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Journal de la CGT du Ministère des Armées et des Sociétés et Établissements Fédérés à la FNTE pour les fonctionnaires, contractuels et ouvriers de l’état, salariés en convention collective et retraités N°7 Janvier 2019 O O u uv vr r i i r r l l e e d d é é b b a at t s su u r r l l e e s s v v e e n n t t e e s s d da a r r m me e s s DOSSIER pages 4 & 5

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Journal de la CGT du Ministère des Armées et des Sociétés et Établissements Fédérés à la FNTEpour les fonctionnaires, contractuels et ouvriers de l’état, salariés en convention collective et retraités

N°7Janvier 2019

OOuuvvrriirr llee ddéébbaatt ssuurr lleess vveenntteess dd’’aarrmmeessDOSSIER pages 4 & 5

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Le Travailleur de l’État - Janvier 2019 N°7

L'année 2018 s'est achevée avec une révolte sociale inédite et quelle que soit lacouleur du gilet des salariés qui y ont participé, la question du pouvoir d'achaten était bien le dénominateur commun.La CGT, qui porte cette revendication de l'augmentation des salaires et des pensions depuis de nombreuses années,ne peut que s'en réjouir et se retrouverdans ce combat porteur d'avenir.Depuis des décennies, les politiquesmises en œuvre dans notre pays ont eupour but de maintenir et d'accroitre les profits capitalistes et rien n'aété épargné aux travailleurs du privé et du public, alors que dans lemême temps, les dirigeants du CAC 40 ont vu leur salaire augmenteren moyenne de 2,3 millions par an et représenter à présent 425.000euros par mois, soit 350 fois le SMIC.Aujourd'hui, certains politiques et médias semblent découvrir les iné-galités sociales et la réalité des travailleurs pauvres dans la 5ème puis-sance économique du monde. Ils semblent même s'en émouvoir alors, qu'hier encore, ils fustigeaientla CGT en qualifiant « d'utopique » et d'irréalisable sa revendicationd'un SMIC à 1.800 euros.Ils sont surtout contraints de trouver des solutions car ils craignent,par-dessus tout, que les convergences de luttes les balayent et les obligent à répondre vraiment aux revendications légitimes des travailleurs qui vont bien au-delà de « l'enfumage » des mesures annoncées par le Président.Ces solutions existent, elles passent entre-autre par une meilleure répartition des richesses produites par la force de travail des salariéset par une véritable lutte contre l'évasion fiscale qui s'élève en France,à la « bagatelle » de 80 milliards par an. C'est donc le moment de réclamer haut et fort l'augmentation du pointd'indice pour tous les agents fonctionnaires, le rétablissement des décrets salariaux pour les ouvriers de l'état et la revalorisation des pensions pour tous les retraités.C'est également le moment de refuser la nouvelle réforme des retraiteset le plan de 120.000 suppressions d'emplois de fonctionnaires.« Votre message a été entendu et vous avez raison » a dit MonsieurMACRON.Non, il n'a pas vraiment été entendu mais nous avons raison... de nousmobiliser dans l'action !Plus que jamais, la CGT restera à la pointe de ce juste combat.Cette fin d'année 2018 a aussi été marquée par les élections du 6 décembre qui ont confirmé la CGT, première organisation syndicaledans la Fonction Publique.Pour notre Ministère des Armées, même si nos résultats ne sont pasà la hauteur des enjeux, la CGT maintient, malgré tout, ses 3 sièges auCTM et nos élus sauront se montrer dignes de la confiance que leur ontaccordée les salariés en portant très fort leurs besoins et aspirations.Oui décidément, 2019 s'annonce propice à une bonne santé revendi-cative du monde du travail.Alors, pourquoi ne pas choisir ce moment pour renforcer le syndicatde la lutte que représente la CGT ?Tous ensemble, « En Marche » pour le progrès social, c'est le plusbeau des vœux à souhaiter.Bonne année 2019, de luttes et de solidarité !

Bernard BOURDELIN

0€50Le Travailleur de l’État

Responsable de la publication : Eric Brune263 rue de Paris, case 541 - 93515 Montreuil CEDEX

[email protected]é et routé par Rivet Presse Edition

87000 Limoges

Page 2 : Édito

- Relaxe de notre camarade JulienPauillac- Assises de la mer- Châteaubriant, le devoir de mé-moire par l’éducation populaire

- Ouvrir le débat sur les ventesd’armes

- Élections 2018- La CGT confirmée comme 1èreorganisation syndicale chez lespersonnels à statut ouvrier- Élections à Nexter Systems

Actualité revendicative

Dossier ventes d’armes

Vie syndicale

Page 3 :

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Le Travailleur de l’État - Janvier 2019 N°7

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Relaxe de notre camarade Julien PauillacRappel des faits : en juillet 2017,Julien, Secrétaire CGT de l’UD duPuy-de-Dôme, accompagné deplusieurs camarades CGT et desmembres d’autres organisationssyndicales, ont organisé, auxabords de Clermont-Ferrand, uneaction à un péage concernant lesattaques contre le code du travailet les garanties collectives des salariés.Bien que l’organisation CGT avait faittoutes les démarches auprès du préfet pour l’organisation de cettedite manifestation, l’exploitant del’autoroute avait porté plainte pour un préjudice de plus de 40.000 euros, requalifiée en manifestation interditepar le parquet.Ces attaques répétées, depuis plu-sieurs années, contre des cama-rades militants de la Cgt, démontrentune fois de plus l’acharnementqu’ont les capitalistes sur l’actionsyndicale. Le 5 novembre 2018, la conclusion du tribunal fut immédiate. Le prévenua été renvoyé des « fins de la pour-suite ». Julien a pu quitter le palais

Près d’une centaine de syndicalistes de la CGT se sont réunis à Brest, le15 novembre dernier.L’objectif était de construire une plateforme revendicative commune de tous lesacteurs de la Mer. Comme il était précisé en ouverture de débat, « la mer, ses activités et ses

travailleurs sont la cible d’un capita-lisme débridé qui entend faire de laMer ce qui a été fait de la terre, un territoire d’inégalité. »Plusieurs syndicats de notre fédérationont participé à cette journée en rappe-lant le rôle de service public du Ministère des armées et des entre-prises nationales comme Naval Group.Les questions de maintenir nos com-pétences dans les domaines de la Marine Nationale ont été évoquées, comme le maintien de laconstruction neuve militaire à Brest ou Lorient.

Alors que tout est fait pour réha-biliter sournoisement Pétain ouencore Louis Renault et que nom-bre de « manuels d’histoire » minimisent ou diffament la Résis-tance Communiste, la CGT faitchaque année le déplacement àChâteaubriant pour honorer lamémoire des 27 fusillés.Comment rester insensible à l’idéemême que ces camarades étaientmilitants syndicalistes et/ou commu-nistes ?Comment oublier que, par leurs sacrifices, entre autres, émergèrentsuccessivement le Front National delutte pour l’indépendance et la liberté de la France, puis le CNRdont le programme de libération sociale et nationale fut à l’origine dela sécurité sociale, des retraites parrépartition, de la généralisation desconventions collectives, du SMIG etdes statuts. Bref, tout ce que détruit aujourd’huiMacron, son gouvernement et sesdéputés, au nom de la funeste « construction européenne » !Comme chaque année, la FNTE adéposé une gerbe de fleurs en mé-moire aux 27 camarades morts pourla France. Le combat continue !« La mémoire ne vaut pas quepour le souvenir, elle vaut pour le devenir » Léon LANDINI.

de justice en brandissant le poing eten criant devant tous les soutiensprésents : « RELAXÉ » !Ce fut un vif moment d’émotion et desoulagement. C’est par le biais deces moments terribles que peuventtraverser les militants que nousvoyons bien l’état d’esprit qui reste etrestera le nôtre.Les valeurs de fraternité, le mot« ensemble » garde toute sa signifi-cation : Quand on touche à un militant de la CGT, on touche àtoute la CGT. Merci Julien ! Merci à tous les cama-rades qui luttent au quotidien pour défendre nos acquis et conquérir denouveaux droits.

Châteaubriant, le devoir de mémoire par l’éducation populaire

Assises de la mer

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Le Travailleur de l’État - Janvier 2019 N°7

Ouvrir le débat sur les ventes d’armes

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La pire crise humanitaire aumonde se déroule actuellementau Yémen. Selon l’ONU, 22 millions de personnes ont besoind’aide d’urgence, 2,6 millionsd’enfants de moins de 15 anssont en danger. Cette catastrophe humanitaire sepasse dans un quasi silence despays occidentaux. La France,comme les autres, semble bien souvent gênée d’aborder le sujet. La coalition menée par l’ArabieSaoudite, comprend un certainnombre de pays dont bien évidem-ment l’Arabie Saoudite mais égale-ment les Emirats Arabes Unis,l’Egypte, le Maroc. Tous ces payssont des clients de la France en matière d’armement. L’assassinat odieux de Jamal Khas-hoggi, journaliste saoudien exilé auxEtats-Unis a, étrangement, alimentéplus de débats sur la question dumarché de l’armement en Franceque ne l’ont provoqué les milliers decivils morts ou en souffrance auYémen. Pour autant, cette question desventes d’armes à des pays tiers est

un sujet qui, pour notre organisa-tion, reste largement insuffisammentdébattu dans la société et plus largement la classe politique et lesinstitutions.Les ventes d’armes génèrent descontrats qui se chiffrent souvent àplusieurs milliards d’euros. De plusla vente d’armement s’accompagnesouvent de contrats de formation,maintenance etc… qui apportentdes ressources financières bienaprès la vente des matériels. Pourne prendre que le seul aspect économique, l’exportation comportedes risques non négligeablespuisque la survie de certaines entreprises dépend de plus en plusde ces contrats de ventes à despays étrangers. Incapable oun’ayant aucune volonté de se diver-sifier vers des productions civiles,beaucoup d’entreprises de l’arme-ment misent leur avenir quasi uni-quement sur l’export qui peutreprésenter de 40 à 60% des ventespour certaines d’entres elles.Le second aspect des ventesd’armes est bien évidemment politique. Les pays producteurs

d’armement ne sont pas nombreux.Les ventes d’armes se font en prin-cipe à des pays considérés « amis »ou alliés et s’accordent avec les relations diplomatiques. Décider devendre ou pas de l’armement à unenation dénote des relations qu’onveut ouvrir, renforcer ou suspendreavec elle. Le boycott de certainspays sur l’Arabie Saoudite, suite à lasituation au Yémen ou l’acceptationpuis le refus de la France de livrerdeux navires à la Russie en sontdes exemples récents qui ne relè-vent aucunement des critères qui enprincipe devraient être en œuvredans le cadre de vente d’armes. Le vendeur peut donc exercer unepression plus ou moins importantesur son « client ». Mais l’acheteuraussi, notamment au vu du montantdes contrats et de la perte qu’ilspourraient générer en cas de rupture. La non-condamnation parles Etats-Unis, la Grande Bretagneou la France des massacres orchestrés par l’Arabie Saoudite etses alliés au Yémen découle direc-tement du lien commercial existant(pour exemple entre 2015 et 2017,55% des exportations d’armementde la Grande Bretagne se faisaientvers l’Arabie Saoudite).Si certains pays s’équipent en matériels militaires en prévisiond’éventuelles agressions, d’autres lefont directement pour mener des of-fensives armées. Sans veto de lapart du pouvoir, beaucoup de diri-geants d’entreprises sont prêts à

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Extrait de l’interventionde la FNTE-CGT lors del’audition des fédérationssyndicales, par la com-mission de défense del’Assemblée Nationalesur le budget, le 18 octo-bre 2018

« Enfin, mesdames et mes-sieurs les députés, le sou-tien à l’export apparaît unenouvelle fois comme unedes priorités de ce budget.La CGT entend rappeler, ànouveau ici, que les armesne sont pas des marchan-dises comme les autres. Madame la ministre s’esttout récemment dite « révoltée par la situationau Yémen » et a affirméque « les armes françaisesvendues à l’Arabie Saou-dite et aux Emirats ArabesUnis n’étaient pas utiliséescontre la population civiledans ce conflit ». Comment Mme Parly peut-elle en être si sûre ? Les élus de la majorité, iciprésents, peuvent-ils en apporter la preuve ?Pour la CGT, cette questiondes ventes d’armes doitêtre beaucoup mieux enca-drée et surveillée par la représentation nationale.Notre pays ne peut pas participer, de près ou deloin, directement ou indirec-tement, aux massacres depopulations civiles. »

vendre tout ce qui est possible àn’importe qui. Le seul guide est lemontant du contrat, des principesbasiques comme le non respect desdroits de l’homme du pays acheteur,n’entrent bien souvent pas encompte. Il est difficile d’imaginer quele patronat de l’armement apporteraune certaine éthique sur les ventesde matériels militaires.Au contraire, les lobbies exercéspar ces entreprises sur le pouvoirsont importants. L’état est partieprenante des négociations descontrats, la Loi de ProgrammationMilitaire 2019-2022 prévoit ainsi derenforcer la DGA de 400 effectifspour le SOUTEX (soutien à l’export)pour aider les entreprises à se positionner sur les différents marchés. Les chefs d’entreprisesd’armement font souvent partie desdélégations présidentielles ou mi-nistérielles se rendant dans les payspotentiellement acheteurs.Lorsqu’un dirigeant de DCNS, aujourd’hui Naval Group, affirmaitque le développement des conflitsdans le monde était une opportunitépour l’entreprise, il ne faisait que refléter le sentiment de nombre dedirigeants d’entreprises d’armementvoire même de certains dirigeantspolitiques. La paix n’est donc pasbonne pour le business ! Le fait queles 5 membres permanents duconseil de sécurité de l’ONU sontles 5 plus gros vendeurs d’armesn’est d’ailleurs pas sans poser uncertain nombre de questions.

Au niveau national, cette questiondes ventes d’armes est loin de fairel’objet de débats intensifs au parle-ment ou même dans les commis-sions de défense. Il se dégageraitmême un certain consensus entreles différents grands partis sur cettequestion des ventes d’armes. Unelarge majorité considère, au mieux,les ventes d’armes comme un « mal » nécessaire, au pire, commeun marché comme un autre sur lequel il faut se positionner quel quesoit le « client ».Pour la Cgt, les armes ne sont pasdes marchandises comme les autres. Vendre des armes à despays sous dictature ou régime répressif, sans s’interroger de la finalité de leur utilisation, sans s’inquiéter du transfert de technolo-gie et de ses conséquences poten-tielles, n’est tout simplement pasacceptable. La France doit apporter sa contribu-tion aux règlements des conflits etnon les alimenter. Notre organisa-tion continuera à exiger plus decontraintes sur les ventes d’armes,plus de transparence sur cescontrats, plus de débats notammentà l’Assemblée Nationale, plus d’aideaux entreprises pour les aider à sesortir de leur dépendance à l’export.

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Élections 2018

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Les élections du 6 décembre 2018ont confirmé la 1ère place de laCGT dans la Fonction Publique ! Mais dans le Ministère des Armées, nous devons progresser ! Malgré une participation en baisse,largement favorisée par le vote élec-tronique dans plusieurs ministères,les agents des 3 versants de la Fonc-tion Publique ont de nouveau accordémajoritairement leur confiance à laCGT en la plaçant en tête de ce scrutin national.C'était un enjeu d'importance pourtous les agents de droit public carleurs représentants dans les diffé-rentes instances vont avoir à défen-dre au mieux leurs intérêts matérielset moraux. C'est aussi un enjeu majeur pourtoute la CGT car elles permettent dedéterminer la représentativité syndi-cale et les moyens attribués aux organisations en fonction de leurs résultats.Avec 63.196 inscrits dans le Ministèredes Armées contre 63.941 en 2014,nous constatons tout d'abord unenouvelle perte d'effectifs de 745 sala-riés qui est la conséquence directedes restructurations lourdes qui sepoursuivent depuis 2008, contribuantà déstabiliser fortement de nombreuxétablissements et services.Pour ce qui concerne les résultats,nous devons dire clairementqu'ils sont loin d'être satis-faisants et en particulierparmi les catégories de personnels fonctionnaires administratifs et techniquesqui constituent depuis déjà plusieurs années la majoritédu salariat.Parmi les 15 CAP Centrales(nous n'avions une liste que dans 8 CAPC), nousconservons 1 siège parmiles Adjoints Administratifs, 1 siège parmi les ATMD et 2 sièges parmi les AS -ACSHQ.Les résultats des CTR sontplus mitigés car même si

nous perdons un siège à la DRHMD,nous en gagnons un au SIMU et à laMarine et nous obtenons un excellentrésultat au SIAé.Concernant les EPA, nous devonsciter le résultat exceptionnel àl'EPIDE où avec un score de 54,84%,la CGT obtient deux sièges sur deuxau conseil d'administration. BRAVOaux camarades !Pour les CAPSO, il est plus difficiled'établir des comparatifs avec lesCAO de décembre 2014.Le résultat global est néanmoins favorable car nous restons la pre-mière organisation syndicale parmiles agents à statut d'ouvrier d'état.Terminons par le CTM avec les 16,05% de voix obtenues par la CGTqui malgré un recul de 2,39%,conserve ainsi ses 3 sièges. Passé ce constat synthétique, l'heureest à présent à la reconquête.Cette reconquête ne pourra passerque par la mobilisation de tout notrecorps militant pour travailler en direc-tion de nos déserts syndicaux et améliorer notre vie syndicale dansnos secteurs d'implantations.Depuis un an, nous avions lancé unecampagne de parrainages dans nosdéserts syndicaux :14 sites ont été ciblés :• 2 dans la Région Parisienne ;• 3 dans le CMG de Rennes ;

• 2 dans le CMG de Bordeaux ;• 2 dans le CMG de Metz ;• 3 dans le CMG de Lyon ;• 2 dans le CMG de Toulon.Ces sites de parrainages figurentdans les plans de travail de nos DFRet ils sont prioritaires pour l'année2019. Après les déserts CGT « géogra-phiques », nous devons nous atta-quer à nos déserts CGT dans lescatégories parmi lesquelles noussommes trop faiblement implantés. Les ICT et plus généralement, tousles agents fonctionnaires doivent fairel'objet de contacts et de communica-tions régulières car ils sont soumiscomme les personnels ouvriers à desproblèmes récurrents de bas salaireset de conditions de travail qui se dégradent. En matière de communication, nouspouvons plus que jamais compter surl'UGICT et sur l'UFSE.Notre objectif pour les 4 années quinous séparent du prochain scrutin national est simple : Poursuivre notrebataille revendicative contre les projets gouvernementaux qui se profilent :- Réforme en profondeur du servicepublic ;- Plan de 120.000 suppressions d'emplois ;- Nouvelles attaques contre les

statuts des agents publics.Pour gagner cette bataille,nous aurons besoin de plusde forces organisées etcela passe donc par unecampagne de syndicalisa-tion à la hauteur de l'enjeu,afin d'être présents partoutet parmi toutes les catégo-ries des salariés.Alors dès ce mois de janvier, soyons à l'offensivepour faire vivre notre tryptique porteur d'avenir :Communication / Adhé-sion / Action !

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La CGT confirmée comme 1ère organisation syndicalechez les personnels à statut ouvrier

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Alors qu’il y a 4 ans, la CGT devait sa place de première organisation chez les personnelsà statut ouvrier aux résultats obtenus à DCNS, les résultats

Elles ont eu lieu du 23 novembreau 4 décembre, par vote électro-nique pour élire les représentantsaux Comités Sociaux et Econo-miques (CSE), avec un taux departicipation de 81%, ce quiprouve l’attachement des salariésde Nexter à la démocratie et auxinstances représentatives. Les résultats ont confirmé la CGT audeuxième rang au niveau nationalavec 29% des suffrages. Ces résultats imposent une réflexionsur notre manière de partager nospositionnements pour convaincre,particulièrement, les cadres nouvel-lement embauchés qui n’ont pasconsidéré que la CGT pouvait les représenter efficacement. L’efficacité dans notre activité syndi-cale passe par l’action collective de

Elections à Nexter Systems, la CGT deuxième avec 29% des suffrages

CAPSO 2018 confortent notre fédération comme syndicat majoritaire à Naval Group maisaussi au MINARM.Avec 35,10% des voix, la CGT devance FO de 9,44% et la CFDTde 10,69% et obtient 141 sièges sur le total de 305. 282 militants CGT vont siéger durant ce nouveau mandat dansces nouvelles instances, imposéespar le ministère, en continuant de défendre ses revendications en faveur de la sauvegarde du statutd’ouvrier de l’état et d’un déroule-ment de carrière complet, pour tousles personnels, basé sur ses projetsfédéraux.

tous les salariés, de l’ouvrier aucadre, femmes et hommes, pourcontraindre nos Directions à prendreen compte nos justes aspirations. Lavolonté constante de la CGT est deconstruire, dans l’unité la plus largepossible, les conditions permettantd’aboutir à la satisfaction de ces revendications. Au mois de janvier, seront mis enplace les CSE locaux, qui cumule-ront les prérogatives des anciensCE, DP et CHSCT. Le 18 janvier, leCSE central sera également consti-tué. Les élus CGT, dans tous lescentres et au niveau national, s’atta-cheront durant les 4 années de mandat à venir, à analyser les enjeux nationaux et locaux pour défendre l’intérêt des salariés et de l’entreprise sur l’ensemble des

problématiques. L’adaptation des centres, en particu-lier sur Roanne, pour assurer le déroulement des programmes avec des investissements, des embauches, de la formation, sera un des défis de 2019. La GestionPrévisionnelle des Emplois et desCompétences, les conditions de travail, les déroulements de carrière,les salaires, font partie égalementdes chantiers incontournables de2019.La réintégration de la filiale NEXTERElectronics à Toulouse dans NexterSystems, l’avenir de la Nexter Mécanichs, la cession d’EURO-Shelter à Rennes après celle de lacentrale de Bar à Tulle, sont des sujets que nous suivrons égalementde près.

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