on peut tous changer quelque chose · 4Ème mission au congo, du 28 juin au 15 juillet devant la...

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Je m’appelle Francine, je suis originaire de Madagascar et j’habite Angers. Cette année, j’ai perdu mon mari, emporté par le cancer, après plus de 40 ans de ma- riage. Jean-Jacques a passé ses derniers mois de vie hospitalisé dans une unité de soins palliatifs. Le plus difficile pour moi dans cette épreuve était de devoir faire face à son refus d’entendre quoi que ce soit en rapport avec Dieu ou avec la foi. D’origine catholique, il avait depuis long- temps tourné le dos à l’Eglise, pour une raison dont il n’a jamais voulu parler. Pour ma part, en tant que chrétienne en- gagée, j’avais essayé de lui parler du Sei- gneur et de la nécessité de se préparer à Le rencontrer. Mais il restait hermétique- ment fermé à ce message. Le jour où le médecin nous a appris qu’il n’y avait plus rien à faire contre la maladie, j’ai fait part de mon désarroi à mon pasteur. Ce dernier m’a remis le CD « QUELQU’UN T’AIME », de Philippe De- courroux, en me conseillant vivement de le faire écouter à mon mari. J’ai donné le CD à Jean-Jacques, en lui laissant un week-end pour l’écouter. De mon côté, je priais ardemment que ces chants, ces témoignages et ces illustra- tions expliquant le message de l’Evangile de façon simple et percutante touchent son cœur. Et l’incroyable s’est produit. Le lundi matin, lorsque je suis arrivée à son che- vet, Jean-Jacques était différent. Il m’a expliqué que certains passages du CD l’avaient profondément impacté, et notamment le chant « Tout recommencer » avec le texte qui l’introduit, l’histoire du fils d’un juge qui prend la place d’un cri- minel qui vient d’être condamné à mort. « Tu vois, lui ai-je dit, c’est ce que Jésus a fait pour toi, comme pour chacun d’entre nous. Il a pris notre place de condamnés ! Il est mort afin que nous ayons la vie ! » À ce moment-là, mon mari a compris le sens du pardon et de la grâce de Dieu. Il a été tellement touché qu’il a remis sa vie entre les mains de Jésus, recevant Son pardon et Son salut. Il a découvert une paix qu’il ne connaissait pas et qui l’a délivré des angoisses et de la peur de la mort qui jusque-là le tenaillaient. Durant huit mois, j’ai passé tous les jours à son chevet, de 8h du matin à 20h, dans le partage, la prière et la louange. Mon pasteur est venu le voir plusieurs fois pour parler et prier avec lui. Je les laissais seuls, et, quand je retrouvais mon mari après ces moments, il était plus paisible, regrettant seulement de ne pas avoir connu plus tôt le Seigneur et Son amour. Le 3 avril, Jean-Jacques nous a quittés. Il est parti en paix, me laissant certes désemparée par son départ, mais, para- doxalement, dans la joie et la reconnais- sance d’avoir la certitude de son salut. Par ailleurs, j’ai pris conscience que ces moments si pénibles m’ont amenée à plus de persévérance dans la prière et de force dans ma foi. Le 28 octobre dernier, c’était notre an- niversaire de mariage. Pour la première fois depuis 41 ans, mon mari n’était pas à mes côtés à cette date. C’est ce jour- là que Philippe Decourroux m’a appelée au téléphone pour me demander de ré- diger ce témoignage. C’était un cadeau aussi inattendu que bienfaisant, qui m’a montré, une fois de plus, la bonté de Dieu envers moi. Merci au Seigneur, et merci à Philippe pour l’impact qu’a eu son CD dans la vie de mon mari. Francine Dambreville QUELQU'UN T'AIME E. D . news N°12 On ne peut pas tout changer dans le monde, mais ON PEUT TOUS CHANGER QUELQUE CHOSE ! DÉCEMBRE 2019

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Page 1: ON PEUT TOUS CHANGER QUELQUE CHOSE · 4ÈME MISSION AU CONGO, DU 28 JUIN AU 15 JUILLET Devant la prison de Bukavu, une équipe place les pains dans des sachets Les détenus dans la

Je m’appelle Francine, je suis originaire de Madagascar et j’habite Angers. Cette année, j’ai perdu mon mari, emporté par le cancer, après plus de 40 ans de ma-riage. Jean-Jacques a passé ses derniers mois de vie hospitalisé dans une unité de soins palliatifs. Le plus difficile pour moi dans cette épreuve était de devoir faire face à son refus d’entendre quoi que ce soit en rapport avec Dieu ou avec la foi. D’origine catholique, il avait depuis long-temps tourné le dos à l’Eglise, pour une raison dont il n’a jamais voulu parler.

Pour ma part, en tant que chrétienne en-gagée, j’avais essayé de lui parler du Sei-gneur et de la nécessité de se préparer à Le rencontrer. Mais il restait hermétique-ment fermé à ce message.

Le jour où le médecin nous a appris qu’il n’y avait plus rien à faire contre la maladie, j’ai fait part de mon désarroi à mon pasteur. Ce dernier m’a remis le CD « QUELQU’UN T’AIME », de Philippe De-courroux, en me conseillant vivement de le faire écouter à mon mari.

J’ai donné le CD à Jean-Jacques, en lui laissant un week-end pour l’écouter. De mon côté, je priais ardemment que ces chants, ces témoignages et ces illustra-tions expliquant le message de l’Evangile de façon simple et percutante touchent son cœur.

Et l’incroyable s’est produit. Le lundi matin, lorsque je suis arrivée à son che-vet, Jean-Jacques était différent.

Il m’a expliqué que certains passages du CD l’avaient profondément impacté, et notamment le chant « Tout recommencer »

avec le texte qui l’introduit, l’histoire du fils d’un juge qui prend la place d’un cri-minel qui vient d’être condamné à mort. « Tu vois, lui ai-je dit, c’est ce que Jésus a fait pour toi, comme pour chacun d’entre nous. Il a pris notre place de condamnés ! Il est mort afin que nous ayons la vie ! »

À ce moment-là, mon mari a compris le sens du pardon et de la grâce de Dieu.

Il a été tellement touché qu’il a remis sa vie entre les mains de Jésus, recevant Son pardon et Son salut. Il a découvert une paix qu’il ne connaissait pas et qui l’a délivré des angoisses et de la peur de la mort qui jusque-là le tenaillaient.

Durant huit mois, j’ai passé tous les jours à son chevet, de 8h du matin à 20h, dans

le partage, la prière et la louange. Mon pasteur est venu le voir plusieurs fois pour parler et prier avec lui. Je les laissais seuls, et, quand je retrouvais mon mari après ces moments, il était plus paisible, regrettant seulement de ne pas avoir connu plus tôt le Seigneur et Son amour.

Le 3 avril, Jean-Jacques nous a quittés. Il est parti en paix, me laissant certes désemparée par son départ, mais, para-doxalement, dans la joie et la reconnais-sance d’avoir la certitude de son salut. Par ailleurs, j’ai pris conscience que ces moments si pénibles m’ont amenée à plus de persévérance dans la prière et de force dans ma foi.

Le 28 octobre dernier, c’était notre an-niversaire de mariage. Pour la première fois depuis 41 ans, mon mari n’était pas à mes côtés à cette date. C’est ce jour-là que Philippe Decourroux m’a appelée au téléphone pour me demander de ré-diger ce témoignage. C’était un cadeau aussi inattendu que bienfaisant, qui m’a montré, une fois de plus, la bonté de Dieu envers moi.

Merci au Seigneur, et merci à Philippe pour l’impact qu’a eu son CD dans la vie de mon mari.

Francine Dambreville

QUELQU'UN T'AIME

E.D.news

N°12

On ne peut pas tout changer dans le monde, mais

ON PEUT TOUS CHANGER QUELQUE CHOSE !

Berthold Akzidenz Grotesk, condensed

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Après un passage par Kinshasa avec, entre autres, une action à la prison cen-trale, le programme prévu à Panzi est in-tensif : Enseignements, concert, visites et prière pour les malades, actions dans deux prisons.

Comme à chaque passage là-bas, nous consacrons du temps aux victimes de violences sexuelles, toujours aussi nom-breuses dans l'enceinte de l'hôpital.

Une somme d’argent assez conséquente nous a été remise pour les « enfants ser-pents », ces enfants issus du viol qui sont pris en charge par l’hôpital. Une partie de cet argent sera investie dans l’achat de vê-tements.

Espoir Diffusion soutient le travail du frère de Denis, Herman Mukwege, qui s’occupe des très jeunes filles sorties de la prostitu-tion. Je reconnais plusieurs d’entre elles, rencontrées l’an dernier. Après ce qu’elles ont vécu, c’est beau de voir leur progres-sion dans ce nouveau chemin de vie et de dignité retrouvée.

Nous retrouvons la prison de Bukavu, déjà visitée l’an dernier. 4000 pains sont offerts aux 1800 détenus ainsi qu’aux surveillants. Quand on voit comment ces derniers ré-clament une part de ce qui est destiné aux

détenus, on réalise combien la misère est omniprésente, partout dans le pays.

La seconde prison, située à Kabaré, petit village de campagne, à une heure de route de Bukavu, est l’un des endroits les plus mi-sérables que j’aie vus.

Les trois cents prisonniers enfermés là vivent dans le dénuement le plus total : pas un livre, pas un jeu, pas un ballon, rien. Pas même du bois pour cuire les maigres aliments dans la pièce aux murs noircis qui fait office de cuisine.

Dans cet enfer, les gens meurent de faim, au propre comme au figuré. Là aussi, nous apportons deux pains à chaque détenu, sans oublier les gardiens. L’occasion pour moi de leur rappeler que ce pain, le pain du boulanger, calmera leur faim durant

quelques heures, mais que le Pain de Vie, la Parole de Dieu, peut les nourrir durant toute leur existence. Nous offrons une bible pour chaque cellule, ainsi qu’une somme d’argent pour acheter du bois pour le feu.

Le point culminant de la mission est le grand événement organisé par Her-man Mukwege et son équipe sur le ter-rain de football à côté de l’hôpital, sur le thème des violences faites aux femmes.

600 t-shirts portant l’inscription NAWAHESHIMU WANAWAKE – Je res-pecte les femmes – sont distribués. Lors du concert donné devant près de 2000 per-sonnes, j’annonce avec force le message de l’Evangile et la nécessité de revenir aux valeurs de respect et d’amour du prochain pour pouvoir retrouver des perspectives d’avenir dans ce pays en ruines.

MISSION À KINSHASA ET PANZI4 È M E M I S S I O N A U C O N G O , D U 2 8 J U I N A U 1 5 J U I L L E T

Devant la prison de Bukavu, une équipe place les pains dans des sachets

Les détenus dans la cour de la prison de Kabaré

La cuisine de la prison

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Début octobre, le container destiné aux prisons ivoiriennes est envoyé. Plusieurs tonnes de matériel (vête-ments, meubles, lits et appareils divers) sont soigneusement entassées par quelques membres d’Espoir Diffusion aidés de plusieurs bénévoles.

Il contient également 5'400 bibles, of-fertes gracieusement par l’association « Bibles par internet ». Ces précieux ouvrages, accompagnés par plusieurs milliers de CD Decourroux ainsi que plus de 1500 livres « Ces mots dont j’avais peur » et « L’apprenti », sont at-tendus avec impatience afin d’être dis-tribués dans les 34 prisons du pays.

Espoir Diffusion, ainsi que toute l’équipe du Pasteur Akpa, remercient très cha-leureusement toutes les personnes qui soutiennent ce projet. Nous vous sommes très reconnaissants, convain-

cus que cette action aura un puissant retentissement non seulement dans les prisons, mais également dans tout ce magnifique pays.

PROJET SECONDE CHANCEU N C O N T A I N E R P O U R A P P O R T E R E S P O I R E T S O U T I E N A U X D É T E N U S D E C Ô T E D ’ I V O I R E

MISSION EN CÔTE D’IVOIRED U 2 A U 1 1 S E P T E M B R E

Aux côtés de notre ami le pasteur Akpa Gnagne, nous visi-tons des églises, donnons deux conférences sur le thème de l’esclavage moderne, enregistrons plusieurs émissions radio et menons des actions dans 3 prisons. L’impact global est très encourageant : dans la rue, dans les églises, dans les prisons ou encore à travers les émissions radio, de nom-breuses personnes témoignent avoir trouvé – ou retrouvé – le chemin de la foi en Jésus-Christ.

Plus de trois cents repas sont distribués dans la prison de Dabou et plusieurs centaines de pains à la prison de Grand Bassam. À la maison d'arrêt et de correction d’Abidjan, la MACA, ce sont huit mille pains qui sont offerts aux détenus ainsi qu’aux gardiens. Un des membres de notre équipe, lui-même détenu là l’an dernier, se souvient : « Le jour où vous

êtes venus, c’était comme si une pluie de pains s’était déver-sée sur la prison ». Le jeune homme se montre très recon-naissant envers nous et reconnaît que son séjour en prison lui a permis de découvrir véritablement l’Evangile.

Après la prière, cette femme est tout étonnée de pouvoir remarcher normalement

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TÉLÉCHARGEMENTGRATUIT !

QUELQU’UN T’AIME V O L U M E 2

Les 10'000 premiers exemplaires du CD « QUELQU’UN T’AIME, volume 2 », ont été très vite écoulés. Une nouvelle livraison nous permet de continuer la distribution de ce CD qui a déjà impacté bon nombre de personnes.

TÉMOIGNAGE :Un jour de ce printemps, dans la boîte à livres ( une ancienne cabine téléphonique ) de mon village, un message m'atten-dait : "Quelqu'un t'aime" Waoooh !!! Ce message est-t-il vrai-ment pour moi ? De toute évidence oui car, à cette heure ma-tinale, il n'y avait que moi.

Curieuse de voir qui pouvait bien m'adresser un si beau mes-sage, je l'ai saisi, comme pour qu'il reste vrai. De retour dans ma voiture, j'ai mis le CD. J'étais tellement touchée par les paroles des chansons et les différents témoignages que je me suis retrouvée comme hors du temps… et en retard dans le programme de ma journée.

Je l'ai laissé "traîner" dans le lecteur en espérant que mon mari, encore un peu sceptique quant à l'existence de Dieu, "tombe" dessus. Cela n'a pas manqué : il l'a écouté et réé-couté. Il a été très touché par le changement que Dieu peut apporter dans la vie de gens ordinaires, comme lui.

Par la suite, le CD « Quelqu’un t’aime, volume 2 » m'a été don-né par une amie, et là, rebelotte. Depuis, mon mari a com-mencé à ouvrir son cœur pour recevoir l'amour de Dieu et, ce samedi 19 octobre, il a donné sa vie au Seigneur.

Merci Seigneur et merci à vous tous !

_______________

Toujours proposés contre libre participation, nos CD QUELQU’UN T’AIME volume 1 et volume 2 sont dès à pré-sent disponibles en téléchargement gratuit sur notre site www.espoirdiffusion.ch

Merci de diffuser l’info autour de vous.

IBANSuisse : CH31 0900 0000 1025 1491 1 - CCP 10-251491-1France : FR76 1027 8070 2100 0205 1364 531Belgique : BE65 0016 1018 0596 - BIC GEBABEBB

Cette E.D. NEWS est envoyée gratuitement à toute personne qui en fait la demande. Pour cela, il suffit de vous inscrire sur la page d’accueil de notre site www.espoirdiffusion.ch ou d’écrire à l’adresse postale ci-dessous.

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6 décembre TRAMELAN26 janvier NEUCHÂTEL26 février – 8 mars BUKAVU, Congo

Date à réserver dans vos agendas :

2ème RENCONTRE PORTEURS D’ESPOIRles 16 – 17 mai 2020 à TAVANNES

Il reste des dates disponibles pour l’organisation de concerts, conférences et célébrations.

Contact : [email protected] : www.decourroux.ch

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