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OiseauxN o t r e - D a m e “ L e s O i s e a u x ” / V e r n e u i l - s u r - S e i n e

2017La revue des

PâQUES

Mission + de vie pour célébrerla résurrection du Christ

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EXPOSITIONS

Découvrez les travauxcollaboratifs de nos élèves.

> p.34

CHRONIQUES DES OISEAUX

Le regard de nos élèves sur le mondeà travers le concours journalistique

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OiseauxN o t r e - D a m e “ L e s O i s e a u x ” / V e r n e u i l - s u r - S e i n e

2017La revue des

La revue des Oiseaux est éditée par l’établissement Notre-Dame « Les Oiseaux »

106 Grande Rue, 78480 Verneuil sur Seine, 01 39 28 15 00 – www.ndoverneuil.fr

Responsable de la publication : Yves Le Saout

Comité de Rédaction : Béatrice Parisot, Céline Devicque, Bruna Veronese.

Photos : Etablissement

Maquettiste : Guillaume Robbe / www.legrob.com

Crédits photo :

P12- 16 - 28 - 36 : google image libre de droits

P13 : CNN via google image

P 18 : © Olivier Ortelpa

P23 : © Guillaume Robbe

P27 : allociné

P30 : Buffet-Crampon

P32: http://gallery.world/

P39: groupe Nomade

104 bis Grande Rue - 78480 Verneuil sur Seine 0 1 . 3 9 . 6 5 . 2 5 . 4 7

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La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 3

Fais Le Grandir - Alix Le Clerc 1576 -1622

L’édition 2017 de la revue de Notre-Dame «Les Oiseaux» de Ver-neuil essaie de rendre compte de la richesse de la vie de l’éta-blissement durant cette année scolaire. Une année marquée

par la réforme du collège qui vise à permettre à tous les élèves de maîtriser les compétences du socle fondamental. Pour cela le col-lège et l’école élémentaire ont été réorganisés, les programmes ont été réécrits et l’accent a été mis sur l’accompagnement personnalisé et l’interdisciplinarité. Dans ce cadre, plusieurs projets ont été réali-sés de la sixième à la troisième ainsi que des projets conjoints Ecole Collège et Lycée tel l’Eco Village ou l’exposition arts et sciences. Ces événements trouvent naturellement leur place dans cette revue.

Cette année fut aussi l’occasion d’actualiser le projet d’établissement ainsi que le projet d’animation pastorale dans la fidélité au charisme de la congrégation Notre-Dame. Celle-ci est fondée sur l’invitation mariale reçue par Alix Le Clerc : « Fais-Le grandir ». Cette parole vient tisser l’amour de Dieu et l’amour de l’autre. Elle appelle chaque per-sonne à croître en humanité par le déploiement de sa liberté et de sa puissance d’aimer ; lorsque nous vivons cela, c’est le Christ lui-même qui grandit au cœur de la communauté éducative. La rencontre avec trois sœurs du juniorat international a été l’occasion de redécouvrir combien l’inspiration Fondatrice de Pierre Fourier et d’Alix Le CLerc est toujours aussi pertinente pour notre monde aujourd’hui.

Enfin comme vous pouvez le découvrir en lisant l’article publié dans le journal du lycée «La Gazette des Oiseaux» (http://lagazettede-soiseaux.wixsite.com), l’immobilier de l’établissement poursuit son évolution et son adaptation. A la rentrée 2017 les élèves du lycée pourront bénéficier d’un nouveau CDI inspiré des « Learning Cen-ter » et les internes pourront se voir attribuer de nouvelles chambres.

En parcourant cette revue vous pourrez découvrir la manière dont chaque niveau a pu vivre cette année. Mais il est difficile de témoigner de l’engagement au quotidien de l’ensemble des professeurs et des per-sonnels pour accompagner chaque enfant, chaque jeune afin qu’il découvre ce à quoi il est appelé, et qu’il puisse mieux comprendre le monde qui est le nôtre. Chaque jour nous pouvons nous émerveiller que 2929 éco-liers, collégiens, lycéens et étudiants soient accueillis en tant qu’être unique avec ses qualités, ses limites et tout ce qui fait sa vie.

Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette brochure.

Yves Le Saout, Chef d’Etablissement Coordinateur

Edito / Sommaire

SOmmAIRE

Cahier Institutionnel

Résultats Examens 2016L’ApelNos équipesTaxe d’apprentissage 2017InfoAvenirLa fondation Pierre Fourrier - Alix Le Clerc

Chronique des Oiseaux

Etats-Unis : un nouveau président et ses projetsLe temps d’un Grammy AwardsLe CarnavalUne année explosiveMa rentrée des classes en 6e

Mon parcours en STMGAgitateur espiègleLe guide du BTS CommunicationLa plus extravagante expérience sociale de ma vie !

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Vie des niveaux

Enfin, le cirque Dumas est arrivé !Fête du 100e jour d’école pour les CPLe journal des CM2BSur un chemin de lumière avec MarieCarnaval : Le cirqueLa réforme du collègeLes pépitesLes sorties culturelles en 1ES/LVoyage au cœur de la chimieBUFFET-CRAMPONBTS Métier de la Chimie - MDC 2017NDIHS, a year of projectsPost Scriptum

Actualité/Divers

L’éco-village des CM1 et des STLDe belle rencontresTémoignage : face à la difficulté, comment rebondir ?Forum des formations du vendredi 4 novembre 2016Olympiade de mathématiques 3e-2nde par équipeUne bonne nouvelle ça se partage !

La revue des Oiseaux • Année 2017-20184

Cahier institutionnel

Concours Général en ES Sciences Economiques

BŒUF Paolina 3ème prix

Terminale L 29/29 - 100 %

ARZ Céline X

BIERRY Guillaume B

BOMPARD Lia B

BOYER Laurine B

BRUNET Marjolaine B

CHUNG FOOK MUN Emma-Caroline TB

DELANNAY Thibault X

DORE Pauline B

EVRAT Charleene X

FASSI Marianne AB

FIX Adrian B

FORGES Eva AB

GUERBET Margot AB

JENGER Justine B

LE LANCHON Marie B

LENOIR Elise X

LUPPI Marie AB

MARTIN Pauline B

MARTIN Tatiana AB

MARTIN Isaure X

MEDJBEUR Lydia X

MONDELLO Barbara B

PALLADINI Justine AB

POILVE Ambre TB

POURTOUT Marina X

PREAUDAT Blanche X

ROMY Cyrielle AB

TRAVAILLARD Kenan B

VIONNET Dahlia Marie TB

RéSULTATSEXAmENS 2016

Terminale ES 82/82 - 100 %

AGHIOUAS Jamel AB

AMABLE Clément AB

ANDRE Julie AB

APARICIO Eléonore TB

AUBERT Solène B

AUCOUTURIER Lucas X

BACOUP Clotilde TB

BELASCO Johanna B

BOEUF Paolina TB

BORGI Elyes B

BOULAY Bérénice B

BRETTE Mélanie B

CANIOT Paul X

CARDON Maëlys B

CHABERT Nora TB

Terminale S 150/150 - 100 %

ABADA Sarah B

ABUSUBUL Tiffany TB

ANDRIEUX Marine AB

APARICIO Maxime TB

ARMINJON Tancrède B

ARMITAGE Nolwenn TB

ARTIGNY Lucile TB

ASTIER Suzanne TB

AYLLON Jorge AB

BARRILLET Lyssandre X

BARROIS-BASSIRI GHARB

Adrien X

BAYLE Olivia AB

BEC Maxence AB

BENYAMIN Audrey B

BERZIN Esther AB

BLANCHER Audrey B

BONNET Matthieu B

BORDES Hugo AB

BOULEY Guillaume B

BRADAÏA Morgane TB

BREANT Cyriane TB

BRICOUT Pierre-Alex. X

BRILLANT Corentin B

CABANE Manon B

CABAUD Marie-Victoire AB

CAFFIN Jules TB

CAILLIEREZ-CASTAING Théo TB

CAMACHO Lisa TB

CAMPAGNIE Martin B

CHAMPEAU Mélanie B

CHARPENTIER Lucas TB

CHATELAIN Eunice B

CHATELAIN Marianne B

CHENOT Johanna TB

CHHIENG Lucie TB

CHIRON Maëlys AB

COLIN Chloé B

COLLADO Maëlys B

COLLENOT Diane B

COLLET Alexandre TB

COUPRY Eloi X

CROIX Brice B

DE MAISTRE Arnaud AB

DE VAUCORBEIL Xavier TB

DELANNOY Jules B

DELEPLACE Médéric AB

DELFOSSE Guillaume X

DENE Paul TB

DENIZARD Axel AB

DESGENS Jérémy AB

DINIZ David TB

DUGENNE Marie B

DUPONT Aziliz X

DUXIN Constance TB

ELEGOET Pauline TB

EWANJE-PAILLARD Gabrielle AB

FLAK Aron B

FORET Théo B

FOURURE Benjamin B

GAPAILLARD Marion TB

GAURIER Tanguy B

GEOFFROY Vincent TB

GIRARD Marie AB

GIVERNE Raphaëlle AB

Suite Terminale S

GOBERT Elodie AB

GONY Aurélien X

GOUHIER Brice X

GOUTI Edwin AB

GOZDOWSKI Elise TB

GRAVIER Shawn AB

GREBOT Titouan B

GUERQUIN Arthur X

GUILLANNEUF Emilie B

GUILLEN Emma TB

GULHATI Tara B

HEURTEBISE Nicolas AB

HOMBREUX-WANG Aymeric TB

HU Cindy X

IGNATOWICZ Nigel TB

INGARGIOLA Margaux B

JOURDE Marion TB

KELLER Emma TB

KORDA Valentin TB

KREUWEN Julie AB

KUBISA Lara TB

LAFAURIE Emma AB

LE COENT Marie TB

LE DU Jade TB

LE GOFF Clément AB

LE GRAND Julie TB

LE MARCHAND Thomas B

LE NUD Eliott B

LE TRAON Robin TB

LEBON Célia TB

LEVIEIL Tanguy TB

LI Christophe X

MACRON Agathe AB

MAFFI-BERTHIER Anne-Flore TB

MAILLARD Raphaël AB

MAILLET Fabian TB

MAITRE Pauline B

MARTIN Jean-Vincent B

MARTINO Marie TB

METROT Anthony AB

MICHAU Emmanuel TB

MIGNATON Caroline X

MILLET Mélissa TB

MILOÏKOVITCH Edouard X

MISKO Alexandre AB

MLYNARCZYK Jonathan TB

MOTTET Marie TB

NATIVEL Léa TB

NOAH Lothaire X

OBADIA Jérémy TB

ORMIERES Camille TB

PALMER Pierre X

PERREAU Alexandre B

PERUS Morgane B

PHANH Yves TB

PICHONNET Laura AB

PILLON Marie AB

PINCELOUP Nathanaël B

POLYCARPE Vincent B

PRIOU Claire B

QUEVEDO Lucie TB

REGNIER Eléonore B

REICHARDT Elise TB

RENAUD Julie AB

RENAULT Juliette B

Suite Terminale S

RETAUD Lucas AB

ROBARD Théophile TB

ROUX Sébastien B

SABERIANFAR Shadi TB

SALAVY Alexandra AB

SANCHEZ Romain AB

SEGRE Thomas B

SEUILLET Marine B

SURGIS Margaux X

TAIEB Zacharie AB

TAYLOR Alexandre TB

TETART Enguerrand X

THIRION Laura B

TIBI Clara X

TICHY Andréanne B

TIPAKA Guillaume AB

TOCHON Florian TB

TURLIER Maxime AB

TYGREAT Valentin TB

USANNAZ-JORIS Lauriane AB

VILLETTE Antoine TB

Suite Terminale ES

COLLARDEY Gabriel TB

CONDETTE Léa TB

CONTIN Romain AB

COULON Lucas AB

COUTIER Jeanne TB

CRONIER Caroline X

DE FUNES DE GALARZA Lola TB

DE MONES DEL PUJOL François AB

DERMAUX Félix B

DESHAYES Alexina AB

DICHAMP Corentin X

DIENNE D'HALLUIN Alice B

DOUILLET Mattéo X

DUMONT Jean-Chryst. X

DUVAL Juliette X

FRON Joséphine TB

GENET Arthur TB

GOUTTEFANGEAS Hadrien B

GRAPINET Aurélien B

GRIT Clément TB

GUILLON Camille AB

JOFFRION Antoine AB

JOWETT Théodore X

KACHTOU Inji B

KRAMDI Julien X

LAGAND Maxime AB

LAPELLETRIE Charlotte B

LE GALL Philomène TB

LECONNETABLE Antoine X

LEMARCHAND Clémence AB

LESAGE Hugo X

MAES Franck X

MAIER Saskia B

MALLERON Morgane TB

MARTIGNON Vincent TB

MENANT Romain B

MERIENNE Coline B

MICHON Jean-Baptiste AB

MOREAU Maeva AB

M'PARA KINTANA Hortense X

NANDNABA Estelle B

NICOL Louise B

OBERT Marie-Sara TB

PELLERIN Alicia B

PINCHARD Alexandre AB

PONS Clara AB

POULET Morgane TB

POULMARC'H Léo AB

PRUDHOMME Marie AB

QUAGLIOZZI Alexander B

RE Dounia X

REGGAD Lisa X

RICHARD Isaure X

RIMBERT Axelle AB

ROSAY Aaron B

ROUSSAT Axel B

SACHELI Léa B

SALLE-MONGAUZE Solène AB

SERVAT Alexandre AB

SEUILLET Clara B

THIESSE Thibault AB

THOMAS Killian X

TYNAN Jessica B

VIDREQUIN Jean AB

VLASMAN Margot AB

WAINIKORN Pannaporn X

WEISZ Johanna TB

TOTAL LEG 261/261 - 100 %

MENTIONS

T L 3 TB / 11 B / 7 AB

T ES 17 TB / 24 B / 23 AB

T S 54 TB / 42 B / 36 AB

Total 74 TB / 77 B / 66 AB

Terminale STL 32/32 - 100%

ABDOULHOUSSEN Thibault AB

AHABABIAN Nicolas B

ARNAUD Clothilde AB

AUTHELET Nicolas AB

BENOIT Anaïs TB

BOCHET Gaëlle B

BORNIAMBUC Florine TB

BOUCHER Blandine TB

BOURON Julie TB

DELAUTRE Damien B

DELEENS Clara TB

EL-BEYROUTHY Halim B

GIRAUD Fanny TB

GUICHARD Laura B

HARELLE Juliette AB

JOULIN Florine B

LANGEVIN Roxane AB

LE PAPE Marie AB

LE SANT Yohann AB

MAIRET Alexandre TB

MARCHAL Antoine B

MARCILLAUD Camille TB

MIOT Opale B

MIRET Thibault X

OMIEL Méline AB

PERVIEUX Chloé AB

SAINTE-CLUQUE Elodie AB

SCHURIG Julia B

TUIL Camille B

VAN GEENBERGHE Amy TB

VEAU Elise AB

VONGPHONPHAKDY Valentin B

Terminale STMG28/28 - 100%

BIGNON Arthur B

BOENS Noémie B

BOISSET Mathis AB

BOVIN Estelle B

BULANGER Julien AB

CIMAROSTI Andréa X

CLOTET Laurine B

COLLET Antoine AB

COSTA Antoine AB

DANTAN Delphine AB

DE LAAGE DE MEUX Waldemar B

DOLOWY Pierre-Adrien AB

FAUCHER Floriane B

JONARD Marie AB

LECLERCQ Manon X

LEGOIS Arsène AB

LERCH Cassandre TB

MARTEL Romane B

MARTIN Fanny B

MERCIER Grégoire AB

MERHEB Guillaume X

MEUNIER Martin AB

PERRIN Louis AB

RICHERD Samuel AB

SANCHEZ Thomas AB

SCAFFIDI Enzo B

TESSON-JORGE Romane AB

THOMAS EMIL Adan B

BTS CHIMISTE 7/8 - 88%

BARKALLAH Salim

HIPPON Emma

LEROY Mélanie

MONGO Lutresse

MOUSSA Ernestine

PERANI Antoine

TRUFFIER Pauline

Brevet Initiation Aéronautique 10 sur 10 - 100 %

BTS MUC 15/17 - 88%

BIENNE Thomas

BOURDIN Astrid

BOVET Alexandre

DELARONCE Manon

DESTRE Sandra

FOURNIER Julie

GUBLIN Cindy

HAMAIN Xellesia

LEVIEUX Alix

ROUVERON Nadège

SOARES Baptiste

STOJANOVIC Agathe

TETREAU-GALAIS Coralie

TOKO EKAMBI Kelia

VINCENT Maxime

BTS CI 10/10 - 100%

ASTY François

CARDOSO Mickaël

CREPY Thibault

GALAZKA Arnaud

HACHANI Ali

MARRAO Alexandre

PANAU Antoine

POURPRIX Alexandre

SELLEN Neil

ZOUHAIR Oussama

TOTAL LET 60/60 - 100 %

TSTMGMERCATIQUE

1 TB / 10 B / 14 AB

TSTL 9 TB / 11 B / 11 AB

Total 10 TB / 22 B / 25 AB

BTS COMMERCE INTERNATIONAL

7 sur 7 100 %

APPRENTISSAGE

BTS COMMUNICATION

17 reçus sur 21 81 %

BREvET dES COLLèGES250/251 - 99%

Mentions TB 68

Mention B 80

Mention AB 67

L e mouvement des Apel est une association nationale qui ras-semble 915 00 familles adhérentes et s’organise autour de 30 Apel académiques, 95 Apel départementales et 5.000 Apel d’éta-

blissements. C’est la seule association de parents reconnue par l’En-seignement Catholique. A Notre-Dame-Les-Oiseaux, l’Apel compte 1941 familles adhérentes ; à ce titre, c’est la plus importante Apel des Yvelines. Son conseil d’admi-nistration est animé par une vingtaine de parents bénévoles et motivés.

Son rôle est d’accueillir, d’animer, d’informer, de conseiller et de re-présenter les parents d’élèves. L’Apel est une force de proposition constructive, et œuvre dans un esprit de dialogue, dans la confiance et le respect des diversités. Au service des parents, l’Apel est à leurs côtés aussi bien pour leur offrir un café le jour de la rentrée que pour les accompagner lors des moments difficiles du parcours de leurs enfants, pour les conseils de discipline et les commissions d’harmonisation par exemple.

Partenaire de la communauté, l’Apel soutient le caractère propre de l’Enseignement catholique et le projet de l’établissement. Elle participe financièrement à certains projets éducatifs (projet autour du cirque cette année). C’est également un soutien humain, comme lors de la participation active aux jurys de stages des élèves de 3ème et de se-conde. Ces jurys sont des expériences positives pour tous car elles consolident les liens entre les parents, les professeurs et l’établisse-ment et permettent aux jeunes de sentir une cohésion bienveillante entre les éducateurs qui les accompagnent.

Cette année, l’Apel a organisé une Rencontre Parents-Ecole sur le thème de l’autorité, ainsi qu’un événement exceptionnel : la venue de la troupe Ad Gentes et le spectacle « Enquête au Vatican », une comédie musicale qui a fait le bonheur de 350 petits et grands sous le chapiteau du cirque.

L’Apel soutient la démarche de foi des enfants et des jeunes. Depuis quelques années, une participation financière de l’Apel allège la parti-cipation des familles (baptêmes, profession de foi, confirmation, FRAT) et aide l’équipe pastorale à réaliser ses projets.

L’Apel est solidaire des familles en difficulté : en lien avec le chef d’éta-blissement, l’Apel apporte une aide financière aux familles traversant une situation difficile, pour que chaque enfant puisse vivre sa scolarité pleinement et sans entraves.

Vous pouvez nous retrouver sur le site : http://www.apelndlo.fr ou nous contacter à l’adresse mail [email protected] ou encore déposer un courrier à l’attention de l’Apel à l’accueil ou dans la boîte aux lettres de l’école.

Nous sommes à votre entière disposition, et serons heureux d’accueillir ceux qui souhaiteront nous rejoindre.

Le Président, Olivier Lemé

L’ApelCahier institutionnel

La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 5La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 5


Personnel d’entretien

Nos équipes

Services généraux

Yves Le Saout (chef d’établissement)

Patricia Silva & Frédéric Bouriaud (adjoints de direction)

les responsables de niveau & le secrétariat

Béatrice Parisot (Chef d’établissement 1er degré)

et l’équipe maternelle-Primaire



Corps enseignants Primaire

Les éducateurs

Laborantines Personnel d’entretien et de service



Régine Rallier & mathieu martinez (3e)

Collège

Lycée général & technologique

martine Delbarre & marie-Agnès Gourlin (5e)

Frédéric Bouriaud & Frédérique Fontaine (4e)

Salima Geffrin & Carine magnet (6e)

Céline Devicque & Adeline PapinBTS en apprentissagePatrice Baudin & Eric Seignerin, 2nde

C. Legrand-marcq

(S, STL, BTS métiers de la chimie)

Kathrin Gador - Educatrice des séries S, STL,BTS métier de la chimie

Isabelle ChavesEducatrice des séries L,ES, STmG, BTS mUC & CI

A. Consil (ES et L)V. Jugan (STmG, BTS mUC & CI

+ supervision CI et COm en apprentissage)



Infirmerie

Au quotidien, Florence et Viriginie se soucient du bien-être des élèves.Le service de santé scolaire : un espace d’écoute à quiconque en éprouve le besoin.Education à la santé, suivi des élèves en difficulté, bien-être, tels sont les mots d’ordre de l’infirmerie.

L’internat

Nous sommes deux étudiantes internes, l’une au lycée, l’autre à Notre Dame International High School (NDIHS). L’internat fut pour nous une grande première. Auparavant scolarisées dans des établissements n’accueillant que des élèves externes, nous n’étions pas habituées à vivre en communauté 5 jours sur 7. Cependant, vivre en internat fut bénéfique pour nous deux. Chaque soir, pour les élèves en difficulté scolaire, sont prévues deux plages horaires (avant le dîner et avant le coucher), durant lesquelles tous les jeunes peuvent étudier. Ce programme nous a permis de « remon-ter la pente » en étant soutenues, notamment par la documentaliste ou encore par les surveillantes de l’internat, toujours disponibles.En début d’année scolaire, nous étions en chambre individuelle fort agréable. En raison des travaux et du manque d’espace disponible nous dûmes vivre « par paire ». Si certains étaient réticents, ce partage fut principalement bien accueilli : beaucoup étaient en-thousiastes à l’idée de partager une colocation, même entre élèves NDIHS et lycéens français, ce qui fut le cas pour nous. L’internat est aussi un bon moyen de gagner en autonomie. Nous ne sommes plus sous la responsabilité directe de nos parents, mais sous celle de Dorothée Elsner, la responsable. Pour beaucoup

d’entre nous, être interne est une occasion d’apaiser les tensions parents-ados. Cet internat nous encadre tout en nous laissant une part de liberté : possibilité de sortir 45 minutes chaque jour, plusieurs temps de détente… Cet internat nous permet de créer des liens, qui, nous l’espérons perdureront… Louise FRiCkER, NDiHS et Eléonore ROuDEt, 1L

« L’internat? «il faut être fou pour y aller!», «c’est une prison !». Enfin c’est ce que dirait toute personne n’y ayant pas vécu. La réalité est bien éloignée de ces préjugés. En effet, ici, à NDO, les internes dis-posent de la majeure partie du parc après les cours. On peut y faire du sport, se promener, ou simplement s’installer quelque part et ne rien faire ! Bien évidemment, il faut tout de même un temps pour le travail. Ainsi, une salle est réservée à tous ceux souhaitant faire leurs devoirs, et bien que certains se plaignent d’être en étude (obli-gatoire pour les secondes, certaines 1ères et High School), cela permet de nous habituer à travailler, et puisque c’est obligatoire, il n’y a pas d’autre choix que de faire ses devoirs! Ensuite, parlons des repas du soir ; ils sont préparés par une charmante cuisinière, très accueillante, qui a un don pour la cuisson des brocolis ! En ce qui concerne les chambres dans lesquelles nous logeons, elles sont de couleur bleu, rose, ou jaune (original n’est-ce-pas ?), et sont très accueillantes une fois notre petite touche déco apposée, et que les petits moments bavardages sont organisés (ou improvisés !). Enfin, l’un des grands avantages de l’internat, est la proximité avec les bâtiments de cours. En effet, cela nous permet de nous lever un peu plus tard ! En résumé, cet internat est loin d’être un lieu d’enferme-ment et toute l’équipe s’en occupe comme des pros! » Chloé DEFRaNCE, alice GRizaRD, 1ES

Bureau de la vie scolaire (BVS)

Au bureau de la vie scolaire (BVS), pas le temps de s’ennuyer !Outre les nombreux appels passés aux familles pour les absences de leur (s) enfant(s), nous sommes à la fois secrétaires, infirmières, ambulancières…..Nos journées se suivent mais ne se ressemblent pas !

Florence TAILLEE & Virgine DARLOT Line SEIGNERIN & Virginie GOmES



10

L’association Notre-Dame « Les Oiseaux » est l’organisme gestionnaire de l’établissement. Régie par la loi de 1901, elle donne à l’ensemble scolaire son existence juridique.Elle est composée de membres bénévoles qui mettent leur compétence et leur disponibilité au service de l’école.

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président Vice-Président Vice-Président

Présidents aux titres de leur fonction dans l’établissement : - Yves Le Saout, chef d’établissement, coordinateur- Béatrice Parisot, chef d’établissement 1er degré

Rémy Girot de LangladeRobert Saint EtienneHervé Mécheri

Secrétaire Trésorier

Bruno SeuilletAndré Bertrand

Taxe d’apprentissage 2017«Une participation financière indispensable pour la formation de nos jeunes»

E n plus des propositions de stages ou de conférences, nos entreprises partenaires apportent une contribution finan-cière à la formation des élèves et étudiants par le biais de

la taxe d’apprentissage. Elles assurent ainsi aux jeunes de la voie technologique et de l’apprentissage un environnement de qualité et performant. Bien que légèrement inférieurs à ceux des années précédentes, les montants alloués en 2016 aux filières sous statut scolaire ont permis :

D’acquérir une partie du matériel indispensable à la formation des Techniciens Supérieurs du BTS « Métiers de la chimie », réformé cette année,De visiter des entreprises comme le port autonome du Havre pour les BTS MUC et CI, ou l’usine d’incinération Azalys de Carrières-sous-Poissy pour les 1STL.

Les apprentis en BTS COM et BTS CI ont pour leur part bénéficié d’intervenants expérimentés et compétents, pour beaucoup issus du monde professionnel, qui ont su intégrer leur pratique opération-nelle aux contenus académiques.Lors du traditionnel « déjeuner Ecole-Entreprise » du 2 février dernier, l’établissement, au nom des élèves et étudiants qui lui sont confiés, a réitéré ses remerciements aux chefs d’entreprise. Ce partenariat gagnant-gagnant conduit à la formation de jeunes adaptables à leur environnement et conscients des réalités du terrain professionnel.

Alors, en 2017 soyez-en ! Soyez une entreprise soutenant NDO, et qui dirige tout ou partie de sa taxe d’apprentissage vers nos forma-tions technologiques. ! Merci de votre confiance !

Catherine LEGRaND MaRCq

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InfoAvenir : Lieu-ressource autourde la connaissance de soi, des études et des métiers

11

S’ouvrir à l’univers des métiers, apprendre à repérer ses com-pétences ou préférences, clarifier la connaissance des filières classiques, technologiques ou professionnelles, telles sont

les propositions faites aux élèves de la 4ème à la terminale lors de leur passage à InfoAvenir en petits groupe-classe. Les jeunes peuvent y exprimer attentes et interrogations et affiner leurs percep-tions du monde professionnel.

à travers des échanges personnalisés sur rendez-vous, les élèves peuvent approfondir leur projet personnel dans ce lieu privilégié de dialogue, en complément du travail effectué en classe. L’accent est mis sur une écoute active, dans un climat de confiance, qui permet l’émergence de leurs réussites, difficultés, rêves et aspirations, expé-riences extrascolaires afin de dégager les ressorts de leur motivation.

L’identification de leurs qualités et compétences est ensuite confrontée aux exigences des univers professionnels envisagés.

Sont mis à la disposition des jeunes :des documents d’information sur les filières d’études et les sec-teurs professionnels (Onisep, l’Etudiant, CIDJ)

LA FONDATIONPIERRE FOURIER – ALIX LE CLERC

La congrégation Notre-Dame, fondée en 1597 par Pierre Fourier et Alix Le Clerc, dans le but d’éduquer gratuitement les filles, est aujourd’hui présente dans 13 pays.

Elle a constitué la Fondation Pierre Fourier – Alix Le Clerc reconnue d’utilité publique par

décret du 26 juin 2007. En France, la Fondation Pierre Fourier – Alix Le Clerc rassemble 16 établissements sous contrat d’association avec l’Etat. On y compte 24000 élèves, 1800 enseignants et 750 per-sonnels non enseignants.

Pour soutenir et développer les établissements scolaires de la Congrégation Notre-Dame, la fondation est habilitée à recevoir les dons des particuliers et des entreprises.

Les dons faits à la Fondation bénéficient d’avantages fiscaux.

Pour les particuliers : 66% déductibles de l’impôt sur le revenu, li-mités à 20% du revenu imposable, ou 75% du don déductibles de l’ISF dans la limite de 50 000€ par an. Ainsi, un don de 100€ fait à la fondation ne vous coûte que 33€.

Pour les entreprises : 60% déductibles de l’IS ou de l’IR dans la limite de 5°/°° du chiffre d’affaires hors taxes de l’exercice en cours. Ainsi un don de 1000€ fait à la Fondation ne vous revient qu’à 400€.

Fondation PFALC - 70 rue de Montgeron - BP 201 - 91801 BRUNOY - Tel. 01 60 47 99 99.

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EN FRANCE, CHAQUE JOUR, NOS 25 800 COLLABORATEURS SERVENT1,4 MILLION DE CONVIVES DANS 9 490 RESTAURANTS.

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elior.fr Elio enseignement Direction Régionale Ile-de-FranceT:+33 01 49 84 50 60

des logiciels de découverte d’intérêts professionnelsdes tests plus approfondis permettant de se questionner et d’af-finer ses choix.

Des actions complémentaires sont menées tout au long de l’année :

intervention, à l’initiative des enseignants ou des élèves eux-mêmes, dans la résolution de difficultés afférant à la vie scolaire ou parascolaireaccompagnement plus professionnalisant conduit auprès des étudiants de BTS, avec pour objectif une insertion adaptée et productive dans le monde du travail en support auprès des responsables de niveau et des professeurs principaux, participation active proposée lors des journées d’inté-gration, au niveau 1ères, Terminales et BTS tertiaires et scientifiques

Le Forum des Formations organisé en novembre 2016 à destina-tion des élèves de terminale se tiendra de nouveau le vendredi 17 novembre 2017.

C. Babaz, F. Fénerole, a.M. François, S. Muller

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CHRONIQUE DES OISEAUXConcours journalistique

Tous les élèves, étudiants et apprentis, ont pu cette année tenter de devenir repor-ter pour la Revue des Oiseaux. Le principe du concours était simple : choisir un sujet, en rapport avec la scolarité ou non, et rédiger un article d’environ 3000 caractères. Un jury, épaulé par les jeunes journalistes de « La Gazette des Oiseaux », s’est tenu au printemps pour sélectionner les articles les plus pertinents ou les mieux rédigés.

Les 9 articles primés, que vous pouvez découvrir dans les pages suivantes, sont l’expression - parfois très personnelle - de la vision lucide, enthousiaste ou critique, que les jeunes portent sur leur monde.

états-Unis : un nouveau président et ses projets

Quels sont les projets de Donald Trump ?

Cette année, lors de l’élection présidentielle américaine, deux candi-dats principaux se sont opposés : chez les démocrates il y avait Hillary Clinton et chez les républicains se présentait Donald Trump. Comme vous le savez, Donald Trump a été élu et succède à Barack Obama.Mais les projets de ce nouveau président ne sont pas pour faire plai-sir à tout le monde. Donald Trump a expliqué clairement son point de vue : d’après lui, le réchauffement climatique n’est qu’un « canular ». Il a nié que le climat se réchauffe et a même promis d’annuler l’ac-cord de Paris. «Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois pour affaiblir l’industrie américaine» , a-t-il dit. Il voudrait donc utiliser à nouveau les énergies fossiles et remettre en route les usines à charbon.

Donald Trump veut également supprimer l’Obamacare, qui est un système d’assurance santé mis en place par l’ancien président, Barack Obama obligeant tous les Américains à se doter d’une assu-rance maladie conforme à certaines normes.

L’un de ses projets les plus importants est de bloquer l’accès des États-Unis à ceux qu’il a qualifié de «terroristes islamiques radi-caux». Il a donc signé un décret intitulé «Protection de la nation contre l’entrée des terroristes étrangers aux États-unis» au Pen-tagone. Ce décret interdit aux personnes venant de Syrie, d’Iran, d’Irak, du Yémen, de Somalie, du Soudan et de Libye d’entrer dans son pays. Cette déclaration a provoqué l’indignation dans de nom-breux pays qui comptent bien ne pas se laisser faire.

Si Donald Trump tient sa promesse de candidat, il augmentera de 45 % la taxe sur les produits importés de Chine jusqu’aux États-Unis, ainsi, les Chinois ne pourront plus exporter leurs produits. Il a déclaré que cela servirait à faire revenir les entreprises et, donc, à re-prendre les « emplois volés par les Chinois » selon ses propres mots.

Le nouveau président veut faire construire un immense mur d’en-viron 3 200 kilomètres séparant les États-Unis du Mexique. Il a signé un décret ordonnant «la construction immédiate d’un mur physique» servant à «empêcher l’immigration illégale, les trafics de drogue et d’êtres humains et les actes terroristes» selon ses termes. Ce projet s’élèverait à plusieurs dizaines de milliards de dollars que paiera, d’après lui, le Mexique. «Je vous le dis : il y aura un paiement même si le montage sera peut-être compliqué», a-t-il annoncé sur la chaîne télévisée ABC. Mais les Mexicains et leur président refusent catégoriquement de payer quoi que ce soit.

Donald Trump veut créer un permis du port d’armes valable dans tous les États-Unis, car, il dit que «le port d’armes est un droit don-né par Dieu et l’autodéfense».

Il veut également expulser les immigrés hors de son pays. Sa tech-nique : prendre les criminels et les personnes ayant des casiers judiciaires, les personnes appartenant à des «gangs» et les trafi-quants de drogue, les expulser, ou les mettre en prison. Mais, il ne dit pas comment il voudrait mener à bien ce projet…Alors, que fera-t-il ?

Capucine MiLLERat-GaLLOt – 5e



Le temps d’un GRAmmY AWARDS

On le sait bien, la musique dépasse les frontières, les sexes, les centres d’intérêt et même les origines. C’est par essence le truc où tous les jeunes savent deux trois choses. On en

discute, on compare et on laisse notre personnalité choisir nos der-niers albums. C’est de manière certaine le seul amour des plus dépressifs, la plus grande énergie des sportifs ou les plus beaux textes des grands poètes.Malgré cette force, les sagas politiques pourraient tenter de nous masquer les actualités musicales alors que de nombreux évè-nements se déroulent autour de nous et que nos connexions au monde ne font pas toute notre culture. Je vous propose de retrouver l’un des évènements musicaux de l’année.

En effet, le dimanche 12 Février se déroulait les Grammy Awards 2017. LA remise des prix musicaux à ne pas louper pour tous ceux qui sont à la une des actualités mondiales de la musique. Effective-ment entre Adèle, Justin Bieber, Beyonce, Twenty One Pilots, Ariana Grande, Kanye West ou encore Drake les chanteurs et musiciens de 2017 étaient tous au rendez-vous. Cette 59e édition était forte en émotion et surtout en spectacle.

Adèle, artiste découverte en 2011, connue de tous, fut nominée cette année dans 5 catégories différentes. Dans son discours très émouvant, Adèle remercie (un cliché que tout artiste se doit de pro-mouvoir) sa famille, et avec la surprise du public, fait un hommage très émouvant à Beyonce « je voudrais dédier cet album à l’artiste de ma vie Beyonce ».Bien que sans doute attendue, la jeune anglaise a fait un carton plein durant cette cérémonie ! Entre une représentation, ces 5 prix

bien mérités et cet étrange discours, Adèle restera sans doute LE visage de la cérémonie.

La queen B étonnamment n’a reçu que 2 prix alors qu’elle a été nominée plusieurs fois (« Chanson de l’année », « Clip de l’année » et « album de l’année »…). Pourtant sa prestation n’est pas passée inaperçue auprès des spectateurs américains.

Effectivement avec une robe des plus transparentes, la jeune afro-américaine a présenté à la plus grande cérémonie musicale de l’année, un superbe tableau indien où elle interprétait du haut de son ventre de femme enceinte, une de ces chansons de Lemonade, son dernier album.

Que de rebondissements dans cette soirée, mais LE moment senti-ment fut les victoires posthumes de David Bowie puisque, derrière Adèle, il a reçu 4 prix lors de cet évènement. Mort en 2016, deux jours après la sortie de son 25e album, Bowie ne laisse indifférent ni ses fans ni une nouvelle génération prête à découvrir le chanteur à l’éclair rouge et bleu.Alors pour les amoureux de shows et de cérémonies je vous laisse aller voir les représentations de Katy Perry, Beyonce ou encore Bruno Mars, …

ENFIN, pour les plus curieux, je vous conseille de découvrir les der-niers albums cités dans cette cérémonie : Lemonade de Beyonce, The life of Paolo de Kanye West et enfin Backstar de David Bowie.

Solène LOLOuM - 2nde



Jour de couleurs et jour de joie, jour de fête rien que ça ! Il ne se répète qu’une fois par an, ce jour spécial et ravissant où nous pouvons nous déguiser en nous amusant, petits et grands, grands et petits. Nous l’attendons chaque année. Ce jour n’est rien d’autre que l’éblouissante journée du carnaval !

Mais que signifie ce mot ? Et bien tout simplement, une pé-riode précédant le carême. Période de qui ? Période de quoi ? Période de vie et période de joie ! Nous arrivons de

bon matin à 8h30, avec notre déguisement resplendissant dans nos sacs épatants. Nous nous demandons ce que porteront nos chers amis : nouvelle parure ou ancien délire ? Que c’est excitant de savoir quel sera leur déguisement... Ce jour-là nous travaillons quand même, nous nous réjouissons et nous rions. Les collégiens ont le droit d’utiliser leur téléphone. Photos et sourires, la journée se remplit d’un immense plaisir. Images et délires toute la journée... Professeurs et responsables aiment notre parure si éblouissante. Plusieurs d’entre eux sont déguisés : quel bonheur de les voir ainsi une fois par an !

Le midi nous devenons importants auprès des mignons petits en-fants. Petit carnet à leur jeune main et Bic à l’autre, une pluie d’au-tographes nous inonde comme une coulée d’eau ! Un par-ci, un par-là, si tendrement demandé ; nous les leur offrons gentiment et gracieusement. Ils nous regardent comme des célébrités, nous sommes des stars à leurs yeux. Le parc se remplit de couleurs étin-celantes, nous remarquons plusieurs licornes, et autres déguise-ments surprenants, un marin, une danseuse, là-bas un pingouin, quelles surprises nous attendent encore ?

L’après-midi nous descendons de nos classes spécialement car ils approchent, ils sont très proches ! Mais qui, mais quoi, d’où viennent-ils ? Les petits bien sûr ; ils défilent particulièrement pour nous, accompagnés de l’orchestre symphonique : trompettes, flûtes, saxophones et percussions… Confettis et rires sont de mise. Quelle magnifique musique nous entendons ! Elle nous entraîne tous tel-lement. Petits et grands, nous saluons le défilé des enfants. Ils sont si beaux et si fragiles dans leurs magnifiques déguisements ! Ils déambulent dans toute l’école tels des fourmis sorties de leurs mi-nuscules trous, les parents sont là, très heureux. Chaque année les petits ont un thème ; cette année, le cirque ! Tout se mélange.

Le carnaval



Des invités au carnaval

E n cette année 2016, ma rentrée en classe de troisième est un tournant. En effet, c’est ma dernière année au

collège, mes résultats me laissent l’espé-rer. Lorsque j’ai mis un pied dans la cour des troisièmes, j’ai vu un géant dont la voix de stentor expliquait les règles. Son pro-priétaire ? Monsieur Martinez, responsable de niveau. Au départ, j’ai eu peur de lui, je rasais les murs, je rentrais dans un trou de souris. Cependant, progressivement, j’ai compris que si je suivais les règles et que j’écoutais bien, je n’entendrais qu’une voix grave et posée. Je me suis bien appliquée à tout cela…

Mais, un autre personnage a fait son ap-parition… Ma professeure de français qui m’a vivement conseillé la rédaction de cet article… Bon, elle me l’a imposé pour me rappeler que je devais écouter et rester bien concentrée. De prime abord, j’ai considéré cette obligation comme une punition. Puis, l’idée a fait son chemin et finalement, j’ai trouvé ce défi plutôt sympathique.

Mes premiers pas dans les couloirs et dans la classe de 3e 4 n’ont pas été heureux car j’ai été séparée de mes amies qui, elles, se sont retrouvées ensemble. Je me retrouvais abandonnée de tous, désespérément seule,

tel un Robinson Crusoé sur son île. Seule… Puis, la professeure principale nous a com-muniqué notre emploi du temps que je n’ai pas aimé du tout ! La déprime me guet-tait… Ô rage ! Ô désespoir ! A ce moment de ma vie, j’ai pensé à me déscolariser et à passer toute ma vie enfermée dans ma chambre à dormir et à manger. Non parce que travailler, n’exagérons pas ! Je vivais un drame. Seuls le repos et l’alimentation pouvaient me sauver. Toutefois, je me suis raisonnée, et j’ai vite relativisé. La sépara-tion d’avec mes amies pouvait m’aider à me concentrer plus sur mes études, à me faire de nouvelles connaissances. Je suis assez communicative et sociable, bavarde diraient mes professeurs. Aussi, je me suis très rapi-dement intégrée et j’ai rencontré des cama-rades adorables, que je connaissais déjà, mais avec qui j’ai développé des affinités.

Plus les jours ont passé, plus j’ai apprécié mon emploi du temps, mes professeurs. Pour ces derniers, j’en connaissais certains de vue ou de nom, mais je ne les avais ja-mais eus en cours. Progressivement, j’ai pris conscience qu’ils étaient bienveillants et compréhensifs tout en étant autoritaires afin de bien gérer les élèves et le déroulement du cours. J’avoue avoir mes préférés… Le pre-mier, en mathématiques, qui m’a aidée à ai-

mer cette matière, le second en anglais nous a enseigné des méthodes de travail géniales et ludiques. Enfin, le troisième, en français, bien qu’il m’ait punie, qui possède beaucoup d’humour et sait nous expliquer ce qui ne va pas et n’hésite pas à sortir «le dragon qui est en elle» comme elle peut le dire.

L’ambiance de classe s’est avérée sym-pathique. Tous mes camarades sont soli-daires, sans jugement, bienveillants… C’est vraiment une chance d’être dans cette classe qui est ma préférée entre toutes, connues depuis la 6e.

Si en ce début d’année scolaire, nous étions dans les lamentations : « Oh, les professeurs sont nuls, notre emploi du temps est une horreur, et les camarades, nous ne les aimons pas ! » et bien, en cette presque fin d’année, nous ne voulons sur-tout pas quitter cette classe.

Je tiens à remercier nos responsables et nos éducatrices de niveau et tous mes professeurs pour leurs encouragements, leurs conseils, … qui nous préparent à la vie de demain, à notre entrée prochaine en seconde.

Eva MENDèS - 3e

Une année explosive

Ça tourbillonne dans les airs, tout se chamboule, tout se bouscule, car au moment où l’orchestre s’arrête sur le magnifique escalier des primaires dont la cloche carillonne aux alentours, tous sont là, parents et enfants. Sous les acclamations, on en veut toujours et encore. On ne peut plus s’arrêter, la musique passe dans nos corps.

16h30 approche à très grand pas. Les costumes et les masques tombent, la musique prend fin et retourne d’où elle vient. Quel dom-mage que la journée s’achève si rapidement ! Tout s’arrête, c’est fini. Nous redevenons normaux, vêtements de ville et travail à gogo et rentrons tranquillement sans nos déguisements.

Nous garderons toujours le souvenir de cette belle journée, tel un rêve sans fin et ravissant. Mais l’année prochaine une nouvelle fois on fera un carnaval, certainement mieux encore que celui-là !

Christa-Maria MOuSSa - 4e



Nous sommes le Jeudi 01 septembre 2016, la veille de la rentrée des classes. Je tremblote à l’idée de ren-trer en sixième ! Nous allons avoir des notes sur vingt ! En primaire, si j’avais une, deux, ou trois fautes, j’avais quand même A+ ! Mais maintenant, finie la rigolade, finis les messages en classe, fini de tricher, fini de lancer des boulettes de papier ; c’est la sixième ! Je prépare mon énorme et lourd sac à dos que je sens craquer sur mes épaules.

Vendredi 02 septembre 2016, c’est le grand jour de la rentrée des classes. J’arrive tout excité et très en avance. Heureusement, je connais déjà certaines personnes ! Je vois mon nom sur une des listes accrochées au mur, puis mon regard se porte sur le haut de celle-ci pour apercevoir la classe dans laquelle je suis. Mais, je ne lis que le nombre 65. C’est un bon quart d’heure après que je com-prends que je ne suis pas en 65, mais en 6e 5.

Enfin, après un temps m’apparaissant comme infini, nous rentrons dans la classe et notre professeur principal nous assigne des places. Sur chacune, il y a un cahier de correspondance, sa cou-verture et une feuille avec écrit je ne sais quoi dessus (en vérité, je ne me rappelle plus). Chaque professeur se présente ainsi pendant toute la journée. En première heure, celle de Sciences fait l’appel et nous parle de sa matière. Puis c’est le tour du professeur de français de parler longuement. Elle ressemble à s’y méprendre à celle de sciences, à tel point que je le les ai confondues pendant une semaine. Ensuite, c’est le tour du professeur d’arts plastiques, puis vient celui de sport, puis… Je n’en peux plus ! Vivement que ma grand-mère vienne me chercher ce soir !

Enfin arrive l’heure de la cantine ! tout le monde se rue sur celle-ci et une queue impressionnante se constitue le long d’une grande barrière en fer! Les heures de l’après–midi défilent aussi rapide-ment qu’un escargot ! Nous apprenons avec plaisir que nous allons partir quatre jours à avignon et, que là-bas, nous rencontrerons des correspondants avignonnais. Mais, une bonne nouvelle s’annonce soudain : la sonnerie de fin des cours !

Cette journée est vraiment la plus longue de ma vie! Je sors de la classe encore tout abasourdi de ces longs discours. Ma grand-mère m’attend ! Je lui saute dans les bras ; elle me sauve de cette épouvantable journée !

Finalement, en y repensant aujourd’hui, six mois après, je me dis que cette rentrée n’était pas si terrible que cela. Les jours suivants se sont déroulés quant à eux à une vitesse incroyable ! J’ai appris à apprécier la 6e et les professeurs.

Carl-Enzo quaCH - 6eEiP

ma rentrée des classes en 6e



mon parcours en STmG

À travers cet article, je vais vous raconter mon parcours avant et après ma décision de changer d’orientation et d’in-

tégrer la filière StMG. J’ai commencé mon année de première dans la section scienti-fique, mais dès le premier trimestre je ne me sentais plus vraiment à ma place. J’avais beaucoup de difficultés et pas seulement dans les matières en lien avec la section, mais dans toutes les matières en général. Je n’arrivais pas à me mettre au travail, car je n’arrivais pas à trouver un sens à ce que je faisais en cours, je me posais constamment la question que tout élève s’est déjà posé à un mo-ment ou un autre “ À quoi va me servir ce que je suis en train d’ap-prendre pour mon avenir ?”.

N’arrivant pas à trouver de réponse, j’ai longtemps réfléchi à un changement d’orientation vers la filière StMG, mais je n’osais pas en faire part à mes parents de peur qu’ils pensent que je faisais ce choix comme si c’était une solution de facilité. En fait, depuis plu-sieurs semaines j’avais des discussions avec des amis qui étaient en StMG ou qui avaient déjà obtenu leur bac StMG et qui me par-laient souvent des matières étudiées dans cette section.

ils m’ont raconté qu’ils avaient vécu l’apprentissage de 4 nouvelles matières (Économie, Droit, Management et Gestion) comme une découverte extrêmement intéressante et une sorte de “nouveau départ” dans leurs études. N’osant pas faire part à mes parents de mon envie de changement, j’ai donc continué à être en “ échec scolaire” jusqu’à la fin du deuxième trimestre et c’est à ce moment précis que je me suis rendu compte qu’il était impossible pour moi de poursuivre dans cette section jusqu’au baccalauréat.

après les vacances de Février, j’ai enfin eu le courage d’avoir une grande discussion avec mes parents et je suis arrivé à leur faire comprendre que la situation dans laquelle j’étais n’allait qu’empirer et qu’il fallait que les choses changent.À ce moment, on était juste avant les vacances de Pâques, l’an-née scolaire était donc presque finie. J’étais pourtant déterminé à changer de filière et je savais ce que je voulais, intégrer la section StMG pour un passage en terminale l’année suivante. J’ai donc eu un rendez-vous avec la responsable du niveau. tout au long de l’en-tretien je sentais bien qu’elle comprenait la situation dans laquelle j’étais, mais elle trouvait que de changer de filière avec une année de retard était un pari risqué.

J’ai eu la chance que cette personne croie en moi, et après en avoir discuté avec le chef d’établissement, on me proposa de rejoindre la filière directement après les vacances. J’avais donc deux semaines pour récupérer 4 matières que je ne connaissais absolument pas mais qui m’ont immédiatement beaucoup plu. Pour la première fois de toute ma scolarité j’arrivais à trouver un sens à ce que j’étais en train d’apprendre.

Les vacances de Pâques ont été consacrées à rattraper mon retard grâce aux cours des élèves de première. À la rentrée, j’intègre donc la première StMG tout en sachant que je devrais passer l’épreuve de français comme un élève de S puisque l’année était trop avan-cée pour officialiser mon passage en StMG.

J’ai donc suivi les cours de français avec les S. Dès le premier jour je me suis senti à l’aise grâce à l’accueil, tant de la part des élèves que de la part du corps enseignant. Les premiers DSt arrivent et les résultats bien qu’encourageant dans l’ensemble, mettent en évi-dence de plus grandes lacunes en management.

Je suis conforté dans mon choix mais je réalise pleinement l’am-pleur de la tâche qu’il me reste à accomplir pour gagner ce pari. Heureusement, Madame Jugan, la responsable de niveau, m’in-forme que je vais pouvoir bénéficier de cours particuliers avec une des professeure de l’établissement au début de l’été. Rassuré quant au comblement de mes lacunes je reste concentré sur le travail à fournir avec des résultats à la clé.

L’entrée en terminale se fait en confiance, je choisis l’option Gestion et Finance qui m’avait été fortement conseillée, sûr de mon choix, je ne suis néanmoins pas encore sûr de mon orientation post-bac. L’année de terminale se passe très bien pour moi, les résultats que j’obtiens sont très satisfaisants et sont récompensés. Pour la première fois j’ai les félicitations du conseil de classe au second trimestre après avoir passé toutes les épreuves du Bac Blanc.

En regardant les différents débouchés j’imagine une école de commerce et c’est lors de la réunion parents/professeurs que ces derniers évoquent, au regard de mon travail et de mes goûts, l’ex-pertise comptable. une courte discussion avec moi-même et avec mes parents confirme cette orientation. aPB sera donc rempli de choix prépa DCG ( Diplôme de Comptabilité et de Gestion ) pre-mière étape de l’expertise comptable, en d’autres termes je suis parti pour un Bac+ 5 plus 3 ans en cabinet pour atteindre mon nouvel objectif.

Ce qu’il faut retenir de cette histoire, c’est qu’il ne faut pas attendre pour se décider à changer d’orientation, il faut faire preuve d’initia-tive et éviter de s’y prendre à la dernière minute. il y a un peu plus d’un an mes perspectives d’avenir n’étaient pas très glorieuses, mais aujourd’hui j’ai retrouvé confiance en moi et trouvé ma voie.

Je tiens à remercier ma responsable de niveau, Madame Jugan, et le chef d’établissement Monsieur Le Saout qui m’ont permis ce changement tardif mais réussi. Je tiens également à remercier l’équipe pédagogique qui m’a accompagné et encouragé tout au long de cette aventure.

Clément LE LaNCHON - t StMG



Agitateur espièglePierre Corneille disait que la valeur n’attend point le nombre des années. Ainsi nos aînés de peu d’années n’ont pas attendu pour prouver leurs valeurs citoyennes. Ils usent alors de plusieurs moyens afin de s’en-gager pour l’avenir de leur pays, prouvant de cette façon la valeur de leurs actions et leurs répercussions sur les années à venir.

Pourtant ces jeunes, pas nés de la dernière pluie, ne se laissent pas influencer et se disent très sceptiques quant à la réelle efficacité des dirigeants. Ainsi seulement 2% des

moins de 30 ans sont engagés en politique. Et pour cause, cette dernière offre une vision négative aux nouvelles générations qui ne se sentent pas représentées par les politiciens. Entre bourreaux, martyrs et contestataires, les candidats qui se disent antisystèmes, tout en appartenant à l’élite française n’en font rêver aucun. Alors la jeunesse se désintéresse, et transgresse ses devoirs, afin de ma-nifester son mécontentement face aux tristes manèges que nous livrent les politiciens.

Mais, la génération qui scande que « ce n’est pas l’école qui [..] a dicté nos codes »1 ne se décourage pas pour autant et use de nombreux autres moyens pour se faire entendre. Ces terriens en détresse lancent alors leurs SOS sous forme de tweet, post, vidéos qui bientôt rassemblent, unissent et font changer le monde et les cœurs, non plus avec des bouquets de fleurs mais avec la force clairvoyante de leurs volontés. Ces jeunes qui résistent, prouvent qu’ils existent par le biais de manifestations comme Nuit Debout. Ils démontrent leurs engagements et leurs aptitudes à se battre pour leur avenir ; de ce fait un jeune sur deux a déjà participé à une ma-nifestation ou a déjà signé une pétition. De plus cette jeunesse qui n’est pas effrayée par le fait de viser la lune est aussi le résultat d’un

brassage culturel qui lui permet de s’affranchir des peurs et appré-hensions à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes. Les jeunes sont les porte-paroles des voix, aspirations, et rêves inavoués des générations passées. Ils veulent s’échapper de « cette fatalité qui colle à la peau »2. Ainsi, rejoignent-ils des associations de volontarisme afin de « croiser d’autres yeux qui ne se résignent pas »3. La part des 15-35 ans engagés dans le bénévolat a augmenté de 35% en trois ans ; grâce à cela les jeunes se sentent directement impliqués dans la vie de leur pays. Leurs actions citoyennes ne se résument plus uniquement à aller mettre des noms sur des simples papiers mais, par exemple, à poser des noms sur les sans-papiers.

Ainsi, même si les jeunes ne s’engagent pas de la même manière que leurs parents, ils s’inscrivent dans la vie politique et sociale de leur pays. Et, comme ils rêvent d’avoir des rêves ils y mettent toute leur âme et ne croient pas en ceux qui disent que toutes les luttes sont vaines. Pour finir je vous laisse sur ces paroles de F. Scott Fitzgerald qui extériorisent, à mon sens, le combat perpétuel entre les jeunes générations et les schémas indéchiffrables auxquels ils font face : « Nous avons échoué cette fois-ci, mais cela ne fait rien : demain nous serons plus rapides, nous étendrons nos bras plus loin et, un beau matin… »

Sarah NaNDNaBa - 1ES

1 : ExtRait DE La BOuLEttE, DiaM’S - 2/3 : ExtRaitS DE ENVOLE MOi, JEaN-JaCquES GOLDMaN

GSF ARIES Palaiseau91120 Palaiseau Tel. 01 69 20 55 50Saint Quentin78190 Trappes Tel. 01 30 16 10 37Versailles78000 VersaillesTel. 01 39 50 05 23Villebon91120 PalaiseauTel. 01 64 53 18 60


Chronique des OiseauxVie des niveaux

Le guide du BTS Communication

Cette formation permet à chaque élève d’acquérir une expérience professionnelle dans le domaine de la communication durant deux années consécutives, en alternant une période de cours et de formation en entreprise. L’apprenti découvrira et développera son goût pour la communication ainsi que sa créativité et pourra retranscrire ses connaissances et ses compétences en entreprise.

Le BTS Communication, c’est quoi ?Le Brevet de Technicien Supérieur en Com-munication est un diplôme d’État qui se prépare en deux ans après la formation du BAC. Ce BTS permet d’apprendre les diffé-rents métiers de la communication autour de la publicité, l’événementiel, la presse, les médias et ainsi mettre en œuvre des projets de communication.

Les matières étudiéesCe BTS regroupe des matières théoriques indispensables au socle de culture géné-rale : les langues, les Cultures de la Com-munication, l’Economie générale, le Droit et le Management. Des matières pratiques viennent développer les compétences à ac-quérir pour progresser en milieu profession-nel : la Veille Opérationnelle, Projet de Com-munication et Conseil-Relation Annonceur.

La recherche d’entrepriseL’alternance est une formation très enri-chissante. Cependant, la recherche d’en-treprises est assez longue, il faut commen-

cer le plus tôt possible pour être sûr de signer un contrat à temps. De plus, n’ayant pas ou peu d’expérience dans le domaine, il faudra faire preuve de patience et d’en-vie de réussir aux yeux de l’employeur. Le réseau de connaissances est à privilégier.

Le rythme à adopter 1 semaine sur 2Le rythme en alternance est davantage sou-tenu. En effet, l’examen final du BTS où tous les élèves se présenteront est le même que pour les élèves qui suivent une formation initiale. L’apprenti possède désormais le sta-tut de salarié, il est donc important de savoir gérer son planning, s’organiser et apprendre régulièrement ses cours pour pouvoir réussir.

Et ensuite, la poursuite d’études ?Avant de franchir le pas, il est important de connaître les débouchés qui sont envisa-geables après ce BTS. Les apprentis auront le choix de continuer en Licence/ Licence Pro-fessionnelle, Ecole de Commerce/Communi-cation. Libre à vous de vous engager égale-ment dans une voie plus spécifique comme

une école de Graphisme ou de Marketing, Licence de tourisme et événementiel, Web designer… Il y en aura pour tous les goûts !

Laura BRuDER - BtS COM 1

GSF ARIES Palaiseau91120 Palaiseau Tel. 01 69 20 55 50Saint Quentin78190 Trappes Tel. 01 30 16 10 37Versailles78000 VersaillesTel. 01 39 50 05 23Villebon91120 PalaiseauTel. 01 64 53 18 60

Course solidaire des FouléesInternationales 18

Aux côtés de la Brigade des Sapeurs-Pom-piers de Paris et des Banques Alimentaire et des volontaires GRDF.

Voici un exemple de projet que j’ai été ame-né à réaliser en entreprise.

GRDF - Crédit photos : Grégory Manchel



La plus extravagante expériencesociale de ma vie !

Vous savez ce n’est pas toujours facile de trouver sa place parmi les autres humains dans ce qu’on appelle communément la société. Cependant il y a bien une chose incroyable, il y a toujours des personnes excep-tionnelles qui vous jettent à l’eau et vous permettent de réussir. Peu importe ce que vous entreprenez.

Après un parcours assez atypique, j’ai appris que le genre hu-main reste le plus grand mystère de l’univers. Vous allez me dire que c’est évident mais je trouve important de le rappeler.

Cependant, encore une fois le destin a changé les choses pour moi et m’a mise sur la voie d’un nouveau défi. Un avenir qui s’est fina-lement changé en expérience, une expérience qui forge désormais mes plus beaux souvenirs d’étudiante. Le BTS MUC sonnait pour moi comme une évidence mais je ne me rendais absolument pas compte quel univers étrange j’allais découvrir. Je m’y suis rendue candide croyant que tout allait bien se pas-ser… Quelle andouille ! La vérité est que je suis asociale, associable et à la limite d’être inso-ciable ! Notez mon problème.

Bref, dans cette promo qui regroupe de nombreux horizons, ne citons que le Ma-roc, le Guatemala, le Laos, le Portugal et bien d’autres ! Comment aurais-je pu me faire une place, moi, l’insipide, la fadasse petite L timide ? Et bien je vous donne ma réponse ! Une dose de courage, un bon coup de pied aux fesses et une classe formi-dable ! Rome ne s’est pas construite en un jour et le plus usé des carnets d’adresses a demandé des années pour se remplir ! Mais voilà j’avais fait mon choix ; à présent l’étape la plus ardue était de l’assumer !

Cela n’a pas été de tout repos que ce soit pour moi ou pour ma famille, mes amis, qui ont dû tous subir mes phases de dépression et d’euphorie. Jusqu’à ce que je trouve un certain équilibre dans cette nouvelle communauté. Ces personnes que j’aime surnom-mer affectueusement les MUC-MUC m’ont permis d’avancer sans qu’ils n’aient rien fait. Étrange n’est-ce pas ? Peut-être qu’un jour je comprendrais ce phénomène social ou restera-t-il sans réponse. Nous verrons bien… C’est pourquoi j’écris aujourd’hui, j’ai tellement d’histoires à raconter qu’il me faudrait un roman entier pour toutes les exposer.

Au fil des jours, parmi eux, j’ai appris à changer mon regard et à m’ouvrir aux autres ; comme un Pokémon j’ai évolué mais surtout grandi. Cette évolution m’a fait prendre conscience de tout ce que j’ai pu rater au cours de ma vie, mais également de tout ce que je peux accomplir. Finalement ces MUC-MUC ne sont pas des étran-gers, nous restons enfermés ensemble jusqu’à 8 heures par jour et «qu’on le veuille ou non» cela créé des liens. Nous partageons les

mêmes galères, les mêmes professeurs « intéressants », les mêmes joies et même «de temps en temps» de bons délires qui me font sourire dans les moments difficiles. Tous les élèves peuvent dire qu’ils ont une classe géniale et même parfaite sur tous les points, mais ils n’ont pas vu les MUC-MUC de NDLO. Bien sûr nous sommes loin d’être irréprochables nous avons de nombreux défauts mais tellement de qualités !

J’ai compris depuis longtemps, et ce n’est peut-être pas l’opi-nion de tous, que nous formons un « groupe classe ».

Selon moi une réelle cohésion s’est forgée au fur et à mesure des leçons de management as-

sommantes. Nous avons su nous soutenir et faire face à l’adversité, ensemble, unis. Je peux compter sur eux, et ils savent perti-nemment que je répondrais présente en cas de besoin. C’est ça la magie du MUC-MUC !Mais ne laissons pas de côté l’équipe en-

seignante ! Elle aussi mérite un hommage dans ce « portrait ». Oui je dis « elles » puisque

ce ne sont que des femmes cette année. Elles peuvent soulever des montagnes dans le seul but

de nous rendre moins bêtes. Que voulez-vous elles sont comme ça ! Chaque jour elles trouvent la force de venir en classe

afin de remplir leur tâche herculéenne. Malgré notre attitude, nos bavardages et nos travers, elles reviennent toujours fringantes et avec le sourire. Ce fameux sourire qui cache l’espoir secret que cette nouvelle journée ne soit pas si horrible que la veille.

Lire dans ces personnes n’est pas aussi simple que de lire ces quelques lignes d’hommage. Loin de là !

Pourquoi ne tirer qu’un portrait quand nous pouvons en tirer 20 ou même 30 voire 40? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors que nous ne faisons que commencer ! Qui sont ces personnes formi-dables ? Et bien ce sont les MUC et l’équipe enseignante de NDLO 2016-2017.

Je ne remercierai jamais assez les différentes personnes que j’ai rencontrées depuis septembre 2016. Et finalement le plus para-doxal, c’est qu’aucune d’entre elles ne peut soupçonner ce qu’elles m’ont apporté au fil des jours…

Justine JENGER - BtS MuC 1


Vie des niveaux

Enfin, le cirque Dumas est arrivé !Tout le monde attendait ce moment : enfants, parents, directrice et enseignantes.

Le cirque Dumas s’est installé samedi 29 avril à l’école Notre-Dame Les Oiseaux pour le bonheur de tous. Artistes, lamas, zèbres, chiens, poules, chèvres et tout le matériel nécessaire ont pu prendre place à l’école.

Des stages vont être proposés aux élèves durant 5 semaines et ce sont les PSA et les CPB qui ont ouvert le bal durant la semaine du 2 au 5 mai.

Au programme :équilibre : poutre et rouleau américainlassohula hoop avec des cerceauxjonglerie avec balles et foulardstigres et éléphants à dompter

Pendant deux matinées, les élèves se sont entraînés sérieusement pour faire une ré-pétition générale le vendredi matin et pro-poser à 18 heures un magnifique spectacle aux parents qui sont venus nombreux pour les encourager et les applaudir.

Les enfants étaient concentrés et ont ap-précié ce moment magique qui restera mé-morable pendant plusieurs années.

Béatrice PaRiSOt

Fête du 100e jour d’école pour les CPPlus de 100 collections pour 100 jours d’école en CP. Une façon ludique de compter les jours de classe, de passer à la dizaine puis à la cen-taine. Que d’imaginations pour ces 100 objets, 100 bisous, 100 signatures, 100 dessins … Bravo à tous !

Béatrice PaRiSOt

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Vie des niveaux

à la suite de notre belle expérience en journalisme TV et devant l’enthousiasme qu’étaient capables de développer les élèves face à un tel projet, l’idée est logiquement venue de prolonger l’aventure en leur pro-posant de s’impliquer dans un autre domaine de communication : celui de la presse écrite, avec la création d’un journal... Ainsi naquit «à Vos Plumes, Les Oiseaux !»

Notre journal est composé d’articles réalisés par les élèves. Lors de sa mise en place, il a été décidé qu’il présenterait six rubriques imposées : Actualité, Métier, Cuisine, Sport, Art et Culture.

La classe est divisée en six équipes qui se forment selon les affini-tés. Les sujets sont choisis et proposés par les élèves puis validés par l’enseignante.

Après la validation, chaque équipe se réunit pour un «Brainstor-ming» afin de décider des axes à prendre pour traiter le sujet puis se répartit les différents postes : rédacteur, rédacteur-correcteur, documentaliste, illustrateur et secrétaire de rédaction.

Le «rédacteur» écrit l’article, le «rédacteur-correcteur» relit et corrige les accords, la tournure du texte, le «documentaliste» récolte des documents-papier ou photos numériques correspondant au sujet ou, au besoin, prend lui-même des photographies, «l’illustrateur» crée une ou plusieurs illustrations spécialement pour le sujet, le «se-crétaire de rédaction» regroupe les notes, saisit l’article en format numérique et le transmet au «rédacteur en chef». Chacun apporte ses compétences aux autres – imagination, attention, curiosité, sens artistique, organisation – afin d’enrichir le contenu de l’article ; c’est un réel travail de groupe et un heureux moment de partage.Une date limite est donnée pour rendre tous les documents, c’est

la «date de bouclage». Après celle-ci, le journal est en «fabrication» et aucun changement ne peut plus être fait, sauf de la part du rédacteur en chef.

Chaque semaine, pendant la séance de production d’écrit, a lieu une «conférence de rédaction» pendant laquelle les six équipes font un retour sur l’avancée de leur sujet. Celles-ci s’isolent ensuite afin de poursuivre leur travail respectif.

Les articles sont montés d’une part en classe, sous tutorat, pour l’échange d’idées en groupe et la rédaction des points principaux à évoquer, des questions importantes à poser si l’article comporte une interview, et d’autre part, à la maison, pour la recherche de do-cuments sur le web et la finalisation du texte de l’article sous forme de fichier numérique; il est transmis à la rédaction en chef pour la PAO, soit sur clé USB, soit par email. Les réunions de rédaction de week-end se terminent parfois en heureux goûters, surtout pour l’équipe ayant hérité du sujet «Cuisine» !

A l’origine de notre logo, un simple jeu de mots, mêlant l’identité de notre école, «Notre Dame - Les Oiseaux» à notre envie d’écrire ensemble, avec l’image de plumes d’écrivain/d’oiseaux. Il se veut en noir et blanc afin d’être neutre et de pouvoir se placer sur les pages de toutes les couleurs.

Le journal des Cm2B


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Pour notre parution, nous avons choisi un format A4 standard, à la française (21 x 29,7 cm). La mise en page numérique nous permet d’intégrer comme il nous plaît des photographies et des illustrations aux différents textes de nos journalistes.

L’enregistrement de notre journal en format PDF nous donne la possibilité de le poster sur le blog à chaque parution, permettant ainsi à chacun de consulter son travail, de le relire tranquillement à la maison en famille ou avec des amis et de transférer le lien du blog à ses proches, qu’ils habitent à proximité ou à l’autre bout du monde...

L’adresse de notre blog :http://a-vos-plumes-les-oiseaux-cm2b.blogspot.fr/

Fortes de cette expérience, toutes les équipes ont renforcé leurs nouveaux talents en les mettant au service de ce journal. Elles ont retrouvé le travail d’équipe qu’elles avaient aimé lors de leur stage de journalisme avec la «curiosité de chercher et trouver» des infor-mations intéressantes et enrichissantes, le «bonheur de dessiner» tout en nuances et avec grand talent pour certains, la joie pour tous de voir la réalisation de leur projet commun, et ce fameux «plaisir d’écrire» en choisissant soigneusement ses mots pour que d’autres les lisent...

Et puisse ce projet avoir suscité de grandes envies et de belles vocations !

Claire HaSSELSwEiLER alias idealscol

Le 8 décembre 2016, le parc de l’école s’est transformé en chemin de lumière… L’école Notre-Dame et la paroisse de Verneuil-Vernouillet étaient appelées à se réunir pour l’occasion. L’appel a été entendu des deux côtés : nous étions nombreux de tous les âges, familiers ou non des lieux, à braver les frimas pour célébrer l’Immaculée Concep-tion de Marie.

Tout a commencé devant le château, lieu du rassemblement, à la nuit tombée. Chacun a reçu une bougie allumée et nous nous sommes mis en chemin, guidés par Marie, qui porte en elle Jésus, la lumière du monde. En chantant, en priant, nous avons parcouru le parc éclai-ré par des centaines de petites lumières, signes de ces lumières que Dieu met dans nos vies pour que nous puissions avancer vers lui.Arrivés dans la chapelle, la messe nous a unis dans l’écoute de la Parole de Dieu et l’action de grâce en Jésus Christ.

En sortant, c’est nous qui devenions lumières, appelés à porter la lumière et la paix du Christ dans notre monde.

Et parce qu’on ne pouvait pas se séparer comme ça, un vin chaud (ou jus de fruit pour les plus jeunes !) nous a permis de prolonger ce moment de communion par un temps convivial.

Qu’il était bon de se laisser réunir par Marie, et conduire par elle vers la lumière de son Fils !

Père Pierre-Marie HaSCaL

Prêtre référent de l’Ecole Notre-Dameet Curé de Verneuil-Vernouillet

Sur un chemin de lumière avec marie


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Carnaval Le Cirque


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La réforme du collège

En 6e, les élèves suivent 4h de sciences (SVT, Technologie et Physique-chimie).Vive les sciences en 6e et le label Eco-école !Dans le cadre de la réforme du cycle 3, Il est important que dans un premier temps les élèves perçoivent la cohérence des démarches des trois disciplines dans la continuité de leur CM2.Ils découvrent progressivement à la fois ce qui est commun aux trois disciplines et ce qui leur est spécifique. En cela, ils se préparent au cycle 4 où les SVT, la technologie et la physique-chimie seront enseignées comme des disciplines complémentaires.Ils ont réalisé un super projet que nous avons lié à notre label Eco-école :La fabrication d’une serre à partir de déchets de notre vie quotidienne.Ils ont ainsi imbriqué les trois matières :

La technologie avec l’objet technique et ses fonctions, le cahier des charges, le schémaLa physique chimie avec les familles de matériaux, leurs caractéristiques, leurs contraintes…Les sciences de la vie et de la terre avec la croissance de nos lentilles et de nos haricots blancs, conditions, besoins.

Les réalisations des élèves ont été à la hauteur de leur enthousiasme…

La classe de 6e fait désormais partie du cycle 3 avec le CM1 et le CM2.Les classes de 5e, 4e et 3e forment, quant à elles, un autre cycle : le cycle 4.

Les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) mêlent plusieurs disciplines et concernent les 3 années du cycle 4.Ils démarrent en 5e. Ils doivent favoriser le travail en groupe et permettre aux élèves de mieux comprendre le sens des apprentissages.Il existe huit thèmes d’EPI. Les élèves en suivront deux par an et au moins six des huit thématiques, entre la 5e et la 3e.

Les trois heures par semaine en 6e. sont incluses dans les horaires matières.Chaque professeur les réalise pendant ses heures de cours (méthodologie, travaux de groupes, remédiation …).Cette année, des élèves ont travaillé par groupes dans des ateliers «comment apprendre au collège», «comment lire une consigne»… ou ont participé à des concours d’affiches ou de lecture.

RéFORmE DU COLLèGE

BREVET DES COLLèGES RéNOVé

Une nouvelleorganisation

De nouveauxprogrammes

Un accompagnementpersonnalisé

Des enseignementspluridisciplinaires

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Parmi les activités pastorales proposées cette année aux élèves de seconde, nous sommes allés voir le film documentaire les Pépites au cinéma Maurice Béjart de Verneuil.Ce long métrage, réalisé par Xavier de Lauzanne, témoigne du parcours extraordinaire de Christian et Marie France des Pallières arrivés en 1996 au Cambodge. Effrayés par le spectacle des enfants affamés travaillant sur une décharge, ils prennent conscience d’une urgence pour les générations présentes et futures. Ils tentent par tous les moyens de les sortir de cette misère et de ce cauchemar.Silence et émotion ont accueilli ce documentaire…

Les pépites

Le 18 Avril, à l’occasion de la journée Mission plus de vie, les se-condes ont pu rencontrer le producteur : François Hugues de Vaumas.Il s’agit de mettre tout en œuvre, son métier, son mode de vie, son argent, ses convictions pour tendre une main à son prochain car tout acte doit avoir un sens.

C’est pour François Hugues, synonyme de la vraie liberté : la liberté d’entreprendre un voyage pour tout abandonner, se dévouer aux autres, la liberté de reprendre le combat contre la misère et l’ex-ploitation humaine.

L’amitié est aussi un facteur important pour donner vie à un projet dans un esprit de solidarité (réalisateur et producteur se connais-saient depuis la petite enfance).

François Hugues a rappelé que le titre les Pépites n’a pas été choisi au hasard : les Pépites sont peu reconnues en tant qu’«objet » pré-cieux quand elles sont seules et sales mais quand elles sont net-toyées, elles prennent toute leur valeur, elles sont très précieuses.

Même le plus miséreux peut bénéficier de notre attention et des biens les plus honorables et les plus beaux. «Il faut donner le meil-leur aux plus pauvres » comme le disait Christian des Pallières, dé-cédé avant la sortie du documentaire.

François Hugues, toujours sous l’œil attentif des jeunes, a ainsi fait le parallèle avec ce film aconfessionnel et nos messages chrétiens ; écouter, accompagner l’autre dans ce qu’il est, sont les principes souhaités par le couple des Pallières.

Pâques symbolise ainsi la renaissance du Christ et dans cet enga-gement la renaissance des enfants comme nous l’a rappelé Fran-çois-Hugues de Vaumas.

La classe de 2nde 5

Son discours s’est ouvert par une phrase :«Osez aller jusqu’au bout de vos rêves».

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La Première, année charnière du lycée, DST, TPE, BAC, les trois seuls sons qui sortent de la bouche d’un première cette année. Entre travail et rigueur, le temps nous prend, le badinage s’arrête en seconde. Mais travail ne signifie pas seulement travail monotone, assis sur une chaise, cloîtré dans une salle de cours, sortir de notre environnement s’avère nécessaire et cela l’école l’a bien pris en compte. Ainsi quelques sorties culturelles ont été organisées durant l’année sous l’égide de nos professeurs principaux et de français. Une césure certes mais, toujours dans une optique pédagogique.

Les sorties culturelles en 1ES/L

C ette année les Premières ES et L se sont laissés porter dans un flot théâtral, emportés dans les

vagues d’une mise en scène comique et pris entre un vent railleur et taquin. Nous, jeune public, n’avons guère besoin de mise en scène spectaculaire d’une salle de théâtre grandiose telle que Les Folies Bergères ou le Théâtre Mogador, la décente salle d’Eragny-sur-Oise nous comble parfaitement. Le mo-deste Théâtre de l’Usine ainsi que la troupe d’Hubert Jappelle nous ont accueillis pour nous représenter deux pièces : LA GRAM-MAIRE, d’Eugène Labiche, une comédie de vaudeville et L’ARTICLE 330 de Georges Courteline.

La Grammaire, une comédie en 1 acte, mêlant quiproquos et comique de carac-tère, met en scène un personnage placide, candidat à la présidence du comice agri-cole de sa commune et rêvant d’une car-rière politique, se lançant cependant avec un « léger » handicap : l’orthographe ! Au lever de rideau, L’ARTICLE 330 ras-semble une fantaisie procédurière et une critique de la bureaucratie judiciaire du XXème. Le prévenu, ayant dévoilé son der-

rière à la foule se trouvant devant la fenêtre de son appartement, sur trottoir roulant lors de l’exposition universelle de 1900, est ac-cusé d’outrage public à la pudeur et expo-sera sa vision des faits pour organiser sa défense. Le metteur en scène a su accor-der la jovialité saisissante de ces pièces en mêlant à une sobriété de mise en scène, un rythme enjoué du jeu d’acteur.

Préalablement l’un des acteurs de la troupe de H. Jappelle s’est déplacé au lycée pour une intervention en exclusivité dans la classe. Il a, en effet, accepté de venir nous rencontrer pour un échange avec un véri-table comédien et ainsi nous faire part de son travail d’acteur, des difficultés du met-teur en scène et de manière générale un entretien sur le fabuleux monde du théâtre. Quoi de mieux pour aborder la séquence orientée sur le théâtre en français.

Quoi de mieux également que la légendaire et mythique tragédie amoureuse shakes-pearienne qui a traversé les siècles sans perdre de sa véracité. Nous avons eu la chance de visionner Roméo et Juliette avec la mise en scène d’Éric Ruf, accompagné

de la grandiose troupe de la Comédie Fran-çaise. Le metteur en scène a su conserver l’authenticité de la pièce en y ajoutant une touche de modernité et de renouveau sans la dénaturer pour autant.

Enfin, pour parfaire notre programme de français, l’étude d’un auteur emblématique du XIXe s’est avéré indispensable et pour cela, quoi de plus simple que de visionner un film biographique : Cézanne et moi, une adaptation cinématographique qui retrace

l’amitié tumultueuse entre d’Emile Zola et le peintre Paul Cézanne.Deux pièces de théâtre, un film, une confé-rence pour bien appréhender cette année de première et ce tant attendu bac de français. À cela s’ajoutent de nombreuses sorties culturelles au musée pour l’histoire des arts des L et une « virée » au vaste marché de Rungis pour les ES/L. avec les professeurs d’économie et d’histoire.

Victoria LaPauzE - 1ES


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Voyage au cœur de la chimie

Tout a commencé un jour de janvier : un TP de chimie pas tout à fait comme les autres… Il s’agissait de la première sélection pour les olympiades de la chimie ! Nous étions 14 au sein de l’établis-sement et seuls 6 pouvaient accéder aux épreuves académiques. Suite à ces dernières, j’ai été nommée représentante de l’acadé-mie de Versailles pour les épreuves nationales qui se sont tenues fin mars à Paris.

Ces épreuves, je les attendais avec impatience mais surtout avec une grande anxiété… Nous étions 36 lauréats, venant des quatre coins de la France mais aussi de lycées français à l’étranger. Nous avons vécu 2 temps d’épreuves : en premier lieu un TP individuel, puis une épreuve collaborative traitant du recyclage de l’aluminium. Les ressentis au sortir des épreuves étaient très différents pour chacun.

Personnellement, je me suis sentie plutôt à l’aise sur l’épreuve pra-tique car j’y avais été bien préparée au lycée. Au contraire, l’épreuve collaborative m’a mise plus en difficulté : c’est vraiment différent du cadre classique de la chimie enseignée au lycée. Plus que l’objet d’une compétition, la chimie était surtout l’occasion de nombreux échanges entre les concurrents ainsi qu’avec les professeurs ou les professionnels du secteur. Chaque rencontre était unique et restera importante pour moi.

En résumé, ces olympiades ont été très riches quel que soit le niveau auquel chacun est arrivé. Nous avons tous reçus quelque chose sur le plan humain autant que sur le plan technique.

Que retiendra-t-on de ce moment en quelques mots ?

«Des TP (et épreuves) qui sortent de l’ordinaire, un peu de stress : en résumé excellent !» - Hugo, Nancy

«Des rencontres extraordinaires» - adeline, Perpignan

«Ce fut une expérience enrichissante à tous les points de vue : j’ai pu approfondir mes connaissances scientifiques et expérimen-tales, mais également partager avec des gens tout aussi passion-nés que moi !» - Mathilde, tS (lauréate académique)

Marie-Lise PaJCzER - tS, classée 6e aux épreuves nationales

Les 36 lauréats nationaux après la remise des prix


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BUFFET-CRAmPON, une entrepriseinvestie dans l’apprentissageNous sommes allés à la rencontre de Yolène Legoupil et Nicolas André, de la Direction des Ressources Humaines du groupe, pour avoir leur point de vue sur leur stratégie de recrutement en apprentissage, les avantages de la formule pour les entreprises comme pour les jeunes, et les difficultés rencontrées.

Proposez-vous de nombreux postes en apprentissage ?Nous accueillons en tout 16 apprentis répartis sur des postes liés à notre cœur de métier et sur des fonctions support.La plupart des apprentis « Métiers d’Arts » sont en formation à l’ITEMM (Le Mans), l’Institut Technologique des Métiers de la Mu-sique. Certains sont en BMA (Brevet des Métiers d’Art), d’autres en ATIM (Assistant Technique des Instruments de Musique).Pour les fonctions support, nous travaillons beaucoup avec des ni-veaux BTS (Assistant Manager, Commerce International et Commu-nication, Management des Unités Commerciales). Nous avons d’ail-leurs recruté 5 apprentis de votre établissement : 3 en Commerce International et 2 en Communication.

L’apprentissage, c’est une tradition dans votre groupe ?Nous accueillions des « apprentis » avant même que la formule n’existe, même s’il s’agissait plutôt dans les faits d’un tutorat : un ouvrier expérimenté encadrait un jeune en formation. C’est cette transmission des savoir-faire qui nous a permis de maintenir notre excellence.L’apprentissage est devenu aujourd’hui un vivier pour notre cœur de métier : nous estimons à 90% le taux de recrutement sur les apprentis en BMA ou ATIM depuis 25 ans. Sur les fonctions support, les recrutements restent plus marginaux, en fonction des opportu-nités de postes, mais nous nous attachons à mettre en place une

relation à bénéfice mutuel : nous accompagnons les apprentis dans leur formation, et ils soutiennent nos équipes dans la gestion du quotidien. Nous sommes très soucieux de les accompagner vers la réussite à l’examen !

Quels sont vos critères de sélection lors des entretiens ?Même si nous passons parfois par des annonces ou par un réseau de recommandation, nous travaillons beaucoup en partenariat avec les écoles ; le plus souvent, nous contactons l’école pour lui décrire le besoin opérationnel, et elle nous propose en retour une sélection de profils. S’agissant d’apprentis, nous n’incluons pas l’évaluation des compétences dans nos critères de sélection puisqu’ils en sont encore aux tous débuts de leur formation.

Nous préférons essayer de détecter le tempérament professionnel des candidats : leur capacité à s’intégrer dans l’équipe concernée, leur envie d’apprendre, et certaines qualités spécifiques au poste (par exemple, en Communication, nous préférons une personne à l’aise à l’oral). Nous privilégions surtout le savoir-être : le respect des règles et les qualités relationnelles entre collègues. Il y a des prérequis ba-siques : un candidat qui n’aura pas pris la peine de se renseigner sur l’entreprise aura peu de chances de nous rejoindre ! Il nous arrive également de procéder à certains tests, selon les profils de poste, par exemple des tests de langue pour le Commerce International.

Ouvert dans notre établissement depuis 1993, la dernière promotion du BTS « Chimistes » vient de quitter nos locaux. En effet, dans la continuité de la réforme du lycée général et technologique opérée de-puis 2010 et à la demande des entreprises, la formation a été com-plétement rénovée à la rentrée 2016. Appelé désormais Brevet de Technicien « Métiers de la Chimie », BTS MDC, ce nouveau diplôme atteste de connaissances et de solides compétences techniques dans le domaine de la formulation, la synthèse et l’analyse, mais aussi dans des disciplines générales que sont les mathématiques, l’anglais, la culture générale et expression et la communication.

C’est ainsi que depuis le mois de Septembre, notre première promo-tion du BTS « Métier de la Chimie » évolue dans des locaux qui ont eux aussi été adaptés pour accueillir cette nouvelle formation. Avec trois demi-journées de séances expérimentales par semaine, les étudiants apprennent par exemple à formuler des crèmes de jour teintées pour maîtriser les aspects théoriques des émulsions. Ils synthétisent les principes actifs de médicaments ou des pigments utilisés pour for-muler des peintures afin d’acquérir des bases solides en chimie or-ganique. Ils analysent également les espèces chimiques synthétisées ou des produits de la vie quotidienne (antiseptiques, allergènes dans

les cosmétiques, produits issus de l’agroalimentaires comme le miel) pour compléter les connaissances déjà acquises en chimie générale au lycée. Les enseignements d’ESLV (enseignement scientifique en langue vivante) et de communication scientifique sont également l’occasion d’apprendre à restituer le fruit de leurs travaux.

Sensibilisés au monde de l’entreprise, de nombreuses visites et conférences ont jalonné l’année scolaire : Linxens (à Mantes-La-Jo-lie), EADS (aux Mureaux), Calcia (à Gargenville), laboratoire de re-cherche (à la faculté des sciences de Cergy-Pontoise), permettant à chacun de découvrir les différents domaines de la Chimie pour mieux s’orienter à l’issue de la formation.

Un projet est également mené à bien, en deuxième partie de 1ère an-née. Véritable sujet de recherche, il nécessite de répondre à un cahier des charges bien précis proposé par une entreprise, en apprenant à s’organiser, planifier, travailler en équipe et s’adapter aux contraintes.Pour clore l’année scolaire, les étudiants sont actuellement en pleine recherche d’un stage de 8 semaines qui aura lieu à l’automne 2017.

Emilie RaMEL - Professeure de Chimie

BTS méTIER DE LA CHImIE - mDC 2017


Vie des niveaux

Fondé en 1825 et installé à Mantes la Ville, Buffet-Crampon est la référence mondiale dans la fabrication et l’entretien des instruments à vent.tourneur sur bois, ponceur, passeur de perce, clétier, soudeur, essayeur,… chaque instrument passe entre les mains expertes de plusieurs dizaines d’artisans. Ce travail manuel donne une âme à chacune des clarinettes, clarinettes basses, saxophones, hautbois et bassons Buffet Crampon.avant d’être envoyés aux quatre coins du monde, tous les instruments sont évalués et testés sur place par des musiciens professionnels afin de vérifier leur sonorité.La marque a la chance d’avoir la confiance des plus grands solistes et pupitres d’orchestre du monde entier.

Notez-vous des difficultés particu-lières rencontrées au début de l‘ap-prentissage?Le plus difficile au départ pour les apprentis, c’est de ne pas se laisser décourager : quand ils arrivent ils ne savent encore réellement rien faire, et on ne leur confie pas tout de suite des

missions passionnantes! Ils doivent savoir effectuer de tâches par-fois ingrates, accepter d’être un peu “perdus” en attendant d’être opérationnels, et profiter de l’accompagnement qui leur est proposé par leur tuteur. Ils ont également beaucoup de mal à se positionner, entre leur statut d’étudiant et leur statut de salarié. Il faut savoir leur laisser le temps de trouver leur place, et de gagner en maturité.

Comment voyez-vous évoluer vos apprentis de l’établisse-ment, sur les 2 ans de leur formation ?Il n’y a pas vraiment de schéma, chacun suit son propre rythme de progression, même si au bout d’un an de présence dans l’entreprise ils sont tous plus à l’aise dans leur poste et maîtrisent mieux les

relations avec leurs collègues, le fonctionnement du service, etc.Outre les compétences “techniques” qu’ils peuvent acquérir sur le terrain, l’évolution la plus remarquable porte sur leur comportement en milieu professionnel : leur capacité à comprendre les enjeux de l’entreprise, et plus particulièrement de leur travail, à utiliser le langage adéquat, à développer de bons réflexes, parfois des choses très simples comme ne pas oublier de badger en arrivant.Nous avons d’ailleurs récemment organisé pour les apprentis un petit déjeuner où nous avons évoqué avec eux (et leur maître d’ap-prentissage) les bonnes pratiques en entreprise. Nous essayons également de rencontrer chaque apprenti une fois par an pour faire le point sur leurs conditions de travail, l’adéquation des missions confiées avec la formation,…Pour les apprentis en Commerce International, le stage à l’étranger, effectué en milieu de formation, peut leur apporter un vrai plus : c’est l’opportunité de pratiquer intensément une autre langue, mais aussi de voir une autre culture, y compris professionnelle, et de sortir de leur “zone de confort”.

Propos recueillis par Céline DEViCquE


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NDIHS, a year of projects

Une année riche de projets

Notre Dame international High School has now been on NDLO’s campus for seven years. the school has students from 20 different countries and are taught an ame-rican curriculum in English which includes advanced Placement courses that are equi-valent to university level classes. the stu-dents come to France not only to study in English, but also to learn French and expe-rience the French culture. Some live in local host families and others live in the dormito-ry with NDLO students.

this year the school very successfully com-pleted a review and accreditation process through advancEd receiving one of the hi-ghest scores in teacher observations ever obtained. the visiting team observed that “the culture of the school clearly showed the primary value of high expectations for learning, that diversity was a strength...and that students were capable and responsible for their own success...Shared leadership

and staff commitment to values and beliefs about teaching and learning, supported by effective instructional practices, ensures that students are provided with a high qua-lity educational experience.”

NDiHS also recently began the process of becoming an iB (international Baccalau-reate®) world School and are planning on opening the doors in September of 2018. the iB Diploma is a two year program taught in 11th and 12th grade and is recognized around the world as offering a high quality education that instills global mindedness in its students through a student driven inquiry based curriculum. this will allow students to pursue higher education more easily around the world, including here in France.

this year again, NDiHS collaborated throughout the year with a few NDO stu-dents from seconde, premiere and termi-

nale to prepare for and attend the iLYMuN conference in Lyon at the Ecole Superieur Normale and iNDMuN at the institut de Notre Dame in St Germain en Laye. Stu-dents represented different countries and met weekly to prepare for these confe-rences which were held in English. One of the NDiHS students won the Best delegate award for his committee. the NDiHS MuN club is slowly growing each year and hopes more NDLO students will consider joining in the future.

Notre Dame International High School (NDI-HS) est maintenant installée sur le campus de Notre-Dame «Les Oiseaux» (NDO) depuis sept ans. L’école accueille des étudiants de vingt pays différents où les élèves suivent un pro-gramme d’études américain en anglais com-prenant des cours de Advanced Placement, équivalents aux cours de niveau universitaire.

Les étudiants viennent en France non seule-ment pour étudier en anglais, mais aussi pour apprendre la langue et découvrir la culture française. Certains vivent dans des familles d’accueil locales, d’autres vivent au foyer-in-ternat avec des étudiants de l’établissement.

Cette année, l’école a terminé avec succès un processus de révision et d’accréditation grâce à AdvancEd. Elle a reçu une des plus hautes notes sur les évaluations des ensei-gnants. L’équipe d’AdvancEd a observé que «la culture de l’école a clairement montré la valeur principale des attentes élevées en matière d’apprentissage, que la diversi-té était une force (...) et que les étudiants étaient capables et responsables de leur propre succès…» L’engagement de la direc-tion et des enseignants envers les valeurs et les croyances sur l’enseignement et l’appren-tissage, appuyées par des pratiques pédago-giques efficaces, garantit aux étudiants une expérience éducative de qualité.

NDIHS a récemment commencé les dé-marches pour devenir une école du monde de l’IB (International Baccalaureate), et pré-voit une ouverture en septembre 2018. Le di-plôme de l’IB est un programme de deux ans, enseigné en première et terminale, reconnu dans le monde entier ; il offre une éducation

de haute qualité qui inculque l’esprit global à ses étudiants par le biais d’un programme basé sur des enquêtes axées sur les étu-diants. Cela facilitera la poursuite d’études supérieures en France et dans le Monde.

Cette année encore, NDIHS a collaboré tout au long de l’année avec quelques lycéens de seconde, première et terminale de NDO, pour se préparer et assister aux conférences ILYMUN à Lyon à l’Ecole Supérieure Normale et INDMUN à l’Institut de Notre Dame de St Germain en Laye. Les étudiants repré-sentaient différents pays et se réunissaient chaque semaine pour préparer ces confé-rences qui se tenaient en anglais. L’un des étudiants de NDIHS a remporté le prix du meilleur délégué pour son comité.

Le club MUN de NDIHS en progression constante chaque année encourage les ly-céens de NDO à le rejoindre.

Dan et Marcy ziCaRi


Vie des niveaux

Une année vient de se finir. Elle a été pour chacun porteuse de connaissances, de doutes et de joies. Mais au-delà de tout cela, ce fut surtout un combat : contre les échéances des examens, contre la difficulté des épreuves, contre nos envies de sorties, de repos. Néanmoins nous en sommes venus à bout et désormais nous pouvons regarder le chemin accompli avec fierté.

Alors, tel un général racontant ses exploits de bataille, je vais tenter de résumer notre année en rendant un fidèle hom-mage à notre épique ténacité : ils étaient des centaines à

participer à ce qui serait une des plus grandes aventures de leur vie : l’école. 15 ans d’études pour à la fin passer une épreuve fi-nale. Epreuve qui, disait-on, lorsqu’elle était remportée devenait une arme essentielle pour remporter les nombreuses autres ba-tailles. Ainsi tous les participants, des combattants dans l’âme, travaillèrent sans relâche, quel que fût leur âge et leur niveau, afin d’être le mieux préparés pour l’examen final. Pourtant, malgré leurs bonnes volontés, certains obstacles restaient insurmontables.

Leur unique chance de survie se trouvait auprès des généraux, ces valeureux guerriers qui connaissaient mille et un rudiments et qui savaient comment surmonter ces difficultés. Ce fut alors l’alliance entre David et Goliath. Grâce à cette union fructueuse, les partici-pants sont parvenus à leurs fins. Et même si certains sont restés afin de perfectionner la mise en pratique de leurs apprentissages, d’autres ont passé les épreuves et en sont sortis victorieux. Ainsi, tous en ressortent grandis et rajoutent des galons à leur uniforme, désormais prêts à affronter n’importe quel défi.

Et il y aura d’autres épreuves, nous aurons tous nos 12 travaux. Nous aurons tous des soirs où nous douterons de l’issue du com-bat, de notre stratégie. Mais ces soirs-là, nous pourrons compter sur nos amis pour nous rappeler que, dans les batailles, le plus important n’est pas seulement la victoire, mais aussi le fait de rester l’intrépide, l’immortel combattant que l’on a été.

Alors je m’adresse à vous, les vainqueurs en devenir, ceux qui sont impatients de montrer de quoi ils sont capables, ceux qui rêvent de grandeur. Pendant votre période de permission, prenez le temps d’être immortel. Veillez à rester intrépide. En effet, ce sont ces quali-tés qui permettent de remporter les plus belles batailles.

Enfin, j’espère que l’intrépidité caractérisera vos vacances, qu’elles se-ront intenses et mémorables. Je vous souhaite de pouvoir vous reposer (brièvement) sur vos lauriers mérités, en attendant de les remettre en jeu. Je vous souhaite de pouvoir admirer vos trophées en sachant qu’ils ont été durement gagnés. En somme, profitez des retombées de vos sacrifices. Et, grâce à eux, vous-même pourrez affirmer : Veni, Vidi, Vici.

Sarah NaNDNaBa - 1ES

POST SCRIPTUm

L’abîme de l’éternité nous hante.Ainsi s’interroge-t-on : nos actes retentiront ils à travers les siècles ?

Des inconnus entendront-ils notre nom bien après notre mortet se demanderont-t-ils qui l’on était?

- « Troie » de Wolfgang Petersen (2004) -


Actualité / Divers

L’éco-village des Cm1 et des STL

Il y a quelques semaines peut-être avez-vous assisté à l’accumulation progressive de boîtes de polystyrène, de vieux pots de fleurs et autres rou-leaux de carton sur le chemin qui vous menait au bâtiment Saint Pierre...

Non, le couloir de la salle événementielle ne s’est pas transformé en centre de tri des dé-chets de l’école, et aucune classe n’a cher-ché à battre un quelconque record durant ces quelques 15 jours... Il s’agissait seulement du chantier de construction d’un pont… qui a abouti à des petites maisonnettes. Un pont bâti entre deux classes de 1ères STL et une classe de CM1. Un pont dont les sciences et la collaboration constitueraient le tablier ; la géographie, le français, l’anglais et les ma-thématiques seraient les piles…

Tout est parti de la volonté de faire colla-borer petits et grands autour d’un projet lié aux sciences. Après avoir parcouru les programmes de STL et de CM1, nous nous sommes arrêtées sur un domaine commun aux deux niveaux : le développement du-rable dans l’architecture.

Les plus grands ont travaillé, en cours de sciences et de langues, les différents as-pects énergétiques liés à l’habitat. Sous forme d’exposés, les élèves ont présenté l’électricité, le chauffage, les sources lumi-neuses, mais aussi les nouvelles techniques écologiques comme les toits végétaux et les systèmes de récupération d’eau, pour respecter au mieux la vie et la terre. Ces exposés ont ensuite été présentés et adap-tés aux CM1. Une visite du centre de tri des ordures ménagères de Carrières sous Poissy a permis d’illustrer l’ensemble de ce projet.

De leur côté, les plus petits abordaient le cycle de l’eau, les moyens d’économiser au quotidien les ressources naturelles et les gestes écologiques à l’école (tri du papier, récupération des stylos et crayons usa-gés...). De plus, chaque semaine, un groupe de CM1 présentait sous forme d’exposés une des 13 nouvelles régions (et quelques départements) à travers sa géographie, sa culture, sa gastronomie -avec dégustation!- et son architecture traditionnelle.

Les 17 et 24 mars derniers, le pont était prêt : deux rencontres riches de savoirs, de découvertes et d’échanges. Deux après-midis rythmés par des exposés et des expériences ludiques conçues spécialement par des ly-céens pour leur jeune public. Deux temps de collaboration autour de la conception de maquettes de maisons régionales, ma-quettes réalisées à partir de matériaux de récupération, et dont les plans et cahiers des charges avaient été scrupuleusement pensés par les plus petits.

Au final, une véritable France en miniature ! Bravo à tous les élèves pour leur collabora-tion, leur motivation et leur bonne humeur qui ont eu raison des quelques moments de doute que nous avons parfois rencontrés !

Véronique MiCHau et Eléonore DE MaSSaS

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Actualité / Divers

De belles rencontres !Après une belle collaboration pour concevoir le village éco-citoyen, les différents acteurs ont remis le cou-vert ; en voilà des bactéries, des étoiles, des chiffres, des planètes, des notes musicales de toutes les cou-leurs, des élèves de tout âge (CM1 B et C, troisièmes, secondes, premières STL) qui apprennent à concevoir et réaliser ensemble, des enseignants qui se découvrent pour la première fois. Des mondes qui se rencontrent et qui, pourtant, évoluaient en parallèle à… 200 mètres à vol… d’oiseaux.

Tout ce foisonnement d’énergie pour une belle cause : réconcilier les arts et les sciences, et ce n’est qu’un début !

Cette exposition souligne le lien qui unit la science et les arts, sou-vent opposés dans l’esprit de chacun. Nous oublions que ces deux univers ne peuvent exister l’un sans l’autre. En effet :

Pas de perspective sans… Filippo BrunelleschiPas de gammes sans… PythagorePas de peinture à l’huile sans… Jan Van EyckPas de phonographe sans… Thomas Edison Pas de traité de couleur sans… Michel-Eugène ChevreulPas de musiques nouvelles sans… algorithmePas d’images animées sans… les frères Lumière, Auguste et LouisPas de piano sans… l’échappement double de Sébastien ErardPas de .............................. sans ..............................

La créativité, le hasard, la découverte, la recherche, l’expérimen-tation ainsi que la beauté sont le terreau commun des Arts et des Sciences. Nos élèves l’ont éprouvé au travers des œuvres que vous allez découvrir.

Brigitte aLDaNESE, Christine CHaRDONNiER, Eléonore DE MaSSaS, karine tROuiLLaRD, Frédéric RONDu

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ARTSSCIENCES


Actualité / Divers

Témoignages :«Face à la difficulté, comment rebondir ?»Le vendredi 09 décembre, nous autres Terminales avons eu droit à une matinée un peu spéciale organisée dans le cadre de la pastorale. A 8h35, aucun de nous n’a pu résister à l’appel d’un succulent petit déjeuner et nous nous sommes réunis à la cantine afin de savourer crois-sants et pains au chocolat. Quoi de mieux pour débu-ter une journée d’école ? Aux alentours de 9h00, après avoir participé à un petit quizz organisé par M Spagnol, nous nous sommes dirigés pour certains vers la salle d’étude du bâtiment Tocqueville, et pour d’autres vers l’amphithéâtre. Là, nous avons fait la rencontre de trois personnes qui nous ont témoigné de leur vie sur le thème « Face à la difficulté, comment rebondir ? ». Voyons un peu ce qu’ils nous ont raconté :

thibault et Caroline travaillent tous les deux pour l’association « aux Captifs, la libération ». il s’agit d’une association humanitaire dont les salariés et les bénévoles s’occupent d’aller à la rencontre des personnes vivant dans la rue et de la rue, par exemple les SDF ou les prostituées. au fil des rencontres, des liens se créent, et si la personne ne s’y oppose pas, un projet d’accompagnement peut être engagé afin de la sortir de sa condition de vie. La précision de son consentement n’est pas négligeable, car oui, certains refusent d’être accompagnés et préfèrent garder leur vie. L’accompagne-ment peut être long, il faut du temps pour reprendre de bonnes habitudes (auxquelles nous ne pensons même plus comme l’hy-giène ou la vie en communauté), ou refaire des papiers d’identité. L’expérience, pour ceux qui aident comme pour ceux qui sont aidés, est très forte. Mais grâce à cette association, chacun peut donner un sens à sa vie (en rapport avec le thème de la première rencontre pastorale que nous avons eue).

Nous avons ensuite rencontré Patrick Bourdet, le fondateur et an-cien PDG d’aREVa Med (et oui, l’école a accueilli un grand person-nage !). Son témoignage a été très marquant, et très apprécié. il faut dire qu’il détient un charisme assez remarquable et a su capter toute notre attention. Son enfance n’a pas été des plus tendres, avec le décès de son père alors qu’il n’avait que quatre ans, l’or-phelinat jusqu’à ses neuf ans et une mère qui le récupère pour aller le faire vivre au fond d’une forêt dans des conditions désastreuses. Cependant, avec un CaP de mécanicien auto en poche, il reprend sa vie en main à dix-sept ans et effectue de nombreux petits bou-lots (d’après lui, il était très doué pour vendre les fromages). Com-ment, avec de tels obstacles en plein milieu de son chemin, a-t-il pu fonder la filiale d’aREVa (pour information, cette filiale est spéciali-sée dans la médecine nucléaire) ? Son secret, Patrick Bourdet nous l’a révélé pour que nous puissions en profiter : la détermination. Cette volonté de ne jamais renoncer l’a ainsi porté jusqu’à un poste haut placé (j’en profite pour ajouter qu’il est diplômé d’HEC). De plus, il est très sensible à la relation entre les individus, c’est pour

cela qu’il est devenu gestalt-thérapeute (je ne m’étale pas dessus, la gestalt-thérapie, c’est assez complexe mais je vous encourage vivement à vous informer sur le sujet). Le regard qu’il porte sur les autres peut être considéré comme un deuxième secret : ne pas faire de présupposés, apprendre à connaître et apprécier l’autre pour ce qu’il est au fond de lui et non pour ce à quoi il ressemble.

Si vous désirez en savoir plus, vous pouvez lire son livre : Rien n’est joué d’avance aux éditions Fayard.

Voilà, cette matinée du 09 décembre a donc été assez riche en réflexion personnelle, nous avons découvert des vies très diffé-rentes et pourtant toutes très captivantes ! Finalement, ces deux témoignages ne répondaient pas au seul thème de faire face à la difficulté mais portaient également sur le sens de notre vie et notre regard sur les autres.

Marine LiHOREau - t ES


Actualité / Divers

Témoignages : Forum des formationsdu vendredi 4 novembre 2016Le 1er trimestre de l’année de terminale est particu-lièrement décisif : dernière ligne droite du parcours lycéen, il ouvre la perspective presque mythique et un peu inquiétante de l’inscription sur le site « APB » (Admission Post-Bac) qui a lieu entre janvier et avril. C’est une des missions d’InfoAvenir, service dédié à l’orientation, que d’aider les futurs bacheliers, qu’ils soient performants scolairement ou en difficulté, hé-sitants ou convaincus de leur projet.

L ’organisation du Forum des Formations qui a eu lieu le ven-dredi 4 novembre 2016 a été une contribution majeure à l’élaboration de leurs choix. L’après-midi avait été banalisé,

et le bâtiment Saint Pierre transformé pour l’occasion : près de 50 intervenants venus d’horizons divers et parfois de province, étaient réunis ce jour-là pour présenter leur parcours personnel ou leur offre de formation : anciens élèves heureux de partager leur expérience (et parfois émus de retrouver leur lycée !), jeunes professionnels enthousiastes, responsables de formation aguerris au discours clair et convaincant… La plupart des domaines professionnels étaient représentés : médical et paramédical, social, littéraire, commer-cial, économique, juridique, sportif, industriel, défense, scientifique, artistique… Chaque élève avait été invité à s’inscrire à l’une des six conférences thématiques proposées (par exemple : comment choisir ses études supérieures ? Ecole de commerce avec ou sans

prépa ? Les écoles d’ingénieurs…). Le reste du temps fut consacré à des échanges individuels ou par petits groupes avec les interve-nants.

Une telle initiative présente bien des atouts : elle regroupe sur un même lieu une grande variété de propositions d’études, permet un contact direct et vivant avec des représentants des formations, un transfert ou un partage d’expérience. Elle exige aussi une longue organisation, avec le soutien actif du Chef d’établissement, des res-ponsables de niveau et des enseignants. La satisfaction des parti-cipants était générale à l’issue de l’événement, aussi bien du côté des élèves de terminale que des étudiants ou des professionnels. Même si des améliorations peuvent être apportées (défections de dernière minute, formations non représentées…), le bilan reste très positif et incite à renouveler l’expérience. Dès l’an prochain ?

Charlotte BaBaz, Françoise FENEROLE anne-Marie FRaNCOiS, Sylvie MuLLER

Olympiade de mathématiques 3e-2nde par équipeCette année, nous avons présenté pour la première fois 4 équipes à cette olympiade par équipe. 165 éta-blissements de l’académie ont présenté un total de 1355 triplettes au concours «par équipe». Il y a eu 5 prix, 11 équipes en Premier Accessit, 11 équipes en Deuxième Accessit et 12 équipes en Mention.

Thomas Angelillo, Paul Sander et Antoine Jaumain (2nde 6) sont 3e dans la catégorie Premier Accessit.

Sont respectivement 3e et 4e dans la catégorie «Mention» :

la triplette : Glen Simon Rivé et Nicolas Klervie.(3e 3) + Samson Jonathan.(2nde 5)

la triplette : Enzo Le Padellec. et Neïl Kazi Aoual. (2nde 1) Porcher Corentin (3e 6)

Bravo à tous ces élèves et à leurs professeurs. Un grand merci à Emmanuel qui s’est porté volontaire pour faire une séance d’entraînement, contribuant ainsi à cette belle réussite de nos élèves.

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Actualité / Divers

Ce mardi matin 18 avril souffle un vent particulier sur notre établissement…Après 2 semaines de vacances, chacun est heureux de se retrouver pour raconter ses exploits : pour cer-tains, grimper aux arbres, obtenir sa première étoile, découvrir un pays ou encore, pour les plus grands, travailler et préparer son bac ! Bref, l’effervescence habituelle d’une reprise…

Ce mardi matin 18 avril souffle un vent particulier sur notre établis-sement… ni le mistral ni la tramontane…. Ce vent est bimillénaire et apostolique ! Il nous vient directement de la Pentecôte vécue par les apôtres et les disciples de Jésus il y a 2000 ans ! A notre tour, nous désirons diffuser l’annonce de Pâques parce que ce 18 avril est le mardi de Pâques et que ce ma-tin, souffle un vent particulier sur notre établissement qui nous dit :

Ces paroles de l’Apôtre Pierre, nous les faisons nôtres en invitant chaque personne à fêter cette victoire de la vie sur la mort, cette es-pérance qui nous met debout et nous ouvre un avenir à construire. Ainsi, du plus petit au plus grand, notre mission à chacun se tourne résolument vers la vie.

Sous l’impulsion du primaire, c’est l’ensemble de notre école qui s’est retrouvé pour vivre une grande célébration à 3000 dans le parc. Quelle audace ! Rassembler notre communauté de 3 à 73 ans est si rare : des enfants, aux grands jeunes en passant par les professeurs, personnels, parents et parfois grands-parents...La richesse de cette matinée s’exprime aussi dans son caractère exceptionnel.

Accompagnés musicalement par le groupe Nomade qui contribue largement à créer une ambiance de joie, l’évangile de la résurrec-tion est proclamé puis accompagné d’un témoignage de 2 jeunes qui nous ont raconté leur mission «plus de vie». Chacun a donc pu s’interroger sur ce que signifie la résurrection et ce que signifie choi-sir la vie. Redécouvrons ce témoignage d’Eléonore et Pierre, élèves en terminale qui participent le vendredi au projet « Et pourquoi pas nous ? ».

Pierre : avec Eléonore, nous participons depuis un an à l’associa-tion « Et pourquoi pas nous ? », créée cette année par une profes-seure du lycée. une fois toutes les deux semaines, nous sommes une trentaine de jeunes de terminale à aller rendre visite à des per-sonnes âgées en situation d’isolement sur le temps du midi. autour d’un petit goûter, nous échangeons, nous discutons et même parfois nous jouons aux cartes avec elles pendant une demi-heure. C’est un moment convivial qui permet de briser la monotonie de nos vies, de découvrir des personnes uniques avec leur caractère et leur style.

Une Bonne Nouvelle, ça se partage !

« Jésus le Nazaréen, cet homme, vous l’avez supprimé en le clouant

sur le bois. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la

mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir ».

Livre des Actes des Apôtres Ch2, 22-24.


Actualité / Divers

C’est assez impressionnant de voir au fur et à mesure de nos ren-contres le lien de confiance qui s’établit entre les résidents et nous. Progressivement les langues se délient et chacun sent qu’il peut parler plus librement. Les conversations sur la pluie et le beau temps des premières rencontres sont rapidement devenues des discussions plus profondes où l’on peut évoquer des situations plus personnelles. Nous avons pu ainsi voir des personnes qui étaient au départ assez réservées et timides devenir les plus bavardes du groupe. C’est une expérience qui est très enrichissante d’un point de vue humain. Chacun donne quelque chose mais en reçoit beau-coup plus. Ce que nous pouvons donner aux résidents nous est rendu au quintuple et le temps que nous pouvons donner nous est rendu par les conseils et l’expérience que nous apportent les résidents. C’est une expérience qu’on ne peut que recommander.

Eléonore : Ces temps de rencontre m’apportent beaucoup. Je leur donne peut-être un peu de mon temps, mais finalement, ces dames, que ce soit Madeleine, Renée ou Christiane, me donnent bien plus ! …elles me donnent leur confiance, leur amitié. Et pour moi, cette précieuse amitié vaut le coup de prendre ce temps de rencontre sur autre chose ! Ces rencontres sont pour moi des moments de dialogue simple ou profond, des moments de partage et de décou-verte ! Ces petites grands-mères nous racontent parfois leur passé, des événements de leur histoire, et cela m’apporte beaucoup per-sonnellement et m’invite à réfléchir sur ma manière de vivre. Finale-ment, ces grands-mères sont des aînées qui nous transmettent ce que nous ne savons pas toujours en tant que jeune ! En deux mots, elles m’ont appris que la rencontre est source de Joie et d’amitié.Ce projet « Et pourquoi pas nous ? » m’a appris beaucoup de choses, mais je veux ajouter qu’il n’y a pas besoin de faire partie d’un projet comme celui-ci pour vivre ça. Nous avons tous des personnes autour de nous qui aiment rencontrer la jeunesse, à commencer par notre famille avec nos grands-parents par exemple. il peut y avoir aussi des personnes âgées juste à côté de chez nous, comme notre voi-sin, qui aimeraient peut-être partager avec des jeunes. En bref, il ne faut pas avoir peur de la rencontre, même si nous n’avons pas l’habi-tude de parler à de telles personnes, il ne suffit que d’un pas, un pas qui peut permettre de beaux partages ! La rencontre ne nous fait pas perdre de notre temps, elle nous enrichit et nous fait grandir !

Merci à tous ceux qui discrètement ou non ont permis à l’établisse-ment de vivre ce temps fort !Oui, l’annonce de cette Bonne Nouvelle de la résurrection est à dif-fuser toujours et encore ! Oui, la résurrection de Jésus change quelque chose dans ma vie !Oui, Dieu nous veut debout et vivant ! Christ est ressuscité, Alléluia !

Pierre-Emmanuel SPaGNOL

Le groupe Nomade

“un projet Nomade, c’est prendre la route avec ceux qui nous appellent. C’est tenter une aventure, oser une expérience au-delà de soi-même. C’est la volonté de vivre au-delà du spectacle ou de la célébration, avec ceux qui nous le demandent, une rencontre faite d’échanges et de fraternité. Notre musique est avant tout vivante. Elle est en partance et en partage. C’est pourquoi elle est toujours à inventer. Nous n’avons pour projet que celui de servir le vôtre. Le mettre en musique, en valeur... Cela prend un peu plus de temps, parce qu’il faut le construire ensemble. Mais cela le rend unique ! C’est un + de vie !”

www.nomade-adam.com

Cette année encore, de nombreux enfants et jeunes de l’établissement ont entendu particulièrement cette Bonne Nouvelle résonner en eux. Ils sont 90 à avoir communié pour la première fois, 50 à avoir été confirmés dans notre lycée et 16 à être nouveaux baptisés. Voici le témoignage de Juliette qui a été baptisée à Pâques.

Je ne saurais pas forcément vous expliquer pourquoi j’ai demandé le baptême. C’est venu naturellement, comme ça et cela m’a plu. Je me suis sentie un peu attirée par la religion chrétienne et comme je suis dans une école catholique, je l’ai fait.

Le jour de mon baptême, au début de la cérémonie, j’étais plutôt timide, puis quand on m’a appelée et baptisée, je n’ai fait que sourire, je me suis sentie super heureuse et je conseille à tous ceux qui ne sont pas baptisés de le faire.

Maintenant, je veux faire le bien autour de moi dès que je le peux et je prie tous les soirs. Je vais à la messe et j’aide ma famille le plus possible.

Merci à tous ceux qui m’ont soutenue et aidée, ma famille, le père Ménard et M Spagnol.

Juliette - 4e

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