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Programme de formation continue pour les artistes professionnels et les travailleurs culturels de la Montérégie Activités/conférences Formations offertes Perfectionnement individuel ou en groupe Visitez le ... Volume 14 • Numéro 04 • 14 août 2014 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 www.pointsud.ca Avez-vous votre emplacement de cimetière ? Cette offre est valable jusqu’au 31 août 2014. de remise sur nos terrains d’inhumation et de crémation, niches, pierres de mémoire dans notre jardin écologique, cryptes intérieures. 10 % Profitez de Terrains d’inhumation et de crémation Niches intérieures vitrées Jardin écologique Columbariums extérieurs Parlez-en à l’un de nos conseillers. www.urgelbourgie.com 514 735-2025 | 24/7 Cimetière jardin Urgel Bourgie / Athos 8145, ch. de Chambly, St-Hubert Économie Culture MarchePublicLongueuil longueuil.ca Coin de Chambly / de la Savane À côté de l’Hôtel de ville page 3 page 9 Il faut sauver le Rive-Sud Express et le Journal de Saint-Hubert Intermède musical avec Émile Bilodeau Spécial Jeux du Québec à Longueuil pages 5, 6, 7, 8, 9, 11

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Page 1: page 3 page 9 Spécial Jeux du - Point Sud · Pa rlez- nà ’u d o sc i .  514 735-2025 ... Il faut sauver le Rive-Sud Express et le Journal de ... «On pourrait vendre le titre

Programme de formation continue pour les artistes professionnels et les travailleurs culturels de la Montérégie

Activités/conférencesFormations offertesPerfectionnement individuel ou en groupe

Visitez le ...

Volume 14 • Numéro 04 • 14 août 2014 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001www.pointsud.ca

Avez-vous votre emplacement de cimetière ?

Cette offre est valable jusqu’au 31 août 2014.

de remise sur nos terrains d’inhumation et de crémation, niches, pierres de mémoire

dans notre jardin écologique, cryptes intérieures.

10%Profi tez de

Terrains d’inhumation et de crémation Niches intérieures vitrées Jardin écologique Columbariums extérieurs Parlez-en à l’un de nos conseillers. www.urgelbourgie.com

514 735-2025 | 24/7

Cimetière jardin Urgel Bourgie / Athos 8145, ch. de Chambly, St-Hubert

Économie Culture

MarchePublicLongueuil

longueuil.ca

Coin de Chambly / de la SavaneÀ côté de l’Hôtel de ville

page 3 page 9

Il faut sauver leRive-Sud Expresset le Journal deSaint-Hubert

Intermède musical avec Émile Bilodeau

Spécial Jeux duQuébec à Longueuil

pages 5, 6, 7, 8, 9, 11

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Jules Laguë Au terme de sa pause estivale,le 25 août, le conseil municipal pour-rait avoir autre chose à dire que«Terminus!» au sujet du transport gra-tuit en dehors des périodes de pointedont il a retiré l'accès aux aînés lamber-tois à compter du 31 juillet. C'est le con-seiller Hugues Létourneau qui a ouvertcette porte sur les ondes de la stationmontréalaise 98,5 FM, lors d'une entre-vue diffusée le 23 juillet. Les autres municipalités del'Agglomération ont reconduit jusqu'à lafin de l'année l'expérience mise de l'a-vant par le Réseau de transport deLongueuil (RTL). Saint-Bruno n'y avaitpas adhéré dès le début, le 31 juillet2013. Saint-Lambert s'y était joint aprèsles élections de novembre. La Ville jus-tifie son retrait par un achalandageinsuffisant par rapport aux sommesengagées. Les autres villes participantessignalent une fréquentation accrue pourles périodes visées.

Gratuité chère M. Létourneau a repris à l'an-tenne les chiffres communiqués à ladernière séance du conseil. Sur un totalde 5645 aînés à Saint-Lambert, 2715 sesont procuré le titre de transport gratuithors-pointe et seulement 1751 en ontfait usage.

Mais le RTL facture les muni-cipalités de 26 $ par mois pour chaquetitre émis. Saint-Lambert juge l'expéri-ence déficitaire après y avoir consacré

74 000$ et y met fin dès ce dépassementdes 70 000$ qui y avaient été affectés.

Besoins et moyens Le conseiller Létourneau n'enreconnaît pas moins un besoin chez lapopulation d'âge avancé. Il donne l'as-surance de la volonté des autoritésmunicipales d'y répondre en cherchantune voie «raisonnable et réaliste».

«On pourrait vendre le titreavec un certain nombre de billets», a-t-il ajouté en réponse à une alternativeproposée par l'animateur. Ce dernieravait suggéré de rembourser auxusagers l'achat de leur titre au lieu de lesacquitter au RTL dès leur émission.

Réponse attendue «La porte reste ouverte, devait-il conclure, et le dialogue se poursuivraavec les usagers et le RTL.» Parmi lescitoyens intéressés à en connaîtrel'aboutissement, on ne manquera pas deretrouver Richard Bélanger. Dès l'été dernier, il avait inter-pellé le conseil précédent depuis le fau-teuil qu'on lui avançait près du micro enraison de ses 88 ans. Il s'était parti-culièrement indigné de voir «la richeville de Saint-Lambert se montrer pluschiche que la plupart des autres munici-palités plus pauvres de l'agglomérationde Longueuil». Un plaidoyer qu'il avaitrepris avec la même énergie quand l'ex-périence a été remise en question.

PolitiquePolitique 2 14 août 2014

Quatre commissions scolaires de la Rive-Sud prévoient des déficits totalisant 13,5 millionsMaurice Giroux Dans la foulée des nouvellescompressions imposées par le gouverne-ment du Québec, quatre commissionsscolaires de la Montérégie, et non lesmoindres, anticipent déjà des déficitstotalisant plus de 13,5 millions. Cette réalité se reflétera dans lecompte de taxes qui sera émis vers la findu mois d’août avec l’application desnouveaux budgets des commissions sco-laires, un retard qui découle de l’adoptiontardive du budget par l’Assembléenationale. La Commission scolaire desPatriotes (Boucherville, Saint-Bruno)vient au premier rang régional avec undéficit de 5,5 millions. Marie-Victorin(Longueuil, Brossard, Saint-Lambert)suit de près avec 5 millions. Par ailleurs, le déficit sera de 3millions à la commission scolaire des

Grandes-Seigneuries, qui comprend 23circonscriptions électorales scolairesréparties dans deux MRC, soit celle deRoussillon et celle des Jardins-de-Napierville. Pour sa part, la Commission sco-laire de la Vallée-des-Tisserands, quidessert deux municipalités régionales decomté, soit celle de Beauharnois-Salaberry et celle du Haut-Saint-Laurent,affichera un déficit de 1,7 millions. Ceterritoire regroupe vingt et une munici-palités, villes, cantons, villages etparoisses et est défini comme un milieusemi-urbain, car une grande partie de lapopulation vit en milieu rural. Selon La Presse, à ce jour 33 des72 commissions scolaires afficheront undéficit cette année. Dans chaque cas ellesdoivent obtenir l’autorisation du mi-nistère de l’Éducation. La liste risque des’allonger.

Le conseiller Martin Smith de Saint-Lambertvoudrait doubler le salaire des élusMaurice Giroux Un projet visant à doubler lesalaire du maire et des conseillers munici-paux de Saint-Lambert d’ici 2017 estprésentement mis de l’avant par le con-seiller Martin Smith, ce qui permettraitaux élus de bénéficier d’une rémunérationcomparable à celle de leurs collègues devilles de même taille.

Selon Le Devoir, la résolutionque souhaite faire adopter le conseillerSmith par le conseil municipal le 25 aoûtprochain prévoit une augmentation gra-duelle de la rémunération des élus. Ainsi, le maire de Saint-Lambert,qui compte 21 555 habitants verrait sonsalaire passer de 28 888$ à 40 500$ enseptembre prochain, puis à 48 000$ en2015 et à 55 500$ en 2016. Pour leur part,

les conseillers qui gagnent 9 626,94$,toucheraient 18 500$ en 2016. Présentement les élus ont aussidroit à une allocation de dépenses, soit de14 444$ pour le maire et de 4 813$ pourles conseillers, tandis que le maire peuttoucher une rémunération supplémentairepour les fonctions qu’il occupe au Réseaude transport de Longueuil (RTL) ainsiqu’au conseil d’agglomération.

Moins que dans les autres villes Selon M. Smith, cité par LeDevoir, les conseillers de Saint-Lambertsont beaucoup moins payés que leurs col-lègues d’autres villes, alors que les con-seillers municipaux de 13 villes de laMontérégie gagnent en moyenne 17 000$par année. Le conseiller Smith attribue cesécarts à un gel de salaire décrété en 1993par une précédente administration dans uncontexte de négociation avec sesemployés, pour «donner l’exemple». En 2010, les élus ont eu droit àune augmentation salariale de 7 % et à uneindexation de leur rémunération par lasuite, mais des écarts importants subsis-tent. Martin Smith n’est pas assuréd’obtenir l’appui majoritaire de ses col-lègues, car selon lui certains élus se sententmal à l’aise de décréter eux-mêmes leurshausses de salaire. Pour entrer en vigueur,le règlement devra recevoir un vote favo-rable du maire Alain Dépatie.

Saint-Lambert met les bus gratuits hors-pointe pour ses aînés sur une piste deréflexion

Martin Smith

Hugues Létourneau

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Dans la foulée de lalutte fratricide entre leshebdos de Québecor etceux de Transcontinental(TC), qui s’est déroulée àcompter de 2010, leBureau fédéral de la con-currence (BFC) a posé desconditions sévères à la

vente en bloc en décembre dernier detous les journaux Québecor à TC pourla coquette somme de 75 millions. Ainsi le BFC a obligé TC demettre en vente 34 journauxrégionaux à travers le Québec afind’empêcher des situations de mono-pole. Dans l’agglomération deLongueuil, ont été mis en vente enjuin dernier le Rive-Sud Express et le

Journal de Saint-Hubert. Paradoxalement, on seretrouve avec une situation où leCourrier du Sud, autrefois deQuébecor et qui a facilement gagnerla bataille locale, est devenu un vais-seau amiral de TC sur la Rive-Sud.Inversement le vainqueur TC se voitobligé de vendre tous les journauxqu’il a parachutés, comme c’est le casen Montérégie. À Longueuil, comme partoutau Québec, le BFC avait fixé un délaide 60 jours, soit le ler août dernier,pour déposer une lettre d’intention.Par un concours de circonstances,nous avons appris qu’un acquéreurpotentiel avait l’intention de déposerune offre.

ÉconomieÉconomie 3 14 août 2014

MauriceGiroux

Il faut sauver le Rive-Sud Express et le Journal de Saint-Hubert

Regroupement de journaux indépen-dants Mieux encore, cet acquéreur afait des démarches auprès du journalPoint Sud et du journal en ligneMédiaSud pour faire partie d’unregroupement de journaux indépen-dants de l’agglomération de Longueuil. Le but de l’opération ne seraitpas de mener une guerre stupide auCourrier du Sud qui fait bien son tra-vail, mais d’offrir une alternative jour-nalistique au public citoyen et aussid’éviter une flambée des tarifs publici-taires dommageables pour les com-merçants et les organismes du milieu,sans oublier la sauvegarde d’unedouzaine d’emplois.

Bref, de l’avis de l’acquéreur, ilserait impensable que Longueuil, lacinquième ville au Québec ainsi que sonagglomération, subissent une situationde monopole tout puissant. À mon humble avis, la formuled’une coopérative de presse et de pu-blicité commerciale mérite d’être nonseulement encouragée mais appuyée,d’autant plus que chaque média con-cerné conserverait son statut et sa pro-pre indépendance. Si l’opération se con-crétise, c’est trois plateformes papier etsix plateformes Internet qui seraientoffertes au public lecteur et aux com-merçants de Longueuil.

Les députés du NPD dénoncent la fin du service postal à Longueuil,Brossard et Saint-LambertNPD Rive-Sud Les députés du NPD de la Rive-Sud ont joint leur voix à celle de lasociété civile et des travailleurs despostes pour dénoncer fermement lesrécentes révélations médiatiquesvoulant que Postes Canada mette fin dès2015 à la livraison à domicile dans lesvilles de Longueuil, Brossard et Saint-Lambert. «C’est déplorable que les gensde la Rive-Sud subissent les con-séquences néfastes de la gestion désas-treuse de notre service postal par lesconservateurs, a déploré le porte-paroledu NPD en matière de transport, HoangMai. La fin du service à domicile va

entraîner d’importants problèmes, parti-culièrement pour les personnes âgées,les personnes vivant avec un handicapainsi que les PME. Il s’agit d’un vérita-ble manque de vision de la part du gou-vernement conservateur.» Les députés Sadia Groguhé(Saint-Lambert), Pierre Nantel(Longueuil-Pierre-Boucher), HoangMai (Brossard-La Prairie) et DjaouidaSellah (Saint-Bruno-Saint-Hubert) ontégalement rappelé qu'en raison de lanégligence des conservateurs, leCanada deviendra le seul pays du G7 àêtre privé du service postal à domicile. «En réduisant sans cesse lesservices postaux tout en augmentant de

façon draconienne les prix, les conser-vateurs continuent de laisser PostesCanada glisser lentement vers une pri-vatisation éventuelle, ont dénoncé lesdéputés. Déjà, nous avons entendu

énormément de mécontentement enprovenance des gens de la Rive-Sud,qui n'ont pas envie de payer de plus enplus cher pour de moins en moins deservices.»

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EnvironnementEnvironnement 4 14 août 2014

tous reliés à lanature

En vacances enHaute Gaspésie, j’aisavouré la beautéexceptionnelle descôtes et de la «mer»(comme disent lesgens là-bas pourdécrire le Saint-Laurent). Je me suis

également ressourcée dans la naturegrandiose du parc de la Gaspésie. Aprèsl’observation d’orignaux dans la paix desous-bois riches et fleuris, l’arrivée à lacime du Mont Ernest-Laforce offre unpoint de vue exceptionnel à 360 degrés surles Chics-Chocs, qui sont parmi les plushautes montagnes au Québec. Dans cetteimmensité sauvage, je ressentais mes liensprofonds avec la nature.

C’est alors qu’une surprise m’at-tendait. Une amie a déroulé une petiteécorce sur laquelle, il y a bien longtemps,elle avait transcrit deux pensées, l’uned’un biologiste, l’autre d’un chefautochtone : «Le seul morceau solide devérité scientifique à propos duquel je soistotalement confiant est que nous sommesprofondément ignorants de la nature. Àvrai dire, je considère cela comme ladécouverte majeure des dernières centannées de biologie (Louis Thomas).» et«Du grand mystère vint une grande forceunificatrice qui coula à travers touteschoses : les fleurs, les prairies, le vent,l’eau, les animaux. C’était la même forcequi fut soufflée dans le premier homme.Nous sommes tous apparentés (Chef desoglalas 1868-1939).» Or j’avais apporté comme lecturedurant mes vacances, le fascinant ouvragede notre grand scientifique et vulgarisateurcanadien David Suzuki : L’ÉquilibreSacré, redécouvrir sa place dans la nature.On y découvre les origines de la vie sur laterre et l’équilibre unique d’éléments et deconditions ayant permis son développe-ment : carbone, oxygène, eau, climat, etc.On y apprend que les connaissances sci-entifiques à ce jour rejoignent les spiritua-lités autochtones ancestrales qui consi-dèrent les humains et les autres espècesvivantes comme reliés et interdépendants.

Un équilibre rompu Mais Suzuki nous met en garde.Le cerveau humain a permis de survivre etde développer des outils merveilleux.Mais il a aussi laissé croire en notre supé-

riorité sur la nature. Pollution, surexploita-tion des ressources, destruction des habi-tats, impacts climatiques. L’équilibre sacréest rompu. Les conséquences se retrouventdans les moindres recoins de la planète. Ilfaut sérieusement changer nos manières defaire…

L’écosystème du Saint-Laurent me-nacé : une autoroute pour pétroliers? Au Québec, l’écosystème dufleuve Saint-Laurent, l’un des plusmajestueux au monde, est déjà menacé :50% moins de poissons qu’il y a 50 ans.Or, le transport éventuel de quantitésfaramineuses de pétrole «sale» del’Alberta ajoute aux menaces : vieuxpipeline 9B d’Enbridge (Ontario-Montréal) qui traverse sous la rivièreOutaouais, projet de l’énorme pipelineÉnergie Est de TransCanada (Montréal-

Cacouna), construction pendant deux ansd’un port pétrolier à Cacouna (poupon-nière des bélugas, une menace directe àleur survie), transport par bateau vers lamer à partir de Sorel et de Cacouna.

Le fleuve deviendra-t-il une autoroutepour pétroliers? Essentiellement pour exporter cebitume lourd et visqueux qui coule au fondde l’eau, quasi impossible à nettoyer ?Pour permettre l’expansion d’une indus-trie terrible sur le climat qui produit 3 à 4fois plus de gaz à effet de serre que le pé-trole conventionnel ? Et notre eau potable? Et l’é-conomie de la pêche et du tourisme reliéeau fleuve ? Et nos milieux de vie sur laRive-Sud menacés par le transport ferrovi-aire du pétrole «sale» jusqu’à Sorel? NONMERCI ! Protégeons notre fleuve, notreclimat et notre environnement contre l’en-vahisseur pétrolier au Québec. Appuyonsla campagne «Coule pas chez nous»(coulepascheznous.com). Participons à la«Journée mondiale du climat» le 21 sep-tembre prochain, initiée par le mouvementmondial AVAAZ : exigeons des gouverne-ments mondiaux (dont le nôtre au Canada)une entente internationale contraignantepour réduire les émissions de gaz à effet deserre. Pour les résidents de la Rive-Sud,une marche se déroulera à Boucherville à13h30 (alertepetrolerivesud.org). Protégeons l’équilibre sacré de lavie. Aucune vacance, aucune fuite n’estpossible sur une autre planète…

Monique Hains

Protégeons l’équilibre sacré de la vie

Le majestueux fleuve St-Laurent

UPA La journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec (16 fermes de laMontérégie), le rendez-vous que des milliers de citadins attendent avec impatiencechaque année, est de retour le dimanche 7 septembre prochain! La 12e édition del’événement verra 16 fermes de la Montérégie accueillir gratuitement les citoyens,de 10 h à 16 h, afin de leur permettre d’en connaître un peu plus sur l’agricultureet les produits montérégiens.

«Les Portes ouvertes valorisent la profession d’agriculteur et permettentaux citoyens de constater le parcours des aliments du champ à leur assiette, le toutdans une ambiance des plus chaleureuses», a fait valoir le président de laFédération de l’UPA de la Montérégie, M. Christian St-Jacques. Dégustations desproduits de chez nous, visites de fermes et de leurs installations, démonstrations,animations et jeux seront au rendez-vous. L’activité aura lieu beau temps, mauvaistemps. Les visiteurs pourront également trouver abri, au besoin, dans les bâtiments,les chapiteaux ou les tentes sur la plupart des ferme.

L’événement a été rendu possible avec l’appui matériel et financier deplusieurs partenaires locaux : Agrocentre Saint-Pie, Agropur, Bleuetière Jutras,Bureau vétérinaire de Richmond, Carrière Marchand, Coffrage agricole CPL,Desjardins Entreprises, Excavation A R Valois, Fusion expert conseil, GEA FarmTechnologies, Innotrac, Les équipements A Phaneuf, Les habitations Laroche etBeaulieu, Lunettier, MRC Brome-Missisquoi, MRC des Maskoutains, MRC deRouville, MRC et CLD de Marguerite-D’Youville, Plomberie F. Patenaude, RCAÉlectrique, Silo supérieur/Équipement Lafleur & Associés/Valmétal, Synagri,Tardif Équipements de ferme et Via Capitale Carole Beaulieu. Visitez le site Internet de la fédération à l’adresse www.upamonteregie.capour tout connaître sur les Portes ouvertes sur les fermes du Québec en Montérégie :liste des fermes participantes, trajets pour s'y rendre, etc. Il sera également possiblede prendre connaissance de ces renseignements dans certains journaux locaux lasemaine précédant l’activité.

12e édition des Portes ouvertessur les fermes du Québec le 7 septembre prochain

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5 14 août 2014

Katy Larouche C'est en 2e position au classe-ment que la Rive-Sud conclut son aven-ture à la 49e Finale des Jeux du Québecdans l’Agglomération de Longueuil.Au-delà de l'accomplissement physiqueréalisé par les athlètes d’ici, un véritableesprit d’équipe s’est développé à traversces sept jours de compétition.

À un seul point de détrôner laCapitale-Nationale au classement desrégions, la Rive-Sud est repartie têtehaute de ce championnat. Elle a aussiobtenu le deuxième rang des régionss’étant les plus améliorées, derrièrel’Est du Québec qui a remporté le titre.La Rive-Sud a accumulé 26 points deplus que lors de la compétition de 2012,ce qui laisse présager une finale tou-jours plus enlevante en 2016.

Cérémonie d’ouverture en reprise Le programme musical de lacérémonie de clôture était, à une excep-tion près, la reprise de celle qui a ouvertles Jeux le 1er août dernier. Le coliséeJean-Béliveau était très animé lors del’entrée des athlètes qui marquait égale-ment l’annonce des performances réa-lisées par chacune des régions. C’est lagolfeuse Béatrice Grisé qui a mené legroupe en portant le drapeau pour laRive-Sud. Pour entamer la fête, c’estGardy Fury, artiste de comédie musi-cale, qui a interprété une version slamde l’hymne des Jeux du Québec. Avantd’éteindre officiellement la flamme, lamairesse St-Hilaire et le coprésidentd’honneur des Jeux, François Coutu,ont remercié tous les participants, desbénévoles aux athlètes, pour leur impli-cation dans l’événement. «Les dix premiers jours dumois d’août 2014, ce sont les plusbeaux jours que j’ai vus dansl’Agglomération de Longueuil et nousallons nous en souvenir», a lancéCaroline St-Hilaire, la mairesse deLongueuil, en conclusion de son dis-

cours. Les athlètes qui remplissaient leparterre du colisée étaient particulière-ment énergiques tout au long de

l’événement, et ce, malgré les longuesjournées de compétition qui venaient àpeine de s’achever pour eux.

Cette 49e Finale, on s’en souviendra !

Voir vidéo:Cette 49e Finale on

s'en souviendra

Katy Larouche Les équipes féminines et mascu-lines de soccer de la division 1 concluentles compétitions de la 49e Finale des Jeuxdu Québec en remportant chacune unemédaille d'argent qui s'ajoutent au classe-ment de la Rive-Sud.

Déception L'entraîneur de l'équipe mascu-line Mathieu Rufie ne s'en cache pas, il esttrès déçu de l'issue de la partie de samedi,où son équipe s'est inclinée 2-1 contreMontréal qui a rafflé la médaille d'or.«Notre équipe méritait de gagner», estimel'entraîneur.

Selon lui, l'arbitrage n'a pas jouéen leur faveur, bien qu'il n'aille pas jusqu'àjeter tout le blâme de cette défaite sur lesofficiels. «Sur sept occasions de marquer,on ne nous en a accordé qu'un but, alorsque sur 3 occasions l'équipe adverse en aeu 2, c'est un manque de réalisme», ajouteM. Rufie. Pour le capitaine de l'équipe,Maxandre Cyr, la pression de cette finalen'a pas bien été gérée au sein de l'équipe.«Après les victoires des derniers jours, onétait peut-être un peu trop confiants»,croit-il. Malgré sa déception évidente, il

demeure très content d'avoir partagé l'en-traînement et la semaine de compétitionavec son équipe qui devra maintenant seséparer, alors que les joueurs s'apprêtent àretourner dans les différents clubs de larégion. «C'est formateur de perdre unefinale et il faut savoir s'en relever», sou-tient Mathieu Rufie qui ne manquera pasde suivre l'évolution des jeunes de l'équiped'ici au prochain rendez-vous en 2016.

Des filles fortes Sur le terrain voisin, les filles sesont elles aussi inclinées à l'occasion deleur dernière rencontre sportive contre leLac-Saint-Louis. «Elles ont fait preuve debeaucoup de caractère, soutient NoémiaRuberto, leur entraîneure. Même si ellestiraient de l'arrière 3-0, elles ont continuéde se battre.» Cette partie a été d'autant plusardue pour les filles de l'équipe que leurmeilleure marqueuse, Mégane Darchen, adû quitter le terrain à bord d'une ambu-lance à la suite d'un mauvais coup à la têtequi laissait présager une commotioncérébrale. «Notre objectif était une qua-trième place, alors on demeure satisfait dela médaille d'argent», conclut MmeRuberto. Malgré la déception, ce résultatdemeure positif pour l'équipe qui s'estentraînée tout l'été en vue de cette com-pétition tant attendue.

Doublé d'argent au soccer pour la Rive-Sud

Voir vidéo:Doublé d'argent au soccer

Katy Larouche Malgré les espérances d'unemédaille d'or, les athlètes Olivier Englandet Guillaume Lavoie-Boutin qui fontéquipe en volleyball de plage sont montéssur la troisième marche du podium auparc Pierre-Laporte de Boucherville.

Après avoir dominé les quarts definale qui les opposaient à la Côte-Nord endeux manches (21-7 / 21-5), l'équipe aperdu son élan devant l'Abitibi-Témiscamingue. C'est à la suite de troismanches très serrées (19-21 / 21-18 / 13-15)que la Rive-Sud s'est finalement inclinée endemi-finale. Point Sud les a rencontrés à lasuite de leur partie en quart de finale.

Sur une lancée Olivier et Guillaume demeu-raient pourtant l'équipe favorite dans ladiscipline. Ils avaient gagné le champion-nat provincial de la semaine précédente etavaient été invités au début de l'été àSherbrooke au camp de l'olympienneAnnie Martin en volleyball de plage.

Ce ne semble toutefois qu'êtrepartie remise pour cette équipe solide dela Rive-Sud. Ensemble sur le terraindepuis 2 ans, les volleyeurs peuvent s'ap-puyer sur une maîtrise impeccable de latechnique. «En volleyball de plage, il fautvraiment être polyvalent, estime Olivier.Comme on est juste deux, on doitcombler toutes les positions.» La com-plicité qui les unie semble aussi être unegrande force. Peu de mots sont échangésdurant leur partie, néanmoins chacund'entre eux se trouvait toujours au bonendroit pour attraper le ballon.

De père en fils La tradition familiale ne semblepas tout à fait étrangère au talent d'OlivierEngland dans le domaine. «QuandOlivier était petit, sa mère et moi on l'a-menait avec nous en compétition de vol-leyball, il a donc baigné vraiment jeunelà-dedans», souligne Patrice England, lepère d'Olivier. De modèle pour son fils, PatriceEngland s'est récemment transformé encoéquipier de volleyball de plage dansune ligue locale à Saint-Jean-sur-Richelieu. «Avec l'expérience qu'il aacquise, c'est maintenant lui qui corrigemes mouvements», admet M. England. Guillaume et Olivier demeu-reront ainsi des athlètes à suivre sur laRive-Sud, eux qui comptent certainementpoursuivre la compétition dans ce sportestival qui les passionne.

Les femmes en cinquième place Du côté des femmes, l'équipe dela Rive-Sud composée de Mélodie Nicoleet Mégane Alain a remporté une ultimevictoire contre l'Est-du-Québec en deuxmanches (21-19 / 21-15). Ce résultat posi-tif porte ainsi leur classement au 5e rang.

L'équipe de la Rive-Sud en volleyball deplage repart avec le bronze

Voir vidéo:Volleyball de plage

49e

FINALE DES JEUX DU QUÉBEC

AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL 2014

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Jacques Marchand Après 40 ans d’absence, lessports équestres font partie de la pro-grammation officielle de la 49e finale desJeux du Québec de Longueuil. C'estJulianne Charrette-Lemieux, âgée de 13ans et originaire de Lachenaie, qui aobtenu la plus haute note et raflé troismédailles d'or. Dix-sept cavalières âgées de 12 à17 ans, représentant 9 régions différentes,se sont qualifiées en dressage dans ladivision «Entraînement». Les compétitions se sontdéroulées le 3 août au Parc Marie-Victorin à Saint-Bruno, sur une surfacegazonnée. Julianne Charrette-Lemieux aobtenu la plus haute note, soit 70,71%. Jade Morissette, de l’Estrie(Racine) a obtenu un pourcentage de68,571. Cette deuxième meilleure per-formance est assortie d’une médailled’argent. Camille Bédard, qui s’entraîneavec Catherine Lefebvre aux ÉcuriesMéliès, qui sont certifiées Équi-Qualité, aremporté la médaille de bronze avec unenote de 66,964%. C'est donc Julianne Charrette-Lemieux qui a volé la vedette en rempor-tant trois médailles d’or avec un cheval,Magic Breeze, un Quarter Horse âgé de14 ans. Au cumulatif, elle devient donctriple médaillée d’or (140,71%). CamilleBédard monte sur la 2e marche du podi-um (135,364%) et Jade Morissette estmédaillée de bronze (134,971%). Julianne Charrette-Lemieux faitde l’équitation depuis 4 ans. Elle s'en-

traîne avec Geneviève Dupont et pratiquel'équitation depuis 2010. Elle fait de lacompétition depuis 2011. Elle a remportéde nombreux championnats sur le circuitde l'Association Équestre de la Régiondes Laurentides (l’AERL) depuis sesdébuts. Elle espère un jour se rendrejusqu'au niveau Grand-Prix. Les Jeux duQuébec sont une nouvelle expériencepour elle.

Voici le point de presse, suivid'une entrevue avec Mme LaureChazeran, représentante à la délégationde la Fédération équestre du Québec. Lesport équestre exige que la cavalière etson cheval établissent une relation intimeet de confiance pour performer, notam-ment lors de compétition de dressage etd'obstacles.

6 14 août 2014

Jeux du Québec, c'est parti !

Jacques Marchand Il y a 32 mois l'Agglomérationde Longueuil allumait la flammeolympienne de la fierté sportive endevenant la ville hôtesse de la 49eFinale des Jeux du Québec. 3700 athlè-tes venus de toutes les régionspousseront la machine humaine pourmonter sur le podium et obtenir unemédaille. La date du 1er août 2014 sera,et pour toujours, inscrite dans la cons-cience collective et marquera à jamaisl'histoire de l'Agglomération deLongueuil. Nonobstant la marginalité de laville de Brossard qui a refusé d'accéderpar sa non-participation au podium his-torique des Jeux du Québec, les villesliées de Saint-Bruno, Boucherville,Saint-Lambert et Longueuil donnerontpendant les 9 jours des Jeux un exemplede rapprochement sportif et collectif.

Deux événements ont été au coeur decette journée de départ des Jeux. Dans un premier temps, lamairesse Caroline St-Hilaire a réunitous les responsables de l'organisationde la 49e Finale. Le ministre de l'ÉducationM.Yves Bolduc, les coprésidents desJeux, les maires des villes participantesainsi que les officiels ont levé le verrede l'amitié et de la fraternité.

Nous en ramenons quelques images etaussi quelques discours:

Une mer de jeunes a créé touteune vague de bonheur et d'enthousi-asme au Colisée Jean-Béliveau, lors dela cérémonie d'ouverture de la 49eFinale des Jeux. Les athlètes étaientaccompagnés par leurs parents, leursentraîneurs, les chefs de mission et les4 000 bénévoles lors de la présentationde leur région respective. Le compte rendu visuel de cettesoirée sera disponible dans l'ongletcyberjournal du portail de MédiaSud.ca C’est sous une pluie d’applau-dissements que chaque délégation

présente a défilé devant les spectateursau Colisée Jean-Béliveau à Longueuil.Sylvain Massé, le maître de cérémonie,et Carbone La Flamme ont su souleverla foule. Le Quatuor vocal d’Éric Lussieret l’École de percussions Métissage ontinterprété «Dégénération» du groupeMes Aïeux, et suite aux discours officiels,Marie-Pier Allard a chanté la version2014 de la «Chanson des Jeux». LesMutins de Longueuil et l’Académie dedanse Scream de Lynsey Billing ontinterprété une danse d’hier à aujourd’hui.Ensuite, conquise par la frénésie desJeux, Lulu Hugues, de Saint-Bruno-de-Montarville, a su enflammer la foule eninterprétant quatre succès de l’heure enplus de rendre hommage à notre célèbrehockeyeur Jean Béliveau. Puis, lesreprésentant des athlètes, des bénévoleset des officiels ont prêté serment, commela tradition l’exige, afin que les compéti-tions se déroulent dans le respect desvaleurs du sport et de l’esprit d’équipe. Par la suite, les maires des qua-tre villes hôtesses ont porté chacun unflambeau pour ensuite allumer conjoin-tement la vasque de la 49e Finale, alorsque le Ministre Yves Bolduc proclamaitl’ouverture officielle de la 49e Finale.Ils étaient accompagnés de quatre athlè-tes de la délégation de la Rive-Sud :Émilie Thériault, athlète de Longueuilen natation, Charles-Antoine Fournier,athlète de Boucherville en baseball,Mathieu Lassonde, athlète de Saint-Bruno-de-Montarville en volleyball etMadeleine Camiré, athlète de Saint-Lambert en athlétisme. Cette portion du spectacle futappuyée par le regroupement del’ensemble vocal Polymnie, de laSociété chorale de Saint-Lambert et del’ensemble vocal Harmonicoeur dirigépar Louis Lavigueur. Pour terminer, leQuatuor vocal d’Éric Lussier, accompa-gné par tous les artistes du spectacle, estrevenu sur scène pour interpréter«Ravis», l’adaptation francophone deLuc Lafrance de «Happy» de PharrellWilliams. Les 2 000 athlètes du premierbloc fouleront les plateaux sportifsdans le but de remporter les honneurspour leur région.

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Voir vidéo:Sport équestre

Voir vidéo:La Rive-Sud termine en tête

Sport équestre : trois médailles d'or pourune cavalière de 13 ans et son cheval

La Rive-Sud termine en tête du classement en athlétismeKay Larouche Avec le premier bloc de com-pétitions en athlétisme qui se concluait le5 août, la Rive-Sud est montée sur lepodium pour son effort d'équipe. Avec 4 371 points et 43 médailles, dont 18 d'or,elle devance la région du Lac-Saint-Louis avec qui la lutte a été chaude pourcette première place.

«Je fais le triple saut et le lancerdu marteau, ce n’est pas ma spécialité,mais ça permet de faire augmenter lespoints pour l’équipe», souligne EugénieLauzon, médaillée d’or au saut à laperche. Comme elle, la plupart des athlè-tes ont participé à la stratégie en faisantdifférentes disciplines imposées par leurentraîneur même s’ils avaient peu dechance d’obtenir des médailles. Le plan a bien fonctionné,puisque malgré sa quantité de médaillesd’or légèrement inférieure, la Rive-Sud aréussi à se hisser en première place, grâceà son bon classement général.

Effort de groupe Le dernier avant-midi de com-pétition s'est conclu avec les épreuves de

relais. Les équipes juvéniles fémininesont tout raflé sur leur passage, en passanten premier la ligne d’arrivée des courses4 X 100 mètres et 4 X 400 mètres. «Nous avons beaucoup pratiquéensemble avec le témoin», souligneAudrey Long qui a participé aux deuxcompétitions. Malgré l’entraînement,l’effervescence du moment a failli leurcoûter gros, lors du relais 100 mètres. «Un peu plus et on était disqua-lifiées», admet Audrey Long, ajoutantque le passage du témoin ne s’était pasaussi bien déroulé que prévu.Néanmoins, la petite mésaventure ne lesaura pas empêché de terminer premières,et ce, malgré l’épuisement causé par delongues journées de compétition. Du côté des hommes, les résul-tats ont aussi été réjouissants, puisquel’équipe de la Rive-Sud s’est classée 2eau 4 X 400 mètres. Louis-Carlos Vargass’est démarqué dans cette course où il estpassé de la 5e à la 2e place à l’intérieurdes 400 mètres qu’il avait à parcourir. Sescoéquipiers ont ensuite réussi à maintenircette position pour repartir avec lamédaille d’argent. La Rive-Sud s’est encore unefois démarquée dans les épreuves desolympiques spéciaux où plusieursmédailles ont été remportées le 5 août.Audrey Vincent a notamment battu lerecord des Jeux en faisant un saut de 3,56mètres au saut en longueur.

Crédit Photos : Katy Larouche

49e

FINALE DES JEUX DU QUÉBEC

AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL 2014

Julianne Charrette-Lemieux

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7 14 août 2014

La Fédération de Natation du Québec et samission de bâtir des nageurs olympiens

Jacques Marchand Les athlètes et les organisateursont été ravis par la mise en place desinfrastructures dans le cadre del'épreuve de natation en eau libre desJeux du Québec qui a eu lieu à la plagede Longueuil de l'Île Charron. Lundi le 4 août, le soleil était dela partie. L'air chaud et humide de laplage de Longueuil offrait un lieu inou-bliable pour tenir cette disciplinesportive qui est devenue au fil des ansun sport qui baigne en popularité auQuébec comme ailleurs dans le monde. La natation en eau libre devientune discipline sportive de plus en pluspopulaire chez les nageurs et nageuses,surtout depuis l'annonce de l'ajout del'épreuve du 10 km, lors des JeuxOlympiques.

Dans ce contexte et par son pro-gramme de natation en eau libre, laFédération de natation du Québeccompte favoriser le développement decette discipline afin que chaque athlèteatteigne des objectifs de progression.

L'organisme privilégie les ren-contres de 5 km, 10 km et même le 25km soulignant que le 10 km est déjà uneépreuve olympique. En plus du 10 km,les épreuves de 5 km et 25 km sont au

programme des championnats Pan-Pacifique et des Championnats duMonde. Tout a débuté par la présenta-tion des nageurs et des nageuses, de leurdépart, ainsi que la démonstration duparcours et de leur l'arrivée.

Les médaillées chez les filles sont : Daphnée Demers du Lac-Saint-Louis qui a remporté trois médaillesd’or depuis le début des Jeux, soit au 2 km, 5 km et au 2 x 500 m relais libres. Donc, au 5 km fémininDaphnée Demers du Lac-Saint-Louis adécroché la médaille d'or. La médailled'argent est allée à Andréa Thériault deMontréal et la médaille de bronze a étédécernée à Sara-Jade Lafontaine deRichelieu-Yamaska.

Chez les garçons, l'or a étéattribué à Samuel Desjardins-Labelle del'Outaouais, la médaille d'argent àVincent Laperle de Montréal et lamédaille de bronze à Antoine Chatelain-Laflamme. «Il y a de bons nageurs et

nageuses qui peuvent aspirer à se rendreaux Jeux Olympiques de 2020 ou2024», nous disait en entrevue BernardCharron de la direction de la FNQ. MédiaSud vous présentequelques images de cette compétitionen natation libre qui a eu lieu à la plagede Longueuil en cette deuxième journéedes Jeux, sur le bord du Saint-Laurentjuste à la pointe de l'Île Charron.

Jacques Marchand 36 jeunes archers, gars et filles,venant des quatre coins de la province,ont participé à l'épreuve sportive du tir àl'arc dans le cadre de la Finale des Jeuxdu Québec à Boucherville.

Le tir à l'arc est un sport exigeant Le tir à l'arc est un sport quidemande le contrôle total du corps del'athlète. Sur le plan psychologique,cette discipline requiert beaucoup deconcentration. Il y a différents lieux de com-pétitions, intérieurs et extérieurs, qui serapprochent de la compétition olym-pique. Les Jeux du Québec permettentde faire émerger une relève d'archers,mais il faut dire que cela prend un cer-tain nombre d'années avant d'atteindreune maturité dans ce sport.

À la Fédération de tir à l'arc duQuébec, on note une augmentation del’engouement des jeunes Québécoisenvers cette discipline. Elle estime que

la popularité de la trilogie de livres et defilms Hunger Games y est probable-ment pour quelque chose. Si la discipline du tir à l'arcattire de plus en plus de jeunes quisouhaitent développer leur talentd'archer, il faut dire que c'est un sport endéveloppement qui n'a pas encore pro-duit des médaillés olympiques. «Maison y travaille», nous disent GillesBoucher, responsable du développe-ment de l'équipe du Québec et MarcGagnon, qui est entraîneur de l'équipedu Québec.

Le tir à l'arc est un sport exigeant

Des champions qui sauvent des vies Katy Larouche / Nicolas Blouin Une nouvelle discipline fait sonapparition cette année aux Jeux duQuébec : le sauvetage sportif. En plus dedévelopper des habiletés qui pourraientsauver des vies, les jeunes et les moinsjeunes qui pratiquent ce sport ont l'occa-sion de garder la forme, d'aiguiser leurréflexe et d'avoir du plaisir ! «J'ai commencé à sept ans à pra-tiquer ce sport. C'est plutôt accessible, onpeut commencer dès qu'on sait nager»,croit Nicolas Blouin, qui représente laRive-Sud dans cette discipline.

Compétition en deux parties Séparé en deux volets, le sport sepratique à la fois en eau plate dans unepiscine, mais aussi en eau libre, à laplage. «Je préfère vraiment les épreuvessur la plage», admet Anne-CharlotteGivern-Héroux, qui fait partie de l'équipede la Rive-Sud en sauvetage sportif.«Pour moi ça semble plus facile et plus lefun.» Pour Nicolas Blouin, la plagedemeure aussi l'attrait principal dans cettediscipline. «L'aquaplane, c'est une de mesépreuves préférées», estime-t-il. En eaulibre, les athlètes doivent avancer enpagayant avec leurs mains, alors qu'ilssont à genoux sur une planche, semblableà une planche de surf. «On rame durant400 mètres, alors c'est assez long, mais çapasse vite et c'est vraiment amusant»,ajoute-t-il. L'aquaplane, de même que lacourse sur le sable sont quelques exem-

ples des épreuves qui ont été pratiquées,dès le 7 août après-midi, à la nouvelleplage de l'Île Charron. Néanmoins,d'autres épreuves, non moins aisées, sesont déroulées également à la piscine ducentre sportif Rosanne-Laflamme. Le remorquage et portage d'unmannequin demeurent les épreuvesphares en piscine, qui consistent à nagersur une distance variant selon les groupesd'âge, puis à récupérer un mannequinflottant ou immergé sous l'eau. «Lorsquele mannequin est rempli d'eau, il est trèslourd, alors c'est assez exigeant de leremonter à la surface et de le ramenerjusqu'au bord», s'exclame Anne-Charlotte qui a terminé quatrième àl'épreuve du sauveteur d'acier en cettejournée de compétition.

Des origines australiennes Bien qu'il soit nouveau aux Jeux,le sauvetage sportif ne date pas d'hier,puisqu'il a vu le jour au début du XXesiècle en Australie. Sur les plages bordantl'océan, la baignade était particulièrementdangereuse, c'est pourquoi des comités debénévoles plus expérimentés se sontorganisés pour prêter main-forte auxnageurs en difficulté. Le sauvetage côtier étant parti-culièrement exigeant physiquement, l'en-traînement nécessaire à la pratique de cemétier est vite devenue un sport national,là-bas appelé Surf Life Saving. Depuis, la popularité de ce sports'est développée à travers le monde. Lesauvetage sportif est maintenant reconnupar le Comité International Olympique etpar la Fédération des Jeux duCommonwealth.Photo : Nicolas Blouin remorque un man-

nequin. Crédit Katy Larouche

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du Québec

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49e

FINALE DES JEUX DU QUÉBEC

AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL 2014

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Course relais en vélo de montagne : une épreuve de force et d'équipe

Jacques Marchand La Rive-Sud n’a récolté aucunemédaille en vélo de montagne, reléguant ladélégation au 12e rang. Ce sont les athlètesde la Capitale-Nationale qui ont raflé tousles honneurs en vélo de montagne suivi duSaguenay-Lac-Saint-Jean. Le sport en vélo de montagneconnaît une hausse de popularité auQuébec. Ce phénomène est remarquablenotamment lors des épreuves du cyclismede compétition. Parmi les diverses disciplines de

ce sport, l'épreuve à relais du vélo de mon-tagne en est un d’équipe qui prend tout sonsens. Lors de la course à relais en mon-tagne, l’endurance et la tactique sont sansaucun doute des éléments importants, dontles jeunes coureurs doivent tenir compte.

Développement des cyclistes Le Programme de soutien audéveloppement de l’excellence 2013 -2017 en vélo de montagne (PSDE) de laFédération québécoise des sports cyclistes

(FQSC) développe des athlètes de cettediscipline et il est adapté au contextequébécois de pratique de la compétition duvélo de montagne. Ce programme tient ainsi compte,entre autres, des ressources disponibles auQuébec, des conditions climatiques et descircuits de compétition. Selon la Fédération québécoisedes sports cyclistes (FQSC), même s’il nepeut y avoir qu'un seul modèle dedéveloppement des athlètes, elle souhaitefaire preuve de leadership dans la culturesportive existante du vélo de montagne auQuébec. Dans le cadre de la Finale desJeux du Québec, l'époustouflante course àrelais de vélo de montagne au Mont-Saint-Bruno, le 6 août, en est une démonstrationde force.

Une course tout terrain À l'issue de cette épreuve à relais,six équipes, garçons et filles, sont doncmontées sur le podium. Chez les filles, la Capitalenationale a raflé les médailles d'or et d'ar-gent suivi de la médaille de bronze pourl'équipe des Laurentides. Chez les gars, la

médaille d'or est allée à l'équipe relais duSaguenay-Lac-Saint-Jean, la médailled'argent à l'équipe relais de la CapitaleNationale et le bronze à l'Outaouais. Toutes courses cyclistes confon-dues, les athlètes de la Capitale Nationaleont remporté 20 médailles, dont 9 d’or. Au2e rang, c'est la délégation du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui a cumulé 6 médailles.La Rive-Sud n’a récolté aucune médaille.Il n'en demeure pas moins que le résultatfinal repose davantage sur l'esprit de com-pétition que sur la marque finale.

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Course relais en vélo de montagne

Les triathlètes : gagnants quoi qu’il arriveKaty Larouche Enchaîner 500 mètres de nata-tion, 10 kilomètres de vélo et 4 kilo-mètres de course demeure une épreuved’endurance particulièrement ardue àcompléter. Pourtant, une centaine dejeunes se sont élancés dans la piscine etdans les rues de Saint-Lambert avecl’ambition d’y arriver. En dépit de montersur le podium, les athlètes de la Rive-SudFlorence Bourque et Mégane Botbolavaient donc un objectif en tête : allerjusqu’au bout. «Le plus dur c’était le premiertour de course, on a encore le vélo dansles jambes et la fatigue se fait sentir»,estime Florence en faisant la rétrospec-tive de ses 48 minutes de compétition.«J’étais vraiment stressée pour la nage,mais ça s’est super bien passée», ajoute-t-elle avec le sourire. Pour Mégane, 16 ans, le mêmeenthousiasme se fait sentir. «Je fais seule-ment un triathlon par an, alors je suisvraiment contente de ma treizième place,se réjouit-elle. J’ai dépassé des filles envélo et à la course, je suis plutôt fière demoi.»

Changer le mal de place Ce que les deux jeunes femmespréfèrent de ce sport, c’est la diversité.«Quand on change de sport, c’est

d’autres parties du corps qui travaillent eton reprend un peu notre souffle», soutientFlorence. Entre la natation, le vélo et lacourse, le temps continue toutefois derouler, c’est pourquoi les athlètes disentaccorder une attention particulière auxtransitions qui peuvent influencer le fil dela compétition. «Les transitions, c’estcomme une quatrième discipline, admetFlorence. Je m’entraîne beaucoup pour yperdre le moins de temps possible.» Poury arriver, une multitude de techniquessont employées. De la façon d’enfiler seschaussures à celle d’enfourcher son vélo,chaque détail est calculé.

Inspirées à bouger Pour réussir à compléter unetelle épreuve en moins d’une heure, lapréparation physique demeure essen-tielle. «Je m’entraîne 15 heures parsemaine», admet Florence, qui fait partiedu programme sport-études en triathlon àl’école secondaire de Mortagne, àBoucherville. «Je fais de la natation, duspinning et du ski de fond l’hiver, jusqu’àce que la neige fonde et que je puissecourir dehors», poursuit-elle. Pour les deux jeunes filles, lapiqûre de l’activité physique s’est trans-mise à travers un entourage de gens actifsqui leur a donné le goût de se dépasser.

«Ma mère et mon père font tous les deuxdes triathlons, ajoute Mégane. C’est vrai-ment eux qui m’inspirent.» À peine quinze minutes après lafin de leur course, le visage de Florenceet de Mégane semble reprendre descouleurs et leur souffle est de nouveau

régulier. Leur énergie déjà retrouvée,elles semblent prêtes à repartir pour untour. «C’est certain que quand la coursese déroule bien, on dirait que tous nospetits bobos disparaissent en passant laligne d’arrivée», avoue Florence avec unsourire en coin.

49e FINALE DES JEUX DU QUÉBEC

AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL 2014

8 14 août 2014

Selon Alain Deschamps,directeur général de Sport-Québec, lestechniques de différentes épreuves envélo sont interchangeables selon letype de courses effectuées. Les dif-férentes catégories de course permet-tent de développer des habiletés tech-niques.

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Stéphane Rochon Connaissez-vous bien le duocomposé des soeurs Boulay? Mélanie etStéphanie âgées dans la vingtaine ontsorti leur premier album, Le poids desconfettis, paru il y a plus d'un an et réalisépar Philippe B. Les deux artistes accom-pagnées de leurs musiciens ont donné unspectacle le 7 août dernier à 19h30 dansle cadre des Jeux du Québec, à la Placedes Jeux située au Parc St.Mark àLongueuil. Elles ont commencé à chantertrès jeunes, d'abord en solo et par la suiteen duo. Plus tard, ces deux sœurs nativesde la Baie-des-Chaleurs ont continué leurparcours dans les petites salles de laGaspésie, de Charlevoix, de la Côte-Nordet dans bien d'autres régions du Québec.

D'ailleurs, les soeurs Boulay ontremporté le concours Les Francouvertesen 2012. Ces jeunes femmes ont aussi étéles Révélations Radio-Canada 2013-2014. Celles qui ont participé auxFrancoFolies en 1992 ont offert leur pre-mier spectacle en salle avec un groupe demusiciens au Club Soda l'an dernier.Elles ont également participé au Festivalde musique émergente (FME).

Le poids des confettis Après tout ce parcours, lessoeurs Boulay ont sorti leur album surétiquette Grosse Boîte. Elles y abordent

des sujets comme l'amour, la déception,la nature, les lendemains de fêtes, sur dela musique tout en douceur, parfoisjoyeuse, d'autres fois triste, à saveurmusicale surtout folk. Les auteures-compositrices-interprètes s'accompagnent à la guitare età l’ukulélé. Des musiciens complètent letout avec accordéon, violon, guitare élec-trique, mandoline, trombone, corfrançais, etc. L' influence principale dessœurs Boulay est surtout country. Dans une langue familière, ellesréussissent à bien mettre en images et àvéhiculer leurs propos en chansons enmisant sur les harmonies vocales. Le duo ne tourne pas encoredans beaucoup de stations radio-phoniques commerciales au Québec, à

l'exception des réseaux Rythme FM etRouge FM qui passent sur leurs ondes,notamment, la chanson Mappemonde. Par contre, il y avait déjà unerotation sur les ondes d' Espace Musique,station musicale de la société d'état, ainsique dans les radios communautaires etétudiantes au Québec. Enfin, les soeurs Boulay ont eude très bonnes critiques pour leur premieropus. Au dernier gala de l'ADISQ, ellesont remporté les Félix de la Révélation del'année et de l'Album de l'année folk.Donc, les sœurs Boulay resteront sansdoute dans le paysage québécois encorelongtemps.

CultureCulture 9 14 août 2014

Intermède musical avec Émile Bilodeau

Les sœurs Boulay : un parcours remarquable et un album à découvrir

Katy Larouche Durant toute la semaine desJeux, les soirées ont été musicales à laPlace des Jeux, située au Parc St.Mark àLongueuil. Le 4 août, c'est leLongueuillois Émile Bilodeau qui a suanimer la foule avec ses compositions àla fois drôles et engagées.

C'est pendant la transition entrele secondaire et le Cégep qu'ÉmileBilodeau a surtout commencé à écrirede la musique. Rapidement, il s'est faitremarqué dans diverses compétitionslocales et il participera notamment aucélèbre Festival International de laChanson de Granby en septembre.

Chansonnier Loin des icônes populaires dumoment, Émile Bilodeau admet qu'ils'inspire beaucoup des chansonnierscomme Gilles Vigneault et Félix Leclerc.Même s'il parle de son quotidien dans sespièces, l'auteur-compositeur-interprètene manque pas de placer quelques rimesaux sonorités éditoriales.

«On ne sait pas trop c'est quoile concept d'un pays, mais on écouteoccupation double», lance-t-il dans La toune, une chanson qu'il a présentéau concours Cégep en spectacle et quilui a permis de remporter le deuxièmeprix à la finale. Près du public et légèrementdésinvolte, il a interprété une pièce qu'ilavait composé la veille. «Mes amism'ont dit que c'était bon alors... je l'aifait», a-t-il admis en toute simplicité.

La musique, c'est aussi du sport «Plus jeune j'ai fait beaucoupde sport, dont du football pendant dixans, a-t-il raconté. Alors c'est vrai qu'onpeut rapporter la performance d'unartiste sur scène à celle d'un athlète quidoit se surpasser devant un public quil'encourage.» Si ses expériencessportives l'inspirent dans l'écriture, sonpassage dans les ligues d'improvisationaura aussi forgé sa spontanéité quitransparaît lorsqu'il est sur la scène. «Je sais que j'ai encore beau-coup de choses à travailler», a ajoutél'artiste âgé de 18 ans. Pour y arriver, ilcompte sur la formation qui précède leFestival International de la Chanson deGranby où il présentera ses composi-tions, mais aussi sur toutes les occa-sions de se produire devant public qu'iltrouvera sur son chemin.

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Intermède musical avecÉmile Bilodeau

Stéphane Rochon Sally Folk a donné plusieursspectacles sur la Rive-Sud de Montréal,entre autres à Brossard en mai dernier,ainsi qu'à Longueuil et à Bouchervilleen juillet. Mais connaissez-vous bienl'artiste et son premier album enfrançais? Sally Folk née à Montréal en1982, d'un père algérien et d'une mèrequébécoise, a sorti son premier albumen français au mois de septembredernier. C'est lors d'un voyage auHonduras qu'elle a créé son personnage.Le nom Sally est dérivé de Sarah, quisignifie princesse souveraine en hébreu.

Ce qui représente bien le con-tenu de l'album où l'amour est abordé defaçon originale et avec un angle d'écri-ture rarement emprunté par desauteures-compositrices-interprètes d'ici.On y parle d'infidélité, comme dans lepremier extrait radio, «Heureuxinfidèles» (qui a beaucoup tourné surles ondes radio au Québec) de rupture,de relations amoureuses tumultueuses,de séduction, etc., sur des musiques trèsenjouées. Du genre folk-rock et parfoispop, on y entend de la batterie, de laguitare sèche et électrique, des cordes,des cuivres et bien d'autres instruments.

Tout ça enrobé par une superbe produc-tion et de merveilleux arrangementsmusicaux. Le son musical de l'artiste estmélangé de soul sixties et d'americana.L'artiste est inspirée par les années 60 et70. Par ailleurs, une chanson franco-phone qu'elle apprécie interprétée enreprise en spectacle, c'est Laisse tomberles filles de France Gall. Lors de son voyage auHonduras Sally Folk, découverte parMarc Déry, a appris à jouer de la gui-tare. Revenue à Montréal, elle a travail-lé son écriture. Sorti en 2010, son pre-mier album en anglais «Sally and me»

n'a pas connu un grand succès commer-cial. C'est durant deux spectaclesd'une heure chacun au Festival interna-tional de Jazz de Montréal que l'équiped'Entourage Musique l'a découverte. S'en est suivi ce disqueéponyme et son premier spectacle pourfaire connaître les chansons de l'album,au Club Soda le 13 novembre dernier.Sally Folk continue déjà à se fairedécouvrir dans les différentes salles duQuébec. Plus tard, cet été, on pourra lavoir et l'entendre encore une fois dansdifférents festivals.

Sally Folk, une nouvelle artiste à l'horizon

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SociétéSociété 10 14 août 2014

À l’image des trois mousque-taires, elles ne sont pas trois, mais quatresœurs ; l’aînée ayant quitté la ville il y aune éternité pour aller vivre sur la fermede son mari, située sur les bords de larivière des Anglais à Howick dans larégion de Châteauguay, les trois autressœurs sont établies dans la région duGrand Montréal. Au moment de l’hospitalisationde mon père, un incident regrettable m’abouleversé et peiné. Après lecture dutestament, notre mère étant décédéeplusieurs années auparavant, je décidede couper les liens avec la famille pourne pas prolonger un conflit qu’on auraitdû éviter. Je choisis de m’éloigner, cequi dura plusieurs années. Au décès d’unjeune beau-frère bien aimé, je me rendsà la cérémonie religieuse et renouvelleles liens avec la famille. Aujourd’hui, je reste convaincuque ce fut la meilleure solution ; vu laqualité de nos liens présentement. Cen’était pas la première fois que jecoupais des liens, ça m’est arrivé plusd’une fois. J’ai été mis de côté parti-culièrement à une occasion, ça m’a vrai-ment blessé, mais j’ai tenu à respecter ladécision imposée qui mettait fin à uneamitié de quarante ans. À cette occasionje devais choisir une position indépen-damment des liens construits tout aulong de ma vie. Cette vie sur la corderaide est le plus beau cadeau que je mesuis fait. Par la suite avec mon frèreJacques, une personne très appréciéedans son entourage et mon beau-frèreJean, syndicaliste convaincu, nous déci-dons de nous rencontrer plusieurs foispar année. C’est toujours la même formule.On se retrouve tous les deux chez Jean,un beau-frère dans les AA, mais quinous paie une bonne bière avant de serendre dîner au restaurant. Mon frère dePhiladelphie, joueur de hockey émérite,prend connaissance de nos rencontres etpar l’entremise de ma sœur, nous paie undispendieux voyage de pêche dans unepourvoirie. Rien ne laissait entrevoir parla suite, la fin rapide de notre amitié. Dans les mois qui ont suivi cevoyage si apprécié, c’est le choc. Jepleure le décès à la suite de maladie demes deux compagnons de pêche. Ledeuil s’insinue de plus en plus dans mavie, mais à travers mes sanglots, je goûtetoujours à fond cette vie et remercie mesparents pour ce magnifique cadeau. C’est alors qu’avec mes troissœurs, nous décidons avec nos con-joints-es de nous rencontrer quelquesfois par année autour d’une bonne tableau restaurant. Nos rencontres sont de-venues tellement intéressantes, le rirenous accompagnant tout le long durepas, que nous prenons la décision denous rencontrer tous les mois. Parfois nous quittons la régiondu grand Montréal pour nous diriger

vers la campagne et profiter de la com-pagnie de notre sœur aînée. Lors de la fête de notre aînée, lanouvelle octogénaire, je décide departager avec les nombreux convives untémoignage que m’a inspiré notredoyenne. La lecture fut difficile, car jefus submergé par le trop-plein d’émo-tions. La plus belle récompense mefut donnée par le très jeune petit-fils denotre jubilé: «Mamie! Invite le plus sou-vent ton frère, car il est très intéressant».Suivront par la suite deux autreschroniques: celle de notre sœur cadettelorsqu’elle est devenue octogénaire àson tour et enfin celle de mon autre sœurpour son entrée dans la catégorie desseptuagénaires ; il était trop risqué d’at-tendre ses quatre-vingts ans. Pour monautre sœur, son tour viendra bientôt, àses quatre-vingts ans. Chaque premier lundi du mois,je me rends partager un déjeuner avecles retraités du secteur public, mais àpart quelques exceptions nous sommestous des ex-enseignants. Depuis que jesuis retraité, je me rends prendre cerepas dans le plaisir et j’en profite pourdistribuer le journal Point Sud à chacundes participants. Je distribue de soix-ante-quinze à cent journaux chaque fois.J’en profite pour faire la promotion dema chronique. Lors d’un déjeuner, une respon-sable du comité des femmes vient ànotre table nous vendre une épinglettepour souligner la journée de la femmequi se tient toujours le 8 mars. Je décided’en acheter quatre. Vous avez deviné ;ce sera pour mes quatre sœurs. C’est la première fois que jesoulignerai la journée des femmes avecmes sœurs. Je les recevrai dans unrestaurant de Châteauguay. Elles pour-ront déguster gratuitement un bon dîner,recevront une épinglette et unechronique pour l’occasion. Grâce à lagénérosité de notre aînée, notre repassera arrosé d’une bonne bouteille de vin. Cette journée du huit mars 2014inscrite dans le cœur de mes sœurs auraété un évènement très important et signi-ficatif pour elles. La rumeur circule au villageolympique que ma soeur se fait le plaisirde raconter encore aujourd’hui à tous lesamis d’avoir été reconnue et célébréepar son frère. Grâce à cette petite épin-glette qui pique la curiosité des gensqu’elle rencontre, elle se fait un plaisirde raconter et de raconter encore unmoment inoubliable dans la vie de qua-tre belles dames souriantes etamoureuses de la vie. Il suffit parfois d’un petit gestepour adoucir et rendre agréable la vie deceux que nous côtoyons.

LES TROIS SOEURSYvan Parent

Le coin à Mgr**nom de plume

Si le français est officiellementla langue officielle du Québec depuisl'adoption de la loi 22 par l'Assembléenationale du Québec le 31 juillet 1974,force est de constater que dans les faits,les institutions fédérales ne l'ont jamaisvraiment reconnue. Alors que le gou-vernement du Canada a financé à coupsde millions des groupes commeAlliance Québec et le QuebecCommunity Group Network pour fairela promotion de l'anglais au Québec, iln'a jamais consacré un sou à des orga-nismes tels qu'Impératif Français ou leMouvement Québec Français.

D'ailleurs, même si presquetous les politiciens fédéraux clamenthaut et fort leur amour du français, leurrefus de passer de la parole aux actes estéloquent. Par exemple, ils s’opposentnotamment à l'application de la loi 101dans les entreprises et aussi dans lesorganismes de juridiction fédérale. Ilfaut dire qu'avec Stephen Harper quinomme des unilingues anglais à répéti-tion aux plus hautes fonctions de l'État,Justin Trudeau qui affirme publique-ment son opposition à tout renforce-ment de la Loi 101 et Thomas Mulcairqui a des antécédents d'avocat chezAlliance Québec, on pourrait difficile-ment trouver pire. Que doit-on penser des juge-ments de la Cour suprême qui, à la suitede l'adoption de la Loi 101 en 1977,sont sans cesse venus en réduire saportée ? Déjà en 1979, la Cour ordon-nait le retour au bilinguisme pour leslois et les tribunaux. En 1984, même sil'éducation est une compétence du

Québec, ce sont les écoles qui furentvisées avec l'imposition de la fameuse''Clause Canada''. Les dispositions surl'affichage commercial ont aussi étésvictimes du zèle de la Cour suprême en1988 lorsque l'arrêt Ford considéra qued'empêcher l'utilisation d'une autrelangue que le français allait à l'encontredu droit à la liberté d'expression. Plusrécemment, en 2009, ce fut au tour de laLoi 104 d'être invalidée, permettantainsi à certains de s'acheter un droit àl'école anglaise via les écolespasserelles. Même s'il faut saluer les effortsdu gouvernement de Philippe Couillardvisant à célébrer les quarante ans du''français langue officielle'', cette opéra-tion cosmétique ne changera rien auportrait démographique actuel. Depuisune quinzaine d'années au moins, derecensement en recensement, on cons-tate à chaque fois des reculs du françaisau Québec. On a bien beau ajouter de lapeinture, quand le béton craque, c'estaux fondations qu'il faut s'attaquer. Malgré tout, nous avons denombreuses raisons d'être optimistespour l'avenir. L'histoire de la forterésilience du peuple québécois et de sonfort attachement à sa langue depuis laconquête, il y a plus de 250 ans, est por-teuse d'espoir. D'autant plus qu'àl'échelle mondiale, la population fran-cophone est en pleine expansion et ce,particulièrement sur le continentafricain. Triste constat de réaliser que lefrançais est en déclin chez nous alorsqu’il brille ailleurs dans le monde. Si lefrançais évolue en territoire nettementhostile au sein du Canada, l'accessiondu Québec au statut de pays indépen-dant nous ouvrirait à des perspectivesd'avenir nettement plus intéressantes.

Xavier Barsalou DuvalPrésident de l’association du Bloc

Québécois de Longueuil-Pierre-Boucher

Quarante ans après la loi 22, où ensommes-nous?

Maurice Giroux L’ex-journaliste de LaPresse, Conseiller à l’éthique etProtecteur du citoyen à la ville deLongueuil, Pierre Gravel, 75 ans, aété conduit à son dernier repos ven-dredi dernier, suite à un cancerfoudroyant. Dans sa notice nécrologiquepubliée dans La Presse, la familleinforme les nombreux parents, amiset anciens collègues journalistes(dont je suis), qu’elle a reçu les con-doléances le jeudi 14 août à compterde 18h et le vendredi 15 août dès13h30 à la Coopérative funéraire duGrand Montréal, résidence du Curé-Poirier Ouest, à Longueuil. La liturgie de la Parole asuivi à 14h. Les marques de sympa-thie peuvent se traduire par des donsà la Fondation Charles-LeMoyne ou àla Fondation Marie-Ève Saulnier. Né en 1938, Pierre Gravel a

été journaliste, puis éditorialiste aujournal La Presse dans les annéessoixante. Il est décédé paisiblement àl’hôpital Charles-LeMoyne le ven-dredi 8 août dernier.

Pierre Gravel porté à son dernier repos

Pierre Gravel

TRIBUNE LIBRE

Page 11: page 3 page 9 Spécial Jeux du - Point Sud · Pa rlez- nà ’u d o sc i .  514 735-2025 ... Il faut sauver le Rive-Sud Express et le Journal de ... «On pourrait vendre le titre

SociétéSociété 11 14 août 2014

Bernard Drainville de tout coeur avec les athlètes de la 49e finale des Jeux du QuébecKaty Larouche Le député de Marie-Victorin,Bernard Drainville, a participé à laremise de médailles en athlétisme à l’école secondaire Gérard-Filion. Lepoliticien a prévu sillonner les dif-férents lieux de compétition pourépauler athlètes et bénévoles dans cetévénement auquel, dit-il, il aurait tantsouhaité participé durant sa jeunesse. «Pour les jeunes, c’est unmoment exceptionnel, estime BernardDrainville. Je me rappelle du temps oùje participais aux finales dans marégion, dans l’espoir de faire les Jeux duQuébec.» Le politicien raconte avoiressayé le soccer, l’athlétisme et laraquette sans jamais se qualifier pour lafinale des Jeux. Aux jeunes de l’édition 2014, ila offert un conseil : se dépasser. «Toutce qu’on peut demander aux athlètes,c’est qu’ils fassent de leur mieux, leurmaximum», a estimé le politicien. De son côté, il n’a pas cachéson plaisir de prendre part à l’événe-ment. «Je suis très content d’être là et jesuis très content que ce soit à

Longueuil», a admis M. Drainville qui asuivi les compétitions sportives qui sesont déroulées un peu partout dans sacirconscription.

«Je trouve que c’est une belleformule, les Jeux du Québec, a ajouté ledéputé. Ça favorise l’éclosion d’uneélite sportive qui va devenir nos cham-pions de demain.»

Un coup de main aux bénévoles Bernard Drainville le soulignaitdans l’entretien qu’il a eu avecMédiaSud, il a tenu à être présent sur leslieux pour soutenir l’organisation del’événement. Au-delà de son implica-tion protocolaire, il a souhaité prêtermain forte aux bénévoles sans qui lerassemblement ne pouvait avoir lieu.

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Bernard Drainville est de tout coeur avec les athlètes

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Mauvais sort pour les techni-ciens en éducation spécialisée

Bernard Drainville

Jeux du Québec : il y aura un déficit, estime Paul LeducJacques Marchand Au lendemain du rendez-voussportif des Jeux du Québec les munici-palités participantes devront analyserles retombées économiques de cetteaventure jeunesse. Si cela se traduit parun déficit financier celui-ci devra êtreassumé par les villes partenaires. SiBrossard n'a pas saisi la balle au bond,c'est que le risque financier était tropgrand, selon le maire Paul Leduc. Au départ, le budget de fonc-tionnement a été établi à 7 M$. A-t-ilété respecté, seul le bilan final nous ledira. Le risque financier a été ventiléà hauteur de 10% pour l'ensemble desquatre villes liées, soit Longueuil,Boucherville, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville. Petit rappel : Toutes les villesinvestissent équitablement 40% de ce10 % et pour le 60% excédentaire, il estcalculé au prorata de la population dechaque municipalité. Sports Québec y a mis 20%.

Les partenaires financiers régionaux,comme indiqué sur le portail Internetdes Jeux du Québec, y sont allés pour30% et les partenaires publics de 20%.http://www.jeuxduquebec.com/ Les activités de financementpopulaire devraient assurer 10% et lesdifférents programmes gouvernemen-taux un dernier 10%. Le transport desathlètes était gracieusement offert par leConseil d'administration du Réseau deTransport de Longueuil (RTL).

En attente des retombées Longueuil a évalué à 8 millionsde dollars les retombées économiquesen bout de piste de la Finale des Jeux. Si au départ les attentes desadministrateurs des Jeux à Longueuil

sont comblées, l'aventure jeunesse seméritera une médaille d'or à l'arrivée. Mais le bilan final ne sera pasconnu avant des semaines et il pourraitêtre déposé aux séances ordinaires desconseils de ville des municipalités par-ticipantes. Le cas échéant un ajoutbudgétaire serait nécessaire pourcombler un déficit éventuel.

Jeux de Longueuil avant tout ! Le maire de Brossard, PaulLeduc, estime que ces Jeux ont été ceuxde Longueuil avant tout, avec l'appuides villes participantes. Selon lui, si saville n'a pas saisi la balle au bondcomme l'ont fait les autres villes liées del'agglomération de Longueuil, c'est quele risque financier était trop grand. Tout compte fait, avant mêmeque les clairons de la cérémonie d'ou-verture aient lancé les Jeux 2014, toutesles municipalités participantes avaientdélié les cordons de la bourse pour in-vestir un surplus au Comité organisa-teur, en raison du manque à gagner poursupporter les Jeux. Jusqu'à maintenant il en a coûté480 000$ à Longueuil, qui avait avancé300 000$ au Comité organisateur,Boucherville 168 115$, Saint-Bruno-de-Montarville 190 000$ et Saint-Lambert 112 077$, incluant les contri-butions supplémentaires des villespartenaires. Nous avons rencontré le mairede Brossard Paul Leduc lors du Festinculturel annuel des communautés eth-niques de la Ville. Depuis les 7 dernières années,

ce lieu de dégustation de metsprovenant de différentes communautésattire des milliers de visiteurs, princi-palement de Brossard. Le Festin culturel est devenu unmoment de convoitise. En passant parla fourchette, le pluralisme gas-tronomique nous propose son repas duterroir.

Paul Leduc

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Jeux du Québec : il y aura undéficit, estime Paul Leduc

Jacques Marchand Les compressions budgétaires àla Commission scolaire Marie-Victorinvont sérieusement affecter le serviceaux élèves en classes spécialisées,estime le syndicat, qui représente lesemployés de soutien de la Commissionscolaire Marie-Vitorin. Le syndicat du personnel desoutien scolaire de la Commission sco-laire de Marie-Victorin craint le pire.Les travailleurs sont secoués suite auxcompressions budgétaires imposées parl'employeur. Le syndicat observe égalementque la réduction du nombre d’heures deleur poste est suivie d'une augmentationdu nombre de postes-cadres et que lescommissaires se seraient votés deshausses de salaire pendant cette périoded’austérité.

Le service aux élèves est déstabilisé Le syndicat a constaté unedégradation des conditions de travail enraison de nombreuses abolitions deposte pour le personnel travaillantauprès des élèves handicapés et en diffi-culté d’adaptation ou d’apprentissage(EHDAA). Résultat ! 87 postes sont abolischez les techniciennes et techniciens enéducation spécialisée (TES) dans lesécoles de la CSMV. Aussi, le nombre d’heures deleur poste est réduit d’environ 3 à 5

heures par semaine, ce qui risque d'af-fecter le rendement de service auprèsdes bénéficiaires.

Manifestation douce des tES Le 11 août dernier, les 300 tra-vailleurs en éducation spécialisée mani-festaient doucement devant l'entréeprincipale des bureaux de laCommission scolaire Marie-Victorin,au 13 Saint-Laurent Est à Longueuil. Dès 8 h, les TES ont voulu rap-peler que la réduction du nombred'heures de leur poste affecte les servicesauprès des élèves handicapés, en diffi-culté d'adaptation ou d'apprentissage.

CSMV : mauvais sort pour les techniciensen éducation spécialisée

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La Ville de Brossard tient à rappeler à la po-pulation la réglementation en vigueur concernant l’util-isation des tondeuses à essence ou électriques et de toutautre appareil mécanique. Elle sollicite, en ce sens, lacollaboration de tous les citoyens. En effet, conformément au RÈGLEMENT-830 sur les nuisances, il est interdit d’utiliser unappareil mécanique pouvant être bruyant ou nuire à laquiétude du quartier :

• avant 7 h ou après 21 h, du lundi au samedi;• avant 10 h ou après 17 h, le dimanche.

Des plaintes ont été formulées aucours des dernières semaines par des résidentsqui se sont fait importunés par le bruit excessifémis par des tondeuses en-dehors de ces pério-des autorisées, par exemple très tôt le matin ensemaine, ou en début de soirée le dimanche. De façon plus précise, l’article 5.5 durèglement stipule que le fait d’exécuter destravaux de construction, de réparation ou dedémolition d’un bâtiment ou d’une partie d’unbâtiment, ou encore d’exécuter tout autre travailsur un immeuble à l’aide d’appareils

mécaniques à l’extérieur des heures mentionnées, sansavoir au préalable obtenu l’autorisation de la Ville, cons-titue une nuisance. La tonte de pelouse fait partie de lacatégorie «tout autre travail exécuté sur un immeuble ». Tout contrevenant au règlement est passibled’une amende minimale d’environ 150 $. Au cours desprochains jours, la Ville effectuera une tournée du terri-toire afin de s’assurer du respect de ce règlement.

(Source : Ville de Brossard)

Nos partenairesNos partenaires 12 14 août 2014

Journaliste-coordonnateur Maurice Giroux

Journaliste-caméraman Jacques Marchand

Journaliste multiplateforme Katy Larouche

Secrétaire à la rédaction Judith Lefebvre

Infographie Dominic Paul

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Point Sud est distribué en présentoirs dans l’agglomérationde Longueuil (Longueuil, Brossard, Boucherville, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville) et de porte-à-portedans certains quartiers de l’agglomération.

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ISSN :�1496-824XDépôt�légal�–�Bibliothèque�nationale�du�Québec�2001

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Heures de tonte des pelouses : Brossard fait appelau civisme des citoyens