son parcours, notamment«par rapport au tirage au sort».

«Je dois connaître mes adversaires à partir du 20 oudu 21 octobre et j'espère que le tirage sera clément, aumoins pendant les premiers tours, le temps pour moi detrouver mes repères, pour pouvoir faire face auxéchéances suivantes».

Les quatre premiers jours de la compétition (du 22 au25, ndlr) seront consacrés aux combats «individuels», tan-dis que la journée du 26 octobre sera consacrée aux com-bats «par équipes».

L'équipe masculine est conduite par le coach MezianeDahmani, alors que la sélection féminine est drivée parOmar Rebahi, qui a remplacé Soraya Haddad depuis envi-ron trois mois.

LA FAF RÉAGIT ENFIN AUX DÉCLARATIONS DU PRÉSIDENT DE LA JSK

Raouraoua-Hannachi, laguerre des mots a reprisl La FAF sort l’artillerie

lourde pour dénoncer lesrécentes sorties publiquesdu président de la JSKabylie, Moh-ChérifHannachi. L’affaire Ebossé,le dossier Dabo, l’argentemprunté et d’autressujets tenus secrets par lepassé ont fait l’objet d’unemise au point de laFédération algérienne defootball, hier, intitulée «Apropos des mensonges duprésident de la JSK».

Un réquisitoire qui déno-te le ras-le-bol du présidentde la FAF, MohamedRaouraoua, en personne.Irrité par les propos tenuspar le chairman du clubkabyle, le patron de la FAFa sèchement réagi sur lesite de la fédération. «Cesderniers jours, le présidentde la JSK s’est consacré àtravers les médias et notam-ment… égyptiens ! à déver-ser des mensongesénormes et des contre-véri-tés, dont il est seul, dans lemilieu du football, à avoir lesecret», lit-on dans les pré-cisions publiées hier.L’ instance de MohamedRaouraoua est vexée parles déclarations de M.C.Hannachi faites «de sur-croît, depuis le pays despharaons (l’Égypte, ndlr) »,dans lesquelles «il (M.Hannachi, ndlr) s’est érigéen ‘‘historien’’ de la guerrede Libération nationale,confondant son rôle de pré-sident d’un club de footballavec celui d’un homme poli-tique».

Rappelant que Hannachi«n’a pas de mandat poli-tique pour représenter laKabylie et encore moins decompétences pour évoquerson histoire et ses hérosque toute l’Algérie connaît»,le communiqué de la FAFrappelle au président de laJSK «l’obligation de réserveà laquelle il est tenu, et seconsacrer, conformémentaux statuts et règlements,exclusivement à son rôle deprésident de club, ce grandclub prestigieux, la JSK quiest le bien de la région maisaussi de toute la nation».

Plus précis, le texte del’instance fédérale dérouleles «mensonges» du doyendes présidents des clubs defootball en Algérie, concer-nant notamment les affaires«Ebossé» et «Dabo».

«Pour l ’affaire de feuEbossé, le président de laJSK ignore volontairementles règlements qui consa-crent la responsabilité duclub dans l’organisation desmatches tel que précisédans l’article 62 points 6 et 7du règlement de footballprofessionnel qui stipule :«Le club qui reçoit est char-gé de la police du terrain; il

est responsable du désordreet du dysfonctionnement quipourraient résulter avant,pendant et après un match,du fait de l'attitude du public,des joueurs et des diri-geants ainsi que de l'insuffi-sance de l 'organisation.Néanmoins, le club visiteurou le club jouant sur terrainneutre est responsable lors-qu’i l s’avère que sesjoueurs, dirigeants et sup-porters sont les auteurs desdésordres et du dysfonction-nement. Tout manquementest sanctionné par les dis-posit ions prévues par lecode disciplinaire. Le cluborganisateur du match esttenu de prendre toutes lesdispositions utiles afin defaire respecter l’ordre et ladiscipline de ses suppor-teurs», souligne la FAF.Cette dernière reste égale-ment «perplexe» devantl’amalgame entretenu parHannachi au sujet de lamanière avec laquelle l’atta-quant camerounais a trouvéla mort. «Il (Hannachi, ndlr)aurait même déclaré selonla presse que feu Ebosséest décédé de crise car-diaque, au moment où leprocureur de la Républiqueconfirmait officiellement lescauses du décès dujoueur».

S’étonnant que le prési-dent de la JSK ait adresséun courrier au président dela CAF, sans passer par lecanal de la FAF, la mise aupoint de la fédération accu-se ouvertement Hannachide délit de délation auprèsd’une instance internationa-le en publiant une partie dela lettre adressée par la JSKau président de la CAF, IssaHayatou. Dans cette derniè-re, la JSK écrit : «Faut-ilsignaler que dans le cadrede la rencontre JSK-USMAdu 23 août 2014 uneréunion officielle a été tenuele 20 août 2014 avec diffé-rentes autorités locales res-ponsables à l ’effet deprendre toutes les disposi-tions préventives devantassurer le bon déroulementdu match.

A ce niveau, le coordina-teur de la JSK avait soulevé

le problème relatif au net-toiement de l’environnementimmédiat du stade. D’autresmesures de précaution ontété, lors de la mêmeréunion, préconisées par lemême coordinateur de laJSK aux responsables offi-ciels locaux. S’il n’a pas étédonné suite à ces avertisse-ments, peut-on en incriminerle club qui n’est pas le pro-priétaire du stade mais unsimple domiciliataire ?».

Des «révélations» aux-quelles la Fédération algé-rienne de football a répondupar un rappel des règle-ments. «Ignorant encoreune fois que la CAF respon-sabilise également les clubspour l’organisation de leurscompétit ions (…) i l(Hannachi, ndlr) a égale-ment adressé à la CAF souscouvert de la FAF (cettefois) un recours contre ladécision d’interdire de parti-cipation, le club, de compéti-tions africaines pour deux(2) ans ignorant encore unefois que les décisions ducomité exécutif sont sansappel auprès de la CAF etqu’on ne se plaint pas d’uneConfédération à la FIFA»,observe la FAF qui livre, parailleurs, sa «vérité» concer-nant la lancinante questiond’argent que la JSK doit à laFAF.

«Pour les obsèques dujoueur décédé, il (toujoursHannachi, ndlr) se vanted’avoir envoyé 15 000€,oubliant de citer que la FAFa dû payer le transfert de ladépouil le et les bil letsd’avion de toute la déléga-tion qui s’est rendue auCameroun», précise la FAFqui s’interroge, par ailleurs,sur sa soi-disant promessede payer les frais engendréspar la plainte de l’attaquantmalien Cheikh Oumar Daboauprès de la Fifa.«Concernant l ’affaire dujoueur étranger Dabo, à quila Commission de disciplinede la Fifa demande depayer ses arriérés en plusdes amendes depuis trèslongtemps, pourquoi aurait-il(M. Hannachi, ndlr) deman-dé à la FAF de se substituerà son club pour régler cette

affaire et pourquoi la FAFaurait à s’acquitter desdettes détenues par lesjoueurs étrangers sur desclubs ?» se demande laFAF qui ironise sur le faitque «la JSK paye bien endevises des joueurs etentraîneurs étrangers. Elle aégalement payé tous sesstages à l ’étranger endevises et pourquoi ce pré-sident ne pouvait-il donc paspayer les salaires etamendes de la Fifa de M.Dabo en devises dans lesdélais demandés?»

L’organe de gestion dufootball national ira mêmejusqu’à dénier la qualité deprésident, soulignée entreguillemets, à Moh-ChérifHannachi. «La Fédérationalgérienne de football a étésoll icitée à plusieursreprises par ce «président»pour lui consentir desavances pour régler desurgences du type ‘‘dossierDabo’’. Ainsi, dans le seulbut d’aider la JSK, laFédération algérienne defootball a consenti des prêtsà ce prestigieux club pourl’aider au moment des diffi-cultés».

Preuves à l’appui, la FAFrend public le montant desprêts «accordés à ce prési-dent, qui régulièrement vientsolliciter des aides». Et dese demander : «Commentavec un tel budget un bongestionnaire ne peut-il paspayer ses dettes et assurerle meilleur fonctionnement àun club de football enAlgérie ?»

Le communiqué de laFAF qui annonce la convo-cation prochaine de Moh-Chérif Hannachi devant lacommission de discipline dela Ligue de football profes-sionnel «pour ses actesinacceptables» conclut :«Nous constatons hélasqu’à chaque fois pourcacher ses problèmes etinsuffisances dans la ges-tion du club, ce présidents’attaque aux instances dufootball versant dans l’invec-tive allant jusqu’à la calom-nie.» Le déballage ne faitque commencer.

M. B.

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Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 15

[email protected]

Croquettes de pomme de terre5 pommes de terre, 2 c. à s. de crème fraîche, 4

jaunes d'œufs, 4 c. à s. de farine, 3 c. à s. de persilhaché, sel, poivre, muscade râpée

Faire cuire les pommes de terre bien lavées dans unecasserole d'eau légèrement salée. Une fois cuites, enleverla peau et les passer au moulin à légumes. Mettre lespommes de terre moulues dans un récipient, ajouter lacrème fraîche, la farine, le persil haché, les jaunesd'œufs, le sel, le poivre, la muscade, bien mélanger letout. Confectionner des boules de la taille d’une noix aveccette préparation. Faire chauffer l'huile dans une poêle.Lorsque l'huile est suffisamment chaude, y plonger lesboules de pomme de terre, les retirer dès qu'elles sontdorées et les disposer sur un papier absorbant. Les servirbien chaudes.

TRUCS ETASTUCES

Pour blanchir les cols

Les frotter avec dushampoing avant lavage. Mettre des bouchons deliège dans le frigo, ilsabsorbent les odeurs. Les clous de girofle dans lelinge font fuir les mites Changer la couleur deshortensias du rose au bleuen jetant le marc de café

aux pieds Pour que le poulet ait unepeau coustrillante,l'enduire de jus de citron Pour faire briller lescheveux, appliquer des

infusions de camomille,pour les blondes, et de lafleur d'oranger pour lesbrunes. Si votre chien fait pipi sur letapis, mettre de l'eaugazeuse : cela enlèvetrace et odeur.Pour une meilleure tenue dumaquillage, frotter unglaçon sur la peau avantde se maquiller Enduire lesfermetureséclair desavon pourqu'ellesglissent mieux.

Plongez-vous une foispar jour durant quelquesminutes dans le noircomplet puis incitez vosyeux à regarder auxextrémités de la pièce.

Fixer un stylo Rapprochez de vos yeuxun stylo tenu à la verticaleen l'éloignant et en lerapprochant de votre nez(comme si vous louchiez).

Essayez de faire en sorteque la vision du stylo ne sedédouble pas. À faire 10fois de suite.

Les petites lettres Pour atténuer les maux detête, entraînez-vous à lirede près quelques lignesd'un livre. Clignez desyeux, relevez la tête puislisez une inscription plusgrosse mais placée loin de

vous. Clignez à nouveaudes yeux puis lisez ànouveau votre livre.

L'écriture imaginaire Imaginez que vous écrivezvotre nom ou n'importe quelmot avec vos yeux ! Vouspouvez aussi décrire avecvos yeux le signe de l'infini.Cela détendincroyablement vosmuscles.

La bougie Fixez quelques minutes laflamme d'une bougie etobservez bien tous sesdétails (couleurs, formes,variations...). Puis fermezles yeux quelques instantsen repensant à la flamme.

Cligner des yeux Clignez des yeux durant 30secondes en exagérant lemouvement. Vous activezainsi vos glandeslacrymales qui vont alorsproduire des larmes ethumidifier l'œil.

Contre la fatigueoculaire : obscurité

complète

Beignets au chocolat500 g de farine, 30 g de levure de

boulanger, 2 œufs, 100 g de beurre, 3 c. às. de sucre en poudre, 15 à 20 cl de lait,

sel, pâte à tartiner chocolatée

Mélanger tous les ingrédients, jusqu'à obtenirune pâte mœlleuse. Laisser lever au chaud1h30. Étaler la pâte sur une surface farinée,découper des disques de 1 cm d'épaisseur.Poser dessus une cuillère de pâte à tartineret replier les disques. Mouiller les bords pourqu'ils restent soudés. Laisser lever 1 h.Plonger les beignets dans la friture chaude.Cuire 8 minutes par série de beignets. Leségoutter, les saupoudrer de sucre en poudreou de sucre glace.Note : Ne pas mettre trop de pâte à tartiner sinon cela débordera dans la friteuse.

Les caries dentaires : Activité antibactérienneBu après les repas, il aun effet significatif sur laprévention des cariesdentaires, il est riche enfluor, oligo-élémentsprotecteurs de l'émaildentaire. Pour lutter contre le mauvais cholestérol : La catéchine du thé vert réduit l'excès demauvais cholestérol (LDL). Pour améliorer la digestion : il est l'ami devos intestins. Il stimule les réactions et lesmouvements péristaltiques de l'intestingrêle et du gros intestin et vous aide àretrouver un transit régulier. Pour prévenir le cancer : Il permettrait une nette réduction dupourcentage des risques du cancer ducôlon, du pancréas et du rectum, du sein,de la prostate et des ovaires. Pour mincir : Il a une action éminemment amaigrissante

car il désintoxiquel'organisme, activel'élimination de la rétentiond'eau, réduit la formationdu cholestérol, stimule lefoie et tout le systèmedigestif, régule le transitintestinal et active lefonctionnement des reins.S'il est une indication

majeure du thé vert, c'est donc bien cellede la perte de poids. Pour les infections urinaires et les calculsrénaux : Les polyphénols du thé ont une action trèspositive sur le retour à la normale d'unsystème urinaire affaibli, contribuantrapidement à un retour à la normale dutaux d'urémie. Contre la grippe : Il a démontré son action sur les virusgrippaux. En moins de 5 mn, le virus misen contact avec le thé vert est annihilé.

Le thé vert pour éviter…

La prochaine fois que cela vous arrive, prenez-enconscience et sachez que, si vous parvenez à lessurmonter, elles finiront par passer. Préparez une liste de divertissements, de loisirsou d'activités dans lesquels vous pourrez vousplonger pour détourner votre attention et laisserpasser l'envie : téléphoner à une amie, sepromener, prendre un bain, lire un livre, sepréparer une boisson chaude…

NUTRITIONNUTRITION

Ressentez-vous des envies incontrôlablesde certains aliments ?Quand du sucre

est consommé,l'hormoneinsuline estsollicitée pourramener leglucose sanguinà la normale.

Les diabètes sont causés par une défaillance de laproduction d'insuline par le corps (les diabètes del'adolescence ou type 1) ou par une défaillance dans lefonctionnement de l'insuline (diabètes adultes ou type 2),et non par le sucre dans l'alimentation. Une fois quequelqu'un a du diabète, il est important de gérer à la fois lafréquence et la quantité de nourriture consommée, ainsique les types de carbohydrates (y compris de sucre) pourpermettre à l'organisme de maintenir un bon contrôle dusucre dans le sang.

Le s u c r eLe s u c r ee t l e d i a bè t ee t l e d i a bè t e

Phot

os: D

R

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six tubes de l’ONB (Orchestre national de Barbes).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Une chanteuse et un trompettiste»

1- POULINA2- ALIK3- RENDEZ-VOUS BARBÈS4- DAME DE COEUR

5- EN CONCERT

6- LIVE-QUINZE ANS DE

SCÈNE

MOT RESTANT = TANIYA MICHELE-BASILE THÉOLEYRE

O V P E R Y E L O E H TU Z O E T A N I Y A M ES E U N E C S E D S I LB D L N C IA N I A H SR E N E E AB R A Z L BE K A I V E Q U I N L ES I L L T R E C N O C ND A M E D E C O E U R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

M E S S E R G H I N E - B A C HA M I E - I N A - E R - F E R AL I S - S A L L E S - T I R E RV S - A P S - T U - B E - E T AE - A V E - T E - P E I N E E SI N T E R E T - V E R N I S - SL I E - M E - F E I N T E - N AL E - N E - C E R N E E - V I NA C R E - P A R I T E - H A - TN E E - C A N O T S - N A - J ET S - V A R I C E - D U R E E SE - M A R I N E - B E L A I T -S P O L I E E - H E - - R N - P- R I S E E - S A L A D E - A RM E N E S - S A M - L E - D U OE T E S - M A L I E N - P O - TR A S - P I M E N T - P O N T EC I - B A N - R A - R E I N E S

E - A R R E T A - T E R R E N TN E T - N E E - T A C L E E - EA C - B E S - R E P U E S - C RI R A I T - R O S I E R - V A -R I A S - R O U T E S - P O - EE T S - B O U L E S - V O L A S- E - M O U L E S - P E S T E SS - C O U L E R - B A S E - R AE G O - G I N - V E R T - R A YC O N T E S T E R A I E N T - A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B R A N D A O - B R E S I L -A R O M E - M U S E E - C L U BT U B E - P E I N E - D O - N AT I E - M A R E S - F O R T E SA T - G A R E S - L O U E E - TQ - M I L E - - - - S E S - V IU N I T E S - - - - S S - V I A

A U N E S - - - - - E - F I T -N E E S - H E U R T - R O D E OT E R - S A N T E - V I R E - R- S - C A R T E - L A M E - M EA - F A N E E - P A L E - G A GS O U D A N - P R I E - V E L O- T H I A G O M O T T A - L I N

LETTRES DELETTRES DEJAKARTAJAKARTA

- - H A L I M - - - - - - -- - W E L T E V R E D E N -- - - - I N D O N E S I E -- J A J A K E R T A - - - -K E B A Y O R A N - - - - -- - - - - - K A M P U N G S- - - B A T A V I A - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonex-club

Assembléerusse

----------------Figure

Pronom----------------Assoiffé----------------SingeSa région

natale

Sied----------------Lac----------------Fleuve

Monsieur----------------Article----------------Préposition

Pronom----------------Sommet----------------A payerHabitant----------------Issue----------------Réserve

Poisson----------------Stations----------------EquipentSens----------------Fin de série----------------Cacha

Bas----------------

VirilsDans le ton----------------

VedettesIle----------------Tellement----------------Répare

Attachées----------------Clair (inv)----------------Dans lapageSélection

qu’ilentraîna

Bruit----------------Tellure----------------SalivePays----------------Capitale----------------Egaré

Pays----------------

Camp

Flâne----------------

MorneTexte

----------------Rocher

Maladie----------------

Acariâtre

Rejeta----------------

VraiTravaux

----------------Cité antique

Idéal----------------

ViaMet

----------------Siège

Branché----------------Lentille (inv)

Lac----------------

Griffe

Iridium----------------Géniteur----------------Roue àgorges

Crasseux----------------Baryum----------------CrétinOutil

----------------Micro

Chaleur----------------Prométhéum

Espèce----------------Conjonction----------------Dinar

Sonclub

Emporte----------------Succombé

Dirige----------------

Ainsi

Sonpays

1- BARRAGE

2- VILLE

3- RÉGION

4- VILLE

5- ILE

6- HAUTES

PLAINES

7- MONTAGNE

JAKARTA

1

2

3

4

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LETTRES DE : Java

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 20 octobre 2014 - PAGE 19

Discrètement----------------Apporter

Exclama----------------Eprouves

Hardi----------------

CuvesDinar----------------Mesures----------------Pansée

Dans le mois----------------Nuit----------------Mâchoires

Note----------------Pied devigne

Rigoles----------------Issue----------------Adulé

Nouveau----------------Béryllium----------------Possessif

Mesure----------------Pareil----------------Molybdène

Patriarche----------------Dans l’arène----------------VoixSécrétion----------------Césium----------------Fleur

Vrai----------------Louas----------------RemplitBlessants----------------Revenus

Colère----------------Déplacées----------------CobaltRéunion

----------------Grasses

Contournas----------------Sombres----------------Critiqué

Attendu----------------Brigand

Riches----------------Soupçons----------------Sélénium

Hardi (dés)----------------Rappel

Mesure----------------Sélénium----------------Découvert

Dans lereste

----------------Enlevé

Vacances----------------Repose

Appris----------------

Fin deséries

Ornements----------------Manganèse

Mer----------------Gallium

Pronom----------------Perdue

Ex-ENTV----------------Certains

Entières----------------Montagne

Dans le sol----------------

Aduler

Inquiète----------------Dinar----------------Célébrés

Groggy----------------

Latine

Attablé----------------Maestro

Cérémonial----------------

ArgentGros titre

----------------Indien

Fer----------------Calculée

Lisière----------------

Ecole

Curieux----------------Bienfaiteur

Souffrance----------------Chrome

Public----------------Pantois

Echoue----------------Blague

Ville d’Italie----------------Arrêter (ph)

Pays----------------Conjonction

Fit feu----------------Persista

Un àLondres

----------------Expert

Conspuée----------------Louées

Ajustée----------------Crasseux

Appris----------------

Drame

Erbium----------------Favorisées

Bijoux----------------

Os

Orne----------------Organes----------------VoieArsenic

----------------Elus

Flatteur----------------

NéonNote

----------------Mit

Sélénium----------------Radium----------------A l’avanceReconnais----------------Constructeurallemand

Enfantin----------------Césium

Lisses----------------Interprétée

Semblable

Radinerie----------------

MiserSource

----------------Praséodyme

Chicanes----------------

QuaisIridium

----------------Ceinture

Traînes----------------Chaton

Bondit----------------Rejetée

Fin de série----------------

ArticleFerments----------------Leaderangolais

Roue àgorge

----------------Etire

RigolesRéfuter

----------------Cadeaux

Soldats----------------Sommet

Tresse----------------Ingurgitée

Monnaie----------------

FleuvePronom----------------Chefs----------------Cuivre

Appréciation----------------

NoteNote

----------------Nobélium

Mitoyen----------------Culture

Lots----------------

RushPossessif----------------

Refus

Parsemées----------------

Bruits

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Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 - Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

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(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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Maison de la presse.Tél.Fax : 045 80.28.43

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(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Il y a neuf ans, le 17 octobre 2005, nous

quittait à jamaisMahleb Mohamed dit Chabane

laissant un immense vide que personne n’apu combler. Son épouse, ses enfants, safamille, ses alliés prient tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée àsa mémoire. Que Dieu le Tout-Puissantl’accueille en Son Vaste Paradis. F119077/B13

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me que le 40e jour du décèsde son cher

Khellil Boualemsurvenu le 23 septembre2014 à l’âge de 83 ans, a eulieu hier dimanche 19 octobre 2014 audomicile, 74, Bd Abderrahmane-Laâla, El-Madania. Que Dieu accueille le défunt enSon Vaste Paradis. F138658

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Un de mes estimés confrères s'estétonné, non sans raison, de la partici-pation de la si lointaine Australie à lacoalition mondiale contre l'État isla-mique. L'engagement australien a dequoi susciter la perplexité, en effet,venant du pays vers lequel voguentles rêves de notre jeunesse en quêted'avenir. Et voilà que le «Babor», lebateau pour l'Australie, censé nousdélivrer du désespoir et nous éviter lanoyade, revient chargé d'armes, versla nouvelle demeure de la guerre, le«Dar-Al-Harb», au cœur du mondemusulman. C'est que pour les tenantsde l'Islam wahhabite «tout-terrain»,pour recruter de nouveaux adeptes, ilfaut faire de la place en éliminant lemaximum d'anciens. S'agissant del'Australie, on est plus que tenté deparler de retour de boomerang, sanscompter l'influence de ses kangou-rous, qui ont déjà fait école, sous noscieux. Finalement, il semble quel'Australie a, au moins, une bonne rai-son d'intervenir contre Daesh, etc'est la présence dans les rangs decette organisation de djihadistes aus-traliens. Parmi ces combattants, quiseraient au nombre de 160, figure lekamikaze «Abou-Bakr l'Australien»,qui s'est fait exploser en juillet der-nier à Baghdad, et revendiquécomme l'un des siens par l'État isla-mique. C'est ce que rapporte unarticle d'agence publié par Al-Quds,et qui tend à justifier, en quelquesorte, l'entrée en guerre de Sidney,contre les djihadistes, aux côtés desautres coalisés. On retrouve égale-ment, dans cette liste, deux autres«Australiens», Khaled Charouf etMohamed Al-Amr, originaires deSidney et engagés dans la guerrecontre le régime en Syrie.

Khaled Charouf a passé quatre ansde prison, pour avoir été compromis,en 2005, dans un projet d'attentatcontre une centrale nucléaire, enAustralie. Quant au frère du dénom-mé Al-Amr, il purge actuellement unepeine de détention pour avoir agres-sé un officier de police. Les deux

hommes ont publié récemment surles réseaux sociaux des photos danslesquelles ils exhibent des têtes cou-pées, ou posent juchés sur descadavres ensanglantés. Un autre,surnommé «Abou Soleïman Al-Mouhadjir», se serait assigné pourmission de réconcilier les deux frèresennemis, Al-Qaïda et Daesh, selon lapolice australienne. Ces combattantsauraient deux particularités qu'on neretrouve pas ailleurs, indiquent lesmêmes sources. Ils appartiennent,d'une part, à des familles libanaises,originaires de la région de Tripoli, quiont fui les violences de la guerre civi-le libanaise, dans les années soixan-te-dix, et se sont réfugiées enAustralie. C'est la troisième généra-tion de ces exilés qui a choisi de sereplonger dans la violence, en s'enrô-lant d'abord, sur des bases familialeset claniques, dans les milices isla-mistes en Syrie. Ces milieux isla-mistes australiens entretiennent,d'autre part, des liens étroits avec lesgroupes criminels, contrairement àce qui existe aux États-Unis et enGrande-Bretagne. La police austra-lienne affirme avoir lancé des man-dats d'arrêt contre la plupart de cesdjihadistes, mais il est plus probablequ'ils choisissent de rester en «terred'Islam», où les possibilités de rebon-dir sont plus nombreuses.

La «terre d'Islam» est si vaste,avec ses bonnes dispositions, sesopportunités, et ses «prêts-à-suivre»,qui sont légion, que le moins bêtedes prédicateurs peut y trouver saplace et son bonheur. Depuisquelque temps, on nous murmure,jusqu'à l'assourdissement, queDaesh serait en réalité une créationaméricaine qui aurait échappé à toutcontrôle. Il se dit même du côté de lachaîne Al-Jazeera que toute cette agi-tation ne servirait qu'à empêcherBachar de tomber. Dans cettelogique, l'invasion de l'Irak par lesÉtats-Unis n'aurait eu d'autre but pre-mier que de sauver Saddam Hussein,avant que ce dernier ne se mette lui-

même la corde autour du cou. Toutse passe et se déclame comme sichacun de nos maux nous était ino-culé par le Satan, qui aurait transféréses pouvoirs maléfiques auxAméricains, pendant qu'il se fait lapi-der par ailleurs. Rami Djalal Amer(1)

s'insurge, dans le quotidien Al-Misri-Alyoum, contre «ces fables pourenfants qui veulent nous faire croire,comme il dit, que ces étrangers etces Arabes qui se battent dans lesrangs de Daesh le font à l'appel dessirènes(2) américaines». A supposer,dit-il, que les chefs de ces organisa-tions soient tous sous la coupe desservices américains ou autres, qu'enest-il de ceux qui les suivent ? Ceschefs ne les mobilisent-ils pas aunom de l'Islam, du Livre, de la Sunna,de la glorification du califat, du com-bat contre les impies, et de la chasseaux idolâtres ?

«Pour moi, ce qui est sûrement etcertainement américain, c'est cettemanière de nous présenter Daesh. Aen croire les médias, ces gensseraient des envahisseurs martiensinvincibles, une tactique purementaméricaine, hollywoodienne même,ceci pour justifier la destruction de laSyrie et le dépeçage de l'Irak».S'adressant aux théoriciens du déniet de la «main de l'étranger», le chro-niqueur leur lance : «Lorsqu'il y adeux ans, un milicien islamiste a pro-fané la dépouille d'un soldat syrien,puis a mangé son cœur, sous les crisd'Allah Akbar, ce n'était pas sur ordredes Américains. En effet, quandKhaled Ibn-Alwalid le "Sabre au clairde Dieu", a jeté dans le feu la têtecoupée de Malek Ibn Nouira,l'Amérique n'existait pas encore. Etquand ces milices ont exhumé lesrestes de Hadjar Ibn-Auda, sous pré-texte que c'était un mausolée chiite,ils ne l'ont pas fait sur ordre de lacousine d'Obama. Tout simplement,parce que lorsque les Abbassides ontexhumé les dépouilles des califesomeyyades et les ont profanées,l'Amérique n'existait toujours pas.

Puisqu'on en parle : l'auguste compa-gnon, Hadjar Ibn-Auda, a été tué parl'auguste compagnon, Mu'awya IbnAbi-Soufiane, parce qu'il avait refuséd'injurier l'auguste compagnon, AliIbn-Abi-Taleb. Et tout ceci est arrivémille ans avant la naissance desÉtats-Unis.»

A. H.

(1) Il n'est autre que le fils, bien né,du célèbre chroniqueur et écrivainsatirique, Djalal Amer, décédé en2012. Son fils, Rami, l'a accompagnédans les colonnes du même quoti-dien, avant de poursuivre, seul, sur lavoie tracée par son père.

(2) En fait, Rami Djalal Amer parleici de la «Neddaha», une espèce desirène terrestre des légendes ruraleségyptiennes qui attirait ses victimesmâles, par les nuits noires, en lescaptivant par sa voix et sa beauté.Cette apparition a perdu sa féminitédans nos campagnes puisqu'il s'agitdu monstre M'zizel qui dévorait sesvictimes sans leur proposer les félici-tés supposées de la «Neddaha».

A. H.http://ahmedhalli.blogspot.com/

Quand l'Amérique n'existait pas

Par Ahmed [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

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Sport. Aviron. L’Algérie conserve brillamment son titre dechampionne d’Afrique. Eh ouais ! Qui c’est les championsdès qu’il s’agit de galère et de ramer ?

C’est noooooooous !

Qui a dit que le Palais n’avait pas de solutions faceà la grogne sociale et à la colère des Algériens ? C’estfaux ! Le Palais a la réponse. Mieux encore ! Il n’a pasune seule réponse, mais deux ! Il a d’abord l’envelop-pe. Avec dedans ce qui rend l’enveloppe si célèbre enAlgérie, l’argent. Le Palais est passé maître en matiè-re d’arrosage à l’enveloppe. Essaie-toi d’éteindre unincendie avec une enveloppe. Tu te planterais lamen-tablement. Pis ! Avec ton enveloppe en vulgairepapier, tu ajouterais de la combustion à la combus-tion. Le Palais, non ! Ses enveloppes sont magiques.Et même lorsqu’elles le deviennent moins, lorsquel’incendie qu’elles sont censées éteindre, étouffer serebelle et continue de brûler et de crépiter, pas depanique ! Y a la deuxième solution que le Palais sortde ses entrailles, de ses tripes. Ses gardes armés. LePalais se barricade à une vitesse incroyable. Il placedes hommes en treillis et en kalaches à toutes sesentrées et il les charge, là aussi, d’arroser toute flam-me qui aurait la mauvaise idée de venir brûler tropprès du beau gazon d’El-Mouradia. L’enveloppe ou lakalachnikov. Si l’arrosage à l’enveloppe à fric ne teconvient pas, ne calme pas ton ardeur, n’apaise pas

le feu intérieur qui te ronge et te consume, alors onpasse à l’arrosage au gros plomb. Avec au bout unrésultat garanti. Le plomb agit immédiatement sur lachaleur des corps en combustion. Il les éteint ! Leseul inconvénient avec l’arrosage au plomb, c’est sonrayon d’action et d’efficacité. Comparé à l’arrosage àl’enveloppe à fric, celui au plomb n’agit que sur unpérimètre réduit. C’est d’ailleurs pour cette raison demécanique de l’arrosage et de ses répercussions col-latérales que les laborantins du Palais préfèrent l’en-veloppe à la kalachnikov. En même temps, les enve-loppes pour qu’elles solutionnent vraiment unproblème, il faut les remplir. Et là, nouveau dilemme.Il est plus facile de reconstituer les stocks de plombque ceux d’argent. Surtout depuis la baisse des coursde brut. Non ! Pas les brutes, qui elles voient leurcours en constante augmentation. Mais le brut queles brutes siphonnent pour bourrer les enveloppes.Les leurs, et accessoirement celles des hommes encolère. Cette baisse des cours inquiète fortement lePalais. S’il n’a plus que des enveloppes vides et deskalachnikovs encore plus vides que les enveloppes,avec quoi va-t-il pouvoir arroser ? J’ai bien une petiteidée, mais là, faut que je consulte un urologue pourne pas dire de bêtises. Je vous tiens au courant. Enattendant, fumez du thé et restez éveillés, le cauche-mar continue.

H. L.

L’enveloppe ou la kalachnikov !