(p4) prÉsidentielle le maghreb2159).pdfexamens mØdicaux et une quinzaine d’interventions...

16
LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N6180 LUNDI 4 NOVEMBRE 2019- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM ABDELKADER GOURI, PRSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE Le traitement des carences, prochainement soumis au Gouvernement (P24) "Les projets de l’or, de fer, de phosphate, de pØtrole et d’immobilier toujours concernØs par la rLgle d’investissement 51/49 " ! STATUT DE L’EDUCATION 1 800 mds de DA de transferts sociaux et ouverture de 1.722 postes financiers pour les classes spØciales (P3) ! PRSIDENTIELLE Le Conseil constitutionnel devra valider la liste dØfinitive dans une semaine (P24) Qui sont ces cinq candidats en course pour El Mouradia ? ! ELECTION PRSIDENTIELLE DU 12 DCEMBRE PROCHAIN (P4) Le prØsident de la Chambre nationale de commerce et d’industrie (CACI), Abdelkader Ghouri, a rØvØlØ les propositions et les attentes de son institution sur les secteurs stratØgiques demeurant toujours concernØs par la rLgle d’investissement 51-49. " Les mines de fer, d’or, de phosphate, les engrais ainsi que les bases pØtroliLres et gaziLres et projets immobiliers, en l’occurrence, ne seront pas concernØs par la suppression de cette loi d’investissement", dØclare le premier responsable de la CACI. (Lire en Page 3) ! PLF 2020:

Upload: others

Post on 09-Jan-2020

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

EXAMENS médicaux et une quinzaine d'interventions chirurgicales"lourdes" en oncologie ont été effectués par le staff médical pluridisciplinaire

spécialisé du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Beni Messous (Alger) au profit despatients de l'hôpital Brahim Tirichine de Ghardaïa.

LE CHIFFRE DU JOUR

115

L es défis et les attentes sont énor-mes et croissent de façon expo-nentielle au fur et à mesure qu'ils

s'acheminent vers la sortie de crise pouraboutir à la tenue de l'élection présiden-tielle prévue le 12 décembre 2O19 verscette destination le chef de l'Etat,Abdelkader Bensalah et le vice-ministreministre de la Défense nationale, chefd'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salahont à l'occasion de leur message respectifà l'occasion de la commémoration du 65eanniversaire de la Révolution du 1erNovembre 1954 réaffirmé les gages et lesgaranties qu'ils ont donnés afin de sortirle pays de cette profonde crise politique,des engagements convenus pour être plusfactuels possibles pour ce qui concernel'accompagnement du peuple dans seslégitimes revendications au changementdu système de gouvernance en vogue enAlgérie depuis avril 1999. Un engage-ment déjà compris par le peuple, car ences temps de crise et de tentatives d'entra-ver le processus électoral, le commun desAlgériens est convaincu que le boniment

ou l'hypocrisie qu'utilisent certains n'ontpas droit de cité. Le concept du plus rienne sera comme avant épousé par la majo-rité des Algériens au lendemain de l'avè-nement du mouvement citoyen, le 22février 2O19 est en train de se matériali-ser dans les discours et allocutions duchef de l'Etat et du vice-ministre de laDéfense nationale à travers des annoncesfortes et sans ambiguïté et contredisent lapropagande ressassée par certaines par-ties comme d'habitude et depuis le débutde la crise, une propagande incongrue etincohérente, qui va du simple maquillagede la réalité jusqu'à sa déformation totalepour des desseins inavoués, notamment ladéstabilisation du pays à travers le main-tien du statuquo.Tout le monde sait, en effet, que la pierreangulaire de la stratégie de rupture avecles pratiques de l'ancien pouvoir durantune vingtaine d'années prononcée dans lediscours des hautes autorités du paysdemeure l'assainissement de l'environne-ment politique et économique débarrasséde la bande et de ses relais. Ce qui fait

dire au chef de l'Etat que : " L'Algérie desChouhada requiert, en ces moments sen-sibles, un réaménagement de prioritéspour éviter des conséquences incertaines.Aussi, avais-je déclaré, en m'engageant àagir conformément à la Constitution, quel'Etat était à l'écoute des aspirations pro-fondes et légitimes de notre peuple auchangement radical du mode de gouver-nance et l'avènement d'une nouvelle ère,fondée sur le respect des principes de ladémocratie, de l'Etat de droit et de la jus-tice sociale ".Cette voie vers la démocratie va forcé-ment passer par l'organisation de l'élec-tion présidentielle, et c'est sûr que cheminfaisant, l'Etat et le Haut commandementde l'ANP qui sont en train de jouer le rôle" d'escorte de tête " au changement et latenue du scrutin présidentiel vont ren-contrer des parties contraires et mêmefarouchement hostiles au changement etaussi adversaires déclarés des revendica-tions populaires. Mais qu'à cela ne tienne,il faudra, pour une fois pour d'aucuns dereconnaître la réalité, avoir le courage de

dire que le pays avance dans la bonnedirection. C'est déjà senti depuis long-temps dans les allocutions du vice-minis-tre de la Défense nationale. " Nousconstatons aujourd'hui que le peuplealgérien, notamment les jeunes, a atteintun haut degré de conscience et est résoluà se diriger vers la tenue des présidentiel-les, mettant ainsi en échec les desseins dela bande et de ses relais, habitués à exer-cera le chantage politique, à travers desporte-voix qui utilisent certaines tribunesmédiatiques tendancieuses tentant envain d'entraver cette noble démarche ".Le chef d'état-major de l'ANP suit une "stratégie judicieuse " et bien étudiée, et�uvre à mettre en place toutes les condi-tions idoines permettant d'organiser cesélections dans toutes leurs étapes dans debonnes conditions, mettant en gardeencore une fois ceux qui tentent de per-turber et troubler la sérénité de cetteimportante échéance et que la justice leurfera face à travers la stricte application dela loi.

B. C.

Post scriptum

Par B. ChellaliL'assainissement total de l'environnement

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

PRÉSIDENTIELLE

Le Conseil constitutionnel devra validerla liste définitive dans une semaine

Après l'annonce parl'Autorité nationaleindépendante desélections (ANIE) de laliste des cinq (05)candidats à laprésidentielle du 12décembre prochain,le Conseilconstitutionnel devravalider la listedéfinitive descandidats dans undélai de sept (7) joursà partir de la date detransmission de ladernière décision.

E n vertu de l'article 141,l'ANIE transmet auConseil constitutionnel

ses décisions relatives aux candi-datures accompagnées des dos-siers des candidats dans un délain'excédant pas 24 heures àcompter de la date de l'annoncede ses décisions. Le Conseilconstitutionnel devra valider, pardécision, la liste définitive descandidats à l'élection duPrésident de la République, ycompris les recours, dans undélai de 7 jours à partir de la datede transmission de la dernièredécision de l'ANIE. Il publieraégalement cette liste au Journalofficiel. En vertu du même article,l'ANIE est appelée à "statuer surla validité des candidatures à laPrésidence de la République pardécision dûment motivée dansun délai de sept (7) jours, àcompter de la date de dépôt de ladéclaration de candidature. ladécision de l'ANIE est immédia-tement notifiée à l'intéressé"."En cas de rejet, le concerné peutéventuellement introduire un

recours auprès du ConseilConstitutionnel, et ce, dans les48 heures qui suivent l'heure dela notification", selon le mêmearticle. Une fois la liste défini-tive publiée au journal officiel, leretrait du candidat n'est pasaccepté. Selon l'article 144, "leretrait du candidat n'est niaccepté ni pris en compte aprèsla validation des candidaturespar le Conseil Constitutionnel,sauf en cas d'empêchementgrave légalement constaté par leConseil Constitutionnel ou encas de décès de l'intéressé. Unnouveau délai est ouvert pour ledépôt d'une nouvelle candidaturequi ne peut excéder le mois pré-cédant la date du scrutin".En cas de décès ou d'empêche-ment grave d'un candidat, aprèsla validation de la liste des candi-dats par le ConseilConstitutionnel et sa publicationau journal officiel, la date duscrutin est reportée pour unedurée maximale de quinze (15)jours", prévoit le mêmearticle.Les candidats à la prési-dentielle se préparent à entrer encompétition, notamment avec lelancement officiel de campagneélectorale prévue le 17 novem-bre en cours, en vertu de l'article173 de la loi organique relativeau régime électoral qui stipule:"la campagne électorale estdéclarée ouverte vingt-cinq joursavant la date du scrutin. Elles'achève trois jours avant la datedu scrutin". "Lorsqu'undeuxième tour du scrutin estorganisé, la campagne électoraledes candidats au deuxième tourest ouverte douze (12) joursavant la date du scrutin ets'achève deux (02) jours avant ladate du scrutin", ajoute le mêmearticle.Le président de l'ANIE,Mohamed Charfi, avait annoncésamedi, l'élaboration d'une"charte d'éthique des pratiques

électorales" qui sera signée parl'ANIE, les candidats et la presseavant le début de la campagneélectorale. Il avait annoncé éga-lement la présentation, lasemaine prochaine, d'un exposédétaillé" sur le fichier électoralnational.L'ANIE avait annoncéque "cinq (5) dossiers de candi-dats à l'élection présidentielle du12 décembre ont été acceptés",précisant qu'il s'agissait duSecrétaire général par intérim duRassemblement national démo-cratique (RND), AzzedineMihoubi, du président duM o u v e m e n t E l - B i n a ,Abdelkader Bengrina, de l'an-c i e n P r e m i e r m i n i s t r e ,Abdelmadjid Tebboune, du pré-sident du parti Talaie ElHouriyet, Ali Benflis, et du pré-sident du Front Al-Moustakbel,

Abdelaziz Belaid.Ces cinq can-didats "remplissent toutes lesconditions requises pour la can-didature à la présidence de la

République sur les 23 dossiers depostulants déposés.

Hamid B.

STATUT DE L'EDUCATION

Le traitement des carences, prochainementsoumis au Gouvernement

L e ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed a affirmé, samedi à Alger, qu'il soumet-tra prochainement la question de traitement des carences contenues dans le Statut du secteur del'éducation nationale au Gouvernement. Répondant aux préoccupations soulevées par les mem-

bres de la Commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'uneréunion sur le projet de budget sectoriel pour l'exercice 2020, le ministre a indiqué "qu'il soumettra pro-chainement la question de traitement des carences contenues dans le Statut du personnel de l'éducationau gouvernement", relevant que "+la proposition la plus efficiente+ parmi les trois propositions débat-tues, ces dernières années avec les partenaires sociaux, sera retenue".Parmi les propositions enregistrées, le ministre a cité l'application des nouvelles catégories sur six gra-des, le traitement des carences chez 27 grades ou un changement aux grades à travers la mise en �uvredu décret présidentiel 266/14 du 28 septembre 2014 fixant la grille indiciaire des traitements et le régimede rémunération des fonctionnaires.Au sujet des logements de fonction pour le personnel du secteur, M. Belabed a dit "je refuse catégori-quement l'expulsion de tout directeur d'établissement éducatif à la retraite de son logement de fonctionsi ce dernier ne dispose pas d'un logement privé".Par ailleurs, le ministre a présenté devant la commission des finances et du budget le projet de budgetalloué à son secteur au titre de l'année prochaine, qualifiant ce budget de "considérable". Une hausse de14,91 milliards DA a été enregistrée par rapport aux affectations allouées au titre de l'exercice 2019.Le ministre a précisé que les affectations allouées au secteur de l'éducation au titre de l'exercice 2020dans le cadre du budget de fonctionnement s'élèvent à plus de 724 milliards DA.Selon les prévisions, les dépenses allouées aux personnels représentent 90,73% dudit budget, tandis que9,27 % des affectations sont destinés à la couverture des autres dépenses et au soutien à la scolarisation.

R.N.

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°6180 LUNDI 4 NOVEMBRE 2019- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

ABDELKADER GOURI, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE

Le traitement des carences,

prochainementsoumis au

Gouvernement(P24)

"Les projets de l'or, de fer, de phosphate, de pétrole et d'immobiliertoujours concernés par la règle d'investissement 51/49 "

! STATUT DE L'EDUCATION

1 800 mds de DA de transferts sociaux et ouverture

de 1.722 postes financiers pour les classes spéciales (P3)

! PRÉSIDENTIELLE

Le Conseilconstitutionnel devra

valider la liste définitivedans une semaine

(P24)

Qui sont ces cinq candidats en course pour El Mouradia ?

! ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE PROCHAIN

(P4)

Le président de laChambre nationale decommerce etd'industrie (CACI),Abdelkader Ghouri, arévélé les propositionset les attentes de soninstitution sur lessecteurs stratégiquesdemeurant toujoursconcernés par la règled'investissement 51-49. " Les mines defer, d'or, dephosphate, les engraisainsi que les basespétrolières et gazièreset projets immobiliers,en l'occurrence, neseront pas concernéspar la suppression decette loid'investissement",déclare le premierresponsable de laCACI.

(Lire en Page 3)

! PLF 2020:

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 23

Edité par la SARLMaghreb Presse

Éditionau capital

De 5.200.000 DACompte bancaire :

00100625030030024926BNA agence Kouba

Directeur de la PublicationSalah Lakoues

Direction de la Rédaction Administration

BP 545,Maison de la presse Safir Abdelkader

Kouba - AlgerTél Adm : 023 70 94 94Tél Réd : 023 70 94 61Fax Pub : 023 70 94 58Fax Réd : 023 70 94 09

Site internet : www.lemaghrebdz.com

e- mail: [email protected]

ImpressionEPE - SPA Imprimerie "Centre"

DiffusionCentre : MPE

Est : MPEOuest : MPE

PublicitéTél : 023 70 94 94

Contactez aussiANEP :

1 Avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73 76 78 / 021 73 71

28/ 021 73 30 43Fax : 021 73 95 59

Bureaux RégionauxAnnaba

038 86.83.25Oran

041 45.21.99

Les manuscrits, photographies ou tout

autre document etillustrations adressés ouremis à la rédaction neseront pas rendus et ne

peuvent faire l'objetd'aucune réclamation.

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

TÉLÉVISION

La dernière vague20h00

Après la destruction du nuage, l'ensem-ble des rescapés de la vague s'évanouis-sent un à un. Tous n'en sortiront pasindemne. Ben, qui est accusé d'avoirmis un adolescent en danger, seretrouve rapidement dans une impasseet veut comprendre les causes du décès.Esseulée, Lena lui révèle qu'elle estenceinte et demande son aide. Son bébécontinue à se développer beaucoup tropvite mais semble être, selon Marianne,malgré tout en bonne santé. Yaël, deson côté, se rapproche de Mathieu quiculpabilise de ne pas avoir pu aider sonami.

SSelection du jourelection du jour

Secrets d'histoire19h55

A Versailles, Stéphane Bern s'intéresse à l'undes personnages les plus énigmatiques duXVIIIe siècle : le chevalier d'Eon. Diplomate,espion, officier du roi à la brillante carrière,Charles d'Eon de Beaumont est surtout restécélèbre pour son ambiguité sexuelle qui a ali-menté les conversations à la cour. Le chevaliera passé près de 50 ans dans la peau d'un hommeet 33 dans celle d'une femme. Louis XV, fas-ciné par son esprit, en fait son espion et l'en-voie en Russie pour infiltrer la cour de la tsa-rine afin de la convaincre de s'allier avec laFrance. Il se rend ensuite à Londres où ilcontribue à la rédaction du traité de Paris.

La guerre desmondes19h45

Camping Paradis19h55

Catherine découvre avec effroi le rôle qu'elle a joué dans l'attaque desextraterrestres. De leur côté, Helen et Bill partent à la recherche deleur fils Dan. Emily, quant à elle, recouvre momentanément la vue. Cemiracle doit-il être considéré comme une chance, ou bien n'est-il pasplutôt une forme de malédiction ?...

L�amour est dansle pré

20h00

Les séjours à la ferme se poursuivent chez Laurent, Charles-Henri,Francis, Dédette et François le Vendéen. Alors que pour la plupart lesrapprochements se font de plus en plus évidents, le moment est venupour les cinq célibataires d'annoncer leur décision. Dans l'Aude,Francis voit enfin arriver Ghislaine, sa seconde prétendante, libérée deses impératifs professionnels. Dans le Nord, Dédette se rend avecDédé et Lionel à une séance de dressage canin. Dans la Nièvre, l'effer-vescence de la veillecède la place à un débutde nostalgie tandis queLaurent et Maud enta-ment leur dernière jour-née ensemble. EnVendée, le moment estvenu pour Françoisd'annoncer son choix.Dans le Pas-de-Calais,la séduction entre timi-dement en jeu entreCharles-Henri etStéphanie.

A Bagdad, le sergent-chef James vient d'être nommé à la tête de la meilleure équipe de démi-nage de l'armée américaine. La mission de ses hommes est l'une des plus dangereuses quisoient : désamorcer des bombes. James surprend deux de ses subordonnés, Sanborn etEldridge, par ses méthodes peu orthodoxes. Le sous-officier ne semble pas avoir peur de lamort et entraîne ses hommes dans des missions toujours plus dangereuses, sans vraiment sesoucier de leur sécurité. Grisé par le danger, James est impossible à canaliser. Lorsque la villeplonge dans le chaos de la guérilla urbaine, la vraie nature de James se révèle. Elle va marquerpour toujours ses subordonnés...

Démineurs20h00

Jessica et François se marient au camping. Leurs familles respectives se rencontrent pour la pre-

mière fois. Les uns sont garagistes, les autres notaires. A ce décalage social s'ajoute des dissensions

religieuses. En effet, l'un a ramené un rabbin, les autres portent le style «tradition catholique». Les

bleus doivent assurer pour tout gérer, sauf qu'en plus de la logistique, il faudra régler les différents

conflits qui émanent entre les deux familles pour que le mariage puisse avoir lieu. Chacun apprend

à faire un pas vers l'autre dans un esprit d'ouverture et de partage...

DÉCOUVERTE

Des plongeurs découvrent des dents de requinvieilles de plus de 2,5 millions d'années

L ors d'une expédition dans ungouffre, situé dans le golfe duMexique, un groupe de plongeurs

a découvert des dents qui pourraientappartenir à un requin géant préhistoriqueayant vécu il y a plus de 2,5 millions d'an-nées. Cette trouvaille prouve la théorieselon laquelle la ville de Mérida était sousl'océan.Des plongeurs ont découvert des dents derequin dans le cénote Xoc, dans un gouf-fre du Mexique central, confirmant lesthéories d'anthropologues selon lesquellesla ville de Mérida était autrefois sous lamer, relate le Daily Mail.Selon le média, au total, 15 fossiles den-taires ont été découverts, dont 13 appar-tiendraient à trois espèces de requins différentes, dont un mégalodon, animal qui existait il y a plusde 2,5 millions d'années. Parmi ces restes se trouvaient des vertèbres fossilisées qui auraient puappartenir à un animal éteint et des os fossilisés, tous incrustés dans les parois du gouffre naturel.Les fossiles ont été trouvés dans le cénote Xoc, dont le nom signifie "requin" en langue maya, dansle district de Cholul à Mérida, capitale de l'État mexicain du Yucatan, dans le golfe du Mexique.La spéléologue et photographe Kay Nicte Vilchis Zapata et son partenaire Erick Sosa Rodriguez,qui est également spéléologue, ont découvert les fossiles en plongeant dans la fosse.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

OBJET PERDU

Un violon à289.000 eurosoublié dans un

train a été renduà son propriétaire

L e musicien StephenMorris a récupéré le vio-lon ancien qu'il avait acci-

dentellement laissé le 22 octobredans un train de Londres en des-cendant à son arrêt. L'instrumenten question a été fabriqué en 1709par le maître David Tecchler etson coût est estimé à près de290.000 euros. Un violon anciend'une valeur de plus de 250.000livres sterling (environ 289.000euros) laissé dans un train deLondres a été rendu à son proprié-taire, le musicien Stephen Morris,rapporte la chaîne de télévisionbritannique Sky News. Le musi-cien serait monté dans un train à lagare de Londres Victoria le 22octobre à 22h58, heure locale, etaurait déposé l'instrument trans-porté dans un étui sur le porte-bagages situé au-dessus des siè-ges. Il a accidentellement oublié leviolon dans le train en descendantà son arrêt.

T rois satellites à bord d'une fusée Chang Zheng 4B ont été misen orbite, hier, par la Chine. Ils seront utilisés pour l'imageriestéréoscopique et la cartographie, dans la construction urbaine

et rurale, ainsi que pour les observations statistiques.La Chine a mis en orbite avec succès dimanche 3 novembre trois satel-lites à bord d'une fusée Chang Zheng 4B, indique la Société de scien-ces et technologies aérospatiales de Chine (CASC) dans un communi-qué.Le lancement a eu lieu à 11h22 (5h22 heure de Paris) depuis le cosmo-drome de Taiyuan, dans la province du Shanxi (nord-est de la Chine).Les trois satellites sont ensuite entrés dans l'orbite prévue.Selon la CASC, les trois satellites ont pour but l'étude de la surface dela Terre.Le satellite civil Gaofen-7 mis au point par la Société de sciences ettechnologies aérospatiales de Chine sera utilisé pour l'imagerie sté-réoscopique et la cartographie, dans la construction urbaine et rurale,ainsi que pour les observations statistiques. Pour les fusées de lafamille Chang Zheng, il s'agit déjà du 316e lancement.En août dernier, la Chine a lancé deux satellites de navigation Beidou-3 à bord d'une fusée Chang Zheng 3B. Ils ont pour but de consoliderle système de navigation chinois et d'en augmenter la précision.Beidou est un système de navigation mondial créé par la Chine quiconcurrencera le GPS américain et le russe GLONASS. D'ici 2020, ilfournira des services de navigation dans le monde entier.

IMAGERIE STÉRÉOSCOPIQUE ET LA CARTOGRAPHIE

La Chine met en orbite troissatellites à l'aide de la fusée

Chang Zheng 4B

PATINAGE ARTISTIQUE

La Russe Kostornaiatriomphe à Grenoble,

Zagitova deuxième

D evançant la championne olympique Zagitovade près de 20 points, la Russe Kostornaia,élève de la célèbre entraîneuse Eteri

Tutberidze, a triomphé en individuel à Grenoble.La patineuse artistique russe Alena Kostornaia, 16ans, a raflé la médaille d'or en individuel auxInternationaux de France de patinage à Grenoble.Ayant excellé lors des programmes court et libre -lorsduquel elle a réussi deux triples axel-, la sportive arecueilli un total de 236,0 points, devançant largementses adversaires. Sa compatriote, la championne olym-pique Alina Zagitova, a occupé la deuxième marchedu podium avec 216,06 points.La troisième place est revenue à l'Américaine MariahBell (212,89 points). Chez les hommes, c'est le doublechampion du monde et des États-Unis Nathan Chenqui s'est classé premier (avec 297,16 points), rempor-tant ainsi sa huitième victoire consécutive aux épreu-ves du Grand Prix.

INSOLITE

Il s'arrête sur la route et aide un castor à transporter une branche

E n Allemagne, un jeune homme est venu en aideà un castor qui semblait à la peine pour traver-ser la route à cause d'une branche trop grande

pour lui. La vidéo est devenue virale. Dans la nuit dusamedi 26 au dimanche 27 octobre, un jeune hommeroulait en voiture avec des amis à Deggendorf, dans lesud de l'Allemagne, lorsqu'un castor est soudainementapparu sur la chaussée. Le groupe d'amis a réussi à évi-ter l'animal et a poursuivi sa route, cependant ils ontdécidé de faire demi-tour. "On avait peur qu'il se fasseécraser", confie ce jeune homme au journalDeggendorfer Zeitung.Arrivés sur les lieux, ils ont eu du mal à retrouver lerongeur, avant que celui-ci ne réapparaisse finalementavec un long bout de bois entre les dents. Il tentait de traverser la route de nouveau, tant bien quemal. La bande d'amis a alors décidé de l'aider. L'un des jeunes est sorti de la voiture pour apporterson assistance au castor qui peinait à transporter l'énorme branche, sous le regard de ses amis, hila-res. Ce sauveur de circonstance s'est approché du castor et a traîné la branche à sa place de l'autrecôté de la route.Selon le jeune homme, une fois la route traversée, le rongeur a plongé dans un cours d'eau et a dis-paru avec son précieux objet. Depuis, la vidéo est devenue virale. Elle a recueilli plus de 332.000vues.

INCENDIES, GUET-APENS ET CAILLASSAGES

Soirée de violences àChanteloup-les-Vignes

D es violences ont éclaté dans la soirée du 2 novembre àChanteloup-les-Vignes (Yvelines). Des policiers ontété attaqués en tombant dans un guet-apens et un cir-

que flambant neuf a brûlé. Des tirs de mortier ont retenti, selonLe Parisien. Des violences urbaines ont éclaté, dans la soirée dusamedi 2 novembre, à Chanteloup-les-Vignes, dans lesYvelines, rapportent France Bleu et Le Parisien. Selon ce der-nier qui cite des sources policières, les événements ont com-mencé après 21h.Les forces de l'ordre, appelées pour des feux de poubelles, sonttombées dans un guet-apens, une vingtaine d'individus les atten-dant armés de bâtons. Elles auraient ensuite été attaquées aumortier, selon Le Parisien qui évoque par ailleurs des caillassa-ges. Le chapiteau des Contraires, un cirque en bois récemmentreconstruit a été incendié malgré l'intervention des pompiers. Lacaserne de ces derniers aurait par ailleurs subi des tirs de mor-tiers et de feux d'artifice. Zapata a déclaré aux médias locaux:"Nous étions en train de regarder la paroi et tout à coup j'ai vuun petit objet, je me suis approché et j'ai vu que c'était une dent,c'était la première et elle appartenait apparemment à un requinscie". Selon la spéléologue, un examen initial des 13 fossilesdentaires de requin, ainsi que de leur taille et de leur forme, arévélé qu'elles auraient pu appartenir à des espèces préhistori-ques et disparues: au mégalodon, au requin maquereau et aurequin scie, les deux dernières existant encore de nos jours.

DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

L e président de laChambre nationale decommerce et d'industrie

(CACI), Abdelkader Ghouri, arévélé les propositions et lesattentes de son institution sur lessecteurs stratégiques demeuranttoujours concernés par la règled'investissement 51-49. " Lesmines de fer, d'or, de phosphate,les engrais ainsi que les basespétrolières et gazières et projetsimmobiliers, en l'occurrence, neseront pas concernés par la sup-pression de cette loi d'investisse-ment", déclare le premier res-ponsable de la CACI. Et de sou-ligner à ce sujet, " la CACI a demême proposé que la part del'Algérie doit représenter aumoins 15% des nouveaux pro-jets, soit après l'abrogation de larègle d'investissement 51-49. "En outre, Abdelkader Ghouri aindiqué que " la loi de financesde 2020 ne faisait aucune réfé-rence aux secteurs stratégiquesconcernés par la réserve sur lasuppression de la règle 51-49 surl'investissement ", où il a indiquédans ce sens que " l'organisation

du processus se fera par le biaisd'un texte réglementaire qui seraédité prochainement. "Cependant, il a prédit que " seulsles mines, les stations de pétroleet les biens immobiliers seraientexclus de la liste et que d'autressecteurs seraient ouverts auxinvestisseurs étrangers, afin d'at-tirer de nouveaux partenariats ",en annonçant " une campagne dechasse aux partenaires étrangerslancée par la Chambre algé-rienne de commerce et d'indus-trie après les élections présiden-tielles", a-t-il fait savoir.Le président de la Chambre decommerce et d'industrie a indi-qué que " les efforts seraientdoublés à l'avenir afin d'amenerdes partenaires capables d'inspi-rer l'esprit d'investissement enAlgérie et de transférer le savoir-faire et la technologie, d'autantplus que la CACI a reçu de nom-breux appels des étrangers aucours de la dernière période pours'enquérir du fait de l'abolitionde la règle d'investissement 51-49, en la considérant comme unvrai obstacle pour leur investis-sement en Algérie ", Il a soulignénotamment que " les attentesconfirment qu'un grand nombre

d'opérateurs économiques étran-gers effectueront des pèlerinagessur le marché algérien au coursde la prochaine période."Entre autres, le premier respon-sable de la CACI qu'" il y a unesemaine, les députés de la com-mission des finances et du bud-get de l'Assemblée populairenationale ont demandé au minis-tre du Commerce, Saïd Djellabde fournir des explications surl'abrogation de la règle d'inves-tissement 51-49. " Poursuit-il "le ministre a répondu que la listedes secteurs sensibles nonconcernés par cette règle n'avaitpas encore été préparée, alorsque les députés ont insisté sur lefait que la suppression de la règle51-49 devrait toucher seulementles entreprises étrangères ayantun chiffre d'affaires important,c'est-à-dire les entreprises richeset expérimentées qui les quali-fient pour détenir plus de 50%des actions de tout partenariat enAlgérie. "En ce qui concerne le pro-gramme de la Chambre de com-merce et d'industrie pour le moisde novembre courant,Abdelkader Gouri a annoncé " lapréparation de la première expo-

sition internationale consacrée àla production et à l'exportation àOued Souf, le 11 novembre pro-chain et qui sera étalée sur troisjours, en présence des représen-tants du gouvernement, dont laministre de l'Industrie et desMines, le ministre du Tourismeet le secrétaire général du minis-

tre du Commerce. Chambre decommerce et d'industrie des 48wilayas. En marge de cette mani-festation commerciale, des ques-tions économiques tels que lesénergies renouvelables, les eauxsouterraines et son rôle dans l'in-vestissement seront abordés.

M.W.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019-3NATIONABDELKADER GOURI, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE

" Les projets de l'or, de fer, de phosphate, de pétroleet d'immobilier toujours concernés par la règle

d'investissement 51/49 "

LA CCONJONCTUREPar R. S.

Plus de la moitié des banquesfermeront en cas de nouvelle crise

P lus de la moitié des banques ne survivrontpas à la prochaine crise mondiale telle estla conclusion des experts de la société

McKinsey.Dans les conditions d'un déclin économique,d'absence de bénéfices, de pénurie de capital etde diminution de la demande pour les prêts, lesfaillites sont inévitables. Comment le systèmefinancier s'est-il retrouvé au bord de l'effondre-ment?Dix ans après la crise, l'industrie bancaire mon-diale est confrontée à un nouveau déclin cycli-que. La baisse de la demande pour les prêts en estun indicateur particulièrement parlant: en 2018,les prêts délivrés ont augmenté de seulement 4%,soit l'indice le plus bas depuis cinq ans. De plus,la confiance des investisseurs pour les banquesdiminue à cause de l'élargissement des opéra-tions avec des actifs à risque.Dans le contexte du ralentissement permanent del'économie mondiale, les taux d'intérêts très bassont devenus une véritable épreuve pour les ban-ques, indique le rapport de la société McKinseyintitulé "Dernier arrêt? Le temps des démarchesaudacieuses".Les experts expliquent que l'augmentation destaux d'intérêt est bénéfique pour les banques carcela permet d'octroyer des prêts plus chers. Lestaux d'intérêt bas réduisent à néant le profit.Les plus touchées sont les organisations créan-cières européennes, qui se sont retrouvées dans lepiège des taux d'intérêt négatifs. Le Japon et laSuisse sont également dans le négatif. Les États-Unis sont dans la zone à risque: la semaine der-nière Donald Trump a exigé de la Fed de suivrel'exemple de l'Europe.L'expérience de la Banque centrale européenne(BCE) avec des taux négatifs dure depuis plus decinq ans. Son but consiste à stimuler la crois-sance économique et à empêcher l'inflation.Cependant, cette politique monétaire n'apportepas l'effet escompté: l'économie ne repart pas.

E n indiquant que la valeurdes transferts sociauxinscrits au titre du projet

de loi des finances (PLF) 2020était de 1.800 mds DA, la minis-tre de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Condition dela femme, Ghania Eddalia, a pré-cisé que ladite loi assurait l'ou-verture de "1.722 postes finan-ciers supplémentaires destinés àl'encadrement des classes spécia-les". D'ailleurs, il est importantse rappeler que 99% du budgetde fonctionnement du secteuralloué au titre du Projet de loi definances 2020 (PLF), serontaffectés aux transferts sociaux envue de promouvoir l'emploi etassurer la couverture sociale auxcatégories vulnérables. Dans un exposé sur les affecta-tions proposées en faveur du sec-teur du travail, de l'emploi et dela sécurité sociale au titre duPLF 2020 devant la commissiondes finances de l'Assembléepopulaire nationale (APN), à lafin du mois dernier, le ministre asouligné que le budget du sec-teur s'élevait "à plus de 229 mil-liards de dinars, dont 197 mil-liards destinés aux dépenses defonctionnement". Quant à laministre de la Solidarité natio-nale, de la Famille et de laCondition de la femme, GhaniaEddalia, en intervenant samedidernier devant la commissiondes finances et du budget àl'Assemblée populaire nationale(APN), à l'occasion de l'examen

du PLF 2020, elle a affirmé que"l'Etat continue à soutenir lescatégories vulnérables de lasociété à travers sa politiquesociale consacrée dans le Pland'action du gouvernement, entémoigne la valeur des transfertssociaux ayant atteint 1.760 mdsDA en 2018 et 1.763 mds DA(2019) contre 1.798 mds DA ins-crits au titre du PLF 2020".Et dans ce même ordre d'idées,évoquant la ressource humaineet la formation, Mme. Eddalia asouligné que le projet de loi desfinances (PLF) 2020 assuraitl'ouverture de "1.722 postesfinanciers supplémentaires desti-nés à l'encadrement des classesspéciales", estimant que le sec-teur réalise un "bond qualitatifen termes de renforcement desressources humaines". De plus, Mme Eddalia ajouteque le ministère "s'emploie àlever le gel sur d'autres postesnotamment ceux destinés à l'en-cadrement pédagogique, éduca-tif et administratif dans le but deremédier au déficit enregistré".D'autre part et au sujet des caté-gories vulnérables prises encharge par le secteur, la ministrea fait savoir que ce projet de loiconsacrant un budget de fonc-tionnement de plus de 82 mdsDA, a prévu une augmentationen matière de quota annuelréservé à l'allocation financièreaccordée aux personnes handica-pées, en proposant la consécra-tion de plus de 13 mds DA d'af-fectations financières pour laprise en charge de 264.000 per-

sonnes handicapées à 100%".S'agissant la protection de lafamille, la ministre a fait état de11.229 cas pris en charge en2019, ajoutant que l'année 2020connaîtra, dans le cadre de laprotection et de la promotion del'enfance et de l'adolescence, lacréation de trois (03) centres deprotection pour accueillir lesenfants en détresse, lesquelsseront réservés aux filles dansles wilayas de Tipasa, Tissemsiltet Oran".Et toujours dans ce même ordred'idées, Mme. Eddalia a préciséégalement que son secteur avaitbénéficié dans le cadre du PLF2020 d'"une enveloppe finan-cière de 424,6 millions DA autitre du budget d'équipement,soit une hausse de 32% par rap-port 2019 et ce, pour permettreau secteur de poursuivre la poli-tique de prise en charge des dif-férentes franges sociales".Enfin et après avoir mis l'accentsur les différents mécanismes etbudgets des dispositifs d'aidesociale accordés au titre del'exercice de 2020, la ministre dela Solidarité nationale, de laFamille et de la Condition de lafemme, Ghania Eddalia adévoilé les importants axes de lastratégie de modernisation et denumérisation de l'administrationet de l'amélioration du servicepublic, basée sur une gestionefficiente des ressources humai-nes, financières et matérielles envue d'insuffler une nouvelledynamique à la gestion".

S. B.

PLF 2020:

1 800 mds de DA de transfertssociaux et ouverture de 1.722 postesfinanciers pour les classes spéciales

PAR SAÏD B.

PAR : MOHAMED WALI

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 21SPORTSBASEBALL : Un nouveausportif refusede rencontrerTrump à laMaisonBlanche Nouvel accroc entre

Donald Trump et lemilieu sportif: un joueur debaseball a décliné une invi-tation à célébrer à la MaisonBlanche une victoire histori-que de son club, lesNationals de Washington,en World Series à cause de la"rhétorique clivante" duprésident républicain.

Comme la star de footballMegan Rapinoe, SeanDoolittle a fait savoir dansun entretien au WashingtonPost, publié samedi, qu'iln'irait pas lundi à la prési-dence, où son équipe estconviée pour fêter sa pre-mière victoire en Liguemajeure de baseball (MLB).

"Je ne suis pas d'accordavec (le président) sur denombreuses choses, enterme de politique, mais madécision est surtout motivéepar sa rhétorique clivantedans notre pays et le faitqu'il soutient les théories ducomplot", a-t-il expliqué.

"J'aimerai beaucoup vivrece moment avec mes coéqui-piers, mais je ne peux pas yaller", a ajouté le lanceur derelève, en soulignant sonattachement à la lutte pourles droits des migrants, desNoirs, des homosexuels ouencore des handicapés. "Jeveux montrer mon soutien"à ces communautés, a-t-ilencore dit.

D'après le quotidien deWashington, d'autres mem-bres de l'équipe, qui doiventparader samedi dans les ruesde la capitale des Etats-Unis,pourraient lui emboîter lepas.

Donald Trump et sonépouse Melania avaient étéhués par des spectateurs lorsd'un des derniers matchs dela compétition àWashington.

Les sportifs ayant accom-pli des exploits sont tradi-tionnellement conviés à laMaison Blanche mais depuisl'arrivée au pouvoir deDonald Trump, plusieursont décliné l'invitation.

L'attaquante de l'équipeféminine américaine de foot-ball Megan Rapinoe, quirevendique son homosexua-lité et son engagement àgauche politiquement, avaitfait savoir avant même lavictoire de son équipe enCoupe du monde qu'ellen'irait pas "à la p... deMaison Blanche".

"Megan ne devrait jamaismanquer de respect à notrepays, à la Maison Blancheet à notre drapeau", avaitrétorqué son locataire.

Donald Trump s'est éga-lement opposé au footbal-leur américain ColinKaepernick devenu en 2016la figure de proue d'un mou-vement de protestationscontre les violences policiè-res, en posant un genou àterre lors de l'hymne améri-cain.

BOXE:

Evan, le fils d'Evander Holyfield,remporte son premier combat pro

EvanHolyfield, fils del'ex-champion dumonde des poids

lourdsEvanderHolyfield, a

réussi ses débutschez les moyens en

battant NickWinstead dès lepremier round,

samedi au MGMGrand de Las Vegas,

là où papa avaitbattu deux fois Mike

Tyson.

Sous les yeux de son illustregéniteur, EvanHolyfield n'amis que 16 secondes pour

rouer de coups son adversaire etle mettre à terre. L'arbitre a aus-sitôt décidé d'arrêter le combatqui devait se dérouler en quatrerounds, sous les huées des spec-tateurs qui auraient aimé le voir

se prolonger, d'autant queWinstead ne semblait pas du toutblessé.

Une décision plutôt étrange,qui sourit donc à EvanHolyfield,22 ans, pour lequel il faudraattendre un deuxième combatpour mieux jauger sa valeur.Son père, lui, fait partie des trèsgrands noms de la boxe, en ayant

été plusieurs fois champion dumonde des lourds dans lesannées 1990 et 2000, aprèsl'avoir été chez les lourds-légers.

Parmi ses combats légendai-res figurent ceux remportés faceà Mike Tysonen 1996, par arrêtde l'arbitre au 11e round, et en1997, par disqualification aprèsqu"Iron Mike" lui avait mordu

l'oreille. Une scène surréalisterestée dans les mémoires.

L'affiche de la soirée à LasVegas est le combat très attenduchez les mi-lourds entre leMexicain Saul "Canelo" Alvarezet le Russe Sergey Kovalev,détenteur de la ceinture WBO.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE DE MARATHON:

Domination de Benghali (messieurs)et Benderbal (dames)

Les athlètes ChemseddineBenghali (OCRouiba/Alger) et Malika Benderbal(Protection civile) se sont illustrés

samedi au championnat d'Algérie de mara-thon qui s'est déroulé à Relizane. Avec unchrono de 2h27:45, Benghali a devancé res-pectivement SmaïlBouarous de l'O.Boudouaou (Boumerdès, 2h31:02) etMokhtar Mechekar du club de NéciraNounou (Alger, 2h31:40), en présence deplus de 400 athlètes. Chez les dames,

Benderbal a dominé la compétition en2h54:04, devant le duo de Nécira Nounou,ImenMimouni et Nour El HoudaYahiaoui(3h57:28 et 3h59:08). Pour la course natio-nale "Mina" de Relizane longue de 10 km,l'athlète Hamza Youcef en messieurs etNassima Messaoudi en dames ont pris lapremière place. Dans la même course, SaïdBezlhout (vétérans catégorie 1), MohamedMehoul (vétérans catégorie 2) et MohamedTergou (vétérans catégorie 3) ont brillé, tan-

dis que la première place des vétérans damesest revenue à Fatima Zohra Dilmi. Cettemanifestation sportive, organisée par la liguede Relizaneen collaboration avec laFédération algérienne d'athlétisme (FAA) etla direction de la jeunesse et des sports de lawilaya, a enregistré la participation de plusde 500 athlètes de différentes wilayas dupays.

CHAMPIONNATS D'ALGÉRIE DE TENNIS:

Youcef Rihane et Yasmine Boudjadi sacrés

Les joueurs Youcef Rihane(GS Pétroliers) etYasmineBoudjadi (AS

Sûreté nationale) ont remportéles tableaux du simple desChampionnats d'Algérie seniors(messieurs et dames), clôturéssamedi au Mitidja tennis club deBoufarik (Blida).

En simple messieurs, le jeuneet talentueux Rihane (18 ans) adominé le très expérimentéAbdelhakHameurlaine (47 ans)en deux sets (6-3, 6-0). "Lafinale face à Hameurlaine a ététrès compliquée et il fallait être

concentré dès les premierspoints. Maintenant, je doisreprendre les entraînementspour préparer les prochaineséchéances, notamment les Jeuxméditerranéens d'Oran-2021", aindiqué à l'APS, Rihane.

Chez les dames, le titre estrevenu à Yasmine Boudjadi (24ans) après sa victoire devantInès Bekrar (GS Pétroliers/16ans) en deux sets (6-3, 6-3).

"Je suis très heureuse d'avoirremporté le titre de championned'Algérie après cinq défaites desuite en finale. Le niveau techni-

que de ce rendez-vous était trèsélevé car l'élite du tennis algé-rien et les athlètes des différen-tes équipes nationales étaient là.Je me suis donnée à fond depuisl'entame de la compétition quej'ai essayé de gérer match parmatch.

Je dois travailler plus en vuedes prochains tournois interna-tionaux", a réagiBoudjadi aprèsson sacre.

En double messieurs, YoucefRihane et Ryad Anseur (GSP) sesont adjugés le titre après leursuccès, vendredi soir, devant

leurs coéquipiers AbdelhakHameurlaine et Sid-aliAkili surle score de 6-2, 6-3.

En dames, le sacre est revenuà Inès Bekrar et BouchraMebarki (GSP) après leur vic-toire devant les joueuses del'ASSN, les soeursHanine etYasmine Boudjadi (6-4, 6-4).

Le tournoi a été marqué parl'absence, pour des raisons "per-sonnelles", des vainqueurs del'édition 2018, Mohamed NazimMakhlouf (GS Pétroliers) etAmiraBenaïssa (AS Sûreténationale).

Groupe "A" JS Saoura - ES Ain Touta 19 - 21 CR Bordj Bou Arréridj û MC Saida 26 - 24 C. Chelghoum Laid - ES Arzew 34 - 31 MM Batna - IC Ouargla 27 - 24

Classement : Pts J 1.ES Ain Touta 6 3 - MM Batna 6 3 3.CRB Bodj Bou Arreridj 4 3 - C. ChelghoumLiad 4 3

5 . JS Saoura 3 3 6 . MC Saida 1 3 7 . ES Arzew 0 3 --. IC Ouargla 0 3

Groupe "B" : JSE Skikda - CRB Baraki 26 - 20 O. El Oued - MB Tadjenanet 25 - 30 GS Pétroliers - CRB Mila 28 - 27 MC Oued Tlélat û OM Annaba 25 - 25

Classement : Pts J 1. JSE Skikda 6 3 - MB Tadjenanet 6 3 3 .GS Pétroliers 4 3 4 .OM Annaba 3 3 5 .CRBBaraki 2 3 6 . CRB Mila 2 3 7 .MC Oued Tlélat 1 3 8 . O. El Oued 0 3

DIVISION EXCELLENCE DE HAND MESSIEURS :

Résultats de la 3e journée

NATION4 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE PROCHAIN

Qui sont ces cinq candidats en coursepour El Mouradia ?

L es électeurs se retrouve-ront dans le scrutin pré-sidentiel du 12 décem-

bre prochain, devant cinq candi-dats pour en choisir un qui assu-mera la présidence de laRépublique. Et tout tourneautour de Azzedine Mihoubi,candidat du RND- AbdelkaderBengrina, président duMouvement El-Bina,Abdelmadjid Tebboune, candi-dat indépendant- Ali Benflis,président de Talaï El Hourriyat.Abdelaziz Belaïd, président duFront El Moustakbel.

DEUX ANS APRÈS�REVOILÀ ABDELMADJID

TEBBOUNE

Abdelmadjid Tebboune, né le 17novembre 1945 à Méchria(wilaya de Naâma), est unhomme d'État algérien, Premierministre du 25 mai 2017 au 15août 2017. Il est le chef de gou-vernement à la longévité la pluscourte à la tête de l'Exécutif. Ilest diplômé de l'École nationaled'administration, 2e promotion "Larbi Ben M'Hidi " de 1969, sec-tion économique et financière. Ilcommence sa carrière en 1969comme administrateur stagiaire,puis administrateur en 1972 dansla wilaya de la Saoura. Il entame

sa carrière politique en 1975 entant que secrétaire général de lawilaya de Djelfa, avant qu'il soitmuté en 1977 au même poste à lawilaya d'Adrar, puis à la wilayade Batna en 1979, et à la wilayade M'Sila en 1982. De 1983 à1989, Abdelmadjid Tebbouneoccupe le poste de wali dansplusieurs wilayas : Adrar, Tiaretet Tizi-Ouzou. En juin 1991, il devient ministredélégué chargé des Collectivitéslocales auprès du ministre del'Intérieur. Il quitte le gouverne-ment en 1992. Il sera rappelé parle président AbdelazizBouteflika en 1999 au poste duministre de la Communication etde la Culture, portefeuille qu'iln'occupera que 6 mois avant qu'ilsoit rappelé une 2e fois au postede ministre délégué chargé desCollectivités locales pour leremaniement des walis.En 2001, le président le nommeau poste de ministre de l'Habitatet de l'Urbanisme au sein dugouvernement Benflis II, dernierposte occupé jusqu'en 2002. Le24 mai 2017, il est nomméPremier ministre, succédant ainsià Abdelmalek Sellal, qui était àla tête du gouvernement depuis2012. Le 15 août 2017, il estremplacé par l'ancien Premierministre Ahmed Ouyahia.

ALI BENFLIS� IL ACOMMENCÉ EN 2004

La première participation del'ancien Premier ministre, AliBenflis, aux élections présiden-tiels fut en 2004, où il s'est classédeuxième, après le candidat del'époque, Abdelaziz Bouteflikaqui été élu pour un deuxièmemandat. Ali Benflis né le 8 sep-tembre 1944 à Batna, est unhomme d'État algérien. Ministrede la Justice de 1988 à 1991, ilest chef du gouvernement de2000 à 2003. Il se présente auxélections présidentielles de 2004et 2014, où il réunit respective-ment 6,4 % et 12,3 % des suffra-ges. Depuis 2015, il préside leparti Talaie El Houriat. Aprèsavoir obtenu une licence en droitde l'université d'Alger en 1968, ildevient à 24 ans juge au tribunalde Blida, puis procureur de laRépublique en 1969 et enfin pro-cureur général auprès de la courde Constantine de 1971 à 1974.Il s'inscrit par la suite au barreauet ouvre son cabinet d'avocat àBatna. Il est élu bâtonnier de l'or-dre des avocats de la région Est(Constantine) en 1983, puis de larégion de Batna en 1975. En1987, il est l'un des membresfondateurs de la Ligue algé-rienne des droits de l'homme.Benflis est membre de soncomité directeur et responsablede la Ligue au niveau de l'estalgérien.

AZZEDINE MIHOUBI LEPIONNIER DU RND

Né le 1er janvier 1959 à AïnKhadra dans la wilaya de M'Sila.Il est journaliste, poète, roman-cier et homme politique algérien.Ministre de la Culture de 2015 à2019. Il est l'auteur de dixrecueils de poésie et de quatreromans. Il est le récipiendaire deplusieurs prix littéraires pour sapoésie. En 2000, à l'occasion dumillénaire, une gravure de sonpoème " watany " est faite surune plaque en marbre sur la ligneméridienne de Greenwich, àLondres aux côtés de 20 poètesdu monde entier. Mihoubi a étémembre de l'Assemblée popu-laire nationale de 1997 à 2002.C'est en 2008 qu'il est nommésecrétaire d'État chargé de lacommunication. Un poste qu'iloccupera deux ans. En 2015, il aoccupé le poste du ministre de laCulture. En mai 2017, il étaitrenommé par le présidentBouteflika, ministre de laCulture. En juillet 2019, lorsd'une session extraordinaire desmembres du conseil national duRassemblement national (RND),il est nommé secrétaire généralpar intérim du parti.

ABDELKADERBENGRINA� LE RÊVEDEVIENT-IL RÉALITÉ ?

Né le 1er janvier 1962 à Ouargla,est un homme politique algérienmembre de la mouvance isla-miste, ancien ministre duTourisme. Proche de MahfoudNahnah au sein du Mouvementde la société pour la paix (MSP),

il est désigné membre du Conseilnational de transition en 1994, ilest ensuite nommé ministre duTourisme et de l'Zrtisanat en1997, lors de l'entrée du partiislamiste pour la première fois augouvernement. Il est par la suitetête de liste du même parti àAlger lors des législatives de2002.

ABDELAZIZ BELAÏD, LEPLUS JEUNE CANDIDAT

Né le 16 juin 1963 à Merouana àBatna, ce politicien est un doc-teur en médecine et titulaired'une licence en droit. Aprèsavoir été cadre du Front de libé-ration nationale (FLN), et députépendant dix ans, il fait scissionpour fonder son parti, le Front ElMoustakbal. Il se présente àl'élection présidentielle de 2014,sans succès, puis à celle de 2019.Adelaziz Belaïd quitte le FLN en2011 pour fonder l'année sui-vante le Front El Moustakbal,dont il est le secrétaire général.Aux élections législatives de2012, il obtient deux sièges, avec1,9 % des voix, puis 809 siègesaux municipales de la mêmeannée. En 2014, il bénéficie éga-lement d'un fauteuil au Conseilde la nation. Belaïd se présente àl'élection présidentielle de 2014face à Ali Benflis et AbdelazizBouteflika. Il s'est classé troi-sième sur six candidats et obtient328 000 voix, soit 3 % des suf-frages exprimés.

M. W.

I ncontestablement, les mem-bres de l'Autorité nationaleindépendante des élections

(ANIE) ont produit un travailremarquable et transparent dans letraitement des dossiers de postu-lants à la haute magistrature dupays et a abouti à la validation decinq candidats pour le rendez-vousdu 12 décembre prochain. La listeofficielle de ces candidats annon-cée samedi par le président del'ANIE, Mohamed Charfi com-prend : Azzedine Mihoubi, candi-dat du RND- AbdelkaderBengrina, président duMouvement El-Bina, AbdelmadjidTebboune, candidat indépendant-Ali Benflis, président de Talaï ElHourriyat. Abdelaziz Belaïd, prési-dent du Front El Moustakbel.Au départ ce sont 143 postulantsqui ont retiré les formulaires desouscription de signatures indivi-duelles pour qu'en fin 23 parmi euxdéposent leur dossier respectifauprès de l'ANIE alors que 17 pos-tulants ont été recalés à l'épreuvede la collecte de signatures, et leurdossier, après examen par l'ANIE,

ont été invalidés. Parmi ces der-niers, il y en a même qui ont remisdes dossiers vides, sans aucun par-rainage de citoyen, à l'exemple dupostulant Ali Zeghdoud. A ce pro-pos, M. Mohamed Charfi lors de laconférence de presse qu'il a animésamedi et au cours de laquelle il afait un tour d'horizon sur les tra-vaux et les résultats de l'ANIE estapparu très convaincu de ce pre-mier pas, tout en se félicitant de laréussite de l'opération d'examendes dossiers des 22 postulants quis'est déroulée, dit-il, " dans desconditions d'intégrité et de transpa-rence irréprochables ". Il a préciséque les 5 candidats retenus ontréuni les conditions exigées par lanouvelle loi relative au régimeélectoral. M. Mohamed Charfi n'apas aussi manqué de mettre enrelief le travail colossal " accompliminutieusement par les membresde la commission des experts,juristes et techniciens installées parl'ANIE pour statuer sur chacun des23 dossiers. Il explique, à cet effet,que les formulaires des signaturesont été examinés au cas par cas,d'abord par le biais d'une vérifica-tion manuelle, avant d'être passésau crible à l'aide d'un système

informatique, dans l'objectif évi-dent de parer à la moindre erreurou omission. " Nul ne peut douterni remettre en cause l'engagementde l'ANIE quant à réussir une élec-tion présidentielle crédible et trans-parente, où la souveraineté du peu-ple dans le choix de son futur pré-sident sera ainsi consacrée, confor-mément aux articles 7 et 8 de laConstitution ".A bien suivre les propos et lesexplications du président del'ANIE, la nouvelle loi relative aurégime électorale, le rôle, la mis-sion et les prérogatives del'Autorité sont l'unique référent quirègle désormais les étapes du pro-cessus électoral jusqu'au jour de laproclamation des résultats de laprésidentielle du 12 décembre pro-chain. C'est à travers cet agenda électoralà respecter par tout le monde queles électrices et électeurs ont étéappelés de prendre leurs responsa-bilités pour surveiller ce scrutinécartant toute possibilité de pré-sence d'observateurs étrangers."Nous sommes dans un pays sou-verain, et il suffit de nous remettreà nos consciences pour réussircette élection dans les meilleures

conditions possibles afin d'en finiravec la situation de crise que vit lepays ", a-t-il dit. Il affirme en outre,s'attendre à un taux de participationappréciable, mettant en avant lessignaux positifs qui attestent quecette élection est cautionnée parune majeure partie du peuple, plusparticulièrement la frange de lajeunesse, insistant sur le prolonge-ment du délai consacré à la révi-sion des listes électorales à mêmede leur permettre d'accomplir leurdevoir institutionnel.Cette expérience du reste inéditepour la sortie de crise et à laquelleune très grande majorité de lapopulation y adhère et dont lesrésultats enregistrés s'enchaînentsans discontinuer est à présentfavorisée par l'entrée dans le vif dusujet avec cinq (5) candidats à lacourse à la haute magistrature del'Algérie mais aussi par le travailtransparent de l'ANIE, qui sur lespas du succès du dialogue national,est en train de prouver que l'abou-tissement à l'Etat de droit à traversla tenue de l'élection présidentielledu 12 décembre prochain a étéquasi exponentiel. Le retour auprocessus électoral, le retrait despouvoirs publics de la gestion et de

l'organisation des élections sontconsidérés comme des principes etde conséquences démocratiquesconsidérables. Paradoxalement cesprincipes positifs peuvent consti-tuer la meilleure chance pourl'Algérie à se reconstruire de nou-veaux sur des fondements solides.Face à ce progrès vers une nou-velle République, l'Algérie amorcebrillamment la sortie de criseparce que la détermination estnationale se fondant sur la réaliténationale et sur les besoins pres-sants des aspirations et attentespopulaires .Ce vouloir insistant aété à la base de l'important espacedémocratique offert à la classepolitique et aux composantes de lasociété civile pour s 'y mettre à latâche , notamment que " l'acuité " aété rendue au peuple pour rénoverses " lunettes " pour mieux voir etlire l'avenir de la nation. Une vuethéorique, pratique et méthodolo-gique de démarche vers l'Algériede demain. Ce travail d'appropria-tion réciproque entre les autoritésnationales et le peuple s'est mis enrelief dans un cadre très constructifet en même temps qu'il est semé deconfiance en l'avenir de la Patrie.

A. Z.

PAR : MED WALI

PAR AMMAR ZITOUNI

Le prochain président algérien sera l'un de ces cinq

20 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 SPORTSCOUPE DUMONDE DERUGBY : Liesse sud-africaine aprèsla victoire desSpringboks Les supporters de l'équipe

nationale sud-africainede rugby ont envahi les ruesdes grandes métropoles dupays pour célébrer dans uneambiance festive la victoiredes Springboks, samedi, enfinale de la coupe du mondede rugby, qui s'est dérouléeau Japon. A Sandton, quartierfinancier de Johannesburg,dès le coup de sifflet final,une marée humaine a com-mencé à descendre dans lesgrandes artères de ce districthuppé pour fêter cet exploit,qui vient apporter du baumeau c£ur des Sud-Africains,dont le pays s'empêtre dansune grave crise économique,accompagnée d'une aggrava-tion des déficits sociaux dontun chômage galopant. En cesamedi après-midi, Sandton,pourtant calme les weekends,a été emporté par la folie. Denombreux Sud-Africainsdrapés des couleurs nationa-les et arborant le maillot deleur équipe nationale ont sil-lonné les boulevards duquartier au son de klaxons etde la célèbre vuvuzela sud-africaine. Les Sud-Africainsont battu samedi l'Angleterre(32-12) à Yokohama pourremporter leur troisièmecoupe du monde après 1995et 2007. Les Springboks sus-citaient de grands espoirsdepuis le premier tour de lacompétition. Dans les ruescomme dans les centres com-merciaux de la métropole deJohannesburg, les Sud-Africains, femmes et hom-mes, jeunes et moins jeunes,se précipitaient pour acheterles maillots vert et jaune desSpringboks, surnom affec-tueusement attribué à cetteéquipe sud-africaine en réfé-rence à l'antilope sauteused'Afrique australe, animalemblématique au pays deNelson Mandela. Le sacredes Springboks intervient aumoment où l'Afrique du Sudse bat dans une crise écono-mique avec un chômageaffectant environ 30 pc de lapopulation et où la pauvretégrimpe à plus de 50 pc decette nation de près de 58millions d'âmes. Les Sud-Africains souhaitaient voirleur équipe remporter le tro-phée William Webb Ellispour revivre les momentsinoubliables de 1995, quandles Springboks se sont hisséssur le toit du monde se posi-tionnant, par la même, auc£ur du rêve du pays deNelson Mandela de cimenterson unité une année à peineaprès la fin du chapitre de laségrégation raciale (1994).La photo de Madiba (surnomde Mandela), décédé en2013, faisant son apparitionmagique à l'Ellis Park deJohannesburg pour hisser lacoupe du monde de 1995,décore toujours de nombreuxrestaurants où ont été proje-tés les matches de l'équipesud-africaine.

LIGUE 2 (11E JOURNÉE) :

L'OM conforte sa première place,l'ABS et l'USMAn respirent

L'Olympique deMédéa a

consolidé sonclassement en

tête de la Ligue 2algérienne de

football, enramenant une

précieusevictoire de son

déplacementchez la JSMBéjaïa (1-2),

samedi soir austade de l'Unité

maghrébine pourle compte de la

onzième journée,ayant vu le

dauphin WATlemcen rester au

contact, endominant la

lanterne-rougeUSM El Harrach

(2-0).

Les choses avaient pourtantrelativement bien com-mencé pour le club de

Yemma Gouraya, ayant ouvert lescore dès la 26' par l'intermé-diaire de Mamar-Youcef, saufque l'OM avait du répondant, et aréussi à niveler la marque par ElGhomari (44'), avant que l'an-cien belouizdadi Ali Lakroum nedouble la mise à la 66'.

Un résultat qui maintientl'OM seul en tête, avec trois lon-gueurs d'avance sur le WAT, quide son côté a enfoncé l'USMHdans les abysses du classementgénéral, grâce notamment, audoublé du vétéran HadjBouguèche (45' et 71').

Un peu plus tôt dans l'après-midi, ce sont essentiellement lesmal classés USM Annaba et

l'Amel Boussaâda qui avaientréussi les meilleures affaires, enobtenant des résultats qui leuront permis de s'éloigner un peuplus de la zone de turbulences.

En effet, Les TuniquesRouges d'Annaba ont ramené unprécieux nul de leur déplace-ment chez la JSM Skikda (1-1),grâce notamment à Hadef, quiavait ouvert le score à la 7',avant que Lemhane n'égalisepour les locaux à la 19', alorsque l'Amel Boussaâda a dominésur le fil le DRB Tadjenanet (3-2).

Les buts de l'ABS ont étél'oeuvre de Diafi (30'), Boussaïd(82') et Baâli, qui avait trans-formé un penalty à la 88', alorsque les réalisations du DRBTont été inscrites par Aggar,

auteur d'un doublé aux 63' et 80'. De son côté, l'ASM Oran a

commencé par être menée àdomicile contre l'AS Khroub,sur un but de Meharzi (12'),avant de renverser la vapeur,d'abord par Hitala, ayant égaliséà la 18', puis par Ben Rokia, quiavait doublé la mise à la 85'.

Même cas de figure à Arzew,où l'OMA local a commencé parconcéder l'ouverture du scoredevant Hakkar (45'), avant de seressaisir et d'égaliser par Snabi(55'), mais sans parvenir à fairemieux dans ce match, qui s'estfinalement soldé par un nul équi-table d'un but partout.

Les seules rencontres à s'êtresoldées par un score vierge sontMC Saïda - MO Béjaïa et MC ElEulma - RC Relizane, et cen'était faute d'avoir essayé, carles deux antagonistes s'étaientprocurés un assez bon nombred'occasions franches, sauf que leballon a toujours refusé de fran-chir la ligne.

Résultats complets :OM Arzew - RC Arbaâ 1-1 Amel Boussaâda - DRBTadjenanet 3-2 ASM Oran - AS Khroub 2-1 MC Saïda - MO Béjaïa 0-0 JSM Skikda - USM Annaba 1-1 WA Tlemcen - USM El Harrach2-0 MC El Eulma - RC Relizane 0-0 JSM Béjaïa - Olympique Médéa1-2

MO BÉJAÏA :

Abderrazak Belal sort du coma L'attaquant du MO Béjaïa

Abderrazak Belal, hospitalisédepuis jeudi 24 octobre pour un

traumatisme crânien, est sorti ce samedi deson état comateux et est définitivement horsde danger, a appris l'APS auprès du clubpensionnaire de la Ligue 2 algérienne defootball.

Dans une vidéo postée sur les réseauxsociaux, le joueur de 23 ans semble bien

reprendre et a même prononcé quelquesmots, tout en faisant un signe avec sonpouce, une manière de dire que tout allaitbien pour lui.

Arrivé au MOB durant l'intersaison, Belala été victime d'une chute brutale après untélescopage à l'entraînement avec soncoéquipier Hamza Ayad. Inconscient, il aavait été transféré en urgence au CHU deBéjaïa, où il s'est fait opérer.

Dans une récente déclaration à l'APS, leprésident du MOB Akli Adrar avait estiméque "c'est plutôt l'impact, lors de la chute,avec la pelouse déplorable du stade del'Unité maghrébine qui a fait que sa blessuresoit grave. Nous avons tous en mémoire leregretté Hocine Gasmi, qui avait trouvé lamort en 2000 après un accident similaire"sous les couleurs de la JS Kabylie.

CAN-2021 (QUALIFICATIONS), ZIMBABWE :

Trois joueurs bi-nationaux en renfort L'équipe zimbabwéenne

de football, l'un desadversaires de l'Algérie

en qualifications de la Couped'Afrique des nations CAN-2021 (Gr.H), sera renforcée partrois joueurs bi-nationaux évo-luant en Angleterre, rapportesamedi la presse locale.

Il s'agit de Macauley Bonne(attaquant/ Charlton), JordanZemura (défenseur/

Bournemouth), et AdamChicksen (défenseur/Bolton),précise la même source.

L'officier général de l'étatcivil du Zimbabwe ClemenceMasango, avait promis que lesjoueurs qui avaient demandé lespasseports les obtiendraientavant que les "Warriors" ne s'at-taquent aux deux premières jour-nées des qualifications de laCAN 2021 : à domicile le 15

novembre face au Botswana, eten déplacement face à la Zambiele 19 novembre.

"Les joueurs auront leur pas-seport à temps pour pouvoirreprésenter le pays lors des mat-ches contre le Botswana et laZambie", a déclaré Masango.

De son côté, l'équipe natio-nale d'Algérie entamera les qua-lifications le 14 novembre àBlida face à la Zambie, avant de

rendre visite quatre jours plustard au Botswana, dirigé par letechnicien algérien AdelAmrouche.

Lors de la dernière CAN-2019 remportée par l'Algérie enEgypte, le Zimbabwe avait étééliminé dès le premier tour, quit-tant le tournoi avec un tristebilan d'un match nul et deuxdéfaites.

CHAMPIONNAT DU MONDE DE LUTTE (U-23):

Sid Azara Bachir éliminé au premier tour Le lutteur algérien Sid AzaraBachir

(gréco-romaine) a été éliminé dès lepremier tour des championnats du

monde des moins de 23 ans (U-23), organi-sés du 28 octobre au 3 novembre à Budapesten Hongrie.

Le médaillé d'or aux Jeux africains 2019de Rabat et champion d'Afrique en titre de la

catégorie des 87 kg a été battu par l'IndienKumar Sunil (7-2), alors qu'il menait auscore jusqu'à la dernière minute du combat.

Conduit par l'entraîneur nationalMaazouzBendjedaa, Sid Azara avait prispart du 20 au 30 octobre à un camp d'entraî-nement à Budapest pour préparer au mieuxle rendez-vous mondial de Budapest.

Sid Azara (7e mondial) est le seul algérienengagé par la Fédération algérienne des lut-tes associées aux mondiaux des moins de 23ans qui s'annonçaient important pour le lut-teur algérien qui avait l'occasion de jaugerses capacités avec les meilleurs athlètesmondiaux de la discipline.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 5CONTRIBUTIONRAPPORT ÉTABLI PAR LE PROFESSEUR ABDERRAHMANE MEBTOUL, EXPERT INTERNATIONAL, À LA DEMANDE DE L'APN :

" La loi sur les hydrocarbures doit s'insérer dans le cadre d'uneloi organique de la transition énergétique et doit être reportéepour des raisons stratégiques, après l'élection présidentielle�

A u moment où l'Algérietraverse une grave crisepolitique qui risque

d'avoir des conséquences drama-tiques sur le plan économique etsocial, l'on ne doit pas oubliertant les enjeux géostratégiques ,qu'économiques, préfigurantd'importantes reconfigurationsdans la région africaine et médi-terranéenne, entre 2020/2030,géopolitiques, sécuritaires etéconomiques notamment dans ledomaine énergétique. Les com-pagnies étant attentives à la stabi-lité politique facteur essentiel,d'où l'importance de résoudre lacrise politique dans les meilleursdélais, éviter la précipitation parun débat serein, loin des calculspartisans, afin d'éviter desremous sociaux et un rejet sus-cités auprès de l'opinion publiquealgérienne par l'avant -projet deloi sur les hydrocarbures, derevoir la mouture qui doit s'insé-rer dans le cadre de la transitionénergétique

1.- L'Algérie face à la crisepolitique : éviter des tensionsinutiles

Paradoxalement face à une situa-tion politique tendue, des décla-rations intempestives, une com-munication défectueuse de la partde l'exécutif sur un dossier com-bien sensible n'ont fait qu'accen-tuer les tensions sociales à tra-vers les 48 wilayas.Contrairement à certaines décla-rations tendancieuses, cet avantprojet n'est pas l'�uvre de com-pagnies étrangères à qui on ademandé leurs avis, mais égale-ment d'experts algériens , ayantété moi-même consulté deux foiset également d'autres expertsnationaux et d'anciens P-DG deSonatrach. Il n'a jamais été ques-tion de privatiser Sonatrach quireste 100% la propriété de l'Etatavec ses gisements comme il n'ajamais été question de brader lepatrimoine national. Certes,comme je l'ai recommandé dansplusieurs interviews récentes auniveau national et international,la modification de la loi de 2013est nécessaire car n'ayant attiréque peu d'investisseurs potentielsavec une chute de la productionphysique depuis 2007/2008 et lerisque que la consommation inté-rieure horizon 2030 dépasse levolume des exportations actuel-les où l'Algérie ne pourra plushonorer ses engagements interna-tionaux et donc exporter. Devantéviter le juridisme et s'attaquer aufonctionnement réel de lasociété, une loi, la meilleure soit-elle est une condition nécessairemais non suffisante, l'élémentessentiel étant l'environnementdu climat des affaires. L'objectifessentiel en cette période diffi-cile, est de résoudre la crise poli-tique avant la fin de l'année 2019,sans laquelle, selon nos informa-tions au niveau international,aucun investisseur sérieux neviendra, ni dans les hydrocarbu-res, ni dans les autres secteurs, selimitant aux actes de commerce,sans risques, tant que restent lesréserves de change qui risquentde tendre vers zéro fin 2021,

début 2022. Même en cas d'adop-tion en 2019, sous réserve d'unenouvelle gouvernance, l'investis-sement dans ce secteur aura lieuseulement vers 2022/2023, ( tex-tes d'application, lancement desavis d'appel d'offres, sans comp-ter le poids de la bureaucratie) ,l'attractivité dépendant de lafuture carte énergétique mon-diale, et du vecteur prix interna-tional. Aussi, le risque de l'adoption de cette loi sans adhé-sion, avec un gouvernementimpopulaire, totalement décon-necté de la société, largementdécrié par l'immense majorité dela population des 48 wilayas,n'ayant pas su communiquer surun projet qui relève de la sécuriténationale , est d'accentuer lestensions sociales et de nuire à laparticipation à l'élection prési-dentielle du 12 décembre 2019.Seule urgence, l'adoption de laloi des finances 2020, malgré sesnombreuses incohérences, pouréviter de bloquer les institutions.Même dans ce cas, il est à pré-voir, une loi de finances complé-mentaire vers juin/juillet 2020,qui sera largement tributaire del'évolution du cours du pétroledont le cours fluctue entre sep-tembre et octobre 2019 entre58/62 dollars le baril du Brent etdu gaz naturel qui représente33% des recettes de Sonatrachdont le cours a chuté de près de70% depuis 2008, fluctuant sur lemarché libre entre 2/3 dollars leMBTU, posant la problématiquedes coûts de Sonatrach. Desactions coordonnées doivent êtremises en place dans le cadred'une vision stratégique de déve-loppement tenant compte desnouvelles mutations mondiales.Sans l'amélioration du climat desaffaires que l'assouplissement dela règle des 49/51%, et une nou-velle gouvernance , l'Algérie nepourra attirer des investisseurspotentiels. Comme je viens de lesignaler dans deux interviewsaux télévisions algériennes en cemois d'octobre 2019, ne devantpas être utopique, sans la réso-lution de la crise politique dansles hydrocarbures et en dehors,aucun investisseur sérieux nes'aventurera en Algérie. Il fautêtre réaliste, l'Algérie dépendraencore pendant de longuesannées des recettes de Sonatrach.En ce mois d'octobre 2019,comme je le rappelais lors demes trois récentes interventionsà Alger , l'une à l'invitation duministère de la Défense nationale(IMPED) le 27 mars 2018 sur lasécurité et le trafic des frontiè-res, l'autre le 01 avril 2018 sur lasécurité alimentaire, de l'eau etla sécurité énergique à la salledes conventions , la troisièmelors des 11èmes Journées scienti-fiques et techniques (JST11) deSonatrach du 16-19 avril 2018 àOran , actuellement deux institu-tions stratégiques sont garantesde la sécurisé nationale, l'ANP,toutes les forces de sécurité etSonatrach, qui est l' Algérie etl'Algérie c'est Sonatrach, assu-rant directement et indirectement98% des recettes en devises dupays.

2.-Les cinq axes directeurs dela transition énergétique en

Algérie, 2020/2030D'où l'importance dès mainte-nant de prévoir un nouveaumodèle de consommation éner-gétique s'insérant dans le cadrede la nécessaire transition éner-gétique qui devrait faire l'objetd'une loi organique, articuléeautour de cinq axes directeurs.

-Premier axe, améliorer l'effica-cité énergétique par une nouvellepolitique des prix (prix de ces-sion du gaz sur le marché inté-rieur (environ un dixième duprix) occasionnant un gaspillagedes ressources qui sont geléestransitoirement pour des raisonssociales, dossier que j'ai dirigéavec le bureau d'études américainErnest Young et avec les cadresdu Ministère de l'Energie et deSonatrach que j'ai présenté per-sonnellement à la commissionéconomique de l'APN en 2008,renvoyant à une nouvelle politi-que des prix (prix de cession dugaz sur le marché intérieur envi-ron un dixième du prix interna-tional occasionnant un gaspillagedes ressources qui sont geléestransitoirement pour des raisonssociales. C'est la plus granderéserve pour l'Algérie, ce quiimplique une révision des politi-ques de l'habitat, du transport etune sensibilisation de la popula-tion. L'on doit durant une périodetransitoire ne pas pénaliser lescouches les plus défavorisées. Acet effet, une réflexion doit êtreengagée pour la création d'unechambre nationale de compensa-tion, que toute subvention devraavoir l'aval du parlement pourplus de transparence. Une cham-bre devant réaliser un système depéréquation, tant interrégionaleque socio- professionnelle, seg-mentant les activités afin d'en-courager les secteurs structurantset tenant compte du revenu parcouches sociales, impliquant unenouvelle politique salariale.-Le deuxième axe, ne devant pasêtre utopique, continuer à inves-tir dans l'amont. Mais pour larentabilité de ces gisements toutdépendra du vecteur prix auniveau international et du coût,pouvant découvrir des milliers degisements non rentables.L'Algérie comme montré précé-demment pour voir une valeurajoutée importante doit s'orientervers la transformation de sonpétrole et du gaz naturel maisdans le cas d'un partenariatgagnant- gagnant, la pétrochimieà l'instar d'autres filières, les cir-cuits de commercialisation étantcontrôlées par quelques firmesmultinationales.

-Le troisième axe, développer lesénergies renouvelables combi-nant le thermique et le photovol-taïque avec pour objectif d'ici2030 de produire de 30 à 40% deses besoins en électricité à partirdes énergies renouvelables. Avecplus de 3 000 heures d'ensoleille-ment par an, l'Algérie a tout cequ'il faut pour développer l'utili-sation de l'énergie solaire, oupresque. Le soleil tout seul nesuffit pas il faut la technologie etles équipements pour transformerce don du ciel en énergie électri-que. Aussi le défi algérien est-ild'avoir le budget et les technolo-

gies nécessaires pour, d'abord,financer la fabrication de pan-neaux solaires et ensuite subven-tionner, du moins en partie, leurinstallation à grande échelle. Leretard dans l'exploitation del'énergie solaire est indéniableAdopté en février 2011 par leConseil des ministres, leProgramme national des énergiesrenouvelables algérien prévoitune introduction progressive dessources alternatives, notammentle solaire avec ses deux branches(thermique et photovoltaïque),dans la production d'électricitésur les 20 prochaines annéesDans cette perspective, la pro-duction d'électricité à partir desdifférentes sources d'énergiesrenouvelables dont l'Algériecompte développer serait de22.000 mégawatts à l'horizon2030, soit 40% de la productionglobale d'électricité. Sur les22.000 MW programmés pourles deux prochaines décennies,l'Algérie ambitionne d'exporter10.000 MW, alors que les 12.000MW restants seraient destinéspour couvrir la demande natio-nale. Une fois réalisé, ce pro-gramme permettra d'économiserprès de 600 milliards de mètrescubes de gaz sur une période de25 années. Sonatrach ne pouvantassurer à elle seule cet importantinvestissement, (environ 100milliards de dollars entre2019/2030), il y a lieu de mettreen place une industrie nationaledans le cadre d'un partenariatpublic-privé national/internatio-nal, supposant d'importantescompétences. Celle-ci doit com-prendre tous les éléments de lachaîne de valeur renouvelable,dont l'ingénierie, l'équipement etla construction afin d'accroître lerythme de mise en �uvre, desétudes sur la connexion de cessites aux réseaux électriques.

-Le quatrième axe, l'Algériecompte construire sa premièrecentrale nucléaire en 2025 pourfaire face à une demande d'élec-tricité galopante, où selonl'Institut de génie nucléaire, créérécemment, devant former lesingénieurs et les techniciens enpartenariat qui seront chargés defaire fonctionner cette centrale.Les réserves prouvées del'Algérie en uranium avoisinentles 29 000 tonnes, de quoi fairefonctionner deux centralesnucléaires d'une capacité de 1000Mégawatts chacune pour unedurée de 60 ans, selon les don-nées du Ministère de l'Energie.La ressource humaine étant laclef à l'instar de la production detoutes les formes d'énergie et afind'éviter cet exode de cerveauxmassif que connait l'Algérie.-Le cinquième axe est l'optiondu pétrole/gaz de schiste horizon2022/2025 (3ème réservoir mon-dial selon des études internatio-nales) introduite dans la nouvelleloi des hydrocarbures de 2013,dossier que j'ai l'honneur de diri-ger pour le compte du gouverne-ment et remis en janvier 2015. EnAlgérie, devant éviter des posi-tions tranchées pour ou contre,l'adhésion des populations loca-les par un dialogue productif estnécessaire car on ne sauraitminimiser les risques de pollu-

tion des nappes phréatiques auSud du pays. L'Algérie étant unpays semi-aride, le problème del'eau étant un enjeu stratégiqueau niveau méditerranéen et afri-cain, doit être opéré un arbitragepour la consommation d'eaudouce des populations et celleutilisée pour cette production.Selon l'étude réalisée sous madirection (10 volumes premièreministère 2015, assisté descadres de Sonatrach et d'expertsinternationaux,980 pages), lesnouvelles techniques peuconsommatrices d'eau et évitantl'injection de produits chimiquesdans les puits devraient être opé-rationnelle à l'horizon2022/2025. Car actuellementavec la fracturation hydraulique,il faudrait environ pour un mil-liard de mètres cubes gazeuxenviron 1 million de mètrescubes d'eau douce, devant tenircompte de la courte de vie despuits (cinq ans maximum) etdevant perforer des centaines depuits pour avoir un milliard demètres cubes gazeux.

En résumé, afin d'éviter de vivestensions sociales du fait desimpacts stratégiques, il fautreporter la réforme de la loi deshydrocarbures, procurant directe-ment et indirectement 98% desrecettes en devises du pays, étantdonc un problème de sécuriténationale. Dans ce contexte poli-tique particulier à l'Algérie quitraverse une très grave crise poli-tique, devant privilégier la stabi-lité et la sécurité du pays, devantéviter d'accroître encore la pres-sion sur l'ANP et les forces desécurité qui ont d'autres missionsimportantes. Dans le cadre du respect de laConstitution, un gouvernementtransitoire chargé des affairescourantes ne peut engager l'ave-nir du pays, Cette loi devant ren-trer dans le cadre d'une loi orga-nique de la transition énergétiqueafin de tenir compte des nouvel-les mutations énergétiques mon-diales, le monde devant connai-tre entre 2020/2030 un profondbouleversement tant dans ledomaine économique, social,culturel que militaire, où ladomination se fondera sur lesavoir.. Par une nouvelle gouver-nance, l'Algérie, pays à fortespotentialités énergétiques, auniveau de l'espace méditerranéenet africain possède toutes lespotentialités pour être un vecteuractif dans le domaine énergétiqueen renforçant la coopération surla base d'un contratgagnant/gagnant afin de faire decet espace un lac de paix et deprospérité partagé. C'est pourquoi, l'Algérie, face àla nouvelle transition énergétiquemondiale a besoin aujourd'huid'un nouveau management stra-tégique, tant central, local quecelle des entreprises, si elle veutattirer des investissements àvaleur ajoutée tant dans ledomaine des hydrocarbures etsurtout, éviter de miser toujourssur la rente, en dehors des hydro-carbures, posant la problémati-que de l'inadaptation de la règledes 49/51% généralisable à tousles secteurs.

A. M.

LE PROFESSEUR ABDERRAHMANE MEBTOUL

Le ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,

Mohamed Miraoui a annoncésamedi à Oran qu'une commis-sion sera dépêchée la semaineprochaine pour enquêter sur lasituation du centre anti-cancer(CAC) "Emir Abdelkader" situéà El Hassi (Oran). En visitant leservice d'oncologie pédiatriqueau CAC dans le cadre d'unevisite d'inspection dans lawilaya, le ministre a soulignéqu'une commission ministé-

rielle sera dépêchée pour s'en-quérir de visu de la situation dece centre et faire un rapport surla base duquel des mesuresseront prises. "Nous avonsentendu parler de problèmesdans cet établissement et nousavons jugé utile de lui rendrevisite et écouter le personnel etles parents de malades pourcomprendre la situation et déci-der de l'envoi d'une commissionministérielle la semaine pro-chain à Oran", a-t-il déclaré.Plusieurs agents paramédicauxse sont regroupés devant le ser-vice pour revendiquer l'amélio-ration des conditions de travail,faisant savoir surtout que cer-tains taches qu'ils accomplissentne leur incombent pas commecelle de préparation des dosesde traitement par chimiothéra-pie qui est du ressort de prépara-teurs pharmaceutiques. Ils nesont pas habilités et non formésdans ce genre de taches nonobs-tant l'indisponibilité des moyenspréventifs nécessaires, ont-ilsdéploré. Des parents se sont

également rassemblés pour pro-tester contre les conditions detraitement de leurs enfants et lemanque de médicament. Leministre, qui a rencontré desreprésentants des agents para-médicaux et des parents d'en-fants malades en présence desresponsables du secteur de lasanté et du CAC, a exprimé qu'ilcomprend leurs revendicationset s'est engagé à les satisfaire.Dans ce sens, M. Miraoui a ins-truit le directeur de la santé etde la population de doter le cen-tre, dans les brefs délais de pré-parateurs en pharmacie et per-mettre aux infirmiers et agentsde reprendre leur mission ini-tiale comme premier pas avantd'étudier le reste des préoccupa-tions sociales. Des instructionsont été également données auDSP pour améliorer dans lesbrefs délais les conditions d'ac-cueil des accompagnateurs desmalades (parents) au CAC quienregistre une coupure d'eaudepuis plus de 10 jours.

Abordant la question du

médicament et de la chimiothé-rapie, le ministre a affirmé quetous les médicaments sont dis-ponibles au niveau de la phar-macie centrale des hôpitaux,déclarant "il faut prodiguer letraitement aux malades qui estun droit constitutionnel". Lorsde sa visite dans la wilaya, leministre a inspecté un nombrede projets et d'infrastructuresrelevant de son secteur, notam-ment le projet de réalisationd'un hôpital de 240 lits à SidiChahmi et celui des grands brû-lés, exprimant son insatisfactionquant à la lenteur de la cadencedes travaux.

A ce propos, il a insisté surl'accélération des travaux pourleur achèvement et par consé-quent atténuer la tension sur lesautres établissements sanitaires.

Il a également visité l'établis-sement hospitalier universitaire(EHU) "1er novembre" et leCHU "Dr Benzerdjeb" où il ainauguré un service d'urgencesmédico-chirurgicales pourenfants.

RÉGIONS6 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

BÉCHAR5èmes journéesnationales ducourt-métrage Les 5èmes journées nationa-

les du court-métrage ontdébuté samedi à la maison de laculture Kadi-Mohamed àBéchar. La manifestation artisti-que qui a vu la participation de15 �uvres cinématographiquesde jeunes issus de 14 wilayas dupays, vise à offrir une opportu-nité aux jeunes cinéastes ama-teurs pour faire découvrir aupublic leurs �uvres. Elle adébuté par la projection du courtmétrage "Stay", de BoukafMohamed Tahar (�uvre d'ani-mation) qui dénonce les guerreset les atteintes à l'environne-ment, suivie de l'�uvre deKadda Abdellah "Kan Wa LaMakanch" qui aborde la condi-tion des handicapés. De son côtéBenalla Samir dans "El Alam",traite un sujet social très sensiblelié aux harcèlements sexuels desfemmes de ménage. "A traversce film, j'ai voulu mettre enrelief cette catégorie, ses dou-leurs et ses souffrances", a-t-ildit lors d'un débat avec le public.Le comité d'organisation decette manifestation cinémato-graphique a procédé à la sélec-tion de ces deux �uvres parmi45 courts-métrages visionnéslors de la présélection des pro-ductions de cinéastes amateurs,a précisé pour sa part AmariHamdani, directeur de la maisonde la culture Kadi-Mohamed."Le visionnage des courts-métrages retenus lors de cetteédition, qui sont des fictionstraitant de plusieurs thèmes, per-mettra aux spécialistes et aupublic de découvrir le talent dejeunes cinéastes, issus de diffé-rentes régions du pays", a-t-ilsouligné. Un jury, composé despécialistes et présidé par lecinéaste Larbi Lakehal décer-nera les quatre (4) prix de cettemanifestation qui se poursuivrajusqu' au 5 novembre, à savoirtrois premiers prix (dotés d'unmontant de 120.000 DA, 80.000DA et 60.000 DA respective-ment) et un prix du jury (40.000DA), a fait savoir M. Amari. Desateliers de perfectionnement etde formation pour les partici-pants dans les techniques ciné-matographiques, notammentl'écriture de scénario, la direc-tion de la prise de vue, le mon-tage de films et la prise de son,sont également au programmedes JCMB, en plus d'expositionsde documents photographiquessur le cinéma national et mon-dial, prévus à cette occasion. Lecourt-métrage "Human"(humain), réalisé parIssamTaachit de la wilaya deBatna, avait remporté le premierprix de la précédente édition desJCMB, qui s'était déroulée du 29novembre au 02 décembre 2017à Béchar.

MILA :

Les apiculteurs plaident pour plus de professionnalisme de la filière

Les acteurs de la filièreapicole de la wilaya de

Mila (débutants,amateurs ou

professionnels) ont, lorsdu 2ème salon des

produits de la ruche à lamaison de jeunes

Mohamed Ladraa de laville de Mila.,dans

l'unanimité, posé leursproblèmes les entravant

à booster cette filièrefructueuses dans unerégion possédant un

couvert végétal richevarié et propice à cette

activité.

Le problème de la commer-cialisation, la cherté deséquipements et des médi-

caments, la mortalité élevée desabeilles à cause des insecticidessont quelques-unes des difficul-tés auxquelles la corporationsouhaiterait trouver des solutionsrapides en coordination avec lesservices de la DSA. "Pour l'essor

de l'élevage apicole dans larégion, nous comptons beaucoupsur l'implication de la DSA,notamment pour réduire la mor-talité des ruches provoquée parl'épandage des insecticides",nous dira l'un des apiculteurs. En

effet, les apiculteurs de la wilayaaimeraient bien être informés parla DSA informés des joursd'épandage des produits chimi-ques dans les champs pour qu'ilspuissent prendre les mesures deprotection des ruches d'uneéventuelle mortalité des abeilles.Ils posent par ailleurs d'autresproblèmes professionnels, tech-nique et même communication-nel entre eux-mêmes. Ils déplo-rent le manque d'espace propiceà cette activité, notamment desendroits calme et loin du tapageet bruit des centres urbains. Leprésident de l'association "l'abeille d'or ) des apiculteursdemande de la conservation desforêts de leur permettre d'exercercette activité apicole au sein dela forêt vu le couvert végétalmellifère riche et propice à lafilière.

AbdelouahabFerkhi

OUARGLA:

Quelques 200 concurrents à la 2e éditiondes courses de méharis

Prés de 200 concurrents ont pris part à la2ème édition des Courses de méharisd'Ouargla, clôturées vendredi.

Les participants à cette manifestation,coïncidant avec les festivités du 65ème anni-versaire du déclenchement de la glorieuseRévolution du 1er Novembre 1954, sontissus de différentes régions du pays, dontTamanrasset, Illizi, El-Menea et Ouargla etde pays voisins (Tunisie, Libye, Niger etMali), a indiqué à l'APS Ayat AllahBenmansour, président du club Rimel decourses de méharis (partie organisatrice),basé dans la commune de Ain El-Beïda(Ouargla).

Au programme de cet évènement, unecourse dédiée aux Hachyane (jeunes méha-

ris) sur un parcours de 10 km et le challengeEl-SayfEdhahabi (l'épée d'or) qui s'estdéroulé sur une distance de 15 km au niveaudu parcours de Krima dans la commune deRouissat, en plus d'une course sur diversesdistances dans la zone d'El-Bekrate, jouxtantl'intersection Ouargla/HassiMessaoud/Touggourt, a-t-il précisé.

Organisé en collaboration avec laDirection de la jeunesse et des sports (DJS)de la wilaya d'Ouargla et le concours d'entre-preneurs locaux, ce rendez-vous sportif apour objectif de promouvoir les courses deméharis pour développer la pratique de cettediscipline sportive et �uvrer à son intégra-tion parmi les disciplines agréées en Algérie,a-t-il expliqué.

M. Benmansour a souligné, en outre, l'im-portance de soutenir cette discipline sportiveà Ouargla qui recense plus de 250 adeptesrépartis sur 22 clubs, affirmant dans ce cadrequ'un projet de réalisation d'un parcoursdédié à l'organisation de courses de méharis,d'une superficie de dix hectares à Ain El-Beïda, a été retenu, en attendant la mobilisa-tion de l'enveloppe financière nécessairepour lancer les travaux.

Approchés par l'APS, des participants ontaffirmé que le développement des courses deméharis, à travers l'encouragement des asso-ciations et clubs activant dans ce domaine etla mobilisation des moyens nécessaires,contribuera à la valorisation et la promotionaussi de la destination touristique du Sud.

GUELMASecousse tellurique de

magnitude 3 degrésUne secousse tellurique d'une magnitude de 3 degrés sur

l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée samedi à 11h40à Guelma, indique le Centre de recherche en astronomie, astro-physique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L'épicentre de la secousse a été localisé à 2 km à l'est deHammam Debagh, précise la même.

ORAN: Une commission ministérielle pour enquêter sur lasituation du centre anti-cancer "Emir Abdelkader"

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 19

IRAK: Nouvellesviolencesnocturnes àBagdad où lacontestationse poursuitDe nouvelles violences

ont opposé dans lanuit de vendredi à samediles forces de l'ordre auxmanifestants, qui conti-nuent d'occuper sans inter-ruption la place Tahrir deBagdad pour réclamer "lachute du régime" irakien,en dépit des promesses deréformes des autorités.

Une personne a été tuéeet des dizaines ont été bles-sées dans les violences dela nuit, qui se sont dérou-lées comme les jours pré-cédents sur deux ponts dela capitale proches deTahrir : al-Joumhouriyaqui mène à l'intérieur de laZone verte, siège du pou-voir, et Senek, qui laborde, ont indiqué dessources médicales à l'AFP.

Depuis le 1er octobre,257 personnes sont mortesdans des manifestations etdes violences, selon lesautorités. Le dernier bilanofficiel a été publié mer-credi soir.

Depuis, selon des sour-ces médicales et de sécu-rité, au moins sept mani-festants ont été tués àBagdad --certains par desgrenades lacrymogènes,dix fois plus lourdes qu'ail-leurs dans le monde, tiréeshorizontalement par lesforces de l'ordre.

Selon les mêmes sour-ces, une personne estmorte à Nassiriya, dans lesud du pays, abattue par lesgardes du QG d'un politi-cien local au cours d'unemanifestation devant seslocaux.

Face à une contestationqui ne cesse d'enfler, leprésident Barham Saleh apromis des élections anti-cipées et une nouvelle loiélectorale. Le Premierministre Adel Abdel Mahdia lui assuré être prêt àdémissionner si un rempla-çant lui était trouvé.

Mais, affirmeMohammed, 22 ans, quimanifeste sur la placeTahrir, "les gens sont trèsconscients de ce qui sepasse : on est arrivés à uneétape importante et il nefaut surtout pas qu'onperde tout" en acceptant"les fausses réformes" pro-posées par le pouvoir.

"Les élections, ça fait16 ans qu'on en fait et on ya rien gagné", balaie durevers de la main Haydar,30 ans.

La nouvelle loi électo-rale doit être soumise auParlement "la semaine pro-chaine", a annoncé M.Saleh. L'Assemblée s'estdéclarée il y a une semaineen "séance permanente"mais n'est pas parvenuejusqu'ici à obtenir uneaudience du Premierministre, inscrit en premierà l'ordre du jour actuel.

USA

" J'aime le pétrole " Trump définitl'objectif principal des USA en Syrie

Trump a admis que les trou-pes américaines n'avaientplus aucun intérêt à

patrouiller les frontières de laSyrie, mais s'est félicité d'avoirmaintenu le contrôle sur lesréserves pétrolières du pays.

Lors d'une séance de ques-tions-réponses, Donald Trump aaffirmé devant les journalistesque l'objectif des États-Unis enSyrie était de garder le contrôledu pétrole dans ce pays. Lestroupes américaines resterontdans le pays à cette fin mais nepatrouilleront plus les frontières,

a-t-il admis."Le cessez-le-feu est main-

tenu avec succès. Nous venonsde partir, mais nous avons gardéle pétrole", a-t-il déclaré le 1ernovembre devant plusieursmédias américains. "D'autres[pays] peuvent patrouiller lafrontière [syrienne]. Nous n'enavons plus besoin. Nous voulonsramener les soldats chez eux,mais nous les laissons là-baspour garder le contrôle dupétrole", a admis le Président.

"J'aime le pétrole", a lancéTrump, avant de mentionner la

"victoire éclatante" sur Daech*,lorsque les troupes américainesont abattu "le terroriste numéroun dans le monde", faisant réfé-rence à la mort du leader deDaech*, Abou Bakr al-Baghdadi. "Nous avons ensuiteabattu le numéro deux [deDaech*]", a poursuivi Trump."Et nous avons déjà le numérotrois dans le collimateur", a-t-ilconclu.

La veille, la porte-parole duministère russe des Affairesétrangères, Maria Zakharova,avait accusé les États-Unis d'ex-

porter illégalement du pétroledepuis les régions du nord-est dela Syrie. Selon elle, lesAméricains font sortir de ce paysplus de 30 millions de dollars depétrole par mois, sous prétextede lutte contre le terrorisme. LaDéfense russe avait fait unedéclaration similaire, affirmantque le produit de la vente de l'ornoir syrien était reversé aux ser-vices spéciaux américains et àdes entreprises militaires pri-vées.

SYRIE:

La Russie, acteur incontournable d'unesolution politique

La Russie, qui s'est imposée comme laprincipale force militaire en Syrie, estaujourd'hui l'acteur incontournable

d'un règlement politique du conflit vieux deplus de huit ans et de la reconstruction dupays, estiment les analystes. Les 150 mem-bres du Comité constitutionnel syrien,chargé de réformer la Constitution de 2012en vue de futures élections, sont réunis àGenève depuis mercredi, sous l'égide del'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, leNorvégien Geir Pedersen. Pour la premièrefois depuis le début du conflit en 2011, desreprésentants du gouvernement de Damasont accepté de discuter face à face avec l'op-position, un revirement qui n'aurait pas étépossible sans l'influence de Moscou sur leprésident syrien Bachar al-Assad. La veillede l'inauguration du Comité, le ministrerusse des Affaires étrangères Sergueï Lavrovs'est même invité à Genève avec ses homolo-gues iranien et turc, une présence dontl'émissaire de l'ONU se serait bien passé.L'idée d'un Comité constitutionnel chargé deréformer la Constitution a en effet été propo-sée par Moscou début 2018, lors d'une confé-rence à Sotchi, réunissant des représentantsdu gouvernement et de l'opposition. LaRussie et l'Iran, principaux soutiens deDamas, et la Turquie, soutien de l'opposition,sont associés au processus de paix d'Astana,créé en 2017, après l'échec des multiplesrounds de négociations organisés par l'ONU

à Genève. Mais le Kremlin tient à ce que toutaccord passe par Genève, afin d'avoir le"cachet" de l'ONU. "Dans la pratique, c'est laRussie qui dirige le processus constitutionnel(...) et toute percée renforcerait grandementson statut", a déclaré à l'AFP SamuelRamani, spécialiste de la Syrie.

- "MESSAGE EXPLICITE" -Depuis le début de son intervention mili-

taire fin septembre 2015, Moscou a réussi àrenverser l'équilibre sur le terrain en faveurde Damas. L'opposition syrienne, qui est dis-persée et a perdu ses parrains occidentaux,n'est présente que dans la zone d'Idleb (nord-ouest) et dans les régions du nord proches dela Turquie. Elle se rend compte aujourd'huique la Russie est la "clé" de toute solutionpolitique. "Après avoir fait ses preuves sur leplan militaire, la Russie veut maintenantobtenir des succès sur le plan politique etproposer une Constitution au reste dumonde", a commenté à l'AFP Yahya al-Aridi,représentant de l'opposition au sein duComité constitutionnel. Pour lui, l'engage-ment de Moscou profite aussi à l'opposition,car la Russie "a poussé le régime à se joindreau processus politique après l'avoir pendantlongtemps refusé". Une délégation d'oppo-sants a d'ailleurs rencontré mardi à Genève levice-ministre russe des Affaires étrangèresSergueï Verchinine et l'envoyé spécial russepour la Syrie, Alexandre Lavrentiev. Le cher-

cheur et spécialiste de la Syrie FabriceBalanche estime que la venue à Genève duchef de la diplomatie du Kremlin a envoyéun message "explicite": "Le processus deGenève passe désormais par la Russie". "LesOccidentaux n'ont plus aucun levier sur leterrain", a-t-il déclaré à l'AFP. "Moscou doitcomposer seulement avec la Turquie quiconserve des clés en Syrie."

- PAS DROIT À L'ERREUR -"La Russie veut que le régime retrouve

une légitimité internationale", a poursuivi M.Balanche, ce qui ouvrirait la voie à la levéedes sanctions occidentales et à la reconstruc-tion du pays. "Il existe donc peut-être unechance que le régime fasse des concessionsgrâce à la Russie." L'ONU espère que leComité constitutionnel ouvrira la voie à unrèglement politique du conflit. M. Pedersen arépété à plusieurs reprises qu'il reviendra aupeuple syrien d'approuver toute nouvelleConstitution. Pour les analystes, Moscou n'apas droit à l'erreur.

"Si la Russie échoue, cela signifieraqu'après avoir sauvé le régime militairement,elle n'aura pas réussi à lui obtenir une recon-naissance via l'ONU", a souligné M.Balanche.

Ce spécialiste de la Syrie pense quel'échec pourrait être encore plus grave pourl'ONU qui "ferait ainsi la preuve de son inef-ficacité".

LIBAN

La démission du premier ministre ne suffit pas àéteindre la contestation

Le président a appelé à laformation d'un gouverne-ment constitué de minis-

tres choisis pour leurs compéten-ces. Les manifestants ontexprimé leur souhait de voir par-tir tous les dirigeants, sansexception. Au Liban rien ne sem-ble pouvoir arrêter la déferlantede contestation inédite contre lepouvoir, accusé de corruption etd'impéritie. Deux jours après ladémission du premier ministre,Saad Hariri, le président, MichelAoun, a appelé, jeudi 31 octobre,à la formation d'un gouverne-ment composé de ministres choi-sis pour leurs" compétences ".

Déclenché le 17 octobre, lemouvement, qui a pris de courtles partis au pouvoir, a mobilisédes dizaines de milliers deLibanais dans plusieurs régionsdu pays et a entraîné mardi ladémission du gouvernement.Dans un discours télévisé, M.

Aoun a appelé à la formationd'un cabinet " compétent " et "productif ", alors que le Libantraverse une grave crise écono-mique, en partie à l'origine dusoulèvement. " Les ministresdevront être choisi(e)s en fonc-tion de leurs compétences, nonde leurs allégeances politiques(�) d'autant que le Liban setrouve à un tournant critique,notamment sur le plan économi-que, et a désespérément besoind'un gouvernement harmonieuxcapable d'être productif ", adéclaré M. Aoun. Le chef del'Etat, qui s'exprimait à l'occa-sion du 3e anniversaire de sonaccession à la présidence, s'estengagé à " poursuivre la luttecontre la corruption " et à �uvreren faveur de la formation d'uncabinet capable de répondre aux" aspirations des Libanais (�) etde réaliser ce que le gouverne-ment précédent a failli " à faire.

DES MILLIERS DEMANIFESTANTS DENOUVEAU RÉUNIS

A peine le discours terminé,les manifestants massés au cen-tre de Beyrouth ont scandé "Tous veut dire tous ! ", un slo-gan-phare de la contestationexprimant le souhait des mani-festants de voir partir tous lesdirigeants au pouvoir, sansexception. " Dégage, dégage, tuas affamé tout le monde ! " et "Le peuple veut la chute durégime ! " ont également crié lesmanifestants qui suivaient le dis-cours en direct, retransmis sur unécran géant. Certaines écoles etuniversités sont restées ferméesjeudi, et des milliers de manifes-tants se sont de nouveau réunisen début de soirée à travers lepays. Plus tôt dans la journée, lestractations pour la formationd'un nouveau gouvernementsemblaient au point mort, alors

que les appels en faveur d'uncabinet de technocrates et d'élec-tions législatives anticipées semultiplient. " Il n'est pas ques-tion de baisser les bras ", a lancéTarek Badoun, 38 ans, posté surla voie express qui traverseBeyrouth. Les manifestants qua-lifient unanimement la classedirigeante de corrompue dans unpays au bord de la faillite écono-mique et toujours en proie à despénuries chroniques d'eau etd'électricité trente ans après lafin de la guerre civile (1975-1990).

LES BLOCAGES ONTREPRIS

La démission de M. Haririavait été suivie par la levée de laquasi-totalité des barricades éri-gées par les contestataires sur lesaxes routiers, laissant penser àun tassement du mouvement.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 7CULTUREOUARGLA :Salon decréativitéféminine: deschefs-d'�uvretraditionnels àl'afficheUne panoplie de produits

et articles, reflétant lesavoir-faire et la dextéritéféminine est exposée au salonde wilaya de la créativitéféminine qui se poursuitsamedi à la maison de la cul-ture "Moufdi Zakaria"d'Ouargla, à l'initiative ducommissariat du festival cul-turel local des arts et culturespopulaires.

La participante, HadjaFatiha Goubi, octogénaireversée dans l'art du sablage,expose divers produits dedécoration et d'ornementdomestiques à base de sable,en sus de la sculpture surlaine et la vannerie.

Armée de divers métierset activités professionnelleset artistiques, dont l'extrac-tion de l'eau de rose, la fabri-cation des produits d'hygiène,savons notamment, et desencensoirs à base de gypse,Hadja Fatiha, a, en dépit desa sénilité, poursuivi, en toutepersévérance, ses activitésartisanales et sa volontéardente de prendre part auxdiverses manifestations loca-les et nationales dans le butde contribuer à la préserva-tion du patrimoine matériel etdes métiers d'artisanat.

Emboitant le pas à sa col-lègue, Mme. Rachida Hallali,une femme-artisane, expose,pour sa part, des articles devannerie, dont des articlesdomestiques, des couffins,des sacs-à-main, ainsi quedes boites de différentes for-mes et volumes.

Approchée par l'APS,Mme. Rachida a estimé qu'"ilest temps d'investir dans lescomposantes culturelles loca-les en vue de consolider lesrevenus des familles algé-riennes et contribuer ainsi audéveloppement de l'écono-mie locale à la faveur de lamise à profit des potentialitéssociales existantes".

Elle a, à cette occasion,sollicité les autorités locales"d'encourager les jeunes des'impliquer dans la préserva-tion de l'artisanat, dans tousses segments, représentantdes symboles de l'identiténationale".

Cette manifestationconstitue une vitrine pourécouler les produits et unespace idoine pour échangerles expériences en artisanat,notamment le tissage et lacouture traditionnels, selondes femmes-artisanes.

Coïncidant avec la célé-bration du 65ème anniver-saire du déclenchement de larévolution du 1er Novembre1954, ce salon (31 octobre-3novembre) a regroupé plusd'une quinzaine de femmes-artisanes versées dans diffé-rentes disciplines de l'artisa-nat, dont la décoration enpapier (guirlandes), la cou-ture, la vannerie, le dessin surétoffe, la broderie tradition-nelle, ont indiqué les organi-sateurs.

FESTIVAL NATIONAL DES TROUPES DE FANFARE :

La troupe "El Hilal" remporte letitre

La troupe defanfare "El

Hilal" de M'silaa remporté le

titre de la2eme édition

du Festivalnational des

troupes defanfare

clôturée,samedi à

Chlef.

Selon les résultats annoncéspar le jury de ce festival,au niveau de la maison de

la culture, à l'issue de la phasefinale des compétitions, la pre-mière place du podium est reve-nue à la troupe de M'sila, suivieen 2eme position par celled'Alger, puis celle de Tipasa en3eme place.

"Ce titre est largementmérité, au regard des effortsconsentis par tous les membresde notre troupe et leur respectdes règles de la compétition", aestimé, à l'occasion, Mohamed,

un membre de cette troupe defanfare de M'sila. Il n'a pasmanqué de souligner "le hautniveau de compétitivité ayantprévalu entre les troupes parti-cipantes".

Mettant en avant le "hautniveau de la compétition, à tra-vers l'excellente interprétationdes différentes tonalités musi-cales", le chef du service desactivités auprès de la directionde la jeunesse et des sports(DJS) de la wilaya, LaidDjoudi, s'est félicité del'"importante affluence du

public local à ce festival, ayantcoïncidé avec la célébration desfestivités du 1 Novembre", a-t-il indiqué.

En effet, un public desgrands jours a assisté aux diffé-rentes fanfares animées, jeudiet samedi, par les troupes parti-cipantes. Un engouement reflé-tant, selon les organisateurs,"un intérêt significatif pour cegenre musicale, hautementsymbolique et historique, cargénéralement lié aux chantspatriotiques et révolutionnai-res", est-il assuré.

"Ce festival se veut uneopportunité pour diffuser la cul-ture de la fanfare chez les jeu-nes, parallèlement à la diversi-fication de la scène artistiquelocale", ont ajouté les organisa-teurs.

Il s'agit là du 2eme titreconsécutif de la troupe de fan-fare de M'sila, qui a déjà rem-porté la première édition de cefestival en 2018. Le nombre detroupes participantes est passé à17 cette année, contre 14 trou-pes en 2018.

ORAN :

"Thaourat errijal", nouvelle opérette àOran en hommage aux Chouhada

Une nouvelle opérette intitulée"Thaourat errijal" a été présentéeavec succès, samedi, au

Conservatoire municipal d'Oran "AhmedWahby", à l'occasion de la célébration du 65eanniversaire du déclenchement de la révolu-tion du 1er Novembre 1954.

Ce spectacle a été joué devant un publicnombreux venu encourager les jeunes comé-diens issus de l'école de formation de l'asso-ciation culturelle locale "El-Amel" produc-trice de l'�uvre.

"Thaourat errijal" (la révolution des hom-

mes) a ainsi permis à la jeune générationd'artistes de rendre hommage aux grandesfigures de la lutte de libération nationale.

La dimension du sacrifice consenti par lesglorieux Chouhada a été mise en exerguedans ce cadre au travers de déclamationspoétiques et autres représentations scéni-ques. Plusieurs promotions d'amateurs ontdéjà bénéficié d'une initiation aux techniquesthéâtrales au sein de l'école de l'association,a indiqué son président Mohamed Mihoubi,également auteur et metteur en scène de lanouvelle production. "Thaourat errijal" inter-

vient, a-t-il rappelé, dans le sillage de plu-sieurs créations à succès à l'instar de "Jaoula"(tournée), produite avec le soutien de l'Officenational des droits d'auteurs et des droits voi-sins (ONDA). Un autre spectacle consistanten une comédie musicale intitulée "Arabaouahikayat" (une carrosse et des contes) esten cours de production avec le soutien duministère de la Culture, a-t-il annoncé.

Le président de l'association "El-Amel" arévélé que cette prochaine pièce mettra àl'honneur le patrimoine oral à travers la nar-ration de contes du terroir.

TISSEMSILT :

Journées d'arts plastiques : attrait des visiteurspour les toiles sur les traditions de l'Ouarsenis

Les toiles d'artistes de lawilaya de Tissemsilt met-tant en exergue les tradi-

tions de l'Ouarsenis sont cellesqui ont attiré le plus l'attentiondes visiteurs de l'exposition,tenue dans le cadre des premiè-res journées d'arts plastiques, quise poursuivent samedi à la mai-son de la culture "MouloudKacim Nait Belkacem".

De nombreux visiteurs, sur-tout des jeunes et des amateursd'arts plastiques, se sont dépla-cés pour découvrir des �uvrescréatives d'artistes amateurs etprofessionnels participant à la

manifestation, a-t-on constaté.15 toiles sur les 50 exposées

reproduisent les beautés du patri-moine local et mettent en exer-gue des traditions de l'Ouarsenis,à l'instar des costumes féminin etmasculin célèbres dans la région.

L'artiste Khelbaz Mohamed afait savoir aux visiteurs que laplupart de ses toiles mettent envaleur la richesse et la diversitédes coutumes et traditions del'Ouarsenis et expriment sonattachement ainsi que toutel'étendue de son amour pour larégion, dont il est originaire,soulignant qu'il se base sur

l'école réaliste qui lui accordeune liberté de vision et d'expres-sion.

La première édition des jour-nées d'arts plastiques se poursuità la maison de la culture deTissemsilt par l'exposition detableaux abordant les coutumesde la société algérienne, l'his-toire et la lutte du peuple algé-rien durant la glorieuse Guerrede libération nationale, ainsi quedes paysages naturels pittores-ques, des miniatures et la calli-graphie arabe.

La manifestation sera clôtu-rée dimanche par une cérémonie

pour honorer les artistes plasti-ciens et le lancement de deuxconcours de la meilleure toile etdu meilleur livre ouverts auxadhérents des ateliers d'arts plas-tiques et de la bibliothèque rele-vant de l'établissement culturel.

L'événement culturel, initiépar la maison de la culture deTissemsilt dans le cadre de lacélébration du 65e anniversairedu déclenchement de la Guerrede libération nationale, enregis-tre la participation de plus de 20artistes plasticiens profession-nels et amateurs des communesde la wilaya.

INTERNATIONAL18 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

OPEPLe Brésilbientôt dansl'OPEPLa partie saoudienne a

proposé au Brésil de ral-lier l'OPEP en vue de stabi-liser les prix du brut àl'échelle internationale, aannoncé Jair Bolsonaro.

L'Arabie saoudite a invitéde manière non officielle leBrésil à rejoindrel'Organisation des paysexportateurs dupétrole(OPEP), affirme lePrésident brésilien JairBolsonaro.

Il a fait cette annonceaprès des entretiens avecplusieurs hauts responsablessaoudiens, dont le princehéritier Mohammed BenSalmane, dans le cadre de laconférence FutureInvestment Initiative àRiyad.

M.Bolsonaro a toutefoisindiqué qu'il devait menerdes consultations à ce sujetavec l'équipe économiquebrésilienne et le ministère del'Énergie avant de déciderde rejoindre les rangs del'OPEP.

QUELLESPERSPECTIVES POURLE BRÉSIL À L'OPEP?

Si le Brésil finit par adhé-rer à l'organisation, ildeviendra son troisièmemembre quant au volume deproduction, après l'Arabiesaoudite et l'Irak. À l'heureactuelle, la hausse de la pro-duction brésilienne entraveles efforts déployés parl'OPEP pour soutenir lesprix du brut face à l'abon-dance de l'offre de la partdes États-Unis et à la baissede la demande à l'échellemondiale. En 2018, le Brésilproduisait 2,71 millions debarils de pétrole par jour,selon les données del'Agence internationale del'énergie (AIE), qui s'attendà ce qu'en 2020 ce chiffres'établisse à 3,22 millions.

Selon Jair Bolsonaro, lesréserves pétrolières brési-liennes sont plus importan-tes que celles de plusieursmembres de l'OPEP. Pourlui, le Brésil et l'OPEP sontà même de former "unexcellent partenariat" en vuede stabiliser les prix deshydrocarbures au niveauinternational.

MINISTRE RUSSE DE L'ÉCONOMIE :

"L'état d'esprit du business françaisvis-à-vis de la Russie est positif"Le 29 octobre,

MaximeOrechkine,

ministre russe duDéveloppementéconomique, a

rencontré à Parisson homologue

français Bruno LeMaire, ainsi que

le secrétairegénéral de

l'OCDE, JoséÁngel Gurría.

Sputnik dresse unétat des lieux des

perspectives dedéveloppement

économiquefranco-russes et à

l'internationalavec Maxime

Orechkine.

Une rencontre "très posi-tive", selon MaximeOrechkine. Le ministre

russe du Développement écono-mique a échangé ce 29 octobre àParis avec José Ángel Gurría,secrétaire général del'Organisation de coopération etde développement économiques(OCDE) et son homologueBruno Le Maire.

Bien que "nous n'ayons pasrepris les négociations au sujetde la participation de la Russie àl'OCDE", gelées depuis le mars2014, lors de cet "entretienapprofondi", le ministre a pré-cisé que "nos collègues del'OCDE ont transmis à la déléga-tion russe un document avec laliste des directions possibles decollaboration".

"Nous sommes tombés d'ac-cord avec nos collègues del'OCDE pour intensifier notretravail sur certaines pistes decollaboration (qui ne se d'ailleurssont jamais arrêtés depuis 2014),notamment sur l'intelligence arti-

ficielle et sur la taxation des ser-vices numériques. Nous conti-nuons notre travail dans le cadredes commissions thématiquesd'OCDE", informe MaximeOrechkine.

Un autre volet de la visite duministre consistait à rencontrerdes représentants des milieuxéconomiques français. Un axestratégique dans la ligne de la33e réunion du Conseil consulta-tif sur les investissements étran-gers en Russie, le 21 octobre der-nier à Moscou, qui a précisé que"le Conseil des ministres axe sonattention sur l'amélioration del'environnement des affaires enRussie et la stimulation de l'af-flux d'investissements étrangersdans l'économie du pays."

"Des compagnies commeTotal investissent des milliardsde dollars dans des projets enRussie. L'état d'esprit du busi-ness français vis-à-vis de laRussie est positif. Nous avonsbeaucoup parlé de directionsprometteuses, telles que l'écono-mie numérique, l'écologie, lerecyclage, l'efficacité énergéti-que", détaille MaximeOrechkine.

Selon la dernière publicationde l'OCDE, les flux mondiauxd'investissements directs àl'étranger (IDE ou FDI pourForeign Direct Investment, enanglais) ont diminué de 20% aupremier semestre de 2019 parrapport à la même période del'année dernière, pour atteindre

572 milliards de dollars. Dans ledétail, tandis qu'entre janvier etjuin 2019, les investissementsdans les pays de l'OCDE ontdiminué de 43% et de 8% dansles pays du G20. Dans l'Unioneuropéenne, les IDE ont chuté de62%. En revanche, les investis-sements directs dans les pays duG20 non membres de l'OCDE aaugmenté de 21%, un indiceboosté par les bonnes perfor-mances de la Russie.

"La situation globale est telleque les compagnies ont peurd'investir dans les pays étran-gers, a commenté MaximeOrechkine pour Sputnik, à causedes barrières douanières, qui cas-sent toutes ventes successives deproduits à l'international.

Mais on voit que la situationest différente en Russie: contrai-rement au monde entier, lesinvestissements directs augmen-tent. La raison? La Russie n'adonné aucune occasion de douterque son économie soit ouverte etnous sommes toujours contentsd'accueillir des investisseursétrangers pour créer de la valeurajoutée. Le gouvernement vacréer des conditions pour fairecroître ces investissements".

Depuis plusieurs années, et àplusieurs reprises, des hommespolitiques et des experts dénon-cent le "déséquilibre" de 1 à 10entre les investissements russesen France et français en Russie.Pour analyser cette tendance, leministre propose de regarder

attentivement les facteurs qui laprovoquent:

"Il s'agit d'une plus grandeattractivité des projets d'investis-sement russes, assure MaximeOrechkine. Et si on compare l'in-dice de facilité à faire des affai-res [Ease of doing businessindex, en anglais, ndlr], laFrance ne peut pas proposer deprojets aussi intéressants quenotre plateforme gazière ArcticLNG 2. Nous avons un grandnombre de possibilités d'inves-tissement avec un taux de rende-ment élevé, ce qui justifie ce dés-équilibre."

Lors de la rencontre avec sonhomologue français, Bruno LeMaire, les membres du gouver-nement ont beaucoup parlé de lamise en place de la taxe sur lesservices numériques, dite "taxeGAFA" et de la mise en place del'agenda du Conseil économique,financier, industriel et commer-cial franco-russe (CEFIC), prévule 10 décembre à Moscou.

"Les Français souhaitent queles rencontres dans le cadre duCEFIC soient un témoignage deleur volonté d'approfondir lacoopération économique franco-russe", souligne MaximeOrechkine.

L'une des questions à faireapparaître à l'ordre du jour duCEFIC est une "certaine réti-cence des banques françaisesprésentes sur le marché russe àchanger leur opinion sur lefinancement des clients russes",notamment, dans le cadre de laplateforme Arctic LNG 2, unprojet-phare de la compagnierusse Novatek de production degaz naturel et de gaz naturelliquéfié (GNL) dans la péninsulede Gydan (à l'est de la péninsulede Yamal). Tout en notantqu'"une telle attitude est compré-hensible vis-à-vis des sanctionsaméricaines de caractère extra-territorial", le ministre russe duDéveloppement économiqueprécise que

"Bruno Le Maire a annoncéqu'il était prêt à discuter de tou-tes les questions, y compris dansla sphère de la finance. Forts depossibilité objective et de labonne volonté du gouvernementfrançais, nous sommes d'accordmonter en puissance dans cesdomaines."

CHINE

Plus de 100 entreprises inscrites à la troisième CIIEUn total de 115 entreprises du

monde entier se sont déjà inscritesà la troisième Exposition interna-

tionale d'importation de la Chine (CIIE),un an avant l'événement, selon l'organisa-teur. Sun Chenghai, directeur adjoint dubureau de la CIIE, a déclaré que ces socié-tés occuperaient plus de 60.000 mètrescarrés de la surface d'exposition pour latroisième CIIE.

Danone, multinationale alimentairefrançaise leader dans le monde, est l'unedes entreprises qui se sont inscrites àl'événement de l'année prochaine.

Bruno Chevot, vice-président directeurde la société, a déclaré que la premièreCIIE avait généré d'énormes opportunitéscommerciales pour les entreprises partici-

pantes. Cette année, Danone prévoit deprésenter plus de 120 produits, dont prèsde dix nouveaux produits pour le marchéchinois.

La deuxième CIIE aura lieu à Shanghaidu 5 au 10 novembre.

La deuxième édition de l'Expositioninternationale d'importation de la Chine(CIIE) 58 entreprises turques participe-ront à la deuxième CIIE

Au total, 58 entreprises turques partici-peront à la deuxième édition del'Exposition internationale d'importationde la Chine (CIIE) qui se tiendra lasemaine prochaine à Shanghai, a déclaréle consul général de Turquie à Shanghai.

Ce nombre est en augmentation parrapport aux 43 entreprises qui avaient par-

ticipé à la première CIIE en novembre2018, selon Sabri Tunc Angili.

L'espace d'exposition total pour lesentreprises turques va également plus quedoubler pour atteindre près de 2.000mètres carrés, contre 800 mètres carrés.

La compagnie Turkish Airlines à elleseule augmente son espace d'exposition à150 mètres carrés contre 20 mètres carrésla dernière fois, afin d'attirer plus de pas-sagers chinois. En 2018, 400.000 touristeschinois ont visité la Turquie, soit une aug-mentation annuelle de 70%.

Le gouvernement turc encourage lesentreprises à participer à la CIIE avec laconviction que l'ouverture continue dumarché chinois peut créer plus d'opportu-nités d'affaires pour le monde, a expliqué

Sabri Tunc Angili.La CIIE est une nouvelle opportunité

ainsi qu'un nouveau départ pour laTurquie pour renforcer la coopérationavec la Chine dans le cadre de l'initiative"la Ceinture et la Route", a-t-il déclaré.

De nombreux vendeurs de produitsagricoles turcs sont optimistes quant aumarché chinois, selon le consul général.

Parallèlement, les compagnies aérien-nes et les agences de tourismes turquessont également enthousiastes vis-à-vis del'exposition, s'attendant à ce que la Chinedevienne pour la Turquie à l'avenir lasource la plus importante de visiteurs enprovenance d'Asie de l'Est, le nombre detouristes en Turquie devant atteindre unmillion en 2021, a-t-il ajouté.

- Le montant global desobligations d'Etat de lazone euro affichant un

rendement négatif adiminué en octobre pour

la première fois depuisavril, montrent lesdonnées publiées

vendredi parTradeweb.Ces titres

représentaient unencours total de 4.970

milliards d'euros enoctobre, soit 62% du

marché des obligationsd'Etat de la région

contre 69% enseptembre, précise la

plate-forme detransactions

électroniques.

Les rendements obligatai-res sont nettement remon-tés dans la zone euro le

mois dernier, principalement enraison de la perspective de voirle Royaume-Uni éviter une sor-tie de l'Union européenne sansaccord négocié. Le rendement duBund allemand à dix ans a ainsiaugmenté de 17 points de baseen un mois, sa plus forte haussemensuelle depuis janvier 2018,tandis que celui des titres alle-mands à 30 ans repassait en terri-toire positif.

L'encours des obligationsd'entreprise notées en catégoried'investissement ("investmentgrade") à rendement négatif estparallèlement revenu à 1.030milliards d'euros, soit 30% del'encours total contre 34% enseptembre, ajoute Tradeweb.Cette proportion avait culminé à49% en août.

LE CAC 40 RELANCÉ PARUNE BONNE STATISTIQUE

CHINOISE AVANTL'EMPLOI ET L'ISM

AMÉRICAINSLa Bourse de Paris repart de

l'avant en ouverture, l'accéléra-tion surprise de la croissance del'activité manufacturière enChine étant la bienvenue aprèsles informations de Bloombergévoquant les doutes de Pékin surla possibilité de trouver unaccord commercial de longterme avec Washington. Lesmarchés asiatiques ont d'ailleurssalué la statistique ce matin, l'in-dice CSI des principales capitali-sations des Bourses deShanghaiet Shenzhen terminant sur ungain 1,7%. Les grands noms duluxe comme LVMH, KeringetHermès en profitent, toutcomme le sidérurgisteArcelorMittal ou le fabricant des e m i -conducteursSTMicroelectronics.A noter également le recul deSuez à la suite d'une dégradationde JPMorgan, passé de " surper-formance " à " neutre " sur letitre. A l'inverse, Citi a relevéEuronext de " neutre " à " achat". Enfin, Berenberg a relevé sonobjectif de cours sur Amundi de70,20 à 74 euros. A 9h10, le Cac40 gagne 0,35% à 5.750,19points.

UN PMI DE BONNEFACTURE EN CHINE

L'indice PMI manufacturierCaixin-Markit a progressé de 0,3point à 51,7 points en Chine lemois dernier, son meilleurniveau depuis février 2017, là oùles économistes tablaient sur unralentissement à 51. L'activité anotamment bénéficié d'une aug-

mentation de la production et desnouvelles commandes, ces der-nières ayant pour effet de relan-cer les exportations.DonaldTrump a quant à lui vouluapporter sa pierre à l'édifice enannonçant sur Twitter que laChine et les Etats-Unischerchentun nouvel endroit pour signer unaccord de Phase 1 après l'annula-tion par le Chili du sommet del'APEC. Le site choisi seraannoncé ultérieurement. Et, par-lant de lui à la troisième per-sonne, Donald Trump conclutpar : " le président Xi et lePrésident Trump signeront. "

L'ACTIVITÉMANUFACTURIÈRE

CHINOISE SURPREND,L'EMPLOI ET L'ISM

AMÉRICAINS ATTENDUSAU TOURNANT

La Bourse de Paris est atten-due en légère hausse à la faveurde l'accélération surprise de l'ac-

tivité manufacturière en Chine.Mais ce sont le rapport sur l'em-ploi et l'ISM manufacturier amé-ricains d'octobre qui auront ledernier mot. La Bourse de Parisest attendue en légère hausse,l'accélération surprise de lacroissance de l'activité manufac-turière en Chineétant la bienve-nue après les informations deBloomberg évoquant les doutesde Pékin quant à la possibilité detrouver un accord commercial delong terme avec Washington. Lesmarchés asiatiques saluaientd'ailleurs la statistique ce matin,l'indice CSI des principales capi-talisations des Bourses deShanghai et Shenzhen progres-sant notamment de 1,7% peuavant la clôture.

ACCÉLÉRATIONINATTENDUE DE

L'ACTIVITÉMANUFACTURIÈRE EN

CHINEL'indice PMI manufacturier

Caixin-Markit a progressé de 0,3point à 51,7 points en Chine lemois dernier, son meilleurniveau depuis février 2017, là oùles économistes tablaient sur unralentissement à 51. L'activité anotamment bénéficié d'une aug-mentation de la production et desexportations. Donald Trump aquant à lui voulu apporter sapierre à l'édifice en annonçantsur Twitter que la Chine et lesEtats-Unischerchent un nouvelendroit pour signer un accord de

Phase 1 après l'annulation par leChili du sommet de l'APEC. Lesite choisi sera annoncé ultérieu-rement. Et, parlant de lui à latroisième personne, DonaldTrump conclut par : " le prési-dent Xi et lePrésidentTrump.

GM DEVRAIT AVOIR PESÉSUR L'EMPLOI

AMÉRICAINLe Bureau of Labour

Statistics (BLS) rendra public à13h30 son rapport sur l'emploid'octobre. Le consensus établipar Bloomberg table sur un netralentissement des créations depostes à 85.000, qui serait unplus bas de cinq mois après136.000 en septembre dans lamesure où l'effet de la grève chezGeneralMotors, entamée à la mi-septembre, se fera pleinementsentir. Ce mouvement, quiconcerne 46.000 ouvriers duconstructeur automobile, pour-rait également avoir eu desrépercussions sur les fournis-seurs et les sous-traitants dugroupe. Le taux de chômagede-vrait avoir augmenté de 0,1 pointà 3,6% et le salaire horaire de 0,1point à 3% sur un an. Le marchése penchera également, à 15 heu-res, sur l'indice d'activité manu-facturière de l'Institute forSupply Management (IMS).Celui-ci devrait être resté encontraction (sous le seuil de 50)à 48,9, après sa chute à 47,8 enseptembre.

FINANCES LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 9

BOURSES :

Zone euro : La part des obligations àrendement négatif a reflué en octobre

FINANCE ET MARCHÉSEn deux ans, le montant des escroqueries financières

s'élève à "au moins un milliard d'euros"

La perte pour les épargnants victimes d'escroqueries financières a été évaluée à "au moins 1 milliardd'euros" de début juillet 2017 à fin juin 2019, ont indiqué mardi le Parquet de Paris, et les régula-teurs boursier (AMF) et de la banque assurance (ACPR). La perte pour les épargnants victimes

d'escroqueries financières a été évaluée à "au moins 1 milliard d'euros" de début juillet 2017 à fin juin2019, ont indiqué mardi le Parquet de Paris, et les régulateurs boursier (AMF) et de la banque assurance(ACPR). Au delà de cet ordre de grandeur officiel, il existe un "chiffre noir important en la matière puis-que beaucoup de personnes ne signalent pas les faits dont elles ont été victimes", a souligné le Procureurde la République de Paris, Rémy Heitz, au cours d'une conférence de presse commune. "Nous sommesface à une délinquance extrêmement agile et évolutive, qui s'adapte très vite", a-t-il observé, souhaitantalerter le grand public sur ces pratiques frauduleuses dévastatrices sur le "plan patrimonial" mais aussihumain. Dans un environnement où les taux de rendements des produits d'investissements institutionnelssont très faibles, "l'idée peut être tentante de rechercher d'autres produits présentés comme nouveaux ettrès attractifs", mais ceux-ci présentent "des risques de perte importants", mettent en garde ensemble lestrois institutions. Plus de 1.000 sites internet ou entités frauduleux, dont 329 depuis le 1er janvier 2019,sont désormais répertoriés sur les cinq listes noires publiées sur le site Assurance Banque Épargne InfoService (ABEIS). Rien que sur le premier semestre 2019, l'AMF a attiré l'attention du public à l'encon-tre de 119 nouveaux sites (après 153 en 2018).

SIGNALER "LES OFFRES DOUTEUSES"Parmi les placements incriminés: ceux en diamant, terres rares, cryptoactifs, cheptels de bovins,

grands crus ou sur le "forex" (devises internationales) proposés par des sites bien documentés, souventéphémères, qui présentent une "apparence de sérieux" sous leur caractère fictif.

Pour endiguer ce "fléau", le Parquet de Paris, l'AMF et l'ACPR appellent les épargnants "à la plusgrande vigilance" et à leur signaler "les offres douteuses", leur demandant de porter plainte en cas d'es-croquerie effective. Les plus de 50 ans représentent plus de 65% des victimes et 81% de l'ensemble dessommes perdues, la tranche d'âge la plus touchée étant celle des 60-69 ans.

"Un constat qui peut s'expliquer à la fois par un patrimoine plus important, une disponibilité pour dessollicitations faites par téléphone et certains facteurs de vulnérabilité comme l'isolement familial ou larecherche de sociabilisation", selon une enquête de l'AMF. Dans le palmarès géographique, la régionProvence-Alpes-Côte-D'azur est la première région touchée par les escroqueries (17,3% des montantsinvestis), suivie par l'Auvergne-Rhône-Alpes et l'Occitanie.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

R

SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Dimanche : 7 Rabi Aouel1441FEDJR : 03h30DOHR : 12h54ASSAR : 16h35Maghreb : 19h25ICHA : 20h26

HORAIRES DES

PRIÈRES

Alliance Assurance 407,00EGH El Aurassi 546,00Saidal 580,00 AOM 490,00Séance de cotation des valeurs du Trésor

Rendement maximum 4,79Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière44 518 001 902

Indice boursier théorique1 209,918

Alliance Assurance 407,00EGH El Aurassi 546,00

NCA-Rouiba 219,00

Saidal 580,00 AOM 490,00Séance de cotation des valeurs du Trésor

Rendement maximum 4,79Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière44 518 001 902

Indice boursier théorique1 209,918

BBII LLLLEETTSS DD EE BBAA NN QQUU EE AA CC HH AATT VV EENN TTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 23 Octobre 2019

Séance de cotation des valeurs mobilières du 22 Octobre 2019

TerrainsAg vous propose à 200m² de l'arrêt de bus

un lot de terrains sup : 225m² 01 façades de15m² ttes commodités, route goudronnée,propre, sécurisé et bon voisinage

Tél : 0552 62 13 67............................................................Vend à Souidania un terrain sup : 128m2,

avec acte et livret foncier.Tél : 0550 60 07 45............................................................Vend à Bordj el Kiffan terrain commer-

cial, sup : 300m2 près de toutes les infra-structures de base, situé au bord de la route.Avec acte.

Tél : 0781 42 81 99............................................................Affaire pour les Investisseurs : vend des

lots de terrains de 1.000 m² et plus dans unemicro Zone Industrielle accès autoroute àHammedi .avec acte notarié.

Tél : 0668 63 03 03............................................................Bureau d'affaires met en vent un terrains à

Tikesrain, 930m2 commercial 3 façades,agrément d'un hôtel R + 5, avec acte et livretfoncier, façades 32 m possibilité R + 7

Tél : 0553 68 77 35............................................................Agence met en vente des lots terrains

résidentiels à Khraïcia (198m2 , 260m2....)avec acte dans l'indivision très bien situésdans les hauteurs du centre-ville, toutescommodités.

Tél : 0558 01 82 62Agence vend des terrains différentes

superficies à Sidi Moussa (Raïs).Tél : 0773 65 11 59............................................................Agence vend des terrains à Ablaziz avec

acte dans l'indivision et toutes commodités Tél : 0773 65 11 59............................................................Agence vend des terrains avec acte dans

l'indivision aux Eucalyptus (Cherarba) tt.Commodités.

Tél : 0773 65 11 59............................................................Agence immobilière met en vente un beau

terrain de 9.5 hectares en plein centre-ville deGuerrouaou (Blida) doté de toutes commodi-tés, non accidenté, pas de poteaux ni lignehaute tension), papier en règle avec acte,livret foncier, certificat d'urbanisme, plan demasse)

Tél : 0560 77 55 94 / 0668 16 26 48............................................................Agence met an vente terrain dan la zone

industrielle d'El Achour, clôturé, accèsdirecte sur autoroute, convient pour touteactivité.

Tél : 0551 81 81 91 / 0669 53 83 34............................................................Agence met en vente à Chéraga à côté

d'El Qods, un terrain de 300m2, bâti 180 m2,villa de 3 étage à démolir, 20 m2 de façade,idéal pour une promotion immobilière.

Tél : 0556 44 08 60

CARCASSES

Ag met en vente une belle carcasse de200m à Draria dans un endroit calme

Tél : 0540 91 53 94Vend à Draria, Boudjemaa Temim 3, car-

casse sup : 220 m², avec 2 façades RDC plus 2dalles, avec acte notarié.

Tél : 0550 64 05 05 ............................................................Bureau d'affaire vend deux carcasses dalle

+R situées dans un quartier sécurisé et calme àBirtouta , avec livret foncier + certificat d'urba-nisme.

Tél : 0551 25 66 55............................................................Vend deux carcasse, plateforme + dallede

220 et 135m² sur un terrain de 1100 m²avecdeux entrées, deux garages déja bâti, à 400m ducommissariat de Ouled Moussa, avec livret fon-cier et acte notarié,

Tél : 0696 13 52 10............................................................Affaire a saisir : vend un terrain à Larbaâ

Nath Irathan 420m2 sur la route ( 300m2 +une carcasses de 120m2 1er étage : 4 pièces)avec un prix de liquidation et négociable etj'accepte tout type d'échange.

Tél : 0770 91 36 03............................................................Vend terrains : 120m²-168m²-250m²-300m²

aux environ de Larbaâ et Belaouadi avec actenotarié .

Tél : 0772 26 84 79............................................................Birtouta -Ouled Chebel vend carcasse

256m bâti 160m R+ 1 RCD, garage + F 3 sup.80m + jardin acte dans l'indivision.

Tél : 0551 08 53 49 / 0550 54 68 32............................................................Vente carcasse 110 m² à Jijel, Ouled

Bounar, deux façades, vue sur mère (50 m loinla plage) avec acte notarié.

Tél : 0661 72 61 89............................................................Vend carcasse de villa individuelle à

Zemmouri, en clôt et couvert, dans un endroitpaisible, sécurisé et bien situé ayant une vuedégagée imprenable sur la mer et la montagne.Construction conforme aux normes antisismi-ques . Superficie 320m2, bâtie : 1/3, 02 faça-des, sous-sol accessible pour véhicules.Terrasse équipée d'UN studio

Tél : 0661 85 70 96 / 0771 24 43 74............................................................Vend à Boumerdès carcasse 130m² bâtis

sur un terrain de 200m² f3 + jardin avec acteTél : 0773 33 21 46 ............................................................Reghaia (Chebcheb): vend une carcasse en

RDC plus poteau sup: 230 m² constructionssolide avec acte dans l'indivision. Avec TTC

Tél : 0550 46 26 15............................................................Dar el Beida (el Nakhil) vend une carcasse

R+3 Sup: 144 m² construction solidE, et vezctoutes commodités. Désistement.

Mob: 0550462615 / 0557690883 Tel/ fax: 021505045 ............................................................Loue à Fouka (Tipaza) carcasse briquetée

avec garage et jardin pour dépôt.Tél : 0697 32 89 21

Locations-Achats-Ventes

Usines-Hangars-TUsines-Hangars-Terrains-Locauxerrains-Locaux

UsinesAffaire à saisir, agence vend très belle

unité industrielle très bien située, dans lazone industrielle de Rouiba, sup: 6000m² environ, prix intéressant . Avec acte etlivret foncier.

Tél : 0556 95 30 95 ............................................................Vend dans la zone industrielle de Aïn

Benian une usine de production sup :1000 m². avec acte.

Tél : 0550 57 23 65............................................................Vend à Oued Smar une usine sup :

4000 m², (bureaux+ chaine de produc-tion) avec acte.

Tél : 0550 39 67 39............................................................Vend à Baba Ali, usine sup : 2600 m²,

avec acte.Tél : 0795 80 11 44............................................................Loue usine à 40 km de l'aéroport

d'Alger, sur une surface de 3000 m2 clô-turée, composée comme suit : un hangarde 1450 m2 couvert, + Parc de 1550 m2 ,poste de transfo de 600 kva, poste depolice, vestiaire, convient comme dépôtou fabrication légère à 40 km de l'aéro-port d'Alger.

Tél : 0795 38 83 77 /0 555 79 07 81............................................................Au niveau de la zone d'activité Hassi

Ameur (Oran) vend usine de 3 façades,administration, logement, 8000m couvert+eau, gaz et électricité.

Tél : 0552 59 11 20

HangarsNous mettons en location un hangar

de 1700 m2 couvert avec parc de 500 m2dont un bloc administratif dans la zoneindustriel de Ouled Chebel .

Tél : 0550 61 48 48............................................................Agence immobilière agréé par l'état

met en location un hangar industriel àRouiba de 2500 m2 couvert sur un terrainde 4000 m2 convient pour showroomautomobiles camion engins.

Tél : 0550 53 04 63............................................................Agence immobilière agréé par l'état

met en location un hangarà Dar El Beida,en panneau sandwich 3500 m2 couvertsur un terrain de 6000 m2 à 30 minutesde l'auto route est-ouest.

Tél : 0550 53 04 63............................................................Agence loue un hangar entre Rouiba

et Ain Taya, R+1 couvert, 350m² parniveaux, en charpente métallique, accèsfacile d'autoroute convient pour dépôt,petite activité.

Tél : 021 44 86 85 / 0661 50 64 03............................................................Agence met en location un hangar à

Blida, nouvelle construction en charpentemétalliques d'une superficie de 1000m²couvert, et 200m² en parking, hauteur de8m² a 10m² et un bureau de 25m² situéedans une zone très calme, sécurisé, accèsfacile pour les camions jour et nuit.

Tél : 0560 77 55 94 / 0668 16 26 48

LOCAUX

Loue un très jolie local commercialtrès bien fini de 45 m² promotion aubord d'autoroute en face Afak-Birkhadem

Tél : 0555 57 23 71............................................................Loue à Chéraga local commercial,

sup : 50 m².Tél : 0557 27 26 47............................................................Ag met en location à Ouled Hadadj

-Réghaia un local sup 160m2 hateur 4.5m pour activité ou stockage.

Tél : 0550 74 35 88............................................................A louer à Khemis El-Khechna 4

locaux jumelés, 400m2 chacun, 100m2bien placés a côté de la pompe à essenceet de la daïra

Tél : 0661 52 58 02............................................................Prom. Vend à Boumerdès centre-

ville, des locaux.Tél : 0553 58 07 63............................................................Loue à Hussein-Dey un local 200 m2

avec toutes commodités convient poursalle de sports. Accepte associé

Tél : 0699 70 53 14............................................................Agence loue un local à El Mouradia

rue des Mimosa, uniquement pourdépôt, stockage sup : 75m2 .

Tél : 0560 75 22 08............................................................Bordj El-Kiffan - Dergana : loué un

local bien fini sup de 80m² convientpour un dépôt ou bien une boulangerieavec tt commodités.

Tél : 0556 48 54 84............................................................Agence loue local commercial

140m² bien fini à Birkhadem (LesVergers).

Tél : 021 44 86 85 / 0557 06 02 10............................................................Agence met en vente un local de

16m² situé au RDC du nouveau centrecommercial de kouba-centre, bien finie,dalle de sol, faux plafond, projecteur,vitrine en verre de sécurité, clim, pla-fonnier, barre d'installation vêtements,local neuf prêt a l'utilisation.

Avec acte+livret foncier Tél : 0560 77 55 94 / 0668 16 26 48............................................................Agence met en location à Aïn

Naâdja un local de 200m² récemmentconstruit au bord de la route composéd'une grande salle, sanitaire doté de 04rideaux électriques, peut servir à plu-sieurs activités.

Tél : 0560 77 55 94 / 0668 16 26 48............................................................Agence immobilière met en vente

un local à usage commercial, 32m²avec hauteur de 3.5 , avec WC, acte ,situé au beau milieux de Bab Ezzouar, àcité Soumam, à proximité des trans-ports urbains et du Tramway ,Train.....ect

Tél : 0556 74 84 45 / 0550 79 11 11

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 15IMMOBILIERAFRIQUE10 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

RDC: L'arméeannonce desopérations de"grandeenvergure" àBeniLes Forces armées de la

RDC ont annoncé qu'el-les ont lancé depuis mer-credi les opérations dites de" grande envergure " contreles groupes armés locaux etétrangers actifs dans l'est dupays. À travers cette initia-tive, elles espèrent mettrefin définitivement à l'insé-curité dans cette région fra-gilisée par des années desconflits armés.

Le gouvernementannonce avoir quasimentdoublé l'effectif de l'arméedans la région. On compte-rait aujourd'hui environ 21000 soldats à Beni contreprès de 11 000 précédem-ment, soit un dixième del'effectif des FARDC.

Selon une source mili-taire, les troupes ayantpassé plus de temps danscette partie du pays serontprogressivement relevées.C'était l'un des problèmessoulevés par la sociétécivile, le maintien decontingents fatigués aprèsdes mois, voire des annéesd'opérations ou d'attentedans les forêts du territoirede Beni.

L'armée parle égalementd'une plus grande implica-tion de son état-major géné-ral. Le président FélixTshisekedi avait promis detransférer là-bas l'état-major. Son chef, le générald'armée Célestin Mbala, seretrouve actuellement dansla région, tout comme lecommandant de la 3e zonede défense des FARDC, legénéral FallSikabwe,affecté à Kisangani. Reste àsavoir combien de temps ilsvont rester, s'interroge undéputé.

L'un des problèmesrécurrents de l'armée àBeni, c'était la logistique,avec des militaires quisignalaient parfois des rup-tures d'approvisionnement.Les FARDC soutiennentavoir renforcé leurs capaci-tés dans ce domaine. Unesource militaire parle mêmed'un renfort dans le domaineaérien.

La société civile de Benidit attendre pour se pronon-cer, elle dit attendre desactes concrets, échaudés parde précédents effets d'an-nonce. Il faut dire que, plusd'une fois, l'armée congo-laise a réussi à prendre lespositions attribuées à deprésumés rebelles ougan-dais ADF avant de les per-dre.

Ces opérations sont uneinitiative unilatérale de l'ar-mée congolaise, laMonusco n'a pas été sollici-tée ou associée. Toutefois,la mission onusienne pro-met son appui si elle est sol-licitée et plaide pour le res-pect des droits de l'hommeet la protection des popula-tions civiles au cours de cesopérations.

POUR FINANCER LE DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE

La BAD augmente son capital de125 %

La Banqueafricaine de

développement(BAD) a annoncé

jeudi uneaugmentationgéante de soncapital, qui va

passer de 93 à208 milliards de

dollars, la plusimportante de

son histoire.

Le président de la BAD, leNigérian AkinwumiAdesina, a évoqué "un

jour historique" pour la Banqueet "un jour de joie pourl'Afrique", en annonçant cetteaugmentation de 125 % ducapital lors d'une conférence de

presse à l'issue d'une réuniondes gouverneurs de la banque àAbidjan. Cette augmentation decapital va nous donner "beau-coup de ressources pour allerplus loin dans le développe-ment de notre continent", adéclaré M. Adesina.

Fondée en 1964, la BAD est

la première institution de finan-cement du développement enAfrique, et l'une des cinq prin-cipales banques multilatéralesde développement au monde.

Ses priorités sont la luttecontre la pauvreté, l'améliora-tion des conditions de vie despopulations africaines et la

mobilisation de ressources pourle progrès économique et socialde ses pays membres africains.

La BAD compte 80 paysactionnaires (54 pays africains,26 pays non africains,d'Europe, d'Amérique etd'Asie). Son siège est àAbidjan.

SÉNÉGAL :

Saisie de 2486 kg de cocaïne

Le Sénégal est-il devenu une plaquetournante de la drogue ? La questionne se pose plus, tellement les grosses

saisies se sont multipliées ces derniers quatremois. Une interrogation, plus que légitime,soulevée, dans sa livraison de ce samedi, parle quotidien Libération.

Jeudi dernier, la Marine nationale, à borddu patrouilleur "Fouladou", a intercepté1260 kilogrammes de cocaïne sur deuxembarcations, à 120 kilomètres au large deDakar. L'opération, menée en intelligenceavec la Guardia Civil espagnole- la drogue

qui provenait d'Amérique latine était desti-née au marché espagnol-a permis l'arresta-tion de cinq personnes.

Quarante-huit heures avant cette nouvellesaisie record, la Douane avait mis la main sur43 kilogrammes de cocaïne planqués dans unvéhicule de marque Kia sorento au parc deDakar terminal appelé "Parc Maguèye". Levéhicule, en provenance d'Anvers(Belgique), était manifesté en transit à desti-nation de la Gambie.

Le 14 août dernier, quatre autres kilos decocaïne avaient été retrouvés dans un sac au

niveau du Môle I. Trois individus étaient, parla suite, arrêtés après une souricière. Un moisauparavant, en juin, 1107 kilogrammes de lamême drogue étaient saisis, en deux temps,par la Douane, au Port de Dakar.

Quelques semaines auparavant, laDouane de Gouloumbou (Tambacounda)interceptait 72 kilogrammes de cocaïne. Lavaleur marchande de toute cette cocaïne sai-sie dépasse de très loin la rondelette sommede 1000 milliards de Fcfa.

NIGERIA-BÉNIN : Impact de la fermeture de la

frontière

Maintien de la ferme-ture de la frontièreterrestre entre le

Nigeria et le Bénin, bilan etconséquences deux mois aprèsla mesure du Nigeria.

Cela fait bientôt deux moisque le Nigeria a fermé ses

frontières avec le Benin, dansle but d'endiguer le commercede contrebande et stimuler sonéconomie nationale.

Pourquoi cette fermeture etquels sont les conséquences etimpacts sur ces deux écono-mies ?

AFRIQUE SUBSAHARIENNE : Croissance ralentie en 2020

Ralentissement des prévisions de croissance pour l'Afrique sub-saharienne en 2020 selon le fonds monétaire international qui

s'alarme de la fracture entre différentes régions du continent.C'est à une croissance ralentie que doivent se préparer les pays

africains de la zone subsaharienne en 2020.Les prévisions de croissance établie par le Fonds monétaire

international montrent une courbe en nette baisse à cause d'un ralen-tissement de l'exportation induite par les coûts mondiaux des pro-duits comme les matières premières notamment le pétrole.

BURUNDI

La première dame défend les femmesstériles

Denise Nkurunziza vent deboutcontre les hommes qui blâment,frappent ou congédient leurs épou-

ses à cause de la stérilité. Le coup degueule de l'épouse du chef de l'État burun-dais se trouve dans sa nouvelle composi-tion musicale. Le plaidoyer est mené par letruchement d'une chanson de quelque 4minutes intitulée " Umukenyezi ArengeyeKuvyara Gusa " (une femme, c'est plus quedonner naissance, en kirundi, langue natio-nale). Dans le clip, tout commence parcette séquence : " Tu n'es d'aucune utilitédans cette maison. Ton ventre est toujoursplein de haricots, alors que ceux d'autres

femmes sont pleins de bébés ", déclarel'homme à sa femme après l'avoir frappée.

En incorporant cette séquence, le réali-sateur a sans doute voulu plonger les mélo-manes au c�ur même des sociétés africai-nes. Bien qu'il n'y ait pas de statistiques,dans le continent, les femmes ayant des dif-ficultés à procréer sont raillées ou stigmati-sées si bien que les rapports avec les beaux-parents sont souvent conflictuels. Mis souspression par des parents, certains hommesdéversent la colère sur leurs femmes. Aupoint même de déclarer le divorce dans ledessein de chercher et/ou trouver une autrequi soit féconde. À en croire Mme

Nkurunziza, un vrai amour devrait faire fide l'infertilité du conjoint. " Les femmes nesont pas créées uniquement pour être appe-lées mères. Elles sont capables de beau-coup plus ", chante la première dame dansle refrain de la chanson. " La fertilité impli-que deux personnes et l'infertilité ne doitpas être une source de conflits dans le foyer", ajoute-t-elle. Âgée de 49 ans, DeniseBucumi est mariée à Pierre Nkurunzizadepuis 1994. Comme son époux, elle estprédicatrice religieuse. Ils ont cinq enfantsbiologiques qui vivent en parfaite harmo-nie plusieurs autres que le couple a adoptésselon des observateurs.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

Quelle urgence administra-tive ou quel impératif politi-que ont pu commander le

remplacement temporaire du chefde la diplomatie et du ministre de laDéfense, à quelques semaines de laformation d'un nouveau gouverne-ment en Tunisie? Devant l'incom-préhension générale, les hypothèsesfusent, y compris les plus farfelues.Deux inepties protocolaires, surve-nues à quelques heures d'intervalle,étaient porteuses pour le chef de ladiplomatie tunisienne, KhemaïesJhinaoui, des plus mauvais auspi-ces. C'était, d'abord, la réception parle Président tunisien du ministre desAffaires étrangères allemand, HeikoMaas, en l'absence de son homolo-gue tunisien. Quelques heures plustard, celui-ci était informé qu'il nereprésenterait pas son pays à la pro-chaine réunion interministérielle dela Francophonie, prévue à Monaco,les 30 et 31 octobre. La tâche a étédévolue, sur décision présidentielle,au secrétaire d'État aux Affairesétrangères, Sabri Bachtobji.

Le flou ne pouvait se maintenirplus longtemps. Le 29 octobre, laprésidence du gouvernementannonce le limogeage du ministre,du secrétaire d'État chargé de ladiplomatie économique, HatemFerjani, mais aussi du ministre de laDéfense Abdelkrim Zbidi. Dans unpremier temps, les observateurstunisiens ont essayé d'analyser,séparément, ce qui pouvait justifierle limogeage de chacun d'entre eux,avant d'en arriver à ce qui pourraitconstituer un véritable fil rouge au"massacre": les relations compli-quées entretenues par les principauxconcernés avec le chef du gouverne-ment. La verve pro-palestinienne dunouveau Président, d'un côté, quis'était manifestée plus d'une fois, ettoujours avec autant d'emphase,depuis qu'il a fait acte de candida-ture, l'étiquette antithétique quicolle, de l'autre côté, au tonitruantministre des Affaires étrangères,dépêché en 1996 par l'État tunisienpour ouvrir un premier bureau deliaison à Tel-Aviv, avaient laissécourir le bruit d'une antipathie, toutenaturelle, entre les deux hommes."On sait que, du temps de l'ancienPrésident Zine El Abidine Ben Ali,Khemaïes Jhinaoui occupait unposte diplomatique à Tel-Aviv, enIsraël. Il est donc considéré commeayant travaillé avec les Israéliens, niplus ni moins. Alors que Kaïs Saïedest contre la normalisation, et il a étéclair sur ce point. Cela l'embarrasse-rait que Khemaïes Jhinaoui, resteencore plus longtemps dans ceposte, même si ce serait pour quel-

ques semaines", analyse, par exem-ple, sur une vidéo postée sur lesréseaux sociaux, le directeur duCentre arabe de recherches et d'ana-lyses politiques et sociales (Caraps)basé à Genève, Riadh Sidaoui.

Rien n'est moins vrai, pourtant,assure l'ancien ministre des Affairesétrangères, Ahmed Ounaïes, quiestime "injuste" et "contraire à lavérité" cette étiquette pro-israé-lienne que certains n'ont cessé decoller à Jhinaoui, depuis sa nomina-tion en tant que secrétaire d'État auxAffaires étrangères, dans le gouver-nement provisoire de 2011. Lebureau de liaison tunisien à Tel-Aviv, n'a été ouvert, en 1996, quedans le cadre d'une démarche coor-donnée avec d'autres pays arabes, etsurtout, sur "une requête pressante"de la part des leaders palestiniens,qui étaient enfin autorisés à quitterleur exil tunisien pour regagnerRamallah. "Un pas positif impor-tant" franchi par le gouvernementde Yitzhak Rabin, "qui méritaitqu'on lui renvoie des signaux posi-tifs". "L'ouverture d'un poste de liai-son à Tel-Aviv était posée, par lesIsraéliens, comme une conditionsine qua non à l'ouverture d'uneambassade tunisienne à Ramallah.Or, en rentrant d'exil, les leaderspalestiniens voulaient éviter à toutprix d'être isolés. L'idée était doncqu'ils restent liés, à travers les mis-sions tunisienne et marocaine, àl'ensemble du réseau diplomatiquearabe. Il ne s'agissait, donc, enaucun cas, d'un pas vers la normali-sation, mais plutôt, d'une démarches'inscrivant dans l'objectif de résolu-tion de la question palestinienne,dont on pensait être très proche, vule moment historique propice.Malheureusement, les conséquen-ces de l'assassinat de Rabin allaienttout remettre en cause", regrettel'ancien chef de la diplomatie tuni-sienne, dans une déclaration àSputnik. Au soir de l'annonce, lespartisans du nouveau Président, enextase après cette expédition puni-tive contre les "suppôts du sio-nisme", étaient peu réceptifs auxcontextualisations historiques ouaux nuances politiques. Inutile depréciser que le Président, dont laconsultation préalable est obliga-toire pour mettre fin aux fonctionsdu ministre des Affaires étrangèresou de la Défense (article 92 de laConstitution), Le limogeage duministre de la Défense, AbdelkrimZbidi, semblait obéir, en tout état decauses, à d'autres considérations."Depuis qu'il a fait acte de candida-ture pourla présidentielle de 2019,et jusqu'à sa défaite au premier tour,

Abdelkrim Zbidi n'a fait qu'accu-muler les impairs", constate l'uni-versitaire et analyste politique tuni-sien Kamel Ben Younes, dans unedéclaration à Sputnik.

' Du chef de l'institution militaireZbidi, on se rappelle notammentcette déclaration de campagne quimit le feu aux poudres. " J'ai avertien disant que si ce grabuge continueau Parlement, ce Parlement ne saurase réunir. [�] C'est très simple, ilsuffit de ramener deux chars pourbloquer les deux entrées du bâti-ment", déclarait-il, le plus normale-ment du monde, sur un plateau télé-visée de la chaîne privée, HannibalTV. "Le fait, en outre, qu'il ait boy-cotté les conseils ministériels pouréviter de rencontrer, et de reconnaî-tre l'autorité de son rival à l'électionprésidentielle, le chef du gouverne-ment Youssef Chahed, a été unani-mement perçu comme un actedéplacé. On comprend que le chefdu gouvernement veuille se séparerd'un ministre avec lequel il estimpossible de travailler", affirmeBenyounes. Quoiqu'elle fût raison-nable, cette explication n'a pasempêché certaines thèses farfeluesde pulluler. "Le coup" des chars ins-pira à Mohamed Henid un scénariopour le moins original, mais pasétonnant de la part de cet ancienconseiller de Moncef Marzouki. Etpour cause, les proches de l'ancienPrésident tunisien ont tous, en par-tage, une révulsion pour les coupsd'État militaires, qui a tendance àvirer, par moments, à la "psychosehallucinatoire chronique". Une allu-sion, à peine voilée, à KamelEltaïef, l'intriguant lobbyste quicontribua, dans les années 1980, àl'ascension de Zine El Abidine BenAli, et qui continue, aujourd'huiencore, à alimenter tous les fantas-mes. Particulièrement, ceux prenantpour objet le Sahel, cette région his-torique qui a exercé une hégémoniepolitique sur la Tunisie, depuis l'in-dépendance et au moins, jusqu'à larévolution de 2011. Hafedh Zouari,député pour la ville de Sousse -sur-nomméela Perle du Sahel - n'a-t-ilpas considéré que le limogeage deZbidi, lui-même sahélien, était "uneinjustice contre les compétencestunisiennes, et un coup pour lesSahéliens en particulier"? Ces justi-fications réunies auraient pu expli-quer l'inexplicable. C'est-à-dire, lapromptitude des deux têtes de l'exé-cutif à se séparer de deux ministres,à installer une transition à la tête deleurs départements respectifs, alorsmême que ce gouvernement n'étaitcrédité, tout au plus, que de quel-ques mois de survie, après les élec-

tions législatives d'octobre. Saufque les principaux concernés ontvite fait de monter au créneau,contestant un limogeage là où ildevait y avoir, simplement, accepta-tion de démission. C'est le casd'Abdelkrim Zbidi, qui assurait quesa démission était, dès le moisd'août, sur le bureau du Présidentpar intérim, Mohamed Ennaceur,qui lui avait demandé de temporiser.C'était également le cas deKhemaïes Jhinaoui, à en croire lalettre de démission manuscrite qu'ila laissée circuler sur les réseauxsociaux, peu après l'annonce de sonlimogeage. En somme, jamais ladémission, en tant qu'acte politique,n'avait été autant confondue avecson origine sémantique: un substan-tif du verbe démettre. "KhemaïesJhinaoui avait bien démissionné etadressé une lettre manuscrite, dansce sens, au chef du gouvernement,avec une copie à l'agence TunisAfrique Presse (TAP - agence depresse officielle). Il est bien regret-table que l'on n'ait pas reconnu à cethomme qui a servi avec abnégationson pays cette faculté de renoncerde son propre chef à son poste", adénoncé Ahmed Ounaïes. "On" estprobablement censé se référer auchef du gouvernement, à quiincombe constitutionnellement laprérogative de démettre les minis-tres en question, après consultationavec le Président de la République,"un homme cultivé" qu'Ounaïescroit au-dessus de tout soupçon.L'ancien ministre des Affaires étran-gères ne croit pas non plus à unevolonté, de la part du chef du gou-vernement, de régler de présumés"comptes politiques". Une thèse quitrouve pourtant de l'écho, ailleurs.

Dans son édition du 30 octobre,le journal arabophone Le Maghrebtitrait déjà sur le duo insoupçonnéformé par Chahed et Saïed, dontl'action conjointe inspirait soit lesvelléités de "règlements de comp-tes", soit "la nécessité de remanier legouvernement pour saper les divi-sions". Une complicité "inatten-due", née d'un terrain d'ententeinsoupçonné. Celui de l'inimitié queleur inspirent les deux personnagesainsi limogés. Dans les deux cas, ils'agit de proches de l'ancienPrésident Béji Caïd-Essebsi, char-gés de maroquins relevant du pré-carré présidentiel, échappant par-làà l'emprise du chef du gouverne-ment, dont les relations s'étaientprogressivement détériorées avec lePrésident, Béji Caïd-Essebsi, et sonfils, Hafedh, qui dirigeait le partiprésidentiel, Nidaa Tounes.

TUNISIE :

Polémique autour de vrais-fauxlimogeage de deux ministres

SAHARAOCCIDENTAL :"Le peuple

sahraoui a tiréde la Révolution

du 1erNovembre lesleçons de la

résistance et dusacrifice"

Brahim GhaliLe président de la République

arabe sahraouie démocrati-que (RASD), M.Brahim Ghali aaffirmé, jeudi, que le peuple sah-raoui a tiré en toute fierté dupeuple algérien et de laRévolution du 1er Novembre lesleçons de la résistance et dusacrifice jusqu'à la réalisation deses objectifs légitimes. Dans unmessage de v�ux adressé auchef de l'Etat Algérien,M,Abdelkader Bensalah à l'oc-casion de la célébration, du65ème anniversaire du déclen-chement de la glorieuse Guerrede libération, le président sah-raoui a déclaré que le peuplesahraoui "qui lutte toujours avecla même détermination et pourles mêmes objectifs nobles a tiréen toute fierté du peuple algérienet de la Révolution du 1erNovembre les leçons de résis-tance et du sacrifice jusqu'à laréalisation de ses objectifs légi-times". Le président sahraoui aindiqué dans son message que lepeuple algérien "a mené unerévolution parmi les meilleuresdu 20ème siècle, plutôt la meil-leure de l'histoire devenue ainsiun exemple suivi par tous lespeuples opprimés en Afrique eten Amérique latine et de parmonde, émancipation et autodé-termination, d'autant que le peu-ple algérien a donné, hier etaujourd'hui, des leçons aux peu-ples du monde, pour s'accrocherà la liberté à la démocratie et à lapaix et à édifier un Etat de droitet d'institutions". A ce propos,M. Brahim Ghali a souligné quele peuple algérien a tranché surson choix et a pris sa décision ense lançant dans la voie de laGuerre de libération du 1ernovembre 1954 pour recouvrersa souveraineté et arracher sondroit à la liberté et à l'indépen-dance au prix de grands sacrifi-ces.

Au terme d'une lutte de plusde sept années durant lesquellesle peuple algérien a payé unlourd tribut de plus d'un millionet demi de martyrs, de millionsde blessés, d'invalides et dedéplacés, le colonisateur fran-çais fut vaincu, ajoute M. Ghalidans son message.

A la fin de son message, leprésident de la RASD a réaf-firmé la volonté des dirigeantssahraouis à aller de l'avant enterme de raffermissement desliens de fraternité et d'amitié etd'alliance entre les deuxRévolutions algérienne et sah-raouie et entre les deux peuples,soulignant que "nous exprimonsnotre disposition à �uvrer auraffermissement des liens de fra-ternité et d'amitié avec tous lespeuples et pays de la région, à�uvrer de concert dans le cadredu respect mutuel et de bon voi-sinage pour l'essor, le dévelop-pement, la paix et la stabilitédans le dans le Maghreb,l'Afrique et le monde entier".

FAILLITE DE THOMAS COOK :

Une cellule de crise ouverte au Maroc pourrapatrier les touristes

Le voyagiste britannique Thomas Cook aannoncé lundi qu'il faisait faillite aprèsavoir échoué au cours du week-end à

trouver des fonds nécessaires pour sa survie, etva entrer en " liquidation immédiate ". Lesautorités vont devoir organiser un rapatriementmassif de quelque 600.000 touristes dans lemonde dont 150.000 pour la Grande-Bretagne,deux fois plus que lors de la faillite de la com-pagnie aérienne britannique Monarch il y adeux ans, soit l'opération la plus importantepour des civils depuis la Seconde Guerre mon-diale. " Malgré des efforts considérables (aucours du week-end), les discussions entre lesdifférentes parties prenantes du groupe et denouvelles sources de financements possiblesn'ont pas débouché sur un accord. Le conseil

d'administration a donc conclu qu'il n'avaitd'autre choix que de prendre les mesures pourentrer en liquidation judiciaire avec effetimmédiat ", explique le communiqué.En paral-lèle, l'autorité britannique de l'Aviation (CAA)a indiqué que le groupe Thomas Cook, " tour-opérateur et compagnie d'aviation à la fois, acessé ses activités avec effet immédiat. Toutesles réservations Thomas Cook, vols et séjours,sont désormais annulées ".

LE PLUS ANCIEN TOUR-OPÉRATEURINDÉPENDANT DU MONDE

Né en 1841, le plus vieux tour-opérateurindépendant du monde compte 22.000employés dont 9.000 au Royaume-Uni. Levoyagiste, très lourdement endetté, a vu son

horizon s'assombrir ces dernières années àcause de la concurrence acharnée des sitesInternet de voyage à bas prix et de la frilositéde touristes inquiets du Brexit, notamment. Ilavait annoncé une perte abyssale de 1,5 mil-liard de livres pour le premier semestre, pourun chiffre d'affaires de quelque 10 milliards.

Son destin s'est joué en quelques jours : descréanciers lui ont demandé la semaine dernièrede trouver 200 millions de livres (227 millionsd'euros) de financements supplémentaires pourqu'un plan de sauvetage déjà accepté de 900millions de livres et mené par le chinois Fosun,premier actionnaire, soit validé. Des discus-sions marathon ont eu lieu tout le week-end,mais en vain.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 11ENTREPRISEENERGIE ETENVIRONNEMENTTotal carbure augazAprès les Etats-Unis, la Russie et la

Chine, cap sur l'Inde : mi-octobre,Total a pris une participation minoritairedans Adani, un des principaux acteursgaziers du sous-continent, avec 38sociétés locales de distribution. Uninvestissement de 600 millions de dol-lars qui permet au géant de l'énergie dese renforcer sur un marché de 1,3 mil-liard d'habitants et de se positionner aumoment où New Delhi privatise sesinfrastructures gazières. Total envisaged'ailleurs d'y construire deux terminauxde regazéification. "L'enjeu est de créerun marché en Inde", résume LaurentVivier, vice-président en charge du gaz.Mais aussi de continuer à se développerdans le secteur : depuis une demi-dou-zaine d'années, le pétrolier y investitenviron 1,5 milliard de dollars par an.Au début du siècle, le gaz représentaitun tiers de la production de Total.Aujourd'hui, c'est la moitié, et ce serasans doute 60 % d'ici à 2030.

AUBAINE DES DÉRIVÉS"Cette stratégie fait sens, car le gaz

est le meilleur vecteur de la transitionénergétique", dit Thierry Bros, cher-cheur associé à Oxford Energy. Le gaz,qui émet deux fois moins de CO2 que lecharbon et 30 % de moins que lepétrole, est l'énergie fossile qui connaîtle taux de progression le plus rapide : +2% par an et + 5 % pour le gaz naturelliquéfié (GNL). Il est aussi une énergiedécentralisée, un pays qui veut passerdu charbon au gaz n'aura pas à recons-truire ses infrastructures électriques.Aux Etats-Unis, grâce au schiste, le gazconnaît un vrai boom. Jadis importa-trice, l'Amérique est devenue exporta-trice. Total, qui détient des champs dansle Texas et les Appalaches, a investi surtoute la chaîne : exploration-production,transport, trading, raffinage et mêmepétrochimie, où, en raison du faible prixde la molécule (2,50 dollars l'unitécontre 6 dollars il y a cinq ans), les pro-duits gaziers (GPL, éthane, butane) ontremplacé ceux issus du pétrole. Maisc'est surtout le GNL et ses débouchés enAsie (Japon, Chine, Corée, Inde) quiin[...]

ARAMCO :

Le géant pétrolier saoudien lanceson entrée en Bourse

Le régulateursaoudien, le Conseil de

la CapitalMarketAuthority, a

donné son autorisationà l'entrée en bourse dutitan pétrolier Aramco.

Le géant pétrolier saou-dien Aramco a confirmédimanche sa prochaine

entrée en Bourse, qui pourraitêtre la plus importante dumonde, et qui souligne lavolonté du prince héritier detransformer en profondeurl'économie de son pays, ultra-dépendante au pétrole. "SaudiAramco confirme son inten-tion d'entrer au Tadawul, laBourse nationale saoudienne",a indiqué la compagnie surTwitter, après le feu vertdonné par le régulateur saou-dien du marché financier àcette opération. "C'est uneétape significative dans l'his-toire de la société et un pro-grès important pour la réalisa-tion de 'Vision 2030', le plandirecteur du royaume pour unediversification et une crois-sance économiques durables",a déclaré le président duConseil d'administrationd'Aramco, Yasir al-Rumayyan,dans un communiqué. "Vision2030" est un plan initié par leprince héritier Mohammedben Salmane qui vise à prépa-rer la plus grande économiearabe à une ère postpétrolière.

Aramco devrait céder entout 5% de son capital, dont2% lors de son baptême bour-sier sur le Tadawul, avaientdéclaré début octobre dessources proches du dossier àl'AFP. Le calendrier prévoitune entrée en deux temps:

d'abord sur le Tadawul, endécembre, puis, en 2020, surune place financière interna-tionale, selon une source pro-che du dossier. Mais M.Rumayyan a écarté dimanchece scénario. "Pour la partie(internationale), nous vous leferons savoir en temps utile.Jusqu'ici, ce n'est que surTadawul", a indiqué le prési-dent du Conseil d'administra-tion d'Aramco, sans préciser ladate d'introduction sur laBourse de Ryad. L'entreprise aindiqué que ses actionsseraient proposées sur le mar-ché saoudien aux investisseursinstitutionnels, aux citoyenssaoudiens et aux résidentsétrangers en Arabie saoudite,et aux citoyens des pays duGolfe. L'introduction enBourse devrait valoriser l'en-treprise entre 1.500 et 1.700milliards de dollars, soit laplus grosse capitalisationmondiale, selon une sourceproche du dossier.

- INVESTISSEURSATTENTIFS -

Aramco, décrite comme lacompagnie la plus rentable dumonde, a annoncé avoir réa-lisé sur neuf mois, jusqu'enseptembre, un bénéfice de 68milliards de dollars. La société

n'a commencé à annoncer sesrésultats que récemment. Pour2018, elle a fait état de 111,1milliards de dollars de bénéfi-ces, soit plus que les bénéficescombinés d'Apple, de Googleet d'Exxon Mobil.L'introduction en Bourse avaitété envisagée depuis 2016 et leprince Mohammed benSalmane avait réclamé unecapitalisation à 2.000 milliardsde dollars. En 2018, l'hommefort du royaume avait décidéde reporter l'opération parceque la capitalisation calculéepar les banquiers, après desrencontres avec de potentielsinvestisseurs, était en dessousde ce seuil. Par la suite,Aramco, qui devait lancer enoctobre la première partie deson introduction, avait décidéde repousser la date à décem-bre ou à janvier. La semainedernière, le bulletin spécialiséEnergy Intelligence a cité dessources disant s'attendre à ceque les Saoudiens acceptentune évaluation de 1.600 à1.700 milliards de dollars del'entreprise. En ce quiconcerne l'évaluationd'Aramco, les autorités saou-diennes doivent trouver "uncompromis entre la préférencedéclarée du prince héritier etles réalités du marché", a

estimé Kristian Ulrichsen,chercheur à l'Institut Baker del'Université Rice aux Etats-Unis. "Comme le processus aété retardé à plusieurs repriseset qu'il fait partie intégrante duplan du prince héritier visant àtransformer l'Arabie saoudite,les investisseurs internatio-naux seront très attentifs à laperformance d'Aramco sur lemarché (financier) intérieur",a déclaré M. Ulrichsen àl'AFP.

- JOYAU ÉCONOMIQUE -Aramco, qui produit envi-

ron 10% du pétrole mondial,est considéré comme le joyauéconomique du royaume et lepilier de sa stabilité économi-que et sociale. Ryad cherche àencourager des familles saou-diennes riches à acheter desparticipations dans la firme,tandis que certains commenta-teurs saoudiens ont cherché àprésenter cet investissementcomme un devoir patriotique.L'Arabie saoudite a redoubléd'efforts pour séduire lesinvestisseurs en promettantdes dividendes annuels de 75milliards de dollars, selon lesite internet de l'entreprise."Une fonction importante del'introduction sur la Bourselocale est de projeter de laconfiance dans l'entreprise àdestination du marché interna-tional", a déclaré à l'AFPCinzia Bianco, chercheur àl'European Council on ForeignRelations. "Cela permet auprince Mohammed de montrerqu'il tient ses promesses etqu'il fait ce qu'il a à faire, unenouvelle étape pour rassurerles investisseurs internatio-naux sur le fait que l'introduc-tion en Bourse aura lieu aprèstout", a ajouté M. Bianco.

PSA-FIAT:

Des usines complémentaires, et surtout une tête depont aux Etats-Unis

En Europe, les usines de Fiat sonttrès majoritairement centrées surl'Italie, tandis que celles de PSA

sont plus dispersées géographiquement.Mais le taux de remplissage du premierest préoccupant. En revanche, le groupefrançais trouve chez son fiancé italien latête de pont dont il a besoin de se lancercomme prévu à l'assaut des Etats-Unis.L'outil de production de PSA et FCA ris-que-t-il de s'avérer surdimensionné unefois le mariage transalpin consommé ? Ilest encore trop tôt pour le dire, et les deuxpromis se sont engagés à ne pas fermerd'usines pour le moment auprès de leursgouvernements et salariés respectifs. Maisune chose apparaît à la lecture de leurempreinte industrielle : ils ne se marchentpas, ou très peu, sur les pieds. Les deuxberceaux industriels historiques, Sochauxpour l'un et Turin pour l'autre, ne sont dis-tants que de 430 km mais PSA ne compteaucune usine en Italie, pas plus que FCAn'en compte en France. En 2011, Fiat s'esten effet défait de ses activités véhiculesindustriels (CNH) qui comptait une usinede bus Iveco en Ardèche.

L'ITALIE PRIVILÉGIÉE" Les premières synergies devraient

apparaître majoritairement en Europe ",estime Romain Gillet, analyste d'IHSMarkit, qui ne s'attend pas à court terme "à de grosses consolidations qui mettraienten péril des usines ". Géographiquementnéanmoins, Fiat reste beaucoup plusdépendant de l'Italie, en termes indus-triels, que PSA de la France. L'Italienemploie encore au total 60.000 personnesdans la Péninsule, où il dispose de 7 usi-nes d'assemblage différentes. Dansl'Hexagone, le groupe de Carlos Tavares avu ses effectifs tomber récemment sous labarre des 50.000 salariés, avec une part demarché européenne bien supérieure entermes de ventes. La raison est simple :Fiat n'a pas fait le même effort de ratio-nalisation industrielle que son fiancé fran-çais, qui a notamment fermé l'usined'Aulnay-Sous-Bois ou considérablementréduit les effectifs dans ses autres sites demontage - tous ont été " compactés ". Del'autre côté des Alpes, le groupe de JohnElkann s'est montré plus coulant, notam-ment en annonçant du temps de feu SergioMarchionne un investissement total enItalie de plus de 5 milliards d'euros sur lapériode 2019-2021 - pour leur attribuer 13programmes de véhicules restylés ouentièrement nouveaux, comme la 500

électrique à Turin-Mirafiori. Un énièmeballon d'oxygène alors que ses usines ita-liennes n'étaient utilisées qu'à 50 % enseptembre, selon LMC Automotive,contre 86 % chez Chrysler aux Etats-Unis.

PSA BEAUCOUP PLUS PRÉSENTEN EUROPE

Fiat compte seulement trois autres usi-nes d'assemblage européennes, enPologne (très importante puisqu'elleassemble la petite 500, seul vrai pilier desa gamme), Serbie et Turquie. A contrario,PSA fabrique ses modèles européens,outre dans l'Hexagone, en Espagne sur-tout, mais aussi en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Slovaquie, au Portugal,l'usine marocaine devant servir égale-ment. " Les deux groupes ont eu un peu lamême stratégie, celle de mettre la valeurajoutée en France et en Italie et en France,les fabrications d'entrée de gamme dansles pays à plus faible coût ", poursuit-onchez IHS Markit. A cette différence prèsque PSA, non content des activités deChrysler Europe jadis, a hérité plusrécemment de l'outil industriel d'Opel-Vauxhall qui a encore élargi sonempreinte en Espagne et en Europe cen-

trale.LE RÊVE AMÉRICAIN

Hors d'Europe, il existe très peu dedoublons. Les deux groupes possèdentdes sites de fabrication en Argentinecomme au Brésil, car Fiat est l'un desacteurs historiques de ce dernier marché.Cette double présence peut d'ailleurs leurpermettre de faire des échanges de véhi-cules ou de plates-formes pour mieux lesremplir. Ailleurs, la voie est libre. PSA estabsent de l'Amérique du Nord, où FCAexploite lui les nombreux sites deChrysler, dans la région de Detroit(Michigan), de Windsor (Canada) et auMexique. Une bénédiction pour CarlosTavares, qui veut déployer Peugeot outre-Atlantique dans un horizon relativementproche. Cet aspect est d'ailleurs l'une desraisons majeures de l'alliance. PSA-Opel,la fusion express des usines.

En Chine, la présence de plus en plussymbolique des deux groupes en termesde ventes pourrait pousser à des restructu-rations supplémentaires à celle que vientd'entreprendre PSA� Mais leur concubi-nage local avec deux alliés différents(Guangzhou Automobile pour FiatChrysler et Dongfeng pour PSA) ne vapas faciliter les réflexions.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

Quelle urgence administra-tive ou quel impératif politi-que ont pu commander le

remplacement temporaire du chefde la diplomatie et du ministre de laDéfense, à quelques semaines de laformation d'un nouveau gouverne-ment en Tunisie? Devant l'incom-préhension générale, les hypothèsesfusent, y compris les plus farfelues.Deux inepties protocolaires, surve-nues à quelques heures d'intervalle,étaient porteuses pour le chef de ladiplomatie tunisienne, KhemaïesJhinaoui, des plus mauvais auspi-ces. C'était, d'abord, la réception parle Président tunisien du ministre desAffaires étrangères allemand, HeikoMaas, en l'absence de son homolo-gue tunisien. Quelques heures plustard, celui-ci était informé qu'il nereprésenterait pas son pays à la pro-chaine réunion interministérielle dela Francophonie, prévue à Monaco,les 30 et 31 octobre. La tâche a étédévolue, sur décision présidentielle,au secrétaire d'État aux Affairesétrangères, Sabri Bachtobji.

Le flou ne pouvait se maintenirplus longtemps. Le 29 octobre, laprésidence du gouvernementannonce le limogeage du ministre,du secrétaire d'État chargé de ladiplomatie économique, HatemFerjani, mais aussi du ministre de laDéfense Abdelkrim Zbidi. Dans unpremier temps, les observateurstunisiens ont essayé d'analyser,séparément, ce qui pouvait justifierle limogeage de chacun d'entre eux,avant d'en arriver à ce qui pourraitconstituer un véritable fil rouge au"massacre": les relations compli-quées entretenues par les principauxconcernés avec le chef du gouverne-ment. La verve pro-palestinienne dunouveau Président, d'un côté, quis'était manifestée plus d'une fois, ettoujours avec autant d'emphase,depuis qu'il a fait acte de candida-ture, l'étiquette antithétique quicolle, de l'autre côté, au tonitruantministre des Affaires étrangères,dépêché en 1996 par l'État tunisienpour ouvrir un premier bureau deliaison à Tel-Aviv, avaient laissécourir le bruit d'une antipathie, toutenaturelle, entre les deux hommes."On sait que, du temps de l'ancienPrésident Zine El Abidine Ben Ali,Khemaïes Jhinaoui occupait unposte diplomatique à Tel-Aviv, enIsraël. Il est donc considéré commeayant travaillé avec les Israéliens, niplus ni moins. Alors que Kaïs Saïedest contre la normalisation, et il a étéclair sur ce point. Cela l'embarrasse-rait que Khemaïes Jhinaoui, resteencore plus longtemps dans ceposte, même si ce serait pour quel-

ques semaines", analyse, par exem-ple, sur une vidéo postée sur lesréseaux sociaux, le directeur duCentre arabe de recherches et d'ana-lyses politiques et sociales (Caraps)basé à Genève, Riadh Sidaoui.

Rien n'est moins vrai, pourtant,assure l'ancien ministre des Affairesétrangères, Ahmed Ounaïes, quiestime "injuste" et "contraire à lavérité" cette étiquette pro-israé-lienne que certains n'ont cessé decoller à Jhinaoui, depuis sa nomina-tion en tant que secrétaire d'État auxAffaires étrangères, dans le gouver-nement provisoire de 2011. Lebureau de liaison tunisien à Tel-Aviv, n'a été ouvert, en 1996, quedans le cadre d'une démarche coor-donnée avec d'autres pays arabes, etsurtout, sur "une requête pressante"de la part des leaders palestiniens,qui étaient enfin autorisés à quitterleur exil tunisien pour regagnerRamallah. "Un pas positif impor-tant" franchi par le gouvernementde Yitzhak Rabin, "qui méritaitqu'on lui renvoie des signaux posi-tifs". "L'ouverture d'un poste de liai-son à Tel-Aviv était posée, par lesIsraéliens, comme une conditionsine qua non à l'ouverture d'uneambassade tunisienne à Ramallah.Or, en rentrant d'exil, les leaderspalestiniens voulaient éviter à toutprix d'être isolés. L'idée était doncqu'ils restent liés, à travers les mis-sions tunisienne et marocaine, àl'ensemble du réseau diplomatiquearabe. Il ne s'agissait, donc, enaucun cas, d'un pas vers la normali-sation, mais plutôt, d'une démarches'inscrivant dans l'objectif de résolu-tion de la question palestinienne,dont on pensait être très proche, vule moment historique propice.Malheureusement, les conséquen-ces de l'assassinat de Rabin allaienttout remettre en cause", regrettel'ancien chef de la diplomatie tuni-sienne, dans une déclaration àSputnik. Au soir de l'annonce, lespartisans du nouveau Président, enextase après cette expédition puni-tive contre les "suppôts du sio-nisme", étaient peu réceptifs auxcontextualisations historiques ouaux nuances politiques. Inutile depréciser que le Président, dont laconsultation préalable est obliga-toire pour mettre fin aux fonctionsdu ministre des Affaires étrangèresou de la Défense (article 92 de laConstitution), Le limogeage duministre de la Défense, AbdelkrimZbidi, semblait obéir, en tout état decauses, à d'autres considérations."Depuis qu'il a fait acte de candida-ture pourla présidentielle de 2019,et jusqu'à sa défaite au premier tour,

Abdelkrim Zbidi n'a fait qu'accu-muler les impairs", constate l'uni-versitaire et analyste politique tuni-sien Kamel Ben Younes, dans unedéclaration à Sputnik.

' Du chef de l'institution militaireZbidi, on se rappelle notammentcette déclaration de campagne quimit le feu aux poudres. " J'ai avertien disant que si ce grabuge continueau Parlement, ce Parlement ne saurase réunir. [�] C'est très simple, ilsuffit de ramener deux chars pourbloquer les deux entrées du bâti-ment", déclarait-il, le plus normale-ment du monde, sur un plateau télé-visée de la chaîne privée, HannibalTV. "Le fait, en outre, qu'il ait boy-cotté les conseils ministériels pouréviter de rencontrer, et de reconnaî-tre l'autorité de son rival à l'électionprésidentielle, le chef du gouverne-ment Youssef Chahed, a été unani-mement perçu comme un actedéplacé. On comprend que le chefdu gouvernement veuille se séparerd'un ministre avec lequel il estimpossible de travailler", affirmeBenyounes. Quoiqu'elle fût raison-nable, cette explication n'a pasempêché certaines thèses farfeluesde pulluler. "Le coup" des chars ins-pira à Mohamed Henid un scénariopour le moins original, mais pasétonnant de la part de cet ancienconseiller de Moncef Marzouki. Etpour cause, les proches de l'ancienPrésident tunisien ont tous, en par-tage, une révulsion pour les coupsd'État militaires, qui a tendance àvirer, par moments, à la "psychosehallucinatoire chronique". Une allu-sion, à peine voilée, à KamelEltaïef, l'intriguant lobbyste quicontribua, dans les années 1980, àl'ascension de Zine El Abidine BenAli, et qui continue, aujourd'huiencore, à alimenter tous les fantas-mes. Particulièrement, ceux prenantpour objet le Sahel, cette région his-torique qui a exercé une hégémoniepolitique sur la Tunisie, depuis l'in-dépendance et au moins, jusqu'à larévolution de 2011. Hafedh Zouari,député pour la ville de Sousse -sur-nomméela Perle du Sahel - n'a-t-ilpas considéré que le limogeage deZbidi, lui-même sahélien, était "uneinjustice contre les compétencestunisiennes, et un coup pour lesSahéliens en particulier"? Ces justi-fications réunies auraient pu expli-quer l'inexplicable. C'est-à-dire, lapromptitude des deux têtes de l'exé-cutif à se séparer de deux ministres,à installer une transition à la tête deleurs départements respectifs, alorsmême que ce gouvernement n'étaitcrédité, tout au plus, que de quel-ques mois de survie, après les élec-

tions législatives d'octobre. Saufque les principaux concernés ontvite fait de monter au créneau,contestant un limogeage là où ildevait y avoir, simplement, accepta-tion de démission. C'est le casd'Abdelkrim Zbidi, qui assurait quesa démission était, dès le moisd'août, sur le bureau du Présidentpar intérim, Mohamed Ennaceur,qui lui avait demandé de temporiser.C'était également le cas deKhemaïes Jhinaoui, à en croire lalettre de démission manuscrite qu'ila laissée circuler sur les réseauxsociaux, peu après l'annonce de sonlimogeage. En somme, jamais ladémission, en tant qu'acte politique,n'avait été autant confondue avecson origine sémantique: un substan-tif du verbe démettre. "KhemaïesJhinaoui avait bien démissionné etadressé une lettre manuscrite, dansce sens, au chef du gouvernement,avec une copie à l'agence TunisAfrique Presse (TAP - agence depresse officielle). Il est bien regret-table que l'on n'ait pas reconnu à cethomme qui a servi avec abnégationson pays cette faculté de renoncerde son propre chef à son poste", adénoncé Ahmed Ounaïes. "On" estprobablement censé se référer auchef du gouvernement, à quiincombe constitutionnellement laprérogative de démettre les minis-tres en question, après consultationavec le Président de la République,"un homme cultivé" qu'Ounaïescroit au-dessus de tout soupçon.L'ancien ministre des Affaires étran-gères ne croit pas non plus à unevolonté, de la part du chef du gou-vernement, de régler de présumés"comptes politiques". Une thèse quitrouve pourtant de l'écho, ailleurs.

Dans son édition du 30 octobre,le journal arabophone Le Maghrebtitrait déjà sur le duo insoupçonnéformé par Chahed et Saïed, dontl'action conjointe inspirait soit lesvelléités de "règlements de comp-tes", soit "la nécessité de remanier legouvernement pour saper les divi-sions". Une complicité "inatten-due", née d'un terrain d'ententeinsoupçonné. Celui de l'inimitié queleur inspirent les deux personnagesainsi limogés. Dans les deux cas, ils'agit de proches de l'ancienPrésident Béji Caïd-Essebsi, char-gés de maroquins relevant du pré-carré présidentiel, échappant par-làà l'emprise du chef du gouverne-ment, dont les relations s'étaientprogressivement détériorées avec lePrésident, Béji Caïd-Essebsi, et sonfils, Hafedh, qui dirigeait le partiprésidentiel, Nidaa Tounes.

TUNISIE :

Polémique autour de vrais-fauxlimogeage de deux ministres

SAHARAOCCIDENTAL :"Le peuple

sahraoui a tiréde la Révolution

du 1erNovembre lesleçons de la

résistance et dusacrifice"

Brahim GhaliLe président de la République

arabe sahraouie démocrati-que (RASD), M.Brahim Ghali aaffirmé, jeudi, que le peuple sah-raoui a tiré en toute fierté dupeuple algérien et de laRévolution du 1er Novembre lesleçons de la résistance et dusacrifice jusqu'à la réalisation deses objectifs légitimes. Dans unmessage de v�ux adressé auchef de l'Etat Algérien,M,Abdelkader Bensalah à l'oc-casion de la célébration, du65ème anniversaire du déclen-chement de la glorieuse Guerrede libération, le président sah-raoui a déclaré que le peuplesahraoui "qui lutte toujours avecla même détermination et pourles mêmes objectifs nobles a tiréen toute fierté du peuple algérienet de la Révolution du 1erNovembre les leçons de résis-tance et du sacrifice jusqu'à laréalisation de ses objectifs légi-times". Le président sahraoui aindiqué dans son message que lepeuple algérien "a mené unerévolution parmi les meilleuresdu 20ème siècle, plutôt la meil-leure de l'histoire devenue ainsiun exemple suivi par tous lespeuples opprimés en Afrique eten Amérique latine et de parmonde, émancipation et autodé-termination, d'autant que le peu-ple algérien a donné, hier etaujourd'hui, des leçons aux peu-ples du monde, pour s'accrocherà la liberté à la démocratie et à lapaix et à édifier un Etat de droitet d'institutions". A ce propos,M. Brahim Ghali a souligné quele peuple algérien a tranché surson choix et a pris sa décision ense lançant dans la voie de laGuerre de libération du 1ernovembre 1954 pour recouvrersa souveraineté et arracher sondroit à la liberté et à l'indépen-dance au prix de grands sacrifi-ces.

Au terme d'une lutte de plusde sept années durant lesquellesle peuple algérien a payé unlourd tribut de plus d'un millionet demi de martyrs, de millionsde blessés, d'invalides et dedéplacés, le colonisateur fran-çais fut vaincu, ajoute M. Ghalidans son message.

A la fin de son message, leprésident de la RASD a réaf-firmé la volonté des dirigeantssahraouis à aller de l'avant enterme de raffermissement desliens de fraternité et d'amitié etd'alliance entre les deuxRévolutions algérienne et sah-raouie et entre les deux peuples,soulignant que "nous exprimonsnotre disposition à �uvrer auraffermissement des liens de fra-ternité et d'amitié avec tous lespeuples et pays de la région, à�uvrer de concert dans le cadredu respect mutuel et de bon voi-sinage pour l'essor, le dévelop-pement, la paix et la stabilitédans le dans le Maghreb,l'Afrique et le monde entier".

FAILLITE DE THOMAS COOK :

Une cellule de crise ouverte au Maroc pourrapatrier les touristes

Le voyagiste britannique Thomas Cook aannoncé lundi qu'il faisait faillite aprèsavoir échoué au cours du week-end à

trouver des fonds nécessaires pour sa survie, etva entrer en " liquidation immédiate ". Lesautorités vont devoir organiser un rapatriementmassif de quelque 600.000 touristes dans lemonde dont 150.000 pour la Grande-Bretagne,deux fois plus que lors de la faillite de la com-pagnie aérienne britannique Monarch il y adeux ans, soit l'opération la plus importantepour des civils depuis la Seconde Guerre mon-diale. " Malgré des efforts considérables (aucours du week-end), les discussions entre lesdifférentes parties prenantes du groupe et denouvelles sources de financements possiblesn'ont pas débouché sur un accord. Le conseil

d'administration a donc conclu qu'il n'avaitd'autre choix que de prendre les mesures pourentrer en liquidation judiciaire avec effetimmédiat ", explique le communiqué.En paral-lèle, l'autorité britannique de l'Aviation (CAA)a indiqué que le groupe Thomas Cook, " tour-opérateur et compagnie d'aviation à la fois, acessé ses activités avec effet immédiat. Toutesles réservations Thomas Cook, vols et séjours,sont désormais annulées ".

LE PLUS ANCIEN TOUR-OPÉRATEURINDÉPENDANT DU MONDE

Né en 1841, le plus vieux tour-opérateurindépendant du monde compte 22.000employés dont 9.000 au Royaume-Uni. Levoyagiste, très lourdement endetté, a vu son

horizon s'assombrir ces dernières années àcause de la concurrence acharnée des sitesInternet de voyage à bas prix et de la frilositéde touristes inquiets du Brexit, notamment. Ilavait annoncé une perte abyssale de 1,5 mil-liard de livres pour le premier semestre, pourun chiffre d'affaires de quelque 10 milliards.

Son destin s'est joué en quelques jours : descréanciers lui ont demandé la semaine dernièrede trouver 200 millions de livres (227 millionsd'euros) de financements supplémentaires pourqu'un plan de sauvetage déjà accepté de 900millions de livres et mené par le chinois Fosun,premier actionnaire, soit validé. Des discus-sions marathon ont eu lieu tout le week-end,mais en vain.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 11ENTREPRISEENERGIE ETENVIRONNEMENTTotal carbure augazAprès les Etats-Unis, la Russie et la

Chine, cap sur l'Inde : mi-octobre,Total a pris une participation minoritairedans Adani, un des principaux acteursgaziers du sous-continent, avec 38sociétés locales de distribution. Uninvestissement de 600 millions de dol-lars qui permet au géant de l'énergie dese renforcer sur un marché de 1,3 mil-liard d'habitants et de se positionner aumoment où New Delhi privatise sesinfrastructures gazières. Total envisaged'ailleurs d'y construire deux terminauxde regazéification. "L'enjeu est de créerun marché en Inde", résume LaurentVivier, vice-président en charge du gaz.Mais aussi de continuer à se développerdans le secteur : depuis une demi-dou-zaine d'années, le pétrolier y investitenviron 1,5 milliard de dollars par an.Au début du siècle, le gaz représentaitun tiers de la production de Total.Aujourd'hui, c'est la moitié, et ce serasans doute 60 % d'ici à 2030.

AUBAINE DES DÉRIVÉS"Cette stratégie fait sens, car le gaz

est le meilleur vecteur de la transitionénergétique", dit Thierry Bros, cher-cheur associé à Oxford Energy. Le gaz,qui émet deux fois moins de CO2 que lecharbon et 30 % de moins que lepétrole, est l'énergie fossile qui connaîtle taux de progression le plus rapide : +2% par an et + 5 % pour le gaz naturelliquéfié (GNL). Il est aussi une énergiedécentralisée, un pays qui veut passerdu charbon au gaz n'aura pas à recons-truire ses infrastructures électriques.Aux Etats-Unis, grâce au schiste, le gazconnaît un vrai boom. Jadis importa-trice, l'Amérique est devenue exporta-trice. Total, qui détient des champs dansle Texas et les Appalaches, a investi surtoute la chaîne : exploration-production,transport, trading, raffinage et mêmepétrochimie, où, en raison du faible prixde la molécule (2,50 dollars l'unitécontre 6 dollars il y a cinq ans), les pro-duits gaziers (GPL, éthane, butane) ontremplacé ceux issus du pétrole. Maisc'est surtout le GNL et ses débouchés enAsie (Japon, Chine, Corée, Inde) quiin[...]

ARAMCO :

Le géant pétrolier saoudien lanceson entrée en Bourse

Le régulateursaoudien, le Conseil de

la CapitalMarketAuthority, a

donné son autorisationà l'entrée en bourse dutitan pétrolier Aramco.

Le géant pétrolier saou-dien Aramco a confirmédimanche sa prochaine

entrée en Bourse, qui pourraitêtre la plus importante dumonde, et qui souligne lavolonté du prince héritier detransformer en profondeurl'économie de son pays, ultra-dépendante au pétrole. "SaudiAramco confirme son inten-tion d'entrer au Tadawul, laBourse nationale saoudienne",a indiqué la compagnie surTwitter, après le feu vertdonné par le régulateur saou-dien du marché financier àcette opération. "C'est uneétape significative dans l'his-toire de la société et un pro-grès important pour la réalisa-tion de 'Vision 2030', le plandirecteur du royaume pour unediversification et une crois-sance économiques durables",a déclaré le président duConseil d'administrationd'Aramco, Yasir al-Rumayyan,dans un communiqué. "Vision2030" est un plan initié par leprince héritier Mohammedben Salmane qui vise à prépa-rer la plus grande économiearabe à une ère postpétrolière.

Aramco devrait céder entout 5% de son capital, dont2% lors de son baptême bour-sier sur le Tadawul, avaientdéclaré début octobre dessources proches du dossier àl'AFP. Le calendrier prévoitune entrée en deux temps:

d'abord sur le Tadawul, endécembre, puis, en 2020, surune place financière interna-tionale, selon une source pro-che du dossier. Mais M.Rumayyan a écarté dimanchece scénario. "Pour la partie(internationale), nous vous leferons savoir en temps utile.Jusqu'ici, ce n'est que surTadawul", a indiqué le prési-dent du Conseil d'administra-tion d'Aramco, sans préciser ladate d'introduction sur laBourse de Ryad. L'entreprise aindiqué que ses actionsseraient proposées sur le mar-ché saoudien aux investisseursinstitutionnels, aux citoyenssaoudiens et aux résidentsétrangers en Arabie saoudite,et aux citoyens des pays duGolfe. L'introduction enBourse devrait valoriser l'en-treprise entre 1.500 et 1.700milliards de dollars, soit laplus grosse capitalisationmondiale, selon une sourceproche du dossier.

- INVESTISSEURSATTENTIFS -

Aramco, décrite comme lacompagnie la plus rentable dumonde, a annoncé avoir réa-lisé sur neuf mois, jusqu'enseptembre, un bénéfice de 68milliards de dollars. La société

n'a commencé à annoncer sesrésultats que récemment. Pour2018, elle a fait état de 111,1milliards de dollars de bénéfi-ces, soit plus que les bénéficescombinés d'Apple, de Googleet d'Exxon Mobil.L'introduction en Bourse avaitété envisagée depuis 2016 et leprince Mohammed benSalmane avait réclamé unecapitalisation à 2.000 milliardsde dollars. En 2018, l'hommefort du royaume avait décidéde reporter l'opération parceque la capitalisation calculéepar les banquiers, après desrencontres avec de potentielsinvestisseurs, était en dessousde ce seuil. Par la suite,Aramco, qui devait lancer enoctobre la première partie deson introduction, avait décidéde repousser la date à décem-bre ou à janvier. La semainedernière, le bulletin spécialiséEnergy Intelligence a cité dessources disant s'attendre à ceque les Saoudiens acceptentune évaluation de 1.600 à1.700 milliards de dollars del'entreprise. En ce quiconcerne l'évaluationd'Aramco, les autorités saou-diennes doivent trouver "uncompromis entre la préférencedéclarée du prince héritier etles réalités du marché", a

estimé Kristian Ulrichsen,chercheur à l'Institut Baker del'Université Rice aux Etats-Unis. "Comme le processus aété retardé à plusieurs repriseset qu'il fait partie intégrante duplan du prince héritier visant àtransformer l'Arabie saoudite,les investisseurs internatio-naux seront très attentifs à laperformance d'Aramco sur lemarché (financier) intérieur",a déclaré M. Ulrichsen àl'AFP.

- JOYAU ÉCONOMIQUE -Aramco, qui produit envi-

ron 10% du pétrole mondial,est considéré comme le joyauéconomique du royaume et lepilier de sa stabilité économi-que et sociale. Ryad cherche àencourager des familles saou-diennes riches à acheter desparticipations dans la firme,tandis que certains commenta-teurs saoudiens ont cherché àprésenter cet investissementcomme un devoir patriotique.L'Arabie saoudite a redoubléd'efforts pour séduire lesinvestisseurs en promettantdes dividendes annuels de 75milliards de dollars, selon lesite internet de l'entreprise."Une fonction importante del'introduction sur la Bourselocale est de projeter de laconfiance dans l'entreprise àdestination du marché interna-tional", a déclaré à l'AFPCinzia Bianco, chercheur àl'European Council on ForeignRelations. "Cela permet auprince Mohammed de montrerqu'il tient ses promesses etqu'il fait ce qu'il a à faire, unenouvelle étape pour rassurerles investisseurs internatio-naux sur le fait que l'introduc-tion en Bourse aura lieu aprèstout", a ajouté M. Bianco.

PSA-FIAT:

Des usines complémentaires, et surtout une tête depont aux Etats-Unis

En Europe, les usines de Fiat sonttrès majoritairement centrées surl'Italie, tandis que celles de PSA

sont plus dispersées géographiquement.Mais le taux de remplissage du premierest préoccupant. En revanche, le groupefrançais trouve chez son fiancé italien latête de pont dont il a besoin de se lancercomme prévu à l'assaut des Etats-Unis.L'outil de production de PSA et FCA ris-que-t-il de s'avérer surdimensionné unefois le mariage transalpin consommé ? Ilest encore trop tôt pour le dire, et les deuxpromis se sont engagés à ne pas fermerd'usines pour le moment auprès de leursgouvernements et salariés respectifs. Maisune chose apparaît à la lecture de leurempreinte industrielle : ils ne se marchentpas, ou très peu, sur les pieds. Les deuxberceaux industriels historiques, Sochauxpour l'un et Turin pour l'autre, ne sont dis-tants que de 430 km mais PSA ne compteaucune usine en Italie, pas plus que FCAn'en compte en France. En 2011, Fiat s'esten effet défait de ses activités véhiculesindustriels (CNH) qui comptait une usinede bus Iveco en Ardèche.

L'ITALIE PRIVILÉGIÉE" Les premières synergies devraient

apparaître majoritairement en Europe ",estime Romain Gillet, analyste d'IHSMarkit, qui ne s'attend pas à court terme "à de grosses consolidations qui mettraienten péril des usines ". Géographiquementnéanmoins, Fiat reste beaucoup plusdépendant de l'Italie, en termes indus-triels, que PSA de la France. L'Italienemploie encore au total 60.000 personnesdans la Péninsule, où il dispose de 7 usi-nes d'assemblage différentes. Dansl'Hexagone, le groupe de Carlos Tavares avu ses effectifs tomber récemment sous labarre des 50.000 salariés, avec une part demarché européenne bien supérieure entermes de ventes. La raison est simple :Fiat n'a pas fait le même effort de ratio-nalisation industrielle que son fiancé fran-çais, qui a notamment fermé l'usined'Aulnay-Sous-Bois ou considérablementréduit les effectifs dans ses autres sites demontage - tous ont été " compactés ". Del'autre côté des Alpes, le groupe de JohnElkann s'est montré plus coulant, notam-ment en annonçant du temps de feu SergioMarchionne un investissement total enItalie de plus de 5 milliards d'euros sur lapériode 2019-2021 - pour leur attribuer 13programmes de véhicules restylés ouentièrement nouveaux, comme la 500

électrique à Turin-Mirafiori. Un énièmeballon d'oxygène alors que ses usines ita-liennes n'étaient utilisées qu'à 50 % enseptembre, selon LMC Automotive,contre 86 % chez Chrysler aux Etats-Unis.

PSA BEAUCOUP PLUS PRÉSENTEN EUROPE

Fiat compte seulement trois autres usi-nes d'assemblage européennes, enPologne (très importante puisqu'elleassemble la petite 500, seul vrai pilier desa gamme), Serbie et Turquie. A contrario,PSA fabrique ses modèles européens,outre dans l'Hexagone, en Espagne sur-tout, mais aussi en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Slovaquie, au Portugal,l'usine marocaine devant servir égale-ment. " Les deux groupes ont eu un peu lamême stratégie, celle de mettre la valeurajoutée en France et en Italie et en France,les fabrications d'entrée de gamme dansles pays à plus faible coût ", poursuit-onchez IHS Markit. A cette différence prèsque PSA, non content des activités deChrysler Europe jadis, a hérité plusrécemment de l'outil industriel d'Opel-Vauxhall qui a encore élargi sonempreinte en Espagne et en Europe cen-

trale.LE RÊVE AMÉRICAIN

Hors d'Europe, il existe très peu dedoublons. Les deux groupes possèdentdes sites de fabrication en Argentinecomme au Brésil, car Fiat est l'un desacteurs historiques de ce dernier marché.Cette double présence peut d'ailleurs leurpermettre de faire des échanges de véhi-cules ou de plates-formes pour mieux lesremplir. Ailleurs, la voie est libre. PSA estabsent de l'Amérique du Nord, où FCAexploite lui les nombreux sites deChrysler, dans la région de Detroit(Michigan), de Windsor (Canada) et auMexique. Une bénédiction pour CarlosTavares, qui veut déployer Peugeot outre-Atlantique dans un horizon relativementproche. Cet aspect est d'ailleurs l'une desraisons majeures de l'alliance. PSA-Opel,la fusion express des usines.

En Chine, la présence de plus en plussymbolique des deux groupes en termesde ventes pourrait pousser à des restructu-rations supplémentaires à celle que vientd'entreprendre PSA� Mais leur concubi-nage local avec deux alliés différents(Guangzhou Automobile pour FiatChrysler et Dongfeng pour PSA) ne vapas faciliter les réflexions.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 7CULTUREOUARGLA :Salon decréativitéféminine: deschefs-d'�uvretraditionnels àl'afficheUne panoplie de produits

et articles, reflétant lesavoir-faire et la dextéritéféminine est exposée au salonde wilaya de la créativitéféminine qui se poursuitsamedi à la maison de la cul-ture "Moufdi Zakaria"d'Ouargla, à l'initiative ducommissariat du festival cul-turel local des arts et culturespopulaires.

La participante, HadjaFatiha Goubi, octogénaireversée dans l'art du sablage,expose divers produits dedécoration et d'ornementdomestiques à base de sable,en sus de la sculpture surlaine et la vannerie.

Armée de divers métierset activités professionnelleset artistiques, dont l'extrac-tion de l'eau de rose, la fabri-cation des produits d'hygiène,savons notamment, et desencensoirs à base de gypse,Hadja Fatiha, a, en dépit desa sénilité, poursuivi, en toutepersévérance, ses activitésartisanales et sa volontéardente de prendre part auxdiverses manifestations loca-les et nationales dans le butde contribuer à la préserva-tion du patrimoine matériel etdes métiers d'artisanat.

Emboitant le pas à sa col-lègue, Mme. Rachida Hallali,une femme-artisane, expose,pour sa part, des articles devannerie, dont des articlesdomestiques, des couffins,des sacs-à-main, ainsi quedes boites de différentes for-mes et volumes.

Approchée par l'APS,Mme. Rachida a estimé qu'"ilest temps d'investir dans lescomposantes culturelles loca-les en vue de consolider lesrevenus des familles algé-riennes et contribuer ainsi audéveloppement de l'écono-mie locale à la faveur de lamise à profit des potentialitéssociales existantes".

Elle a, à cette occasion,sollicité les autorités locales"d'encourager les jeunes des'impliquer dans la préserva-tion de l'artisanat, dans tousses segments, représentantdes symboles de l'identiténationale".

Cette manifestationconstitue une vitrine pourécouler les produits et unespace idoine pour échangerles expériences en artisanat,notamment le tissage et lacouture traditionnels, selondes femmes-artisanes.

Coïncidant avec la célé-bration du 65ème anniver-saire du déclenchement de larévolution du 1er Novembre1954, ce salon (31 octobre-3novembre) a regroupé plusd'une quinzaine de femmes-artisanes versées dans diffé-rentes disciplines de l'artisa-nat, dont la décoration enpapier (guirlandes), la cou-ture, la vannerie, le dessin surétoffe, la broderie tradition-nelle, ont indiqué les organi-sateurs.

FESTIVAL NATIONAL DES TROUPES DE FANFARE :

La troupe "El Hilal" remporte letitre

La troupe defanfare "El

Hilal" de M'silaa remporté le

titre de la2eme édition

du Festivalnational des

troupes defanfare

clôturée,samedi à

Chlef.

Selon les résultats annoncéspar le jury de ce festival,au niveau de la maison de

la culture, à l'issue de la phasefinale des compétitions, la pre-mière place du podium est reve-nue à la troupe de M'sila, suivieen 2eme position par celled'Alger, puis celle de Tipasa en3eme place.

"Ce titre est largementmérité, au regard des effortsconsentis par tous les membresde notre troupe et leur respectdes règles de la compétition", aestimé, à l'occasion, Mohamed,

un membre de cette troupe defanfare de M'sila. Il n'a pasmanqué de souligner "le hautniveau de compétitivité ayantprévalu entre les troupes parti-cipantes".

Mettant en avant le "hautniveau de la compétition, à tra-vers l'excellente interprétationdes différentes tonalités musi-cales", le chef du service desactivités auprès de la directionde la jeunesse et des sports(DJS) de la wilaya, LaidDjoudi, s'est félicité del'"importante affluence du

public local à ce festival, ayantcoïncidé avec la célébration desfestivités du 1 Novembre", a-t-il indiqué.

En effet, un public desgrands jours a assisté aux diffé-rentes fanfares animées, jeudiet samedi, par les troupes parti-cipantes. Un engouement reflé-tant, selon les organisateurs,"un intérêt significatif pour cegenre musicale, hautementsymbolique et historique, cargénéralement lié aux chantspatriotiques et révolutionnai-res", est-il assuré.

"Ce festival se veut uneopportunité pour diffuser la cul-ture de la fanfare chez les jeu-nes, parallèlement à la diversi-fication de la scène artistiquelocale", ont ajouté les organisa-teurs.

Il s'agit là du 2eme titreconsécutif de la troupe de fan-fare de M'sila, qui a déjà rem-porté la première édition de cefestival en 2018. Le nombre detroupes participantes est passé à17 cette année, contre 14 trou-pes en 2018.

ORAN :

"Thaourat errijal", nouvelle opérette àOran en hommage aux Chouhada

Une nouvelle opérette intitulée"Thaourat errijal" a été présentéeavec succès, samedi, au

Conservatoire municipal d'Oran "AhmedWahby", à l'occasion de la célébration du 65eanniversaire du déclenchement de la révolu-tion du 1er Novembre 1954.

Ce spectacle a été joué devant un publicnombreux venu encourager les jeunes comé-diens issus de l'école de formation de l'asso-ciation culturelle locale "El-Amel" produc-trice de l'�uvre.

"Thaourat errijal" (la révolution des hom-

mes) a ainsi permis à la jeune générationd'artistes de rendre hommage aux grandesfigures de la lutte de libération nationale.

La dimension du sacrifice consenti par lesglorieux Chouhada a été mise en exerguedans ce cadre au travers de déclamationspoétiques et autres représentations scéni-ques. Plusieurs promotions d'amateurs ontdéjà bénéficié d'une initiation aux techniquesthéâtrales au sein de l'école de l'association,a indiqué son président Mohamed Mihoubi,également auteur et metteur en scène de lanouvelle production. "Thaourat errijal" inter-

vient, a-t-il rappelé, dans le sillage de plu-sieurs créations à succès à l'instar de "Jaoula"(tournée), produite avec le soutien de l'Officenational des droits d'auteurs et des droits voi-sins (ONDA). Un autre spectacle consistanten une comédie musicale intitulée "Arabaouahikayat" (une carrosse et des contes) esten cours de production avec le soutien duministère de la Culture, a-t-il annoncé.

Le président de l'association "El-Amel" arévélé que cette prochaine pièce mettra àl'honneur le patrimoine oral à travers la nar-ration de contes du terroir.

TISSEMSILT :

Journées d'arts plastiques : attrait des visiteurspour les toiles sur les traditions de l'Ouarsenis

Les toiles d'artistes de lawilaya de Tissemsilt met-tant en exergue les tradi-

tions de l'Ouarsenis sont cellesqui ont attiré le plus l'attentiondes visiteurs de l'exposition,tenue dans le cadre des premiè-res journées d'arts plastiques, quise poursuivent samedi à la mai-son de la culture "MouloudKacim Nait Belkacem".

De nombreux visiteurs, sur-tout des jeunes et des amateursd'arts plastiques, se sont dépla-cés pour découvrir des �uvrescréatives d'artistes amateurs etprofessionnels participant à la

manifestation, a-t-on constaté.15 toiles sur les 50 exposées

reproduisent les beautés du patri-moine local et mettent en exer-gue des traditions de l'Ouarsenis,à l'instar des costumes féminin etmasculin célèbres dans la région.

L'artiste Khelbaz Mohamed afait savoir aux visiteurs que laplupart de ses toiles mettent envaleur la richesse et la diversitédes coutumes et traditions del'Ouarsenis et expriment sonattachement ainsi que toutel'étendue de son amour pour larégion, dont il est originaire,soulignant qu'il se base sur

l'école réaliste qui lui accordeune liberté de vision et d'expres-sion.

La première édition des jour-nées d'arts plastiques se poursuità la maison de la culture deTissemsilt par l'exposition detableaux abordant les coutumesde la société algérienne, l'his-toire et la lutte du peuple algé-rien durant la glorieuse Guerrede libération nationale, ainsi quedes paysages naturels pittores-ques, des miniatures et la calli-graphie arabe.

La manifestation sera clôtu-rée dimanche par une cérémonie

pour honorer les artistes plasti-ciens et le lancement de deuxconcours de la meilleure toile etdu meilleur livre ouverts auxadhérents des ateliers d'arts plas-tiques et de la bibliothèque rele-vant de l'établissement culturel.

L'événement culturel, initiépar la maison de la culture deTissemsilt dans le cadre de lacélébration du 65e anniversairedu déclenchement de la Guerrede libération nationale, enregis-tre la participation de plus de 20artistes plasticiens profession-nels et amateurs des communesde la wilaya.

INTERNATIONAL18 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

OPEPLe Brésilbientôt dansl'OPEPLa partie saoudienne a

proposé au Brésil de ral-lier l'OPEP en vue de stabi-liser les prix du brut àl'échelle internationale, aannoncé Jair Bolsonaro.

L'Arabie saoudite a invitéde manière non officielle leBrésil à rejoindrel'Organisation des paysexportateurs dupétrole(OPEP), affirme lePrésident brésilien JairBolsonaro.

Il a fait cette annonceaprès des entretiens avecplusieurs hauts responsablessaoudiens, dont le princehéritier Mohammed BenSalmane, dans le cadre de laconférence FutureInvestment Initiative àRiyad.

M.Bolsonaro a toutefoisindiqué qu'il devait menerdes consultations à ce sujetavec l'équipe économiquebrésilienne et le ministère del'Énergie avant de déciderde rejoindre les rangs del'OPEP.

QUELLESPERSPECTIVES POURLE BRÉSIL À L'OPEP?

Si le Brésil finit par adhé-rer à l'organisation, ildeviendra son troisièmemembre quant au volume deproduction, après l'Arabiesaoudite et l'Irak. À l'heureactuelle, la hausse de la pro-duction brésilienne entraveles efforts déployés parl'OPEP pour soutenir lesprix du brut face à l'abon-dance de l'offre de la partdes États-Unis et à la baissede la demande à l'échellemondiale. En 2018, le Brésilproduisait 2,71 millions debarils de pétrole par jour,selon les données del'Agence internationale del'énergie (AIE), qui s'attendà ce qu'en 2020 ce chiffres'établisse à 3,22 millions.

Selon Jair Bolsonaro, lesréserves pétrolières brési-liennes sont plus importan-tes que celles de plusieursmembres de l'OPEP. Pourlui, le Brésil et l'OPEP sontà même de former "unexcellent partenariat" en vuede stabiliser les prix deshydrocarbures au niveauinternational.

MINISTRE RUSSE DE L'ÉCONOMIE :

"L'état d'esprit du business françaisvis-à-vis de la Russie est positif"Le 29 octobre,

MaximeOrechkine,

ministre russe duDéveloppementéconomique, a

rencontré à Parisson homologue

français Bruno LeMaire, ainsi que

le secrétairegénéral de

l'OCDE, JoséÁngel Gurría.

Sputnik dresse unétat des lieux des

perspectives dedéveloppement

économiquefranco-russes et à

l'internationalavec Maxime

Orechkine.

Une rencontre "très posi-tive", selon MaximeOrechkine. Le ministre

russe du Développement écono-mique a échangé ce 29 octobre àParis avec José Ángel Gurría,secrétaire général del'Organisation de coopération etde développement économiques(OCDE) et son homologueBruno Le Maire.

Bien que "nous n'ayons pasrepris les négociations au sujetde la participation de la Russie àl'OCDE", gelées depuis le mars2014, lors de cet "entretienapprofondi", le ministre a pré-cisé que "nos collègues del'OCDE ont transmis à la déléga-tion russe un document avec laliste des directions possibles decollaboration".

"Nous sommes tombés d'ac-cord avec nos collègues del'OCDE pour intensifier notretravail sur certaines pistes decollaboration (qui ne se d'ailleurssont jamais arrêtés depuis 2014),notamment sur l'intelligence arti-

ficielle et sur la taxation des ser-vices numériques. Nous conti-nuons notre travail dans le cadredes commissions thématiquesd'OCDE", informe MaximeOrechkine.

Un autre volet de la visite duministre consistait à rencontrerdes représentants des milieuxéconomiques français. Un axestratégique dans la ligne de la33e réunion du Conseil consulta-tif sur les investissements étran-gers en Russie, le 21 octobre der-nier à Moscou, qui a précisé que"le Conseil des ministres axe sonattention sur l'amélioration del'environnement des affaires enRussie et la stimulation de l'af-flux d'investissements étrangersdans l'économie du pays."

"Des compagnies commeTotal investissent des milliardsde dollars dans des projets enRussie. L'état d'esprit du busi-ness français vis-à-vis de laRussie est positif. Nous avonsbeaucoup parlé de directionsprometteuses, telles que l'écono-mie numérique, l'écologie, lerecyclage, l'efficacité énergéti-que", détaille MaximeOrechkine.

Selon la dernière publicationde l'OCDE, les flux mondiauxd'investissements directs àl'étranger (IDE ou FDI pourForeign Direct Investment, enanglais) ont diminué de 20% aupremier semestre de 2019 parrapport à la même période del'année dernière, pour atteindre

572 milliards de dollars. Dans ledétail, tandis qu'entre janvier etjuin 2019, les investissementsdans les pays de l'OCDE ontdiminué de 43% et de 8% dansles pays du G20. Dans l'Unioneuropéenne, les IDE ont chuté de62%. En revanche, les investis-sements directs dans les pays duG20 non membres de l'OCDE aaugmenté de 21%, un indiceboosté par les bonnes perfor-mances de la Russie.

"La situation globale est telleque les compagnies ont peurd'investir dans les pays étran-gers, a commenté MaximeOrechkine pour Sputnik, à causedes barrières douanières, qui cas-sent toutes ventes successives deproduits à l'international.

Mais on voit que la situationest différente en Russie: contrai-rement au monde entier, lesinvestissements directs augmen-tent. La raison? La Russie n'adonné aucune occasion de douterque son économie soit ouverte etnous sommes toujours contentsd'accueillir des investisseursétrangers pour créer de la valeurajoutée. Le gouvernement vacréer des conditions pour fairecroître ces investissements".

Depuis plusieurs années, et àplusieurs reprises, des hommespolitiques et des experts dénon-cent le "déséquilibre" de 1 à 10entre les investissements russesen France et français en Russie.Pour analyser cette tendance, leministre propose de regarder

attentivement les facteurs qui laprovoquent:

"Il s'agit d'une plus grandeattractivité des projets d'investis-sement russes, assure MaximeOrechkine. Et si on compare l'in-dice de facilité à faire des affai-res [Ease of doing businessindex, en anglais, ndlr], laFrance ne peut pas proposer deprojets aussi intéressants quenotre plateforme gazière ArcticLNG 2. Nous avons un grandnombre de possibilités d'inves-tissement avec un taux de rende-ment élevé, ce qui justifie ce dés-équilibre."

Lors de la rencontre avec sonhomologue français, Bruno LeMaire, les membres du gouver-nement ont beaucoup parlé de lamise en place de la taxe sur lesservices numériques, dite "taxeGAFA" et de la mise en place del'agenda du Conseil économique,financier, industriel et commer-cial franco-russe (CEFIC), prévule 10 décembre à Moscou.

"Les Français souhaitent queles rencontres dans le cadre duCEFIC soient un témoignage deleur volonté d'approfondir lacoopération économique franco-russe", souligne MaximeOrechkine.

L'une des questions à faireapparaître à l'ordre du jour duCEFIC est une "certaine réti-cence des banques françaisesprésentes sur le marché russe àchanger leur opinion sur lefinancement des clients russes",notamment, dans le cadre de laplateforme Arctic LNG 2, unprojet-phare de la compagnierusse Novatek de production degaz naturel et de gaz naturelliquéfié (GNL) dans la péninsulede Gydan (à l'est de la péninsulede Yamal). Tout en notantqu'"une telle attitude est compré-hensible vis-à-vis des sanctionsaméricaines de caractère extra-territorial", le ministre russe duDéveloppement économiqueprécise que

"Bruno Le Maire a annoncéqu'il était prêt à discuter de tou-tes les questions, y compris dansla sphère de la finance. Forts depossibilité objective et de labonne volonté du gouvernementfrançais, nous sommes d'accordmonter en puissance dans cesdomaines."

CHINE

Plus de 100 entreprises inscrites à la troisième CIIEUn total de 115 entreprises du

monde entier se sont déjà inscritesà la troisième Exposition interna-

tionale d'importation de la Chine (CIIE),un an avant l'événement, selon l'organisa-teur. Sun Chenghai, directeur adjoint dubureau de la CIIE, a déclaré que ces socié-tés occuperaient plus de 60.000 mètrescarrés de la surface d'exposition pour latroisième CIIE.

Danone, multinationale alimentairefrançaise leader dans le monde, est l'unedes entreprises qui se sont inscrites àl'événement de l'année prochaine.

Bruno Chevot, vice-président directeurde la société, a déclaré que la premièreCIIE avait généré d'énormes opportunitéscommerciales pour les entreprises partici-

pantes. Cette année, Danone prévoit deprésenter plus de 120 produits, dont prèsde dix nouveaux produits pour le marchéchinois.

La deuxième CIIE aura lieu à Shanghaidu 5 au 10 novembre.

La deuxième édition de l'Expositioninternationale d'importation de la Chine(CIIE) 58 entreprises turques participe-ront à la deuxième CIIE

Au total, 58 entreprises turques partici-peront à la deuxième édition del'Exposition internationale d'importationde la Chine (CIIE) qui se tiendra lasemaine prochaine à Shanghai, a déclaréle consul général de Turquie à Shanghai.

Ce nombre est en augmentation parrapport aux 43 entreprises qui avaient par-

ticipé à la première CIIE en novembre2018, selon Sabri Tunc Angili.

L'espace d'exposition total pour lesentreprises turques va également plus quedoubler pour atteindre près de 2.000mètres carrés, contre 800 mètres carrés.

La compagnie Turkish Airlines à elleseule augmente son espace d'exposition à150 mètres carrés contre 20 mètres carrésla dernière fois, afin d'attirer plus de pas-sagers chinois. En 2018, 400.000 touristeschinois ont visité la Turquie, soit une aug-mentation annuelle de 70%.

Le gouvernement turc encourage lesentreprises à participer à la CIIE avec laconviction que l'ouverture continue dumarché chinois peut créer plus d'opportu-nités d'affaires pour le monde, a expliqué

Sabri Tunc Angili.La CIIE est une nouvelle opportunité

ainsi qu'un nouveau départ pour laTurquie pour renforcer la coopérationavec la Chine dans le cadre de l'initiative"la Ceinture et la Route", a-t-il déclaré.

De nombreux vendeurs de produitsagricoles turcs sont optimistes quant aumarché chinois, selon le consul général.

Parallèlement, les compagnies aérien-nes et les agences de tourismes turquessont également enthousiastes vis-à-vis del'exposition, s'attendant à ce que la Chinedevienne pour la Turquie à l'avenir lasource la plus importante de visiteurs enprovenance d'Asie de l'Est, le nombre detouristes en Turquie devant atteindre unmillion en 2021, a-t-il ajouté.

Le ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,

Mohamed Miraoui a annoncésamedi à Oran qu'une commis-sion sera dépêchée la semaineprochaine pour enquêter sur lasituation du centre anti-cancer(CAC) "Emir Abdelkader" situéà El Hassi (Oran). En visitant leservice d'oncologie pédiatriqueau CAC dans le cadre d'unevisite d'inspection dans lawilaya, le ministre a soulignéqu'une commission ministé-

rielle sera dépêchée pour s'en-quérir de visu de la situation dece centre et faire un rapport surla base duquel des mesuresseront prises. "Nous avonsentendu parler de problèmesdans cet établissement et nousavons jugé utile de lui rendrevisite et écouter le personnel etles parents de malades pourcomprendre la situation et déci-der de l'envoi d'une commissionministérielle la semaine pro-chain à Oran", a-t-il déclaré.Plusieurs agents paramédicauxse sont regroupés devant le ser-vice pour revendiquer l'amélio-ration des conditions de travail,faisant savoir surtout que cer-tains taches qu'ils accomplissentne leur incombent pas commecelle de préparation des dosesde traitement par chimiothéra-pie qui est du ressort de prépara-teurs pharmaceutiques. Ils nesont pas habilités et non formésdans ce genre de taches nonobs-tant l'indisponibilité des moyenspréventifs nécessaires, ont-ilsdéploré. Des parents se sont

également rassemblés pour pro-tester contre les conditions detraitement de leurs enfants et lemanque de médicament. Leministre, qui a rencontré desreprésentants des agents para-médicaux et des parents d'en-fants malades en présence desresponsables du secteur de lasanté et du CAC, a exprimé qu'ilcomprend leurs revendicationset s'est engagé à les satisfaire.Dans ce sens, M. Miraoui a ins-truit le directeur de la santé etde la population de doter le cen-tre, dans les brefs délais de pré-parateurs en pharmacie et per-mettre aux infirmiers et agentsde reprendre leur mission ini-tiale comme premier pas avantd'étudier le reste des préoccupa-tions sociales. Des instructionsont été également données auDSP pour améliorer dans lesbrefs délais les conditions d'ac-cueil des accompagnateurs desmalades (parents) au CAC quienregistre une coupure d'eaudepuis plus de 10 jours.

Abordant la question du

médicament et de la chimiothé-rapie, le ministre a affirmé quetous les médicaments sont dis-ponibles au niveau de la phar-macie centrale des hôpitaux,déclarant "il faut prodiguer letraitement aux malades qui estun droit constitutionnel". Lorsde sa visite dans la wilaya, leministre a inspecté un nombrede projets et d'infrastructuresrelevant de son secteur, notam-ment le projet de réalisationd'un hôpital de 240 lits à SidiChahmi et celui des grands brû-lés, exprimant son insatisfactionquant à la lenteur de la cadencedes travaux.

A ce propos, il a insisté surl'accélération des travaux pourleur achèvement et par consé-quent atténuer la tension sur lesautres établissements sanitaires.

Il a également visité l'établis-sement hospitalier universitaire(EHU) "1er novembre" et leCHU "Dr Benzerdjeb" où il ainauguré un service d'urgencesmédico-chirurgicales pourenfants.

RÉGIONS6 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

BÉCHAR5èmes journéesnationales ducourt-métrage Les 5èmes journées nationa-

les du court-métrage ontdébuté samedi à la maison de laculture Kadi-Mohamed àBéchar. La manifestation artisti-que qui a vu la participation de15 �uvres cinématographiquesde jeunes issus de 14 wilayas dupays, vise à offrir une opportu-nité aux jeunes cinéastes ama-teurs pour faire découvrir aupublic leurs �uvres. Elle adébuté par la projection du courtmétrage "Stay", de BoukafMohamed Tahar (�uvre d'ani-mation) qui dénonce les guerreset les atteintes à l'environne-ment, suivie de l'�uvre deKadda Abdellah "Kan Wa LaMakanch" qui aborde la condi-tion des handicapés. De son côtéBenalla Samir dans "El Alam",traite un sujet social très sensiblelié aux harcèlements sexuels desfemmes de ménage. "A traversce film, j'ai voulu mettre enrelief cette catégorie, ses dou-leurs et ses souffrances", a-t-ildit lors d'un débat avec le public.Le comité d'organisation decette manifestation cinémato-graphique a procédé à la sélec-tion de ces deux �uvres parmi45 courts-métrages visionnéslors de la présélection des pro-ductions de cinéastes amateurs,a précisé pour sa part AmariHamdani, directeur de la maisonde la culture Kadi-Mohamed."Le visionnage des courts-métrages retenus lors de cetteédition, qui sont des fictionstraitant de plusieurs thèmes, per-mettra aux spécialistes et aupublic de découvrir le talent dejeunes cinéastes, issus de diffé-rentes régions du pays", a-t-ilsouligné. Un jury, composé despécialistes et présidé par lecinéaste Larbi Lakehal décer-nera les quatre (4) prix de cettemanifestation qui se poursuivrajusqu' au 5 novembre, à savoirtrois premiers prix (dotés d'unmontant de 120.000 DA, 80.000DA et 60.000 DA respective-ment) et un prix du jury (40.000DA), a fait savoir M. Amari. Desateliers de perfectionnement etde formation pour les partici-pants dans les techniques ciné-matographiques, notammentl'écriture de scénario, la direc-tion de la prise de vue, le mon-tage de films et la prise de son,sont également au programmedes JCMB, en plus d'expositionsde documents photographiquessur le cinéma national et mon-dial, prévus à cette occasion. Lecourt-métrage "Human"(humain), réalisé parIssamTaachit de la wilaya deBatna, avait remporté le premierprix de la précédente édition desJCMB, qui s'était déroulée du 29novembre au 02 décembre 2017à Béchar.

MILA :

Les apiculteurs plaident pour plus de professionnalisme de la filière

Les acteurs de la filièreapicole de la wilaya de

Mila (débutants,amateurs ou

professionnels) ont, lorsdu 2ème salon des

produits de la ruche à lamaison de jeunes

Mohamed Ladraa de laville de Mila.,dans

l'unanimité, posé leursproblèmes les entravant

à booster cette filièrefructueuses dans unerégion possédant un

couvert végétal richevarié et propice à cette

activité.

Le problème de la commer-cialisation, la cherté deséquipements et des médi-

caments, la mortalité élevée desabeilles à cause des insecticidessont quelques-unes des difficul-tés auxquelles la corporationsouhaiterait trouver des solutionsrapides en coordination avec lesservices de la DSA. "Pour l'essor

de l'élevage apicole dans larégion, nous comptons beaucoupsur l'implication de la DSA,notamment pour réduire la mor-talité des ruches provoquée parl'épandage des insecticides",nous dira l'un des apiculteurs. En

effet, les apiculteurs de la wilayaaimeraient bien être informés parla DSA informés des joursd'épandage des produits chimi-ques dans les champs pour qu'ilspuissent prendre les mesures deprotection des ruches d'uneéventuelle mortalité des abeilles.Ils posent par ailleurs d'autresproblèmes professionnels, tech-nique et même communication-nel entre eux-mêmes. Ils déplo-rent le manque d'espace propiceà cette activité, notamment desendroits calme et loin du tapageet bruit des centres urbains. Leprésident de l'association "l'abeille d'or ) des apiculteursdemande de la conservation desforêts de leur permettre d'exercercette activité apicole au sein dela forêt vu le couvert végétalmellifère riche et propice à lafilière.

AbdelouahabFerkhi

OUARGLA:

Quelques 200 concurrents à la 2e éditiondes courses de méharis

Prés de 200 concurrents ont pris part à la2ème édition des Courses de méharisd'Ouargla, clôturées vendredi.

Les participants à cette manifestation,coïncidant avec les festivités du 65ème anni-versaire du déclenchement de la glorieuseRévolution du 1er Novembre 1954, sontissus de différentes régions du pays, dontTamanrasset, Illizi, El-Menea et Ouargla etde pays voisins (Tunisie, Libye, Niger etMali), a indiqué à l'APS Ayat AllahBenmansour, président du club Rimel decourses de méharis (partie organisatrice),basé dans la commune de Ain El-Beïda(Ouargla).

Au programme de cet évènement, unecourse dédiée aux Hachyane (jeunes méha-

ris) sur un parcours de 10 km et le challengeEl-SayfEdhahabi (l'épée d'or) qui s'estdéroulé sur une distance de 15 km au niveaudu parcours de Krima dans la commune deRouissat, en plus d'une course sur diversesdistances dans la zone d'El-Bekrate, jouxtantl'intersection Ouargla/HassiMessaoud/Touggourt, a-t-il précisé.

Organisé en collaboration avec laDirection de la jeunesse et des sports (DJS)de la wilaya d'Ouargla et le concours d'entre-preneurs locaux, ce rendez-vous sportif apour objectif de promouvoir les courses deméharis pour développer la pratique de cettediscipline sportive et �uvrer à son intégra-tion parmi les disciplines agréées en Algérie,a-t-il expliqué.

M. Benmansour a souligné, en outre, l'im-portance de soutenir cette discipline sportiveà Ouargla qui recense plus de 250 adeptesrépartis sur 22 clubs, affirmant dans ce cadrequ'un projet de réalisation d'un parcoursdédié à l'organisation de courses de méharis,d'une superficie de dix hectares à Ain El-Beïda, a été retenu, en attendant la mobilisa-tion de l'enveloppe financière nécessairepour lancer les travaux.

Approchés par l'APS, des participants ontaffirmé que le développement des courses deméharis, à travers l'encouragement des asso-ciations et clubs activant dans ce domaine etla mobilisation des moyens nécessaires,contribuera à la valorisation et la promotionaussi de la destination touristique du Sud.

GUELMASecousse tellurique de

magnitude 3 degrésUne secousse tellurique d'une magnitude de 3 degrés sur

l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée samedi à 11h40à Guelma, indique le Centre de recherche en astronomie, astro-physique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L'épicentre de la secousse a été localisé à 2 km à l'est deHammam Debagh, précise la même.

ORAN: Une commission ministérielle pour enquêter sur lasituation du centre anti-cancer "Emir Abdelkader"

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 19

IRAK: Nouvellesviolencesnocturnes àBagdad où lacontestationse poursuitDe nouvelles violences

ont opposé dans lanuit de vendredi à samediles forces de l'ordre auxmanifestants, qui conti-nuent d'occuper sans inter-ruption la place Tahrir deBagdad pour réclamer "lachute du régime" irakien,en dépit des promesses deréformes des autorités.

Une personne a été tuéeet des dizaines ont été bles-sées dans les violences dela nuit, qui se sont dérou-lées comme les jours pré-cédents sur deux ponts dela capitale proches deTahrir : al-Joumhouriyaqui mène à l'intérieur de laZone verte, siège du pou-voir, et Senek, qui laborde, ont indiqué dessources médicales à l'AFP.

Depuis le 1er octobre,257 personnes sont mortesdans des manifestations etdes violences, selon lesautorités. Le dernier bilanofficiel a été publié mer-credi soir.

Depuis, selon des sour-ces médicales et de sécu-rité, au moins sept mani-festants ont été tués àBagdad --certains par desgrenades lacrymogènes,dix fois plus lourdes qu'ail-leurs dans le monde, tiréeshorizontalement par lesforces de l'ordre.

Selon les mêmes sour-ces, une personne estmorte à Nassiriya, dans lesud du pays, abattue par lesgardes du QG d'un politi-cien local au cours d'unemanifestation devant seslocaux.

Face à une contestationqui ne cesse d'enfler, leprésident Barham Saleh apromis des élections anti-cipées et une nouvelle loiélectorale. Le Premierministre Adel Abdel Mahdia lui assuré être prêt àdémissionner si un rempla-çant lui était trouvé.

Mais, affirmeMohammed, 22 ans, quimanifeste sur la placeTahrir, "les gens sont trèsconscients de ce qui sepasse : on est arrivés à uneétape importante et il nefaut surtout pas qu'onperde tout" en acceptant"les fausses réformes" pro-posées par le pouvoir.

"Les élections, ça fait16 ans qu'on en fait et on ya rien gagné", balaie durevers de la main Haydar,30 ans.

La nouvelle loi électo-rale doit être soumise auParlement "la semaine pro-chaine", a annoncé M.Saleh. L'Assemblée s'estdéclarée il y a une semaineen "séance permanente"mais n'est pas parvenuejusqu'ici à obtenir uneaudience du Premierministre, inscrit en premierà l'ordre du jour actuel.

USA

" J'aime le pétrole " Trump définitl'objectif principal des USA en Syrie

Trump a admis que les trou-pes américaines n'avaientplus aucun intérêt à

patrouiller les frontières de laSyrie, mais s'est félicité d'avoirmaintenu le contrôle sur lesréserves pétrolières du pays.

Lors d'une séance de ques-tions-réponses, Donald Trump aaffirmé devant les journalistesque l'objectif des États-Unis enSyrie était de garder le contrôledu pétrole dans ce pays. Lestroupes américaines resterontdans le pays à cette fin mais nepatrouilleront plus les frontières,

a-t-il admis."Le cessez-le-feu est main-

tenu avec succès. Nous venonsde partir, mais nous avons gardéle pétrole", a-t-il déclaré le 1ernovembre devant plusieursmédias américains. "D'autres[pays] peuvent patrouiller lafrontière [syrienne]. Nous n'enavons plus besoin. Nous voulonsramener les soldats chez eux,mais nous les laissons là-baspour garder le contrôle dupétrole", a admis le Président.

"J'aime le pétrole", a lancéTrump, avant de mentionner la

"victoire éclatante" sur Daech*,lorsque les troupes américainesont abattu "le terroriste numéroun dans le monde", faisant réfé-rence à la mort du leader deDaech*, Abou Bakr al-Baghdadi. "Nous avons ensuiteabattu le numéro deux [deDaech*]", a poursuivi Trump."Et nous avons déjà le numérotrois dans le collimateur", a-t-ilconclu.

La veille, la porte-parole duministère russe des Affairesétrangères, Maria Zakharova,avait accusé les États-Unis d'ex-

porter illégalement du pétroledepuis les régions du nord-est dela Syrie. Selon elle, lesAméricains font sortir de ce paysplus de 30 millions de dollars depétrole par mois, sous prétextede lutte contre le terrorisme. LaDéfense russe avait fait unedéclaration similaire, affirmantque le produit de la vente de l'ornoir syrien était reversé aux ser-vices spéciaux américains et àdes entreprises militaires pri-vées.

SYRIE:

La Russie, acteur incontournable d'unesolution politique

La Russie, qui s'est imposée comme laprincipale force militaire en Syrie, estaujourd'hui l'acteur incontournable

d'un règlement politique du conflit vieux deplus de huit ans et de la reconstruction dupays, estiment les analystes. Les 150 mem-bres du Comité constitutionnel syrien,chargé de réformer la Constitution de 2012en vue de futures élections, sont réunis àGenève depuis mercredi, sous l'égide del'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, leNorvégien Geir Pedersen. Pour la premièrefois depuis le début du conflit en 2011, desreprésentants du gouvernement de Damasont accepté de discuter face à face avec l'op-position, un revirement qui n'aurait pas étépossible sans l'influence de Moscou sur leprésident syrien Bachar al-Assad. La veillede l'inauguration du Comité, le ministrerusse des Affaires étrangères Sergueï Lavrovs'est même invité à Genève avec ses homolo-gues iranien et turc, une présence dontl'émissaire de l'ONU se serait bien passé.L'idée d'un Comité constitutionnel chargé deréformer la Constitution a en effet été propo-sée par Moscou début 2018, lors d'une confé-rence à Sotchi, réunissant des représentantsdu gouvernement et de l'opposition. LaRussie et l'Iran, principaux soutiens deDamas, et la Turquie, soutien de l'opposition,sont associés au processus de paix d'Astana,créé en 2017, après l'échec des multiplesrounds de négociations organisés par l'ONU

à Genève. Mais le Kremlin tient à ce que toutaccord passe par Genève, afin d'avoir le"cachet" de l'ONU. "Dans la pratique, c'est laRussie qui dirige le processus constitutionnel(...) et toute percée renforcerait grandementson statut", a déclaré à l'AFP SamuelRamani, spécialiste de la Syrie.

- "MESSAGE EXPLICITE" -Depuis le début de son intervention mili-

taire fin septembre 2015, Moscou a réussi àrenverser l'équilibre sur le terrain en faveurde Damas. L'opposition syrienne, qui est dis-persée et a perdu ses parrains occidentaux,n'est présente que dans la zone d'Idleb (nord-ouest) et dans les régions du nord proches dela Turquie. Elle se rend compte aujourd'huique la Russie est la "clé" de toute solutionpolitique. "Après avoir fait ses preuves sur leplan militaire, la Russie veut maintenantobtenir des succès sur le plan politique etproposer une Constitution au reste dumonde", a commenté à l'AFP Yahya al-Aridi,représentant de l'opposition au sein duComité constitutionnel. Pour lui, l'engage-ment de Moscou profite aussi à l'opposition,car la Russie "a poussé le régime à se joindreau processus politique après l'avoir pendantlongtemps refusé". Une délégation d'oppo-sants a d'ailleurs rencontré mardi à Genève levice-ministre russe des Affaires étrangèresSergueï Verchinine et l'envoyé spécial russepour la Syrie, Alexandre Lavrentiev. Le cher-

cheur et spécialiste de la Syrie FabriceBalanche estime que la venue à Genève duchef de la diplomatie du Kremlin a envoyéun message "explicite": "Le processus deGenève passe désormais par la Russie". "LesOccidentaux n'ont plus aucun levier sur leterrain", a-t-il déclaré à l'AFP. "Moscou doitcomposer seulement avec la Turquie quiconserve des clés en Syrie."

- PAS DROIT À L'ERREUR -"La Russie veut que le régime retrouve

une légitimité internationale", a poursuivi M.Balanche, ce qui ouvrirait la voie à la levéedes sanctions occidentales et à la reconstruc-tion du pays. "Il existe donc peut-être unechance que le régime fasse des concessionsgrâce à la Russie." L'ONU espère que leComité constitutionnel ouvrira la voie à unrèglement politique du conflit. M. Pedersen arépété à plusieurs reprises qu'il reviendra aupeuple syrien d'approuver toute nouvelleConstitution. Pour les analystes, Moscou n'apas droit à l'erreur.

"Si la Russie échoue, cela signifieraqu'après avoir sauvé le régime militairement,elle n'aura pas réussi à lui obtenir une recon-naissance via l'ONU", a souligné M.Balanche.

Ce spécialiste de la Syrie pense quel'échec pourrait être encore plus grave pourl'ONU qui "ferait ainsi la preuve de son inef-ficacité".

LIBAN

La démission du premier ministre ne suffit pas àéteindre la contestation

Le président a appelé à laformation d'un gouverne-ment constitué de minis-

tres choisis pour leurs compéten-ces. Les manifestants ontexprimé leur souhait de voir par-tir tous les dirigeants, sansexception. Au Liban rien ne sem-ble pouvoir arrêter la déferlantede contestation inédite contre lepouvoir, accusé de corruption etd'impéritie. Deux jours après ladémission du premier ministre,Saad Hariri, le président, MichelAoun, a appelé, jeudi 31 octobre,à la formation d'un gouverne-ment composé de ministres choi-sis pour leurs" compétences ".

Déclenché le 17 octobre, lemouvement, qui a pris de courtles partis au pouvoir, a mobilisédes dizaines de milliers deLibanais dans plusieurs régionsdu pays et a entraîné mardi ladémission du gouvernement.Dans un discours télévisé, M.

Aoun a appelé à la formationd'un cabinet " compétent " et "productif ", alors que le Libantraverse une grave crise écono-mique, en partie à l'origine dusoulèvement. " Les ministresdevront être choisi(e)s en fonc-tion de leurs compétences, nonde leurs allégeances politiques(�) d'autant que le Liban setrouve à un tournant critique,notamment sur le plan économi-que, et a désespérément besoind'un gouvernement harmonieuxcapable d'être productif ", adéclaré M. Aoun. Le chef del'Etat, qui s'exprimait à l'occa-sion du 3e anniversaire de sonaccession à la présidence, s'estengagé à " poursuivre la luttecontre la corruption " et à �uvreren faveur de la formation d'uncabinet capable de répondre aux" aspirations des Libanais (�) etde réaliser ce que le gouverne-ment précédent a failli " à faire.

DES MILLIERS DEMANIFESTANTS DENOUVEAU RÉUNIS

A peine le discours terminé,les manifestants massés au cen-tre de Beyrouth ont scandé "Tous veut dire tous ! ", un slo-gan-phare de la contestationexprimant le souhait des mani-festants de voir partir tous lesdirigeants au pouvoir, sansexception. " Dégage, dégage, tuas affamé tout le monde ! " et "Le peuple veut la chute durégime ! " ont également crié lesmanifestants qui suivaient le dis-cours en direct, retransmis sur unécran géant. Certaines écoles etuniversités sont restées ferméesjeudi, et des milliers de manifes-tants se sont de nouveau réunisen début de soirée à travers lepays. Plus tôt dans la journée, lestractations pour la formationd'un nouveau gouvernementsemblaient au point mort, alors

que les appels en faveur d'uncabinet de technocrates et d'élec-tions législatives anticipées semultiplient. " Il n'est pas ques-tion de baisser les bras ", a lancéTarek Badoun, 38 ans, posté surla voie express qui traverseBeyrouth. Les manifestants qua-lifient unanimement la classedirigeante de corrompue dans unpays au bord de la faillite écono-mique et toujours en proie à despénuries chroniques d'eau etd'électricité trente ans après lafin de la guerre civile (1975-1990).

LES BLOCAGES ONTREPRIS

La démission de M. Haririavait été suivie par la levée de laquasi-totalité des barricades éri-gées par les contestataires sur lesaxes routiers, laissant penser àun tassement du mouvement.

20 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 SPORTSCOUPE DUMONDE DERUGBY : Liesse sud-africaine aprèsla victoire desSpringboks Les supporters de l'équipe

nationale sud-africainede rugby ont envahi les ruesdes grandes métropoles dupays pour célébrer dans uneambiance festive la victoiredes Springboks, samedi, enfinale de la coupe du mondede rugby, qui s'est dérouléeau Japon. A Sandton, quartierfinancier de Johannesburg,dès le coup de sifflet final,une marée humaine a com-mencé à descendre dans lesgrandes artères de ce districthuppé pour fêter cet exploit,qui vient apporter du baumeau c£ur des Sud-Africains,dont le pays s'empêtre dansune grave crise économique,accompagnée d'une aggrava-tion des déficits sociaux dontun chômage galopant. En cesamedi après-midi, Sandton,pourtant calme les weekends,a été emporté par la folie. Denombreux Sud-Africainsdrapés des couleurs nationa-les et arborant le maillot deleur équipe nationale ont sil-lonné les boulevards duquartier au son de klaxons etde la célèbre vuvuzela sud-africaine. Les Sud-Africainsont battu samedi l'Angleterre(32-12) à Yokohama pourremporter leur troisièmecoupe du monde après 1995et 2007. Les Springboks sus-citaient de grands espoirsdepuis le premier tour de lacompétition. Dans les ruescomme dans les centres com-merciaux de la métropole deJohannesburg, les Sud-Africains, femmes et hom-mes, jeunes et moins jeunes,se précipitaient pour acheterles maillots vert et jaune desSpringboks, surnom affec-tueusement attribué à cetteéquipe sud-africaine en réfé-rence à l'antilope sauteused'Afrique australe, animalemblématique au pays deNelson Mandela. Le sacredes Springboks intervient aumoment où l'Afrique du Sudse bat dans une crise écono-mique avec un chômageaffectant environ 30 pc de lapopulation et où la pauvretégrimpe à plus de 50 pc decette nation de près de 58millions d'âmes. Les Sud-Africains souhaitaient voirleur équipe remporter le tro-phée William Webb Ellispour revivre les momentsinoubliables de 1995, quandles Springboks se sont hisséssur le toit du monde se posi-tionnant, par la même, auc£ur du rêve du pays deNelson Mandela de cimenterson unité une année à peineaprès la fin du chapitre de laségrégation raciale (1994).La photo de Madiba (surnomde Mandela), décédé en2013, faisant son apparitionmagique à l'Ellis Park deJohannesburg pour hisser lacoupe du monde de 1995,décore toujours de nombreuxrestaurants où ont été proje-tés les matches de l'équipesud-africaine.

LIGUE 2 (11E JOURNÉE) :

L'OM conforte sa première place,l'ABS et l'USMAn respirent

L'Olympique deMédéa a

consolidé sonclassement en

tête de la Ligue 2algérienne de

football, enramenant une

précieusevictoire de son

déplacementchez la JSMBéjaïa (1-2),

samedi soir austade de l'Unité

maghrébine pourle compte de la

onzième journée,ayant vu le

dauphin WATlemcen rester au

contact, endominant la

lanterne-rougeUSM El Harrach

(2-0).

Les choses avaient pourtantrelativement bien com-mencé pour le club de

Yemma Gouraya, ayant ouvert lescore dès la 26' par l'intermé-diaire de Mamar-Youcef, saufque l'OM avait du répondant, et aréussi à niveler la marque par ElGhomari (44'), avant que l'an-cien belouizdadi Ali Lakroum nedouble la mise à la 66'.

Un résultat qui maintientl'OM seul en tête, avec trois lon-gueurs d'avance sur le WAT, quide son côté a enfoncé l'USMHdans les abysses du classementgénéral, grâce notamment, audoublé du vétéran HadjBouguèche (45' et 71').

Un peu plus tôt dans l'après-midi, ce sont essentiellement lesmal classés USM Annaba et

l'Amel Boussaâda qui avaientréussi les meilleures affaires, enobtenant des résultats qui leuront permis de s'éloigner un peuplus de la zone de turbulences.

En effet, Les TuniquesRouges d'Annaba ont ramené unprécieux nul de leur déplace-ment chez la JSM Skikda (1-1),grâce notamment à Hadef, quiavait ouvert le score à la 7',avant que Lemhane n'égalisepour les locaux à la 19', alorsque l'Amel Boussaâda a dominésur le fil le DRB Tadjenanet (3-2).

Les buts de l'ABS ont étél'oeuvre de Diafi (30'), Boussaïd(82') et Baâli, qui avait trans-formé un penalty à la 88', alorsque les réalisations du DRBTont été inscrites par Aggar,

auteur d'un doublé aux 63' et 80'. De son côté, l'ASM Oran a

commencé par être menée àdomicile contre l'AS Khroub,sur un but de Meharzi (12'),avant de renverser la vapeur,d'abord par Hitala, ayant égaliséà la 18', puis par Ben Rokia, quiavait doublé la mise à la 85'.

Même cas de figure à Arzew,où l'OMA local a commencé parconcéder l'ouverture du scoredevant Hakkar (45'), avant de seressaisir et d'égaliser par Snabi(55'), mais sans parvenir à fairemieux dans ce match, qui s'estfinalement soldé par un nul équi-table d'un but partout.

Les seules rencontres à s'êtresoldées par un score vierge sontMC Saïda - MO Béjaïa et MC ElEulma - RC Relizane, et cen'était faute d'avoir essayé, carles deux antagonistes s'étaientprocurés un assez bon nombred'occasions franches, sauf que leballon a toujours refusé de fran-chir la ligne.

Résultats complets :OM Arzew - RC Arbaâ 1-1 Amel Boussaâda - DRBTadjenanet 3-2 ASM Oran - AS Khroub 2-1 MC Saïda - MO Béjaïa 0-0 JSM Skikda - USM Annaba 1-1 WA Tlemcen - USM El Harrach2-0 MC El Eulma - RC Relizane 0-0 JSM Béjaïa - Olympique Médéa1-2

MO BÉJAÏA :

Abderrazak Belal sort du coma L'attaquant du MO Béjaïa

Abderrazak Belal, hospitalisédepuis jeudi 24 octobre pour un

traumatisme crânien, est sorti ce samedi deson état comateux et est définitivement horsde danger, a appris l'APS auprès du clubpensionnaire de la Ligue 2 algérienne defootball.

Dans une vidéo postée sur les réseauxsociaux, le joueur de 23 ans semble bien

reprendre et a même prononcé quelquesmots, tout en faisant un signe avec sonpouce, une manière de dire que tout allaitbien pour lui.

Arrivé au MOB durant l'intersaison, Belala été victime d'une chute brutale après untélescopage à l'entraînement avec soncoéquipier Hamza Ayad. Inconscient, il aavait été transféré en urgence au CHU deBéjaïa, où il s'est fait opérer.

Dans une récente déclaration à l'APS, leprésident du MOB Akli Adrar avait estiméque "c'est plutôt l'impact, lors de la chute,avec la pelouse déplorable du stade del'Unité maghrébine qui a fait que sa blessuresoit grave. Nous avons tous en mémoire leregretté Hocine Gasmi, qui avait trouvé lamort en 2000 après un accident similaire"sous les couleurs de la JS Kabylie.

CAN-2021 (QUALIFICATIONS), ZIMBABWE :

Trois joueurs bi-nationaux en renfort L'équipe zimbabwéenne

de football, l'un desadversaires de l'Algérie

en qualifications de la Couped'Afrique des nations CAN-2021 (Gr.H), sera renforcée partrois joueurs bi-nationaux évo-luant en Angleterre, rapportesamedi la presse locale.

Il s'agit de Macauley Bonne(attaquant/ Charlton), JordanZemura (défenseur/

Bournemouth), et AdamChicksen (défenseur/Bolton),précise la même source.

L'officier général de l'étatcivil du Zimbabwe ClemenceMasango, avait promis que lesjoueurs qui avaient demandé lespasseports les obtiendraientavant que les "Warriors" ne s'at-taquent aux deux premières jour-nées des qualifications de laCAN 2021 : à domicile le 15

novembre face au Botswana, eten déplacement face à la Zambiele 19 novembre.

"Les joueurs auront leur pas-seport à temps pour pouvoirreprésenter le pays lors des mat-ches contre le Botswana et laZambie", a déclaré Masango.

De son côté, l'équipe natio-nale d'Algérie entamera les qua-lifications le 14 novembre àBlida face à la Zambie, avant de

rendre visite quatre jours plustard au Botswana, dirigé par letechnicien algérien AdelAmrouche.

Lors de la dernière CAN-2019 remportée par l'Algérie enEgypte, le Zimbabwe avait étééliminé dès le premier tour, quit-tant le tournoi avec un tristebilan d'un match nul et deuxdéfaites.

CHAMPIONNAT DU MONDE DE LUTTE (U-23):

Sid Azara Bachir éliminé au premier tour Le lutteur algérien Sid AzaraBachir

(gréco-romaine) a été éliminé dès lepremier tour des championnats du

monde des moins de 23 ans (U-23), organi-sés du 28 octobre au 3 novembre à Budapesten Hongrie.

Le médaillé d'or aux Jeux africains 2019de Rabat et champion d'Afrique en titre de la

catégorie des 87 kg a été battu par l'IndienKumar Sunil (7-2), alors qu'il menait auscore jusqu'à la dernière minute du combat.

Conduit par l'entraîneur nationalMaazouzBendjedaa, Sid Azara avait prispart du 20 au 30 octobre à un camp d'entraî-nement à Budapest pour préparer au mieuxle rendez-vous mondial de Budapest.

Sid Azara (7e mondial) est le seul algérienengagé par la Fédération algérienne des lut-tes associées aux mondiaux des moins de 23ans qui s'annonçaient important pour le lut-teur algérien qui avait l'occasion de jaugerses capacités avec les meilleurs athlètesmondiaux de la discipline.

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 5CONTRIBUTIONRAPPORT ÉTABLI PAR LE PROFESSEUR ABDERRAHMANE MEBTOUL, EXPERT INTERNATIONAL, À LA DEMANDE DE L'APN :

" La loi sur les hydrocarbures doit s'insérer dans le cadre d'uneloi organique de la transition énergétique et doit être reportéepour des raisons stratégiques, après l'élection présidentielle�

A u moment où l'Algérietraverse une grave crisepolitique qui risque

d'avoir des conséquences drama-tiques sur le plan économique etsocial, l'on ne doit pas oubliertant les enjeux géostratégiques ,qu'économiques, préfigurantd'importantes reconfigurationsdans la région africaine et médi-terranéenne, entre 2020/2030,géopolitiques, sécuritaires etéconomiques notamment dans ledomaine énergétique. Les com-pagnies étant attentives à la stabi-lité politique facteur essentiel,d'où l'importance de résoudre lacrise politique dans les meilleursdélais, éviter la précipitation parun débat serein, loin des calculspartisans, afin d'éviter desremous sociaux et un rejet sus-cités auprès de l'opinion publiquealgérienne par l'avant -projet deloi sur les hydrocarbures, derevoir la mouture qui doit s'insé-rer dans le cadre de la transitionénergétique

1.- L'Algérie face à la crisepolitique : éviter des tensionsinutiles

Paradoxalement face à une situa-tion politique tendue, des décla-rations intempestives, une com-munication défectueuse de la partde l'exécutif sur un dossier com-bien sensible n'ont fait qu'accen-tuer les tensions sociales à tra-vers les 48 wilayas.Contrairement à certaines décla-rations tendancieuses, cet avantprojet n'est pas l'�uvre de com-pagnies étrangères à qui on ademandé leurs avis, mais égale-ment d'experts algériens , ayantété moi-même consulté deux foiset également d'autres expertsnationaux et d'anciens P-DG deSonatrach. Il n'a jamais été ques-tion de privatiser Sonatrach quireste 100% la propriété de l'Etatavec ses gisements comme il n'ajamais été question de brader lepatrimoine national. Certes,comme je l'ai recommandé dansplusieurs interviews récentes auniveau national et international,la modification de la loi de 2013est nécessaire car n'ayant attiréque peu d'investisseurs potentielsavec une chute de la productionphysique depuis 2007/2008 et lerisque que la consommation inté-rieure horizon 2030 dépasse levolume des exportations actuel-les où l'Algérie ne pourra plushonorer ses engagements interna-tionaux et donc exporter. Devantéviter le juridisme et s'attaquer aufonctionnement réel de lasociété, une loi, la meilleure soit-elle est une condition nécessairemais non suffisante, l'élémentessentiel étant l'environnementdu climat des affaires. L'objectifessentiel en cette période diffi-cile, est de résoudre la crise poli-tique avant la fin de l'année 2019,sans laquelle, selon nos informa-tions au niveau international,aucun investisseur sérieux neviendra, ni dans les hydrocarbu-res, ni dans les autres secteurs, selimitant aux actes de commerce,sans risques, tant que restent lesréserves de change qui risquentde tendre vers zéro fin 2021,

début 2022. Même en cas d'adop-tion en 2019, sous réserve d'unenouvelle gouvernance, l'investis-sement dans ce secteur aura lieuseulement vers 2022/2023, ( tex-tes d'application, lancement desavis d'appel d'offres, sans comp-ter le poids de la bureaucratie) ,l'attractivité dépendant de lafuture carte énergétique mon-diale, et du vecteur prix interna-tional. Aussi, le risque de l'adoption de cette loi sans adhé-sion, avec un gouvernementimpopulaire, totalement décon-necté de la société, largementdécrié par l'immense majorité dela population des 48 wilayas,n'ayant pas su communiquer surun projet qui relève de la sécuriténationale , est d'accentuer lestensions sociales et de nuire à laparticipation à l'élection prési-dentielle du 12 décembre 2019.Seule urgence, l'adoption de laloi des finances 2020, malgré sesnombreuses incohérences, pouréviter de bloquer les institutions.Même dans ce cas, il est à pré-voir, une loi de finances complé-mentaire vers juin/juillet 2020,qui sera largement tributaire del'évolution du cours du pétroledont le cours fluctue entre sep-tembre et octobre 2019 entre58/62 dollars le baril du Brent etdu gaz naturel qui représente33% des recettes de Sonatrachdont le cours a chuté de près de70% depuis 2008, fluctuant sur lemarché libre entre 2/3 dollars leMBTU, posant la problématiquedes coûts de Sonatrach. Desactions coordonnées doivent êtremises en place dans le cadred'une vision stratégique de déve-loppement tenant compte desnouvelles mutations mondiales.Sans l'amélioration du climat desaffaires que l'assouplissement dela règle des 49/51%, et une nou-velle gouvernance , l'Algérie nepourra attirer des investisseurspotentiels. Comme je viens de lesignaler dans deux interviewsaux télévisions algériennes en cemois d'octobre 2019, ne devantpas être utopique, sans la réso-lution de la crise politique dansles hydrocarbures et en dehors,aucun investisseur sérieux nes'aventurera en Algérie. Il fautêtre réaliste, l'Algérie dépendraencore pendant de longuesannées des recettes de Sonatrach.En ce mois d'octobre 2019,comme je le rappelais lors demes trois récentes interventionsà Alger , l'une à l'invitation duministère de la Défense nationale(IMPED) le 27 mars 2018 sur lasécurité et le trafic des frontiè-res, l'autre le 01 avril 2018 sur lasécurité alimentaire, de l'eau etla sécurité énergique à la salledes conventions , la troisièmelors des 11èmes Journées scienti-fiques et techniques (JST11) deSonatrach du 16-19 avril 2018 àOran , actuellement deux institu-tions stratégiques sont garantesde la sécurisé nationale, l'ANP,toutes les forces de sécurité etSonatrach, qui est l' Algérie etl'Algérie c'est Sonatrach, assu-rant directement et indirectement98% des recettes en devises dupays.

2.-Les cinq axes directeurs dela transition énergétique en

Algérie, 2020/2030D'où l'importance dès mainte-nant de prévoir un nouveaumodèle de consommation éner-gétique s'insérant dans le cadrede la nécessaire transition éner-gétique qui devrait faire l'objetd'une loi organique, articuléeautour de cinq axes directeurs.

-Premier axe, améliorer l'effica-cité énergétique par une nouvellepolitique des prix (prix de ces-sion du gaz sur le marché inté-rieur (environ un dixième duprix) occasionnant un gaspillagedes ressources qui sont geléestransitoirement pour des raisonssociales, dossier que j'ai dirigéavec le bureau d'études américainErnest Young et avec les cadresdu Ministère de l'Energie et deSonatrach que j'ai présenté per-sonnellement à la commissionéconomique de l'APN en 2008,renvoyant à une nouvelle politi-que des prix (prix de cession dugaz sur le marché intérieur envi-ron un dixième du prix interna-tional occasionnant un gaspillagedes ressources qui sont geléestransitoirement pour des raisonssociales. C'est la plus granderéserve pour l'Algérie, ce quiimplique une révision des politi-ques de l'habitat, du transport etune sensibilisation de la popula-tion. L'on doit durant une périodetransitoire ne pas pénaliser lescouches les plus défavorisées. Acet effet, une réflexion doit êtreengagée pour la création d'unechambre nationale de compensa-tion, que toute subvention devraavoir l'aval du parlement pourplus de transparence. Une cham-bre devant réaliser un système depéréquation, tant interrégionaleque socio- professionnelle, seg-mentant les activités afin d'en-courager les secteurs structurantset tenant compte du revenu parcouches sociales, impliquant unenouvelle politique salariale.-Le deuxième axe, ne devant pasêtre utopique, continuer à inves-tir dans l'amont. Mais pour larentabilité de ces gisements toutdépendra du vecteur prix auniveau international et du coût,pouvant découvrir des milliers degisements non rentables.L'Algérie comme montré précé-demment pour voir une valeurajoutée importante doit s'orientervers la transformation de sonpétrole et du gaz naturel maisdans le cas d'un partenariatgagnant- gagnant, la pétrochimieà l'instar d'autres filières, les cir-cuits de commercialisation étantcontrôlées par quelques firmesmultinationales.

-Le troisième axe, développer lesénergies renouvelables combi-nant le thermique et le photovol-taïque avec pour objectif d'ici2030 de produire de 30 à 40% deses besoins en électricité à partirdes énergies renouvelables. Avecplus de 3 000 heures d'ensoleille-ment par an, l'Algérie a tout cequ'il faut pour développer l'utili-sation de l'énergie solaire, oupresque. Le soleil tout seul nesuffit pas il faut la technologie etles équipements pour transformerce don du ciel en énergie électri-que. Aussi le défi algérien est-ild'avoir le budget et les technolo-

gies nécessaires pour, d'abord,financer la fabrication de pan-neaux solaires et ensuite subven-tionner, du moins en partie, leurinstallation à grande échelle. Leretard dans l'exploitation del'énergie solaire est indéniableAdopté en février 2011 par leConseil des ministres, leProgramme national des énergiesrenouvelables algérien prévoitune introduction progressive dessources alternatives, notammentle solaire avec ses deux branches(thermique et photovoltaïque),dans la production d'électricitésur les 20 prochaines annéesDans cette perspective, la pro-duction d'électricité à partir desdifférentes sources d'énergiesrenouvelables dont l'Algériecompte développer serait de22.000 mégawatts à l'horizon2030, soit 40% de la productionglobale d'électricité. Sur les22.000 MW programmés pourles deux prochaines décennies,l'Algérie ambitionne d'exporter10.000 MW, alors que les 12.000MW restants seraient destinéspour couvrir la demande natio-nale. Une fois réalisé, ce pro-gramme permettra d'économiserprès de 600 milliards de mètrescubes de gaz sur une période de25 années. Sonatrach ne pouvantassurer à elle seule cet importantinvestissement, (environ 100milliards de dollars entre2019/2030), il y a lieu de mettreen place une industrie nationaledans le cadre d'un partenariatpublic-privé national/internatio-nal, supposant d'importantescompétences. Celle-ci doit com-prendre tous les éléments de lachaîne de valeur renouvelable,dont l'ingénierie, l'équipement etla construction afin d'accroître lerythme de mise en �uvre, desétudes sur la connexion de cessites aux réseaux électriques.

-Le quatrième axe, l'Algériecompte construire sa premièrecentrale nucléaire en 2025 pourfaire face à une demande d'élec-tricité galopante, où selonl'Institut de génie nucléaire, créérécemment, devant former lesingénieurs et les techniciens enpartenariat qui seront chargés defaire fonctionner cette centrale.Les réserves prouvées del'Algérie en uranium avoisinentles 29 000 tonnes, de quoi fairefonctionner deux centralesnucléaires d'une capacité de 1000Mégawatts chacune pour unedurée de 60 ans, selon les don-nées du Ministère de l'Energie.La ressource humaine étant laclef à l'instar de la production detoutes les formes d'énergie et afind'éviter cet exode de cerveauxmassif que connait l'Algérie.-Le cinquième axe est l'optiondu pétrole/gaz de schiste horizon2022/2025 (3ème réservoir mon-dial selon des études internatio-nales) introduite dans la nouvelleloi des hydrocarbures de 2013,dossier que j'ai l'honneur de diri-ger pour le compte du gouverne-ment et remis en janvier 2015. EnAlgérie, devant éviter des posi-tions tranchées pour ou contre,l'adhésion des populations loca-les par un dialogue productif estnécessaire car on ne sauraitminimiser les risques de pollu-

tion des nappes phréatiques auSud du pays. L'Algérie étant unpays semi-aride, le problème del'eau étant un enjeu stratégiqueau niveau méditerranéen et afri-cain, doit être opéré un arbitragepour la consommation d'eaudouce des populations et celleutilisée pour cette production.Selon l'étude réalisée sous madirection (10 volumes premièreministère 2015, assisté descadres de Sonatrach et d'expertsinternationaux,980 pages), lesnouvelles techniques peuconsommatrices d'eau et évitantl'injection de produits chimiquesdans les puits devraient être opé-rationnelle à l'horizon2022/2025. Car actuellementavec la fracturation hydraulique,il faudrait environ pour un mil-liard de mètres cubes gazeuxenviron 1 million de mètrescubes d'eau douce, devant tenircompte de la courte de vie despuits (cinq ans maximum) etdevant perforer des centaines depuits pour avoir un milliard demètres cubes gazeux.

En résumé, afin d'éviter de vivestensions sociales du fait desimpacts stratégiques, il fautreporter la réforme de la loi deshydrocarbures, procurant directe-ment et indirectement 98% desrecettes en devises du pays, étantdonc un problème de sécuriténationale. Dans ce contexte poli-tique particulier à l'Algérie quitraverse une très grave crise poli-tique, devant privilégier la stabi-lité et la sécurité du pays, devantéviter d'accroître encore la pres-sion sur l'ANP et les forces desécurité qui ont d'autres missionsimportantes. Dans le cadre du respect de laConstitution, un gouvernementtransitoire chargé des affairescourantes ne peut engager l'ave-nir du pays, Cette loi devant ren-trer dans le cadre d'une loi orga-nique de la transition énergétiqueafin de tenir compte des nouvel-les mutations énergétiques mon-diales, le monde devant connai-tre entre 2020/2030 un profondbouleversement tant dans ledomaine économique, social,culturel que militaire, où ladomination se fondera sur lesavoir.. Par une nouvelle gouver-nance, l'Algérie, pays à fortespotentialités énergétiques, auniveau de l'espace méditerranéenet africain possède toutes lespotentialités pour être un vecteuractif dans le domaine énergétiqueen renforçant la coopération surla base d'un contratgagnant/gagnant afin de faire decet espace un lac de paix et deprospérité partagé. C'est pourquoi, l'Algérie, face àla nouvelle transition énergétiquemondiale a besoin aujourd'huid'un nouveau management stra-tégique, tant central, local quecelle des entreprises, si elle veutattirer des investissements àvaleur ajoutée tant dans ledomaine des hydrocarbures etsurtout, éviter de miser toujourssur la rente, en dehors des hydro-carbures, posant la problémati-que de l'inadaptation de la règledes 49/51% généralisable à tousles secteurs.

A. M.

LE PROFESSEUR ABDERRAHMANE MEBTOUL

LE MAGHREB du 4 Novembre 2019 - 21SPORTSBASEBALL : Un nouveausportif refusede rencontrerTrump à laMaisonBlanche Nouvel accroc entre

Donald Trump et lemilieu sportif: un joueur debaseball a décliné une invi-tation à célébrer à la MaisonBlanche une victoire histori-que de son club, lesNationals de Washington,en World Series à cause de la"rhétorique clivante" duprésident républicain.

Comme la star de footballMegan Rapinoe, SeanDoolittle a fait savoir dansun entretien au WashingtonPost, publié samedi, qu'iln'irait pas lundi à la prési-dence, où son équipe estconviée pour fêter sa pre-mière victoire en Liguemajeure de baseball (MLB).

"Je ne suis pas d'accordavec (le président) sur denombreuses choses, enterme de politique, mais madécision est surtout motivéepar sa rhétorique clivantedans notre pays et le faitqu'il soutient les théories ducomplot", a-t-il expliqué.

"J'aimerai beaucoup vivrece moment avec mes coéqui-piers, mais je ne peux pas yaller", a ajouté le lanceur derelève, en soulignant sonattachement à la lutte pourles droits des migrants, desNoirs, des homosexuels ouencore des handicapés. "Jeveux montrer mon soutien"à ces communautés, a-t-ilencore dit.

D'après le quotidien deWashington, d'autres mem-bres de l'équipe, qui doiventparader samedi dans les ruesde la capitale des Etats-Unis,pourraient lui emboîter lepas.

Donald Trump et sonépouse Melania avaient étéhués par des spectateurs lorsd'un des derniers matchs dela compétition àWashington.

Les sportifs ayant accom-pli des exploits sont tradi-tionnellement conviés à laMaison Blanche mais depuisl'arrivée au pouvoir deDonald Trump, plusieursont décliné l'invitation.

L'attaquante de l'équipeféminine américaine de foot-ball Megan Rapinoe, quirevendique son homosexua-lité et son engagement àgauche politiquement, avaitfait savoir avant même lavictoire de son équipe enCoupe du monde qu'ellen'irait pas "à la p... deMaison Blanche".

"Megan ne devrait jamaismanquer de respect à notrepays, à la Maison Blancheet à notre drapeau", avaitrétorqué son locataire.

Donald Trump s'est éga-lement opposé au footbal-leur américain ColinKaepernick devenu en 2016la figure de proue d'un mou-vement de protestationscontre les violences policiè-res, en posant un genou àterre lors de l'hymne améri-cain.

BOXE:

Evan, le fils d'Evander Holyfield,remporte son premier combat pro

EvanHolyfield, fils del'ex-champion dumonde des poids

lourdsEvanderHolyfield, a

réussi ses débutschez les moyens en

battant NickWinstead dès lepremier round,

samedi au MGMGrand de Las Vegas,

là où papa avaitbattu deux fois Mike

Tyson.

Sous les yeux de son illustregéniteur, EvanHolyfield n'amis que 16 secondes pour

rouer de coups son adversaire etle mettre à terre. L'arbitre a aus-sitôt décidé d'arrêter le combatqui devait se dérouler en quatrerounds, sous les huées des spec-tateurs qui auraient aimé le voir

se prolonger, d'autant queWinstead ne semblait pas du toutblessé.

Une décision plutôt étrange,qui sourit donc à EvanHolyfield,22 ans, pour lequel il faudraattendre un deuxième combatpour mieux jauger sa valeur.Son père, lui, fait partie des trèsgrands noms de la boxe, en ayant

été plusieurs fois champion dumonde des lourds dans lesannées 1990 et 2000, aprèsl'avoir été chez les lourds-légers.

Parmi ses combats légendai-res figurent ceux remportés faceà Mike Tysonen 1996, par arrêtde l'arbitre au 11e round, et en1997, par disqualification aprèsqu"Iron Mike" lui avait mordu

l'oreille. Une scène surréalisterestée dans les mémoires.

L'affiche de la soirée à LasVegas est le combat très attenduchez les mi-lourds entre leMexicain Saul "Canelo" Alvarezet le Russe Sergey Kovalev,détenteur de la ceinture WBO.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE DE MARATHON:

Domination de Benghali (messieurs)et Benderbal (dames)

Les athlètes ChemseddineBenghali (OCRouiba/Alger) et Malika Benderbal(Protection civile) se sont illustrés

samedi au championnat d'Algérie de mara-thon qui s'est déroulé à Relizane. Avec unchrono de 2h27:45, Benghali a devancé res-pectivement SmaïlBouarous de l'O.Boudouaou (Boumerdès, 2h31:02) etMokhtar Mechekar du club de NéciraNounou (Alger, 2h31:40), en présence deplus de 400 athlètes. Chez les dames,

Benderbal a dominé la compétition en2h54:04, devant le duo de Nécira Nounou,ImenMimouni et Nour El HoudaYahiaoui(3h57:28 et 3h59:08). Pour la course natio-nale "Mina" de Relizane longue de 10 km,l'athlète Hamza Youcef en messieurs etNassima Messaoudi en dames ont pris lapremière place. Dans la même course, SaïdBezlhout (vétérans catégorie 1), MohamedMehoul (vétérans catégorie 2) et MohamedTergou (vétérans catégorie 3) ont brillé, tan-

dis que la première place des vétérans damesest revenue à Fatima Zohra Dilmi. Cettemanifestation sportive, organisée par la liguede Relizaneen collaboration avec laFédération algérienne d'athlétisme (FAA) etla direction de la jeunesse et des sports de lawilaya, a enregistré la participation de plusde 500 athlètes de différentes wilayas dupays.

CHAMPIONNATS D'ALGÉRIE DE TENNIS:

Youcef Rihane et Yasmine Boudjadi sacrés

Les joueurs Youcef Rihane(GS Pétroliers) etYasmineBoudjadi (AS

Sûreté nationale) ont remportéles tableaux du simple desChampionnats d'Algérie seniors(messieurs et dames), clôturéssamedi au Mitidja tennis club deBoufarik (Blida).

En simple messieurs, le jeuneet talentueux Rihane (18 ans) adominé le très expérimentéAbdelhakHameurlaine (47 ans)en deux sets (6-3, 6-0). "Lafinale face à Hameurlaine a ététrès compliquée et il fallait être

concentré dès les premierspoints. Maintenant, je doisreprendre les entraînementspour préparer les prochaineséchéances, notamment les Jeuxméditerranéens d'Oran-2021", aindiqué à l'APS, Rihane.

Chez les dames, le titre estrevenu à Yasmine Boudjadi (24ans) après sa victoire devantInès Bekrar (GS Pétroliers/16ans) en deux sets (6-3, 6-3).

"Je suis très heureuse d'avoirremporté le titre de championned'Algérie après cinq défaites desuite en finale. Le niveau techni-

que de ce rendez-vous était trèsélevé car l'élite du tennis algé-rien et les athlètes des différen-tes équipes nationales étaient là.Je me suis donnée à fond depuisl'entame de la compétition quej'ai essayé de gérer match parmatch.

Je dois travailler plus en vuedes prochains tournois interna-tionaux", a réagiBoudjadi aprèsson sacre.

En double messieurs, YoucefRihane et Ryad Anseur (GSP) sesont adjugés le titre après leursuccès, vendredi soir, devant

leurs coéquipiers AbdelhakHameurlaine et Sid-aliAkili surle score de 6-2, 6-3.

En dames, le sacre est revenuà Inès Bekrar et BouchraMebarki (GSP) après leur vic-toire devant les joueuses del'ASSN, les soeursHanine etYasmine Boudjadi (6-4, 6-4).

Le tournoi a été marqué parl'absence, pour des raisons "per-sonnelles", des vainqueurs del'édition 2018, Mohamed NazimMakhlouf (GS Pétroliers) etAmiraBenaïssa (AS Sûreténationale).

Groupe "A" JS Saoura - ES Ain Touta 19 - 21 CR Bordj Bou Arréridj û MC Saida 26 - 24 C. Chelghoum Laid - ES Arzew 34 - 31 MM Batna - IC Ouargla 27 - 24

Classement : Pts J 1.ES Ain Touta 6 3 - MM Batna 6 3 3.CRB Bodj Bou Arreridj 4 3 - C. ChelghoumLiad 4 3

5 . JS Saoura 3 3 6 . MC Saida 1 3 7 . ES Arzew 0 3 --. IC Ouargla 0 3

Groupe "B" : JSE Skikda - CRB Baraki 26 - 20 O. El Oued - MB Tadjenanet 25 - 30 GS Pétroliers - CRB Mila 28 - 27 MC Oued Tlélat û OM Annaba 25 - 25

Classement : Pts J 1. JSE Skikda 6 3 - MB Tadjenanet 6 3 3 .GS Pétroliers 4 3 4 .OM Annaba 3 3 5 .CRBBaraki 2 3 6 . CRB Mila 2 3 7 .MC Oued Tlélat 1 3 8 . O. El Oued 0 3

DIVISION EXCELLENCE DE HAND MESSIEURS :

Résultats de la 3e journée

NATION4 - LE MAGHREB du 4 Novembre 2019

ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE PROCHAIN

Qui sont ces cinq candidats en coursepour El Mouradia ?

L es électeurs se retrouve-ront dans le scrutin pré-sidentiel du 12 décem-

bre prochain, devant cinq candi-dats pour en choisir un qui assu-mera la présidence de laRépublique. Et tout tourneautour de Azzedine Mihoubi,candidat du RND- AbdelkaderBengrina, président duMouvement El-Bina,Abdelmadjid Tebboune, candi-dat indépendant- Ali Benflis,président de Talaï El Hourriyat.Abdelaziz Belaïd, président duFront El Moustakbel.

DEUX ANS APRÈS�REVOILÀ ABDELMADJID

TEBBOUNE

Abdelmadjid Tebboune, né le 17novembre 1945 à Méchria(wilaya de Naâma), est unhomme d'État algérien, Premierministre du 25 mai 2017 au 15août 2017. Il est le chef de gou-vernement à la longévité la pluscourte à la tête de l'Exécutif. Ilest diplômé de l'École nationaled'administration, 2e promotion "Larbi Ben M'Hidi " de 1969, sec-tion économique et financière. Ilcommence sa carrière en 1969comme administrateur stagiaire,puis administrateur en 1972 dansla wilaya de la Saoura. Il entame

sa carrière politique en 1975 entant que secrétaire général de lawilaya de Djelfa, avant qu'il soitmuté en 1977 au même poste à lawilaya d'Adrar, puis à la wilayade Batna en 1979, et à la wilayade M'Sila en 1982. De 1983 à1989, Abdelmadjid Tebbouneoccupe le poste de wali dansplusieurs wilayas : Adrar, Tiaretet Tizi-Ouzou. En juin 1991, il devient ministredélégué chargé des Collectivitéslocales auprès du ministre del'Intérieur. Il quitte le gouverne-ment en 1992. Il sera rappelé parle président AbdelazizBouteflika en 1999 au poste duministre de la Communication etde la Culture, portefeuille qu'iln'occupera que 6 mois avant qu'ilsoit rappelé une 2e fois au postede ministre délégué chargé desCollectivités locales pour leremaniement des walis.En 2001, le président le nommeau poste de ministre de l'Habitatet de l'Urbanisme au sein dugouvernement Benflis II, dernierposte occupé jusqu'en 2002. Le24 mai 2017, il est nomméPremier ministre, succédant ainsià Abdelmalek Sellal, qui était àla tête du gouvernement depuis2012. Le 15 août 2017, il estremplacé par l'ancien Premierministre Ahmed Ouyahia.

ALI BENFLIS� IL ACOMMENCÉ EN 2004

La première participation del'ancien Premier ministre, AliBenflis, aux élections présiden-tiels fut en 2004, où il s'est classédeuxième, après le candidat del'époque, Abdelaziz Bouteflikaqui été élu pour un deuxièmemandat. Ali Benflis né le 8 sep-tembre 1944 à Batna, est unhomme d'État algérien. Ministrede la Justice de 1988 à 1991, ilest chef du gouvernement de2000 à 2003. Il se présente auxélections présidentielles de 2004et 2014, où il réunit respective-ment 6,4 % et 12,3 % des suffra-ges. Depuis 2015, il préside leparti Talaie El Houriat. Aprèsavoir obtenu une licence en droitde l'université d'Alger en 1968, ildevient à 24 ans juge au tribunalde Blida, puis procureur de laRépublique en 1969 et enfin pro-cureur général auprès de la courde Constantine de 1971 à 1974.Il s'inscrit par la suite au barreauet ouvre son cabinet d'avocat àBatna. Il est élu bâtonnier de l'or-dre des avocats de la région Est(Constantine) en 1983, puis de larégion de Batna en 1975. En1987, il est l'un des membresfondateurs de la Ligue algé-rienne des droits de l'homme.Benflis est membre de soncomité directeur et responsablede la Ligue au niveau de l'estalgérien.

AZZEDINE MIHOUBI LEPIONNIER DU RND

Né le 1er janvier 1959 à AïnKhadra dans la wilaya de M'Sila.Il est journaliste, poète, roman-cier et homme politique algérien.Ministre de la Culture de 2015 à2019. Il est l'auteur de dixrecueils de poésie et de quatreromans. Il est le récipiendaire deplusieurs prix littéraires pour sapoésie. En 2000, à l'occasion dumillénaire, une gravure de sonpoème " watany " est faite surune plaque en marbre sur la ligneméridienne de Greenwich, àLondres aux côtés de 20 poètesdu monde entier. Mihoubi a étémembre de l'Assemblée popu-laire nationale de 1997 à 2002.C'est en 2008 qu'il est nommésecrétaire d'État chargé de lacommunication. Un poste qu'iloccupera deux ans. En 2015, il aoccupé le poste du ministre de laCulture. En mai 2017, il étaitrenommé par le présidentBouteflika, ministre de laCulture. En juillet 2019, lorsd'une session extraordinaire desmembres du conseil national duRassemblement national (RND),il est nommé secrétaire généralpar intérim du parti.

ABDELKADERBENGRINA� LE RÊVEDEVIENT-IL RÉALITÉ ?

Né le 1er janvier 1962 à Ouargla,est un homme politique algérienmembre de la mouvance isla-miste, ancien ministre duTourisme. Proche de MahfoudNahnah au sein du Mouvementde la société pour la paix (MSP),

il est désigné membre du Conseilnational de transition en 1994, ilest ensuite nommé ministre duTourisme et de l'Zrtisanat en1997, lors de l'entrée du partiislamiste pour la première fois augouvernement. Il est par la suitetête de liste du même parti àAlger lors des législatives de2002.

ABDELAZIZ BELAÏD, LEPLUS JEUNE CANDIDAT

Né le 16 juin 1963 à Merouana àBatna, ce politicien est un doc-teur en médecine et titulaired'une licence en droit. Aprèsavoir été cadre du Front de libé-ration nationale (FLN), et députépendant dix ans, il fait scissionpour fonder son parti, le Front ElMoustakbal. Il se présente àl'élection présidentielle de 2014,sans succès, puis à celle de 2019.Adelaziz Belaïd quitte le FLN en2011 pour fonder l'année sui-vante le Front El Moustakbal,dont il est le secrétaire général.Aux élections législatives de2012, il obtient deux sièges, avec1,9 % des voix, puis 809 siègesaux municipales de la mêmeannée. En 2014, il bénéficie éga-lement d'un fauteuil au Conseilde la nation. Belaïd se présente àl'élection présidentielle de 2014face à Ali Benflis et AbdelazizBouteflika. Il s'est classé troi-sième sur six candidats et obtient328 000 voix, soit 3 % des suf-frages exprimés.

M. W.

I ncontestablement, les mem-bres de l'Autorité nationaleindépendante des élections

(ANIE) ont produit un travailremarquable et transparent dans letraitement des dossiers de postu-lants à la haute magistrature dupays et a abouti à la validation decinq candidats pour le rendez-vousdu 12 décembre prochain. La listeofficielle de ces candidats annon-cée samedi par le président del'ANIE, Mohamed Charfi com-prend : Azzedine Mihoubi, candi-dat du RND- AbdelkaderBengrina, président duMouvement El-Bina, AbdelmadjidTebboune, candidat indépendant-Ali Benflis, président de Talaï ElHourriyat. Abdelaziz Belaïd, prési-dent du Front El Moustakbel.Au départ ce sont 143 postulantsqui ont retiré les formulaires desouscription de signatures indivi-duelles pour qu'en fin 23 parmi euxdéposent leur dossier respectifauprès de l'ANIE alors que 17 pos-tulants ont été recalés à l'épreuvede la collecte de signatures, et leurdossier, après examen par l'ANIE,

ont été invalidés. Parmi ces der-niers, il y en a même qui ont remisdes dossiers vides, sans aucun par-rainage de citoyen, à l'exemple dupostulant Ali Zeghdoud. A ce pro-pos, M. Mohamed Charfi lors de laconférence de presse qu'il a animésamedi et au cours de laquelle il afait un tour d'horizon sur les tra-vaux et les résultats de l'ANIE estapparu très convaincu de ce pre-mier pas, tout en se félicitant de laréussite de l'opération d'examendes dossiers des 22 postulants quis'est déroulée, dit-il, " dans desconditions d'intégrité et de transpa-rence irréprochables ". Il a préciséque les 5 candidats retenus ontréuni les conditions exigées par lanouvelle loi relative au régimeélectoral. M. Mohamed Charfi n'apas aussi manqué de mettre enrelief le travail colossal " accompliminutieusement par les membresde la commission des experts,juristes et techniciens installées parl'ANIE pour statuer sur chacun des23 dossiers. Il explique, à cet effet,que les formulaires des signaturesont été examinés au cas par cas,d'abord par le biais d'une vérifica-tion manuelle, avant d'être passésau crible à l'aide d'un système

informatique, dans l'objectif évi-dent de parer à la moindre erreurou omission. " Nul ne peut douterni remettre en cause l'engagementde l'ANIE quant à réussir une élec-tion présidentielle crédible et trans-parente, où la souveraineté du peu-ple dans le choix de son futur pré-sident sera ainsi consacrée, confor-mément aux articles 7 et 8 de laConstitution ".A bien suivre les propos et lesexplications du président del'ANIE, la nouvelle loi relative aurégime électorale, le rôle, la mis-sion et les prérogatives del'Autorité sont l'unique référent quirègle désormais les étapes du pro-cessus électoral jusqu'au jour de laproclamation des résultats de laprésidentielle du 12 décembre pro-chain. C'est à travers cet agenda électoralà respecter par tout le monde queles électrices et électeurs ont étéappelés de prendre leurs responsa-bilités pour surveiller ce scrutinécartant toute possibilité de pré-sence d'observateurs étrangers."Nous sommes dans un pays sou-verain, et il suffit de nous remettreà nos consciences pour réussircette élection dans les meilleures

conditions possibles afin d'en finiravec la situation de crise que vit lepays ", a-t-il dit. Il affirme en outre,s'attendre à un taux de participationappréciable, mettant en avant lessignaux positifs qui attestent quecette élection est cautionnée parune majeure partie du peuple, plusparticulièrement la frange de lajeunesse, insistant sur le prolonge-ment du délai consacré à la révi-sion des listes électorales à mêmede leur permettre d'accomplir leurdevoir institutionnel.Cette expérience du reste inéditepour la sortie de crise et à laquelleune très grande majorité de lapopulation y adhère et dont lesrésultats enregistrés s'enchaînentsans discontinuer est à présentfavorisée par l'entrée dans le vif dusujet avec cinq (5) candidats à lacourse à la haute magistrature del'Algérie mais aussi par le travailtransparent de l'ANIE, qui sur lespas du succès du dialogue national,est en train de prouver que l'abou-tissement à l'Etat de droit à traversla tenue de l'élection présidentielledu 12 décembre prochain a étéquasi exponentiel. Le retour auprocessus électoral, le retrait despouvoirs publics de la gestion et de

l'organisation des élections sontconsidérés comme des principes etde conséquences démocratiquesconsidérables. Paradoxalement cesprincipes positifs peuvent consti-tuer la meilleure chance pourl'Algérie à se reconstruire de nou-veaux sur des fondements solides.Face à ce progrès vers une nou-velle République, l'Algérie amorcebrillamment la sortie de criseparce que la détermination estnationale se fondant sur la réaliténationale et sur les besoins pres-sants des aspirations et attentespopulaires .Ce vouloir insistant aété à la base de l'important espacedémocratique offert à la classepolitique et aux composantes de lasociété civile pour s 'y mettre à latâche , notamment que " l'acuité " aété rendue au peuple pour rénoverses " lunettes " pour mieux voir etlire l'avenir de la nation. Une vuethéorique, pratique et méthodolo-gique de démarche vers l'Algériede demain. Ce travail d'appropria-tion réciproque entre les autoritésnationales et le peuple s'est mis enrelief dans un cadre très constructifet en même temps qu'il est semé deconfiance en l'avenir de la Patrie.

A. Z.

PAR : MED WALI

PAR AMMAR ZITOUNI

Le prochain président algérien sera l'un de ces cinq

EXAMENS médicaux et une quinzaine d'interventions chirurgicales"lourdes" en oncologie ont été effectués par le staff médical pluridisciplinaire

spécialisé du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Beni Messous (Alger) au profit despatients de l'hôpital Brahim Tirichine de Ghardaïa.

LE CHIFFRE DU JOUR

115

L es défis et les attentes sont énor-mes et croissent de façon expo-nentielle au fur et à mesure qu'ils

s'acheminent vers la sortie de crise pouraboutir à la tenue de l'élection présiden-tielle prévue le 12 décembre 2O19 verscette destination le chef de l'Etat,Abdelkader Bensalah et le vice-ministreministre de la Défense nationale, chefd'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salahont à l'occasion de leur message respectifà l'occasion de la commémoration du 65eanniversaire de la Révolution du 1erNovembre 1954 réaffirmé les gages et lesgaranties qu'ils ont donnés afin de sortirle pays de cette profonde crise politique,des engagements convenus pour être plusfactuels possibles pour ce qui concernel'accompagnement du peuple dans seslégitimes revendications au changementdu système de gouvernance en vogue enAlgérie depuis avril 1999. Un engage-ment déjà compris par le peuple, car ences temps de crise et de tentatives d'entra-ver le processus électoral, le commun desAlgériens est convaincu que le boniment

ou l'hypocrisie qu'utilisent certains n'ontpas droit de cité. Le concept du plus rienne sera comme avant épousé par la majo-rité des Algériens au lendemain de l'avè-nement du mouvement citoyen, le 22février 2O19 est en train de se matériali-ser dans les discours et allocutions duchef de l'Etat et du vice-ministre de laDéfense nationale à travers des annoncesfortes et sans ambiguïté et contredisent lapropagande ressassée par certaines par-ties comme d'habitude et depuis le débutde la crise, une propagande incongrue etincohérente, qui va du simple maquillagede la réalité jusqu'à sa déformation totalepour des desseins inavoués, notamment ladéstabilisation du pays à travers le main-tien du statuquo.Tout le monde sait, en effet, que la pierreangulaire de la stratégie de rupture avecles pratiques de l'ancien pouvoir durantune vingtaine d'années prononcée dans lediscours des hautes autorités du paysdemeure l'assainissement de l'environne-ment politique et économique débarrasséde la bande et de ses relais. Ce qui fait

dire au chef de l'Etat que : " L'Algérie desChouhada requiert, en ces moments sen-sibles, un réaménagement de prioritéspour éviter des conséquences incertaines.Aussi, avais-je déclaré, en m'engageant àagir conformément à la Constitution, quel'Etat était à l'écoute des aspirations pro-fondes et légitimes de notre peuple auchangement radical du mode de gouver-nance et l'avènement d'une nouvelle ère,fondée sur le respect des principes de ladémocratie, de l'Etat de droit et de la jus-tice sociale ".Cette voie vers la démocratie va forcé-ment passer par l'organisation de l'élec-tion présidentielle, et c'est sûr que cheminfaisant, l'Etat et le Haut commandementde l'ANP qui sont en train de jouer le rôle" d'escorte de tête " au changement et latenue du scrutin présidentiel vont ren-contrer des parties contraires et mêmefarouchement hostiles au changement etaussi adversaires déclarés des revendica-tions populaires. Mais qu'à cela ne tienne,il faudra, pour une fois pour d'aucuns dereconnaître la réalité, avoir le courage de

dire que le pays avance dans la bonnedirection. C'est déjà senti depuis long-temps dans les allocutions du vice-minis-tre de la Défense nationale. " Nousconstatons aujourd'hui que le peuplealgérien, notamment les jeunes, a atteintun haut degré de conscience et est résoluà se diriger vers la tenue des présidentiel-les, mettant ainsi en échec les desseins dela bande et de ses relais, habitués à exer-cera le chantage politique, à travers desporte-voix qui utilisent certaines tribunesmédiatiques tendancieuses tentant envain d'entraver cette noble démarche ".Le chef d'état-major de l'ANP suit une "stratégie judicieuse " et bien étudiée, et�uvre à mettre en place toutes les condi-tions idoines permettant d'organiser cesélections dans toutes leurs étapes dans debonnes conditions, mettant en gardeencore une fois ceux qui tentent de per-turber et troubler la sérénité de cetteimportante échéance et que la justice leurfera face à travers la stricte application dela loi.

B. C.

Post scriptum

Par B. ChellaliL'assainissement total de l'environnement

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

PRÉSIDENTIELLE

Le Conseil constitutionnel devra validerla liste définitive dans une semaine

Après l'annonce parl'Autorité nationaleindépendante desélections (ANIE) de laliste des cinq (05)candidats à laprésidentielle du 12décembre prochain,le Conseilconstitutionnel devravalider la listedéfinitive descandidats dans undélai de sept (7) joursà partir de la date detransmission de ladernière décision.

E n vertu de l'article 141,l'ANIE transmet auConseil constitutionnel

ses décisions relatives aux candi-datures accompagnées des dos-siers des candidats dans un délain'excédant pas 24 heures àcompter de la date de l'annoncede ses décisions. Le Conseilconstitutionnel devra valider, pardécision, la liste définitive descandidats à l'élection duPrésident de la République, ycompris les recours, dans undélai de 7 jours à partir de la datede transmission de la dernièredécision de l'ANIE. Il publieraégalement cette liste au Journalofficiel. En vertu du même article,l'ANIE est appelée à "statuer surla validité des candidatures à laPrésidence de la République pardécision dûment motivée dansun délai de sept (7) jours, àcompter de la date de dépôt de ladéclaration de candidature. ladécision de l'ANIE est immédia-tement notifiée à l'intéressé"."En cas de rejet, le concerné peutéventuellement introduire un

recours auprès du ConseilConstitutionnel, et ce, dans les48 heures qui suivent l'heure dela notification", selon le mêmearticle. Une fois la liste défini-tive publiée au journal officiel, leretrait du candidat n'est pasaccepté. Selon l'article 144, "leretrait du candidat n'est niaccepté ni pris en compte aprèsla validation des candidaturespar le Conseil Constitutionnel,sauf en cas d'empêchementgrave légalement constaté par leConseil Constitutionnel ou encas de décès de l'intéressé. Unnouveau délai est ouvert pour ledépôt d'une nouvelle candidaturequi ne peut excéder le mois pré-cédant la date du scrutin".En cas de décès ou d'empêche-ment grave d'un candidat, aprèsla validation de la liste des candi-dats par le ConseilConstitutionnel et sa publicationau journal officiel, la date duscrutin est reportée pour unedurée maximale de quinze (15)jours", prévoit le mêmearticle.Les candidats à la prési-dentielle se préparent à entrer encompétition, notamment avec lelancement officiel de campagneélectorale prévue le 17 novem-bre en cours, en vertu de l'article173 de la loi organique relativeau régime électoral qui stipule:"la campagne électorale estdéclarée ouverte vingt-cinq joursavant la date du scrutin. Elles'achève trois jours avant la datedu scrutin". "Lorsqu'undeuxième tour du scrutin estorganisé, la campagne électoraledes candidats au deuxième tourest ouverte douze (12) joursavant la date du scrutin ets'achève deux (02) jours avant ladate du scrutin", ajoute le mêmearticle.Le président de l'ANIE,Mohamed Charfi, avait annoncésamedi, l'élaboration d'une"charte d'éthique des pratiques

électorales" qui sera signée parl'ANIE, les candidats et la presseavant le début de la campagneélectorale. Il avait annoncé éga-lement la présentation, lasemaine prochaine, d'un exposédétaillé" sur le fichier électoralnational.L'ANIE avait annoncéque "cinq (5) dossiers de candi-dats à l'élection présidentielle du12 décembre ont été acceptés",précisant qu'il s'agissait duSecrétaire général par intérim duRassemblement national démo-cratique (RND), AzzedineMihoubi, du président duM o u v e m e n t E l - B i n a ,Abdelkader Bengrina, de l'an-c i e n P r e m i e r m i n i s t r e ,Abdelmadjid Tebboune, du pré-sident du parti Talaie ElHouriyet, Ali Benflis, et du pré-sident du Front Al-Moustakbel,

Abdelaziz Belaid.Ces cinq can-didats "remplissent toutes lesconditions requises pour la can-didature à la présidence de la

République sur les 23 dossiers depostulants déposés.

Hamid B.

STATUT DE L'EDUCATION

Le traitement des carences, prochainementsoumis au Gouvernement

L e ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed a affirmé, samedi à Alger, qu'il soumet-tra prochainement la question de traitement des carences contenues dans le Statut du secteur del'éducation nationale au Gouvernement. Répondant aux préoccupations soulevées par les mem-

bres de la Commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'uneréunion sur le projet de budget sectoriel pour l'exercice 2020, le ministre a indiqué "qu'il soumettra pro-chainement la question de traitement des carences contenues dans le Statut du personnel de l'éducationau gouvernement", relevant que "+la proposition la plus efficiente+ parmi les trois propositions débat-tues, ces dernières années avec les partenaires sociaux, sera retenue".Parmi les propositions enregistrées, le ministre a cité l'application des nouvelles catégories sur six gra-des, le traitement des carences chez 27 grades ou un changement aux grades à travers la mise en �uvredu décret présidentiel 266/14 du 28 septembre 2014 fixant la grille indiciaire des traitements et le régimede rémunération des fonctionnaires.Au sujet des logements de fonction pour le personnel du secteur, M. Belabed a dit "je refuse catégori-quement l'expulsion de tout directeur d'établissement éducatif à la retraite de son logement de fonctionsi ce dernier ne dispose pas d'un logement privé".Par ailleurs, le ministre a présenté devant la commission des finances et du budget le projet de budgetalloué à son secteur au titre de l'année prochaine, qualifiant ce budget de "considérable". Une hausse de14,91 milliards DA a été enregistrée par rapport aux affectations allouées au titre de l'exercice 2019.Le ministre a précisé que les affectations allouées au secteur de l'éducation au titre de l'exercice 2020dans le cadre du budget de fonctionnement s'élèvent à plus de 724 milliards DA.Selon les prévisions, les dépenses allouées aux personnels représentent 90,73% dudit budget, tandis que9,27 % des affectations sont destinés à la couverture des autres dépenses et au soutien à la scolarisation.

R.N.

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°6180 LUNDI 4 NOVEMBRE 2019- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

ABDELKADER GOURI, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE

Le traitement des carences,

prochainementsoumis au

Gouvernement(P24)

"Les projets de l'or, de fer, de phosphate, de pétrole et d'immobiliertoujours concernés par la règle d'investissement 51/49 "

! STATUT DE L'EDUCATION

1 800 mds de DA de transferts sociaux et ouverture

de 1.722 postes financiers pour les classes spéciales (P3)

! PRÉSIDENTIELLE

Le Conseilconstitutionnel devra

valider la liste définitivedans une semaine

(P24)

Qui sont ces cinq candidats en course pour El Mouradia ?

! ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE PROCHAIN

(P4)

Le président de laChambre nationale decommerce etd'industrie (CACI),Abdelkader Ghouri, arévélé les propositionset les attentes de soninstitution sur lessecteurs stratégiquesdemeurant toujoursconcernés par la règled'investissement 51-49. " Les mines defer, d'or, dephosphate, les engraisainsi que les basespétrolières et gazièreset projets immobiliers,en l'occurrence, neseront pas concernéspar la suppression decette loid'investissement",déclare le premierresponsable de laCACI.

(Lire en Page 3)

! PLF 2020: