pacifier la formation des sages femmes

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Pacifier la formation des sages femmes françaises en Belgique Parce que les formations médicales et paramédicales belges attirent un nombre très important d’étudiants de France, le futur député des Français du Benelux devra régler cette question. Candidat à ce mandat, Stéphane Buffetaut souhaite un dialogue pour une gestion pacifiée et reconnue de la formation de sage-femme, l’une des plus en vogue. Tirage au sort, quota, etc, les étudiants français et leur affluence posent problème. Ils rêvent de devenir vétérinaires, médecins, infirmiers ou sages-femmes et ils sont parfois le cauchemard d’hôpitaux qui les attendent en vain à des stages incompatibles avec des billets de TGV pris il y a des mois. Stéphane Buffetaut a voulu tirer les choses au clair. Il vient de se rendre à l’Institut Supérieur d’Enseignement Infirmier (cliniques universitaires de Saint Luc). Cathy Delannoy, sa directrice, et Antoinette Huberty, responsable du département des sages femmes, ont apporté un témoignage tout en nuance, un bon socle pour les mesures à prendre. Ainsi pour Stéphane Buffetaut, « quand la Belgique dispense des formations de qualité sans fixer de concours à l’entrée, au contraire de la France, cela crée des turbulences dans les deux pays. Il faut renforcer la coopération entre les centres de formation des deux pays pour en pacifier les relations. Avec l’Europe de la libre circulation, on ne peut continuer de monter dans son coin ses propres petits programmes. Le Benelux est ainsi une chance pour nos étudiants et pour la France. Cela doit le rester dans un esprit mutuellement bénéfique ». 65% de Françaises en dernière année. Premier problème, l’afflux de Françaises dans les formations de sages femmes. Pour Cathy Delannoy, « l’importance du nombre d’étudiants français qui suivent nos formations est moins un problème pour les soins infirmiers. Pour les autres formations, cela peut poser des problèmes de places de stage. La Belgique s’oriente vers une pléthore de sages femmes. Il y a 22% de Français en soins infirmiers et 65% en fin de scolarité en école de sages femmes. » A titre de solution, Stéphane Buffetaut propose d’améliorer l’information sur les besoins belges en sages femmes et les capacités locales de stage. Second problème, les différences de formation entre la France et la Belgique. Comme le montre Antoinette Huberty, « la Belgique respecte davantage la physiologie de la femme et l’aspect humain. La France est beaucoup plus focalisée sur la technicité. En Belgique, les maternités acceptent des stagiaires souvent avec en vue un recrutement». Toutes les sages femmes formées par la Belgique n’y restent pas et de retour en France, elles doivent parfois affronter une suspicion sans fondement. A titre de solution, Stéphane Buffetaut souhaite un accroissement des échanges de bonnes pratiques entre établissement et une éducation des Françaises aux spécificités belges. Troisième problème, la méconnaissance des diplômes belges par la France. Pourtant, ils obéissent aux normes européennes. Mais les Français ignorent parfois que la Belgique fournit un diplôme infirmier secondaire et un diplôme supérieur post bac. Les niveaux diffèrent. Les Français sont parfois surpris en recevant des diplômés de la première formation et n’hésitent pas à jeter l’opprobre sur la Belgique. La solution réside probablement dans une meilleure information des établissements et un approfondissement de l’harmonisation des diplômes secondaires. CONTACTS Philippe de Casabianca, Porte Parole [email protected] , +32 (0)497454790 Pierre Tardi, Directeur de Campagne [email protected] , +33 (0) 682.581.118 SUIVEZ L’ACTUALITE DE LA CAMPAGNE SUR : Le site de campagne : www.buffetaut2012.fr Twitter : twitter.com/st_buffetaut et Facebook : facebook.com/stephanebuffetaut.org

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Page 1: Pacifier La Formation Des Sages Femmes

Pacifier la formation des sages femmes françaises en Belgique Parce que les formations médicales et paramédicales belges attirent un nombre très important d’étudiants de France, le futur député des Français du Benelux devra régler cette question. Candidat à ce mandat, Stéphane Buffetaut souhaite un dialogue pour une gestion pacifiée et reconnue de la formation de sage-femme, l’une des plus en vogue. Tirage au sort, quota, etc, les étudiants français et leur affluence posent problème. Ils rêvent de devenir vétérinaires, médecins, infirmiers ou sages-femmes et ils sont parfois le cauchemard d’hôpitaux qui les attendent en vain à des stages incompatibles avec des billets de TGV pris il y a des mois. Stéphane Buffetaut a voulu tirer les choses au clair. Il vient de se rendre à l’Institut Supérieur d’Enseignement Infirmier (cliniques universitaires de Saint Luc). Cathy Delannoy, sa directrice, et Antoinette Huberty, responsable du département des sages femmes, ont apporté un témoignage tout en nuance, un bon socle pour les mesures à prendre. Ainsi pour Stéphane Buffetaut, « quand la Belgique dispense des formations de qualité sans fixer de concours à l’entrée, au contraire de la France, cela crée des turbulences dans les deux pays. Il faut renforcer la coopération entre les centres de formation des deux pays pour en pacifier les relations. Avec l’Europe de la libre circulation, on ne peut continuer de monter dans son coin ses propres petits programmes. Le Benelux est ainsi une chance pour nos étudiants et pour la France. Cela doit le rester dans un esprit mutuellement bénéfique ». 65% de Françaises en dernière année. Premier problème, l’afflux de Françaises dans les formations de sages femmes. Pour Cathy Delannoy, « l’importance du nombre d’étudiants français qui suivent nos formations est moins un problème pour les soins infirmiers. Pour les autres formations, cela peut poser des problèmes de places de stage. La Belgique s’oriente vers une pléthore de sages femmes. Il y a 22% de Français en soins infirmiers et 65% en fin de scolarité en école de sages femmes. » A titre de solution, Stéphane Buffetaut propose d’améliorer l’information sur les besoins belges en sages femmes et les capacités locales de stage. Second problème, les différences de formation entre la France et la Belgique. Comme le montre Antoinette Huberty, « la Belgique respecte davantage la physiologie de la femme et l’aspect humain. La France est beaucoup plus focalisée sur la technicité. En Belgique, les maternités acceptent des stagiaires souvent avec en vue un recrutement». Toutes les sages femmes formées par la Belgique n’y restent pas et de retour en France, elles doivent parfois affronter une suspicion sans fondement. A titre de solution, Stéphane Buffetaut souhaite un accroissement des échanges de bonnes pratiques entre établissement et une éducation des Françaises aux spécificités belges. Troisième problème, la méconnaissance des diplômes belges par la France. Pourtant, ils obéissent aux normes européennes. Mais les Français ignorent parfois que la Belgique fournit un diplôme infirmier secondaire et un diplôme supérieur post bac. Les niveaux diffèrent. Les Français sont parfois surpris en recevant des diplômés de la première formation et n’hésitent pas à jeter l’opprobre sur la Belgique. La solution réside probablement dans une meilleure information des établissements et un approfondissement de l’harmonisation des diplômes secondaires. CONTACTS      

Philippe  de  Casabianca,  Porte  Parole  [email protected],  +32  (0)497454790    

   Pierre  Tardi,  Directeur  de  Campagne  

[email protected],  +33  (0)  682.581.118    

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