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OiseauxN o t r e - D a m e “ L e s O i s e a u x ” / V e r n e u i l - s u r - S e i n e

2016La revue des

INstItutIONNeL

L’établissement, les équipes, les projets,...

> p.4

vIe Des NIveaux

Réflexions & actualités, de la maternelle au BTS

> p.20

FraterNIté

Les actions des équipes éducatives & des élèves

> p.12

spécIaL scIeNces

Témoignages dansles séries scientifiques

> p.35

OiseauxN o t r e - D a m e “ L e s O i s e a u x ” / V e r n e u i l - s u r - S e i n e

2016La revue des

La revue des Oiseaux est éditée par l’établissement Notre-Dame « Les Oiseaux »

106 Grande Rue, 78480 Verneuil sur Seine, 01 39 28 15 00 – www.ndoverneuil.fr

Responsable de la publication : Yves Le Saout

Comité de Rédaction : Béatrice Parisot, Céline Devicque, Bruna Veronese.

Photos : Etablissement

Maquettiste : Guillaume Robbe / www.legrob.com

La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 3

« Ne nuire à personne, être utile à tous » - st pierre Fourier (1565 – 1640)Fondateur de la congrégation Notre-Dame avec alix Le clerc

C

ette recommandation de Pierre Fourier aux sœurs de Notre-Dame garde toute sa pertinence pour notre communauté aujourd’hui. Dans un monde troublé, marqué par la violence,

l’équipe éducative de Notre-Dame « Les Oiseaux » reste fidèle à l’inspiration éducative de ses fondateurs en s’employant à mettre en œuvre les orientations définies par le Ministère de l’Education Nationale et le Secrétariat de l’Enseignement Catholique. Aussi est-ce assez naturellement que nous avons retenu le thème de la « Fra-ternité » pour cette année. Celui-ci nous permettait de mettre en place l’Enseignement Moral et Civique, de réfléchir aux valeurs de la République tout en les éclairant par l’Enseignement de l’Evangile.

En parcourant cette revue, vous pourrez découvrir la manière dont chaque niveau a pu vivre cette année qui a été marquée par les évènements suivants :

Le vendredi 11 décembre, nous avons accueilli le conseil de tu-telle de La Congrégation Notre-Dame. Ce fut l’occasion de faire un bilan, de relire ce que nous vivons et de prendre conscience de nos richesses mais aussi des points de vigilance

La réactivation du BDE (Bureau Des Elèves du Lycée) qui porte les projets des lycéens tels que la création d’un sweatshirt aux couleurs de l’établissement, des rencontres sportives interclasses mais aussi des matches professeurs/élèves, une soirée des talents

Les élèves de 1ère et de terminale ont pu participer à trois demi- journées de réflexion sur le thème du bonheur ou sur la question « Qu’est-ce que réussir sa vie ? »

L’expérimentation d’une classe iPad en 6e après déploiement sur le lycée

La préparation de la réforme du collège qui entre en application à la rentrée 2016. Celle-ci renforce la cohérence entre l’école élémentaire et le collège à travers le cycle 3, le travail interdisciplinaire à travers les EPI (Enseignements Pratiques Interdisci-plinaires) et la diversification pédagogique par la généralisation de l’AP (Accompa-gnement Personnalisé)

La concrétisation du plan directeur au niveau immobilier pour les années 2016 à 2018.

Mais cette revue peut difficilement témoigner de l’engagement au quotidien de l’ensemble des professeurs et des personnels pour accompagner chaque enfant, chaque jeune afin qu’il découvre ce à quoi il est appelé, et qu’il puisse mieux comprendre le monde qui est le nôtre. Chaque jour, nous pouvons nous émerveiller que 2946 écoliers, collégiens, lycéens et étudiants soient accueillis en tant qu’être unique avec ses qualités, ses limites et tout ce qui fait sa vie.

Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette brochure.

Yves Le Saout, Chef d’Etablissement Coordinateur

Edito / Sommaire

Sommaire

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•

Institutionnel

Mission éducateurNos équipesProjet ImmobilierTaxe d’apprentissageRésultats Examens 2015L’Apel

Fraternité

Le SolannDayL’année de la MiséricordeConcours HartMonieSolidarité Madagascar & BrésilLes CM1 découvrent les SCOPEntraide à la cantineMarché de Noël«Vous êtes tous frères»

45891011

1213141617181819

20222324272830313234

35363739

Vie des niveaux

CarnavalécoleCollègeLycée général et technologiqueLe club des journalistesL’élève, acteur de son apprentissageBTS Métiers de la chimieBTS tertiairesUFAAudrey, lauréate du Mangawa

Spécial Sciences

Les Olympiades Nationales de la ChimieLes spécialités en Terminale ScientifiqueTémoignages d’enseignantséchanges & rencontres

La revue des Oiseaux • Année 2016-20174

Mission éducateurQuel est le rôle et quelle est la mission d’un éducateur ?

L ’éducateur occupe une place importante au sein de la structure éducative du lycée. Ses fonctions sont cependant bien souvent mal perçues par les élèves, qui l’abaissent généralement au rang de simple pion. Mais en vérité, quelle est la mission et le rôle de l’éducateur ?L’éducateur a, selon nous, pour rôle principal de nous guider dans notre scolarité. En effet, “éducateur” prend ses racines dans les affres

nébuleuses du monde latin. Ce mot vient de « dux, ducis, ducere » qui signifie guider en latin. La fonction d’éducateur existait déjà dans la Grèce antique, sous le rôle de précepteur. Le précepteur devait accompagner un enfant afin de le surveiller, le sanctionner en cas d’erreur ou, à l’inverse, le congratuler en cas de réussite. En cela, le rôle d’éducateur a peu évolué. Aujourd’hui, ses fonctions sont à peu près similaires : guider, encourager, sanctionner,…Guider, non pas comme un berger mais comme un accompagnateur ou un conseiller. L’éducateur se doit de nous guider en nous instruisant, non pas du savoir mais du savoir-faire. Il nous aide à faire du savoir acquis un réel potentiel. Cette instruction ne peut se faire sans récom-penses ou sanctions.En conclusion, ne râlez pas lorsqu’un éducateur demande votre carnet ; sans lui c’est l’hérésie. Et puis, qui sait, il vous mettra peut-être une croix de mérite !

Antoine Boursier, élève de 1ère S1

GSF ARIES Palaiseau91120 Palaiseau Tel. 01 69 20 55 50Saint Quentin78190 Trappes Tel. 01 30 16 10 37Versailles78000 VersaillesTel. 01 39 50 05 23Villebon91120 PalaiseauTel. 01 64 53 18 60


Institutionnel

Notre-Dame « Les Oiseaux », c’est aussi des équipes qui assurent le bon fonctionnement au quotidien de la vie de nos 2946 élèves et des 195 enseignants.

Nos équipes

services générauxBéatrice parisot (chef d’établissement 1er degré)

et l’équipe Maternelle-primaire

personnel d’entretien et de service Laborantines

Yves Le saout (chef d’établissement)

patricia silva & Frédéric Bouriaud (adjoints de direction)

les responsables de niveau & le secrétariat corps enseignant


Institutionnel

Infirmerie

Au quotidien, Florence et Viriginie se soucient du bien-être des élèves.Le service de santé scolaire : un espace d’écoute à quiconque en éprouve le besoin.Education à la santé, suivi des élèves en difficulté, bien-être, tels sont les mots d’ordre de l’infirmerie.

Internat 2016...

Cette année, l’internat a accueilli 90 élèves, des lycéennes fran-çaises mais aussi des élèves de la International High School et des étudiants BTS.

L’inscription de son enfant en internat est une décision importante, pas toujours voulue par le jeune…Faire que ce lieu soit un repère pour l’élève et un lieu privilégié d’ap-prentissage de la vie en collectivité, aider, encourager, structurer le travail des pensionnaires mais aussi veiller au respect des valeurs fa-miliales, du règlement de l’Etablissement, y instaurer une ambiance chaleureuse et conviviale, reste notre motivation première.

« Depuis que je suis à l’internat, j’ai l’impression d’avoir changé beaucoup de choses dans ma vie. Cela permet de commencer à s’éloigner de ses parents, d’apprendre à vivre en communauté. Au début de l’année, j’avais des appréhensions, je ne savais pas où j’étais, ni ce qui allait se passer dans l’avenir. Mais j’ai vite fait des connaissances, et finalement je me suis vraiment plu dans l’internat, que je considère maintenant comme ma deuxième mai-

son. L’internat me permet de travailler plus qu’au lycée les années précédentes, car l’ambiance est bien plus propice au travail, et ce toujours dans la bonne ambiance !

C’est vrai que tout est fait pour que l’on se sente bien dans les plus brefs délais, à la cantine, dans nos chambres, et ça marche vrai-ment ! Merci vivement à Lucie pour cette bonne nourriture, et merci aux éducateurs, Dorothée, Elodie, Romain et Léa de m’avoir permis de vivre cette belle année ! » Valentin Yung - BTS CH1

Bureau de la vie scolaire (Bvs)

Au bureau de la vie scolaire (BVS), pas le temps de s’ennuyer !Outre les nombreux appels passés aux familles pour les absences de leur (s) enfant(s), nous sommes à la fois secrétaires, infirmières, ambulancières…..Nos journées se suivent mais ne se ressemblent pas !

Florence taILLee & virgine DarLOt Line seIgNerIN & virginie gOMes


Institutionnel


Un Espace de Liberté

Ils y viennent en pleine liberté et apprécient particulièrement les dialogues qui s’installent dans la confiance, sans jugement, sur eux-mêmes et sur le monde environnant. L’identification des motivations est au cœur de la démarche.

Le fait de mieux accepter leur cursus actuel, de connaître la di-versité des formations et des passerelles pour personnaliser leur parcours participe de cette qualité de vie.

L’intégration au sein de la classe est favorisée par une meilleure compréhension des différences et complémentarités découvertes lors des ateliers.

On peut aussi constater que ceux qui ont réussi à construire un projet bien à eux se mettent à travailler plus efficacement avec des objectifs bien identifiés.

Trouver sa juste place dans les études puis dans le monde du travail est le but d’une démarche d’orientation consciente et continue.

Info Avenir est né du besoin de favoriser l’élabora-tion progressive du projet personnel des jeunes de façon collective ou individualisée.

Bien vivre avec soi-même

Ne pourrait-on pas dire que bien vivre ensemble, c’est déjà bien vivre avec soi-même ?

Il s’agit d’amener les jeunes à être attentifs à leur ressenti person-nel, leurs besoins, leurs expériences, leurs rêves, en tant qu’élé-ments de connaissance de soi. Exprimer ses préférences en petit groupe se fait dans un esprit ludique qui enrichit l’échange en confiance qu’ils établissent entre eux et avec les adultes.

Cette dynamique s’inscrit lors d’interventions en groupe classe, de la 4e à la 1ère et assure un accompagnement, en concertation avec les professeurs principaux et les responsables de niveau.

Pour ceux qui le demandent, un suivi plus personnalisé, plus ap-profondi se fait dans la durée.

L’écoute attentive que chaque jeune peut trouver à InfoAvenir peut permettre de désamorcer une situation conflictuelle, trouver une solution constructive au pied levé, renouer un dialogue avec un adulte…

Elle rend aussi possible l’ouverture d’une porte, une prise de conscience soudaine de leurs attentes et réussites, le passage d’un flou intérieur à une réalité concrète et stimulante.

Info avenir

La FONDatION pIerre FOurIer – aLIx Le cLerc

La congrégation Notre-Dame, fondée en 1597 par Pierre Fourier et Alix Le Clerc, dans le but d’éduquer gratuite-ment les filles, est aujourd’hui présente dans 13 pays.

Elle a constitué la Fondation Pierre Fourier – Alix Le Clerc reconnue d’utilité publique par décret du 26 juin 2007. En France, la Fondation Pierre Fourier – Alix Le Clerc rassemble 16 établissements sous contrat d’association avec l’Etat. On y compte 24000 élèves, 1800 enseignants et 750 personnels non enseignants.

Pour soutenir et développer les établissements scolaires de la Congrégation Notre-Dame, la fondation est habilitée à recevoir les dons des par-ticuliers et des entreprises.

Les dons faits à la Fondation bénéficient d’avantages fiscaux.

pour les particuliers : 66% déductibles de l’impôt sur le revenu, limités à 20% du revenu imposable, ou 75% du don déductibles de l’ISF dans la limite de 50 000€ par an. Ainsi, un don de 100€ fait à la fondation ne vous coûte que 33€.

pour les entreprises : 60% déductibles de l’IS ou de l’IR dans la limite de 5°/°° du chiffre d’affaires hors taxes de l’exercice en cours. Ainsi un don de 1000€ fait à la Fondation ne vous revient qu’à 400€.

Fondation pFaLc - 70 rue de Montgeron - BP 201 - 91801 BRUNOY - Tel. 01 60 47 99 99.

charlotte Babaz, sylvie Muller, Françoise Fenerole,

anne-Marie François


Institutionnel


projet immobilier

En 2013, Sœur Marie-Claire, ancienne professeure de lettres clas-siques et historienne de Verneuil, et Sœur Eliane quittent Verneuil pour rejoindre une nouvelle communauté à Paris ou à Moulins. La Congrégation Notre-Dame met alors ce bâtiment, dit bâtiment Saint Augustin, à la disposition de l’établissement. Le Conseil d’Adminis-tration de l’OGEC (Organisme de Gestion de l’Ecole Notre-Dame les Oiseaux) et la direction de l’établissement engagent avec le bureau d’études, Soretec, et le cabinet d’architectes, l’Atelier de l’Ile, une réflexion sur le plan directeur immobilier 2014 - 2019 et déposent en septembre 2015 un permis de construire qui sera accordé en février 2016 sans observation.

Une première phase de travaux débutera à la mi-mai 2016 par la rénovation totale et l’exten-sion du bâtiment Saint Augus-tin afin d’accueillir au rez-de-chaussée le CDI du Lycée et

aux étages supérieurs des chambres d’internat. Le CDI se dévelop-pera sur une surface de pratiquement 600 m2 et permettra de pro-poser différents espaces adaptés aux exigences de la pédagogie.Ces travaux seront effectués durant l’année scolaire 2016/207 pour une livraison à la rentrée 2017.Ils permettent à la fois d’offrir de nouveaux espaces aux lycéens, de valoriser notre patrimoine et de poursuivre la mise aux normes de l’établissement.

Nous exprimons toute notre reconnaissance à la Congrégation Notre-Dame qui, une fois encore, permet à l’établissement de répondre aux besoins éducatifs de notre temps.

Yves Le Saout

L’association Notre-Dame « Les Oiseaux » est l’organisme gestionnaire de l’établissement. Régie par la loi de 1901, elle donne à l’ensemble scolaire son existence juridique.Elle est composée de membres bénévoles qui mettent leur compétence et leur disponibilité au service de l’école.

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président Vice-Président Vice-Président Secrétaire Trésorier

Présent au titre de sa fonction dans l’établissement, Yves Le Saout, chef d’établissement

Rémy Girot de LangladeRobert Saint EtienneHervé MécheriAndré BertrandClaude Tarrin

Déplacement de l’oratoire Déplacement d’info Avenir

Bâtiment Saint Augustin


Institutionnel

« taxe d’apprentissage »« L’indispensable mobilisation des parents !»

L

a taxe d’apprentissage constitue une contribution importante des entreprises au service de la formation des jeunes

de la voie technologique et de l’apprentis-sage. Elle révèle la volonté des législateurs d’offrir un enseignement technologique de qualité par la coopération entre entreprises et enseignants. Cependant, la réforme de la Taxe effective en 2015 a conduit à une éro-sion des moyens des Lycées Technologiques de l’ordre de 20% ! Notre établissement n’a pas été épargné !

Aussi, le réseau des parents de l’établisse-ment et des autres établissements parte-naires doit-il impérativement se mobiliser pour assurer la pérennité de nos moyens d’enseignement et la continuité du dévelop-pement du Lycée Technologique.

Le partenariat école – entreprise par le biais notamment de la taxe d’apprentissage répond

à un double objectif : former de futurs collabo-rateurs rapidement opérationnels, adaptables à leur environnement et capables de progres-ser, et proposer des stagiaires répondant aux exigences des entreprises. Professeurs et in-tervenants extérieurs agissent pour se rappro-cher au mieux des réalités techniques et éco-nomiques des domaines qui sont les leurs.

En 2015, compte tenu de la diminution de la taxe collectée pour le Lycée Technolo-gique suite à l’évolution du cadre réglemen-taire, le renouvellement des équipements didactiques n’a été que partiel : microscope, platine d’acquisition, laser, ordinateur por-table, oscilloscope, spectrocolorimètre, bril-lancemètre, logiciel de communication,…

Si cette tendance se poursuit, les élèves de l’ensemble de l’établissement pourraient pâtir d’un ralentissement des investisse-ments dans les matériels pédagogiques !

Accompagner financièrement le développe-ment de l’apprentissage est indispensable, mais cela ne peut se faire au détriment des formations technologiques sous statut sco-laire ; les besoins des nouvelles générations d’élèves et étudiants nécessiteront toujours des ressources financières importantes ! Le calcul est donc simple pour les années à venir en termes de taxe d’apprentissage : un plus grand nombre d’entreprises doit nous soutenir par le biais du barème. Les parents ont ici un rôle crucial à jouer en intervenant auprès des entreprises de leur connaissance pour que celles-ci dirigent leur barème vers notre établissement et vers les formations sous statut scolaire.

Merci à toutes nos entreprises partenaires de leur contribution en 2015 et, Merci aux parents qui nous soutiennent déjà !

Catherine Legrand Marcq

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Institutionnel

Terminale L 33/33 - 100 %

AZRIA Maëva AB

BARTOLINI-MORA Marine X

BERTRAN DE BALANDA Thomas B

BURBRIDGE Kerryann B

BURGOT Emeline AB

CADI Inès AB

DELICATA Andréa X

DESPORTES Anaïs X

DUFOUR Ludivine X

DUGARDIN Solène TB

EL HOUFA Farah AB

EVRARD Mathilde X

FAKHARI Laleh AB

FIX Matilda TB

GAUTIER Mathilde X

GHIRARDI Clara AB

KRAMDI Soumia B

LEON Lucile AB

LEROY Lisa B

LIURETTE Laura B

MAGAGNIN Aline AB

MARTINS Marine X

MENDY Andréa B

MOTHES Alix AB

NEDJAR DE ROMA Pascale X

PADE Anaëlle TB

PERON Aurélia TB

RAINAUD Carla AB

RICARD Léa B

RIHOUEY Anaïs AB

résuLtatsexaMeNs 2015

Terminale ES 61/61 - 100 %

ABDOULHOUSSEN Salma AB

AGOSTINI Clément B

AKOURE-DAVAIN Aurélie X

ANTONIO Alexandre B

AUGUSTYNEN Elise B

BARRIER Bethsabée AB

BAZIN William AB

BONNIN Apolline AB

BORDE Maxence AB

BOSCH Antoine AB

BOUFFINIER Valentine TB

BOUIN Romane TB

BOUZID Alice B

CARICHON Kim TB

CHEVALIER Emeline B

CHILLET Nicolas X

CURIEL RéMI X

DABAS Alexandra B

DALLOIS Mariane AB

D'AMADE Félix B

DAY Jessica B

DE ANDRADE-BEZIEL Grégory TB

DE GELIS Foucauld AB

DEABRIGES Aurélie AB

DIENNE D'HALLUIN Alexis AB

DION Pauline AB

DU MORTIER Laure TB

DUPUIS Alexandra B

DUQUERROY Maxime B

FAGON Victoire X

FAUVEL Anne-Caroline B

FITAMANT Guillaume AB

GAILLER Kiliana B

GARREAU Maxime AB

GIRARD Raphaëlle TB

GOUDIN Jules X

GOZDOWSKI Jérôme X

GRIVOT Paul AB

HABA Paul TB

HEDAN Inès X

KOMMINOTH Jules X

LEBOUCHER Charles X

LEGAY Chloé AB

LESENEY Kévin AB

LESGOURGUES Camille B

LIEDOT Sarah B

MARTIN Hortense B

MARTIN Victoire AB

MATTAR Sacha AB

MELCHIOR Thibault B

PARIS-HURNI Julie AB

PIQUER Tristan X

PISICA Pierre-François AB

RAVY Virgile B

RENZI Margaux TB

ROQUES Eugénie AB

SIMEON Eleni TB

STOLYPINE Constance TB

TAUPIN Antoine AB

VAN BRUSSEL Maxence TB

ZUNINO Camille X

Terminale S 162/163 - 99 %

ADELINE Constance B

ADICEOM Eléonore B

AMABLE Claire AB

AUMOITTE Paul B

BABAUD Anabelle TB

BAHEMMOUCHE Hanissa X

BANOUN Camille B

BARON Alexis AB

BARRE Laura B

BARTHOME Lili TB

BATHIE Gabriel TB

BAUDIN Virginie B

BERNET Thomas AB

BERTHE Lucille TB

BEUNON Coline AB

BILLON Gustave B

BILLON Quentin X

BISCAINO Lorenzo B

BLARD Maxence AB

BOCQUET Julie B

BONCOEUR Sébastien B

BORE Marie B

BOUDON Pierre-Louis TB

BOUHOUT Kenza AB

BOUIN Camille TB

BOULANGER Marie TB

BRETON Charles B

BRUANDET Jules TB

BRUNET Guillaume TB

CARMINATI Ugo TB

CARON Pierre B

CHAMAILLARD Tanguy TB

CHARLES Gaël TB

CHEVALIER Guillaume TB

CHEVALLIER Julie TB

CHOPARD Hugues B

CIANELLI Juliette B

COCHIN Geoffroy TB

CORPET Héloïse TB

COTT Alexandre B

COTT Raphaël X

COUET Alexandre AB

COUTIER Soline AB

DAGALLIER Louise B

DARDE Gaëlle X

DE FERAUDY Aldric AB

DE VAUMAS Philippine TB

DECIBIEUX Louise TB

DELAUNAY Nicolas B

DELBARRE Jérémy AB

DENIS Antoine AB

DERVAUX Kilian B

DESAUTEL Mathilde TB

DESTOMBES Camille TB

DONIER Sébastien TB

DORE Alexandra AB

DUFAU Célia TB

DUMAS Constance AB

DUPARC Maxime X

DUPONT Lisa-Marie B

DUPONT Tessa B

EVENOR Théo B

FAUH Léa B

Suite Terminale S

FAURE Stanislas TB

FENAIN Laurène AB

FIEVEZ Julien B

FRECHET Jean TB

GAMONDES Kenya B

GARNIER Quitterie TB

GILLE Valentin AB

GONON Stéphanie TB

GUIRAUD Timothée TB

GUYOT Marie TB

HUMBERT Alexandre B

IDHAMMOU Samira TB

IGNACE Estelle TB

JONDEAU Matthieu B

KAUFFER Sibylle B

KOKKINIS Louis X

KORDA Timothée AB

KRIMISSA Inès TB

LAMARQUE Denis AB

LANDRY Camille B

LARCHER Clément AB

LAUNAY Constance TB

LE BART DE LA BROISE Martin TB

LE FERRAND Martin AB

LE FORESTIER Louis B

LE GUEN Yann TB

LE PEILLET Etienne TB

LECHEVALLIER Antoine AB

LECONTE Margaux AB

LECORSIER Michel TB

LEDROIT Thomas X

LEGENTIL Pierre B

LEMARE Ariane TB

LEURS Dimitri TB

LEXCELLENT Julia AB

LIHOREAU Capucine-Marie TB

LOHOU Killian AB

MALOU Elias B

MANGIN Thomas AB

MANTELLE Claire-Inès AB

MANUEL Valentine AB

MARCEL Apolline TB

MARCHAL Mathis AB

MARSAIS Louis AB

MATTENET Thibaut X

MAZYAD Vincent X

MENDES Albane X

MERCIER Lucile AB

MIDEY Arthur TB

MILLOT Tatien X

MÜNCH Théophile TB

NAUDO Antoine X

NOEYRI Yahya AB

NOLLAND Iris TB

NUNEZ Rafaël B

PAJOT Anaïs TB

PALLEGOIX Louis TB

PASQUET Cécile B

PERRAUD Jean-Baptiste AB

PLESSIS Nadine TB

POIRRIER Geoffrey AB

PRADERE Nicolas B

PROST Mathis TB

Suite Terminale S

QUESNOT Thomas X

QUICHAUD Thomas B

REAU Nicolas AB

REXOVICE Matthieu AB

RICARD Jérémy AB

RIMBERT Anaïs TB

RIZK Julie B

ROBERT Julien B

ROCHER Agathe B

ROIG Raphaël TB

ROUX Emilie TB

RUELLE Morgane TB

RUTH Pierre B

SABERIANFAR Shayann TB

SALLES Elsa TB

SAUVAGET Léa TB

SERVOLLE Fanny B

SFEIR Pia-Maria X

SIGGINI Emmanuella AB

SILHOL Timothy AB

SOMME Aurore AB

SOMME Louis TB

SOULIER Mathilde AB

STASINSKI Guillaume B

TALEC Soliane TB

TERROT William TB

THIBOUD Clara AB

TIZAOUI Inès TB

TOULAIN Valentin AB

TRABELSI Wassim TB

TRAHY Alexandre X

TYCZYNSKI Clémence TB

VENDANGEOT Margaux AB

VINCENT Clément TB

VOISIN Martin X

VU Antoine AB

Suite Terminale L

RIVAL Marine AB

SARRAZIN Alexis X

TERNOIS Jeanne X

La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 11La revue des Oiseaux • Année 2016-2017 11

TOTAL LEG256 /257 - 99 %

MENTIONS

T L 4 TB / 7 B / 13 AB

T ES 11 TB / 17 B / 22 AB

T S 61 TB / 42 B / 43 AB

Total 76 TB / 66 B / 78 AB

Terminale STL 28/29 - 97%

ALES Tom B

AURRAND Candice B

BIANCAT Alexia B

BLOUIN Stéphane X

BRINGUIER Marine AB

CHAPON Marie-Ly TB

CULERIER Agathe X

DAULAINE Anne-Laure B

DUPONT Manoëlle AB

DURY Antoine B

EVRAT Clément B

FAURE Maxime B

FERREIRA Alexandre X

GONCALVES Angélina B

GOUVRY Yann AB

HERNANDEZ Julien AB

LECORPS Axel AB

LEOPOLD Yoann AB

LUTHRINGER Amélie B

MECHIN Marina AB

MOUZET Benjamin X

PAINDAVOINE Margaux B

PERNATON Morgane B

PIVON Nicolas X

PLANTELIN Karlyn B

QUINET Julie TB

SEVESTRE VIGNAUD Charline B

VOISIN Pierre TB

Terminale STMG28/28 - 100%

BRAK Younès AB

CAMPARDOU Pauline AB

DANHIER Marie-Océane B

DJEUSSIE KAKAM Renée Chéryl AB

FITAMANT Rémi AB

FOUACHE Adèle X

GOMEZ Coline X

JEAN Lola X

JFIRI Sofia AB

KRUPPERT Sylvain X

LAPORTE Matthias AB

LUBIN Baptiste AB

MACE DE GASTINES Marguerite B

MEDNE Santa-Karlina B

MERTINE Anne AB

NOUGUE Benjamin AB

NOURRY Emilien AB

PAILHASSAR Mélissa AB

PHILIBERT Arthur AB

PICKEN Rebecca B

PORCHERON Axel B

RANGSI Tiao-Paramy B

REAU Julien B

RIGLET Elisabeth AB

SAVINEAU Pierre AB

STAILI Hind X

THOMASSIN Marie-Charlotte AB

WIART Alexandre AB

BTS CHIMISTE 15/16 - 96%

ALLAIN Adeline

ANAIS Anaël

BASKURT Valentin

BENSEMHOUN Jérémy

CHAUMEAU Maëlle

CHAUVET Marie-Tessie

DANIELOU Anaël

DENDHY Audrey

DEVIERS Valentin

HELLIET Léonore

JACQ Amélie

OLOA Estelle

PONCET Alan

YOUSSOUF Andjouza

ZIVOTIC Stefan

BTS MUC 22/23 - 96%

AOURIR Mouna

AOUSTIN Maxime

BARBERIS Maxime

BENAINI Soufiane

BENALI Mehdi

BONSIGNORI Noémi

CARRE Julie

COEFFIC Alexandre

CRUCHANT Axelle

CRUCHANT Servane

FARINES Albéric

HERVE Romain

LEGUILLON Cindy

MIGEON Clément

MULOT Steven

PARABERE Vincent

PAREIGE Oriane

POCQUET Benjamin

REUX Marion

RIGLET Michaël

VERON Barbara

VIGNERON Jessy

TOTAL LET 56/57 - 98 %

TSTMGMERCATIQUE

7 B / 16 AB

TSTL 3 TB / 13 B / 7 AB

Total 3 TB / 20 B / 23 AB

BTS COMMERCE INTERNATIONAL

11 reçus sur 14 79 %

APPRENTISSAGE

BTS COMMUNICATION

21 reçus sur 24 88 %

BREvET dES COLLèGES242/244 - 99%

Mentions TB 54

Mention B 71

Mention AB 78

L e mouvement des Apel est une association nationale qui rassemble 900 700 familles adhérentes et s’organise au-tour de 30 Apel académiques, 95 Apel départementales

et 5.000 Apel d’établissements. C’est la seule association de pa-rents reconnue par l’Enseignement Catholique.

A Notre-Dame-Les-Oiseaux, l’Apel compte 1920 familles adhé-rentes ; à ce titre, c’est la plus importante Apel des Yvelines. Son conseil d’administration est animé par une vingtaine de parents bénévoles et motivés.

Son rôle est d’accueillir, d’animer, d’informer, de conseiller et de représenter les parents d’élèves. L’Apel est une force de propo-sition constructive, et œuvre dans un esprit de dialogue, dans la confiance et le respect des diversités.

Au service des parents, l’Apel est à leurs côtés aussi bien pour leur offrir un café le jour de la rentrée que pour les accompagner lors des moments difficiles du parcours de leurs enfants, pour les conseils de discipline et les commissions d’harmonisation par exemple.

Partenaire de la communauté, l’Apel soutient le caractère propre de l’Enseignement Catholique et le projet de l’établissement. Elle participe financièrement à certains projets éducatifs (achat de matériels par exemple). C’est également un soutien humain, comme lors de la participation active aux jurys de stages des élèves de 3ème et de seconde. Ces jurys sont des expériences positives pour tous car elles consolident les liens entre les pa-rents, les professeurs et l’établissement et permettent aux jeunes de sentir une cohésion bienveillante entre les éducateurs qui les accompagnent.

L’Apel soutient la démarche de foi des enfants et des jeunes. Depuis quelques années, une participation financière de l’Apel allège la participation des familles (baptêmes, profession de foi, confirmation, FRAT) et aide l’équipe pastorale à réaliser ses pro-jets.

L’Apel est solidaire des familles en difficulté : en lien avec le chef d’établissement, l’Apel apporte une aide financière aux familles traversant une situation difficile, pour que chaque enfant puisse vivre sa scolarité pleinement et sans entraves.

Vous pouvez nous retrouver sur le site : http://www.apelndlo.fr ou nous contacter à l’adresse mail [email protected] ou encore déposer un courrier à l’attention de l’Apel à l’accueil ou dans la boîte aux lettres de l’école.

Nous sommes à votre entière disposition, et serons heureux d’ac-cueillir ceux qui souhaiteront nous rejoindre.

La Présidente, Agnès Oriach

L’apelSuite Terminale L

RIVAL Marine AB

SARRAZIN Alexis X

TERNOIS Jeanne X

Institutionnel


L’association Solann Dream Team est l’invitée ex-ceptionnelle de la fête de l’école cette année, dans le cadre de l’année de la fraternité. Organisée en par-tenariat entre l’établissement et l’association, cette journée sera pour parents et enfants l’occasion de découvrir l’association et ses actions, mais surtout de voir le handicap différemment au travers d’ani-mations ludiques et de temps de rencontres. Avant de dévoiler prochainement le programme complet, quelques informations « en avant-première » :

La Junior AgencyChaque année, les apprentis en 2ème année de BTS Communication, répartis en deux ou trois équipes, prennent en charge la communica-tion de très petites structures, entreprises ou associations. Parmi les projets de cette année, la Solann Dream Team, dont l’équipe projet a créé la Junior Agency, notre agence de comm’ intégrée !

L’évènement SolannDayLors de cette journée particulière, grâce à l’association et à la Junior Agency, les activités proposées par les équipes de la maternelle et du primaire seront complétées tout au long de l’après-midi par des animations autour du handicap :

Initiation à la course en poussette (adaptée aux enfants handicapés)Parcours de sensibilisation en équipe (en poussettes, mains/jambes attachées, activités à l’aveugle,...)Démonstration et initiation aux premiers secoursDialogue et projection vidéo des nombreuses actions réalisées par l’association.

rendez-vous le 25 juinpour le solannDay

Une association qui courtSolann Dream Team est une équipe d’amis solidaires qui apportent le meilleur d’eux-mêmes à Solann et aux autres enfants polyhandi-capés en les faisant « courir » avec les autres… comme les autres ! Cette association a été créée par un père de famille dont le fils, Solann, souffre d’une infirmité motrice cérébrale. Elle œuvre à :

Faire participer les enfants polyhandicapés à des activités spor-tives en équipe comme la course à piedsProcurer du bonheur et de la fierté à ces enfants et à leurs parentsDonner un sens supplémentaire à la performance sportiveFavoriser l’accès au sport pour les handicapésApporter un regard différent sur le handicap et favoriser son acceptationDévelopper la solidarité : une responsabilité citoyenne.

Si la course à pied reste sa raison d’être, La Solann Dream Team a éga-lement organisé de nombreux événements tels qu’un voyage au ski, des randonnées, ainsi que des actions de sensibilisation dans les collèges.

La Junior Agency

En savoir plus : www.solanndreamteam.com

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Fraternité

Parler de fraternité en pastorale paraît évident : enfants d’un même Père, et tous frères en Jésus Christ ! Passer de la théorie à la pratique, c’est autre chose…. Tout le monde est d’accord pour dire que la fra-ternité est importante, qu’elle est le fondement de toute relation, mais il faut la vivre plus qu’en parler. L’objectif de ce court article est donc de montrer quelques actions concrètes d’œuvres de fraternité au sein de notre établissement scolaire.

Il y a ce qui existe depuis « toujours » : les collectes de l’Avent au profit des Restos du Cœur, le non moins célèbre Bol de Riz, ou encore les visites aux personnes vivant en maison de retraite par les jeunes de cin-

quième. Bref, au quotidien et depuis long-temps, l’attention à l’autre est proposée au cœur de notre établissement. Cette année, le Pape François nous invite à nous mettre sous le regard de Dieu miséri-cordieux : ce Dieu qui penche son cœur sur notre humanité fragile et limitée. C’est en Jésus que cette fraternité se fait concrète, et exemple pour nous. Le logo de l’année de la miséricorde le montre bien puisque Jé-sus, en portant sur ses épaules un homme, épouse le même visage que celui qu’il porte. Voilà la fraternité à laquelle nous sommes invités : épouser le visage de celui que nous rencontrons. Dit autrement, c’est ce que notre évêque nous propose de vivre cette année : la compassion. Là encore, l’objectif est de rendre cela concret pour nos jeunes.

En troisième, les élèves réfléchissent au thème du saint, du héros. Devenir saint ou héros, n’est-ce pas vivre la fraternité ? C’est ce que les animateurs s’emploient à faire en proposant l’exemple de personnages célèbres ou anonymes qui, nous l’espé-rons, donneront à nos jeunes ce désir de se mettre au service de l’autre.

Au lycée, en classe de première tout parti-culièrement, une matinée de réflexion sur le pardon a tenté de montrer la nécessité de restaurer la relation à l’autre, à soi-même et à Dieu, pour justement pouvoir vivre cette fraternité. Les jeunes de premières sont in-vités à s’engager auprès d’associations pour être en relation avec des personnes plus fra-giles (le Rocher aux Mureaux, la Tournelle à Vernouillet ou encore la protection civile à Villennes).

Conscient de cet enjeu majeur, l’Apel nous aide dans cette démarche. Ainsi les jeunes pourront d’autant plus passer à l’action que les adultes qui les accompagnent (parents et enseignants) témoigneront de leur ex-périence personnelle. Témoignage illustrant bien ce passage biblique qui évoque le fruit de la fraternité : « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20, 35).

Et comme disait Sœur Emmanuelle : « Yallah !» Assez parlé de fraternité, vivons-la !

Pierre-Emmanuel Spagnol

L’année de la Miséricordeune partie de l’équipe

de la pastorale


Fraternité

Cette année, nous avons proposé aux élèves de l’établissement d’exprimer leur créativité autour du thème de l’année : la Fraternité. Inscrit au cœur de l’année de la Miséricorde, le concours « HartMo-nie » laissait à chacun la possibilité d’exposer son talent à travers des pratiques artistiques aussi variées que l’écriture de poème ou de conte, la composition musicale, l’illustration, la photographie, la vidéo,… ou même la bande dessinée !Du CE1 au lycée, voici comment les artistes évoquent leur création, et quelques extraits des œuvres proposées, dont vous pourrez re-trouver l’intégralité sur notre site internet.

Céline DEVICQUE

Les CE1 chantent la fraternité (Montage vidéo et chant)

« Au départ, nous avions listé tout ce que nous évoquait la fraternité, ce qu’elle signifiait au quotidien pour nous. Puis à partir de ces idées, nous avons inventé une chanson intitulée « Fraternité », que nous vous proposons dans une vidéo tournée à l’école. Tous les élèves de la classe se sont mis en scène. Nous avons mis tout notre cœur à réaliser ce projet qui nous a donné beaucoup de joie ! La création de la chanson et de la vidéo nous ont demandé plusieurs heures de travail. Nous sommes très heureux de vous présenter notre œuvre, et nous en sommes fiers, quel que soit le verdict du concours. »

Fraternité Rosière (Conte) par Violette et Giulia - 6e

« Il était une fois, il y a fort longtemps, de monstrueux ogres qui pié-tinaient et mangeaient les roses. Les roses n’avaient pas d’épines à cette époque, elles ne pouvaient donc pas se défendre… »(suite sur notre site internet)

« Imagine Re-imagined » (Composition musicale et un montage vidéo)par Lou et Juliette - 3e

« Imagine Re-imagined » est une composition musicale et un montage vidéo, une réinterpré-tation du chef d’œuvre « Imagine » de John Lennon à la clarinette et au piano. Nous avons choisi d’interpréter cette musique car dans « Imagine », John Lennon nous parle de ses idéaux et de son utopie : un monde sans frontières, sans possessions, sans religions, un monde où nous sommes tous égaux. Les paroles ont été inspirées à Lennon par l’espoir d’un monde en paix. Sa composition nous parait donc l’illustration parfaite du thème de la fraternité. »

A présent, beaucoup de gensSe cachent en silence

Il y a moins de bienveillantsEt plus d’indifférence

Il suffit pourtantD’une simple main tendue

Ou d’un sourireDans la rue

Sortir des tranchées Pour célébrer Noël

En discutant Et en jouant

AssisterDes personnes âgées,

Malades Ou handicapées...

Mais le plus importantC’est d’apprécier chacun tel qu’il est

D’être confiant et aidantDe fuir la violence et d’apporter la paix

Le concours HartMonierévèle les talents

Dessin de Lecomte Pauline - 6e

Fraternitépar Maxime - 4e


Fraternité

Regarde donc à la guerre, toutes les prières

qui sont faites tous les jours,

dans un espoir d’amour :

Partager et aimer pour vivre en paix !

On n’a pas tous la même vision, du monde, des religions.

Faut essayer de comprendre.

Ensemble on va apprendre,

Et pouvoir bien vivre en paix !

Arrête de dire que tu veux tuer pour Dieu.

Ce n’est pas écrit comme ça,

Ne mens pas.

Apprends à partager et aimer pour vivre en paix !

Vivre en Paix(Composition musicale piano & chant )

Océane (4e)

Erika - 6e

« J’ai écrit une poésie sur la fraternité accompagnée à la guitare et illustrée de photos faites avec ma sœur et mon frère.A travers ma poésie, je voulais représenter la fraternité sous différents angles : l’amour entre frères et sœurs à petite échelle, la famille et, à plus grande échelle, le Peuple du Monde. »

Tous reliés (composition musicale & vocale) Noémie - 4e

« Cette chanson illustre le thème de la fraternité, car elle exprime le fait que nous sommes tous reliés malgré nos différences et nos points communs. Nous avons tous le même but : avoir une vie meilleure. Il faut également nous aider les uns les autres, car c’est cela qui nous rend plus forts, c’est cela qui nous rend humains »

Jaquette de la composition«Notre Fraternité»

par Adrien, Henri et Enora (2nde)

Photo prise par Emma et Amélie (4e)

Master en délicatesseChez Elior, le talent de nos chefs est reconnumais c’est leur envie de prendre soin de chacunqui fait la différence.Plus que du service, de l’attention.

Un monde d’attentions

Nathalie, chef chez Elior depuis 2002 Elior

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ELIOR RESTAURATION ENSEIGNEMENTDirection Régionale Ile-de-France Restauration sur PlaceTél. : 01 49 84 50 60www.elior.com - @Elior_France


Fraternité

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Mission de solidarité à Madagascar

Brésil 2015

Cet été 2015, avec cinq autres étudiants en deuxième année de médecine à Paris 6, j’ai passé un mois dans le sud de Madagas-car. Nous avions, tout au long de l’année, consacré du temps pour organiser ce voyage humanitaire avec les associations « Sol’6 » et « Sœur Marie Colette » et à récolter des fonds. C’est dans ce cadre que j’avais contacté mon ancien lycée de Verneuil, « Notre-Dame Les Oiseaux », qui nous a attribué une partie des dons récoltés lors de l’action « Bol de Riz 2015 ».

Grace à tous nos donateurs, nous avons pu financer la construction d’une cantine dans une école de Tuléar tenue par des Sœurs ca-tholiques et acheter des fournitures scolaires et des lots de soins d’hygiène pour les enfants les plus démunis. Nous avons également assuré des animations dans un centre pour orphelins et organisé des séances de sensibilisation sur l’hygiène dentaire et celle des mains, ainsi que sur la puberté et la sexualité.

La population malgache est très accueillante et vit très simplement, nous sommes rentrés grandis de cette expérience. Donner de son temps pour les autres change la vie.

Mathilde Aparicio, ancienne lycéenne Terminale S de NDO.

Bonjour,J’ai eu la chance de participer au projet « Brésil 2015, Tisser sa

vie aux dimensions du monde ». Cette ex-périence m’a fait grandir. Au Brésil, j’ai eu une nouvelle vision de la vie, une vision où la joie et le bonheur résident dans des choses simples et où le partage et l’entraide priment. Ce séjour de deux semaines dans une favelle du Nordeste m’a permis en pre-mier lieu d’apporter mon aide à des gens qui en avaient besoin. Mais pas seulement : au final, ils m’ont plus apporté que ce que moi j’ai pu leur apporter. Leur force, leur joie de vivre, malgré leurs conditions de vie difficiles, m’ont fait réfléchir sur ma propre vie, mon univers et m’amènent maintenant à prendre du recul sur tous mes soucis.

Les activités avec les jeunes du Nordeste m’ont rapproché de choses simples de la vie et m’ont permis de m’épanouir différemment.

Ce projet restera ancré en moi et je remer-cie la Congrégation Notre-Dame de m’avoir permis d’y participer.

Je souhaite que chacun puisse vivre un jour une expérience aussi riche.

Antoine Denis, Terminale S Promotion 2015

Si vous souhaitez en savoir plus :

https://www.facebook.com/1500229936925613/http://madagascarsol6.wix.com/madagascar2015

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Fraternité

Si vous souhaitez en savoir plus :

https://www.facebook.com/1500229936925613/http://madagascarsol6.wix.com/madagascar2015

visite des cM1 aux scOp « le relais » et « espérance »Début février 2016, les élèves de CM1B et de CM1C ont visité deux SCOP à Chanteloup les Vignes, « le Relais Val de Seine» et « EBS Espérance ». Dans les SCOP (Société Coopérative et Participative), tous les salariés sont associés majoritaires et participent aux décisions, à la gestion et aux résultats selon les principes coopératifs.

Ces sociétés de réinsertion n’embauchent, en CDD, que des personnes sans emploi et sans qualification, qui seront accompagnées sur le plan personnel et professionnel pendant toute la durée du contrat, pour pouvoir être ensuite recrutées par d’autres entreprises.

LE RELAIS VAL DE SEINE

Le premier Relais a été ouvert en 1984 dans le Nord de la France, sur l’ancien site des Houillères, par M. Duponchel et le Père Léon (compagnon d’EMMAUS). Ils cherchaient un moyen de favoriser l’in-sertion des personnes en situation d’exclusion, et ont rapidement privilégié l’activité « collecte des vêtements », qui permet l’emploi d’une main d’œuvre souvent peu qualifiée.

En trente ans, cette activité a créé plus de 2200 emplois, et donne lieu chaque année à la récupération et la valorisation de 80 000 tonnes de textiles divers (vêtements, linge de maison, sacs, chaus-sures, cuirs etc…), même usagés mais propres.Le Relais Val de Seine a été ouvert en 1994, pas pour faire des bé-néfices, mais pour créer des emplois : comme dans tous les Relais, l’argent gagné est redistribué en salaires et charges, ou réinvesti dans l’achat de matériel et de machines.

Le circuit :Les gens déposent leur textile dans des bornes placées dans des lieux publics (une borne est installée à l’entrée de notre école),Des chauffeurs de camions (plus de 450 camions sur toute la France) vident ces bornes et emmènent le textile récupéré dans des sacs à l’usine de Chanteloup les Vignes,Trois ouvriers appelés « craqueurs », ouvrent les sacs et déposent le contenu sur un tapis roulant,Une dizaine d’ouvriers trient le textile, à chacun sa spécialité : coton, vê-tements en bon état, linge de maison, lainages, vêtements d’hiver etc,Dans l’atelier d’autres personnes refont un tri (par exemple pour les jeans : enfants, femmes, hommes),Les articles destinés aux boutiques Ding Fring sont mis en carton et triés en fonction des saisons et des tailles, puis livrés aux magasins, tandis que le textile destiné à l’étranger ou à l’usine de chiffons est mis en ballots au moyen d’une grosse presse.

EBS « ESPERANCE »

Cette SCOP, créée en 1996, et membre du réseau Le Relais, emploie régulièrement une trentaine de personnes. Mais en période de forte activité, elle peut ponctuellement en employer le double ! Elle aide à la réinsertion de personnes en difficulté à travers son activité de services, de reconditionnement de produits : c’est un travail de sous-traitance. Des entreprises font appel à cette SCOP pour conditionner leurs pro-duits destinés à la vente en grande distribution ou sur internet.Lorsque nous y sommes allés, il y avait 500 palettes de 1512 fla-

cons de gel douche d’une grande marque, à reconditionner par lot de 4 produits et à mettre dans des boxes qui seront envoyés vers les grandes surfaces dans toute la France. Comme pour le Relais, Espérance ne fait pas de bénéfices, les ou-vriers sont impliqués dans l’entreprise. Le but est de créer des em-plois et aider à la réinsertion d’une population en grande difficulté.

Odile Gazzini

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Premier choix Textile usé, déchiré Vêtements d’été Vêtements d’hiverVêtements usagés en

coton épais (jean)

Revente dans les magasins « Ding Fring » situés dans les villes (64 boutiques proposant un large choix de vêtements d’occasions en très bon état à petit prix).

Revente à une usine pour faire des chiffons pour les industries

Vente au kilo à des pays d’Afrique (Ghana, Bénin etc …)

Vente au kilo à des pays d’Europe de l’Est

Transformation en isolant thermique et acoustique (le Métisse) pour isoler les constructions immobi-lières.

où ils sont revendus aux populations locales dans des friperies à moindre coût.

+ Deux fois par an une braderie est organisée dans les locaux et ouverte à tous.

Où partent les tissus récupérés ?


Fraternité

18

Cette année, les élèves des classes de CM2 ont souhaité poursuivre toute l’année l’aide qu’ils apportent aux CP qui déjeunent à la cantine. En effet chaque jour, 8 élèves de CM2 sont présents à la cantine avant de déjeuner pour aider les élèves de CP à prendre plateaux et couverts et à choisir leurs plats, distribuer serviettes et pain, presser les pamplemousses et oranges, vider les plateaux.

Les petits apprécient beaucoup cette présence qui les rassure : notre restaurant scolaire est très grand, et pas forcément adapté aux plus petits. Ils sont plus épanouis, car les CM2 font le relais avec les adultes présents au self.Un grand merci à eux.

Odile Gazzini

entraide à la cantine

Anaïs TRAN BA THO - CM2B :« Nous sommes leur porte-parole, nous prévenons Odile ou une dame quand ils ont un problème. »

LES CM2 témoignent : « Pourquoi avons-nous envie d’aider les CP à la cantine ?»

Paloma FERNANDEZ - CM2B :« J’aime aider les petits CP à la cantine, car cela me rend heureuse »

Chloé PACYGA - CM2B :« J’ai envie de les aider, car ils sont nouveaux à l’école élémentaire et qu’ils sont petits.C’est normal non ? La cantine des grands, c’est difficile. J’aime aider mon prochain. »

Marché de NoëL au profit de l’ADEG

Cette année, l’ensemble de l’équipe de l’école primaire a décidé d’organi-ser un marché de Noël au profit de

l’ADEG (Association pour le Développement en Guinée) qui souhaite construire un centre de santé dans ce pays d’Afrique, afin de soi-gner une des populations les plus démunies face aux maladies, aux épidémies (ébola, paludisme, etc.).Des membres de l’association ADEG sont venus expliquer le projet aux enfants, un bon moyen pour mieux comprendre pourquoi on se mobilise.

Les élèves, de la maternelle au CM2, ont fa-briqué des petits objets qui ont été vendus les 26 et 27 novembre 2015 au marché de Noël organisé dans la salle événementielle : Calendriers de l’Avent, cartes, photophores, couronnes et décorations de Noël, gourman-dises (sablés, chocolats, kits pour fabriquer des cookies), bottes de Noël, bougeoirs en mosaïque, ronds de serviettes, sels de bains… Petits et grands ont fait preuve d’in-géniosité et de talent !Le montant de la vente, soit 4 068 €, a été remis à l’ADEG lors de la journée de la fra-ternité le 4 décembre dernier. Cette somme a permis de lancer les travaux du centre de santé à Nzerekore, en Guinée.Les responsables et adhérents de l’ADEG remercient nos petits élèves de cette aide et de cette belle action de fraternité.

Odile Gazzini


Fraternité


Ils l’expriment aussi au quotidien et c’est toujours une grande émo-tion pour moi de voir à quel point ils savent se soutenir : Lorsque l’un d’entre eux est seul, et qu’ils vont le chercher pour jouer.Lorsqu’ils acceptent d’être tuteurs d’un nouveau ou de plus jeunes à la cantine.Lorsqu’ils applaudissent celui qui a enfin réussi sa lecture et par-tagent leurs bons points.Lorsqu’ils accueillent la différence, parfois plus facilement que nous, adultes.

Oui, ils ont un idéal, celui d’un monde de paix. Et nous avons la chance de pouvoir les accompagner pour le réaliser.

Béatrice Parisot, chef d’établissement 1er degré

Les restos du cœurNous avons participé à l’organisation du goûter de Noël des Restos du Cœur, pendant la période de l’Avent.

Nous avons d’abord récolté de l’argent en faisant des bonnes actions auprès de nos proches, puis nous sommes allés au supermarché en groupe-classe afin d’acheter des friandises, des boissons, des clémentines… que nous avons données à l’association des Restos du Cœur.

Cela nous a permis de nous rendre compte que la vie coûte très cher, mais cette action ne nous a apporté que du bonheur !

Madeleine, Anaëlle, Clara et Paul, les journalistes des CM1 B

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“vous êtes tous frères” (Mt 23,8)L’école, lieu d’accueil pour tous est, par sa richesse et sa diversité, un véritable endroit pour apprendre la Fraternité. Mais la Fraternité, qu’est-ce que c’est ? Le dictionnaire nous dit : « la Fraternité, c’est le lien qui existe entre les personnes qui participent au même idéal ». Oui, nos élèves partagent un idéal. Ils ont pu l’exprimer pour la journée du 4 décembre à travers des dessins, des phrases, des actions (marché de Noël).

La fraternité pour moi, c’est :

“Le bonheur d’être ensemble”

“De la gentillesse envers les autres et les aider”

“Se respecter et se souder les coudes”

“Ce n’est pas un défaut. Il faut l’utiliser pour vivre”

“Un monde plein d’amour”

“Accepter la différence”

“Aller vers celui qui est seul”

“S’entraider, se faire confiance, s’aimer entre frère/sœur, ami/amie”

“Réagir pour aider son prochain”

“Le meilleur don que nos parents et ceux qu’on aime peuvent nous transmettre”

“Etre honnête et sincère dans ses relations avec les autres”

“Un chemin semé d’embuches”

“Quelque chose qui veut dire qu’on est tous et toutes liés à la même famille”


Vie des niveaux

carnaval Les peuples du Monde


Vie des niveaux

Je retiens :

Plus la famille située sur la pyra-mide est grande, plus je peux en consommer (les boissons).

Plus la famille située sur la pyra-mide est petite, moins je dois en consommer (les produits sucrés)

Nous avons découvert la pyramidedes familles d’aliments...

Puis, Nous avons élaborénotre petit déjeuner équilibré :

Et enfin, nous l’avons dégusté

… à nous de continuer en prenant un petit déjeuner équilibré tous les matins !Nathalie Noël

écoleatelier petit déjeuner équilibré des ce1 !Les classes de CE1 ont participé à un atelier « Petit déjeuner équilibré » au self de l’école. Nous avons rencon-tré une diététicienne. Elle nous a expliqué les aliments à consommer au petit déjeuner pour être en forme jusqu’à l’heure du déjeuner !

L’équipe enseignante et éducative de l’école primaire


Vie des niveaux

collègeLa 6e, une année de transition

Les objectifs de cette première année de collège sont nombreux : c’est à la fois une année de découverte du collège, d’adaptation à de nouvelles méthodes de travail et une année de consolidation des connaissances pour permettre à chaque élève d’entrer sereinement dans le cycle 4 du collège (5e, 4e et 3e).Chaque élève est aidé à acquérir une plus grande autonomie dans sa vie d’élève et dans son travail (changement de lieux, gestion d’un emploi du temps, organisation de son travail personnel...). L’en-semble de l’équipe pédagogique aide au mieux chacun, à la fois en tant qu’enseignant pendant les heures de cours mais aussi en tant qu’éducateur et adulte présent avec eux.

Dès la rentrée, les élèves sont accueillis par leur professeur principal. Ils participent à une demi-journée d’intégration dans les 15 premiers jours de septembre pour apprendre à mieux se connaître et décou-vrir les nouveaux modes de fonctionnement du collège. Durant cette première année en collège, différentes actions sont mises en place pour accompagner les jeunes :

L’heure de vie de classe avec le professeur principal pour apprendre à vivre en groupe, à respecter les règles, à construire des projetsL’accompagnement personnalisé dans chacune des matières pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés et apprendre les mé-thodologies utiles au collègeLe tutorat entre élèves pour permettre à tous de s’entraider et de progresser ensembleDifférentes actions sont menées tout au long de l’année pour sen-sibiliser et mobiliser les jeunesCollecte pour les «Restos du cœur» et réalisation d’affiches pour mobiliser les collégiensMarche solidaire pour soutenir l’association «Mécénat Chirurgie Car-diaque» pour permettre l’opération du cœur d’une petite fille malade.Bol de riz pour soutenir des associations caritatives

Nous souhaitons, à travers notre projet éducatif, apprendre aux élèves à bien vivre ensemble dans le respect de tous et dans la confiance afin que chacun puisse s’épanouir.

Carine Magnet

La 5e vue par des élèves :apprendre et vivre ensemble.

Au détour d’un couloir, des filles s’embrassent « tu m’as trop man-qué !!! » Ce n’est que le retour du week-end, mais quel plaisir de se retrouver ! « Bien sûr, on vient à l’école pour travailler, pour apprendre des choses, mais maintenant, on est dans le bain, question cours. Ce qui nous préoccupe, c’est la relation à l’autre : parfois il y a des histoires, des rumeurs, on ne sait pas comment réagir ! Heureuse-ment, en cinquième, nous pouvons compter sur les adultes, profs, éducateurs ou autres : ils sont à l’écoute, nous apprennent à com-poser avec d’autres personnalités, à réfléchir, à nous comporter comme des adultes. Ils nous aident à trouver des solutions pour arriver à ce qui nous paraît le plus important : avoir – et garder - des ami(e)s. Parfois, ces amis nous montrent aussi le chemin, nous ex-pliquent que ce qu’on a dit ou fait, ça ne se fait pas !Et puis, il y a des moments où on peut jouer à des jeux de socié-té, préparer un exposé dans une classe libre, on veille à ranger la classe, préparer l’ordinateur avant que le prof arrive ; on s’organise pour aider un camarade qui est absent ou bien qui a mal compris. On nous fait confiance, alors, on a confiance en nous ! »Ce sont les mots d’élèves qui ont bien grandi au cours de cette année. Ensemble, nous avons réglé des situations que nous adultes, trouvons bien ordinaires, mais qui leur paraissent insurmontables,

et qui souvent les rendent indisponibles pour une bonne écoute en classe. Un petit moment dans mon bureau ou celui de Martine, un peu de dialogue, quelques kleenex, et on repart le cœur léger, prêt à affronter le contrôle de maths ou d’anglais. L’amitié, la relation à l’autre, être respecté et reconnu font partie des priorités de cet âge.Nous les aidons à grandir et progressivement à apprendre ensemble pour vivre ensemble : c’est le rôle de l’école pour que chacun trouve sa place dans la société et s’y comporte en adulte responsable et res-pectueux de l’autre. Et quel plaisir d’en entendre certains dire qu’à la fin des vacances, ils trouvaient le temps long, qu’ils étaient impatients de revenir à l’école parce qu’ils aiment bien y apprendre des choses.

Marie-Agnès Gourlin

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Martine Delbarre & Marie-agnès gourlin

salima geffrin & carine Magnet


Vie des niveaux

4e : A l’orée du jour règne le silence

Puis vient la rumeur des discussions en-core feutrées entre élèves. Par la suite, il y

a tout au long de la journée un va-et-vient rythmé par la stridente sonnerie des heures de cours.La Vie : amitié profonde entre élèves, respect réciproque entre adultes et adolescents, pleurs parfois, savoirs échangés et transmis, informations diffusées, tensions liées à la vie de groupe, effervescence des intercours et récréations contrastant avec le silence du travail, joie de se retrouver, fatigue, dialogue

et écoute entre générations, bruit omnipré-sent, instants de réflexion, rencontres...Enfin classes et couloir se vident pour lais-ser place au personnel de service : frotte-ment des balais au sol, des éponges sur les tableaux, roulements des chariots sur le carrelage inégal ; la quiétude se réinstalle.A la fin règne le silence.

Frédéric Bouriaud

La 3e, aux portes du lycée...

La classe de troisième peut être vue comme la fin du collège et des apprentissages fon-damentaux, ou comme l’étape préparant l’entrée au lycée. C’est dans cet esprit que nous accueillons les jeunes dès la rentrée, car tous se destinent à la poursuite de leur scolarité au lycée et au-delà.L’enjeu est double. D’une part, il faut acquérir au fil des semaines et des mois la maturité et l’autonomie qui seront exigées en seconde. Il s’agit par exemple de mobiliser savoir-faire et connaissances lors d’échéances régu-lières. Ainsi lors des devoirs sur table qui ont lieu tous les quinze jours, les élèves sont confrontés pendant deux heures à des exer-cices dont la complexité se rapproche de celle du brevet. Pour réussir ces devoirs, les

élèves doivent travailler de façon constante tout au long de l’année. D’ailleurs, le brevet blanc organisé au cours de l’année permet aux élèves de se familiariser avec les exi-gences de l’épreuve. D’autre part, la classe de troisième est une classe d’orientation. A la fin de l’année, les élèves doivent choisir entre le lycée général et technologique et le

lycée professionnel. Notre rôle est bien sûr d’accompagner les élèves, mais leur initia-tive personnelle est déterminante pour l’éla-boration de leur projet d’orientation. L’enjeu est de trouver l’adéquation entre les souhaits des élèves et leurs résultats. Cela ne peut se faire sans une réflexion approfondie et per-sonnelle. Les élèves sont guidés par leur pro-fesseur principal et par l’équipe d’InfoAvenir, notre bureau d’information et d’orientation.Ainsi, la fin du collège est déjà le début du lycée. La dynamique que nous instaurons en troisième, tant du point de vue du travail que de la discipline, se prolonge lors du cycle terminal.

Mathieu Martinez

Lycée général & technologiqueEntrer en seconde à NDO...

C’est poser les bases de sa réussite en cycle

terminal et se donner la peine de le faire.Pour cela, le futur lycéen ne doit pas prendre à la légère les différents rendez-vous

de 3e (Soutenance de stage, Histoire des Arts, Brevet, etc.) et se convaincre qu’avec un travail soutenu et régulier chacun peut obtenir des résultats satisfaisants.La 2nde GT c’est aussi l’occasion de découvrir, à travers les Ensei-gnements d’Exploration, de nouvelles disciplines et de nouvelles approches méthodologiques. Le choix de cet EdE doit correspondre

à un réel centre d’intérêt, qui peut être en cohérence avec le projet d’orientation.Enfin, j’inviterai tous les élèves à ne pas renoncer à être de bons élèves. L’année de seconde ne se réduit cependant pas à la seule réussite scolaire ! Les propositions pastorales rythmées par l’heure de culture religieuse, les propositions culturelles et de séjours de découvertes et d’échanges linguistiques, le stage d’initiation professionnelle au mois de juin, l’accueil de près d’une centaine de nouveaux lycéens sur le niveau, les heures d’accompagnement personnalisé sont au-tant d’occasions de guider le développement des talents et aptitu-des naturelles de chacun, de permettre à tous de «bien vivre en-semble» et de trouver sa juste place.

Eric Seignerin

patrice Baudin & eric seignerin

régine rallier & Mathieu Martinez

Frédéric Bouriaud & Frédérique Fontaine


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Le pôle scientifique : un mot d’ordre, « plaisir » !

L’année scolaire 2015-2016 en Cycle Terminal S et STL peut se résumer en un mot : PLAISIR avecPlaisir d’apprendre, de progresser, de se dépasser, Passion, Pastorale, Projets; Labeur (exigeant mais bienveillant)Amitiés, Accueil I : Initiatives telles que le BDE, les conférences (« Une petite fille privilégiée » par Mme Christophe, « La Bio-diversité en péril » par le Professeur Courchamp ; « La haute technologie permet de lutter contre les débris spatiaux » par Mme Schweblin et M. Leberre ; …), le café Philo, les Olympiades de Chimie et les Olympiades de Mathématiques, le Téléthon, le voyage de géologie, les sorties au théâtre, musée, …Sciences et Humanités, S, STL, SolidaritésIntérêt et ouverture au monde ; iPadsRelation à soi, aux autres, Rigueur !

Dans le dossier « Spécial Sciences », vous découvrirez une partie de ces déclinaisons dans notre quotidien, au travers de témoignages de professeurs et d’élèves ! Merci à tous de votre complicité et très bon vent à toutes celles et ceux qui prennent leur envol cette année ! »


ES, une filière ouverte

Lors d’une réunion d’informations sur l’orientation en fin de Seconde, Maxence Van Brussel témoignait de son choix de la série Sciences Eco-nomiques et Sociales. Il a obtenu en 2015 son Bac ES avec la Mention TB et il a été admis sur dossier à l’Université de Paris Dauphine. « Pour moi, le choix de la série ES n’a pas été un choix par défaut. Il a été longuement réfléchi et encore aujourd’hui, je n’ai absolument aucun regret de l’avoir effectué.D’emblée cette série m’est apparue comme la plus intéressante. L’un des atouts forts de cette série est l’équilibre entre les diffé-rentes matières, aucune discipline ne doit y être négligée. Elle per-met d’acquérir une culture générale assez large et bien fournie, et ne requiert pas un perfectionnisme dans des matières très ciblées comme en série S : Maths, Physique, SVT. Cette filière nécessite un travail régulier, des qualités rédactionnelles et surtout de l’intérêt pour toutes les matières enseignées. Il faut savoir allier à la fois l’abstrait et le concret. En mathématiques, par exemple, la géométrie dans l’espace n’est plus d’actualité, les pro-blèmes portent sur des données économiques (calcul de coût de

production, évolution d’un compte épargne…), ce qui facilite gran-dement leur compréhension. Si en Seconde, les élèves ayant choisi la SES ou PFEG sont très intéressés par l’Economie, je les encourage à poursuivre ! L’appro-fondissement de cette discipline au cours du cycle Terminal ne la rend que plus passionnante, même si cette dernière exige du travail et des efforts constants. De plus nos professeurs parviennent à nous transmettre parfaite-ment leur intérêt et leur passion pour leur discipline. Ils se montrent très compréhensifs et soucieux de notre réussite. Le soutien de nos professeurs du cycle terminal est extrêmement précieux, en particu-lier durant cette période clé de notre scolarité qu’est l’obtention du Baccalauréat et la réussite de notre projet Post-Bac. Je conclurai par la formule suivante : «Mieux vaut un bon Bac ES, qu’un Bac S médiocre». Pourquoi ? Tout simplement parce que la ES ne ferme que peu de portes, sauf celle des métiers liés à la méde-cine et aux sciences de l’ingénieur ! »Extrait du témoignage de Maxence Van Brussel

c. Legrand-Marcq (s, stL, Bts chimiste) / a. consil (es et L) / v. Jugan (stMg, Bts Muc & cI + supervision cI et cOM en apprentissage)

Isabelle chaveseducatrice des séries L,es, stMg, Bts Muc & cI

Kathrin gadoreducatrice des séries s,stL, Bts chimiste


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Les STMG expérimentent la classe inversée

Le principe est le suivant : les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”.

En classe, l’enseignant propose des activités et des travaux de groupe et apporte une aide personnalisée.

Cette formule procure des avantages variés pour les élèves :Les élèves appréhendent les notions à leur rythme via des activitésL’accompagnement de l’enseignant reste important afin d’aider ceux qui rencontrent des difficultés de méthode et de mise en relation des notionsLes élèves disposent d’une trace écrite à travers la fiche-synthèse du cours réalisée par eux-mêmes.

Scénario-type de séance

En amont du temps de classeDemander aux élèves de se connecter sur Padlet (Outil TICE en ligne qui permet de créer et de partager un mur de messages et de contenus)Les consignes de travail y sont déposées ainsi qu’une capsule vidéo sur le chapitre et des supports à compléterProposer 3 activités au choix : test de connaissance, rédaction d’un plan structuré ou conception d’une carte mentale (organisation visuelle des notions).

Activités pendant le temps de classeMettre les élèves individuellement en activité : repasser la vidéo Corriger le test et expliquer les notions nécessairesOrganiser la classe en petits groupes en fonction des résultats du test afin de gérer l’hétérogénéitéDemander à chaque groupe de créer de façon collaborative une fiche de synthèse structurée ainsi qu’une fiche méthode pour résoudre les activités quantitatives.

évaluation en classeProposer une activité pour faire le point sur la mobilisation des connaissances dans un cas concret.

Annie Ricordeau

Les originalités de la série littéraire

E n Classe de Première, nous assurons un enseignement en histoire de l’art, et, depuis cette année une heure de pra-tique théâtrale, en français et en anglais avec Mme Mourot.

Le cours d’EMC (Education Morale et Civique) est aussi l’occasion de s’initier à la réflexion philosophique.

Tous les élèves suivent un enseignement de Littérature Etrangère en Langue Etrangère (Anglais, Allemand ou Espagnol) qu’ils pour-suivront en Terminale. Ceux qui souhaitent valoriser leur potentiel en Langues ont en plus la possibilité de choisir un enseignement appro-fondi de la langue 1, 2 ou 3.

Les élèves qui ont un bon niveau en Mathématiques et restent ou-verts sur les Sciences peuvent dès l’année de Première prendre la Spécialité mathématiques et la poursuivre en Terminale.

En classe de Terminale, il leur est également possible de débuter

une nouvelle spécialité : DGEMC, « Droit et grands enjeux du monde contemporain » qui les familiarise avec le droit et leur permet d’en-visager la poursuite d’études juridiques.

Les études littéraires attirent un nombre important d’élèves qui ont un projet d’orientation bien défini : Professeurs des Ecoles ou En-seignants, Manaa, « Mise à niveau en arts appliqués », Ecoles d’art, Ecoles d’infirmières ou de psychomotriciens, métiers juridiques, et métiers de la communication… parfois Ecoles de commerce ou de publicité. Il faut ajouter que les élèves les plus motivés sont aptes à entreprendre une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles et pré-parer en 2 ans le concours de l’Ecole Normale Supérieure, ainsi que la BEL, « la Banque d’études Littéraires » qui leur permet d’accéder au Celsa, ou à d’autres écoles de communication, à des Ecoles de Commerce, et à des IEP, ce qui n’est pas négligeable.

Alain Consil

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couvrir, soit un nouvel art, soit en défendre d’autres. Nous sommes aussi des inconditionnelles du style et de la mode, nous aimons les «beaux» vêtements, les «belles» tenues… et aimons partager cette passion que nous considérons comme un art à part entière. En ré-sumé nous sommes des fans d’art et sommes là pour partager cette passion avec vous».

Davantage orienté vers les ré-centes productions (cinéma, jeux vidéos), Maxence revient sur ses motivations : «passionné d’œuvres cinématographiques (films ou séries) depuis la troi-sième, l’idée du club de journa-lisme m’a donné envie de parta-ger mes avis. Je m’efforce, dans mes critiques, de ne pas spoiler pour ceux qui ne connaissent pas encore le film ou la série mais je ne fais pas pour autant

des résumés. Par ailleurs, j’ai récemment fait une critique sur un jeu vidéo, ce qui est tout nouveau pour moi, j’adorais le jeu et l’inspira-tion est venue toute seule».

Quant à moi, passionné par les jeux vidéos, les mangas et la lit-térature en général - mon œuvre favorite est «Le Nom du Vent» - il m’arrive aussi de vous proposer des œuvres pouvant être décon-seillées aux moins de 16 ans : si elles présentent des aspects intéressants et subversifs qui amènent à réfléchir sur des ques-tions sociales, le blog du Journal NDO peut accueillir la critique.

Nous mettons en commun nos recherches et chaque membre peut proposer de nouvelles rubriques, avec ce fonctionnement le site évo-lue chaque semaine.

Pierre

Le clubdes journalistes> clubjournalismendo.wix.com/journal

A yant été instauré à l’initiative des professeures-documen-talistes du CDI lycée, le club de journalisme est un groupe d’élèves de seconde (Alexandre, Maxence, Joséphine,

Océane, Mickaël et Pierre) qui se rencontrent tous les mardis et vendredis à l’heure du déjeuner, pour écrire des articles à propos de leurs centres d’intérêts artistiques, culturels et politiques respectifs. Ainsi, le blog en ligne est divisé en plusieurs catégories, présentant aussi bien la littérature «classique» que le manga ou la bande des-sinée, le cinéma et les séries, l’art contemporain ainsi que la mode. De la politique aux jeux vidéos, le site permet aux internautes de découvrir de nouvelles œuvres ou d’avoir un autre point de vue sur un sujet qu’ils connaissent.

Nous proposons différents sujets et supports aux notes critiques que nous écrivons. Une fois relues et corrigées par nos enseignantes, elles sont publiées sur le site. Nous disposons d’une grande marge de manœuvre quant aux choix tout à fait personnels des œuvres discutées.

La répartition des «tâches» s’est opérée selon nos préoccupations singulières et goûts différenciés pour l’art et la culture, qu’elle soit considérée comme «légitime» ou bien qu’elle apparaisse comme subversive ou encore reléguée aux espaces a priori les moins consa-crés des productions artistiques.

Alexandre a pris en main la gestion et l’administration du site. éga-lement à l’origine d’une rubrique en littérature, il propose aussi des playlists musicales aux internautes. Mickaël propose, non sans hu-mour et perspective critique, une approche originale de la politique en évoquant des questions anciennes (telles que les systèmes dé-mocratiques), comme des sujets plus actuels et polémiques (tels que la question de l’état d’urgence en France).

Joséphine et Océane exposent ainsi leur démarche : « l’une et l’autre avons des raisons différentes d’être au club de journalisme, pour-tant nous aimons traiter de sujets communs. Tout d’abord l’art est un sujet qui nous tient à cœur et par lequel nous souhaitons faire dé-


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Il y a plus de quatre siècles, Pierre Fourier et Alix Leclerc fondaient une école innovatrice en plaçant l’en-fant au centre de la démarche pédagogique en créant notamment la méthode “simultanée” qui prône le travail de groupe. Les Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement (TICE) sont en cela un apport spécifique : intégrer les TICE dans notre projet éducatif place l’élève au centre de son projet personnel et de son apprentissage.L’usage de la tablette en classe pousse notre communauté éducative à toujours innover. L’élève utilise des outils nouveaux dans le cadre de sa formation, et l’enseignant doit modifier sa posture et adopter des méthodes pédagogiques adaptées. Je vous propose de découvrir certains modèles mis en oeuvre et de redécouvrir la place centrale de l’élève dans notre démarche pédagogique.

L’élève est l’acteur principalde son apprentissage.

Le modèle SAMR de Ruben PUENTEDURA :A la base de cette approche, la tablette est un outil qui remplace les outils existants : ainsi la tablette peut devenir une liseuse et se substituer au livre. Mais le principal apport de la tablette est la modification et la redéfinition : elle permet de réaliser des tâches nouvelles et définit un nouvel espace classe.

Les élèves ont pu entre autres réaliser un film dans le cadre du cours de droit : ce film présente les forces et les faiblesses des formes juridiques choisies par des chefs d’entreprises que les élèves sont allés interviewer. Le film présente alors le lieu, l’activité et la forme juridique de l’entreprise. On est là dans une étape de redéfinition.

Les élèves de première STMG ont aussi réalisé plusieurs films dans le cadre de leur cours de Sciences de Gestion, leur permet-tant notamment de revenir sur la communication non-verbale, de présenter leur étude de gestion à l’oral (épreuve comptant pour le baccalauréat).


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Le cône d’apprentissage d’Edgar DALE :

Ce modèle décrit parfaitement l’intérêt à utiliser l’iPad : réaliser une tâche, créer des schémas heuristiques, travailler les langues vivantes. L’élève construit son savoir.

Les résultats sont clairement identifiés : les notions vues en classe sont durablement acquises et intégrées dans un processus d’ap-prentissage sur le long terme.

Les élèves de terminale STMG ont pu travailler avec des supports nouveaux : ibook (livre numérique), cours et remise des devoirs en ligne dans le cadre d’un processus de classe inversée.

Le modèle TPAC :

Selon ce modèle, l’enseignant évolue au travers d’un savant mé-lange de ses connaissances, de ses aptitudes pédagogiques et de ses compétences technologiques. On ne peut effectivement pas être uniquement un pédagogue, et ignorer contenu et technologies. On ne peut être uniquement un puits de savoir et ignorer les méthodes pédagogiques et la techno-logie utilisée pour ce qu’elle est n’apportera rien à l’élève.

Le professeur prépare alors des séquences adaptées à son auditoire et au programme. Il apporte une part de contenu, de pédagogie et de technologie. Le TPAC est un “mix” modulable de ces trois aspects.

Les élèves de première et terminale STMG travaillent durant toute leur formation sur des espaces partagés en ligne : ainsi le pro-fesseur peut évaluer ses élèves à chaque cours, corriger en direct et en ligne ce que fait un élève, ou même un groupe d’élèves. Un grand nombre d’outils sont à notre disposition : traitement de texte, tableur, PAO, agenda, dossier de stockage, etc.

Stéphane Schauler


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Bts chimiste / Bts Métiers de la chimie

« Rien n’est permanent sauf le changement ! »Ouverte en 1993 dans notre établissement, la Section de Technicien Supérieur Chimiste a permis de former avec succès près de 22 promo-tions de jeunes chimistes. A l’aube de cette 25e rentrée, nous vient cette citation du philosophe grec Héraclite d’Ephèse (540 – 480 av. J.C.) car nous vivons pleinement ces deux oppositions : permanence de l’esprit de la Congrégation Notre-Dame, de notre esprit d’équipe, de nos valeurs et de nos locaux, et changement en « BTS Métiers de la Chimie », changement de référentiel, de pédagogie, d’équipement !

Toute l’équipe pédagogique est à pied d’œuvre pour accueillir dans les meilleures conditions cette nouvelle promotion de chimistes encore mieux préparée aux attentes du monde industriel et aux poursuites d’études à BAC+3 ou BAC+5 !


Un nouveau BTS : pourquoi ?Avec des programmes qui dataient de 1997 et qui n’avaient été que légèrement allégés depuis, le BTS Chimiste avait besoin d’un sérieux dépoussiérage pour s’adapter aux besoins de nos jeunes étudiants et à ceux des industriels.

Les traditionnels enseignements de chimie organique, chimie géné-rale et minérale, physique et génie chimique, très théoriques et vieil-lissants, sont redistribués dans trois nouvelles matières : la formula-tion, l’analyse et la synthèse.

Les enseignements de formulation, d’analyse et de synthèse : késako ?

Dans l’enseignement de synthèse, les étudiants vont « préparer » des matières premières comme les principes actifs de médicaments, les pigments utilisés en peinture ou en cosmétique, les « odeurs » des parfums et savons ou encore les polymères entrant dans la composi-tion de nos vêtements.

L’enseignement d’analyse sera dédié à l’étude de toutes les espèces chimiques préparées dans l’enseignement de synthèse. Les étudiants découvriront aussi les techniques d’analyse utilisées dans les plus grands laboratoires dans les domaines du retraitement des eaux, de l’agro-alimentaire, du dopage ou encore de la répression des fraudes.

La formulation, ou science des mélanges, est un secteur primordial qui touche à tous les domaines de l’industrie chimique. Comment pré-parer un rouge à lèvres ou une crème de jour qui s’applique correcte-ment et se conserve dans le temps ? Comment obtenir une peinture de bonne qualité, colorée, facile d’application et sans danger pour les usagers ? Comment faire une mayonnaise pour 20 personnes avec un seul œuf ? Autant de questions auxquelles l’enseignement de formulation va permettre de répondre.

En balayant tous ces grands thèmes et grâce aux 9h à 12h de séances de travaux pratiques hebdomadaires, les enseignants comptent bien piquer la curiosité des étudiants tout en leur constituant un bagage scientifique solide.

Une formation complète et diversifiée :la recette gagnante !

D’autre part, les étudiants seront initiés à la conduite d’un projet, à la communication scientifique, mais aussi aux problématiques fonda-mentales de l’enseignement « QHSSE » (Qualité, Hygiène, Sécurité, Sûreté et Environnement) tout en suivant des enseignements plus gé-néraux comme la culture générale et expression, les mathématiques et l’anglais. L’accompagnement personnalisé, l’ESLV (enseignement scientifique en langue vivante) et un stage en entreprise de 8 se-maines viendront parfaire cette formation.

L’équipe pédagogique, toujours aussi enthousiaste et dynamique, est bien déterminée à relever le défi que constitue la mise en place de la réforme du BTS dans notre établissement, tout en accompagnant les jeunes étudiants dans la construction d’un projet professionnel adapté à chacun.

Emilie Ramel


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Bts Management des unités commerciales

Bts commerce International

Le BTS Management des Unités Commerciales, auparavant appelé « Action Commerciale », a été créé en 1992 ; il est le plus ancien BTS de l’établissement.Son objectif : préparer les jeunes à des fonctions managériales et commerciales sur l’ensemble d’une unité commerciale, aussi bien physique que virtuelle, quel que soit le secteur d’activité.Il s’adresse à tous ceux qui sont intéressés par le management, le marketing, la gestion et la communication. L’entreprise est partie prenante de la formation, au travers d’une véri-table adéquation avec le système scolaire : des partenariats sont réali-sés et des professionnels participent aux évaluations de nos étudiants. Durant les 14 semaines de stage, les jeunes doivent développer :

Le goût des contacts, (être à l’écoute et savoir s’adapter, que ce soit avec les clients, les fournisseurs, les collègues)…Le travail en équipe, car comme son nom l’indique, ce BTS va les former au managementDes projets afin de développer leur esprit créatif et leur initiative.

En conclusion, cette formation très complète leur permet une pour-suite d’études à travers des choix variés en écoles de commerce, master, licence professionnelle. Voici concrètement deux témoi-gnages sur différents parcours :

Myriam Michel – Promotion 1992 – 1994

Ce BTS est vraiment un choix judicieux en terme de formation. En effet, il est reconnu par les entreprises et chaque année, dans ma société, j’en recrute une dizaine pour des postes d’attachés com-merciaux.

Pourquoi ? Ils ont l’expérience en entreprise, une bonne autonomie et savent appréhender les différents aspects d’une société. Ce sont souvent des jeunes diplômés rapidement opérationnels.Il est également possible de poursuivre des études plus longues, par exemple en école de commerce. C’est ce que j’ai fait via l’ESG : embauchée initialement comme commerciale, je suis aujourd’hui en charge d’une équipe de plus de 50 personnes dans une multinatio-nale, toujours dans la partie commerciale.

Maxime Casa – Promotion 2004 - 2006

Le BTS MUC est une expérience formidable. Pour ma part, c’est la partie stage/entreprise qui m’a permis d’asseoir la technicité et la pratique de certains mécanismes de ventes, négociations face à des clients parfois très surprenants. Il permet d’amorcer un recul et une compréhension analytique des marchés, une forme d’intelligence économique. Il touche de près au management de l’homme sous toutes ses formes à travers les différents courants. Une fois que vous avez compris l’importance du programme et les possibilités qu’il peut vous apporter, ça fait tilt! Impossible de s’arrêter là. Je me suis dirigé vers une école de commerce en alternance (l’école supérieure de ventes, SUP DE V). Jeune diplômé, j’avais déjà 3 ans d’expérience sur le marché du travail. J’ai travaillé pendant 2 ans dans une compagnie qui vendait des solutions de visioconférence. Pourquoi s’arrêter là ? J’ai toujours été attiré par l’étranger, la dif-férence de culture, le business, les climats plus favorables que d’autres… J’ai décidé de tout stopper pour monter ma société à Du-baï ! J’ai 29 ans, ça fait maintenant 3 ans que j’y suis installé.

Le BTS Commerce International a été créé en apprentissage dès 2006 puis décliné sous statut scolaire en 2015. Cette formation Post-Bac comprend des matières générales et tech-niques avec un fort accent sur les langues pour former des profes-sionnels de l’Import-Export, aussi bien dans des PME que dans des sociétés internationales ou des prestataires de services (transpor-teurs, logistique, banques, …)

Les principaux objectifs :Pratiquer couramment une première langue et maîtriser correcte-ment une seconde langueDévelopper des compétences interculturelles, indispensables aux acti-vités internationales (au niveau de la négociation et du management)Savoir rechercher des informations relatives à l’exportation, va-riables d’un pays à l’autreCombiner la théorie et la pratique par des stages à l’étranger et en France (12 semaines minimum).

Ainsi, 2 périodes de stage sont organisées :En fin de première année, 8 semaines minimum en entreprise à l’étranger, avec pour objectif le développement des compétences de prospection et de suivi clientsEn seconde année, 4 semaines en France ou à l’étranger, mais obligatoirement dans une entreprise réalisant des opérations de commerce international (transport, logistique, dédouanement, techniques bancaires, …)

Suite à cette formation, les jeunes peuvent intégrer le marché du tra-vail ; pour la plupart il s’agit d’une 1ère étape car ils continuent leurs études pour gagner en responsabilité. De nombreuses pistes s’offrent alors à eux : écoles de commerce en admission concours parallèle, écoles spécialisées, diverses licences professionnelles, IUP (Instituts Universitaires Professionnalisés) et Masters.

Véronique Jugan

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Marina (à gauche) et Orlane (à droite) Rubis ont toutes les deux fait le choix du BTS Communication en apprentissage dans notre établissement. Marina est sortie diplômée en 2012, et Orlane termine actuelle-ment sa 1ère année. Les deux sœurs reviennent sur leur expérience à travers un témoignage croisé.

Marina, tu as suivi ce cursus il y a 5 ans, que peux-tu me dire, avec le recul, du BTS COM en apprentissage ? Ayant suivi une scolarité très «éco» (bac ES spé maths suivi d’un semestre d’économie gestion), j’étais très loin d’intégrer la communi-cation à mon cursus. Mais je me suis vite rendue compte que c’était finalement ma voie! A force de lire des brochures, et de me rendre aux JPO, j’étais décidée à franchir le cap pour obtenir le BTS Com-munication. Ce BTS reste très généraliste, et ouvre un maximum de portes : université, écoles de communication, pédagogie, marketing, écoles de commerce… Il permet en outre d’acquérir un maximum de compétences théoriques et professionnelles. Au sortir de mes 2 années, j’aurais été tout à fait apte à travailler.L’apprentissage apporte, au cours même des études, une riche ex-périence professionnelle. Pour moi, l’un ne va pas sans l’autre : ce BTS est idéal en apprentissage pour mettre en application tout le sa-voir appris en cours. De plus, notre expérience acquise en entreprise nous sert très régulièrement au lycée : dans le cadre des ateliers, et surtout lors des DST. L’apprentissage permet un recul indispensable sur les matières et sur les cours. Le BTS COM en apprentissage, c’est une voie royale, qui permet d’acquérir les bases solides de notre futur métier, à la fois théoriques et pratiques.

Et toi Orlane, tu dois commencer à voir ce dont je parle ?Oui, vraiment ! Et, comme toi, rien ne me prédestinait à la com-munication. Je me suis d’abord tournée vers le droit, qui m’attirait depuis plusieurs années. Mais très vite, je me suis aperçue que cette formation n’éveillait aucune passion en moi. J’ai donc souhaité me diriger vers un secteur qui me correspondait davantage : la communi-cation. La formation du BTS, très généraliste, très ouverte, correspond parfaitement à ma personnalité! Découverte grâce à toi lors de ton passage au lycée Notre-Dame les Oiseaux, et lors des JPO, je savais que je voulais débuter mes études de communication dans cette école. J’en étais convaincue ! Concernant l’alternance, je suis tout à fait d’accord avec toi. Ce que nous apprenons à l’école nous sert en entreprise et vice-et-versa. L’ensemble des cours, les oraux, les DST et les ateliers me permettent de mieux comprendre l’univers de la communication, et ce que je fais en entreprise me donne sur les cours un regard différent, beaucoup plus professionnel.

Marina, tu as fait 5 ans d’alternance, comment l’as-tu vécu? L’apprentissage n’est pas à prendre à la légère ! Je suis passée par des moments difficiles car ce n’est pas facile de partager notre cer-veau entre deux univers, deux lieux, deux secteurs. Ça c’était au dé-

uFa - témoignage


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but ; après, le rythme était pris et c’était génial ! En plus d’apprendre énormément en entreprise, on se met dans la peau d’un salarié très rapidement. Cela peut-être au début un peu perturbant, car nous ne sommes plus traités comme des enfants, mais des adultes res-ponsables, salariés d’une société. Ce côté peut effrayer mais c’est comme ça que j’ai mûri, réussi à prendre des responsabilités et du recul sur les matières abordées en cours. Et comme il est impossible de travailler les cours sur le temps de travail, cela nous oblige à très bien nous organiser dans notre travail scolaire. Et oui, ça aussi ça fait bizarre ! Mais quelle expérience ! La preuve, je n’ai plus pu m’en passer : 3 années en alternance ont suivi derrière !

Orlane, comment vis-tu cette première expérience, toi, qui es encore un peu novice?J’effectue mon apprentissage au sein du service communication des syndicats intercommunaux à Saint-Germain-en-Laye, et je dois t’avouer qu’au début, moi aussi j’ai éprouvé quelques difficultés à jongler entre les cours et l’entreprise. Il faut savoir s’organiser, et même si cela semble évident, ce n’est pas toujours facile dans la pratique. L’alter-nance, c’était tout nouveau pour moi. En effet, depuis mon plus jeune âge je vais à l’école, et le monde du travail m’était totalement inconnu. Ce qui a été le plus difficile pour moi était de me mettre dans la peau d’un salarié, ce n’est pas inné ! Même si le monde de l’entreprise me fascine depuis toujours, j’ai été quelque peu déboussolée. Mais au-jourd’hui, je te rassure, tout se passe très bien. L’équipe des syndicats intercommunaux est très patiente, très pédagogue et me considère comme une véritable collègue de travail ! De plus, les tâches qui me sont confiées sont très variées et me plaisent beaucoup. J’apprends sans cesse de nouvelles choses et pour moi qui suis curieuse de tout, cela me permet de m’épanouir pleinement. Tout étudiant qui se sent prêt à suivre sa formation en alternance ne doit pas hésiter car c’est une expérience géniale ! Aujourd’hui, je termine ma première année en BTS communication et je ne regrette pas mon choix.

Après ce BTS COM, tu as enchaîné 3 ans d’études, comment ça s’est passé ? Tout est allé très vite ! J’avais déjà repéré une école de commu-nication, l’ECS, qui proposait de l’alternance en licence alors j’ai foncé ! En revanche, pas facile de tenir le rythme : cours le matin/entreprise l’après-midi ! Cette 3e année de licence «communication globale» s’est tout de même passée sans difficulté : le BTS COM était tellement complet que l’année de licence était en partie une révision ! Et j’avais déjà l’expérience de l’alternance alors je n’étais pas dépaysée. J’ai travaillé dans le secteur bancaire depuis cette année-ci, jusqu’au Master 2 « 360-directeur de la communication », soit 3 ans en alternance, en tant que chargée de communication Web, puis chargée de communication éditoriale. 2015, mon di-plôme en poche, j’ai tout de suite été recrutée (j’étais encore en cours !) par un site internet en tant que Chef de projets marketing et réseaux sociaux, en CDI ! Je me dis que sans ce BTS COMM en apprentissage, ça n’aurait pas pu se passer de la sorte ! Je suis convaincue qu’il m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui !

Voilà Orlane, ça s’est passé comme ça pour moi, qu’envisages-tu pour la suite ? Vaste sujet...Même si de nombreux choix s’offrent à moi, je pense aussi m’ins-crire dans une école de communication. Et si possible, dans une école qui propose l’alternance ! Et comme toi (pour changer !), j’aimerais aussi compléter ma formation par du marketing qui m’in-téresse beaucoup, et qui semble tout aussi passionnant.

Marina et Orlane

High School, des Citoyens du Monde

Cette année, NDIHS a décidé de se concentrer sur le thème de “Citoyen du monde”, thème parfaitement approprié pour les étudiants venant du monde entier.

Pour ce faire, nous avons organisé un voyage à Milan, ville organisatrice de l’Exposition Internationale 2015. Les étudiants, répartis en groupes, avaient pour objectif de faire un exposé sur un pays (tous les continents

étaient représentés). L’exposé devait traiter une problématique propre au pays choisi. Aussi, pendant cette année, en collaboration avec les étudiants et professeurs du Lycée Notre-Dame « Les Oiseaux », nous avons mis sur pied notre propre « COP 21 » où chaque groupe devait défendre son projet portant sur une meilleure conservation et protection de notre planète.

Enfin, toujours en collaboration avec les lycéens français, nous nous sommes rendus à Lyon pour participer au Model United Nations (MUN), l’occasion pour nos étudiants de démontrer leurs talents d’orateurs.

Daniel et Marcy Zicari


Vie des niveaux

En quelques mots, c’est quoi le prix Mangawa ?

C’est le plus important prix de lecteur manga organisé en France. Il y a trois ca-tégories : shônen, shôjo et seinen ; cinq mangas sont sélectionnés dans chaque catégorie, et les lecteurs votent pour ce-lui qu’ils ont préféré. Sont associés à ce

prix un concours de dessin et un concours de vidéo, les participants étant répartis en deux catégories : 11-14 ans et 15-18 ans. Les dessins gagnants servent d’affiche pour le prix de l’année suivante.

Dessiner c’est important pour toi ?

Oui, c’est très important. Ça l’est tellement que je pense faire des études d’art et exercer un métier artistique basé sur le dessin. Je dessine depuis longtemps et de plus en plus. En fait, je dessine dès que cela est possible : étude, temps libre, atelier BD. Et lorsqu’un devoir donné par un professeur implique de dessiner (affiche à l’ap-pui d’un exposé, illustration d’une anthologie, etc.), je finis toujours par consacrer beaucoup plus de temps à cette partie qu’au travail principal. C’est aussi important car c’est une activité calme et soli-taire, loin de toute vie sociale et du bruit.

Où trouves-tu ton inspiration pour tes dessins ?

Je dessine principalement des personnages : parfois je me base sur des personnages existants, parfois je les invente. Je ne fais jamais de copie conforme d’un dessin publié.

Lorsque je dessine, soit j’ai dès le départ une idée précise de mon dessin final et je fais un ou plusieurs rough, soit je n’ai aucune idée de ce que je vais faire, et je commence alors toujours par l’ovale du visage ; les détails me viennent au fil du dessin, j’ai l’impression que c’est ma main qui dirige plutôt que mon cerveau !

Je n’ai pas l’impression de m’inspirer d’éléments existants en parti-culier, mais je lis beaucoup de mangas et de BD, je regarde quelques dessins animés, et je visite beaucoup d’expositions. Je suppose que cela se retrouve d’une manière ou d’une autre dans mes dessins.

Je réalise aussi des bandes dessinées. La première fois, c’était en 5e, avec ma sœur : je faisais le dessin et elle le scénario. J’en ai fait une autre en 3e et, depuis cette année, je suis inscrite à un atelier BD qui me fait beaucoup progresser au niveau technique. Mon projet actuel est une bande dessinée d’environ 30 planches, dont j’ai fini le sto-ryboard, le chara-design et le découpage par planche. Je m’aperçois que dans ce projet, certains éléments de décor ressemblent à ceux de jeux vidéo auxquels je joue, mais cela n’était pas voulu au départ et je cherche à m’en écarter depuis que je m’en suis rendue compte.

T’attendais-tu à gagner le concours des 11-14 ans ?

Pas vraiment. Quand j’ai rendu mon dessin, fin janvier 2016, je vou-lais gagner et j’y croyais car il me plaisait. Il faut dire que j’y avais pas-sé beaucoup de temps : je l’avais commencé en septembre, j’avais modifié plusieurs fois le personnage, puis j’avais décidé fin décembre de réaliser un fond sur lequel j’ai travaillé jusqu’à la date limite.

Ensuite, j’ai regardé sur internet les dessins des autres participants. Il y en avait de très beaux, et qui convenaient mieux à des affiches que le mien. J’ai commencé à me dire que cela ne serait pas grave de ne pas gagner.Mais lorsque je me suis aperçue que j’avais fait deux oublis sur des éléments du fond, je ne voulais plus du tout ga-gner ! Assez rapidement, je n’y ai plus pensé, j’étais passée à autre chose. Cela a été une surprise lorsque j’ai appris que j’avais gagné le concours dans ma catégorie. La semaine suivante, j’étais à Paris pour la remise de prix. Cela s’est bien passé, même si je n’aime pas être au centre de l’attention.

Je pense participer l’an prochain, mais le niveau est très supérieur dans la catégorie 15-18 ans ! De toute façon, je dessine pour le plaisir, pas pour gagner des prix.

Audrey Doré, 2nde

audrey, lauréate du Mangawa

audrey a remporté le concours de dessins du prix

Mangawa dans la catégorie 11-14 ans.


Spécial Sciences

C ette année encore un groupe de 16 élèves de la section scientifique sé-lectionnés parmi les terminales S

et STL ont participé aux Olympiades Natio-nales de la Chimie (ONC) et ont composé sur le thème : La chimie et l’énergie. Avant de présenter l’organisation des Olympiades au sein de notre établissement, revenons rapidement sur l’historique des Olympiades.

Les Olympiades Nationales de la Chimie ont été créées en octobre 1984, à l’initiative de deux hommes qui parviennent à concilier 2 univers différents et presque opposés : l’enseignement et l’industrie. Il s’agit de Louis BARBOUTEAU, Chef de la division des relations scientifiques extérieures (ELF-Aqui-taine) et de Gérard MONTEL, Professeur, Di-recteur de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique et Membre du Comité National de la Chimie.

Autour d’eux rapidement, les industriels se regroupent pour le financement et l’orga-nisation. La Société Chimique de France (SCF), l’Union des Industriels de la Chimie (UIC), la Société de Chimie Industrielle (SCI), la Fondation de la Maison de la Chimie, le Centre National de la Recherche Scienti-fique (CNRS) participent au projet. Dans le même temps les organisations administra-tives épaulent et fédèrent le projet au sein du système éducatif, c’est ainsi que le Ministère de l’Education Nationale, l’Union des Profes-seurs de Physique et de Chimie (UdPPC), plu-sieurs grandes écoles et Universités s’y asso-cient. Les lauréats de la première Olympiade Nationale de la Chimie sont primés en 1985.

A cette époque les objectifs sont doubles. Les industriels veulent contrer la désaf-fection des jeunes pour la chimie et faire connaître toute la contribution de cette science à l’élaboration des connaissances et des techniques. Les enseignants veulent contrer la réduction progressive de la place de la chimie dans les programmes, dans les examens et dans les concours et l’insuffi-sance de la part de la démarche expérimen-tale dans la formation scolaire et universi-taire des élèves.

A l’heure actuelle, ces objectifs n’ont pas changé, et à titre d’exemple, prenons un do-maine où la Chimie et l’Energie vont de pair : les panneaux photovoltaïques. Ces derniers, il y a encore quelques années, n’obtenaient qu’un rendement de l’ordre de 10 à 15 % et ce sont les travaux de chimistes sur l’éla-boration de matériaux complexes qui ont pu permettre l’obtention de rendement pouvant atteindre jusqu’à 40 % ! Ce domaine d’ex-pertise et bien d’autre encore sont présentés aux finalistes académiques des Olympiades à travers des conférences lors du village de la chimie au parc floral de Vincennes en fé-vrier-mars.

Notre-Dame « Les Oiseaux » rejoint les Olym-piades de la Chimie en 2003 sous l’impul-sion de professeurs de physique-chimie, Catherine LEGRAND MARCQ, Marie-Christine HUAN et Yvette GUILLOUET. Puis les années d’après les équipes d’enseignants s’orga-nisent autour d’Emilie RAMEL et finalement Matthieu CIREFICE depuis maintenant 2 ans.

Au sein de l’établissement, la sélection des étudiants est principalement basée sur la motivation. Une équipe d’une dizaine d’enseignants de physique-chimie encadre

les élèves lors de 4 activités expérimen-tales de préparation le samedi matin. Une épreuve expérimentale en interne permet une première sélection des étudiants dans l’académie. Ceux retenus participent à la finale académique sous la forme d’un oral de groupe et seulement un ou deux élèves seront sélectionnés dans chaque académie pour participer à la finale nationale. Cette année, 4 élèves de l’établissement ont été sélectionnés pour la finale académique, fé-licitons alors Alexandre TAYLOR arrivé 3ème ainsi que Antoine VILLETTE, Lucie QUEVEDO et Mélanie CHAMPEAU.

Cette année le lien avec les industriels a per-mis à un groupe d’élève des académies de Paris, Versailles et Créteil ayant participé aux Olympiades, de faire une visite du siège de BASF France à Levallois-Perret puis une vi-site de l’un de leurs sites Seveso de produc-tion de peinture à Clermont de l’Oise (95), le tout organisé par la Société Chimique de France. Ce fut une journée mémorable et unique pour les étudiants.

Matthieu Cirefice

Les Olympiades Nationalesde la chimie (ONc)


Spécial Sciences

Les spécialités en Terminale ScientifiqueLa spécialité physique-chimie

A travers le thème de l’eau, des ma-tériaux et du son, la spécialité phy-sique chimie permet d’approfondir

les notions vues en tronc commun. L’en-seignement peut sembler déroutant mais tellement scientifique ! Il n’y a aucun cours écrit. A chaque séance de 2h, les élèves sont amenés à s’interroger et à prendre des initiatives devant une problématique qui leur est posée :

Comment fonctionne une guitare ?

Comment protéger la coque d’un bateau de la corrosion ? Pourquoi une goutte d’eau coule sur une feuille de lotus ? Comment concevoir une salle de spec-tacle pour une acoustique particulière ?...

C’est à travers des documents ou des ac-tivités expérimentales que l’élève trouvera sa solution. Bien sûr, plusieurs solutions

peuvent être envisageables et l’erreur n’est pas sanctionnée. Quelle satisfaction alors de trouver seul une réponse !

Ce mode d’enseignement permet des cours très vivants et des échanges très construc-tifs. Il convient parfaitement aux scientifiques convaincus qui aiment suivre leur logique.

Bénédicte Berne

La Spé maths, c’est trop génial !

C ette spécialité nous permet d’abor-der un enseignement très riche, nous pressant à exercer rigueur et

réflexion en permanence. Autonomie et in-vestissement personnel sont requis par les

exigences de la matière, ce qui permet de développer une réelle capacité de travail. Elle nous facilite l’acquisition des com-pétences du tronc commun, et nous aide à développer une sérénité par rapport à celles-ci. Cette nouvelle approche des ma-thématiques nous donne un aperçu des mé-

thodes de travail du supérieur. Enfin, il se trouve que pour certains cursus, écoles ou prépas, la spé Maths permet de valoriser le dossier. Elle est même parfois obligatoire.

Marion, Emma, Elise, Lucas et Maxime,TS3 Spé Maths

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D’abord et avant tout si la biologie vous intéresse, vous passionne, vous interpelle, vous fascine...

si vous êtes curieux de comprendre le fonctionnement de votre organisme ou celui de l’environnement dans lequel vous évoluez…si vous aimez suivre une démarche scientifique approfondie et rigoureuse… et manipuler afin de tester vos hypothèses pour découvrir les notions abordées…si vous n’êtes pas rebuté par le fait de vous poser des questions et de développer un raisonnement scientifique…si vous souhaitez vous confronter à de grands problèmes d’actualité comme le réchauffement climatique ou l’importance du diabète…si vous avez besoin d’approfondir les compétences mises en œuvre en SVT tant pour l’épreuve écrite que pour la partie expérimentale (ECE) afin de consolider votre niveau d’ensemble en vue de l’épreuve du baccalauréat (car le tronc commun et la spécialité exploitent des méthodes similaires)…si enfin, pour vous, la poursuite d’un travail sérieux et régulier lors des séances doit vous permettre l’obtention de bons résultats…si vous souhaitez travailler dans une ambiance sans stress, vous laissant le temps d’assimiler les notions abordées…

Pourquoi choisir la spécialité SVT ?

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Spécial Sciences

parmi les projets en 1ère sProfesseur principal en première S depuis longtemps déjà… j’essaie de réaliser avec ma classe différents “projets/actions” répartis dans l’année.

La fête des Sciences

Quand, peu de temps après la rentrée de septembre, j’annonce aux élèves que début octobre nous allons “fêter les sciences”, ils

s’enthousiasment, plus à l’idée d’échapper aux cours quotidiens qu’à celle de participer à un événement censé promouvoir leurs disciplines de prédilection ! Cet évènement doit leur permettre de découvrir différentes professions et domaines d’activité qui peuvent s’offrir à eux, en lien avec les mathématiques, la physique-chimie ou les sciences et vie de la terre, grâce à des rencontres avec des étu-diants ou des chercheurs. A cette occasion, les universités et insti-tuts scientifiques ouvrent leurs portes et organisent des conférences,

Le programme couvre trois grands thèmes :

Les enjeux planétaires contemporains qui permettent d’envisager... Comment certains indices géologiques permettent de reconstituer les climats du passé pour envisager le climat du futur et comprendre le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique…Cette partie aborde donc de nombreux aspects du développement durable, source d’activités professionnelles d’avenir.Energie et cellule vivante qui permettent d’envisager... Comment les réactions biochimiques dans les cellules assurent le fonctionnement des organismes et celui des écosystèmes, grâce à la photosynthèse et à la respiration…Un thème très utile si vous envisagez des études paramédicales, médicales…Le corps humain et la santé : la régulation de la glycémie et le diabète permettent d’envisager... Comment notre alimentation mais aussi notre patrimoine génétique sont impliqués dans les phénotypes diabétiques et comment se manifestent les différentes formes de cette maladie, qui devient un réel problème de santé publique…Cette partie permet de mieux appréhender en quoi les protéines sont des molécules essentielles du vivant à travers les rôles clés assurés par les enzymes et les hormones…

Enfin chaque séance de spécialité SVT s’articule sur la réalisation de taches complexes du même type que celles effectuées en première, où coexistent des activités pratiques mettant en œuvre différents types d’expérimentations (ExAO, protocoles divers, manipulations sur le vivant, observations microscopiques, utilisation de logiciels et de vidéos...) ainsi que sur l’exploitation de documents, permettant l’approfondisse-ment des notions abordées. Alors n’hésitez plus et rejoignez-nous en spécialité SVT….

Elisabeth Oliveres

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Je suis Professeur Principal et comme beau-coup de mes collègues j’essaie de remplir cette mission du mieux possible en me ren-dant disponible et à l’écoute de chacun.

J’apprécie ce rôle qui permet d’avoir un contact privilégié avec les élèves, surtout à la fin de chaque trimestre où le temps est venu de dres-ser un bilan personnalisé avec chacun d’eux.

J’essaie de les (re)motiver tout en leur ap-prenant à être exigeant avec eux-mêmes, de les coacher dans leur travail en leur propo-

sant des méthodes pédagogiques produc-tives (comment apprendre un cours, com-ment acquérir du savoir-faire, comment faire fonctionner sa mémoire sur du long terme, comment s’organiser dans son travail…).Je mets un point d’honneur à ne pas com-parer l’élève aux autres mais à prendre en compte son individualité et sa marge de progrès personnels.

Etre Professeur Principal, c’est aussi ap-prendre à chaque élève à se connaître, à trouver ses points forts et à réfléchir sur son

projet post-bac, ce qui est loin d’être évident quand on a 16-17 ans.Des séances à InfoAvenir sont planifiées pour chacun d’entre eux en petits groupes ré-partis par catégories socio-professionnelles en fonction des souhaits émis par les élèves.

En deux mots : En tant que Professeur Prin-cipal et professeur de mathématiques, je m’efforce de rester EXIGEANTE tout en étant BIENVEILLANTE à l’égard de chaque élève.

Caroline Cavalière

exigence et bienveillance


Spécial Sciences

des visites de laboratoire au cours dequelles présentent les travaux réalisés. Les élèves ont ainsi l’occasion, souvent unique dans leur scolarité, de découvrir des sujets de recherche, de visualiser la né-cessité de l’interdisciplinarité, d’observer du matériel de pointe.Cette année par exemple, à l’université de Jussieu, des scienti-fiques leur ont fait observer au microscope électronique à balayage des éléments du quotidien comme une pièce de monnaie ou une mouche. Les détails, habituellement invisibles, des yeux ou des an-tennes grossis jusqu’à un million de fois leur ont alors été révélés. Nul besoin d’artifice pour capter toute leur attention, ils étaient tous scotchés, et, il a presque fallu les pousser dehors pour laisser place à un autre groupe.

Au village des sciences, on leur a aussi présenté des expériences sur le microscope polarisant qu’ils utilisent en classe pour visuali-ser les minéraux des roches. Ils ont pu là encore appréhender ses différentes applications dans des domaines variés. Ils ont aussi pu échanger et poser des questions aux doctorants et aux chercheurs sur les filières d’étude possibles ainsi que sur le travail exact qu’ils effectuaient.

Cette sortie permet une découverte des objets et des personnes qui font la science d’aujourd’hui : les jeunes peuvent ainsi sortir du cadre de ce qui leur est enseigné à l’école, et élargir leur regard sur les applications concrètes des différentes disciplines scientifiques, voire sur leurs perspectives d’avenir.

La collecte du Téléthon

Toujours en lien avec les sciences, même si le but est différent, je demande aux élèves de récolter de l’argent en faveur du téléthon. Ils sont invités à suivre une intervention « 1000 chercheurs dans les écoles » qui les sensibilise au problème des maladies génétiques, et là encore leur permet de rencontrer des professionnels et de se confronter aux recherches qu’ils réalisent. Cette année, malheureu-sement victime de son succès, la conférence n’a pu avoir lieu. Les jeunes ont cependant participé, pendant environ un mois, à une vente de gâteaux confectionnés par leur soin. Cette action a pour objectif de s’investir collectivement en faveur d’une œuvre carita-

tive, ce qu’ils ont peu souvent l’occasion de faire faute de temps, d’opportunité ou de motivation, mais également de développer leur autonomie et leur esprit de groupe. Ils s’organisent autour de leurs délégués pour planifier les confections et les ventes, récupèrent l’argent, et gèrent donc le projet quasiment dans sa globalité. Je n’interviens qu’en cas de problème ou parfois pour « motiver » cer-tains récalcitrants... à qui j’essaie de faire percevoir l’intérêt de s’in-vestir de façon désintéressée et au profit des autres.D’autres actions sont parfois menées en parallèle, comme des acti-vités sportives réalisées grâce à l’aide des enseignants d’EPS. Enca-drées par les 1ères, ces mini-rencontres se déroulant sur l’heure du déjeuner sont proposées aux élèves des autres niveaux contre une participation symbolique de 0,50€cts. Elles réjouissent beaucoup de jeunes collégiens et les sensibilisent. Bien sûr, certains diront que la somme récoltée est modeste (en général environ 250/ 300 euros), mais ce sont tous les petits dons qui financent les recherches des scientifiques, et font avancer les projets de thérapie génique qui sont un réel espoir de guérison pour de très nombreux enfants atteints.

Le voyage géologie

Cette sortie proposée chaque mois de mai permet de recouper les connaissances ac-quises avec les obser-vations sur le terrain. En dehors de la joie des élèves et des as-pects pédagogiques liés au programme de géologie de 1ère et de terminale, il est indéniable que cette sortie a également d’autres vertus. En effet, le travail s’effectue en montagne à côté de Brian-çon, et l’ascension du Chenaillet, (dénivelé jusqu’à 800m) de-mande un effort physique important.

On peut alors observer que les plus « forts » apportent leur aide à ceux qui sont en difficulté : l’un porte leur sac ou leur manteau, un autre marche à leur côté en adaptant sa cadence, un autre vient à l’occasion d’une pause demander « comment ça va ? ». Beaucoup de petites attentions qui permettent à tous d’arriver jusqu’en haut.

Pas une seule fois en 10 ans un élève n’a pu abandonner la marche, et tous sont finalement très fiers d’y être arrivés. On comprend ainsi comment cette expérience renforce la cohésion du groupe, grâce à l’empathie et la solidarité. Les bons moments effacent rapidement ceux qui sont parfois plus durs pour certains, et des bons moments il y en a, comme lorsqu’ on atteint son prof lors de la bataille de boules de neige…

Merci à tous les collègues qui participent et accompagnent les élèves avec moi dans ces différents projets, sans lesquels rien ne serait possible.

Elisabeth Oliveres

“On peut alors observer que les plus « forts » apportent leur aide à ceux qui sont en difficulté”


Spécial Sciences

« La haute technologie permetde lutter contre les débris spatiaux »Mercredi 16 décembre, deux ingénieurs d’AIRBUS sont venus présenter aux élèves de terminale S le pro-gramme de recherche récemment mis en place pour surveiller les objets spatiaux d’un ensemble de télescopes installés au sol.

L e but de ce projet est de démontrer qu’il est possible de dé-terminer les orbites des satellites actifs et des débris à partir d’images du ciel nocturne. Ces images sont ensuite analysées

par un logiciel afin de déterminer la position des objets artificiels (satellites et débris) parmi les étoiles. Une fois les orbites détermi-nées, il est possible d’évaluer le risque de collision entre les objets.En effet, les débris spatiaux constituent une véritable menace pour les satellites actifs car ils risquent de les endommager ou de les détruire.Cela engendrerait alors de nouveaux débris qui viendraient accroître la pollution des orbites. Parallèlement à cela, des avant-projets sont en cours pour développer de nouveaux moyens afin d’éliminer ces débris dangereux.Les élèves de terminale sont donc appelés à prendre part aux re-cherches de futures solutions sur la base de nouvelles technologies. A ce jour, certaines solutions sont encore très coûteuses et atteignent les limites technologiques actuelles.Un discours très enthousiaste qui encourage les élèves à s’orienter sur une voix de recherche pour innover et relever les futurs challen-ges du domaine spatial dans un contexte de forte collaboration internationale.

Véronique MichauPopulation de l’ensemble des satellites actifs autour de la Terre en 2009.

TSTL eT BioLogie NDiHS

L es élèves de TSTL Biotechnologies ont accueilli la classe de biologie de NDIHS dans le laboratoire de microbiologie en mars dernier. Les deux groupes d’élèves ont été placés dans

des groupes mixtes et ont travaillé ensemble pour effectuer une PCR

(Réaction en Chaine par Polymérase) le premier jour, et l’amplifica-tion de l’ADN, qui a ensuite été utilisé quelques jours plus tard pour effectuer une électrophorèse sur gel.

Cette séance en laboratoire a été un grand succès et a permis aux élèves de TSTL Biotechnologies d’expliquer chaque processus en détail en anglais aux étudiants internationaux. Par ailleurs, les élèves internationaux ont pu apprécier comment les élèves de TSTL biotechnologies travaillent en laboratoire.

Ce fut une expérience très enrichissante pour tous les participants. Afin de poursuivre cet échange entre les élèves NDO et NDIHS, les enseignants sont déterminés à trouver et mettre en œuvre de nou-veaux projets dans le domaine des sciences dans l’avenir.

Marcy Zicari

Rue Jacqueline Auriol – ZI le Rouillard 78480 VERNEUIL SUR SEINE

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