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PANORAMA DE PRESSE Service Communication Retombes presse de lINSA de Rennes

Dossier de presse du 06.01.2014 :

Un procd innovant pour mieux isoler et scuriser les constructions test lINSA de Rennes

LeMoniteur.fr (08.01.2014) : Un botier isolant structurel succde aux rupteurs de ponts thermiques barres

TVR / Innov35 (14.01.2014) : Le Slabe, botier structurel isolant (Ingnova) teste sur la plateforme technologique GCM de lINSA de Rennes

Industrie&Technologies.com (09.01.2014) : Un rupteur de ponts thermiques rsistant aux sismes Ouest France (04.02.2014) : Un produit innovant pour le btiment Ouest-France-Entreprises.fr : Un produit innovant pour le btiment Espace-sciences.org (10.02.2014) : Le froid ne passera pas par l

Sciences Ouest (Fvrier 2014) : Le froid ne passera pas par l

Le Nouvel Ouest (Fvrier 201) : Avec le Slabe, nous rhabilitons la construction en bton Le Moniteur des Travaux publics et du Btiment (Fvrier 2014) : Rupteur de ponts thermiques Isoler et assurer la

continuit structurelle

Article paratre

Par innover (Mars 2014)

Rennes, le 6 janvier 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE

Un procd innovant pour mieux isoler et scuriser les constructions test lINSA de Rennes

# R&D, isolation, nergie, normes sismiques, BBC, innovation

Adosse au Laboratoire de Gnie Civil et Gnie Mcanique de lINSA de Rennes (LGCGM), la Plate-Forme Technologique de Gnie Civil et Mcanique (PFT GCM) participe lmergence de nouveaux projets scientifiques et industriels sur le territoire breton. Cest sur lun de ses trois plateaux techniques qua t test le SLABE, un procd optimisant lisolation intrieure des btiments par la suppression des ponts thermiques responsables de dperditions de chaleur au niveau des planchers. Soumis des essais exprimentaux grandeur nature sur la PFT GCM, ce procd mis en uvre sur les chantiers-laboratoires de construction BBC (btiment basse consommation) de la Courrouze Rennes a dmontr sa forte rsistance en zone sismique. Retour sur une collaboration scientifique durable et prometteuse. Sommaire :

- Le SLABE, un botier isolant structurel pour les constructions bton

- Une collaboration scientifique russie entre cole dingnieurs et bureau dtudes

- Des essais exprimentaux grandeur nature, proches de la ralit

- Un projet fort potentiel de dveloppement

Contacts Presse INSA de Rennes : Claire ANTONY, Responsable de la Communication - Tl. 02 23 23 86 29

Emilie LEJAS, Charge de communication-media - Tl. 02 23 23 84 81 [email protected]

Le SLABE, un botier isolant structurel pour les constructions bton Dans un btiment en bton arm isol par lintrieur, des dperditions de chaleur importantes se produisent au niveau des planchers, o lisolation est interrompue. On parle de pont thermique . La solution est alors de couper le plancher de la faade, au moyen dun systme appel rupteur de pont thermique . Lide du SLABE est ne dun constat pragmatique : les rupteurs traditionnels de ponts

thermiques, conus en Allemagne il y a trente ans, ne sont pas adapts aux mthodes actuelles de construction bton sur le march franais explique Franck Palas, directeur du bureau dtudes Ingnova, inventeur du SLABE. Les nouvelles normes lies lefficacit nergtique et la scurit sous sisme nous ont amens concevoir un nouveau botier isolant, travers de profils mtalliques en forme de Z, plus robuste, moins coteux et facile mettre en uvre sur les chantiers. Responsables de la dperdition de chaleur au niveau des planchers, les ponts thermiques reprsentent un enjeu important pour les professionnels du gnie civil, soucieux de concevoir des ouvrages faiblement nergivores et rsistants aux risques extrieurs (sismes, incendies). Dans ce contexte, le SLABE offre une rponse performante et indite au traitement des ponts thermiques ainsi quune vritable alternative lisolation par lextrieur. Une collaboration scientifique russie entre cole dingnieurs et bureau dtudes Fruit de quatre annes de recherche et dveloppement, le SLABE devait encore tre valid pour les actions des tremblements de terre. Le programme de recherche men cet effet allie des techniques exprimentales complexes avec des essais mcaniques grande chelle et des calculs numriques dune trs grande finesse. Cette collaboration scientifique et technique entre lquipe de la PFT GCM de lINSA de Rennes et le service de dveloppement du SLABE* sorganise autour dune thse de doctorat portant sur la caractrisation du comportement sismique de ce nouveau procd. En tant quingnieur INSA en gnie civil, cest tout naturellement que je me suis tourn vers mon ancienne cole et sa plate-forme technologique pour les essais exprimentaux , confie Franck Palas. La collaboration sest faite rapidement, grce limplication et la ractivit des quipes INSA qui nous ont apport leur expertise scientifique et leur appui technique . * 10 ingnieurs et techniciens du bureau dtudes INGENOVA et 5 enseignants-chercheurs, doctorant, ingnieur et technicien de la PFT GCM de lINSA de Rennes. Des essais exprimentaux grandeur nature, proches de la ralit Soumis aux normes europennes parasismiques (Eurocode 8) et lavis technique du Centre Scientifique et Technique du Btiment (CSTB), le SLABE a t test lINSA de Rennes, quip de moyens exprimentaux lourds (vrins dynamiques de 150 tonnes) permettant la sollicitation dlments complets de structures de gnie civil, jusqu des dimensions de 15 mtres. A travers des tests grandeur nature, au plus proche de la ralit, nous avons pu prouver la robustesse mcanique du SLABE et sa rsistance en zone sismique , explique Hugues Somja, enseignant-chercheur LGCGM-INSA. Celui-ci a t soumis des vibrations dynamiques de 4 cycles/seconde et des pressions de 2x30 tonnes appliques par nos 2 vrins .

Un projet fort potentiel de dveloppement

Conu et produit en Ille-et-Vilaine, le SLABE est un projet denvergure nationale et internationale, fort potentiel. Totalement novateur, il intgre toutes les fonctionnalits pour librer sans limites les contraintes des architectes, prescripteurs, bureaux dtudes thermiques et matres duvre. Le SLABE est commercialis auprs des entreprises de gros-uvre sur lensemble du territoire. Si le SLABE rpond ds aujourdhui un besoin urgent des professionnels du btiment, les perspectives de dveloppement restent importantes, notamment en termes dassociation bton et acier.

A propos de lINSA de Rennes (insa-rennes.fr) Plus grande cole dingnieurs de Bretagne avec plus de 1750 tudiants, lINSA de Rennes propose une formation dexcellence en 5 annes post-bac et dlivre le diplme dingnieur INSA dans 7 spcialits rparties en deux ples dexcellence : Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC) et Matriaux, Structures et Mcanique (MSM). LINSA de Rennes forme galement aux mtiers de la recherche (Master, Doctorat) au sein de ses 6 laboratoires de renomme internationale. LINSA de Rennes est membre fondateur du Groupe INSA, 1er rseau dcoles publiques dingnieurs en France. A propos de la Plate-Forme Technologique Gnie Civil et Mcanique (PFT GCM) Adosse au Laboratoire de Gnie Civil et Gnie Mcanique de lINSA de Rennes (LGCGM), la PFT GCM apporte un soutien technique et scientifique linnovation et la R&D dans les domaines de la mcanique, du btiment et des travaux publics. Cet quipement de haute technologie dispose de trois plateaux techniques Matriaux , Structures et Gnie Mcanique et Productique . Inaugure en septembre 2012, la PFT GCM a ralis un chiffres daffaires de 132 k en 2013 et compte plus de 40 partenaires industriels dont 32 PME et 4 collectivits.

A propos du Slabe ( Ingenova/ Groupe LEGENDRE) Le botier isolant structurel SLABE est issu de la rflexion du bureau dtudes INGENOVA disposant dune forte expertise TCE en btiment, et dun acteur majeur du BTP dans le Grand-Ouest et en Ile-de-France, le Groupe-LEGENDRE. Developp depuis janvier 2009, sous avis technique CSTB 20/12-248, le procd SLABE a t mis en oeuvre pour traiter efficacement plus de 35 000 ml de ponts thermiques sur des chantiers de logements, tertiaires et industriels travers toute la France. Lavis technique pour une extension du domaine demploi en zone sismique est en cours dinstruction au CSTB.

Contacts Presse INSA de Rennes : Claire ANTONY, Responsable de la Communication - Tl. 02 23 23 86 29

Emilie LEJAS, Charge de communication-media - Tl. 02 23 23 84 81 [email protected]

Plate-Forme Technologique Gnie Civil et Mcanique (PFT GCM)

Adosse au Laboratoire de Gnie Civil et Gnie Mcanique de lINSA de Rennes (LGCGM), la PFT GCM apporte un soutien technique et scientifique linnovation et la R&D dans les domaines de la mcanique, du btiment et des travaux publics. Cet quipement de haute technologie regroupe lensemble des comptences lies aux secteurs de la mcanique et du gnie civil permettant daccompagner les entreprises dans leurs projets d'innovation. Grce ses trois plateaux techniques Matriaux , Structures et Gnie Mcanique et Productique et lexpertise technologique de ses enseignants-chercheurs et techniciens, la PFT GCM propose diffrents services : prestations techniques, expertise, conseil et formation. Pour MHamed DRISSI, Directeur de lINSA de Rennes, cet outil de transfert technologique mutualise des moyens dessais et des comptences scientifiques de haut niveau et accompagne le dveloppement du tissu socio-conomique rgional tant au niveau de la formation que de la recherche et de linnovation. .

Inaugure en septembre 2012, la PFT GCM a ralis un chiffres daffaires de 132 k en 2013 et compte plus de 40 partenaires industriels.

Prestations de service

107 prestations de service ralises 72 prestations sur catalogue et 35 prestations sur mesure

42 partenaires dont 80% de PME/TPE 5 grands groupes, 32 PME (dont 15 PME locales) et 5 collectivits/associations

Formations professionnelles

3 formations continues dispenses dans le cadre des activits de la PFT GCM 10 prestataires vacataires ayant contribu la ralisation de prestations 5 stagiaires encadrs dans le cadre dactivits de la PFT GCM (cycle ingnieur

et Master Recherche)

Animation et valorisation

230 lycens et tudiants accueillis sur les 3 plateaux techniques de la PFT en 2013 9 visites dentreprises et dinstitutionnels

Contact PFT GCM de lINSA de Rennes :

Damien RANGEARD, Directeur de la Plate-Forme Technologique GCM [email protected] / Tl. 02 23 23 83 13

Un botier isolant structurel succde aux rupteurs de ponts thermiques barres - Innovation produits - LeMoniteur.fr

http://www.lemoniteur.fr/179-innovation-produits/article/actualite/23413090-un-boitier-isolant-structurel-succede-aux-rupteurs-de-ponts-thermiques-a-barres?tool=print[09/01/2014 09:09:43]

ACTUALIT

Un botier isolant structurel succde aux rupteursde ponts thermiques barresJulie Nicolas | 08/01/2014 | 9:44 | Innovation produits

Mis au point par Ingnova, filiale du groupe Legendre, le Slabe est un botier isolant structurel quipermet de construire en bton de faon traditionnelle.

Atteindre les seuils fixs par la RT 2012 et les labels thermiquesavec une isolation par lintrieur ncessite de traiter efficacement les ponts thermiques. En particulierceux des connexions planchers/faades ou balcons/faades. Cest dans ce contexte que Franck Palas,responsable de la direction technique du groupe Legendre a mis au point avec le bureau dtudesIngnova (filiale du groupe Legendre) le Slabe. Ce botier tanche, isolant et structurel permet decontinuer isoler par lintrieur les constructions en bton. Tout dabord grce son botier tancheen PVC qui assure stabilit et calage lors des phases de coulage sans changer les habitudes de posesur les chantiers. Isolant grce 60 mm de laine de roche, il affiche un coefficient de conductivitthermique de 0,035 W/m.K. Enfin, cest le profil spcifique en position Z ou N qui permet la reprisesimultane des efforts verticaux dus aux charges de planchers et les efforts horizontaux lis auxactions climatiques appliques aux faades (vent, thermique, sisme). Les barres HA 10 tous les 25cm, en acier inoxydable, confrent une forte ductilit et une faible conductivit au produit. Les profilsen Z brevets sont galement en inox et prsentent une haute capacit de dissipation apte reprendre les efforts dans toutes les directions.

Si le principe est le mme, le produit se dcline en trois versions : le Slabe Z est destin aux jonctionsdalle/voile en isolation par lintrieur. Le profil inox en forme de Z permet la reprise des effortsverticaux et horizontaux, notamment en contreventement. Le Slabe ZN est destin reprendre plusfacilement ces mmes efforts. Lalternance des profils orients Z et N offre une meilleure capacit dereprise des efforts verticaux et horizontaux, notamment sismiques. Enfin, le Slabe BZ est destin auxjonctions dalle/voile/balcon. Il est adapt spcifiquement aux balcons ou aux porte--faux.

Essais mcaniques grande chelleBrevet en 2009, le botier est dj mis en uvre dans diffrents btiments. Actuellement prs de40 km de linaire ont dj t raliss avec le Slabe , souligne Franck Palas, inventeur du produit,qui possde un avis technique du CSTB sur ses performances structurelles et thermiques (n 20 12-248). De nouveaux essais ont t conduits depuis plus dun an par le laboratoire de gnie civil et gniemcanique de lInsa de Rennes, grce en particulier sa plate-forme technologique qui a permis detester presque en grandeur nature la rsistance du produit en zone sismique. En loccurrence, nousavons mis en place les exprimentations et soumis des maquettes une force de 12,5 t , expliqueHugues Somja, enseignant-chercheur et animateur de la plateforme technologique de lInsa deRennes. Lavis technique qui valide ces essais est attendu pour le premier trimestre 2014.

Julie Nicolas | Source LE MONITEUR.FR

Ingenova Le Slabe est un botier isolant structurel

Dans sa version adapte aux zones sismiques, le Slabe est quip de deux profils en acier inoxydable. L'un en formede Z et l'autre en forme de N. Des formes avec un effet de blocage dans diffrentes directions.

L'ACTUALIT EN CONTINU ET LES SERVICES DE LA CONSTRUCTION

/179-innovation-produits/article/actualite/23413090-un-boitier-isolant-structurel-succede-aux-rupteurs-de-ponts-thermiques-a-barres

lemoniteur

http://www3.smartadserver.com/diff/79/2930671/go0.asp?2930671%3B221183%3B6459072321255220016%3B5425741122%3BS%3Bsystemtarget=%24qc%3d1308612284%3b%24ql%3dhigh%3b%24qpc%3d35000%3b%24qpp%3d0%3b%24qt%3d184_168_16308t%3b%24b%3d11080%3b%24o%3d11061%3b%24sh%3d1024%3b%24sw%3d1600%3Btarget=idDam%3d23413090%3bclasse%3dARTICLE%3b%3B9568906%3Bclickvars=http://www.lemoniteur.fr/liste-contenu/179-innovation-produits/16/actualitehttp://www.lemoniteur.fr/179-innovation-produits/article/actualite/23413090-un-boitier-isolant-structurel-succede-aux-rupteurs-de-ponts-thermiques-a-barreshttp://www.lemoniteur.fr/

14 janvier 2014

Le Slabe, botier stucturel isolant (Ingnova) teste sur la plate-forme technologique GCM de lINSA de Rennes.

Un rupteur de ponts thermiques rsistant aux sismes

http://www.industrie-techno.com/un-rupteur-de-ponts-thermiques-resistant-aux-seismes.27283[04/02/2014 08:54:06]

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Un rupteur de ponts thermiques rsistant aux sismesCONCEPTION & DESIGN | BTP | DVELOPPEMENT DURABLE | EFFICACIT NERGTIQUE | ISOLANT | CALCUL -SIMULATION | ESSAIS | BRETAGNEPAR JEAN-FRANOIS PREVERAUD PUBLI LE 09/01/2014 04H37

Un botier isolant destin supprimer les ponts thermiques qui provoquent une dperdition thermiquedans les btiments en bton arm a t conu par le bureau d'tudes Ingnova. Baptis Slabe, il secaractrise notamment par sa facilit de mise en uvre.

Dans la construction des btiments en bton arm isols par lintrieur, la liaison entre les planchers etles murs extrieurs est une source de dperdition thermique importante. Pour supprimer ces pontsthermiques en dcouplant les planchers des faades, sans nuire la rsistance mcanique desouvrages face aux sismes ou aux incendies, Ingnova a fait le choix d'un botier isolant, travers deprofils mtalliques en forme de Z, plus robuste et moins coteux que les rupteurs de ponts thermiquestraditionnels, conus en Allemagne il y a trente ans. Ceux-ci ne sont pas adapts aux mthodesactuelles de construction bton sur le march franais , a prcis Franck Palas, directeur dIngnova. Les nouvelles normes lies lefficacit nergtique et la scurit sous sisme nous ont amens concevoir un nouveau botier, facile mettre en uvre sur les chantiers .

Fruit de quatre annes de recherche et dveloppement, ayant mobilis 10 ingnieurs et techniciens chezIngnova et 5 enseignants-chercheurs, doctorant, ingnieur et technicien lInsa de Rennes, le Slabevient dtre valid vis--vis des tremblements de terre sur la plate-forme technologique de gnie civil etmcanique (PFT GCM) du laboratoire de gnie civil et gnie mcanique de cette cole dingnieurs.Cela sest fait la fois par la simulation numrique et par des essais physiques grandeur naturesoumettant une structure exprimentale des vibrations dynamiques de 4 cycles/seconde et despressions de 2x30 tonnes appliques par 2 vrins.

Ainsi valid, le procd Slabe est maintenant en cours de mise en uvre sur les chantiers-laboratoiresde construction BBC (btiment basse consommation) de la Courrouze Rennes (35). Il offre unevritable alternative aux btiments conus pour une isolation par lextrieur.

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04 fvrier 2014

Un produit innovant pour le btiment | Ouest France Entreprises

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/produit-innovant-pour-batiment-04-02-2014-129960?utm_source=rss&utm_medium=ofentreprise&utm_campaign=rss_info_toute[04/02/2014 13:19:26]

Mardi 04 fvrier 2014

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Produit

Un produit innovant pour le btimentConu et produit en Ille-et-Vilaine, un projet fort potentiel de dveloppement vient de voir le jour.

Toute l'info en continu

Un procd qui est le fruit d'une coopration entre l'Insa, l'coled'ingnieurs, et le groupe Legendre via Ingenova, son bureaud'tude vient d'tre mis au point.

Au dpart, il y a ce constat : dans toute nouvelle construction, lemaillon faible est la liaison faade - planchers o l'isolation estinterrompue. C'est l que se situent les ponts thermiques oudperditions de chaleur, btes noires des constructeurs.

Les nouvelles normes lies l'efficacit nergtique et la scurit sismique nous ont obligs concevoir unnouveau procd , explique Franck Palas, inventeur du Slabe,un botier isolant facile mettre en oeuvre.

Pour obtenir un agrment, des tests grandeur nature se sontdrouls l'Insa, seul site dans le Grand Ouest possder uneplateforme technique adapte. Test pass haut la main avec

une marge de scurit au-del de toutes les exigences actuelles en la matire , indique HuguesSomja, enseignant chercheur l'Insa.

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Un produit innovant pour le btiment | Ouest France Entreprises

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Un avenir riche de promesses Mais nous avons fait mieux car, quitte tre exigeant, autant l'tre avec soi-mme. Nous avonsdonc bti notre sige social La Courrouze en utilisant ce procd, poursuit Franck Palas. Et dans lafoule, nous avons construit un btiment voisin pour des logements de dix tages. Et l, surprise :le collectif est tellement bien isol que les occupants n'utilisent pas leur chauffage. C'est la colonne d'eauchaude qui fait office de chauffage. Nous ne nous attendions pas une telle efficacit. Grce notreinvention, nous avons un temps d'avance sur la concurrence avec un produit qui va devenir lanorme, non seulement au niveau hexagonal, et mais aussi au niveau Europen .

Les leaders du BTP franais l'ont dj adopt pour concevoir des ouvrages moins nergivores.

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LE FROID NE PASSERA PAS PAR L

Un ingnieur rennais a mis au point un botier isolant pour diminuer les dperditions thermiques entre le plancher et les murs extrieurs dun btiment.

Nos maisons sont truffes de courants dair. Partout, des infiltrations : autour des fentres, de la toiture, du plancher... Pour compenser, on se contente daugmenter le chauffage. Pourtant, il faudra bien combler le trou, conformment la Rglementation thermique 2012. Issue du Grenelle Environnement et entre en vigueur fin 2011, celle-ci demande de diminuer de 40 % la

dperdition de chaleur au niveau des planchers dans tous les btiments neufs.

Franck Palas, responsable technique du bureau dtudes Ingnova, bas Rennes, sest engouffr dans la brche et innove avec un isolant thermique placer entre la faade et le plancher lors de la construction des btiments. Appel Slabe, ce botier pourrait rvolutionner le gnie civil. Il existe bien un rupteur thermique allemand, mais il nest pas adapt aux efforts sismiques. Or, des rgions comme la Bretagne connaissent parfois de faibles tremblements de terre. Si le plancher se met bouger, les barres qui servent de liaison avec la faade se fragilisent et se comportent alors comme un trombone que lon viendrait trop manipuler. Il y a aussi des systmes disolation par lextrieur mais ils sont mal intgrs dans la culture architecturale franaise.

Robuste et dformable

Le Slabe est inspir du systme allemand. Compos dun botier PVC tanche et de barres en acier inoxydable, il permet de diminuer de 74 % la dperdition de chaleur. Lacier inoxydable est doublement avantageux par rapport lacier classique. Il a une faible conductivit thermique et une bonne ductilit, cest--dire que le matriau se dforme plus quil ne casse. Mais cela ne suffit pas pour viter la rupture en cas dactivit sismique. La grande innovation est la combinaison de deux pices ajoutes, la fois robustes et ductiles : lune en forme de Z et lautre en forme de N incrustes dans le plancher en bton. Le Z permet de supporter les mouvements verticaux engendrs par le poids du plancher et le pas des occupants tandis que le N absorbe les mouvements horizontaux comme un tremblement de terre.

Tests grandeur nature

Le nouveau rupteur thermique a t pens fin 2008. Je lai imagin en une semaine pendant mes vacances de Nol, se rappelle Franck Palas. La conception du produit a t trs rapide mais sa mise sur le march est un long parcours du combattant... Brevet en 2009, le Slabe a fait lobjet dun chantier pilote Rennes la mme anne : Sur le terrain, les ouvriers doivent intgrer une nouvelle technique de pose tout en scurisant le produit, nous avons donc travaill sur sa mise en uvre. Puis, lingnieur sest confront lvaluation du Centre scientifique et technique du btiment (CSTB). Sans la validation des experts, on ne peut pas fabriquer et commercialiser lobjet , explique-t-il. Face aux interrogations du CSTB, il a fait appel lInsa de Rennes dont il est un ancien lve. Nous avons vite collabor au vu de nos intrts communs, explique le chercheur Hugues Somja. lInsa, nous menons des travaux, plus gnraux, sur la combinaison bton/acier. La plate-forme technologique gnie civil et mcanique de lcole dingnieurs (PFT GCM) a permis de raliser des tests grandeur nature afin de consolider largumentaire scientifique et technique du Slabe auprs de la communaut dexperts.

Nous avons install un plancher de quatre mtres de long fix deux murs de deux mtres de ct via des botiers Slabe. Le principe est de simuler une activit sismique en appliquant petite et grande vitesses des cycles de charges de plus en plus leves. Nous sommes monts un sisme six fois plus gros que ce que lon peut connaitre dans la rgion. Les murs sont quadrills pour visualiser le trac des fissures qui apparaissent lorsque le systme commence se fragiliser. Et une centaine de capteurs situs sur les diffrentes parties des botiers Slabe mesurent les dformations de lacier. Dautres simulations ont t effectues sur ordinateur, appliques dix types darchitectures.

Bientt valid

la fin de 2013, le CSTB nous a demand de ritrer nos simulations sur un deuxime logiciel. Une ultime prsentation du projet auprs des experts vient davoir lieu pour valider dfinitivement sa conformit. Le Slabe rennais, un botier simple, robuste et unique en Europe, pourrait bien se retrouver un de ces jours dans les btiments neufs, en France et mme au-del. Finis les courants dair !

Diminuer la consommation dnergie

Ltanchit lair dun btiment est dsormais une obligation indissociable de la Rglementation thermique 2012 (RT 2012). Elle se mesure notamment par un coefficient de dperdition au niveau des ponts thermiques de planchers qui ne doit pas dpasser 0,60 Watt par mtre-kelvin. Depuis la mise en place dune Rglementation thermique (1974), la consommation nergtique des constructions neuves a t divise par deux. Le Grenelle Environnement prvoit de la diviser nouveau par trois grce la RT 2012.

KLERVI LHOSTIS

ContactsFranck Palas Tl. 02 99 86 80 99 [email protected] Somja Tl. 02 23 23 86 83 [email protected]

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10/02/2014http://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/317/actualite/le-froid-ne-passera-pas-p...

LES CHAMPS LIBRES 10 COURS DES ALLIES35000 RENNES - 02 23 40 66 40

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Surface approx. (cm) : 787

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Elments de recherche : INSA RENNES ou Institut National des Sciences Appliques de Rennes, toutes citations

Dj demain

Le froid ne passera pas par lGNIE CIVIL Un ingnieur rennais a mis au point un botier isolant pour diminuer lesdperditions thermiques entre le plancher et les murs extrieurs d'un btiment

N os maisons sont truffes ae courants d'airPartout, des infiltra-tions autour des fentres dela toiture, du plancher Pourcompenser on se contented'augmenter le chauffagePourtant il faudra bien combler le trou conformment ala Reglementation triermique 2012 Issue du Grnelle Environnement et entreeen vigueur fin 2011, celle ademande de diminuer de40 % la dperdition de choleur au niveau des planchersdans tous les btiments neufsFranck Polos, responsabletechnique du bureau d etudesIngenova, base a Rennes, s'estengouffre dans la brche etinnove avec un isolant triermique a placer entre lafaade et le plancher lors dela construction des btimentsAppel Slabe, ce boiter pour-rait rvolutionner le genieavil ll existe bien un rupteurthermique allemand, mas iln'est pas adapte aux efforts sis-miques Or, des regions commela Bretagne connaissent par-fois de faibles tremblements deterre Si le plancher se met abouger, les barres qui serventde liaison avec la faade se fra-gilisent et se comportent alorscomme un trombone que l'on

viendrait trop manipuler Hy aaussi des systemes d isolationpar l'exteneur mas ifc sonf malintgres dans la culture archi-tecturale franaise

Robuste et dformable

Le Slabe est inspire du systerne allemand Composed'un botier PVC Blanche et debarres en aaer inoxydable, ilpermet de diminuer de 74 %la dperdition de chaleur l'acier inoxydable est doublement avantageux par rapporta l'acier classique II a une faible conductivite thermique etune bonne ductilit, e est-a-direque le matriau se dformeplus qu'il ne casse Mas celane suffit pas pour eviter larupture en cas d'activit sismique La grande innovationest la combinaison de deuxpieces ajoutes, a la foisrobustes et ductiles l'une enforme de Z et l'autre en formede N incrustes dans le plan

cher en beton Le Z permetde supporter les mouvementsverticaux engendres par lepoids du plancher et le pasdes occupants tandis que le Nabsorbe les mouvements honzontaux comme un tremblement de terre

Tests grandeur nature

Le nouveau rupteur ther-mique a ete pense fin 2008 fe I ai imagine en unesemaine pendant mes vacancesde Noel, se rappelle FranckPolos La conception du produll a ete tres rapide mas samise sur le marche est un longparcours du combattant Brevet en 2009, le Slabe afait l'ob)et d un chantier pilotea Rennes la mme annee< Sur le terrain, les ouvriersdoivent intgrer une nouvelletechnique de pose tout enscurisant le produit, nousavons donc travaille sur samise en uvre Puis, l'mge-

nieur s est confronte a l'va-luation du Centre scientifiqueet technique du btiment(CSTB) Sans la validationdes experts, on ne peut pasfabriquer et commercialiserl'objet , explique t ll Faceaux interrogations du CSTB,il a fait appel a l'Insa deRennes dont il est un ancieneleve Nous avons vite colla-bore au vu de nos intrts com-muns, explique le chercheurHugues Somja AI Irisa, nousmenons des travaux plusgeneraux, sur la combinaisonbeton/aaer La plate formetechnologique genie civil etmecanique de I ecole d'inge-meurs (FFT CCM) a permis derealiser des tests grandeurnature afin de consolider I ar-gumentaire scientifique ettechnique du Slabe auprs dela communaute d'experts

Nous avons installe unplancher de quatre metres delong fixe a deux murs de deux

Diminuer la consommation d'nergieL 'lanchit l'air d'un btiment est dsormais une obligation indissociable de laRglementation thermique 2012 (RT 20121. Elle se mesure notamment par un coefficientde dperdition au niveau des ponts thermiques de planchers qui ne doit pas dpasser

0,60 Watt par mtre-kelvin. Depuis la mise en place d'une Rglementation thermique H 974),

la consommation nergtique des constructions neuves a t divise par deux. Le Grenelle

Environnement prvoit de la diviser a nouveau par trois grce la RT 2012. KLM

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Les tests ont t raliss sur laplate-forme technologique de l'Insa.

Le Slabe a t soumis i des vibrationsdynamiques de U cycles de charge/secondeet des pressions de 2 x 30 tonnesappliques par deux vrins.

l'heure actuelle, le plancher d'unbatiment est directement fix La

faade sans isolation de type laine deroche. Un pont thermique se cre entrel'extrieur et lintrieur.

Le Slabe spare le plancher de lafaade et rompt ainsi le pont

thermique. Les pices en forme de Z et deN permettent au systme de rsister auxmouvements verticaux et horizontaux.

metres de cote via des botiersSlabe Le principe est desimuler une activite sismiqueen appliquant a petite etgrande vitesses des cycles decharges de plus en plus elevees Nous sommes montesa un sisme six fois plus grosque ce que I on peut connatredans la region Les murssont quadrilles pour visuali-ser le trace des fissures quiapparaissent lorsque le sys-teme commence a se fragi-liser Et une centaine decapteurs situes sur les diff-rentes parties des botiersSlabe mesurent les dformanans de l'aaer D autres simu-lations ont ete effectues surordinateur, appliquees a dixtypes d'architectures

Bientt valid

A la fin de 2013 le CSTBnous a demande de ritrer nossimulations sur un deuxiemelogiciel Une ultime presentalion du projet auprs desexperts vient d avoir lieu pourvalider dfinitivement saconformit Le Slabe rennais,un botier simple, robuste etunique en Europe pourraitbien se retrouver un de cesjours dans les batimentsneufs, en France et mme audel Finis les courants d'air i

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Franck Palas Tel 02 99 86 80 99franck palas@bet mgenova fr

Hugues Somja Tl 0223238683hugues somja@msa rennes fr

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Bas Rennes, le groupe Legendre est un acteur puissant dela construction dans le grand Ouest. En 2012, ses 1 279 collaborateurs

ont ralis 294 millions d'euros de chiffre d'affaires en s'appuyantsur cinq activits : construction, ingnierie, industrie des matriaux,immobilier et nergies. Fin 2015, Jean-Paul Legendre, l'actuel P-dg,

se retirera, passant la main son fils Vincent. Enjeux.DOSSIER RALIS PAR JACQUES LE CORRE

Groupe LegendreOser construire puis transmettre

E n 1946. Jean Legendre et sonfrre crent une entreprise arti-sanale de btiment Amanlis(3 5). En 1950, le frre quitte lasocit familiale pour aller travailler dansune grande entreprise Rennes. Jean Legendrepoursuit donc seul l'activit, exclusivementconsacre la rnovation. Jusqu'en 1974,Legendre emploie trois personnes : le fon-dateur, un ouvrier et un apprenti. Ces troishommes passent six jours sur sept sur les chan-tiers, le dimanche tant consacr rdigerla "paperasse" de la socit, contenue l'poque dans un modeste classeur.

Entre 1968 et 1970, Jean-Paul Legendre,le fils de Jean, est apprenti dans l'entreprisefamiliale puis il devient ouvrier, entre 1970et 1973. Le 1er janvier 1974. Jean-PaulLegendre cre une socit de fait et s'asso-

cie 50 % avec son pre. J'avais 21 ans etil m'a laiss m'occuper de l'entreprise: jerdigeais ku devis et je rn 'occupais de trailerles affaires. En 1974, mon premier chiffred'affaires s'est lev 252 000 francs, soit38000 euros. Ce n'tait pas beaucoup sourit-il.

Premire crise CD 1981Entre 1974 et 1981, la socit s'toffe: ellepasse de 3 30 personnes. Legendre cons-truit ses premires maisons neuves, puis deslotissements entiers. 1981 constitue unchangement fondamental pour le march dela construction : la mise en place du Programmecommun gnre en effet une grave crise deconfiance chez ceux qui ont de l'argent, cequi entrane bientt une forte inflation.

L'activit ralentit. Jean-Paul Legendre neparvient plus occuper ses 30 salaris en res-tant Rennes. Pour conserver son person-nel, il doit se rsoudre des dplacements.

Dbut 1982, des quipes d Legendrepartent donc travailler Cherbourg, Tours, vreux puis en le-de-France, Saint-Quentin-en-Yvelines, en 1983. Poumons,partir tait une question de survie. Nousavons commenc par Cherbourgparce que, l'poque, les entreprises de BTP locales se po-larisaient sur la construction de la centralenuclaire d La Hague et que plus personnene construisait les btiments traditionnels etles maisons dans ce secteur se souvientJean-Paul Legendre.

En 1986, l'entreprise emploie prsent50 personnes... Elle se dveloppe en fonc-tion des cycles conomiques, des dcisions

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fiscales et politiques qui sont prises. La loiMchaignerie, premire loi dc dfiscalisa-tion immobilire, en donne l'illustration. C'est sur les conseils du Rennais ClaudeCiboire que Pierre Mhaignerie, ministre del'Equipement dans le gouvernement de JacquesChirac, construit son texte pour relancer l'im-mobilier en France. Ca a t un trs gros suc-cs se remmore le P-dg du groupe Legendre.

Le Guerre du Golfe provoqueun choc trs violent

Entre 1986 et 1991, Legendre double soneffectif, passant de 50 110 salaris. Durantces six annes, Jean-Paul Legendre investitbeaucoup et acquiert des grues, des centra-lesbton.. .Mais, en 1991, survient la Guerredu Golfe. L'activit a s topp trs violemment, tel point que ce qui s'est pass en 2008, encomparaison, rn 'apparat comme un incidentdeparcours. En 1991, la crise s'est accompagned'un effondrement des prix qui ont chut de40 % en seulement deux ans. Face cette p-riode trs complique, nous avons survcu :nous perdions de l'argent et tions soutenus bout de bras par les banquiers...

Pour survivre, nous avons pratique lelease back sur nas grues : je les ai revenduesaux banquiers puis loues parce quee 'tait alors les seules choses qui avaient dela valeur dans l'entreprise. Durant cettepriode, tous les concurrents que j'avais surPans ont disparu aprs avoir dpos le bilan.Seul Les Maons Parisiens s'en sont sortismais en passant de 450 150 salaris.

Pour Legendre. 1993 est catastro-phique : C'est la pire anne que j'ai vcueen 40 ans de mtier. J'tais au fond du trou.C'est alors que j'ai pm la dcision de crerOuest Immo. Pour moi, e 'tait quitte ou dou-ble : il s'agissait de survivre. Nous avons doncfait de la promotion dans de petites villes etde grosses communes dans lesquelles lespromoteurs ne voulaient pas aller:Chteaugiron, Vern-sur-Seiclie, La Guerche-de-Bretagne, Saint-Erblon...

Nous avons ralis alors 220 loge-ments en quatre oprations et cela a marchau-del de nos esprances. Nous avions misen place une petite structure de promotionavec abandon de crances l'entreprise,pourlui permettre de repartir, assorti d'une clausede retour meilleure fortune.

En l'espace de quatre ans, nous avonsrussi remettre l'entreprise flot grce lapromotion, que nous poursuivons aujour-d'hui. La promotion, lance pour sauverle groupe, est devenue un mtier part. Dureste, sa contribution au rsultat du groupeest importante.

Jusqu'en 1995, Legendre ne disposaitpas d'encadrement. Je faisais pratique-ment tout tout seul avec une secrtaire, un comp-table et un mtreur. Puis, je nv suis rendu compteque j'tais aux limites de l'exercice. J'ai doncpris la dcision de structurer l'entreprise enmenant trois remuements : BertrandRuaux,le secrtaire gnral du groupe qui s'occupede toute la partie finance et gestion ; PatrickLe Huerait, l'actuel'directeur d'exploitationgrand Ouest du groupe et Grard Cumond,

directeur le-de-France, en retraite depuis unan. J'ai men sangle savoir'ces recrutementsau meilleur moment, juste avant le redmar-rage conomique. J'ai eu de la chance...

En 1995, le changement politique demajorit se traduit en effet par une deuximeloi d'aide au secteur de l'immobilier : la loiPrissol pour l'investissement locatif quirelance l'activit de manire trs forte.

A ce moment-l, nous avons pris l'as-censeur. L'effectif a bondi : de 100 salaris en1996, nous sommes passs 250 en 2000,puis 1000 en 2008, soit une multiplicationpar IO en IO ans. Nous avons connu un cycleanormalement long - entre 1996 et 2008 - du-rant lequel l'immobilier n 'a cess de crotre,ce qui explique aussi la dconnexion quiexiste l'heure actuelle entre le secteur de l'im-mobilier et le pouvoir d'achat. C'est un effetcollatral rsume Jean-Paul Legendre.

tre les premiers repartirCe dernier en est persuad : le patron d'uneentreprise, quelle qu'elle soit, subit l'envi-ronnement dans lequel il volue, ce quil'oblige s'adapter sans cesse... On ne peutpas tre contre cycle : ds qu 'unepriode setend, tout le monde veut prserver ses part s demarch, ce qui est dj difficile. Mais si, enplus, certains veulent augmenter leurs volu-mes, ils accroissent leurs Besoins en fonds deroulement f SFR) Si, dans le mme temps,ils diminuent leurs marges, ils se mettent entension. Il faut tre extrmement modestequand on est la tte d'une entreprise : 80 90 % des dcisions que l'onprendsont dictespur le contexte conomique et la gestion del'urgence. En revanche, ds que l'on sent quele march frmit, il faut tre les premiers repartir souligne le P-dg de Legendre.

Entre 1996 et 2005, Legendre accrotses parts de march et entreprend de nouveauxdveloppements territoriaux. La croissanceexterne se matrialise en 2002 par la prise decontrle de Ouest Prfa, puis par les rachatsd'autres socits dans les domaines de la me-nuiserie-charpente, du gros uvre (HarocheVannes et Fourreau Vitr), de la constructionmtallique et de la maonnerie.

Puis, partir de 2005, l'offre du groupes'enrichit de nouveaux mtiers. Jusque-l,Legendre ne faisait que du logement ets'adressait uniquement des clients privs.Aprs 2005, il construit du logement social,poursuit une activit de gnie civil et setourne vers de nouveaux tvpes de clients,notamment travers les quipements publics(collges, thtres et autres ouvrages...).

Aujourd'hui, le groupe possde unedimension grand Ouest et anime trois grossesagences, Rennes, Nantes et Paris. Unrseau d'agences secondaires s'tend aussi Vannes, Vitr, Saint-Malo, Le Mans, Chartreset Le Havre. Autant dc nouvelles basespour laborer la stratgie de demain...

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Vincent Legendre entretient les valeurs du groupe

T itulaire d'un diplme d'ing-nieur en Genie civil et Urba-nisme obtenu a l'INSA, VincentLegendre a 34 ans Ne le 12 mars1979, il est marie et pere de deux en-fants. Il a rejoint ('entreprise familialeen juillet 2003 ll voque son par-cours et la strategie du groupe pourles annees a venir...

Vincent Legendre, tiez-vous pr-programme pour rejoindre l'entreprisefamiliale?

Non Tout s est fait naturellementLorsque j'avais 16 ans, i ai accompli unstage d'ouvrier sur un chantier du groupeJ ai fait cela durant six tes J'aidecouvert que la notion de travail d equipe etle plaisir de voir sa tche avancer tousles jours me convenaient parfaitement

J'ai donc dcide de me diriger versl'univers du btiment et de la construclion et de rejoindre mon pere dans l'en-treprise familiale C est apparu commeune vidence

Des que mon pere a compris cela, ila commence a travailler la succession entermes d organisation et de structurationdu groupe Pour moi, cela a ete psychologiquement tres important parce quemon pere m'a ouvert a un maximum dechoses

Ne risquiez-vous pas de vacillersous le poids des responsabilits?

En 2003, le groupe n'tait pasencore ce qu'il est devenu aujourd'huill tait encore assez facile de rencontrertout le monde car nous tions 390 Jen ai donc pas senti de pression ngativevis-a vis de la confiance que m'a tmoi-gne mon pere

De mme que mon grand pere avaitfait confiance a mon pere, la reproduc-tion de cette confiance entre mon pereet moi permet de faire chuter le stressJe peux aussi compter sur l'autonomiedes filiales du groupe Mon pere a loujours recrute des gens plus comptentsque lui sur des postes prcis ce qui luipermettait tres vite d acquerir une grandeautonomie A diffrents niveaux dugroupe, nos collaborateurs principauxont la responsabilite de leur structure

Le destin du groupe Legendre selimite-t-il a une course au chiffre d'af-faires7

ll ne faut pas que nous nous laissions aveugler par un plan crit quenous ne poumons pas tenir en raison

de la conjoncture Nous avons vcu,entre 1996 et 2008, une priode d euphorieimmobiliere que nous ne reverronssans doute jamais Legroupeasurfesurcette priode pour se developper

L'poque actuelle n'est pas propice aun developpement a tout crin ll faut tresolide sur ses fondations pour pouvoiresprer se developper dans une periode comme celle la Nous nourrissons nanmoins des ambitions a mettre en perspective par rapport a ce quise passe autour de nous

Comment cela se traduit-il ?Ayant atteint une dimension grand

Ouest le groupe Legendre a la volontd'tre peru comme un gnraliste dela construction et non plus d tre simplement tiquete comme un specialistedu logement Lentreprise souhaite aussidavantage repondre aux appels d'offresde marches publics

Nous voulons tre vus par les pro-fessionnels de l'immobilier comme uneentreprise en laquelle ils ont confianceet envie de travailler

Nous tenons beaucoup a tenir troisengagements d'abord, le respect du mon-tant du marche Ensuite nous veillonsa la qualite de chacune de nos operationsLe BTP a trop souffert de la mdiocritSi notre groupe s est impose dansl'Ouest en matiere de logement, c'est parrapport a la qualite de ses prestationsen sortie

Enfin nous respectons nos planningsSi le planning de notre client est trop optunisie a notre got, nous en discutonstout de suite avec lui

Nous voulons jouer la transparencecar un marche nous engage Ce qui importe pour le client, e est la date de hvraison de son btiment, mene enmoyenne sur deux ans Le gros oeuvreest un jalon il est gnralement acheven un an La plupart du temps noussommes en avance sur nos previsions

Le groupe est-il securise sur le plandel trsorerie7

Legendre a failli disparatre entre 1993et 1995 Nous sommes encore la parceque les banques ont cru en nous etqu'elles ont injecte de l'argent Apres cela,mon pere n a eu de cesse de conforterl'entreprise Nos capitaux propres ap-prochent aujourd'hui les 60 millionsd'euros Cette securite financiere estl'un des gages de la poursuite de l'en-treprise

Pourquoi partez-vous a la conqutede nouveaux territoires7

Parce que nous avons constate queles villes de Rennes et de Nantes n offraient plus actuellement de developpement de parts de marche suffisantespour porter seules l'essor du groupe

Le groupe Legendre a donc dcide dese developper en le-de-France et enNormandie Ainsi, nous sommes au Havredepuisunan Nous y avons men troisoperations nouvelles auxquelless'ajoute une autre, a Rouen Face a laconjoncture, nous nous devons d'tremobiles pour aller chercher de meilleursniveaux de marche

Nous comptons aussi sur la promo-tion immobiliere notre filiale OT! nouspermet de nous developper sur l'lede France a travers quatre operationsdeux sont menes a Marne-la Vallee etdeux autres a Vitry-sur Seine

Allez-vous poursuivre les recrute-ments cette annee7

Les hommes constituent chez nousle point central de l'entreprise Nous recrutons toujours et encore car nouscherchons a tre rejoints par les meilleursdans leur domaine d'expertise Nous utilisons donc les fondations du groupe etson image pour favoriser le recrutement

Nous avons aussi la volont de former nos equipes de chantier Nous nesous traitons pratiquement rien pourprserver notre savoir faire Chez nous,le tutorat des ouvriers est tres concretc'est le chef de chantier qui dcide defaire entrer quelqu'un dans son equipeLes anciens sont les tuteurs des jeunesqui nous rejoignent

Sur quelles pistes nouvelles tra-vaillez-vous?

Je vous livre deux exemples Lepremier concerne la rehabilitation en lede-France nous rflchissons a nous yengager Lautre aspect touche Tinternational Nous menons actuellementdes co-mvestissements au Canada et enCroatie car nous souhaitons prenniserl'entreprise au-del des frontieres de notrepays dans une logique d'ouverture

La mondialisation est vraiment la eton ne peut plus tre dpendant de la seulesante de la France Nous regardonsaussi en direction de diffrents marcheseuropens si nous dcidons de prendre pied ailleurs, nous le ferons avec desidees neuves et avec l'envie d'trediffrent du marche local

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Entre Jean Legendre, le fondateur et Vincent Legendre, le repreneur,('entreprise familiale a vcu une vritable mtamorphose, sous laconduite de Jean-Paul Legendre, passant du statut d'entreprise

artisanale de trois personnes un groupe de 1 279 collaborateurs.Dcouverte d'une famille de btisseurs...

Le got du risque est venu sur le toit,entre deux chemines

Des tudes gnalogiques menes parla famille Legendre permettent deconstater que, depuis 1710, il y atoujours eu un maon dans la famille. Le grand-pre paternel de Jean-Paul Legendre, dcden 1954, tait maonjournalier. Lui-mmeavait huit frres qui taient tous maons.L'oncle du P-dg de Legendre avait lui aussideux fils maons. Du ct de ma mre, ilstaient tous charpentiers. J'ai connu mongrand-pre maternel qui continuait tra-vailler alors qu'il avait 70 ans : il allaitencore faire des chantiers de charronnage raconte Jean-Paul Legendre.

Ds l'ge de IO ans, Jean-Paul Legen-dre suit son pre Jean sur les chantiers. Tousdeux se rendent dans les fermes pour reta-per les chemines. Lorsque la rnovationest acheve, il est de tradition de coiffer lachemine d'une gerbe de joncs. Et e 'est moiqui allait la mettre. Nous travaillions aussiavec les charpentiers Lecomte et Clment-Perrin et lorsqu 'une charpente tait termine,je passais d'une chemine l'autre en mar-chant sur le fatage. Monpre m'a laiss toutfaire et permis de dcouvrir les choses... Il m'aappris ne pas avoir peur de prendre desrisques, ll rn 'a fait confiance. Mais combiencela pse-t-il dans une vie :20,30,40,50 ouplutt 99 % ? Peut-tre bien 99 %.

Enfant, Jean-Paul Legendre grandit Amanlis (35) et frquente l'cole parois-siale jusqu'au CM I. Puis, il part en CM2 Janz (35) dans une cole de 400 lves, ol'enseignement, donn par les Frres dePlo'rmel, mlange l'cole et le collge. J'aifait mon CM2 dans une classe o je neconnaissais personne. Ceux de Janz consi-draient les gens d'Amanlis comme desbouseux... Je me suis retrouve l'cart maiscela ne m'a pas traumatis confie-t-il.

A l'poque, une fois par semaine, laclasse pratique le calcul mental. La ma-tresse est tonne : sans mme lever la main,Jean-Paul Legendre donne toutes les bon-nes rponses. Compter, chez moi, e 'estplu-tt un don et une facilit que la rsultante d'unapprentissage. Les chiffres sont trs impor-tants... Mais, lors du deuxime cours, lamatresse a fait l'erreur de me dire, en dbutd'heurev'Toi, Jean-Paul, tu te tais : je ne veux

Jean Legendre, le fondateur de l'entreprise, est aujourd'hui g de 93 ans.Le voici entour de ses deux fils : Jean-Paul, le P-dg du groupe Legendre,n en 1952 et Gilbert, n en 1957, conducteur de travaux dans la socit

familiale o il est entr en septembre 1973 et o il travaille encore aujourd'hui.

Les enfants de Jean-Paul Legendre : Mlanie, l'ane, qui tient la galeried'art Mlanie Rio Nantes; Vincent, le deuxime enfant, appel succder

son pre en 2015 la tte du groupe Legendre et Julien, co-grant du centrede formation du Chteau des Pres Pir-sur-Seiche (35).

pas t'entendre. Tu laisses les autres rpondre".Et elle ne rn 'a plus jamais entendu .

Jean-Paul Legendre n'a bientt qu'unehte : quitter l'cole qui ne l'intresse pas.Nanmoins, devenu pensionnaire, il dcro-chera tout de mme le brevet, en 1968. Peuenclin regarder derrire lui et peu attirpar le got du pouvoir, Jean-Paul Legendreest nanmoins passionn par l'entreprise.

Quand Vincent rn 'a rejoint, Hy all ans,

je l'ai mis cogrant avec moi et je lui ai dit :"Maintenant, tu te comportes comme uneponge Tu apprends tout auprs de tousles gens, notamment des collaborateurs...Et puis, tu prends des dcisions".

J'ai dcid de quitter l'entreprise dansdeux ans :je ne souhaite pas gner Vincent.Je considre que, durant une priode de sa vie,on est performant mais que, arriv un cer-tain point, il convient dpasser la main.

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En 2013, le groupe Legendre a ralis 4000 logements collectifsdans le grand Ouest, dont prs de 800 dans le centre de Nantes,

notamment dans les quartiers de Malakoff et de l'le de Nantes. Signeparticulier : ce champion du gros uvre est capable de prendre

de trs gros chantiers, tant privs que publics. Radioscopie.

Patrick Le Huerou,directeur d'exploitation grand Ouest du groupe Legendre :

En dix ans, nous avons btiplus de 1400 logements sur l'le de Nantes

En 2004, le groupe Legendreprend pied pour la premierefois sur l'Ile de Nantes enralisant le gros u\re dedeux immeubles Arborea

(128 logements) et Playtime (102 loge-ments) En IO ans il a men le gros uvrede I 430 logements a Nantes pour unesomme totale de 64 millions d euros

C'est actuellement l'entreprise quiralise le plus de logements en gros uvrea Nantes et dans la priphrie (seul le chan-tier ICF a ete traite par ses soins en tant qu'en-treprise generale du btiment) Nousdevons etre le numero I du marche deux foisplus gros que le numero 2 estime VincentLegendre

L'aventure du groupe Legendre a Nan-tes s'appuie sur des hommes qui ont fait leurspreuves Actuellement directeur d'exploi-tation du groupe Legendre et responsablede 450 personnes, Patrick Le Huerou aete le premier a rallier Nantes avec desequipes rennaises, dplaces spcialementpour creer une affaire dans la Cite des Ducsde Bretagne

Deux chefs de chantier l'ont rapidementepaule Bruno Maguy et Augusto Domm-ges La reprise par le groupe Legendre desetablissements Monterram, situes a Mon-toir-de-Bretagne, permet bientt au groupede s'ancrer en Loire-Atlantique

De l'artisanat l'industrialisationde la construction

hotte but sur lu base de e e complement demain d uvre tait de solidifier I entreprise horn avons d abord fait face aux de-parts de qulques conducteurs de travaux puisapres 7 ans d'efforts nous avons structurenotre organisation Aujowd hui nous sa-vons remplir nos ob/ectifs de performance sourit Patrick Le Huerou

La montee en puissance du groupe Le-gendre dans la region nantaise s'accompagned'une mutation culturelle au dbut des

annees 2000 le passage de l'artisanat a l'in-dustrialisation de la construction deslogements bouscule quelque peu les habitudesCeux que le nouveau modele rebute partent

Cependant cette nouvelle approche per-met au groupe Legendre d'emporter et demener a bien des marches plus gros queceux de ses concurrents, a l'image des cen-tres commerciaux du groupe Leclerc ralisesa Reze (Oceane), Saint-Herblam (Atlantis)et Samt-Nazaire (L'Immacul)

Cette capacite a prendre de gros mar-ches acclre le developpement de I agencenantaise Celle-ci recrute desjeunes qu'elleforme directement en s'appuyant sur le tu-torat des chefs de chantier et des compagnonsII s'agit de trouver les bonnes personnes,capables de stabiliser la competencetechnique de l'entreprise

Lepoint d equilibre et defiabihle a eteatteint il v a 4 ans Les chefs de chantierparisiens sont venus nous rejoindre adantes prcise Patrick Le Huerou

En 20H, la branche nantaise du groupeLegendre a atteint la taille critique de 126personnes, effectifs au-del desquels il estdifficile de lisser l'activit en raison de laconcurrence et du ralentissement du mar-che de la construction

Toutefois, Legendre cherche plus quejamais a dtecter les potentiels des interi-maires qu'il emploie Nous ne sommes pasla pour botti e des records mas bien pour am-liorer la qualite de nos equipes Chez nousle turn-nver est tres faible nous n avonsreu qu une seule demission en 2013 noteencore Patrick Le Huerou

L'objectif de developpement de l'agencenantaise du groupe est clair il s'agit moinsd'aller chercher de nouveaux marches delogements prives que de s orienter vers lesbailleurs sociaux Legendre s y interessedepuis 5 ans et a adopte de nouveaux rflexespour les sduire en tant le mieux disant(donc en matrisant les cots) et enaccompagnant les mesures sociales souhaitees par les bailleurs

Savoir s'adapter la commande

Cette adaptation a la commande publiqueamen aussi le groupe Legendre a cons-truire des ouvrages fonctionnels coll-ges, mdiathques a l'image du centre cul-turel de La Roche-sur-Yon Nous nousintressons a tous les types de marche rsume le directeur d exploitation du groupeLegendre

Les conducteurs de travaux sont sp-cialement lormes pour savoir travailler aucontact des decideurs publics II s'agit dedonner confiance a ces derniers en adoptantun comportement diplomate

La rehabilitation constitue un autre axede developpement dj identifie a Renneset a Samt-Malo comme un acteur sur ce cr-neau porteur, Legendre souhaite s'atta-quer au marche nantais Mas tout dpen-dra de la politique locale que les elus

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Vingt programmes mens bien en cur de ville

adopteront. se tourneront-ils vers des en-sembliers ou bien feront-ils appel des ar-tisans, comme c'est le cas Rennes?

La rponse sera lourde de sens alors quela promotion privee drape et que laconfiance des investisseurs est encore absenteen raison d'un brouillage fiscal fort qui nuit la bonne comprhension du marche

Le repli du nombre de permis de cons-truire et les ventes molles actuellementconstates pourraient impacter, a terme, lemarche dans son entier Vincent Legendrele rappelle : r C'est la vente des logementsprivs qui permet le financement du logementsocial, le premier supportant le cot de de-veloppement du second Si le logement prives'arrte, son homologue en ptira...

Cependant, le grand nombre et lataille importante dcs ralisations menespar Legendre sur l'le de Nantes plaide ensa faveur Les matres d'ouvrages sontsatisfaits du respect de nos engagementsNous sommes des travailleurs du beton,plutt perus comme besogneux et animspar la passion de bien faire tout en gardantla performance l'esprit

Nous formons nos collaborateursdans cet esprit, en les intgrant l'entre-prise et en les suivant sur le long terme conclut Patrick Le Huerou.

U 2004/2005 Arborea (Beaulieu),128 logements + clinique vtrinaireMatre d'ouvrage: LamotteB 2004/2005 Marie-Galante (Beau-lieu), 68 logements. Matre d'ouvrage :Arc PromotionEl 2006 Playtime (Beaulieu), 102logements + ecole de sport + centre deremise en forme. Matre d'ouvrage:Lamotte.Q 2006 le Extenso (Prairie au Duc),154 logements. Matre d'ouvrage:CISN Samt-Nazaire / Gambetta.B 2007 Les toiles de Loire (Malakoff),66 logements. Matre d'ouvrage:Oceanic.El 2007 Les Jardins de la Fonderie(Beaulieu), 91 logements + commerces+ bureaux Matre d'ouvrage: OCDL(groupe Ciboire).Q 2008 Malakoff - Nantes, 74 loge-ments Matre d'ouvrage LamotteQ 2008 Kanope (Malakoff), 125 loge-ments. Matre d'ouvrage: BouyguesImmobilier.Q 2008 Axea (Malakoff), immeuble debureaux Matre d'ouvrage: OCDL(groupe Ciboire)E 2009 Collge du Pr Gauchet(Malakoff). Matre d'ouvrage conseil

gneral de Loire-Atlantique.ED 2009 lot B (Beaulieu), 43 loge-ments. Matre d'ouvrage' SAMOEE 2009 Eurka (Beaulieu), immeublede bureaux. Matre d'ouvrage: OCDL(groupe Ciboire).EE 2010 lot A (Beaulieu), 36 loge-ments. Matre d'ouvrage: SNI GrandOuestEC! 2011 Villano (Beaulieu), 63 loge-ments Matre d'ouvrage' BouyguesImmobilier.EE 2012 Quai West (Beaulieu), 97logements + bureaux + locaux d'acti-vit. Matre d'ouvrage: Lamotte.SE 2013 Gotham (Malakoff), 88 loge-ments + commerces + bureaux.Matre d'ouvrage : Gotham.EE 2013 Les Haubans (Beaulieu),reprise de 86 logements. Matred'ouvrage: SNI Grand Ouest.El 2013 ICF (Beaulieu), 27 logements +bureaux + commerces. Matred'ouvrage ICF AtlantiqueEE] 2013 Amazonie (Malakoff), 152logements SAMO - LNH. Matred'ouvrage1 Bti Nantes53 2014 Imbrika (Beaulieu), 30 logements+ 4200 m2 de bureaux Matre d'ouvrage'OCDL (groupe Ciboire).

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Depuis 201 1 , Tanne de sa naissance, Legendre Gnie civil a multiplison chiffre d'affaires par presque six, passant de 7 40 millions d'euros.Anime par 60 collaborateurs, cette entit va se dvelopper en le-de-France et en Normandie et recruter entre 30 et 50 personnes. Dcouverte.

OllVI6r j directeur de Legendre Gnie civil:

Nos solutions sont innovanteset nous tenons nos dlais

Cre en 2011, Legendre Gnie civilest une socit part entire. Lan-ce par le Brestois Olivier Roualec,ingnieur diplme de l'ESTP et ex-directeurrgional de Bouygues Construction, elleaborde six marchs : le gnie civil industriel,l'nergie, l'environnement, les centres com-merciaux, la logistique et le transport.

Au rang des ralisations pharesfigurent la chaufferie biomasse de Rennes,un chantier de 6 millions d'euros qui per-met de chauffer 30000 maisons ou encorela rhabilitation complte des 51000 m2 ducentre commercial de Saint-Grgoire (unmarch dc 13M).

Legendre Gnie civil couvre tout le spec-tre de la construction, en fonction desdemandes des clients : ses comptencespeuvent ne concerner que le gros uvreou s'tendre au clos couvert, l'entreprisegnrale, la conception ralisation etmme la promotion industrielle avecLegendre Industrie. Dans ce cas, nousportons la matrise d'ouvrage et nous nousoccupons du montage du financement pourle projet prcise Olivier Roualec.

Nouvelles ambitionsAprs avoir atteint son premier objectifde raliser entre 35 et 40 M de chiffred'affaires annuel en trois ans d'existence,Legendre Gnie civil ambitionne de tenirun nouveau cycle de trois ans pour se conso-lider et se dvelopper. D' importantsprojets cls en main sont en cours, notam-ment Serviphar (stockage pharmaceutiquede 6 000 m2) et LeBeon Manufacturing(usine de 18 000 m2).

Nous attaquons deux marchs : l'le-de-France et la Normandie avec l'objectif deprenniser l'activit dans ces deux rgions,de crer de nouveaux bureaux et de recruterentre 30 et 50 collaborateurs rvle OlivierRoualec qui peut compter sur l'appui de sesquatre adjoints : Jean-Baptiste Caro,directeur commercial ; Jacques Travers,directeurTravaux ; Jrme Gurif, respon-sable Travaux industriels et Marc Tudal,responsable de Legendre Industrie.

Legendre Gnie civil a remport l'appel d'offres national lanc par Saint-Gobain pour btir Derval (44) une plate-forme logistique de 32000 m2.

la fois investisseur et constructeur, le groupe s'est diffrenci par son prix(13 M) et ses dlais, malgr les trs fortes obligations dictes par les

compagnies d'assurances sur la rsistance au feu et aux vols pour ce bti-ment de stockage. Notons que le premier poteau a t pos le 29 juillet 2013et que la livraison cls en main au client est intervenue le 13 dcembre 2013,

sans aucun jour de retard vis--vis du planning pr-tabli.

Legendre Gnie civil va galement raliser des travaux sur la ligne 2 dumtro rennais. Lentreprise a remport le Lot 1 du tunnelier, en association

avec Vincl et Spie (montant global de 318 M)etva construire deux stationsde mtro cls en main, Jules-Ferry et Les Gayeulles, pour un montant de 22 M.Le lot 2 lui choit galement pour un montant de 65 M. Mandataire dansun groupement avec la socit Angevin, elle va mener bien les travaux

de la tranche couverte Sud, sous la rocade de Rennes, puis construire deuxstations de mtro associes: Saint-Jacques et la Courrouze. Legendre

a gagn ce march en dveloppant une solution environnementaleinnovante qui permettra d'conomiser 12000 trajets de poids-lourds

sur l'agglomration rennaise.

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directeur gnral d'OTI:

Nos fonds propres nousprocurent un rel confort d'action

Structure de promotion immobilire, OT! travaille en synergieavec les autres branches du groupe Legendre. Au total, 30 personnes

uvrent entre le sige de Rennes (17), le bureau nantais (7) et sonhomologue parisien (6). Disposant de fonds propres importants,

GTI se signale par sa ractivit sur les gros projets. Focus.

J usque-la, OT! travaillait de faon epi-sodique en region le-de-France Masle fait d'avoir gagne deux importantsprojets de Val d'Europe, a Marne-la-Vallee, a 30 km a I Est de Pans, a acclreson implantation parisienne Depuisjuillet2013, nous disposons de locaux pro-ches de la gare Montpat nasse raconte BenotChantreuil le directeur general d'OTI

Outre le fait d'etie le promoteur dugroupe Legendie, Oil agit aussi bien dansle domaine de l'immobilier rsidentiel quedans celui de l'immobilier d'entreprise Nous travailhm\ beaucoupsurfondspropres -nous disposons de plusieurs dizainesde millions d euros - ce qui nousprocuie unconfort d'action tres important Celagarantit notre independance et miti K reacti-vite lorsque nous nous engageons sw unprojet souligne Benot Chantreuil

Prise de dcision rapideEn decembre dernier, OT! a gagne le GrandPrix du S1MI dans la categone"Immeublemixte' pour la ralisation du centre deR&D Europe de Technicolor, a Cesson-Sevigne, en Ille-et-Vilame (lire page 39) Ce prix a ete dterminant dans l'attribu-tion de\ deux programmes de Val Europeassure Benot Chantreuil

Pris en novembre 2012 grce a l'en-treprise amricaine de conseil en immobi-lier Jones Lang LaSalle, les premiers contactsentre le groupe Legendre, le groupe Dis-ney et B&B pour le projet d'htel se sontconcrtises

En fait, ces nouveaux partenaires neparvenaient pas a finaliser avec d'autres acleurs nationaux de la comtructum Le faitque nou soyon s a lafon capables de menerles chantiers et d investirapese toutcommenoire capacite a nous diffrencier par la^activite et la prise de decision rapide explique Benot Chantreuil Le nouvel htelB&B est destine en particulier a attirer laclientele familiale allemande, sous repr-sente a Eurodisne^ Son taux d'occupationdevrait atteindre les 90 % i

Oil vient d'emporter deux programmes Marne-la-valle. Le Greenwich (ci-des-sus) est un immeuble no-haussmanmen ralis par DTACC. D'un cot de 40M, il comprendra 12000 m2 de bureaux dans lesquels prendra place une par-tie des activites d'un tres grand groupe international. L'immeuble, situe presde la gare RER et de la gare routiere, comportera aussi 2000 m2 ddies auxcommerces. Dj loue ou prvendue pour SO %, cette opration est en phasede travaux depuis septembre 2013. Sa livraison interviendra au 3" trimestre 2015.

OT! a aussi remporte la ralisation d'un htel de 400 chambres Marne-la-Vallee pour l'enseigne B&B. Celui-ci se dressera sur une parcelle de 5 hectares.Classe 2 etoiles, il sera pourtant difie selon la norme d'un 3 etoiles B&B seralocataire du btiment qui restera la propriet du groupe Legendre, associe qulques partenaires prives. Un bail de 12 ans a ete signe entre les parties. Tresproche du Parc Eurodisney, cet hotel associe a ete improvise sur une thma-tique historique: celle d'une ancienne abbaye. D'une surface de 13000 m2,il occupera quatre niveaux. L'architecture a t imagine par le cabinet Areas(Maurice Culot et William Pesson). Le dmarrage des travaux interviendra lorsdu 1er trimestre 2014, la livraison tant programme au 4e trimestre 2015.

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Franck Palas dirige Ingnova, l'quipe de R&D intgre au groupeLegendre. Avec ses 60 collaborateurs, il a mis au point le Slabe,

un botier isolant capable de librer les structures btonde leurs contraintes. Le Slabe vite les ponts thermiques et rsiste

aux secousses sismiques... Rvolutionnaire.

r r d l l CK r j directeur d'Ingnova:

Avec le Slabe, nous rhabilitonsla construction en bton

Tout est parti d'une discussion, laveille de Nol 2008, entre Jean-PaulLegendre et Franck Palas. Lesdeux hommes s'interrogeaient surl'application des normes thermiques BBCaux nouveaux btiments. Le groupeLegendre est unpromoteut: spcialiste ai bton.L'ide d'isoler let, btiments par l'extrieur,alors trs fortement rpandue, ne pouvaitque dvaloriser l'aspect esthtique de sesconstructions tout en compliquant la tchede ses quipes.

II nous fallait concevoir une solutiontechnique innovante, capable d'isoler unbtiment en bton pour le rendre conformefl la norme RT 2012 tout en garantissant larobustesse de la structure lors des secoussessismiques auxquelles sont exposs 40 % duterritoire franais rsume Franck Palas.

Avec ses quipes de crateurs-ing-nieurs, Franck Palas cherche savoir siune solution dj brevete existe. Il se rap-proche pour cela du cabinet Vidon, bas Cesson-Svign (et qui dispose d'agences en

Europe et en Asie). Ils examinent alors lesrupteurs thermiques mis au point par lesAllemands dans les annes 80. Ces der-niers semblent d'abord faire l'affaire pourreprendre le poids du plancher jusqu' ceque les ingnieurs Structure d'Ingnova, aprsplusieurs tests, ne mettent en avant leslacunes de ces systmes soumis aux effortsinternes trs puissants des btiments.

Verdict : cette gnration de rupteursthermiques est peu adapte aux projetsbton avec une isolation par l'intrieur.

Le Slabe approuv par les pairsII faut donc proposer quelque chose denouveau en utilisant la matire grise dugroupe, pour librer le btiment de toutesles contraintes qu'il pourrait rencontrer.

Premier point : pour viter que la fa-ade en bton d'un btiment ne communiquela temprature extrieure aux planchers, ilconvient de couper le pont thermique.Ingnova met ainsi au point le Slabe, un

botier monobloc en PVC, issu de la filirerecyclage du btiment, tanche et qui r-siste au feu plus de 3 h. Respectueux de lanorme acoutique NR A, le Slabe comporteaussi un isolant en laine de roche de 60 mmMais, surtout, ses profils en N et en Z, en acierinoxydable, sont aptes reprendre les effortsde structure dans toutes les directions.

Entirement novatrice, la solution duSlabe est suivie de prs, depuis 2012, parla plate-forme technologique de l'INSAde Rennes. Arcelor-Mittal s'y intresseaussi... Prsente en Europe et mme outre-Atlantique, il est approuv par les expertsde la construction et a obtenu depuis 2012un avis technique CSTB (n20/12-248).

Bilan : * Notre produit est six fois plusrobuste que ce qu 'imposent les normes enFrance sourit Franck Palas. En ju inprochain, le Slabe sera prsente officielle-ment en Norvge, Oslo, dans le cadred'une confrence ddie l'innovation dansle btiment : peut-tre la conscration aprscinq annes d'efforts...

Aprs 18 DOO heures de R&D,le botier isolant structure! Slabe

dispose d'un avis techniquedu Centre scientifique et techniquedu Btiment (CSTB). Ses profils

en acier inoxydable, en formede N et de Z, font l'objet d'un brevet

europen.Intgrant le Slabe, le sige du groupe Legendre dmontre que, au-del

des a priori, il est possible de concevoir un immeuble en bton apparentqui respecte la norme BBC tout en rsistant aux secousses telluriques.

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Technicolor et New Way MabilaisDeux prises de risques emblmatiques

En juin 2013, le groupe Legendre inaugurait le centre europen deR&D de Technicolor, Cesson-Svign (35). Dbut octobre, il faisait

de mme avec l'immeuble New Way Mabilais, Rennes.Deux oprations importantes, ralises sur fonds propres... Rcit.

Lorsque Technicolor (ex-Thom-son) a souhait faire construireun centre de R&D europen de18 500 m7, prs de Rennes, fin2009, tout en voulant demeurer

locataire du btiment moyennant un bail fermede 12 ans, les banquiers se sont montres plu-tt frileux face ce gros dossier de 46 millionsd'euros. leur dcharge, il faut prciser queTechnicolor venait de subir une restructu-ration de dettes et que le btiment allait abri-ter des installations de trs haute techni-cit ne supportant pas la moindre panne.

Devant l'urgence de la situation, legroupe Legendre a donc entrepris ce dos-sier seul, avec le triple rle d'investisseur,de promoteur et de constructeur, pendantque le tour de table avec les banques sepoursuivait (l'aventure a dur un an). Nous avons financ les travaux jusqu ' lamise hors d'eau et hors d'air du btiment,en couvrant un in vestissement de20 millionsd'euros sur nos fonds propres prcise Jean-Paul Legendre. Finalement, cinq banquesrgionales ont soutenu 80 % du cot pourclore le montage conomique et le btimenta pu tre livr dans les dlais, en septembre2012, comme prvu lors de la signature ducontrat.

Dix plateaux SUP vingtsont dj occups...

Autre exemple : New Way Mabilais. Em-blmatique Rennes et bien plac, ce b-timent, alors proprit d'un investisseur bor-delais, tait dlaiss depuis 4 ans. Aprsrflexion, Jean-Paul Legendre a dcidd'acqurir l'immeuble, puis de le rhabi-liter en totalit en dmolissant prs de2 DOO m2 de btiments existants. Noussouhaitions dgager une emprise fonciredestine recevoir une rsidence de 145appartements. Nous avons aussi amnage1600 m2 de bureaux supplmentaires dansles trois ailes du btiment, en attique explique le P-dg du groupe Legendre.

Rsultat : cet immeuble de bureaux de16 000 m2 a t entirement remis aux nor-mes actuelles (rnovation BBC), cette op-ration de 40 millions d'euros ayant t en-tirement finance sur fonds propres par le

Sacr Meilleur immeuble mixte (bureaux et centre de R&D) en 2013par le SIM!, Technicolor a t conu par l'architecte Christian Devillers.

Premier programme t

panorama de presse service communication retombées presse de l’insa de...

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