Le magazine économique de la CCI du CantalJanvier - Février - Mars

Page 22Page 22Parole d’entrepreneur Bernard Cassini Nouveau directeur d’usine de Qualipac Aurillac

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La Semaine de l’IndustrieLa mise en avant d’un secteuréconomique.

EDITO

Bernard VillaretPrésident de la CCI du Cantal

Avoir des projets et des idées c’est bien mais encorefaut-il, pour les réaliser, obtenir des moyens appro-priés. C’est ce que nous nous sommes efforcés defaire en ce début de mandat.Les ressources financières des chambres territorialesse composent d’une part de la recette fiscale répartiepar la CCI Régionale, des recettes issues de la péré-quation nationale et régionale pour les projets struc-turants et des revenus des services facturés auxentreprises dans le cadre des formalités et de nosmissions régaliennes ainsi que ceux liés à la forma-tion.Alors que la situation économique de notre départe-ment nécessitait une présence soutenue et accrueauprès des entreprises cantaliennes, la baisse de larecette fiscale que nous avons subie ces dernièresannées a conduit notre établissement à limiter sesactions de terrain et de promotion des filières.Nous avons sensibilisé, dès son élection, lePrésident de la nouvelle CCI régionale Auvergne-Rhône-Alpes à la situation de la CCI du Cantal et àl’impossibilité pour cette dernière de jouer son rôle

d’opérateur économique de proximité avec les res-sources qui nous étaient allouées. Après concertation avec les services consulaires dela CCIR, la solidarité régionale a fonctionné et unerecette supplémentaire nous a été allouée. Je tiens àsaluer et à remercier le Président, le bureau etl’Assemblée Générale de la Chambre Régionale quiau travers de ce geste fort montrent tout l’intérêtqu’ils portent à l’accompagnement de nos entre-prises et au développement économique du Cantal.Ces moyens supplémentaires consolident notre éta-blissement et vont nous permettre de mettre en placeles actions définies dans notre projet de mandature,sur lesquelles les commissions thématiques ontcommencé à travailler, en cohérence avec les sché-mas sectoriels régionaux.Nous reviendrons sur ces actions dans les différentsnuméro de votre «Cantal Eco » qui évolue vers unnouveau format dans lequel vous trouverez lesactualités économiques de votre territoire et de votreCCI.Je vous en souhaite bonne lecture.

Solidarité Régionale Au service des entreprises

SOMMAIRE

ACTUS 4-5gCe qu’il faut savoir

DOSSIER 6-8gDémographie et économie

BUSINESS 10g Parole d’entrepreneurs

VIE DE ENTREPRISES 11gTransport TouyregMenuiserie Falcon gSARL CondaminegLe Rétro gLe café de ma Mère gFarago CantalgLa Pastourelle

ACTUALITES CCI 18gRetour sur l’Assemblée GénéralegResponsable de développementcommercial gSemaine de l’Industrie

VOTRE CCI EN ACTION 23gLes produits à destination des entreprises

Directeur de la publication : Bernard Villaret - Rédacteur en chef : Nicolas Monclus - Conception/réalisation : CCI du Cantal - Impression :Imprimerie Champagnac - Tiré à 6000 exemplaires - Dépôt légal à parution - ISSN 0987-5212 - Site internet : www.cantal.cci.fr

Retrouvez, toutes lesinfos et les produitsde votre CCI sur :

www.cantal.cci.fr

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ACTUALITES

Forum des Métierset des formationsCantal PLUS DE 2000VISITEURS

Le Forum des Métiers et desFormations Cantal, organisépar la CCI du Cantal etl’Education Nationale et label-lisé Mondial des Métiers enpartenariat avec la régionAuvergne-Rhône-Alpes s'estdéroulé le 9 février dernier àAurillac. Il a connu un largesuccès avec plus de 2000 visi-teurs, 150 formations présen-

tées et une cinquantaine de pro-fessionnels et de démonstra-tions métiers. Le rendez-vousest d'ores et déjà pris par lespartenaires pour l'édition 2018de ce forum : le rendez-vousde l'orientation pour les jeunescantaliens.

Interconsulaire «EN ETATD’URGENCEECONOMIQUE»

Bernard Villaret, Président dela CCI du Cantal a été élu lejeudi 2 février, Président del'Interconsulaire du Cantal,organisme qui regroupe lestrois chambres consulaires,C C I , C h a m b r e d eM é t i e r s e t C h a m b r ed'Agriculture. Bernard Villaretsuccède pour deux ans àPatrick Escure, Président de laC h a m b r e d ' A g r i c u l t u r e .Bernard Villaret a rappelé qu'ilsouhaitait s'inscrire dans lacontinuité des actions mises enplace par son prédécesseur,rappelant qu’il souhaitait, enaccord avec ses collégues Vice-présidents de l’Interconsulaire,que soit mis un accent toutparticulier sur l'aménagementdu territoire avec la volontéd'obtenir un projet de tracé quinous permette d’être à moinsd’une heure d’une autoroutesur une nationale digne desroutes de demain. «Nous nousdevons également de mener enpartenariat avec tous lesacteurs une action forte endirection de l'emploi pour fairevenir les compétences qui nousmanquent dans le département

(dans tous les domaines,agricole, industriel, artisanal etcommercial) afin d’enrayernotre déclin démographique.Enfin, dernier axe de travail,obtenir que le Cantal soitconsidéré comme une zonep a r t i c u l i è r e a v e c d e sm e s u r e s s p é c i f i q u e s ,notamment en terme defiscalité pour que nouspuissions être attractif et ainsig o m m e r n o s h a n d i c a p snaturels. Pour cela, nous nousmettons à la disposition del'ensemble des collectivités etdes organisations qui ont lacompétence économique pourtravailler avec elles et tendrevers ces résultats. Je croisaujourd'hui que le Cantal est enétat d'urgence économique et queseule une démarche collectivenous permettra de sortir de cettespirale du déclin."

Aides au commercePAYS DE SAINT-FLOURLes Communautés de com-munes de Saint-Flour et desHautes Terres se sont engagéesdans le programme européenLeader et le dispositif FISACainsi 1 millions d’euros d’aidesseront disponibles pour main-tenir et développer l’économiede proximité. Les dossiers dedemandes d’aides financières-pour les commerçants et arti-sants pour développer leurentreprise pourront être lancés,par l’intermédiaire de laChambre de commerce et d’in-dustrie qui sera l’interlocuteurprivilégié et unique des chefsd’entreprise.

Vie Economique

Visites d’entreprises

Contact : Nicolas Monclus Tel : 04 71 45 40 35 nmonclus@cantal.cci.fr

AurillacZONE D’ESBAN ETQUALIPAC AURILLAC

Dans le cadre des visites d’en-treprises organisées par la CCIà destination de MadameSima, Préfet du Cantal, unesession s’est déroulée le 15février dernier. Au programmela zone d’Esban avec desvisites chez Défi-Mat, matérielagricole, le Bowling, TeilLevage et Univair Santé pourla matinée.  L’aprés-midi était

consacré à la visite deQualipac Cantal, le nouveaunom de l’entreprise canta-lienne du groupe Pochet, fruitde la fusion entre Auriplast etQualiCosmétics.  L’occasionpour Madame le Préfet dedécouvrir le nouvel investisse-ment de l’entreprise, une nou-velle chaîne de galvanoplastiepour un montant de l’ordre de10 millions d’euros. Le 23février, Madame le Préfet et lePrésident Villaret se sont ren-dus aux Trois Caves à Aurillac,à la rencontre de la familleLauzet, négociants en vins etspiritueux qui viennent decréer une bière locale.

Contact : Pierre Combourieu Tel : 04 71 45 40 63 pcombourieu@cantal.cci.fr

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Contact : Arnaud Semeteys Tel : 04 71 45 40 58 asemeteys@cantal.cci.fr

ACTUALITES

Alerte CommercesUN DISPOSITIF DESECURITE

«Alerte Commerces» : Etreinformé est un gage de sécurité.Mis en place en avril 2016, enpartenariat avec la Préfecture,la Gendarmerie Nationale, laPolice Nationale et la CCI duCantal, Alerte Commercesaffiche un premier bilan plutôtpositif : 135 adhérents, 12alertes envoyées par SMS.Le but du dispositif «Alertecommerces» est de signalertoute agression, braquage, dif-fuseur de fausse-monnaie ou dechèques volés aux forces del'ordre, qui transmettront l'in-formation par SMS aux com-merçants relié au dispositif.L a v i t r o p h a n i e « A l e r t eCommerces» collée sur lesvitrines permet de dissuader leséventuels voleurs. Retrouvez le bulletin d’adhé-sion sur www.cantal.cci.fr

Convention EDUCATIONNATIONALE - CCI Bernard Villaret, Président dela CCI du Cantal et MarilyneLutic, Inspectrice d’Académie,ont signé, mardi 28 mars, uneconvention de partenariat quiprécise les manifestations orga-nisées en partenariat pour fairedécouvrir le monde écono-

mique aux élèves, aux ensei-gnants mais également auxparents d’élèves. «Notre objec-tif, a précisé Bernard Villaret,est de favoriser les échangesentre deux mondes qui secôtoient mais se connaissentsouvent mal. Cela va desvisites d’entreprises, en passantpar des forums des métiers, destables rondes...». Pour sa part,marilyne Lutic, s’est également«félicitée de ce partenariat quiporté par les CLEE - Comitélocal école entreprise - rentreparfaitement dans le «parcoursavenir» que doivent suivreaujourd’hui les jeunes avecl’acquisition d’une connais-sance plus approfondie dumonde économique afin depréparer au mieux leur orienta-tion.»

RencontreAVEC LAURENTWAUQUIEZ Le Président du ConseilRégional d'Auvergne-Rhône-Alpes était présent dans leCantal, vendredi 20 janvier. Siles élus de la CCI du Cantal ontpris acte et se sont félicités des

différentes annonces faites enterme de désenclavement (lan-cement du contournement deSaint-Flour) ou de soutien àl'économie cantalienne à tra-vers le Pacte Cantal, lePrésident de la CCI du Cantal,Bernard Villaret, a profité decette visite pour rappeler auPrésident Wauquiez le rôle quepourrait jouer demain, dans lecadre de la future organisationdes agences économiques deterritoire, la CCI du Cantal.Des propos entendus parLaurent Wauquiez qui a assuréau Président Villaret que lesCCI et notamment celle duCantal ne seraient pas oubliéesdans cette organisation.

Vie de Ia CCI

Contact : Thibault Bonnisseau Tel : 04 71 45 40 36 tbonnisseau@cantal.cci.fr

AurillacMADAME LEPREFET AUCAMPUSIsabelle Sima, Préfet du Cantalétait ce vendredi 20 janvier en

visite au Campus de la CCI duCantal. L'occasion pourBernard Villaret, Président dela CCI et Henri Manhès, Vice-Président en charge de la for-mation, de présenter à la repré-sentante de l'Etat le panel def o r m a t i o n s p r o p o s é a u

Campus, avec un accent toutparticulier mis sur les forma-tions Fibre Optique dispenséesau sein du Centre National deFormation au Très Haut Débit.Madame Sima a ainsi pudécouvrir les nouveaux pla-teaux techniques (au nombrede 8) réalisés au sein de cecentre pour accueillir les sta-giaires venus de toute laFrance et des DOM.Madame le Préfet a pu échan-ger avec une promotion de sta-giaires venus de Guyane pourune formation fibre pour l'en-treprise Escot qui gère ledéploiement sur place. Ces sta-giaires après leur formation àAurillac seront tous embau-chés en Guyane par l'entreprisequi connaissent un taux d'in-sertion professionnelle de plusde 90 %.

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Visite du Campus

Contact : Sébastien Cheyvialle Tel : 04 71 45 40 54 scheyvialle@cantal.cci.fr

Dossier Démographie Une baisse inquiétante

Démographie et Economie Un impact indéniable La nouvelle baisse de population annoncée dans le département du Cantal vient contre-balancer lespremiers soubresauts de la reprise économique. En effet, si certains secteurs semblent repartir del’avant, la déprise démographique pèse dans le développement des entreprises qui peinent à recruterpour faire face à leurs nouveaux marchés.

Une baissegénérale

Aurillac, Mauriac etSaint-Flour connais-sent toutes les troisune baisse de popu-lation, même siSaint-Flour résisteun peu mieux que lereste du territoire(effet autoroute ?)

E ntre 1999 et 2014, la population du Cantal abaissé. Avec 4.160 habitants en moins, ledépartement est le seul à avoir perdu en popu-lation, dans une région Auvergne-Rhône-Alpesoù la tendance est, partout, à la hausse.

Une nouvelle baisse de population, qui vientinfléchir les signes avants coureurs d’unereprise économique dans plusieurs secteursd’activités. En effet, alors que les marchés sontde retours, bons nombres d’entreprises seretrouvent confrontées à la problématique del’embauche. «Nous ne trouvons pas les salariéspour faire face à ce surplus de commandes»,entend-on de plus en plus sur le territoire can-talien. Certes comme ailleurs, le Cantal doitfaire face à la problématique des métiers entension (Hôtellerie, transport...), mais désor-mais ce sont quasiment tous les secteurs d’acti-vités qui sont touchés par cette pénurie de maind’oeuvre. Le taux de chômage, un des plus basde France, dû a un vieillissement constant de lapopulation et un départ en aller simple desjeunes vers les grandes métropoles ne faitqu’accentuer ce phénoméne. Alors que faire ?Se résoudre à cette fatalité ? Continuer à gérer

le déclin ? «Ce n’est pas dans l’ADN du chefd’entreprise», souligne Bernard Villaret,Président de la CCI. «Nous nous devons d’en-rayer cette spirale de la fatalité et mettre enplace des mesures qui favorisent le maintien oule retour de forces vives économiques.» Pourcela et le Président de la CCI du Cantal en estconscient, il faut avant tout effectuer un grostravail sur l’attractivité des entreprises et duterritoire cantalien et mener des actions fortesde lobbying auprés des pouvoirs publics.«Nous sommes quelques départements enFrance à subir cette situation et il ne serait

Plus de 100 emplois en CDIsont disponibles aujourd’huidans les métiers du trans-port et de la logistique dansle Cantal. Reste maintenantà faire venir les candidatspotentiels et à les formerpour pourvoir ces postes.

# 100 EMPLOIS

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TEMOIGNAGE Bruno Lacambre est Directeur de l’usine deBiose Industrie à Aurillac et Secrétaire de laCCI en charge de l’industrie et de la pro-duction.

«Avec cette déprise démographique, on arriveaujourd’hui à un seuil critique notamment pourles entreprises et les secteurs d’activités qui ontun gros volume d’embauches à venir. 

Si je prends notre cas, nous avons deuxrecrutements de cadres à faire. Si nousn’avons pas de difficulté à leur vendre lespostes que nous proposons du fait d’un projetd’entreprise et d’une convention collective quidonnent envie, il reste à les convaincre devenir avec leurs conjoints dans le département.Avec des dispositifs comme Work2be quenous avons initié à la CCI pour l’accompagne-ment et la recherche d’emploi pour lesconjoints, nous leur montrons, plus qu’ailleurs,que nous les considérons.

Pour inverser cette courbe démographiquequi nous est défavorable, nous nous devonsde lutter contre ce déficit d’image qui estd’abord lié aux informations propagées surnotre climat et améliorer notre réseau routierqui est un frein pour des gens qui veulentaujourd’hui bouger lorsque le week-end arrive. 

Aujourd’hui c’est un enjeu fort pour fairevenir et garder des compétences. Mais cettebaisse démographique commence à avoir desrépercussions sur des emplois de production,de techniciens, là où nous trouvions facilementen local. Désormais on sent une réelle tensionsur certains postes de techniciens notamment

où nous avons peu de choix. On se doit donccollectivement, dans une démarche globale deGPEC territoriale (une est en cours initiée parla CABA, mais nous devons l’élargir au dépar-tement avec les organisations et syndicats pro-fessionnels), bien expliquer aux enseignants,aux élèves et aux familles, les différentes pos-sibilités de carrière professionnelle qui serontdemain à leur disposition sur notre territoire etmieux communiquer sur les métiers en tension.L’objectif étant de les inciter à revenir aprèsleurs études pour occuper un de ces postes dansle Cantal, car ce sont là des gens plus faciles àconvaincre car ils sont attachés au départe-ment. En attendant pour faire face à cette probléma-tique, nous, chefs d’entreprise, avons désor-mais l’obligation d’anticiper de plus en plusnos besoins en recrutement avec aussi la néces-sité d’ouvrir ces derniers à des profils moinsclassiques que nous formerons.Attirer de nouvelles populations est à monsens un enjeu de territoire commun à l’ensem-ble des décideurs publics et privés, en valori-sant nos atouts et notre qualité de vie au tra-vail.»

«Attirer de nouvelles populationsest aujourd’hui un enjeu de terri-toire commun pour l’ensembledes décideurs privés et publics»Bruno Lacambre, directeur de l’usine deBiose Industrie

Biose est une entre-pise de 85 salariésqui travaille sur lasanté par le micro-biote et qui conçoitet commercialiseles meilleuresgammes microbio-tiques thérapeu-tiques de santéhumaine dans lemonde entier. 

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Dossier

pas scandaleux que ces territoires bénéficient dela part de l’Etat de moyens d’intervention diffé-renciés pour favoriser l’installation d’industrielsou d’entreprises de services en milieu rural (inci-tations fiscales, aménagements structurels...).»Faire venir des entreprises est un enjeu fortmais consolider celles qui sont en place est unobjectif tout aussi important. «Nous avons troissalariés qui vont bientôt partir à la retraite etnous sommes vraiment très inquiets car nous nesavons pas si nous allons trouver des personnespour les remplacer» a dévoilé Daniel Fruquière,Président de la coopérative de Saint-Bonnet deSalers lors d’une table-ronde. Un témoignage quisouligne un problème récurrent dans le départe-ment, là aussi lié à cette baisse démographique etau fait qu’il faut arriver à faire revenir des jeunesactifs sur le territoire.Industrie, BTP, tourisme... bon nombre de sec-teurs sont touchés par cette pénurie qui freineleur développement et là aussi des solutions col-lectives doivent être rapidement mises en place(voir témoignage ci-contre) pour trouver dessolutions. En fait tous les acteurs économiques sont tou-chés par cette situation démographique défavora-ble. Le commerce, s’il est sensible à la qualité deson environnement est fortement dépendant ducontexte socio-économique de son territoire. Ilne fait aucun doute que nous sommes là confron-tés à un réel enjeu avec en plus des structures quidoivent faire face à une nécessaire mutation etqui vont devoir s’adapter aux nouvellesdemandes du consommateur. Idem pour le sec-teur du tourisme où de nombreuses inquiétudes

se font jour quant au maintien et à la viabilité desCHR dans notre département, avec comme obli-gation de faire émerger une nouvelle générationet de passer l’écueil des mises aux normes etd’accessibilité. Le point positif étant que ceuxqui ont fait le choix de se positionner sur le hautde gamme sont ceux aujourd’hui qui s’en sortentle mieux. Accompagnements personnalisés, mise enplace de dispositifs collectifs, de filières, créationde formations qui collent réellement aux besoinsréels des entreprises..., autant d’actions quiseront portées dans les prochains mois par la CCIdu Cantal. «Mais nous ne pourrons être efficaceseul, conclut Bernard Villaret, car pour attirer denouveaux actifs et de nouvelles entreprises, nousdevons peser pour résoudre nos problèmes d’en-clavement, conforter notre desserte aérienne,favoriser l’émergence de zones économiquesattractives et réfléchir collectivement à l’évolu-tion de filières de production mais aussi de ser-vices comme le tourisme, un complément indis-pensable demain de notre économie.» La mobilisation est donc lancée du côté deschefs d’entreprises qui sont prêts à s’investirpour inverser cette courbe négative, sachantqu’ils sont conscients que seuls, le combat seradifficile. Alors ces derniers en appellent à la miseen place d’un vaste projet de territoire avec ledéveloppement économique comme fil rouge dechaque action. Toutes les bonnes volontés sontinvitées à apporter leur contribution, aveccomme objectif l’inversion de cette courbedémographique pour 2020.

Démographie Une baisse inquiétante

Le renouveaud’une filière

Pour redonner del’attractivité à notreterritoire, il convientde réfléchir dés àprésent au position-nement demain decertaines filières,comme le tourismenotamment, pourêtre en phase avecles nouvellesattentes desconsommateurs.

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Portrait d’ENTREPRENEUR

Bernard Cassini, quelle est votre actualité ?A Qualipac Aurillac, nous sommes dans uneannée de changement avec le rapprochement entreQualicosmetics et Auriplast. Notre ambition estde créer un centre d’excellence des métiers plas-tiques pour parfum et beauté haut de gamme.Nous disposons désormais d’une structure plusimportante de 530 salariés. Mais surtout, cettefusion, nous a permis de compléter notre offretechnologique - injection, assemblage, collage-soudure, tampographie, galvanoplastie, vernis...-afin de pouvoir désormais proposer à nos clientsun package quasiment complet en maitrisant 90 %de la chaîne de production de nos produits. Notredeuxième actualité est la concrétisation du pro-gramme Radicale, un investissement de 10 mil-lions d’euros sur une nouvelle chaîne de galva-noplastie qui va démarrer en 2017 et remplacernotre ancienne, vieille de 38 ans. Améliorer noscoûts de production, produire plus, tout en rédui-sant notre empreinte environnementale, voilà cequi a prévalu à cet investissement. Pour autant,nous allons également poursuivre notre pro-gramme annuel de maintien et modernisation del’usine en injectant en 2017, 3 millions d’euros. 

Votre premier ressenti avec le monde écono-mique Cantalien ?J’ai trouvé en arrivant dans ce département desgens trés attachés à leur territoire et qui se battentpour le faire vivre et le développer. J’ai croisé bonnombre d’entrepreneurs qui ont cette envie defaire, à partir du Cantal, qui ne baissent pas lesbras malgré les freins. J’ai aussi rencontré des

organismes comme la CCI qui jouent parfaite-

ment leur rôle de facilitateur et de mise en

réseau. Après, je note des difficultés pour atti-

rer des talents sur le département, notamment

dans certains métiers. Je pense qu’il y a un tra-

vail à faire pour renforcer les liens entre les

entreprises et les filières de formation, pour

que ces dernières collent au plus près des

besoins réels de nos entreprises. Je pense aux

métiers de maintenance, de méthode, de pro-

duction, où je suis sûr qu’il y a des choses à

faire car les besoins sont là.

Votre projet de vie dans le Cantal ?

Notre venue est à la fois la concrétisation

d’un projet professionnel et familial, avec

cette volonté de venir dans une région trés

attractive en terme de cadre de vie pour faire

grandir nos enfants (4 et 6 ans). Nous avons

été trés bien accueillis. Nous sommes embal-

lés par la gastronomie locale et si je n’ai

encore pas eu le temps de tout découvrir, moi

qui ai passé 16 ans à Grenoble, j’ai été épaté

par la qualité de la Station du Super Lioran

qui dispose vraiment d’excellentes installa-

tions. En résumé, mon épouse et moi sommes

très heureux de faire désormais partie de ce

beau département.

Bernard Cassini

Aprés 22 ans dans le milieu indus-

triel, notamment dans l’électro-

nique à Grenoble, Bernard Cassini

est le nouveau Directeur d’usine

de Qualipac Aurillac, depuis

le 1er Octobre 2016. Il succède à

Raymond Lozano, figure embléma-

tique de cette entreprise.

y www.groupe-pochet.fr

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Thierry Touyre, responsabledes transports Touyre, sociétéde transport spécialisée dansle bois, à côté de son camionsouffleur de plaquettes.

Une entreprise qui fait feu de tout bois ‘est en 1966, qu’AlphonseTouyre, le père de Thierry,pour diversifier son activitéagricole, se lance dans letransport et la collecte de lait àLabesserette. Thierry, luiarrive dans l’entreprise en 88et rajoute au transport laitier,une activité transport debétails, puis d’aliments pour legroupe Altitude. Mais ce quiva réellement lancer l’entre-prise, c’est l’activité de trans-port de bois démarrée en 89. 

UNE SYNERGIE NOU-VELLE

«Nous avions à l’époque deux,trois camions, aujourd’huinous en sommes à 17 avec unchiffre d’affaire qui est passéde 800 000 euros à 2.5 mil-lions et une activité bois quireprésente plus de 60 % denotre activité.» Bois rond, pâteà papier, bois énergie... l’entre-

prise Touyre investit rapide-ment sur ce créneau dans dumatériel spécifique. «Notredernier achat en 2008 estl’achat d’un camion souffleurde plaquettes et en 2013 unautre avec un caisson pourgranulés, ce qui nous a permis

de bien nous implanter sur cemarché du bois de chauffage,au point que cette activité devente de granulés et pla-quettes, plus la livraison,représente aujourd’hui pournous plus de 11 % de notrechiffre d’affaires, avec uneprogression chaque année..»Les transports Touyre, tou-jours dans cette logique d’évo-

lution, ont repris en 2011, lestransports Souq à Cayrols.«L’occasion pour nous deconquérir de nouveaux mar-chés et une nouvelle clientèleet de renforcer nos effectifs(19 personnes en 2017). Cardans nos métiers sans une très

bonne équipe, on ne peut pass’en sortir.» Parmi les projets de l’entre-prise, une option a été prise surun terrain de 10 000 m2 sur lazone d’Esban à Aurillac. Avecla volonté de mettre en placeun bâtiment de stockage pourle bois énergie et photovol-taïque pour faire sécher les

plaquettes. «Notre ambitionest réellement de développercette activité de vente-stockage et distribution de pla-quettes dans le cadre d’unevaste démarche qualitéCBQ+. Nous allons également

acheter un broyeur quiréponde à cette norme et quiavec notre caisson-souffleurdoit nous permettre de conqué-rir de nouveaux marchés.» C’est en tous les cas un desobjectifs des transports Touyreque de poursuivre dans cettevoie du marché du bois envalorisant au maximum uneénergie locale au service detoute une économie.

Dans la famille Touyre, après le père, je voudrais le fils qui en reprenant la petite entreprise de transportfamiliale a su lui donner un nouvel essor, grâce à une ressource locale : le bois.

«Se développer autour d’une énergie locale et renouvelable »Thierry Touyre, Transport Touyre

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Vie des entreprises

Transport Touyre

Guy et Nicolas Falcon, à la têtede l’entreprise éponyme,désormais sur la ZAC duMartinet à Murat.

u départ spécialisée dans lamenuiserie traditionnelle et lapose de charpente, la menuise-rie Falcon s’oriente en 2008vers le marché de la maison àossature bois. L’arrivée deNicolas, le fils, dans l’entre-prise permet à cette PME devoir plus grand et surtout dedevenir autonome sur ce mar-ché avec l’utilisation de logi-ciels adaptés. «Nous avons deplus la chance d’avoir près dechez nous la station du Super

Lioran où il se construit pasmal de chalets» reconnaît GuyFalcon, le père. Un choix doncgagnant qui permet à l’entre-prise de grandir au point mêmede se retrouver à l’étroit. Dès2013, Guy et Nicolas décidentdonc de bouger et commencentà travailler à un projet d’instal-lation sur la ZAC du Martinet àMurat. L’installation effectivese fera en 2016 sur un terrainde 1800 M2 et avec un inves-tissement de 660 000 euros.

L’entreprise falcon pour cetteinstallation a bénéficié de 120000 euros d’aides du PôleExcellence Rurale, de 18 500euros du FIAD en avance rem-boursable et de 16 000 euros duFADEC, sans oublier un sou-tien fort de la Communauté deCommunes du Pays de MuratUN NOUVEAU S I T E DEPRODUCTION

Nouveaux bâtiments, nou-velles machines - une cor-royeuse - véritablement adap-tées à la construction à ossaturebois permettent à l’entreprisede poursuivre son développe-ment sur ce marché en utilisantla ressource bois locale (70%).«Le succès de ces construc-

tions s’explique par le fait quenous sommes en région demontagne, par les nouveauxcomportements environnemen-taux et par les économiesd’énergies que génèrent cesmaisons.» Au point qu’au-jourd’hui, la menuiserie Falconeffectue 50 % de son activitédans la construction et 50 %dans la menuiserie tradition-nelle (pose menuiserie bois etPVC).  «Notre objectif maintenant estde stabiliser notre activitéautour de ce nouvel investisse-ment, notre carnet de com-mande est complet pour 2017,de bonne augure pour nous etnos 9 salariés.»

Créée en 1990 à la Chapelle-d’Alagnon, la menuiserie Falconn’a eu de cesse de grandirnotamment grâce à la fabrica-tion de maisons à ossaturebois.

«Des constructions qui collent à latypicité de notre territoire »Guy Falcon, Responsable Menuiserie Falcon

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Menuiserie Falcon

Vie des entreprises

Une vraieévolution

Vie des entreprises

La famille au grandcomplet, les parentsRené et Michelle Conda-mine et leur fille et gen-dre Patricia et JoséContreras.

Une belle histoire de famillea SARL Condamine a été lan-cée au départ par René etMichelle Condamine avec unsalarié et un apprenti. Pendant10 ans, l’entreprise va se déve-lopper gentiment avant un pre-mier déménagement. «Nousdevions mettre aux normesnotre cabine de peinture, pré-cise René, nous avons doncdécidé de déménager, AvenueGeorges Pompidou.» 1990,également l’année où BernardChampagnac intègre l’entre-prise pour développer le sec-teur mécanique. Puis en 1998,le couple décide de devenirpropriétaire de son local et en2000 s’installe dans un bâti-ment de 1025 m2 au 46 avenueGeorges Pompidou, elle n’enbougera plus. «En plus del’agrandissement, souligneMichelle, notre souhait étaitd’intégrer le réseau AXIAL

qui nous a amené une recon-naissance et une notoriété dansle milieu professionnel

UNE TRANSMISSIONREUSSIE

C’est aussi à cette époque quePatricia, la fille, intègre l’en-treprise familiale, suiviequelques années plus tard parcelui qui deviendra son com-pagnon José Contreras. Deuxarrivées qui vont donner unnouveau souffle dans l’entre-prise avec la mise en placed’une certification pour la car-rosserie et le lancement d’unvaste processus de diversifica-tion, cher au cœur de René.Ainsi la SARL Condamine

s’engage en 2005 avec la fran-chise de location de voituresRent a Car. Elle démarre en2008, la franchise de rempla-cement de pare-brise A+Glass,ouvre en 2012, une agence àSaint-Flour et enfin intègre en2015, la franchise Point S.«Loin d’être une boulimie demarque, cette volonté de gérerplusieurs franchises nous per-met de couvrir l’ensemble desbesoins de nos clients, mêmesi cela nous engendre unegrande lourdeur sur le plana d m i n i s t r a t i f » c o n s t a t ePatricia. De fil en aiguille l’en-treprise a évolué et compteaujourd’hui 17 salariés. Latransmission a été bien prépa-

rée, anticipée et s’est faite endouceur, pour laisser la place àPatricia, qui depuis 2015 estgérante majoritaire. L’heureest donc maintenant venuepour René et Michelle de tour-ner la page et de quitter cetteaventure. «Cela n’a pas été toujoursfacile, mais nous avons tou-jours eu à cœur de laisser uneentreprise saine à notre fille,en essayant de faire le mieuxpossible.» Patricia et Josécomptent bien à leur tour êtredigne de cet héritage, ils ontdéjà quelques projets dans lescartons pour continuer à faireavancer la SARL Condamine. 

Créée le 1er Août 1980, Avenue Charles de Gaulle à Aurillac, la carrosserie Condamine, entreprise familiale,va laisser place à une nouvelle génération avec le départ à la retraite des créateurs René et Michelle.

«On s’est battu avec sérieux, honnêteté et amour de notre entreprise»René et Michelle Condamine, Sarl Condamine

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Sarl Condamine

Marie-Josée Delaspre et Laurent Laporte à la tête désormais du Rétro à Pleaux.

Unereprisedans la continuité

u détour d’une petite ruelle dePleaux, s’affiche fièrement ladevanture du bar-restaurant leRetro. Longtemps propriété deM Vigneron, cet établissementvient d’être repris par Marie-Josée Delaspre. Arrivée paramour pour Laurent dans leCantal, Marie-Josée, originairede Lozère est tombée ensuiteamoureuse du département.«J’ai travaillé dans la restaura-tion, puis au service des per-sonnes âgées et à l’hôpital deMauriac. DES SOIREES A THEMESAprès toutes ces expériences,j’ai eu envie de revenir à mapremière passion, la restaura-tion. Alors quand l’opportunitéde reprendre le Rétro s’est pré-sentée, j’ai saisi l’occasion.»Le couple investit environ 60000 euros pour acquérir le

fonds de commerce et réaliserquelques travaux de décorationet de renouvellement du mobi-lier. Marie-Josée propose à sonfils, cuisinier, d’intégrerl’aventure pour réaliser une

cuisine faite maison à base deproduits frais. «Nous propo-sons en semaine tous les joursà midi un menu ouvrier, puis leweek-end un menu et une carteavec possibilité de faire desrepas le dimanche sur réserva-tion. La nouvelle responsabledu Rétro ne compte cependantpas s’arrêter là. «En saison,

nous allons ouvrir 7 jours sur7, puis je vais essayer de met-tre en place des thés dansants,mais aussi des soirées à thèmespour apporter des animationsqui n’existent pas dans notre

région.» Avec comme volontépour Marie-Josée Delaspre queson affaire se développe bien etqu’elle puisse alors embaucherson fils à temps plein (il estactuellement à temps partiel),car au-delà d’une simplereprise d’entreprise, il s’agit làd’un véritable projet familial.«L’idée est effectivement de

travailler en famille avec monfils, mais aussi à l’occasionavec ma fille et mon conjointqui nous donnera un coup demain si besoin. Ensuite, nousallons essayer de maintenir la

réputation du Rétro comme unlieu de vie indispensable aucentre-bourg de Pleaux.» Marie-Josée est à pied d’œuvredans son affaire depuis le 14mars dernier. «Les premierscontacts ont été très bons ettrès positifs. A nous maintenantde faire nos preuves par la qua-lité de notre cuisine et de notreaccueil.»

Parce qu’elle avait envie de mener sapropre carrière, de travailler pour elle,Marie-Josée Delaspre a repris le Rétroà Pleaux. Une nouvelle vie commence.

«Mon objectif : laisser quelqueschoses à nos enfants»Marie-Josée Delaspre, Le Rétro à Pleaux

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Le Rétro

Vie des entreprises

Aller au bout d’une envie e n’est ni une lubbie, ni uncaprice, mais véritablement,une envie profonde chevilléeau corps depuis de nombreusesannées qui a poussé VéroniqueLoudières a reprendre un café àAurillac. Pendant 16 ans, assis-tante à l’UDAF, puis après 5ans comme assistante dentaire,lui vient la volonté de travaillerpour elle. C’est alors que res-surgit, ce projet enfouie aufond d’elle même, celui detenir un café. Les circonstancesde la vie et la rencontre avecStéphan Bois, propriétaire «desPetits Tonneaux», derrière laPréfecture, à Aurillac feront lereste. «Je venais souvent sur laterrasse de Stéphan et de fil enaiguille, nous sommes devenusamis. Puis un jour, il m’a faitpart de sa volonté de céder sonaffaire, cela a été le déclic.»

Les deux amis font affaire,Véronique se fait accompagnerpar la CCI, notamment pourvalider les différentes étapes deson projet. Elle décroche unprêt Initiative Cantal, rachète lefonds de commerce et se lancedans cette nouvelle aventure.UN LIEU D’ECHANGES

«Je n’ai pas voulu créer spécia-lement de concept particulier.J’avais juste envie de recevoirles gens comme je les auraisreçu à la maison dans uneambiance cosy et conviviale.»Avec une touche de féminitéaffirmée, ce qui n’est pas mon-

naie courante dans un bar. «Eneffet, j’aimerais que lesfemmes puissent venir seulesdans mon café et qu’elles sesentent à l’aise. Qaund je voisdes jeunes filles qui s’installenten terrasse avec un bouquin, jetrouve cela super.» Mais que l’on ne s’y trompepas, Véronique Loudières aimeaussi les soirées plus animéeset propose à sa clientèle desdégustations de tapas et autresen cas pour passer desmoments de détente plus festifsdans le cadre du week-end.«Après quelques semaines

d’ouverture, je pense avoir faitun bon démarrage avec desgens qui viennent et surtout quireviennent. Sachant que je n’aifait aucune pub et que ce n’estque le réseau de mes amis quise passent le mot. Cela laisse présager, je l’és-père, de belles journées, avecnotamment la terrasse surcette place qui est magnifique.En attendant, sur un plan per-sonnnel, je suis moi totale-ment épanouie dans un métierqui correspond parfaitement àmes attentes et à l’image quej’en avais.» 

Véronique Loudières a toujours eu au fond d’elle cette envie de tenir un café, lieu d’échanges et de convi-vialité par excellence. Alors quand l’occasion s’est présentée, elle n’a pas hésité une seconde !

«Le nom de mon café, n’a de sens quedans la bouche de mes enfants quiconnaissaient mon envie»Véronique Loudières, Le Café de ma Mère

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Véronique Loudières arepris depuis le 15 fé-vrier dernier le bar «lesPetits Tonneaux» à Au-rillac, une adressequ’elle a façonné à sonimage.

Le Café de ma Mère

Vie des entreprises

Francis Baraillé, co-gérant de Farago Cantal et Martine Robert, responsable decette structure.

Unefiliale tournéevers lecommerce

u départ, il y a le Groupementde Défense Sanitaire du Cantal( G D S ) , a s s o c i a t i o n q u iregroupe 5000 éleveurs adhé-rents, autour de la veille sani-taire de leurs troupeaux. Pland’assainissement, éradicationdes maladies, identification,traçabilité, enregistrement denaissances... GDS est un parte-naire incontournable de l’éle-vage cantalien. «Fort de cetteposition, nous avons décidé en2 0 0 6 , e x p l i q u e F r a n c i sB a r a i l l é , D i r e c t e u r d uG r o u p e m e n t d e D é f e n s eSanitaire, de créer une sociétécommerciale filiale de GDS,pour proposer à nos éleveursdiverses prestations de servicesassociées à leur activité.» Ainsiest née Farago Cantal, entitéqui propose aux éleveurs maisaussi aux particuliers et collec-tivités diverses prestationscomme le parage des animaux,la détaupisation, la dératisa-

tion, ou encore la désinfecta-tion avec la destruction de nidde guêpes et de frelons. «6 per-sonnes travaillent à temps pleinpour Farago en plus des 24salariés de GDS. Pour une acti-vité qui se répartie entre 80 %de service et 20 % de vente depetit matériel d’appoint dansnotre boutique» souligneMartine Robert, responsable deFarago Cantal.UN RESEAU NATIONAL

Aujourd’hui Farago réalise unchiffre d’affaire de 600 000euros, avec une augmentationde ce dernier tous les ans.«Toutes nos activités sont cer-

tifiées avec des techniciens for-més et diplômés. Notre volontéest de maintenir cette qualitéde service et de développernotre activité commerciale endonnant plus de visibilité àno t r e magas in» renché r i tFrancis Baraillé. Pour cela la société peut comp-ter sur l’appui d’un réseaunational qui lui apporte descompétences dans l’animation,la veille réglementaire, la for-mation ou le référencement desfournisseurs entre autres.« C e t t e m u t u a l i s a t i o n d emoyens doit nous permettred’améliorer notre communica-

tion en imposant une marqueau niveau national. Ensuitelocalement, nous allons pour-suivre à notre rythme notredéveloppement en nousappuyant sur la qualité de nosproduits et en poursuivant ledémarchage de nouveauxclients hors élevage, dans l’ac-tivité de dératisation notam-ment où il y a un marchéimportant.»Farago Cantal, sans faire debruit, poursuit donc son petitbonhomme de chemin, en s’ap-puyant sur ce qui fait sa force,son ADN : sa connaissanceparfaite du monde agricole etde l’élevage.

Farago Cantal est une société commer-ciale qui propose des services et desproduits aux éleveurs du départementmais et on le sait moins, aussi auxcollectivités et aux particuliers.

«Notre ambition, proposer des servicesau plus grand nombre»Francis Baraillé, Co-gérant de Farago Cantal

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Vie des entreprises

Farago Cantal

Randonnée, course à pied,VTT, la Pastourelle est deve-nue un évènement sportifmais aussi économique ma-jeur pour le département.

Un évènement sportifà forte retombée économiquels étaient 490 en 1999 pour lapremière édition, 4034 l’andernier, à pied, en VTT ou encourse à pied à participer àcelle qui est devenue la réfé-rence des courses de Montagneen Auvergne. Un succès dû àune équipe de 350 bénévolesqui tous les ans se décarcassentpour accueillir au mieux l’en-semble des participants et leurfaire découvrir les charmes denotre département et de son ter-roir. «80 % des participants dela Pastourelle viennent de l’ex-térieur, de plus de 80 départe-m e n t s , p r é c i s e P h i l i p p eB a r r i è r e , P r é s i d e n t d el’Association La Pastourelle.Et plus de 86 % d’entre euxnous disent qu’ils reviendrontdans le département suite à leurparticipation à notre évène-ment.» Une première satisfac-tion pour les organisateurs,mais pas la seule, car si on yregarde de plus près, LaPastourelle génère autourd’elle toute une économie.

«Les retombées économiquessur le week-end de courses’élèvent à plus de 568 000euros pour les hôtels, les res-taurants... bien sûr mais passeulement. Nous privilégionsen terme d’organisation les par-tenaires locaux, avec plus de 97

000 euros reversés pour lescadeaux des concurrents, letraiteur, la communication, leravitaillement...»LA VALORISATION D’UNTERROIR

Une volonté forte qui a tou-jours prévalue, que de mettreen avant les savoir-fairelocaux. «La Pastourelle se veutégalement être un rendez-vous

festif et convivial avec desdégustations de produits du ter-roir dans le cadre de la randon-née et une grande soirée aprèsla course où là aussi nous met-tons en avant notre terroir. Asignaler, que chaque année plusde 500 personnes restent le len-

demain pour assister à la Fêtede la Transhumance à Saint-Paul de Salers. Un exemple quimontre que notre ambition estde vraiment jouer collectif avecl’ensemble des sites touris-tiques du département, commele Lioran et Chaudes-Aiguesnotamment, pour qu’ils profi-tent de notre événement etqu’ils se fassent connaître.»Aujourd’hui, La Pastourelle est

arrivée à la limite de ce qu’ilest possible de faire en termede participation, «les inscrip-tions pour certaines coursessont bouclées en 3 jours», alorsà l’orée de la 20e édition,Philippe Barrière aimerait bienmarquer les esprits : «Nous

avons bloqué la date du 19 maipour la vingtième, le week-endde Pentecôte, avec l’idée pro-poser notre course sur 2 jours.L’occasion de faire venirencore plus de monde et degénérer encore plus de retom-bées. C’est actuellement à laréflexion au sein de notreéquipe, pour une annonce offi-cielle le 20 mai, lors de LaPastourelle 2017.»

La Pastourelle va fêter cette année sa 19e édition. Cette épreuve sportive qui se déroule sur le Pays deSalers est aujourd’hui un élément fort en terme d’attractivité de notre département mais pas seulement ;cette manifestation pèse également fortement sur toute une économie de montagne.

«Notre volonté, jouer collectif avec tousles sites touristiques du département»Philippe Barrière, Président de La Pastourelle

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La Pastourelle

Vie des entreprises

Actualités CCI

Assemblée GénéraleUne solidarité régionale

E n p r é s e n t a n t l ebudget primitif de laCCI du Cantal lors del’Assemblée géné-rale, lundi 27 mars,B e r n a r d V i l l a r e t ,Président de la CCI atenu à mettre enavant le soutien de laCCI Régionale. «Nous avons fait appel à lasolidarité régionale afin debâtir un budget 2017 qui nouspermet de remplir nos missionset je me félicite que nous ayonsété entendus. Je remercie mescollègues régionaux pour leursoutien.» Il était en effet capi-tal pour la CCI du Cantal d’ob-tenir une ressource fiscale sup-plémentaire pour offrir à sesressortissants les mêmes ser-vices que partout ailleurs sur leterritoire Auvergne-Rhône-Alpes. Après échanges avec laChambre Régionale, le Cantalse voit donc attribuer une res-source fiscale de 1 813 mil-lions d’euros pour un budgetprimitif global de 4 100 954

millions d’euros. «Nous avonsfranchi une première étapeavec la construction de ce bud-get primitif qui va nous per-mettre de faire face à nos enga-gements mais surtout de réali-ser des actions au service desentreprises dans le cadre desschémas sectoriels qui sont en

train d’être mis en place auniveau régional.» A retenir également dans cebudget primitif les bonsrésultats du service forma-tion de la CCI, qui poursuitson développement. Parmiles autres dossiers, les élusde la CCI ont décidé de

voter une prise de participationdans Massifix, structuredont l’objet est de contri-buer au développement dutrès haut débit local afin derenforcer les projets numé-riques. Là aussi, un enjeu fortdemain pour le Cantal.

Les aides du Conseil Régional Martine Guibert, Vice-Présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes était venue à cetteAssemblée Générale pour présenter leSchéma Régional de développement éco-nomique et les différents dispositifsd’aides mis en place pour les entreprises.«L’objectif étant de permettre au plusgrand nombre d’entreprises de bénéficierdu soutien de la région». Pour en savoir plus sur ces dispositifs :www.auvergnerhonealpes.fr

Le Bivouac Benoît Membré, directeur du Bivouac àClermont-Ferrand est venu présenter LeBivouac, cet incubateur de Start’Up ins-tallé à Clermont-Ferrand, qui permet,grâce à un partenariat étroit public etentreprises privées d’accompagner aumieux les créateurs de sociétes inno-vantes. Une initiative que les élus de laCCI aimeraient bien dupliquer dans ledépartement, en partenariat, bien sûr avecle Bivouac.

Deux interventions

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Actualités CCI

Journée du Commerce Un projet de révitalisation pour Mauriac

Initiée par la Sous-P r é f e c t u r e d eMauriac, la Mairie etla CCI du Cantal, unerencontre a eu lieu le3 mars dernier avecles représentantsdes associations decommerçants pourfaire le point sur leprojet Centre-Bourg,u n v a s t eprojet de revitalisa-tion urbaine.La Communauté de communesdu Pays de Mauriac a été rete-nue dans le cadre d’un projetde redynamisation et attracti-vité du centre-bourg deMauriac. Un projet qui sedécline en 43 fiches actionsavec des financements pouvantaller à hauteur de 50 %.Amélioration de l’habitat, miseen valeur de l’espace public,redynamisation du com-merce... font parties des dos-siers qui vont pouvoir êtredéposés dans les mois quiviennent. «Il ne s’agit pas d’undossier avec des thématiques

qui s’empilent mais bel et biend’un projet global pour un ter-ritoire de vie qui doit répondreau diagnostic qui a été réaliséen 2015» souligne SibylleSamoyault,Sous-Préfètede l’arron-dissement.«Avec uneffet levierf i n a n c i e rpour lesactions très efficace dans lecadre d’une stratégie sur lelong terme.» Dans le cadre dece dossier, pour Bernard

Villaret, Président de la CCI duCantal, l’organisme consulairese pose comme «un opérateurau service des collectivités etdes commerçants pour les

a i d e r àfaire faceà la fragi-l i t é d ucommercede proxi-m i t é . »G é r a r d

Leymonie, le maire deMauriac, voit lui «une oppor-tunité de mettre en place undossier par an sur 10 ans en

programmant des finance-ments qui pourraient atteindre15 à 20 millions d’euros autotal.» Un projet de longue haleine,donc, mais réellement indis-pensable pour redonner uneréelle attractivité à cette villede Mauriac qui comme bonnombre de centre-bourgsaujourd’hui peine à conserverune réelle attractivité. L’enjeu est donc de taille, toutcomme le programme quechaque partenaire est biendécidé à appuyer et accompa-gner de tout son poids. 

43 fiches actions

Ma boutique à l’essaiImplantation d’une boutique à l’essai dans le centre bourg dontl’objectif est de favoriser l’installation de commerces durablesen centre-bourg. Ce concept va permettre aux porteurs de pro-jets de tester leur aptitude au métier de commerçant et leurconcept de boutique durant une période d’essai de 6 mois. Al’issue de cette période les nouveaux commerçants peuventdécider de pérenniser leur boutique, de prolonger la périoded’essai ou de cesser leur activité. Formation action pour redynamiser lescommerces de centre-bourgMettre en place une stratégie de marketing, de communication

et d’animations commerciales qui bénéficie à toutes les com-munes de la Communauté de Communes. Valoriser et dynami-ser le commerce. Cette action s’inscrit dans le Fisac pour lapériode 2018 - 2020, elle sera conduite par la CCI qui va pro-poser des ateliers thématiques comme l’aménagement du pointde vente, la sécurité en magasin, la visibilité en ligne, la rela-tion client et le contrôle de gestion.

En savoir plus :

Catherine Lalo ( 04 71 45 40 31 7 clalo@cantal.cci.fr

Deux fiches actions directement liées au commerce

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Formation

Responsable de Dévelopement Commercial Une formation + une entreprise + un jeune = un emploi

Dominique Serieys, PDG de SBS et donc de SBS cantal.

Jouer à fond la carte locale

BS Cantal est née du rachatd’Orga Buro, Zone deLescudilliers à Aurillac et de lareprise de deux salariés par lasociété aveyronnaise SBS, spé-cialisée dans les solutionsbureautiques. «Notre souhaitétait de nous implanter dura-blement sur le Cantal, dévoileDominique Serieys, PDG deSBS. Pour offrir à nos clientsune proximité de services etmettre en place notre démarchecommerciale qui est essentiel-lement basée sur la recomman-dation avec une équipe compo-sée de gens du cru.» SBS pro-pose donc un service de vente-SAV de copieurs pour deuxgrandes marques, KonicaMinolta et Kyocera, avec l’ap-plications de labels certifiés.«Il s’agit là de deux marquesque nous maîtrisons parfaite-

ment, tant sur le plan techniqueque sur le plan du SAV.» UNE SYNERGIE NOUVELLE

Deuxième volet et pas desmoindres de l’activité de SBS,la mise en place de système dedématérialisation à destination

des collectivités et des entre-prises. «D’ici 2020, toutes lesrelations avec les services del’Etat par exemple devront êtredématérialisées. Il nous sembleimportant d’accompagner dès àprésent les collectivités et lese n t r e p r i s e s d a n s c e t t edémarche.» Numérisation,classement, gestion des flux et

des archives, avec des outilscomme EZGED, SBS couvrel’ensemble de la chaîne desbesoins dans ce domaine. «Onfait d’abord un audit chez notreclient, puis un constat, puis onlui préconise des pistes d’amé-lioration et une fois cela validé,

on développe notre outil enfonction de ses besoins réelsavec une prestation entière-ment sur mesure à chaquefois.»Fort de ses deux pans d’activi-tés, la holding SBS dont lesiège est à Onet le Chateau,réalise 2.3 millions d’euros deCA dont 400 000 euros dans le

Cantal. «Notre objectif à termesur le Cantal est d’arriver à 7 -8 personnes (4 aujourd’hui) etde réaliser un chiffre d’affairede 1 million d’euros. Pour cela, nous souhaitonsnous intégrer dans le paysageéconomique local, SBS Cantal

aura d’ailleurs son siège socialdans le département pour êtrevisible et travailler par relationen impulsant ce mouvementd’adhésion à notre entreprisepar la recommandation client.»La seule et unique vraie réfé-rence qui vaille pourDominique Serieys et seséquipes.

SBS Cantal est née du rachat de la sociètéORGA BURO par SBS, entreprise pilotée parDominique Serieys qui après l’Aveyron et laLozère compte bien se faire une place dans leCantal.

«Notre objectif, nous intégrer dans lepaysage économique local» Dominique Serieys, PDG de SBS 

SBS Cantal

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Responsable de Dévelopement Commercial Une formation + une entreprise + un jeune = un emploi

«J’ai découvert le RDC lors d’une porte-ouverte»Hugo Pradal, 21 ans a fait le choix de l’alternance et de la formation RDC - Négo-ventis proposée par la CCI du Cantal au sein de SBS.

Nouveau Suite à la validation par la commission permanente du ConseilRégional Auvergne-Rhône-Alpes le 9 février dernier, désor-mais cette formation peut se faire en apprentissage à partir decette rentrée 2017.Une décision importante pour les TPE et le recrutement desjeunes par la voie de l’alternance car le contrat en apprentis-sage permet de bénéficier d’aides non négligeables : une exo-nération de cotisations sociales; une indemnité compensatrice

forfaitaire versée par la région, sous certaines conditions uncrédit d’impôt….- Date de début de la formation : 25 septembre 2017- Date d’inscription : Tests de recrutement à partir du moisd’avril 2017

En savoir plus :

Edith Hilaire ( 04 71 45 48 76 7 ehilaire@cantal.cci.fr

Responsable de Développement Commercial

«Aprés mon DUT-GEA, j’ai eu envie de sortir dumilieu scolaire où je m’ennuyais et acquérir uneexpérience professionnelle. Je me suis donc tournénaturellement vers l’alternance. J’ai intégré la for-mation Bac + 3 de la CCI du Cantal «Responsablede Développement Commercial». Mon objectif àl’issue de cette formation est soit de poursuivre parun Master toujours en alternance ou d’intégrer lemilieu professionnel avec comme ambition à termede devenir responsable ou directeur commercial.Chez SBS, tout se passe pour le mieux, j’ai commemission avec les commerciaux en place de dévelop-per cette nouvelle agence qui s’implante dans leCantal. Cela demande une bonne organisation entreles semaines de cours et de travail, mais au finalcela se gère car je suis trés bien accompagné et sou-tenu par mes collègues.  

Dominique Serieys, PDG de SBS «Prendre des jeunes en alternance est chez SBS une tradition, car il s’agit de for-mation pratico-pratique pour des jeunes qui s’intègrent ensuite parfaitement dansnotre entreprise. Car la finalité pour nous de ce cursus trés efficace est de garderces jeunes au sein de notre groupe.

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Actualités CCI

Semaine de l’IndustrieLa valorisation d’un secteur d’activité

Initiée en partenariatavec la Préfecture duCantal, la CCI duCantal s’est mobili-sée pour faire décou-vir les différentesfacettes de l’indus-trie aux scolaires,mais aussi à leursprofesseurs.  Cette annnée basée sur la thé-matique du développementdurable, la CCI du cantal a pro-posé du 20 au 24 mars dernier,plusieurs vsisites d’entreprisesdans le cadre de cette semainede l’industrie. Pour les sco-laires, la scierie Bonhomme,les Ets TEIL recyclage etpouur les professeurs, Ardeliset Dubuit Reeltech à Saint-Flour. Tout un panel de ladiversité des entreprises indus-trielles que l’on trouve dans ledépartement. Autre temps fort,la visite du méthaniseur mis enplace par Méthajoule à Saint-Bonnet de Salers et une tableronde sur les perspectives éco-nomiques des nouvelles éner-gies dans le Cantal, avecPhilippe Matière de la SAMatière, Maxime Bonhomme

de la scierie éponyme, FannyT e r r i s s e , r e s p o n s a b l erecherche et développement enenvironnement chezBiovitis et Daniel Fruquière,agriculteur et Présidentde la coopérative laitière deSaint-Bonnet. Une table ronde

animée par Olivier Bouttes,Secrétaire Adjoint de la CCI encharge du DéveloppementDurable qui «a permis de rap-peler les capacités de dévelop-pement qui existent dans cedomaine de l’industrie vertedans le Cantal avec une

matière première comme lebois, l’eau, l’air, les déchetsagricoles... que nous avons surplace. Une industrie qui doit être aucoeur de notre réflexion carelle sera sans nul doute demaincréatrice d’emplois».

Visite du méthaniseur et table-ronde à Saint-Bonnet de Salers. Journée de formation des enseignants du bassin de Saint-Flour.

Lancement de la Semaine de l’Industrie avec Isabelle Sima, Préfet du Cantal .

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Votre CCI en action

Starter : un suivi personnalisé de votre entreprise

La réussite du développe-ment de votre entreprisenécessite de la construireavec méthode.

Riches de nos échanges avec nos

Nouveaux Entrepreneurs, mais également

des retours terrain de nos conseillers, la

CCI du Cantal a conçu cet outil, pour

vous, jeunes entrepreneurs de moins de 2

ans, afin d’optimiser le début de votre acti-

vité et de vous accompagner dans le déve-

loppement de votre entreprise.

L’objectif du livret «S t a r t e r» est de

vous aider à vous poser les bonnes

questions pour suivre l’évolution de

votre entreprise mais également d’an-

ticiper les différents problèmes inhé-

rents à tout début d’activité.

Les outils de formalisation et les « Starter

solutions » proposés dans ce livret doivent

vous permettre d’avoir une vision plus

claire de votre activité et de mieux appré-

hender les leviers de développement.

Ce livret sera aussi le support d’une

relation suivie, sur une période défi-

nie entre vous, jeune chef d’entreprise

et votre conseiller CCI.

Ce suivi représente pour vous une forte

valeur ajoutée s’il est régulier, vous per-

mettant ainsi d’acquérir davantage d’auto-

nomie et de bons réflexes.

Grâce à sa pédagogie, vous resterez le seul

responsable de vos propres objectifs.

En ce sens, vous êtes maître de son

contenu en formulant un engagement

moral avec votre conseiller.

A savoir :Chaque nouveau créateurrecevra un courrier de présen-tation de ce dispositif et uncontact téléphonique sera éta-bli pour caler un rendez-vousavec un conseiller de la CCI.

En savoir plus :

Céline Vinas ( 04 71 45 64 407 cvinas@cantal.cci.fr

www.cantal.cci.fr

Nos engagementsdans le cadre du suivi devotre entreprise :

u Identifier et détecter les difficul-tés potentielles de votre entrepriseafin de qualifier les rendez-vous àvenir sur la période conventionnée.

v Déterminer le cadre de référencedu suivi, les objectifs des rendez-vous et les cibles de résultats àatteindre.

x Etablir un plan d’actions avec lesobjectifs et les besoins propres àvotre entreprise.

y Mettre à jour les tableaux de bordsavec vos prévisions, vos réalisationsdu trimestre écoulé et permettreainsi une analyse des écarts afind’engager les actions correctives sinécessaire.

é

Ensemble, mettons tout enoeuvre pour faire de votreprojet une belle réussite !

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Votre CCI en action

Performance PME Développer les performances opérationnelles et la compétitivité des PME

Le programme PerformancePME géré par l’ARDI Rhône-A l p e s e t f i n a n c é p a r  l eConseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes a pour vocationd’accompagner les entre-prises dans l’atteinte de 3grands objectifs

4 Ancrer les pratiques de l’améliorationcontinue4 Développer la performance opération-nelle et la compétitivité, par l’accompa-gnement de plans d’actions, dans unelogique d’atteinte de résultats concrets etmesurables au travers d’indicateurs4 Développer les compétences des colla-borateurs en formant aux méthodes indus-trielles qui ont fait leurs preuves

À partir d’un diagnostic des forces, fai-blesses et enjeux de l’entreprise, le pro-gramme Performance PME consiste à bâtirun plan d’actions avec un objectif de per-formance mesurable, avec une équipe pro-jet constituée des salariés de l’entreprise,

dans les domaines suivants :- Production, assemblage- Qualité- Logistique, livraison- Maintenance- Achat et relations fournisseurs- Sécurité, énergie et environnement

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise aaccès à des rencontres avec d’autres diri-

geants et des formations pour les salariés.Un expert intervient aussi pour conseilleret suivre le plan d’actions mis en placedans la structure.

En savoir plus :Secteur de Saint-FlourAurore Pestour ( 04 71 45 48 707 apestour@cantal.cci.fr

En savoir plus :Secteur d’Aurillac et Mauriac Francis Costes ( 04 71 45 48 777 fcostes@cantal.cci.fr

www.cantal.cci.fr

« Effets très positifs sur le personnel : àl’écoute de la démarche et en attented’outils, renforcement de l’unitéd’équipe, équipe volontaire pour péren-niser la démarche »

«Meilleure communication, prises deconscience de l’équipe d’encadrementsur leurs responsabilités, autonomiedes cadres »

«Fort apport de méthodologie,démarche structurée qui a notammentaidé au déménagement du site dans undélai court. »

«Redynamisation de l’atelier qui ron-ronnait un peu, plus de dialogue, miseen place de réunion, anticipation desproblèmes, remise en cause »

Témoignages

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Votre CCI en action

Numérique PME Pour gagner en performance

Aujourd'hui, la maîtrise devotre système d'informationest stratégique, c'est pour-quoi les pouvoirs publics ontsouhaité accompagner lesPME d’Auvergne-Rhône-Alpes dans l'intégration desTechnologies de l'Information.

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«Dans le cadre de notre activité desous-traitance pour l’entrepriseOrange, nous avons besoin de faireévoluer notre SI pour tendre vers lanorme ISO 27001 (Systèmes de gestionde sécurité de l’information). La CCIdu Cantal nous a orienté vers le pro-gramme Numérique PME. Nous ensommes très satisfaits car ce pro-gramme nous permet d’être accompa-gné par un expert de cette thématique etfacilite la montée en compétences denos collaborateurs pour atteindre nosobjectifs »Philippe Chavaroche – Responsable duSystème d’information Escot Telecom

Témoignage

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