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Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions
et attentes des salariés»
Mai 2010
Pour accompagner et suivre le développement des services à la personne en Poitou-Charentes, la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE) a, en 2008, confié à l’Agence Régionale de la Formation Tout au Long de la Vie (ARFTLV) la mise en place d’un observatoire régional des services à la personne. Cet observatoire s’est, dans un premier temps, attaché à rassembler les données statistiques et les principales informations portant sur le secteur. Un premier état des lieux de l’emploi et des activités en région a servi de base à la construction d’une connaissance commune du secteur. Au regard des premiers travaux de l’observatoire, la qualité des emplois est souvent citée comme un frein à l’attractivité du secteur. Afin d’apprécier cette problématique, de connaitre a perception des salariés sur leurs métiers et leurs conditions de travail, mais également de mieux identifier leurs attentes et leurs besoins notamment en termes en formation, l’observatoire a engagé en 2010 une enquête auprès des salariés du secteur. Les résultats de cette enquête permettront ainsi aux pouvoirs publics et aux acteurs professionnels de mieux appréhender les freins à l’embauche et de définir les leviers d’amélioration des conditions de travail et de professionnalisation du secteur. Cette enquête a été conduite avec la collaboration de plusieurs partenaires : la DIRECCTE, les Unités territoriales de la DIRECCTE, l’ARFTLV, la Région Poitou-Charentes, le CIF-SP, l’ARACT, la FEPEM, les URSSAF et la CRES.
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Sommaire
Méthodologie ..................................................................................................................................... 3
Le comité technique ........................................................................................................................ 3
Les questions auxquelles répond l’enquête .................................................................................... 3 La diffusion du questionnaire ......................................................................................................... 3
Le retour des questionnaires ........................................................................................................... 4
Le redressement des réponses ......................................................................................................... 4 Principaux résultats .......................................................................................................................... 5
Conditions de travail ....................................................................................................................... 5
Temps de travail ............................................................................................................................ 5 Pluriactivité .................................................................................................................................... 6
Horaires de travail .......................................................................................................................... 7 Déplacements ............................................................................................................................... 9 Rémunération .............................................................................................................................. 10 Perception des salariés sur leurs conditions de travail ..................................................................... 11
Risques professionnels .................................................................................................................. 14
Formation professionnelle ............................................................................................................ 14
Niveau d’étude............................................................................................................................. 14 Diplôme et certification ................................................................................................................. 15 Validation des acquis de l’expérience ............................................................................................ 16
Accès à la formation continue ....................................................................................................... 17
Besoins en formation .................................................................................................................... 18 Difficultés d’accès à la formation continue ...................................................................................... 20
Carrière et parcours professionnel ................................................................................................ 20
Ancienneté .................................................................................................................................. 20
Situation antérieure ...................................................................................................................... 21 Interruption de carrière ................................................................................................................. 21 Carrière dans le secteur ............................................................................................................... 21
Annexes ............................................................................................................................................ 24
Qui sont les salariés des services à la personne ? ......................................................................... 24 Leur profil .................................................................................................................................... 24
Leurs activités ............................................................................................................................. 24 Leur secteur géographique d’intervention ....................................................................................... 25
Leurs employeurs ........................................................................................................................ 25
Qui a répondu à l’enquête ? .......................................................................................................... 26
Lexique ......................................................................................................................................... 27
Questionnaire d’enquête ............................................................................................................... 28
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
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Méthodologie Le comité technique
Pour réaliser cette enquête, un comité technique a été constitué de différents partenaires : la DIRECCTE, les Unités territoriales de la DIRECCTE, l’ARFTLV, le CIF-SP, l’ARACT, la FEPEM, les URSSAF et la CRES. Ce comité technique a été chargé de définir la méthodologie d’enquête et d’analyser ses résultats.
Les questions auxquelles répond l’enquête
Le comité technique a travaillé à la rédaction d’un questionnaire d’enquête1 dans l’objectif de pouvoir répondre aux questions suivantes :
� Quel regard ont les salariés vis-à-vis de leur temps de travail (subi /choisi) ? Les horaires de travail sont-ils morcelés, décalés ?
� Comment caractériser les déplacements, leur fréquence et leur durée? � Que dire de la rémunération, de sa variabilité, de son évolution ? � Quel est le niveau de qualification des salariés ? Quels sont leurs attentes et leurs besoins en formation ?
Quels sont les degrés d’accès à la formation continue ? Quels en sont les freins ? � Quelle est la perception et la satisfaction des salariés sur leurs conditions de travail et leur métier ? � Quels sont les risques professionnels auxquels sont confrontés les salariés ? Ont-ils connaissance de ces
risques ? � Quel est le parcours professionnel des salariés ? Souhaitent-ils rester dans le secteur ?
La diffusion du questionnaire
Afin d’atteindre le plus grand nombre de salariés et de s’assurer d’un nombre de retours suffisants, plusieurs méthodes de diffusion du questionnaire ont été utilisées.
Des questionnaires au format papier ont été diffusés :
� auprès des organismes agréés de services à la personne afin qu’ils soient distribués aux salariés de ces structures,
� auprès de lieux pouvant potentiellement accueillir des salariés du secteur : les Unités territoriales de la DIRECCTE, les Centres Locaux d'Information et de Coordination (CLIC), les Maisons de l’emploi et au CIF-SP,
� auprès d’instances proches des représentants de personnel : les unions départementales de syndicats et le CREDES.
Un formulaire d’enquête en ligne a également été créé et a été communiqué :
� par courriel de l’ACOSS à 3 800 salariés rémunérés en CESU, � par courriel de la FEPEM aux salariés de Poitou-Charentes inscrits sur le site particulieremploi.fr, � sur les sites de l’ARFTLV, du CIF-SP, de la Région Poitou-Charentes, de l’ARACT, du CREDES, le site
particulieremploi.fr
1 Retrouvez le questionnaire d’enquête en annexe de ce dossier.
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La diffusion du questionnaire d’enquête s’est appuyée sur une campagne d’information. Des affiches ont été envoyées avec l’ARF Info de décembre 2009 et également distribuées aux Centres Locaux d'Information et de Coordination (CLIC) et aux Maisons de l’emploi. L’enquête a par ailleurs été annoncée sur différents sites (ARFTLV, CIF-SP, Région, ARACT, particulieremploi.fr…).
Le retour des questionnaires
La phase de recueil des réponses s’est déroulée du 11 janvier 2010 au 31 mars 2010. Durant cette période, plus de 1000 questionnaires ont été retournés. Après saisie des questionnaires papier et vérification de la base de données générée par les réponses saisies en ligne, certains questionnaires trop peu remplis ont été écartés pour l’analyse. Ainsi, au final 823 réponses ont été conservées, ce qui est supérieur à l’objectif de 600 réponses que s’était initialement fixé le comité technique.
Le redressement des réponses
Afin d’obtenir une image représentative du secteur, les effectifs ont été redressés. C'est-à-dire que des coefficients de pondération ont été affectés aux réponses afin d’obtenir un échantillon représentatif de l’ensemble de la population salariée des services à la personne de Poitou-Charentes. Le comité technique ayant au préalable retenu comme critère de représentativité l’âge, le genre, le département de résidence et le type d’employeurs (organismes agréés / particuliers-employeurs) des salariés. Sur la base de données communiquées par l’INSEE sur les effectifs salariés des services à la personne en Poitou-Charentes en 20062, la répartition par âge et par genre des répondants était proche des répartitions observées sur la population salariée totale du secteur. Le redressement s’est donc effectué sur le département et le type d’employeur sur la base des clés de répartition suivantes :
Salariés uniquement employés par des
particuliers
Salariés uniquement employés par des organismes agréés
Salariés employés à la fois par des particuliers et par des
organismes agréés
Ensemble des salariés
Charente 13% 3% 4% 21%
Charente Maritime 27% 5% 3% 35%
Deux Sèvres 14% 4% 1% 19%
Vienne 18% 6% 1% 25%
Région 72% 18% 9% 100%
2 L’INSEE a développé un outil statistique permettant de connaitre le nombre de salariés sans double compte et d’apprécier certaines caractéristiques de l’emploi dans le secteur dont le phénomène de multi-employeur. Les données provenant de cet outil feront l’objet d’un décimal publié prochainement.
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Principaux résultats
Conditions de travail
Temps de travail
En Poitou-Charentes près de 40% des salariés des services à la personne ont une durée de travail supérieur à un trois quart temps (supérieur à 28h/ semaine) et un tiers travaillent moins d’un mi-temps. Ces répartitions sont similaires dans les quatre départements de la région et également selon la situation familiale du salarié (en couple ou seul). Les temps de travail dans le secteur sont ainsi nettement moins élevés que dans les autres secteurs d’activité. Notons que le temps de travail des salariés employés par les organismes agréés de services à la personne (OASP) est supérieur à celui des salariés des particuliers-employeurs. En effet, plus de la moitié des salariés d’OASP (57%) travaillent plus de 28h par semaine contre un tiers des salariés employés par des particuliers. De même, 43% des salariés employés par des particuliers travaillent moins d’un mi-temps, contre 15% des salariés des organismes agréés.
1%
15%
19%
6%
3%
19%
24%
9%
7%
25%
25%
28%
38%
27%
20%
51%
51%
13%
13%
6%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Ensemble des salariés de la région
Ensemble des salariés des services à la personne
Salariés des particuliers-employeurs
Salariés des OASP
Répartition des salariés selon leur durée de travai l hebdomadaire
inférieur à 10 H de 10 à 18 H de 19 à 27 H de 28 à 35 H sup à 35 H
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) et INSEE-Enquête Emploi 2007 (pour données tous secteurs)
On constate qu’en milieu urbain, les salariés ont en moyenne des durées de travail hebdomadaires moins élevées. Ainsi, 40% des salariés exerçant en ville comptent moins de 18h de travail par semaine contre 34% pour les salariés intervenant en milieu rural.
Parmi les différentes activités de services à la personne, le soutien scolaire et l’assistance informatique comptent le plus de salariés travaillant moins d’un mi temps (respectivement 62% et 54%). A l’inverse, les salariés exerçant une activité d’aide aux personnes dépendantes semblent bénéficier d’une durée de travail des plus élevées parmi l’ensemble des activités de service à la personne. Ainsi, la moitié des salariés exerçant cette activité a une durée de travail hebdomadaire au moins égale à un trois quart temps, contre 40% pour l’ensemble des salariés du secteur.
Globalement, les salariés semblent relativement satisfaits de leur temps de travail : trois quarts d’entre eux déclarent ainsi en être très satisfaits ou plutôt satisfaits.
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Satisfaction des salariés sur leur temps de travail
6%
18%
55%
21%
Pas satisfait du tout
Peu satisfait
Plutôt satisfait
Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
On constate que la part des salariés déclarant être satisfaits de leur temps de travail est légèrement plus élevée chez les salariés des organismes agréés (82%) par rapport aux salariés de l’emploi direct3 (75%). Le niveau de satisfaction des salariés sur leur temps de travail n’apparaît pas directement lié à la durée de travail hebdomadaire. A titre d’exemple, plus d’un quart des salariés travaillant moins de 10 h par semaine estime être très satisfait de leur temps de travail.
Satisfaction des salariés sur leur temps de travail selon leur durée de travail hebdomadaire
14%
6%
6%
2%
7%
22%
23%
16%
12%
16%
37%
53%
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61%
61%
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18%
25%
16%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
inférieur à 10 h / semaine
de 10 à 18h / semaine
de 19 à 27h / semaine
de 28 à 35h / semaine
supérieur à 35 h / semaine
Pas satisfait du tout Peu satisfait Plutôt satisfait Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés 2010 Notons que la part des salariés satisfaits de leur temps de travail est légèrement plus importante chez les salariés vivant en couple (78%) et pour lesquels un complément de revenu peut être assuré par le conjoint, que chez les personnes vivant seules (72%).
Pluriactivité
Pour compléter leur temps de travail, certains salariés exercent une autre activité professionnelle que celle des services à la personne. C’est le cas pour 20% des salariés du secteur. Le plus souvent, ces personnes travaillent dans le domaine de l’entretien et du ménage ou dans le domaine sanitaire. Dans ce dernier cas, les salariés exercent le plus fréquemment une activité dans un établissement pour personnes âgées ou en établissement hospitalier.
3 On qualifie d’emploi direct l’emploi des salariés des particuliers-employeurs
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7
0,2%
0,3%
0,6%
0,7%
1,0%
1,1%
1,1%
1,2%
1,3%
1,3%
1,4%
2,1%
3,8%
0% 1% 2% 3% 4% 5%
Jardinage / Travaux paysager
Industrie
Employé de bureau / Administration
Commerce / Vente
Construction
Agriculture / Artisanat
Restauration / Hôtellerie
Fonction publique territoriale
Enseignement
Garde d'enfants
Services divers (prospectus,…)
Santé
Entretien / Ménage
Part des salariés des services à la personne exerça nt une autre activité professionnelle
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 3,8% des salariés du secteur exercent une activité d’entretien et de ménage en dehors des services à la
personne
En grande majorité (80%), les salariés exerçant une autre activité que celles des services à la personne travaillent en emploi direct. Il est en effet souvent demandé aux salariés travaillant en organisme agréé une plus grande disponibilité, ce qui rend plus difficile la possibilité d’exercer une autre activité professionnelle. Notons qu’une part importante (40%) de ces salariés exerçant une autre activité professionnelle travaille moins de 9h dans les services à la personne et déclarent en grande majorité (80%) être satisfaits de leur temps de travail dans le secteur. En ce qui concerne leur situation familiale, deux tiers de ces personnes vivent en couple.
Horaires de travail
La majorité des salariés du secteur (45%) ne travaillent pas toute la journée mais leurs horaires de travail sont relativement concentrés sur une même plage horaire, c’est à dire qu’ils travaillent par exemple de 8h à 13h ou de 14h à 18h. Notons toutefois qu’une part importante des salariés (39%) a des horaires de travail fragmentés, c'est-à-dire que leur journée de travail est entrecoupée d’une ou de plusieurs interruptions.
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Répartition des salariés selon l' organisation des horaires de travail sur une journée type
16%
39%
45%
continus sur une journée
fragmentés
relativement concentrés sur une même plage horaire
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
L’organisation des horaires de travail sur une journée type est similaire pour les salariés des OASP et les salariés de l’emploi direct. Le constat est un peu différent pour les salariés qui cumulent les deux modalités d’emploi. En effet, la proportion des salariés ayant des horaires fragmentés est plus importante chez ces derniers (47%). En plus des horaires fragmentés, le secteur se caractérise par des horaires atypiques. Les salariés travaillent alors très tôt le matin et/ou le soir, ou travaillent les jours fériés. Un tiers des salariés déclare être dans l’un de ces cas de figure. Le travail dominical concerne quant à lui 27% des salariés du secteur. Les salariés des organismes agréés sont pour plus de la moitié dans ces trois situations alors qu’ils ne sont qu’un tiers chez les salariés de l’emploi direct. De même, en majorité les salariés effectuant les activités de garde malade ou d’aide auprès des personnes dépendantes travaillent à la fois en horaires atypiques et le dimanche, ce qui est peu le cas pour les salariés réalisant des activités de jardinage ou de ménage. Le secteur se caractérise par une relative instabilité des horaires de travail : 60% des salariés déclarent que leurs horaires ne sont pas identiques d’un jour à l’autre. Malgré la grande proportion des salariés ayant des horaires de travail fragmentés et/ou travaillant le dimanche ou les jours fériés, une grande majorité des salariés (85%) déclarent être satisfaits de leurs horaires de travail. Cette proportion est plus élevée pour les salariés de l’emploi direct (90%) que pour les salariés des OASP (70%).
Satisfaction des salariés au regard de leur horaire de travail
4%11%
53%
32%
Pas satisfait du tout Peu satisfait
Plutôt satisfait Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés 2010
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Déplacements
Travailler dans les services à la personne implique pour les salariés de se déplacer très fréquemment. Cette forte mobilité est générée par les multiples interventions réalisées par les salariés. En moyenne, un salarié du secteur effectue 10 interventions par semaine.
Pour la moitié des salariés, le temps de déplacement moyen par jour se situe entre 30 minutes et une heure, et pour un quart des salariés ce temps est inférieur à une demi-heure. Toutefois, ces résultats doivent être interprétés avec prudence puisque le temps de déplacement peut varier significativement selon le mode de déplacement (bus/ voiture..). Ces temps de déplacement sont globalement similaires quelque soit le type d’employeur du salarié, le type d’activité qu’il réalise et le lieu géographique d’intervention (ville / campagne).
Répartition des salariés selon le temps passé dans les déplacements par jour
26%
50%
16%
4% 4%
moins de 30mn
de 30mn à 1h
de 1 à 2h
de 2 à 3h
sup à 3h
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
L’importance des déplacements dans ce secteur soulève la question de la prise en charge des frais de déplacement par les employeurs. Sur cette question, les salariés des particuliers employeurs semblent défavorisés par rapport aux autres salariés :
- quand ils travaillent pour des particuliers employeurs, seuls 15% des salariés se font rembourser leurs frais de déplacement,
- quand ils travaillent pour des organismes agréés, 75% des salariés se font rembourser leurs déplacements entre deux interventions et 41% se font rembourser leurs déplacements entre leur lieu de résidence et leur lieu d’intervention.
Les déplacements sont souvent sources de stress pour les salariés. Temps minuté entre les interventions, circulation aux heures de pointes, angoisse du stationnement tendent à accentuer la pression temporelle que connaissent les salariés. Fort de ce constat, un tiers des salariés déclarent ne pas être satisfaits sur la question des déplacements professionnels.
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23%
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Satisfaction des salariés sur les déplacements
Pas satisfait du tout Peu satisfait
Plutôt satisfait Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Notons que cette insatisfaction des salariés du secteur sur les déplacements est plus importante pour les salariés des organismes agréés pour lesquels les rythmes d’intervention sont imposés par les plannings fixés au préalable par leur employeur. Ainsi, 40% des salariés travaillant pour une structure déclarent ne pas être satisfaits sur la question des déplacements, contre 28% des salariés de l’emploi direct.
Rémunération
En moyenne, le salaire horaire net d’un salarié du secteur est de 9,01 €4 ce qui est supérieur de près de 30% au taux horaire net du SMIC (fixé à 6,96 € au premier semestre 2010). Les conditions salariales sont toutefois moins favorables dans les services à la personne que dans les autres secteurs de Poitou-Charentes où la rémunération horaire nette s’élève à 10,73 € en moyenne. Compte tenu des temps partiels importants dans le secteur, la rémunération mensuelle moyenne d’un salarié s’élève à 804 € par mois. Ce qui est un montant souvent insuffisant, notamment pour les ménages mono-actifs. Les salariés des organismes agréés perçoivent en moyenne une rémunération horaire nette sensiblement plus importante (9,76 € / heure) que les salariés de l’emploi direct (8,92 € / heure).
La variabilité des rémunérations est une des caractéristiques du secteur. Les salariés peuvent en effet voir leur rémunération mensuelle varier selon leur activité, et ce notamment en fonction des besoins des bénéficiaires (par exemple, lorsqu’un bénéficiaire part en établissement ou arrête ses soins). Ainsi, en majorité (60%), les salariés sont concernés par une variation de leur rémunération au maximum égale à 75 €5. Notons, que pour 19% des salariés, cette variation atteint en moyenne plus de 150 € / mois.
4 Remarque : la rémunération horaire nette moyenne a été calculée à partir du nombre d’heures travaillées en moyenne par les salariés par semaine et à partir du revenu mensuel net moyen (calculé sur la base des revenus mensuels nets communiqués par les salariés sur les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2009). Cet indicateur, construit sur la base de données déclaratives, est à interpréter avec prudence. Afin de limiter le risque d’erreur de cette moyenne, un intervalle de confiance a été réalisé. Au risque de 5%, on peut dire que le salaire horaire net moyen dans le secteur des services à la personne se situe entre
8,54 et 9,48 € / heure. 5 Cette variation moyenne de la rémunération est calculée à partir de l’écart type observé sur les rémunérations communiquées par les salariés pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2009.
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Répartition des salariés selon l'écart type de la rémunération
60%21%
11%8%
< à 75 €
de 75 à 150 €
de 150 à 250 €
> à 250
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Cette variation de la rémunération est plus importante chez les salariés de l’emploi direct pour qui la différence de revenu d’un mois à l’autre s’élève à 92 € en moyenne, contre 71 € pour les salariés des organismes agréés (88 € tous type d’employeurs confondus). Les salariés des organismes agréés peuvent notamment bénéficier d’une annualisation de leur temps de travail, disposition qui limite les variations de rémunération. Plus de la moitié (57%) des salariés employés par une structure sont dans ce cas. Notons que 44% des salariés du secteur ne sont pas satisfaits par leurs conditions de rémunération. Cette part est plus importante pour les salariés des organismes agréés (57%) que pour les salariés de l’emploi direct (40%). De même, cette part est plus élevée pour les salariés vivant seul (53%) que pour les salariés en couple pour lesquels un complément de revenu peut être assuré par le conjoint (46%).
Satisfaction des salariés sur leur rémunération
11%
33%
41%
15%
Pas satisfait du tout Peu satisfait
Plutôt satisfait Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Perception des salariés sur leurs conditions de travail
Malgré des conditions d’emploi pouvant être difficiles, les salariés des services à la personne semblent relativement satisfaits de leurs conditions de travail.
6%
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48%
30%
Satisfaction des salariés sur leurs conditions
de travail
Pas satisfait du tout
Peu satisfait
Plutôt satisfait
Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
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La part des salariés satisfaits par leurs conditions de travail est sensiblement plus importante chez les salariés de l’emploi direct (81%) que chez les salariés des organismes agréés (74%). La rémunération, les déplacements fréquents et le manque de contacts avec les collègues sont les caractéristiques des métiers des services à la personne pour lesquels les salariés s’estiment le moins satisfaits. A l’inverse, les relations avec les bénéficiaires et l’autonomie des salariés durant leurs interventions sont très souvent appréciées.
10%
6%
4%
11%
4%
2%
18%
1%
4%
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30%
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0% 20% 40% 60% 80% 100%
déplacements
temps de travail
organisation des horaires
rémunération
écoute de l'employeur
relations avec les bénéficiaires
contacts avec les collègues
autonomie
temps suffisant pour les interventions
clarté des consignes de travail
Satisfaction des salariés sur leurs conditions de t ravail
Pas satisfait du tout Peu satisfait Plutôt satisfait Très satisfait
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Notons que le type d’employeur influe sur le niveau de satisfaction des salariés sur certains critères. Ainsi, sur l’organisation des horaires, la rémunération et le temps suffisant pour les interventions, la part des salariés des organismes agréés déclarant être peu ou pas satisfaits est plus importante que pour les salariés de l’emploi direct. A l’inverse, et sans surprise, les salariés des particuliers-employeurs soulignent davantage le manque d’échanges avec des collègues comme source d’insatisfaction.
A la question « qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre travail », les salariés citent très majoritairement (71%), le contact avec les bénéficiaires. Notons que l’autonomie lors des interventions ainsi que les horaires de travail ou le fait de travailler à temps partiel sont respectivement cités par 29% et 15% des salariés comme sources de satisfaction. Ce sont majoritairement des salariés de l’emploi direct qui déclarent apprécier l’une de ces deux caractéristiques des métiers du secteur.
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13
0,2%
0,3%
3,3%
7,0%
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20,8%
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0% 20% 40% 60% 80%
Ecoute de l'employeur
Ambiance avec les collègues
Rémunération
Diversité des tâches
Horaires / Temps partiels
Se sentir utile
Autonomie
Contact avec les bénéficiaires
Ce que les salariés apprécient dans leur travail
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) N.B. : La somme est supérieure à 100% puisque certains salariés ont cité plusieurs sources de satisfaction
Prés de la moitié des salariés ne se prononcent pas sur la question relative à ce qu’ils n’apprécient pas dans leur travail. Parmi les mécontentements, les plus cités par les salariés sont ceux concernant à la précarité des métiers, et en particulier la faiblesse des rémunérations, ainsi que le manque de considération que peuvent parfois avoir certains bénéficiaires.
Ce que les salariés n'apprécient pas dans leur trav ail
2,2%
2,2%
2,4%
4,7%
6,2%
6,5%
6,6%
8,2%
11,0%
11,8%
12,2%
18,0%
21,8%
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Charge psycho-affective
Horaires atypiques
Stress
Autres
Fatigue physique
Démarche administrative difficile
Isolement au travail
Manque de temps dans les interventions
Déplacements trop importants
Travail ingrat
Horaires variables
Manque de considération des bénéficiaires
Précarité
Source : Observatoire régional des services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 21,8% des salariés du secteur citent la précarité comme la caractéristique de leur métier qu’ils n’apprécient pas
N.B. : La somme est supérieure à 100% puisque certains salariés ont cité plusieurs sources de mécontentement
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Notons que la précarité est davantage soulignée par les salariés de l’emploi direct (un quart d’entre eux) que par les salariés des organismes agréés (12% d’entre eux). A l’inverse, les salariés des organismes agréés citent davantage le manque de temps dans les interventions (11% d’entre eux) que les salariés de l’emploi direct (4% d’entre eux).
Risques professionnels
Les salariés du secteur semblent avoir une bonne connaissance des risques liés à leurs activités : deux tiers d’entre eux énoncent les risques professionnels qu’ils peuvent encourir. Par ordre décroissant du nombre de citations, ces risques professionnels les plus repérés sont :
- les problèmes ergonomiques, - les accidents de la route, - la manipulation de produits toxiques, - le stress lié à la charge psycho-affective, - l’utilisation d'outils dangereux, - le syndrome du canal carpien, - les risques d’infection (ex : virus), - les problèmes liés à l’agressivité des personnes, - les systèmes électriques défaillants, - les animaux dangereux,
Prés de 20% des salariés déclarent avoir fait des propositions pour améliorer leur sécurité au travail. Parmi ces personnes, 62% affirment que ces propositions ont été appliquées. Les principales solutions proposées par les salariés peuvent être de l’ordre organisationnel ou matériel :
- installation d’équipements adéquats (lit ergonomique, lève personne, escabeau…) - utilisation de plus de matériels d’hygiène (gants et masques) - utilisation de produits moins toxiques - optimisation des interventions selon la localité pour réduire les déplacements - travail en binôme - mise en place de formations (ergonomie, psychologie…) - davantage de consignes plus claires - développement des échanges entre collègues et avec l'employeur
Formation professionnelle
Niveau d’études
Une majorité des salariés (46%) dispose d’une formation de niveau BEP/CAP. La proportion de salariés ne possédant pas de diplôme est légèrement moins importante dans les services à la personne que dans l’ensemble des secteurs de la région. Les personnes ayant suivi une formation de niveau supérieur (BAC + 2 et plus) sont toutefois bien moins représentées dans le secteur que dans les autres activités régionales (12% contre 25%).
Matériel
Organisationnel
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Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) et INSEE Recensement de la
population 2006 (pour les données tous secteurs)
Globalement, le niveau d’études des salariés diffère peu selon le type d’employeur ou selon le département de résidence du salarié. Cependant, si l’on s’intéresse au type d’activités que réalise le salarié, on remarque que la part des personnes sans diplôme est plus importante chez les salariés effectuant une activité de ménage ou de repassage (26%) et chez les personnes travaillant auprès de personnes dépendantes (20%). A l’inverse, cette part est nulle chez les personnes réalisant de l’assistance informatique et elle est peu élevée chez les personnes effectuant du soutien scolaire qui sont très souvent des étudiants (8%). Sur ces deux activités, la part des BAC + 2 est à l’inverse des plus importantes, respectivement 70% et 53%. On note globalement une élévation du niveau d’études : les jeunes salariés disposent d’un niveau d’études supérieur aux générations précédentes. Ainsi, plus de 29% des salariés du secteur âgés de 45 à 54 ans sont sans diplôme, pour seulement 5% des 25 - 34 ans.
4%
5%
20%
29%
23%
43%
44%
41%
51%
49%
42%
26%
26%
15%
12%
11%
15%
6%
3%
8%
10%
6%
2%
9%
moins de 25 ans
25 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 ans et plus
Répartition des salariés selon leur niveau d'études et leur âge
sans diplôme CAP / BEP BAC BAC + 2 BAC + 3 ou plus
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Diplôme et certification
Le niveau d’études des salariés n’implique pas nécessairement que ces personnes possèdent une certification en lien avec l’activité qu’elles exercent dans les services à la personne. Ainsi, si 80% des salariés déclarent posséder un diplôme, seul un tiers d’entre eux dispose d’un diplôme en lien avec leur activité professionnelle. Cette part est
Répartition des salariés selon leur niveau d'études
20%
23%
46%
34%
21%
19%
7%
14%
5%
11%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Services à lapersonne
Tous secteurssans diplôme CAP / BEP
BAC
BAC + 2 (BTS, IUT...)
BAC + 3 ou plus
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nettement plus élevée pour les salariés d’organismes agréés (57%) que pour les salariés de l’emploi direct (28%). Ce constat est sensiblement le même pour chacun des départements de la région. Le DEAVS6 (anciennement CAFAD7) est de loin le diplôme le plus présent : près de 10% des salariés du secteur le possèdent. Dans les organismes agréés, ce diplôme est détenu par plus d’un quart des salariés, contre 3,6% pour les salariés de l’emploi direct. Le BEP carrière sanitaire et sociale et le titre ADVF8 sont également les plus représentés avec respectivement 3,4% et 2,4% des salariés du secteur.
Répartition des salariés des services à la personne se lon le diplome possédé
0,29%
0,31%
0,31%
0,32%
0,35%
0,35%
0,46%
0,53%
0,60%
0,63%
0,70%
1,29%
1,65%
2,36%
3,41%
9,98%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
CAP Petite Enfance
Mention complémentaire d'Aide à Domicile
DEAMP
BAFA
CAP employé technique de collectivités
BTA Horticulture
DETISF
Auxiliaire de gérontologie
BAC Pro Services en milieu rural
Bac Pro Travaux Paysagers
DE Aide soignante
CAP travaux paysagiste
BEPA Services aux personnes
Titre ADVF
BEP Carrières sanitaires et sociales
DEAVS / CAFAD
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 9,9% des salariés du secteur possèdent le DEAVS
Remarque : en 2002, le CAFAD est remplacé par le DEAVS
Validation des acquis de l’expérience
La validation des acquis de l’expérience (VAE) est un levier important pour amener les salariés du secteur vers la qualification. Un peu moins d’un quart des salariés disposant d’un diplôme en lien avec leur activité dans les services à la personne a obtenu ce diplôme via la VAE. Notons qu’en Deux-Sèvres, cette part est plus élevée que la moyenne régionale (35%). La VAE concerne
� dans 64% des cas, le diplôme DEAVS (ou CAFAD), � dans 12% des cas, le titre ADFV, � dans 3,3% des cas, le BEP carrière sanitaire et sociale.
Parmi les salariés ayant obtenu le diplôme via la VAE, 78% ont eu une validation totale.
6 Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale. 7 Certificat d’aptitude à la fonction d’aide à domicile 8 Titre Assistante de vie aux familles
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Accès à la formation professionnelle continue
Plus d’un quart des salariés du secteur (28%) ont suivi une formation au cours de ces deux dernières années. Ce taux est nettement plus élevé pour les salariés travaillant pour des organismes agréés (67%). A l’inverse, les salariés de l’emploi direct n’ont majoritairement (87%) pas suivi de formation ces deux précédentes années.
L’accès à la formation continue n’est pas la même selon le type d’intervention. Ainsi, près de la moitié des salariés travaillant auprès des personnes dépendantes sont partis en formation au cours des deux dernières années, contre 10% des salariés positionnés sur des activités de jardinage ou d’assistance informatique.
Notons que la part des salariés ayant suivi une formation ces deux dernières années est légèrement moins élevée en Charente-Maritime (22%) en comparaison de ce qui est observé dans les autres départements de la région (30% en moyenne).
Parmi les salariés qui n’ont pas suivi de formation au cours des deux dernières années, 9% avaient pourtant fait la demande auprès de leur employeur.
Parmi les salariés ayant suivi une ou plusieurs formations au cours des deux dernières années, 97% ont suivi une formation professionnalisante et 11% ont suivi une formation certifiante, c'est-à-dire une formation qui vise l’obtention d’un diplôme ou titre professionnel (certains salariés ont suivi plusieurs formations). Parmi les formations professionnalisantes, les plus fréquentées sont les formations liées aux pathologies spécifiques (Alzheimer, Parkinson…) et les formations visant à prévenir les risques professionnels, et en particulier les problèmes liés à la manutention de personnes. Ces deux types de formation ont été suivis respectivement par 20% et 16% des salariés partis en formation au cours des deux dernières années.
1,53%
2,35%
2,45%
2,50%
2,85%
2,98%
3,07%
3,09%
3,39%
4,07%
4,22%
7,72%
9,70%
10,33%
16,46%
20,74%
0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00%
Prévention des suicides
Gérer les situations complexes
Jardinage
Formation pour les nouveaux arrivants
Formation fonction tutoriale
Aide psychologique
Prévenir la maltraitance
Prévention psychotropes
Régime alimentaire
Garde d'enfant
Entretien du logement
Hygiène / Aide à la toilette
Accompagnement en fin de vie
Attestation de formation aux premiers …
Prévention des risques professionnels
Pathologies spécifiques
Répartition des salariés ayant suivi une formation professonna lisante au cours des deux dernières années (selon la formation suivie)
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 20,7% des salariés étant partis en formation au cours des deux dernières années ont suivi une formation portant
sur l’accompagnement des personnes ayant des pathologies spécifiques
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Parmi les formations certifiantes, celles visant à préparer le DEAVS sont les plus fréquentées par les salariés du secteur. Un peu moins de 5% des salariés partis en formation au cours des deux dernières années ont suivi une telle formation.
0,76%
1,13%
1,72%
3,16%
4,64%
0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00% 5,00%
DEAMP
ADFV
Mention complémentaire aide à domicile
DEAS
DEAVS
Répartition des salariés ayant suivi une formation certifiante au cours des deux dernières années selon la certificat ion visée
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Besoins en formation
En région, comme dans chacun des départements, un peu plus d’un tiers des salariés (35%) déclare avoir des besoins en formation. Ce taux est nettement plus important chez les salariés d’organismes agréés (57%) que chez les salariés travaillant pour des particuliers-employeurs (25%). Notons que la moitié des salariés travaillant auprès de personnes dépendantes comme la moitié les salariés réalisant de l’assistance informatique déclarent avoir des besoins en formation. A l’inverse, seul un tiers les salariés réalisant des activités de ménage ou de jardinage sont dans ce cas. Parmi les salariés souhaitant se former, 86% déclarent des besoins en formation professionnalisante et 16% en formation certifiante (certains salariés énoncent plusieurs besoins en formation). Parmi les formations professionnalisante souhaitées, les plus citées par les salariés sont celles relatives aux pathologies spécifiques et à la prévention des risques professionnels. Ces formations représentent un quart des vœux des salariés souhaitant partir en formation.
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0,3%
0,3%
0,4%
1,3%
1,7%
1,9%
2,0%
2,2%
3,8%
4,5%
4,9%
5,3%
6,4%
7,6%
8,2%
8,7%
12,6%
13,1%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
Prévention du suicide
Formation à la fonction tutorale
Prévention psychotropes
Informatique
Gérer les situations complexes
Prévenir la maltraitance
Entretien du logement
Formation pour les nouveaux arrivants
Régime alimentaire
Formation aux premiers secours (AFPS)
Hygiène / Aide à la toilette
Accompagnement et aide psychologique
Garde d'enfant
Accompagnement en fin de vie
Jardinage / Taille
Accompagnement des personnes agées
Prévention des risques professionnels
Pathologies spécifiques
Répartition des salariés déclarant avoir des besoin s en formation selon le domaine de formation professionnalisante souhait é
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Notes de lecture : 13,1% des salariés déclarant avoir des besoins en formation souhaitent se former dans le domaine des pathologies spécifiques
Remarques : 1) Prés de 10% des salariés souhaiteraient avoir des formations dans des domaines autres que ceux cités dans ce graphique (secrétariat, animation d’atelier, passer la VAE …) 2) 8,7% des salariés ont répondu avoir des besoins en formation pour accompagner les personnes âgées sans préciser la spécialisation souhaitée (aide à la toilette, alimentation …).
Les formations préparant aux DEAVS et DEAS9 sont demandées par près de 15% des salariés déclarant avoir des besoins en formation.
Répartition des salariés déclarant avoir des besoin s en formation selon la formation certifiante souhait ée
1,0%
1,2%
6,6%
8,0%
0% 2% 4% 6% 8% 10%
ADVF
DEAMP
DEAS
DEAVS
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Notes de lecture : 8% des salariés déclarant avoir des besoins en formation souhaitent une formation pour préparer le DEAVS
9 Diplôme d’Etat d’Aide Soignante
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Difficultés d’accès à la formation continue
En région comme dans chacun des départements, un peu plus d’un quart des salariés (27%) déclare avoir rencontré ou rencontre actuellement des freins pour suivre une formation. Notons que cette part est légèrement plus élevée si le salarié est employé par un organisme agréé (31%) que s’il est salarié d’un particulier-employeur (25%). Cette différence pourrait s’expliquer en partie par le fait que les salariés de l’emploi direct sont peu partis en formation au cours des deux dernières années (12%) et qu’ils sont moins demandeurs en formation que les salariés des OASP (25% contre 57%).
Parmi les salariés soulignant des difficultés d’accès à la formation continue, près d’un quart remet en cause l’éloignement des centres de formation et 20% d’entre eux évoquent le manque d’information.
Part des salariés déclarant rencontrer des difficul tés d'accès la a formaton selon les freins
1,6%
3,6%
3,7%
13,6%
14,4%
17,5%
20,1%
23,7%
0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0%
Problème de déplacement
Manque de place
Horaire de la formation
Problème de f inancement
dif ficulté de remplacement
refus des employeurs
manque d'informations
éloignement des centres de formations
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Remarque : le total n’est pas égal à 100% puisque certains salariés évoquent plusieurs freins pour suivre une formation
Ces freins à la formation sont cités de manière assez similaire par les salariés quel que soit le type d’activités qu’ils réalisent. Le constat est différent si l’on s’intéresse au type d’employeur du salarié. Ainsi, le refus des employeurs est plus cité comme un frein à la formation par les salariés des organismes (25% d’entre eux) que par les salariés des particuliers-employeurs (12%). A l’inverse, les difficultés de remplacement sont davantage soulignées par les salariés de l’emploi direct que par les salariés des structures (17% contre 9%).
Carrière et parcours professionnel
Ancienneté
Un salarié des services à la personne travaille en moyenne 8 ans dans le secteur. Cette ancienneté moyenne est similaire quelque soit le type d’employeur du salarié, mais diffère selon le type d’intervention qu’il réalise. Ainsi, les salariés effectuant des activités de ménage ou d’assistance auprès des personnes dépendantes sont dans le secteur depuis plus longtemps (10 ans en moyenne). A l’inverse, les salariés effectuant des activités de soutien scolaire, de jardinage et d’assistance informatique ont une moindre ancienneté, respectivement 6, 5 et 4 ans. Ce qui s’explique par le fait que ces activités ne font pas parties des activités « historiques » des services à la personne mais sont qualifiées comme telles depuis la Loi n°2005-841 du 26 juillet 2005, dite Loi Borloo.
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Situation antérieure
La majorité des salariés des services à la personne occupait un précédent emploi avant leur arrivée dans le secteur. Les primo-emplois sont peu nombreux (10%).
Situation des salariés avant de travailler dans les services à la personne
3%
27%
44%
10%
16%Autre
Demandeur d’emploi
En emploi
Etudiant / élève
Femme / Homme au foyer
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Les postes qu’occupaient les salariés avant leur entrée dans le secteur sont assez différents des métiers des services à la personne. Le plus souvent, les salariés travaillaient dans l’industrie (20% d’entre eux), dans le commerce (14% d’entre eux) ou en tant qu’employé de bureau (10% d’entre eux).
Interruption de carrière
Un quart des salariés du secteur a connu une interruption dans leur carrière. Parmi ces personnes, 11% évoquent comme raison un manque d’activité et 7% évoquent le décès du bénéficiaire chez lequel ils intervenaient.
Les raisons d'interruption de carrière
31%
20%16%
11%
9%
7%6%
Arrêt maladie
Congé maternitéAutres
Manque d’activité Déménagement
Décès du bénéficiaireFin de contrat
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Carrière dans le secteur
En Poitou-Charentes, comme dans chacun des départements de la région, une grande majorité des salariés (86%) compte rester dans le secteur des services à la personne. Cette part est légèrement plus élevée pour les salariés des organismes agréés (91%) que pour les salariés de l’emploi direct (84%).
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L’aspect relationnel et le fait de se sentir utile sont les motivations les plus citées par les salariés. Toutefois, pour 15% des salariés, le fait de rester dans le secteur est principalement lié au constat qu’ils sont trop près de la retraite pour tenter une reconversion professionnelle. Notons également que pour 9% des salariés les horaires de travail ou le fait de travailler à temps partiel est un argument cité comme une motivation pour rester dans le secteur.
2%
3%
7%
8%
9%
15%
17%
23%
31%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
Diversité des activités
Travailler avec des enfants
Autonomie
Avoir un complément de revenu
Temps partiel / horaire
Pas de changement possible vu l’âge
Epanouissement personnel
Se sentir utile
Relationnel / contact avec les personnes
Motivations et satisfactions citées par les salarié s pour rester dans le secteur
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 31% des salariés souhaitant rester dans le secteur évoquent comme motivation l’aspect relationnel de leur métier. Remarque : le total n’est pas égal à 100% puisque certains salariés se prononcent sur plusieurs motivations
Si l’on s’intéresse au type d’employeur, on remarque que la part des salariés souhaitant rester dans le secteur pour bénéficier d’un complément de revenu est nettement plus importante chez les salariés de l’emploi direct (9,3%) que pour les salariés des organismes agréés (1%). En ce qui concerne les évolutions souhaitées, près de la moitié des salariés souhaitant rester dans le secteur voudrait obtenir une certification via la VAE. Cette part est nettement plus élevée chez les salariés des organismes agréés (63%) que chez les salariés de l’emploi direct (33%). Parmi les certifications visées, le diplôme d’aide soignante concentre 40% des souhaits. Vient ensuite le DEAVS cité par 17% de ces salariés souhaitant passer une VAE. Notons que 11% des salariés souhaitant rester dans le secteur aimeraient voir leur volume d’heures de travail augmenter. Cette part est plus importante chez les salariés de l’emploi direct (13,5%) que chez les salariés des organismes agréés (7,4%).
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
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23
0%
1%
5%
8%
11%
11%
13%
45%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Devenir famille d’accueil
Devenir encadrant
Etre recruté par une structure
Créer sa propre entreprise
Se former davantage
Augmenter leur temp de travail
Pas d'évolution particulière
Obtenir une certification par la VAE
Evolutions souhaitées par les salariés voulant rest er dans le secteur
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 45% des salariés souhaitant rester dans le secteur voudraient obtenir une certification via la VAE
Sur les 14% des salariés souhaitant quitter le secteur, 17% évoquent comme raison la précarité liée aux métiers dans les services à la personne et 12% évoquent simplement le fait de vouloir changer de métier.
5%
7%
8%
13%
15%
20%
33%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
Conditions physiques difficiles
Manque de reconnaissance
Activité et horaires non stables
Retraite à venir
Travailler en établissement collectif
Reconvertion souhaitée
Précarité du métier
Raisons citées par les salariés pour quitter le sec teur
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) Note de lecture : 33% des salariés ne souhaitant pas rester dans le secteur évoquent comme raison la précarité des métiers Remarque : 17% des salariés souhaitant quitter le secteur ne se prononcent pas sur les raisons.
Notons que la part des salariés ayant évoqué la précarité des métiers comme raison pour quitter le secteur est nettement plus importante chez les salariés de l’emploi direct (32%) que pour les salariés des organismes agréés (18%).
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Annexes
Qui sont les salariés des services à la personne ?
Leur profil
En Poitou-Charentes, 89% des salariés des services à la personne sont des femmes. Le secteur est caractérisé par une population salariée plus âgée que la moyenne : 20% des salariés du secteur sont âgés d’au moins 55 ans (contre 10% en moyenne régionale). A l’inverse, 6% sont âgés de moins de 25 ans, contre 10% pour l’ensemble de l’emploi régional. En ce qui concerne leur situation familiale, 75% des salariés vivent en couple et 52% ont un enfant à charge.
Pyramide des âges des salariés en Poitou-Charentes
Sources : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010) et INSEE- Recensement de la population de 2006 (pour données tous secteurs)
Leurs activités
On retrouve 4 activités phares dans les services à la personne : - le ménage / repassage, - l’assistance aux personnes dépendantes, - le jardinage / bricolage, - la garde d’enfant au domicile des particuliers.
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Plus de trois quarts des salariés du secteur (77%) exercent l’une de ces activités. Les activités de garde malade et de soutien scolaire sont à l’inverse les moins représentées.
Répartition des salariés selon le type d'interventi on
33%
25%
11%
8%
7%
6%
4%
3%
2%
1%
Ménage / Repassage
Assistance personnes âgées
Jardinage / Bricolage
Garde d'enfant à domicile
Livraison de courses
Assistance administrative
Garde malade
Soutien scolaire
Assistance informatique
Autres
Source : Observatoire régional des Services à la personne – Enquête auprès des salariés (2010)
Les hommes sont plus représentés dans les activités de jardinage / bricolage et assistance informatique. Ils sont à l’inverse très peu présents dans les activités de ménage et repassage (1,2%) et dans l’assistance auprès de personnes dépendantes (2,1%).
Leur secteur géographique d’intervention
Les salariés interviennent le plus souvent en zone rurale : 37 % des salariés sont uniquement dans ce cas et 40% interviennent à la fois en ville et en milieu rural. Un quart des salariés travaille uniquement dans les territoires urbains.
Leurs employeurs
Près de trois quarts des salariés des services à la personne travaillent uniquement en emploi direct, c'est-à-dire pour un ou plusieurs particuliers-employeurs. Certains salariés (9%) cumulent à la fois un emploi auprès d’un ou de plusieurs organismes agréés et travaillent également en emploi direct. Notons que l’emploi direct est plus présent en milieu urbain. En effet 78% des salariés exerçant leur activité en ville sont uniquement employés par des particuliers, contre 64% des salariés exerçant en milieu rural.
Répartition des salariés des services à la personne selon le type d'employeur
73%
18%
9%
particulier-employeur uniquement
OASP uniquement
particulier-employeur + OASP
Source : Observatoire des Services à la personne – Enquête auprès des salariés 2010
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Qui a répondu à l’enquête ?
Durant la phase de recueil des réponses qui s’est déroulée de janvier à fin mars 2010, plus de 1 000 personnes ont répondu à l’enquête. Cependant, certains questionnaires trop peu remplis ont dû être écartés pour l’analyse. Au final, l’enquête a permis de connaitre le ressenti de 823 salariés des services à la personne de Poitou-Charentes. La répartition par âge et par genre de la population répondante à l’enquête est proche des répartitions observées sur la population salariée totale du secteur. Les femmes sont majoritaires et représentent 88% des répondants. Un tiers des répondants a entre 35 et 44 ans. Un tiers également est âgé de 45 à 54 ans. On note un léger écart entre la population répondante et la population salariée chez les personnes âgées de plus de 55 ans : 14% des répondants ont plus de 55 ans, contre 20% des salariés du secteur. Comme pour l’ensemble de la population salariée du secteur, plus d’un tiers des répondants à l’enquête réside en Charente-Maritime. Les salariés de la Charente ont moins répondu à l’enquête que dans les autres départements : ils représentent 14% des répondants contre 21% du total des salariés du secteur. A l’inverse, les salariés des Deux-Sèvres ont davantage répondu à l’enquête. Ce département représente 24% des répondants contre 19% de la population salariée du secteur. D’un point de vue méthodologique, les salariés de l’emploi direct sont plus difficiles à atteindre et donc à enquêter que les salariés des OASP. Cela s’explique par le fait qu’ils sont salariés d’employeurs multiples, et que leur employeurs qui sont des particuliers ne sont recensés dans les listes d’enregistrement des unités territoriales de la DIRECCTE. Malgré ces difficultés, près de la moitié des répondants (45%) sont des salariés uniquement employés par des particuliers-employeurs. Cette part reste toutefois inférieure à celle observée sur la population salariée du secteur (73%).
32,4%
45,6%
22,0%
Répartition des salariés ayant répondu à l'enquête selon le type d'employeur
OASP uniquement
Particulier-employeur uniquement
Particulier-empoyuer + OASP
Pour corriger les écarts entre la population répondante à l’enquête et la population salariée des services à la personne en Poitou-Charentes et ainsi obtenir une image représentative du secteur, un redressement des réponses a été réalisé (cf. partie méthodologie p.4).
14%
35%24%
23%
Répartition des salariés ayant répondu à l'enquête par département
Charente
Charente-Maritime
Deux-Sèvres
Vienne
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Lexique
ADVF : Assistante de vie aux familles (titre)
ARFTLV : Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie
ARACT : Association Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail
CAFAD : Certificat d’aptitude à la fonction d’aide à domicile
CIF-SP : Centre d'Information et de Formation des Services à la Personne
CRES : Chambre Régionale de l’Economie Sociale
DEAMP : Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique
DEAS : Diplôme d’Etat d’Aide Soignante
DEAVS : Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale
DETISF : Diplôme d’Etat de Technicien d’Intervention Sociale et Familiale
DIRECCTE : Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi
Emploi direct : On qualifie d’emploi direct l’emploi des salariés des particuliers-employeurs
FEPEM : Fédération des Particuliers-Employeurs
OASP : Organismes agréés de services à la personne
URSSAF : Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales
VAE : Validation des Acquis de l’Expérience
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Questionnaire d’enquête
Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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Enquête « Conditions de travail et formation dans le secteur des services à la personne : perceptions et attentes des salariés »
Livret statistique – Mai 2010
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