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39 © Magnard, 2009 L’imparfait de l’indicatif 5 1. allions. 2. donnait. 3. conseillait. 4. disait / achetaient. 5. promettions. 6. jetions / choisis- sions. 7. tenions. 6 il m’accompagnait / nous jouions / Papa était assis / des hommes bruns […] prenaient place / Ils parlaient / papa écrivait des notes sur un calepin. On tolèrera, malgré la présence de la majuscule à « Papa », l’inversion de « il » et de « Papa » : il paraît plus naturel, hors contexte, de commencer par nommer le personnage avant de le reprendre par le pronom « il ». 7 À l’école maternelle, nous peignions avec nos doigts. La maîtresse nous surveillait : nous ne nous salissions pas beaucoup. Nos mamans ne se plaignaient pas et admiraient nos exploits d’artis- tes. Je promettais toujours à maman un joli dessin pour la fête des mères. Elle savait que je tenais souvent mes promesses, même si je n’avais que trois ans. Nous avons conçu cette unité autour de la morphologie de l’imparfait, en cohérence avec l’unité sur les temps du récit (unité 12 p. 258). En fin d’unité, l’étude du plus-que-parfait est proposée pour établir le lien entre temps simple et temps composé, mais aussi parce que les élèves ont parfois besoin de l’employer dans leurs récits au passé, pour exprimer l’antériorité. L’étude de la morphologie de l’imparfait s’articule en deux temps : d’abord, des repérages et la manipulation des verbes simples, puis, les particularités orthographiques (verbes en -ier, en -ller, en -gner, -ger, en -cer). D’autres verbes irréguliers, comme faire, pouvoir, vouloir, promettre, sont manipulés dans la batterie d’exercices. On pourra ensuite prendre appui sur l’apprentissage de l’imparfait pour réviser le plus-que-parfait en mettant en évidence la correspondance temps simples / temps composés. Les deux activités proposées permettent de travailler les valeurs de l’imparfait, même si elles sont évoquées dans une autre unité : elles peuvent permettre de découvrir les valeurs descriptive et itérative de l’imparfait (la connaissance théorique de ces valeurs n’est pas nécessaire pour répondre aux questions ni pour mener à bien l’écriture) ou fournir une occa- sion d’appliquer les connaissances vues à l’unité 12, selon le choix du professeur. En effet, il nous a paru peu intéressant d’axer les activités uniquement sur la morphologie, dans la mesure où celles-ci ont été conçues pour faire le lien entre les activités grammaticales et les activités de lecture, d’écriture et d’oral. Activités de réinvestissement Activité 1 : cette activité propose d’écrire une courte description du bateau d’Ulysse, en prenant appui sur une illustration. Activité 2 : cette activité propose d’écrire un récit merveilleux, inspiré d’une parodie de conte, « La Fée du robinet », de Pierre Gripari. L’imparfait de l’indicatif p. 240 à 247 UNITÉ 10 La conjugaison de l’imparfait p. 240 1 1 roulait rouler, 1 er groupe / continuaient continuer, 1 er groupe / venait venir, 3 e groupe / s’abattaient s’abattre, 3 e groupe / abandon- naient abandonner, 1 er groupe. 2 emportait : emporter, 1 er groupe / allait : aller, 3 e groupe / avait : avoir, 3 e groupe / était : être, 3 e groupe. Les verbes utilisés deux fois ne sont relevés qu’une fois. Les verbes utilisés en tant qu’auxiliai- res du plus-que-par fait n’ont pas été pris en compte (s’était rangé). 3 1. participions. 2. disait / pouvions / voulions. 3. faisait / sentions. 4. était / réunissions. 5. devaient / paraissaient. 6. emmenions / buvaient. 4 1. étais / toussais. 2. j’appelais. 3. faisait / jouiez. 4. sentais / t’examinait. 5. pouvais / ne pleurais pas. 6. disait / attrapais / courais. 7. gué- rissais.

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© Magnard, 2009

L’imparfait de l’indicatif

5 1. allions. 2. donnait. 3. conseillait. 4. disait / achetaient. 5. promettions. 6. jetions / choisis-sions. 7. tenions.

6 il m’accompagnait / nous jouions / Papa était assis / des hommes bruns […] prenaient place / Ils parlaient / papa écrivait des notes sur un calepin.On tolèrera, malgré la présence de la majuscule à « Papa », l’inversion de « il » et de « Papa » : il paraît plus naturel, hors contexte, de commencer par nommer le personnage avant de le reprendre par le pronom « il ».

7 À l’école maternelle, nous peignions avec nos doigts. La maîtresse nous surveillait : nous ne nous salissions pas beaucoup. Nos mamans ne se plaignaient pas et admiraient nos exploits d’artis-tes. Je promettais toujours à maman un joli dessin pour la fête des mères. Elle savait que je tenais souvent mes promesses, même si je n’avais que trois ans.

● Nous avons conçu cette unité autour de la morphologie de l’imparfait, en cohérence avec l’unité sur les temps du récit (unité 12 � p. 258). En fin d’unité, l’étude du plus-que-parfait est proposée pour établir le lien entre temps simple et temps composé, mais aussi parce que les élèves ont parfois besoin de l’employer dans leurs récits au passé, pour exprimer l’antériorité.● L’étude de la morphologie de l’imparfait s’articule en deux temps : d’abord, des repérages et la manipulation des verbes simples, puis, les particularités orthographiques (verbes en -ier, en -ller, en -gner, -ger, en -cer). D’autres verbes irréguliers, comme faire, pouvoir, vouloir, promettre, sont manipulés dans la batterie d’exercices. On pourra ensuite prendre appui sur l’apprentissage de l’imparfait pour réviser le plus-que-parfait en mettant en évidence la correspondance temps simples / temps composés.● Les deux activités proposées permettent de travailler les valeurs de l’imparfait, même si elles sont évoquées dans une autre unité : elles peuvent permettre de découvrir les valeurs descriptive et itérative de l’imparfait (la connaissance théorique de ces valeurs n’est pas nécessaire pour répondre aux questions ni pour mener à bien l’écriture) ou fournir une occa-sion d’appliquer les connaissances vues à l’unité 12, selon le choix du professeur. En effet, il nous a paru peu intéressant d’axer les activités uniquement sur la morphologie, dans la mesure où celles-ci ont été conçues pour faire le lien entre les activités grammaticales et les activités de lecture, d’écriture et d’oral.

Activités de réinvestissement➥ Activité 1 : cette activité propose d’écrire une courte description du bateau d’Ulysse, en prenant appui sur une illustration.

➥ Activité 2 : cette activité propose d’écrire un récit merveilleux, inspiré d’une parodie de conte, « La Fée du robinet », de Pierre Gripari.

L’imparfait de l’indicatifp. 240 à 247

UNITÉ 10

La conjugaison de l’imparfait p. 2401

1 roulait ➜ rouler, 1er groupe / continuaient ➜ continuer, 1er groupe / venait ➜ venir, 3e groupe / s’abattaient ➜ s’abattre, 3e groupe / abandon-naient ➜ abandonner, 1er groupe.

2 emportait : emporter, 1er groupe / allait : aller, 3e groupe / avait : avoir, 3e groupe / était : être, 3e groupe.Les verbes utilisés deux fois ne sont relevés qu’une fois. Les verbes utilisés en tant qu’auxiliai-res du plus-que-parfait n’ont pas été pris en compte (s’était rangé).

3 1. participions. 2. disait / pouvions / voulions. 3. faisait / sentions. 4. était / réunissions. 5. devaient / paraissaient. 6. emmenions / buvaient.

4 1. étais / toussais. 2. j’appelais. 3. faisait / jouiez. 4. sentais / t’examinait. 5. pouvais / ne pleurais pas. 6. disait / attrapais / courais. 7. gué-rissais.

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Cas particuliers de la conjugaisonde l’imparfait p. 2422

14 Nous cognions / nous reliions / nous brillions / vous nagiez / nous rayions / nous avancions / nous aboyions / vous finissiez.

15 1. festoyions. 2. appréciions / dégustions. 3. brillaient / offrions. 4. discutions / échan-geaient / songeaient. 5. voyions / partageaient. 6. faisaient / balayions / nettoyions. 7. raccompa-gnions.

16 1. étiez / jouiez. 2. lançait /essayions. 3. cogniez. 4. encourageait. 5. gagnions / s’enla-çaient. 6. essayions / oubliions.

17 Une rivière coulait / on apercevait / elle venait / elle se dirigeait.

18 mon frère et moi partions / Notre mère com-mençait / Nous lui envoyions des lettres / Les jeunes de la colonie partageaient / Nous faisions / Nous travaillions / Nous regagnions notre mai-son / nous revoyions / nous étions heureux.

19 Nous nous baladions / nous songions à nos futures vacances / Nous avions envie / Dans notre rêverie, nous nagions dans les eaux profondes, nous étudiions / Nous essayions / nous tra-vaillions dans une agence de voyage, mais nous, nous ne pouvions jamais partir.

La formation du plus que parfait p. 2433

20 étaient allés : aller, 3e groupe / avaient voulu : vouloir, 3e groupe / l’avaient fait : faire, 3e groupe.

21 avait grandi : grandir, 2e groupe / avait ras-semblé : rassembler, 1er groupe / avait dû : devoir, 3e groupe / avait regardé : regarder, 1er groupe / avait imaginé : imaginer, 1er groupe / était sorti : sortir, 3e groupe / avait contemplé : contempler, 1er groupe / avait été : être, 3e groupe.

22 Elle avait marché / j’avais pensé / nous avions fait / elles avaient eu / elle était revenue / ils étaient descendus.

23 1. nous avions passé. 2. Margot était sortie / avait déposé. 3. Yanis avait crié / lui avait acheté. 4. La maman de Romane n’avait pas apprécié / sa belle-mère avait choisi. 5. j’étais tombé(e) / j’avais mangé.

24 2. Alima et Hugo étaient passés.4. Léa et Lucie étaient reparties.

8 a. Tous les matins, je me levais de bonne heure. Il suffisait d’une seule sonnerie du réveil. Puis, je passais à la salle de bains. J’entendais souvent le chat miauler, et je le nourrissais. Ensuite, je prenais mon petit-déjeuner, je me bros-sais les dents. Je choisissais mes vêtements avec soin, je considérais qu’il valait mieux faire cela la veille au soir.b. Tous les matins, nous nous levions de bonne heure. Il suffisait d’une seule sonnerie du réveil. Puis, nous passions à la salle de bains. Nous entendions souvent le chat miauler, et nous le nourrissions. Ensuite, nous prenions notre petit-déjeuner, nous nous brossions les dents. Nous choisissions nos vêtements avec soin, nous consi-dérions qu’il valait mieux faire cela la veille au soir.

9 se mettaient à l’œuvre / on fixait / on tendait / La fatale machine franchissait les murs / garçons et jeunes filles l’entouraient et ils se faisaient une joie / Elle montait, elle se glissait.

10 les collégiens sortaient de la classe et se ruaient dans la cour / ils se retrouvaient et discu-taient / certains téléphonaient / un groupe de jeunes filles riaient aux éclats / quelques-uns cha-hutaient / Ceux qui rentraient à pied partaient ensuite / les professeurs, moins pressés sortaient du collège et marchaient vers leur voiture. On admettra « un groupe de jeunes filles riait aux éclats ».

11 À titre d’exemple.1. La neige tombait sur la ville.2. Nous glissions joyeusement sur le verglas.3. Papa nous appelait pour rentrer : nous préfé-rions nous amuser dans le froid.4. Manon et moi avions de plus en plus froid.5. Si tu veux, disais-je je te prête mon écharpe !

12 À titre d’exemple. Quand nos parents étaient absents, certains soirs, mon frère et moi décidions de faire nous-mêmes notre dîner. Nous adorions faire la cuisine ! Pendant que l’eau chauffait, nous mettions la table. Ensuite, les pâtes cuisaient dix minutes. Enfin, nous savourions notre repas mais j’oubliais souvent de faire la vaisselle. Nos parents s’apercevaient du désastre en rentrant à la mai-son, mais ils ne nous grondaient pas trop.

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« nos gens s’en venaient tous » (l. 19-20). L’enseignant peut très bien choisir de ne pas s’at-tarder sur ce cas particulier et faire délimiter un seul passage descriptif (l. 15-24) dans lequel la très grande majorité des verbes à l’imparfait ont une valeur descriptive.

4. a. La description détaillée est celle de l’agrafe (broche) d’Ulysse. Quelques informations sont don-nées sur son manteau et sa robe. b. Il choisit de décrire cette agrafe car il s’agit d’un objet remarquable et assez rare pour que sa des-cription apporte à Pénélope la preuve qu’il dit vrai.

5. « C’était une œuvre d’art » (l. 16-17) ; « nos gens s’en venaient tous admirer cet ouvrage » (l. 19-20).

6. Pénélope le croit : « elle avait reconnu les signes évidents que lui donnait Ulysse ». Elle a reconnu le manteau, l’agrafe et la robe d’Ulysse à travers la description qu’il a faite de ces objets : c’est cette description qui sert de preuve qu’Ulysse est vivant.

Étape 2 À toi d’écrire● En sixième, la description n’est vue qu’à titre d’initiation et ne fera l’objet d’une étude approfon-die qu’en classe de cinquième. Cependant, il nous a paru utile de faire écrire une courte description (le texte demandé peut faire dix lignes au maxi-mum), aidée par la présence d’une illustration, afin que les élèves prennent conscience de la valeur descriptive de l’imparfait et puissent le manipuler en situation d’écriture. Les élèves ont également besoin de manier la description dans les divers récits qu’ils ont à écrire : quelques lignes pour pré-senter les personnages d’un conte ou d’un récit épique, par exemple. S’entraîner à écrire de courts textes descriptifs peut aider à les insérer ensuite dans un récit de façon cohérente.● On évaluera la cohérence avec le texte de départ (Ulysse ne doit pas se démasquer), mais surtout la morphologie et l’emploi des verbes à l’imparfait. On valorisera les textes qui, par la mention de détails remarquables (couleur des voiles, nombre de rames…) rappellent le texte support : Ulysse est toujours soucieux de trouver le détail qui prou-vera à Pénélope qu’il dit vrai.

Dictée

Voici comment vit la pauvre Cendrillon en sa propre demeure.C’était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de madame et celles de mesdemoiselles ses filles ; elle couchait tout au haut de la maison, dans un grenier, sur une méchante paillasse, pendant que ses sœurs étaient dans des chambres parquetées, où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu’à la tête.La pauvre fille souffrait tout avec patience et n’osait s’en plaindre à son père. La cadette, qui n’était pas si malhonnête que son aînée, l’appelait Cendrillon.

Charles Perrault, Contes du temps passé, 1697.

Activité 1 p. 244-245

Introduire une description à l’imparfait dans une épopée

Texte

Pénélope demande des preuvesHomère, Odyssée, entre 850 et 750 av. J .-C.

➥ Cette activité trouve sa place dans le parcours littéraire 5 sur les héros des épopées de l’Antiquité. Il peut servir de préparation à l’étude du texte 4 (� p. 86), qui raconte les retrouvailles d’Ulysse et de Pénélope.

Étape 1 Lis le texte1. a. Elle lui demande quels vêtements Ulysse por-tait quand il l’a vu, de quoi il avait l’air et de qui il était accompagné.b. Elle veut savoir si Ulysse est vivant. Elle veut aussi vérifier que celui qu’elle prend pour un étran-ger dit la vérité quand il dit qu’il a vu Ulysse : « je voudrais une preuve à tes dires » (l. 6 et 7).

2. Il ne peut révéler qui il est, car il doit surprendre les Prétendants et pour cela, il doit garder secrète sa véritable identité.

3. Passage descriptif 1 : « Il avait un manteau… le chien aboyait » (l. 15 à 19).Passage descriptif 2 : « tous deux étaient en or… un rayon de soleil » (l. 20 à 24).Le choix de faire délimiter deux passages est dicté par la présence d’un verbe à l’imparfait itératif :

L’imparfait de l’indicatif

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parents, les occupations des filles, l’heure du cou-cher). Dans ce passage, on trouve les valeurs des-criptive et itérative de l’imparfait. L’expression « planter le décor » que nous utilisons dans l’objec-tif de cette activité, prend ici tout son sens : il s’agit de présenter les personnages dans leur environne-ment familier au début d’un récit pour les présenter au lecteur, et pour que le cadre en soit bien défini. Ensuite, l’action peut commencer.

Étape 2 À toi d’écrire

Le professeur jugera lui-même, en fonction de sa progression annuelle et du niveau des élèves, de l’opportunité de travailler d’abord sur les temps du récit (abordés dans l’unité 12) avant d’aborder cette activité.

Suggestions pour aider les élèves :● On peut mener en commun la préparation de l’écriture en demandant aux élèves de faire une liste des services que pourrait leur rendre cette fée (ils ne sont pas nécessairement en rapport avec les lieux cités, qui, comme le robinet, sont volontai-rement incongrus) : leur permettre de se faire des amis, mettre fin aux disputes avec le petit frère, se procurer des friandises, se réconcilier avec un(e) ami(e), acquérir le don des langues étrangères ou le sens de l’orientation… Donner des propositions permettra d’éviter des récits débridés, trop longs et s’éloignant du sujet. L’aide peut être proposée, mais pas réalisée (le récit peut se terminer sur une interruption de la conversation). ● S’il s’agit d’une première approche, on évaluera essentiellement les emplois de l’imparfait dans les passages permettant de « planter le décor » et le réinvestissement de cette notion vue dans l’étape 1 de l’activité : planter le décor, ce n’est pas seule-ment décrire les lieux mais aussi parler des habitu-des qu’on y a prises et des raisons pour lesquelles on les fréquente : pratique régulière d’un sport au gymnase, entretien de l’appareil dentaire chez l’or-thodontiste, promenades dominicales en forêt.... À cet effet, on pourra fournir aux élèves des formules telles que : « Tous les dimanches », « Régulière-ment », « De temps en temps », qui permettent de présenter des habitudes.● Après cette présentation d’actions habituelles, l’arrivée inopinée de la fée apparaîtra encore plus surprenante ! On évaluera également la prise en compte du caractère merveilleux de cette appari-tion et l’expression de sentiments de surprise, de peur ou de joie face à cette irruption du surnaturel dans le quotidien.

Activité 2 p. 246-247

Planter le décor d’un conte en utilisant l’imparfait

Texte

La fée du robinetP. Gripari, La Sorcière de la rue Mouffetard et autres contres de la rue Broca, 1967.

➥ Cette activité trouve sa place dans le Parcours littéraire 1 sur le conte merveilleux européen. Sa tonalité humoristique peut fournir un prolongement à l’étude du conte « facétieux » des Frères Grimm, « Les Trois Fileuses » (texte 2 � p. 18-20), pour amener les élèves vers la notion de parodie.

Étape 1 Lis le texte1. a. C’est plutôt drôle de placer une fée dans un endroit pareil.b. Non, c’est assez original. Les contes tradition-nels se situent souvent dans un passé lointain, indéterminé, où les robinets n’ont pas leur place. c. Elle aurait pu se trouver dans une chasse d’eau, et serait devenue « la fée des cabinets ».d. Cela produit un effet humoristique.

2. La fille aînée est « gourmande et mal élevée » (l. 14-15)

3. a. C’est le conte « Les fées ». Un extrait de ce conte est présenté dans le manuel (� p. 306).b. Gripari a transposé le conte à l’époque moder-ne : le robinet remplace le puits mais c’est toujours un point d’eau. C’est la fille aînée qui rencontre la fée en premier, alors qu’elle commet une action mauvaise (voler dans le frigidaire), au lieu de la cadette qui fait une bonne action chez Perrault (donner à boire à une vieille dame).

4. Selon Gripari, les fées ne sortent qu’après minuit (l. 9-10), ce qui est peu compatible avec le mode de vie des membres de la famille, tous couchés à dix heures du soir.

5. Les verbes à l’imparfait sont : faisaient, était, travaillait, fréquentaient, étaient, ouvrait, était.

6. a. C’est le passage qui va de la ligne 5 à la ligne 13, dans lequel on trouve le plus de verbes à l’imparfait. b. En lisant ce passage, le lecteur a des informa-tions sur le décor (la cuisine, l’appartement) mais aussi sur les habitudes de la maison (le travail des

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Le passé simple de l'indicatif

Les verbes être et avoir, 1er groupe (série en -a-) p. 2481

1 appréciai ; sauta ; tombas ; enchantai ; pensâ-tes ; roulâmes ; marchas.

2 hocha ; s’allongea ; se concentra.

3 Le jeu de mon cousin m’ étonna / mon père et moi étonnâmes / qui ne montra / mon père renon-ça / nous décidâmes / Nous nous lançâmes / mon cousin se moqua de moi / Il me lança un défi / Je relevai le défi, et gagnai le combat / La découverte de cette nouvelle console fut une révé-lation.

4 1. Maître Hijo annonça la fin de la séance.2. Cette décision nous étonna car nous n’avions pas fait de combats au sol.3. Saïd quitta le tatami et je dénouai ma ceinture.4. Finalement, Habib et moi décidâmes de poser le problème.5. Maître, articulai-je, nous n’avons pas combattu au sol.

L’étude de la morphologie du passé simple de l’indicatif est réaffirmée par les nouveaux programmes de la classe de sixième.● Temps de l’écrit, temps du récit, de l’énoncé coupé de la situation d’énonciation, le passé simple n’est pas un temps vers lequel les élèves se tournent naturellement : ils lui préfèrent souvent le passé composé.● Or, l’étude et la maîtrise du passé simple sont importantes car les élèves auront, nous disent les nouveaux programmes, à rédiger des « écrits en relation avec le programme de lecture : une courte fable, un conte ou une partie de conte, un épisode épique ». Dans cha-cun de ces différents genres littéraires, le passé simple est souvent le temps de base du récit.

Activités de réinvestissement

Chacun des questionnaires associés à ces textes a pour but de mettre en lumière le lien entre emploi du passé simple et progression de l’action, succession de verbes d’action.

➥ Activité 1 : cet extrait de l’Hégire permet d’aborder le passé simple comme temps du récit en lien avec l’étude des textes sacrés. Il s’agit ici de dégager la succession des actions dans le récit, puis d’imaginer le récit d’un miracle en utilisant le passé simple.

➥ Activité 2 : de la même façon, mais en lien avec les Métamorphosess d’Ovide, on pro-pose ici aux élèves d’élaborer le récit d’un combat de héros en prenant appuis sur cette adaptation de l’histoire de Persée.

➥ Activité 3 : l’extrait de La Belle au bois dormant souligne l’effet « d’accélération » du récit par l’emploi du passé simple.

Le passé simple de l’indicatifp. 248 à 257

UNITÉ 11

6. Kelly et Océane ajoutèrent qu’elles devaient s’entraîner pour leur compétition.7. Notre professeur de Judo consulta sa montre : elle avançait d’une heure. Nous éclatâmes de rire !

5 Il eut / il se leva / Je l’imitai / Marc se leva / nous chantâmes / Les larmes coulèrent / Nous constatâmes / nous lui donnâmes / les invités l’embrassèrent / Cette journée fut.

6 1. jouâmes. 2. abandonna. 3. eûmes. 4. remer-cia. 5. alla / plongea.

7 1. eurent. 2. décidèrent. 3. changea / brossa. 4. remplaça / bougea. 5. balayèrent. 6. reposè-rent / songèrent.

8 1. entrèrent. 2. défricha / désherba / arracha. 3. bêcha / ratissa. 4. coupa / dégagea. 5. tailla / coupa / élagua.

9 1. épia. 2. repéra / appela. 3. s’approcha / se jeta / la rejeta / se sauva. 4. décidèrent. 5. contem-pla. 6. s’efforça / arriva / tomba.

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19 1. Le cross du collège eut encore un grand succès.2. Les professeurs encouragèrent leurs élèves, félicitèrent les gagnants.3. Le documentaliste prit de belles photographies.4. Il les mit en ligne sur le site du collège.5. Quelques-unes parurent le lendemain dans les journaux.6. Les professeurs de sport désignèrent la 6e C comme la « classe la plus sportive ».

20 arriva / tomba / fut / se levèrent / roulèrent / déposèrent / s’installèrent / soulevèrent / pris / découpai / pétris.

21 Le serveur vint avec un délicieux filet mignon au miel. Il le mit sur la table voisine, servit à boire à une jeune femme. Ce plat me plut un moment, mais je restai fus raisonnable et choisis un plat de pâtes. En attendant d’être servi, je lus le journal. Plongé dans ma lecture, je ne vis pas le serveur. Lorsqu’il mit l’assiette sur la table, je me rendis compte qu’il s’était trompé. Je me retins de faire une remarque.

22 1. ils s’inscrivirent. 2. ils trouvèrent. 4. Ils choisirent / ne parvinrent. 5. Ils ignorèrent / essayèrent. 6. ils s’épanouirent.

23 Ils entreprirent aussitôt des études / Ils s’ins-truisirent / il s’entraînèrent des années entières / ils apprirent / jamais ils ne purent rendre à leur père sa forme humaine / ce qu’il purent faire, c’est transformer leur mère en truie / ne le firent-ils pas exprès.

Les confusions liées au passé simple p. 2523

24 1. nourrit ➜ présent.2. vécut, entendit, ralentit ➜ passé simple.3. se dit ➜ passé simple / gémit ➜ présent.4. hennit, rugit, glapit ➜ présent.5. munit ➜ passé simple.6. finit ➜ passé simple.7. saisit, démolit ➜ passé simple.

25 Depuis que je marchais, je m’amusais à ouvrir tous les placards. Ce jour-là, je gambadai avec un kilo de farine dans les mains. Je trouvai très amu-sant d’en couvrir le canapé. J’en arrosai le chat, puis décidai d’en utiliser comme fond de teint. Quand la nounou tourna la tête, j’avais de la farine plein la bouche et ressemblais à un fantôme. Je regardai la nounou et éclatai de rire.

10 Je dénichai / je le recourbai et le glissai / Nous pénétrâmes / Marianne nous invita à pren-dre place / on sonna / Nous échangeâmes.

11 Nous restâmes / nous rangeâmes / la refer-mâmes / cachâmes / nous soufflâmes notre chan-delle.

12 Revenues à l’horizontale, elles creusèrent leur tunnel pendant encore trois mètres. Là, elles ces-sèrent leur progression, mais elle continuèrent à creuser autour d’elles, dégageant un espace large qui serait la tanière proprement dite, et continuant à remonter leurs déblais vers l’air libre.

13 L’attrait des élèves pour les sports collectifs peut leur permettre de varier les sujets des verbes d’action et de passer aisément du singulier au pluriel. On peut attendre des élèves qu’ils utilisent ces verbes dans une chronologie bien définie, celle du match. On insistera sur les indications de temps accompagnant chaque verbe d’action.

2e et 3e groupes (série en -i-, -u- et -in-) p. 2502

14 retrouva ➜ retrouver, 1er groupe.prit ➜ prendre, 2e groupe. découvrit ➜ découvrir, 3e groupe. eut ➜ avoir, 3e groupe.Parvint ➜ parvenir, 3e groupe.Chargea ➜ charger, 1er groupe.Ramena ➜ ramener, 1er groupe.Dormis ➜ dormir, 3e groupe.

15 put ➜ pouvoir, 3e groupe.éclata ➜ éclater, 1er groupe.pris ➜ prendre, 3e groupe.berçai ➜ bercer, 1er groupe.

16 tu suas ➜ suer / il naquit ➜ naître / ils purent ➜ pouvoir / nous puâmes ➜ puer / j’ac-quis ➜ acquérir / tu lias ➜ lier / nous sûmes ➜ savoir / nous prîmes ➜ prendre / ils prièrent ➜ prier / je fis ➜ faire / il fallut ➜ falloir / tu lus ➜ lire / je fus ➜ être / ils fumèrent ➜ fumer.

17 1. Mathieu sortit. 2. Il attendit le bus. 3. il décida. 4. Il parcourut. 5. Le calme de la rue, le peu de circulation l’étonnèrent. 6. il comprit son erreur.

18 1. Ce fut. 2. Alice prit / elle rejoignit. 3. Un taxi les conduisit. 4. Elles attendirent / puis firent. 5. Je les retrouvai / nous poursuivîmes les achats. 6. nous pensâmes à rentrer.

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➥ Cette activité peut être proposée en lien avec le parcours littéraire 4 sur l’héritage biblique. L’étude de ce texte pourra compléter celle de l’extrait du Coran ( p. 68). Il sera intéressant de montrer aux élèves la différence entre traduction du Coran et adaptation (ici celle de Malek Chebel).Par ailleurs, l’étape d’écriture aborde un thème qui pourra être traité de concertation avec le professeur d’Histoire de la classe (les martyrs chrétiens dans l’Empire romain)

Étape 1 Lis le texte1. a. Tout d’abord, l’entrée de la grotte se rétrécit. Ensuite, un ange vient creuser une sortie de secours dans la paroi opposée, puis des animaux viennent dissimuler l’entrée de la grotte : une arai-gnée y tisse sa toile, des oiseaux y nichent.b. Les verbes sont conjugués au passé simple de l’indicatif.

2. a. Ce verbe est « se mirent ». b. Il est également au passé simple. On peut éven-tuellement aborder la notion d’aspect du verbe conjugué au passé simple à travers ces exemples : l’action au passé simple est envisagée comme étant limitée dans le temps.

3. C’est Allah qui veille sur son prophète et sur son compagnon.

4. Ils sont trompés car ils ne peuvent pas imaginer que derrière ces animaux paisibles se cache un chemin qui a permis la fuite du prophète.

5. On peut relever le champ lexical de la quiétude avec les expressions suivantes : « roucouler paisi-blement », « les oiseaux piaillaient », « mélodie joyeuse de la nature », « tranquille », « chantent paisiblement ».

Étape 2 À toi d’écrireSuggestions pour aider les élèves :

● On demandera aux élèves de bien présenter le retournement de situation qui s’opère dans l’arène en insistant sur la férocité des lions puis sur leur douceur.● Ce travail peut être l’occasion d’apporter quel-ques éléments de culture antique aux élèves car ils ne manqueront pas d’interroger le professeur sur les raisons de ce châtiment cruel.

26 Les réponses des élèves ne manqueront pas d’étre variées et originales pour cet exercice qui leur permet également de sentir la distinction passé simple de premier plan et imparfait de second plan.

27 Passé simple : partit, plut, vint, dormis, reçut, salis.Participe passé : venu, parti, plu, sali, reçu, dormi.

28 1. Pierre dormit pendant tout le trajet en TGV.2. Il ne s’aperçut de rien.3. Il ne ressentit pas la chaleur, ni la faim.4. Il ne put pas observer le paysage.5. Quand la Méditerranée apparut à la fenêtre, sa mère le sortit de son sommeil.6. Le frère de Pierre rit de bon coeur en voyant son air ahuri.

Dictée

La Barbe-Bleue s’apprête à punir la curiosité de sa femme…Dans ce moment, on heurta si fort à la porte, que la Barbe-Bleue s’arrêta tout court : on ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux cavaliers, qui mettant la main à l’épée, coururent droit à la Barbe-Bleue. Il reconnut que c’était les frères de sa femme, l’un Dragon et l’autre Mousquetaire, de sorte qu’il s’en-fuit aussitôt pour se sauver ; mais les frères le pour-suivirent de si près qu’il l’attrapèrent avant qu’il pût gagner le perron.

Charles Perrault, Contes du temps passé, 1697.

Activité 1 p. 253

Faire le récit d’un miracle au passé simple

Texte

Le miracle de la grotteM. Chebel, 13 contes du Coran et de l’islam, 2008.

Malek Chebel (né en 1953) est un écrivain français d’origine algérienne. Spécialiste du monde arabe et de l’islam, il a enseigné dans de nombreuses universités à travers le monde et tient des conférences dans de nombreux pays d’Europe et d’Afrique.

Le passé simple de l'indicatif

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autre version de la mort de Méduse : le monstre voit son reflet dans le bouclier de Persé et meurt victime de son propre pouvoir.

Étape 3 À toi d’écrireOn pourra apporter comme élément de comparai-son et de correction à ce travail le texte de Nathaniel Hawthorne dans Le premier livre des merveilles (Pocket Junior, 1996) qui raconte com-ment Bellérophon a réussi a dompter le terrible Pégase.

Activité 3 p. 256

Accélérer le récit d’un conte en utilisant le passé simple

Texte

C. Perrault, La Belle au bois dormant, 1697.

Étape 1 Lis le texte1. a. « l’éclat », « resplendissant », « lumineux » et « divin » (l. 3-4) sont des termes appartenant au champ lexical de la lumière.b. N.B : il s’agit des lignes 5 à 10. Le prince est charmé par les paroles de la prin-cesse à cause de « la manière dont elles sont dites », c’est-à-dire à cause sans doute de leur douceur, mais aussi à cause du trait d’esprit de la princesse s’adressant au prince et se plaignant de son retard…

2. a. Ils passent quatre heures à se parler. b. Le verbe se parler est à l’imparfait.

3. a. Pendant ce temps là, les domestiques ont envie de passer à table. b. Ils ont faim car ils n’ont pas mangé depuis cent ans, mais surtout, eux ne sont pas amoureux : ils sont dans un état d’esprit bien différent du prince et de la princesse qui ne voient pas le temps pas-ser.

4. Il remarque son collet-monté démodé.

5. a. « Aida à, se garda, passèrent, soupèrent, jouèrent, maria » sont les verbes qui expriment les actions du couple et de son entourage. b. Ces verbes sont conjugués au passé simple.

Activité 2 p. 254-255

Raconter au passé simple le combat d’un héros contre un monstre mythologique

Texte

MéduseC. Pouzadoux, F. Mansot, Contes et Légendes de la Mythologie grecque, 1998.

Étape 1 Lis le texte1. Persée leur vole leur unique œil et menace de le jeter à la mer.

2. Tableau :

Personnageaidant Persée

Aide apportée ouobjets donnés

Utilitéde ces objets

Les trois fi llesde Phorcys

– indiquent à qui s’adresser pour vaincre les Gorgones.

– Persée est guidé dans sa quête.

Les nymphes – des sandales ailées – une besace

– un casque offert par Hadès

– permettre d’aller plus vite. – ranger la tête de la Gorgone – rendre invisible celui qui s’en coiffe

Hermès – une serpe à la lame dure et tranchante

– trancher la tête de la Gorgone

Athéna – un large bouclier en bronze poli

– se protéger du regard de Méduse

3. Persée prend soin de lui tourner le dos.

4. Cette expression est : « Il n’hésita pas une seconde » (l. 18).

5. Les verbes « lança, trancha, attrapa, fourra » sont tous des verbes d’action.

6. Ils sont tous conjugués au passé simple.

Étape 2 Observe l’image7. Ce sont des serpents.

8. a. La lividité du visage s’oppose aux couleurs sombres du cou tranché et de la masse grouillante des serpents.b. C’est donc vers le visage qu’est attiré l’œil du spectateur.

9. Méduse ressent l’effroi de sentir la mort la sai-sir ainsi que la douleur de la serpe tranchante. Certaines adaptations cinématographiques ont une

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Étape 3 À toi d’écrireL’objectif de ce travail est d’amener les élèves à utiliser les verbes d’action au passé simple dans le cadre d’un schéma narratif assez simple.

Suggestions pour aider les élèves :

● On pourra ainsi rédiger collectivement la situation initiale à l’imparfait, ce qui n’est pas l’objet de cette unité, pour permettre aux élèves de se concentrer sur l’utilisation du passé simple.● On pourra éventuellement se reporter au combat de Merlin et de la sorcière dans Merlin l’enchanteur de Walt Disney, dessin animé de 1963.

6. a. Toutes ces actions ont été réalisées « sans perdre de temps ».b. « Pressée » et « s’impatienta » sont deux expres-sions appartenant au champ lexical de la vitesse.

7. On utilise le passé simple de l’indicatif pour raconter des actions qui s’enchaînent rapidement.

Étape 2 Observe l’image8. La phrase correspondant au moment représenté sur cette image est « Il s’approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d’elle » (l. 4-5).

9. a. Le noir domine à l’arrière-plan. b. On comprend grâce à cette couleur que la forêt est profonde, impénétrable.

10. Bien que perdu, abandonné au coeur d’une forêt infranchissable (on peut comparer l’illustra-tion de Kay Nielsen avec la description de la forêt chez Perrault) le château est recouvert de fleurs. De plus, la pierre de ce château ne semble pas avoir souffert de l’attaque du temps, elle est d’un blanc éclatant. Enfin, on peut remarquer que la princesse attend son prince sur la terrasse du châ-teau, et non dans une des chambres. Or un simple dais ne semble pas suffisant pour protéger la prin-cesse durant un si long sommeil…

Le passé simple de l'indicatif

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4 À titre d’exemple.1. Un matin, Enzo découvrit avant de partir à l’école que son iguane avait disparu.2. La dernière fois qu’il l’avait vu, l’iguane se trou-vait comme toujours dans son vivarium.3. Le garçon tenait beaucoup à cet animal que lui avait offert sa tante le mois précédent.4. Durant toute la semaine, après l’école, il fouilla le quartier pour retrouver le reptile.5. Enfin, le dimanche matin, en enfilant ses chaus-settes de tennis, il sentit quelque chose de bizar-re.6. L’iguane s’était caché là depuis huit jours et il semblait en parfaite santé.

Le choix des temps du récit p. 2592

5 1. Passé simple. 2. Présent. 3. Passé composé.

6 Actions de premier plan : Votre ami Alex vous a appelés / Les visiteurs n’entendirent pas les explications / Djamila est allée voir le groupe de pop / Nous aperçûmes un immense jet d’eau.

● Le nouveau programme de 6e prévoit que le professeur travaille sur la valeur des temps verbaux, notamment : le passé simple et l’imparfait (premier plan et arrière-plan dans un récit ; l’imparfait dans la description ; le passé simple dans la narration ; action ou état borné / non borné). Cette notion requiert également de « s’appuyer sur les connecteurs spatio-temporels pour comprendre la cohérence d’un texte » (Pilier 1 du socle commun).● Nous avons donc conçu un chapitre portant sur l’organisation du récit en fonction des temps grammaticaux et de leurs valeurs mais aussi des indices de temps. Nous avons limité la terminologie autant que possible de manière à ne pas brouiller les apprentissages par un surcroît de termes savants liés à une grammaire de discours.● Plus qu’une autre, cette leçon trouve une application immédiate dans la construction de récits et propose des activités qui tendent à faire réfléchir sur les procédés d’écriture struc-turant un texte.

Activités de réinvestissement

➥ Activité 1 : cette activité demande aux élèves d’écrire un récit « du pourquoi et du com-ment » à la manière de celui qui est présenté (un récit de création aborigène).

➥ Activité 2 : cette activité prend appui sur une planche de bande dessinée (Le Grand Vizir Iznogoud) qui sert de point de départ à une activité orale, sur le thème des Mille et Une Nuits.

Les temps du récitsp. 258 à 263

UNITÉ 12

Comment s’organise un récit ? p. 2581

1 Disparut, décida, fouilla, alla, se mit, découvrit, exigea, accepta sont conjugués au passé simple.

2 a. Au commencement des temps ; Alors ; le lundi matin.b. Imparfait : avait, vivait, voulait, adressait, disait. Passé simple : vint, dit.On remarque que le texte commence par des verbes à l’imparfait et que les verbes au passé simple n’apparaissent qu’après « Alors ».

3 Voici la fable dans le bon ordre :Certain Renard gascon, d’autres disent normand,Mourant presque de faim, vit en haut d’une treille

Des Raisins mûrs apparemmentEt couverts d’une peau vermeille.

Le Galant en eût fait volontiers un repas ;Mais comme il n’y pouvait atteindre :

« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des Goujats. »Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

J. de La Fontaine, « Le Renard et les Raisins », Fables, 1668.

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Les temps du récit

Activité 1 p. 261

Faire avancer un récit en utilisant le temps verbal qui convient

Texte

La créationA. Langlois, Dix contes d’Australie, 2003.

Annie Langlois est une universitaire, auteur de livres pour la jeunesse. Dix contes d’Australie reprend des récits légendaires aborigènes vieux de plusieurs centaines d’années.

➥ Cette activité trouve sa place dans le parcours littéraire 2 sur les contes d’ailleurs. En effet, les élèves pourront aborder cet extrait de récit étiologi-que à la suite de « La Légende de l’escargot » (texte 4 � p. 42), dont l’étude permet aux élèves de se familiariser avec la nature d’un conte explicatif.

Étape 1 Lis le texte1. a. Le Grand Esprit veut enlever la couche de glace qui recouvre la Terre.b. Les temps employés sont le plus-que-parfait et l’imparfait.c. C’est la situation initiale.

2. a. Il fait appel à Yhi, la déesse du soleil.b. Ces indices grammaticaux sont le verbe conju-gué au passé simple « s’adressa » (l. 3) et la conjonction de coordination « donc » (l. 3).

3. a. Elle obéit immédiatement et commence à réchauffer la Terre.b. Le sol stérile devient des « plaines verdoyantes, forêts luxuriantes, clairières lumineuses, champs fertiles... ».

4. a. « L’endroit était sombre et silencieux » (l. 19). b. La description est faite à l’imparfait.

5. a. Les insectes sont les premiers à prendre vieb. Ils sont nés de cristaux de glace et d’opales aux reflets irisés illuminés par la lumière du soleil.

6. Parce qu’il fournit une explication sur la création du monde. Le soleil donne la vie aux plantes et aux animaux. Ce qui est intéressant également, c’est que dans ce conte, les êtres vivants (les insectes) sont nés des minéraux. Il y a donc une continuité entre le minéral et le végétal.

Actions de second plan : Pendant que vous étiez partis vous promener / la musique couvrait les paroles du guide / qu’elle admirait depuis des mois / Comme nous approchions de Genève.

7 Rêva / poursuivait / essayait / se retrouva / fit / possédait / prit / semblaient / se réveilla / était.

8 On veillera à ce que les actions de second plan soient à l’imparfait et introduites par des indices de temps cohérents.

Valeurs de l’imparfait et du passé simple dans le récit p. 2603

9 1. habitude. 2. description. 3. action en cours de réalisation. 4. habitude. 5. description. 6. habi-tude. 7. description.

10 Habitude / description / habitude / descrip-tion / action en cours de réalisation / action en cours de réalisation / habitude.

11 À titre d’exemple.qui était très âgé / était aussi cruel qu’affamé / qui chantait du matin au soir / qui se croyait invin-cible / qui aurait bien mangé l’oiseau.

12 Reprit / était couché / déferla / vint / se laissa / tournoyaient / s’assit / ressentit / était jonchée.

13 À titre d’exemple.1. se trouvaient un bosquet et une rivière.2. allions y passer nos journées. 3. aperçûmes quelque chose d’étrange. 4. on voyait de curieuses taches jaune clair.5. crûmes avoir trouvé des pépites d’or.6. venaient de tomber.

Dictée

Le soldat monta sur l’arbre, se laissa glisser par le trou, et se trouva, comme avait dit la sorcière, dans un grand corridor éclairé de cent lampes.Il ouvrit la première porte : ouf ! le chien était assis, et il fixa sur lui ses yeux grands comme des tasses à thé.« Tu es un beau garçon, » dit le soldat en le saisis-sant ; il le déposa sur le tablier de la sorcière et prit autant de sous de cuivre qu’en pouvaient contenir ses poches. Puis il ferma la caisse, replaça le chien dessus, et s’en alla vers l’autre chambre.

H. C. Andersen, Le Briquet, 1835.

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4. a. Le lecteur doit tourner la page.b. C’est l’effet de suspens.c. « Or donc » sont ces indices.

5. a. « Je veux être calife à la place du calife ».b. Cette phrase est prononcée trois fois.c. La première fois, la bulle est dessinée de maniè-re ordinaire, la deuxième fois elle est bordée de fleurs tandis que la troisième elle est entourée de notes de musique. Les variations correspondent au ton employé par Iznogoud quand il prononce cette phrase.d. Cela crée un effet comique.

Étape 2 À toi d’écrireCet exercice répond aux exigences du socle com-mun de compétences, qui indique qu’un élève doit être capable de « prendre la parole en classe à bon escient de façon personnelle et organisée en adap-tant son niveau de langue à la situation. » (Pilier 1).

Suggestions pour aider les élèves :

● Il est important que le professeur veille à ce que le travail au brouillon se fasse comme recommandé dans le sujet. L’élève ne doit en aucun cas rédiger de phrases qui risqueraient d’inhiber ses capacités de conteur pour faire de lui un simple lecteur.● Afin de permettre une prestation de qualité, on n’hésitera pas à consacrer plusieurs séances à la mise en place du brouillon et l’on donnera aux élè-ves la possibilité de présenter leur travail à titre d’essai. Un exercice d’oral demande d’autant plus de travail qu’il est fondé sur une prestation partiel-lement improvisée.● Si les élèves le souhaitent, on autorisera l’utilisa-tion de quelques accessoires vestimentaires d’ins-piration orientale. Toutefois, on veillera à ce que ces éléments soient un support au travail oral et non un palliatif pour compenser un travail insuffi-sant sur la prestation orale.● L’évaluation se fera de manière positive afin d’encourager les élèves à oser prendre des risques à l’oral.

Étape 2 À toi d’écrireSuggestions pour aider les élèves :

Le professeur propose aux élèves d’autres idées de récits explicatifs afin de varier les productions des élèves : pourquoi les sapins restent verts, pourquoi les chats ont des moustaches, pourquoi l’arc-en-ciel est multicolore, pourquoi le bois flotte, pourquoi la queue des cochons est en tire-bou-chon ?, etc.

L’évaluation porte sur la cohérence du récit qui se fonde sur deux éléments grammaticaux :– l’emploi de l’imparfait ou du plus-que-parfait pour la description, les actions de second plan et l’em-ploi du passé simple pour les actions de premier plan ;– l’emploi cohérent d’indices de temps qui mettent en évidence le déroulement chronologique du récit.

Activité 2 p. 262-263

Inventer la suite d’une histoire en bande dessinée en respectant les temps du récit

Bande dessinée

R. Goscinny, J. Tabary, Le Grand Vizir Iznogoud, 1966.

➥ Cette activité orale se fait en lien avec le par-cours littéraire 2 sur les contes d’ailleurs, qui pré-sente plusieurs extraits des Mille et Une Nuits (� p. 32 à 35).

Étape 1 Lis la bande dessinée1. a. Il y a trois personnages. b. Iznogoud, Dilat Larath son homme de main, le calife Haroun el Poussah.c. Il est toujours à côté des personnages dessinés. Le lecteur comprend facilement que le texte corres-pond à l’image.

2. a. Ces quelques lignes de récit présentent la situation initiale. b. Elles sont rédigées à l’imparfaitc. Les bulles correspondent aux paroles pronon-cées par les personnages.

3. a. « Or donc, à Bagdad la magnifique… » annon-ce le début de la narration.b. Ce sont les derniers mots de la planche.

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La phrase

Jeffrey se trouve à côté de moi, à six heures. Je ne crois pas qu’il ait bien dormi. Son oreiller est par terre, ses draps tout chiffonnés. (sept phrases)(A. Horowitz, LÎle du Crâne, trad. A. Le Goyat, Hachette Jeunesse, 1997).

3 1. La tortue de mon voisin a mangé les plantes de sa mère.2. Ce restaurant réputé propose des recettes expé-rimentales.3. Ma sœur est végétarienne, elle a éliminé la viande de ses repas.4. Quelle idée d’avoir mis ce poisson carnivore avec mes poissons rouges !5. Quentin ne peut pas résister à une bonne glace au dessert.6. La recette de la tarte Tatin a été découverte grâce à l’étourderie d’une cuisinière.

● Dans le cadre du socle commun, les élèves doivent être capables de « maîtriser les struc-tures syntaxiques fondamentales ». La phrase est donc un concept-clé à approfondir dès l’entrée au collège. En sixième, les programmes demandent de distinguer phrase verbale et phrase non verbale, et d’aborder l’analyse de la phrase simple, en montrant ce qui la distin-gue de la phrase complexe.● Cette unité propose ainsi dans la première leçon une série d’exercices pour comprendre l’intérêt de l’organisation des mots et groupes de mots en phrases, avant d’aborder ensuite la distinction entre phrase verbale et non verbale. La dernière leçon propose de mettre en évidence la différence entre une phrase simple et une phrase complexe. Nous faisons ici le choix d’aborder la notion de « proposition », tout en limitant la distinction au nombre de verbes conjugués, les relations entre propositions étant réservées à l’année de cinquième.

Activités de réinvestissement➥ Activité 1 : Lewis Carroll se plaisait à jouer sur les mots et, dans cet extrait d’Alice au pays des merveilles, c’est la parole elle-même qui devient source d’absurdité. En analysant la construction des phrases, les élèves pourront constater que les personnages prononcent des phrases simples ou non verbales, les phrases complexes étant réservées au récit. L’auteur met ainsi en évidence des comportements décalés par rapport aux paroles pronon-cées en évoquant le moindre détail. Le travail d’écriture prolonge cette idée en jouant sur le fait que la phrase complexe est l’apanage des bavards…

➥ Activité 2 : chez Daniel Pennac, la construction des phrases vise à créer un rythme particulier, et à donner l’illusion d’un conteur soufflant le récit à l’oreille du lecteur. Dans L’œil du Loup, Pennac emploie de manière particulière la phrase non verbale et découpe certaines phrases complexes, obtenant un effet de discontinuité qui correspond à la maniè-re dont le loup perçoit le monde. C’est sur ces aspects que le questionnaire vise à attirer l’attention des élèves, permettant de donner du sens à l’emploi de phrases non verbales et des phrases simples et complexes. La lecture d’image proposée en complément permettra d’approfondir la compréhension du texte, tandis que le travail d’écriture permettra aux élè-ves d’utiliser la phrase non verbale dans un titre, et de changer de point de vue sur les événements racontés dans le texte.

La phrasep. 264 à 269

UNITÉ 13

Qu’est-ce qu’une phrase ? p. 2641

1 Le dieu donna d’abord un casque au héros. Celui-ci le posa sur sa tête et il devint invisible. Le jeune homme était impressionné par ce prodige. Le dieu lui remit ensuite une paire de sandales munies de petites ailes. Le héros les fixa à ses chevilles. Il s’éleva soudain dans les airs. (six phrases)

2 Réveillé ce matin par une cloche qui me carillonne dans les oreilles. Le dortoir est perché dans l’une des tours de l’école. Il est circulaire ; les lits sont disposés comme les chiffres sur le cadran d’une horloge. Le mien est à sept heures (qui est aussi l’heure à laquelle j’écris ces lignes).

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La phrase simple et la phrasecomplexe p. 2663

11 1. phrase simple. 2. phrase simple. 3. phrase simple. 4. phrase complexe. 5. phrase complexe.

12 Phrase simples :La fête battait son plein dans la grande cour du palais. On avait installé les Athéniens bien en vue du public, en face de la tribune royale, derrière des grilles. Sous leurs yeux ébahis, de jeunes Crétois, garçons et filles, se livraient à d’extraordinaires acrobaties sur des taureaux.Phrases complexes :Chacun leur tour, ils excitaient l’animal jusqu’à ce qu’il les charge. Puis ils attendaient, immobiles, qu’il soit arrivé juste devant eux.À ce moment bien précis, ils attrapaient les cornes de la bête, et utilisaient son élan pour […] exécu-ter un saut périlleux.

13 1. [Lorsque Julien entre dans la bibliothèque], [il se demande par quoi il va commencer].2. [Le professeur de français veut] [qu’il choisisse tout seul un livre], [mais le défi semble insurmon-table au collégien].3. [Le garçon prend un livre au hasard] [et il ne peut cacher sa surprise] : [la première de couver-ture le représente lui, Julien, avec un livre dans la main] !4. [En plus, le roman s’intitule Julien et le mystère de la bibliothèque], [et les premières pages racon-tent exactement] [ce qu’il fait depuis une heure] !

14 [À un moment, [comme il enjambait un ruis-seau], il vit une petite fourmi] [qui y était tombée], [et qui se débattait désespérément pour ne pas se noyer]. [Ludovic prit une brindille], [aida la fourmi à s’y accrocher], [et la ramena à terre]. [Et alors, à son grand étonnement, la fourmi se mit à parler].

4 1. Arriver dans un nouveau collège au milieu de l’année est difficile.2. Heureusement que Farid s’est tout de suite trouvé une amie.3. Manon lui a présenté les professeurs et les élèves de sa classe.4. Elle lui a aussi expliqué où se trouvent la can-tine et le CDI.5. Grâce à elle Farid s’est vite intégré au collège.6. Au bout d’une semaine il connaissait par cœur son emploi du temps.

La phrase verbale et la phrase non verbale p. 2652

6 1. après-midi ➜ phrase non verbale.2. propose ➜ phrase verbale.3. réaction ➜ phrase non verbale.4. est ➜ phrase verbale.5. se met ➜ phrase verbale.

7 De nouveau, le silence et l’attente. / Absent ? / Permanence ? / Explosion de joie. / Des soldats apprenant la nouvelle de l’armistice !

8 1. Baignade (nom commun).2. Interdit (adjectif qualificatif).3. se baigner (verbe à l’infinitif).4. Location (nom commun).5. Parasols (nom commun).

9 1. L’envoi sur la Lune d’une sonde spatiale est un succès.2. Les scientifiques ont gagné leur pari.3. Ce lancement constitue une belle concurrence pour les Chinois, qui veulent eux aussi aller sur la Lune !4. Il s’agit du début d’un projet ambitieux, avec soixante missions prévues jusqu’en 2013.5. Et même, un voyage vers la planète Mars devient possible pour les Indiens…

10 1. La championne éliminée : déception des supporters.2. Victoire magnifique de ce très jeune joueur de tennis.3. Le water-polo : un sport à découvrir.4. Tony Parker, « vedette américaine » de l’équipe de France de Basket.

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La phrase

la nécessité de les utiliser avec parcimonie dans leurs propres écrits. En effet, le jeu sur la construc-tion des phrases peut permettre, par exemple, d’opposer la psychologie de deux personnages, l’un « verbeux » et l’autre moins loquace. On encou-ragera également les élèves à poursuivre dans la veine absurde du texte support.

Activité 2 p. 268-269

Mettre en valeur des personnages avec la construction des phrases

Texte

Le vieux loup et l’enfantD. Pennac, L’Œil du loup, 2002.

Étape 1 Lis le texte1. La scène se passe dans un zoo : « visiteur » (l. 1), « jardin zoologique » (l. 1), « vétérinaires » (l. 1) et tous les noms d’animaux (l. 2 à 6).

2. « Jour de relâche pour tout le monde » (l. 3-4) / « Et ce loup au pelage bleu » (l. 8) / « D’accord ! » (l. 9) / « Un détail stupide » (l. 11) / « Pas un bat-tement de cils » (l. 15) / « Pas question de se remettre à marcher » (l. 17)

3. « Et ce loup au pelage bleu. » et « Un détail stu-pide ».

4. a. « Mais quelque chose gêne le loup. Un détail stupide. » b. Cela a pour effet de mettre en valeur la précision ajoutée et de créer l’intérêt : le lecteur veut savoir de quel « détail stupide » il s’agit.

5. Le détail qui gêne le loup est que le garçon a deux yeux ; or, lui n’en a qu’un, et il ne sait pas dans lequel des deux yeux de l’enfant il doit fixer son regard.

6. a. « Alors le garçon fait une chose bizarre. Qui calme le loup, qui le met en confiance. » b. Cela produit une impression de retour au calme : la ponctuation forte oblige à marquer une pause. Le lecteur veut savoir ce que fait le garçon, et le résul-tat que cela produit. L’auteur met d’abord en valeur le résultat, avant d’expliquer ce que fait l’enfant.

7. Le garçon et le loup parviennent à communiquer à partir du moment où l’enfant ferme un œil pour que le loup puisse échanger un regard avec lui. C’est une marque de confiance.

Activité 1 p. 267

Raconter une situation absurde en variant la construction des phrases

Texte

Alice au tribunalL. Carroll, Alice au pays des merveilles, 1869.

➥ Cette activité pourra être reliée au parcours lit-téraire 3. Elle sera proposée en complément du texte 3 « Un thé chez les fous » (� p. 54), dans lequel la construction des phrases est un aspect important de la compréhension du texte.

Étape 1 Lis le texte1. a. Les jurés sont des personnes désignées pour porter un jugement.b. Les notes des jurés sont étranges parce qu’ils ne relèvent pas tous la même chose : on peut même dire que chacun note le contraire de l’autre.

2. Alice n’est pas un témoin satisfaisant car elle ne connaît rien de l’affaire.

3. a. « Rien. » (l. 3) / « Absolument rien. » (l. 5) / « intéressant… inintéressant… inintéressant… intéressant… » (l. 15-16).b. Les phrases complexes doivent être relevées cette fois dans l’ensemble du récit : – de « Ils allaient » à « de sourcils. » (l. 7 à 12) – de « Inintéressant » à « des deux. » (l. 13 à 16) – de « Quelques-uns » à « Inintéressant. » (l. 18-19)– de « Alice put » à « aucun intérêt. » (l. 19 à 22).c. Dans le récit, on trouve le plus souvent des phra-ses complexes ; dans le dialogue, des phrases simples ou non verbales.

4. a. L’auteur insiste davantage sur les actions des personnages qu’il détaille dans les phrases complexes, les mots qu’ils prononcent n’étant d’ailleurs pas correctement saisis par les autres.b. Ce procès n’a aucun sens : le témoin n’est pas valable, les jurés comprennent tous la situation différemment sans que cela choque qui que ce soit, et le président du jury – le Roi – ne semble pas comprendre tout ce qui est dit ; il confond les mots et se fait corriger par le Lapin Blanc.

Étape 2 À toi d’écrireÀ travers ce sujet d’écriture, les élèves devront construire des phrases complexes correctes. En même temps, cet exercice vise à les sensibiliser à

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Étape 3 À toi d’écrireCette activité d’écriture pourra être préparée par la lecture de quelques articles choisis dans la pres-se. L’objectif n’est pas ici pour les élèves de rédi-ger un article journalistique modèle, mais plutôt de proposer un point de vue différent sur les événe-ments relatés dans le texte. Les élèves pourront être amenés à privilégier les phrases simples pour donner plus de neutralité à leur article, et égale-ment pour apprendre à éviter les phrases exagéré-ment relancées par la répétition de mots de liaison comme « et », « puis », « mais », « alors »… La conclusion met en œuvre une compétence du socle commun : l’expression d’une impression ou d’une émotion.

8. L’auteur s’est mis à la place du loup en détaillant tous les sentiments de l’animal (« de l’impuissance, de la colère », il est « mal à l’aise ») et en créant un « mystère » autour de la présence de l’enfant et de ses actions : on ne sait pas qui est ce garçon, et on ne comprend ce qu’il fait qu’à la toute fin du récit. L’auteur utilise les phrases non-verbales et des phrases simples pour montrer l’état de fébrilité du loup, et pour mettre en valeur les actions du garçon.

Étape 2 Observe l’image9. La représentation des personnages est fidèle au texte, en particulier au dernier paragraphe.

10. Le décor de l’image représente une dune et un arbre au loin, que l’on peut identifier comme un baobab. Il s’agit d’un paysage de désert qui ne correspond pas au jardin zoologique du texte.

11. a. L’auteur du dessin semble plutôt illustrer ce que pensent les personnages que l’endroit où ils se trouvent. b. Le dessinateur a fait disparaître la grille entre l’enfant et le loup. c. Cela signifie qu’en se rencontrant, chacun des personnages a trouvé un moyen de « s’évader » de sa condition et de se rapprocher l’un de l’autre.

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La ponctuation

favorites ; il aimait aussi à jouer des mauvais tours.

5 Bon, d’accord, j’allais y retrouver Patrick. Très gentil, Patrick. Je disais toujours que c’était mon oncle préféré. Mais je n’avais qu’un seul oncle… Et puis, je savais déjà ce qu’il allait me proposer comme activités : des balades, des promenades, des randonnées… (F. Librini, À plein tube, Magnard Jeunesse, 2004.)

6 […] les quatre vieux visages, l’un après l’autre, et ils répondirent à son regard, graves et souriants à la fois. Personne n’avait l’air de plaisanter ou de se moquer de lui.« Eh bien ? En as-tu vu ? demanda grand-papa Joe.– Je … je ne sais pas, grand-papa, balbutia Charlie. »(R. Dahl, Charlie et la chocolaterie, trad. E. Gaspar, R. Dahl Nominee Ltd, Gallimard, 2007.)

● La ponctuation peut être étudiée en lien avec les quatre types de phrases puisque les phrases interrogatives et exclamatives sont notamment déterminées par l’emploi d’une ponctuation forte.● De ce fait, on pourra lier l’apprentissage des types de phrases à celui de la ponctuation et mener les deux de front, en donnant quelques exercices sur la ponctuation après l’étude de certaines leçons sur les types de phrase.● Étant donné que les élèves sont fréquemment amenés à écrire des dialogues dans les exercices d’écriture, il semble fondamental de maîtriser le plus tôt possible la ponctuation qui est liée à ce type d’écrit.

Activités de réinvestissement

➥ Activité 1 : le texte de Daniel Keyes a été choisi parce qu’il fait parfaitement correspon-dre le sujet du texte à la forme choisie. Le personnage, Charlie, découvre la ponctuation, puis progressivement, son utilité. On pourra aussi bien étudier ce texte pour son sens que pour sa forme (rôle, place de la virgule, erreurs à ne pas commettre). Ainsi, l’élève sera en mesure de suivre le cheminement de la pensée du personnage et son apprentissage de la ponctuation. Comme le jeune Charlie, il comprendra l’intérêt de la ponctuation, qui, mal utilisée, rend un texte incompréhensible.

➥ Activité 2 : cet extrait d’Alice au pays des merveilles permet de mettre l’accent sur le rôle de la ponctuation dans un texte . Dans un premier temps, on pourra montrer que la ponctua-tion forte qui a été utilisée permet de rendre le texte vivant, rythmé, de l’ « entendre », ce qui est d’ailleurs ici la seule possibilité pour Alice, momentanément privée de la vue.On pourra ainsi faire le lien avec l’oral et par exemple demander aux élèves de lire ce texte en mettant le ton qui convient.

La ponctuation p. 270 à 275

UNITÉ 14

La ponctuation forte en fin de phrase p. 2701

1 Phrase 1 : « Jadis, […] défenses. »Phrase 2 : « Il était […] cœur. »Phrase 3 : « Ce sage […] vivantes. »

2 1. la joie. 2. la colère. 3. l’étonnement. 4. la joie. 5. l’ordre. 6. l’étonnement. 7. la colère.

3 est venu dans notre classe. / « Debout ! » / « Assis ! » / Nous avons bien ri. / pendant le cours de mathématiques. / un peu inquiet : « À quelle heure aura lieu cette visite ? »

La ponctuation dans la phrase p. 2712

4 Il était une fois un gamin d’environ quatorze ans, grand, dégingandé, avec des cheveux blonds comme de la filasse. Il n’était pas bon à grand-chose. Dormir et manger étaient ses occupations

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12 Ben dit : « Alors, mon vieux, on travaille ? – Tiens, c’est toi, Ben. Je ne t’avais pas vu. – Dis donc ! Moi, je vais nager, ça c’est sûr. Tu n’as pas envie d’être à ma place ? Mais, bien entendu, tu dois rester au boulot, n’est-ce pas ? Oui, bien sûr ! »Tom le regarde pendant un instant, puis il dit :« Qu’est-ce que tu entends par boulot ? »(M. Twain, Les aventures de Tom Sawyer, trad. M. Maury et L. Molitor, Le Livre de Poche Jeunesse, 2008.)

13 1. « L’accusé, déclare le président du tribunal, est coupable. »2. Camille affirme : « Tina est un garçon. »3. Ma cousine viendra vendredi si elle le veut. Nous irons au musée.

Dictée

Même si la ponctuation est dictée lors de cet exercice, il pourra être intéressant d’aborder cette dictée comme un réemploi du bon usage des alinéas, guille-mets et tirets dans le dialogue par exemple.

« Qu’est-ce que tu entends par boulot ?– Eh ben, quoi ? Ce n’est pas du boulot ? »Tom reprit son badigeonnage et répondit avec

nonchalance :« Ma foi, peut-être bien que oui, peut-être bien

que non. Tout ce que je sais, c’est que cela convient parfaitement à Tom Sawyer.

– Allons, allons, tu ne vas pas me faire croire que tu aimes ça ? »

La brosse poursuivit son mouvement.« Si j’aime ça ? Je ne vois vraiment pas pourquoi

je ne l’aimerais pas. Tout le monde n’a pas l’occa-sion de blanchir une palissade tous les jours. »C’était présenter les choses sous un jour nouveau. Ben cessa de mordre sa pomme.

M. Twain, Les Aventures de Tom Sawyer, trad. P. Maury et L. Molitor, Le Livre de Poche Jeunesse, 2008.

7 1. Les deux points introduisent une explica-tion.2. Les deux virgules servent à marquer l’énuméra-tion.3. Les deux points introduisent une liste et les deux virgules servent à marquer l’énumération.4. Les parenthèses marquent une explication sup-plémentaire.5. Les points-virgules séparent des actions.

8 1. Supprimer la virgule, qui ne doit pas séparer le sujet et le verbe.2. Supprimer la virgule, qui ne doit pas à séparer le verbe de son complément.3. Déplacer les deux virgules de façon à encadrer « la bonne fée » ; elles ne doivent pas séparer le déterminant de son GN, ni le verbe de l’attribut.4. Supprimer la virgule, qui ne doit pas séparer le sujet et le verbe.5. Supprimer les virgules, qui ne doivent pas sépa-rer le verbe de l’adverbe, ni l’adverbe du COD.

La ponctuation du dialogue p. 2723

10 « C’est splendide. Je voudrais bien savoir des-siner.– Ça n’est pas difficile. Je t’apprendrai, dit Tom.– Tu veux bien ? Quand ?– À midi. […]– Ça c’est chic ! Comment t’appelles-tu ?– Becky Thatcher. Et toi ? Ah oui, je sais : Thomas Sawyer.– C’est comme ça qu’on m’appelle quand il y a quelque chose qui ne va pas. Quand tout va bien je m’appelle Tom. »(M. Twain, Les aventures de Tom Sawyer, 1876, trad. F. de Gaïl, Mercure de France, 1969.)

11 Alors, douze vautours apparurent, et Romulus les vit le premier. Il désigna le ciel. « Vois, Rémus, je suis le premier à en compter un si grand nombre. – Les miens étaient moins nombreux, mais je les ai vus en premier ! – C’est le plus grand nombre qui a gagné ! »Ainsi chaque parti s’estimait vainqueur, et on ne sut jamais qui avait raison.(F. Sautereau, Contes et légendes de la naissance de Rome, Nathan, 1998.)

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La ponctuation

Activité 2 p. 274-275

Rendre un dialogue vivant grâce à la ponctuation

Texte

Dans la maison du lapin blancL. Carroll, Alice aux pays des merveilles, 1869.

➥ Cette activité se trouve en lien avec le parcours littéraire 4 sur Alice au pays des merveilles (� p. 48 à 59). L’étude de ce texte pourra se faire après celle de « La descente dans le terrier » (� p. 50) puisque l’on retrouve encore une fois le lapin blanc et que la rencontre avec Bill se situe au chapitre 4 du conte.

Étape 1 Lis le texte1. a. Les interlocuteurs de ce texte ne sont pas clairement identifiés : il n’y a aucune proposition incise permettant de connaître le nom de celui qui parle.b. Pour rendre le texte plus clair, il faudrait ajouter des propositions incises : verbe de parole et nom de la personne qui parle.

2. La mise en page, sans retour à la ligne, sans détermination de celui qui parle, donne une impres-sion de confusion. C’est une façon de rendre compte de la panique qui s’est emparée des per-sonnages.

3. Le lapin s’adresse à Bill sur un ton très sec ; le point d’exclamation employé le prouve. On notera également la mise en relief avec le pronom « vous » ainsi que l’emploi du futur simple de l’indicatif, dans sa valeur modale d’ordre.

4. Bill est considéré comme un « sous-fifre », comme celui que l’on charge de toutes les basses besognes : « Bill ! Apporte-la ici, mon garçon » (l. 6-7) / « C’est à Bill d’y aller » (l. 15) / « Vous avez entendu, Bill ! le maître qu’il faut que vous descen-diez dans la cheminée ! » (l. 16-17) / « Ma parole, c’est à croire que toutes les corvées sont réser-vées à ce malheureux Bill ! » (l. 19-20), dit même Alice qui s’aperçoit de cet état de fait.

5. a. Les mots qui appartiennent au champ lexical de l’ouïe sont : « aucun autre bruit », « ses oreilles », « elle entendit », « un grondement », « brouhaha », « bon nombre de voix », « parlant toutes ensem-ble », « elle saisit quelques bribes de phrases » (l. 1-5), « elle entendit » (l. 25), « prêta l’oreille » (l. 29).

Activité 1 p. 273

Comprendre l’intérêt de la ponctuation

Texte

Des fleurs pour AlgernonD. Keyes, Des Fleurs pour Algernon, 1976.

➥ Daniel Keyes est un écrivain américain né en 1927. Son œuvre majeure est Des Fleurs pour Algernon, œuvre de science-fiction qui traite d’une découverte permettant de décupler l’intelligence humaine.

Étape 1 Lis le texte1. Charlie découvre ce jour-là l’existence de la virgule.

2. On peut perdre beaucoup d’argent si l’on place mal une virgule ; en effet, on peut recevoir deux euros au lieu de 200 euros par exemple. On fera remarquer qu’aux Etats-Unis, les chiffres s’écrivent avec virgule, de façon à séparer les milliers des centaines ; ainsi, dix mille s’écrit 10,000.

3. Rendre compte par écrit de ses découvertes au jour le jour appartient au genre du journal intime. Les deux dates « 6 avril » et « 7 avril », l’utilisation de la première personne du singulier ainsi que le retour sur les événements de la journée le prou-vent.

4. a. Charlie obtient des conseils auprès de Miss Kinnian.b. Miss Kinnian est professeur : c’est vers elle que Charlie se tourne quand il a besoin d’explications concernant la langue et c’est elle qui apprendra à lire à Charlie.

5. Charlie fait des progrès chaque jour : il com-mence par découvrir l’existence de la virgule ; le lendemain, il en découvre le rôle, l’usage et l’im-portance.

6. Il est difficile de lire le texte des lignes 15 à 19 car la ponctuation utilisée le morcelle (certains signes de ponctuation forte coupent les phrases au lieu de se trouver à la fin) et le rend incompréhen-sible.

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Étape 2 Observe l’image8. Alice se trouve à l’intérieur de la maison du lapin ; elle semble se trouver dans ce qui peut être un salon (il y a par exemple un piano à droite de l’image).

9. Alice est anormalement grande puisque sa tête et son dos touchent le plafond ; de plus, son épaule dépasse l’encadrement de la porte à gau-che alors qu’elle est à genoux ! Enfin, elle est beaucoup plus grande que le piano qui pourtant est au premier plan.

10. D’après ce que l’on peut voir sur son visage, Alice semble contrariée, voire en colère : sa bouche est pincée, son regard est noir.

b. Alice ne peut utiliser que l’ouïe car elle ne voit pas ce qui se passe au-dehors. Elle est coincée dans la maison du lapin et ses yeux ne lui servent à rien.

6. a. Alice ressent de la surprise et de l’agacement en voyant que toutes les corvées sont réservées à Bill, comme le montre le point d’exclamation. Le deuxième point d’exclamation marque la détermi-nation d’Alice à chasser Bill du conduit de la che-minée.b. Les deux points annoncent une explication : Alice ne peut pas être à la place de Bill, c’est pour-quoi elle va le chasser du conduit. Les parenthèses donnent une explication qui n’est pas essentielle mais qui justifie le fait qu’Alice parle d’ « un » petit animal, ne sachant pas de quel animal il s’agit.

7. Ce sont les phrases courtes ainsi que les nom-breux signes de ponctuation forte qui rendent le texte rythmé : on passe des questions aux répon-ses, de phrases interrogatives à des phrases excla-matives ; les phrases elles-mêmes contiennent des interjections accompagnées de points d’exclama-tion.

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Les nouveaux programmes invitent à étudier dès la classe de 6e « les quatre types de phrase (déclarative, interrogative, injonctive, exclamative) ». Par souci de cohérence, nous avons adjoint à l’étude celle des formes affirmative et négative.● Ainsi, ce chapitre permet-il d’aborder deux compétences grammaticales requises par le socle commun : l’étude de la ponctuation et celle des structures syntaxiques fondamentales (pilier 1).● Aux questions de construction et de niveau de langue s’ajoutent divers points d’orthogra-phe liés aux types interrogatif et injonctif.

Activité de réinvestissement➥ Cette activité offre la possibilité de travailler sur les types de phrase à travers un texte de théâtre (Le Médecin malgré lui), genre littéraire le plus à même de proposer des varia-tions dans les actes de parole.

Les types et formes de phrases

Les types et formes de phrase p. 276 à 283

UNITÉ 15

Les types de et formes de phrase p. 2761

1 a. Point d’interrogation : phrases 1 et 5.Point : phrases 2, 3, et 6.Point d’exclamation : phrases 4 et 7.b. 1. Indicatif. 2. Indicatif. 3. Impératif. 4. Pas de verbe. 5. Indicatif. 6. Indicatif. 7. Indicatif.

2 1. Déclaratif. 2. Interrogatif. 3. Déclaratif. 4. Interrogatif. 5. Injonctif. 6. Exclamatif.

3 1. Déclarative. 2 Déclarative. 3. Injonctive. 4. Déclarative. 5. Injonctive. 6. Déclarative.

4 1. Injonctive. 2. Injonctive. 3. Exclamative. 4. Injonctive. 5. Injonctive. 6. Exclamative.

5 1. Déclarative. 2. Injonctive. 3. Déclarative. 4. Interrogative. 5. Injonctive. 6. Déclarative.

6 1. Exclamatif déclaratif.2. Exclamatif injonctif.3. Exclamatif déclaratif.4. Exclamatif déclaratif.5. Exclamatif pur.6. Exclamatif injonctif.

7 1. Est-ce que les enfants voyagent en première classe ?2. Est-ce que les trajets semblent rapides ?3. Est-ce qu’il y a un bar-restaurant pour ceux qui ont faim ?

4. Est-ce que les TGV sont plus modernes que les TER ?5. Est-ce que l’avion reste plus rapide que le train ?

8 1. Il a bien travaillé.2. Il veut aller se reposer.3. Il préfèrerait voyager.4. Il serait mieux au bord de la mer.5. Il ira avec ses parents.6. Nous ne pouvons pas l’accompagner.

9 1. Lève-toi tôt.2. Prépare-toi à sept heures quinze.3. Lave-toi à sept heures trente.4. Dépêche-toi de prendre le bus de huit heures.5. Présente-toi en cours à huit heures et demie.

10 1. Tu cliques sur le bouton « démarrer ».2. Tu choisis un jeu dans la liste.3. Tu sélectionnes un niveau.4. Tu crées un personnage.5. Tu commences la partie.6. Tu ne restes pas plus d’une heure à jouer.

11 1. C’est une belle journée pour partir.2. Je suis heureuse de partir en Savoie.3. J’espère que je me ferai des amis.4. Nous montons dans la voiture.5. Nous partons pour l’aventure.

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12 1. Le matin, pour être en forme, commence par faire un peu de sport.2. Déjeune suffisamment pour tenir jusqu’à midi.3. Fais tes devoirs avant d’aller voir tes amis.4. Prends un peu de repos pour te détendre.5. N’oublie jamais ces principes.6. Deviens un modèle pour ton petit frère.

13 1. Comment s’appelle ce garçon ?2. Quel âge a-t-il ?3. Dans quel collège va-t-il ?4. Dans quelle matière a-t-il de bons résultats ?5. Quelle est sa matière préférée ?6. Que deviendra-t-il plus tard ?

La phrase interrogative p. 2782

14 Interrogations totales :– Vous avez appétit à ce que vous mangez ?– Vous aimez à boire un peu de vin ?– Il vous prend un petit sommeil après le repas, et vous êtes bien aise de dormir ?– Ne voyez-vous pas qu’il tire à soi toute la nourri-ture, et qu’il empêche ce côté-là de profiter ?Interrogations partielles :– Que sentez-vous ?– Que vous ordonne votre médecin pour votre nour-riture ?– Que diantre faites-vous de ce bras-là ?– Et pourquoi ?

15 Interrogations totales : phrases 3, 4 et 6.Interrogations partielles : 1, 2 et 5.

16 1. Combien. 2. Qui. 3. Comment. 4. Quand. 5. Pourquoi. 6. Que.

17 1. Courant. 2. Familier. 3. Soutenu. 4. Soutenu. 5. Familier.

18 1. a. Est-ce que tu veux des tartines ? b. Veux-tu des tartines ?2. a. Est-ce que tu me prêtes ton vélo ? b. Me prêtes-tu ton vélo ?3. a. Est-ce que tu as pris mes affaires ? b. As-tu pris mes affaires ?4. a. Où est-ce que tu vas avec ton cartable b. Où vas-tu avec ton cartable ?5. a. Quand est-ce tu pars chez ta grand-mère b. Quand pars-tu chez ta grand-mère ?6. a. Pourquoi est-ce que tu ne me téléphones jamais ? b. Pourquoi ne me téléphones-tu jamais ?

19 1. Reste-t-il de la tarte aux fraises ?2. Pourquoi ne m’en as-tu pas laissé un mor-ceau ?

3. Est-ce que je dois toujours être victime de ta gourmandise ?4. Qu’as-tu as laissé dans cette assiette ?5. Est-ce que je t’ai dit à quel point tu es gentil ?6. Est-ce que tu veux partager avec moi ce mor-ceau de tarte ?

20 1. Samia a-t-elle pris l’avion pour Londres ?2. Louise continue-t-elle de chanter depuis qu’elle est à la retraite ?3. Les marmottes hibernent-elles avant les pre-miers froids ?4. Les nageurs se sont-ils entraînés tout l’après-midi ?5. Romain a-t-il finalement compris l’exercice de mathématiques qui lui posait problème ?

21 1. Quel. 2. Quelle. 3. Quelles. 4. Quels. 5. Quelles. 6. Quelle.

22 1. Quand Zoé et Lisa sont-elles allées écouter un concert de rock ?*2. Où ont-elles attendu l’ouverture des portes ?*3. Combien de personnes y avait-il dans la salle ?4. Comment le concert était-il ?5. Pourquoi les choristes ont-ils été applaudis ?*6. Pourquoi le chanteur est-il parti dès la dernière chanson ?** On accepte aussi des interrogations d’un niveau de langue courant.

23 1. Qu’a-t-il a apporté ?*2. Comment était-il vêtu ?*3. Où a-t-il déposé les paquets ?*4. Qu’a-t-il accepté ?*5. Qui était-ce ?6. Pourquoi est-il monté jusqu’au cinquième étage ?** On accepte aussi des interrogations d’un niveau de langue courant.

24 1. Où passerons-nous nos vacances ?2. Pourquoi voyagerons-nous en avion ?3. Qu’emporterez-vous ?4. Qui vous accompagnera à l’aéroport ?5. À quoi jouerez-vous pendant le voyage ?6. De quoi aurai-je / auras-tu besoin une fois sur les pistes ?

La phrase injonctive p. 2803

25 Les injonctives sont les phrases 2, 3, 4 et 6.

26 1. Interdiction. 2. Souhait. 3. Ordre. 4. Conseil. 5. Conseil. 6. Conseil (ou ordre).

27 1. Mes enfants 2. mamie. 3. mes petits. 4. Armel. 5. les garçons. 6. Léo.

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28 1. Prenez / prends la route à gauche.2. Pourrais-tu me dire si le chemin est agréable ?3. Pédaler avec un peu plus de vigueur dans les côtes.4. Clara, tu m’attendras pour traverser le carre-four.5. Pourriez-vous vous arrêter ?6. Faisons une petite halte toutes les heures.

29 1. Apporte-le. 2. Prends-le. 3. Amène-la. 4. Ne les oublie pas. 5. Avant d’aller nettoyer la cuisine, allume-la. 6. Ne la claque pas.

30 Le travail sur les types de phrases s’achève par un premier exercice d’écriture. Nous avons choisi le type injonctif parce qu’il permet de compo-ser facilement un texte. Étant donné qu’il s’agit d’une notice explicative, l’emploi de l’infinitif sera privilégié (bien que l’impératif reste possible).

Les formes affirmative et négative p. 2814

31 3. Tu n’aurais pas peur de t’écraser au sol ?5. On ne peut pas dire que vous aimiez l’aventure !6. On n’est jamais trop prudent.

32 1. ne jamais. 2. ne pas. 3. N’ plus. 4. ne guère. 5. Ne pas. 6. ne aucun.

33 1. Nous n’avons jamais abandonné les recher-ches.2. Je n’aime guère la pluie quand je me promène.3. Ne penses-tu pas à tes amis ?4. Surtout ne garde jamais cette information pour toi.5. Ne t’avais-je point prévenu que c’était une très mauvaise idée !6. S’il te plaît, ne reste pas à côté de moi.

34 1. N’avez-vous pas rencontré nos amis ?2. Les enfants ne sont-ils jamais rentrés très tard du collège ?3. Ne Voulez-vous plus un monde meilleur ?4. N’aimerais-tu pas que je t’emmène avec moi ?5. Ne puis-je plus venir te voir la semaine prochaine ?

35 1. Ne parle pas. 2. N’écoute pas. 3. Ne me regarde pas. 4. Ne chantons pas. 5. Ne me mangez pas.

36 1. Sème les fleurs. 2. Colorie ce dessin. 3. Lance-leur la balle. 4. Pensons-y. 5. Racontons toute l’histoire.

37 Les élèves alterneront le type déclaratif (je dois… /je ne ferai plus…) et l’injonctif (toujours faire… / ne plus rester…). Le professeur veillera à l’alternance des formes affirmative et négative.

Dictée

Scapin, faisant semblant de ne pas voir Géronte : Ô Ciel ! Ô disgrâce imprévue ! Ô misérable père ! Pauvre Géronte, que feras-tu ?Géronte. – Que dit-il là de moi, avec ce visage affligé ?Scapin. – N’y a-t-il personne qui puisse me dire où est le seigneur Géronte ?Géronte. – Qu’y a-t-il, Scapin ?Scapin. – pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ?Géronte. – Qu’est-ce que c’est donc ?Scapin. – En vain je cours de tous côtés pour le pouvoir trouver.Géronte. – Me voici.Scapin. – Il faut qu’il soit caché en quelque endroit qu’on ne puisse point deviner.

Molière, Les Fourberies de Scapin, 1671.

Activité p. 282-283

Écrire un texte comique en utilisant différents types de phrase

Texte

Molière, Le Médecin malgré lui, 1666.

➥ Cette activité se fait en lien avec le parcours littéraire 9 sur le théâtre, qui aborde l’étude d’une pièce de Molière, Le Médecin volant à travers trois extraits (� p. 146 à 152), et propose également deux extraits de pièces de Jean Tardieu (� p. 154 à 156). À travers cet ensemble (parcours littéraire et activités), l’élève aura ainsi l’occasion de travailler sur deux thèmes récurrents au théâtre : la méde-cine et le mensonge.

Étape 1 Lis le texte1. a. Les personnages sont : Lucinde, Géronte, Sganarelle. b. On place le nom du personnage au début de sa réplique.

2. Elles donnent des indications de mise en scène. On appelle ce procédé des didascalies.

3. a. Elle est muette. b. Non, cela ne semble pas sérieux. c. Elle rit quand Sganarelle la complimente et les « hi hon han » qu’elle prononce sont comi-ques.

Les types et formes de phrases

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4. a. Il s’inquiète beaucoup. b. Il est attaché à sa fille.

5. a. et b.

Questions Déclarations Ordres« Est-ce là, la malade ? » (l. 1)« (…) de quoi est-il question ? » (l. 12)« Qu’avez-vous ? quel est le mal que vous sentez ? » (l. 13)

« Il ne faut pas qu’elle meure, sans l’ordonnance du médecin. » (l. 4-5)« Lorsque le médecin fait rire le malade, c’est le meilleur signe du monde. » (l. 11-12)

« Qu’elle s’en garde bien » (l. 4)

c. Il cherche à imposer son autorité pour faire croire qu’il est réellement médecin.

6. a. « Plût à Dieu que la mienne eût cette mala-die ! » : Sganarelle regrette que sa propre femme ne soit pas touchée par cette étrange maladie qui rend muet.b. C’est une phrase exclamative.

7. a. Les deux menteurs sont Sganarelle et Lucinde.b. Elle ne veut pas se marier, il est obligé de se faire passer pour un médecin.c. Cela produit une scène comique puisque deux menteurs pris dans leur mensonge se trouvent face à face, tous deux décidés à tromper Géronte.

Étape 2 Observe l’image8. a. Oui et non. b. La blouse ressemble à celle d’un médecin mais les manches sont trop larges, elle ne fait pas vraie. La coiffe est celle d’un chirurgien (elle est bleue). Sganarelle porte sa blouse ouverte et on voit son costume de ville en dessous (jaune et vert comme c’est précisé au début de la pièce). Le cos-tume est surprenant parce qu’il mélange des acces-soires qui ne vont pas ensemble.

9. Elle est assise dans un fauteuil, les jambes étendues devant elle et elle ouvre très grand la bouche en direction de Sganarelle. Elle n’a pas l’air malade, on dirait une enfant qui joue au docteur.

10. Non, Sganarelle tient un stéthoscope qui sert à écouter le cœur et Lucinde ouvre la bouche comme si le « médecin » allait lui examiner les amygdales. L’effet est comique.

Étape 3 À toi d’écrireLe sujet présente une situation complexe et il n’est pas superflu d’aider les élèves à élaborer le devoir. Le professeur demande de choisir des personna-ges et de leur donner une identité. Une fois la situation choisie, il devient plus aisé de faire parler les personnages.

Voici un début possible :

LA MÈRE. – Que s’est-il passé ? Comment se fait-il que tu n’aies pas récupéré Kevin à la sortie du collège ce soir ?

LE PÈRE (embarrassé). – Comment cela se fait ? Mais… mais c’est très simple ! Je vais te dire com-ment cela se fait. Je suis arrivé au moment où il partait avec ses amis et lorsque je l’ai appelé, il ne m’a pas entendu.

LE FILS (étonné). – Ah ? Tu m’as vu partir avec mes copains ?

LE PÈRE (avec aplomb). – Oui, tu portais ton blou-son rouge, je t’ai reconnu mais tu étais trop loin. Dis-le à ta mère.

LA MÈRE. – Tu avais mis ton blouson rouge ? Avec cette chaleur ?

LE FILS. – Oui, enfin non, enfin si. Je l’avais pris ce matin parce que je croyais qu’il ferait froid. C’est papa qui m’avait dit de le prendre. Explique à maman. […]

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● De nombreuses compétences à acquérir en sixième dans le cadre de la maîtrise de la langue dépendent de la fonction sujet : la distinction entre classe grammaticale et fonction, la conjugaison des verbes, l’accord des adjectifs qualificatifs et participes passés, l’emploi des pronoms, la compréhension des textes, la construction de phrases cohérentes, etc.

● Dans cette unité, nous avons fait le choix de privilégier la manipulation sur l’identification pure. Certes, on trouvera des exercices de repérage, mais la plupart des exercices proposés visent à lier ce repérage avec, par exemple, le remplacement d’un GN par un pronom, la modification du genre et du nombre du sujet ou la construction des phrases. Il s’agit de permettre à l’élève de parvenir, comme le préconise le socle commun, à une bonne connais-sance de « la nature des mots et de leur fonction » et des « structures syntaxiques fonda-mentales », mais surtout d’« analyser les éléments grammaticaux d’une phrase afin d’en éclairer le sens ».

Activités de réinvestissement

Les deux activités proposées dans cette unité ont trait à l’Antiquité grecque. Elles permettent aux élèves de tirer de l’observation attentive des sujets des informations essentielles sur l’interprétation du texte.

➥ Activité 1 : cette activité a pour support un extrait de l’Odyssée, et demande aux élèves, à l’oral, de se mettre à la place d’Ulysse implorant le secours d’Athéna. Ce travail est destiné à montrer aux élèves que le choix du personnage mis en position de sujet permet, dans ce récit épique riche en action, de mettre en valeur le héros, en le présentant comme celui qui agit.

➥ Activité 2 : cette activité prend appui sur un extrait d’un roman de littérature de jeunesse, Le Messager d’Athènes, d’Odile Weulersse, mais aussi sur des œuvres d’art et des recherches documentaires. Prenant appui sur un texte narratif comportant des passages explicatifs, cette activité permet de mettre en évidence la manière dont certaines défi nitions sont amenées au fi l du récit. En outre, ce travail interdisciplinaire peut être mené en parallèle avec le cours d’histoire.

Reconnaître le sujet d’un verbe p. 2841

1 1. De nombreux retardataires. 2. le spectacle. 3. Des admirateurs du groupe. 4. Ils 5. Un jeune homme. 6. Celle-ci / elle / il.

2 Le chasseur lança / Il se souvint / son père possédait / Il alla les chercher et revint rapide-ment au bord du lac / Il tira / La première de ses flèches tomba très près du cygne, mais ne l’atteignit pas / la deuxième le frôla / la troisième l’atteignit / L’oiseau battit des ailes, réussit.

3 1. Les enfants voient. 2. Leur vieux cheval tire. 3. Arthur est obligé. 4. son petit frère se serre.

La fonction sujet

La fonction sujet p. 284 à 293

UNITÉ 16

5. les deux garçons aperçoivent. 6. Un immense sentiment de soulagement envahit.

4 1. Fanny est. 2. la jeune athlète décide. 3. Quatre concurrentes partent. 4. Fanny s’en rend compte / gagner cette course est devenu. 5. La jeune fille semble. 6. Fanny passe / elle laisse.

5 – est inscrit : sujet « il », pronom personnel.– se lève : sujet « Momo », nom propre.– déjeune : sujet « Momo », nom propre.– part : sujet « Momo », nom propre.– a obtenu : sujet « il », pronom personnel.– est : sujet « Momo », nom propre.– part : sujet « il », pronom personnel.– sort : sujet « Momo », nom propre.

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– a donné : sujet « Souad », nom propre.– est : sujet « il », pronom personnel.– surgit : sujet « monsieur Édouard », groupe nomi-nal.– lit : sujet « Son Excellence », groupe nominal.– demande : sujet « il », pronom personnel.– répond : sujet « Momo », nom propre.

6 – est : sujet « le bleu du ciel », groupe nominal.– monte : sujet « il », pronom personnel.– disparaît : sujet « il », pronom personnel.– est : sujet « le bleu du ciel », groupe nominal.– chante : sujet « il », pronom personnel.– monte : sujet « il », pronom personnel.– disparaît : sujet « il », pronom personnel.– écoutes : sujet « tu », pronom personnel.– prends : sujet « tu », pronom personnel.– deviendra : sujet « Petit bonheur », groupe nomi-nal.

7 1. est : sujet « voter », verbe à l’infinitif.2. pouvons : sujet « nous », pronom personnel / avons atteint : sujet « nous », pronom personnel.3. ont voté : sujet « les femmes », groupe nomi-nal.4. peuvent : sujet « elles », pronom personnel. 5. fait : sujet « Hélène », nom propre.

8 1. pluriel. 2. pluriel. 3. singulier. 4. pluriel. 5. sin-gulier.

9 1. Vous. 2. Tu. 3. Nous. 4. Ton père. 5. Je.

Du groupe nominal au pronom personnel sujet p. 2862

10 1. Elle. 2. Ils. 3. elle. 4. ils. 5. Il. 6. Elle.

11 1. Ils. 2. Nous. 3. Ils. 4. Elle. 5. il.

12 1. Son frère et moi.2. Jamila, Sybille et moi.3. Bertrand et toi.4. Les jurés du concours et moi.5. Le détective et moi.6. Mes parents et moi.

13 1. Le professeur et moi avons longuement dis-cuté.2. Franck et Élodie sont restés de très bons amis.3. Fanny et Louise sont enfin rentrées du cinéma.4. Ton chien et toi avez sali toute la maison !5. La nièce de nos amis s’est réjouie de notre invi-tation.6. Le groupe d’amis s’est installé au bord du lac.

14 1. Elles. 2. elle. 3. ils. 4. Vous. 5. Nous. 6. Elles.

15 À titre d’exemple.1. Les badauds. 2. Les demoiselles. 3. Les jeunes hommes. 4. Les rues de la capitale. 5. un carrosse. 6. la future reine.

La place du sujet p. 2873

16 Sujet précédant le verbe : ses trois fils / l’aîné / son cadet / sa grande ingéniosité.Sujet inversé : un roi sage / il / le roi.

17 1. Un jour, trois jeunes filles se présentèrent au palais.2. Pouvaient-elles rencontrer le roi ?3. L’affaire était des plus urgentes !4. Le roi, généreusement, accepta de les rece-voir.5. Les trois jeunes filles, tout en sanglotant, racon-tèrent le terrible fléau que subissait leur royaume.6. Un affreux magicien régnait en maître sur la région et condamnait les gens du peuple à un labeur sans fin.

18 1. Les pauvres jeunes filles se lamentaient : seraient-elles un jour délivrées du sorcier ? 2. Surgirent soudain trois princes. 3. Le plus jeune, ayant une intelligence hors du commun, avait élaboré une stratégie. 4. Déjà son frère aîné préparait son arbalète, tandis que le plus âgé par-tait porter secours aux jeunes filles. 5. Son frère, grâce à son arbalète, immobilisa sans peine le sorcier.

19 1. Peut-être mon voisin pourra-t-il relire ma rédaction.2. Peut-être le choix sera-t-il plus difficile qu’elle ne le croyait.3. Peut-être Ahmed discutera-t-il de ce problème avec son père.4. Peut-être le peintre achèvera-t-il son oeuvre.

L’accord du sujet et du verbe p. 2884

20 1. donne. 2. expliquent. 3. respectes. 4. n’ap-pliquent 5. arrête. 6. jouent.

21 s’éveillent / soulève / étincellent / interpelle / sursautent / découvrent / demande.

22 1. Tu récupères ta voiture à midi.2. Au loin s’envole une montgolfière.3. Vous cherchez un magasin de disques.4. Tu nous donnes un sérieux coup de main.5. Les jeunes héros aperçoivent enfin le bout de la route.

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23 1. Les filles sont rentrées de la salle de sport.2. La météorologie nationale annonce de fortes pluies pour demain.3. Le roi et ses cavaliers prennent la tête du cor-tège.4. Le public et toi applaudissez l’auteur de la pièce. 5. La leçon et les théorèmes doivent être appris par cœur. 6. Bertrand, sa mère et moi sommes arrivés trop tard.

24 1. Autrefois, l’hiver était très rude.2. Léa et Julie sont rentrées de l’école.3. Ma soeur et mon cousin sont enchantés par tout ce qu’ils ont vu.4. Vos fiches doivent être déposées sur le bureau.5. Élias et toi avez beaucoup de choses en com-mun.

25 deux hommes presque âgés se présentent / Ils racontent leur histoire / Ces hommes étaient alors officiers, ils faisaient / Ils avaient tout perdu et venaient.

26 Ce sont les plus grands serpents de Madagascar : ils atteignent / leurs écailles /Ils habitent / Ils aiment / Ils se cachent dans la journée, ils se réchauffent souvent devant leur repaire.

27 À titre d’exemple.1. Les dernières voitures semblent prêtes à partir. 2. Je range mes affaires. 3. Tu apportes ta valise. 4. Tu ramasses tes jouets. 5. Ces enfants sont ordonnés.

28 À titre d’exemple1. Un petit bateau de pêche vogue sur la mer aux reflets bleutés.2. Un groupe de dauphin bondit à la proue du navire.3. Des poissons frétillants nagent près de la sur-face.4. Des mouettes affamées leur tombent dessus.5. Une tempête se déchaîne brusquement.6. Les vagues assaillent le pont du bateau.7. Le capitaine manœuvre difficilement.8. Un phare scintille au loin.9. Un dangereux récif surgit alors devant le bateau.10. Les marins effrayés s’agrippent à tout ce qu’ils trouvent.

29 2. quitte : « Néfertiti » / vient : « qui » (repre-nant « Aménophis ») / font : « ils »3. « seule » se rapporte à « elle », féminin singulier / « ralentie » se rapporte à « elle », féminin singulier / « inondée » se rapporte à « la cour du temple », féminin singulier.4. Néfertiti et sa servante, qui aiment se promener comme elles veulent, où elles veulent, sans proto-cole ni escorte, quittent leurs appartements. Elles s’en vont seules par les salles et les corridors du palais laissant dans leur sillage un parfum déli-cieux. Elles marchent doucement, ralenties par le poids de leur ventre. À la porte du temple d’Aton, elles retrouvent Aménophis et son serviteur qui, eux aussi, viennent d’achever leur toilette dans leurs appartements.N.B. : On considèrera que la servante attend elle aussi un enfant !

Activité 1 p. 290-291

Comprendre la situation d’un héros d’épopée en observant les sujets

Texte

L’outre d’ÉoleHomère, Ulysse et l’Odyssée, entre 850 et 750 av. J.-C.

➥ Cette activité prend sa place dans le Parcours Littéraire sur les héros des épopées de l’Antiquité, comme prolongement au texte 3 (� p. 84), extrait de l’Odyssée dans lequel Ulysse est également pris dans une tempête.

Étape 1 Lis le texte1. a. C’est « je », aux lignes 1, 3, 4, 5, 6, 12, et 13.b. Le personnage désigné par ce pronom est Ulysse.

2. Ulysse étant souvent en position de sujet, il accomplit la plupart des actions, il maîtrise la situation.

3. Ce sont les compagnons d’Ulysse qui sont dési-gnés par « ils ».

4. Les sujets sont : « les hommes » (sujet de « sont ») et « mes compagnons » (sujet de « dénouent ») : les compagnons d’Ulysse prennent désormais le contrôle de la situation.

5. Ils pensent qu’Ulysse y a caché de l’or.

La fonction sujet

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6. C’est le pronom personnel « nous », sujet de « arrivons ».

7. On apprend ainsi que, même s’ils ont été déso-béissants, Ulysse reste solidaire avec ses compa-gnons.

Étape 2 Raconte à l’oralSuggestions pour aider les élèves :

● Le professeur expliquera au préalable aux élèves comment préparer le brouillon d’une intervention orale : cette préparation est nécessaire pour éviter les « blancs » et l’utilisation de langage familier, mais elle ne doit pas comporter de phrases rédi-gées, qui transformeraient l’activité en simple lec-ture. Un plan, la recherche de sujets variés pour désigner chaque personnage (à mener éventuelle-ment en commun en classe), sont des éléments suffisants pour aider à réaliser cette prestation qui peut durer deux à trois minutes. ● On sera tolérant toutefois face aux nécessaires répétitions du « je » en position de sujet, puisqu’elles mettent le héros en valeur, comme dans l’activité de lecture l’aura bien fait comprendre aux élèves. Lors de sa prestation, l’élève pourra théâtraliser son récit en ayant recours à une gestuelle expres-sive (désespoir, imploration, prière…).

Activité 2 p. 292

Comprendre l’intention d’un auteur en observant les sujets

Texte

Le penthatlonO. Weulersse, Le Messager d’Athènes, 1985.

➥ Cette activité permet d’apporter des complé-ments culturels sur la Grèce Antique, en prolonge-ment du parcours littéraire n° 5 sur les héros des épopées de l’Antiquité (� p. 76 à 93).

Étape 1 Lis le texte1. La scène se déroule au stade, l’extrait commence début de l’épreuve du pentathlon. À la fin du texte, les trois premières épreuves ont été disputées.

2. a. Ils concourent dans trois disciplines : la course, le lancer du javelot, et le lancer du disque.b. Timoklès gagne à la course et au lancer du jave-lot, mais Cimon gagne au lancer du disque.

3. « Le pentathlon » sujet de « comprend » (l. 1) / « Le joueur de hautbois » sujet de « annonce » (l. 4) / « Chacun » sujet de « se dirige » (l. 5) / « L’assistance » sujet de « s’assied » / « Elle » sujet de « murmure » /« Timoklès » sujet de « apparaît ».

4. La plupart des sujets (« Chacun », « L’assis-tance », « Elle »), désignent les spectateurs, seul un sujet fait référence aux concurrents : « Timoklès ». Ce sont donc les spectateurs qui sont mis en valeur par le narrateur.

5. L’auteur, en donnant des détails sur l’organisa-tion du pentathlon dans la Grèce Antique (nature des épreuves, rôle du maître du gymnase…) veut informer le lecteur, à la façon d’un ouvrage docu-mentaire, sur le déroulement de la compétition.

Étape 2 Observe les images6. a. Image 1 : la course. Image 2 : lancer du jave-lot. Image 3 : lancer du disque. Image 4 : lutte. b. C’est le saut en longueur.

7. Il se tient incliné, le poids du corps vers l’avant, le bras en l’air légèrement en arrière.

8. Il se sert de des jambes, de son torse et de ses bras.

9. Ils sont nus.

Étape 3 À toi d’écrireLe professeur pourra faciliter l’écriture des élèves en leur donnant des phrases-amorces permettant de délimiter le plan : « Le maître du gymnase annonce le début de l’épreuve de… » / « C’est l’épreuve de … qui s’annonce… » / « Enfin, la foule acclame le vainqueur du pentathlon… ». Il pourra veiller à l’exactitude des renseignements recueillis sur le déroulement des épreuves en orga-nisant une mise en commun, éventuellement suivie de l’écriture d’une synthèse.

On évaluera :● La cohérence du plan proposé : un paragraphe pour raconter l’épreuve de saut en longueur, un paragraphe pour raconter celle de lutte, un dernier pour raconter la proclamation et le tour d’honneur du vainqueur.● La cohérence avec l’extrait proposé : Timoklès a déjà remporté deux épreuves, il faut choisir le vain-queur du pentathlon avec ce résultat en tête.● Le choix des sujets employés : ils doivent mettre en valeur les concurrents. ● La variété des sujets employés : absence de répétition de noms propres, emploi sans ambiguïté des substituts pronominaux et nominaux.

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● Les nouveaux programmes mettent l’accent sur l’apprentissage de la grammaire de phrase en cycle d’adaptation : l’identification et la manipulation du complément d’objet constituent nécessairement un moment important de cet apprentissage.● On note le retour, après son éviction des programmes antérieurs, du COS (complément d’objet second) : « les compléments d’objet du verbe (direct, indirect, second) ». Les auteurs, peu favorables à cette notion l’ont néanmoins intégrée dans l’unité 17, en confor-mité avec les nouveaux programmes. Toutefois, ils tiennent à affirmer leur point de vue : le COS ne semble pas pertinent pour des raisons didactiques. Il apparaît difficile de justifier en classe le terme d’objet « second » pour désigner un complément parfois placé en pre-mière position. Sa distinction ne se révèle pas utile à la compréhension du fonctionnement des compléments essentiels et se remplace sans dommage par celle de COI (complément d’objet indirect). C’est pourquoi, seuls trois exercices (17, 18 et 22) dans la leçon 2 portent sur cette notion.

Activité de réinvestissement➥ Plutôt que d’entretenir l’idée trompeuse qu’un complément d’objet marque une action, nous avons préféré montrer aux élèves comment un texte se construit, s’étoffe à l’aide de compléments d’objet. C’est pourquoi, nous avons choisi de faire étudier un poème qui énu-mère les ingrédients nécessaires à la création d’un poème et proposons aux élèves de calquer cette construction en imaginant une recette fantaisiste.

La fonction complément d’objet

La fonction complément d’objet p. 294 à 301

UNITÉ 17

Qu’est qu’un complément d’objet ? p. 2941

1 bonheur ➜ au verbe avait eu / les ➜ perdait / leur corde ➜ cassaient / les ➜ mangeait / les ➜ retenait / le grand air et la liberté ➜ vou-lant / au caractère ➜ comprenait / en ➜ garde-rai / six chèvres ➜ avoir perdu / à demeurer chez lui ➜ s’habituât.

2 1. un air très célèbre. 2. l’. 3. ce que le chef d’orchestre indique. 4. à ce qui suit. 5. des cris de douleur. 6. de le faire taire. 7. la jambe. 8. des regards noirs.

3 1. CO : de la lyre ➜ verbe : jouait.2. CO : les plus beaux poèmes ➜ verbe : chantait.3. CO : une belle jeune femme ; l’ ➜ verbes : aimait ; épousa.4. CO : qu’il irait aux enfers pour la retrouver ➜ verbe : décida.5. CO : le droit ; son épouse ➜ verbes : obtint ; ramener.6. CO : une condition ➜ verbe : imposa.7. CO : se retourner ➜ verbe : devait.8. CO : sa bien aimée ➜ verbe : disparaître.

4 Elle : sujet / Les trois autres : complément d’objet / Lucy : sujet / j’ : sujet / en : complément d’objet / rester : complément d’objet / à te cher-cher : complément d’objet.

5 1. GN. 2. GN. 3. subordonnée. 4. pronom per-sonnel. 5. GN. 6. pronom personnel.

6 1. GN. 2. subordonnée. 3. subordonnée. 4. pronom personnel. 5. verbe infinitif. 6. pronom personnel.

7 1. Nous la regardons.2. Je veux rester.3. Justine l’a annoncé.4. Nous avons vu ce film la semaine dernière.5. Nous pensons partir avant la tombée de la nuit.6. J’entends parfois passer les trains.

8 Le Chien avait cru la fillette apprivoisée / Elle a déjà dû en avoir un dans sa vie / ce chien a vrai-ment bien dressé cette enfant ! / Pomme n’en avait jamais eu avant lui / Le Chien se rendit compte de cette réalité très vite / en venant cher-cher un chien / qu’elle les retrouvait / elle se désintéressait complètement de l’animal.

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9 À titre d’exemple.1. Les spectateurs espéraient un deuxième rappel.2. Les résultats du concours en dépendront.3. Comme il était pressé, Rachid a dû partir.4. Ophélie s’est excusée de son retard.5. Nous y veillerons.6. Le président du club a demandé de s’inscrire.

10 À titre d’exemple.1. Juliette s’est acheté une guitare.2. La semaine dernière, elle a commencé à pren-dre des cours.3. Le soir, en rentrant, elle s’est dit qu’elle aime-rait monter un groupe de rock.4. Ses parents lui ont demandé si elle n’allait pas un peu vite.5. Inès, sa meilleure amie, lui a parlé d’une bat-teuse et d’une bassiste.6. De retour chez elle, elle a pris son téléphone portable.7. En quelques heures, elle a senti qu’elle parvien-drait rapidement à monter son groupe.8. Depuis, elle prend garde de ne pas trop écouter ses parents s’ils sont défaitistes.

11 À titre d’exemple.1. Les coureurs sont partis.2. Le circuit traverse un parc naturel.3. Sur le bord de la route, le public espère voir passer le peloton.4. Les cyclistes doivent descendre une route très sinueuse.5. La météo avait annoncé du beau temps.6. En fait, depuis le matin, il pleut.

COD, COI et COS p. 2962

12 1. le car. 2. s’installer. 3. Pas de COD, « partir » est intransitif. 4. un vélomoteur. 5. un deux-roues. 6. de porter.

13 1. à ses élèves. 2. Le verbe demander est transitif direct, il possède un COD. 3. au profes-seur. 4. de confiance en lui. 5. sur ses connaissan-ces. 6. de ses capacités.

14 ouvrira ➜ COI : vous aperçut ➜ COI : enfaisait ➜ COI : à une autre porte d’une autre ruefrapper ➜ COI : à celle-cimanquait ➜ COI : de chien

15 aimait ➜ COD : les chiensavait ➜ COD : un piétinement de pattesfit ➜ COD : queindiquait ➜ COD : l’absence de tapis

percevait ➜ COD : ni le souffle d’une bête, ni ses aboiements, ni ses gémissements sourds.

16 1. COD. 2. COI. 3. COD. 4. COD. 5. COI. 6. COD. 7. COI. 8. COI.

17 N.B. : La consigne sera modifiée lors de la prochaine réimpression du manuel : il s’agit de déterminer si les compléments en gras sont des COD, des COI ou des COS.au jeune homme : COS / lui : COS / toute l’éten-due de son pouvoir : COD / l’histoire d’Atalante et d’Hippomène : COD / leurs amours : COD / y : COI / tous les hommes : COD / l’ : COD / vivre seule : COD / ses conditions : COD / ma main : COD.

18 1. COI. 2. COD. 3. COI ; COI. 4. COD ; COS. 5. COD. 6. COD ; COS. 7. COD ; COD.

19 un monstre à robe cendrée : COD de nourris-sait / un fils de chien de chasse : COD de nourris-sait / un ventre soyeux : COD de foulait / des mitaines de daim qui lui montaient jusqu’au coude : COD de eût taillé et cousu / un chiot : COD de ai vu / à un gendarme : COI de gendarme.

20 1. Ce matin, nous l’avons aperçu.2. L’animal en portait une. 3. Il les grignotait.4. Quand il nous a vus, il l’a escaladé.5. De retour à la maison, nous l’avons raconté à nos parents.

21 À titre d’exemple.1. Si tu es sage, je te donnerai une récompense.2. La grand-mère a demandé au loup de tirer la bobinette pour faire choir la chevillette.3. Nous l’avons dit à nos amis sans hésiter.4. Nous expliquerons à Mario pourquoi il le fallait.5. À chaque fois que Nino souriait à Jacinthe, elle se sentait transportée de joie.6. Qui se frotte à un cactus s’y pique.

22 À titre d’exemple.1. Adrien a donné ses cartes pokémon à Even.2. David, plus malin, a échangé les siennes contre des cartes Yu-Gi-Oh!.3. Les collégiens évoquent souvent leurs collec-tions avec leurs camarades.4. Pour leurs anniversaires, ils reçoivent souvent de l’argent de leur famille.5. Ils devraient confier cet argent à leurs parents.6. Il faut avertir ces jeunes consommateurs du danger à trop dépenser.

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23 À titre d’exemple.1. Alicia a reçu un magnifique livre illustré de sa marraine. 2. Les Romains ont construit ce pont qui est encore en parfait état.3. Quand j’ai fini de lire un livre, j’en prends un autre. 4. Les jeunes parents ont peint la chambre du bébé en vert et rose. 5. Nous avons parlé à nos cousins de nos projets de vacances.6. Combien cela fait quand on multiplie deux cents par quatre-vingt ? 7. Joshua a donné ses anciens jouets à une asso-ciation caritative. 8. Lou m’a demandé de venir à son anniversaire.

La construction des verbestransitifs p. 2983

24 1. transitif. 2. transitif ; transitif. 3. transitif ; intransitif. 4. transitif. 5. transitif. 6. transitif ; tran-sitif.

25 1. transitif direct. 2. transitif indirect. 3. transi-tif indirect. 4. transitif direct. 5. transitif indirect. 6. transitif direct.

26 1. est rentrée : intransitif. 2. commencer : tran-sitif. 3. habitent intransitif : dans le sens de « vivre ». 4. a reçu : transitif. 5. sommes partis : intransitif. 6. Racontait : transitif.

27 1. intransitif ou transitif direct. 2. intransitif. 3. Transitif direct. 4. Transitif direct ou indirect. 5. Les trois. 6. Transitif direct ou intransitif. 7. Intransitif ou transitif direct. 8. Transitif indirect.

28 1. Construction simple. 2. Construction dou-ble. 3. Construction double. Il s’agit en fait d’une construction triple : traduire quelque chose / d’une langue / à une autre. 4. Construction simple. 5. Construction double. 6. Construction simple.

Complément essentiel ou circonstanciel ? p. 2994

29 1. Déplaçable, complément circonstanciel.2. Non déplaçable, complément essentiel.3. Non déplaçable, complément essentiel.4. Déplaçable, complément circonstanciel / Non déplaçable, complément essentiel.5. Non déplaçable, complément essentiel.

30 une minute : non déplaçable, complément essentiel.un coin du drap : non déplaçable, complément essentiel.dans le dortoir : déplaçable, compl. circonstanciel.dans ses veines : déplaçable, compl. circonstanciel.crier : non déplaçable, complément essentiel.aucun son : non déplaçable, compl. essentiel.l’énorme tête du géant ... de chaque côté : non déplaçable, complément essentiel.le lit de Sophie : non déplaçable, complément essentiel.

31 1. Dans la cour de récréation : circonstanciel / à saute-mouton : essentiel.2. sur un banc : circonstanciel / de leur week-end : essentiel.3. vaillamment : circonstanciel / une partie de foot : essentiel.4. Sous le porche : circonstanciel / le match : essentiel.5. À dix heures dix : circonstanciel / la sonnerie : essentiel.6. leur professeur : essentiel / tout en se mettant en rang : circonstanciel.

32 jusqu’à ce que ses petits pussent un peu courir : circonstanciel / les : essentiel / depuis un an : circonstanciel / Au temps de sa jeunesse : circonstanciel / deux fois : circonstanciel / l’ : essentiel / les us et coutumes des hommes : essentiel.

33 1. Nous avons décidé d’écrire une lettre à nos grands-parents.2. Nous avons pris un drôle de papier à lettres parfumé.3. Nous avons voulu rédiger un brouillon.4. Nous avons oublié à qui la lettre était destinée.5. Nous nous sommes rendu compte que nous avions imaginé une histoire.

34 À titre d’exemple.Mes amis ont visité la Grèce. Pour commencer, ils ont vu le Parthénon et le musée national d’Athè-nes. Ensuite, ils ont pris un bateau et ont décou-vert l’île de Santorin. Ils auraient voulu voir la Crête mais ils manquaient de temps.

La fonction complément d’objet

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Activité p. 300-301

Inventer un poème original en employant des compléments d’objet

Texte

Pour un art poétiqueR. Queneau, Le Chien à la mandoline, 1965.

➥ Cette activité se combine avec le parcours littéraire 7 sur la poésie, qui présente notamment un poème de R. Queneau intitulé « Sirène foraine » (texte 3 � p. 120 à 121). Il est possible également d’effectuer un rapprochement entre le tableau de Hal Lose (� p. 301) et celui de Monica Kotulla qui ouvre le parcours (� p. 115). Dans les deux cas, le thème de la métamorphose y est perçu allégori-quement.

Étape 1 Lis le texte1. a. Le texte cherche à ressembler à une recette de cuisine.b. Champ lexical de la gastronomie : « cuir’ » (v. 2), « chauffer » (v. 5), verser (v. 7), « saupoudrer » (v. 8), « poivrer » (v. 9).

2. a. cuire : les / verser : la sauce énigmatique / saupoudrer : de quelques étoiles.b. Les COD du verbe « prendre » sont : « un mot » (v. 1) et un « petit bout de sens » (v. 3).c. En réalité, on fabrique un poème.

3. Il va à la ligne pour chaque action effectuée par celui qui « cuisine » un poème. Il renforce ce chan-gement de ligne en faisant, le plus souvent, rimer les phrases.

4. C’est un poème. Il appartient donc au genre poétique.

5. Mots concrets : « un petit bout » (v. 3), « un grand morceau » (v. 4), « la sauce » (v. 7). Mots abstraits : « de sens » (v. 3), « d’innocence » (v. 4), « énigmatique » (v. 7). La première partie de l’ex-pression est concrète et la deuxième est abstraite.

6. L’image est poétique, elle renvoie à l’expression « poussière d’étoile », elle évoque quelque chose de brillant ; c’est une image positive qui associe la poésie au ciel, aux étoiles et par association d’idées au rêve, etc.

7. C’est le mélange entre un domaine concret, la cuisine et un domaine intellectuel, la poésie.

Étape 2 Observe l’image8. On retrouve l’œuf, les étoiles, le fait de prendre la mer « mettre les voiles » (v. 9).

9. On voit une moitié d’œuf dur qui vole dans l’espace comme le ferait un oiseau. Le paysage marin est constellé d’étoiles et fait penser à un rêve nocturne.

10. C’est un marin qui pilote une minuscule embar-cation. Mais il semble vouloir suivre l’œuf comme s’il voulait lui aussi s’envoler.

11. L’œuf évoque un oiseau ou un ange : il appa-raît comme un guide ou un navire qui permettrait de se déplacer dans l’espace et non plus sur l’eau. Mais la larme suggère davantage qu’un moyen de transport : l’œuf possède des émotions. Il pourrait symboliser ce qui conduit l’homme à l’expression poétique – ce qui nous « transporte » au sens figuré. Il représente aussi l’inspiration poétique qui nous mène plus haut, « ailleurs ».

Étape 3 À toi d’écrireIl n’est pas question ici de faire composer un poème rimé mais bien d’écrire « à la manière de ». On encouragera donc les élèves à travailler sur le thème qu’ils auront choisi. On leur fera préparer au brouillon des associations de mots concrets et abstraits qu’ils insèreront ensuite dans leur texte. « La boîte à lettres » a été conçue à cet effet.

On évaluera :

● L’intérêt du thème choisi et de son développe-ment ;● le respect des consignes de présentation (cha-que étape de la recette constituant un vers du poème) ;● l’emploi suffisant de verbes transitifs ayant donné lieu à des compléments d’objet ;● l’originalité de la fin.

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● Dans l’approche de l’attribut du sujet, les nouveaux programmes insistent sur la distinc-tion entre celui-ci et le COD. Nous consacrons donc toute une leçon et cinq exercices à ce point, mais détaillons cependant l’identification et l’emploi de l’attribut du sujet et des ver-bes attributifs, ainsi que les problèmes orthographiques liés à cette fonction grammaticale. En effet, selon les programmes, l’attribut du sujet n’est plus étudié en tant que tel dans les prochains niveaux.● Les trois activités proposées ont pour but de montrer trois emplois importants de l’attribut du sujet : la caractérisation des personnages, la description des lieux et la lecture de l’image.

Activités de réinvestissement

➥ Activité 1 : nous nous concentrons ici sur la situation initiale du conte « Les Fées » afin de bien montrer l’importance du portrait des protagonistes, et notamment ce qui les op pose. L’attribut du sujet est ici d’un emploi essentiel à la compréhension du récit.

➥ Activité 2 : cet extrait d’une nouvelle de Le Clézio permet une approche de la description des lieux. Il vise aussi à montrer que l’attribut du sujet peut exprimer des impressions, à travers le verbe attributif « sembler ».

➥ Activité 3 : cette illustration bien connue de Norman Rockwell est extrêmement évoca-trice, et ne manquera pas d’inspirer les élèves.

La fonction attribut du sujet

La fonction attribut du sujet p. 302 à 309

UNITÉ 18

Qu’est-ce qu’un attribut du sujet ? p. 3021

1 1. La fin de ce film est une vraie surprise.2. Tu es trop jeune pour voir ce film.3. La musique n’est pas effrayante.4. Les effets spéciaux sont époustouflants.5. Son projet est de faire revivre « le cinéma muet ».6. Ces images ne sont-elles pas trop violentes ?

2 1. Héra (Junon) était à la fois la femme de Zeus (Jupiter) et sa soeur. Protectrice du mariage, elle fut souvent jalouse.2. Arès (Mars) était le fils de Zeus et d’Héra. Il était redoutable, invincible et resplendissant dans son armure étincelante. Était-il le dieu de la guerre ?3. Hermès (Mercure) était le messager de Zeus. Il était le plus subtil et le plus astucieux des dieux.

3 1. inquiets : adjectif qualificatif.2. la fierté du collège : groupe nominal.3. de bien connaître la leçon : verbe à l’infinitif.4. un très bon élève : groupe nominal.

5. passionnés par cette recherche : adjectif qualificatif.6. épuisés, heureux : adjectifs qualificatifs.

4 un jeune homme très beau (ce berger) : groupe nominal / surpris (le berger) : adjectif qualificatif / les déesses des deux sources (ces jeunes filles) : groupe nominal / célèbres (qui) : adjectif qualifica-tif / trop grand (le respect que ces sources lui inspiraient) : adjectif qualificatif

5 À titre d’exemple.1. Sabine sera une bricoleuse avertie. 2. Les animaux du zoo étaient nerveux. 3. Je rêve d’un pays où nous serons toujours joyeux. 4. Nicolas et sa soeur furent les premiers arrivés. 5. Le plus important est de bien se comprendre. 6. J’ai été autrefois un grand magicien.

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Les verbes attributifs p. 3032

6 On trouve des verbes attributifs dans les phra-ses n° 1, 3, 4 et 6.

7 paraissait : attributif / déclara, semble : attri-butif / est : attributif / restent : attributif / demeu-re : attributif / semblait : attributif / fit, était : attributif.

8 était : attributif / avait, voulut, tendit, échap-pa, était : attributif / devint : attributif / fabriqua, l’offrit, s’assit, resta : attributif / devint : attribu-tif.

9 À titre d’exemple.1. Dans son collège, David devient une vraie vedette.2. Comme il paraît plus grand que son âge, les filles semblent folles de lui.3. Les acteurs paraissent nerveux avant la repré-sentation.4. Les feuilles des arbres deviennent rouges avec l’arrivée de l’automne.5. Un vrai héros reste calme en toute circonstance.6. Depuis des années, ils vivent heureux à la cam-pagne.

10 À titre d’exemple.1. En hiver, les jours paraissent plus courts.2. Le soleil semble pressé de se coucher.3. Les routes deviennent dangereuses à cause du gel.4. Parfois, elles restent complètement impratica-bles à cause de la neige.5. Mon voisin passe pour un original : quand il neige, il part au travail en skiant.6. Et le soir, il rentre tranquille, chez lui, avant tout le monde.

11 À titre d’exemple.1. Hamid paraît bien soucieux aujourd’hui.2. D’habitude, il est bavard, mais il est devenu bien silencieux.3. Le devoir de mathématiques semble lui causer du soucis.4. Pourtant, sa connaissance de la leçon est solide.5. Mais Hamid semble inquiet car cette leçon est très importante.6. Finalement, il rentre chez lui rassuré : il a su répondre aux questions.

Accorder l’attribut avec son sujet p. 3043

12 1. silencieux et calmes. 2. attentifs. 3. prête. 4. mystérieuse et inhabituelle. 5. différentes. 6. imminente.

13 1. est passionnée par. 2. est responsable. 3. est amie avec. 4. est soucieuse.

14 1. Madame Signol est assise à son bureau.2. Elle ne semble pas du tout énervée, juste très peu satisfaite. 3. La dernière interrogation a été décevante, et même désastreuse. 4. Les prouesses des héros de l’Antiquité sem-blent peu passionnantes pour certains élèves.5. C’est pourquoi une nouvelle interrogation sera essentielle.

15 1. Cette femme est une conférencière très demandée.2. Elle est devenue une éminente historienne connue de tous les étudiants.3. Cette spécialiste est aussi une traductrice méti-culeuse des grands auteurs de l’Antiquité.4. Elle est la fondatrice d’une association visant à remettre les mythes au goût du jour.5. Enfin, cette femme est une militante acharnée de l’enseignement du grec et du latin.

16 Persée et Hermès sont des héros invincibles. Grâce à leur casque, ils sont capables de devenir invisibles, et ils sont dotés du pouvoir de voler dans les airs. Persée et Hermès sont ainsi prêts à accomplir la mission que leur a confiée le roi Polydecte : lui rapporter la tête de Méduse, la ter-rible Gorgone. Persée et Hermès ne devront sur-tout pas croiser son regard ; sinon, ils deviendront aussitôt des statues de pierre.

17 À titre d’exemple.– Cendrillon est une pauvre jeune fille.– La petite Sirène est malheureuse d’être un monstre.– Le petit Chaperon rouge est très naïf devant le loup.– Blanche-Neige est victime de la jalousie de la reine.– Le petit Poucet est assez malin pour sauver ses frères de l’ogre affamé.

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Attribut du sujet ou COD ? p. 3054

18 1. COD. 2. Attribut du sujet. 3. Attribut du sujet. 4. COD. 5. Attribut du sujet. 6. COD. 7. COD.

19 1. COD. 2. Attribut du sujet. 3. Attribut du sujet. 4. COD. 5. COD. 6. Attribut du sujet.

20 1. Attribut du sujet. 2. COD. 3. Attribut du sujet. 4. Attribut du sujet. 5. Attribut du sujet. 6. COD.

21 1. Tes conseils (sujet) sont (verbe) très pré-cieux (attribut du sujet).2. Grâce à eux, nous (sujet) avons gagné (verbe) beaucoup de temps (COD).3. Ce groupe (sujet) a fait (verbe) le choix d’un travail d’équipe (COD).4. Ces élèves (sujet) paraissent (verbe) plus effica-ces (attribut du sujet).5. Notre professeur (sujet) passe pour (verbe) un farfelu (attribut du sujet).6. Ses cours (sujet) sont (verbe) vraiment loufo-ques (attribut du sujet).7. Mais grâce à lui, les élèves (sujet) apprennent (verbe) des quantités de choses (COD).

22 la plus belle du village (attribut du sujet) / la (COD) / tout à fait intenable (attribut du sujet) / tout (COD) / encore plus jolie et plus ronde (attri-but du sujet) / maigres et laides (attribut du sujet) / Vassilissa (COD) / venir à bout de tout son travail (COD)

Activité 1 p. 306-307

Présenter les personnages d’un conte avec un attribut du sujet

Texte

Les féesC. Perrault, Contes classique, 1697.

➥ Cette activité renvoie au parcours littéraire 1 sur le conte merveilleux européen (� p. 12 à 29). Il peut prolonger ou préparer l’étude de l’extrait les trois Fileuses (� p. 18), dont il constitue en somme le récit opposé.

Étape 1 Lis le texte

1. Les indices montrant que ce texte est extrait du début d’un conte sont la formule « il était une fois », la présentation des personnages et le pou-voir merveilleux qu’obtient la jeune fille.

2. a. Les adjectifs qualificatifs désignant la fille cadette sont : « belle », « bonne » et « honnête ».b. Les adjectifs désignant la mère et la fille aînée sont : « désagréables » et « orgueilleuses ».c. Les deux jeunes filles sont de caractère totale-ment opposé.

3. Tous ces adjectifs ont pour fonction attribut du sujet.

4. Remarque : le troisième groupe est un groupe adjectival, et non un groupe nominal. Ces trois groupes de mots ont pour fonction attribut du sujet.

5. La mère méprise sa fille cadette alors qu’elle est douce et honnête, et préfère sa fille aînée, qui est méchante et désagréable.

6. La mère change de ton envers sa fille cadette car celle-ci devient intéressante pour elle, à partir du moment où elle découvre sa capacité à « pro-duire » des diamants.

7. Charles Perrault veut montrer à travers ce conte qu’il faut se méfier des personnes dont l’affection est uniquement guidée par l’intérêt. Il veut aussi montrer que l’appât du gain n’est jamais récom-pensé.

Étape 2 À toi d’écrire● Le professeur pourra préparer cette suite du conte en relevant avec les élèves les éléments qu’il faut prendre en considération, et aussi en préci-sant l’aspect moral que doit revêtir le récit à la fin. Ainsi, on guidera les élèves vers l’idée d’une « revanche » contre la sœur aînée et sa mère.

● On évaluera pour ce travail la présentation des personnages, et en particulier la manière dont la sœur aînée fait semblant d’apparaître différente de ce qu’elle est, par l’emploi de l’attribut du sujet.

La fonction attribut du sujet

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Activité 2 p. 308

Présenter un lieu en utilisant l’attribut du sujet

Texte

La montagne du dieu vivantJ. M. G. Le Clézio, Celui qui n’avait jamais vu la mer, 2000.

➥ On pourra rapprocher cette activité du parcours littéraire 3 sur l’œuvre de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles (� p. 48 à 61). Le héros est aussi un enfant, et on pourra montrer l’analogie dans la recherche de l’aventure, mais aussi la dif-férence entre le rêve d’Alice et l’aventure plus réa-liste et « terre à terre » de Jon – avec un aspect fantastique ou mythologique, à travers le pouvoir donné à la montagne.

Étape 1 Lis le texte1. a. L’indication de date est : « le 21 juin » (l. 2).b. Il choisit ce jour car c’est le premier jour de l’été.

2. a. Les attributs du sujet sont : « très haut et large » (l. 2), se rapportant à « il » ; « plus beau que tous les autres » (l. 5), se rapportant à « Reydarbarmur » ; « plus grand, plus pur » (l. 6), se rapportant à « il » ; « belle et douce » (l. 12), se rapportant à « la lumière ».b. Les adjectifs exprimant un jugement positif sont « beau », « pur », « belle ».

3. Le verbe attributif est « sembler ».

4. Le héros se sent invité à rejoindre la montagne : pour lui, c’est un défi à réaliser : la montagne et lui échangent un regard. Jon veut affronter ce qui effraye les gens, et accomplir un acte qui lui per-mettra de grandir.

Étape 2 À toi d’écrire● Avant de commencer à écrire le dialogue propre-ment dit, on demandera aux élèves de préparer les deux ou trois raisons que donnera Jon pour expli-quer ses motivations.

● La consigne concernant l’emploi d’attributs du sujet n’est pas une contrainte : elle doit cependant permettre aux élèves d’éviter les banalités, en insistant sur l’expression des sensations et senti-ments (« la montagne semble », « cette journée est », etc.).

Activité 3 p. 309

Présenter une scène en utilisant l’attribut du sujet

Image

N. Rockwell, No swimming, 1921.

Étape 1 Observe l’image1. Cette pancarte signifie « Baignade interdite ».

2. a. Les enfants semblent s’enfuir.b. Ils se sont manifestement baignés à un endroit où cela était interdit.

3. Les enfants étaient en train de se baigner. Ils ont en effet les cheveux mouillés, ils sont peu vêtus, certains se rhabillent en courant, un autre tient ses vêtements à la main. Le garçon au pre-mier plan lance un regard effrayé vers l’arrière.

4. La précipitation des trois garçons est montrée à travers les vêtements enfilés à la hâte ou simple-ment tenus à la main, flottant vers l’arrière ; les mimiques des personnages (le chien y compris) sont détaillées pour bien montrer une sorte de panique. Les personnages sont saisis en pleine course ; d’ailleurs, le garçon de gauche est coupé par le cadre, pour bien montrer la rapidité de l’ac-tion.

Étape 2 Raconte à l’oral● Ce petit exercice repose à la fois sur l’expression et sur la mémorisation. On demandera aux élèves d’être sensibles aux détails.

● Cette activité peut donner lieu à un petit jeu autour des attributs du sujet, en demandant à l’auditoire de lever la main lorsqu’il en repère un dans le discours des camarades.

● Cette activité a pour but d’enrichir l’expression des élèves en matière de lecture de l’image, afin d’éviter la répétition de « il y a » ou « on voit ». On encouragera ainsi les élèves à varier les verbes attributifs.

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● Les nouveaux programmes requièrent l’étude « des groupes nominaux compléments circonstanciels (mobiles et supprimables, de moyen et de manière, de temps et de lieu) ». Sans nous attarder sur les classes grammaticales des compléments, nous avons pris le parti d’étudier la fonction non seulement dans le groupe nominal mais aussi dans la subor-donnée, l’adverbe et le gérondif (cas simples uniquement). Cet ensemble permet de comprendre l’idée de complément circonstanciel au-delà du clivage des classes grammati-cales.● Après une identification souvent fondée sur l’observation de textes, nous avons surtout souhaité faire écrire les élèves (que ce soient des phrases ou de petits textes). La dernière leçon prend le parti de présenter les compléments essentiels de lieu, temps, etc. qui ne sont jamais abordés par les nouveaux programmes pour le collège. Nous avons fait ce choix car la notion nous semble fondamentale. Elle permet aux élèves de comprendre la diffé-rence entre un complément circonstanciel (déplaçable et supprimable) complément de phrase (ex. : « À Paris, on ne s’ennuie jamais. ») et un complément essentiel (non déplaça-ble et non supprimable) appartenant au groupe verbal (ex. : « Pour m’amuser, je vais à Paris. »)

Activités de réinvestissement

➥ Activité 1 : l’élève est d’abord invité à rédiger un texte en prose à partir d’un tableau qui représente le combat entre David et Goliath (� p. 315).

➥ Activité 2 : on propose ensuite de transformer un poème de Maurice Carême (� p. 316) à l’aide de ces compléments. Enfin, il revient au récit en imaginant la suite d’une fable de La Fontaine (� p. 317).

Les compléments circonstanciels

Les compléments circonstanciels p. 310 à 317

UNITÉ 19

Qu’est-ce qu’un complément circonstanciel ? p. 3101

1 1. a. b. oui.2. a. b. oui pour les deux compléments.3 a. b. oui.4. a. b. oui.5. a. b. oui.6. a. b. oui.

2 Tous les compléments en gras sont des com-pléments circonstanciels car ils peuvent être dépla-cés ou supprimés sans changer le sens fondamen-tal de la phrase.

3 1. Le pharaon était considéré comme un dieu vivant.2. Tout le monde lui obéissait.3. Son corps était momifié.4. Les prêtres faisaient des offrandes aux dieux.5. Le Nil rendait la terre fertile.6. Mais le peuple devait se soumettre à toutes sortes de lois.

4 1. L’année prochaine, ma grande sœur pense se marier.2. Arthur, malgré ses bonnes intentions, n’a pas réussi à nous rendre service.3. Tu réussiras en mathématiques avec des efforts réguliers.4. Dès que sa mère le lui a demandé, Jonathan a rangé sa chambre.5. Les élèves ont découvert la vie des insectes en classe verte.6. Malheureusement, mon père n’a pas pu nous emmener.

5 Quand / dans / entre / Quand / derrière / contre / sous.

6 1. Il y a quatre-vingt cinq millions d’années.2. dans le golfe du Mexique.3. au fond des océans.4. pendant cent soixante millions d’années.5. sur tous les continents.

7 1. quand. 2. près de. 3. dans. 4. dès que. 5. chaque fois que. 6. chez.

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8 1. en sortant. 2. à cause de. 3. vers. 4. lors-que. 5. pendant.

9 À titre d’exemple.1. La semaine dernière, à l’occasion d’Halloween, Baptiste et Zoé sont allés au théâtre pour voir un concert.2. Le spectacle était un peu inquiétant avec ses lumières noires et ses décors lugubres.3. Ils sont rentrés après la nuit tombée, alors que le brouillard avait envahi les rues.4. Ils sont allés se coucher en laissant toutes les lumières allumées.

10 À titre d’exemple.– Le premier petit cochon avait construit sa maison avec de la paille.– En s’y prenant mieux, Natacha réussira sûre-ment à franchir 1,30 m en saut en hauteur.– Mon père attrapa une portion de camembert du bout de son couteau.– Ses enfants lui ont répondu avec une telle inso-lence que Madame Joubert les a privés de télévi-sion pendant deux mois.– Les randonneurs franchirent difficilement les derniers kilomètres du chemin de montagne.

11 À titre d’exemple.Dès le début de la scène le spectateur est plongé au cœur de l’action. D’un côté, on suit l’enquête menée tambour battant par le jeune héros. D’un autre côté, on se trouve plongé au cœur d’événe-ments surnaturels impressionnants. Le film est palpitant et en même temps on rit beaucoup de quelques scènes de comédie. Il faut imaginer ces enfants pris dans une aventure incroyable qui se battent avec courage au milieu de d’une forêt rem-plie de pièges. Finalement, comme on peut s’y attendre, ce sont les gentils qui gagnent.

Ce qu’exprime un complément circonstanciel p. 3122

12 Un jour / Pendant leur conversation / Le lende-main matin / Le soir venu / Quand il entend les premiers bruits de la nuit / Après quelques mésa-ventures.

13 1. en ville. 2. dans une rue piétonne. 3. Dans la petite pièce illuminée. 4. Sur les étagères. 5. sur le comptoir. 6. Dans la vitrine. 7. dans les rues obscures.

14 CC de lieu : Depuis la fenêtre de son arrière-boutique ; où le blé de printemps se balançait avec grâce semblable aux vagues de la mer. ; à la porte de la boutique ; sur les chemins qui se perdaient

dans la campagne ; dans le bleu si tendre des champs de lin ; à la maison.CC de temps : souvent ; D’autres fois ; très tôt ; au petit jour.

15 N.B. : il s’agit de relever trois CC de temps, un de manière et un de moyen. La consigne sera modi-fiée lors de la prochaine réimpression du manuel.– trois CC de temps : en prononçant ces derniers mots ; aussitôt, en essayant de pousser un cri de surprise.– un CC de manière : avec stupeur.– un CC de moyen : du pied.

16 1. lieu où l’on est. 2. provenance. 3. destina-tion. 4. lieu où l’on est. 5. lieu où l’on est. 6. des-tination.

17 1. la date. 2. la date. 3. la fréquence. 4. la durée. 5. la date.

18 1. manière. 2. moyen. 3. moyen. 4. manière. 5. manière. 6. manière.

19 À titre d’exemple.1. Le mois dernier, Ethan est allé voir un match de football.2. De tous côtés, les tribunes étaient bondées.3. Les équipes adverses se sont affrontées avec loyauté tout au long du match.4. À la mi-temps, Ethan s’est acheté un hot-dog au stand le plus proche.5. Le match a repris dès qu’il est revenu.6. Après la rencontre, Ethan a obtenu la signature des joueurs de son équipe favorite.

20 À titre d’exemple.dans la tour d’un triste château / enfin / au pied de la tour / au moment où il s’y attendait le moins / pendant des heures / au centre de la salle d’armes / À cet instant / Après une longue discus-sion.

21 À titre d’exemple.1. à l’aide de robustes sangles. 2. calmement. 3. avec quelques branchages. 4. en souriant. 5. avec ardeur. 6. d’un pas assuré. 7. à l’aide de cordons de sécurité.

22 À titre d’exemple.Lentement / en ondulant / avec des tissus imbibés d’eau / grâce à une boussole / à l’aide de couver-tures épaisses / Rapidement / avec des liens souples / péniblement.

23 À titre d’exemple.1. La semaine prochaine, mes parents et moi par-tons en vacances.2. Les randonneurs ont marché avec beaucoup de courage.

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Les compléments circonstanciels

27 1. complément circonstanciel.2. complément circonstanciel.3. complément essentiel.4. complément circonstanciel.5. complément circonstanciel.6. complément essentiel.

28 1. L’école est située près d’une agréable forêt.2. Les élèves viennent avec plaisir.3. Certains arrivent à pied, d’autres viennent à vélo.4. Les salles de cours sont orientées vers le sud.5. On a l’impression que les journées durent moins longtemps.6. Les professeurs enseignent avec bienveillance.7. Les cours ont lieu sous les arbres.

29 1. Le magasin s’y trouve.2. Les randonneurs y sont allés.3. Ce voyage nous y a amenés.4. L’agence y est située.5. Sophie y habite.

30 N.B. : ce sont des compléments essentiels qui sont attendus dans chaque phrase. Cette erreur sera corrigée lors de la prochaine réimpression du manuel.À titre d’exemple.1. Le livre est posé sur la troisième étagère (com-plément essentiel de lieu).2. Nous reviendrons en avion (complément essen-tiel de moyen).3. Sa famille réside maintenant en Italie (complé-ment essentiel de lieu).4. Le film a duré une heure trente (complément essentiel de temps).5. La mairie se trouve en face de l’église (complé-ment essentiel de lieu).6. Les ruines du château datent du Moyen-âge (complément essentiel de temps).

3. Avec son argent de poche, mon frère s’est acheté un nouveau jeu vidéo.4. Chaque jour, il vient nous rendre visite.5. Sur le port, les marins ont déchargé des caisses à la tombée de la nuit.6. Dans quel tiroir as-tu rangé mes chaussettes de sport ?7. Le comédien a récité son monologue avec pana-che.

24 À titre d’exemple.Lorsqu’ils étaient plus jeunes, Tom et Sandy voulu-rent se fabriquer une cabane dans le jardin avec quelques outils improvisés. Hélas, sans matériel, ils savaient parfaitement qu’ils n’arriveraient à rien. Ils demandèrent de l’aide à leur tante qui leur répondit en riant de se débrouiller avec leur imagi-nation. Elle ajouta que de l’imagination, ils en trou-veraient à chaque instant dans les nombreux livres de la bibliothèque. Et en effet, sur la deuxième page de l’annuaire téléphonique, ils trouvèrent les coordonnées d’un menuisier qui leur fabriquerait sûrement la cabane de leurs rêves.

Compléments essentiels (lieu, temps, manière, moyen) p. 3143

25 Ce matin : circonstanciel / à la boulangerie : essentiel / dans le parc municipal : circonstan-ciel / aux abords de la ville : essentiel / de la fin du XIXe siècle : essentiel / Au bord de l’étang : circonstanciel / Quand ils m’ont vu arriver : cir-constanciel / avec mon sac de pain : circonstan-ciel / autour de moi : circonstanciel / en canca-nant très fort : circonstanciel.

26 1. complément circonstanciel.2. complément essentiel.3. complément essentiel.4. complément circonstanciel.5. complément circonstanciel.6. complément essentiel.

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Étape 2 À toi d’écrire

● Cette activité d’écriture permet à la fois de réin-vestir les connaissances à propos d’un épisode biblique célèbre tout en incitant les élèves à s’ap-proprier le vocabulaire d’analyse de l’image. Il fournit également la possibilité de répondre à une exigence du programme de sixième en faisant écrire à partir d’œuvres étudiées dans le cadre de l’histoire des arts.

La description d’une image, en plus de faciliter l’écriture, favorise l’utilisation de compléments cir-constanciels : ils sont indispensables, pour situer les personnages les uns par rapport aux autres, pour caractériser leur attitude. La particularité de ce tableau, qui offre un instantané de la scène, pourra justifier quelques indications de vocabulai-res supplémentaires (verbes du type « s’apprêter à », « être sur le point de…. »).

Le professeur évaluera la présence des complé-ments circonstanciels : en demandant de les souli-gner, il permettra aux élèves de vérifier leur pré-sence, les incitera à se relire, et aura ainsi la cer-titude que le choix et l’insertion des compléments a été fait sciemment par l’élève. On pourra par exemple aider les élèves à utiliser le complément de moyen en attirant l’attention sur la fronde que David s’apprête à utiliser, et le complément de manière en mentionnant le rire de Goliath.

Activité 2 p. 316

Métamorphoser un poème en utilisant des compléments circonstanciels

Texte

L’ogreM. Carême, L’Arlequin, 1970.

➥ Cette activité peut trouver sa place au sein du parcours littéraire sur la poésie, en prolongement du poème « Si… » de Jean-Luc Moreau (texte 4 � p. 122) qui donne une vision humoristique du monde. Il peut aussi compléter l’étude du poème « Sirène foraine » de Raymond Queneau (texte 3 � p. 120) en proposant, sur le même thème des créatures fabuleuses, un poème écrit sur un ton plus humoristique.

Activité 1 p. 315

Décrire une image en utilisant des compléments circonstanciels

Image

O. Schindler, David et Goliath, 1888.

➥ Cette activité prend sa place dans le parcours littéraire sur l’héritage biblique. Elle peut permettre d’étudier un autre épisode biblique célèbre, après l’étude du texte 2, « Le Déluge » (� p. 66), extrait de l’Ancien Testament. Elle peut aussi fournir l’occa-sion de prolonger le travail d’Histoire des Arts, « Portraits de Moïse » (� p. 70) : l’histoire de David et Goliath ayant elle aussi inspiré de multiples œuvres d’art, cette image peut être le point de départ de recherches d’autres œuvres, au CDI et sur Internet.

Étape 1 Observe l’image

1. Le berger David a vaincu le champion philistin Goliath, bien plus grand et fort que lui, par la ruse : avec sa fronde, il lui envoie un caillou entre les deux yeux, ce qui le tue. Il deviendra roi du peuple d’Israël et le père du roi Salomon.

2. L’artiste a mis en valeur la petite taille de David en le représentant au premier plan du tableau. Goliath, représenté au milieu d’hommes de taille normale au second plan, a l’air encore plus grand.

3. a. Goliath et ses partisans rient ou sourient pour se moquer de l’audace de David : voyant sa petite taille, ils ne se doutent pas qu’il va vaincre.b. « Qui es-tu pour oser me défier, misérable ver-misseau ? Tu ne fais pas le poids ! Tu ferais mieux d’abandonner ! »

4. a. C’est David. b. Il tient une fronde dans sa main.

5. a. David s’apprête à lancer son caillou à la tête de Goliath. b. Il est intéressant car il permet de comprendre à quel point le combat est inégal. On peut également remarquer la trop grande assurance de Goliath et de ses partisans. Le geste de David suggère sa ruse et permet au spectateur d’anticiper ce qui se passera ensuite.

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Les compléments circonstanciels

Activité 3 p. 317

Comprendre l’utilité des compléments circonstanciels

Texte

La Cigale et la FourmiJ. de La Fontaine, Fables, I, 1, 1668.

➥ Cette activité peut trouver sa place au sein du parcours littéraire sur la fable (� p. 129-143), et permet d’étudier une autre fable bien connue met-tant en scène un duel entre animaux.

Étape 1 Lis le texte1. a. Les deux CC de temps sont : « Tout l’Été » (v. 2) et « Quand la Bise fut venue » (v. 4).b. Le premier évoque l’été et le second l’hiver.c. Ils permettent de raconter rapidement ce qu’a fait la Cigale entre ses deux saisons et de situer l’action dans le temps. La mention de la saison a son importance dans la suite de la fable, puisque c’est l’hiver qui provoque la famine de la Cigale.

2. a. Elle lui demande de lui donner un peu de nourriture qu’elle promet de lui rendre à la belle saison. b. Les deux CC de temps sont « Jusqu’à la saison nouvelle » (v. 11) et « Avant l’Août » (v. 13). c. La Cigale donne une date précise et insiste sur le fait qu’elle remboursera la Fourmi rapidement, afin de lui inspirer confiance.

3. a. Le CC de lieu est « Chez la Fourmi sa voisine » (v. 8).b. C’est ce CC qui introduit le personnage de la Fourmi dans la fable.

4. a. « au temps chaud » (v. 17) : CC de temps.« Nuit et jour » (v. 19) : CC de temps.« maintenant » (v. 22) : CC de temps.b. Les CC de temps « au temps chaud » et « main-tenant » s’opposent : la Fourmi oppose ainsi l’épo-que où la Cigale chantait, sans souci du lendemain, et le moment où elle vient crier famine. On peut préciser que le conseil de la Fourmi, « dansez, maintenant » est à prendre de façon ironique : la Fourmi se moque de la Cigale qui a préféré s’amu-ser que travailler à faire des réserves pour l’hiver.

5. La Cigale : insouciante, imprévoyante, frivole, légère.La Fourmi : sage, économe, prévoyante, sérieuse. On peut faire allusion à l’expression passée dans le langage courant : « être (une) cigale » c’est être

Étape 1 Lis le texte1. a. C’est un ogre, personnage que l’on retrouve par exemple dans « Le Petit Poucet ».b. Son appétit augmente sans arrêt : il mange d’abord modérément – « un œuf », « deux langues de bœuf » – puis le volume de nourriture augmente – « quatre gros jambons ». Enfin, l’adjectif qualifica-tif « immenses » et « neuf kilos de pain » montrent que les quantités absorbées sont énormes !

2. Les chiffres cités vont en augmentant. Les vers sont courts, faciles à retenir. Le poème fait penser à une comptine qui permet aux enfants de retenir les chiffres, à la façon de « Un, deux, trois, nous irons au bois… ».

3. Cette proposition est irréalisable : il paraît ini-maginable de manger une partie de son corps et de se priver de ses deux mains parce qu’on a trop faim !

4. Cela produit un effet déroutant et humoristique : cet appétit excessif déclenche le rire du lecteur.

Étape 2 À toi d’écrire

● Les suggestions de la boîte à lettres orientent l’élève vers des rimes, mais elles ne sont en aucun cas obligatoires : il peut paraître difficile à certains élèves de se concentrer à la fois sur les rimes et sur l’objectif grammatical. L’activité doit rester accessible et ludique. Il peut ouvrir sur une compa-raison entre les différentes « versions » récrites par les élèves, ce qui permettra de montrer que chacun s’approprie à sa façon l’univers d’un poète.

● Le professeur évaluera la présence des complé-ments circonstanciels et la cohérence de ceux-ci avec le sens du poème (compléments de moyen ou de manière bien placés, par exemple des couverts utilisés pour manger les « six couples d’oiseaux »). En demandant de les souligner, il permettra aux élèves de vérifier leur présence, les incitera à se relire, et aura ainsi la certitude que le choix et l’in-sertion des compléments a été fait sciemment par l’élève.

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dépensier, sans souci du lendemain, alors qu’« être (une) fourmi » signifie être économe, sérieux.

Étape 2 À toi d’écrire● La réussite de cette activité, mais aussi le plaisir d’écrire ce texte, passe par le choix d’un bon moyen que peut employer la Cigale pour améliorer sa situation (qui permettra aussi de tirer la morale de l’histoire). Voici deux propositions qui peuvent permettre d’aiguiller les élèves (et qu’on peut rechercher en commun pour préparer l’écriture) : – la Cigale peut trouver un contrat avec un produc-teur qui lui permettra de gagner de l’argent en exerçant ses talents de chanteuse (on peut se référer à l’image � p. 129 afin de permettre aux élèves d’oser cet anachronisme et cet anthropo-morphisme humoristiques). La morale serait donc qu’on peut espérer tirer profit de son art si on per-sévère !

– la Cigale peut aussi bénéficier de l’aide d’un autre animal. L’été venu, motivée par l’amitié de cet animal, et aidée par la nourriture qu’il lui apporte, elle travaille tant qu’elle est plus riche que la Fourmi qui n’a pu compter que sur elle-même. La morale serait donc que l’amitié et la confiance per-mettent parfois de s’améliorer !

● On évaluera la présence et la pertinence de l’em-ploi des compléments circonstanciels de temps qui doivent situer l’action (en exprimant par exemple la durée écoulée depuis l’hiver ou le retour de la belle saison). Pour expliquer comment elle s’en est sor-tie, la Cigale peut prendre la parole.

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Variations graphiques : accents, homophones...

● Dans le pilier 1 du socle commun, il est rappelé qu’il « est nécessaire d’atteindre une maîtrise correcte de l’orthographe, dans les écrits spontanés des élèves, dès la fin de l’école primaire. Le perfectionnement de l’orthographe jusqu’à la fin de la scolarité obliga-toire est cependant une nécessité. » Pour effectuer ce travail, nous avons choisi de présen-ter en une unité un ensemble de compétences que nous avons réunies sous le titre de « variations graphiques ». En quatre leçons, nous abordons successivement les points sui-vants des nouveaux programmes :

Orthographe lexicale– les signes auxiliaires : tréma, apostrophe, trait d’union ;– l’accentuation de -e- ; […]Quelques homonymes ou homophones– distingués par l’accent : à / a ; la / l’a / l’as / là ; mur / mûr… »

S’il était évident de distinguer les homonymes lexicaux des homophones grammaticaux, nous avons également pris le parti de limiter ces derniers aux modifications par l’accent et l’apostrophe. Nous souhaitions éviter l’effet « catalogue » des difficultés de la langue fran-çaise tout en restant cohérents. D’autres homophones signalés par les programmes (et / est ; mais / mes ; on / ont…) sont étudiés dans d’autres unités où ils trouvent leur place (ex. unité 7, leçon 3 : les verbes être et avoir au présent de l’indicatif � p. 218).

Activités de réinvestissementFaire percevoir aux élèves l’intérêt littéraire des points de langue étudiés dans cette unité n’allait pas toujours de soi. Nous avons donc opté à deux reprises pour des textes ludiques, jouant sur les mots et par là même sur l’orthographe.

➥ Activité 1 : nous avons tout d’abord retenu un virelangue – de l’anglais tongue twister, petit groupe de phrases à caractère ludique, caractérisé par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois – issu de la tradition populaire. Les élèves sont invités à repérer des homonymes lexicaux dans un virelangue puis à en créer un eux-mêmes avec des homophones.

➥ Activité 2 : le réinvestissement sur l’emploi des accents s’effectue par un extrait de la Bible et un travail plus particulier sur l’orthographe des noms propres. Cette activité permet de travailler sur les accents dans un texte patrimonial. Les élèves seront ensuite amenés à créer le discours d’un homme qui regrette d’avoir participé à la construction de la Tour de Babel, discours que les élèves peuvent également jouer.

➥ Activité 3 : nous avons choisi un extrait de pièce de théâtre, On purge bébé de G. Feydeau, dans lequel un personnage se trouve en difficulté du fait d’une mauvaise connaissance de l’orthographe. Cette activité propose de repérer des jeux sur les sons dans une scène de théâtre mettant en œuvre un quiproquo et du comique de mots. L’activité s’achève sur un exercice d’oral en lien avec l’initiation au texte théâtral.

Variations graphiques : accents, homophones… p. 318 à 327

UNITÉ 20

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8 1. dernière / allés.2. foncé / père / acheté / précédent.3. apporté / également.4. collégiens / échauffés / joué / matinée.5. tombé / déchiré.6. jetée / décidée / dégonfler.7. était / réconciliés.

9 1. mer / mouette / emmène.2. Angleterre / achète / sucettes.3. espère / gèle / tiède.4. Cette / facettes.5. jette / parterre.6. exagères.7. L’alouette / s’élève / ciel / jet / vertical.

10 était allée cueillir / une grosse bête sauta / Une grosse bête grise / Elle se débattait / en était tout gêné / en tombant de côté.

Tréma, cédille, apostrophe et trait d’union p. 3202

11 Un seul mot : archiduchesse, autostoppeur, covoiturage, multifonctions.Trait d’union : cure-dent, faire-part, timbre-poste, vingt-trois.Deux mots : bande dessinée, petit pois, pomme de terre, tout à l’heure.

12 1. François annonça qu’il voulait assister à une leçon de français.2. La façade du cinéma fut conçue par un maçon originaire de Mâcon.3. À sa façon étrange de nous regarder, on soup-çonnait toujours ce garçon.4. Pour leurs fiançailles, les petits poissons reçu-rent en cadeau un hameçon.5. Pauvre garçon qui en faisant de la balançoire a déchiré son ancien caleçon.6. N’est-ce pas mystérieux que la cédille s’écrive sans cédille ? C’est agaçant !

13 1. Noël / un astéroïde / ciel / Taïwan.2. roi / l’héroïne / glaïeuls / miel / maïs.3. paille / faïence / aïeuls.4. égoïste / canoë / exigu.

14 1. l’hiver / le héros / la hache / le hurlement.2. l’hôtel / le hibou.3. Le hasard / l’harmonie / l’hymne.4. L’hebdomadaire / l’hélice / l’hélicoptère.5. l’huître / la huche / l’huile.

15 A-gréable, at-tention, ba-tailler, bou-teille, en-thousiasme, es-pérer, im-médiat, ma-gnifique, ma-nipuler.

Les accents p. 3181

1 1. Où (accent grave) / rangé (accent aigu)2. à (accent grave) / essayé (accent aigu).3. Décidément (accents aigus) / mérite (accent aigu).4. frère (accent grave) / dernière (accent grave).5. envoyé (accent aigu) / à (accent grave).6. Hélas (accent aigu) / après (accent grave) / éboueurs (accent aigu) / découvert (accent aigu).

2 arrachèrent (accent grave) / à (accent grave) / rêverie (accent circonflexe) / hâte (accent circon-flexe) / enfilé (accent aigu) / rayée (accent aigu) / couturière (accent grave) / excitée (accent aigu) / préparatifs (accent aigu) / à (accent grave) / coutu-rière (accent grave) / plaît (accent circonflexe) / maîtresse (accent circonflexe) / arrête (accent cir-conflexe).

3 étaient / frères / étaient / nés / cuillère / étaient / tête / était / première / ôta / boîte / étaient / couchés.

4 1. Agamemnon (suivi de deux consonnes) / examinait (suivi d’un -x) / grecques (suivi de deux consonnes).2. sentinelles (suivi de deux consonnes) / respec-taient (suivi de deux consonnes) / guerre (suivi de deux consonnes).3. belle (suivi de deux consonnes) / per fide (suivi de deux consonnes).4. chefs (suivi d’une consonne finale) / guerre (suivi de deux consonnes).5. l’aspect (suivi d’une consonne finale).6. quelle (suivi de deux consonnes).

5 première colonne : Il achète, ils achètent, vous achèterez, Tu pèles, vous pèlerez, Je gèle, ils gèle-ront.deuxième colonne : Il jette, tu jetterais, Il appelle, nous appellerons, tu ficelles, vous ficellerez.troisième colonne : acheter, nous achetons, jeter, je jetais, nous avons jeté, nous pelons, pelons, pelait-il ?, appeler, vous appeliez, tu appelais, nous eûmes gelé, il gelait.

6 1. Accoster. 2. Être bestial. 3. Bastide 4. Forestier. 5. Pasteur.

7 a. 1. forêt ➜ forestier, déforestation.2. hôpital ➜hospitaliser, hospitalité.3. fête ➜ festif, festival, festivalier, festoyer.4. arrêté ➜ arrestation.5. épître ➜ épistolaire, épistolier.b. On remarque que l’accent circonflexe disparaît mais il est remplacé par un -s-.

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Variations graphiques : accents, homophones...

3. En quelques instants Margot n’était plus là.4. Le lendemain, Estéban l’a croisée dans la rue.5. Est-ce que tu l’as fait exprès hier de ne pas me répondre ?6. Mais non, l’a rassuré Margot, j’écoutais mon baldeur. Là, tu es soulagé ?

28 1. Sa console / son frère / l’a surpris.2. lui a promis / sa console.3. [il a] vu son jeu / l’ont envahi.4. Son frère / lui a assuré / lui a demandé / sa chambre.5. [son] frère / l’a appelé.

29 1. Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? 2. Ton tonton et ta tata t’ont attendu dans ta tente.3. Quand t’as pas ton papa, tu ne sais pas où tu vas.4. Ta tante a teint tantôt le thé d’hier.5. Toto t’as tort, tu t’uses et tu t’entêtes, ta tête t’abuse.

30 Formes du verbe avoir : 1. ai 2. m’a 3. m’ont 5. l’as 6. t’a.Déterminants : 1. Mon 2. sa 3. Son / sa 4. ton / ta 6. La / la.

31 1. La meilleure façon / apprendre à skier.2. une monitrice m’a enseigné.3. améliorer ta manière.4. Elle me l’a dit.5. Si tu as envie / de ma part.6. Les moniteurs sont là / c’est la meilleure solu-tion.

32 a. b. 1. m’a emmené ; à.2. m’ont dit ; mon frère.3. l’as vu ; là ; la grande roue.4. m’a fait ; ma tête.5. ma copine ; m’a dit / t’a plu ; ta sortie / Ton frère ; t’ont fait.

Dictée

On pourra dicter trois virelangues aux élèves.Il était une fois, une marchande de foie, qui vendait du foie, dans la ville de Foix. Elle se dit ma foi, c’est la première fois et la dernière fois, que je vends du foie, dans la ville de Foix.Combien sont ces six saucissons-ci ? Ces six saucis-sons-ci sont six sous. Si ces six saucissons-ci sont six sous, ces six saucissons-ci sont trop chers.Un pêcheur pêchait sous un pêcher. Le pêcher empêchait le pêcheur de pêcher. Le pêcheur coupa le pêcher, le pêcher n’empêcha plus le pêcheur de pêcher.

16 façon / balançant / caïman / lançâmes / inouï / garçons / Coïncidence / naïveté / Français / Caraïbes / soupçonne / caïman.

Homonymes lexicaux distingués par l’accent p. 3213

17 Crète / crête.Maître / mètre.Père / pers / paire / perds.

18 1. Forêt / foret.2. Chère / chair.3. Pâte / pattes.4. Tâche / taches.

19 1. bêtes. 2. mâle. 3. goutte. 4. goûte. 5. mal. 6. bettes.

20 1. cou. 2. guère / coût. 3. bouchée. 4. coup. 5. boucher. 6. guerre.

21 1. mères. 2. mer / côte. 3. eau. 4. Oh. 5. cote. 6. maire.

Homophones grammaticaux distingués par l’apostropheou par l’accent p. 322

4

22 1. a voulu. 2. as dit. 3. as répété / as même dit. 4. a dit / avais attrapé. 5. a dû / a promis. 6. a envoyé / a pensé.

23 1. mon cousin ; La Guerre des étoiles.2. mon film ; mon père.3. ton anniversaire ; ma mère ; la cape.4. ma console.5. La dernière fois ; la maison.6. ma journée ; mon père.

24 1. m’as offert / m’as dit.2. m’ont dit.3. t’ont dit / t’aimais / l’as répété.4. m’as dit / t’avait dit / t’ai répondu / t’a menti.5. m’ont jamais plu.6. m’a répondu / l’a vexée.

25 1. avait rouvert. 2. avait découvert.3. avait distribué. 4. avait demandé.5. avait su / avait hésité.6. avait choisi.

26 1. avait fait preuve. 2. avait incitée.3. avait bien réagi.4. avais impressionné / avait dit.5. t’avait-il aidé. 6. avait eu.

27 1. Par la fenêtre Estéban a aperçu Margot.2. Il l’a appelée mais elle ne l’a sans doute pas entendu car elle ne l’a pas regardé.

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Étape 2 À toi d’écrire Le professeur pourra évaluer le réemploi des

sonorités et des homophones de la boîte à lettres, mais l’écriture de ce texte peut aussi être l’occa-sion d’évaluer l’orthographe des homophones. On évaluera de façon positive l’humour du texte.

Enfin, il serait dommage de se priver du plaisir d’écouter ces virelangues, dits par leurs auteurs, ou par des camarades : la difficulté de prononcia-tion peut constituer une motivation supplémentaire pour les élèves s’ils savent que leur texte sera pris comme un défi locutoire pour leurs camarades… et leur professeur !

Activité 2 p. 325

Comprendre l’emploi des accents en lisant un récit biblique

Texte

La Tour de BabelLa Bible de Jérusalem, La Genèse, 11, l-9.

➥ Cette activité prend sa place dans le parcours littéraire sur l’héritage biblique, et permet de pré-senter, après l’étude du Déluge dans la Bible (texte 2 � p. 66) puis dans le Coran (texte 3 � p. 68) un autre châtiment divin.

Étape 1 Lis le texte1. a. Les hommes veulent bâtir une tour qui puisse atteindre le ciel, « dont le sommet puisse atteindre les cieux » (l. 10).b. Ce projet est irréalisable.

2. C’est le verbe « bâtissons » (l. 8). Il comporte un accent circonflexe, qui peut s’expliquer par l’an-cienne présence d’un -s- avant le -t-. Le verbe en ancien français est en effet bastir, qui dérive du francique bastjian (source : Robert historique de la langue française, Alain Rey).

3. a. Noé, Déluge, Babylone, Mésopotamie, Shinéar, Yahvé, Babel, Genèse, Jérusalem.b. Mots comportant un accent aigu : Noé, Déluge, Mésopotamie, Shinéar, Yahvé, Jérusalem. Mots comportant un accent grave : Genèse.Mots ne comportant pas d’accent : Babel, Jérusalem, Babylone.

Activité 1 p. 324

Composer des virelangues avec des homophones

Texte

Le vieux chasseur(virelangue)

➥ Cette activité peut trouver sa place au sein du parcours littéraire sur la poésie, en prolongement du poème « Si… » de Jean-Luc Moreau (texte 4 � p. 122) qui donne une vision humoristique du monde.

Étape 1 Lis le texte1. a. C’est l’histoire d’un chasseur aveugle qui part chasser un chat sauvage sur ses champs, en Sicile, accompagné par ses chiens. Sur son che-min, il entend des anges lui parler. b. Il doit chasser un chat sauvage, mais il est aveu-gle. Il va donc recourir à l’aide de ses trois chiens.

2. Six anges lui prédisent une chasse favorable.

3. Une fois résumée, l’histoire paraît moins amu-sante. On peut se limiter à ce constat, ou alors déjà remarquer que les jeux sur les sonorités pro-ches ([ch] et [s]), qui rendent la prononciation diffi-cile, disparaissent et rendent le texte moins amu-sant. Le détail de cette explication sera demandé aux questions 6a et 6b, qui font le bilan de l’étude du texte.

4. a. Les noms des chiens riment et comportent les sonorités [ch] et [s] qui sont nombreuses dans le reste du texte. b. Ils contribuent à rendre la prononciation difficile et donc à rendre le texte plus amusant à pronon-cer. La rime introduit aussi un aspect de jeu poéti-que.

5. a. Homonyme lexical de sans : « sang » (l. 11). Homonyme lexical de sis : « six » (l. 7). b. « santé » : sans thé / « cécité » : ses six thés / « cigare » : six gares / « champs » : chant / « sire » : cire.

6. a. Ce sont les sons [ch] et [s].b. Leurs multiples répétitions rendent la prononcia-tion difficile : le texte devient donc très amusant à dire à haute voix, d’où le nom de « virelangue ». On signalera aux élèves que les virelangues sont aussi utilisés comme exercices de diction pour les comé-diens.

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Variations graphiques : accents, homophones...

Étape 1 Lis le texte1. Ces indices sont :– la présence de répliques, précédées par le nom des locuteurs en capitales ;– l’absence de passages de récit ;– le découpage en scènes, visible dans le paratex-te (scène 1). Remarque : On purge bébé est une pièce en un acte ;– la présence des didascalies (par exemple aux lignes 6 et 8).

2. a. Follavoine demande à Rose où sont les Hébrides.b. Les Hébrides sont des îles situées à l’Ouest de l’Écosse (voir note 1).

3. a. « C’est pas moi qui range ici… C’est Madame. » (l. 8-9) / « De la terre entourée d’eau ? » (l. 12)b. Ce malentendu est comique, car le spectateur comprend que Rose prend les Hébrides pour des objets qu’elle pourrait retrouver dans l’apparte-ment, alors que ce sont des îles.

4. À la définition « de la terre entourée d’eau » (l. 12) donnée par Follavoine, Rose répond par « De la boue » (l. 15) alors que dans l’esprit de Follavoine il s’agit des îles.

5. a. Il cherche le mot « Hébrides ». b. Il le cherche à la lettre Z. c. Sa confusion vient de la liaison : à l’oral, on peut penser que le nom de ces îles commence par un Z si on n’en connaît pas l’orthographe.

6. a. Cette insulte est « Bougre d’ignare » (l. 12).b. Cette insulte convient maintenant à Follavoine : il est ignare, car il ne sait pas comment s’écrit le mot « Hébrides » et le cherche à la lettre Z dans le dictionnaire.

7. Ce retournement de situation crée un effet comi-que : le plus imbécile des deux n’est pas celui qu’on croit ! Follavoine, qui apparaît comme igno-rant après avoir traité Rose d’ignare (il continue d’ailleurs à se moquer d’elle tout en tournant les pages du dictionnaire) apparaît comme encore plus ridicule, car il ne se rend pas compte de son erreur.

Étape 2 À toi d’écrire

Dans la mesure où c’est l’initiation au texte théâtral qui est préconisée par les programmes de sixième, on veillera avant tout à sa présentation (noms des locuteurs, répliques…) et à l’absence de phrases de récit dans celui-ci : il est parfois difficile, dans cette phase d’initiation, d’indiquer les gestes, déplacements et attitudes des person-

c. Accent aigu indiquant la prononciation [é] : Noé, Déluge, Mésopotamie, Shinéar, Yahvé, Jérusalem. Accent grave indiquant la prononciation [è] : Genèse.Prononciation [è] malgré l’absence d’accent expli-quée par la proximité d’une consonne : Babel, Jérusalem. Absence d’accent sur un e muet : Babylone.Le mot Jérusalem apparaît dans les deux rubriques en raison de ses deux -e-.

4. Dieu décide de confondre leur langage, c’est-à-dire de créer des langues différentes afin que les hommes ne puissent plus se comprendre : ils doi-vent alors cesser la construction.

5. C’est le langage des hommes qui fut brouillé par Dieu dans cet épisode.

Étape 2 À toi d’écrire Cet exercice d’expression s’inspire du principe

du logo-rallye popularisé par l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Le principe est de faire écrire un texte dans lequel doivent figurer une liste de mots établie à l’avance. Il permet de prolonger l’étude d’un texte biblique de façon ludique.

On pourra conseiller aux élèves d’utiliser un mot par phrase (c’est ainsi que procèdent les ouli-piens). Le texte peut être très court (une dizaine de lignes).

Activité 3 p. 326-327

Jouer avec des homonymes lexicaux pour produire un effet comique au théâtre

Texte

G. Feydeau, On purge bébé, scène 1, 1910.

➥ Cette activité trouve sa place dans le parcours littéraire sur le théâtre. Il peut par exemple prolon-ger l’étude du comique de situation présentée dans le texte 5 : « Un jeu d’enfant… » (� p. 156). Il peut aussi permettre d’étudier un autre retournement de situation après l’étude du texte 4 : « Le médecin malade » de Jean Tardieu (� p. 154), un auteur éga-lement au programme de 6e. Enfin, il offre la pos-sibilité d’initier les élèves au comique de mots, notion qui sera approfondie dans les années ulté-rieures.

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nages par les didascalies, par manque d’habitude. On pourra inclure celles-ci dans les critères d’éva-luation donnés au préalable afin de susciter leur écriture plus facilement. Celles-ci pourront être reprises en partie du texte original pour donner des pistes aux élèves (par exemple, « qui ne comprend pas » (l. 4), « ouvrant de grands yeux » (l. 13), « vou-lant avoir compris » (l. 22), « haussant les épau-les » (l. 23).

On n’exigera pas, à ce stade de l’étude du texte théâtral, que soit reproduit le retournement de situation mis en scène chez Feydeau.