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Journal étudiant de l’école secondaire Pierre-Laporte Oléoduc Énergie Est EBOLA Par Clara Drolet-Lauzon Les ondes Gravitationnelles Par Sophie Lacroix Les OSCARS Par Ignacio Perezmontemayor Cruz

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Journal étudiant de l’école secondaire Pierre-Laporte

Oléoduc Énergie Est

EBOLA

Par Clara Drolet-Lauzon

Les ondes

Gravitationnelles

Par Sophie Lacroix

Les OSCARS

Par Ignacio

Perezmontemayor Cruz

Table des matières

Actualité

P. 3 Chronique géopolitique: Mission contre l’ÉI

P. 3-4 Ébola : l’indifférence totale

Environnement

P. 4-5 Oléoduc Canada: le Québec se tire-t-il dans le pied?

Culturel

P. 6-7 Les Oscars

P. 8 Une sortie créative au Théâtre de la Dame de Cœur

Découverte scientifique

P. 8-9 Les ondes gravitationnelles

Sports

P. 9 Les Lions

P. 9 Entraînement de natation

Autres

P. 10 Entrevue avec Mme Charbonneau

P. 11 Pierre-Laporte et son histoire

Jeu

P. 12 Mot caché

Chronique géopolitique:

Mission contre l’ÉI

Par François Pelletier

L e gouvernement de Justin Trudeau vient tout

juste d’annoncer une nouvelle mission mili-

taire qui change l’approche du Canada face aux

conflits qui sévissent en Irak et en Syrie. Cette

mission coûtera plus cher, sera plus longue et plus

dangereuse que les efforts passés du Canada vi-

sant l’éradication de l’EI. Cette nouvelle mission

vise une approche autant humanitaire que mili-

taire; quelque 200 militaires seront envoyés pour

former et conseiller les troupes irakiennes et

kurdes du nord de l’Irak et 600 autres qui appuie-

ront la mission sur plusieurs autres plans. La mis-

sion prévoit de l’aide pour stabiliser la région après

la fin des hostilités. En effet, lorsque les régions

dévastées par les affrontements seront recon-

quises, il faudra appuyer les autorités locales afin

qu’elles soient capables de les conserver. D’im-

portants efforts diplomatiques seront nécessaires

à la stabilisation du secteur car plusieurs pays tou-

chés sont déchirés par des guerres intestines. Le

coût prévu pour cette mission est de 1.6 milliard

de dollars sur trois ans, mais le prix le plus élevé

serait, bien sûr, les pertes humaines possibles se-

lon le chef d’état- major des forces canadiennes.

Source: LATRAVERSE, Emmanuelle (Radio-Canada) [mise à jour le

mardi 9 février 2016]

Ebola :

L’indifférence totale

Par Clara Drolet-Lauzon

N ous avons tous entendu parler de l’épidémie

d’Ebola qui a sévi en Afrique, plus particuliè-

rement en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée. En

fait, entre décembre 2013 et août 2015, on a dé-

nombré 11 350 décès liés à ce virus, le plus grand

nombre de victimes d’une épidémie dans toute l’his-

toire.

La communauté internationale n’a pas réagi assez

rapidement pour éviter toutes ces morts. À

l’été 2014, Médecins sans frontière (MSF) lançait un

vibrant appel. « L’épidémie ne sera pas contenue

sans un déploiement massif de ressources sur le

terrain. L’Organisation mondiale de la santé (OMS),

en particulier, doit augmenter ses efforts pour être à

la hauteur des besoins », déclarait alors la pédiatre

montréalaise Johanne Liu, présidente internationale

de MSF. Longtemps, elle a été la seule à manifester

son indignation dans les médias d’ici et d’ailleurs.

Il a fallu que des Occidentaux, des Américains en

particulier, soient touchés par Ebola pour qu’enfin

les médias des pays industrialisés parlent du fléau

et que les États financent de façon plus efficace des

soins sur place en

Afrique de même que des

travaux de recherche.

Actualité

P.3

Le virus de l’Ebola a été découvert en 1976 au

Zaïre, l’actuelle République démocratique du Congo.

Mais les recherches pour trouver un remède ont

commencé seulement après les attentats du 11 sep-

tembre 2001, les autorités craignant une guerre bac-

tériologique. Pour ces travaux scientifiques, notre

pays a déboursé un total de 7 millions de dollars.

En 2005, le Laboratoire national de microbiologie du

Canada met au point un vaccin contre l’Ebola. Les es-

sais sur les primates sont concluants. On s’attend

alors à ce que les firmes pharmaceutiques prennent la

relève pour réaliser les tests sur les humains et com-

mercialiser éventuellement le remède. Mais rien ne

bouge.

Ainsi, cinq ans passent avant qu’une entreprise phar-

maceutique s’approprie la licence du vaccin. Mais

cette dernière s’en soucie peu, donc les recherches

piétinent, car le potentiel de profit est faible. En effet,

lorsque l’épidémie survient, l’étape des essais sur

l’homme n’avait même pas débuté. C’est pourquoi, en

septembre 2014, 10 mois après l’éclosion de l’épidé-

mie, la communauté internationale se réunit pour ac-

célérer les démarches au niveau des essais cliniques.

Ces derniers ont donc débuté plus tard alors que l’apo-

gée de la crise était déjà passée. Bonne nouvelle tou-

tefois, l’efficacité du vaccin canadien VSV-Ebov a été

confirmée.

En janvier dernier, l’OMS annonçait la fin de l’épidé-

mie en Afrique de l’Ouest. Mais avons-nous réelle-

ment appris de cette catastrophe? Que ferons-nous

la prochaine fois?

Oléoduc Canada: le Québec

se tire-t-il dans le pied?

Par Frédérique Bordeleau

Ces derniers temps, le projet d'oléoduc Énergie Est

a fait beaucoup parler de lui. Selon Transcanada

ainsi que plusieurs provinces, ce projet serait béné-

fique puisqu'il créerait de nombreux emplois, alors

que les écologistes, eux, affirment que ce pro-

gramme aurait des retombées catastrophiques tant

sur un point de vue environnemental que social.

Mais concrètement, quels sont les enjeux liés à ce

projet? Quelles conséquences pourrait-il avoir? Et

serait-il réellement responsable de la part du Cana-

da d'initier ce projet alors que la Conference of Par-

ties, qui s'est déroulée à Paris en décembre dernier,

a décrété qu'il était capital de réduire considérable-

ment la production de gaz à effet de serre et de con-

sommer des énergies renouvelables à 100 % d'ici

2050?

Environnement

P.4

Tout d'abord, il faut savoir que l'oléoduc servira à

transporter quotidiennement 1,1 million de barils

de pétrole brut issu des sables bitumineux et ce,

sur une distance de 4 600 kilomètres. Effective-

ment, ce combustible fossile est produit majoritai-

rement en Alberta et en Saskatchewan mais n'y

est raffiné qu'en petite quantité. Cette lourde tâche

est donc laissée aux raffineries de l'Est du Cana-

da, notamment à celles du Québec, puis, le pé-

trole est exporté par voie maritime depuis le Nou-

veau-Brunswick.

Économiquement, les avis sont partagés concernant

la rentabilité du projet. En effet, au Québec, on es-

time les retombées fiscales à environ 2 millions de

dollars par année, sans compter la création d'ap-

proximativement 60 emplois, une fois la phase de

construction terminée. Cependant, les coûts d'édifi-

cation de cet oléoduc, assumés par le gouverne-

ment fédéral, sont évalués à 12 milliards de dollars

canadiens. De plus, en cas d'un bris, notamment

lors d'un déversement majeur de pétrole dans les

eaux québécoises, ce serait à la province ainsi qu'à

la municipalité de débourser afin de réparer les

dommages, estimés entre 1 et 10 milliards, selon la

gravité du cas. D'ailleurs, une étude complétée par

l'École Polytechnique démontre que les berges du

Saint-Laurent seraient trop instables pour soutenir le

pipeline, un des facteurs qui augmenterait les

risques de bris de cette infrastructure.

D'un point de vue environnemental, ce projet au-

rait des conséquences catastrophiques : en plus

d'augmenter drastiquement la production prove-

nant des sables bitumineux, ce qui émettrait de

30 à 32 millions de tonnes de gaz à effet de serre,

on note des failles dans la surveillance des pipe-

lines déjà introduits sur le territoire québécois. En

effet, si un déversement avait lieu, un maximum

de 10 minutes serait requis afin de fermer la sec-

tion du pipeline défectueuse. Ensuite, 12 minutes

supplémentaires seraient essentielles pour clore

les clapets de sécurité ainsi que les stations de

pompage. Sachant que l'oléoduc a la capacité de

transporter 1,1 million de barils de pétrole brut

chaque jour, ce sont près de 121 000 litres qui

s'écouleront du pipeline chaque minute! De sur-

croît, « les systèmes de surveillance prévus par

TransCanada ne pourraient détecter une fuite

dont le débit serait de moins de 1,5 % du total de

celui de l’oléoduc. Or, une fuite de 1,5 % du débit

représenterait pas moins de 2,6 millions de litres

par jour. », affirme une première étude environne-

mentale indépendante réalisée au Québec suite

aux demandes de plusieurs municipalité touchées

par la construction de cette infrastructure. Bref, ce

projet comporte énormément de risques.

Mais ce n'est pas tout. En plus d'avoir d'im-

menses répercussions sur l'environnement,

ce projet peut aussi compromettre la santé

des individus. En effet, le pipeline traversera

un grand nombre de cours d'eau, dont le

fleuve Saint-Laurent qui, comme mentionné

plus haut, a des berges trop instables

pour supporter le poids de cette infras-

tructure. Résultat: en cas de rupture de

la canalisation, ce sont les sources d'eau

potable de millions de Québécois qui ris-

quent d'être contaminées. Aussi, afin de

diluer le brut des sables bitumineux pour

que leur voyage dans les tuyaux soit plus

fluide, de nombreux produits chimiques

sont requis. Parmi eux, on peut compter

P.5

du benzène (ayant des propriétés cancérigènes),

du toluène (irritant la peau, les yeux et le système

respiratoire) et des HAP (hydrocarbures aroma-

tiques polycycliques) causant aussi certains can-

cers, de l'asthme ainsi que des problèmes hormo-

naux.

En conclusion, le prix du projet d'oléoduc Énergie

Est est très cher à payer, que ce soit par rapport

aux répercussions qu'il aura sur l'écologie ou sur

la santé des Québécois. De plus, économique-

ment, il comporte aussi beaucoup de risques, no-

tamment lors d'un déversement puisque ce sont

les municipalités ainsi que le gouvernement pro-

vincial qui devra débourser afin de réparer les

dommages. Aussi, actuellement, la fabrication du

pétrole à partir des sables bitumineux n'est aucu-

nement avantageuse puisque le coût de produc-

tion dépasse le coût de vente! Il ne reste donc

plus qu'une question à se poser: pourquoi le Qué-

bec devrait-il accepter la construction de cette in-

frastructure? La réponse n'en tient donc plus qu'à

nos citoyens et très chers politiciens.

100 nouvelles de Pierre-Laporte Une collection de recueils

de nouvelles littéraires

Depuis 2011, les élèves du deuxième cycle publient

leurs œuvres et invitent les lecteurs, parents, amis,

inconnus mystérieux ou autre, dans leurs univers

éclectiques. Des mondes sombres, dangereux, par-

fois terribles, toujours douteux. Des personnages

noirs, lugubres, bouleversés ou dérangeants. Des

mots solides, des images fortes, des histoires percu-

tantes.

Tome 1 100 nouvelles de Pierre-Laporte

157 nouvelles réalistes ou fantastiques

18 poèmes, 529 pages, publié en juin 2011

Tout est branché. Les récepteurs s’apprêtent à recevoir ce

que nos émetteurs ont créé, conçu, façonné, revu, perfection-

né, léché et, dans certains cas, parfait. Mais on ne soulève

aucun interrupteur, on n’appuie sur aucune touche. La trans-

mission se fera par la volonté de celui qui lit de capter le signal

de ceux qui ont écrit.

D’aucuns diront : «De sympathiques textes d’élèves.»

D’autres y verront le fruit d’un travail académique, un mignon

projet scolaire ou même une prétention littéraire discutable. Je

préfère y voir une contre-attaque au cynisme ambiant véhiculé

par l’opinion abrutissante selon laquelle les jeunes lisent peu

et écrivent moins.

Chaque texte représente, pour son auteur, une progression

appréciable dans sa maîtrise de la bête, dans son maniement

de la langue française. D’où la présence de certaines cons-

tructions de phrases qui pourraient soulever quelques sourcils

puristes. Cependant, si l’on garde à l’antenne que ce ne sont

pas tous les grands musiciens qui savent lire la musique, et

que tous les grands écrivains, des grimauds aux prix Nobel,

ont recours aux réviseurs, illustres « garde-mots » des mai-

sons d’éditions, nulle jeune plume du présent recueil n’a de

quoi rougir. Au contraire.

Une première publication, une première exposition aux yeux

extérieurs de cette ruche hermétique qu’est la classe, com-

porte déjà son lot d’émotion, de l’excitation à l’anxiété, de la

satisfaction à l’anticipation. Et de cette vulnérabilité naît le dé-

sir d’améliorer le signal pour le prochain épisode.

Tome 2 Bouches Baies

76 nouvelles réalistes ou fantastiques

327 pages, publié en décembre 2013

« Moi, je raconte des histoires », chantait Paul Piché.

Des histoires, comme une ouverture sur une idée, comme un

judas sur monde modifié, comme une baie sur un univers qui

nous échappe.

Des histoires comme des murmures qui se racontent, comme

des soupirs qui se révèlent, comme des cris qui s’effraient réci-

proquement.

Des histoires comme chaque contribution rassemblée dans ce

présent ouvrage. Et pour chacun d’elles, une victoire de son

auteur sur cette langue qui nous dépasse. Pour développer le

personnage, l’intrigue, l’univers, chaque jeune a dû rouvrir sa

fenêtre à plusieurs reprises, regarder avec des yeux nouveaux

sa création pour l’amener un pas plus loin sur la route de la

narration.

Les résultats sont surprenants. Ces histoires, qui nous attirent

comme un soupçon de lumière filtrant d’un ajour moqueur,

vous laisseront « Bouches Baies. »

À paraître en mai 2016 Édition 2015-2016

Reflets chimériques

Quatrième tome de la

collection

100 nouvelles de Pierre-Laporte

L’équipe est à l’œuvre pour la produc-

tion du quatrième tome. Plus d’une

centaine de textes captivants et origi-

naux. Surveillez la page Facebook ou

le site de l’école pour les détails con-

cernant la date de parution et la soi-

rée lancement.

Tome 3 Cauchemars et autres plaisirs

quotidiens

72 cauchemars et 32 plaisirs quotidiens

420 pages, publié en décembre 2014

Normalement, un cauchemar, ça frappe la nuit. Au réveil, la réali-

té reprend les commandes du quotidien… Normalement. Mais il

n’y a rien de normal pour les protagonistes des 71 cauchemars

éveillés qui colorent ce recueil de nouvelles littéraires. S’ajoutent

une trentaine de nouvelles, réalistes et fantastiques, fruits de la

plume de nos finissants de juin 2014. En tout, 101 textes, 420

pages de pur bonheur… noir.

Les Oscars

Par Ignacio

Perezmontemayor Cruz

Le mois de février est rempli

de dates importantes

comme la Saint-Valentin et le Superbowl. Person-

nellement, celle qui m’importe le plus (ainsi qu’à la

plupart des cinéphiles) c’est la remise des prix de

l’Académie, aussi connus sous le nom d’Oscars, qui

s’est déroulée le 28 février. Dans cet article, vous

trouverez tout ce que vous devez savoir sur cette

cérémonie.

Les origines :

L’AMPAS (Academy of Motion Pictures, Arts and

Science) remet les prestigieuses statuettes dans le

but de souligner l’excellence dans les divers aspects

des films sortis au cours de l’année en question. La

première cérémonie s’est déroulée en 1929 et elle

comportait 7 catégories : meilleur film, meilleur ac-

teur, meilleur actrice, meilleur scénario adapté, meil-

leur réalisateur, meilleure photographie et meilleurs

décors. De nos jours, on compte une vingtaine de

prix au total.

SCANDALE :

À cause d’un manque frappant de diversité parmi

les nommés aux Oscars pour la deuxième année

de suite, certains acteurs et réalisateurs d’origine

afro-américaine avaient exprimé leur désir de boy-

cotter la cérémonie. Jada-Pinkett Smith, l’épouse

de Will Smith, qui travaille présentement dans la

série Gotham (que je recommande fortement),

ainsi que le réalisateur Spike Lee (qui a déjà été

en lice deux fois aux Oscars) font partie des célé-

brités qui ont ouvertement fait part de leur indigna-

tion. Pendant la cérémonie, l’humoriste afro-

américain Chris Rock, qui animait la soirée, s’est

moqué de l’initiative de ses collègues sans toute-

fois renier leur cause.

Les mises en nomination :

Voici les mises en nomination pour les catégories

les plus importantes :

Meilleur acteur :

Bryan Cranston, « Dalton Trumbo »

Matt Damon, « Seul sur Mars »

Leonardo DiCaprio, « Le Revenant »

Michael Fassbender, « Steve Jobs »

Eddie Redmayne, « The Danish Girl »

Gagnant : Leonardo DiCaprio (enfin)

Source: Cinoche.com, Mad Max: La route du chaos P.6

Meilleur réalisateur :

Adam McKay, « The Big Short: La casse du

siècle »

George Miller, « Mad Max: La route du chaos »

Alejandro G. Iñárritu, « Le Revenant »

Lenny Abrahamson, « Room : Le Monde de

Jack »

Tom McCarthy, « Spotlight »

Gagnant: Alejandro G. Iñárritu

(deux fois de suite!)

Meilleure actrice :

Cate Blanchett, « Carol »

Brie Larson, « Room : Le

monde de Jack »

Jennifer Lawrence, « Joy »

Charlotte Rampling ,« 45 ans »

Saoirse Ronan, « Brooklyn »

Gagnante : Brie Larson

Meilleur film étranger :

« Mustang » (France)

« L'étreinte du ser-

pent » (Colombie)

« Le fils de Saul » (Hongrie)

« Theeb » (Jordanie)

« A War » (Danemark)

Gagnant : « Le fils de Saul »

Meilleur film :

« The Big Short : La casse du

Siècle »

« Le Pont des Espions »

« Mad Max: La route du

chaos »

« Le Revenant »

« Spotlight »

« Brooklyn »

« Room: Le monde de Jack »

« Seul sur Mars »

Gagnant : « Spotlight »

Mon coup de cœur :

« Mad Max : La route du chaos »

Personnellement, je ne suis pas un grand fan

des films d’action mais j’ai adoré celui-ci. L’his-

toire se déroule dans un monde post-apoca-

lyptique qui est visuellement époustouflant. L’his-

toire se résume à une course folle, mais le film

véhicule aussi un fort message écologique (en

essayant de nous montrer les conséquences

possibles du réchauffement climatique et des

guerres atomiques sur notre planète) ainsi que

féministe. En effet, l’héroïne de ce film, nommée

tout simplement Furiosa (Furieuse en espagnol),

non seulement vole la vedette à l’héros éponyme

du film, mais nous montre aussi un exemple d’un

personnage féminin fort qui est aussi complexe

au niveau émotionnel. Tout ce qui est effets spé-

ciaux dans ce film est à couper le souffle et ça

devient encore plus impressionnant quand on

sait que l’usage de l’animation par ordinateur est

quasiment nul. Le maquillage, les décors, la pho-

tographie, entre autres, sont sublimes. Sur le

plan technique, Mad Max a eu peu de concur-

rence aux Oscars. J’ai été agréablement surpris

de savoir que ce film avait reçu 10 mise en nomi-

nation, dont celle de meilleur film, car il est rare

que des films d’action soient en lice pour le prix

du meilleur film. Finalement, ce fut le film ayant

remporté le plus de statuettes au fil de la soirée

avec un total de six incluant celle du meilleur

montage.

Ma note : 94%

Source: Cinoche.com, Mad Max La route du chaos

P.7

SAVIEZ-VOUS QUE :

-Ce sera la deuxième fois que l’humoriste Chris Rock anime la cérémonie.

- Le record du film ayant le plus d’Oscars (onze!!!) est partagé entre 3 films : Ben-Hur (1959), Titanic (1997)

et Le seigneur des anneaux : le retour du roi (2003)

- Emmanuel Lubeski, le photographe mexicain qui a travaillé sur le film Le Revenant, est devenu le premier à

avoir gagné trois Oscars de suite dans cette catégorie.

- 22 ans après sa première mise en nomination, Leonardo DiCaprio a enfin gagné un Oscar!

Sortie créative au théâtre

Par Marie-Pier Lacroix

Situé à Drummondville, le Théâtre de la Dame de

Cœur est reconnu pour ses spectacles de marion-

nettes géantes. Au cours de l’année, il accueille des

groupes scolaires pour participer à un atelier créatif.

Depuis l’année passée, les élèves du groupe LLS

en secondaire deux ont la chance de visiter ce

théâtre.

Théâtre de la Dame de Cœur

Le 11 février 2016, avec le groupe LLS et LLS re-

lève, je suis partie en direction du théâtre. Une fois

sur place, nous avons tous participé à un atelier de

création de marionnettes géantes. Cette activité con-

sistait à fabriquer une marionnette et à la costumer.

Nous avons aussi eu le privilège d’expérimenter la

technique du harnais pour la manipulation de nos

marionnettes géantes. Après une répétition, les

équipes ont présenté leur spectacle devant le

groupe.

Pour construire une marionnette, on doit dans un

premier temps, créer sa structure à l’aide de tiges

de métal. Ensuite, on ajoute le mécanisme d’articu-

lation qui permettra au marionnettiste de la bouger.

À la toute fin, on habille la marionnette de divers

matériaux décoratifs afin de créer le personnage

correspondant au rôle attribué. Pour rendre cer-

taines marionnettes plus vivantes, les artisans insè-

rent des écrans qui remplacent les yeux habituelle-

ment peints.

Le Théâtre de la Dame de Cœur présente un nou-

veau spectacle chaque deux ans dans un espace

extérieur pouvant accueillir jusqu’à cinq cents per-

sonnes. On peut se procurer des billets au coût de

37,75 $. Aussi , dans le cadre du festival de Mon-

tréal en Lumière, le théâtre a fait des représenta-

tions gratuites intitulées Démesure. J’ai eu la

chance d’y aller et j’ai trouvé que les marionnettes

géantes étais très jolies. Par contre, le texte qui

portait sur le changement des unités de mesure

était moins captivant et m’a déçue. Je suis tout de

même contente d’avoir vue la représentation

puisque c’est impressionnant de voir des person-

nages surdimensionnés.

Festival de Cartellier

Cette année a eu lieu la 11e édition du festival de

Cartellier qui accueillait dix compagnies venues

d’Angleterre, de Pologne, de Colombie-Britannique

et du Québec. Ce festival s’est déroulé du 2 au 6

mars 2016. Ce fut une belle activi-

té à faire pendant la semaine de

relâche!

Les ondes gravitationnelles

Par Sophie Lacroix

Le 14 septembre 2015, une partie de la théorie de

la relativité d’Albert Einstein a été confirmée. Les

ondes gravitationnelles avaient été prédites 100 ans

plus tôt. Cette découverte équivaut à l’observation

de l’univers par Galilée à l’aide d’un télescope.

C’est un exploit pour la science.

On a pu valider ce phénomène en entendant la col-

lision de deux trous noirs qui se sont fusionnés en

produisant des ondes dans l’univers il y a 1 milliard

300 millions d’années. Le son1 a par la suite été

mis en image. L’onde gravitationnelle est

Découverte

scientifique

P.8

causée par une quantité de ma-

tière. De plus, ces observations

ont permis de confirmer l’exis-

tence des trous noirs.

Présentement, il existe deux

télescopes gravitationnels qui

permettent d’entendre des événements cataclys-

miques qui se produisent dans l’univers. L’un est

situé en Louisiane et l’autre dans l’état de Wa-

shington. Lorsqu’une onde gravitationnelle passe

dans un endroit, elle le déforme comme lorsque

l’on lance un caillou dans l’eau. Toutefois, ces dé-

formations ont la taille d’un proton (d’une particule

atomique).

En conclusion, Albert Einstein avait vu juste avec

sa théorie de la relativité. La confirmation des

ondes gravitationnelles permettra donc aux astro-

nomes de mieux comprendre l’univers.

1Pour entendre le son, rendez-vous sur ICI Radio-Canda, Ondes gravitation-

nellles : Einstein avait vu juste.

Lions de Pierre-

Laporte : des équipes pas

comme les autres

Par Adel Khelafi-Sandoval

Pierre-Laporte est réputée pour son programme de

musique. Au-delà des instruments, il y a le sport.

Plusieurs pensent que le sport est négligé dans

cette école, mais ils se trompent…

Cinq équipes de soccer, une équipe de basketball,

une équipe de volleyball, une équipe de badmin-

ton ainsi qu’une de natation sans oublier les

cheerleaders. 10 équipes, un nom: les Lions de

Pierre-Laporte. Pour ces étudiants-sportifs, la vic-

toire et leur réussite scolaire ont une place primor-

diale dans leur vie.

De 9 heures à 15 heures, ce sont des élèves assi-

dus et les soirs de matchs, ils se démènent comme

des fous pour défendre l’honneur de notre école

tout en tentant de gagner et de s’amuser. Malheu-

reusement, on ne peut pas gagner tout le temps.

Les lendemains de défaites, je remarquais qu’ils

étaient inébranlables et n’avaient pas honte d’avoir

perdu. J’étais époustouflé.

Étant un fier supporteur de cette équipe durant trois

ans, j’ai pu assister à des moments de joie, des

grincements de dents, des buts et des points ga-

gnants à la dernière seconde, des arrêts et des

prouesses spectaculaires et, enfin, à une finale ré-

gionale remportée avec brio. Toutes ces éloges

pour dire que le sport a sa place à P-L.

Pour conclure cette chronique, j’aimerais vous invi-

ter à vous rallier derrière nos Lions pour les encou-

rager à avancer vers la victoire! En attendant la pro-

chaine édition, faisons RUGIR nos Lions!

Pour moi, ÇA c’est Pierre-Laporte!!

Entrainement de natation

Par Laura Rodriguez

15h15: La cloche sonne. Je me dirige vers mon

casier. Je prends mon sac. Je me rends à la

Sport

P.9

piscine. J’emprunte les escaliers qui mènent au

bloc de musique. Je m'arrête au deuxième étage.

Je croise Gloria, notre entraineuse. Elle me dit :

«Dépêche-toi, sinon tu feras des push-ups !»

15h30 : J’arrive de justesse. L'exercice éreintant

évité, une fois de plus !

Glo nous explique l'entraînement d'aujourd’hui :

compilation des temps pour la compétition de mardi

prochain. Pendant que certains font des longueurs,

d'autres s'alignent derrière le bloc de départ. Je fais

partie de ceux-là. Je suis la troisième à faire le 50

mètres crawl. Je prends place sur le bloc. Mes

mains agrippent le rebord, mes orteils sont crispés

sur le côté. J'attends le signal. Glo, chronomètre en

main, crie « À vos marques… » et siffle à l'aide de

son sifflet. Je me lance à l'eau. Les blocs étant

beaucoup trop élevés, il n'est pas rare que certains

d’entre nous se claquent la peau contre l'eau, ce

qui est souvent mon cas. Dans l'eau, je bats des

jambes aussi vite que je peux tout en faisant mon

roulement de bras hors de l'eau. Après mon aller-

retour, je touche le bord de la piscine et, essouf-

flée, me hisse hors de l'eau. J'entends vaguement

Glo s'adressant au prochain nageur : « À vos

marques… ». Je marche vers elle, elle me donne

quelques conseils. Je contourne la piscine, re-

tourne dans l'eau, m'immerge, place mes mains

ensemble et pousse sur mes jambes. Je nage à

mon tour un 400 mètres.

16h30 : La pratique est terminée. Je sors de l'eau,

range le matériel et me dirige vers les vestiaires.

Vite ! Il ne faut pas que je manque mon bus !

Entrevue avec Mme Charbonneau

Par Ignacio Perezmontemayor Cruz

Ignacio : Comment avez-vous décidé de devenir

technicienne en loisir?

Mme Charbonneau : Quand j’étais en secondaire

5, je suis allée visiter une prison dans le cadre

d’une sortie avec ma classe de français. Après

avoir contemplé le mode de vie des prisonniers, je

me suis dit que de passer des journées dans des

cellules, ça devait être plate et que même s’ils

avaient fait des choses de pas correctes dans la

vie, ils avaient besoin de quelques loisirs. Donc,

ayant comme but de travailler dans une prison, j’ai

étudié en loisirs. Finalement, après avoir fini mes

études et envoyé quelques CV, je me suis retrou-

vée dans une école (rire).

Ignacio: On a eu un début d’année rempli d’activi-

tés, est-ce que la deuxième moitié de l’année sera

comme ça?

Mme Charbonneau : On a plein d’idées pour mars,

mais c’est sûr qu’après l’arrivée du printemps on

en fera moins, car les élèves ne voudront plus res-

ter à l’école pendant l’heure du midi. Mais pen-

dant la deuxième moitié de l’année il faut com-

mencer à préparer les activités qui concluent l’an-

née comme le Gala Mérit’or, la journée verte et le

bal des finissants. Donc, cette étape sera mouve-

mentée mais d’une façon différente du début de

l’année.

Ignacio: Au cours des dernières activités, le taux de

participation était, malheureusement, très faible.

Qu’en pensez-vous?

Mme. Charbonneau : Je suis quand même déçue

car nous avons un très bon conseil qui est super

impliqué mais on a pas encore trouvé la cause de

ce problème. On essaie de notre mieux : on fait des

affiches pour nos activités, on les annonce à l’inter-

com, etc.…Les activités qu’on propose pendant le

midi visent à occuper les élèves mais ça n’a pas

l’air de marcher. On attend aussi des suggestions

des élèves, car c’est aussi leur devoir (et leur droit!)

de mentionner

leurs besoins à

leurs représen-

tants.

P.10

Pierre-Laporte et son histoire

Par Marie-Noëlle Pelletier

Pierre-Laporte! Cela fait, pour certains, 5 ans qu’ils

y étudient. 4 ans pour certains autres. Pour

d’autres 3 ans, puis 2 et finalement ceux qui sont

parmi nous depuis moins d’un an. Dans cette com-

munauté qui peuple les couloirs de notre chère

école, combien sont au courant de l’histoire der-

rière cet établissement?

Pour débuter cette chronique historique, quoi de

mieux que de se pencher sur l’histoire qui nous

touche de si près et que nous côtoyons chaque

jour?

Eh bien! Chers camarades, sachez tout d’abord

que notre école chérie était, à l’origine, l’École se-

condaire Mont-Royal! En effet, fondée en 1959,

l’école Mont-Royal a été renommée 11 ans plus

tard, soit en 1970, l’École secondaire Pierre-

Laporte. Pourquoi lui a-t-on donné ce nom cette

année-là? Pour le comprendre, il faut savoir qu’en

1970 a eu lieu la Crise d’octobre, événement qui a

marqué le Québec moderne. Cette crise a été le

théâtre d’actes criminels posés par un groupe ter-

roriste appelé FLQ, le Front de Libération du Qué-

bec. Ce groupe terroriste tentait d’obtenir de force

l’indépendance du Québec auprès du gouverne-

ment provincial de l’époque. Le Front de Libération

du Québec posait, entre autres, des bombes dans

des quartiers anglophones de Montréal dans le but

de promouvoir de façon extrêmement violente

l’indépendance du Québec. Le 5 octobre 1970, en

réaction à l’élection du parti Libéral du Québec diri-

gé par Robert Bourassa, les membres de la cellule

Libération du FLQ enlevèrent un diplomate britan-

nique du nom de James Richard Cross et exposè-

rent leurs revendications au gouvernement québé-

cois. Cinq jours plus tard, le gouvernement Bouras-

sa déclara par voie officielle qu’il refusait catégori-

quement de négocier avec le groupe terroriste.

Cette même journée, le 10 octobre 1970, une autre

cellule du FLQ, la cellule Chénier, kidnappa

Pierre Laporte, alors ministre du Travail et député

de Mont-Royal.

La panique créée par ce deuxième enlèvement

poussa le maire de Montréal Jean Drapeau et le

premier ministre Bourassa à demander l’aide du

gouvernement fédéral de Pierre Elliot Trudeau.

Le premier ministre Trudeau instaura la Loi sur

les mesures de guerre pour une période alors in-

déterminée, qui donna tous les droits à l’armée et

au gouvernement fédéral. Une semaine plus tard,

le 17 octobre, on retrouva le cadavre du ministre

Pierre Laporte. Ce triste événement ébranla la

classe politique ainsi que la population du Qué-

bec. Tous, fédéralistes et souverainistes, con-

damnèrent ces actes criminels. La Crise

d’octobre prit fin le 3 décembre 1970 lors de la

libération de James Richard Cross.

C’est pour honorer la mémoire du ministre du Tra-

vail et de son député que la communauté de Mont-

Royal et le gouvernement du Québec décidèrent de

rebaptiser l’école en son nom.

De dimension plutôt humble à l’origine, Pierre-

Laporte a été agrandie pour la première fois en

1972 puis en 1974 alors qu’on lui ajoute une pis-

cine. Depuis, plusieurs pro-

grammes spécialisés ont fait

la fierté et la renommée de

l’école dont le programme

de ballet et le programme de

musique classique.

Notre école possède une

belle histoire, chérissons-la.

P.11

Jeux Par Marie-Pier Lacroix

A C I N O M R A H I U

I V D O U C E R S N N

R N I N S T R C O O I

E I D O L E M H U S S

I A L I L F R E P N S

D O E R O O S T I A O

I P T R C U N O R H N

S M T K P I N U L C S

Q E E F A E I M S O Y

U T N R U E A O N N M

E D I E S E R I O C P

T B R I E O F R S E H

N E A V N U E T T R O

A M L A E D R O C T N

H O C L R Y T H M E I

C L E C O U P L E T E

Mot caché

Musique

Mot mystère (10 lettres) : __ __ __ __ __ __ __ __ __ __

Liste des mots :

Air Archet Bémol Chanson Chant Clarinette Clavier Clé Concert

Corde Couplet Dièse Disque Douce Duo Fa Forte Harmonica

Lai Mélodie Noir Ouïe Pause Refrain Rock Rythmé Solo

Sons Soupir Symphonie Tempo Trio Unisson Violon

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