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Ecole Fête des sciences Journal municipal de la ville de Malakoff I N° 219 I mai 2008 Culture Des artistes œuvrent pour la Paix L Le es s m mu ut ta at ti io on ns s d de e l lé éc co on no om mi ie e l lo oc ca al le e

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EcoleFêtedes sciences

Journal municipal de la ville de Malakoff I N° 219 I mai 2008

CultureDes artistesœuvrent pourla Paix

LLeess mmuuttaattiioonnssddee ll’’ééccoonnoommiiee llooccaallee

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Malakoff infos – mai 2008 > 3

LE MOTDU

MAIRE

Malakoff infos e-mail : [email protected] - Tél. : 01 47 46 75 00.Journal municipal de la Ville de Malakoff. Directrice de publication : Josette Pappo – Directeur de la com-munication, rédacteur en chef : Pierre Veillé – Rédaction : Shara Raley, Céline Roulland, Lauriane Servat –Photos : Séverine, Antoine Bertaud – Conception graphique : 21x29,7 – Maquette : Jacques Colon –Photocomposition, photogravure, montage et impression : LNI – Publicité : HSP 01 55 69 31 00. ChantalGaudart.

Le numéro 220 paraîtra à partir du 5 juin 2008.

4 > ACTIVITÉSL’économie locale en mutation permanente

11Fête des 3 communes

> RENCONTRES

13Et si tout le monde votait ?

> CITOYENNETÉ

18 > À TRAVERS LA VILLE

7Fatiha Alaudat, une élue dansl’action

> PORTRAIT

15 > IMAGES

26Vie pratique et associative.

> INFOS

14Des artistes œuvrent pour la paix

> À TRAVERS LA VILLE

23Une histoire de famille

> THÉÂTRE

20Rendez-vousLes Malakoffiots écriventFête de la ville Arts au collègeLes femmes disparaissent en Asie

> À TRAVERS LA VILLE

24L’épopée des frères Palauqui

> PORTRAIT

Il y a 40 ans soufflait sur notrepays un fort vent de contesta tionqui entraîna d’impor tan tes

répercussions dans la vie écono-mique, sociale et culturelle de notrepays. L’esprit rebelle de « Mai 68 » que d’aucuns voudraientvoir « liquidé », vit encore aujourd’hui et fait partie denotre patrimoine. Les mesures de régression sociale quene cessent d’imposer, au pas de charge, le président de laRépublique et son gouvernement dans de nombreux domai-nes tels que l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, lasanté, l’éducation, la culture, frappent de plein fouet lagrande majorité des salariés et des habitants. Les réactionset le refus opposés à ce démantèlement de notre socle socialse poursuivent et s’amplifient.Pour notre part, à Malakoff, fidèles aux valeurs de solida-rité, de justice sociale, de tolérance, de convivialité et deculture de paix, nous continuerons à soutenir activementtous les mouvements refusant cette « fatalité » régressive etexigeant d’autres choix plus justes et égalitaires. Il en est ainside la manifestation pour la défense des emplois et des salai-res qui a eu lieu le 15 avril dernier à l’appel des syndicats deMalakoff, Montrouge et Vanves qui a permis une bellemobilisation des salariés des entreprises de ces villes etnotamment de ceux d’AREVA, toujours en lutte pour leuremploi ; il en sera de même avec les parents d’élèves del’école élémentaire Fernand Léger qui se mobilisent pourrefuser la fermeture de classe programmée à la rentrée pro-chaine et nous apportons notre soutien à la manifestationdes lycéens, des enseignants et des parents du 15 mai pro-chain, refusant les milliers de suppressions de postes pré-vus dans l’Education Nationale ; il en sera ainsi égalementde la journée syndicale unitaire du 22 mai, contre la réfor-me des retraites. En cette période printanière, comme à son habitude,Malakoff va retrouver son aspect festif et convivial avec latenue de différents rendez-vous dans la ville : la brocante,les « artistes pour la paix », la « fête des sciences », la fête dela ville puis la fête de la musique. Alors bon printemps à tous.

Catherine Margaté,Maire, Conseillère générale des Hauts-de-Seine

À TRAVERS LA VILLE Des artistes œuvrent pour la paix

14

ÉCOLE Sciences à l’école, matièred’avenir.Deux sites d’école

8

«JOLI MOISDE MAI…»

Kaz’Art

Le Livre de l’Aveugle

16 > ASSOCIATIONS

Sciences à l’école, matière d’avenirDeux sites d’école

8 > ÉCOLE

19 > IMAGES

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4> Malakoff infos – Mai 2008

ACTIVITÉS

L’économie locale en mutat ion permanenteInvisibles et pourtant si nombreuses. Les 1 480 entreprises implantées sur Malakoffdémontrent l’attractivité d’un territoire atypique, recherché pour son emplacement etses nombreux services.

Le chantier Apri-Ionis : le renouveau d’un site

Catherine Picard, Maire-adjointe à l’économie locale, lorsd’une conférence en direction des jeunes entrepreneurs.

Avoir un tissud’entreprises

stable et variéest important.»

«

Malakoff,terred’entreprise.On ne lesvoit pasforcément.Toutesn’ont pas

pignon sur rue. Et pourtant, plus de milleentreprises ont élu domicile à Malakoff.Cabinets de conseil, éditeurs de logiciels,audiovisuel ou encore entreprises detélécommunications, la Ville possède untissu dense et varié de Petites et MoyennesEntreprises. Nichées dans les secteurspavillonnaires ou installées dans desimmeubles de bureaux facilementidentifiables, les entreprisesmalakoffiottes font vivre la ville auquotidien. Les salariés participent ainsi aufonctionnement de l’économie locale. Ilsdéjeunent sur place le midi, vont à lapiscine, au cinéma, utilisent les stades oules gymnases. «On constate un regaind’activité à Malakoff à l’heure de midi»déclare Catherine Picard, adjointe aumaire pour l’économie locale. «La ville,qui a pour objectif d’avoir un salarié pourun habitant, bénéficie de l’implantationde PME.»

Le seul outil à disposition des villes et desélus pour assurer la cohabitation entreemploi et habitation est le pland’occupation des sols. «Nous cherchons àpréserver l’équilibre entre activité etlogement. Malakoff est un petit territoire,avec un centre ville dynamique et quioffre de nombreux services.» explique

Catherine Picard.Courrier de bienvenue,visite de locaux, uncontact direct estprivilégié avec lesentreprises locales.«Avoir un tissud’entreprises stable etvarié est important.»Le Plan d’Occupationdes Sols prévoit doncde favoriserl’implantationd’entreprises le longdes axes fréquentés, enfaçade des immeubles.Les zones d’études depérimètre urbain

permettent aussi de mettre en applicationla volonté de la municipalité. Ces dernières années, on a pu constater

Chiffres26 % desentreprises deSud-de-Seinesont à Malakoff27 % desentreprisestertiaires deSud-de-Seinesont situées àMalakoff40 % des emploissalariés de Sud-de-Seine sont àMalakoffEnviron 150entreprises sontcréées chaqueannée à Malakoff

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Malakoff infos – Mai 2008> 5

ACTIVITÉS

L’économie locale en mutat ion permanente

une forte tertiarisation de l’économielocale. En 1995, 52 % des emplois surl’agglomération appartenaient au secteurtertiaire et 36 % au secteur industriel. En2005, la tendance s’accentue avec 72 %des emplois dans le tertiaire et 18 % dansl’industrie. Cette évolution est d’ailleursconforme aux communes de la prochebanlieue. En 2008, pour la ville deMalakoff, on estime le nombre d’emploisà 10 691 dont 67 % sont des emplois dansle secteur des services et 5 % dans lesecteur de l’industrie.

La question des locauxLes entreprises peuvent s’adresser à Sud-de-Seine pour être aidées dans leurrecherche de locaux. «Nous avons unréseau d’agences et de propriétaires sur leterritoire de la communautéd’agglomération. Quand nous avons unedemande de locaux, nous activons noscontacts, afin de proposer des produitsqui correspondent aux besoins desentreprises.» explique Sonia Hassaïm,responsable du service développementéconomique à Sud-de-Seine. Depuis deuxans, la Communauté d’agglomérationparticipe également au SIMI, le salon de

l’immobilier d’entreprise à Paris. «C’estun bon moyen de toucher lesentrepreneurs, de connaître l’état dumarché francilien de l’immobilierd’entreprise et de promouvoir l’image dela Communauté d’agglomération»raconte Sonia Hassaïm. Les quatre communes de Sud-de-Seineproposent une offre foncière différente etcomplémentaire. Malakoff dispose depetites surfaces. Bien desservie, la Villeattire essentiellement des Petites etMoyennes Entreprises du secteur del’informatique, des télécommunications,de l’audiovisuel ou du conseil.«Aujourd’hui, il y a très peu de locauxdisponibles sur Malakoff, constate SoniaHassaïm. Les prix à Malakoff sont un peusupérieurs à ceux des autres communesde la communauté d’agglomération dufait de la qualité de la liaison avec Paris,du métro et des nombreux servicesdisponibles en centre-ville.»

Logique d’entrepriseCe qui fait qu’une entreprise décide des’implanter dans telle ou telle ville relèvede critères multiples. Transports,logement, fiscalité, éducation, cadre de viesont des arguments de poids pour faciliter

l’installation de sociétés. Mais, petites etgrandes entreprises n’ont pas toujours lamême logique. À Malakoff, il existe une offre de locauxatypiques, anciens ou le plus souventrénovés, alors que d’autres villes de Sud-de-Seine offrent des locaux neufs, plusvastes qui permettent le développementde projets sur-mesure de grandesentreprises. Les PME ayant besoin demoins d’espace, elles s’installent doncplus facilement sur Malakoff. Cependant,lorsqu’une entreprise veut s’agrandir et sedévelopper, elle est parfois tentée dequitter la Ville pour trouver des terrainsou des locaux appropriés. Malakoff bénéficie donc d’un tissuéconomique bien portant, de plus en plusorienté vers le tertiaire, maisextrêmement divers.

Exemple de transformation de locaux, rue Avaulée.

> FOCUS> NASKÉO ENVIRONNEMENTInstallée rue Paul-Vaillant-Couturier, cette jeunesociété de 8 salariés est spécialisée dans leconseil à l’industrie pour l’assainissement deseaux. Sa particularité est d’avoir été créée à l’EcoleCentrale en 2005 et d’avoir été soutenue parl’Agence gouvernementale Oséo pour le caractèreinnovant du projet.> APRI IONISActuellement en construction, les deux caisses deretraite complémentaire devraient ouvrir leurs por-tes en 2009. D’une surface de 20 000 m2,l’implantation de ces deux sociétés devrait redyna-miser le quartier.> ILS SE SONT INSTALLÉÀ MALAKOFF RÉCEMMENT : Titelive (édition de logiciels), Arkoon NetworkSecurity (édition de logiciels), For Drug Consulting(conseil et formation pour les médecins et phar-maciens), Meusonic (électronique et micro électro-nique de défense), Safran Informatique (conseil ensystèmes informatiques), Hen and Hay Technology(conseil en systèmes informatiques), E Center(impression numarique et photographie), SitelFrance (centre d’appels), Genitech Genigraph(fourniture d’équipement vidéo et conseils en systèmes informatiques). > MALAKOFF S’EST FAIT UNE SPÉCIALITÉ DESENTREPRISES D’AUDIOVISUEL. En effet, sur les 62entreprises de ce secteur implantées sur le territoirede Sud-de-Seine, 45 sont installées à Malakoff.

> ÉTABLISSEMENTS À MALAKOFFAu 1er janvier 2006, on comptait 1 479 établisse-ments à Malakoff répartis de la manière suivante :

> EFFECTIFS PAR ÉTABLISSEMENTS Les entreprises à Malakoff sont essentiellementdes PME de 1 à 5 salariés.

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6> Malakoff infos – Mai 2008

Niscayah (ex Sécuritas systems France)

3 questions à Kéo DouangNiscayah, anciennement Securitas Systems, a pris son indépendance par rapport augéant mondial de la sécurité Securitas et a choisi d’installer le siège social de sa filialefrançaise à Malakoff. Rencontre avec son PDG.

Vous avez installé le siège del’entreprise à Malakoff : quellessont les raisons qui ont guidé cechoix ?L’entreprise vit un moment important deson histoire. En devenant un groupeindépendant, nous allons nous spécialiserencore plus dans notre métierd’intégrateur de systèmes électroniquesde sécurité, pour le plus grand bénéfice denos clients. Je tenais à marquer cette étapeen installant notre siège dans unimmeuble indépendant reflétant notreimage : modernité et transparence. Le Visualis a également l’avantage d’êtresuffisamment grand pour y installer une

plateforme d’intégration hautetechnologie, un show room et des sallesde réception. De plus, il est visible depuisle périphérique. Et Malakoff a l’avantaged’être bien desservie tant par lestransports en commun que par le réseauroutier. C’est une ville dynamique que jeconnais bien et qui met l’accent surl’accueil des entreprises et le bien-être deleurs salariés.

Pouvez-vous décrire l’activité deNiscayah ?Nous concevons, intégrons et installonsdes systèmes électroniques de sécuritépour les professionnels, destinés à

protéger les personnes et les biens. Nousen assurons le maintien en conditionopérationnelle, le renouvellement etl’exploitation, sur site ou à distance. Nosclients se retrouvent dans tous les secteursd’activité : banques, sites industriels outertiaires, distribution, administrations,collectivités territoriales, hôpitaux ouencore aéroports.

Quelles sont les perspectives dedéveloppement de l’activité ?Ce marché est en croissance. Ledéveloppement des réseauxinformatiques et des télécommunicationsimpacte directement notre activité. Lespossibilités de transfert d’images et dedonnées vont accroître les capacités desécurité à distance. Seules les entreprisescapables d’intégrer ces évolutionstechnologiques dans leur offre de sécuritéont un avenir dans la profession. Niscayahsait investir dans l’innovation pourgarantir son développement. "Espaces économiques - CA Sud de Seine".

Les locaux deNiscayah, rueGambettarétablissent l’équilibreentre Activité etHabitation dans lenord de Malakoff.

ACTIVITÉS

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Malakoff infos – Mai 2008> 7

PORTRAIT

Fatiha Alaudat

Une éluedans l’action Mardi 15 avril,

86 % des

enseignants de

Malakoff sont en

grève. Moment

choisi pour

rencontrer, dans

l’action, l’élue à

l’enseignement.

Portrait

impressionniste.

CitoyennetéJe pars de masensibilité defemme forte-ment ancrée à

gauche et de mon vécu. C’estl’école qui m’a permis dem’épanouir et de trouver maplace dans la société actuelle. Cefut un réel bonheur lorsqueCatherine Margaté m’a deman-dé de prendre en charge ce sec-teur. Une continuité avec monmétier d’enseignante en lycéeprofessionnel. Je trouve une foulede dossiers sur mon bureau.Pour l’action, j’y étais d’emblée.Comme enseignante, concernéepar les suppressions de postes ;comme parent d’élève, concer-née par les nouveaux program-mes mis en place d’ici 2008 ;comme citoyenne, concernéepar les choix de société que l’onveut nous imposer.

ResponsabilitéCe que l’on ne demande pas àla municipalité, c’est de s’occuperde pédagogie. Mais les limitesdeviennent floues. Sur la ques-tion des stages de remise à niveaunous avons pris acte. Puisquedes enfants étaient inscrits et quenous nous trouvions devant lefait accompli, nous avons répon-du à la demande en locaux, horstemps scolaire… Tout en jugeantque le dispositif bricolé nerépond pas vraiment aux besoinsdes enfants.

EngagementToutes les réformes qui sont assé-nées, en dehors de toute concer-tation, touchent des enfants sco-larisés, donc cela nous concerne.Les suppressions de postes, lasuppression d’une classe àFernand-Léger, cela nous concer-ne. Avec les parents, nous avonsrencontré l’inspectrice pour luidire, ensemble, notre détermi-nation à refuser des effectifs pluslourds par classe, gage d’ensei-gnement de moindre qualité.Cela nous mobilise, comme lefait d’aller vers moins d’école,notamment dans la scolarisa-tion des enfants de moins detrois ans. Décision déplorablepour les familles défavorisées.Nous pensons qu’un enfant a de

«Elue, je suis concernée en tantqu’enseignante, parent d’élève et citoyenne.»

meilleures chances de s’en sor-tir par un contact précoce avecun adulte formé.

LaïcitéC’est le principe auquel je tiensle plus car c’est le seul qui garan-tisse l’école ouverte à tous etdonnant à chacun ses chancesde réussite. L’école est le cimentd’une société solide et solidai-re. Le système de “la base élève”officialisé dans les écoles et quivise à tout connaître de la pro-fession, de l’état, et du statut desparents est une forme d’inqui-sition qui remet en cause l’écolede la république, celle qui a tou-jours accueilli tout le monde. Jefais partie de Réseau EducationSans Frontières, fondé en 2004,en réponse au durcissement deslois. Catherine Margaté a étél’une de premières signatairessur les parrainages d’enfants de

sans papiers. Je suis très heu-reuse qu’à Malakoff on ait reprisla balle au bond pour obtenir larégularisation de familles.

MoyensJe suis une femme de dialogue,d’écoute. J’ai reçu toutes les sections FCPE, j’ai rencontré les enseignants, les directionsd’école porteurs de fortesdemandes envers la municipalitépour pointer les problèmes et

dications et cheminer ensem-ble. On ne peut pas travaillerseule. Dans l’équipe avec laquel-le je suis élue, j’ai un large champd’action. Moi qui aime travailleren équipe, me montrer àl’écoute, je vais pouvoir m’ap-puyer en permanence sur unservice municipal de grande effi-cacité qui ouvre la transversali-té vers d’autres secteurs : laCulture, l’Enfance, la Caisse desécoles... Et comment ne pas être

dysfonctionnements. Je leur ai,à tous, confirmé que la maireadjointe serait toujours à leurscôtés pour entendre leurs reven-

heureuse : Malakoff nous offreun environnement éducatif degrande valeur, avec des moyensimportants.

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8> Malakoff infos – Mai 2008

ÉCOLE

Depuis cinq ans,Sébastien Freudenthal anime pour l’association Icareles ateliers scientifiques, initiative du Service culturel et de l’ACLAM endirection des écoliers. Répondant à nos questions, il explique pour-quoi, selon lui, la science a encore toute sa place à l’école.> Sébastien Freudenthal a unetrentaine d’années. Sa spécialitédepuis toujours : se poser desquestions, comprendre commentfonctionne le monde. Tout natu-rel pour lui de se tourner vers lessciences. Après un début d’étu-des universitaires en Physique,il choisit d’approfondir des dis-ciplines plus axées sur l’humainet l’environnement, et devientdocteur en océanographie. Depuis cinq ans, ce passionné

engagé ani-me les ateliersscientifiquesde l’associa-tion Icare dansles écoles deMalakoff, etéveille lesconsciencesde nos jeunescito yens. Pourleur plusgrand bon-heur, à encroire l’en-thousiasmeavec lequel il

est accueilli chaque semaine.

Selon vous, à quoi sertl’apprentissage des scien-ces à l’école ?Avant tout, il s’agit de donner

aux enfants le goût des scienceset de susciter leur curiosité. Enclasse, nous travaillons autourde la démarche scientifique : àpartir d’une question, on expé-rimente, on essaie, on tâtonne.Les enfants sont amenés à s’inter-roger puis à résoudre des pro-blèmes. Les expérimentationsréalisées en classe ne doivent pasfaire figure de gadgets maiss’inscrire dans un raisonnementlogique, dans une démonstra-tion. C’est comme cela que l’onparvient à mieux comprendrele monde.

Quelles sont les valeursvéhiculées par les ateliersscientifiques ?Depuis la mise en place des ate-liers scientifiques à Malakoff en1990, la municipalité nous a tou-jours fait part de son désird’aborder les sciences sous l’anglede la citoyenneté, de mettre enrelief les questions de sociétésous-jacentes aux questionsscientifiques.Personnellement, j’insiste sur la

dimension environnementale.Quel que soit le sujet abordé, jem’arrange pour parler des pro-blématiques écologiques actuel-les, comme l’épuisement des res-sources naturelles, le réchauffe-ment de la planète, la pollution.Par exemple, cette année nousavons travaillé sur l’électricité.Nous avons d’abord cherché àcomprendre comment on trans-forme une source d’énergie enélectricité, grâce au système de l’alternateur. Puis j’ai pré-senté les différentes sourcesd’énergie, leurs avantages etleurs inconvénients.C’est important que les enfantsaient des clés pour percevoir cesenjeux environnementaux. Ilssont les acteurs du monde dedemain. Nous leur laissons une

Sciences à l’écolematière d’avenir

«En science,on parle dufutur. Onimagine ceque va

devenir l’êtrehumain. Onpense aux

personnes quiviennent

après nous.»(Marie, élève

de CM2)

planète en mauvais état, dont ilssubiront inévitablement lesconséquences. Ils ont aussi lepouvoir d’améliorer, de mettreen place des solutions pour pré-server notre environnement. Enabordant les questions du respectde l’environnement, ils appren-nent à adopter une attitudecitoyenne.

Le thème choisi cette annéeétait «Grandes inventions,grandes mutations»…Qu’est ce que cela évoquepour vous ?Chaque année, l’associationIcare, le service culturel et lesenseignants se réunissent et choi-sissent ensemble le fil conduc-teur des séances. Pour 2007-2008, les enseignants souhai-taient aborder des sujets plustechniques, d’où l’idée des gran-des inventions.Toutes les grandes inventionsont transformé la société, enapportant dans un premiertemps de grands progrès, plusde confort. Mais ces avancéesont aussi eu des impacts envi-ronnementaux négatifs. Ce n’estpas remettre en cause le progrèsque de s’intéresser aux problèmesqu’il engendre ; c’est le repen-ser autrement, de façon plusactuelle. Nous avons abordé cethème à travers trois grands cha-pitres : l’électricité, les transportset la communication..Du 15 au 18 mai, les élè-ves présenteront le tra-vail de l’année. Comment

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Malakoff infos – Mai 2008> 9

ÉCOLE

cet événement a-t-il été pré-paré ?Les treize classes participantes ontpréparé chacune un stand autour destrois grands chapi-tres abordés cetteannée : l’électricité, les transports et

la communica-tion. Chaque clas-se a réalisé desaffiches et imagi-né l’animationd’un stand, à par-tir des expérien-ces et manipula-tions faites tout aulong de l’année.Les élèves sonttrès impliquésdans la prépara-tion de cet événe-ment. C’est unenjeu de taille carils ont à cœur deretransmettre cequ’ils ont appris.Ce seront eux lesprofesseurs pen-dant ces deuxjours.

> Pour en savoir plus surl’association Icare :http://icare.science.free.fr/

Fête de la science

> «Grandesinventions,grandesmutations»

Exposition d’ affi-ches réalisées dansles classes. De nom-breuses animationsseront proposéespar les élèvesautour de troisgrands thèmes :• Electricité : magiede l’électricité sta-tique, matériau iso-lant ou conducteur,circuit électrique,expériences sur lesénergies renouvela-bles…

• Transports : fonc-tionnement d’unmoteur et consé-quences surl’environnement(rejet de CO2, effetde serre…).Présentation devéhicules solaires.• Communication :fabrication de télé-phones, de télégra-phes, l’écriture soustoutes ses formes,l’imprimerie…Et un grand quizzpour tester vosconnaissances !> Salle des fêtesJean-Jaurès.> Du 15 au 17 maimidi : présentationaux autres classes.> Samedi 17 etdimanche 18 mai,de 14 h à 18 h :ouverture aupublic.

{*}RENDEZ-VOUS

MEDIA

Deux sites d’écoleInternet oblige, , deuxécoles de Malakoff ontaujourd’hui leur site.Deux fenêtres ouvertespour tisser du lien entrel’institution scolaire etles familles.

T out ce que les parentsd’élèves des écoles Paul-Bert élémentaire et Jean-Jaurès maternelle veulentsavoir de la vie de leurs

enfants… sans oser le demander, est aujourd’hui accessible en deuxclics. Deux mini-sites mis en ligne depuis le début d’année répondenteffectivement à bien des questions : la présentation de l’école, voireune page historique très fouillée en ce qui concerne Jaurès,l’organisation, la vie de l’école et des classes, les projets, les anima-tions, la composition du conseil d’école… et même une incursion surle contenu des programmes. Le degré d’implication et de participationdes élèves est, bien entendu, fonction de leur âge. C’est sympa,ludique, avec une mention spéciale auxmini séquences vidéo de l’école Paul-Bert.En allant faire un tour sur ces sites fortsimples d’accès, chacun est à même d’ensaisir tout le bien-fondé. S’adressant auxfamilles (même à l’autre bout du monde,une grand-mère peut partager la vie deses petits-enfants), ils sont de subtils moyens d’information et de com-munication entre l’institution scolaire, les parents et les enfants. «Unmoyen supplémentaire, comme le souligne Philippe Dupont, directeurde Jean-Jaurès maternelle, de tisser de nouveaux liens de confianceautour de l’école». La seule ombre au tableau tient à la fracture numérique : tout enprouvant leur utilité, ces nouveaux outils de communication ne sontaccessibles qu’aux familles équipées d’un ordinateur. Par ailleurs leurcréation repose entièrement sur la bonne volonté de directeursbidouilleurs en informatique. L’Education nationale se contentantd’héberger les sites sur son serveur.> http://www.ec-bert-malakoff.ac-versailles.fr/index.html> http://www.ec-jaures-malakoff.ac-versailles.fr/

«Tisser de laconfiance autour

de l’école»

Au fil desannées… 1990 :Informatique etgénétique.1991 :Environnement1992 :Communication1993 :Astronomie1998 : son, bruit,et musique1999 : Messages.2000 : Energie2001 : Eau2002 :Alimentation2003 :Développementdurable2004 : Evolution2005 : Végétal2006 : Ciel, Terre,Hommes

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OPINIONS

PAGE OUVERTE À L’EXPRESSION DES GROUPES DU CONSEIL MUNICIPALLes textes publiés dans cette page Opinions engagent la seule responsabilité de leurs auteurs

Comment offrir à nos concitoyensun Service Public de qualité quandcelui-ci subit depuis des années les

attaques répétées des divers gouvernements dedroite qui se sont succédé ? Ce qui se passe depuisl’élection de N. Sarkozy est sans précédent. Jamaisun gouvernement n’aura été aussi loin dans savolonté de démantèlement du Service Publicdepuis la Libération : Sécurité Sociale, Retraites,Santé, Justice… Aucun domaine n’est épargné. Et celui qui devrait être le plus important, leService Public d’Education, puisqu’il engagel’avenir même de la Nation, est concerné par unepolitique de restriction budgétaire drasti-que quiconstitue une terrible régression sociale et éduca-tive, dont vont souffrir en premier lieu nosenfants.En supprimant 11 200 postes à la rentrée, (80 000d’ici 2012), le gouvernement opère une véritable

saignée dans l’E.N., et jette dans la rue des centai-nes de milliers de manifestants : lycéens, étudiantset enseignants qui s’insurgent contre :L’instauration du Bac. Pro. en 3 ans au lieu de 4.La fin de l’obligation scolaire pour les enfants lesamedi matin : moins 2h d’enseignement. La sup-pression de la carte scolaire qui remet en cause lamixité sociale et met en concurrence les établisse-ments. L’abandon programmé de l’accueil desenfants de moins de 3 ans. Les nouveaux pro-grammes pour le primaire, imposés sans concer-tation et rejetés par les personnels éducatifs pourleur indigence! Une législation et une répressionde plus en dures envers les élèves sans papiers.Malakoff n’échappe pas à ces mesures avec deuxfermetures de classes qui entraîneront sureffectifset doubles niveaux. Et ce ne sont pas les propositions gouvernementa-les : cours de rattrapage pour les élèves en difficul-

té, le soir, après la classe, pendant une demi-heureou les stages de remise à niveau pendant les vacan-ces scolaires pour ceux de CM1-CM2 qui vien-dront à bout de l’échec scolaire ! Cette situationest inacceptable.Il faut combattre les vrais responsables de l’échecscolaire : l’ultralibéralisme, les problèmes écono-miques et sociaux, le chômage et la précarité quidégradent le tissu social ! Et non les élèves, lesparents ou les professeurs que l’on veut culpabili-ser. C’est pourquoi les élus communistes et répu-blicains sont à leurs côtés pour défendre une écolede la république attachée aux prin-cipes d’égalité, de laïcité, de solidari-té, de mixité sociale et d’intégration.

> Fatiha AlaudatMaire adjointe à l’enseignement

“Majorité municipale, élus communistes, antilibéraux et citoyens

L’école en danger !

Le Gouvernement entame unenouvelle attaque sur la santépublique : le non remboursement

des lunettes. Cette disposition figurerait dans laloi de financement de la Sécurité sociale pour2009. Aujourd’hui, les frais d’optique sont déjàmal pris en charge par la Sécu. L’ennui, c’est queles économies ainsi réalisées ne seraient que del’ordre de 230 millions d’euros, sur un déficitqui frôle les 10 milliards. Il faudrait donc multi-plier les déremboursements dans tous lesdomaines pour parvenir à combler le trou.Après l’optique, les frais de dentiste, et finale-ment suppression pure et simple de la Sécu, lesmutuelles et complémentaires se chargeront duremboursement !Mais problème : 8 % de la population françaisene bénéficient pas aujourd’hui d’une telle assu-

rance (ni de la Couverture Maladie Universelle).Il est vrai que les cotisations ont augmenté de 25% sur les cinq dernières années. Sur la base de 62 millions de Français (estimation de l’InstitutNational d’Etudes Démographiques au 1er jan-vier 2008), on obtient donc 5 millions d’exclusde tout remboursement. Et il s’agit bien évidem-ment des plus modestes (à l’exception de ceuxqui sont pris en charge par la CMU) : chômeurs,précaires, temps partiels subis… Bref, les tradi-tionnelles victimes expiatoires du sarkozysme.Ceux-là mêmes qui sont déjà frappés de pleinfouet par les iniques franchises médicales.Rappelons que l’Etat doit à la Sécurité sociale labagatelle de 5 milliards d’euros et qu’il ne luiverse pas l’intégralité des taxes sur le tabac etl’alcool, ce qui équivaut à 3 milliards supplé-mentaires. Ajoutons encore 3 milliards qui

seraient perçus si l’on taxait les stock-options,suivant la proposition formulée en septembre2007 par le Président de la Cour des comptes. Çanous fait combien ? 11 milliards. Au lieu d’untrou de 10, un excédent d’un milliard : c’est toutbête, les mathématiques. Sans compter le cadeaufiscal annuel de 14 milliards d’euros fait aux plusfavorisés. Le Président du pouvoir d’achat nousen retire encore un peu, mais où s’arrêtera-t’il ?!

> Antonio OliveiraMaire-adjoint à la Santé[email protected] avenue Pierre LarousseTous les samedis (10h-12h)01 46 56 69 03www.psmalakoff.net

“Majorité municipale, élus socialistes

Les pauvres n’ont qu’à avoir de bons yeux !

Lundi 14 avril a eu lieu le vote sur lebudget de l’intercommunalité Sud deSeine. Le groupe UMP-Nouveau

centre s’est opposé aux hausses des taxes pour2008. La taxe sur l’assainissement des eaux vaaugmenter pour toutes les familles de Malakoff de11€ contre 7,5€, pour Bagneux, seulement 3,5€,pour Fontenay et statu quo pour Clamart, la villela plus aisée!La raison est simple, nos représentants de gau-che ont fait preuve de légèreté en acceptantd’uniformiser le prix du m3 sur le taux le plusélevé (0,20 €. contre auparavant 0,11 € pourMalakoff). J’ai demandé, ainsi que mes collèguesdu groupe, que l’interco absorbe dans son bud-get les augmentations afin de ne pas pénaliser leshabitants de Malakoff et “lisser” ces hausses consé-quentes. Je n’ai eu aucun retour.

La Taxe sur les Enlèvements d’Ordures Ménagèresva également bondir de 7,58% (9 à 11€ soit 60 à70 Frs) dans la bonne humeur des groupes PC, PS,Verts et Modem.Rappelons qu’en 2005 les ménages de Malakoff etBagneux avaient déjà mis la main à la poche pourrégler une hausse de 5 à 6 %.Les entreprises et commerces des quatre com-munes vont aussi devoir payer davantage puisquela taxe professionnelle grimpe de 12,76 à 13,25%.Nul doute que cela ne servira pas au maintiendes entreprises et commerces sur les 4 communes,et encore moins à la venue de nouveaux acteurséconomiques. Selon leurs perpétuels discours,les élus de gauche ont rejeté la responsabilité surle gouvernement, ajoutant qu’ils ne souhaitentpas aller “débaucher” des entreprises sur les autres territoires (sic) !

L’envolée du prix du pétrole n’a pourtant rien àvoir dans toutes ces hausses. Une telle indiffé-rence face aux enjeux économiques (les 35 hplombent durablement l’économie) démontreleur incapacité à améliorer le pouvoir d’achat desménages lorsqu’elle est aux affaires.Pire, elle ne se donne même pas la peined’appliquer ses slogans, voir les affiches du PC. La lutte contre les hausses de taxes ne doit pasconcerner uniquement celles décidées par l’Etatmais aussi les « gouvernements locaux » !

> Thierry GuilmartConseiller Municipal UMP109 rue Guy Moquet,tous les jeudis 17h30-20hEmail : [email protected] : thierryguilmart.blogspirit.com

“Conformément à la loi de 1881, le maire en sa qualité de directeur de publication a obli-gation de s’opposer à la diffusion de tout propos à caractère diffamatoire ou injurieux.

Opposition municipale, groupe des élus soutenus par l’UMP, RPF, MPF

Taxes pour tous après les élections

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MALAKOFF – PARIS – VANVES

Fête des 3 communesSamedi 31 mai, Malakoffiots, Vanvéens etParisiens se rejoindront sur la toute nouvelledalle de couverture du périphérique. Au pro-gramme : musique, jeux, pique-nique,débat, spectacles et projection de film, avec denombreuses associations des trois communes.

Malakoff infos – Mai 2008> 11

En 2007 une première édition de la fête des trois communes, avec les élus respectifs.

«Le collectif MPVsouhaite

développer les liens entre lestrois communes.»

Programme de la fête des 3 communes du 31 mai11 h 30 : départ, place du 11-novembre, de la batucada de Musiques Tangentes(percussions brésiliennes) accompagnée d'un défilé de push-cars (caisses à savon)12 h : arrivée du défilé à Vanves par le passage du métro, arrêt au squareMitterrand (devant les écoles Marceau et Gambetta) puis sur le plateau. Le défilépartira ensuite vers Paris et la dalle du périphérique.12 h : pique-nique14 h : Arrivée de la batucada et ouverture de la fête 15 h 30/16 h 30 : cirque 16 h 30/18 h 30 : débat “Les liens entre Paris et la banlieue” (liens culturels, asso-ciatifs et environnementaux)17 h 30 : course de caisses à savon18 h 30/20 h 30 : apéro musical (set musical, groupe de jazz)19 h 30/20 h 30 : repas convivial20 h 30/21 h 30 : spectacle: “Cœurs de vaches” par la Cie Catherine Hubeau21 h 30/22 h 30 : musique (Kombo Clan Destino)22 h 30/00 h 30 : projection du film Billy ElliotBuvette sur placeAvec les stands de nombreuses associations des trois communes :Artisan du Monde, les Jardins partagés du 14ème, Urbanisme et démocratie, CollectifRedessinons Broussais, Aménagements urbains et écoconstruction, les Amaps (asso-

ciations pour le maintien d’une agriculture paysanne), LesP'tits Débrouillards, Musiques tangentes, Art évolution,Jeunesse Feu Vert, Roue libre, Iris, etc.

Pour en savoir plus sur le collectif Malakoff-Paris-Vanves : http://mmpv.durable14solidaire.org

{ Rendez-vousConservatoire : pensez aux pré-inscriptions !Au Conservatoire Intercommunal de Musique, de Danse et d’ArtDramatique, les pré-inscriptions des nouveaux élèves pour la rentrée deseptembre 2008 ont lieu du lundi 5 Mai au lundi 30 Juin 2008. Les dossiers sont à retirer au secrétariat du Conservatoire, tous lesaprès-midi de 14 h à 18 h et le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.Suivant la liste d’attente et les places disponibles, le nouvel élève pour-ra intégrer le conservatoire dans la classe demandée. Pour tout renseignement complémentaire, veuillez prendre contact avecle secrétariat. Conservatoire Intercommunal de Malakoff de Musique, de Danse etd’Art Dramatique66-68 Boulevard Gabriel-PériTel : 01 55 48 04 10

E n 2006, le CollectifMalakoff-Paris-Vanvess’est constitué afin de per-mettre aux habitants etaux associations des com-

munes riveraines de s’exprimer sur lesaménagements de la couverture dupériphérique.Plus largement, “MPV” souhaite déve-lopper les liens entre ces territoires etleurs habitants.En ce sens, le 5 Mai 2007, le collectifavait organisé la première fête des 3communes (Malakoff, Paris, Vanves),Place de la République, à Malakoff.Cette année, c’est sur la toute nouvelledalle de couverture du périphériqueque se dérouleront les festivités. Lestravaux d’aménagement définitif nedevant pas commencer avant plusieursmois, les associations riveraines sont eneffet invitées à animer les lieux au prin-temps et à l’été 2008.Elles sont nombreuses à s’être jointesau collectif pour organiser la fête du 31mai, toujours sur le thème du lien inter-communal.

RENCONTRES

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POMPES FUNEBRES

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Transport de corps avant mise en bière

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Malakoff infos – Mai 2008> 13

Pour le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents étrangers aux élections locales, la Liguedes Droits de l’Homme et Malakoff se mobilisentautour d’une semaine de votation citoyenne.

Votation citoyenne

Si nous votions tous ?«Tous les êtres humains nais-sent libres et égaux en dignité et en droits. Ilssont doués de raison et de conscience et doi-vent agir les uns envers les autres dans unesprit de fraternité», proclame l’article pre-mier de la Déclaration universelle desDroits de l’Homme de 1948.Du 19 au 25 mai, nous sommes invités àmesurer le fossé existant encore entre laDéclaration et les faits, et à agir pour le com-bler. Malakoff avait déjà participé, en 2005,à cette votation citoyenne en mettant desurnes à la disposition des habitants. Plu -sieurs centaines de personnes avaient prispart au scrutin. Cette votation 2008 propo-se de reconduire le dispositif et d’en renforcerl’aspect éducatif. Le Service enfance-jeunessea prévu un micro-trottoir filmé, réalisé parles préados. Les séquences seront diffusées àcôté de l’urne mise à la disposition des habi-tants sur le marché. Par ailleurs, les jeunesde 13-17 ans réfléchissent à la réalisationd’un reportage sur le vote au marché, lemercredi 21 mai.

Des droits indissociablesLa pratique citoyenne produit les droits.Nul ne devrait être exclu de cette partici-

pation à la décision démocratique dès lorsqu’il contribue, en fonction de ses mo yens,à la construction commune. La démocratie,la citoyenneté et des droits sont, par nature,indissociables. Aujour d’hui encore le lienformel entretenu entre la “nationalité” etles droits citoyens exclu les résidentsétrangers de droits importants ; en parti-culier du droit de vote et d’éligibilité auxélections municipales. Nombre de paysont compris la nécessaire participation detous à la vie locale en leur accordant à cesrésidents le droit de vote et souvent d’éligibil-ité aux élections locales. L’Irlande, en 1965,pour tous les résidents, après 6 mois deprésence, la Suède en 1975, le Danemarken 1981, au bout de 3 ans, les Pays-Bas en1985 (5 ans), la Finlande en 1992 (2 ans),la Belgique en 2002 (sans éligibilité), leLuxembourg en 2003 (sans éligibilité)…Dans l’Union européenne des 27, dix-septpays ont commencé à concrétiser cetteaspiration, dont sept partiellement. Dix,dont la France, avec l’Allemagne, l’Italie, laLettonie, la Pologne, … n’ont rien fait.

Sur les traces d’Augustine VariotLe moment est venu de passer à l’acte. Ilfaut en finir avec ce déni de démocratie etaccorder le droit de vote à tous les rési-dents, de rendre effectif ce droit dans

l’ensemble des 27 pays de l’Union euro-péenne. A Malakoff, nous pouvons agir ence sens pour une raison expérimentée, dès1925, par Augustine Variot*. Une raisoninscrite, depuis, au cœur des valeursdéfendues par cette ville. La citoyennetérépond effectivement à la question du“comment vivre ensemble”, du “comments’organiser pour construire un avenircommun”. Sur ce terrain des droits del’Homme, les Malakoffiots peuvent donnertout son sens à la formule : «l’universel,c’est le particulier hors les murs».> Contact : Section LDH Malakoff-Bagneux-Montrouge-ChâtillonMaison de la vie associative - 28 rueVictor-Hugo - 92240 Malakoffhttp://ldh92sud.over-blog.com *Elue en 1925, au conseil municipal deMalakoff, alors que les femmes n’étaientpas éligibles et n’avaient pas le droit de vote.

> À PROPOSVOTATION CITOYENNE :du 19 au 25 mai. Pour exprimer votre avis sur ledroit de vote des résidents étrangers, vous avez lechoix entre deux urnes fixes, l’une dans le hall de lamairie, l’autre à la maison de la Vie Associative etune urne itinérante. Des bulletins de vote seront àvotre disposition. L’urne itinérante sera sur le mar-ché de Malakoff le mercredi 21 et le dimanche 25mai, et le samedi 24, le matin, au centre commer-cial Barbusse. Occasion de rencontrer quelquesunes des organisations signataires de cette mani-festation. L’urne itinérante ira aussi, le 24 mai, àJours de fête à l’occasion d’une rencontre slam.

REPÈRES>> Le 5 mars 1848,la République française instaure pour la premièrefois au monde, à l’échelle d’un pays, le suffragedit «universel», ouvert à tous les hommes, denationalité française, âgés de plus de 21 ans.> Le 21 avril 1944,(96 ans plus tard), le droit de vote est étenduaux femmes. La France est déjà très en retarddans la reconnaissance de ce droit (Nouvelle-Zélande en 1893).> En juillet 1974,le droit de vote est étendu aux jeunes de 18 à 21 ans.> En 2001, la France est le dernier des pays de l’Union européenne à ouvrir aux citoyens de l’UE vivantsur son territoire la possibilité de participer aux élections municipales. Droit mis en pratiquepar tous les pays de l’Union pour les électionseuropéennes de 1994.

CITOYENNETÉ

Votation citoyenne sur le marché. Une urne y sera mise à votre disposition.

Votons pour qu’ils puissent voter.

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14> Malakoff infos – Mai 2008

ÀTRAVERSLA VILLE

> Et si c’était la colombe qui faisait le printemps ? Le mois de mai, commechaque année depuis 23 ans, mettra la culture de paix à l’honneur. Du 14 au28 mai, de nombreux artistes de la ville,en coopération avec le comité local du

Mouvement de la paix,proposent expositions,rencontres et anima-tions. Cette année, prèsde 45 peintres, plasti-ciens, sculpteurs expo-seront leurs œuvres à la bibliothèque. Le 14mai, le vernissage pren-dra des accents “peaceand love” grâce aux chan-sons de l’AméricaineLisa Morrison. A l’occa-sion d’un événementqui se veut avant toutconvivial, ouvert àtous, les artistes serelaieront pouraccueillir eux-mêmesle public, les 18, 21, 25et 28 mai. Outrel’exposition collectivede la bibliothèque, lescurieux pourrontdécouvrir le travail despeintres en direct,grâce aux ateliers deplein air de la place du11-novembre organisésle dimanche 18 mai.Reproductions d’œuvres,messages de paix etautres créations spon-tanées seront assembléspour former un “chemind’art” depuis la placejusqu’à la bibliothèque.Les enfants seront euxaussi vivement invités à

mettre la main au pinceau ou au crayon.Enfin, les passants pourront porter plusloin encore leurs messages de paix, grâce àune distribution de cartes postales auxcouleurs de la manifestation.

Un rendez-vous citoyen et convivialNée de l’initiative commune du comitélocal du Mouvement de la paix, de lamunicipalité et d’artistes comme le peintreJean Berthier, la manifestation des Artistespour la paix en est à sa vingt-troisièmeédition. En 1995, c’est sous la forme de marelles que les peintres investirent la place du 11-novembre. En 2001, des kakémonos, bannières verticales,étaient exposés dans le hall de la mairiepuis vendus aux enchères. Le but de cet

événement “mondain” ? Récolter des fondspour le comité de soutien de San San Nweh,journaliste et écrivain birmane, empri-sonnée pour des raisons politiques, quisera libérée quelques mois plus tard.Promouvoir, grâce à son travail, la culturede paix, c’est une évidence pour un peintrecomme Alain Crouzet, qui s’inquièteaujourd’hui de la prolifération des armesnucléaires : «Nous avons tendance àoublier que nous vivons sur un volcan.»,remarque-t-il. Les artistes pour la paixpartagent une même volonté de s’engager,en tant que citoyen, tout en développantleurs liens avec la vie locale.

Une diversité d’approches«Je souhaite être une artiste ouverte sur la

Des artistes œuvrentpour laAu mois de mai…, si on faisait la paix ?C’est ce que proposent chaque année, depuis 23 ans, des artistes malakoffiots, autour d’uneexposition collective et d’animations ouvertes sur la ville.

Programme > Exposition desArtistes pour lapaixAvec près de 45exposantsBibliothèquePablo-NerudaDu 14 au 28 maiVernissage le 14mai à 18 h 30

> Des artistesaccueilleront lepublic les matinsdes 18 et 25 maiainsi que lesaprès-midi des21 et 28 mai.

> Animations desArtistes pour lapaixCréation d’un“chemin d’art”entre la place etla bibliothèque,ateliers dessinpour les enfants Place du 11-Novembre Le 18 mai de 10 hà 13 h «La dimensioncollective etconviviale d’unévénement touspublics»

En 1995, les Artistes pour la paix recouvraient la place du 11-novembre de leurs marelles géantes et colorées.

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ville, pouvoir échanger avec les habitants,insiste la plasticienne Christiane Dujon.Cette manifestation offre aux artistes unespace de liberté tout en leur permettantde mieux se connaître.» Pour 2008, ceux-ciont été encouragés à prendre pleinementpart à l’organisation d’un rendez-vousincontournable pour la ville de paix qu’estMalakoff. «La dimension collective, convi-viale, d’un événement pour tous publics,est ce qui compte avant tout, affirmeNicole Bouexel, responsable du comitélocal du Mouvement pour la paix. Noustenons à être ouverts aux amateurs, mêmesi nous avons aussi accueillis des artistestrès reconnus comme le peintre BernardRancillac ou le graphiste Roman

Cieslewicz.» «Cette manifestationest intéressante par la diversité desartistes, dont beaucoup sontd’origine étrangère, qu’elle pré-sente, confirme Yro, peintre fidèleau rendez-vous depuis 1996. Etpuis le sectarisme n’aurait pasvraiment sa place dans le cadre dela culture de paix.»

Le Mouvement de la paixLa plus importante des ONGpacifistes en France, avec près de150 comités locaux, fêtera bientôtson 60ème anniversaire. Créé aulendemain de la Seconde guerremondiale par des membres de la Résistance, communistes, chrétiens ou libres-penseurs, le Mouvement de la paix s’opposeaux guerres, à la prolifération des armes et soutient des relationsinternationales fondées sur la justice, la démocratie et la coopé-ration entre les peuples. En 1950,avec l’appel de Stockholm,l’organisation récolte près de 14 millions de signatures, en

France, pour l’interdiction universelle dela bombe A. Au cours du siècle dernier,elle mène des campagnes contre les guer-res d’Indochine, d’Algérie, du Vietnam,etc. Depuis 2000, le Mouvement œuvre àpromouvoir la culture de paix, en lienétroit avec des associations comme laLigue des Droits de l’Homme ou leRéseau Education Sans Frontière. Parmiles actions prévues pour 2008, une déléga-tion participera à la conférence de l’ONUsur le TNP (traité de non-proliférationnucléaire). «Entre l’Afghanistan, l’Irak, le Moyen-Orient ou le Tibet, ce ne sontmalheureusement pas les raisons d’agirqui manquent», rappelle Nicole Bouexel,présidente du comité local de Malakoff,qui compte environ 25 membres.

IMAGES

Le chantierdu foyerDarty, rueGambetta,avance àgrands pas.

Fabricationde masquespar les élèvesde l’écolePaul-Vaillant-Couturier,pilotée parAlexandreFontaine etprélude à undéfilé dansles rues.

Manifestationde salariés

d’entrepriseslocales. Avec lesoutien des

élus deMalakoff etMadame laDéputée.

© Pierre Pytkowicz

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16> Malakoff infos – Mai 2008

ASSOCIATION

La culture pour tous Kaz’Art Jeune association malakoffiotte, la Kaz’Art faitla part belle à la culture, sous toutes ses formes,pour tous les publics. Désormais, au 14, rueHoche, concerts et expositions se succèdent.

>Développer la culture en-dehors ducentre ville, telle est la raison d’être de laKaz’Art. Lieu d’échange, d’expositions, deconcerts, la Kaz’Art propose de découvrirdes artistes de tous horizons. Une idée quiaura mis 5 ans avant de se concrétiser.«Nous sommes un groupe de parents quise connaissent depuis plus de 20 ans.Nous emmenions nos enfants dans lamême crèche.» racontent Denise Pichon,secrétaire de l’association, et MouhannadAlaudat, président. Amis de longue date,ils partagent le même intérêt pour la cul-ture. «Nous avons mené une longueréflexion sur l’organisation de manifesta-tions culturelles en-dehors du centre ville,expliquent-ils. On voulait créer unestructure ouverte à tous, pour mettre en valeur des artistes, mais pas seulementdes malakoffiots.»

Sortir des sentiers battusMouhannad Alaudat prend contact avecl’OPHLM pour utiliser la salle associativede la cité du 14, rue Hoche. Les parentsprésentent leur projet et apportent desplans pour la rénovation de la salle. «Le but était de trouver quelque chose quisorte de l’ordinaire et d’apporter la culturedans le quartier.» dit-il. La cité devantfaire l’objet d’une grande opération derénovation, l’utilisation de la salle estrepoussée. Ce n’est qu’en 2007, qu’ils ontl’autorisation de l’occuper un week-endpar mois. La Kaz’Art est alors officielle-ment créée en juin 2007. Organisatrice demanifestations culturelles, l’associationveut aborder la culture sous toutes ses for-mes et créer une dynamique dans le sudde Malakoff. «Nous nous attachons à pré-senter un artiste malakoffiot et un artiste

venant d’ailleurs.» nous dit le président del’association. Toujours à l’affût de nouveaux talents, lesmembres du bureau de l’association serendent aux concerts et expositions enIle-de-France. «Nous allons voir des expo-sitions pour nous faire une opinion etrencontrer les artistes. Si le contact passebien, nous leur proposons d’exposer leursœuvres.»

Culture populaireLa Kaz’Art a pris place au 14, rue Hoche.«Quelques locataires de la cité viennentrégulièrement voir les expositions et lesspectacles, mais beaucoup n’osent pasfranchir la porte !» constatent les membresde l’association. D’ici à la fin de l’année,les occasions ne manqueront pas auxhabitants du quartier de faire connaissance

> EN BREFQuand les écoliers rencontrent des auteurs illustrateurs, cela donne une exposi-tion riche en couleurs et en rebondissements, dans le hall de la bibliothèque.

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Malakoff infos – Mai 2008> 17

avec la Kaz’Art. Plusieurs projets sont lancés : un avec l’atelier chanson duconservatoire, un autre avec une classe dePaul-Bert, ou encore l’organisation d’unejournée porte ouverte pour permettre àdes étudiants architectes de donner leurpoint de vue sur les villes du futur.

Ouverture sur la différenceL’ouverture culturelle telle que l’entend laKaz’Art, c’est ouvrir ses portes à toutesformes d’art, mais aussi à tous les publics,même quand ils sont «différents». Surune proposition de l’APAEMA*,l’association et le service jeunesse organi-sent le 31 mai un concert lyrique endirection de personnes souffrant de han-dicaps mentaux. Manuella Deleville,secrétaire de l’APAEMA, se souvientd’une expérience éprouvante : «La seulefois où j’ai emmené mon fils écouter dela musique classique dans une église,nous avons eu droit aux regards, auxcommentaires désobligeants des personnesdans le public. Par sa différence, il déran-geait.» Pour éviter ces situations gênantes,les familles s’isolent, ou organisent desévénements dans leur cercle restreint.«L’objectif de ce concert, précise M. AlAudat, est que des handicapés mentauxpuissent profiter d’un spectacle auquel ilsont très peu accès habituellement. Leconcert est bien sûr ouvert à tous.L’occasion de susciter des rencontres avecd’autres personnes, de faire tomber desbarrières.»* Association des Parents et Amis desEnfants de Marie Abadie. www.apaema.org> Samedi 31 mai, 15 h à Jours de fête.

Malakoff Infos :Qu’est ce qui

vous intéresse danscette initiative ?Julia Rosado : Lamusique doit être com-plètement ouverte àtous. Les personneshandicapées ont unefaçon d’écouter qui leurest propre, mais cen’est pas pour celaqu’ils ne sont pas sensi-bles à la musique. J’aitravaillé avec lesenfants de l’APAEMA,dans le cadre d’ateliersmusicaux pendant deuxans. Je suis très admi-rative du travail de cesparents et de leur cou-rage. Cela fait plusieursmois que nous prépa-rons ce concert. Nousavons eu beaucoup dedifficultés à trouver unesalle. Tout le monde neveut pas accueillir untel événement. C’estimportant que des per-sonnes qui ne sont pasconcernées directe-ment par le handicap,comme le service jeu-

nesse par exemple,s’impliquent aussi dansde tels projets.M.I. : En quoi le publichandicapé est-il diffé-rent de votre publichabituel ?J.R. : Ils s’exprimentbeaucoup, avec leurscorps, leurs voix, leurscris. C’est leur façon decommuniquer leursémotions, leur anxiétéaussi. C’est la raisonpour laquelle ils sontexclus des concerts demusique classique engénéral. Nous n’avonsjamais fait ce type deconcert avant maisnous l’attendons avecbeaucoup d’enthou-siasme ! Ce sera la sur-prise pour nous et pourle public. Ce sera detoute façon un plaisirde voir ces visagesmagnifiques, qui expri-ment tant de sentiments.M.I. : Comment avez-vous choisi les œuvresque vous allez interpré-ter le 31 mai ?J.R. : L’idée est de faire

un concert dans lesnormes des concertsclassiques habituels.Nous jouerons des œuvresallant du baroque auXXème siècle. Commeles personnes handica-pées mentales ont unecapacité de concentra-tion plus réduite que lamoyenne des gens, nousavons prévu une heurede musique, pas plus. C’est un peu plus courtqu’un concert habituel.

Chanteuse lyrique et membre de la Kaz’Art.Elle sera sur la scène de Jours de fête le 31 mai,pour un concert ouvert à la différence.

«Faciliter la participation réelle des personnes ensituation de handicap aux activités culturelles…»

(Extrait de la charte «ville-handicap» signée en 2003)

>

Au programmeSamedi 31 mai à 15 h, rendez-vous à Jours de fête, 47 avenuePierre-Larousse.Julia Rosado (soprano), IsabelZamora (soprano), Herman-PieterBakker (tenor), interpréteront desœuvres de Purcell, Rossini, Verdi,Bizet, Dvôrak, Weil… Ils serontaccompagnés au piano parYoshiko Moriai.> Ce projet est financé par leService jeunesse et le CCAS> Autres partenaires : MissionHandicap, fondation Darty, Arc-en-Ciel et Handi-Malak’tion, Zigzag color, le FAM-Alternat, lesPapillons Blancs de Clamart.

Julia Rosado

ASSOCIATION

Rénovée en même temps que lacité Hoche, la salle associativeMarie-Jeanne accueille desconcerts, des expositions ou dessoirées familiales.

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18> Malakoff infos – Mai 2008

Le Livre de l’Aveugle

Une expo-vente caritative L’association Le

Livre de l’Aveugle

organise, pour la

première fois,

une expo-vente

d’œuvres d’art.

Une manière

originale

de récolter

des fonds et

de faire connaître

le travail

des bénévoles.

150 œuvres d’art, desbronzes et des sculp-tures de pierre, seronten vente dans leslocaux de l’associa-

tion le Livre de l’Aveugle, lesamedi 24 et le dimanche 25 mai.Des pièces uniques, réalisées parChristiane Pierre, artiste et béné-vole. «Je suis bénévole réserviste,plaisante-t-elle. Je viens prêtermain-forte en cas de besoin.»Sculpteure depuis 15 ans, ellepratique son art à l’atelier RobertJuvin dans le 14ème arrondissementde Paris et aux ateliers des beaux-arts de la Ville de Paris. «Messculptures parlent de l’essentiel :l’émerveil-lement d’une nais-sance, la maternité, la tendresse,la vieillesse.» explique-t-elle. L’idée de l’expo-vente lui estvenue lorsqu’elle a su quel’association allait avoir besoind’argent. «J’ai décidé de fairedon du produit de la vente demes œuvres au Livre del’Aveugle. C’est une façon assezoriginale de récolter des fondset cela me fait plaisir.»

Un cadeau originalLe public pourra donc acquérirdes pièces originales, petites ougrandes, vendues à partir de 80 €.«Le 25 mai c’est la fête des mères.Cette expo-vente peut permett-re de faire un cadeau original !»ajoute Christiane. «Les sommesversées seront considéréescomme des dons et les acheteursrecevront un reçu fiscal.» pré-cise Danielle, permanente del’association. Un argument depoids pour inciter à acheter !Un tirage au sort est aussi prévu.

Chaque visiteur remplira uncoupon et pourra ainsi gagnerune des œuvres exposées. Unatelier d’écriture en braille seraégalement organisé. Petits etgrands pourront s’initier àl’alphabet inventé par LouisBraille en 1925.

Une associationuniqueLe Livre de l’Aveugleest l’une des raresassociations detranscription de livres scolaires enbraille à vendre sesproduits à prixcoûtant. L’associa-tion fonctionnegrâce à un réseaude 68 bénévoles fiables et dévoués.Une organisationbien rodée permet

aux élèves aveugles de suivre leurscolarité dans de bonnes condi-tions et sur les mêmes docu-ments que leurs camaradesvoyants. «Un transcripteur metenviron 3 semaines pour trans-crire un volume, ce qui repré-sente entre 80 et 100 pages enbraille ou 20 pages de texte»raconte Danielle Coste. «Unbénévole travaille donc plusieurs

mois pour un même élève.» La transcription et l’impressionde livres en braille nécessitentdes moyens techniques assezcoûteux. De plus, cette année, l’associationa dû emprunter pour acheter les

locaux. «L’association ValentinHaüy, qui nous hébergeait jus-qu’à présent, se sépare des bâti-ments. Nous avons fait le choixde les racheter et non de démé-nager, car la plupart de nos béné-voles embosseurs* habitent àMalakoff.» explique AndréJournel, trésorier du Livre del’Aveugle. «Notre budget étantlimité, nous devons développer

nos ressources. Cette expo-venteest un bon moyen d’obtenir desdons.» Avis aux amateurs !

*personnes qui réalisent le texteen braille.

«Cette expo-vente est l’occasion de faire uncadeau original.»

ÀTRAVERSLA VILLE

Infos pratiquesLe Livre de l’Aveugle, 124, bdCamélinatExpo-vente samedi 24 et dimanche25 mai, de 10 h à 20 h.

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1

5

6

3

2

1 et 2 . Joie et bonne humeurétaient au menu du banquet deprintemps des retraités le 19avril dernier.

3 et 5 . Les enfants ont défilé à travers la villepour faire leur carnaval : un moment haut encouleur et en musique.

4 . Les concerts des orchestres du conservatoi-re : de la grande musique pour tous.

6 . Open international d’échecs : cette annéeencore, plus de 200 joueurs ont participé.Rendez-vous l’an prochain, pour les 20 ans del’association d’échecs Malakoff et Mat.

IMAGES

4

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20> Malakoff infos – Mai 2008

ÀTRAVERSLA VILLE

Visages de Chine

E En 2006, François Picard a 30 ans. Voyageur-né etjournaliste à la curiosité infatigable, il arpente lesroutes de Chine durant quatre mois : d’Urumqui,

capitale de la région musulmane située à l’extrême ouest,jusqu’à Hong Kong, en passant par le Tibet et Xian, cœurde la Chine impériale.Pour traverser ce géant, François choisit un moyen detransport à taille humaine : le vélo. Pas d’exploit sportif,mais une façon de rencontrer tranquillement les gens, enallant là où ses jambes le mènent.Il questionne beaucoup, provoqueun peu pour délier les langues,sympathise, et découvre, au fil deces rencontres, le visage d’uneChine méconnue en occident, loindes clichés. Une Chine de contras-tes géographiques et humains, oùdes peuples profitent pleinementde l’essor économique, et d’autrestombent doucement dans l’oubli.Une Chine qui se remet en question: «Contrairement à ce que l’onpourrait croire, les chinois ont unregard critique sur leur pays,s’interrogent beaucoup.»De cette aventure humaine est néun récit peuplé de portraits, deregards croisés. L’ouvrage, intitulé Ma Chine vient deparaître aux éditions Artisans voyageurs.> Samedi 24 mai à 11 h, François Picard présentera etdédicacera son livre à La cabane à livres (75, av. Pierre-Larousse).> Comme le voyage est un plat qui se partage, FrançoisPicard a créé l’association Culture Aventure et organiserencontres, festivals, projections autour de périples dumonde entier : www.culture-aventure.fr.> > Ma Chine. Route de la Soie, Tibet, Hongkong à vélo, deFrançois Picard collection «Mon carnet d’ailleurs», éditeurArtisans-voyageurs.

* LES MALAKOFFIOTSECRIVENT

{ Rendez-vousRendez-vous citoyen :projection du documentairede Pierre Tredez,«Amères victoires»«Amères victoires» retrace, à traverstrois histoires, les moments forts dela lutte pour les sans papiers en2006. La projection sera suivie d'undébat en présence du réalisateur, de la ligue des droits de l'homme,de RESF et de la FCPE.> Mercredi 14 mai à 20 h> Jours de fête : 47, avenue Pierre-Larousse> Entrée libre dans la limite desplaces disponibles.

Concerts Zik’à l’oreille :• Utviklingsgang (Ovni jazz)Du jazz bien ancré dans le présent,où les influences et collages sonorespuisent autant dans l’acid jazz que dans les références cinémato-graphiques telles que La guerre des étoiles.• Panam Panic (Jazz funk Hip-Hop)Inspiré de funk 70’s, de cultureurbaine, mais aussi de rock ou depop, ce quintet met au premier planle groove et l’énergie.> Vendredi 16 mai à 20 h> Jours de fête : 47, avenue Pierre-Larousse> Tarifs : 8 €- 5 €adhérentsMusiques Tangentes

Récréacourt : court-métragesjeune public (3 à 14 ans)Sélection de films issus du festivalde l’association Comme Vous Emoide Montreuil.> Mercredi 21 mai> 10 h 30 : 3-6 ans/14 h :6-9 ans/15 h 15 : 10-14 ans> Jours de fête : 47, avenue Pierre-Larousse> Entrée libre dans la limite desplaces disponibles.

Les (en)chanteurs surle chemin de Paris à BeijingJulie Oleksiak, qui a participé àl’exposition «Carnets de voyage»(voir Malakoff Infos n° 216), présente les chants et les imagesrapportées de son voyage de Paris à Pékin.> Samedi 24 mai à 17h30> Jours de fête : 47, avenue Pierre-Larousse

Slam & Jam session (scèneouverte)> Samedi 24 mai à 20 h 30> Jours de fête : 47, avenue Pierre-Larousse

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Malakoff infos – Mai 2008> 21

ÀTRAVERSLA VILLE

A 21 h : Grand concert gratuit avecVéronique Sanson> Stade Marcel CerdanChanteuse et pianiste, VéroniqueSanson est une personnalitéincontournable de la variété française.

Dimanche 8 juinDès 10 h : Réveil en fanfare> Place du 11-Novembre et au fil desrues.Parmi les nombreuses animations,vous rencontrerez les majorettes

Fête de la Ville6.7.8juinCitoyens du monde

{ ProgrammeVendredi 6 juinA partir de 18 h 30 : Inauguration> Au théâtre de verdure du parcSalagnac.Spéctacles divers présentés par lesassociations. Cocktail champêtre.

Samedi 7 juinA partir de 12 h : Village des associa-tions> Boulevard de StalingradVous pourrez vous restaurez dès de12 h. Les autres associations ouvri-ront leurs stands à partir de 14 h(expositions, informations, jeux…)A partir de 14 h : Spectacles et anima-tions> Boulevard de Stalingrad et parcSalagnacJeux, parcours sportifs, spectaclesde rue, jardin zen… les servicesmunicipaux et les compagnies invi-tées vous réservent bien des surpri-ses.

émancipées de la compagnieDeuxième groupe d’intervention.De 14 h 30 à 15 h : Grande parade> De l’école Jean-Jaurès au boule-vard de Stalingrad.Un défilé chantant, dansant, percu-tant… tout en couleur et en bonnehumeur.

Vous trouverez bientôt tous lesdétails de la fête dans le programme ainsique sur le site www.ville-malakoff.fr

La bibliothèque municipalePABLO NERUDAva grandir et se transformer.

Elle déménagera pour travaux le 6 juillet.A partir de la mi-septembre, elle ouvrira

dans des locaux provisoires.Elle vous offrira ses services habituels.

28, avenue du Maréchal-Leclerc(à côté de Clacquesin)

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22> Malakoff infos – Mai 2008

ÀTRAVERSLA VILLE

> Découvrir les univers du théâtreet la sculpture, expérimenter le col-lège hors-les-murs. C’est la propo-sition qu’Annabelle Brisset, profes-seur de français au collège HenriWallon, a faite aux élèves de la5ème D, dans le cadre d’un projetSIEL*, en partenariat avec leThéâtre 71 et le Musée Rodin. Au programme : visites du musée,ateliers théâtre et sculpture, et unabonnement pour trois spectacles.

> Du Musée Rodin au collège… auThéâtre 71, les élèves ont croisé le chemin d’illustres héroïnes : Eve,Antigone, Camille Claudel… Ils leurredonnent vie, le temps d’un spec-tacle et d’une exposition présentésen juin. «Ces deux événements sontun moteur pour la classe, expliqueAnnabelle Brisset, c’est un momentde rencontre privilégié avec lesfamilles.»

> Avec Suzanna Lamberti, plasti-cienne et conférencière, les élèvesont découvert les œuvres d’AugusteRodin et de Camille Claudel. Ils sesont essayés à leur tour au travailde la matière. De leurs mains sontnées de petites bonnes femmes de plâtre et de tissus.

> Pour porter sur scène leurs tex-tes, les collégiens ont travaillé avecChantal Roussel, comédienne. «Authéâtre, il faut s’affirmer, défendrece que l’on dit pour que le public ycroit». Exercice embarrassantquand on a 13 ans, mais au fil desséances, Chantal observe le chan-gement : «On voit certains élèvess’ouvrir, oser de plus en plus.»Au fil de cette année d’ouvertureculturelle, entre sculpture, écritureet jeu, les 5èmes D auront sûrementdécouvert un peu plus d’eux-mêmes... * Soutien aux Initiatives EducativesLocales, financé par le ConseilGénéral.

Versd’autres SIEL*

* ARTSAU COLLEGE

* CONFÉRENCE

>> En Inde, en Chine, et dansd’autres pays asiatiques, des préju-gés anciens font de la naissanced’une petite fille un déshonneur.Suite des siècles d’infanticide l’Asieest devenu le continent «le plusmasculin du monde», où les droitsdes femmes sont constammentbafoués. L’arrivée de l’échographieet de l’avortement aggrave consi-dérablement cette situation. L’Asiese masculinise de façon alarmante,créant un déséquilibre démogra-phique et social.Quatre personnes ont été invitéespar la Ville de Malakoff pour sensi-biliser le public à ce problème troppeu médiatisé : Donna Fernandes,présidente d’une ONG àBangalore, Ashish Bose, économis-te et démographe de New Dehli,Isabelle Attané et BénédicteManier, journalistes et auteuresd’ouvrages sur cette question.> Samedi 17 mai à 20 h 30> Maison des associations :28, rue Victor Hugo

Les femmesdisparaissentenAsie…

> Mardi 10 juin, les élèves de 5ème D du collège Henri Wallon présenteront leurs Portraits defemmes sur la scène du foyer au Théâtre 71.> Exposition des sculptures réalisées lors d’un atelier au Musée Rodin, à l’occasion desjournées portes ouvertes du collège Henri Wallon, le 14 juin.> Plus d’informations sur le site du collège http://www.ac-versailles.fr/etabliss/clg-wallon-malakoff/

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Malakoff infos – Mai 2008> 23

THÉÂTRE

Wajdi Mouawad et le Théâtre 71

Histoirede familles

Du 28 mai au 7

juin, le Théâtre 71

accueille de

nouveau Forêts de

Wajdi Mouawad.

Une façon de clore

la saison comme

elle avait

commencé : en

famille. Pierre

Ascaride, directeur

du théâtre, retrace

le chemin

parcouru avec

l’auteur libano-

québecois.

Pourquoi pro -grammer Forêtsdeux an néescon sécu tives ?Tout simplement

parce qu’on a refusé énormé-ment de monde l’an dernier !

Qu’est-ce qui explique,selon vous, ce succès ?Forêts est un spectacle qui touchetout le monde, y compris despersonnes qui ne vont pas authéâtre habituellement. Chacuns’y retrouve. Il y a quelque chosed’universel, d’ar-chaïque dans lethème de cette pièce. Il nous parlede nos origines, de la famille.En plus d’une belle écriture, Wajdimet un grand génie à inventerdes histoires et à les ficeler. Onest entraîné dans une quête, unpeu comme dans un roman poli-cier. Il arrive à faire une sorte desynthèse entre le sens du specta-cle propre aux nord-américains,et le sens du récit, de la fable, quel’on retrouve au Moyen-Orient.Forêts a vu le jour au cours deneuf mois de répétition etd’écriture. Le scénario s’est étof-

fé au fil de discussions avec lescomédiens. C’est un vrai travailde troupe ; c’est aussi ce qui faitla force du projet.Le succès de Forêts, c’est aussi lerésultat de six années de liensavec le public du Théâtre 71.

Comment avez-vousconnu Wajdi Wouawad ?Cela remonte à 1998. Dans lecadre d’une commission d’attri-bution de subventions, j’aidécouvert un texte de Wajdi,Journée de noces chez lesCromagnons. Cette œuvre m’abeaucoup plu. C’était bien au-dessus de tout ce que je connais-sais. J’ai profité d’une représen-tation de Littoral, qu’il donnaità Limoges, pour le rencontreret je lui ai proposé d’accueillirle spectacle au Théâtre 71 sur lasaison prochaine. Ce fut le débutd’une collaboration étroite, d’uncompagnonnage. Depuis Littoralen 1999, nous avons accueilliWajdi à chaque saison : pour sesquatre créations (Littoral, Rêves,Incendies, Forêts), sa mise enscène des Trois sœursde Tchekhovet Un obus dans le cœur,mis en

scène par Christian Gangneron.Nous avons aussi mis sur piedplusieurs événements périphé-riques, pour inscrire cette ren-contre dans un échange «gagnant-gagnant»: un stage avec de jeu-nes comédiens français, des répé-titions de Forêts lors de sa créa-tion, des rencontres avec lepublic, des lectures...A l’époque où nous nous som-mes rencontrés, Wajdi était com-plètement inconnu. Aujourd’hui,il est appelé à travailler avec desstructures beaucoup importan-tes que la nôtre, mais nous resteextrêmement fidèle.

Wajdi a menés avec des com-munistes de toutes générations.Il a rencontré 14 personnes, chezelles, pour les questionner surleurs origines, leurs parcours,leurs engagements. Ces textes,disposés à divers endroits duthéâtre, formeront une prome-nade. En filigrane à travers cesportraits, on apprend beaucoupsur Wajdi.En novembre, il montera enscène pour présenter Seuls, untexte dans lequel il se dévoile,parle de son rapport à la pein-ture. C’est un spectacle un peudifférent, sans trame narrative.

Une jeune fille plongebrutalement dans lamémoire de ses ancêtres...

«Ces visites régulières consolident la relationentre un auteur et un théâtre et poursuivent undialogue avec un public durant six saisonsconsécutives…»

Wajdi Mouawad revien-dra-t-il au Théâtre 71 pourla saison 2008-2009 ?Oui, en octobre, à l’occasion deLire en fête, nous présenteronsdes textes issus d’entretiens que

Après Littoral, Incendies, et Forêts,Wajdi Mouawad écrira l’annéeprochaine le dernier volet duquatuor, Ciels.Nous aurons pro-bablement le plaisir de l’accueillirquand le spectacle sera sur pied.

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PORTRAIT

24> Malakoff infos – Mai 2008

La formidable épopée des frèresPalauqui Les 10 et 11 mai s’est déroulé le tournoi internationalde football des frères Palauqui. Un clin d’œil auxjumeaux dont le nom a résonné longtemps dans les tribunes du stade Marcel-Cerdan…

> Jour de match. Le stade Marcel-Cerdanest en ébullition. Cinq mille spectateurschahutent, se bousculent et trépignentd’impatience. Les voilà ! Les joueurs en-trent sur le terrain acclamés par la foule endélire.Nous sommes en 1966. Les footballeurs del’USMM forment à l’époque l’équipe pharedu football amateur français : championsde Paris, invaincus la saison précédente, ils viennent de gagner leur place en CFA*.L’entraîneur, Yves Cros, dispose d’uneattaque redoutable : Jean-Claude et Jean-Paul Palauqui, frères jumeaux à la statureimposante. «Comme tous les jumeaux, onse comprenait instinctivement, se souvientJean-Claude. C’était un atout majeur sur le terrain.» Pendant dix ans, les frèresPalauqui contribuèrent à la gloire del’équipe malakofiotte, et firent la terreurdes défenses adverses.Les deux inséparables avaient fait leurs

classes de footballeurs auVert-Galant. Mais c’estdans le Loir-et-Cher deleur enfance qu’ils attra-pèrent la passion du bal-lon rond : un père prési-dent du club de foot, etun instituteur qui profi-tait de la moindre éclair-cie pour improviser desparties dans la cour.

Parcours de deux com-battantsLeur arrivée à Malakoffen 1962 injecta une dosesupplémentaire de com-

bativité dans une équipe déjà prometteuse.«Nous jouions à l’attaque, pour marquerun maximum de buts, explique Jean-Claude, regrettant le manque d’offensivedans le football actuel. C’était un spectacleformidable !» Jean-Paul, décédé en 1980,

s’imposait comme un leader dans le groupe :«A la mi-temps, ou en cas de conflit, ilrecadrait tout le monde» raconte AmauryCadiou, ami et ancien coéquipier.Lorsqu’on rencontre Jean-Claude Palauquiaujourd’hui, difficile de l’imaginer en atta-quant féroce : large sourire, bras croisés, ce grand monsieur évoque ses souvenirsdes étoiles plein les yeux et avec un brin de nostalgie : «Pour moi, Malakoff, c’étaitd’abord une vraie bande d’amis. Nousétions toujours heureux d’aller jouer.»Retraité de l’industrie depuis cinq ans,Jean-Claude consacre désormais son tempsà sa famille et à des loisirs plus tranquillescomme la pêche. De temps en temps, avecses six petits-enfants, il ravive l’épopéefootballistique des frères Palauqui.

Un tournoi pour la postéritéDepuis une dizaine d’années, de jeunesfootballeurs malakoffiots rencontrent des équipes venues d’Italie, d’Espagne, etmaintenant de l’intercommunalité. Pour

«Ils sontconnus

comme le loupblanc et leurseul nom

suffit à fairetrembler lesdéfenses.»(PhilippeTournon,FranceFootball,1966)

> EN BREF

RÉSULTATS USMML’USMM enregistre de bons résultats en cette fin desaison. Gisèle Portejoie a obtenu la médaille debronze au championnat de France Dame 3 au tir à10 mètres au pistolet à air comprimé. Quant à lasection basket, l’équipe première masculine monteen Nationale 2.

baptiser cet événement jusqu’alors anony-me, l’USMM a souhaité rendre hommageaux frères Palauqui. Proposition faite,Jean-Claude a hésité… La gloire, pour lui,n’a pas d’importance. «J’ai finalementaccepté car c’est une belle façon de garderla mémoire de mon frère». Ainsi, les nou-velles générations se souviendront des frè-res jumeaux qui ont tant fait rêverMalakoff.

* Plus haut niveau du football amateur.

Page 25: LLeess mmuuttaattiioonnss ddee ll’’ééccoonnoommiiee

Malakoff infos – Mai 2008> 25

?

INFOSGarde médicale

Du lundi au samedi : 20 h-24 h.Dimanches et jours fériés :9 h – 13 h et 16 h – 24 h.> 10, bd des Frères-Vigouroux, à Clamart.Indispensable de prendrerendez-vous au 15.

Pharmacies18 mai : Weck.> 2, bd. du Colonel-Fabien,Malakoff.25 mai : Guislain-Solovieff.> 1, av. Augustin-Dumont,Malakoff.1er juin : Helary.> 21 ter, bd. de Stalingrad,Malakoff.8 juin : Hromis.> 51, av. Pierre-Larousse,Malakoff.15 juin : Montlouis.> 88, av. Pierre-Larousse,Malakoff.

InfirmièresMelles Lefaure, Raffanel,Tutin et M.Poupeau :> 01 46 54 25 47.Marie Minasi et EliseDupuis :> 01 46 55 82 05.Judith Stoop-devesa :> 01 57 63 80 92 ou 06 7573 95 61.Marie-DominiqueBarbier :> 06 62 83 88 46.

Urgences dentairesDimanche et jours fériés,appelez le 15 pour avoir lescoordonnées de la maisonmédicalisée où sont assu-rées les urgences dentairesou appelez le 01 47 78 7834 pour joindre le cabinetdentaire de la maisonmédicalisée de Clamart (9h-12 h et 14 h-18 h).

ServicespsychologueCabinet de consultation enpsychothérapiesMarie-ChristineCharpentier Avril, psycho-logue clinicienne et psycha-nalyste, s’est installée 19 rueLegrand. Psychologies ana-lytiques, relaxation psycho-somatique pour adultes,adolescents et enfants.Rendez-vous au 01 43 2059 11 ou 06 84 01 37 49,contact@un-psy-pour-soi

> Services de garde SERVICES

Création et reprised’entrepriseLa Communauté

d’agglomération Sud-de-

Seine propose des réunions

d’information collectives

mensuelles sur la création

d’entreprise, accessibles

gratuitement aux porteurs

de projet. La prochaine

réunion se tiendra le mardi

20 mai 2008 de 9 h 30 à

11 h 30 à Malakoff.

AMIRE, 2, rue Augustine-

Variot

> Sud-de-Seine

Places de parkingL’Office, en partenariat avec

la ville de Malakoff, va faire

boxer l’ensemble des places

de parking de la résidence

Voltaire. Des places pour-

raient être mises à disposi-

tion de personnes extérieu-

res à la résidence Voltaire.

Le tarif d’un boxe sera de

85 € TTC.

Pour les riverains intéres-

sés, il convient de retirer

auprès de Mme Trentin

(régisseur de la résidence

Voltaire) ou auprès du siège

de l’O.P.H, 2 rue Jean

Lurçat, une fiche d’inscrip-

tion et de la retourner avec

les documents suivants : la

Reconnaissance de l’étatde catastrophe naturelleLes demandes des adminis-

trés relatives aux sécheres-

ses ayant débuté avant le

1er janvier 2007, qui

n’auraient pas encore été

déposées auprès de la pré-

fecture des Hauts-de-Seine,

doivent l’être avant le 31

juin 2008 pour pouvoir être

examinées par la

Commission interministé-

rielle relative à l’indem-

nisation des victimes de

catastrophes naturelles.

> Préfecture desHauts-de-Seine

> Office publicde l’habitat

photocopie de la carte grise

du véhicule et l’attestation

d’assurance en cours de

validité.

Infos et conseils auxlocatairesMercredi 11 juin, de 9 h à 13

h 30, sur la place de l’Hôtel

de Ville, aura lieu la deuxiè-

me édition de “Parlons de

Toit”. La Caisse

d’Allocations Familiales,

EDF, l’ADEME, l’OPAC et

l’Office Public de l’Habitat

> “Parlons de toit”

Pour tous renseignements

complémentaires, contacter

l’O.P.H au 01.46.56.31.00.

de Malakoff renseigneront

gratuitement les locataires

malakoffiots, du logement

social et du logement privé.

Quittances d’EDF trop lour-

des, difficultés pour payer le

loyer, économies d’énergie,

tous les sujets pourront être

abordés. De nombreux

conseils seront donnés.

ÉTAT CIVILDU 26 MARS 2008AU 19 AVRIL 2008

> Bienvenue

Nyounaï Adèle-Grâce •

Toillon Fahrane • Touahri

Smara • Boyer - - Genty

Milo • Archambeau Gabriel

• Mang Aassia • Daff Amina

• Boiteau Lilou • Delivré

Lélio • Jallet Ezra • Cheula

Eline • Belen Noémie •

Leichle Lancelot • Faye

Seguelane • Picherit

Anatole • Batista Alexandre

• Barras - - Teixeira Zoé •

Mermin Shaneïla •

Raspanti Matteo • Klein - -

Darmigny Tara • Chedy

Sofiane • Chtourou Océane

• Abd El Raouf Chahinez •

Laribi Louaï • Bikic Léa •

Renaud Ambre • Loron Ella

• Bloch-Berthié Mila •

Perrillat-Collomb veuve

Parrillat-Mandry Lucienne,

103 ans • Krantz épouse

Baudouin Bernadette, 64

ans • Jovellar veuve

Marquet Janine 79 ans •

Vaillant veuve Blondel

Denise, 94 ans • Idri (Sadki

) Djédjiga 61 ans •

Morineau Fernand, 71 ans •

Chatron Bernard, 62 ans •

Hoch Jürgen 64 ans •

Goizet Jean-Yves, 58 ans •

Dridi Mohamed, 56 ans •

Santé veuve Evin Suzanne,

90 ans • Nigoghossian

Hripsimé 93 ans • Bouvier

Jean-Louis, 61 ans • Pagnon

Jjulien, 82 ans • Seroussi

Youna dit Charles 89 ans •

Derue Daniel, 63 ans •

Mieusset veuve Calmus

Suzanne, 86 ans

> Condoléances

Taha Djiehoulou et N’cho

Moya • Temime François et

Delestre Jenny • Widemann

François et Herrera Luce •

Mananga Pierre et Ngo-

Njakalak Claire • Khlif

Issam et Ferenken Roxanne

• Galosi Alain et Heurteux

Nicole

> Vœux de bonheur

Boushaba Basma • Campin

Matthieu • Hamdache

Sofiane • Gherabi Eyyoub •

Mohamed Fahimata •

Werth Mathéo • Fall Rose •

Banide Robinson • Pogam

Marius • Baquiast Lihyana •

Lefrère Julie • Dalleau

Alexis • Dock Charles •

Thibault Anouk

Foire aux painsLa boulangerie La

Délicieuse, place du 11-

Novembre, organise une

foire aux pains le mercredi

21 mai, à partir de 9 heures.

Venez nombreux déguster

les différents pains qui vous

seront proposés. Un jeu de

grattage vous sera offert et

de nombreux lots seront à

gagner.

> La délicieuse

ASSOCIATIONS

Permanences juridiquesLe MRAP (Mouvement

contre le Racisme et pour

l’Amitié entre les Peuples)

tient des permanences juri-

diques à la Maison des

Associations de Nanterre,

27 rue Sadi-Carnot, deux

fois par mois, hors vacances

scolaires, le lundi de 17 h à

19 h.

Prochaines permanences :

5 mai, 19 mai, 2 juin, 16 juin.

Tel : 01 47 24 75 02,

[email protected]

> MRAP

Page 26: LLeess mmuuttaattiioonnss ddee ll’’ééccoonnoommiiee

26> Malakoff infos – Mai 2008

?

INFOS

Atelier de portage enécharpeDès sa naissance, l’enfant

a un besoin naturel d’être

porté, bercé, caressé afin de

se sentir en sécurité. Le par-

tage en écharpe permet ce

contact privilégié. Il assure

un maintien respectueux

de la physiologie du bébé

tout en préservant le dos

du porteur.

Venez découvrir ou vous

perfectionner dans

l’utilisation de l’écharpe,

samedi 24 mai, de 15 h

à 17 h, à la Maison de la Vie

Associative.

Des écharpes peuvent être

prêtées pendant l’atelier.

Renseignement et inscrip-

tion obligatoire auprès de

Judith au 06 64 76 24 52.

> Associationfrançaise dechant prénatal

URBANISME> Permis

Autorisations accordées du 21.03.2008 au 21.04.2008ICADE, changement de destination de deux logements

en locaux d'action sociale, 83 rue Louis-Girard/4 rue

Charles-Beaudelaire

QUEMENEUR, transformation de deux fenêtres en portes

fenêtres en rez-de-chaussée d'un immeuble de logements,

89, avenue Pierre-Larousse

CHASSAING- CREMNITZER, réfection de toiture et pose

de trois velux sur un pavillon, Villa des Economes,

56, rue Paul-Vaillant-Couturier

ARCINIEGA, transformation d'un garage en chambre et

création d'un emplacement de stationnement dans la cour.

15, rue André-Coin

SEVO, ravalement d'un immeuble de logements,

18/20, rue Victor-Hugo

MOUNÉ, pose de deux velux en toiture d'un pavillon,

15, rue André-Sabatier, 1-3, impasse André Sabatier

CAUDRON, remplacement d'un velux et pose d'un

deuxième en toiture d'un pavillon, 41, rue Jules-Guesde

SNC MALAKOFF BUREAUX, changement de destination

du rez-de-chaussée, modification des sous-sols et de l'aspect

extérieur, 139-147, rue Paul-Vaillant-Couturier,

9-13 rue Hoche et 34, rue Jules-Dalou

GAVREL, Réduction partielle de la hauteur et création d'une

fenêtre supplémentaire, 48, rue Louis-Girard et 1, rue Mathilde

JEANNEAU, modification des dimensions de fenêtres

et matériaux de la façade, 12, rue Jean-Jacques-Rousseau

VILLE DE MALAKOFF, démolition partielle de locaux

d'activité et changement de destination pour l'accueil

provisoire de la bibliothèque municipale, 28, avenue

du Maréchal Leclerc

VILLE DE MALAKOFF, modification de façade et réduction

de surfaces, 5-9, rue Jean-Mermoz et 11-15, rue André-Rivoire

SARL SINA, construction d'une maison individuelle après

démolition totale de boxes et d'une remise, 40, rue Avaulée

Exposition sur la guerre1914-1918La disparition de Lazare

Ponticelli, le dernier poilu

de la guerre de 1914-1918,

referme le livre de la

mémoire vivante de cette

cruelle histoire de notre

Nation. La Commission

de la Mémoire projette de

réaliser, à la Maison de la

Vie Associative et dans les

établissements scolaires de

Malakoff, une exposition

consacrée à la guerre de

1914-1918 commémorant

les Malakoffiots témoins

ou acteurs de cette page

d’Histoire en utilisant les

témoignages personnels

ou familiaux, de quelque

> ANACR

Horaires d’ouvertureLa Maison de la Vie

Associative est ouverte au

public les mardi, mercredi et

jeudi de 16 h à 19 h, le ven-

dredi de 10 h à 12 h et de 16

h à 19 h, le samedi de 10 h

à 12 h et de 14 h à 19 h et le

dimanche de 10 h à 12 h.

Maison de la Vie

Associative, 28, rue Victor

Hugo, Tel : 01 55 48 06 30

[email protected]

> Maison de la vieassociative

RemerciementsL’Union Locale des ACVG,

qui regroupe les associa-

tions du monde combattant

de Malakoff, remercie

Madame le Maire, la

Municipalité et le CCAS

pour le magnifique banquet

de printemps du 19 avril

2008 qui nous a regroupé

dans une ambiance de

camaraderie.

Précision: dans le Malakoff

Infos n° 218, l’OGF est un

service funéraire qui

regroupe les Pompes

Funèbres Générales, Roblot

et Fleury de Borniol pour

tous les avantages énumérés.

> Union locale desACVG

Rassemblement nationalLe rassemblement national

de l’ARAC aura lieu le

samedi 24 mai à Dieppe

(Seine Maritime).

La cérémonie se déroulera

de 10 h à 13 h. Les partici-

pants se retrouveront ensuite

au restaurant panoramique

le Windsor où un repas

> ARAC

Foot solidaireCette année, ENSAE

Solidaire parraine Kany, une

petite Malienne de 10 ans,

qui souffre d’une malfor-

mation cardiaque. Elle sera

prise en charge par Mécénat

Chirurgie Cardiaque. Pour

lui permettre de venir en

France et de se faire opérer,

10 000 euros sont nécessaires.

Pour récolter cette somme,

ENSAE Solidaire organise le

troisième Challenge ENSAE

Sol’foot qui verra

s’affronter, le samedi 24 mai

prochain, des équipes

d’élèves et d’anciens élèves

de l’ENSAE et de l’ENSAI.

Pour l’occasion, la ville de

Malakoff prête gracieuse-

ment le terrain du stade

> ENSAE

Marcel-Cerdan.

Vous pouvez soutenir cette

opération et votre équipe

préférée en faisant un don

sur le site

http://www.ensae.org/ensae

solfoot/ ou en envoyant un

don par chèque.

Venez également supporter

les équipes dès 14 h.

Journée festiveL’Amicale Bretonne de

Malakoff organise une jour-

née festive le samedi 24 mai

à Giverny et Triel-sur-Seine.

Au programme : visite de la

maison et des jardins de

Claude Monet à Giverny,

repas au «Coq au Vin», pro-

menade en bordure de Seine.

Le départ en car est prévu

à 7 h 30, devant le métro

Malakoff-Plateau de

Vanves, pour un retour vers

20 h 30. Les personnes inté-

ressées peuvent contacter

Gisèle Gautier au 01 46 57

04 01. Prix pour les adhé-

rents : 65 €, pour les nonadhérents 75 €.

> Amicale bretonnede Malakoff

nature que ce soit, dispo-

nibles dans les familles.

Nous faisons appel aux

habitants de notre Ville en

possession d’éléments et

leur demandons de prendre

contact avec l’Union Locale

des Anciens Combattants

au 01 46 57 08 83 ou 01 49

65 98 63 ou encore sur place

au 26, rue Victor-Hugo.

convivial leur sera servi.

L’après-midi sera libre pour

la découverte de la ville de

Dieppe. Une participation

de 30 euros sera demandée.

Départ en car de Malakoff

à 7 h au métro Malakoff-

Plateau de Vanves.

L’ARAC attend vos réponses

le 18 mai au plus tard.

ARAC 28, rue Victor-hugo,

permanence le 2ème diman-

che de chaque mois, de 10 h

à 12 h.

Page 27: LLeess mmuuttaattiioonnss ddee ll’’ééccoonnoommiiee

Crédits, assurances, épargne

Page 28: LLeess mmuuttaattiioonnss ddee ll’’ééccoonnoommiiee

AGENDA

Coups de � de l’ACLAM> Art écologie et environnement, Conférence 7 : Portrait de l’artiste en jardinier “L’art et la pla-nète : histoires naturelles”Jeudi 29 mai, 19h, à la Maison de la Vie AssociativeConférence 8 : Sauvons les tournesols ! “Art contemporain et développement durable” Vendredi20 juin, 19 h, à la Maison de la Vie Associative> Café philosophique, vendredi 30 mai 2008À la recherche du bonheur : épicuriens, stoïciens, cyniques et sceptiquesM. Eric Oudin, professeur de philosophie au lycée Michelet de Vanves19 h, Santa Maria 9 rue Paul-BertTarifs : 6 €pour les adhérents ACLAM/8 €pour les non-adhérents/3 €pour les -20 ans.> Exposition VLAMINCK : un instinct fauve au Musée du Luxembourg, dimanche 18 mai. Départdu Métro Malakoff – Plateau de Vanves à 12 h 15Tarif visite commentée avec audio guide : 11 €> Café cabaret « Martial » : vendredi 13 juin19 h, café L’Univers 24, avenue Pierre-LarousseTarifs : 6 €pour les adhérents ACLAM/8 €pour les non adhérents/3 €pour les -20 ans.

RENDEZ-VOUSCITOYENProjectiondu documentairede Pierre Tredez,«Amères victoires»> 20 h, Jours de fête,47 av. Pierre-Larousse

> 14 MAI

CONCERTS ZIK AL’OREILLEUtviklingsgang (ovnijazz) et Panam Panic(jazz funk hip-hop)> 20 h, Jours de fête,47 av. Pierre-Larousse

> 16 MAI

ARTISTESPOUR LA PAIX > Bibliothèque Pablo-Néruda

> 14 AU 28 MAI

VIDE GRENIERS DEPRINTEMPSCentre ville> 8 h 30 – 18 h 30

> 17 MAI

THÉÂTRE«Jardins peints»danse & vidéo jeune public > Théâtre 71

> 14 au 16 MAI

CONFÉRENCESQuand les femmesdisparaissent en Asie > 20 h 30,Maison de la Vie Associative

> 17 MAI

RÉCRÉACOURTCourts-métrages jeunepublic (3 à 14 ans)> Jours de fête,47 av. Pierre-Larousse

> 21 MAI

CINER-GOÛTER“Les trois brigands”Dès 6 ans >15 h, cinéma Marcel-Pagnol

> 24 MAI

SLAM ET JAM SESSION>20 h 30, Jours de fête,47 av. Pierre-Larousse

> 24 MAI

THÉÂTRE 71Reprise de «Forêts»de Wajdi Mouawad

> 28 MAI AU 7 JUIN

FÊTE DE LA VILLE>Parc SalagnacBd. de stalingrad

> 6, 7 ET 8 JUIN

VOTATION CITOYENNEJusqu’au 25 mai > Hôtel de ville, Maison de la VieAssociative, Marché du centre,Barbusse, Jours de fête

> 19 MAI

EXPOJulie OlesksiakPrésente les chants etles images rapportéesDe son voyage de Parisà Pékin>7 h 30, Jours de fête47, av. Pierre-Larousse

> 24 MAI

PARLONS DE TOÎT>9 h/13 h 30Place du 11-Novembre

> 11 JUIN

> Les films de juin> Cinéma Marcel-Pagnol,17, rue Béranger.Tél. 01 46 54 21 32

>Désengagementde A.Gitaï. (VO)

>La zona, proprié-té privéede Rodrigo Pla. (VO)

>Chasseurs dedragonsde G.Ivernel et A.Qwak.

>Passe-passede Tonie Marshall.

>Rome plutôt quevousde Tariq Teguia. (VO)

>L’ile de Nim>Deux jours à tuerde Jean Becker.

>Les citronniersde Eran Riklis. (VO)

>Les 3 brigandsde CF CG.

>Né en 1968de O.Martineau et J.Ducastel.

>L’un contrel’autrede Jan Bonny. (VO)

>Hortonde J.Hayward et S.Martino.

>Ciao Stefanode G.Zanessi. (VO)

>Wonderful townde Aditya Assarat. (VO)

>We feed thewold, le marché dela faimde Erwin Wagenhofer. (VO)(rencontre le 5 juin)

MAISON DES ARTSVernissage«Mobilier Urbain»>18 h

> 31 MAI