Dépassez vos limites aux 20 km de Bruxelles !Faites partie de l'équipe inédite « Oxfam Unlimited » aux 20 km de Bruxelles.

Inscriptions via www.oxfamsol.be/fr/20km

Votre vieux GSM soutient les projets d’Oxfam

Donnez une seconde vie à votre GSM et faites vivre nos projets !Rendez-vous sur www.oxfamsol.be/fr/gsm

Un ami vient de tomber malade et j’apprends qu’il ne sera plus capable de travailler pendant 2 mois... Heureusement, sa mutuelle est là pour l’aider à surmonter ce coup du sort. Un filet, une protection sociale qui lui - qui nous - permet d’avoir un revenu minimum garanti pendant les périodes de maladie. De même, quand, demain, il prendra sa retraite, il pourra compter sur une pension. Ces droits nous apparaissent comme une évidence, comme quelque chose de complètement naturel mais ils ont pourtant dû être arrachés par les mouvements sociaux pendant des décennies. Il s’agit d’acquis mais l’actualité en Belgique nous rappelle aussi qu’il nous faut rester mobilisés pour ne pas voir cette protection sociale démantelée peu à peu.

Prenez le cas d’un agriculteur congolais ou d’une ouvrière du secteur textile au Cambodge : pour eux, un accident de la vie n’est tout simplement pas permis car il peut se révéler fatal. Les revenus commencent vite à manquer. Plus de quoi payer un médecin, plus de quoi nourrir ses enfants, plus de quoi payer les frais scolaires, plus de quoi… vivre. Très vite, n’importe quelle famille peut tomber dans ce cercle vicieux. Pour éviter ce scénario, une protection sociale doit être mise en place partout dans le monde. Et cela passe par une fiscalité et des investissements plus justes. Les activités des grandes entreprises implantées dans les pays les plus pauvres génèrent souvent des profits énormes. Pourtant, ces entreprises échappent bien trop souvent aux taxes. De même, le nombre de milliardaires ne cesse d’augmenter. Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques.

Les richesses continuent de s’accumuler entre quelques mains, tandis que les plus pauvres restent laissés pour compte. Ce n’est pas une fatalité. Il est possible de changer les règles et de faire reculer les inégalités. L’heure du changement a sonné. Le degré de civilisation d’un pays se mesure à la manière dont elle protège sa population.

Merci pour votre soutien !

Bonne lecture,

Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

cher lecteur,chère lectrice,

Merci !À tous les élèves et professeurs du Sint-Gummaruscollege de Lier qui ont récolté la somme fantastique de 10.387€ grâce à une action au profit d’Oxfam s’emballe.

Aux familles Penxten – Philippart, Coucke – Buyse, Beeldens – Brunyseels, Smets – Chebil, Bouchat et Bouillon d’avoir demandé des cadeaux Oxfam s’emballe à l’occasion de la naissance de leur enfant.

À Carolien Coenen, Peter Budts et Sarah Cooreman qui ont choisi de passer les fêtes de fin d’année solidairement en demandant des cadeaux Oxfam s’emballe pour Noël.

À Jan Ceuppens et Eline Vaninghelandt pour la relecture approfondie de la nouvelle brochure du Oxfam Trailwalker.

À Scito Media grâce à qui Oxfam s’emballe a temporairement étoffé son catalogue de cadeaux d’un petit cochon, et a ainsi pu récolter 5.000 euros.

À Biogen Idec Belgium, New TRM et Induss d’avoir choisi des cadeaux Oxfam s’emballe comme présents de fin d’année pour leurs clients et relations.

À la trentaine de curieux qui ont participé à la matinée pédagogique. Ils ont fait connaissance avec le nouvel atelier Mondiapolis, les Jeunes Magasins-Oxfam et différents moyens de sensibiliser leur association ou leur classe sur des thématiques aussi variées que la mondialisation ou le climat.

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : oxfamsol@oxfamsol.beWeb : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828BIC : BPOTBEB1

Avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-Belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam.

DIVERS Soutenir Oxfam en passant des vacances autrement dans un parc naturel?

Oxfam lance une nouvelle expérience en 2015 : nous avons loué un site adapté à des séjours de vacances pour une cinquantaine de personnes situé dans un environnement paradisiaque dans le parc naturel du Verdon en France.

Oxfam ne propose pas une formule club, aucune animation n’est programmée. L’endroit devient lieu de rencontres, de retrouvailles, de convergences entre personnes sensibles aux thématiques d'Oxfam. C’est cette cohérence entre les différents vacanciers qui font de ces séjours des instants uniques.

Quand ?• La semaine de l’ascension : du samedi

9 au samedi 16 mai• 4 semaines en juillet : du samedi 4 juillet

au samedi 1er août

Prix et plus d’information sur notre site web : www.oxfamsol.be/fr/vacances

Tentez l'expérience la plus renversante de 2015 !100 km en équipe de quatre, à travers les paysages grandioses des Hautes Fagnes, en-couragés par des supporters et des bénévoles surmotivés, tout ça en moins de 30 heures ? C’est Oxfam Trailwalker. L’aventure a lieu les 29 et 30 août prochains à Eupen.

Cette expérience inouïe rassemble des marcheurs des 4 coins de la Belgique et du monde. Ils ont tous décidé de se dépasser pour soutenir une même cause : les projets d’Oxfam-Solidarité dans le monde entier. En 2014, près de 1.200 personnes se sont lancées dans le défi, 81% d’entre elles ont atteint la ligne d’arrivée.

Vous êtes tenté par une expérience hors du commun, solidaire, en plein air qui peut changer des vies ? Les inscriptions sont ouvertes ! Pour plus d’infos, surfez sur www.oxfamtrailwalker.be et rendez-vous à nos sessions d’information.

magazine trimestriel d'Oxfam-Solidaritéjanvier - février - mars 201538

Oxfam & Partenaires

À Égalité !

PP

BC 10682

Bruxelles X

P501325 - Bureau de dépot 1099 Bruxelles X

Vous souhaitez faire un petit geste en plus ? Tous les dons sont les bienvenus au numéro de compte BE37 0000 0000 2828 – BIC BPOTBEB1 avec la communication PAR38 ou via www.oxfamsol.be> Agir ensemble.

Oxfam-Solidarité adhère au Code éthique de l’AERF. Vous avez un droit à l’information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurs et employés sont informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés.

E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

29 & 30/08/2015 hautes fagnes

Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes

Dépassez vos limites aux 20 km de Bruxelles !Faites partie de l'équipe inédite « Oxfam Unlimited » aux 20 km de Bruxelles.

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Un ami vient de tomber malade et j’apprends qu’il ne sera plus capable de travailler pendant 2 mois... Heureusement, sa mutuelle est là pour l’aider à surmonter ce coup du sort. Un filet, une protection sociale qui lui - qui nous - permet d’avoir un revenu minimum garanti pendant les périodes de maladie. De même, quand, demain, il prendra sa retraite, il pourra compter sur une pension. Ces droits nous apparaissent comme une évidence, comme quelque chose de complètement naturel mais ils ont pourtant dû être arrachés par les mouvements sociaux pendant des décennies. Il s’agit d’acquis mais l’actualité en Belgique nous rappelle aussi qu’il nous faut rester mobilisés pour ne pas voir cette protection sociale démantelée peu à peu.

Prenez le cas d’un agriculteur congolais ou d’une ouvrière du secteur textile au Cambodge : pour eux, un accident de la vie n’est tout simplement pas permis car il peut se révéler fatal. Les revenus commencent vite à manquer. Plus de quoi payer un médecin, plus de quoi nourrir ses enfants, plus de quoi payer les frais scolaires, plus de quoi… vivre. Très vite, n’importe quelle famille peut tomber dans ce cercle vicieux. Pour éviter ce scénario, une protection sociale doit être mise en place partout dans le monde. Et cela passe par une fiscalité et des investissements plus justes. Les activités des grandes entreprises implantées dans les pays les plus pauvres génèrent souvent des profits énormes. Pourtant, ces entreprises échappent bien trop souvent aux taxes. De même, le nombre de milliardaires ne cesse d’augmenter. Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques.

Les richesses continuent de s’accumuler entre quelques mains, tandis que les plus pauvres restent laissés pour compte. Ce n’est pas une fatalité. Il est possible de changer les règles et de faire reculer les inégalités. L’heure du changement a sonné. Le degré de civilisation d’un pays se mesure à la manière dont elle protège sa population.

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Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

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Prenez le cas d’un agriculteur congolais ou d’une ouvrière du secteur textile au Cambodge : pour eux, un accident de la vie n’est tout simplement pas permis car il peut se révéler fatal. Les revenus commencent vite à manquer. Plus de quoi payer un médecin, plus de quoi nourrir ses enfants, plus de quoi payer les frais scolaires, plus de quoi… vivre. Très vite, n’importe quelle famille peut tomber dans ce cercle vicieux. Pour éviter ce scénario, une protection sociale doit être mise en place partout dans le monde. Et cela passe par une fiscalité et des investissements plus justes. Les activités des grandes entreprises implantées dans les pays les plus pauvres génèrent souvent des profits énormes. Pourtant, ces entreprises échappent bien trop souvent aux taxes. De même, le nombre de milliardaires ne cesse d’augmenter. Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques.

Les richesses continuent de s’accumuler entre quelques mains, tandis que les plus pauvres restent laissés pour compte. Ce n’est pas une fatalité. Il est possible de changer les règles et de faire reculer les inégalités. L’heure du changement a sonné. Le degré de civilisation d’un pays se mesure à la manière dont elle protège sa population.

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Oxfam ne propose pas une formule club, aucune animation n’est programmée. L’endroit devient lieu de rencontres, de retrouvailles, de convergences entre personnes sensibles aux thématiques d'Oxfam. C’est cette cohérence entre les différents vacanciers qui font de ces séjours des instants uniques.

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Cette expérience inouïe rassemble des marcheurs des 4 coins de la Belgique et du monde. Ils ont tous décidé de se dépasser pour soutenir une même cause : les projets d’Oxfam-Solidarité dans le monde entier. En 2014, près de 1.200 personnes se sont lancées dans le défi, 81% d’entre elles ont atteint la ligne d’arrivée.

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Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes

S’enrichir, mais sur le dos de qui ?!

Santé et éducation, des leviers puissants pour lutter contre les inégalités

La campagne « À Égalité ! »

Oxfam se bat au côté de son partenaire vietnamien pour défendre les droits des travailleurs et renforcer leur protection sociale.

Depuis toujours, la main d’œuvre bon marché fait l’objet de convoitise. Moins le travailleur coûte cher à son employeur, plus ce dernier pourra augmenter ses bénéfices. Aujourd’hui encore, beaucoup trop de travailleurs se retrouvent exploités par des employeurs dont les bénéfices sont gigantesques. Les droits de ces travailleurs sont souvent bafoués. Leurs conditions de travail sont indécentes et ils bénéficient rarement d’une protection sociale.

C’est le cas des travailleurs migrants à Hanoi, dans le nord du Vietnam. Ces personnes sont obligées de travailler dans le secteur informel, où leurs droits sont négligés. Un de nos partenaires vietnamiens, le Centre pour le développement et l’intégration (CDI), mène des actions afin d’assurer une justice sociale et la protection des droits des travailleurs dans les régions rurales et industrielles du Nord-Vietnam.

Le CDI renforce les capacités des travailleurs migrants à faire valoir leurs droits. avec le soutien d’Oxfam, le CDI organise des séances d’information d’ordre juridique à destination des travailleurs et effectue un plaidoyer politique auprès des autorités locales pour améliorer la protection des travailleurs.

À Bamako, au Mali, Oxfam et la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Déve-loppement (CAD-Mali) luttent pour l’accès à la santé et l’éducation pour tous. Pour ce faire, le CAD-Mali et ses membres font pression sur les autorités locales pour qu’elles augmentent les financements publics dans ce domaine.

Samuel Togo, 38 ans, membre du CAD-Mali, témoigne : « Dans mon pays, l’accès à l’éducation et aux centres de santé communautaires est difficile. Beaucoup d’enfants, et surtout des filles, ne vont pas à l’école par manque de moyens. C’est la même

C’est en octobre 2014 qu’Oxfam a donné le coup d’envoi de sa nouvelle campagne internatio-nale pour lutter contre les inégalités extrêmes, en publiant le rapport intitulé « À Égalité ! Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes ». Ce rapport, qui bénéficie du soutien de personnalités influentes telles que Graça Machel, Kofi Annan ou Joseph Stiglitz, expose diverses revendications et mesures qui peuvent endiguer cette explosion des inégalités. Des

chose pour les soins de santé. C’est pour cela que nous demandons à nos autorités locales de mieux gérer l’argent de nos impôts. Trop souvent nous ne savons pas ce que nos autorités font de cet argent. »

Oxfam soutient les projets du CAD-Mali destinés à informer la population sur ses droits, via des comités de quartier, des associations de parents d’élèves et des comités de santé. L’objectif est de mobiliser les citoyens pour qu’ils puissent ensuite demander des comptes aux autorités locales.

« Grâce aux séances d’information avec le CAD-Mali, je connais mieux mes droits. Je connais aussi mieux le rôle que jouent les autorités locales dans l’accès aux services sociaux de base comme l’éducation et la santé. Dans ma commune à Djalakorodji, nous nous sommes mobilisés pour entamer des discussions avec nos dirigeants. Depuis lors, ils utilisent mieux l’argent. L’éducation dans ma commune est gratuite et les médicaments coutent moins cher », se réjouit Samuel Togo.

exemples positifs d’actions qui ont amené un changement concret dans la vie des gens y sont présentés.

Rendre le monde plus équitable passe par la justice fiscale

Oxfam mène campagne pour mettre en place des règles fiscales plus justes, qui obligent chacun à payer sa juste part d’impôt. Les scandales fiscaux qui ont fait la une des journaux ces derniers mois ont passé en revue la panoplie d’outils utilisés par les plus riches pour éviter le fisc. Pour ne citer

qu’un chiffre, chaque année, les pays pauvres perdent 100 milliards de dollars suite à l’évasion fiscale des entreprises, de quoi scolariser quatre fois tous les enfants de la planète.

Les inégalités extrêmes ne sont donc pas une fatalité. Ensemble, nous pouvons rééquilibrer les choses. Nous pouvons changer les règles pour assurer que les plus riches paient leur juste part d’impôts. Nous pouvons exiger plus de dépenses publiques pour la santé et l’éducation, afin de donner une chance aux populations défavorisées. Nous pouvons réclamer une rémunération équitable pour toutes et tous. Nous pouvons veiller à ce que les plus pauvres puissent se faire entendre, notamment de celles et ceux qui exercent le pouvoir.

La nouvelle campagne « À Égalité » d’Oxfam met en lumière les proportions vertigineuses que prend le fossé entre riches et pauvres. 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. De telles inégalités économiques extrêmes nuisent à toutes et tous et entravent la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques, qui favorisent les intérêts des plus riches au détriment du reste de la population. alors que depuis 2009 le nombre de milliardaires a plus que doublé, le nombre de personnes vivant dans une pauvreté extrême s’élève à 1 milliard.

une meilleure redistribution des richesses mondiales permettrait à ces individus de sortir de la pauvreté, autant en Belgique que dans les pays du sud.

Les personnes les plus riches du monde possèdent plus d’argent qu’elles ne pourraient jamais en dépenser, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans une pauvreté abjecte, sans accès aux services de santé et à une éducation de base. Il est temps d’agir.

Tran Thi Thanh Tam, 25 ans, témoigne : « avant de participer au projet, les autres ouvrières et moi ne connaissions pas grand-chose à nos droits. grâce aux activités du CDI, j'ai pu également me faire de nouvelles amies. nous aimons nous réunir et discuter des différents aspects des lois du travail. C'est très important pour mes amies et moi. Je sais maintenant mieux quels sont nos droits et comment nous défendre quand ils ne sont pas respectés. Je sais quel est le salaire minimum et quels sont les dispositions qui doivent figurer dans nos contrats. Je vais maintenant pouvoir partager ces informations avec les autres. »

Saviez-vous que ? • Depuis la crise financière, le nombre de

milliardaires a plus que doublé. Dans le même temps, un million de femmes sont mortes en couche, faute de services de santé de base.

• Seulement un impôt de 1,5% sur le patrimoine des milliardaires du monde suffirait à financer annuellement les besoins primaires en santé et en éducation de tous les pays les plus pauvres.

Un fossé, un gouffre, que dis-je, un abîme !

© ami Vitale/Oxfam

© g.M.B. akash/Panos

Le personnel d’Oxfam-Solidarité en Belgique, se mobilise sous la forme du signe de l’égalité. Vous pouvez vous joindre à nous ! Demandez au premier Charles Michel et aux chefs d’État du monde entier un système fiscal plus juste :

SIGNEZ NOTRE PETITION : www.oxfamsol.be/inegalites

en signant cette pétition, vous appelez les dirigeants à participer à un sommet mondial sur la fiscalité. Parce que les pays et les entreprises les plus riches ont actuellement une trop grande influence sur les règles fiscales.

S’enrichir, mais sur le dos de qui ?!

Santé et éducation, des leviers puissants pour lutter contre les inégalités

La campagne « À Égalité ! »

Oxfam se bat au côté de son partenaire vietnamien pour défendre les droits des travailleurs et renforcer leur protection sociale.

Depuis toujours, la main d’œuvre bon marché fait l’objet de convoitise. Moins le travailleur coûte cher à son employeur, plus ce dernier pourra augmenter ses bénéfices. Aujourd’hui encore, beaucoup trop de travailleurs se retrouvent exploités par des employeurs dont les bénéfices sont gigantesques. Les droits de ces travailleurs sont souvent bafoués. Leurs conditions de travail sont indécentes et ils bénéficient rarement d’une protection sociale.

C’est le cas des travailleurs migrants à Hanoi, dans le nord du Vietnam. Ces personnes sont obligées de travailler dans le secteur informel, où leurs droits sont négligés. Un de nos partenaires vietnamiens, le Centre pour le développement et l’intégration (CDI), mène des actions afin d’assurer une justice sociale et la protection des droits des travailleurs dans les régions rurales et industrielles du Nord-Vietnam.

Le CDI renforce les capacités des travailleurs migrants à faire valoir leurs droits. avec le soutien d’Oxfam, le CDI organise des séances d’information d’ordre juridique à destination des travailleurs et effectue un plaidoyer politique auprès des autorités locales pour améliorer la protection des travailleurs.

À Bamako, au Mali, Oxfam et la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Déve-loppement (CAD-Mali) luttent pour l’accès à la santé et l’éducation pour tous. Pour ce faire, le CAD-Mali et ses membres font pression sur les autorités locales pour qu’elles augmentent les financements publics dans ce domaine.

Samuel Togo, 38 ans, membre du CAD-Mali, témoigne : « Dans mon pays, l’accès à l’éducation et aux centres de santé communautaires est difficile. Beaucoup d’enfants, et surtout des filles, ne vont pas à l’école par manque de moyens. C’est la même

C’est en octobre 2014 qu’Oxfam a donné le coup d’envoi de sa nouvelle campagne internatio-nale pour lutter contre les inégalités extrêmes, en publiant le rapport intitulé « À Égalité ! Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes ». Ce rapport, qui bénéficie du soutien de personnalités influentes telles que Graça Machel, Kofi Annan ou Joseph Stiglitz, expose diverses revendications et mesures qui peuvent endiguer cette explosion des inégalités. Des

chose pour les soins de santé. C’est pour cela que nous demandons à nos autorités locales de mieux gérer l’argent de nos impôts. Trop souvent nous ne savons pas ce que nos autorités font de cet argent. »

Oxfam soutient les projets du CAD-Mali destinés à informer la population sur ses droits, via des comités de quartier, des associations de parents d’élèves et des comités de santé. L’objectif est de mobiliser les citoyens pour qu’ils puissent ensuite demander des comptes aux autorités locales.

« Grâce aux séances d’information avec le CAD-Mali, je connais mieux mes droits. Je connais aussi mieux le rôle que jouent les autorités locales dans l’accès aux services sociaux de base comme l’éducation et la santé. Dans ma commune à Djalakorodji, nous nous sommes mobilisés pour entamer des discussions avec nos dirigeants. Depuis lors, ils utilisent mieux l’argent. L’éducation dans ma commune est gratuite et les médicaments coutent moins cher », se réjouit Samuel Togo.

exemples positifs d’actions qui ont amené un changement concret dans la vie des gens y sont présentés.

Rendre le monde plus équitable passe par la justice fiscale

Oxfam mène campagne pour mettre en place des règles fiscales plus justes, qui obligent chacun à payer sa juste part d’impôt. Les scandales fiscaux qui ont fait la une des journaux ces derniers mois ont passé en revue la panoplie d’outils utilisés par les plus riches pour éviter le fisc. Pour ne citer

qu’un chiffre, chaque année, les pays pauvres perdent 100 milliards de dollars suite à l’évasion fiscale des entreprises, de quoi scolariser quatre fois tous les enfants de la planète.

Les inégalités extrêmes ne sont donc pas une fatalité. Ensemble, nous pouvons rééquilibrer les choses. Nous pouvons changer les règles pour assurer que les plus riches paient leur juste part d’impôts. Nous pouvons exiger plus de dépenses publiques pour la santé et l’éducation, afin de donner une chance aux populations défavorisées. Nous pouvons réclamer une rémunération équitable pour toutes et tous. Nous pouvons veiller à ce que les plus pauvres puissent se faire entendre, notamment de celles et ceux qui exercent le pouvoir.

La nouvelle campagne « À Égalité » d’Oxfam met en lumière les proportions vertigineuses que prend le fossé entre riches et pauvres. 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. De telles inégalités économiques extrêmes nuisent à toutes et tous et entravent la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques, qui favorisent les intérêts des plus riches au détriment du reste de la population. alors que depuis 2009 le nombre de milliardaires a plus que doublé, le nombre de personnes vivant dans une pauvreté extrême s’élève à 1 milliard.

une meilleure redistribution des richesses mondiales permettrait à ces individus de sortir de la pauvreté, autant en Belgique que dans les pays du sud.

Les personnes les plus riches du monde possèdent plus d’argent qu’elles ne pourraient jamais en dépenser, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans une pauvreté abjecte, sans accès aux services de santé et à une éducation de base. Il est temps d’agir.

Tran Thi Thanh Tam, 25 ans, témoigne : « avant de participer au projet, les autres ouvrières et moi ne connaissions pas grand-chose à nos droits. grâce aux activités du CDI, j'ai pu également me faire de nouvelles amies. nous aimons nous réunir et discuter des différents aspects des lois du travail. C'est très important pour mes amies et moi. Je sais maintenant mieux quels sont nos droits et comment nous défendre quand ils ne sont pas respectés. Je sais quel est le salaire minimum et quels sont les dispositions qui doivent figurer dans nos contrats. Je vais maintenant pouvoir partager ces informations avec les autres. »

Saviez-vous que ? • Depuis la crise financière, le nombre de

milliardaires a plus que doublé. Dans le même temps, un million de femmes sont mortes en couche, faute de services de santé de base.

• Seulement un impôt de 1,5% sur le patrimoine des milliardaires du monde suffirait à financer annuellement les besoins primaires en santé et en éducation de tous les pays les plus pauvres.

Un fossé, un gouffre, que dis-je, un abîme !

© ami Vitale/Oxfam

© g.M.B. akash/Panos

Le personnel d’Oxfam-Solidarité en Belgique, se mobilise sous la forme du signe de l’égalité. Vous pouvez vous joindre à nous ! Demandez au premier Charles Michel et aux chefs d’État du monde entier un système fiscal plus juste :

SIGNEZ NOTRE PETITION : www.oxfamsol.be/inegalites

en signant cette pétition, vous appelez les dirigeants à participer à un sommet mondial sur la fiscalité. Parce que les pays et les entreprises les plus riches ont actuellement une trop grande influence sur les règles fiscales.

S’enrichir, mais sur le dos de qui ?!

Santé et éducation, des leviers puissants pour lutter contre les inégalités

La campagne « À Égalité ! »

Oxfam se bat au côté de son partenaire vietnamien pour défendre les droits des travailleurs et renforcer leur protection sociale.

Depuis toujours, la main d’œuvre bon marché fait l’objet de convoitise. Moins le travailleur coûte cher à son employeur, plus ce dernier pourra augmenter ses bénéfices. Aujourd’hui encore, beaucoup trop de travailleurs se retrouvent exploités par des employeurs dont les bénéfices sont gigantesques. Les droits de ces travailleurs sont souvent bafoués. Leurs conditions de travail sont indécentes et ils bénéficient rarement d’une protection sociale.

C’est le cas des travailleurs migrants à Hanoi, dans le nord du Vietnam. Ces personnes sont obligées de travailler dans le secteur informel, où leurs droits sont négligés. Un de nos partenaires vietnamiens, le Centre pour le développement et l’intégration (CDI), mène des actions afin d’assurer une justice sociale et la protection des droits des travailleurs dans les régions rurales et industrielles du Nord-Vietnam.

Le CDI renforce les capacités des travailleurs migrants à faire valoir leurs droits. avec le soutien d’Oxfam, le CDI organise des séances d’information d’ordre juridique à destination des travailleurs et effectue un plaidoyer politique auprès des autorités locales pour améliorer la protection des travailleurs.

À Bamako, au Mali, Oxfam et la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Déve-loppement (CAD-Mali) luttent pour l’accès à la santé et l’éducation pour tous. Pour ce faire, le CAD-Mali et ses membres font pression sur les autorités locales pour qu’elles augmentent les financements publics dans ce domaine.

Samuel Togo, 38 ans, membre du CAD-Mali, témoigne : « Dans mon pays, l’accès à l’éducation et aux centres de santé communautaires est difficile. Beaucoup d’enfants, et surtout des filles, ne vont pas à l’école par manque de moyens. C’est la même

C’est en octobre 2014 qu’Oxfam a donné le coup d’envoi de sa nouvelle campagne internatio-nale pour lutter contre les inégalités extrêmes, en publiant le rapport intitulé « À Égalité ! Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes ». Ce rapport, qui bénéficie du soutien de personnalités influentes telles que Graça Machel, Kofi Annan ou Joseph Stiglitz, expose diverses revendications et mesures qui peuvent endiguer cette explosion des inégalités. Des

chose pour les soins de santé. C’est pour cela que nous demandons à nos autorités locales de mieux gérer l’argent de nos impôts. Trop souvent nous ne savons pas ce que nos autorités font de cet argent. »

Oxfam soutient les projets du CAD-Mali destinés à informer la population sur ses droits, via des comités de quartier, des associations de parents d’élèves et des comités de santé. L’objectif est de mobiliser les citoyens pour qu’ils puissent ensuite demander des comptes aux autorités locales.

« Grâce aux séances d’information avec le CAD-Mali, je connais mieux mes droits. Je connais aussi mieux le rôle que jouent les autorités locales dans l’accès aux services sociaux de base comme l’éducation et la santé. Dans ma commune à Djalakorodji, nous nous sommes mobilisés pour entamer des discussions avec nos dirigeants. Depuis lors, ils utilisent mieux l’argent. L’éducation dans ma commune est gratuite et les médicaments coutent moins cher », se réjouit Samuel Togo.

exemples positifs d’actions qui ont amené un changement concret dans la vie des gens y sont présentés.

Rendre le monde plus équitable passe par la justice fiscale

Oxfam mène campagne pour mettre en place des règles fiscales plus justes, qui obligent chacun à payer sa juste part d’impôt. Les scandales fiscaux qui ont fait la une des journaux ces derniers mois ont passé en revue la panoplie d’outils utilisés par les plus riches pour éviter le fisc. Pour ne citer

qu’un chiffre, chaque année, les pays pauvres perdent 100 milliards de dollars suite à l’évasion fiscale des entreprises, de quoi scolariser quatre fois tous les enfants de la planète.

Les inégalités extrêmes ne sont donc pas une fatalité. Ensemble, nous pouvons rééquilibrer les choses. Nous pouvons changer les règles pour assurer que les plus riches paient leur juste part d’impôts. Nous pouvons exiger plus de dépenses publiques pour la santé et l’éducation, afin de donner une chance aux populations défavorisées. Nous pouvons réclamer une rémunération équitable pour toutes et tous. Nous pouvons veiller à ce que les plus pauvres puissent se faire entendre, notamment de celles et ceux qui exercent le pouvoir.

La nouvelle campagne « À Égalité » d’Oxfam met en lumière les proportions vertigineuses que prend le fossé entre riches et pauvres. 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. De telles inégalités économiques extrêmes nuisent à toutes et tous et entravent la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques, qui favorisent les intérêts des plus riches au détriment du reste de la population. alors que depuis 2009 le nombre de milliardaires a plus que doublé, le nombre de personnes vivant dans une pauvreté extrême s’élève à 1 milliard.

une meilleure redistribution des richesses mondiales permettrait à ces individus de sortir de la pauvreté, autant en Belgique que dans les pays du sud.

Les personnes les plus riches du monde possèdent plus d’argent qu’elles ne pourraient jamais en dépenser, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans une pauvreté abjecte, sans accès aux services de santé et à une éducation de base. Il est temps d’agir.

Tran Thi Thanh Tam, 25 ans, témoigne : « avant de participer au projet, les autres ouvrières et moi ne connaissions pas grand-chose à nos droits. grâce aux activités du CDI, j'ai pu également me faire de nouvelles amies. nous aimons nous réunir et discuter des différents aspects des lois du travail. C'est très important pour mes amies et moi. Je sais maintenant mieux quels sont nos droits et comment nous défendre quand ils ne sont pas respectés. Je sais quel est le salaire minimum et quels sont les dispositions qui doivent figurer dans nos contrats. Je vais maintenant pouvoir partager ces informations avec les autres. »

Saviez-vous que ? • Depuis la crise financière, le nombre de

milliardaires a plus que doublé. Dans le même temps, un million de femmes sont mortes en couche, faute de services de santé de base.

• Seulement un impôt de 1,5% sur le patrimoine des milliardaires du monde suffirait à financer annuellement les besoins primaires en santé et en éducation de tous les pays les plus pauvres.

Un fossé, un gouffre, que dis-je, un abîme !

© ami Vitale/Oxfam

© g.M.B. akash/Panos

Le personnel d’Oxfam-Solidarité en Belgique, se mobilise sous la forme du signe de l’égalité. Vous pouvez vous joindre à nous ! Demandez au premier Charles Michel et aux chefs d’État du monde entier un système fiscal plus juste :

SIGNEZ NOTRE PETITION : www.oxfamsol.be/inegalites

en signant cette pétition, vous appelez les dirigeants à participer à un sommet mondial sur la fiscalité. Parce que les pays et les entreprises les plus riches ont actuellement une trop grande influence sur les règles fiscales.

S’enrichir, mais sur le dos de qui ?!

Santé et éducation, des leviers puissants pour lutter contre les inégalités

La campagne « À Égalité ! »

Oxfam se bat au côté de son partenaire vietnamien pour défendre les droits des travailleurs et renforcer leur protection sociale.

Depuis toujours, la main d’œuvre bon marché fait l’objet de convoitise. Moins le travailleur coûte cher à son employeur, plus ce dernier pourra augmenter ses bénéfices. Aujourd’hui encore, beaucoup trop de travailleurs se retrouvent exploités par des employeurs dont les bénéfices sont gigantesques. Les droits de ces travailleurs sont souvent bafoués. Leurs conditions de travail sont indécentes et ils bénéficient rarement d’une protection sociale.

C’est le cas des travailleurs migrants à Hanoi, dans le nord du Vietnam. Ces personnes sont obligées de travailler dans le secteur informel, où leurs droits sont négligés. Un de nos partenaires vietnamiens, le Centre pour le développement et l’intégration (CDI), mène des actions afin d’assurer une justice sociale et la protection des droits des travailleurs dans les régions rurales et industrielles du Nord-Vietnam.

Le CDI renforce les capacités des travailleurs migrants à faire valoir leurs droits. avec le soutien d’Oxfam, le CDI organise des séances d’information d’ordre juridique à destination des travailleurs et effectue un plaidoyer politique auprès des autorités locales pour améliorer la protection des travailleurs.

À Bamako, au Mali, Oxfam et la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Déve-loppement (CAD-Mali) luttent pour l’accès à la santé et l’éducation pour tous. Pour ce faire, le CAD-Mali et ses membres font pression sur les autorités locales pour qu’elles augmentent les financements publics dans ce domaine.

Samuel Togo, 38 ans, membre du CAD-Mali, témoigne : « Dans mon pays, l’accès à l’éducation et aux centres de santé communautaires est difficile. Beaucoup d’enfants, et surtout des filles, ne vont pas à l’école par manque de moyens. C’est la même

C’est en octobre 2014 qu’Oxfam a donné le coup d’envoi de sa nouvelle campagne internatio-nale pour lutter contre les inégalités extrêmes, en publiant le rapport intitulé « À Égalité ! Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes ». Ce rapport, qui bénéficie du soutien de personnalités influentes telles que Graça Machel, Kofi Annan ou Joseph Stiglitz, expose diverses revendications et mesures qui peuvent endiguer cette explosion des inégalités. Des

chose pour les soins de santé. C’est pour cela que nous demandons à nos autorités locales de mieux gérer l’argent de nos impôts. Trop souvent nous ne savons pas ce que nos autorités font de cet argent. »

Oxfam soutient les projets du CAD-Mali destinés à informer la population sur ses droits, via des comités de quartier, des associations de parents d’élèves et des comités de santé. L’objectif est de mobiliser les citoyens pour qu’ils puissent ensuite demander des comptes aux autorités locales.

« Grâce aux séances d’information avec le CAD-Mali, je connais mieux mes droits. Je connais aussi mieux le rôle que jouent les autorités locales dans l’accès aux services sociaux de base comme l’éducation et la santé. Dans ma commune à Djalakorodji, nous nous sommes mobilisés pour entamer des discussions avec nos dirigeants. Depuis lors, ils utilisent mieux l’argent. L’éducation dans ma commune est gratuite et les médicaments coutent moins cher », se réjouit Samuel Togo.

exemples positifs d’actions qui ont amené un changement concret dans la vie des gens y sont présentés.

Rendre le monde plus équitable passe par la justice fiscale

Oxfam mène campagne pour mettre en place des règles fiscales plus justes, qui obligent chacun à payer sa juste part d’impôt. Les scandales fiscaux qui ont fait la une des journaux ces derniers mois ont passé en revue la panoplie d’outils utilisés par les plus riches pour éviter le fisc. Pour ne citer

qu’un chiffre, chaque année, les pays pauvres perdent 100 milliards de dollars suite à l’évasion fiscale des entreprises, de quoi scolariser quatre fois tous les enfants de la planète.

Les inégalités extrêmes ne sont donc pas une fatalité. Ensemble, nous pouvons rééquilibrer les choses. Nous pouvons changer les règles pour assurer que les plus riches paient leur juste part d’impôts. Nous pouvons exiger plus de dépenses publiques pour la santé et l’éducation, afin de donner une chance aux populations défavorisées. Nous pouvons réclamer une rémunération équitable pour toutes et tous. Nous pouvons veiller à ce que les plus pauvres puissent se faire entendre, notamment de celles et ceux qui exercent le pouvoir.

La nouvelle campagne « À Égalité » d’Oxfam met en lumière les proportions vertigineuses que prend le fossé entre riches et pauvres. 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. De telles inégalités économiques extrêmes nuisent à toutes et tous et entravent la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques, qui favorisent les intérêts des plus riches au détriment du reste de la population. alors que depuis 2009 le nombre de milliardaires a plus que doublé, le nombre de personnes vivant dans une pauvreté extrême s’élève à 1 milliard.

une meilleure redistribution des richesses mondiales permettrait à ces individus de sortir de la pauvreté, autant en Belgique que dans les pays du sud.

Les personnes les plus riches du monde possèdent plus d’argent qu’elles ne pourraient jamais en dépenser, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans une pauvreté abjecte, sans accès aux services de santé et à une éducation de base. Il est temps d’agir.

Tran Thi Thanh Tam, 25 ans, témoigne : « avant de participer au projet, les autres ouvrières et moi ne connaissions pas grand-chose à nos droits. grâce aux activités du CDI, j'ai pu également me faire de nouvelles amies. nous aimons nous réunir et discuter des différents aspects des lois du travail. C'est très important pour mes amies et moi. Je sais maintenant mieux quels sont nos droits et comment nous défendre quand ils ne sont pas respectés. Je sais quel est le salaire minimum et quels sont les dispositions qui doivent figurer dans nos contrats. Je vais maintenant pouvoir partager ces informations avec les autres. »

Saviez-vous que ? • Depuis la crise financière, le nombre de

milliardaires a plus que doublé. Dans le même temps, un million de femmes sont mortes en couche, faute de services de santé de base.

• Seulement un impôt de 1,5% sur le patrimoine des milliardaires du monde suffirait à financer annuellement les besoins primaires en santé et en éducation de tous les pays les plus pauvres.

Un fossé, un gouffre, que dis-je, un abîme !

© ami Vitale/Oxfam

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Le personnel d’Oxfam-Solidarité en Belgique, se mobilise sous la forme du signe de l’égalité. Vous pouvez vous joindre à nous ! Demandez au premier Charles Michel et aux chefs d’État du monde entier un système fiscal plus juste :

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Dépassez vos limites aux 20 km de Bruxelles !Faites partie de l'équipe inédite « Oxfam Unlimited » aux 20 km de Bruxelles.

Inscriptions via www.oxfamsol.be/fr/20km

Votre vieux GSM soutient les projets d’Oxfam

Donnez une seconde vie à votre GSM et faites vivre nos projets !Rendez-vous sur www.oxfamsol.be/fr/gsm

Un ami vient de tomber malade et j’apprends qu’il ne sera plus capable de travailler pendant 2 mois... Heureusement, sa mutuelle est là pour l’aider à surmonter ce coup du sort. Un filet, une protection sociale qui lui - qui nous - permet d’avoir un revenu minimum garanti pendant les périodes de maladie. De même, quand, demain, il prendra sa retraite, il pourra compter sur une pension. Ces droits nous apparaissent comme une évidence, comme quelque chose de complètement naturel mais ils ont pourtant dû être arrachés par les mouvements sociaux pendant des décennies. Il s’agit d’acquis mais l’actualité en Belgique nous rappelle aussi qu’il nous faut rester mobilisés pour ne pas voir cette protection sociale démantelée peu à peu.

Prenez le cas d’un agriculteur congolais ou d’une ouvrière du secteur textile au Cambodge : pour eux, un accident de la vie n’est tout simplement pas permis car il peut se révéler fatal. Les revenus commencent vite à manquer. Plus de quoi payer un médecin, plus de quoi nourrir ses enfants, plus de quoi payer les frais scolaires, plus de quoi… vivre. Très vite, n’importe quelle famille peut tomber dans ce cercle vicieux. Pour éviter ce scénario, une protection sociale doit être mise en place partout dans le monde. Et cela passe par une fiscalité et des investissements plus justes. Les activités des grandes entreprises implantées dans les pays les plus pauvres génèrent souvent des profits énormes. Pourtant, ces entreprises échappent bien trop souvent aux taxes. De même, le nombre de milliardaires ne cesse d’augmenter. Ces inégalités criantes résultent de choix politiques et économiques.

Les richesses continuent de s’accumuler entre quelques mains, tandis que les plus pauvres restent laissés pour compte. Ce n’est pas une fatalité. Il est possible de changer les règles et de faire reculer les inégalités. L’heure du changement a sonné. Le degré de civilisation d’un pays se mesure à la manière dont elle protège sa population.

Merci pour votre soutien !

Bonne lecture,

Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

cher lecteur,chère lectrice,

Merci !À tous les élèves et professeurs du Sint-Gummaruscollege de Lier qui ont récolté la somme fantastique de 10.387€ grâce à une action au profit d’Oxfam s’emballe.

Aux familles Penxten – Philippart, Coucke – Buyse, Beeldens – Brunyseels, Smets – Chebil, Bouchat et Bouillon d’avoir demandé des cadeaux Oxfam s’emballe à l’occasion de la naissance de leur enfant.

À Carolien Coenen, Peter Budts et Sarah Cooreman qui ont choisi de passer les fêtes de fin d’année solidairement en demandant des cadeaux Oxfam s’emballe pour Noël.

À Jan Ceuppens et Eline Vaninghelandt pour la relecture approfondie de la nouvelle brochure du Oxfam Trailwalker.

À Scito Media grâce à qui Oxfam s’emballe a temporairement étoffé son catalogue de cadeaux d’un petit cochon, et a ainsi pu récolter 5.000 euros.

À Biogen Idec Belgium, New TRM et Induss d’avoir choisi des cadeaux Oxfam s’emballe comme présents de fin d’année pour leurs clients et relations.

À la trentaine de curieux qui ont participé à la matinée pédagogique. Ils ont fait connaissance avec le nouvel atelier Mondiapolis, les Jeunes Magasins-Oxfam et différents moyens de sensibiliser leur association ou leur classe sur des thématiques aussi variées que la mondialisation ou le climat.

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : oxfamsol@oxfamsol.beWeb : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828BIC : BPOTBEB1

Avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-Belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam.

DIVERS Soutenir Oxfam en passant des vacances autrement dans un parc naturel?

Oxfam lance une nouvelle expérience en 2015 : nous avons loué un site adapté à des séjours de vacances pour une cinquantaine de personnes situé dans un environnement paradisiaque dans le parc naturel du Verdon en France.

Oxfam ne propose pas une formule club, aucune animation n’est programmée. L’endroit devient lieu de rencontres, de retrouvailles, de convergences entre personnes sensibles aux thématiques d'Oxfam. C’est cette cohérence entre les différents vacanciers qui font de ces séjours des instants uniques.

Quand ?• La semaine de l’ascension : du samedi

9 au samedi 16 mai• 4 semaines en juillet : du samedi 4 juillet

au samedi 1er août

Prix et plus d’information sur notre site web : www.oxfamsol.be/fr/vacances

Tentez l'expérience la plus renversante de 2015 !100 km en équipe de quatre, à travers les paysages grandioses des Hautes Fagnes, en-couragés par des supporters et des bénévoles surmotivés, tout ça en moins de 30 heures ? C’est Oxfam Trailwalker. L’aventure a lieu les 29 et 30 août prochains à Eupen.

Cette expérience inouïe rassemble des marcheurs des 4 coins de la Belgique et du monde. Ils ont tous décidé de se dépasser pour soutenir une même cause : les projets d’Oxfam-Solidarité dans le monde entier. En 2014, près de 1.200 personnes se sont lancées dans le défi, 81% d’entre elles ont atteint la ligne d’arrivée.

Vous êtes tenté par une expérience hors du commun, solidaire, en plein air qui peut changer des vies ? Les inscriptions sont ouvertes ! Pour plus d’infos, surfez sur www.oxfamtrailwalker.be et rendez-vous à nos sessions d’information.

magazine trimestriel d'Oxfam-Solidaritéjanvier - février - mars 201538

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Vous souhaitez faire un petit geste en plus ? Tous les dons sont les bienvenus au numéro de compte BE37 0000 0000 2828 – BIC BPOTBEB1 avec la communication PAR38 ou via www.oxfamsol.be> Agir ensemble.

Oxfam-Solidarité adhère au Code éthique de l’AERF. Vous avez un droit à l’information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurs et employés sont informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés.

E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

29 & 30/08/2015 hautes fagnes

Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes