p.infoterre.brgm.fr/rapports/86-sgn-662-geo.pdfgeo resume modalites administratives ce rapport...

87
BRGM TELEDETECTION LE FLEUVE DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE D. ROUSSELOT avec la collaboration de P. CARLIER Ch. KING L. MINOUX C. OLIVEROS février 1987 86 SGN 662 GEO BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Département Carte géologique et Géologie générale B.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34 BRGM TELEDETECTION LE FLEUVE DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE D. ROUSSELOT avec la collaboration de P. CARLIER Ch. KING L. MINOUX C. OLIVEROS février 1987 86 SGN 662 GEO BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Département Carte géologique et Géologie générale B.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

Upload: others

Post on 30-Jul-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

BRGM

TELEDETECTION

LE FLEUVE

DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

D. ROUSSELOT

avec la collaboration de

P. CARLIERCh. KING

L. MINOUXC. OLIVEROS

février 198786 SGN 662 GEO

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Département Carte géologique et Géologie généraleB.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

BRGM

TELEDETECTION

LE FLEUVE

DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

D. ROUSSELOT

avec la collaboration de

P. CARLIERCh. KING

L. MINOUXC. OLIVEROS

février 198786 SGN 662 GEO

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Département Carte géologique et Géologie généraleB.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

- TELEDETECTION -

LE FLEUVE DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

par D. ROUSSELOT

Collaboration : P. CARLIER, Ch. KING, L. MINOUX, C. OLIVEROS

86 SGN 662 GEO

RESUME

MODALITES ADMINISTRATIVES

Ce rapport répond aux clauses du marché n° 84/CNES/1 318, Lot n° 2,entre le Centre National d'Etudes Spatiales et le Bureau de Recherches Géolo¬giques et Minières.

BOT

La connaissance, le suivi, la gestion du fleuve rentrent dans lespréoccupations commerciales du B.R.G.M., compétent dans les domaines :

- de l'eau : ré al imentation des nappes, érosion, transport solide,sédimentation, crues, étiages...

- des matériaux : granulats, limons...

- de 1 ' aménagement : barrages , digues , ponts ...

- de l'énergie : centrales hydrauliques et thermiques...

- de l'environnement : pollution chimique ou thermique, impactssur la nature et le climat.

Le but recherché est l'usage de la télédétection SPOT comme outil pri¬vilégié pour mieux connaître, pour mieux suivre, pour mieux gérer le fleuve.

OBCTET

Dans un premier temps il fut convenu de réaliser un rapport guide,faisant le point avant même le lancement de SPOT, à travers les simulations de cesatellite et des images satellitaires d'autre origine, de l'apport possible de latélédétection dans la compréhension du comportement du fleuve, avec pour objectifde mieux s'en protéger et de mieux s'en servir.

- TELEDETECTION -

LE FLEUVE DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

par D. ROUSSELOT

Collaboration : P. CARLIER, Ch. KING, L. MINOUX, C. OLIVEROS

86 SGN 662 GEO

RESUME

MODALITES ADMINISTRATIVES

Ce rapport répond aux clauses du marché n° 84/CNES/1 318, Lot n° 2,entre le Centre National d'Etudes Spatiales et le Bureau de Recherches Géolo¬giques et Minières.

BOT

La connaissance, le suivi, la gestion du fleuve rentrent dans lespréoccupations commerciales du B.R.G.M., compétent dans les domaines :

- de l'eau : ré al imentation des nappes, érosion, transport solide,sédimentation, crues, étiages...

- des matériaux : granulats, limons...

- de 1 ' aménagement : barrages , digues , ponts ...

- de l'énergie : centrales hydrauliques et thermiques...

- de l'environnement : pollution chimique ou thermique, impactssur la nature et le climat.

Le but recherché est l'usage de la télédétection SPOT comme outil pri¬vilégié pour mieux connaître, pour mieux suivre, pour mieux gérer le fleuve.

OBCTET

Dans un premier temps il fut convenu de réaliser un rapport guide,faisant le point avant même le lancement de SPOT, à travers les simulations de cesatellite et des images satellitaires d'autre origine, de l'apport possible de latélédétection dans la compréhension du comportement du fleuve, avec pour objectifde mieux s'en protéger et de mieux s'en servir.

PRIMCIPAÜX RESÜLATS

L'importance du fleuve dans la vie sociale, économique et politiqueest soulignée.

Il est démontré que les fleuves marquent de leur emprunte l'organi¬sation des villes, de l'agriculture et de l'industrie.

A travers une cinquantaine d'illustrations satellitaires dont la moitiéconsacrée à SPOT (simulations ou toutes premières images), le fleuve a été suivi dela source à son em.bouchure.

On retiendra qu'à sa source la télédétection SPOT apporte des infor¬mations sur l'origine de son alimentation, (prévision des crues), sur 1 'érodabilitédes sols du bassin versant (prévision des transports solides).

Au fil de l'eau, la télédétection renseigne sur l'évolution des bancsde sable (navigabilité) , sur les zones inondées et inondables, sur certainsrejets, sur les emprunts (en rivière et dans la plaine alluviale), sur le tirantd ' eau .

A 1 ' snbouchure , les images SPOT, fournissent de précises informationssur l'évolution des deltas, sur la sédimentation et les courants dans les estuai¬res.

Lorsque les fleuves se perdent avant d'atteindre la mer, l'imagerieSPOT permet de délimiter les zones d'épandage et l'évolution des effets de lasalinité.

Pour les travaux d'aménagement, il est clair que l'homme de l'art nepeut plus ignorer les données satellitaires en particulier SPOT, dans le choixdu site des ouvrages (barrages, ponts) et de leur définition. Les images SPOT ontleur place dans les études structurale, lithologique et morphologique et les étudesd'impacts sur le comportement même du fleuve et de son environnement.

PROLONGQNTS

. Des développements scientifiques ont déjà été réalisés, associant diffé¬rentes disciplines et seront intensifiés entre autres, dans les domaines :

- de 1 'érodabilité des bassins versants (exploitation de la ré¬pétitivité, de la résolution, de la stéréoscopie). L'on sait dès àprésent que l'apport de SPOT est grand,

- des transports solides, où l'efficacité de l'imagerie satelli¬taire n'a pu à partir des seules données à disposition être prouvée,mais où l'enjeu est d'importance,

- de la recherche d'éléments structuraux, en systématisant lesétudes temporelles,

- de la sédimentation, à l'amont des aménagements barrant lefleuve, ou à l'aval dans les estuaires ou les deltas.

. Au plan technico-commercial, un petit film vidéo sur la régionde LYON en association avec 1 ' IGN et 1 ' INSA dans le cadre de 1 ' II3GE (InstitutInternational de Gestion et de Génie de l'Environnement) a été réalisé. Il faitune large place au fleuve et à SPOT.

. Le. B.R.G.M. a entrepris d'intensifier et d'élargir son action commercialeauprès des organismes nationaux et internationaux, gestionnaires et aménageurs, desgrands fleuves en s 'appuyant sur l'imagerie SPOT.

PRIMCIPAÜX RESÜLATS

L'importance du fleuve dans la vie sociale, économique et politiqueest soulignée.

Il est démontré que les fleuves marquent de leur emprunte l'organi¬sation des villes, de l'agriculture et de l'industrie.

A travers une cinquantaine d'illustrations satellitaires dont la moitiéconsacrée à SPOT (simulations ou toutes premières images), le fleuve a été suivi dela source à son em.bouchure.

On retiendra qu'à sa source la télédétection SPOT apporte des infor¬mations sur l'origine de son alimentation, (prévision des crues), sur 1 'érodabilitédes sols du bassin versant (prévision des transports solides).

Au fil de l'eau, la télédétection renseigne sur l'évolution des bancsde sable (navigabilité) , sur les zones inondées et inondables, sur certainsrejets, sur les emprunts (en rivière et dans la plaine alluviale), sur le tirantd ' eau .

A 1 ' snbouchure , les images SPOT, fournissent de précises informationssur l'évolution des deltas, sur la sédimentation et les courants dans les estuai¬res.

Lorsque les fleuves se perdent avant d'atteindre la mer, l'imagerieSPOT permet de délimiter les zones d'épandage et l'évolution des effets de lasalinité.

Pour les travaux d'aménagement, il est clair que l'homme de l'art nepeut plus ignorer les données satellitaires en particulier SPOT, dans le choixdu site des ouvrages (barrages, ponts) et de leur définition. Les images SPOT ontleur place dans les études structurale, lithologique et morphologique et les étudesd'impacts sur le comportement même du fleuve et de son environnement.

PROLONGQNTS

. Des développements scientifiques ont déjà été réalisés, associant diffé¬rentes disciplines et seront intensifiés entre autres, dans les domaines :

- de 1 'érodabilité des bassins versants (exploitation de la ré¬pétitivité, de la résolution, de la stéréoscopie). L'on sait dès àprésent que l'apport de SPOT est grand,

- des transports solides, où l'efficacité de l'imagerie satelli¬taire n'a pu à partir des seules données à disposition être prouvée,mais où l'enjeu est d'importance,

- de la recherche d'éléments structuraux, en systématisant lesétudes temporelles,

- de la sédimentation, à l'amont des aménagements barrant lefleuve, ou à l'aval dans les estuaires ou les deltas.

. Au plan technico-commercial, un petit film vidéo sur la régionde LYON en association avec 1 ' IGN et 1 ' INSA dans le cadre de 1 ' II3GE (InstitutInternational de Gestion et de Génie de l'Environnement) a été réalisé. Il faitune large place au fleuve et à SPOT.

. Le. B.R.G.M. a entrepris d'intensifier et d'élargir son action commercialeauprès des organismes nationaux et internationaux, gestionnaires et aménageurs, desgrands fleuves en s 'appuyant sur l'imagerie SPOT.

Interlocuteurs CNES :

Auteur :

Ont collaboré au rapport -guide :

Secrétariat

Arts Graphiques

A. CHABREUIL, M. TRAIZET

D. ROUSSELOT ( DEPT/GEO/TD )

P. CARLIER (DEPT/EAU)Ch. KING (DEPT/GEO/TD)L. MINOUX (DEPT/GEO/TD)C. OLIVEROS (DEPT/MAR/ETS)

: M. JANVIER

: J.C. GALLAS

Outre ce résumé, ce rapport contient 71 pages, dont 50 figures,1 annexe : Commentaires des figures.

Interlocuteurs CNES :

Auteur :

Ont collaboré au rapport -guide :

Secrétariat

Arts Graphiques

A. CHABREUIL, M. TRAIZET

D. ROUSSELOT ( DEPT/GEO/TD )

P. CARLIER (DEPT/EAU)Ch. KING (DEPT/GEO/TD)L. MINOUX (DEPT/GEO/TD)C. OLIVEROS (DEPT/MAR/ETS)

: M. JANVIER

: J.C. GALLAS

Outre ce résumé, ce rapport contient 71 pages, dont 50 figures,1 annexe : Commentaires des figures.

TABLE DES MATIERES

Pages

I - LE FLEUVE ARTERE DE LA TERRE 1

II - LES GRANDS FLEUVES DU MONDE 6

II-1 - Quelques données hydrauliques 7

II-2 - Quelques données sociales, économiques et politiques... 8

III - LES FLEUVES DE FRANCE 12

III-1 - Fleuves et agriculture 13III-2 - Fleuves et villes 13III-3 - Fleuves et industries... 13

IV - LA LOIRE 16

V - EVOLUTION DE LA TELEDETECTION SPATIALE 21

VI - LE FLEUVE A SA SOURCE 25

VI-1 - Alimentation 26VI-2 - Erosion 29

VII - LE FLEUVE AU FIL DE L 'EAU 33

VII-1 - Le fleuve : voie de communication 34VII-2 - L 'eau du fleuve 37

VII-2-1 - L ' eau extraite 39VII-2-2 - L'eau re jetée - 42

VII-3 - Les matériaux du fleuve 45VII-4 - Aménagement du fleuve 52

VIII - LE FLEUVE A SON EMBOUCHURE *. 58

IX - LA TELEDETECTION ET LE FLEUVE 63

IX-1 - Apport de la télédétection à la connaissance du bassinversant 64

IX-2 - Apport de la télédétection à la connaissance de lavallée 65

IX-3 - Apport de la télédétection à la connaissance du cours. 66IX-4 - Apport de la télédétection à la connaissance de

1 ' embouchure 67IX-5 - Apport de la télédétection pour 1 ' aménagement du

fleuve 68IX-5 - Apport de la télédétection dans 1 ' aménagement global

du fleuve 69

X - EN GUISE DE CONCLUSION 70

TABLE DES MATIERES

Pages

I - LE FLEUVE ARTERE DE LA TERRE 1

II - LES GRANDS FLEUVES DU MONDE 6

II-1 - Quelques données hydrauliques 7

II-2 - Quelques données sociales, économiques et politiques... 8

III - LES FLEUVES DE FRANCE 12

III-1 - Fleuves et agriculture 13III-2 - Fleuves et villes 13III-3 - Fleuves et industries... 13

IV - LA LOIRE 16

V - EVOLUTION DE LA TELEDETECTION SPATIALE 21

VI - LE FLEUVE A SA SOURCE 25

VI-1 - Alimentation 26VI-2 - Erosion 29

VII - LE FLEUVE AU FIL DE L 'EAU 33

VII-1 - Le fleuve : voie de communication 34VII-2 - L 'eau du fleuve 37

VII-2-1 - L ' eau extraite 39VII-2-2 - L'eau re jetée - 42

VII-3 - Les matériaux du fleuve 45VII-4 - Aménagement du fleuve 52

VIII - LE FLEUVE A SON EMBOUCHURE *. 58

IX - LA TELEDETECTION ET LE FLEUVE 63

IX-1 - Apport de la télédétection à la connaissance du bassinversant 64

IX-2 - Apport de la télédétection à la connaissance de lavallée 65

IX-3 - Apport de la télédétection à la connaissance du cours. 66IX-4 - Apport de la télédétection à la connaissance de

1 ' embouchure 67IX-5 - Apport de la télédétection pour 1 ' aménagement du

fleuve 68IX-5 - Apport de la télédétection dans 1 ' aménagement global

du fleuve 69

X - EN GUISE DE CONCLUSION 70

TABLE DES FIGURES

FIGURE 1 - Le fleuve MENAM à BANGKOK Photo 4

FIGURE 2 - Barrage de l'ARNON (Cher) Photo 4

FIGURE 3 - Le RHIN à STRASBOURG (Bas-Rhin) TM 5

FIGURE 4 - L'OTI (affluent de la VOLTA) (GHANA) MSS 10

FIGURE 5 - RIO MUNEZ (GUINEE).. SPOT 10

FIGURE 6 - CHATTANOOGA sur le TENNESSEE (USA) SPOT 11

FIGURE 7 - PARIS sur la SEINE SPOT 1 1

FIGURE 8 - Le RHONE et la SAONE à LYON TM 15

FIGURE 9 - Sud de LYON SPOT 1 5

FIGURE 1 0 - LA LOIRE à ORLEANS TM 18

FIGURE 1 1 - La source du LOIRET TM 19

FIGURE 12 - Géologie du Val (source du LOIRET) 19

FIGURE 13 - La LOIRE d'ORLÊANS à JARGEAU SPOT 20

FIGURE 1 4 - Les fleuves de FRANCE N0AA7 23

FIGURE 1 5 - Confluence RHONE-SAONE MSS 23

FIGURE 16 - Port Edouard Herriot à LYON TM 24

FIGURE 17 - Le barrage de la Pierre Bénite à LYON SPOT 24

FIGURE 18 - La mer de glace - La vallée de l'ARVE TM 27

FIGURE 1 9 - Gorges du TARN Photo 28

FIGURE 20 - Bassin de l' AILLE TM 30

FIGURE 21 - Réseau hydrographique du bassin de 1' AILLE.... 31

FIGURES 22 à 24 - Bassin de 1' AILLE (classification del'occupation du sol) TM 32

FIGURE 25 - Embouchure de la LOIRE 35

FIGURES 26 a et b - La LOIRE à ST NAZAIRE SPOT 36

FIGURE 27 - Champ de captage de CREPIEUX CHARMY TM 40

FIGURE 28 - Le NIL à KOSTI ( SOUDAN ) SPOT 41

FIGURE 29 - Le NIGER à NIAMEY (NIGER) SPOT 41

FIGURES 30 a et b - La rivière du THIO (Nile CALEDONIE) . . . SPOT . 43

FIGURE 31 - La SAONE et le RHONE à LYON TM 44

FIGURE 32 --Confluence de la TINEE et du VAR Photo 47

FIGURE 33 - Le VAR SPOT 47

FIGURE 34 - Le VAR à l 'Ouest de NICE SPOT 48

FIGURE 35 - La GARONNE : les gravières . '. SPOT 49

FIGURE 36 - La GARONNE : le parcellaire SPOT 49

FIGURE 37 - Le RHONE : le canal de MIRIBEL TM 50

FIGURE 38 - Le RHONE : le canal de JONAGE TM 51

FIGURES 39 et 40 - La rivière UMNIATI (ZIMBABWE) SPOT 55

TABLE DES FIGURES

FIGURE 1 - Le fleuve MENAM à BANGKOK Photo 4

FIGURE 2 - Barrage de l'ARNON (Cher) Photo 4

FIGURE 3 - Le RHIN à STRASBOURG (Bas-Rhin) TM 5

FIGURE 4 - L'OTI (affluent de la VOLTA) (GHANA) MSS 10

FIGURE 5 - RIO MUNEZ (GUINEE).. SPOT 10

FIGURE 6 - CHATTANOOGA sur le TENNESSEE (USA) SPOT 11

FIGURE 7 - PARIS sur la SEINE SPOT 1 1

FIGURE 8 - Le RHONE et la SAONE à LYON TM 15

FIGURE 9 - Sud de LYON SPOT 1 5

FIGURE 1 0 - LA LOIRE à ORLEANS TM 18

FIGURE 1 1 - La source du LOIRET TM 19

FIGURE 12 - Géologie du Val (source du LOIRET) 19

FIGURE 13 - La LOIRE d'ORLÊANS à JARGEAU SPOT 20

FIGURE 1 4 - Les fleuves de FRANCE N0AA7 23

FIGURE 1 5 - Confluence RHONE-SAONE MSS 23

FIGURE 16 - Port Edouard Herriot à LYON TM 24

FIGURE 17 - Le barrage de la Pierre Bénite à LYON SPOT 24

FIGURE 18 - La mer de glace - La vallée de l'ARVE TM 27

FIGURE 1 9 - Gorges du TARN Photo 28

FIGURE 20 - Bassin de l' AILLE TM 30

FIGURE 21 - Réseau hydrographique du bassin de 1' AILLE.... 31

FIGURES 22 à 24 - Bassin de 1' AILLE (classification del'occupation du sol) TM 32

FIGURE 25 - Embouchure de la LOIRE 35

FIGURES 26 a et b - La LOIRE à ST NAZAIRE SPOT 36

FIGURE 27 - Champ de captage de CREPIEUX CHARMY TM 40

FIGURE 28 - Le NIL à KOSTI ( SOUDAN ) SPOT 41

FIGURE 29 - Le NIGER à NIAMEY (NIGER) SPOT 41

FIGURES 30 a et b - La rivière du THIO (Nile CALEDONIE) . . . SPOT . 43

FIGURE 31 - La SAONE et le RHONE à LYON TM 44

FIGURE 32 --Confluence de la TINEE et du VAR Photo 47

FIGURE 33 - Le VAR SPOT 47

FIGURE 34 - Le VAR à l 'Ouest de NICE SPOT 48

FIGURE 35 - La GARONNE : les gravières . '. SPOT 49

FIGURE 36 - La GARONNE : le parcellaire SPOT 49

FIGURE 37 - Le RHONE : le canal de MIRIBEL TM 50

FIGURE 38 - Le RHONE : le canal de JONAGE TM 51

FIGURES 39 et 40 - La rivière UMNIATI (ZIMBABWE) SPOT 55

FIGURE 41 - Lacs NIASSA et CHILWA (MALAWI) MSS 56

FIGURE 42 - Barrage de MELLEGUE (TUNISIE) TM 56

FIGURE 43 - La LOIRE : le pont de JARGEAU SPOT 57

FIGURE 44 - La LOIRE : le pont de ST NAZAIRE SPOT 57

FIGURE 45 - Le VAR en été SPOT 60

FIGURES 46 et 47 - La PENZE à ROSCOFF SPOT 61

FIGURE 48 - La baie du MONT-ST-MICHEL SPOT 62

FIGURE 49 - Le MONT-ST -MICHEL '. . SPOT 62

FIGURE 50 - Le RHONE et la DURANCE - Approche multitempo-relle MSS 63

FIGURE 41 - Lacs NIASSA et CHILWA (MALAWI) MSS 56

FIGURE 42 - Barrage de MELLEGUE (TUNISIE) TM 56

FIGURE 43 - La LOIRE : le pont de JARGEAU SPOT 57

FIGURE 44 - La LOIRE : le pont de ST NAZAIRE SPOT 57

FIGURE 45 - Le VAR en été SPOT 60

FIGURES 46 et 47 - La PENZE à ROSCOFF SPOT 61

FIGURE 48 - La baie du MONT-ST-MICHEL SPOT 62

FIGURE 49 - Le MONT-ST -MICHEL '. . SPOT 62

FIGURE 50 - Le RHONE et la DURANCE - Approche multitempo-relle MSS 63

I_ LE FLEUVE ARTERE DE LA TERRE

B.R.G.M-Ô6 SGN 662 GEO

- 2 -

On peut considérer les fleuves à double titre comme les artères de la

terre. Ils leur apportent une eau sans cesse régénérée. Ils en constituent les voies

de circulation privilégiées.

Depuis les temps les plus reculés le fleuve fit partie de la vie de l'homme,

vénéré pour ses bienfaits: nourriture, purification; redouté pour les malheurs qu'il

engendre : inondations .

Certaines des plus grandes civilisations sont nées du fleuve, 1' EGYPTE est

fille du Nil. La MESOPOTAMIE naquit du TIGRE et l'EUPHRATE. Le fleuve jaune

(HOUANG-HO) et le fleuve bleu (YANG-TSEU-KIANG) sont facteurs d'unité. L'INDUS et

le GANGE sont l'âme des pays qu'ils arrosent. Les hommes se sont battus pour le

RHIN et le DANUBE.

Au début, l'homme subit les fleuves, puis il apprend à les utiliser et en

découvrir les lois au point d'agir directement sur lui.

Les villes de l'intérieur s'implantèrent au bord ou sur les terrasses

des fleuves.

Plus récemment l'agriculture et l'industrie se développent à partir de

ceux-ci.

Le fleuve dont la partie supérieure est souvent un obstacle insurmontable,

peut, par ailleurs, être la meilleure voie de pénétration vers des régions autrement

inaccessibles .

L'AMAZONE en Amérique du Sud et le CONGO en. Afrique furent explorés et sont

encore prospectés en remontant leurs cours et leurs affluents.

a - Le fleuve pour 1 ' académicien

FLEUVE [flosv] n. m. (lat. Jluvius). 1. Cours d'eau important,formé par la réunion de rivières et finissant dans la m^r : La LoirecU le plus long fleuve de France. (Les fleuves se différencientessentiellement des rivières par la complexité de leur régime, dueà la diversité des affluents qui les constituent.) 2. Masse quicoule : Un fleuve de boue. -^ fluvial, e, aux adj. : Les eauxfluviales. fluviatile adj. Relatif aux cours d'eau : L'érosion deseaux fluviátiles. ^ fluvlo-giaciaire adj. Se ait des dépôts dus àl'action des cours d'eau alimentés surtout par la fonte des glaciers.

Extrait du LAROUSSE

Telle est la définition courante du fleuve. Apparanment simple, elle s'avère

rapidement simpliste.

- 2 -

On peut considérer les fleuves à double titre comme les artères de la

terre. Ils leur apportent une eau sans cesse régénérée. Ils en constituent les voies

de circulation privilégiées.

Depuis les temps les plus reculés le fleuve fit partie de la vie de l'homme,

vénéré pour ses bienfaits: nourriture, purification; redouté pour les malheurs qu'il

engendre : inondations .

Certaines des plus grandes civilisations sont nées du fleuve, 1' EGYPTE est

fille du Nil. La MESOPOTAMIE naquit du TIGRE et l'EUPHRATE. Le fleuve jaune

(HOUANG-HO) et le fleuve bleu (YANG-TSEU-KIANG) sont facteurs d'unité. L'INDUS et

le GANGE sont l'âme des pays qu'ils arrosent. Les hommes se sont battus pour le

RHIN et le DANUBE.

Au début, l'homme subit les fleuves, puis il apprend à les utiliser et en

découvrir les lois au point d'agir directement sur lui.

Les villes de l'intérieur s'implantèrent au bord ou sur les terrasses

des fleuves.

Plus récemment l'agriculture et l'industrie se développent à partir de

ceux-ci.

Le fleuve dont la partie supérieure est souvent un obstacle insurmontable,

peut, par ailleurs, être la meilleure voie de pénétration vers des régions autrement

inaccessibles .

L'AMAZONE en Amérique du Sud et le CONGO en. Afrique furent explorés et sont

encore prospectés en remontant leurs cours et leurs affluents.

a - Le fleuve pour 1 ' académicien

FLEUVE [flosv] n. m. (lat. Jluvius). 1. Cours d'eau important,formé par la réunion de rivières et finissant dans la m^r : La LoirecU le plus long fleuve de France. (Les fleuves se différencientessentiellement des rivières par la complexité de leur régime, dueà la diversité des affluents qui les constituent.) 2. Masse quicoule : Un fleuve de boue. -^ fluvial, e, aux adj. : Les eauxfluviales. fluviatile adj. Relatif aux cours d'eau : L'érosion deseaux fluviátiles. ^ fluvlo-giaciaire adj. Se ait des dépôts dus àl'action des cours d'eau alimentés surtout par la fonte des glaciers.

Extrait du LAROUSSE

Telle est la définition courante du fleuve. Apparanment simple, elle s'avère

rapidement simpliste.

- 3 -

b - Le fleuve pour l'usager

Le fleuve pour l'usager c'est la possibilité de boire, se laver, laver, se

baigner, pêcher, refroidir, réchauffer, transporter, naviguer, explorer, arroser,

moudre, délainer, etc..

Le fleuve pour l'usager c'est infranchissable, c'est pollué, c'est sacré.- -

c - Le fleuve pour 1 'hydraulicien

Le fleuve pour 1 'hydraulicien, c'est un bassin versant, un profil, des

sections, des affluents, des débits (moyens, de crue, d'étiage) , une courbe de tarage,

un lit mineur, un lit majeur, des vitesses d'écoulement, un pouvoir d'érosion, des

débits solides, un pH, etc..

d - Le fleuve pour 1 ' aménageur

C'est canaliser, barrer, conforter, stocker, restituer, dériver, curer,

planter, assainir, aleviner, etc..

C'est des Kwh, des joules, des surfaces et volumes, des F ou $.

e - Le fleuve pour le télédétecteur

Le fleuve apparaît comme un cheveu (le Nil sur une image METEOSAT), un fil

(La Seine sxor une scène NOAA), une tresse et des boucles (le Niger sur une image

SPOT) .

C'est aussi un environnement, des sols nus, des prairies, des cultures, des

forêts, des villes, des zones industrielles.

C'est également une texture, des structxires, une morphologie, des figures,

qui varient le long du fleuve et qui évoluent dans le temps.

En observant bien les images satellitaires, le télédétecteur commence à

entrevoir la possibilité de reconstituer l'histoire du fleuve, et d'en prévoir son

devenir.

Presque tous les éléments qui caractérisent le comportement du fleuve sont

liés entre eux, et agir sans discernement sur l'un peut provoquer des perturbations

des autres, dont les conséquences peuvent être catastrophiques. On sait a présent que

le fleuve doit être étudié et aménagé dans sa totalité.

La télédétection, objective, globale, répétitive, ignorant les frontières,

est â prendre en considération dans une bonne gestion du fleuve.

- 3 -

b - Le fleuve pour l'usager

Le fleuve pour l'usager c'est la possibilité de boire, se laver, laver, se

baigner, pêcher, refroidir, réchauffer, transporter, naviguer, explorer, arroser,

moudre, délainer, etc..

Le fleuve pour l'usager c'est infranchissable, c'est pollué, c'est sacré.- -

c - Le fleuve pour 1 'hydraulicien

Le fleuve pour 1 'hydraulicien, c'est un bassin versant, un profil, des

sections, des affluents, des débits (moyens, de crue, d'étiage) , une courbe de tarage,

un lit mineur, un lit majeur, des vitesses d'écoulement, un pouvoir d'érosion, des

débits solides, un pH, etc..

d - Le fleuve pour 1 ' aménageur

C'est canaliser, barrer, conforter, stocker, restituer, dériver, curer,

planter, assainir, aleviner, etc..

C'est des Kwh, des joules, des surfaces et volumes, des F ou $.

e - Le fleuve pour le télédétecteur

Le fleuve apparaît comme un cheveu (le Nil sur une image METEOSAT), un fil

(La Seine sxor une scène NOAA), une tresse et des boucles (le Niger sur une image

SPOT) .

C'est aussi un environnement, des sols nus, des prairies, des cultures, des

forêts, des villes, des zones industrielles.

C'est également une texture, des structxires, une morphologie, des figures,

qui varient le long du fleuve et qui évoluent dans le temps.

En observant bien les images satellitaires, le télédétecteur commence à

entrevoir la possibilité de reconstituer l'histoire du fleuve, et d'en prévoir son

devenir.

Presque tous les éléments qui caractérisent le comportement du fleuve sont

liés entre eux, et agir sans discernement sur l'un peut provoquer des perturbations

des autres, dont les conséquences peuvent être catastrophiques. On sait a présent que

le fleuve doit être étudié et aménagé dans sa totalité.

La télédétection, objective, globale, répétitive, ignorant les frontières,

est â prendre en considération dans une bonne gestion du fleuve.

LE FLEUVE POUR L USAGER

Fign°L LE FLEUVE MEN AM A BANGKOK Cliché B R . G . M

LE FLEUVE POUR L AMENAGEUR

E M E N

Fign°2.BARRAGE DE L'ARNON (Cher) ehe 3.R.C.M

.G.M-Ô6 5GN662 GEO

LE FLEUVE POUR LE TELEDETECTEUR

Fign°3- LE RHIN A STRASBOURG

Données TM du 23.7-Ô4

B.R.G.M.86SGN662 GEO

II.LES GRANDS FLEUVES DU MONDE

Données METEOSAT du 26^3-82

B.R.G.M-Ô6 5GN662 GEO

IL1 QUELQUES DONNEES HYDRAULIQUES

AMAZONEc

6280

180.000 mVs

BV.6,92 M km2

NIL

6670 3000 m^/s

ZAIRE

A37041000 m^/s

^

YANG-TSEU-KIANG

552034000 m Vs

m

MI55IS5IPI

3800

GANGE

2500

VOLGA

3350

DANUBE

2860

loeo

76000 mVs

38000 mVs. ~m

8000 mVs

7000 mVs ^

600 mVs 1

1,36

0,82

n 0,115

BRGM- 66 SGN 662 GEO

IL1 QUELQUES DONNEES HYDRAULIQUES

AMAZONEc

6280

180.000 mVs

BV.6,92 M km2

NIL

6670 3000 m^/s

ZAIRE

A37041000 m^/s

^

YANG-TSEU-KIANG

552034000 m Vs

m

MI55IS5IPI

3800

GANGE

2500

VOLGA

3350

DANUBE

2860

loeo

76000 mVs

38000 mVs. ~m

8000 mVs

7000 mVs ^

600 mVs 1

1,36

0,82

n 0,115

BRGM- 66 SGN 662 GEO

- 8 -

L 'Amazone reçoit plus de 1 000 affluents dont 1 7 dépassent plus de

1 000 km. Les eaux du Rio Negro ne se mélangent à celles de l'Amazone qu'au bout

de 80 km, et les eaux de l'Amazone s'avancent dans l'océan de 300 km sans se mêler

aux eaux salées. Sa largeur à son embouchure est de 10 km (1 000 pixels de SPOT).

La dênivellée de l'Amazone sur les 3 500 premiers km n'est que de 65 m.

La masse de ces eaux représente un cinquième de la masse des eaux courantes du globe.

Le Nil présente la particularité de connaître ses crues pendant l'été.

Le réseau navigable du ZAIRE atteint un développement total de 1 3 500 km.

II-2 - QUELQUES DONNEES SOCIALES, ECONOMIQUES ET POLITI^JES

Le Danube qui a une longueur de 2 860 km, un débit moyen de 7 000 m3/s

et un bassin de 817 000 km2 traverse ou borde 8 pays : AUTRICHE, BULGARIE,

TCHECOSLOVAQUIE, République Fédérale d' ALLEMAGNE, HONGRIE, ROUMANIE, YOUGOSLAVIE,

URSS .

Plusieurs fleuves ont ainsi des vocations internationales, le RHIN, le

ZAMBEZE (frontière entre ZAMBIE et ZAIRE, entre ZAMBIE et ZIMBABWE), PARANA (ARGENTINE -

BRESIL - PARAGUAY) .

L'internationalisation de certains f leuv, a conduit à la mise en place de

comités internationaux de gestion, pour lesquels la télédétection va s'avérer un

outil de choix.

. Le fleuve dicte souvent le mode de vie de ses riverains, c'est particu-

liêrement vrai en ASIE et en AFRIQUE.

L'utilisation traditionnelle des fleuves remonte aux civilisations

mésopotamienne et chinoise il y a plusieurs millénaires. Et les pratiques actuelles

dans de nombreuses régions du monde, sont fort semblables à celles d'alors.

Les civilisations se sont organisées en . fonction des fleuves. La trans¬

formation des fleuves s'accompagne le plus souvent aussi d'une transformation de

la société .

Le bord des fleuves a souvent été choisi pour lieu de construction des

grandes agglomérations urbaines, beaucoup de villes moyennes ou petites se trouvent

aussi le long des fleuves.

- 8 -

L 'Amazone reçoit plus de 1 000 affluents dont 1 7 dépassent plus de

1 000 km. Les eaux du Rio Negro ne se mélangent à celles de l'Amazone qu'au bout

de 80 km, et les eaux de l'Amazone s'avancent dans l'océan de 300 km sans se mêler

aux eaux salées. Sa largeur à son embouchure est de 10 km (1 000 pixels de SPOT).

La dênivellée de l'Amazone sur les 3 500 premiers km n'est que de 65 m.

La masse de ces eaux représente un cinquième de la masse des eaux courantes du globe.

Le Nil présente la particularité de connaître ses crues pendant l'été.

Le réseau navigable du ZAIRE atteint un développement total de 1 3 500 km.

II-2 - QUELQUES DONNEES SOCIALES, ECONOMIQUES ET POLITI^JES

Le Danube qui a une longueur de 2 860 km, un débit moyen de 7 000 m3/s

et un bassin de 817 000 km2 traverse ou borde 8 pays : AUTRICHE, BULGARIE,

TCHECOSLOVAQUIE, République Fédérale d' ALLEMAGNE, HONGRIE, ROUMANIE, YOUGOSLAVIE,

URSS .

Plusieurs fleuves ont ainsi des vocations internationales, le RHIN, le

ZAMBEZE (frontière entre ZAMBIE et ZAIRE, entre ZAMBIE et ZIMBABWE), PARANA (ARGENTINE -

BRESIL - PARAGUAY) .

L'internationalisation de certains f leuv, a conduit à la mise en place de

comités internationaux de gestion, pour lesquels la télédétection va s'avérer un

outil de choix.

. Le fleuve dicte souvent le mode de vie de ses riverains, c'est particu-

liêrement vrai en ASIE et en AFRIQUE.

L'utilisation traditionnelle des fleuves remonte aux civilisations

mésopotamienne et chinoise il y a plusieurs millénaires. Et les pratiques actuelles

dans de nombreuses régions du monde, sont fort semblables à celles d'alors.

Les civilisations se sont organisées en . fonction des fleuves. La trans¬

formation des fleuves s'accompagne le plus souvent aussi d'une transformation de

la société .

Le bord des fleuves a souvent été choisi pour lieu de construction des

grandes agglomérations urbaines, beaucoup de villes moyennes ou petites se trouvent

aussi le long des fleuves.

- 9 -

- En Asie : SHANGHAI sur le fleuve HOUANG-P'OU, T'IEN-TSIN sur le HAI-HO,

CALCUTTA dans le delta du GANGE, DELHI sur le YAMUNA (affluent du GANGE), BAGHDAD

sur le TIGRE, SEOUL sur le EIAnGANG.

- En URSS : MOSCOU sur la MOfKOVA, LENINGRAD sur la NEVA, KIEV sur la ; ;

DNIEPR et bien d'autres villes bordent les fleuves.

- En Europe peu de villes ne sont pas situées sur un fleuve important ou

au bord de la mer, 2 grandes villes sont dans ce cas : BRUXELLES et MADRID, qui

constituent une exception.

Les fleuves ont joué et jouent encore un rôle important dans l'économie

des villes : LONDRES sur la TAMISE ; ROTTERDAM, COLOGNE, BALE sur lé RHIN ; HAMBOURG

smr l'ELBE ; VARSOVIE sur la VISTULE ; VIENNE et BUDAPEST sur le DANUBE ; ROME s\ir

le TIBRE.

. Le fleuve représente une valeur économique considérable. L'irrigation

accroît les rendements des cultures céréalières, autorise oarf ois deux, voire trois

récoltes.

Un quart de l'énergie hydroélectrique est fournie par les fleuves.

Plus de 90 % des granulats utilisés pour les travaux publics ou la

construction proviennent des alluvions déposées par les fleuves.

Le transport des matières premières et des céréales, se fait chaque

fois que cela est possible par voie d'eau, car le coût est nettanent inférieur au

coût de transport par le rail ou la route.

Les sommes mises en jeu sont considérables et à côté, le prix d'une

image SPOT apparaît dérisoire !

Le coût de la centrale hydroélectrique d'ITAIPU (PARANA) est de l'ordre

de 15 milliards de dollars.

- 9 -

- En Asie : SHANGHAI sur le fleuve HOUANG-P'OU, T'IEN-TSIN sur le HAI-HO,

CALCUTTA dans le delta du GANGE, DELHI sur le YAMUNA (affluent du GANGE), BAGHDAD

sur le TIGRE, SEOUL sur le EIAnGANG.

- En URSS : MOSCOU sur la MOfKOVA, LENINGRAD sur la NEVA, KIEV sur la ; ;

DNIEPR et bien d'autres villes bordent les fleuves.

- En Europe peu de villes ne sont pas situées sur un fleuve important ou

au bord de la mer, 2 grandes villes sont dans ce cas : BRUXELLES et MADRID, qui

constituent une exception.

Les fleuves ont joué et jouent encore un rôle important dans l'économie

des villes : LONDRES sur la TAMISE ; ROTTERDAM, COLOGNE, BALE sur lé RHIN ; HAMBOURG

smr l'ELBE ; VARSOVIE sur la VISTULE ; VIENNE et BUDAPEST sur le DANUBE ; ROME s\ir

le TIBRE.

. Le fleuve représente une valeur économique considérable. L'irrigation

accroît les rendements des cultures céréalières, autorise oarf ois deux, voire trois

récoltes.

Un quart de l'énergie hydroélectrique est fournie par les fleuves.

Plus de 90 % des granulats utilisés pour les travaux publics ou la

construction proviennent des alluvions déposées par les fleuves.

Le transport des matières premières et des céréales, se fait chaque

fois que cela est possible par voie d'eau, car le coût est nettanent inférieur au

coût de transport par le rail ou la route.

Les sommes mises en jeu sont considérables et à côté, le prix d'une

image SPOT apparaît dérisoire !

Le coût de la centrale hydroélectrique d'ITAIPU (PARANA) est de l'ordre

de 15 milliards de dollars.

t-LEUVhS NUN AMENAGES

- ¿\%:

Ftgn%. il OTI (affluent de (a VOLTA)au GHANAÎ- 10 20Km Données MSS du 2.2.76

Fign°5. RIO MUNEZ (GUINEE) 0 1 2Km Données SPOT du 29.3.66B.R.G.M-86 SGN 66? G

AMtNAOtb

CHATTANOOGA sur ie TENNESSEE PARIS sur la SEINE

iKm Simulation SPOT

Fign°6

1 2kmSimulation SPOT

Fign°7

r-,rn

III_ LES FLEUVES DE FRANCE 12

Données N0AA7 du Ö.3.Ö3

B.R.G.M.Ô6 56N 662 GEO

- 13 -

III-1 - LES FLEUVES ET L'AGRICULTURE

L'agriculture en France puise 80 % de ses eaux pour l'irrigation dans les

eaux superficielles.

Les cultures peuvent être irriguées directement par les fleuves comme le

long des vallées de la Saône, du Rhône, de la Loire ou de la Garonne ou par l'inter¬

médiaire d'aménagement : canal de la Durance, canal de Provence, etc..,

III-2 - LES FLEUVES ET LES VILLES

En France, 107 villes dépassent les 50.000 habitants, 75 d'entre elles sont

situées le long des fleuves et représentent 80 % de la population.

La population lu long de la SEINE est de 10 750 000 h

la LOIRE 2 190 000 h

la GARONNE 1 400 000 h

le RHONE 2 270 000 h

le RHIN-MOSELLE 1 420 000 h

fleuves cotiers 3 640 000 h

III-3 - LES FLEUVES ET L'INDUSTRIE

La plupart des industries sont consamnatrices de grandes quantités d'eau,

ce qui explique qu'e.lles cherchent à se rapprocher des fleuves.

La pétrochimie le long du Rhône (Région Lyonnaise, Etang de Berre) , le

long de la Seine (Région Rouennaise) , l'industrie textile le long du Rhône, de

la Seine et du Rhin.

CONSOMMATIONS D'EAU

1 kg pétrole - 25 kg d'eau

1 kg papier 250 kg d'eau

1 kg acier -' 300 kg d'eau

1 kg nitrate 600 kg d'eau

La production d'un simple oeuf entraine la consommation de 1 000 kg d'eau !

- 13 -

III-1 - LES FLEUVES ET L'AGRICULTURE

L'agriculture en France puise 80 % de ses eaux pour l'irrigation dans les

eaux superficielles.

Les cultures peuvent être irriguées directement par les fleuves comme le

long des vallées de la Saône, du Rhône, de la Loire ou de la Garonne ou par l'inter¬

médiaire d'aménagement : canal de la Durance, canal de Provence, etc..,

III-2 - LES FLEUVES ET LES VILLES

En France, 107 villes dépassent les 50.000 habitants, 75 d'entre elles sont

situées le long des fleuves et représentent 80 % de la population.

La population lu long de la SEINE est de 10 750 000 h

la LOIRE 2 190 000 h

la GARONNE 1 400 000 h

le RHONE 2 270 000 h

le RHIN-MOSELLE 1 420 000 h

fleuves cotiers 3 640 000 h

III-3 - LES FLEUVES ET L'INDUSTRIE

La plupart des industries sont consamnatrices de grandes quantités d'eau,

ce qui explique qu'e.lles cherchent à se rapprocher des fleuves.

La pétrochimie le long du Rhône (Région Lyonnaise, Etang de Berre) , le

long de la Seine (Région Rouennaise) , l'industrie textile le long du Rhône, de

la Seine et du Rhin.

CONSOMMATIONS D'EAU

1 kg pétrole - 25 kg d'eau

1 kg papier 250 kg d'eau

1 kg acier -' 300 kg d'eau

1 kg nitrate 600 kg d'eau

La production d'un simple oeuf entraine la consommation de 1 000 kg d'eau !

14

TRANCHES NUCLÉAIRES EN FRANCESituation au 01-01-1986

GQ PENLY1 2

QaaQpALUEL12 3 4

3D FLAMANVILLE1 2

m MONTSD'ARRÉE

oH^O CJ La L^ ST LAURENTAl A2 BI 82

ooaUHBñAl A2 A3 BI 82 B3 B4

OÎIQIQleblayais12 3 4

ûû1 2

GRAVELINES

81 82 B3 84 05 C6

CHOOZ auAl Bl

GOLFECH

flûûû12 3 4

NOGENTûû1 2

fessenheimGG1 2

BELLEVILLE ûû1 2

oqq/1/31 Í "5 ? '§

CREYS-MALVILLE Q

st ALBAN- ^ p,ST MAURICE y U

1 2

CRUASflilflû.o'N. ^^^ X^ ^^12 3 4

tricastinQÛQG"V .^^ .^N .--^ .

12 3 4

MARCOULE OOO OGl G2 G3 Phénix

TYPE

O UNGG

() Gaz-Eau lourde

(^ Surgénérateur

Q REP * refroidissement circuit ouvert

ri REP * refroidissement circuit fermé, tours

* REP = Réacteur à eau ordinaire sous pression (PWR)

n Couplage au réseau effectué

D En construction, ordre d'exécution donné

3 Engagement autorisé en 1986

O Tranches déclassées

PALIER STANDARDISE

^ Tranches 900 MWe - REP *I Tranches 1 300 MWe - REP *

D Tranches 1 450 MWe - REP *

Information EDF

BRGM-86 SGN 662 GEO

14

TRANCHES NUCLÉAIRES EN FRANCESituation au 01-01-1986

GQ PENLY1 2

QaaQpALUEL12 3 4

3D FLAMANVILLE1 2

m MONTSD'ARRÉE

oH^O CJ La L^ ST LAURENTAl A2 BI 82

ooaUHBñAl A2 A3 BI 82 B3 B4

OÎIQIQleblayais12 3 4

ûû1 2

GRAVELINES

81 82 B3 84 05 C6

CHOOZ auAl Bl

GOLFECH

flûûû12 3 4

NOGENTûû1 2

fessenheimGG1 2

BELLEVILLE ûû1 2

oqq/1/31 Í "5 ? '§

CREYS-MALVILLE Q

st ALBAN- ^ p,ST MAURICE y U

1 2

CRUASflilflû.o'N. ^^^ X^ ^^12 3 4

tricastinQÛQG"V .^^ .^N .--^ .

12 3 4

MARCOULE OOO OGl G2 G3 Phénix

TYPE

O UNGG

() Gaz-Eau lourde

(^ Surgénérateur

Q REP * refroidissement circuit ouvert

ri REP * refroidissement circuit fermé, tours

* REP = Réacteur à eau ordinaire sous pression (PWR)

n Couplage au réseau effectué

D En construction, ordre d'exécution donné

3 Engagement autorisé en 1986

O Tranches déclassées

PALIER STANDARDISE

^ Tranches 900 MWe - REP *I Tranches 1 300 MWe - REP *

D Tranches 1 450 MWe - REP *

Information EDF

BRGM-86 SGN 662 GEO

LE F L E U V E : La ville et l'industrie

Fig rfô. Le Rhône et la Saôneà Lyon.

Données TM du 25.4.84

Fign°9- Sud de Lyon:

Zone industrielle de Feyzin

Simulation SPOT

2 Km

B.R.G.M-86 SGN662 GEO

ÏV_ LA LOIRE

L ETE Cliché Ph.&WROCZYNSKI

L'HIVER Cl.che Ph. de WROCZYNSKÎ

B.RGM r-,rn

- 17 -

a - La Loire

La Loire a une longueur de 1 012 km, et un débit moyen de 800 m3/s.

Le régime de la Loire est très irrégulier, lié à la pluviosité, en

raison de la faible perméabilité des terrains traversés et de l'absence de réserves

régulatrices.

Les crues succèdent aux étiages. Instantanées, elles peuvent provoquer

des catastrophes, lorsqu'il y a conjonction entre les pluies méditerranéennes et

océaniques.

On estime le débit de crue à 6 000 m3/s en moyenne 4 fois par siècle -

9 000 m3/s au maximum. Lors de la crue de 1840 ORLEANS était sous 2 m d'eau.

L'étiage minimum est de 18 m3/s.

Ces fortes variations ont conduit à la constitution d'un établissement

interrégional (EPALA - Etablissement Public pour l'Aménagement de la Loire) chargéd'aménager la Loire pour régulariser le débit.

b - La Loire dans le département du Loiret

Population totale : 536 000 h (1982)

Surface : 6 742 km2

Nombre de communes : 334

Population liée au fleuve = 70 %

Population totale

Nombre de communes liées au fleuve = 20 %

Nombre total des communes

Population le long de la Loire : 300.000 h (dont 230.000 pour ORLEANS)

le long du Loing : 55.000 h

le long de l'Essonne : 18.000 h

- 17 -

a - La Loire

La Loire a une longueur de 1 012 km, et un débit moyen de 800 m3/s.

Le régime de la Loire est très irrégulier, lié à la pluviosité, en

raison de la faible perméabilité des terrains traversés et de l'absence de réserves

régulatrices.

Les crues succèdent aux étiages. Instantanées, elles peuvent provoquer

des catastrophes, lorsqu'il y a conjonction entre les pluies méditerranéennes et

océaniques.

On estime le débit de crue à 6 000 m3/s en moyenne 4 fois par siècle -

9 000 m3/s au maximum. Lors de la crue de 1840 ORLEANS était sous 2 m d'eau.

L'étiage minimum est de 18 m3/s.

Ces fortes variations ont conduit à la constitution d'un établissement

interrégional (EPALA - Etablissement Public pour l'Aménagement de la Loire) chargéd'aménager la Loire pour régulariser le débit.

b - La Loire dans le département du Loiret

Population totale : 536 000 h (1982)

Surface : 6 742 km2

Nombre de communes : 334

Population liée au fleuve = 70 %

Population totale

Nombre de communes liées au fleuve = 20 %

Nombre total des communes

Population le long de la Loire : 300.000 h (dont 230.000 pour ORLEANS)

le long du Loing : 55.000 h

le long de l'Essonne : 18.000 h

LA LUI Kb IKAVERSE LE DEPARTEMENT DU LOIRET 18

Fign°10- La Loire à Orléans

Données TM du 17^6_Ô4

10 Km

B.R.Q.M.Ô6 SGN 662 GEO

LA SOURCE DU LOIRET 19

Fig nol1o 10 Km

LfGENDE

[ I Alluvions modunis

I j Alluvion« léctntat

R O S ] B«sa lanitit

Sablai it sigilit da U

Miintt at tables da l'Orléanaii

Calcairi da Baauce |>Aquit*nt<

ECHELLE

Eitra.it d» U Cart* GÍologiqu» «u 1 fi0 000F*uin«s d*Orl*ans *t d* Bf*ug«ncy

Val d'Orléans — Schéma géologique.

Fign°12

B.R.G.M. 06 5GN 662 GEO

LM UJlKCiLA rLAIINt ALLUVIALt 20

l'- ^ y c * 4f

O

^ W T O * ¿ _ ¿M

* * » • >

D'ORLEANS A JARGEAU. Í

;i?".

r**\ ^

Données SPOT du 3.3.06BRGM

- 21 -

LA SOURCE DU LOIRET - LES PERTES DE LA LOIRE

DES FONTAINFS. 3O7

dVnc fontaine prcs de la villed'Orléans qui fait à ia lourcc va grandbaiTni comme Îeroit vne mare dontle fonds cft très-profond , &: de la cou- .

le avec grande akondancc julque dans .

la Riviere de L(>ire , qui n'en cft di-ftaiTte que de deux lieues , oii elle fed'échargc; &: ceniifleau ou riviere cítcapable de porter des batteaux des fafource melme.

il y a grande apparc icc quecette prcre idiic iource prés d'Orlcans,cil de la qualité de celles dont je viensdéparier j &. que ccn cft qu'vn.ccou-lement ôc vne portion de la graidc ri¬viere de Loire qui vie.it le rc:idrc cnce lieu- là par des voycs cachees , fai-Gnt ious la terre vne veritable ií!e de laportion de paysqujl embraÎlb'. auffi rc- .

marque-t-onque ion eau eit trouble ouclaire felon que l'eft celle de la L )ire.U y a tant de Hcuves dans le M )nde :\\iife perdent & entrent dans la terre , &qui cn reiToitent bien loin après , quecela. ne peut cauier deftonnement.Qijand quelque perlônne intellu.e itcexamine les choies , il en trouvcb en-toftlaraifon

Extrait de l'ouvrage de P. Perrault c De roriginedes fontaines >, 1674.

1 - HISTORIQUE

La naissance de la source du LOIRET,

dite "la Source du Bouillon", date de 1672.

L ' origine des eaux du LOIRET a donne

lieu à de nombreuses controverses. Dès 1574,

Pierre PERRAULT attribua son origine à "un .

écoulement d ' une portion de la grande rivière

de LOIRE qui vient se rendre en ce lieu là

par des voies cachées".

Mais, c'est â MARBOUTIN que revient

la démonstration définitive du phénomène en

1901.

2 - HYDROGEOLOGIE

Les eaux de la LOIRE se perdent dans

les calcaires fissurés de BEAUCE qui consti¬

tuent en plusieurs endroits le lit du fleuve.

Ceci n'est rendu possible que par

la situation nettement plus élevée de la LOIRE

par rapport au lit du LOIRET à 1 ' aval et par

le caractère karstique des calcaires qui les

rend localement plus perméabl° que les allu¬

vions sous-jacentes et permet des circulations

d'eau sous de très faibles pertes de charge.

3 - TELEDETECTION

Les images satellitaires rendent

bien compte de ces courts-circuits souterrains

I I Alluvions modtmcs

h'î'it-rj AUuvtons rcctntas

Basst tcrrass»

Marnes «t sables dt l'OrléanaisSablas ct argiles dala Sologne

Calcaire de Beauce

ktnsmJ

Bull- BROA í-iqñR Plv 1- T-a i -f- Aa "T T?C cnnor'Trc; fift Tz-irncmii

- 21 -

LA SOURCE DU LOIRET - LES PERTES DE LA LOIRE

DES FONTAINFS. 3O7

dVnc fontaine prcs de la villed'Orléans qui fait à ia lourcc va grandbaiTni comme Îeroit vne mare dontle fonds cft très-profond , &: de la cou- .

le avec grande akondancc julque dans .

la Riviere de L(>ire , qui n'en cft di-ftaiTte que de deux lieues , oii elle fed'échargc; &: ceniifleau ou riviere cítcapable de porter des batteaux des fafource melme.

il y a grande apparc icc quecette prcre idiic iource prés d'Orlcans,cil de la qualité de celles dont je viensdéparier j &. que ccn cft qu'vn.ccou-lement ôc vne portion de la graidc ri¬viere de Loire qui vie.it le rc:idrc cnce lieu- là par des voycs cachees , fai-Gnt ious la terre vne veritable ií!e de laportion de paysqujl embraÎlb'. auffi rc- .

marque-t-onque ion eau eit trouble ouclaire felon que l'eft celle de la L )ire.U y a tant de Hcuves dans le M )nde :\\iife perdent & entrent dans la terre , &qui cn reiToitent bien loin après , quecela. ne peut cauier deftonnement.Qijand quelque perlônne intellu.e itcexamine les choies , il en trouvcb en-toftlaraifon

Extrait de l'ouvrage de P. Perrault c De roriginedes fontaines >, 1674.

1 - HISTORIQUE

La naissance de la source du LOIRET,

dite "la Source du Bouillon", date de 1672.

L ' origine des eaux du LOIRET a donne

lieu à de nombreuses controverses. Dès 1574,

Pierre PERRAULT attribua son origine à "un .

écoulement d ' une portion de la grande rivière

de LOIRE qui vient se rendre en ce lieu là

par des voies cachées".

Mais, c'est â MARBOUTIN que revient

la démonstration définitive du phénomène en

1901.

2 - HYDROGEOLOGIE

Les eaux de la LOIRE se perdent dans

les calcaires fissurés de BEAUCE qui consti¬

tuent en plusieurs endroits le lit du fleuve.

Ceci n'est rendu possible que par

la situation nettement plus élevée de la LOIRE

par rapport au lit du LOIRET à 1 ' aval et par

le caractère karstique des calcaires qui les

rend localement plus perméabl° que les allu¬

vions sous-jacentes et permet des circulations

d'eau sous de très faibles pertes de charge.

3 - TELEDETECTION

Les images satellitaires rendent

bien compte de ces courts-circuits souterrains

I I Alluvions modtmcs

h'î'it-rj AUuvtons rcctntas

Basst tcrrass»

Marnes «t sables dt l'OrléanaisSablas ct argiles dala Sologne

Calcaire de Beauce

ktnsmJ

Bull- BROA í-iqñR Plv 1- T-a i -f- Aa "T T?C cnnor'Trc; fift Tz-irncmii

- 22 -

VI - EVOLUTION DE LA TELEDETECTION SPATIALE

LANDSAT 1

(23-07-1972)

Canal : 0.4 à 1 .1 ym (1 )5.7 à 7.1 ym

10.5 à 12.5 ym

RESOLUTION : 80 m '^^

FREQUENCE : 18 j

CHAMP

METEOSAT 2(19-6-1981 )

RESOLUTION

FREQUENCE

<185 km)'

CAPTEUR MSS

Canal 4. 5

67

.

:

:

:

0.50.60.70.8

àààà

0.60.70.81 .1

ym

ym

ym

ym

2 500 (1 ) à 5 000 m

30 mm

NOAA 8(23-03-1983)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

1

12

(2

000 m

h

700 km)

CAPTEUR AVHRR

Canal 1

2345

0.580.723.53

10.311 .5

âààâà

0.681 .ÎO3.93

11 .312.5

ym

ymym

ym

ym

CAPTEUR

Canal 1

2

3

45

(2) 67

TM

0.45 à0.52 à0.63 à0.76 à1 .15 à

10.40 à2.08 à

0.52 ym

0.60 ym

.0.69 ym

0.90 ym

1 . 75 ym12.50 ym

2.35 ym

L2MNDSAT 4(16-07-1984)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

30 à

18 j

(185

120 m

km)^

(2)

SPOT 1

(22-02-1986)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

10 (3) à 20 m

1 à 4 j (4)

(60 km)^

CAPTEUR HRV

Canal : 0.50 à 0.59 m

0.61 à 0.68 m

0.79 à 0.89 m

Canal : 0.51 à 0.73 m (3)

(4) cycle orbital : 26 j

La télédétection spatiale civile a 15 ans (LANDSAT 1 ) . La télédétection spatiale du fleuve

à 3 ans (LANDSAT 4) . La télédétection spatiale stéréoscopique du fleuve (SPOT) a un an.

- 22 -

VI - EVOLUTION DE LA TELEDETECTION SPATIALE

LANDSAT 1

(23-07-1972)

Canal : 0.4 à 1 .1 ym (1 )5.7 à 7.1 ym

10.5 à 12.5 ym

RESOLUTION : 80 m '^^

FREQUENCE : 18 j

CHAMP

METEOSAT 2(19-6-1981 )

RESOLUTION

FREQUENCE

<185 km)'

CAPTEUR MSS

Canal 4. 5

67

.

:

:

:

0.50.60.70.8

àààà

0.60.70.81 .1

ym

ym

ym

ym

2 500 (1 ) à 5 000 m

30 mm

NOAA 8(23-03-1983)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

1

12

(2

000 m

h

700 km)

CAPTEUR AVHRR

Canal 1

2345

0.580.723.53

10.311 .5

âààâà

0.681 .ÎO3.93

11 .312.5

ym

ymym

ym

ym

CAPTEUR

Canal 1

2

3

45

(2) 67

TM

0.45 à0.52 à0.63 à0.76 à1 .15 à

10.40 à2.08 à

0.52 ym

0.60 ym

.0.69 ym

0.90 ym

1 . 75 ym12.50 ym

2.35 ym

L2MNDSAT 4(16-07-1984)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

30 à

18 j

(185

120 m

km)^

(2)

SPOT 1

(22-02-1986)

RESOLUTION :

FREQUENCE :

CHAMP :

10 (3) à 20 m

1 à 4 j (4)

(60 km)^

CAPTEUR HRV

Canal : 0.50 à 0.59 m

0.61 à 0.68 m

0.79 à 0.89 m

Canal : 0.51 à 0.73 m (3)

(4) cycle orbital : 26 j

La télédétection spatiale civile a 15 ans (LANDSAT 1 ) . La télédétection spatiale du fleuve

à 3 ans (LANDSAT 4) . La télédétection spatiale stéréoscopique du fleuve (SPOT) a un an.

¿UUM bUK Lt KMUtNt

Le Rhin. La Se/ne.

La Loire. Le Rhône

100 200 km—i

Données NOAA du13.4.33

Fign°14

- ' ; • * -

Z./OA/: ConfluenceRhône _ Saône

Données MSS

du 6.10. 76

B.R.G.M.86 SON 662 GEO

Le Rhône et lesdarses du Port

Edouard Herriot

Données TM du 24.4.Ö4

Fign'U

Le Rhône au Sudde Lyon

y Simulation SPOT

B.R.O.M

VI _LE FLEUVE A SA SOURCE

SOURCE EN AUVERGNE

FONTAINE DE VAUCLUSE

LA 50RGUE

Cliche Rémi MICHEL

B.R.G.M-86 5GN662GEO

- 26 -

VI-1 - ALIMENTATION

. Les petits ruisseaux font les grandes . rivières.

Pour appréhender correctement le comportement hydraulique des fleuves, il

est essentiel de bien connaître son système d'alimentation. Trois types d' alimentation

sont possibles :

- les eaux de fonte des neiges ou de glace (régime nival)

- les eaux de pluies (régime pluvial)

- les eaux de resurgences.

. Disposer à intervalles réguliers de l'état d'enneigement de certaines

parties du territoire, présente un intérêt certain pour la prévision du régime des

crues des fleuves qui commande la gestion des barrages , et même 1 ' alerte des rive¬

rains .

- Associées aux données météorologiques au sol ou satellitaires, les données

d'un satellite tel que SPOT permettent de suivre l'évolution fine du manteau neigeux

souvent discontinu. Bien entendu, l'usage de la télédétection haute résolution est à

réserver à des secteurs où est à craindre que la fonte des neiges cumulée avec des

fortes pluies n'induise des dégâts redoutables.

En France, l'état d'enneigement des Alpes et du Jura conditionnent lors du

redoux, les crues de l'Ain et du Rhône, qui deviennent catastrophiques lorsqu'elles

sont simultanées avec celles de la Saône liées aux pluies.

. La tztiditO-dtion SPOT au mimz tÁXn.z quo. ùi photo a¤n¿2.nnz, poMmeX do.

mztt/iz en ivldzncz un csAtoÂn nombAe, dt doZÂjnu zt d'zZzmzntà ¿tiLuc.tuA.aux pan.

tzi>quzttz¿ 6 ' ^n^ZttiLZnt zt 6Z pKopagznt tzi, zaax donnant noÁÁiancz aux ¿ouAczi

koAitÂxiazà tz-itz ia ^ontcu.nz dz \laucZu6Z, ou ia ¿ouacz du Lzz qui atùmzntz zn zaa

potabtz ¿a vllZz dz MONTPELLIER. L' obtzntlon dz donnzz& à píoÁlzaJiÁ óaÁ^om aommz

¿'aatoiUàz lz ¿aXzllltz SPOT accAolt ¿Z6 po¿>¿ÁJbUJXú d'IntzAp^ztatLon.

. LZÁ donnzz^i, 6atz¿Líta¿n.Z6 oMznt à Za dztzimination da boàiln vzManthyd^oZoglquz du ^Zzavz. SPOT avzo. Za pu66lh¿t¿tz qu'Ai. oHnz dz donnzzi, ¿tzn.zo6c.o-

piquZÁ {¡ouAïUt un"pZuÀ' cziUaln, davu, dzA kzqIoyUs où Zza ^ond& topogn.ap(vLqueA ¿ont

tiLop ¿onrnoAAZi.

- 26 -

VI-1 - ALIMENTATION

. Les petits ruisseaux font les grandes . rivières.

Pour appréhender correctement le comportement hydraulique des fleuves, il

est essentiel de bien connaître son système d'alimentation. Trois types d' alimentation

sont possibles :

- les eaux de fonte des neiges ou de glace (régime nival)

- les eaux de pluies (régime pluvial)

- les eaux de resurgences.

. Disposer à intervalles réguliers de l'état d'enneigement de certaines

parties du territoire, présente un intérêt certain pour la prévision du régime des

crues des fleuves qui commande la gestion des barrages , et même 1 ' alerte des rive¬

rains .

- Associées aux données météorologiques au sol ou satellitaires, les données

d'un satellite tel que SPOT permettent de suivre l'évolution fine du manteau neigeux

souvent discontinu. Bien entendu, l'usage de la télédétection haute résolution est à

réserver à des secteurs où est à craindre que la fonte des neiges cumulée avec des

fortes pluies n'induise des dégâts redoutables.

En France, l'état d'enneigement des Alpes et du Jura conditionnent lors du

redoux, les crues de l'Ain et du Rhône, qui deviennent catastrophiques lorsqu'elles

sont simultanées avec celles de la Saône liées aux pluies.

. La tztiditO-dtion SPOT au mimz tÁXn.z quo. ùi photo a¤n¿2.nnz, poMmeX do.

mztt/iz en ivldzncz un csAtoÂn nombAe, dt doZÂjnu zt d'zZzmzntà ¿tiLuc.tuA.aux pan.

tzi>quzttz¿ 6 ' ^n^ZttiLZnt zt 6Z pKopagznt tzi, zaax donnant noÁÁiancz aux ¿ouAczi

koAitÂxiazà tz-itz ia ^ontcu.nz dz \laucZu6Z, ou ia ¿ouacz du Lzz qui atùmzntz zn zaa

potabtz ¿a vllZz dz MONTPELLIER. L' obtzntlon dz donnzz& à píoÁlzaJiÁ óaÁ^om aommz

¿'aatoiUàz lz ¿aXzllltz SPOT accAolt ¿Z6 po¿>¿ÁJbUJXú d'IntzAp^ztatLon.

. LZÁ donnzz^i, 6atz¿Líta¿n.Z6 oMznt à Za dztzimination da boàiln vzManthyd^oZoglquz du ^Zzavz. SPOT avzo. Za pu66lh¿t¿tz qu'Ai. oHnz dz donnzzi, ¿tzn.zo6c.o-

piquZÁ {¡ouAïUt un"pZuÀ' cziUaln, davu, dzA kzqIoyUs où Zza ^ond& topogn.ap(vLqueA ¿ont

tiLop ¿onrnoAAZi.

SOURCES: GLACIERS 27

¿Km

Fign°16. LA MER DE GLACE, LA VALLEE DE LARVE

Données TM du 7.7.Ö4

B.R.G.M-86 5GN 662 GEO

SOURCES: DOLINES 28

F/gn°19- Gorges du TarnPhoto aérienne IGN

B.R.G.M-86SGN 662 GEO

- 29 -VI-2 - EROSION

. L'érosion liée au fleuve : abaissement du lit, usure des bergessont dans

des conditions naturelles quantitativement faibles devant l'érosion des surfaces

composant les bassins versants. Les matériaux transportés par les .fleuves grâce à la

force de leur courant proviennent en réalité en quasi totalité des bassins versants.

L'érosion se fait à la source.

. L'intensité de l'érosion dépend bien évidemment de la pente des bassins

versants et de la violence des épisodes pluvieux. La nature du sol, la disposition des

couches géologiques inf luent également sur la niasse des matériaux arrachés. Enfin,

l'occupation du sol, en particulier l'état de la couverture végétale naturelle ou

artificielle est un facteur déterminant dans les processus êrosifs. Ainsi peut-on

constater après un événement pluvieux que des rivières voisines peuvent présenter des

caractéristiques fort différentes, tant en ce qui concerne les histogrammes de crue,,

que la qualité ou la quantité des sédiments transportés.

. La compréhension et la quantification des phénomènes d'érosion sont

essentielles pour la lutte contre la destruction des sols, pour la protection des

barrages contre l'amoncellement des sédiments.

. La tzZzdztzction Z6t Za tzchniquz à ZaquzZZz on pznàz poun. avoiii unz

appKochz dz cz phznomznz à Za {¡old, gZobaZz à Z'zchzZZz d'un boàéln zt dztaiZZéz a

¿'zchzlZz du panceZZaViz.

En paAticuLLzn Z'ImagzAlz SPOT o{^n.z du ^alt dz ¿a nz&oZjution auton^ant unz

cantognaphlz dz Z' occupation du ¿oZ aa 1/Z5.000, d'unz nzpztltlvltz accnuz pan. n.appont

a cqZZz quz pzjut ^ouAnlA Zz ¿atzZZltz LANDSAT un In^tiwmznt dz choix pouA quantl^lzn.

cao phznom^nzi d'znoólon.

Lz tnaltzmznt doÁ Imagz^ SPOT pz/mzt d'Idzntl^lzA, notammznt zn pznlodz dz

cnazi [{¡ontz dz¿ nzlQZi,, onagz¿] . Zzá zonzis da ba¿¿ln vziuant Zqm pZuÁ pnoductnÁczi

dz ¿zdlmznti zt pan cz blxùA dz ZocaZlÁzn. Zz¿ ¿zctzuM Zz6 pZui, ¿znÁlbZzi, à Z'zn.o¿lon

zt Zz6 ¿ouÁ-ba&ólm dz tzJL ou tz£ a^Zuznt nz¿pon¿abZz dz gno6 apponXà.

PaA aliZzanà, Za dz^lnltlon dz SPCiT aatonl&z Za caAt.ogn.aphlz dzi zonz&

agnlcoZzi dz typz mlcno-panczZZalnz commz czZa z¿t Zz pZai ¿ouvznt Zz cat, zn të.tzdz ba66ln où. Zz& pzntzi ¿ont pnononczzà.

Moyennant la considération d'un modèle d'ércxiabilité des sols construits

à partir de paramètres multiples, la connaissance de l'occupation du sol à diverses

périodes de l'année rend possible l'établissement automatique de cartes de l'érosion

moyenne eh tonnes /ha/ an. Un modèle de ce type a été réalisé en France sur deux

petits bassins versants d'affluents de l'Aille (département du Var).

- 29 -VI-2 - EROSION

. L'érosion liée au fleuve : abaissement du lit, usure des bergessont dans

des conditions naturelles quantitativement faibles devant l'érosion des surfaces

composant les bassins versants. Les matériaux transportés par les .fleuves grâce à la

force de leur courant proviennent en réalité en quasi totalité des bassins versants.

L'érosion se fait à la source.

. L'intensité de l'érosion dépend bien évidemment de la pente des bassins

versants et de la violence des épisodes pluvieux. La nature du sol, la disposition des

couches géologiques inf luent également sur la niasse des matériaux arrachés. Enfin,

l'occupation du sol, en particulier l'état de la couverture végétale naturelle ou

artificielle est un facteur déterminant dans les processus êrosifs. Ainsi peut-on

constater après un événement pluvieux que des rivières voisines peuvent présenter des

caractéristiques fort différentes, tant en ce qui concerne les histogrammes de crue,,

que la qualité ou la quantité des sédiments transportés.

. La compréhension et la quantification des phénomènes d'érosion sont

essentielles pour la lutte contre la destruction des sols, pour la protection des

barrages contre l'amoncellement des sédiments.

. La tzZzdztzction Z6t Za tzchniquz à ZaquzZZz on pznàz poun. avoiii unz

appKochz dz cz phznomznz à Za {¡old, gZobaZz à Z'zchzZZz d'un boàéln zt dztaiZZéz a

¿'zchzlZz du panceZZaViz.

En paAticuLLzn Z'ImagzAlz SPOT o{^n.z du ^alt dz ¿a nz&oZjution auton^ant unz

cantognaphlz dz Z' occupation du ¿oZ aa 1/Z5.000, d'unz nzpztltlvltz accnuz pan. n.appont

a cqZZz quz pzjut ^ouAnlA Zz ¿atzZZltz LANDSAT un In^tiwmznt dz choix pouA quantl^lzn.

cao phznom^nzi d'znoólon.

Lz tnaltzmznt doÁ Imagz^ SPOT pz/mzt d'Idzntl^lzA, notammznt zn pznlodz dz

cnazi [{¡ontz dz¿ nzlQZi,, onagz¿] . Zzá zonzis da ba¿¿ln vziuant Zqm pZuÁ pnoductnÁczi

dz ¿zdlmznti zt pan cz blxùA dz ZocaZlÁzn. Zz¿ ¿zctzuM Zz6 pZui, ¿znÁlbZzi, à Z'zn.o¿lon

zt Zz6 ¿ouÁ-ba&ólm dz tzJL ou tz£ a^Zuznt nz¿pon¿abZz dz gno6 apponXà.

PaA aliZzanà, Za dz^lnltlon dz SPCiT aatonl&z Za caAt.ogn.aphlz dzi zonz&

agnlcoZzi dz typz mlcno-panczZZalnz commz czZa z¿t Zz pZai ¿ouvznt Zz cat, zn të.tzdz ba66ln où. Zz& pzntzi ¿ont pnononczzà.

Moyennant la considération d'un modèle d'ércxiabilité des sols construits

à partir de paramètres multiples, la connaissance de l'occupation du sol à diverses

périodes de l'année rend possible l'établissement automatique de cartes de l'érosion

moyenne eh tonnes /ha/ an. Un modèle de ce type a été réalisé en France sur deux

petits bassins versants d'affluents de l'Aille (département du Var).

EROSION: RESEAU HYDROGRAPHIQUE 30

Fig n°20. BASSIN DE L AILLE: Région de GONFARON Données TM du 24^7.04

O ) 2kml • 1

B.R.G.M-36 SON 662 GEO

EROSION. RESEAU HYDROLOGIQUE .OCCUPATION DU SOL31

Fign''21. BASSIN DE CAILLE : Région de GONFARON

0 1 2KmI ' 1

BRGM.66SGN 662GE0

EROSION. RESEAU HYDROLOGIQUE .OCCUPATION DU SOL31

Fign''21. BASSIN DE CAILLE : Région de GONFARON

0 1 2KmI ' 1

BRGM.66SGN 662GE0

EROSION : OCCUPATION DU SOL 32

Fign°22

2 Hm

Fign°23

BflSSIN DE L"flILLE

SOLS NUS

MñQUIS

CHENES ET PINS

CULTURES NON IDENTIFIEES

SOLS PEU COUUERTS

CHfiUMES

UIGNES

Données TMdu24J.Ô4

2Km4

EXTRflIT DE Lñ CLfiSSIFICRTION

GENERRLE

F/g

G.M-Ô6 SGN 662 GEO

VII _ LE FLEUVE AU FIL DE L' EAU 33

CUchë BR.G.M

B.R.G.M-66 5GN 662 GEO

- 34 -

VII-1 - LE FLEUVE VOIE DE COMMUNICATION

. La possibilité de remonter les fleuves a été le point de déoart de la conquête de nouveaux, espaces.

C'est encore le plus souvent par les fleuves que l'on pénètre la forêt tropicale et équatoriale. Des territoires

immenses n'étaient accessibles, jusqu'à des temps très récents, que par les voies d'eau. 'C'est en empruntant le

éseau hydrographique i que les explorateurs vont à la découverte de la forêt amazonienne qui couvre près du tiers

du territoire du continent Sud-américain, que les prospecteurs miniers mènent leurs recherches dans la forêt

amerounaise, gabonaise ou zaïroise.

. De tout temps l'hcjmme a cherché à naviguer sur le fleuve, pour se déplacer et pour faire du troc.

De nos jours, le fleuve, à toutes les échelles reste encore un moyen sûr et économique de transport,

flottaison du bois dans les pays nordiques, transport de céréales, de matières premières, etc.. En 1982, le

ransport de marchandises par le fleuve s'est élevé à 1.500 milliers de tonnes/km aux USA , 260 milliers de tonnes/km

en URSS, 50 milliers de tonnes/km en Allemagne fédérale, 10 milliers de tonnes/km en France. Le Rhin international

la frontière germano-néerlandaise a connu un trafic de 121 milliers de tonnes.

L'Amazone est le plus long fleuve navigable. Il autorise la remontée des navires de haute mer sur

600 km. '

On connaît le rôle joué par la navigation du Mississipi dans le développement de l'agriculture notamment

u Sud des Etats-Unis. Sur son cours inférieur i les convois atteignent 70.000 tonnes.

Le prix de revient du transport par fleuve est en moyenne 3 fois plus faible que par la route et 2 fois

lus faible que par le rail.

. La t<¿¿¿d<íie.ctLon zt zn pajitLcxitioA. tu maQSA SPOT dont la. d&i-ùiùtLon 4 ' appoAznte. aux pkotoi cii.>ü.mnvj¡

m 1130.000 peArmt di diitínga<¿A QJt de d>iu&eÁ un n&i&aa hydJioQiiaplvixiWL zxhawitL^, indUpzmabti pouA V QxptoiaZion

>X ¿a pnoip&cition du ^oniti d&ru>u.

Lu Imagu oatzlLCtaltu pAéieM&rvt ¿uA ¿u photo6 aOUznnu V-bnmzmz avantage, dam du iLZglom où.

l'zxÂMi généiiaiemznt pai dz caAiogtaplUz iopog>iapiUqu.z détoÁZÍéz, d'êXiiz tnii peu giomitiUquomznt dz^onmiu.

. Vara, £a iLZchzAchz d' accM.o¿i6zmznt du ponJJaiLitii dz nav^ation du ^¿zuvzi, dont VintíiíX izonoinùniz

.it ÎvÀAzrvt, du aménagzmznti iont ioavznt nicziioluzi , ia i¤¿éd¿tzct¿on à un ilôîz zznXaÀjn. a j'ouzn, dam ¿a

wUognapfUz du zonu à {¡oÀhtz ou ¿oiut ti/iant d'zau zn pOUodz d'étlagz, dam ¿z íuá\j¿ dz ia poi¿XU.on du banu dz

abiz, zt dz l' zmowLtLznznt du chznaux, dam la mUz zn iv-idzncz dz ¿zuáJÜí natuAzti. La télèdzXzctLon pznmzt dz

oa/uvÜL du caiitu négutiltzmznt mliu à Joua du >¿g¿om utuoÁJiLznnu zt dzùtaZquu ioavznt itzndau zt dL{^¿c¿-

emznt aczuiÁhtu à ta muuAz dOizctz. Saiyjant tu zouM d'zau. ¿tudL&i, la néiotatlon oi^znXz poA SPOT pzut ¿e

.é\jztz/L .imuiiliantz, maii compaAéz à zzLtz du aat/iu iaXztLLtu zxiitanti lz champ d' apptlcation ut ¿n&ompoAa-

tzmznt pùjui vaitz.

Vz giiandi p/ioj'zti d' amznagzmznt du ^tzavu où. du ILaÁiom znt/iz ^tzuvu iont à l'itudz ou. zn couM dz

éatuation à tuavzu tz mondz : zn Fuancz ta HjlUoyi Rhin-Sa'onz, zn EuAopz liaÁÁon RkCn-Maxn-Vanubz, au. EilúU.i^.nagzmoni da baM.¿n dz JACUl, ztz... dam luqazZi l'JjnagznJ.z ipatiaiz úp.'ikoáX tAoavZA towt na^tuAzltzmznt ia ptaaz.

- 34 -

VII-1 - LE FLEUVE VOIE DE COMMUNICATION

. La possibilité de remonter les fleuves a été le point de déoart de la conquête de nouveaux, espaces.

C'est encore le plus souvent par les fleuves que l'on pénètre la forêt tropicale et équatoriale. Des territoires

immenses n'étaient accessibles, jusqu'à des temps très récents, que par les voies d'eau. 'C'est en empruntant le

éseau hydrographique i que les explorateurs vont à la découverte de la forêt amazonienne qui couvre près du tiers

du territoire du continent Sud-américain, que les prospecteurs miniers mènent leurs recherches dans la forêt

amerounaise, gabonaise ou zaïroise.

. De tout temps l'hcjmme a cherché à naviguer sur le fleuve, pour se déplacer et pour faire du troc.

De nos jours, le fleuve, à toutes les échelles reste encore un moyen sûr et économique de transport,

flottaison du bois dans les pays nordiques, transport de céréales, de matières premières, etc.. En 1982, le

ransport de marchandises par le fleuve s'est élevé à 1.500 milliers de tonnes/km aux USA , 260 milliers de tonnes/km

en URSS, 50 milliers de tonnes/km en Allemagne fédérale, 10 milliers de tonnes/km en France. Le Rhin international

la frontière germano-néerlandaise a connu un trafic de 121 milliers de tonnes.

L'Amazone est le plus long fleuve navigable. Il autorise la remontée des navires de haute mer sur

600 km. '

On connaît le rôle joué par la navigation du Mississipi dans le développement de l'agriculture notamment

u Sud des Etats-Unis. Sur son cours inférieur i les convois atteignent 70.000 tonnes.

Le prix de revient du transport par fleuve est en moyenne 3 fois plus faible que par la route et 2 fois

lus faible que par le rail.

. La t<¿¿¿d<íie.ctLon zt zn pajitLcxitioA. tu maQSA SPOT dont la. d&i-ùiùtLon 4 ' appoAznte. aux pkotoi cii.>ü.mnvj¡

m 1130.000 peArmt di diitínga<¿A QJt de d>iu&eÁ un n&i&aa hydJioQiiaplvixiWL zxhawitL^, indUpzmabti pouA V QxptoiaZion

>X ¿a pnoip&cition du ^oniti d&ru>u.

Lu Imagu oatzlLCtaltu pAéieM&rvt ¿uA ¿u photo6 aOUznnu V-bnmzmz avantage, dam du iLZglom où.

l'zxÂMi généiiaiemznt pai dz caAiogtaplUz iopog>iapiUqu.z détoÁZÍéz, d'êXiiz tnii peu giomitiUquomznt dz^onmiu.

. Vara, £a iLZchzAchz d' accM.o¿i6zmznt du ponJJaiLitii dz nav^ation du ^¿zuvzi, dont VintíiíX izonoinùniz

.it ÎvÀAzrvt, du aménagzmznti iont ioavznt nicziioluzi , ia i¤¿éd¿tzct¿on à un ilôîz zznXaÀjn. a j'ouzn, dam ¿a

wUognapfUz du zonu à {¡oÀhtz ou ¿oiut ti/iant d'zau zn pOUodz d'étlagz, dam ¿z íuá\j¿ dz ia poi¿XU.on du banu dz

abiz, zt dz l' zmowLtLznznt du chznaux, dam la mUz zn iv-idzncz dz ¿zuáJÜí natuAzti. La télèdzXzctLon pznmzt dz

oa/uvÜL du caiitu négutiltzmznt mliu à Joua du >¿g¿om utuoÁJiLznnu zt dzùtaZquu ioavznt itzndau zt dL{^¿c¿-

emznt aczuiÁhtu à ta muuAz dOizctz. Saiyjant tu zouM d'zau. ¿tudL&i, la néiotatlon oi^znXz poA SPOT pzut ¿e

.é\jztz/L .imuiiliantz, maii compaAéz à zzLtz du aat/iu iaXztLLtu zxiitanti lz champ d' apptlcation ut ¿n&ompoAa-

tzmznt pùjui vaitz.

Vz giiandi p/ioj'zti d' amznagzmznt du ^tzavu où. du ILaÁiom znt/iz ^tzuvu iont à l'itudz ou. zn couM dz

éatuation à tuavzu tz mondz : zn Fuancz ta HjlUoyi Rhin-Sa'onz, zn EuAopz liaÁÁon RkCn-Maxn-Vanubz, au. EilúU.i^.nagzmoni da baM.¿n dz JACUl, ztz... dam luqazZi l'JjnagznJ.z ipatiaiz úp.'ikoáX tAoavZA towt na^tuAzltzmznt ia ptaaz.

.35.

NAVIGATION: LES COURANTS

~-v'^

st NAZAIRE

PORNICHET

Fig n"25

0 1 2KmI ' 1

LA LOIRE A sInAZAIRE

D D n. h ac c/ZM cc^ nr-n

.35.

NAVIGATION: LES COURANTS

~-v'^

st NAZAIRE

PORNICHET

Fig n"25

0 1 2KmI ' 1

LA LOIRE A sInAZAIRE

D D n. h ac c/ZM cc^ nr-n

NAVIGATION: LES BANCS DE SABLE 36

Fign°26b.SEDIMENTATION ESTUAIRIENNE

0 1 2 Km

Fign°26a.LA LOIRE A SÏNAZAIRE

Simulation SPOT

B.R.GM.Ô6 SGN662 GEO

- 37 -VII-2 - L'EAU DU FLEUVE

L'eau du fleuve se caractérise principalement, par la pente du lit, la

largeur du lit, la rugosité du lit, la vitesse du courant, le débit, le transit

d'eau, la charge solide transportée, sa chimie, sa température.

a - La pente du lit. Chaque fleuve a un profil en long qui a tendance à se

modifier en permanence, par le jeu des processus d'érosion et d'accumulation, jusqu'à

un profil d'équilibre.

Van¿ Zz6 nzglom, où Zqá n.zZz'JÚ topognaphlquzi {ont dz{aat, SPOT zn

o{{nant dzi, IjnagzA ¿tznzo6coplquz6 , pzut paZtLzn czttz Zacanz zt pzAmzttn.z dz dnzAizn.

un pno{lL zn Zong du {Zzuvz a\jzc dzÁ counbu dz nivzau dz 5 zn 5 m.

Garonne ^ '

1 ' 1 1

100 km 200

Seine1 \ 1

100 200

Loire .

100 200

300

1

300

300

400

400

400

r-i

J.....

5C

800 m

700

600

500

400

300

200

100

)0

1 1

500 600

500 600

1

700

700

/..l

J-

r,

500 /400 /'300 /200 /100 /

Ki/-

1 1

800 900 10

14001300

1200

1100

lOOO

900

800

700

600

500

400

300

200

100

00

b - La largeur du lit. On s'intéresse plus particulièrement au lit de crue

ou lit majeur qui doit contenir le débit de crue, c'est celui que va subir les mo¬

difications les plus visibles.

Dans les pays désertiques ou semi -désertiques, il n'est pas toujours aisé

de déterminer les zones d'inondations faute de pouvoir mener les observations au bon

moment.

Van¿ cao conditions cZÁjmatlquzs , SPOT a^àunz unz nzpztltlvltz dz 3 à 4

j'ouM zn moyznnz zt zàt zn mzsunz d'apponXzn dz& zZzmzntà tnzà lntznz¿6anta .

Vans ZzÁ pay¿ tzmpznú ou tn.oplcaux,Z' obitacZz à Z'uàagz dz Za tzZzdztzctlondzmzanjz Za couvznJunz nuagzusz, qui accompagnz gznznaZzmznt Zqa> pznlodz¿ dz cnaZÁ.

- 37 -VII-2 - L'EAU DU FLEUVE

L'eau du fleuve se caractérise principalement, par la pente du lit, la

largeur du lit, la rugosité du lit, la vitesse du courant, le débit, le transit

d'eau, la charge solide transportée, sa chimie, sa température.

a - La pente du lit. Chaque fleuve a un profil en long qui a tendance à se

modifier en permanence, par le jeu des processus d'érosion et d'accumulation, jusqu'à

un profil d'équilibre.

Van¿ Zz6 nzglom, où Zqá n.zZz'JÚ topognaphlquzi {ont dz{aat, SPOT zn

o{{nant dzi, IjnagzA ¿tznzo6coplquz6 , pzut paZtLzn czttz Zacanz zt pzAmzttn.z dz dnzAizn.

un pno{lL zn Zong du {Zzuvz a\jzc dzÁ counbu dz nivzau dz 5 zn 5 m.

Garonne ^ '

1 ' 1 1

100 km 200

Seine1 \ 1

100 200

Loire .

100 200

300

1

300

300

400

400

400

r-i

J.....

5C

800 m

700

600

500

400

300

200

100

)0

1 1

500 600

500 600

1

700

700

/..l

J-

r,

500 /400 /'300 /200 /100 /

Ki/-

1 1

800 900 10

14001300

1200

1100

lOOO

900

800

700

600

500

400

300

200

100

00

b - La largeur du lit. On s'intéresse plus particulièrement au lit de crue

ou lit majeur qui doit contenir le débit de crue, c'est celui que va subir les mo¬

difications les plus visibles.

Dans les pays désertiques ou semi -désertiques, il n'est pas toujours aisé

de déterminer les zones d'inondations faute de pouvoir mener les observations au bon

moment.

Van¿ cao conditions cZÁjmatlquzs , SPOT a^àunz unz nzpztltlvltz dz 3 à 4

j'ouM zn moyznnz zt zàt zn mzsunz d'apponXzn dz& zZzmzntà tnzà lntznz¿6anta .

Vans ZzÁ pay¿ tzmpznú ou tn.oplcaux,Z' obitacZz à Z'uàagz dz Za tzZzdztzctlondzmzanjz Za couvznJunz nuagzusz, qui accompagnz gznznaZzmznt Zqa> pznlodz¿ dz cnaZÁ.

- 38 -c La rugosité du lit. Sa connaissance est essentielle pour le calcul des

débits limites pouvant transiter par le lit mineur. La télédétection malheureusement

n'est pas en mesure actuellement d'apporter des informations sur sa valeur.

d La vitesse du courant. Sachant que la capacité d'érosion potentielle

d'un courant est proportionnelle au cube de sa vitesse et qu'il existe un rapport

précis entre la vitesse d'écoulement et le diamètre des matières mobilisées, on

comprend l'intérêt d'appréhender ce paramètre. La télédétection n'est bien évidemmeni

pas capable de fournir des éléments de cette nature.

e - Le débit. Là encore, il n'est pas possible d'atteindre le débit des

cours d'eau par télédétection, par contre dans certaines circonstances favorables, il

est possible de mettre en évidence, des prélèveirents ou des rejets dans la rivière, des

résurgences ou des pertes. La télédétection renseigne dans le temps sur le régime du

fleuve, abstraction faite de la couverture nuageuse.

f - Le tirant d'eau. Pour approcher par télédétection le tirant d'eau, il

faut qu'un certain nombre de conditions soient remplies, à savoir que les eaux ne

soient pas trop turbides et que la largeur du fleuve étudié soit compatible avec la

résolution du satellite. Avec une résolution de 1 0 à 20 mètres, le satellite SPOT

offre davantage de possibilités que LANDSAT. L'étude du modeste cours du Var, a montré

la faisabilité de cette approche.

g - La charge solide transportée. La mesure de la charge solide transportée

est très délicate, et il serait fort intéressant de pouvoir s'appuyer sur les données

spatiales pour approcher plus précisément sa valeur et alléger les mesures in situ.

Actuellement, il n'a pas été possible d'affirmer que la télédétection présente un

intérêt dans ce calcul. L'on sait, cependant, pouvoir distinguer (par exemple :

confluence Rhône-Saône) des eaux plus ou moins chargées et mesurer les distances

avant mélanges.

h - La chimie des eaux. Il n'est pas possible actuellement de déterminer

la minéralisation des eaux de fleuve à partir de l'espace. Il est possible de mettre

en évidence dans des conditions favorables des rejets qui peuvent' s'avérer des

pollutions s'ils sont accompagnés de matières en suspension ou de colorants.

i La température. Actuellement inaccessible à la télédétection sauf pour

les fleuves les plus larges en raison de la résolution encore insuffisante des

capteurs .

- 38 -c La rugosité du lit. Sa connaissance est essentielle pour le calcul des

débits limites pouvant transiter par le lit mineur. La télédétection malheureusement

n'est pas en mesure actuellement d'apporter des informations sur sa valeur.

d La vitesse du courant. Sachant que la capacité d'érosion potentielle

d'un courant est proportionnelle au cube de sa vitesse et qu'il existe un rapport

précis entre la vitesse d'écoulement et le diamètre des matières mobilisées, on

comprend l'intérêt d'appréhender ce paramètre. La télédétection n'est bien évidemmeni

pas capable de fournir des éléments de cette nature.

e - Le débit. Là encore, il n'est pas possible d'atteindre le débit des

cours d'eau par télédétection, par contre dans certaines circonstances favorables, il

est possible de mettre en évidence, des prélèveirents ou des rejets dans la rivière, des

résurgences ou des pertes. La télédétection renseigne dans le temps sur le régime du

fleuve, abstraction faite de la couverture nuageuse.

f - Le tirant d'eau. Pour approcher par télédétection le tirant d'eau, il

faut qu'un certain nombre de conditions soient remplies, à savoir que les eaux ne

soient pas trop turbides et que la largeur du fleuve étudié soit compatible avec la

résolution du satellite. Avec une résolution de 1 0 à 20 mètres, le satellite SPOT

offre davantage de possibilités que LANDSAT. L'étude du modeste cours du Var, a montré

la faisabilité de cette approche.

g - La charge solide transportée. La mesure de la charge solide transportée

est très délicate, et il serait fort intéressant de pouvoir s'appuyer sur les données

spatiales pour approcher plus précisément sa valeur et alléger les mesures in situ.

Actuellement, il n'a pas été possible d'affirmer que la télédétection présente un

intérêt dans ce calcul. L'on sait, cependant, pouvoir distinguer (par exemple :

confluence Rhône-Saône) des eaux plus ou moins chargées et mesurer les distances

avant mélanges.

h - La chimie des eaux. Il n'est pas possible actuellement de déterminer

la minéralisation des eaux de fleuve à partir de l'espace. Il est possible de mettre

en évidence dans des conditions favorables des rejets qui peuvent' s'avérer des

pollutions s'ils sont accompagnés de matières en suspension ou de colorants.

i La température. Actuellement inaccessible à la télédétection sauf pour

les fleuves les plus larges en raison de la résolution encore insuffisante des

capteurs .

.- 39 -VII-2.1 - L'EAU EXTRAITE DO FLEUVE

. L'homme soutire l'eau du fleuve, pour ses besoins sanitaires et ménagers,

pour les besoins de son agriculture, pour les besoins de son industrie. Il demande de

l'eau le plus souvent de qualité.

. En France, l'eau distribuée provient pour 79 % des fleuves et lacs, pour

18 % des aquifères souterrains, pour 3 % des sources.

. On estime les besoins en eau pour les pays peu développés à

40 1/ jour /habitant, pour l'Europe à 1500 1/ jour /habitant, pour les USA à

4000 1/ jour/habitant.

a - Alimentation en eau potable. On demande que cette eau ne contienne pas

d'organismes parasites ou pathogènes, de substances toxiques ou indésirables.

L'eau peut être extraite directement du fleuve. Ainsi, les Parisiens boi¬

vent l'eau de la Seine après qu'elle ait été filtrée et traitée. Les habitants de

LOS ANGELES consomment l'eau des rivières des Montagnes Rocheuses.

Le fleuve peut alimenter de façon induite les puits réalisés dans la nappe

alluviale, soutenus par le cours d'eau. LYON extrait chaque jour près de 500.000 m3

des champs de captage AEí» de CREPIEUX-CHARMY situés dans la nappe des alluvions qui

est réalimentée à plus de 90 H par le Rhône.

b - L ' eau pour 1 ' agriculture

Pour obtenir 1 kg de grain de blé il faut 1500 1 d'eau, pour 1 Jg de riz

4500 1 ; le coton exige 10 000 fois son poids d'eau I

On demande que l'eau d'irrigation ne soit pas trop minéralisée. L'agricul¬

ture s'approvisionne en eau principalement dans les eaux de surface. On retiendra en

France l'aménagement des Coteaux de Gascogne et la création du canal de Provence.

La mise en valeur des terres des pays désertiques ou semi-désertiques

passe par l'irrigation qui demande souvent l'acheminement de l'eau sur de grandes

distances.

c - L'eau pour l'industrie. Les besoins en eau pour l'industrie sont égale¬

ment très importants. C'est la raison pour laquelle, les centrales thermiques, les

complexes pétrochimiques, les scieries, les usines textiles se trouvent presque tou¬

jours en bordure des fleuves.

La télédztzcXlon pzut appoiUzn. du ln{oiumatlom ijutLtZi.

a - Sua lu poii-ihltltéi d'extAoction dz l'zau dam lz tzmpi ioltdîAzcXzmznt dani lz {Izuvz iolt dani la nappz da lit majzuA avzc {IttAotionnatuAzllz du rnatihiu zn iu^pzmlon zt amÎlLoiation dz la qaatùtz bacXOUznnz.

b - Sua l'uiagz {ait dz l'zau zxtnaltz, localLiotlon du zonzi ItA^guiàU,

Unz zxptoltatLon fiop intzmivz du {Izuvu â l'amont pilvz paA{oli Izi AivznaAm

aval d'unz zau. béné{lquz. La nzàotutlon dz SPOT Zit un atouX pouA ion atilliatlonpouA eu objzcXl{i dz QZitLon.

.- 39 -VII-2.1 - L'EAU EXTRAITE DO FLEUVE

. L'homme soutire l'eau du fleuve, pour ses besoins sanitaires et ménagers,

pour les besoins de son agriculture, pour les besoins de son industrie. Il demande de

l'eau le plus souvent de qualité.

. En France, l'eau distribuée provient pour 79 % des fleuves et lacs, pour

18 % des aquifères souterrains, pour 3 % des sources.

. On estime les besoins en eau pour les pays peu développés à

40 1/ jour /habitant, pour l'Europe à 1500 1/ jour /habitant, pour les USA à

4000 1/ jour/habitant.

a - Alimentation en eau potable. On demande que cette eau ne contienne pas

d'organismes parasites ou pathogènes, de substances toxiques ou indésirables.

L'eau peut être extraite directement du fleuve. Ainsi, les Parisiens boi¬

vent l'eau de la Seine après qu'elle ait été filtrée et traitée. Les habitants de

LOS ANGELES consomment l'eau des rivières des Montagnes Rocheuses.

Le fleuve peut alimenter de façon induite les puits réalisés dans la nappe

alluviale, soutenus par le cours d'eau. LYON extrait chaque jour près de 500.000 m3

des champs de captage AEí» de CREPIEUX-CHARMY situés dans la nappe des alluvions qui

est réalimentée à plus de 90 H par le Rhône.

b - L ' eau pour 1 ' agriculture

Pour obtenir 1 kg de grain de blé il faut 1500 1 d'eau, pour 1 Jg de riz

4500 1 ; le coton exige 10 000 fois son poids d'eau I

On demande que l'eau d'irrigation ne soit pas trop minéralisée. L'agricul¬

ture s'approvisionne en eau principalement dans les eaux de surface. On retiendra en

France l'aménagement des Coteaux de Gascogne et la création du canal de Provence.

La mise en valeur des terres des pays désertiques ou semi-désertiques

passe par l'irrigation qui demande souvent l'acheminement de l'eau sur de grandes

distances.

c - L'eau pour l'industrie. Les besoins en eau pour l'industrie sont égale¬

ment très importants. C'est la raison pour laquelle, les centrales thermiques, les

complexes pétrochimiques, les scieries, les usines textiles se trouvent presque tou¬

jours en bordure des fleuves.

La télédztzcXlon pzut appoiUzn. du ln{oiumatlom ijutLtZi.

a - Sua lu poii-ihltltéi d'extAoction dz l'zau dam lz tzmpi ioltdîAzcXzmznt dani lz {Izuvz iolt dani la nappz da lit majzuA avzc {IttAotionnatuAzllz du rnatihiu zn iu^pzmlon zt amÎlLoiation dz la qaatùtz bacXOUznnz.

b - Sua l'uiagz {ait dz l'zau zxtnaltz, localLiotlon du zonzi ItA^guiàU,

Unz zxptoltatLon fiop intzmivz du {Izuvu â l'amont pilvz paA{oli Izi AivznaAm

aval d'unz zau. béné{lquz. La nzàotutlon dz SPOT Zit un atouX pouA ion atilliatlonpouA eu objzcXl{i dz QZitLon.

L'EAU DU FLEUVE .ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Fign'27- Champ de captage de CREPIEUX.CHARMY. Agglomération Lyonnaise

Données TM du 25.4.84

B.R.G.M_66 SGN66PGFO

L EAU DU FLEUVE: IRRIGATION

Fign°2ô- Le NU à KOSTÎ (Soudan) Fign°29. Le Niger a NIAMEY ( Niger)O 1 2Km

Simulation SPOT

BRGM-Ô6 SON 662 GEO

- 42 -

VII-2. 2 - L'EAU REJETEE AU FLEUVE

Toute l'eau extraite du fleuve n'est pas consommée, une grande partie est

re jetée après usage, chargée en matières solides, modifiée chimiquement, organique¬

ment, thermiquement .

Ainsi, l'eau de la Garonne se pollue chimiquement à ST GAUDENS (papeterie)

à TOULOUSE (industries chimiques), se pollue organiquement (abattoirs de TOULOUSE)

puis s'épure naturellement en aval de TOULOUSE, puis se repollue à AGEN et BORDEAUX.

Elle se pollue thermiquement à l'aval de la centrale nucléaire de GOLFECH.

. Le refroidissement de la vapeur sortant d'une turbine associés à une

centrale thermique classique ou nucléaire nécessite au niveau des condenseurs,

40 m3/s d'eau froide pour une tranche de 1000 MW. Cette eau se réchauffe d'environ

10°C avant de retourner au fleuve. Dans l'eau réchauffée le taux d'oxygène dissous

diminue, provoquant l'asphyxie des êtres vivants.

. Le Rhin est devenu tristement célâDre pour ses pollutions. En dehors

des pollutions catastrophiques à caractère exceptionnel on estime que sont rejetés

dans le fleuve 170 Kg/s d'ions chlore, 4.000.000 t/an de nitrates, 2.200.000 t/an

de sulfates, 7 200 t/an d'hydrocarbures, 2 t/an de chrome et 1 t/an d'arsenic.

. Les rejets d'égouts, abattoirs, porcheries, laiteries, papeteries, la¬

veries, etc. . . sont les principales causes de pollutions organiques des fleuves

consommatrices d'oxygène.

UaZhzuAZuizmznt, Za tzZzdztzctlon ¿patlaZz actuzZZzmznt, nz pzat pa¿

gnand chO'SZ poun. mzttn.z zn zvldzncz Zz¿ poZZutlon¿ zZZzí>-mmz¿ .

Pa/L contiLZ, Zqá ImagzA {ounnlzi, pan SPOT notammznt pzAmzttznt dz cantogna-

phlzn Zzi zonzÁ â nlsquza zt dz ¿alvnz Z' znvlnonnzmznt du {Zzuvz, zt mêmz Zzis nzj'zti,

dz quzZquz Impontancz Zonsquz Zzua changz ¿oZÁdz zit a¿6zz dl{{znzntz dz czZZz du

{Zzuvz.

IZ panait ImponXant quz Zzâ gz^itlonnalAZÁ du {Zzuvz utlZlàznt Zz& donnzzi,

¿atzZZltalnzÁ poun appuyzn. Zz¿ ob^zAvatlom du ¿ulvl In ¿Ita da {Zzuvz.

Lao n.zjzt& ¿oZldzó, pa/i zxzmpZz, ¿ont tout à {ait dztzctabZz¿, cormz czZa

Z6t Zz ca¿ poun. Zzi> bouzÁ d' zxpZoltaXlon¿ mlnWiZA, pan zxzmpZz [Imigz dz THIO) oa dz

¿tatloni) d'zpuAatlon.

- 42 -

VII-2. 2 - L'EAU REJETEE AU FLEUVE

Toute l'eau extraite du fleuve n'est pas consommée, une grande partie est

re jetée après usage, chargée en matières solides, modifiée chimiquement, organique¬

ment, thermiquement .

Ainsi, l'eau de la Garonne se pollue chimiquement à ST GAUDENS (papeterie)

à TOULOUSE (industries chimiques), se pollue organiquement (abattoirs de TOULOUSE)

puis s'épure naturellement en aval de TOULOUSE, puis se repollue à AGEN et BORDEAUX.

Elle se pollue thermiquement à l'aval de la centrale nucléaire de GOLFECH.

. Le refroidissement de la vapeur sortant d'une turbine associés à une

centrale thermique classique ou nucléaire nécessite au niveau des condenseurs,

40 m3/s d'eau froide pour une tranche de 1000 MW. Cette eau se réchauffe d'environ

10°C avant de retourner au fleuve. Dans l'eau réchauffée le taux d'oxygène dissous

diminue, provoquant l'asphyxie des êtres vivants.

. Le Rhin est devenu tristement célâDre pour ses pollutions. En dehors

des pollutions catastrophiques à caractère exceptionnel on estime que sont rejetés

dans le fleuve 170 Kg/s d'ions chlore, 4.000.000 t/an de nitrates, 2.200.000 t/an

de sulfates, 7 200 t/an d'hydrocarbures, 2 t/an de chrome et 1 t/an d'arsenic.

. Les rejets d'égouts, abattoirs, porcheries, laiteries, papeteries, la¬

veries, etc. . . sont les principales causes de pollutions organiques des fleuves

consommatrices d'oxygène.

UaZhzuAZuizmznt, Za tzZzdztzctlon ¿patlaZz actuzZZzmznt, nz pzat pa¿

gnand chO'SZ poun. mzttn.z zn zvldzncz Zz¿ poZZutlon¿ zZZzí>-mmz¿ .

Pa/L contiLZ, Zqá ImagzA {ounnlzi, pan SPOT notammznt pzAmzttznt dz cantogna-

phlzn Zzi zonzÁ â nlsquza zt dz ¿alvnz Z' znvlnonnzmznt du {Zzuvz, zt mêmz Zzis nzj'zti,

dz quzZquz Impontancz Zonsquz Zzua changz ¿oZÁdz zit a¿6zz dl{{znzntz dz czZZz du

{Zzuvz.

IZ panait ImponXant quz Zzâ gz^itlonnalAZÁ du {Zzuvz utlZlàznt Zz& donnzzi,

¿atzZZltalnzÁ poun appuyzn. Zz¿ ob^zAvatlom du ¿ulvl In ¿Ita da {Zzuvz.

Lao n.zjzt& ¿oZldzó, pa/i zxzmpZz, ¿ont tout à {ait dztzctabZz¿, cormz czZa

Z6t Zz ca¿ poun. Zzi> bouzÁ d' zxpZoltaXlon¿ mlnWiZA, pan zxzmpZz [Imigz dz THIO) oa dz

¿tatloni) d'zpuAatlon.

REJETS DANS L EAU DU FLEUVE

Fig n° 30 a

TH!0 (Nouvelle Calédonie)et ses miner, je Nickel

2 Km

Simulation SPOT

Fig n° 30 b

BRG.M-86 SGN662 GEO

Lbb EAUX MELEES

Données TMdu 25.4-Ö4

JKm

Fig n°31- La Saône (en rouge). Le Rhône (en brun) à LYONB.R.G.M- $6 SGN 662 GEO

- 45 -

VII-3 - LES MATERIAUX DU FLEUVE

Les fleuves transportent des sédiments fins et des matériaux grossiers

en quantité.

Les sédiments fins sont en suspension dans l'eau. Un m3 d'eau du HOANG HO

(fleuve jaune) contient 50 kg de loess. Le Rio Puerco au Sud-Ouest des USA fournit

144 kg de sédiments fins au m3 . Le Rhin Néerlandais seulement 80 g.

On estime que la Loire apporte à l'océan 4 millions de m3 de matériaux

par an, le Rhin 20 millions de tonnes , le Mississipi 400 millions de tonno et

l'Amazone de l'ordre du milliard de tonnes.

A noter que le petit fleuve cotier : le TECH (82 km) (lyr. Orientales) lors de

la crue du 10/1940 a transporté quelque 20 millions de tonnes de blocs de cailloux ! ;

Les eaux déposent ces alluvions dans les plaines alluviales ou dans les

deltas. On estime à 15 à 30 cm par siècle l'accumulation d'alluvions dans le lit

mineur et le lit majeur du Nil. Le Nil transporte 60 millions de tonn^ de limon

par an.

Le fleuve offre à l'homme les granulats :, sables, graviers, galets, utiles

pour les travaux pviblics ou la construction.

L'extraction des granulats est souvent anarchique. Le plus souvent pour

limiter les coûts de transport, elle se fait de manière intensive et localisée à

proximité des chantiers de construction. Et pour des facilités ' d'exploitation

l'extraction a lieu dans le lit même de la rivière.

Ces extractions modifient souvent profondément le comportement du fleuve,

et les conséquences de l'exploitation désordonnée des granulats sont parfois grandes.

L'impact de ces extractions qui privent le cours d'eau des matériaux mo¬

bilisables lors des crues se traduit par des changements morphologiques :

- abaissement du lit mineur avec pour conséquence l'abaissement du niveau

piézométrique de la nappe phréatique, entraînant la chute de production voire le

tarissement des puits de la plaine alluviale, et modifiant les conditions d'appro¬

visionnement en eau des cultures agricoles ou maraîchères .

- divagations du lit ayant pour conséquence une accentuation des méandres

et de 1 ' instabilité des berges .

- 45 -

VII-3 - LES MATERIAUX DU FLEUVE

Les fleuves transportent des sédiments fins et des matériaux grossiers

en quantité.

Les sédiments fins sont en suspension dans l'eau. Un m3 d'eau du HOANG HO

(fleuve jaune) contient 50 kg de loess. Le Rio Puerco au Sud-Ouest des USA fournit

144 kg de sédiments fins au m3 . Le Rhin Néerlandais seulement 80 g.

On estime que la Loire apporte à l'océan 4 millions de m3 de matériaux

par an, le Rhin 20 millions de tonnes , le Mississipi 400 millions de tonno et

l'Amazone de l'ordre du milliard de tonnes.

A noter que le petit fleuve cotier : le TECH (82 km) (lyr. Orientales) lors de

la crue du 10/1940 a transporté quelque 20 millions de tonnes de blocs de cailloux ! ;

Les eaux déposent ces alluvions dans les plaines alluviales ou dans les

deltas. On estime à 15 à 30 cm par siècle l'accumulation d'alluvions dans le lit

mineur et le lit majeur du Nil. Le Nil transporte 60 millions de tonn^ de limon

par an.

Le fleuve offre à l'homme les granulats :, sables, graviers, galets, utiles

pour les travaux pviblics ou la construction.

L'extraction des granulats est souvent anarchique. Le plus souvent pour

limiter les coûts de transport, elle se fait de manière intensive et localisée à

proximité des chantiers de construction. Et pour des facilités ' d'exploitation

l'extraction a lieu dans le lit même de la rivière.

Ces extractions modifient souvent profondément le comportement du fleuve,

et les conséquences de l'exploitation désordonnée des granulats sont parfois grandes.

L'impact de ces extractions qui privent le cours d'eau des matériaux mo¬

bilisables lors des crues se traduit par des changements morphologiques :

- abaissement du lit mineur avec pour conséquence l'abaissement du niveau

piézométrique de la nappe phréatique, entraînant la chute de production voire le

tarissement des puits de la plaine alluviale, et modifiant les conditions d'appro¬

visionnement en eau des cultures agricoles ou maraîchères .

- divagations du lit ayant pour conséquence une accentuation des méandres

et de 1 ' instabilité des berges .

- 46 -

Ainsi, il a été montré qu'au cours des 20 dernières années, la rivière

Allier a présenté des divagations extrêmes du lit mineur de l'ordre de 250 m.

Les divagations des fleuves peuvent mettre en péril des villes entières en

s 'approchant des constructions.

Les barrages sur les fleuves, non seulement peuvent retenir les alluvions

et entraîner, le comblement des retenues amont, mais encore modifier le canportement

du fleuve avec les conséquences décrites plus haut. Ils privent parfois ainsi, les

terres agricoles des dépôts de limons fertiles qui se déposent lors des crues.

La tzZzdztzctlon SPOT avzc ¿a núoZutlon zt ¿a nzp¤tltl\}lXz va apponXzn.,

c'ZÁt czJitaln, un moyzn dz mlzux connaZtnz Zz¿ pnocz¿¿u¿ d'zvoZutlon dz Za monpho-

Zoglz dzA {Zzuvu zt dz poAt Za mimz {ounnlf. des zZmznt¿ pZuA {labios pouA Za

pnzvlAlon dzs Impacts dzs diiagages zt dzs zxtnactlon¿ dans Zz {Zzuvz.

Lzs Imagzs SPOT pznmzttznt dz n.zczn¿zn Zzs actlvltzs d' zxtAactlon zxlstayitdzjà Zz Zong dzs nlvlzn.zs dans Zz Zlt mlnzun ou Zz Ht majzun. EZtzs con¿tltuzntun InstAumznt dz choix poun Zz ¿ulvl dz Za tn.an¿{onmatlon du pno{lZ zt du chzml-

nzmznt du couJis d'zau, zt mzsunzn pan. companal&on d'ztats ¿ucczs¿l{¿ Z' Impactdz tzJi ou tzJi amznagzmznt.

A¿¿oclzzs à dzs mzsunzs In ¿Itu, Zzs Imdgzs ¿atzZZltalAzs dolvznt pzn-

mzttnz, zn nzvzZant Za tunbldltz dzs zaax d'avoln. dzs vaZzuAs pZus pn.zcú>zs dzs

dzblts ¿oZldzs dzs gnands {Zzavzs.

En{ln, ¿l Z'zxtnactlon dam Za nlvlznz zZZz-mzmz pzut ¿z nzvzZzn avoln

dzs con¿zquznczs {âchzuszs, Za tzZzdztzctlon concounzAa à Za n.zckznchz dzs zonzs

zxpZoliabZzs dans Za pZalnz aZluvlaZz. La pno{ondzun dzs pZans d'zau alrnl cjizzs

pan. czs extnact¿on¿, ¿ouvznt n.zgZzmzntzzs poun. dzs n.alson¿ dz pnotzctlon dz

Z' znviAonnzmznt, pzat êtnz appnochzz pan Zzs n.zpon¿zs ¿pzctnalzs.

- 46 -

Ainsi, il a été montré qu'au cours des 20 dernières années, la rivière

Allier a présenté des divagations extrêmes du lit mineur de l'ordre de 250 m.

Les divagations des fleuves peuvent mettre en péril des villes entières en

s 'approchant des constructions.

Les barrages sur les fleuves, non seulement peuvent retenir les alluvions

et entraîner, le comblement des retenues amont, mais encore modifier le canportement

du fleuve avec les conséquences décrites plus haut. Ils privent parfois ainsi, les

terres agricoles des dépôts de limons fertiles qui se déposent lors des crues.

La tzZzdztzctlon SPOT avzc ¿a núoZutlon zt ¿a nzp¤tltl\}lXz va apponXzn.,

c'ZÁt czJitaln, un moyzn dz mlzux connaZtnz Zz¿ pnocz¿¿u¿ d'zvoZutlon dz Za monpho-

Zoglz dzA {Zzuvu zt dz poAt Za mimz {ounnlf. des zZmznt¿ pZuA {labios pouA Za

pnzvlAlon dzs Impacts dzs diiagages zt dzs zxtnactlon¿ dans Zz {Zzuvz.

Lzs Imagzs SPOT pznmzttznt dz n.zczn¿zn Zzs actlvltzs d' zxtAactlon zxlstayitdzjà Zz Zong dzs nlvlzn.zs dans Zz Zlt mlnzun ou Zz Ht majzun. EZtzs con¿tltuzntun InstAumznt dz choix poun Zz ¿ulvl dz Za tn.an¿{onmatlon du pno{lZ zt du chzml-

nzmznt du couJis d'zau, zt mzsunzn pan. companal&on d'ztats ¿ucczs¿l{¿ Z' Impactdz tzJi ou tzJi amznagzmznt.

A¿¿oclzzs à dzs mzsunzs In ¿Itu, Zzs Imdgzs ¿atzZZltalAzs dolvznt pzn-

mzttnz, zn nzvzZant Za tunbldltz dzs zaax d'avoln. dzs vaZzuAs pZus pn.zcú>zs dzs

dzblts ¿oZldzs dzs gnands {Zzavzs.

En{ln, ¿l Z'zxtnactlon dam Za nlvlznz zZZz-mzmz pzut ¿z nzvzZzn avoln

dzs con¿zquznczs {âchzuszs, Za tzZzdztzctlon concounzAa à Za n.zckznchz dzs zonzs

zxpZoliabZzs dans Za pZalnz aZluvlaZz. La pno{ondzun dzs pZans d'zau alrnl cjizzs

pan. czs extnact¿on¿, ¿ouvznt n.zgZzmzntzzs poun. dzs n.alson¿ dz pnotzctlon dz

Z' znviAonnzmznt, pzat êtnz appnochzz pan Zzs n.zpon¿zs ¿pzctnalzs.

EXTRACTION DE MATERIAUX DANS LE FLEUVE

La Tinêe se jette dans

le Var

Fign°32.Cliché B.R.G.M

LE VAR. L incendie deLEVENS

Données SPOT du 24.7.66

Fign°33

B.R.G.M-Ô6 SON 662 GEO

LE FLEUVE AMENAGE DUNE SUCCESSION DE SEUILS

Fign°34- LE VARA L OUEST DE NICE

Données SPOT du 24-7.Ô6

2 Km—t

LA PLAINE ALLUVIALE

Ftgn°35- Les Gravieres2Km

F/g n°36. Le Parcellaire

LA GARONNE (de Grenade à Blagnac)

Simulation SPOT

B.R.G.M-Ô6 SGN 662 GFD

Ftgn°37- LE RHONE: Cana! de MER/BEL et de JON AGE _ Données TM du 25-4-64B.R.G.M.66 5GN 662 GEO

Fign°38- LE RHONE: Canal de MER/BEL et de JONAGE _ Données TM du 25.4.842 Km

B.R.G.M. 86 SGN 662 GEOtn

- 52 -

VII-4 - AMEÜÍAGEIMENT DU FLEUVE

. Avec les moyens dont dispose actuellement l'homme, il est possible de

vaincre la puissance et la violence des flots du fleuve, par des aménagements de

grande ampleur.

. Toutefois, ces aménagements ne peuvent être réalisés sans une bonne

connaissance du comportement du fleuve avant et après, sous peine de constater des

résultats allant à l'encontre de ceux escomptés.

. Ces aménagements sont destinés à :

- lutter contre les crues ,

- soutenir les étiages,- favoriser la navigation,- produire de l'énergie hydroélectrique,- accroître les communications, etc..

a Les berges et digues. Ce sont des ouvrages de protection contre l'éro¬

sion et les inondations, dont le coût est élevé, et que l'on cherche à optimiser en

longueur et en hauteur.

Ces ouvrages sont justifiés tant sur le plan protection des gens et des

biens que sur le plan économique.

Les inondations font encore régulièrement de nombreuses victimes, 900.000

morts en Chine en 1887 par les inondations du fleuve jaune, 2.000.000 de sinistrés

en 1969 à SHANTUNG, 2 500 morts au BENGLADESH en 1974. En novembre 1966, 6.000

boutiques furent endommagées à FLORENCE.

Les inondations anéantissent les récoltes, mettent en péril les industries.

L'imagz ¿atzZZÁtalAZ comtltuz dans cz domalnz, unz aldzà Za dzclslon .

Zonsquz Zzs phznomznzs ob¿znvz¿ zt Zzs lM{nastnactuAzs pnojztzzs pnz¿zntznt unz

ampZzun ¿upznlzaAz a quzZquzs dlzalnzs dz mztAzs, compatlbZz avzc la AZSoZutlon dz

Z'imagz. C'zst Zz cas dzs gAands {Zzuvzs d'A¿lz, d'A{nÁjqw¿ zt d'AmzAlquz du

Sud znconz pzu amznagz¿, dont Zzs divagations da Zlt pzuvznt êtAz aiszmznt

¿ulvlzs pan companalsons d'imagzs SPOT.

- 52 -

VII-4 - AMEÜÍAGEIMENT DU FLEUVE

. Avec les moyens dont dispose actuellement l'homme, il est possible de

vaincre la puissance et la violence des flots du fleuve, par des aménagements de

grande ampleur.

. Toutefois, ces aménagements ne peuvent être réalisés sans une bonne

connaissance du comportement du fleuve avant et après, sous peine de constater des

résultats allant à l'encontre de ceux escomptés.

. Ces aménagements sont destinés à :

- lutter contre les crues ,

- soutenir les étiages,- favoriser la navigation,- produire de l'énergie hydroélectrique,- accroître les communications, etc..

a Les berges et digues. Ce sont des ouvrages de protection contre l'éro¬

sion et les inondations, dont le coût est élevé, et que l'on cherche à optimiser en

longueur et en hauteur.

Ces ouvrages sont justifiés tant sur le plan protection des gens et des

biens que sur le plan économique.

Les inondations font encore régulièrement de nombreuses victimes, 900.000

morts en Chine en 1887 par les inondations du fleuve jaune, 2.000.000 de sinistrés

en 1969 à SHANTUNG, 2 500 morts au BENGLADESH en 1974. En novembre 1966, 6.000

boutiques furent endommagées à FLORENCE.

Les inondations anéantissent les récoltes, mettent en péril les industries.

L'imagz ¿atzZZÁtalAZ comtltuz dans cz domalnz, unz aldzà Za dzclslon .

Zonsquz Zzs phznomznzs ob¿znvz¿ zt Zzs lM{nastnactuAzs pnojztzzs pnz¿zntznt unz

ampZzun ¿upznlzaAz a quzZquzs dlzalnzs dz mztAzs, compatlbZz avzc la AZSoZutlon dz

Z'imagz. C'zst Zz cas dzs gAands {Zzuvzs d'A¿lz, d'A{nÁjqw¿ zt d'AmzAlquz du

Sud znconz pzu amznagz¿, dont Zzs divagations da Zlt pzuvznt êtAz aiszmznt

¿ulvlzs pan companalsons d'imagzs SPOT.

- 53 -I

b - Les barrages. Les premiers barrages alimentant des aqueducs furent

construits au début de l'ère Chrétienne par les romains. Cette technique fut égale¬

ment utilisée à la même époque pour la mise en valeur des vallées de l'INDE."

On rapporte , qu ' il y a 5 000 ans même, le pharaon Menés avait fait barrer

le cours du NIL par une digue de boue 1 >.

Aujourd'hui d'énormes barrages s'élèvent en travers de la plupart des

grands fleuves. Ils produisent le quart de l'électricité consonimée dans le monde.

Les barrages se comptent par dizaines de milliers, dont les dimensions

sont des plus variées. On pense aux plus grands comme le barrage de Grand Coulée

formant une retenue de 6 milliards de m3 sur la COLUMBIA (USA), le barrage d'ITAIPU

sur le PARANA entre le PARAGUAY et le BRESIL, long de 7,7 km, haut de quelqusISO m,

formant une retenue de 225.000 ha et qui fournit 75 milliards de kilowatt/heure par an,

ou le complexe de barrages du Nord du QUEBEC axé sur la Grande-rivière, qui descend

du LABRADOR et aboutit à la Baie James, entraînant le bouleversement d'une super¬

ficie voisine du tiers de la FRANCE. Mais d'autres ont des dimensions plus modestes

et présentent aussi un intérêt considérable. La CHINE a réhabilité depuis 1968 plus

de 90.000 anciens déversoirs qu'elle a équipé de petites centrales.

Les barrages permettent d'arrêter les crues, ainsi en FRANCE, le Rhône,

la Seine et à présent la Loire sont aménagés pour régulariser le cours des fleuves

aux débordements dévastateurs.

Les barrages sont réalisés également pour fournir aux villes des réserves

d'eau potable et à 1 ' agriculture de l'eau pour l'irrigation en des périodes où les

étiages des cours d'eau sont trop faibles.

. Les études préalables à la construction des barrages sont en général de

cinq ordres.

- Choix du site pour assurer la plus grande hauteurs de chute, le plus

grand volume de retenu, le plus petit volume de travaux.

- Stabilité du barrage pour laquelle doivent être examinés les problèmes

géologiques, tectoniques, sismiques , géotechniques. . .

- Rentabilité du projet : calculs à partir du coût des ouvrages et du gain

dépendant des caractéristiques hydrologiques du cours d'eau.

- Capacité de transport solide du cours d'eau : envasement de la retenue,

érosion du lit aval.

- Impact sur l'environnement ; développement d'un micro-climat, évolution

de la végétation, surfaces inondées, provocation de tremblements de terre, insalu¬

brité ou mise en valeur touris tique j

- 53 -I

b - Les barrages. Les premiers barrages alimentant des aqueducs furent

construits au début de l'ère Chrétienne par les romains. Cette technique fut égale¬

ment utilisée à la même époque pour la mise en valeur des vallées de l'INDE."

On rapporte , qu ' il y a 5 000 ans même, le pharaon Menés avait fait barrer

le cours du NIL par une digue de boue 1 >.

Aujourd'hui d'énormes barrages s'élèvent en travers de la plupart des

grands fleuves. Ils produisent le quart de l'électricité consonimée dans le monde.

Les barrages se comptent par dizaines de milliers, dont les dimensions

sont des plus variées. On pense aux plus grands comme le barrage de Grand Coulée

formant une retenue de 6 milliards de m3 sur la COLUMBIA (USA), le barrage d'ITAIPU

sur le PARANA entre le PARAGUAY et le BRESIL, long de 7,7 km, haut de quelqusISO m,

formant une retenue de 225.000 ha et qui fournit 75 milliards de kilowatt/heure par an,

ou le complexe de barrages du Nord du QUEBEC axé sur la Grande-rivière, qui descend

du LABRADOR et aboutit à la Baie James, entraînant le bouleversement d'une super¬

ficie voisine du tiers de la FRANCE. Mais d'autres ont des dimensions plus modestes

et présentent aussi un intérêt considérable. La CHINE a réhabilité depuis 1968 plus

de 90.000 anciens déversoirs qu'elle a équipé de petites centrales.

Les barrages permettent d'arrêter les crues, ainsi en FRANCE, le Rhône,

la Seine et à présent la Loire sont aménagés pour régulariser le cours des fleuves

aux débordements dévastateurs.

Les barrages sont réalisés également pour fournir aux villes des réserves

d'eau potable et à 1 ' agriculture de l'eau pour l'irrigation en des périodes où les

étiages des cours d'eau sont trop faibles.

. Les études préalables à la construction des barrages sont en général de

cinq ordres.

- Choix du site pour assurer la plus grande hauteurs de chute, le plus

grand volume de retenu, le plus petit volume de travaux.

- Stabilité du barrage pour laquelle doivent être examinés les problèmes

géologiques, tectoniques, sismiques , géotechniques. . .

- Rentabilité du projet : calculs à partir du coût des ouvrages et du gain

dépendant des caractéristiques hydrologiques du cours d'eau.

- Capacité de transport solide du cours d'eau : envasement de la retenue,

érosion du lit aval.

- Impact sur l'environnement ; développement d'un micro-climat, évolution

de la végétation, surfaces inondées, provocation de tremblements de terre, insalu¬

brité ou mise en valeur touris tique j

- 54 -

. La tétzdztzcZLon, zn paAXiculLzA SPOT qui iouAnCt du Ámagu itiAíoizopLqau à t'íckzttz da

1125.000, va appoKtzA un zoncouAi pnezlzux dam tz choix du iltz, zn paAticuLizA zn ditmùtant avzc

'pn.íQÍ/i¿on £e. basiin vzuant d' aJLanzntaZLon , en ^ouMnlaant unz bonnz coAtogiaphÂJZ du Azizaa hydAognaphiqaz.

. La tétzdétzction zn génzAat {¡ouAnit du donnzu iuA ia {¡AactuAotLon UizntLziZz dam tz cadizdz l'itudz géotoglqaz du ilXz. A notZA paA exzmptz, q'az tou dz t'ztudz du iltz du boAAagz dz l'ARNON [dipoA-tzmznt da CkzA) , t'ImagzAlz LANDSAT a laliii pAéiagzA un accident au dAolX du baAAagz'qaz t' zxamzn du photoiazAlznnu zt lu pAzmlzM iondagu micanlquu n'a pa¿ Aívíti zt quÂ. i'ut tAoavz con^lnmz tou du fiavauxdz comtfWLcXlon. L'homme, dz l'oAt n'a pai tz dAolX d'IgnofiZA toM du iXuÂu dz AZconnaLiiancz du iltz tu donnéu

dz titídítzctÁ.on. Lz changemznt d'échzltz pouvant. KzvitzA dz nouvzaux êtémznti itAuctuAaux, aacanz donnez nz pzutgtiz négligez zn paAtlaatlzA czttu dz SPOT', ll i'Ut av¤Aé quz czAtalm accidznti nz iont m¿4 en ivldzncz qaz paA

anz étudz nuttitempoAzltz, auMl t' zxamzn de. ¿c&tu à pùnlzuM datu ut-H Kzcommandi. C'zit alrnl qaz t'ztudz mat-

tldatz dz ta vaZtéz du Rkdnz a KtviZt du accidznti tAavzAiant tz ^tzuvz zt nuuqa&i paA piuilzuM mUnud'aZiuvlom.

. La têZiditzction a bizn ivldzmmznt ia ptacz dam la détzAmlnatlon du caAact&ivutlqau da ¿tzuvz.

Vam l'étudz du fiampoAti iolLdu vilnlcuMi paA tz (¡tzavz, ta t¤tzd¿tzctlon zt zn poAtlcuZlzA SPOT

zn fljilion dz ta Kiioàitlon, pznmzt dz pAécliZA ta cauvznMxAz végitatz du boiiln, {¡actzuA uizntlzt dam tzpkénominz dz AuÂAizttemznt, zt dz dAUiZA unz aoAtognjaphlz du {oHmtlom iupzA^lclzltu ^actzuA d' ÎKodablliXidu ioli.

La construction du barrage d' Assouan en EGYPTE dans les années 1960 n'a pas été sans conséquences né¬

fastes. La plus grande partie des limons qui autrefois, enrichissaient la plaine alluviale et le 'del ta du Nil

lors des inondations est maintenant retenue dans le lac NASSER, avec pour résultat la nécessité pour les

paysans d'utiliser de plus en plus d'engrais chimiques coûteux, et l'érosion lente par les courants marins du

delta qui ne reçoit plus guère de sédiments.

. L'impact de l'ouvrage sur l'environnement, peut être étudié à partir des données satellitdires

acquises avant, pendant et après la construction, en particulier sur l'occupation du sol, comme les images

SPOT le montrent.

. Lu pAobthnu dz izdlmzntatlon dz ta Aztznaz pzuvznt SXiz ¿tadléi a poitzJuioil a dzux nlvzaux :

- Lofu, deó cnuu dz la nÁvl^Kz d' atlmzntatlon, où la compaAalion d'imagu pouA tu gnandu iztznuuAzmzlgnznt iuA ta tunbldltz du zaux quz l'on cotAitznt avzc tu paAamitAu pisivlcmzXiJuqau .

- LoA¿ dz la vldangz dzi n.ziZAvol>ii , où t' zxamzn du dm^z^zntu Imagu iatzltitalAu pznmzt d'obtznlAunz AzpA&izntatlon zn tAoli dlmzmlom dz ta iztznaz. Ce pn.oce.dz i ' appoAzntant à ta m&thodz "du {¡IL dz talnz"atlLiizz dam lu laboiatolAU d' hydnaullquz tnavalltant iuA modlt^ n.zda<Xi .

. Le ctimat pzwt ttAz égatzmznt XtS¿ a^^^zcti poA la n.zatliatlon d'un baAAagz, du pn.ojZti d'allteuAyii'appuÁznt iuA czttz modification, pan. zxemptz It ut znvliagz dz tAam^oAmzn. tz climat dz i'ExtlSmz OïlzntSovlztlquz paA déviation dz ia bn.anclie. occidzntatz. du KURO-SHlVO dam ta mzA d'OKUOTSQK [boA-nagz da gotl^z dz '

ToAtoAÂJL : 100.000.000 dz m3] .

c - Les ponts. Si les fleuves constituent des voies de communication privilégiées, ils deviennent

parfois un obstacle au développement du trafic d'une rive à l'autre, d'où la nécessité de jeter des ponts.

Pour étudier l'implantation optimale du pont, pour l'assise de ces piles et évaluer les modifications

qu'il est susceptible de créer sur le cours du fleuve, on privilégiera les données SPOT sur les autres données

satellites en raison de la résolution, qui n'est toutefois compatible <?u'avec l'étude du fleuve de quelque

importance .

- 54 -

. La tétzdztzcZLon, zn paAXiculLzA SPOT qui iouAnCt du Ámagu itiAíoizopLqau à t'íckzttz da

1125.000, va appoKtzA un zoncouAi pnezlzux dam tz choix du iltz, zn paAticuLizA zn ditmùtant avzc

'pn.íQÍ/i¿on £e. basiin vzuant d' aJLanzntaZLon , en ^ouMnlaant unz bonnz coAtogiaphÂJZ du Azizaa hydAognaphiqaz.

. La tétzdétzction zn génzAat {¡ouAnit du donnzu iuA ia {¡AactuAotLon UizntLziZz dam tz cadizdz l'itudz géotoglqaz du ilXz. A notZA paA exzmptz, q'az tou dz t'ztudz du iltz du boAAagz dz l'ARNON [dipoA-tzmznt da CkzA) , t'ImagzAlz LANDSAT a laliii pAéiagzA un accident au dAolX du baAAagz'qaz t' zxamzn du photoiazAlznnu zt lu pAzmlzM iondagu micanlquu n'a pa¿ Aívíti zt quÂ. i'ut tAoavz con^lnmz tou du fiavauxdz comtfWLcXlon. L'homme, dz l'oAt n'a pai tz dAolX d'IgnofiZA toM du iXuÂu dz AZconnaLiiancz du iltz tu donnéu

dz titídítzctÁ.on. Lz changemznt d'échzltz pouvant. KzvitzA dz nouvzaux êtémznti itAuctuAaux, aacanz donnez nz pzutgtiz négligez zn paAtlaatlzA czttu dz SPOT', ll i'Ut av¤Aé quz czAtalm accidznti nz iont m¿4 en ivldzncz qaz paA

anz étudz nuttitempoAzltz, auMl t' zxamzn de. ¿c&tu à pùnlzuM datu ut-H Kzcommandi. C'zit alrnl qaz t'ztudz mat-

tldatz dz ta vaZtéz du Rkdnz a KtviZt du accidznti tAavzAiant tz ^tzuvz zt nuuqa&i paA piuilzuM mUnud'aZiuvlom.

. La têZiditzction a bizn ivldzmmznt ia ptacz dam la détzAmlnatlon du caAact&ivutlqau da ¿tzuvz.

Vam l'étudz du fiampoAti iolLdu vilnlcuMi paA tz (¡tzavz, ta t¤tzd¿tzctlon zt zn poAtlcuZlzA SPOT

zn fljilion dz ta Kiioàitlon, pznmzt dz pAécliZA ta cauvznMxAz végitatz du boiiln, {¡actzuA uizntlzt dam tzpkénominz dz AuÂAizttemznt, zt dz dAUiZA unz aoAtognjaphlz du {oHmtlom iupzA^lclzltu ^actzuA d' ÎKodablliXidu ioli.

La construction du barrage d' Assouan en EGYPTE dans les années 1960 n'a pas été sans conséquences né¬

fastes. La plus grande partie des limons qui autrefois, enrichissaient la plaine alluviale et le 'del ta du Nil

lors des inondations est maintenant retenue dans le lac NASSER, avec pour résultat la nécessité pour les

paysans d'utiliser de plus en plus d'engrais chimiques coûteux, et l'érosion lente par les courants marins du

delta qui ne reçoit plus guère de sédiments.

. L'impact de l'ouvrage sur l'environnement, peut être étudié à partir des données satellitdires

acquises avant, pendant et après la construction, en particulier sur l'occupation du sol, comme les images

SPOT le montrent.

. Lu pAobthnu dz izdlmzntatlon dz ta Aztznaz pzuvznt SXiz ¿tadléi a poitzJuioil a dzux nlvzaux :

- Lofu, deó cnuu dz la nÁvl^Kz d' atlmzntatlon, où la compaAalion d'imagu pouA tu gnandu iztznuuAzmzlgnznt iuA ta tunbldltz du zaux quz l'on cotAitznt avzc tu paAamitAu pisivlcmzXiJuqau .

- LoA¿ dz la vldangz dzi n.ziZAvol>ii , où t' zxamzn du dm^z^zntu Imagu iatzltitalAu pznmzt d'obtznlAunz AzpA&izntatlon zn tAoli dlmzmlom dz ta iztznaz. Ce pn.oce.dz i ' appoAzntant à ta m&thodz "du {¡IL dz talnz"atlLiizz dam lu laboiatolAU d' hydnaullquz tnavalltant iuA modlt^ n.zda<Xi .

. Le ctimat pzwt ttAz égatzmznt XtS¿ a^^^zcti poA la n.zatliatlon d'un baAAagz, du pn.ojZti d'allteuAyii'appuÁznt iuA czttz modification, pan. zxemptz It ut znvliagz dz tAam^oAmzn. tz climat dz i'ExtlSmz OïlzntSovlztlquz paA déviation dz ia bn.anclie. occidzntatz. du KURO-SHlVO dam ta mzA d'OKUOTSQK [boA-nagz da gotl^z dz '

ToAtoAÂJL : 100.000.000 dz m3] .

c - Les ponts. Si les fleuves constituent des voies de communication privilégiées, ils deviennent

parfois un obstacle au développement du trafic d'une rive à l'autre, d'où la nécessité de jeter des ponts.

Pour étudier l'implantation optimale du pont, pour l'assise de ces piles et évaluer les modifications

qu'il est susceptible de créer sur le cours du fleuve, on privilégiera les données SPOT sur les autres données

satellites en raison de la résolution, qui n'est toutefois compatible <?u'avec l'étude du fleuve de quelque

importance .

BARRAGES: CHOIX DU SITE

Fign°39

Fig n°40 LA RIVIERE UM NI ATI- COPPER QUEEN (Zimbabwe)

Données SPOT du 11,7.66Q D C- hA OC C/If '

BARRAGES: ENVIRONNEMENT 56

Fig ff 4L LAC NÍASSA (au Nord) LAC CHILWA (au Sud) au MALAWI î 10km

Données MSS du8.10.73

Barrage de MEL LEGUE(TUNISIE)

O 1 2 Km\ ' i

Données TM du 4.9.64

F/g n°42B.R.G.M.86SGN662 GEO

LES PONTS

LA LOIRE: Pont de JARGEAU

2 Km—t

Simulation SPOT

Fign°43

LA LOIRE; Pont de STNAZA!RE

2 Km—i

Simulation SPOT

Fign°44

n, M * £ <zr-,M

58

VIII _ LE FLEUVE A SON EMBOUCHURE

LE DELTA DU GANGE( BENGLADESH)

LE DELTA DE LA

MAHAKAM

(INDONESIE)

BRGM',66 SON 662 GEO

- 59 -

a - Tous les fleuves ne vont pas à la mer.

Certains se perdent dans les déserts, comme la rivière BARADA qui descend

de 1 'ANTI-LIBAN, traverse DAMAS (SYRIE), irrigue la plaine et disparaît en déposant

les sels minéraux dont elle s'est chargée lors des rejets des agglomérations, qui

contribuent à réduire les zones fertiles.

D'autres n'arrivent pas à la mer parce que la quasi totalité du débit a été

prélevé sur son cours. Ainsi le VAR en été est à sec dans son cours inférieur.

Le puissant COLORADO épuisé par les ponctions opérées pour irriguer le Sud-Ouest

des Etats Unis n'est plus qu'un maigre cours d'eau en territoire mexicain.

b - Estuaires et deltas

Les matériaux transportés par le fleuve se déposent à l'embouchure où ils

sont repris par les courants marins.

Lorsque les activités du fleuve et de la mer sont en équilibre, il se

forme des deltas classiques, en triangle.

Les deltas évoluent en permanence, plus ou moins rapidement- Leuur étude

est d'une importance capitale pour la protection des gens et des biens, pour la

navigation.

Les transformations du régime du fleuve par son aménagement à des consé¬

quences directes sur 1 'évolution du delta.

Ainsi le delta du Nil qui s'étend sur 22.000 km2 a-t-il tendance à reculer

par suite des travaux du barrage d' ASSOUAN.

Le delta du HOUANG-HO (fleuve jaune) empiète sur la mer d'environ

250.000 km2, celui du Gange-Brahmapoutre s'étend sur plus de 100.000 km2.

Le delta du Pô est très actif et avance de plus de 1 70 m par an, celui du

Danube de 80 m.

Le delta du MISSISSIPI qui s'étale sur plus de 32 000 km2 avance d'environ

1 00 m par an.

. SPOT pnzszntz un Intznêt czntaln poun l' ztudz dzs dzJttas, coa IZ o{{nzunz nzsoZution qui ¿'Z6t nzvzZzz ¿u{{lsantz, dzs dzpZaczmznts dz quzZquzs dlzalnzsdz mztAzs ¿ont dztzctabZzs, ¿a nzpztltlvltz pznmzt Zz choix dz Z'ztat dz la manzz :

bas6zs zaux, haatzs zaux poun ztudlzn lzs counants zt lzs zpals¿zans dzs ¿zdlmznts,

zt ainsi l'a znconz gnâcz à ¿a dz{lnltlon dz connzJLzA lzs phznomznzs ob¿znvz¿ au

dzZta avzc Zzs donnzzs hydnoZoglouzs acczs¿lbZzs lz Zona du llonvo .

- 59 -

a - Tous les fleuves ne vont pas à la mer.

Certains se perdent dans les déserts, comme la rivière BARADA qui descend

de 1 'ANTI-LIBAN, traverse DAMAS (SYRIE), irrigue la plaine et disparaît en déposant

les sels minéraux dont elle s'est chargée lors des rejets des agglomérations, qui

contribuent à réduire les zones fertiles.

D'autres n'arrivent pas à la mer parce que la quasi totalité du débit a été

prélevé sur son cours. Ainsi le VAR en été est à sec dans son cours inférieur.

Le puissant COLORADO épuisé par les ponctions opérées pour irriguer le Sud-Ouest

des Etats Unis n'est plus qu'un maigre cours d'eau en territoire mexicain.

b - Estuaires et deltas

Les matériaux transportés par le fleuve se déposent à l'embouchure où ils

sont repris par les courants marins.

Lorsque les activités du fleuve et de la mer sont en équilibre, il se

forme des deltas classiques, en triangle.

Les deltas évoluent en permanence, plus ou moins rapidement- Leuur étude

est d'une importance capitale pour la protection des gens et des biens, pour la

navigation.

Les transformations du régime du fleuve par son aménagement à des consé¬

quences directes sur 1 'évolution du delta.

Ainsi le delta du Nil qui s'étend sur 22.000 km2 a-t-il tendance à reculer

par suite des travaux du barrage d' ASSOUAN.

Le delta du HOUANG-HO (fleuve jaune) empiète sur la mer d'environ

250.000 km2, celui du Gange-Brahmapoutre s'étend sur plus de 100.000 km2.

Le delta du Pô est très actif et avance de plus de 1 70 m par an, celui du

Danube de 80 m.

Le delta du MISSISSIPI qui s'étale sur plus de 32 000 km2 avance d'environ

1 00 m par an.

. SPOT pnzszntz un Intznêt czntaln poun l' ztudz dzs dzJttas, coa IZ o{{nzunz nzsoZution qui ¿'Z6t nzvzZzz ¿u{{lsantz, dzs dzpZaczmznts dz quzZquzs dlzalnzsdz mztAzs ¿ont dztzctabZzs, ¿a nzpztltlvltz pznmzt Zz choix dz Z'ztat dz la manzz :

bas6zs zaux, haatzs zaux poun ztudlzn lzs counants zt lzs zpals¿zans dzs ¿zdlmznts,

zt ainsi l'a znconz gnâcz à ¿a dz{lnltlon dz connzJLzA lzs phznomznzs ob¿znvz¿ au

dzZta avzc Zzs donnzzs hydnoZoglouzs acczs¿lbZzs lz Zona du llonvo .

LE FLEUVE NE VA PAS TOUJOURS A LA MER 60

Lt /AR en été

Données SPOT du 24.7.66

F/g n°45

O 1 2 Km

B.R.G.M-86 5GN662 GEO

EMBOUCHURE 61

F¡gn°46 F¡gn°47

o 1 2 Km

LE PENZE A ROSCOFF

Simulation SPOT

B.R.G.M-86 SON 662 GEO

EMBOUCHURE: FIGIJRFS DE SEDIMENTATION

g n°4Ô_ Baie du MONT ST MICHEL ; POLDERS 0 l 2Km SPOT le 9/6/66

Fig n° 49 „LE MONT ST MICHEL: ENSABLEMENT I Km SPOT le 9/6/66h.4 ne er.M

IX-LA TELEDETECTION ET LE FLEUVE 63

LA DURANCE

LE RHONE ET LA DURANCE: Approche muttitempore'le °°nn<#s MS, de$iß/5/76J8/9/76_i3/J/?7

^ ' B.R.G.M-86SGN662 GEO

- 64 -

IX-1 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DU BASSIN VERSANT

CONSTAT

. Délimitation

. Réseau hydrographique

. Occupation du sol

. Pente

. Localisation sources -pertes

SUIVI

du couvert neige-glacede l'infiltrationde la rétentiondu ruissellementde l'érosion j

SPOT présente sur les satellites concurrents de réels atouts pour

l'étude des bassins versants en amont de fleuve. Sa résolution permet d'accroître de

façon très significative la définition du chevelu hydrographique et le repérage des

sources et des pertes. Elle permet, de plus, d'atteindre le petit parcellaire qui

caractérise généralement ce type de bassin. SPOT s'avère l'outil de télédétection pou¬

vant le mieux convenir actuellement à l'étude des bassins de quelques km2 jusqu'à

quelques milliers. Les images stêréoscopiques fournies par SPOT permettent de déli¬

miter précisément le bassin versant et d'approcher avec une bonne précision la to¬

pographie indispendable à son étude. La répétitivité offerte par SPOT augmente les

chances d'avoir un ciel dégagé et de pouvoir suivre les effets des eaux de fonte

des neiges et de glaces et des eaiox pluviales. Les. données SPOT trouvent leur place

dans les' modèles d'érosion des bassins, dont en particulier ceux des fleuves cotiers

de type méditerranéen.

LE BASSIN VERSANT

- 64 -

IX-1 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DU BASSIN VERSANT

CONSTAT

. Délimitation

. Réseau hydrographique

. Occupation du sol

. Pente

. Localisation sources -pertes

SUIVI

du couvert neige-glacede l'infiltrationde la rétentiondu ruissellementde l'érosion j

SPOT présente sur les satellites concurrents de réels atouts pour

l'étude des bassins versants en amont de fleuve. Sa résolution permet d'accroître de

façon très significative la définition du chevelu hydrographique et le repérage des

sources et des pertes. Elle permet, de plus, d'atteindre le petit parcellaire qui

caractérise généralement ce type de bassin. SPOT s'avère l'outil de télédétection pou¬

vant le mieux convenir actuellement à l'étude des bassins de quelques km2 jusqu'à

quelques milliers. Les images stêréoscopiques fournies par SPOT permettent de déli¬

miter précisément le bassin versant et d'approcher avec une bonne précision la to¬

pographie indispendable à son étude. La répétitivité offerte par SPOT augmente les

chances d'avoir un ciel dégagé et de pouvoir suivre les effets des eaux de fonte

des neiges et de glaces et des eaiox pluviales. Les. données SPOT trouvent leur place

dans les' modèles d'érosion des bassins, dont en particulier ceux des fleuves cotiers

de type méditerranéen.

LE BASSIN VERSANT

- 65 -

IX-2 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DE LA VALLEE

CONSTAT

. Délimitation

. Occupation du sol

. Nature des alluvions

. Accidents géologiques

. Localisation des emprunts

SUIVI

des divagations du fleuvedes zones inondéesdes zones irriguéesdes zones drainéesdes plans d'eau

Beaucoup de vallées alluviales, même des grands fleuves n'excèdent pas

quelques km de large, aussi la résolution de SPOT est-elle déterminante pour leur

délimitation et l'étude de l'occupation du sol, généralement petit parcellaire :

agricole, industriel et urbain.

Les accidents géologiques sous-alluviaux ne sont généralement pas visi¬

bles directement au sol. La télédétection et sn particulier SPOT permet d'en mettre

certains en évidence, à travers les biais de l'index de végétation et de la teneur en

eau révélés par les réponses spectrales. Les études multitemporelles favorisées par

une répétitivité plus grande de SPOT permettent d'accroître la variabilité des répon¬

ses et renforcent leur perception.

Résolution et répétitivité autorisent le suivi des zones irriguées à

partir du fleuve et l'efficacité des drainages vers celles-ci.

Non seulement SPOT permet d'inventorier aisément les gravières et sa¬

blières des alluvions de la vallée, mais également, il est prouvé qu'il est possible

à partir des images fournies d'estimer la hauteur de leurs eaux calmes et non

turbides .

LA VALLEE

- 65 -

IX-2 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DE LA VALLEE

CONSTAT

. Délimitation

. Occupation du sol

. Nature des alluvions

. Accidents géologiques

. Localisation des emprunts

SUIVI

des divagations du fleuvedes zones inondéesdes zones irriguéesdes zones drainéesdes plans d'eau

Beaucoup de vallées alluviales, même des grands fleuves n'excèdent pas

quelques km de large, aussi la résolution de SPOT est-elle déterminante pour leur

délimitation et l'étude de l'occupation du sol, généralement petit parcellaire :

agricole, industriel et urbain.

Les accidents géologiques sous-alluviaux ne sont généralement pas visi¬

bles directement au sol. La télédétection et sn particulier SPOT permet d'en mettre

certains en évidence, à travers les biais de l'index de végétation et de la teneur en

eau révélés par les réponses spectrales. Les études multitemporelles favorisées par

une répétitivité plus grande de SPOT permettent d'accroître la variabilité des répon¬

ses et renforcent leur perception.

Résolution et répétitivité autorisent le suivi des zones irriguées à

partir du fleuve et l'efficacité des drainages vers celles-ci.

Non seulement SPOT permet d'inventorier aisément les gravières et sa¬

blières des alluvions de la vallée, mais également, il est prouvé qu'il est possible

à partir des images fournies d'estimer la hauteur de leurs eaux calmes et non

turbides .

LA VALLEE

- 66-

IX-3 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DU COURS

CONSTAT

LargeurPenteProfondeurLocalisation des bancs de sableTurbidité

SUIVI

de cruede l'érosiondes transj3orts solidesdes dépôts solidesdes rejets

L'étude du cours du fleuve lui-même ne peut être envisagée par télédé¬

tection qu'à partir d'une certaine largeur, estimée à 200 mètres pour SPOT, à

500 mètres pour LANDSAT. Tout en constatant les limites de la télédétection spa¬

tiale, on notera que SPOT atteint un nombre nettement supérieur des fleuves et un

parcours nettement supérieur- En première approximation, la largeur d'investigation

offerte par SPOT est quintuplée par rapport à celle autorisée par LANDSAT.

La stéréoscopie, qui n'appartient qu'à SPOT fournit le profil du fleuve

avec une précision de l'ordre de 5 mètres.

Lorsque les eaux sont non turbides, après des épisodes non pluvieux, il

est possible d'avoir un classement des tirants d'eau.

La répétitivité est un atout poxor suivre les effets des crues : zones

inondables, modification du cours, érosion, accroissement de la turbidité des eaux,

dépôts de limon dans les retenues. On peut espérer localiser les rejets de quelque

importance lorsque les charges en matières en suspension sont nettement différentes

de celles du fleuve, à l'exemple de ses différents affluents.

LE COURS

PROFIL

SECTION

- 66-

IX-3 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DU COURS

CONSTAT

LargeurPenteProfondeurLocalisation des bancs de sableTurbidité

SUIVI

de cruede l'érosiondes transj3orts solidesdes dépôts solidesdes rejets

L'étude du cours du fleuve lui-même ne peut être envisagée par télédé¬

tection qu'à partir d'une certaine largeur, estimée à 200 mètres pour SPOT, à

500 mètres pour LANDSAT. Tout en constatant les limites de la télédétection spa¬

tiale, on notera que SPOT atteint un nombre nettement supérieur des fleuves et un

parcours nettement supérieur- En première approximation, la largeur d'investigation

offerte par SPOT est quintuplée par rapport à celle autorisée par LANDSAT.

La stéréoscopie, qui n'appartient qu'à SPOT fournit le profil du fleuve

avec une précision de l'ordre de 5 mètres.

Lorsque les eaux sont non turbides, après des épisodes non pluvieux, il

est possible d'avoir un classement des tirants d'eau.

La répétitivité est un atout poxor suivre les effets des crues : zones

inondables, modification du cours, érosion, accroissement de la turbidité des eaux,

dépôts de limon dans les retenues. On peut espérer localiser les rejets de quelque

importance lorsque les charges en matières en suspension sont nettement différentes

de celles du fleuve, à l'exemple de ses différents affluents.

LE COURS

PROFIL

SECTION

- b/ -

IX-4 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DE L'EMBOUCHURE

CONSTAT

Bancs de sableChevelu deltaïqueLagunesOccupation du sollêmoins géologiques

SUIVI

des estransdes maréesdes courantsde la sédimentationde l'érosion

De part sa définition, SPOT permet d'étudier un plus grand nombre

d'estuaires et de deltas.

La répétitivité offerte pas SPOT permet l'obtention plus aisée d'images :

marées hautes et marrées basses, indispensables pour délimiter les estrans préci¬

ser les courants, borner la pénétration des eaux de mer, localiser les bancs de

sable, dans les estuaires.

L'image des données SPOT, pour les deltas trouve sa pleine justification

lorsque les deltas ont des surfaces couvrant quelques centaines ou milliers de

km2 , ou lorsque, plus étendus , leur évolution est rapide et demande à être suivie

dans certains secteurs de façon continue.

DELTA ESTUAIRE

- b/ -

IX-4 - APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE DE L'EMBOUCHURE

CONSTAT

Bancs de sableChevelu deltaïqueLagunesOccupation du sollêmoins géologiques

SUIVI

des estransdes maréesdes courantsde la sédimentationde l'érosion

De part sa définition, SPOT permet d'étudier un plus grand nombre

d'estuaires et de deltas.

La répétitivité offerte pas SPOT permet l'obtention plus aisée d'images :

marées hautes et marrées basses, indispensables pour délimiter les estrans préci¬

ser les courants, borner la pénétration des eaux de mer, localiser les bancs de

sable, dans les estuaires.

L'image des données SPOT, pour les deltas trouve sa pleine justification

lorsque les deltas ont des surfaces couvrant quelques centaines ou milliers de

km2 , ou lorsque, plus étendus , leur évolution est rapide et demande à être suivie

dans certains secteurs de façon continue.

DELTA ESTUAIRE

- 68 -

IX-5 - APPORT DE LA TELEDETECTION POOR L'AMENAGEMENT DU FLEUVE

BarragesPontsCanauxDiguesDragages

AVANT

Occupation du sol

Géologie

Hydrologie

APRES

Sédimentation amont

Morphologie aval

Environnement

- Il est évident que la télédétection, même SPOT, ne peut prétendre fournir

des données sur l'occupation du sol, la géologie, les crues et les débits solides,

avec une précision compatible avec ce type de réalisation.

- Toutefois, son caractère synoptique, peut être fort utile lors des études

préliminaires portant sur le choix des sites et le type d'ouvrage, et même éviter

quelques fâcheuses bévues.

C'est ainsi, que peuvent être mis en évidence bien avant les reconnaissances

géologiques mécaniques, des indices de fracturation et de karstification, des diffé¬

renciations de nature lithologique. L'on sait combien les zones argileuses ou tourbeu¬

ses sont redoutées pour les assises des ouvrages.

Les images stêréoscopiques fournies par SPOT sont incontestablement un apport

supplémentaire, non seulement pour dresser les profils en travers de la vallée à

barrer, mais également pour préciser la stratification, localiser les zones d'érosion

et éventuellement les laisses de crues.

- Après la réalisation des ouvrages, les suivis de la sédimentation en amont

des barrages et des piles.de pont, de l'évolution de la morphologie du cours d'eau en

aval, des modifications de l'environnement, sont tout à fait envisageables à partir

des données SPOT. Non seulement ils apportent des informations précieuses le choix

éventuel de mesures ccDmplémen taires destiner à compenser les effets des aménagements

existants, mais encore constituent, par les enseignements que l'on peut en tirer, à

parfaire les projets en cours.

- 68 -

IX-5 - APPORT DE LA TELEDETECTION POOR L'AMENAGEMENT DU FLEUVE

BarragesPontsCanauxDiguesDragages

AVANT

Occupation du sol

Géologie

Hydrologie

APRES

Sédimentation amont

Morphologie aval

Environnement

- Il est évident que la télédétection, même SPOT, ne peut prétendre fournir

des données sur l'occupation du sol, la géologie, les crues et les débits solides,

avec une précision compatible avec ce type de réalisation.

- Toutefois, son caractère synoptique, peut être fort utile lors des études

préliminaires portant sur le choix des sites et le type d'ouvrage, et même éviter

quelques fâcheuses bévues.

C'est ainsi, que peuvent être mis en évidence bien avant les reconnaissances

géologiques mécaniques, des indices de fracturation et de karstification, des diffé¬

renciations de nature lithologique. L'on sait combien les zones argileuses ou tourbeu¬

ses sont redoutées pour les assises des ouvrages.

Les images stêréoscopiques fournies par SPOT sont incontestablement un apport

supplémentaire, non seulement pour dresser les profils en travers de la vallée à

barrer, mais également pour préciser la stratification, localiser les zones d'érosion

et éventuellement les laisses de crues.

- Après la réalisation des ouvrages, les suivis de la sédimentation en amont

des barrages et des piles.de pont, de l'évolution de la morphologie du cours d'eau en

aval, des modifications de l'environnement, sont tout à fait envisageables à partir

des données SPOT. Non seulement ils apportent des informations précieuses le choix

éventuel de mesures ccDmplémen taires destiner à compenser les effets des aménagements

existants, mais encore constituent, par les enseignements que l'on peut en tirer, à

parfaire les projets en cours.

- 69 -

IX-6 - APPORT DE LA TELEDETECTION DANS L'AMENAGEMENT GLOBAL DU FLEUVE

L ' expérience a montré C5u ' on ne peut agir en un point du fleuve ou de son

bassin versant sans risquer de provoquer des perturbations sur le reste de son cours ou

sur son environnement.

En agissant sur les cultures ou les boisements en amont du fleuve on modifie

le régime des crues et l'érosion, (exemple : fleuves cotiers tel le TECH).

En multipliant les surfaces impejrméabilisées le long du cours on diminue le

temps de concentration des eaux de ruissellement et on augmente l'ampleur des crues

(exemple : Garonne).

En puisant intensément 1 ' eau irriguant les cultures céréalières on peut nuire

au développement des zones en aval (exemple : Colorado) .

En régulant les fleuves on empêche les riches limons de fertiliser les

terres (exemple : NIL).

En utilisant le fleuve ccmme égoût, on contraint la population qî a/al à traiter

l'eau (exemple : SEINE) ou l'on stérilise les sols (exemple : BARADA).

En extrayant les matériaux du fleuve, le lit se surcreuse et entraine la

baisse de la nappe phréatique perturbant les cultures des terrasses (exemple : Drôme) .

C'est pourquoi, face aux dangers des interventions partielles l'on. tend à

concevoir l'aménagement d'un bassin fluvial de façon globale.

La télédétection SPOT qui conserve les propriétés de globalité et de

synopsis des satellites concurrents et apporte la stéréoscopie et une résolution

améliorée, est propre à faire partie de la panoplie du décideur. Etant indépendante

et objective, ignorant les clôtures et les frontières elle devient opposable aux tiers

nationaux et internationaux.

- 69 -

IX-6 - APPORT DE LA TELEDETECTION DANS L'AMENAGEMENT GLOBAL DU FLEUVE

L ' expérience a montré C5u ' on ne peut agir en un point du fleuve ou de son

bassin versant sans risquer de provoquer des perturbations sur le reste de son cours ou

sur son environnement.

En agissant sur les cultures ou les boisements en amont du fleuve on modifie

le régime des crues et l'érosion, (exemple : fleuves cotiers tel le TECH).

En multipliant les surfaces impejrméabilisées le long du cours on diminue le

temps de concentration des eaux de ruissellement et on augmente l'ampleur des crues

(exemple : Garonne).

En puisant intensément 1 ' eau irriguant les cultures céréalières on peut nuire

au développement des zones en aval (exemple : Colorado) .

En régulant les fleuves on empêche les riches limons de fertiliser les

terres (exemple : NIL).

En utilisant le fleuve ccmme égoût, on contraint la population qî a/al à traiter

l'eau (exemple : SEINE) ou l'on stérilise les sols (exemple : BARADA).

En extrayant les matériaux du fleuve, le lit se surcreuse et entraine la

baisse de la nappe phréatique perturbant les cultures des terrasses (exemple : Drôme) .

C'est pourquoi, face aux dangers des interventions partielles l'on. tend à

concevoir l'aménagement d'un bassin fluvial de façon globale.

La télédétection SPOT qui conserve les propriétés de globalité et de

synopsis des satellites concurrents et apporte la stéréoscopie et une résolution

améliorée, est propre à faire partie de la panoplie du décideur. Etant indépendante

et objective, ignorant les clôtures et les frontières elle devient opposable aux tiers

nationaux et internationaux.

z _ EN GUISE DE CONCLUSION .70.z _ EN GUISE DE CONCLUSION .70.

- 71 -

- La télédétection et en particulier 1 ' imagerie SPOT peut aider une politique

coordonnée d'aménagement, qui vise à tirer du fleuve tous les services qu'il peut

rendre, et à s'opposer à une politique d'utilisation spéculative de telle ou telle

possibilité offerte par le cours d'eau.

De sa source à son embouchure, l'eau et les matériaux transportés par le

fleuve, constituent pour l'homme un capital qui se dilapide ou s'amplifie suivant le

choix des placements : protection des personnes et des biens, énergie,' agriculture,

sylviculture, industrie, travaux publics, navigation, liaisons, loisirs.

- Plus de la moitié de la population de la planète souffre de faim, et est en

droit d'attendre du fleuve une solution au problème de la disette. On peut estimer à

quelque 1 250 millions, d'hectares, la superficie des sols cultivés. 1 % seulement

bénificient de l'irrigation. De nombreux fleuves déversent dans les océans, en pure

perte, une grande partie de leurs eaux.

- Sur 1 00 TW (terawatts = milliard de kilowatt) dissipés par les cours d'eau,

seul 1 TW est convertie en électricité dans les centrales hydroélectriques. Les pays

peu développés fondent de grands espoirs sur cette ressource non encore utilisée pour

assurer leur industrialisation.

Dès à présent, SPOT semble devoir se tailler une place privilégiée pour :

. l'étude du fleuve

- à sa source, en apportant des informations sur l'origine de son alimen¬

tation et sur 1 'érodabilité des sols de son bassin versant utile à la prévision des

crues et des transports solides (exploitation de la résolution, de la répétitivité,

de la stéréoscopie) . '

- au fil de l'eau, en renseignant, sur son comportement et sur son utilisa¬

tion (exploitation de la résolution).

- à l'embouchure, en fournissant des données sur la sédimentation et les

courants dans les deltas et les estuaires (exploitation de la répétitivité).

. l'aménagement du fleuve

- en mettant en évidence certains traits structuraux, lithologiques et mor¬

phologiques guidant le choix du site et le type des ouvrages.

- en mesurant l'impact des aménagements sur le comportement même du fleuve

et de son environnement.

. 1 ' information sur le fleuve

- en fournissant des images médiatiques.

- 71 -

- La télédétection et en particulier 1 ' imagerie SPOT peut aider une politique

coordonnée d'aménagement, qui vise à tirer du fleuve tous les services qu'il peut

rendre, et à s'opposer à une politique d'utilisation spéculative de telle ou telle

possibilité offerte par le cours d'eau.

De sa source à son embouchure, l'eau et les matériaux transportés par le

fleuve, constituent pour l'homme un capital qui se dilapide ou s'amplifie suivant le

choix des placements : protection des personnes et des biens, énergie,' agriculture,

sylviculture, industrie, travaux publics, navigation, liaisons, loisirs.

- Plus de la moitié de la population de la planète souffre de faim, et est en

droit d'attendre du fleuve une solution au problème de la disette. On peut estimer à

quelque 1 250 millions, d'hectares, la superficie des sols cultivés. 1 % seulement

bénificient de l'irrigation. De nombreux fleuves déversent dans les océans, en pure

perte, une grande partie de leurs eaux.

- Sur 1 00 TW (terawatts = milliard de kilowatt) dissipés par les cours d'eau,

seul 1 TW est convertie en électricité dans les centrales hydroélectriques. Les pays

peu développés fondent de grands espoirs sur cette ressource non encore utilisée pour

assurer leur industrialisation.

Dès à présent, SPOT semble devoir se tailler une place privilégiée pour :

. l'étude du fleuve

- à sa source, en apportant des informations sur l'origine de son alimen¬

tation et sur 1 'érodabilité des sols de son bassin versant utile à la prévision des

crues et des transports solides (exploitation de la résolution, de la répétitivité,

de la stéréoscopie) . '

- au fil de l'eau, en renseignant, sur son comportement et sur son utilisa¬

tion (exploitation de la résolution).

- à l'embouchure, en fournissant des données sur la sédimentation et les

courants dans les deltas et les estuaires (exploitation de la répétitivité).

. l'aménagement du fleuve

- en mettant en évidence certains traits structuraux, lithologiques et mor¬

phologiques guidant le choix du site et le type des ouvrages.

- en mesurant l'impact des aménagements sur le comportement même du fleuve

et de son environnement.

. 1 ' information sur le fleuve

- en fournissant des images médiatiques.

BRGM

TELEDETECTION

LE FLEUVE

DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

ANNEXE : COMMENTAIRES DES FIGURES

'^ D. ROUSSELOT

avec ia collaboration de

P. CARLIERCh. KING

L. MINOUXC. OLIVEROS

février 198786 SGN 662 GEC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

, Département Carte géologique et Géologie généraleB.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

BRGM

TELEDETECTION

LE FLEUVE

DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE

ANNEXE : COMMENTAIRES DES FIGURES

'^ D. ROUSSELOT

avec ia collaboration de

P. CARLIERCh. KING

L. MINOUXC. OLIVEROS

février 198786 SGN 662 GEC

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

, Département Carte géologique et Géologie généraleB.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

A.I

Figure 1 : Cette photo prise à BANGKOK sur le MENAN illustre

1 ' importance que revêt le fleuve pour la population

thaïlandaise.

Figure 2 : Le barrage de l'ARNON est un barrage poids d'environ

30 m de hauteur, il est destiné d'une part à assiurer une desser¬

te en eau potable, d'autre part à régulariser le débit de

l'ARNON.

Les données LANDSAT MSS ont révélé des accidents structuraux qu«

les seules photos aériennes n ' avaient pas permis de mettre en

évidence. On observe sur la gauche de la photo la zone broyée

qui est en cours de conf ortement .

Figure 3 : Cette image satellitaire montre le cours du RHIN,

barré par le barrage de PLOBSHEIM au Sud, et le barrage de

GAMBSHEIM au Nord. Sont visibles également les différentes

darses côté français et côté allemand, et l'ILL qui traverse

STRASBOURG. L'occupation du sol est nettement délimitée. On

observe l'aéroport de STRASBOURG - ENTZHEIM sur la gauche.t

^Mxau

Figure 4 : les différents cours d'eau qui se jettent dans

L'OTI affluent de la VOLTA au GHANA, sont nettement visibles et

cartographiables , ils sont soulignés par la végétation qui

ressort ici en rouge. Le fleuve divague jusqu'au lac VOLTA. Il

longe le relief des grès et quartzites de BASSARI au TOGO.

Figure 5 : Le RIO-MUNEZ en GUINEE présenté par le satellite

SPOT n'est plus tirés loin de son embouchure. Le réseau hydro¬

graphique deltaïque est particulièrement net. D'anciennes figu¬

res de sédimentation sont également visibles. Les différences de

bleu renseignent sur l'épaisseur de la tranche d'eau, sur les

bancs de sable et la salinité. Les teintes rouges et rougeâ¬

tres permettent de distinguer les différents états de la

végétation.

Figure 6 : Les ponts enjambant le TENNESSEE apparaissent

nettement sur cette image SPOT.- La structure de la ville de

CHATTANOOGA ressort bien ainsi que le réseau routier.

A.I

Figure 1 : Cette photo prise à BANGKOK sur le MENAN illustre

1 ' importance que revêt le fleuve pour la population

thaïlandaise.

Figure 2 : Le barrage de l'ARNON est un barrage poids d'environ

30 m de hauteur, il est destiné d'une part à assiurer une desser¬

te en eau potable, d'autre part à régulariser le débit de

l'ARNON.

Les données LANDSAT MSS ont révélé des accidents structuraux qu«

les seules photos aériennes n ' avaient pas permis de mettre en

évidence. On observe sur la gauche de la photo la zone broyée

qui est en cours de conf ortement .

Figure 3 : Cette image satellitaire montre le cours du RHIN,

barré par le barrage de PLOBSHEIM au Sud, et le barrage de

GAMBSHEIM au Nord. Sont visibles également les différentes

darses côté français et côté allemand, et l'ILL qui traverse

STRASBOURG. L'occupation du sol est nettement délimitée. On

observe l'aéroport de STRASBOURG - ENTZHEIM sur la gauche.t

^Mxau

Figure 4 : les différents cours d'eau qui se jettent dans

L'OTI affluent de la VOLTA au GHANA, sont nettement visibles et

cartographiables , ils sont soulignés par la végétation qui

ressort ici en rouge. Le fleuve divague jusqu'au lac VOLTA. Il

longe le relief des grès et quartzites de BASSARI au TOGO.

Figure 5 : Le RIO-MUNEZ en GUINEE présenté par le satellite

SPOT n'est plus tirés loin de son embouchure. Le réseau hydro¬

graphique deltaïque est particulièrement net. D'anciennes figu¬

res de sédimentation sont également visibles. Les différences de

bleu renseignent sur l'épaisseur de la tranche d'eau, sur les

bancs de sable et la salinité. Les teintes rouges et rougeâ¬

tres permettent de distinguer les différents états de la

végétation.

Figure 6 : Les ponts enjambant le TENNESSEE apparaissent

nettement sur cette image SPOT.- La structure de la ville de

CHATTANOOGA ressort bien ainsi que le réseau routier.

A. 2

Figure 7 : Les principales avenues de PARIS et les ponts sur la

SEINE sont facilement repérables. Sur cette image SPOT on re¬

marque le déplacement vers le Nord actuellement stabilisé de

la boucle Sud.'

Figures 8 et 9 : L ' on peut remarquer sur 1 ' image SPOT ,

l'amélioration de la perception des détails, par rapport à

l'image TM, en particulier en observant les rives du RHONE,

la zone industrielle de FEYZIN, et le barrage de Pierre

Bénite.

Figure 10 : Cette image présente l'intérêt de montrer

l'influence de la LOIRE sur l'occupation du sol dans le val.

Il est aisé de délimiter sur celle-ci la zone inondable, sou¬

lignée par les terrasses. Au Nord on trouve la forêt d'ORLEANS

et au Sud la SOLOGNE. Au Sud d'ORLEANS, en bleuté, on distin¬

gue l'autoroute A. 71 "en construction, en blanc.

Figures 11 et 12 : Il est intéressant de comparer l'image

satellite avec le schéma géologique du val d'ORLEANS. Bien

sûr, on distingue nettement le LOIRET, mais également l'on

soupçonne sans difficulté l'origine de son alimentation. Au

Sud de CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) un ancien méandre est

aisément repérable.

Figure 13 : Sur cette image SPOT, l'on a une vision rappro¬

chée du val de LOIRE au voisinage de la source du LOIRET.

On remarque des témoins d'anciens méandres, les différents

bancs de sable de la LOIRE et les gravières du lit majeur.

L'environnement du fleuve : tissu urbain, axes routiers, par¬

cellaire ressort très nettement.

Figure 14 : Sur cette image NOAA de la FRANCE, tous les fleu¬

ves et leurs principaux affluents sont visibles, le canal ther¬

mique souligne les vallées et les agglomérations.

A. 2

Figure 7 : Les principales avenues de PARIS et les ponts sur la

SEINE sont facilement repérables. Sur cette image SPOT on re¬

marque le déplacement vers le Nord actuellement stabilisé de

la boucle Sud.'

Figures 8 et 9 : L ' on peut remarquer sur 1 ' image SPOT ,

l'amélioration de la perception des détails, par rapport à

l'image TM, en particulier en observant les rives du RHONE,

la zone industrielle de FEYZIN, et le barrage de Pierre

Bénite.

Figure 10 : Cette image présente l'intérêt de montrer

l'influence de la LOIRE sur l'occupation du sol dans le val.

Il est aisé de délimiter sur celle-ci la zone inondable, sou¬

lignée par les terrasses. Au Nord on trouve la forêt d'ORLEANS

et au Sud la SOLOGNE. Au Sud d'ORLEANS, en bleuté, on distin¬

gue l'autoroute A. 71 "en construction, en blanc.

Figures 11 et 12 : Il est intéressant de comparer l'image

satellite avec le schéma géologique du val d'ORLEANS. Bien

sûr, on distingue nettement le LOIRET, mais également l'on

soupçonne sans difficulté l'origine de son alimentation. Au

Sud de CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) un ancien méandre est

aisément repérable.

Figure 13 : Sur cette image SPOT, l'on a une vision rappro¬

chée du val de LOIRE au voisinage de la source du LOIRET.

On remarque des témoins d'anciens méandres, les différents

bancs de sable de la LOIRE et les gravières du lit majeur.

L'environnement du fleuve : tissu urbain, axes routiers, par¬

cellaire ressort très nettement.

Figure 14 : Sur cette image NOAA de la FRANCE, tous les fleu¬

ves et leurs principaux affluents sont visibles, le canal ther¬

mique souligne les vallées et les agglomérations.

A.3

Figure 15 : L'image MSS ne révèle que la SAONE et les 2 bras

du RHONE avec le plan d'eau de JONAGE et les gravières de

MIRIBEL. Les éléments structuraux Sud-Ouest. Nord-Est ayant

dictés le cours de la SAONE sont bien marqués.

Figures 16 et 17 : Les images montrent les darses du port

Edouard Herriot et le barrage de Pierre Bénite. Sur l'image

SPOT, l'on observe dans le cours du vieux RHONE et du canal

de dérivation des différences de turbidité et de profondeur.

Figiure 18 : Cette image du massif du MONT BLANC présente l'in¬

térêt de montrer l'état de glaciation. En particulier, l'on

observe que les glaciers ont nettement' reculé. Il est vrai,

qu'il y a 30 ans, le glacier des BOSSONS allait jusqu'à la

route, longeant la vallée de l'ARVE qui va alimenter le RHONE.

A noter les différences d'écoulement des glaces, frontal

ou latéral. .

Figure 19 : Cette image est remarquable par le fait quelle

met en évidence des manifestations karstiques : dolines, par

lesquelles s'infiltrent les eaux pluviales, avant d'allerrejoindre le TARN.

Figure 20 : Au Nord, on distingue les divagations de l'ARGENS

au cours torrentiel. Au Sud de la N7, en bleu, on distingue

le chevelu hydrographique du Bassin de 1' AILLE qui est souli¬

gné en rouge dans la plaine. Cette rivière alimente en eau

ootabJe les bourgs de la vallée (GONFARON - VIDAUBAN). Le

massif de la GARDE FREINET, fournit lors des orages de gros

débits solides. L'érosion dans cette région est particuliè¬

rement sensible à l'occupation du sol.

Figure 21 : Sur cette figure ont été reportés : le réseau hy¬

drographique de l 'AILLE déduit de l'i.iiage satellite, le bassin

expérimental destins à caler un modèle d'érosion, et les

parcelles d' entraînement qui ont permis la classification

supervisée de l'occupation du sol à partir des références

spectrales.

A.3

Figure 15 : L'image MSS ne révèle que la SAONE et les 2 bras

du RHONE avec le plan d'eau de JONAGE et les gravières de

MIRIBEL. Les éléments structuraux Sud-Ouest. Nord-Est ayant

dictés le cours de la SAONE sont bien marqués.

Figures 16 et 17 : Les images montrent les darses du port

Edouard Herriot et le barrage de Pierre Bénite. Sur l'image

SPOT, l'on observe dans le cours du vieux RHONE et du canal

de dérivation des différences de turbidité et de profondeur.

Figiure 18 : Cette image du massif du MONT BLANC présente l'in¬

térêt de montrer l'état de glaciation. En particulier, l'on

observe que les glaciers ont nettement' reculé. Il est vrai,

qu'il y a 30 ans, le glacier des BOSSONS allait jusqu'à la

route, longeant la vallée de l'ARVE qui va alimenter le RHONE.

A noter les différences d'écoulement des glaces, frontal

ou latéral. .

Figure 19 : Cette image est remarquable par le fait quelle

met en évidence des manifestations karstiques : dolines, par

lesquelles s'infiltrent les eaux pluviales, avant d'allerrejoindre le TARN.

Figure 20 : Au Nord, on distingue les divagations de l'ARGENS

au cours torrentiel. Au Sud de la N7, en bleu, on distingue

le chevelu hydrographique du Bassin de 1' AILLE qui est souli¬

gné en rouge dans la plaine. Cette rivière alimente en eau

ootabJe les bourgs de la vallée (GONFARON - VIDAUBAN). Le

massif de la GARDE FREINET, fournit lors des orages de gros

débits solides. L'érosion dans cette région est particuliè¬

rement sensible à l'occupation du sol.

Figure 21 : Sur cette figure ont été reportés : le réseau hy¬

drographique de l 'AILLE déduit de l'i.iiage satellite, le bassin

expérimental destins à caler un modèle d'érosion, et les

parcelles d' entraînement qui ont permis la classification

supervisée de l'occupation du sol à partir des références

spectrales.

A. 4

Figures 22-23-24 : La classification de ces images porte

.sur sept classes principales d'occupation du sol : maquis,

chênes et pins, sols nus, herbe sèche, vigne, végétation acti¬

ve mais non identifiée, pailles de céréales et une classe

eau libre. Elle concerne les bassins versants de 2 affluents

de l' AILLE. C'est une classification multispectrale supervi- .

sée des diverses réponses radiométriques relatives au par¬

cellaire et à la végétation en présence, dont le calage s'est

appuyé sur une enquête de terrain.

Figiure 25 : Une étude traditionnelle de l'embouchure de la

LOIRE a conduit à dresser une carte des courants et des

zones de sédimentation et d'érosion.

Figures 26 a et 26 b : L ' image de 1 ' estuaire de la LOIRE à

ST NAZAIRE permet l'observation du mélange progressif d'eau

douce et d'eau salée, des ilôts d'ensablement en amont de

ST NAZAIRE ; on distingue les darses du port et le grandf

pont sur la LOIRE et la sortie du chenal protégé par des

digues. Les contours du littoral, numérisés, permettent d'é¬

tablir un masque des terres émergées. L'étude des eaux libres

peut alors- être conduite :

. soit sur l'ensemble de la composition trichromigue (à

gauche) regroupant les canaux infra-rouge, rouge et

vert,

. soit par seuillage (ou équidensité) et codage en cou¬

leur des valeurs du canal rouge (à droite).

Figure 27 : Le RHONE résulte à LYON de la confluence de 3

bras, au Nord le canal de MIRIBEL, au centre le vieux -RHONE, -

au Sud le canal de JONAGE dont on remarque en blanc, l'usine

hydroélectrique. Les captages de la ville de LYON sont compris

entre le canal de MIRIBEL et le canal de JONAGE (champ de

CREPIEUX) et entre le vieux -RHONE et l'autoroute en construc¬

tion (champ de CHARMY). On observe les batteries de forages

qui fournissent 500.000 m3/j. En blanc, on note les exploi¬

tations des sables et graviers.

A. 4

Figures 22-23-24 : La classification de ces images porte

.sur sept classes principales d'occupation du sol : maquis,

chênes et pins, sols nus, herbe sèche, vigne, végétation acti¬

ve mais non identifiée, pailles de céréales et une classe

eau libre. Elle concerne les bassins versants de 2 affluents

de l' AILLE. C'est une classification multispectrale supervi- .

sée des diverses réponses radiométriques relatives au par¬

cellaire et à la végétation en présence, dont le calage s'est

appuyé sur une enquête de terrain.

Figiure 25 : Une étude traditionnelle de l'embouchure de la

LOIRE a conduit à dresser une carte des courants et des

zones de sédimentation et d'érosion.

Figures 26 a et 26 b : L ' image de 1 ' estuaire de la LOIRE à

ST NAZAIRE permet l'observation du mélange progressif d'eau

douce et d'eau salée, des ilôts d'ensablement en amont de

ST NAZAIRE ; on distingue les darses du port et le grandf

pont sur la LOIRE et la sortie du chenal protégé par des

digues. Les contours du littoral, numérisés, permettent d'é¬

tablir un masque des terres émergées. L'étude des eaux libres

peut alors- être conduite :

. soit sur l'ensemble de la composition trichromigue (à

gauche) regroupant les canaux infra-rouge, rouge et

vert,

. soit par seuillage (ou équidensité) et codage en cou¬

leur des valeurs du canal rouge (à droite).

Figure 27 : Le RHONE résulte à LYON de la confluence de 3

bras, au Nord le canal de MIRIBEL, au centre le vieux -RHONE, -

au Sud le canal de JONAGE dont on remarque en blanc, l'usine

hydroélectrique. Les captages de la ville de LYON sont compris

entre le canal de MIRIBEL et le canal de JONAGE (champ de

CREPIEUX) et entre le vieux -RHONE et l'autoroute en construc¬

tion (champ de CHARMY). On observe les batteries de forages

qui fournissent 500.000 m3/j. En blanc, on note les exploi¬

tations des sables et graviers.

A. 5

Figure 28 : l'image SPOT montre des parcelles irriguées (en

rouge) au bord du NIL BLANC à KASTI au Sud.de KHARTOUM

(SOUDAN). D'autres zones sont visibles le long des é-

coulements souterrains, et la végétation naturelle croit

sur les bords d'un des bras du fleuve.

Figure 29 : Le NIGER irrigue la vallée. Les parcelles

irriguées apparaissent en rouge tandis que la vallée de

NIAMEY apparaît en bleu. SPOT révèle sa structure de ville

moderne .

Figures 30 a et 30 b : L'estuaire de la rivière de THIO

(NOUVELLE CALEDONIE X Cette image SPOT perm.et d'obser¬

ver grâce à un traitement spécifique les teintes différentes

d'eau libre dans la mër, du rouge le plus réfléchissant au

au bleu le moins réfléchissant- Plus l'eau est chargée en

matières en suspension, plus la réflectance est élevée, ce

qui apparaît nettement dans le canal 2 (rouge) .

Les différents cours d'eau sont caractérisés par un pana¬

che de forme variable selon la charge en sédiments et les

courants, le cours d'ea'u situé à l'Ouest présente ion panache

beaucoup plus important et moins perturbé que le cours d'eai.

situé à l'Est.

Ce document peut aider à connaître la répartition des ma¬

tières en suspension à proximité des côtes ainsi que la

direction des courants littoraux.

L'étude des panaches d'estuaires demande en premier lieu

une ségrégation des eaux libres et des terres émergées. Un

. tir radiométrique, réalisé dans le canal infra-rouge le

permet aisément : c'est la bande spectrale où ces deux

familles ont les signatures spectrales les plus contrastées.

Après la réalisation du masque correspondant, des seuilla-

ges (ou équidensités colorées) peuvent être appliqués à

l'ensemble des valeurs radiométriques : la dispersion des

valeurs est meilleure dans le canal 2 (rouge) , la représen¬

tation des panaches y est optimale pour l'utilisateur.

A. 5

Figure 28 : l'image SPOT montre des parcelles irriguées (en

rouge) au bord du NIL BLANC à KASTI au Sud.de KHARTOUM

(SOUDAN). D'autres zones sont visibles le long des é-

coulements souterrains, et la végétation naturelle croit

sur les bords d'un des bras du fleuve.

Figure 29 : Le NIGER irrigue la vallée. Les parcelles

irriguées apparaissent en rouge tandis que la vallée de

NIAMEY apparaît en bleu. SPOT révèle sa structure de ville

moderne .

Figures 30 a et 30 b : L'estuaire de la rivière de THIO

(NOUVELLE CALEDONIE X Cette image SPOT perm.et d'obser¬

ver grâce à un traitement spécifique les teintes différentes

d'eau libre dans la mër, du rouge le plus réfléchissant au

au bleu le moins réfléchissant- Plus l'eau est chargée en

matières en suspension, plus la réflectance est élevée, ce

qui apparaît nettement dans le canal 2 (rouge) .

Les différents cours d'eau sont caractérisés par un pana¬

che de forme variable selon la charge en sédiments et les

courants, le cours d'ea'u situé à l'Ouest présente ion panache

beaucoup plus important et moins perturbé que le cours d'eai.

situé à l'Est.

Ce document peut aider à connaître la répartition des ma¬

tières en suspension à proximité des côtes ainsi que la

direction des courants littoraux.

L'étude des panaches d'estuaires demande en premier lieu

une ségrégation des eaux libres et des terres émergées. Un

. tir radiométrique, réalisé dans le canal infra-rouge le

permet aisément : c'est la bande spectrale où ces deux

familles ont les signatures spectrales les plus contrastées.

Après la réalisation du masque correspondant, des seuilla-

ges (ou équidensités colorées) peuvent être appliqués à

l'ensemble des valeurs radiométriques : la dispersion des

valeurs est meilleure dans le canal 2 (rouge) , la représen¬

tation des panaches y est optimale pour l'utilisateur.

A. 6

Figiure 31 : De définition modeste, cette image montre nette¬

ment, cependant, grâce à un traitement approprié la diffé¬

rence de turbidité entre la SAONE (en rouge) qui transporte

des limons et le RHONE (en brun) qui roule des galets, les

darses (en bleu) . On observe que les eaux de la SAONE restent

en rive droite du RHONE et empruntent le vieux-RHONE.

Elles ne se mélangent avec celles du RHONE que beaucoup plus

â l'aval.

Figure 32 : Photo illustrant l'apport d'alluvions au fleuve

VAR par son affluent "LA TINEE".

Figures 33-34 : Dans son cours supérieur, le VAR divague et

reçoit les alluvions arrachées au relief. Dans son cours

inférieur il est barré d'une succession de seuils parfaite¬

ment visibles. Par traitement il est possible, de délimiter

très précisément les rives du VAR (pointillé rouge) . On note

que le VAR qui coule du Nord vers le Sud perd progressivement

son débit, et pas une goutte d'eau ne va à la mer, grâce à

une gestion rationnelle. Le PAILLON qui traverse NICE apparaî"

en bleu clair.

Figures 35-36 : Dans un paysage où le parcellaire est très

dense, l'influence du fleuve est parfois difficile à saisir.

Un traitement sélectif permet de classer les surfaces en

eau libre et d'atténuer les constrastes liés à l'occupation

des sols.

Grâce à celui-ci, on met en évidence sur cette image SPOT,

la densité des gravières dans la vallée de la GARONNE au

Nord de TOULOUSE. Celles-ci ressortent en couleiir violette

sur le fond bistre qui correspond aux terres cultivées.

Figures 37-38 : Ces images montrent qu'il est tout à fait

possible par des traitements appropriés d'approcher la hau¬

teur d'eau dans les gravières qui sont soumises à réglemen¬

tation en vue de la protection de la nappe phréatique. Plus

les couleurs sont claires plus la tranche d'eau est faible, le

profondeur d'investigation est ici de 3 à 8 mètres.

A. 6

Figiure 31 : De définition modeste, cette image montre nette¬

ment, cependant, grâce à un traitement approprié la diffé¬

rence de turbidité entre la SAONE (en rouge) qui transporte

des limons et le RHONE (en brun) qui roule des galets, les

darses (en bleu) . On observe que les eaux de la SAONE restent

en rive droite du RHONE et empruntent le vieux-RHONE.

Elles ne se mélangent avec celles du RHONE que beaucoup plus

â l'aval.

Figure 32 : Photo illustrant l'apport d'alluvions au fleuve

VAR par son affluent "LA TINEE".

Figures 33-34 : Dans son cours supérieur, le VAR divague et

reçoit les alluvions arrachées au relief. Dans son cours

inférieur il est barré d'une succession de seuils parfaite¬

ment visibles. Par traitement il est possible, de délimiter

très précisément les rives du VAR (pointillé rouge) . On note

que le VAR qui coule du Nord vers le Sud perd progressivement

son débit, et pas une goutte d'eau ne va à la mer, grâce à

une gestion rationnelle. Le PAILLON qui traverse NICE apparaî"

en bleu clair.

Figures 35-36 : Dans un paysage où le parcellaire est très

dense, l'influence du fleuve est parfois difficile à saisir.

Un traitement sélectif permet de classer les surfaces en

eau libre et d'atténuer les constrastes liés à l'occupation

des sols.

Grâce à celui-ci, on met en évidence sur cette image SPOT,

la densité des gravières dans la vallée de la GARONNE au

Nord de TOULOUSE. Celles-ci ressortent en couleiir violette

sur le fond bistre qui correspond aux terres cultivées.

Figures 37-38 : Ces images montrent qu'il est tout à fait

possible par des traitements appropriés d'approcher la hau¬

teur d'eau dans les gravières qui sont soumises à réglemen¬

tation en vue de la protection de la nappe phréatique. Plus

les couleurs sont claires plus la tranche d'eau est faible, le

profondeur d'investigation est ici de 3 à 8 mètres.

A. 7

Figures 39-40 : La riviere UMNIATI à l'Ouest d' HARARE dans la

la région du COPPER QUEEN (ZIMBABWE) est visible sur l'image

sous forme d'une cours d'eau torrentueux traversant les axes

structuraux moyens. Sur la rive droitre, une végétation arbus-

tive souligne la bordure du cours d'eau (en rouge). Les zones

arbustives sont à l'aplomb des cours d'eau. Au Sud, on dis¬

tingue une occupation agricole de type parcellaire lâche

dans l'axe de la confluence. Une large bande non cultivée

existe le long des cours d'eau due aux crues brutales sai¬

sonnières. L'aménagement de ce fleuve devrait tenir compte

des accidents structuraux révélés par les images SPOT.

Figure 41 : On note le développement de la végétation en

bordure du lac de NIASSA (MALAWI) et le long des rivières qui

l'alimentent. Les différences de couleur du bleu au rouge

dans le lac CHILWA traduisent des différences de profondeurs

associées à des différences de salinité. On note l'impact sur

l'environnement de la route en construction au Nord de ce lac.

Figure 42 : La télédétection permet de suivre le remplissage

et le comblement de lac de ce type (barrage de MELLEGUE -

TUNISIE) . '

On comprend 1 ' importance que revêt ici 1 ' occupation du sol et

le relief dans les phéncxnènes d'érosion.

Figure 43 : Sur cette image SPOT, on note le banc de sable

en formation, en aval d'une des piles du pont de JARGEAU sur

la LOIRE.

Figure 44 : L ' image SPOT, de la LOIRE à ST NAZAIRE , par un

traitement approprié renseigne sur les courants et les bancs

de sable.

Figure 45 : Les eaux du VAR barrées par une succession de

seuils sont calmes et il est possible d'en apprécier d'après

les réponses spectrales, le tirant d'eau de plus en plus

faible de l'amont vers l'aval, sur cette image SPOT.

A. 7

Figures 39-40 : La riviere UMNIATI à l'Ouest d' HARARE dans la

la région du COPPER QUEEN (ZIMBABWE) est visible sur l'image

sous forme d'une cours d'eau torrentueux traversant les axes

structuraux moyens. Sur la rive droitre, une végétation arbus-

tive souligne la bordure du cours d'eau (en rouge). Les zones

arbustives sont à l'aplomb des cours d'eau. Au Sud, on dis¬

tingue une occupation agricole de type parcellaire lâche

dans l'axe de la confluence. Une large bande non cultivée

existe le long des cours d'eau due aux crues brutales sai¬

sonnières. L'aménagement de ce fleuve devrait tenir compte

des accidents structuraux révélés par les images SPOT.

Figure 41 : On note le développement de la végétation en

bordure du lac de NIASSA (MALAWI) et le long des rivières qui

l'alimentent. Les différences de couleur du bleu au rouge

dans le lac CHILWA traduisent des différences de profondeurs

associées à des différences de salinité. On note l'impact sur

l'environnement de la route en construction au Nord de ce lac.

Figure 42 : La télédétection permet de suivre le remplissage

et le comblement de lac de ce type (barrage de MELLEGUE -

TUNISIE) . '

On comprend 1 ' importance que revêt ici 1 ' occupation du sol et

le relief dans les phéncxnènes d'érosion.

Figure 43 : Sur cette image SPOT, on note le banc de sable

en formation, en aval d'une des piles du pont de JARGEAU sur

la LOIRE.

Figure 44 : L ' image SPOT, de la LOIRE à ST NAZAIRE , par un

traitement approprié renseigne sur les courants et les bancs

de sable.

Figure 45 : Les eaux du VAR barrées par une succession de

seuils sont calmes et il est possible d'en apprécier d'après

les réponses spectrales, le tirant d'eau de plus en plus

faible de l'amont vers l'aval, sur cette image SPOT.

A. 8

Figures 46-47 : L'estuaire de la rivière PENZE entre ROSCOFF

et CARENTEC met en évidence sur 1 ' image de nombreux rochers

granitiques recouverts d'algues apparaissant en rouge, les

plages en clair. La mer est à marée basse et on distingue

l'écoulement principal de la rivière avec de nombreux

ruisseaux.

La séparation terre/mer est fondée sur l'établissement d'un

masque cartographique où les contours du littoral fixes ont

été digitalisés.

L'étalement de dynamique des différents canaux conduit à une

composition colorée spécifique de l'estuaire.

Pour rendre plus accessible la lisibilité cartographiques du

document, deux procédés ont été mis en oeuvre simultanément

consistant à :

- affecter aux différents milieux des couleurs plus

familières à l'utilisateur : eau libre en bleu, rochers

granitiques couverts d'algues en vert, zone des estrans

en brun- Ceci a été réalisé par le biais d'une classi¬

fication multispectrale supervisée.

- conserver 1 ' information concernant les contrastes

locaux de réflectance, dans les estrans et dans les

eaux libres. '

Poiur ce faire :

Dans les zones d' estrans, on surimpos*? à la classifi¬

cation, les données radiométriques du canal infra-rouge

(3 x 3). (Les chenaux de reflux.de la marée appa¬

raissent plus sorr.bres).

St, dans les eaux libres, on surimpose à la classi¬

fication des valeurs radiométriques du canal vert

(5x1) où l^is contrastes sont les plus marqués.

Figures 48-49 : Les images SPOT renseignent parfaitement

sur les courants et les bancs de sable de la baie du

MONT-ST -MICHEL. On constate un comblement progressif de la

baie, et bientôt le MONT-ST-MICHEL sera définitivement

raccordé à la terre avec possibilités de création de

nouveaux polders.

Figure 50 : Cette image résultant de la combinaison de

3 scènes obtenues à des dates différentes , montre la varia¬

tion de débit de la' DURANCE entre l'été et l'hiver et ren¬

force les accidents géologiques dont un masqué par plusieurs

mètres d'alluvions est mis en évidence au tiers supérieur

de cette oartie du RHONE (rive droite et rive gauche) .

A. 8

Figures 46-47 : L'estuaire de la rivière PENZE entre ROSCOFF

et CARENTEC met en évidence sur 1 ' image de nombreux rochers

granitiques recouverts d'algues apparaissant en rouge, les

plages en clair. La mer est à marée basse et on distingue

l'écoulement principal de la rivière avec de nombreux

ruisseaux.

La séparation terre/mer est fondée sur l'établissement d'un

masque cartographique où les contours du littoral fixes ont

été digitalisés.

L'étalement de dynamique des différents canaux conduit à une

composition colorée spécifique de l'estuaire.

Pour rendre plus accessible la lisibilité cartographiques du

document, deux procédés ont été mis en oeuvre simultanément

consistant à :

- affecter aux différents milieux des couleurs plus

familières à l'utilisateur : eau libre en bleu, rochers

granitiques couverts d'algues en vert, zone des estrans

en brun- Ceci a été réalisé par le biais d'une classi¬

fication multispectrale supervisée.

- conserver 1 ' information concernant les contrastes

locaux de réflectance, dans les estrans et dans les

eaux libres. '

Poiur ce faire :

Dans les zones d' estrans, on surimpos*? à la classifi¬

cation, les données radiométriques du canal infra-rouge

(3 x 3). (Les chenaux de reflux.de la marée appa¬

raissent plus sorr.bres).

St, dans les eaux libres, on surimpose à la classi¬

fication des valeurs radiométriques du canal vert

(5x1) où l^is contrastes sont les plus marqués.

Figures 48-49 : Les images SPOT renseignent parfaitement

sur les courants et les bancs de sable de la baie du

MONT-ST -MICHEL. On constate un comblement progressif de la

baie, et bientôt le MONT-ST-MICHEL sera définitivement

raccordé à la terre avec possibilités de création de

nouveaux polders.

Figure 50 : Cette image résultant de la combinaison de

3 scènes obtenues à des dates différentes , montre la varia¬

tion de débit de la' DURANCE entre l'été et l'hiver et ren¬

force les accidents géologiques dont un masqué par plusieurs

mètres d'alluvions est mis en évidence au tiers supérieur

de cette oartie du RHONE (rive droite et rive gauche) .