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LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Le cas des pays arabes dont les régimes islamistes ont émergé à la faveur de printemps dits arabes, dont les auteurs ne sont pas des islamistes, est un véritable cauchemar car ils sont actuellement à deux doigts de la guerre civile. Jamais autant qu’aujourd’hui, ils sont autant à conjurer les menaces portant atteinte aux unités nationales, aux souverainetés nationales, aux intégrités territoriales ou alors à des instabilités et des insécurités permanentes, car leurs sources sont permanentes. Les raisons peuvent être autant économiques qu’idéologiques. Pour ce qui nous concerne, comment qualifier un modèle qui ne peut correspondre ni aux normes de la démocratie, ni aux normes de la dictature non islamiste, ni même aux normes d’une dictature islamiste ? Il y a une tendance à une islamisation rampante, mais il y a également en cœxistence une tendance à une démocratisation rampante, comme il y a une progression d’idées non démocratrisantes, non islamisantes, non imprégnées de la dictature. Il y a nombre de personnes sans idées doctrinales, rangées dans les sans-opinions. Peut-il y avoir une cœxistence pacifique dans le champ politique entre tous ces courants ? Il ne semble pas que cela pourrait être le cas, plus particulièrement entre les projets laïques et les projets islamistes. Celui des deux qui monte a besoin que l’autre soit éradiqué ou qu’il se taise à jamais. Ou les idées contraires meurent, ou les porteurs d’idées contraires meurent. A ce niveau, rien n’a changé. On dit, mais sans démonstration aucune, que nous progressons doucement sur la voie de la minimisation de tous les écarts idéologiques mais qui ne peut être maintenue dans cette direction que tant qu’est maintenu ce qu’on appelle le système actuel. On dit également que notre environnement international immédiat ne peut pas transférer chez nous ses problèmes d’instabilité. Mieux vaut ne pas faire l’économie d’études de la société algérienne dans son ensemble. S. I. Faire l’autruche est un crime Ouahab ©New Press L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4583 - Dimanche 17 mars 2013 - Prix : 10 DA NR PNUD : l’IDH de l’Algérie a considérablement augmenté Ligue Après Android Market sur Google et iPhone, La NR lance l’application iPad p. 2 Sellal à Béchar Plusieurs projets de développement lancés p. 3

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LA

LLAA NNOOUUVVEELLLLEE RRÉÉPPUUBBLLIIQQUUEE

Le cas des pays arabes dont les régimes islamistes ontémergé à la faveur de printemps dits arabes, dont lesauteurs ne sont pas des islamistes, est un véritablecauchemar car ils sont actuellement à deux doigts de laguerre civile. Jamais autant qu’aujourd’hui, ils sont autant àconjurer les menaces portant atteinte aux unités nationales,aux souverainetés nationales, aux intégrités territoriales oualors à des instabilités et des insécurités permanentes, carleurs sources sont permanentes. Les raisons peuvent êtreautant économiques qu’idéologiques. Pour ce qui nousconcerne, comment qualifier un modèle qui ne peutcorrespondre ni aux normes de la démocratie, ni aux

normes de la dictature non islamiste, ni même aux normesd’une dictature islamiste ? Il y a une tendance à uneislamisation rampante, mais il y a également en cœxistenceune tendance à une démocratisation rampante, comme il ya une progression d’idées non démocratrisantes, nonislamisantes, non imprégnées de la dictature. Il y a nombre de personnes sans idées doctrinales, rangéesdans les sans-opinions. Peut-il y avoir une cœxistencepacifique dans le champ politique entre tous ces courants ?Il ne semble pas que cela pourrait être le cas, plusparticulièrement entre les projets laïques et les projetsislamistes. Celui des deux qui monte a besoin que l’autre

soit éradiqué ou qu’il se taise à jamais. Ou les idéescontraires meurent, ou les porteurs d’idées contrairesmeurent. A ce niveau, rien n’a changé. On dit, mais sansdémonstration aucune, que nous progressons doucementsur la voie de la minimisation de tous les écartsidéologiques mais qui ne peut être maintenue dans cettedirection que tant qu’est maintenu ce qu’on appelle lesystème actuel. On dit également que notre environnementinternational immédiat ne peut pas transférer chez nous sesproblèmes d’instabilité. Mieux vaut ne pas faire l’économied’études de la société algérienne dans son ensemble.

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Faire l’autruche est un crime

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L’EDITO DE

SOFIANE IDJISSA

WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4583 - Dimanche 17 mars 2013 - Prix : 10 DA

NR

PNUD : l’IDHde l’Algérie aconsidérablementaugmenté

Ligue

Après Android Market surGoogle et iPhone,La NR lancel’application

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Sellal à Béchar

Plusieurs projets de développement lancéspp.. 33

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Selon les résultats de cette enquête,sur la situation et les perspectivesdans l’industrie, menée auprès deschefs d’entreprises, la demande enmatériaux de construction a pour-suivi sa progression entamée dès le3e trimestre 2011, prévoyant la mêmetendance pour la demande et uneamélioration de l’activité avec unestabilité des prix durant les prochainsmois.Selon les chefs d’entreprises touchéspar l’enquête, 95% de ces derniers ontdéclaré avoir honoré toutes les com-mandes reçues et ils leur restent desstocks de produits fabriqués, ce quidénote une situation jugée «normale»par 92% des concernés.Globalement, l’activité industrielledans le secteur des matériaux deconstruction est restée stable durantle 3e trimestre 2011, selon ces chefsd’entreprises, qui relèvent que prèsde 95% des entreprises ont utilisé lescapacités de production à plus de75%.Par ailleurs, près de la moitié des en-quêtés ont déclaré que le degré de sa-tisfaction des commandes en ma-tières premières est inférieur à la de-mande exprimée et 7% ont eu desruptures de stock engendrant desarrêts de travail inférieurs à 10 jourspour l’ensemble des concernés.Durant cette période de référencedéjà citée, les industriels ont déclaréavoir eu des pannes d’électricité quiont constitué des facteurs des arrêtsde travail inférieurs à six jours pour

la majorité des enquêtés, selon cetteenquête qui a touché 740 entreprisesdont 340 publiques et 400 privées

Extension et renouvellementpartiel d’équipementsLa majorité des industriels a déclaréne pas avoir eu des pannes d’équi-pements durant ce trimestre et plusde 85% des chefs d’entreprise ontprocédé à l’extension de leurs équi-pements et près de 95% ont effectuédes renouvellements partiels.Environ 15% des chefs d’entreprisesont indiqué pouvoir produire da-vantage avec un renouvellement deséquipements et sans embauche sup-plémentaire du personnel, alors queplus de 90% ont déclaré pouvoir pro-duire davantage juste en réorgani-sant le processus de production sansrenouvellement ni extension. Selonl’ensemble des chefs d’entreprisestouchés par l’enquête, l’état de la tré-sorerie a été «normal».Les effectifs du secteur, après desbaisses répétées durant les trimestresprécédents, ont connu une augmen-tation durant le 3e trimestre 2012 etla majorité des entrepreneurs sont sa-tisfaits du niveau de qualification dupersonnel. Seulement plus de 4% ontrencontré des difficultés à recruter dupersonnel d’encadrement et de maî-trise. Par contre, plus de 80% pen-sent qu’en embauchant du personnelsupplémentaire, les entreprises vontproduire davantage.L’enquête révèle, par ailleurs, que lamajorité des chefs d’entreprises ontdéclaré avoir connu des arrêts detravail en raison de conflits sociaux,supérieurs à 12 jours pour près de98% des concernés.En général, l’activité industrielle aconnu une baisse au 3e trimestre2011 dans le secteur public, contrai-rement à celle du secteur privé qui aconnu une hausse, selon cette en-

quête. Près de 90% des entreprisespubliques et l’ensemble de celles duprivé ont utilisé leurs capacités deproduction à plus de 50%, précisel’ONS.

LL.. AA..

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

(CNPPDH)Le rapport annuel sur les droits de l’Homme soumis au chef de l’Etat la semaine prochaine.

INPVJijel prépare la traditionnelle fête de la fraise.

BenmeradiLe Sahara, locomotive du tourisme algérien.

Le SG du ministère del’Agriculture procédera àTlemcen à l’ouverture officiellede la 3e semaine forestière.

agriculture aujourd’hui

actuelLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

2Le chiffre du jour

Dix partis annoncent la création d’un rassemblement baptisé«Partis du pôle national».

ksentini

� Une demande tirée par les grands programmes de construction. (Photo > New Press)

tourisme

Pnud : forte augmentation de l’indice dedéveloppement humain en Algérie entre 1990 et 2012

, La demande en maté-riaux de construction aenregistré une hausse du-rant le 3e trimestre 2012,en dépit de l’augmenta-tion des prix, indique uneenquête de l’Office natio-nal des statistiques (ONS).

ONS : hausse de la demande en matériaux deconstruction au 3e trimestre 2012

�� LL’’IInnddiiccee ddee ddéévveellooppppeemmeenntt hhuummaaiinn ((IIDDHH)) de l’Algérie a«considérablement augmenté»entre 1990 et 2012, lui permettant de seclasser parmi les pays ayant un «développement humain élevé», indiquele rapport 2013 du Programme des Nations unies pour le développement(Pnud). Le Pnud précise dans ce rapport sur le développement humain quel’IDH de l’Algérie s’est établi à 0,713 en 2012 contre 0,625 en 2000 et 0,562en 1990 (0,461 en 1980), sachant que la valeur maximale de l’IDH est de 1.Sur l’année 2012, l’Algérie est classée à la 93e place mondiale sur 187 paysdont la première place est revenue à la Norvège (0,955) et la dernièreposition au Niger (0,304). En outre, au niveau maghrébin, l’Algérie estdevancée par la Libye classée 64e avec un IDH de 0,769, suivie de la Tunisieà la 94e place avec un IDH de 0,712, le Maroc à la 130e place avec un IDH de0,591 et classé parmi les pays à développement humain «moyen», et laMauritanie classée 155e avec un indice de 0,467 figurant sur la liste despays à développement humain «faible». AAbboorrddaanntt llee ccrriittèèrree ddee ssccoollaarriittéé eenn AAllggéérriiee,, le rapport indique que le tauxd’alphabétisation chez la population âgée de 15 ans et plus est de 72,6%avec un taux de déperdition de 5% dans l’enseignement primaire. Selon lePnud, le taux de satisfaction à l’égard de la qualité de l’éducation est de67,1%. Concernant le critère relatif à la «perception du bien-êtreindividuel», cette organisation onusienne souligne que la satisfaction devivre en Algérie est de 5,2 sur une note maximale de 10, tandis que lasatisfaction professionnelle est de 57%. Sur la base du paramètre portantsur la «perception de la société», le Pnud note que la satisfaction à l’égardde la communauté est de 73,9% et que la confiance à l’égard dugouvernement est de 53%. Les autres critères pris en considération pourl’évaluation de l’IDH du pays ont porté également sur le revenu parhabitant, l’inflation, le chômage, les dépenses sociales de l’Etat, la dette,l’espérance de vie, le taux de mortalité maternelle, l’égalité des genres,l’adoption des technologies (ordinateurs, internet, téléphonie), lesdépenses pour la recherche et développement, le taux d’électrification etla protection de l’environnement.DDaannss lleess ppaayyss aarraabbeess,, la moyenne de l’IDH est de 0,652 où le Qatar détientle plus fort taux de cette région avec un indice de 0,834 et classé 36e àl’échelle mondiale, note ce rapport de 228 pages. Quant à l’Afriquesubsaharienne, son IDH moyen est de 0,475 et dont le plus haut indice estcelui des îles Seychelles avec 0,806 en occupant la 46e place mondiale,tandis que l’Afrique du Sud se trouve à la 122e place avec un IDH de 0,629.Le Top 10 mondial est formé de la Norvège (IDH de 0,955), Australie (0,938),Etats-Unis (0,937), Pays-Bas (0,921), Allemagne (0,920), Nouvelle-Zélande(0,919), Irlande (0,916), Suède (0,916), Suisse (0,913) et Japon (0,912). Lesjeunes, poursuit le rapport, «se trouvent parmi les contestataires les plusactifs car il s’agit en partie d’une réaction à la pénurie d’emplois et auxpossibilités réduites d’en trouver un pour les jeunes gens instruits».

II.. MM..

Une antenne de l’Officealgérien interprofessionneldes céréalesprochainement à Tindouf

Une antenne de l’Officealgérien interprofessionnel descéréales (OAIC) sera ouverte«très prochainement» dans lawilaya de Tindouf, a-t-onappris, hier, des responsablesde la Chambre de l’agriculturede la wilaya. Cette structure,tant attendue par lesagriculteurs et les éleveurs de larégion, devra contribuer à lasatisfaction de leurs besoins enaliments de bétail, notammentl’orge, leur épargner lesdéplacements vers d’autresrégions à la recherche de cesproduits, et leur fournir lescéréales à des prix soutenusfixés par l’Etat, a précisé leprésident de la Chambre del’agriculture. M. Boughenama aqualifié l’ouverture de cetteantenne «d’acquis» pour lawilaya de Tindouf et le fruit desrecommandations soulevées auministère de l’Agriculture et dudéveloppement rural lors d’uneréunion de concertation sur ledéveloppement local, tenuedernièrement dans la wilayad’Adrar.

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Cette visite, qui s’inscrit dans lecadre de la mise en œuvre du pro-gramme du président de la Répu-

blique, a permis au Premier mi-nistre de prendre connaissancede l’état d’avancement des tra-vaux de réalisation d’un centreanticancéreux (CAC) de 140 lits,localisé au nord de la ville de Bé-char. Cette structure, mise enchantier en décembre dernierpour un coût de 677 millions de di-nars dégagée au titre du pro-gramme complémentaire de sou-tien à la croissance (PCSC), seraréceptionnée au mois d’octobre2015, a-t-on signalé. La réalisationde ce projet médical à Béchar, quicouvre une superficie de sept hec-tares, a un double impact. Il s’agit du développement desactivités de chimiothérapie, ra-diothérapie, médecine nucléaireet de curiethérapie au profit desmalades, et la contribution audésencombrement des centresanticancéreux dans le nord dupays, qui ne peuvent plus ré-pondre à la demande en matièrede radiothérapie, ont souligné desresponsables locaux du secteur

de la santé, de la population etde la réforme hospitalière. CeCAC, en plus de disposer d’unestructure de soins des différentstypes de cancer, aura une voca-tion de formation et de recherche,et sera appelé à intégrer le futurprojet du centre hospitalo-univer-sitaire de Béchar, indiquent lesresponsables locaux. M. Sellals’est enquis ensuite du projet deréalisation d’une unité d’impres-sion de la presse, dont la réalisa-tion a été entamée en février der-nier par la Société d’impressiond’Alger (SIA), avec une enveloppede 689 millions de DA dont 305millions de DA des fonds de laSIA. Cette unité à vocation régio-nale, dont la mise en service estprévue en novembre prochain,

présentera une capacité de tiragede 35 000 exemplaires/heure desdifférents titres de la presse quo-tidienne et hebdomadaire natio-nale, en plus d’une autre capacitéd’impression quotidienne de50 000 livres et ouvrages, notam-ment scolaires. L’entrée en phasede production de cette unité met-tra un terme définitif auxcontraintes actuellement consta-tées en matière de distributiondes titres de la presse nationale àtravers l’ensemble des wilayas dusud-ouest algérien, ont indiquédes responsables de la SIA. LePremier ministre a, en outre, inau-guré officiellement la nouvellegare routière de Béchar, récep-tionnée au mois de novembre2012. Cette gare de type classe A,dont le coût de réalisation etd’équipement est de plus de 348millions de DA, dégagé égalementdu PCSC, vise l’organisation et lamaîtrise du transport terrestredes voyageurs à travers la wilaya.Cette nouvelle infrastructure, quicouvre une superficie de29 400 m2 dont 6 370 m2 bâtis,comprend plusieurs servitudeset dépendances, notamment unhall d’accueil de 980 m2. Selondes explications fournies surplace au Premier ministre, cettegare, dont la gestion est assuréepar la Société publique de ges-

tion de la gare routière d’Alger(Sogral), dispose d’une capacitéd’accueil quotidienne de 300 au-tocars, à travers ses 17 quaisd’embarquement, quatre de dé-barquement et 20 autres quaisdédiés aux transits et attentes.Avec cinq autres quais consacrésaux activités du transport urbain,cette infrastructure permettra letraitement annuel de plus d’unmillion de voyageurs et autrestransitaires, grâce à ses diffé-rentes installations et servitudesrépondant aux besoins des usa-gers de ce type de transport. L’ex-pansion du secteur des transportsdans la région a nécessité aussi laréalisation d’une nouvelle gareferroviaire après la réception et lamise en service de la liaison ferro-viaire Béchar-Mécheria-Oran.Cette gare, en voie d’achèvement,a été l’autre point visité par M. Sel-lal à Béchar. Cette infrastructure,d’un investissement public deplus de 348 millions de DA, com-prend en plus du bâtiment voya-geur de 522 m2, plusieurs autresservitudes nécessaires à son fonc-tionnement, selon les standardsnationaux et internationaux enmatière de transport ferroviairede voyageurs, signalent des res-ponsables de la société nationalede transport ferroviaire.

MMoonncceeff RRééddhhaa

, Ces dernières années, la vio-lence, les enlèvements et les as-sassinats à l’encontre des enfantsont pris de l’ampleur. Le ministrede l’Intérieur a déclaré que le phé-nomène des kidnappings est pré-occupant. Que faut-il faire etquelles sont les mesures àprendre pour lutter contre cefléau ? Pour l’instant, les condam-nations fusent, la rue gronde maissans pouvoir stopper l’hémorra-gie. L’assassinat des deux enfantsà Constantine est la goutte qui afait déborder le vase. Quelques heures seulement aprèsla découverte des corps des en-fants, la réaction de la rue a étéviolente, les deux suspects ontéchappé au lynchage grâce à l’in-tervention des forces de sécurité.Certains fondamentalistes sau-tent sur l’occasion et réclament àce que les auteurs de ce crimesoient décapités. L’émotion et lacolère ont fait perdre la raison àplus d’un, oubliant qu’en Algérie,il existe une justice et c’est à elled’en juger. Cet état de fait a égale-ment fait réagir les plus hautesautorités de l’Etat. Après le procu-reur général de Constantine qui apromis que les peines les plus sé-vères seront prises contre les as-sassins, c’est le ministre de l’Inté-rieur, Dahou Ould Kablia, qui in-tervient à ce sujet, indiquant quele phénomène des kidnappings

des enfants est préoccupant. Ace sujet, il a indiqué qu’une ré-union sera tenue, aujourd’hui di-manche, avec l’ensemble des re-présentants des secteurs concer-nés pour l’examen des différentsaspects opérationnels de préven-tion et de lutte contre ce type decrimes, notamment la Sûreté etla Gendarmerie nationales, quidisposent de moyens pour ré-soudre ce type de criminalité. Aucours de cette rencontre, serontaussi examinés les différents as-pects psychologiques de préven-tion et de lutte contre ce genre decrimes, a ajouté Ould Kablia. Ilest vrai que le kidnapping des en-fants dans notre pays prend del’ampleur mais la lutte contre cecrime ne pourrait être résolueuniquement par les forces de sé-curité. Le mal est trop profond pour le ré-soudre immédiatement par levolet sécuritaire. La lutte contrece fléau devrait être prise encharge tout d’abord par les pa-rents et dans nos écoles. Jusqu’ici,la démission des parents vis-à-visde leurs progénitures est flagrantealors qu’au niveau de nos établis-sements scolaires rien n’a été faiten matière de prévention. Dansl’ensemble de nos villes, les en-fants en bas âge errent dans lesrues à n’importe quelle heuresans que les parents ne se sou-

cient des risques qu’ils encou-rent. Qui de nous n’a pas consta-tés qu’en raison du bruit et deschamailleries, surtout durant lesjours de repos, la majorité desmères n’hésitent pas à mettreleurs enfants dans la rue ? Il suf-fit de passer dans chaque quartierpour constater les dizaines d’en-fants sans surveillance. Même s’ilséchappent aux enlèvements etaux agressions, plusieurs dangersguettent les enfants dont les acci-dents de la circulation. Normale-ment, même au niveau des jar-dins, des terrains de football etdans les aires de jeux, la présencedes parents est obligatoire. Afinde responsabiliser les parents,des poursuites judiciaires de-vraient être prises à l’encontredes parents qui abandonnentleurs enfants dans la rue. Dansplusieurs pays développés, lagarde est retirée aux parents, àl’origine de violence, maltraitanceenvers leurs enfants. A la suited’enquête diligentée par les ser-vices concernés, les juges pren-nent des mesures conservatoirepour protéger les enfants, allantjusqu'à leur placement chez desfamilles d’accueil. Si les parentsauront droit à la visite de leursenfants, ils ne pourraient re-prendre leur progéniture que siles magistrats jugent que l’en-semble des conditions permet-

tant une bonne prise en chargedes mineurs sont réunies au ni-veau de la famille. Après les pa-rents, beaucoup reste à faire au ni-veau de nos écoles. Pour la sécu-rité des enfants, le dialogue et lacollaboration entre les parentsd’élèves et l’administration desétablissements scolaires qui jus-qu’ici sont absents devraient re-prendre. Si l’élève est malade oune peut rejoindre son école pourun quelconque motif, les parentssont obligés de prendre attacheavec son école. En outre, la direc-tion de l’école, et après constata-tion de l’absence de l’élève, doitobligatoirement prendre attacheavec ses parents. Si ces derniers,un ascendant où un proche del’élève ne sont pas joignables, lesservices de police ou de la gendar-merie devraient être immédiate-ment alertés. En somme, afin d’oc-cuper les enfants pendant lesjours de repos et les vacances, lacréation des centres de loisirssont indispensables dans chaquecommune. Cet état de fait pourraitaider les crèches à recevoir lesenfants dont les parents exercentune activité en plein temps et quine pourraient pas garder leur pro-géniture à la maison. Ces actionsprécitées responsabilisent chaquepartie et protège l’enfant des dan-ger de la rue.

MM.. RR..

a c t u e lLa NR 4583 - Dimanche 17 mars 2013

3

Accompagné d’une forte délégation ministérielle, lePremier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué, hier sa-medi, une visite d’inspection et de travail dans la wilayade Béchar. Plusieurs infrastructures de base ont été ins-pectées et des nouvelles réalisations, dont le coût estestimé à plusieurs milliards de dinars, ont été inaugu-rées.

Ould Kablia : «Le phénomène est préoccupant»

Recrudescence des kidnappings et des violences à l’égard des enfants

«De nouvelles réalisations inaugurées et plusieursprojets de développement lancés»

Visite du Premier ministre à Béchar

Une délégationparlementaire inspectedes projets detransports et detélécommunications

Une délégation parlemen-taire a effectué, jeudi et ven-dredi, une visite d’inspectionde projets de développementrelevant des secteurs destransports et de la poste etdes technologies de l’infor-mation et de la communica-tion (PTIC) dans la wilaya deTamanrasset. Le président dela commission des PTIC àl’Assemblée populaire natio-nale (APN), Mahmoud Gue-mama, qui conduit la délé-gation, a situé cette visitedans le cadre d’une tournéede la délégation dans les ré-gions du Sud pour s’enquérirde la situation des projets etdes installations des secteursprécités, et de s’informer despréoccupations des citoyenspour les soulever aux partiesconcernées.Une rencontre, tenue en pré-sence des élus locaux, a per-mis de passer en revue lesdifférentes difficultés ren-contrées par la populationlocale, notamment cellesliées à la tarification desbillets de voyage de et vers lawilaya de Tamanrasset, aprécisé M. Guemama.Les membres de la déléga-tion parlementaire se sontenquis, par ailleurs, duchantier d’extension, pourune enveloppe de 480 mil-lions de DA, de l’aéroport deTamanrasset Hadj-Bey-Akhamoukh, dont les travauxont atteint un taux d’avan-cement de 35%. La déléga-tion a également visité lechantier de réalisation, pourun montant de 178 millionsDA, de la gare routière àl’entrée de la capitale del’Ahaggar, inspecté le centrerégional des services météo-rologiques de la station destélécommunications ter-riennes, avant de se rendredans la commune d’Abalessa(100 km de Tamanrasset), oùelle a pris connaissance desprestations offertes au niveaudu bureau de poste de cettecommune.

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Ces mesures portent sur l'allège-ment des procédures d'accès aufoncier agricole, de création denouvelles exploitations agricoleset d'élevage, et d'emplois du-rables dans les wilayas du Sud, in-dique cette instruction. «La faci-litation de l'accès au foncier agri-cole dans le cadre de la mise envaleur des terres constitue unepréoccupation constante despouvoirspublics, du fait des énormes po-tentialités que renferment ces ré-

gions en ressources hydriques eten terres à exploiter et à valoriser,souligne le même document.Les wilayas du Sud constituentaussi des «gisements importantsd'emplois et de production agri-cole pour peu que les procéduresd'investissement soient allégées.Un programme «important» en-visagé par les pouvoirs publicsvise à atteindre un million d'hec-tares productifs à moyen terme,précise l'instruction adressée auxdirecteurs de wilaya des res-sources en eau, des services agri-coles, les conservateurs des fo-rêts et des directeurs de l'ensei-gnement et de la formationprofessionnelles des dix wilayasdu Sud.Pour réaliser ce programme, d'im-portants moyens humains, ma-tériels et financiers seront mobi-lisés par tous les secteurs à tra-vers leurs services déconcentrésau niveau des wilayas concer-nées. Dès qu'un périmètre de mise envaleur est identifié par la com-mission d'orientation de dévelop-pement agricole de la wilaya, uncontrat est formalisé avec l'En-treprise algérienne de génie rural(EAGR) pour engager les opéra-tions hydroagricoles des péri-mètres concernés, sur la basedes opérations inscrites dans leFonds du sud et les plans de sou-tien au développement.

L'autre mesure prise est liée àl'installation des concession-naires retenus par les commis-sions de daïras dans le cadre dela circulaire n°108 liée à la créa-tion de nouvelle exploitation agri-cole et d'élevage. L'Office nationaldes terres agricoles (ONTA)devra accompagner les conces-sionnaires pour la constitutiondes dossiers nécessaires à l'éta-blissement des actes de conces-sion, alors que les walis devraientprendre toutes les mesures pouraccélérer les procédures d'éta-blissement de ces actes. Lesconcessionnaires bénéficierontd'une formation dans les tech-niques agricoles et la gestion del'exploitation, dès leur recrute-ment par l'EAGR, «à travers descontrats à durée déterminés envue de participer aux travaux demise en valeur, et ce, jusqu'à lamise en production des parcellesconcédées», explique-t-on dansle document. Dans ce cadre, lesresponsables des établissementsde formation agricole de Timi-moun et de Touggourt, en colla-boration avec les DSA concer-nées et l'EAGR, doivent mettreen place immédiatement des pro-grammes de formation appro-priés et de préparer les condi-tions d'accueil des concession-naires. Les concessionnairesseront accompagnés jusqu'à laphase de mise en production.

Cela consiste en «l'approvisionne-ment en intrants, en l'acquisitionéventuelle de machines agricoles,en l'encadrement technique pourle respect des itinéraires tech-niques de production et de touteautre action favorisant le succèsde l'opération». Outre les mesuresincitatives décidées au profit deswilayas du Sud, dans la loi de fi-nances complémentaire pour2011, notamment en matière deredevance du droit de conces-sion (au dinar symbolique), il aété décidé d'allonger la durée dela bonification totale du crédit«Ettahadi» à cinq années au lieude trois actuellement .«Il est at-tendu avec toutes ces mesuresune mobilisation réelle des ac-teurs concernés et en particulierdes concessionnaires, non seu-lement la création d'emplois pro-ductifs et durables, mais aussil'émergence de véritables pôlesde production avérés au profitdes populations locales ainsi quela participation au renforcementde la sécurité alimentaire dupays», précise le document. Selonle ministère de l'Agriculture,18,3% de la valeur de la produc-tion nationale proviennent desdix wilayas du Sud, essentielle-ment Biskra et El-Oued. Le minis-tère escompte atteindre «dansles meilleurs délais possibles» untaux de 30%.

SSyynntthhèèssee SS.. SS..--II..

, La secrétaire d’Etat chargéede l’Environnement, Dalila Boud-jemaâ, a effectué, hier, une visited’inspection et de travail dansla wilaya d’El-Oued ; des chan-tiers de l’environnement ont étévisités. La secrétaire d’Etat a pro-cédé à la visite des chantiers del’environnement réalisés dans lecadre des différents programmesde développement et qui visentà améliorer le cadre de vie du ci-toyen de la wilaya d’El-Oued.En matière de gestion intégréedes déchets ménagers et assimi-lés, la wilaya d’El-Oued a bénéfi-cié de deux centres d’enfouisse-ment technique. Le CET d’El-Oued, d’une capa-cité de 240 000 m3, permettra decouvrir les besoins de la popula-tion de 4 communes de cette wi-laya, (El-Oued, Kouinine, Beyadeet Ourmas) ; celui de Djemaâ,d’une capacité de 120 000 m3,couvrira les besoins de la popu-lation de 3 communes (Djemaâ,Tindla, Sidi Amrane), indique uncommuniqué du ministère rendupublic hier. L’enfouissement des déchetssera renforcé, au courant de l’an-née 2013, par un nouveau dispo-sitif de traitement thermique

doté d’un système de traitementdes gaz, de récupération d’éner-gie et de chaleur. Les communesd’El-Oued ont été renforcées enmoyens de collecte des déchets.La gestion de l’ensemble de cesinstallation de traitement des dé-chets est confiée à une EPIC de lawilaya. Il y a lieu de souligner que 500agents sont affectés dans leschantiers de l’environnementdans le cadre des dispositifsd’emploi des jeunes. Les déchetsinertes seront pris en charge dèsla réalisation d’un CET dans lacommune d’El-Oued. Les espacesverts étaient également à l’ordredu jour de cette visite ; le parc ci-tadin prévu au niveau de la com-mune d’El-Oued, d’une superfi-cie de 10 ha, valorisera l’imageurbaine de la ville. Il sera un véritable havre de ver-dure et de détente pour les habi-tants d’El-Oued, selon la mêmesource. La maison de l’environne-ment dotée d’une salle polyva-lente d’espaces d’exposition etd’une médiathèque aura pourobjet le développement, en di-rection des associations, collec-tivités, entreprises, grand publicet des scolaires, d’actions de sen-

sibilisations, de formation etd’appui technique sur les thèmesliés à l’environnement. La visitese poursuivra aujourd’hui. Ac-compagnée des ministres duCommerce et du Tourisme et del’Artisanat, Mme Boudjemaâ pro-cédera, dans le cadre de la célé-bration de la Journée mondialedes consommateurs, à l’ouver-ture officielle de la 9e rencontrenationale pour la protection desconsommateurs.En marge de la rencontre, uneopération de distribution decouffins traditionnels initiée parla Fédération algérienne desconsommateurs sera lancée.Dans ce cadre, 2 millions de couf-fins en alfa ou en doum et des sa-chets en tissu avec la participa-tion d’artisans seront distribuésprogressivement par leschambres de l’artisanat. L’opération vise un double ob-jectif : sensibiliser les citoyenssur l’utilisation d’emballage éco-logique, par la substitution decouffins de fabrication artisanaleà base d’alfa aux sachets en plas-tique et d’autres part la promo-tion et la redynamisation de l’ac-tivité artisanale ancestrale.

SSaalliimmaa SSiidd--iiddrriiss

a c t u e lLa NR 4583 - Dimanche 17 mars 2013

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,Une instruction inter-ministérielle portant desmesures incitatives à l'in-vestissement agricole et àla création d'emplois du-rables dans les régions dusud vient d'être signée, a-t-on appris, hier, auprès duministère de l'Agricultureet du Développementrural.

Plusieurs chantiers de l’environnement ontété visités

Mme Dalila Boudjemaâ à El-Oued

De nouvelles mesures pour faciliter l'accès

au foncier dans les wilayas du Sud

Agriculture

L'ALGÉRIE EST LE PLUSGRAND IMPORTATEUR DECAFÉ DANS LE MONDE ARABE

Les Algériensconsomment un produitde mauvaise qualité «L’Algérie est le plus grandconsommateur du café dans lemonde arabe, elle importe degrosses quantités chaqueannée», a indiqué, hier, leporte-parole de l’Uniongénérale des commerçants etartisans algériens, El-HadjTahar Boulenouar, lors de laconférence de presse sur lemarché du café en Algérieautour la consommation,laqualité et les prix, tenue à sonsiège à Belouizdad. De soncôté, le président de lafondation de production et detransformation du café Africaféet membre du bureau nationaldes exportateurs, FouadHamdani, a révélé lesdépassements de la plupart destransformateurs du café enAlgérie qui causent desmaladies chroniques. «lesproducteurs du café en Algériene trouvent aucun souci pourremplacer les 20% du poidsperdu lors de torréfaction decafé, par l’ajout de sucre brûlé,malgré les avertissements del'OMS, qui confirme que lesdérivés produits par le sucrefondu à la température de 120degrés cause de nombreuxrisques pour la santé humaine.Hamdani a également signaléque le café importé en Algérieest de mauvaise qualité.Ajoutant que l’Algérie dépenseplus de 180 millions de dollarsannuellement pour importerenviron 120 000 tonnes de café.

NNaawweell HHaammii

BB RR ÈÈ VV EE

10 sites prioritairesseront lancés au 1er semestre

Les travaux d’aménagementd’une dizaine de parcsindustriels «prioritaires»

inscrits dans le programmenational de réalisation de 42 zonesindustrielles seront lancés au coursdu 1er semestre 2013, a indiquéMme Hassiba Mokraoui, directricegénérale de l’Agence nationale derégulation du foncier (Aniref).«Nous allons lancer les travaux auniveau d’une dizaine de sitesimplantés à l’est, au centre, àl’ouest et au sud du pays, entenant compte du respect del’équilibre régional», a-t-elledéclaré à l’APS. L’Aniref est enphase de préparation des cahiersdes charges relatifs à des études demaîtrise d’œuvre et de réalisation,alors que les études d’impact ontété presque totalement finalisées,a-t-elle précisé. Mme Mokraoui asouligné que les avis d’appelsd’offres nationaux etinternationaux pour les études desparcs industriels prioritaires serontlancés prochainement.L’Agence avait signé en septembre2012 avec la direction générale duDomaine national une décisionpour aménager 42 sites en zonesindustrielles dans 34 wilayas pourun financement de 88 milliards deDA. La superficie globale de ceszones sera de 9 572 hectares, selonla directrice générale de l’Aniref.Interrogée sur l’entrée enexploitation des dix parcsindustriels, elle a indiqué que celadépendra de la superficie et lestravaux d’aménagement qui serontlancées par chaque wilaya. «Toutdépend de la dynamique del’entreprise retenue pourl’aménagement des site mais ausside la superficie de ces derniers»,étant donné que les grands sitesindustriels nécessitent plus detemps que d’autres. Les travauxd’aménagement des autres sitesseront lancés avant le mois de maiprochain si toutes les conditionsseront réunies, ajoute MmeMokraoui. Elle a souligné, par ailleurs,l’importance de l’observatoire misen place pour collecter les donnéessur le foncier industriel disponibleau niveau national et sur lamercuriale des prix du foncier danschaque wilaya. Pour la directricede l’Aniref, il s’agit surtoutd’équilibrer l’offre et la demandede terrains industriels pour réduirela formidable pression sur leswilayas du centre du pays (Alger,Tipasa, Blida, Boumerdès). Ellepréconise également de multiplierles rencontres régionales au profitdes investisseurs pour les informersur la disponibilité du foncier, lecadre juridique relatif àl’attribution des assiettes foncièreset les facilitations accordées pourles projets d’investissement. Crééeen 2007, l’Aniref est représentée auniveau local par un réseau de 10directions régionales qui couvrentchacune un large espace territorialdu pays.

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La NR 4583 - Dimanche 17 mars 2013

5é c h o s TLEMCENLa fillette Sanâa disparue jeudi derniera été retrouvée étranglée et jetée dansun fûtQuarante-huit heures après le crimecommis contre deux enfants àConstantine, un autre drame simi-liaire s'est produit à Sebdou dans lawilaya de Tlemcen où une fillette, de6 ans répondant au nom de Sanâa,portée disparue depuis jeudi derniervers 15 h à sa sortie de l'école, dansdes circonstances mystérieuses, a étéretrouvée vendredi par les gen-darmes, étranglée à l'intérieur d'unfût à quelques kilométres de la villede Sebdou. Ayant trop attendu larentrée de sa fille à la maison commeà l’accoutumée, la mère, après avoircherché partout, a fini par alerter laGendarmerie nationale de sa dispa-rition. Sitôt alertés, les éléments dela gendarmerie aidés par des ci-toyens ont immédiatement déclen-ché l'arlerte en entamant des re-cherches aux fins fonds de la forêt«El-Jabs» où ils ont retrouvé le ca-davre de la fillette étranglée et jetéeau fond d'un fût métallique. Une en-quête a été ouverte par les servicesde la Gendarmerie nationale afin dedéterminer les circonstances exactesde ce crime qui a tenu en émoi toutela population de Sebdou.

MMoohhaammeedd HHiicchheemm

TissemsiltLes habitantsde Bordj Émir-Abdelkaderréclament des moyensde transportLes habitants de la commune de BordjÉmir Abdelkader, chef-lieu de daïra, sontpénalisés par le manque de bus de trans-port de voyageurs, notamment durant lesweek-ends. Certains citoyens se rappro-chés de notre journal pour nous faire sa-voir qu’ils doivent effectuer tout un par-cours de combattant pour rejoindre lesvilles de Theniet El Had, Tissemsilt, Médéa,Alger ou Tiaret. Quant au transfert des ma-lades vers l’EPH de Theniet El Had, on estobligé de se rabattre vers les transporteursclandestins qui profitent de l’aubaine pourfixer le prix de la course qui frise la dérai-son. Les habitants des douars Sidi El-Me-grari, Sidi Mesbah, Sekkaka et Ghazli pourqui se déplacer dans un bus est devenu unrêve, sont confrontés à ce problème depuisbelle lurette. Aussi, ces citoyens réclamentdes autorités de la wilaya l’affectation denouveaux bus et des taxis pour leur per-mettre de se déplacer sans encombre et sedébarrasser du diktat des clandestins.

Abed Meghit

Aïn DeflaLa couverture médicale renforcéeLe secteur de la santé vient d’être renforcépar l’arrivée d’une mission médicale com-posée de 15 spécialistes chinois. C‘est unebouffée d’oxygène pour les habitants deslocalités éloignées comme les communesde Belaas, Bathia, Tiberkanine qui souf-fraient en cas d’urgences, en particulier,les accouchements. En effet, de Miliana àEl-Attaf, il n’y a qu’un seul gynécologueet les familles sont obligées de se déplacerà Chlef, Blida ou Alger pour les soinsnécessaires. Un autre projet importantconfié à une société indienne vient dedémarrer, à savoir la construction d’unhôpital de 240 lits qui recevra une dizainede spécialistes.

Hadj-Mohamed

Pour améliorer les conditions d’accueil et d’attribution de visas auxAlgériens, les autorités françaises procéderont à l’ouverture d’unnouveau centre visa conjointement avec les Italiens. Selon uncommuniqué de l’ambassade de France, ce nouveau centre, quisera doté de toutes les commodités, sera implanté au parczoologique de Ben Aknoun, à Alger. (Photo > D. R.)

Lutte contre le crime organisé :l’Algérie aux avant-postes

Dans le cadre de la coopération internationale entre les pays membres de l’OIPC-Interpol et parmi les missions principales attribuées au service du Bureau centralNational-Interpol Algérie, il est enregistré l’arrestation et la présentation par-devant les juridictions nationales de tous les malfaiteurs en fuite au planinternational. (Photo > D. R.)

2 millions de décès par an dans le

monde à cause de la sédentarité

Près de deux millions de décès sont enregistrés chaque année à travers le monde à cause de lasédentarité, soit 6% des décès dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondialede la santé (OMS). La sédentarité entraîne chaque année 1,9 million de morts, selon lesestimations de l’OMS, qui classe celles-ci parmi les principaux facteurs de risque contribuant àla morbidité et à la mortalité mondiales des maladies chroniques. (Photo > D. R.)

La forêt de Bouchaoui accueille

chaque vendredi 1 000 personnes

La forêt de Bouchaoui, une destination pour les Algérois désirantpratiquer une activité physique à l’air libre, accueille chaque vendrediprès de 1.000 personnes, tous âges confondus, désirant entretenirleur condition physique. (Photo > D. R.)

Visas pour la France : un nouveaucentre à fin mars à Alger

Journée nationale du handicapé à Bouira

Le mariage consanguin en question

Pour marquer cette Journée natio-nale du handicapé, l’université AkliMohand Oulhadj de Bouira a orga-nisé une conférence portant un sujetdélicat et qui reste tout de mêmetabou, le mariage consanguin et sesconséquences, à savoir le handicap. Etpour cause, pas moins de 60% desenfants issus de parents ayant un lienfamilial naissent handicapés. Le ma-riage consanguin se pratique toujoursdans notre société, notamment dansles zones rurales et les villages où il estdélicat d’entraver certaines coutumesfamiliales. L’objectif de la rencontre est de sen-sibiliser les jeunes sur les consé-quences du mariage consanguin. Côtéofficiel, c’est le secrétaire général dela wilaya qui a pris part à la cérémo-nie organisée par la DAS de Bouiraen honneur des handicapés et des ca-deaux symboliques (fauteuils rou-lants, cannes…) ont été distribués.

Cette journée a été aussi une occa-sion pour plusieurs associations d’or-ganiser, chacune de son côté, une ac-tivité. A Aïn Bessam, Sour El-Ghoz-lane et M’chedallah, des rencontresont eu lieu pour mieux sensibiliser etinformer les handicapés. Les parentssont appelés à se rapprocher des as-sociations des handicapés afin d’aiderces derniers à s’organiser et pourquoipas trouver un poste d’emploi adé-quat pour s’intégrer dans la vie ac-tive, sociale, fonder un foyer, ensomme mener sa vie le plus normale-ment du monde. Il était aussi ques-tion de la revalorisation de la pensionqui reste dérisoire ainsi que l’élabora-tion d’espaces d’accès au niveau desdifférentes services et administra-tions.

MM.. AAddjjaaoouutt

, La wilaya de Bouira occupela troisième place nationaleen nombre des handicapés, àsavoir 17 546 personnes dedifférents âges, sexes ethandicaps (moteur, surdité,cécité….) sans compter leshandicapés inconnus desservices de la DAS et autresassociations.

Le ridicule ne tue pas… même enpolitique. C’est ce qui ressort desrécentes sorties de certaines

diplomates en ce qui concerne le conflitsyrien. Après l’adoption d’une résolution dela Ligue arabe octroyant le siège de la Syrie àl’opposition au sein de cette organisation,voilà le président israélien Shimon Peresqui, après avoir rencontré les imams deFrance et les avoir gavés avec un discourssur la paix, sur une nouvelle «piste» deconseiller auprès de la Ligue arabe. Etpourquoi pas du moment que cette Ligueest devenue l’instrument favori del’Occident pour saper les fondements del’unité arabe. Lors d’une récente sortiedevant le Parlement européen, Peres asouhaité qu’une force de la Ligue arabeintervienne en Syrie pour «mettre fin aumassacre et éviter que ce pays s’effondre».Pour ce Prix Nobel de la «paix», qui n’ajamais œuvré pour cette dernière, «la Liguearabe peut et doit créer un gouvernementprovisoire en Syrie pour arrêter le massacreet empêcher la Syrie d’imploser».Pathétique, non ? Et pourtant, lebonhomme ne rougit pas devant lesmassacres quotidiens des Palestiniens parson armée. Cet appel intervient au momentoù l’on sait déjà que le régime sionisteœuvre d’arrache-pied pour détruire la Syrie.Après le bombardement d’un centre derecherche militaire, les sionistes aidentd’une manière ou d’une autre lesdjihadistes en Syrie avec la bénédiction despays du Golfe. Récemment, des appareilsd’espionnage ultra sophistiqués ont étéretrouvés dans l’île an-Namel, située enface du littoral syrien, au nord de la ville de

Tartous. Une source militaire syrienne aconfié à Al Manar que ce sont trois appareilsqui ont été découverts. «Cela prouve le rôled'Israël dans les événements en Syrie», aindiqué l’officier chargé d'expliquer lafonction des objets exhibés. «Grâce à cesystème, des informations profitent auxgroupes terroristes et servent également lesintérêts propres de l'Entité sioniste», ajoutecet officier. Dans ce contexte, Syria Truthestime qu’il existe un lien indissociableentre la présence de ces appareils sur cetteîle et un accord tacite entre le commandantde la milice de l’Armée syrienne libre SalimIdriss et les services de renseignementsisraéliens Aman. Arrangées par les servicesfrançais le 17 février dernier, les discussionsportaient sur les moyens de collaborationbilatérale au Golan et ailleurs. Au cours dela rencontre, rapporte Syria Truth dans unarticle datant de ce jour-même, à la foid’une source française, les Israéliens ontjustement demandé à Idriss de les aider àsurveiller le bassin nord du port de Tartous,de planter des appareils d’espionnage quifonctionnent via les satellites et les dronesd’espionnage. En réponse à une questionsur des liens éventuels entre Tel Aviv etl’opposition armée syrienne, le directeur dudépartement de politique et de sécurité auministère de la guerre israélien, le généralAmos Gilad s’est contenté de dire : «Il fautagir avec intelligence, en suivant desmoyens loin des lumières. Il est utile pournous comme pour l’opposition de ne pasévoquer s’il existe ou pas ce genre decontact ». Peres peut donc jouer à ladiversion… sans scrupule.

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Chérif Abdedaïm

Sans scrupule

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m o n d eLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

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Selon d'anciens respon-sables américains, ayantgardé l'anonymat, le quoti-dien indique que le prési-dent Barack Obama n'a pasencore autorisé des at-taques de drones en Syrie,mais que le service decontre-terrorisme de la CIAy a récemment affecté plu-sieurs agents à la sur-veillance de militants extré-mistes. Les agents «chargésde les cibler» ont formé uneunité avec leurs collèguesayant suivi les opérationsmenées par Al-Qaïda enIrak. Certains éléments del'organisation terroriste,croit-on savoir, auraientgagné la Syrie et rejoint lesmilices islamiques anti-gou-vernementales, poursuit lejournal. Les agents «char-gés de cibler» la Syrie sontbasés dans le quartier gé-néral de la CIA à Langley,(Virginie), précise le jour-nal.La centrale américaine,selon le Times, maintientégalement des liens étroitsavec les services de rensei-gnement saoudiens, jorda-niens ainsi qu'avec d'autres,actifs en Syrie. Les combat-tants islamistes jouent unrôle croissant dans la luttecontre les forces gouverne-mentales syriennes, indiquele Los Angeles Times, ce quia entraîné un regain d'inté-rêt à leur égard pour la CIA,ajoute le journal. Le dépar-tement d'Etat américaincroit que l'une des plus puis-santes milices syriennes del'opposition, le Front AlNusra Front, est une organi-sation terroriste qu'il est im-

possible de distinguer del'organisation Al-Qaïda enIrak, relève le Times.

Le régime recourt de plusen plus aux bombes à sous-munitions, selon HRWLe régime syrien utilise deplus en plus de bombes àsous-munitions contre lesrebelles causant un «grandnombre de victimes civiles»,dénonce samedi l'organisa-tion Human Rights Watchdans un communiqué. «LaSyrie a de plus en plus re-cours à des bombes à sous-munitions, arme prohibée,et les civils en paient le prix

dans leur chair et dans leurvie», déclare Steve Goose,directeur de la division ar-mement de cette organisa-tion des droits de l'Hommebasée à New York. HWR arecensé 119 lieux à traversla Syrie où 156 bombes dece type ont été utilisées du-rant les six derniers mois,dont dans deux endroits ces15 derniers jours qui ont tué11 civils et blessé 27 autres.«Le bilan initial est souventpartiel car avec ce type debombe, l'étui largue dessous-munitions non explo-sées, qui tuent et blessentpar la suite», explique ceresponsable. Cette organi-sation des droits del'Homme assure que cesdonnées proviennent d'en-quêtes sur le terrain etd'analyses de vidéos pos-tées par les militants anti-ré-

gime. Selon lui, HRW a pudocumenter l'usage par legouvernement de ce typede bombes mais n'a pas depreuve que les rebelles lesutilisent aussi. La Syrie n'apas ratifié la Convention surles armes à sous-munitionsqui interdit totalement l'em-ploi, la production, le stoc-kage et le transfert de cettecatégorie d'armes et prévoitleur enlèvement et leur des-truction. «Toutes les nationsqui ont rejoint le traité ontl'obligation légale decondamner l'usage par laSyrie de ce type d'arme quifrappe de manière indiscri-minée», insiste Steve Goose.Le conflit en Syrie a faitselon l'ONU plus de 70 000morts, un million de réfu-giés et plusieurs millions dedéplacés.

RR.. II..//AAggeennccee

La CIA prépare des frappes dedrones contre des extrémistes

Syrie Egypte

,Des centaines d'Egyptiensont manifesté vendredi auCaire leur soutien à un retourde l'armée au pouvoir dans unpays qui n'est toujours passorti d'une transition politiquechaotique émaillée de vio-lences, deux ans après la chutede Hosni Moubarak. La mani-festation a eu lieu dans l'estdu Caire à l'appel d'un collectifde militaires à la retraite et degroupes opposés aux Frèresmusulmans, dont est issu leprésident Mohamed Morsi,selon un photographe de l'AFP.Les manifestants ont notam-ment scandé des slogans appe-lant l'armée à «ne pas les aban-donner», brandissant des por-traits du ministre de la Défense,le général Abdel Fattah al-Sissi.D'autres criaient «l'armée doitrevenir» (au pouvoir) ou «Abas le pouvoir du guide», en ré-férence à Mohammed Badie,guide suprême des Frères mu-sulmans. Des manifestationsde soutien à l'armée ont égale-ment été organisées à Da-miette, dans le nord du pays,selon le site internet du journalAl-Ahram. L'armée est un ac-teur capital dans le jeu poli-tique en Egypte depuis 60 ans.La chute de Hosni Moubaraken février 2011 avait amené leConseil suprême des forces ar-mées (CSFA), dirigé par le ma-réchal Hussein Tantaoui, àprendre les rênes du pays jus-qu'à l'investiture de M. Morsifin juin 2012. Restée plus aumoins discrète depuis l'acces-sion de M. Morsi au pouvoir,elle s'était manifestée en dé-cembre dernier pour appelerau dialogue et rappeler sonrôle de garante de la stabilité

du pays, lors d'une vive criseliée à l'adoption d'un projet deConstitution controversé.Après une vague de troublesfin janvier, l'armée avait mis engarde contre un «effondrementde l'Etat» appelant «toutes lesforces politiques» à trouverune issue aux «problèmes po-litiques, économiques, sociauxet de sécurité» au pays. Endeux ans l'agitation n'a jamaisréellement cessé. Depuis lachute de Hosni Moubarak,l'Egypte est continuellementagité par la révolte populaire.La transition politique du paysest chaotique et émaillée deviolences. L'opposition auxFrères musulmans installés aupouvoir après le départ duraïs, ne cesse de réclamer da-vantage de droits et de libertés.Ce vendredi, les requêtes sontdevenues plus intransigeantes.En effet, des centaines d'Egyp-tiens ont manifesté au Caireleur soutien à un retour de l'ar-mée au pouvoir. La manifesta-tion a eu lieu dans l'est de la ca-pitale à l'appel d'un collectifde militaires à la retraite et degroupes opposés au Frèresmusulmans, dont est issu leprésident Mohamed Morsi.Les opposants ont notammentscandé des slogans appelantl'armée à «ne pas les abandon-ner», tout en brandissant desportraits du ministre de la Dé-fense, le général Abdel Fattahal-Sissi. D'autres criaient «l'armée doitrevenir» (au pouvoir) ou «Abas le pouvoir du guide», en ré-férence à Mohammed Badie,guide suprême des Frères mu-sulmans.

RR.. II..//AAggeennccee

Manifestation au Caire pour unretour de l'armée au pouvoir

��LLaa FFrraannccee eesstt pprrêêttee àà ««pprreennddrree sseessresponsabilités» et n'exclut pas de livrer desarmes à l'opposition syrienne, si elle neparvient pas à convaincre ses partenaireseuropéens, a affirmé jeudi dernier le présidentfrançais François Hollande. «Nous avonscomme objectif de convaincre nos partenairesà la fin du mois de mai, et si possible avant.Nous allons employer notre sens de ladiplomatie. Si d'aventure, il devait y avoir unblocage d'un ou deux pays alors la France, elle,prendrait ses responsabilités», a déclaré M.Hollande au cours d'une conférence de presseà l'issue de la première journée du sommeteuropéen à Bruxelles. Les 27 ont décidé finfévrier de proroger les sanctions contre la Syrie,dont l'embargo sur les armes, pour trois moisjusqu'à la fin du mois de mai. La levée del'embargo sur les armes imposé à la Syrie,demandée par des pays européens mais sansfaire l'unanimité au sein de l'Unioneuropéenne (UE), a suscité plusieurs critiquesnotamment des Nations unies, la Russie etDamas qui ont dénoncé une «violation de la

loi internationale». Défendue par la France etle Royaume-Uni, la levée de l'embargo a étédénoncée jeudi par l'agence de presse officiellesyrienne comme une tentative d'armer les«groupes terroristes» en Syrie. Il s'agit d'«uneviolation flagrante du droit international», s'estinsurgée Sana en réaction aux déclarations duministre français des Affaires étrangères,Laurent Fabius, qui «a annoncé la volonté deson pays et celle de la Grande-Bretagne defournir des armes aux groupes terroristes». Leprésident français François Hollande a souhaitéà Bruxelles que «les Européens lèventl'embargo» sur les armes pour les forces del'opposition syrienne. La levée de l'embargoloin de faire l'unanimité au sein de l'UE, lalivraison d'armes à l'opposition arméesyrienne est loin de faire l'unanimité dans l'UE.Plusieurs pays dont l'Allemagne hésitentencore à franchir le pas, accueillant avecprudence cette démarche. Pour Berlin, cettemesure si elle venait à être appliquer risquemême d'aggraver la situation dans ce pays.

RR.. II..//AAggeennccee

� Drone américain en action. (Photo > D. R.)

�Manifestation pour le retour de l’armée. (Photo > D. R.)

,La CIA recueille actuellement desrenseignements sur des islamistesradicaux en Syrie en vue de les liquiderultérieurement par des frappes dedrones, rapporte vendredi 15 mars, le LosAngeles Times.

Livraison d'armes à l'oppositionsyrienne

Venezuela

, Des centaines de milliersde Vénézuéliens se sont denouveau rassemblés vendredidans les rues de Caracas pourrendre hommage à la dépouillefunèbre de l'ancien présidentHugo Chavez, à l'occasiond'une procession très critiquéepar l'opposition. La dépouilledu «Comandante», décédé le 5mars d'un cancer, a défilé sur20 kilomètres depuis l'acadé-mie militaire où elle était expo-sée jusqu'au musée militairesitué à flanc de colline. Unefoule de partisans en chemiserouge se pressait au passage

du convoi funèbre, certains ar-borant des bandeaux au nomde Nicolas Maduro, le prési-dent par intérim, qu'Hugo Cha-vez a désigné comme son dau-phin. Nicolas Maduro, qui aprêté serment la semaine der-nière, entend capitaliser sur lavive émotion populaire provo-quée par la mort d'Hugo Cha-vez en se présentant commeson héritier naturel - ce dontHenrique Capriles veut à toutprix l'empêcher. L'élection pré-sidentielle a été fixée au 14avril.

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Le cercueil d'Hugo Chavez denouveau dans les rues de Caracas

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Le plan est donc en dessous des 17milliards d’euros un temps envisagéset se rapproche plutôt des 10 à 13milliards d’euros évoqués par Je-roen Dijsselbloem, président de l’Eu-rogroupe. Les banques devront parailleurs participer via une ponctionde 9,9% sur les dépôts à ce plan dé-cidé par l’Eurogroupe et le FMI.L’accord sur ce plan d’aide interna-tionale – le cinquième pour un paysde la zone euro – ne se sera pas faitsans heurts. C’est en effet après uneréunion de près de dix heures àBruxelles que les dirigeants euro-péens, entourés de ceux de laBanque centrale européenne (BCE)ainsi que du Fonds monétaire inter-national (FMI), ont validé le principed’une augmentation du taux d’im-position des sociétés de 10% à 12,5%.Un responsable de la zone euro apar ailleurs précisé que les dépôts in-férieurs à 100 000 euros ne seraient

prélevés qu’à hauteur de 6,75% etque les intérêts des dépôts n’échap-peraient pas à la taxe. Sans surprise,Chypre devra également donner desa personne en mettant notammenten place un programme de privatisa-tion – probablement de son opéra-teur télécoms. Pour rappel, Chyprea demandé dès le mois de juin 2012une aide pour recapitaliser ses

banques mais également financerses dépenses publiques pour lestrois prochaines années. L’île a eneffet été fortement affectée par lacrise grecque. Si les négociationsn’avaient pas abouti il y a plusieurs

mois, le nouveau gouvernementconservateur chypriote a intensifiéles discussions pour enfin aboutirce samedi à ce plan de dix milliardsd’euros.

AAggeennccee

é c o n o m i eChypre

La NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

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SAC paiera 600 millionsdans des dossiers dedélits d'initié

Le géant américain de la gestionalternative Steven A. Cohen, visédepuis longtemps déjà par uneenquête fédérale sur des soupçonsde délits d'initié, va payer plus de600 millions de dollars (460 millionsd'euros) aux autorités financièresaméricaines pour clore plusieursprocédures. Annoncé vendredi par laSecurities and Exchange Commission(SEC), principale autorité desmarchés financiers aux Etats-Unis,cet accord amiable, le plusimportant jamais conclu par un"hedge fund", concerne desaccusations visant deux filiales deSAC Capital Advisors, une société dugroupe Cohen pesant 15 milliards dedollars. La première de ces filiales,CR Intrinsic, déboursera plus de 600millions de dollars dans le dossierdes accusations visant un de sesanciens salariés, soupçonné d'avoirparticipé à un délit d'initiéconcernant les groupespharmaceutiques Elan et Wyeth.Parallèlement, Sigman Capital, autrefiliale de SAC Capital, paiera 14millions dans un dossier concernantdes transactions sur Dell et Nvidia.Ni SAC Capital ni ses deux filialesn'ont reconnu ou nié le moindredélit.�

Télécoms: legouvernement épinglele régulateur et veutlimiter ses pouvoirs

Le gouvernement critiqueviolemment dans un rapportconfidentiel l'Autorité de régulationdes télécoms (Arcep), l'accusantd'avoir mis les opérateurs sous"forte pression", et indique réfléchirà limiter ses pouvoirs pour reprendrela main dans plusieurs domaines.L'Arcep "n'a pas pu, ou pas voulu,développer pour le secteur unevéritable stratégie industrielle quipermette aux acteurs français derester performants et compétitifsface aux enjeux économiques ettechnologiques actuels", assènentainsi Arnaud Montebourg, AurélieFilippetti et Fleur Pellerin.Jean-Marc Ayrault avait demandél'été dernier aux trois ministres defaire "des propositions derapprochement entre le CSA etl'Arcep". Ce rapport lui a été remisen décembre, mais n'a jamais étérendu public. De premiers extraitsont été diffusés ce vendredi par BFMBusiness, et l'AFP s'est égalementprocuré le document de 50 pages."Les citations du rapport Arcep/CSApubliées par la presse viennentd'une version de travail des serviceset n'ont aucun caractère officiel", aréagi Fleur Pellerin dans unedéclaration à l'AFP.�

� Un plan d’aide internationale qui ne s’est pas fait sans heurts. (Photo > D. R.)

Bourse

, Miné par une salve d'indica-teurs économiques mitigés auxEtats-Unis, l'indice vedette de laBourse de New York, le DowJones, a mis fin vendredi à sasérie de huit records historiquesd'affilée en terminant en baissede 0,17%. Selon des résultats dé-finitifs, l'indice Dow Jones Indus-trial Average a reculé de 25,03points, à 14.514,11 points, aprèsavoir signé la veille son huitièmesommet historique consécutif. Ilavait aussi clôturé en haussepour la dixième séance d'affilée,une première depuis 1996. LeNasdaq, à dominante technolo-gique, a perdu 0,30% ou 9,86points, pour terminer à 3.249,07points. L'indice élargi Standardand Poor's 500, qui avait aussijeudi frôlé son propre record(1.565,15 points), a baissé de0,16% (-2,53 points) à 1.560,70points. "Après une course aussiexplosive, il est normal que lemarché fasse une pause", selonAlan Skrainka, de CornerstoneWealth Management. Les investis-seurs ont été d'autant plus en-clins à se retirer du marché queles données économiques surl'économie américaine diffuséesdans la journée n'étaient pasflamboyantes. L'annonce d'unechute du moral des ménages enmars à son niveau le plus faibledepuis décembre 2011 a en par-

ticulier pesé sur les indices. Et siles autorités américaines ont faitétat d'un rebond plus fort queprévu de la production indus-trielle des Etats-Unis en février(+0,7%), ce chiffre a été relativisépar le léger ralentissement del'activité manufacturière de la ré-gion de New York en mars. Lesprix à la consommation aux Etats-Unis ont de leur côté connu en fé-vrier leur hausse la plus forte enplus de trois ans et demi sousl'effet de la remontée des coursdu pétrole, progressant de 0,7%par rapport à janvier. Mais "enenlevant les prix de l'alimenta-tion et de l'énergie, la haussen'est que de 0,20%", a remarquéFred Dickson, de DA Davidson.Le recul des indices a aussi étéentraîné "par l'expiration decontrats à terme" ce vendredi,les investisseurs équilibrant leurportefeuille à cette occasion,selon Peter Cardillo, de RockwellGlobal Capital.

Wall Street : le Dow Jones, en baisse,interrompt sa course aux records

II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

, L’Europe entend biensauver Chypre. Lesministres des Finances dela zone euro ont en effetdécidé ce samedi demettre en place un pland’aide de 10 milliardsd’euros pour venir en aideà Nicosie.

L’Eurogroupe se met d’accord sur un plande sauvetage de 10 milliards d’euros

Energie

Arnaud Montebourg va finir parprendre un abonnement au vol Paris-Riyad. Le ministre du Redressementproductif se rend aujourd’hui en Ara-bie Saoudite, deux mois après un pré-cédent déplacement, l’un et l’autreconsacrés au nucléaire. Car le paysveut se doter d’une dizaine de cen-trales (d’une puissance globale de 17gigawatts), soit un marché de 77 mil-liards d’euros. Certes, la pétromonar-chie souhaite étaler l’addition sur vingtans. Mais en ces temps de disette nu-cléaire, tout est bon à prendre. Aprèsle fiasco du marché nucléaire des Emi-rats arabes unis, remporté il y a troisans par les Sud-Coréens, EDF et Arevaont été priés de ranger leur rivalitéproverbiale au placard. En apparence,l’équipe de France est parfaitementsoudée. Les deux groupes ont ouvertcet été un bureau commun à Riyad.Acte symbolique, aucun appel d’offresn’étant lancé. L’un des représentantsfrançais a d’ailleurs rendu son tablierpour cause d’ennui sous le soleil - «ra-patrié à Paris pour raison personnelle»,nuance EDF. Tout irait pour le mieuxsi les Dupond et Dupont du nucléairefrançais ne continuaient de s’écharperen coulisse à propos du meilleur inter-médiaire possible. En Arabie Saou-dite, pas de grand contrat sans un so-lide appui au sein de la famille royale.

EDF mise sur un neveu du roi Abdal-lah, le prince Bandar. Son entregent estindéniable, puisqu’en 2011, il avaitépaulé le consortium espagnol qui adécroché le mirifique contrat du TGV(5,4 milliards d’euros), au nez et à labarbe des français Alstom et SNCF,pourtant pionniers du train à grandevitesse. Un nouveau fiasco pour laFrance, qui n’a pas décroché lemoindre grand contrat en Arabie Saou-dite depuis quinze ans. Areva, pour sapart, mise sur le groupe Ben Laden, leBouygues local. Mais qui n’est pas in-time de la famille royale. Proglio sou-haitant prendre un petit déjeuner depolitesse avec son prince, l’ambassa-deur de France avait tenté de l’en em-pêcher en organisant à la dernière mi-nute un autre rendez-vous à 9 heurespour la délégation française. Qu’à celane tienne, Proglio avança son petit dejà 8 heures… Rebelote le soir, pour undîner à l’ambassade en présence detoutes les sommités possibles, saufle prince Bandar. «Un affront officiel àla famille royale», décrypte un habituédes us et coutumes saoudiens.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

, Alliés en vue d’un contratnucléaire dans le royaume,les deux groupes ont fait lechoix risqué de miser sur desintermédiaires différents. Envisite à Riyad, Montebourgsuit le dossier de près.

Areva et EDF, faux amis en Arabie

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Selon la pétition signée et re-mise à la presse locale, le projetde réalisation de ce programmeest en souffrance depuis plusieursmois parce que l’assiette foncièrea été récupérée suite à la dé-molition par les pouvoirs publicsde plusieurs habitations précairesdont quelques-unes étaient actées.C’est quand le promoteur devait fi-naliser la procédure administra-tive en vue d’acquérir en totalitéle terrain et entamer l’opérationde délivrance des actes aux sous-cripteurs qu’une plainte par voiede justice a été déposée par desrelogés qui avaient des actes depropriété de leur terrain. Al’époque, c’est l’agence foncièrequi avait vendu le terrain au pro-moteur et c’est sur cette base-làque ce dernier avait procédé à laréalisation du projet. Dans leurpétition adressée au ministre del’Intérieur et des Collectivités lo-cales avec une copie pour infor-mation aux différentes instancesdu pays ainsi qu’au wali d’Aïn Té-mouchent, les souscripteurs nesavent plus à quel saint se voueret interpellent les instances évo-quées d’intervenir en vue de trou-

ver une solution à ce cas qui per-dure depuis plus de cinq ans alorsque les logements sont achevésdepuis plus d’une année. Le pro-moteur impute le retard à l’admi-nistration concernée, car, selonlui, il a payé l’assiette en totalité etn’est point responsable du conflitqui est né par la suite, alors qu’ilavait entamé une bonne partie duprojet. Selon d’autres sources d’in-formation, l’agence foncière de-vait régler l’incidence financière.La situation risque de perdure etles grands perdants sont les bé-néficiaires qui sont bloqués et quin’arrivent pas à occuper leur lo-

gement. Sur un autre registre, unequestion s’impose : quand seranommé officiellement un direc-

teur de l’agence foncière qui aurale pouvoir de signer ?

SS.. DDjjeelllloouull

Aïn Témouchent

,Tout le monde étaitconvié à cette céré-monie pleine d’émo-tion. L’opération, quia vu la participationde la DAS, le CRA, Al-gérie Poste, la DSP n’apas connu un francsuccès comme at-tendu, seulement 466millions de centimesont été collectés.C’est très bien pourcette première initia-tive, mais qui reste endeçà de l’attente etdes besoins des ma-lades qui souffrenténormément, eux etleurs proches, no-

tamment ceux quitraînent de lourdesmaladies, nécessitantdes interventions etautres prises encharge médicale. Celadit, la cérémonie s’estdéroulée en présenced’un huissier de jus-tice et plusieurs as-sociations de ma-lades (les insuffisantsrénaux, les cancé-reux, les diabétiques,etc.). Des chèquesdestinés pour l’ac-quisition de médica-ments, fourniture etéquipements pour lesmalades ont été dis-

tribués. Cette initia-tive très louable de laradio locale est à mé-diter. Dans son inter-vention, le directeurde la radio, M. Men-nouchi a tenu, en sonnom et celui des tra-vailleurs de la radio,rendre hommage àtous ceux et celles quiont contribué dans la

réussite de cette opé-ration de solidarité àl’égard des malades. A titre de rappel, laradio locale consacretoute une émissionhebdomadaire pouraider les maladesdans l’octroi de mé-dicaments, interven-tion chirurgicale, etc.

MM.. AAddjjaaoouutt

MédéaLa Sûreté honore les victimes de ladécennie noire Une cérémonie au profit desfonctionnaires (victimes duterrorisme et retraités) de laSûreté de la wilaya de Médéaet des handicapés de lalocalité de Médéa, a étéorganisée jeudi dernier aucentre scientifique de laDirection de la jeunesse etdes sports de la wilaya deMédéa par la Sûreté de lawilaya. Elle a regroupé descadres de la Sûreté et autrespersonnalités. Dans uneallocution, AbdelazizRamdani, commissairedivisionnaire, chef de laSûreté de wilaya de Médéa, arendu un vibrant hommage àceux qui ont donné lemeilleur d’eux mêmespendant des années et à ceuxqui demeurent toujours auservice de la nation et ducitoyen. Des récompenses(des enveloppes financières,des fauteuils roulants, desbéquilles, etc.) ont été remisaux retraités, fonctionnairesde la Sûreté de la wilaya deMédéa ainsi qu’auxhandicapés. Un policier à laretraite «très ému, d’ailleursil y avait les larmes auxyeux», a remercié le généralmajor Abdelghani Hamel,directeur général de la Sûreténationale et AbdelazizRamdani, commissairedivisionnaire, chef de laSûreté de la wilaya de Médéapour ce louable geste. Lacérémonie a pris fin par unesympathique collation.

HHaammiidd SSaahhnnoouunn

II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

, Un conflit a éclatéentre les bénéficiairesdu programme des 167logements sociauxparticipatifs (LSP), dansla cité Hay MoulayMustapha d’AïnTémouchent, lepromoteur et l’agencefoncière de la wilaya.

Radio-thon à Bouira

,Une forte émotion a régné mercredidernier au siège de la radio locale deBouira à l’occasion de la distribution desaides financières et matérielles collectéeslors du Radio thon qui s’est tenu entre le8 et le 31 décembre dernier.

Annaba : le secteurde la pêche en reculdans la région

Les problèmes freinant le développement de lapêche dans la wilaya d’Annaba risquent deperdurer en l’absence d’une prise en chargedes dysfonctionnements et des contraintes à

l’origine de la stagnation de ce secteur,estiment des professionnels des métiers de lamer. La flottille de pêche qui compte, danscette wilaya, près de 4 300 embarcationsvieillissantes, pour une population de marinspêcheurs de 4 000 personnes, n’évolue pasaujourd’hui dans des conditions à même depermettre à ce secteur stratégique d’exploiterau mieux les potentialités halieutiquesexistantes, selon le président de la Chambrede la pêche et de l’aquaculture d’Annaba.

RR.. RR..

BB RR ÈÈ VV EE

régionsLLaa NNRR 44558833—— DDiimmaanncchhee 1177 mmaarrss 22001133

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� Chacun se renvoie la balle. (Photo > D. R.)

Colère des bénéficiaires des 167 logementssociaux participatifs

La capitale des Zianides aura-t-elle son tramway ?

Tlemcen

, Dans l'optique de renforcer lesecteur des transports qui disposedéjà d'une entreprise de transportsurbains (ETUT) dotée de dizainesde bus de marque Vanholl (Bel-gique) qui desservent les zonesurbaines situées dans les com-munes de Mansourah, Chetouaneet Tlemcen, ainsi que des dizainesde bus privés et d'un téléphériquecomposé de 17 télécabines circu-laires, d'une capacité de 16 placesdont 9 assises, permettant de re-lier à travers deux stations situéesau centre-ville, le plateau touris-tique de Lalla Setti à 1 000 m d'al-titude, la ville de Tlemcen auraprobablement dans un proche ave-nir son tramway. Selon un cadre dela Direction des transports de la wi-laya de Tlemcen, les études de fai-sabilité techniques pour la réali-sation du tramway, confiées à unbureau d'études de transport ur-bain (Betur) de l'Entreprise dumétro d'Alger sont pratiquementterminées. Selon ce même res-ponsable, une réflexion globale surle transport public a été entreprisedepuis 2012 par la Direction des

transports de la wilaya de Tlem-cen, et ce, en vue de diversifierl'offre du transport public dans leGrand-Tlemcen (Tlemcen, Man-sourah et Chetouane). L'étude adémontré que la capitale des Zia-nides peut abriter un tramway etque des axes sont déjà identifiés. Après la fin de l’étude technique,l’étude de faisabilité financière seralancée pour déterminer l'impact etla rentabilité de ce genre de projetqui demande un budget colossal,souligne-t-on.

MMoohhaammeedd HHiicchheemm

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Aide conséquente auxassociations des malades

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r é g i o n sLa NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

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L’homme de théâtre et directeur du TNA, M’hammedBenguettaf, a été honoré, jeudi à Tissemssilt, lors d’unecérémonie organisée à son honneur par la Direction locale de laculture. (Photo > D. R. )

Sétif : une méga-zone

industrielle de 700 ha

Prendre le pas sur l’avenir, créer la richesse et l’emploi par des projetsporteurs, conformes aux exigences d’une wilaya qui va à la conquête de sonstatut de grande métropole régionale : ce sont là autant de paramètres quicaractérisent la dynamique de l’investissement à Sétif la plaçant même enpole position dans la stratégie de développement. (Photo > D. R. )

Oran : le secteur de la pêche se dote de

quatre simulateurs de navigation maritime

L’Institut technologique de la pêche et de l’aquaculture (ITPA) de BirEl-Djir d’Oran sera doté de quatre simulateurs pour la navigationmaritime, a-t-on appris auprès du directeur de wilaya en charge dusecteur. (Photo > D. R. )

Souk Ahras : des animaux domestiques pourfavoriser l’adaptation des déficients mentaux

Le centre médico-pédagogique (CMP) de Souk Ahras met à ladisposition de ses jeunes pensionnaires, un petit parcd’animaux domestiques, conçu pour développer leur capacitéd’adaptation et leur stabilité comportementale.

(Photo > D. R. )

Tissemsilt : le dramaturge

M’hamed Benguettaf honoré

Annaba

Dix années de prison requisescontre des kidnappeurs

L’arrêt de renvoi de lachambre d’accusation a ré-vélé que durant une rondenocturne effectuée par la po-lice dans la nuit du 3/7/2011,les services de sécuritéavaient été informés par uncertain Chrait Islam du kid-napping de son ami BousaidLamine. Les faits se sont dé-roulés à quelques mètres duconsulat général de Tunis àAnnaba lorsque les présu-més auteurs, notammentCharfi Walid, policier de sonétat à Alger et résidant à An-naba, son voisin Zalani Tou-fik, policier aussi de profes-sion, Guarss Saifedine et Kha-loufi chamsedine avaientavec leurs armes de serviceagressé Lamine en le mettantavec force dans la malle deleur véhicule de marque Sym-bol. Les informations judiciairesindiquent qu’une fois avisés,les policiers ont pris enchasse la voiture suspectéeet en tirant des coups desommation, ils avaient neu-tralisé les mis en cause auniveau de la cité de Belvé-dère. L’intervention muscléedes forces de l’ordre avaitpermis au moment propice ladélivrance de la victime desgriffes des malfaiteurs en lefaisant sortir du coffre du vé-hicule, informe-t-on. Un pisto-let de calibre 9 mm fut dé-couvert sur le siège arrièrede la voiture à bord de laquelle se trouvaient lesquatre personnes. Lors del’enquête judiciaire, la vic-time a avoué avoir eu une re-lation amoureuse depuistrois années avec Sabrina,une parente de l’un des accu-sés. Celle-ci raconta toutel’histoire à sa tante qui à sontour demanda son fils Walidde rencontrer la victime pourlui dire d’arrêter de la voiret de l’importuner au télé-phone du domicile. C’est eneffet de là que le policiercontacta Lamine pour le ren-contrer dans le lieu du

drame, révèle-t-on. Vers 10 hdu soir de cette tragédie aulieudit Gasiot, la bandeagressa la victime avant del’emmener dans leur véhi-cule. L’affaire fut jugée selonla loi 291, 137 ,179 et 199 ducode pénal. Durant le pro-cès, le juge avait tenté d’avoirdes précisions. Appelés à labarre, les détenus ont cha-cun donné une nouvelle ver-sion des faits, tout en nianten bloc l’acte d’agression etde kidnapping. Le policier,qui était le principal accusédans l’affaire avait racontéqu’il était agressé par la vic-time et ses compagnons etqu’il n’avait menacé per-sonne avec son arme de ser-vice. Le juge avait dit àl’adresse des prévenus : «Ar-rêtez Messieurs de prendre lajustice comme ignorante, il ya dans ce dossier toutes lespreuves contre vous et nousavons étudié plus d’une foisvotre affaire alors ne me ditespas n’importe quoi !» Durantl’audience, il a été remarquél’absence majeure du témoinoculaire et surtout de la vic-time qui est un élément im-portant dans toute cette af-faire. Lors de son réquisi-toire, le représentant duministère public a démontréles étapes correctes de lascène du drame mettant encause toute la bande, exi-geant ainsi une peine de dixans contre eux. Les avocats,qui étaient nombreux dansce procès, ont axé leurs plai-doiries sur le grand doutequi pèse dans le témoignagedu témoin et les propos fic-tives de la victime dans lebut de voir les quatre per-sonnes en prison. Après lesdélibérations du jury, CharfiWalid a été condamné à deuxannées de prison alors queses trois complices à une

année seulement.

Kidnaping d’enfantscontre des rançons à AnnabaDe nos jours, le phénomènedu kidnapping est devenuune monnaie courante dansla ville de Annaba et ses en-virons et la population anna-bie vit actuellement une im-mense peur et inquiétude,notamment les familles quiont des enfants en bas âge.Le plus dramatique cas cefut celui des deux petits en-fants Ibrahim et Haroun âgésde 9 et 10 ans qui avaient étéenlevés au bas de leurs im-meubles UV 13 et 18 dans laville Ali-Mendjeli à Constan-tine puis retrouvés plusieursheures après morts l’un dansune valise et l’autre dans unsac en plastique à ordures.Par ailleurs, et selon les ré-centes informations dontnous disposons, c’est au lieu-dit Kharaza, il avait été en-levé vers la fin du mois defévrier 2012 un petit enfantde 5 ans. La victime fut kid-nappée dans des circons-tances toujours inconnues.Ses parents avaient signalésa disparition depuis déjà unbon moment mais les re-cherches entamées pourtrouver sa piste sont restéssans résultat. Au moins d’unmois déjà, selon des sourcespolicières, le troisième enlè-vement d’enfants commis auchef-lieu de la wilaya de An-naba après celui d’une petitefillette qui avait été enlevéetout près de son école, dansla même localité. Les ser-vices de sécurité avaientlancé des investigations dansle but de démanteler le ré-seau qui active dans cettedangereuse filière du nou-veau banditisme à l’Est algé-rien. Le cas aussi du dé-

nommé Aïssa H. originairede Annaba qui a été victimedu kidnapping de ses deuxfils âgés de 5 et 6 ans par leurmère de nationalité tuni-sienne. Frappé d’un désar-roi, le pauvre bonhomme serendit en Tunisie pour dépo-ser une plainte contre sonex-épouse. Il a été condamnépar la justice à verser unepension alimentaire de 400DT pour qu’il puisse voir seu-lement ses deux enfants. Lepauvre homme ne sait désor-mais plus comment fairepour voir ses fils ? Le mêmephénomène des enlèvementsse poursuit. Un fait drama-tique est aussi celui d’une fa-mille aisée habitant la villed’Annaba dont le fils âgé de11 ans a échappé miraculeu-sement à une tentative dekidnapping en plein jour aucœur du centre ville à proxi-mité de la salle de cinémaIfriqiya. La victime, dont lepère qui est connu dans lemilieu des affaires, un richeentrepreneur, avait été ensortant de l’école accostéepar quatre malfaiteurs armésde couteaux qui étaient àbord d’une voiture voulantl’enlever pour demander,selon l’enquête préliminaire,une rançon à son père. Lepetit garçon accompagné parson camarade de classe envoyant ses ravisseurs quivoulaient l’attraper a traverséla route pour se sauver etc’est là qu’il fut renversé vio-lemment par un véhicule luioccasionnant de graves bles-sures aux jambes. Les kid-nappeurs avaient pris la fuiteau moment de l’accident,nous informe-t-on. Les élé-ments du 7e arrondissementavaient aussitôt déclenchéune enquête pour trouver lapiste des présumés auteurs.

OOkkii FFaaoouuzzii

, Siégeant en sa ses-sion criminelle, lacour d’assises d’An-naba a eu à traiterune mystérieuse af-faire de kidnappingdigne d’un film poli-cier américain danslaquelle deux poli-ciers étaient des au-teurs d’une scène cri-minelle. Le jugeMamène Brahim,avec sa grande sa-gesse et son savoir ju-ridique, a su éclairerplusieurs zonesd’ombre que présen-taient le scénario enquestion .

� Aucune clémence pour les kidnappeurs. (Photo > D. R.)

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… Il en a connu. Pour bien comprendre etmieux cerner le parcours du militantDjouab Ali, un personnage discret, ré-servé qui n’a jamais connu les bancs dusystème éducatif. Il intègre alors une autreécole, celle de la rue qui va renforcer sonesprit patriotique. Malgré la lourde chargequ’il avait pour subvenir aux besoins de

sa famille nombreuse et de la responsabi-lité qu’il avait envers sa mère et ses sœursqu’ils chérissaient plus que tout aumonde.

Qui est Djouab Ali ?C’est un illustre supplicié qui était éternel-lement opposé à la face de la barbarie etde l’inhumanité qui figure dans la listedes tortures dans la biographie descrimes coloniaux. Il a été un compagnonde cellule de Mohamed Khemisti (devenuministre des Affaires étrangères), Boua-lem Takdjerad, Naïli Mohamed, Naïli Amar,Mustapha Benlmansour, Amimeur (ditSmiri), Ouriachi Ali, Bouhamadouche (ditZmimi). De la torture subie durant sesnombreuses détentions au camp de Cor-teresse, il s’en sortira. Avec de nombreuses cicatrices au niveaude l’abdomen à cause de l’enfoncementd’un tuyau dans la bouche auquel on dé-versait de l’eau jusqu’à ce que son esto-mac se gonfle. Ajoutez à cela, les baston-nades, électrocution, étouffement. Sus-pendu dans le vide, la victime continuéeà être pressée de questions, le mauvaistraitement est répété en conséquencejusqu’à arracher des aveux complets, onle laissait suspendu la tête en bas, lespieds accrochés à un bâton pendant desheures. Djouab Ali, alias El Kabrane est néprésumé en 1917 à Bordj MénaÏel et estdécédé le 16 septembre 1999 à l’âge de 82ans, il a emporté avec lui beaucoup de vé-rités indispensables à l’écriture de l’his-

toire de la Guerre de libération des «dé-perditions mémorielles» qui nous taquine-raient immodérément. C’est un person-nage plein d’héroïsme, doué d’une grandeintelligence et un témoin clé (actuelle-ment décédé) qui fut un combattant de lapremière heure.PPA, MTLD, FLN, il les a tous connus, latorture, il la subira violemment durantdes années à Cortesse, Tizi Ouzou et ElHarrach. Il était considéré par l’Arméecoloniale comme un grand agitateur, ilse fera à plusieurs reprises, arrêté pour lamoindre suspicion qui lui coûta énormé-ment, plusieurs jours de défection dansune cellule humide en compagnie desrats. Son fils se rappelle qu’une fois, ilétait parti en compagnie de sa grand-mère et sa tante pour lui rendre visite àla ferme Cortesse, une fois sur les lieux,les militaires leur avaient refusé l’accès,sa tante les avait supplié de le laisser en-trer avec le couffin chargé de nourriture,elle leur disait «laissez-le Muchacho voirson père. Une fois à l’intérieur du Camp,il trouvera son père dans une pièce genretoilette d’un mètre carré, ligoté avec un vi-sage horrible à voir : il lui fit signe de nerien dire à sa mère.Dans sa vie de supplicie, Djouab Ali ne seplaindra pas, il n’en avait jamais fait unerécupération politicienne ou partisane.Il était trop fière, il vivra sa douleur ensouffrant trop en silence modestement, ils’occupa de son commerce et consacrason temps à l’éducation de ses enfants. Il

mena une vie simple et austère mais celan’empêche qu’à chaque fois, il évoquaitet se remémorerait les douloureux souve-nirs de sa jeunesse suppliciée. DjouabAli a été un homme pieux, sage qui s’étaitfait un nom dans la cour des grands tor-turés de l’histoire du Camp de Cortessede Bordj Ménaïel. Le moudjahid torturé n’est plus de cemonde, mais il devint la fierté du toutBordj Ménaïel historiquement parlant.Lui qui avait connu l’isolement cellulaire,lui qui s’est retrouvé seul dans le noir leplus complet, lui qui avait côtoyé la dé-tresse, les sensations affreuses de soli-tude et d’impuissance.A toutes ses idées et mémoires horribles,ses pensées allaient directement à satendre mère qu’il adorait, mais il disaittoujours qu’il sentait au fond de lui-même,une force mystérieuse monter, allez il fauttenir le coup Dieu est grand et vive la ré-volution. Djouab Ali a connu la guère d’Al-gérie, la fin, la soif, la peur et l’obscurité,le froid, la maladie, la souffrance, la vio-lence, et les affres des interrogatoires,l’entassement dans des espèces depiaules, dormant parterre, sans lumière,sans lueur du jour. Le camp de Cortesse était un véritableenfer où l’être humain perd totalementces valeurs, alors on voit mal comment leshistoriens aujourd’hui ne se sont pas pen-chés sur l’histoire de cet abominablecamp de torture.

KKoouuiiddeerr DDjjoouuaabb

h i s t o i r eLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

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,Djouab Ali est ce moudjahidde la première heure de laguerre de Libération nationalequi a grandi dans desconditions difficiles mais quiétait reconnu pour sonnationalisme indéfectible etpour son appartenance à lacause algérienne. Tous ceuxqui l’ont connu, diront de luiqu’il était un militant très actifplein de courage et tous ontévoqué les qualités de DjouabAli surnommé «Kabrane» depar son humanismeexceptionnel, qui s’étaitinvesti avec acharnement dansla lutte contre l’humiliationque subissaient ses pairs dansles fermes et les entreprisescoloniales. Des tortures, desblessures, des séquelles.

Djouab Ali (dit El-Kabrane)

La torture dans la ferme Corteresse deBordj-Ménaïel

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10.20 Automoto11.00 Téléfoot11.55 L’affiche du jour12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.25 Du côté de chez vous 13.40 Mentalist15.25 Dr House16.20 Les experts : Miami20.00 Le journal20.50 Enfin veuve22.40 Les experts00.50 L'empreinte du crime01.50 L'actualité du cinéma01.55 Reportages

10.00 Présence protestante12.05 Tout le monde veut

prendre sa place13.00 Journal13.20 13h15, le dimanche...14.10 Vivement dimanche 16.20 Grandeurs nature 17.30 Stade 2 18.50 Vivement dimanche

prochain20.00 Journal 20.45 Le bruit des glaçons22.10 Faites entrer l'accusé 23.50 Histoires courtes23.35 Journal de la nuit

11.20 Turbo12.45 Journal13.05 Maison à vendre14.30 Maison à vendre16.15 D&CO 17.20 66 minutes18.40 66 minutes :

les histoires qui font l’actu19.45 Le journal20.05 E = M6 20.30 Sport 620.50 Capital : Imôts :

gaspille-t-on votre argent23.00 Enquête exclusive :

Braconnier, voleurs de bétail

06.35 Ludo06.59 Mandarine & Cow07.10 La panthère rose07.24 Les Dalton08.20 Garfield & Cie08.35 Scooby-Doo et

le fantôme de la sorcière09.40 Tom et Jerry Tales10.15 Looney Tunes Show10.45 Scooby-Doo, Mystères

Associés11.30 Dimanche avec vous 12.50 30 millions d'amis13.20 Le tuteur :

Mariage blanc 15.00 En course sur France 3

15.20 Maigret

16.55 Chabada

17.55 Questions pour un

super champion

19.30 Journal

20.00 Tout le sport

20.15 Zorro

20.45 Inspecteur Lewis :

la mort est un poème

22.20 Soir 3

22.45 Championnats

du monde 2013

23.00 Questions pour un

super champion

13.00 How I Met Your Mother14.25 Bachelor, le gentleman

célibataire19.45 Tous différents20.50 LLaa ppllaaggee22.50 Profiler23.40 Profiler

11.38 Les aniomaux de la 812.44 Les aniomaux de la 815.15 En quête d’actualité 17.59 Au coeur de l’enquête 19.55 Palmashow l'émission 20.54 Vénus Beauté (Institut)22.45 Lady Chatterley

et l'homme des bois

15.20 Cauchemar en cuisine17.10 Soda20.05 Les Simpson :

La fugue de Bart20.50 AArrssèènnee LLuuppiinn22.55 Trafic mortel23.35 Programmes de la nuit

15.05 Moonlight16.35 Moonlight17.20 Deux princesses

pour un royaume19.05 Deux princesses

pour un royaume20.50 The Gates : Bien plus qu’un

endroit où habiter...23.05 The Gates : le monstre

de l’intérieur

23.05 The Gates 12.50 Le supplément15.10 Les nouveaux

explorateurs16.25 French Connections18.05 Formula One19.40 Canal Football Club21.00 CChhaammppiioonnnnaatt ddee FFrraannccee

LLiigguuee 11 22.55 Canal Football Club23.15 L'équipe du dimanche

18.05 Devil19.25 L’Amérique et

ses fantômes20.20 Frisson Break20.45 FFaasstteerr22.20 Identity

16.10 Face à l'invité19.10 La semaine cinéma20.45 PPuullssiioonnss22.30 Cherry 2000

14.51 La route des oliviers15.48 Pâtisserie, le beurre

et l'argent du beurre16.47 Civilisations disparues17.41 Et si on chengeait

le monde17.45 C politique

19.45 Arte Journal20.10 Le Blogueur20.45 BBeeaauuccoouupp ddee bbrruuiitt

ppoouurr rriieenn22.35 Shakespeare mis à nu

14.40 Rendez-vous meurtrier16.15 L’écho de la peur17.55 Une femme d'honneur19.45 Les mystères de l'amour20.50 New York police judiciaire 23.20 Les 100 plus grands

17.45 Championnat de FrancePro D2

19.45 Au contact2045 Coupe du monde

2012/2013 21.15 Coupe du monde

2012/2013 22.00 Championnats

du monde 2013

Programme

t é l é v i s i o n

Sélection

LLEE DDEELLUUGGEE

Les conclusions de ChristineLagarde, directrice générale duFMI, m’ont complètementdérouté et j’avais commel’impression de vivre dansdeux Algérie différentes. La première Algérie possèdeune économie « très robuste »,une gestion des ressources« avisée » et des résultatsfinanciers « solides ». Dans lapremière Algérie, l’économie « se porte bien » et enregistrede « très bellesperformances»… Si jem’entendais, je serais déjà entrain de dormir directementsur mes deux oreilles.Mais il y a la deuxième Algérie,qui possède une économie debazar où l’informel a remplacéle formel et où les prixéchappent au contrôle del’Etat. Dans la deuxième Algérie, lesusines tournent au ralentialors que les importationsfonctionnent à la vitesse grandV. Alors que tout le mondeparle d’un épuisement desressources énergétiques,personne ne songe àdévelopper de nouvellesrichesses.Côté richesse, effectivement, les caisses de l’Etat sontpleines à craquer mais c’est del’argent qui n’apporte rien à lapopulation…enfin presque, si l’on considère qu’une petiteélite est en train de profiter decet argent, comme FaridBedjaoui, par exemple…Non, il y a quelque chose quine tourne pas vraiment rond,il suffit juste de descendredans les rues d’Alger, là où larichesse s’affiche aux côtés del’extrême pauvreté, ontrouvera des familles entièresà la rue en train de mendieret de tendre la main à unhomme portant un costumesur mesure Gucci, un groscigare aux lèvres, une montreRolex au poignet et sortantd’une grosse voitureallemande…Aujourd’hui, des gens viventune misère noire,qu’adviendra t-il d’eux dansvingt ans, lorsqu’il y auramoins de gaz, moins depétrole et plus de gens ? La première Algérie continue à dormir depuis des annéessur ses lauriers et aucun plande développement desrichesses n’a été engagé parles responsables à haut niveaucar il n’y a, semble-t-il,aucune volonté politique en cesens. Le temps presse, il estmaintenant urgent qu’onaborde le sujet sur l’avenir del’Algérie. Mais la réponse ànotre question est connued’avance. Tous nous diront : « Après moi, le déluge ! »…Allez, à demain, si je ne suispas viré !

C H R O N I Kp a r H e r b é

La NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

12

Ciné Frisson - 20.45FasterFilm d’action avec Dwayne Johnson

,A sa sortie de prison, un homme chercheà venger la mort de son frère, tué au coursd'un braquage. Un policier et un tueur àgages le poursuivent… Un film nul ? Non, pasdu tout, mais plutôt un splendide navet.

,Amours et intrigues à la cour d'ungouverneur d'Italie, à la faveur de la visitede trois valeureux soldats revenant d'unecampagne victorieuse…Un succès signéKenneth Branagh.

Arte - 20.45Beaucoup de bruit pourrien Comédie avec Denzel Washington

,Les premières aventures du gentleman-cam-brioleur, qui commence sa carrière sous l'égided'une mystérieuse comtesse, tout en étantpoursuivi par la police…Des décors, des cos-tumes, des acteurs, du mouvement… mais çane vole pas bien haut.

W9 - 20.50Arsène Lupin Film d’aventure avec Romain Duris

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A ce titre, il fallait bien commencerpar notre hôte afin de connaître etdébattre de tous les aspects liés àla culture en Algérie et du rôlesans cesse grandissant de cet of-fice qui œuvre pour la culture etla protection de notre patrimoineculturel. Compte tenu que le sec-teur de la culture est a priori unsecteur stratégique, il convient delui donner les moyens de sa poli-tique.Lors de cette rencontre, les jour-nalistes ont axé leurs questionssur les différents aspects qui tou-chent à la culture et par ricochetla place de la culture dans les éta-blissements culturels, à l’imagedu complexe culturel Abdelwa-hab-Salim qui est un véritablebijou architectural mais qui estaussi un pôle d’animation culturelharmonieux. S’agissant du pro-gramme de clôture du 50e anni-

versaire de l’indépendance denotre pays, les confrères ont vouluconnaître le programme de clô-ture de cet événement marquant.M. Lakhdar Ben Torki était vrai-semblablement gêné par cettequestion, et, en réponse, il indi-quera que le rôle de l’ONCI ne luiéchoit pas dans la programma-tion du fait que ce sont d’autressecteurs qui sont impliqués. Ausujet du complexe de Chenoua, ilest précisé que cette infrastruc-ture culturelle ne joue pas vérita-blement son rôle vu le manquede moyens adéquats pour créerun véritable engouement parmila population. A ce sujet, le direc-teur général de l’ONCI dira : «Nousnous sommes heurtés au manqued’encadrement susceptible de lan-cer les activités culturelles tels lecyber espace, la bibliothèque,etc.»Il ajoute plus loin : «Il est indis-pensable que les autorités localeset le mouvement associatif s’impli-quent avec nous pour trouver lesmoyens d’action afin que cette

institution qu’est le complexe deChenoua soit non seulement uncentre de rayonnement culturelmais aussi aide à vulgariser l’as-pect culturel en dénichant lesnombreux talents qui s’y cachent». Concernant le festival de Constan-tine, «Capitale de la culture arabe»,M. Lakhdar Ben Torki dira : «Ce fes-tival vient de naître. Il est doncimpossible de vous en parler.Nous attendons les décideurspour démarrer». Abordant le pro-blème financier qui est à juste titrele nerf de la guerre, le directeur del’ONCI répond : «Il faut savoir quel’ONCI n’a pas les moyens finan-ciers pour couvrir l’ensemble desévénements qui ont eu lieu surl’ensemble du territoire national.Il indique aussi que “le champ dela culture est très difficile si l’as-pect financier n’est pas pris au sé-rieux”. «Certains nous reprochentde gaspiller de l’argent car ils nesavent pas qu’un artiste étrangerest exigeant. Il faut que nos ar-tistes soient confrontés à la réalité.Ainsi, en créant une sorte d’ému-

lation, nos artistes locaux doivents’imprégner pour mieux s’expri-mer et se mettre au diapason desnouvelles techniques». A proposdu budget alloué à l’ONCI, le direc-teur général insiste sur le fait quel’Etat lui attribue 350 millions dedinars sous forme de don. 200 mil-lions de dinars vont à la gestionadministrative et le reste, soit 150millions, pour couvrir l’ensembledes événements qui se produisentsur le territoire national».Parlant plus particulièrement de lapresse, M. Lakhdar Ben Torkiavouera que la presse en Algérieémet parfois des critiques acerbessur le fonctionnement de notreoffice. Dans la plupart des cas,ces remontrances ne sont pasréelles car elles faussent non seu-lement nos énergies mais donnentaussi une image ternie de la cul-ture. Au lieu de ne parler que duproblème financier de tel ou telartiste étranger, il faut avoir lecourage et l’aptitude de nous aiderà mieux remplir notre missionpour arriver à une étape qui visela démocratisation de la culturequi est notre principal objectif». «A lire les journaux en Algérie, laculture est absente mais le sport aplusieurs pages est-ce normal ? Ence qui concerne le promoteurs(sponsors) je viens d’adresser plusde 300 lettres afin d’ouvrir à Che-noua des classes pour aider lesélèves à la préparation des exa-mens. J’ai reçu une seule réponsed’une entreprise nationale qui re-grette de ne pouvoir nous aider carcette activité ne les intéresse pas.C’est dire l’incompréhension et lemanque de volonté pour nous ac-compagner dans de nobles mis-sions», conclura M. Bentorki.

MMoohhaammeedd EEll--OOuuaahheedd

cultureLa NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

13

, Dans la deuxième journée decette rencontre, il a été questionde vivre plusieurs vies à la foisavec Abrous Outoudert commemodérateur pour nous dire quel’écrivain est cet incroyable sé-ducteur au don formidable d’ubi-quité et qu’«écrire, c’est inventerdes choses que l’on connaît déjà»comme l’affirme Françoise Sagan.Cette ubiquité sera un peu effleu-rée par le bilingue Vassilis Alexa-kis qui écrira d’abord en françaispour fuir la dictature des géné-raux, et ensuite retrouver salangue maternelle qui est le grecpour redonner la vérité au sensqu’il veut produire allant mêmejusqu'à apprendre le songhaï pouren maîtriser les concepts. Alexa-kis sera surprenant à plus d’untitre par son pouvoir d’empathieet de bipolarité productive et su-blimée par sa lumière d’écrivain

qui jaillit de sa table de travail.L’écrivain et journaliste algérienHamid Abdelkader plongera lesracines de sa connaissance danscet acte originel de la découvertede ces lectures du lointain commeGabriel Garcia Marquez, Zoe Val-dez, Ernesto Sabato, Mario Var-gas Llosa avec toutefois une décla-ration que son âme d’écrivains’est aussi construite dans un es-prit empreint d’amazighité et au-tour du kanoun, âtre familial fon-dateur. Venue de Belgique, Cathe-rine Bechet fera un long déroulépour nous raconter ce pouvoir dedonner du rêve aux mots en les ré-inventant, l’image du père et de sadactylo opiniâtre sera son actefondateur d’écriture. S’ensuit une longue aventure li-vresque et écrite toute en poésieet lyrisme dont l’univers pour ellereste dans le plein et le délié des

mots kaléidoscopiques. HamidGrine, rabelaisien en diable, donnelibre cours à ses passions litté-raires interpellant Gide, Camus,Flaubert et autres grands clas-siques pour nous parler de l’écri-vain et de sa capacité ultime de sedémultiplier en plusieurs person-nages. In Koli Bofane ira jusqu’auxtréfonds de son histoire fortementtragique pour se raconter dansune vérité qui dépasse par sa vio-lence la réalité prégnante de l’his-toire récente du Congo pour abou-tir après quelques aventures litté-raires en France et en Belgique àses fameuses «Mathématiquescongolaises», une sorte d’hymnepoétique et livresque à ces ma-thématiciens qui sont encore plusbeaux que leur propre matière,une évasion dans les chiffres et deceux qui les ont créés, dans unchamp littéraire très intéressant

dans l’ironique, et politique. Lefinal sera laissé au Franco-Algé-rien très marqué par l’Algérie mal-gré une naissance outre-mer quidonnera libre cours à son idée dedébrider l’imaginaire avec desévocations de son enfance abreu-vée par Blek le Roc, Jack Londonou de François Cavanna, aveccette formidable et généreuse idéequ’il n’y a pas de sous-littérature.Dans tout cet univers la force dela rencontre nous a donné le tond’une immensité d’avis rehaus-sée par des débats fougueux, etsouvent pertinents qui nous don-nent les marques de sujets parta-gés par tous. Cela nous donneprobablement une note d’espoirpour les écrivains qui seraientsans nul doute nos guides bien-veillants dans le passage des fron-tières.

TTaarreekk CChhaaoouucchh

Lakhdar Bentorki, directeur général de l’ONCI

«Il faut une véritable révolution

culturelle pour changer les mentalités», Le complexe culturel deChenoua (Tipasa) a abritécette semaine uneconférence de presseanimée par M. LakhdarBentorki, directeur généralde l’ONCI (Office nationalde la culture et del’information) et qui entredans le cadre du forum desjournalistes de la wilaya deTipasa. Il est utile designaler que la naissance dece forum est due àl’initiative de l’ONCI qui apris sous son ailel’organisation de cesrencontres, en assurant nonseulement son parrainagemais la prise en charge detous les moyens logistiques.

Rencontre autour de «la littérature et l’évasion»

Une problématique essentielle (II)

AA VV II SS

IN KOLI JEAN BOFANE

«Mathématiquescongolaises»

In Koli Jean Bofane parle deson roman : « Mathématiquescongolaises ». Macabre, pleind’humour et de retrouvailles,«Mathématiques congolaises»,ce premier roman plonge seslecteurs au cœur d’un Kin-shasa tentaculaire, dont la po-pulation est manipulée au grédu cyclisme et des fantasmesdu pouvoir. Originaire de la Républiquedémocratique du Congo, InKoli Jean Bofane a évoqué son«Mathématiques congolaises»,roman qu’il a publié en 2008,aux éditions Actes Sud. Dans ce roman, l’auteur retracel’histoire d’un certain Célioqui, dans un Kinshasa secouépar des remords de toutessortes, aurait pu traîner sa ga-lère encore longtemps n’eûtété sa rencontre avec le direc-teur d’un bureau aux activitéstrès confidentielles, attaché àla présidence de la Répu-blique. La ville ne fait pas decadeau, le jeune homme lesait, il saisit donc l’occasionqui lui est ainsi offerte de re-joindre le cercle très fermé dessorciers modernes qui mani-pulent les individus et la viequotidienne. Orphelin deguerre, celui qu’on surnommeCélio Mathématik conservecomme une bible un vieuxmanuel scolaire. C’est grâce àdes théories et à des défini-tions qu’il espère influer sur ledestin dont il ne veut pas êtrele jouet. De là à enterrer toutsens moral, la tentation estréelle… C’est avec une plume trempéedans l’humour le plus acerbequ’In Koli Jean Bofane campela fresque réaliste d’un Congodéchiré où règnent l’absurditéet la violence. Grave et robora-tif à la fois, son roman palpi-tant comme un polar vaut lemeilleur des reportages, leplaisir en plus. Né en 1954, àMbandaka, dans la provincede l’Equateur, l’écrivaincongolais vit désormais àBruxelles (Belgique). Il estl’auteur de «Pourquoi le lionn’est plus le roi des animaux»(Gallimard Jeunesse, prix de lacritique de la communautéfrançaise de Belgique), traduiten une demi-douzaine delangues. «Mathématiquescongolaises» (Actes Sud, 2008),son premier roman, a reçu leprix Jean-Muno 2008, le prixlittéraire de la Scan 2009, ainsique le grand prix littéraire del’Afrique noire (Adelf) 2009.Comme on peut le constater,avec le singulier «Mathéma-tiques congolaises», grand prixde l’Afrique noire en 2009, In-Koli Jean Bofane s’est imposécomme une nouvelle voix dela littérature en Républiquedémocratique du Congo.

RR.. CC..

Page 13: Page 05-4583 rachid Arezki - La Nouvelle République · l’évaluation de l’IDH du pays ont porté également sur le revenu par habitant, l’inflation, le chômage, le s dépenses

GRATIN DE PÂTESÀLA SAUCE BÉCHAMEL

IINNGGRRÉÉDDIIEENNTTSS- 500g de pâtes- 150g de fromage rouge râpé- 2 cuillères à soupe de chapelure- 1 cuillère à soupe d’huiled’olive- 50g de gruyère râpé

SSaauuccee bbéécchhaammeell- 30g de beurre- 30g de farine - 500ml de lait- 1 cuillère à soupe de persilfinement haché- sel, poivre

PPrrééppaarraattiioonnFaire cuire les pâtes dansune grande casserole d'eaubouillante salée additionnée

d'huile d'olive, égouttez-lesdans une passoire.Pour préparer la saucebéchamel, faire fondre lebeurre dans une casserole àfond épais sur feu doux,ajouter la farine d'un seulcoup en remuant avec unecuillère en bois, verser le laitgraduellement sans cesser

de remuer, assaisonner avecle sel, le poivre, ajouter lepersil haché, laisser cuire encontinuant à remuer cons-tamment jusqu'à l'obtentiond'une sauce épaisse, hors dufeu ajouter le fromage râpé,bien mélanger.Dans un saladier mélangerles pâtes cuites et la saucebéchamel, verser la prépa-ration dans un moule àgratin beurré, saupoudrerde la chapelure et répartirau- dessus le gruyère râpé etfaire gratiner dans un fourpréchauffé à 180°C pendant10 minutes.Servir aussitôt.

vie pratiqueLa NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

14

HHOORRAAIIRREESSVVAALLAABBLLEESS

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome vers

Alger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENTMV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoDDiimmaanncchhee 1177 mmaarrss :: 2255°°CC // 44°°CC

,DDaannss llaa jjoouurrnnééee ::Ciel couvertmin 15°C ressentie 12°Cmax 25°C ressentie 19°CVent modéré de sud

,DDaannss llaa nnuuiitt ::Nuages et ciel clairmin 16°C ressentie 14°Cmax 19°C ressentie 17°CVent très fort d'ouest

AAllggeerr :: LLeevveerr :: 66hh5566CCoouucchheerr :: 1188hh5566

Santé

,EEnn pplluuss qquu''iillss ssoonntteemmppllooyyééss ccoommmmee uunneeééppiiccee ddee ttaabbllee,, lleess vveerrttuussddeess cclloouuss ddee ggiirrooffllee ppoouurrllaa ssaannttéé nnee ssoonntt pplluuss ààpprroouuvveerr......

Le giroflier ou girofle(Syzygium aromaticum) estun arbre de la famille desMyrtaceae originaired'Indonésie. D'une hauteurmoyenne de 10 à 12 mètres,il peut atteindre jusqu'à 20mètres de haut. Ses feuillespersistantes sont ovales etcoriaces.

MMaall dd''oorreeiilllleeUn clou de girofle dans une

cuillère à café d'huile de sé-same (jusqu'à) 3 à 5 gouttesde cette huile (chaude) misesdans l'oreille peuvent traiterle mal d'oreille.

CCrraammppeess mmuussccuullaaiirreessDes crampes musculairessont souvent soulagéesquand l'huile du clou de gi-rofle est appliquée pendantqu'un poultice près de la par-tie affectée.

MMaauuxx ddee ttêêtteeUne pâte des cristaux de cloude girofle et de sel en lait estun remède commun de mé-nage pour des maux de tête.Le sel, comme agent hygro-

scopique, absorbe le fluide etdiminue la tension.

EEttaabblleeLe clou de girofle est l'un desmeilleurs remèdes pour desétables qui est une inflam-mation autour du cil. Un moi-gnon de clou de girofle frottédans l'eau et alors appliquéau-dessus de l'étable donnele soulagement.Notez bien que l'huile de cloude girofle est employée dansla fabrication des parfums,savons, sels de bain et en tantqu'aromatisant en médecineet art dentaire.

((SSuuiittee eett ffiinn))

Les vertus des clous de girofle

II NN FF OO SSVV OO LL SS

Dimanche 4 djoumada el-Oula 1434 : 17 mars 2013

Dhor............................12h57Asser...........................16h21Maghreb......................18h59Icha.............................20h18

Lundi 5 djoumada el-Oula 1434 : 18 mars 2013

Fedjr .........................05h30

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d é t e n t e

Solutions du numéro 2195

La NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

15

Page animée par Abderrachid — n° 2196

Mots fléchés 1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT

I. Offrir - Promontoire. II. En bas du lit - Petit cube. III. Femelles dedaims - Souverain (de d. à g.). IV. Organisation de santé - Parfum. V. Personnel réfléchi - Acte de la pensée. VI . Ville d’Australie. VII. Notre-Dame - Cours noir - Adverbe de lieu. VIII . Asséchèrent. IX. Refus anglais - Femelle de Goupil.X. Affections

VERTICALEMENT

1. Blanchissant de tout soupçon.2. Ville des Pays Bas - En dodo -Voyelles.3. Cordage. 4. Presque rien - Poète français. 5. Paradis terrestre-Ventiler. 6. Base azotée. 7. Mettras au point. 8. Propositon - Lentilles.9. Teen ager- Cercle dans l’eau. 10. Harcelés.

Mots croisés muets

Mots croisés

1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT

I. Résumé de vie. II. Abêtiser. III. Alourdissiez - Notabene. IV. Plante à fleurs jaunes - Pillage. V. Six romain - Ex-plosa - Nazi. VI. Outil à mâchoires - Effrontés. VII. Ville del’Inde - Toile à l’écran. VIII. En nabi - Cuits au four. IX. Ar-ticle espagnol - Domaine de corrida. X. Interner arbitrai-rement.

VERTICALEMENT

1. Sornettes. 2. Inéluctable. 3. Rivière de France - Douze mois.4. Fuseau horaire - Vierge. 5. Bramer - Note. 6. Incertains.7. Tartes italiennes - Possèdent. 8. En hase - Greffer. 9. Fleuve de Sibérie. 10. Sabre (de b. en h.) - Nicolas II.

A partir de la première lettre, descendez l’escalier enajoutant à chaque fois une lettre pour trouver le motcorrespondant à la définition donnée horizontale-ment.N. B. : D’un mot à l’autre, l’ordre des lettres peut êtredifférent.

L’escamot Le premier mot

En partant de la lettredonnée, complétez la grilleavec les lettres remises en

ordre pour obtenir quatre(4) mots pouvant se lire

horizontalement etverticalement

Mots en carré

Règle

Après bis

Superlatif

Cube de bois

Confidentiel

Jaunisses

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

E

R E C I T E E S

� S I V �

N E V T

S I N U

C U S T

Complétez la grille en répondant aux définitions horizontales.Les initiales lues verticalement donnent «LE PREMIER MOT»correspondant à la définition.

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :«Si perçante soit la vue, on ne voit jamais

de.........................»

(Proverbe chinois)A : Loin ? B : Près ? C : Dos ?

Le mot manquant

AnalysasVertueux

Peindra enfoncé

Symboles

DénaturéesOiseaubavard

Sous lacroûteRiche

Nom dechien

Ravages

Avide deréussiteDorées

Souls Fin deverbe

Entouréed’eauBêtise

SouveraineElémentsde liste

LombricElimas

FansVa del’avant

Mine

CrochetL’or au labo Règle

Petit coursd’eau

Oncled’Amérique Vin italien

Elimés Erbium

Mots croisés muetsHorizontalement : MAINTENANT - APPORTERAS - LIE -IOURTE - ECCE - LT - T - NUANCE-RAIS - PL - S - SERRE - OTAIS - SAI - IE- LET - SSS - NUMERISEES - TRESO-RIERE.

Verticalement : MALENPOINT - APICULTEUR - IPECA- A - ME - NO - ENSILES - TRI - C -SERO - ETOLES - TIR - NEUTRES - SI -ARR - ARASEE - NAT - IRISER -TSETSE - SSE.

Mots fléchésHorizontalement : H - P - E - O - E - FACULTATIF -BABIOLE - F - GIBERNE - SA - TIRE- DUR - MULE - ATREE - ELSENEUR- OLA - SUR - U - LUS - SMART -DEDIE - EMUE.

Verticalement : F - G - M - O - D - HABITUELLE -CABILLAUD - PUBERES - SI -LIRE - ES - E - ETON - ANUS -ALE - TERME - OTE - DRU - AM- I - SUER - RU - EFFARE - UTE.

Mots croisésHorizontalement : PORCELAINE - APERCEVOIR -CAFARDEUSE - H - ONU - UR - I -YOU - SA - TAN - DELA - MUENT- E - EPIER - EE - RARE - RAIMU -MI - RG - NOIR - ENSORCELES.

Verticalement : PACHYDERME - OPA - OE - AIN -REFOULER - S - CRAN - APERO -ECRUS - I - GR - LED - AMER - C -AVEU - URANE - IOURTE - IOL -NIS - ANEMIE - EREINTEURS.

O

D O

O D E

M O D E

M O N D E

N O M A D E

D O M A I N E

M O N D A I N E

V E R S

E T A T

R A J A

S T A R

L’escamot Le premier mot Mots en carré

Le mot manquant«Quand le soleil s’éclipse, on en

voit la grandeur.»

(Sénèque)

Relatif à la chair

Oublier

Alésage

Abjurées

Harmonisé

Bedonnante

Abrupt

L

E

E

S

I

E

E

Définition : Bravoure, témérité

F O N D E U R

O T E R E N T

R O U T I E R

C H A R T E R

I S O L O I R

N O R M A L E

G A R D I E N

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c o u r r i e rLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

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Lettre ouverte

À son Excellence, Monsieur le président de la Républiqueet à M. le ministre de la Justice et garde des SceauxRecours aux fins d’une interventionhiérarchique pour conséquence dela violation de l’article 212 du codede la procédure pénale, en violationde l’administration de la preuve

PPllaaiisseess àà MMeessssiieeuurrss,, llee pprrééssiiddeenntt ddee llaaRRééppuubblliiqquuee eett mmiinniissttrree ddee llaa JJuussttiiccee, j’ai l’honneur de recourir auprès devotre haute magistrature solliciter res-pectueusement votre intervention hié-rarchique auprès de Monsieur le mi-nistre de la Justice afin de saisir Mon-sieur le procureur général près la coursuprême d’une requête de rétracta-tion pour fondement de nouvellespreuves inexploitées par les juges defond, et ce, pour permettre de ren-voyer cette affaire devant la cour su-prême relative à une demande en ré-vision contre l’arrêt déféré n°1978/08,rendu par la cour de Béjaïa, le 6 avril2008, sur fondement de preuves inex-ploitées par les juges au cours des dé-bats en violation de l’administration depreuve. (article 212 du code de la pro-cédure pénale).L’irrévocabilité subséquente de cesnouvelles preuves qui auraient pu êtredéterminantes en l’absence de pro-duction de ces nouvelles pièces aucours des débats, et que leur produc-tion a été empêchée du fait que lesmagistrats m’ont placé sous mandatde dépôt détenu en prison pour m’em-pêcher de jouir de mes moyens de dé-fense.Ces agréments sont des pièces nou-velles inexploitées des magistrats, fai-sant apparaître la preuve de mon inno-cence du délit d’incrimination pourescroquerie. Cela prouve que l’arrêtdifféré est entaché d’irrégularité demotifs.Ceci prouve aussi qu’il manque lacondition tenant à justifier et à prou-ver les dispositions de l’article 212 duC.P.P, sans rapporter le moindre débutde preuve officielle pour le préten-dant chimérique reproche du délit àmon encontre. Attendu que cet arrêt pénal déférésoit passé en force de chose jugée etacquis son autorité du fait que je n’aipas saisi les voies de recours au pour-voi en cassation auprès de la cour su-prême dans les délais impartis par laloi.Cette requête contient en effet les al-légations portant sur les irrégularitésde procédure, le fait que j’ai été empê-ché de faire valoir mes moyens de dé-fense contre l’action publique au coursdes débats à l’audience, plus grave,c’est que les magistrats m’ont plaçésous mandat de dépôt au pénitencier. En principe, l’arrêt déféré est somméde faire l’objet d’une demande de ré-tractation, il contient des erreurs pu-rement judiciaires en violation des ar-ticles 372 C.P et 212 C.P.P, où il estsusceptible de révision fondée sur desnouvelles pièces relatives aux agré-ments inexploités au cours des dé-bats en audience.Alors, qu’il s’agit de l’arrêt déféré à lacensure de Monsieur le président dela République pour rétractation parcette demande en révision sur fonde-ment de pièces nouvelles à l’appui del’article 531-4 du code de la procédure

pénale suite à la violation de l’adminis-tration de preuve prévu des disposi-tions de l’article 212 de la même légis-lation.

Exposé des faits et du déroulement de la procédure : Attendu que les plaignants présumésont déposé plainte à mon encontreauprès du tribunal de Sidi Aïch le 11juin 2006 pour faux documents et es-croquerie, et reproché notammentd’avoir faussé des cartes d’ancienscombattants pour escroquerie, sansqu’ils apportent aucune preuve à monencontre dans le dossier.Toutefois, j’ai toujours clamé mon in-nocence en plaidant non coupablecontre les accusations retenues à monen contre au cours de la procédured’instruction et des débats devant lesmagistrats, ainsi que mes avocats,maîtres Hammoudi, Terki et Benka-doum qui ont plaidé ma cause d’in-nocence de non coupable aux délitsreprochés sans preuves.Attendu, qu’une ordonnance de misesous mandat de dépôt a été ordon-née à mon encontre le 20 octobre 2007,par les magistrats qui m’ont plaçésous mandat de dépôt sans apporteraucune preuve du flagrant délit quim’est reproché en opposition à l’ar-ticle 212 du code de la procédure pé-nale en violation des dispositions del’administration de la preuveAttendu, que cette ordonnance demise sous mandat de dépôt rendue àmon encontre est entachée d’irrégula-rité de décision, car il n’existe aucunepreuve dans le dossier justifiant lesaccusations prononcées à mon égardpréjudiciable, ceci, prouve, que cesmagistrats ont violé la loi de l’adminis-tration de preuve. (suivant l’article212 du C.P.P).La preuve, le juge d’instruction au-près de ce tribunal avait rendu unedécision de non lieu n° 0202/07, enma faveur pour délit de faux sur docu-ments administratifs prévus à l’article222 du code pénal, le 19 janvier 2008.Par contre, le président de ce tribunald’instance m’inculpait du délit d’es-croquerie (article 372 du C.P) par ju-gement n°00021/08 le 11 février 2008,m’incriminant pour une peine de 18mois de prison ferme, ainsi à verserdes dommages, intérêts excessifs à lapartie civile sans fournir aucunepreuve officielle du flagrant délit audossier.Attendu que j’ai fait appel contre ce ju-gement rendu par le tribunal de pre-mière instance le 11 février 2008,confirmé par le dit jugement prélimi-naire, suivant l’arrêt de la cour pénalede Béjaïa n°1978/08, rendu à monégard, le 6 avril 2008.Attendu, qu’en effet il m’est nullementreproché d’avoir escroqué les plai-gnants sur les documents qu’ils ontfournis sous prétexte de faux, maisseulement de me reprocher d’avoirfait une fausse qualité, que je suisagréé par l’association des ancienscombattants français et par la caissede sécurité sociale française. Sans au-cune preuve.La preuve, les juges de fond ne m’ontpas condamné pour escroquerie des

plaignants présumés à base des piècesqu’ils ont présentées au dossier, mais,c’était sur la base des déclarations deces derniers ayant mystifié ce chimé-rique.Opposé à l’article 212 du code de laprocédure pénale en violation des dis-positions de l’administration de lapreuve.Ainsi, il s’avère que les juges de fondont faussement appliqué l’article 212du C.P.P, puiqu’étant réellement agréépar l’association des anciens combat-tants français le 24 novembre 2005 etagréé par la caisse de sécurité socialefrançaise le 14 février 2002 à l‘opposéà l’art 212 du C.P.P pour défaut d’exis-tence de preuve à mon égardAttendu que cette mesure d’incrimina-tion est infondée et qu’en effet je suisagréé par ces organismes et que cesagréments constituent des nouvellespreuves, comme moyens de défenseinexploités des juges ayant prononcéma condamnation.Considérant qu’il n’existe aucunepreuve officielle dans le dossier affir-mant le prétendant chimérique re-proche.Plus grave, j’ai été empêché de fairevaloir mes moyens de défense du faitque les magistrats m’ont plaçé sousmandat de dépôt aux pénitenciersd’Akbou et Béjaïa, m’empêchant enconséquence de faire valoir mesmoyens de défense.Ceci prouve, que les magistrats ontfaussement appliqué l’article 212 ducode de la procédure pénale en viola-tion des dispositions de l’administra-tion de la preuve. Puisqu’ils sont tenus par la loi de fon-der leurs décisions que sur despreuves qui sont apportées au dos-sier, au cours des débats et contra-dictoirement discutées devant ces ma-gistrats.Par contre, les intimés n’ont apportéaucune preuve officielle devant lesjuges et ni dans le dossier prouvant leprétendant chimérique reproche et niaucune preuve officielle au délit re-proché, énoncé par l’article 372 duC.P.Pour rappeler, j’ai l’honneur de vousinformer Monsieur le ministre de laJustice que j’ai saisi votre honneurd’une demande en révision contre l’ar-rêt déféré à la rétractation n° 1978/08,sur fondement de pièces nouvelles re-latives aux agréments inexploités desjuges, faisant apparaître la preuve demon innocence suivant l’article 531-4du CPP, et ce, par la voie de ce formi-dable journal La nouvelle République(La NR) n°4472, paru le 04/11/2012, àqui je rends hommage, ainsi, gloire ànos martyrs, cependant ma requêtedemeure toujours vaine et sans ré-ponse officielle de votre part Mon-sieur le ministre de la Justice à ce jour.Ainsi, je garde espoir sur votre déci-sion de justice éventuelle.

Par ces motifs et autres à déduire, à suppléer, ou à soulever d’office : Cette voie de recours a été mise enplace afin de mettre fin sans délai àune erreur judiciaire sur fondementde la présentation de nouvelles piècesqui impliquent nécessairement mon

innocence sur la culpabilité de macondamnation suivant l’article 531-4du code de la procédure pénale, enviolation de l’administration de preuveet pour fausse application de l’article212 du code de la procédure pénale.EEnn ccoonnssééqquueennccee :: j’ai l’honneur desolliciter très respectueusement devotre haute magistrature ivotre inter-vention auprès du ministre de la Jus-tice pour procéder à la rétractationde l’arrêt déféré n°1978/08, du06/04/2008, pour renvoyer cette af-faire devant le procureur général prèsla cour suprême pour une demandeen révision sur fondement de piècesnouvelles relatives aux deux agré-ments inexploités par les juges aucours des débats conformément auxdisposition de l’art 531- 4 du code deprocédure pénale et pour violation del’article 212 du même code de loi.Ces nouvelles preuves relatives auxagréments inexploitées des juges defond ayant prononcé ma condamna-tion préjudiciable, faisant apparaître lapreuve de mon innocence au délit d’in-crimination proféré à mon encontre.

SSuubbssiiddiiaaiirreemmeenntt :: casser l’arrêt dé-féré à la rétractation devant Monsieurle procureur général près la cour su-prême pour son annulation à base etsur fondement de pièces nouvelles re-latives aux agréments inexploités desjuges de fond, faisant apparaître lapreuve de mon innocence en vertu del’article 531-4 du code de la procédurepénale, en conséquence de violationde l’administration de preuve pourfaussement d’application de l’article212 du C.P.P.Comptant sur votre haute justice inter-venir en ma faveur auprès de Mon-sieur le procureur près la cour su-prême de procéder à la révision del’arrêt déféré n° 1978/08, et ce, dansl’intérêt de la loi et le bon fonctionne-ment de la justice, je vous pried’agréer, monsieur le président de laRépublique, l’hommage de mon pro-fond respect.

MM.. RRaabbaahh BBEENNDDAALLII ÉÉccrriivvaaiinn ppuubblliicc aaggrréééé

PPaarr ddéécciissiioonn nn°° 000011//9999AAkkaabbiioouu-- TTiimmeezzrriitt.. BBééjjaaïïaa

TTééll.. 00556600..5522..4433..5533

Recherche dans l'intérêtdes familles

Monsieur BBoouuddjjeemmââaa HHaammiidd né àSidi M'hamed, Alger, âgé de 42ans, et demeurant en France,recherche ses parents en Algérie.«Né à Alger sous le nom de MMaalloouuMMoohhaammeedd,, je n'ai pas eu denouvelles de mes parents depuisma naissance et suis à leurrecherche. Prière à toute personnepouvant m'aider de me contacterau numéro de téléphone suivant : 00555566 3333 4488 7733.. Avec mes remerciements.»

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J’ai soixante quatre ans et un mois. Je suisné quelques années avant le déclenchementde la guerre de libération nationale. Contrai-rement à certains de ses voisins, mon pèren’a pas rejoint les résistants algériens. Detrès forte corpulence, sain de corps et d’es-prit, aimant la vie, il a préféré, comme beau-coup d’autres, se consacrer à l’exploitationde l’étal de fruits et légumes qu’il tenait aumarché et nourrir et élever sa nombreuse fa-mille. Nous étions huit frères et quatre sœurssans oublier ma mère et une tante, veuved’un appelé du contingent mort en Francependant la Seconde Guerre mondiale dansles rangs des combattants d’Afrique duNord. Tous mes frères et sœurs sont nésavant l’indépendance. Mon père est mort àla fin de 1962 renversé par une vieille Pan-hard conduite par un chauffard ivre mort. Cejour-là, il y avait beaucoup de monde à lamaison. Ma mère pleurait en silence. Endescendant l’escalier du vieil immeubledans lequel nous vivions, je me suis souvenude notre voisine du dessous dont le mari atrouvé mort sous la torture pendant la ba-taille d’Alger et qui disait à ses enfants queles vrais hommes sont morts en martyrs etque les autres devaient se contenter demourir sous les crissements des pneus d’uneveille voiture, de surcroît au lendemain del’indépendance. Mon père avait laissé suffi-samment d’argent pour nous permettre decontinuer de vivre normalement et surtoutde grandir puisque nous étions encore desenfants. Ma scolarité, contrairement à cellede mes frères et de mes sœurs, ne fut pasbrillante et je découvris très tôt que j’avaisde sérieuses prédispositions pour le men-songe, le simulacre, la calomnie et, pire,pour tout ce que la morale et mon éducationmusulmane réprouvaient. J’étais déjà unmauvais garçon précoce et je causais beau-coup de soucis à ma mère qui ne tarda pas,elle aussi ,à mourir à son tour, dix ans jourpour jour après mon père. Ma mère mourutépuisée par la vie et par l’éducation d’une fa-

mille si nombreuse. Je me souviens de sonvisage angélique sur son lit de mort. Elleavait l’air souriant et la mort était sans doutepour elle une véritable délivrance. Je ve-nais d’avoir vingt ans,t mes dents étaient enexcellente état et j’étais déjà prêt à acceptertoutes les compromissions pour pouvoircroquer la vie. J’avais réussi malgré mes er-rements nocturnes à faire quelques étudesde comptabilité et je raffolais déjà deschiffres, du calcul mental, des bilans comp-tables… Aujourd’hui, j’ai décidé avant de mourir delivrer le seul bilan qui m’incombe, le mien,celui dont je suis le seul comptable, celui demes actes, des mensonges qui ont toujoursété les miens et du souvenir de tous ceuxdont j’ai provoqué l’arrestation, la mort,des innocents que j’ai envoyés en prison, desfamilles que j’ai endeuillées ou dont j’ai pro-voqué la dislocation, des femmes honnêtesà propos desquelles j’ai colporté les pires ca-lomnies et de tous ces malheurs que j’aiprovoqués. Après l’obtention de mon cer-tificat d’aptitude professionnelle, j’ai com-mencé à pratiquer les vices les plus ab-jectes. Je me suis adonné sans retenue à laconsommation d’alcool et j’ai souvent fré-quenté les femmes de petite vertu. En fait,depuis ma jeunesse, j’ai exercé le plus infâmedes métiers. J’ai été indicateur dans les 1960et 1970, mouchard dans les années 1980 et1990 et, depuis, je suis devenu ce que les ré-volutions arabes de ces dernières années ontconvenu d’appeler un baltagi, un expert,rompu à l’art de la calomnie, de la délationet la dénonciation. Depuis toujours, je mesuis occupé de toutes celles et de tous ceuxqui ne pensaient pas comme ils devraient lefaire. Je recevais mes instructions d’incon-nus qui me rédigeaient ma feuille de routeet j’ai dû emprunter dans ce cadre les che-mins les plus escarpés. Je ne posais jamaisde questions ni ne demandais d’explica-tions. Je devais écouter, épier, suivre, pour-suivre et surveiller et rapporter tout ce quise disait, tout ce que j’entendais et tout ceque j’aurais pu voir. J’adorais faire ce métier.Il s’agissait bien d’un métier puisque j’étaissouvent rétribué avec de l’argent, parfoisquelques bouteilles de whisky, dont je raf-folais surtout en ces périodes de disetteéthylique, et parfois même l’adresse d’unemauvaise femme qui recevait l’ordre de trèshaut pour me tenir compagnie. J’étaisd’ailleurs cet être vil, sale, sans scrupules, ca-pable de toutes les compromissions et detous les coups tordus pour vivre l’illusion dela puissance et du pouvoir. Je compris plustard que la puissance ne pouvait être quecelle de Dieu. Mais je ne continuais d’existerque par le mal que je faisais aux autres et lesdrames que je provoquais. Grand de taille,orgueilleux et la mine menaçante, je pouvaisobserver de très haut mon entourage etmes grandes oreilles, dont je déployais l’en-vergure, me permettaient de tout entendreet de tout décrypter surtout pendant lesenterrements. Les cimetières sont les en-droits où l’on peut recueillir les meilleuresconfidences, surtout les plus précieuses.J’ai réussi durant toutes ces années à dé-busquer bon nombre de communistes quivivaient dans la clandestinité et qui prépa-raient déjà quelques coups fumeux. Bienque sans doute innocents, je les ai livrés, dé-truits et condamnés au silence. J’ai réussi

aussi à épier ceux qui se proclamaient na-tionalistes arabes, se revendiquaient desdroits de l’homme ou de la culture berbère.J’ai réussi, grâce à un subtil dosage de men-songes et de faux témoignages, à fabriquerles preuves de leurs complots séditieux oude leur politique séparatiste. J’ai aussi dé-couvert ceux qui introduisaient en Algériede drôles de manuscrits écrits dans unedrôle de langue composée de caractèresqui ressemblaient à des olives et à des bâ-tonnets. Mon correspondant m’expliqua unjour que même gravés sur des pierres dansle Grand Sud algérien, ces caractères étaientdes faux, sans doute laissés par quelquesaventuriers en quête de gloire. N’étant pascultivé, j’ai toujours considéré les propos demon correspondant comme des paroles bi-bliques. J’ai toujours abusé de ceux qui mefaisaient confiance et me livraient le fond deleurs pensées. J’ai trahi leur parole, leuramitié et même, comme on dit chez nous, lesel que nous avons souvent partagé. J’aiparfois aussi constaté dans le cadre de mesfonctions d’autres délits que je n’ai pas ré-vélés, ni dénoncés et surtout pas divulgués.Corruption, vols, viols, détournements, etc.Je ne suis pas stupide et je sais parfaite-ment exercer mon métier car ces délits de-vaient toujours être tus car ils ne faisaientpas partis des objectifs qui m’étaient fixés.J’étais un indicateur, un mouchard et riend’autre. Surtout pas un justicier ni un héros.J’ai dû aussi un jour enfiler une cagoulepour dénoncer certaines personnes qui meconnaissaient et que je soupçonnais d’êtrecoupables de troubles à l’ordre public, devols ou d’activités subversives. J’ai ensuitepris des responsabilités plus importantes.J’étais devenu un mouchard en chef et j’aipu, grâce à mon intelligence maléfique, tis-ser un réseau de mouchards que je choi-sissais parmi les personnes les plus pau-mées, adeptes des tranquillisants et sou-vent sans domicile fixe. Je leur procuraismême des chiens que je leur proposais dedresser. Je disposais ainsi d’une brigade ca-nine que je pouvais actionner en cas detroubles. Je devais parfois provoquer des in-cidents pour faire avorter des manifesta-tions pacifiques de citoyens mécontents etmettre en prison des innocents accusés àtort des pires crimes. Au milieu des années1990, je me suis particulièrement occupédes barbus. J’ai souvent trahi la confiancedes frères avec qui je faisais la prière à lamosquée. D’ailleurs, je me souviens êtresouvent allé à la mosquée après avoir passéla veille une soirée bien arrosée. J’avais unehaine pour ces gens-là parce qu’ils condam-naient tout ce que je faisais. Ils me révé-laient, en fait, la face hideuse de moi-mêmeet cela je ne pouvais le supporter. J’apprisbien plus tard que les interdits n’étaient pasles leurs mais c’était déjà trop tard car j’avaisdéjà cumulé tant de péchés. J’ai réussi aussià faire emprisonner un intellectuel quim’avait traité de c…. Il m’a même dit qu’uncertain Céline, que je ne connaissais pas,avait dit que les c…s étaient les plus forts carils étaient les plus nombreux. Je me suisvexé et j’ai écrit sur une petite feuille activitéscriminelles à la place d’activités intellec-tuelles. Et comme je suis inculte, j’ai cruqu’il m’avait appelé Céline, un prénom defille, mais je m’en suis aperçu trop tard et ilétait déjà en prison. J’ai aussi appris à fré-

quenter les centres de vote, à les surveillerpuis à les diriger. Je suis devenu un experten falsification des registres. J’ai appristoutes les astuces permettant de faire élirequi de droit et d’éliminer tous les autres, sur-tout tous ces idiots qui continuent de croireque le pouvoir appartient au peuple. Du-rant ces dernières années, fort de mon ex-périence et du fait de mon âge, j’ai rejoint uneentreprise. Grâce à mes relations, mon ex-pertise dans le mensonge et la calomnie, laforfaiture et la soumission, j’ai pu obtenir unposte de responsabilité et j’ai sous ma res-ponsabilité de jeunes diplômés qui ont la naï-veté de croire qu’on peut évoluer grâce auxétudes et à la compétence. Bêtises ! Ils ou-blient que, dans ce pays, il n’y a aura ja-mais de place pour les gens honnêtes et sé-rieux. J’ai réussi grâce à une indécrottablehabitude professionnelle à consigner surdes bouts de papier tout ce que je pouvaissavoir à propos de mes collègues : habi-tudes, fréquentations, téléphones et opi-nions. Je continue d’être un monstre froid.Un salaud. Un pourri. Et cela, je le sais depuislongtemps. Mais j’avoue que je suis de moinsen moins assidu dans mes activités favo-rites. Je fais souvent des cauchemars. Je re-vois parfois les cris de ces mères dont les en-fants ont été déportés dans des endroitstrès éloignés suite aux propos que je n’ai ja-mais entendus, contrairement à ce que j’aitoujours affirmé, dans la salle des ablutionsde la mosquée attenante à mon domicile etque j’ai littéralement rapportés à mon cor-respondant. Je me souviens aussi de cevieillard que j’ai réussi à faire déposséder deses terres. J’ai réussi à le faire inscrire sur laliste des nationalisés. Il mourut aprèsm’avoir déclaré que déposséder un hommede sa terre c’est comme le déposséder deson honneur. Un jour dans le bus, j’ai ren-contré un monsieur de mon âge que j’avaisdéjà dénoncé. Il me fixa durant tout le trajetcomme s’il me connaissait depuis toujours.En descendant du bus, je compris que,comme pour le personnage du film de Zinet,l’homme était aveugle et qu’il continuait defixer le siège que je venais de quitter. Depuisquelques semaines, j’ai honte de moi-même.Bien que je ne souffre pas d’incontinence, jesuis obligé de me changer chaque matin. Etje me cache souvent. Les quelques amisque j’ai pu me faire, exceptée cette vieille sor-cière qui continue de sévir dans une entre-prise publique et de causer, grâce à ses re-lations, les pires ennuis à des enfants debonne famille dont le seul crime est de re-pousser ses avances de vieille perverse etqui appartient au milieu de la délation et dela calomnie, ont fini par me quitter aprèsavoir sans doute découvert le peu de no-blesse de mon infâme parcours profes-sionnel. Aujourd’hui vendredi, jour béni del’islam et fête hebdomadaire des musul-mans, j’ai accompli ma prière. L’iman a prê-ché le pardon d’Allah pour ceux qui saventse repentir. Mais j’en ai trop fait. Je découvretardivement que j’aurai pu exercer un autremétier et il m’arrive aussi de pleurer. Je de-mande pardon à Dieu. J’ai décidé en ce jourde mettre fin à ma vie. Je me suis pendu àun arbre après avoir mangé le plat copieuxque m’a généreusement préparé mon bravevoisin que je n’ai jamais connu et qui habitel’étage du dessous.

SSaalliimm MMeettrreeff

débat

Bilan d’une vie

Confessions post mortem d'un vieux baltagui, J'ai décidé aujourd’hui de mettrefin à mes jours. Je sais que monhonneur est à jamais perdu, aussij’ai décidé de libérer maconscience du poids des crimesque j’ai commis. Bien qu’elle sesoit souvent endormie, j’aicomme tout le monde uneconscience qui est d’ailleurs deplus en plus mauvaise. Elle est enfait celle des imbéciles, de ceuxqui ont permis aux pires crimesd'exister et d'être commis sansjamais réagir ou qui y ontcontribué. J’ai déjà essayé de mesuicider. La dernière fois, j’aivoulu me jeter sous un train maisle chef de gare s’en est viteaperçu et m’a rattrapé. Il m’aconseillé de ne pas le faire et m’adit que cet acte de folie pouvaitprovoquer la paralysie du traficferroviaire et que c’est contraire à l'islam. Je comprends aussimaintenant qu’il est plus facile de donner la mort aux autres que de se la donner à soi-même.

La NR 4583 — Dimanche 17 mars 2013

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Après avoir disputé la demi-finale(aller) de la Coupe de l’Union arabede football (UAFA), soldée par unmatch nul à Alger face aux Egyp-tiens d’Al Ismaily (0-0), les coéqui-piers de Nacreddine Khoualed re-plongeront dans l’ambiance afri-caine avec cette confrontationdevant Panthère Ndé, un novicesur le plan continental. Les joueurs du coach français Ro-land Courbis, devront impérative-ment sortir le grand jeu cet après-midi face aux Camerounais, s’ils neveulent pas hypothéquer leurschances de qualification pour leprochain tour de l’épreuve. Unevictoire sur un score sécurisantpermettrait aux Rouge et noir defranchir un grand pas vers le pas-sage aux 1/16es de finale, d’autantque le déplacement au Camerouns’annonce périlleux. «C’est une nou-velle compétition que nous allonsaborder. C’est sûr que ça va êtreune nouvelle expérience pour cer-tains. Personnellement, j’ai déjàdisputé cette compétition. Je vaisessayer de mettre mon expérienceau service du groupe. Ce match

sera ordinaire et nous tâcheronsde le gagner. C’est vrai que nous neconnaissons pas notre adversaire,c’est ce qui nous poussera à l’abor-der avec beaucoup de vigilance», aaffirmé le défenseur usmiste, Mo-hamed Rabie Meftah. Toutefois, l’USMA devra faire faceà un manque d’efficacité flagrant enattaque, en dépit de la présencede joueurs de talent, à l’image deZiaya, Deham, et autre Bouazza.Pour cela, le club algérois est ap-pelé à faire preuve de lucidité pour

transpercer la défense camerou-naise, qui va être certainementmise à rude épreuve, devant un pu-blic usmiste qui ne va pas hésiterà prêter main forte à son équipe àl’occasion de cette sortie. De son côté, la formation de Pan-thère Ndé, à pied d’œuvre à Algerdepuis vendredi, aura à coeur de re-partir avec un bon résultat, unemanière de préserver toutes seschances pour la qualification. Enchampionnat local, Panthère Ndé,actuel lanterne rouge avec 2 points

en quatre matchs, reste sur unedéfaite face au New Star FC (1-0).Cette rencontre sera dirigée par untrio arbitral tunisien, composé deNacerallah Djaoudi, assisté de sescompatriotes Arbi Mansouri et Mo-hamed Bettouta, alors que le com-missaire au match sera le MalienMoussa Kounati. Lors du précé-dent tour, l’USMA avait réussi àpasser l’écueil des Mauritaniensdu FC Tevragh Zeina (aller 2-0, re-tour 2-1).

AAggeennccee

USM Alger - Panthère Ndé (16e de finale de la Coupe de la CAF)

s p o r tLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

23

Organisation de laCAN-2019 : l’Algériedéposera sacandidature aumoment opportunLe ministre de la Jeunesse etdes sports, M. MohamedTahmi, a indiqué hier à Oranque le dépôt du dossier decandidature de l’Algérie pourabriter une phase finale dela Coupe d’Afrique desnations (CAN) des seniors«sera fait au momentopportun». «Le dossier decandidature pour abriter unephase finale de la CAN, cellede 2019 par exemple, seraétudié avec minutie pourêtre déposer au momentopportun», a déclaré leministre à la presse à l’issuede la rencontre qu’il a eueavec le président de laConfédération africaine defootball, M. Issa Hayatou.M. Tahmi a égalementprécisé que lors de cetterencontre, la question de lacandidature de l’Algérie àabriter une CAN «n’a pas étéabordée». Les deux partiesont discuté de plusieursautres sujets dontnotamment de la situation etdes perspectives du footballen Afrique, dudéveloppement de ce sportroi et des compétencesalgériennes en matière defootball, a encore précisé leministre. MM. Tahmi etHayatou ont pris part, hieraprès-midi, à la cérémonied’ouverture de la 18e éditionde la Coupe d’Afrique desnations de football desmoins de 20 ans (CAN U-20)qu’a abrité le stade «Omar-Oucief» d’Aïn Témouchent.

Quotidien national d’information.Edité par la Sarl SEDICOM aucapital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.MMeemmbbrreess ffoonnddaatteeuurrss ::Gérant, directeur de la publication:AAbbddeellwwaahhaabb DDjjaakkoouunnee. Directeur de coordination :SSaammiirr SSaabbeekkDirecteur commercial :OOuuaahhiidd KKoouubbaa. Composition PPAAOO LLaa NNoouuvveelllleeRRééppuubblliiqquuee Impression Alger :SSIIMMPPRRAALL.Oran : SSIIOO. Constantine : SSIIEE.Diffusion centre : SSEEDDIICCOOMM.Ouest : SSPPDDOO. Est : EEll KKhhaabbaarr. Sud :TTrraagg ddiiffffuussiioonn Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : SSttuuddiioo BBaayyllaauuccqq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

EE NNDD EE UU XX MM OO TT SS

� Soustara joue sur plusieurs fronts cette saison. (Photo > Belinonet)

Les Algérois visent une optionpour la qualification

Plateau d’El-Bez

Sétif se dote d’un grand village sportif, La capitale des Hauts-Plateaux quia enfanté de nombreuses généra-tions de grands sportifs, se doted’un grand village sportif, commeaiment à l’appeler les sportifs séti-fiens. Cependant, les associationssportives attendent toujours le feuvert pour investir cette structurespécialisée de la région. S’étendantsur une superficie de 20 hectares, legigantesque projet est implanté auniveau du plateau d’El Bez, non loindu 2e pôle de l’université FerhatAbbas. Disposant d’infrastructuresde premier ordre, le complexe estune belle et importante acquisitionpour le mouvement sportif national,avec désormais un site de prépara-tion et d’oxygénation de haute fac-ture, d’autant plus que l’antique Siti-fis, qui est située à plus de 1 000mètres d’altitude, se trouve àquelques encablures des montsMegress culminant à plus de 1 737mètres. Implanté à la périphérie-estd’Aïn El Fouara, le village est le coinidéal pour la préparation des spor-tifs de haut niveau. Disposant detoutes les commodités, le site secompose d’une piscine olympiquedotée d’un bassin de compétition(25x50 m) et d’un autre pour l’ini-tiation (25x12,5 m). Réalisé, selon les

normes internationales, le complexe,qui a englouti pas moins de 1,5 mil-liard de dinars, est en mesure d’abri-ter les compétitions internationales.Le lieu est par ailleurs, doté de deuxgradins de 1 300 places dont 70 pourVIP, une tribune de presse, une sallede conférences et deux salonsd’honneur. Un espace antidopage estaussi prévu. Les nageurs et leursstaffs techniques auront à leurs dis-positions, une salle de musculation

et une salle de cours ou de projec-tion vidéo. Trois terrains de football(deux en gazon synthétique, le troi-sième en gazon naturel) jouxtent lebassin. Un stade d’athlétisme avecgradins de plus de 1 000 places estdésormais fonctionnel. Les athlètesn’attendent que le feu vert pourinvestir la première structure spé-cialisée de la région. Une salle omni-sports disposant de gradins d’unecapacité de 500 places est fin prête.

Il faut préciser qu’une telle acquisi-tion vient à point nommé pour lestrois formations sétifiennes, à savoirl’ESS (volley-ball), le TRS (handball)et l’USS (basket-ball) évoluant enexcellence. Celles-ci vont donc bénéficier d’uneautre structure qui va sans nul doutepermettre aux formations précitées,qui étaient à l’étroit au niveau desdeux salles du complexe du 8-Mai1945 et des 1006 Logements, de tra-vailler à l’aise. Le futur village, qui devient officiel-lement ENSO (Ecole nationale dessports olympiques), possède 5autres salles spécialisées (boxe,escrime, gymnastique, haltérophilieet une autre pour les sports de com-bat (lutte, judo et taekwondo).Implanté dans un décors de verdurejouxtant le célèbre oued Bousselem,le complexe dispose d’un restaurantde 300 couverts, d’un bloc héberge-ment, de 53 chambres à 2 lits plusdes suites. Les disciplines de haut niveau (bas-ket-ball et volley-ball) pourront ainsibénéficier de ces infrastructurespour atteindre leurs objectifs etdésengorger les créneaux horairesau profit d’autres associations.

HH.. MMuussttaapphhaa

, L’USM Alger tenteraaujourd’hui, face aux Came-rounais de Panthère Ndé dedécrocher un résultat ras-surant, en match prévu austade Omar-Hamadi (18h),comptant pour les 1/16es definale (aller) de la Coupe dela Confédération africainede football (CAF).

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L’Euro-2016, qui aura lieu dans l’Hexa-gone, ne sera pas ouvert aux téléspec-tateurs non abonnés au «groupe qataribeIN». Les Médias français s’interro-gent et commentent : «Jamais la diffu-sion d’un championnat d’Europe n’auracoûté aussi cher aux chaînes de télévi-sion françaises.» Ainsi, le quotidienL’Equipe révèle que «l’appel d’offres del’UEFA concernant les droits de diffu-sion en France des matchs de l’Euro-2016, a reçu une proposition totale de110 millions d’euros, en provenance detrois groupes. Après s’être déjà taillé lapart du lion lors de l’Euro-2012, legroupe qatari beIN Sport a une nou-velle fois, raflé la mise en versant 60 mil-lions d’euros pour disposer des droitsde l’intégralité des rencontres, soit 51matchs pour le premier Euro de l’his-toire à 24 équipes».De leur côté, TF1 et M6, ne pouvantfaire face à cette machine, n’ont offertque 25 millions d’euros chacun afin dedisposer de onze matchs. Le Qatar joueet gagne à tous les coups. Il n’est pasquestion de laisser une parcelle de ter-rain ou d’espace sans le squatter. Lesport est le robinet par excellence quiattire ce petit monde milliardaire. Pasde frontières qui résistera à ce modeopératoire. L’Euro-2016. Un objectif à at-teindre sans trop faire de bruits, maisplutôt avec une intelligence exception-nelle. Un mode opératoire identique àcelui d’Al Jazeera sport.

beIN Sport rentre en scène et boule-verse le jeu. Il reste pour les chaînesfrançaises, cette possibilité de récupé-rer la retransmission en clair desmatchs de l’équipe de France ainsi quedes deux demi-finales et de la finaleétant une obligation légale, «TF1 et M6se partageront forcément ces affiches,ce qui assure aux Français de ne man-quer aucun match des Bleus, ni les troisrendez-vous les plus importants de lacompétition», dira un spécialiste. Alorsque les chaînes du groupe Al-Jazeeraassureront la couverture et la diffusiondes 51 rencontres, le duo de chaînesgratuites proposera un menu composéde 22 affiches, soit moins de la moitiédes matchs de l’Euro-2016. Un rédac-teur qui feuillette les pages de cette

aventure, pardon de cette promenadede santé financière des Qataris, parlequant à lui, d’une relance de la part del’UEFA de son appel d’offres auprès deschaînes françaises, mais il constateraque cette instance a obtenu ce qu’ellevoulait : «Une revalorisation substan-tielle du montant des droits de retrans-mission. Lors du premier tour, TF1 et M6n’avaient proposé au total que 60 mil-lions d’euros». Ils étaient loin de labarre, il fallait sauter un peu plus hautmais seuls les Qataris pouvaient le faire,sans se tromper. Et au sommet, il y aceux qui attendent leur part, une partqui consoliderait leur assiette finan-cière, en l’occurrence l’UEFA, ce qued’autres ne pourront faire. C’est un peu

le grand partage du gâteau. Chacun abataillé pour se faire une place et trou-ver une fourchette pour piquer sa partsans pour autant ennuyer son concur-rent, qui lui aussi est le maître des lieux,le distributeur, la Fontaine hertzienne. L’entrée en jeu de ce groupe qatari beINSport a considérablement changé ladonne. Et fait sonner les cloches «fina-lement, tout le monde est satisfaitpuisque les chaînes en clair réduisentleur investissement, tout en conser-vant l’assurance de pouvoir diffuserles principales affiches. Pour le télé-spectateur français, la diffusion en clairde 22 rencontres assurent le serviceminimum». En somme, l’argent libèredes espaces pour en récupérer plus.

HH.. HHiicchheemm

Euro-2016

s p o r tLa NR 4583 – Dimanche 17 mars 2013

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� Le Qatar veut tout monopoliser. (Photo > D.R)

, Le groupe qatari beIN va gérerla totalité des rencontres defootball de l’Euro-2016 (51matchs). TF1 et M6 se partageront22 rencontres, dont les matchs del’équipe de France. L’heureuxgagnant n’est autre que l’UEFA, il yaura automatiquement un partagedes droits TV, ce quinaturellement est une très bonneaffaire. Elle empochera 110millions d’euros. Un montantrecord pour la compétition enFrance.

Les télévisions qataries, une foisde plus…

TT UU RR FF Hippodrome de BarikaPrix «Moughira» - Pur-Sang Dotation : 300 000 DA - 15h00 - 1400 m Pronostic : 1.9.11.2.6.4.3

Quinté-quarté

11 -- GGeenniixxeenniiaa :: EEllllee eesstt ddééccllaassssééee ddaannss ccee lloott22 -- VViivviicc :: EEllllee ppeeuutt aaccccrroocchheerr uunn aacccceessssiitt33 -- FFrreeddeerriicckk HHaannddeell :: CCee cchheevvaall ddee qquuaalliittéé mmooddeessttee eessssaaiieerraaddee ttiirreerr ssoonn ééppiinnggllee dduu jjeeuu44 -- WWaabboonniittaa :: EEllllee eesstt eenn ffoorrmmee

55 -- ZZaallaabboowwll :: CCoouurrssee dd’’eennttrrééee

66 -- SSuuhhiillllaa :: PPoouurr llaa ssuurrpprriissee

77 -- GGoorraamm :: CC’’eesstt uunn ppoouullaaiinn ddee qquuaalliittéé mmooddeessttee

88 -- SSppiinnnniinngg BBiirrdd :: IIll rraattee ttoouutteess sseess ccoouurrsseess

99 -- HHiigghh SSeeccuurriittyy :: SSaa ppllaaccee eesstt ddaannss llee jjuummeelléé

1100 -- NNaaiimm BBaahhrr :: CCee sseerraa ddiiffffiicciillee

1111 -- SSeevveenn SShhaammrroocckkss :: SSaa ppllaaccee eesstt ddaannss llee ttrriioo ddee bbaassee

1122 -- AAll BBaarrsshhaa :: CCoouurrssee dd’’eennttrrééee

1133 -- CCoommeellllee :: CCoouurrssee dd’’eennttrrééee

PPRROOPPRRIIEETTAAIIRREE

NN.. CChheebbllii

YY.. GGaaoouuaaoouu

MM.. OOoouubbiirr

KK.. SSaallhhii

LLee ppeettiitt hhaarraass

LLee ppeettiitt hhaarraass

SSRR GGuuiirrii

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AA.. KKhhaannttaarr

SS.. ZZeekkrrii

AA.. GGuuiirroouubb

LLee ppeettiitt hhaarraass

MMSS LLaahhmmiiccii

CCHHEEVVAAUUXX

11 -- GGeenniixxeenniiaa

22 -- VViivviicc

33 -- FFrreeddeerriicckk HHaannddeell

44 -- WWaabboonniittaa

55 -- ZZaallaabboowwll

66 -- SSuuhhiillllaa

77 -- GGoorraamm

88 -- SSppiinnnniinngg bbiirrdd

99 -- HHiigghh sseeccuurriittyy

1100 -- NNaaiimm bbaahhrr

1111 -- SSeevveenn sshhaammrroocckkss

1122 -- AAll bbaarrsshhaa

1133 -- CCoommeellllee

JJOOCCKKEEYYSS

TT.. LLaazzrreegg

AA.. KKoouuaaoouuccii

AABB AAttaallllaahhjj

SS.. HHeellllaall

AA.. BBookkhhaacchhbbaa

AABB CChhaaaabbii

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55

5511

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1133

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PPrroopprriiééttaaiirree

HH.. FFeerrhhaatt

TT.. HHaammzzaa

SS.. HHeellllaall

BB.. SSAAHHRRAAOOUUII

BB.. SSaahhrraaoouuii

PPrroopprriiééttaaiirree

PPrroopprriiééttaaiirree

PPrroopprriiééttaaiirree

AA.. AAiiddaa

SS.. AAttaallllaahh

BB.. SSaahhrraaoouuii

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Page 19: Page 05-4583 rachid Arezki - La Nouvelle République · l’évaluation de l’IDH du pays ont porté également sur le revenu par habitant, l’inflation, le chômage, le s dépenses

Face à l'autre candidat, MohamedBouaballah, président de la Fédé-ration algérienne de tennis, l'an-cien president du COA n'a eu au-cune difficulté à se faire élire parles membres de l'assemblée. Lescore était sans appel : 104 voixpour Berraf contre seulement 31pour Bouabdallah et 5 bulletinsnuls. Il succède ainsi à Rachid Ha-nifi dont le mandat avait été per-turbé par une guerre membre-pré-sident, chose qui avait entravé letravail du COA pendant tout lemandat olympique. Pour l'AGEd'hier, 71 membres ont marquéleur présence sur les 81 inscrits, lequorum étant donc largement at-teint. C'est bien entendu le prési-dent sortant, Hanifi, qui a pris enpremier la parole en souhaitantque les travaux de l'AGE se dérou-lent dans la sérénité avant de lais-ser place à la secrétaire générale,Zhor Guidouche, pour expliquerles modalités du déroulement del'opération de vote. Par la suite, lacommission de recours a été dési-gnée avec à sa tête le doyen del'AG, à savoir Yamani après queLarfaoui a decliné l'«offre». Il a étésecondé par le président sortantet deux membres, Tiabi et Che-kroun, comme le stipule la régle-mentation. Pour le bureau devote, il a été presidé par le repré-sentant de la Fédération algé-rienne de tennis, Zitouni. Bouaârifiet ses collègues ont apporté l'aidenécessaire pour le déroulementdu scrutin. Il faut préciser que lestravaux se sont déroulés dans de

bonnes conditions avec unegrande affluence des médias. A lafin de l'opération, le revenant Mus-tapha Berraf s'est dit heureux decette élection et de la confiance

placée en lui par les membres del'AG en promettant de réunir la fa-mille olympique pour qu'elle nerevive plus les remous qu'a vécuscette instance lors du dernier man-

dat. Il est clair que beaucoup detravail attend le nouveau prési-dent, la première urgence étantde redonner la stabilité et la crédi-bilité du COA qui s'est donné en

spectacle durant des années enallant même se faire tirer lesoreilles par le Comité internationalolympique. Aujourd'hui, leschoses semblent se stabiliser avecun président qui connaît bien lamaison. Il s'agira pour lui de mettreen place un pôle de développe-ment 2016-2020. Etre à l'écoutedes sportifs et athlètes d'élitespour leur offrir la meilleure prépa-ration possible pour les échéancesinternationales doit être aussi unepriorité. Pour cela, il sera assisté dans cettetâche par les membres du bureauexéctutif qui ont été élus hier, à sa-voir Saâdi, Bouras, Chebaraka, Fe-zouine, Mati, Gougam, Chebah etBouchiha au titre des Fédérationsolympiques. Pour celles non olym-piques et autres, ont été élus Me-ridja, Brahmia, Hammad et Izem.Quant à la représentante du sportfeminin, Nouria Benida Merrah etHassiba, leurs éléections n’ont pasété déterminantes puisqu’elles ontterminé ex-aequo (68-68). Le votedevait être refait, mais en l'absencede la majorité des membres quiavaient déjà quitté la salle. Ainsi,il a été décidé de refaire l'opérationlors de la prochaine assembléepour élire l'une de ces deux an-ciennes championnes. Enfin, il fautsavoir que le nouveau presidentMustapha Berraf (59 ans), est unancien basketteur internationalqui a déjà occupé ce poste à troisreprises (1996-1998, 2001-2004 et2005-2009). Il occupe actuellementle poste de 1er vice-président del’association des Comités natio-naux olympiques d’Afrique(ACNOA), chargé du règlementdes conflits et des relations inter-nationales du domaine sportif.

SSooffiiaannee GGaassssoouummaa-

A voir�Al jazeera sport +2 :Barcelone –Rayo à 21� Cannal+ sport : Chelsea-West Hamà 17h

,C'est fait ! Après avoirquitté le Comité olym-pique algérien lors du der-nier mandat, MustaphaBerraf a enregistré son re-tour hier matin à l'occasionde l'assemblée généraleélective qui s'est dérouléeau siège de cette instance,à Ben Aknoun.

�Mustapha Berraf, nouveau président du Comité olympique algérien. (Photo > La NR).

Mustapha Berraf de retour au Comitéolympique algérien

Par quoi vais-je commencer aujourd’hui, sinon quede faire l’habituelle gymnastique dans le mondepourri du football ? Quelqu’un, très au fait desmagouilles qui rongent cette discipline, m’a glissé àl’oreille que tout s’achète et tout se vend en cette finde saison. Ma réplique, somme toute simple, consisteà lui rappeler que c’est un secret de polichinelle etque le commun des Algériens sait que le football estpire que Sonatrach. Mais ce quelqu’un persiste à direque la corruption est devenue un jeu où tous lesacteurs du football inscrivent des buts d’anthologie àmême de figurer dans le top des corrompus. Joueurs,dirigeants, arbitres, intermédiaires et même les

responsables des institutions footballistiques sonttous mouillés. Personne n’y échappe et la traçabilitéde l’argent est facilement décelable mais personnene s’y intéresse comme si un accord tacite lie tout cebeau monde. C’est vrai que tant qu’il n’y a pas depreuves tangibles, ces acteurs sont innocents maisfaut-il attendre que ces preuves viennent à nouspour diligenter des enquêtes ? Autant dire que c’esttenter le diable que de s’aventurer dans ce bourbieret que de chercher à y mettre son nez au risque delaisser des plumes. N’empêche que cette corruptionmine cette discipline, freine son développement etsacrifie une jeunesse égarée, cherchant vainement

ses repères. Des repères perdues depuis que lefootball est tombé entre les mains des charognardsdélapidant tout sur leur passage. Il n’y a pas à dire,le football est lui aussi pris dans la tourmente de lacorruption, bien organisée. Personne ne peut le nier,y compris les pouvoirs publics, désarmés, craignant,eux aussi, de réagir pour arrêter le massacre, car c’enest un. Pour l’instant, personne n’ose le faire commesi tout le monde trouve son compte. Il n’y a aucuneautre explication car la corruption s’est tellementancrée dans cette discipline, qu’il faut vraiment unmiracle pour la combattre.

AAsssseemm MMaaddjjiidd

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