numéro 20 la lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple...

16
( ( ( ) ) ) Numéro 20 / Novembre 2011 d’information de Crédit Agricole Private Equity La Lettre 02 ///// En cours L’Usine à Design, Amakem, Themis Bioscience, SIMP, Groupe SVP. Le point de vue de Catherine Le Floch, Directrice de la stratégie et du développement durable de Poste Immo 06 ///// Signé Urbasolar, le plein d’énergie 09 ///// À suivre Souriau, Exclusive Networks, ECT, Saverglass 10 ///// Mots croisés Promouvoir les énergies renouvelables dans le débat public 12 ///// Culture marché S’investir durablement aux côtés des PME 16 ///// Portrait Gildas Sorin, CEO de Novaled AG

Upload: others

Post on 29-Jul-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

L’avenir s’écrit en vert

((( )))Numéro 20 / Novembre 2011

d’information de Crédit Agricole Private Equity

La Lettre

02 /////En coursL’Usine à Design, Amakem,

Themis Bioscience, SIMP,

Groupe SVP. Le point de vue de

Catherine Le Floch, Directrice de

la stratégie et du développement

durable de Poste Immo

06 /////SignéUrbasolar, le plein d’énergie

09 /////À suivreSouriau, Exclusive Networks,

ECT, Saverglass

10 /////Mots croisésPromouvoir les énergies

renouvelables dans le débat public

12 /////Culture marchéS’investir durablement

aux côtés des PME

16 /////Portrait

Gildas Sorin,

CEO de Novaled AG

A5042.GRP.indd 1A5042.GRP.indd 1 16/11/11 11:2216/11/11 11:22

Page 2: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

((( )))La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

L’actualité des trois mois écoulés

En cours02

L’Usine à Design – déco en ligne

L’Usine à Design, site marchand et

communautaire de déco et de meubles

design, lève 4 M€ lors d’un deuxième

tour de financement auprès de Crédit

Agricole Private Equity, accompagné

par CM-CIC Capital Privé, et Olivier

Mathiot, cofondateur de PriceMinister.

Lancé en septembre 2009, le site

propose aux internautes des objets

design et personnalisables et compte

23 collaborateurs. Ses atouts : des prix

accessibles, une expérience d’achat

en ligne simple, des meubles de

qualité à personnaliser et un service

client performant. Le site se classe

aujourd’hui au sixième rang des sites

Internet marchands français dédiés

à la maison. Cette opération permettra

de soutenir la croissance de la société,

de développer son couple produits-

services au profit des consommateurs,

internautes et entreprises, en France

et à l’international.

CAPITAL RISQUEFonds : FCPI CA Investissement 2, Capital Invest PME 2010François-Xavier Dedde, Directeur de participations, 01 57 72 01 55

La chroniquede Fabien Prévost

d’accepter les choses que nous ne pouvons changer, le courage de changer les choses que nous pouvons, et la sagesse d’en connaître la différence”.

En l’occurrence, chez Crédit Agricole Private Equity, cela consiste à laisser de côté les sujets qui nous dépassent et à œuvrer exclusivement pour notre “pays des merveilles” à nous : celui des PME. Celui que nous connaissons bien pour l’arpenter depuis tant d’années (presque douze ans depuis la création de CLAM PE, devenu ensuite Crédit Agricole Private Equity !).Cette Lettre vous donnera un éclairage sur le rôle des PME dans l’économie, avec les points de vue de Jean-Hervé Lorenzi, Président du Cercle des économistes, d’Olivier Duha, Président de Croissance Plus, et d’Olivier Lenormand, PDG du Groupe SVP, notre dernière acquisition en LBO. Côté Énergies Renouvelables, nos amis de Poste Immo et Jean-Louis Bal, Président du SER, illustrent des collaborations concrètes avec Crédit Agricole Private Equity. Enfin, un portrait de Gildas Sorin, CEO de Novaled AG, clôturera cette Lettre en réveillant la graine d’entrepreneur qui sommeille en vous.

Quant à Alice, je la laisse à son lapin pressé et au chat du Cheshire, avec sa jupe bleue et son tablier blanc, pour me rabattre sur celle (celui, plutôt) de Welcome 2 My Nightmare, celui du pays des cauchemars, bien plus approprié par les temps qui courent, et qui va nous hurler I want to be elected en secouant son boa*. Elected ? Pourquoi pas, après tout.

Bonne lecture de notre Lettre n° 20, avec de vraies infos, de vraies entreprises, de vrais succès, de vrais hommes et femmes, de vraies passions. Merci de votre fidélité.

* Mardi 8 novembre au Zénith à Paris.

[email protected]

Mercredi 2 novembre 2011

Au pays des merveilles

Où est-il donc ? En Grèce, berceau de la démocratie, où un référendum (y a-t-il plus démocrate comme initiative) peut faire chavirer un continent ? Aux USA, où, quoi qu’il arrive, tout le monde semble convaincu que la cavalerie finit toujours par arriver ? Dans les BRIC et leurs croissances à deux chiffres ? Ou dans les pays arabes, où la nouvelle liberté conquise dans un élan dont personne n’avait prévu l’ampleur, risque de se traduire par la mise en place de la charia ?Il est difficile, ces derniers temps, de rester sereins devant les bouleverse-ments que nous traversons. Restons calmes : une petite Prière de la sérénité, comme l’affectionnait Marc Aurèle, ne peut jamais faire de mal.Essayons donc d’avoir “cette sérénité

//////////////////////////////////////

A5063.GRP.indd 2A5063.GRP.indd 2 16/11/11 11:0216/11/11 11:02

Page 3: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

////////////////////////////////////// ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

investis par les acteurs du capital investissement au 1er semestre 2011 dans près de 1 000 sociétés (soit une hausse de 45 % par rapport au 1er semestre 2010).

03

Amakem – ophtalmologie Crédit Agricole Private Equity participe

au tour de table de 18 M€ de la

société Amakem, aux côtés d’un

syndicat d’investisseurs internationaux

emmené par Forbion Capital Partners.

Basée à Diepenbeek (Belgique)

et créée en 2010, Amakem est

spécialisée dans la mise au point

de nouveaux médicaments pour le

traitement de maladies ophtalmiques

graves. Elle a notamment développé

une molécule candidate très

prometteuse pour le traitement

du glaucome, l’une des maladies

ophtalmiques les plus répandues.

L’objectif de l’opération est de

poursuivre le développement de

son portefeuille de produits et

d’amener sa molécule phare

pour le traitement du glaucome

à la preuve de concept clinique.

CAPITAL RISQUEFonds : FCPI CA Investissement 2, Capital Invest PME 2010 Emmanuelle Coutanceau, Directeur de participations, 01 43 23 95 97

4,3 Mds€

SIMP – pièces en plastique et caoutchouc injectés

Crédit Agricole Private Equity réalise une

opération de management buy-in pour

l’acquisition de la société SIMP. Créée

en 1949 en région parisienne, la société

SIMP figure parmi les précurseurs dans

l’injection plastique et caoutchouc. Elle

conçoit et fabrique des petites pièces

industrielles de précision produites en

moyenne ou grande série, à destination

des grands acteurs de la cosmétique

(L’Oréal, Lancôme, Dior, Givenchy, etc.)

et de quelques marchés de niche à

forte valeur ajoutée (connectique,

aéronautique, médical). La société

a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires

de 7,4 M€ et compte 21 collaborateurs.

L’objectif est d’élargir la clientèle de

SIMP à l’international, de renforcer son

pôle innovation et de développer son

offre de pièces de précision sur certains

marchés industriels de pointe.

LBO & DÉVELOPPEMENT SMALL CAPFonds : LCL Régions Développement et CAPE Régions Expansion Laurent Espic, Directeur associé, 01 43 23 99 35Bertrand Dupray, Analyste, 01 57 72 45 77

Themis Bioscience – vaccins

Crédit Agricole Private Equity codirige

avec Ventech un tour de financement

de série A de 5 M€ dans la société

Themis Bioscience, start-up autrichienne

de biotechnologie, spécialisée dans

le développement de nouveaux vaccins

contre les maladies infectieuses.

L’objectif de l’opération est de financer

les activités de développement

préclinique et clinique des premiers

programmes (vaccin contre la dengue

et le chikungunya). Les données

précliniques obtenues sur ces deux

candidats vaccins sont prometteuses.

L’élaboration de ces vaccins se base

sur une technologie innovante de

vectorisation, initialement développée

à l’Institut Pasteur de Paris, avec lequel

Themis collabore.

CAPITAL RISQUEFonds : FCPI CA Innovation 10, Capital Invest PME 2009, Crédit Agricole PME Innovation 2009Bruno Montanari, Directeur d’investissements, 01 43 23 01 63

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

A5066.GRP.indd 3A5066.GRP.indd 3 16/11/11 11:0716/11/11 11:07

Page 4: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

04

Poste Immo, Urbasolar et Crédit Agricole Private Equity ont signé un partenariat pour la construction de centrales photovol-taïques. Pourquoi ?Ce partenariat s’inscrit dans la politique volontariste de développement responsable du groupe La Poste. Celui-ci dispose d’un parc immobilier très important de 13 000 bâtiments, soit 7,6 millions de m2, dont 4 millions en pleine propriété. En tant qu’opérateur immobilier du groupe, nous souhaitions optimiser la performance environne-mentale de ce parc immobilier en installant à bon escient des toitures photovoltaïques sur nos bâtiments, sous l’œil attentif de Jean-Paul Bailly, Président de La Poste, qui fait du développement durable une composante forte de son image de marque. Un appel d’offres a été lancé il y a un an et demi. Nous recherchions un partenaire dans la durée, ayant la capacité, à la fois, d’identifier les surfaces les mieux adaptées, de prendre en compte nos contraintes et de financer les opérations, car nous ne voulons pas être le propriétaire des centrales à plus de 20 %.

Sur quels critères Urbasolar et Crédit Agricole Private Equity ont-ils été retenus ?Les deux sociétés ont installé en 2008 une pre-mière centrale de 700 kW sur le toit d’une de nos plates-formes logistiques, ce qui leur a probablement donné une meilleure conscience de nos enjeux. Elles nous ont convaincus par leur expertise dans l’analyse et le choix des sites à équiper. Elles ont en outre accepté de financer les investissements selon des critères prédéterminés et d’investir par lots suc-cessifs, point important car l’appel d’offres portait sur de nombreuses petites surfaces.

Comment seront gérées les opérations ?Tous les projets seront étudiés au sein d’Arkasolia, une filiale réunissant

Poste Immo d’un côté et Urbasolar/Crédit Agricole Private Equity de l’autre, Poste Immo détenant la moitié des parts. L’ensemble des investissements, la construction et l’exploitation des centrales seront portés par une société dédiée, détenue par Poste Immo, actionnaire minoritaire (20 %), Urbasolar et Capenergie 2, fonds énergies renouvelables de Crédit Agricole Private Equity, qui sera majoritaire. Un premier lot d’une trentaine d’opérations est programmé pour 2011-2012. Il représentera au total 10 000 m2 de toitures, pour 3 MWc de production installée. Une deuxième vague d’une cinquantaine de sites est déjà envisagée.

Le point de vue de Catherine Le Floch, Directrice de la stratégie et du développement durable de Poste Immo, filiale immobilière du groupe La Poste.

/////////////////////////////////////

Groupe SVP – services aux entreprises et collectivités

Crédit Agricole Private Equity

signe un LBO majoritaire en

investissant 22,65 M€ dans le

Groupe SVP, société de services

aux entreprises et collectivités.

Objectif : accompagner la

croissance organique de la société

et accélérer son développement

par croissance externe.

Basé à Saint-Ouen, le Groupe

réalise un chiffre d’affaires de

50 M€ en 2010, emploie plus

de 450 salariés en France et sert

9 000 clients. Son offre s’articule

autour de 4 métiers : l’information

professionnelle personnalisée

et l’aide à la décision (SVP),

l’information juridique au service

de la relation client (BusinessFil),

la gestion de la paye et des RH

(e-Paye), le développement

des compétences (Agif).

LBO & DÉVELOPPEMENT MID CAPFonds : FCPR CACI 3, CACI Private Investors, SCR CLCIBertrand Tissot, Directeur d’investissements, 01 43 23 43 64Benjamin Arm, Directeur de participations, 01 43 23 32 61Mikaël Schaller, Chargé d’affaires, 01 43 23 14 55

///////////////////////////////////////////////////ZOOM SUR… UN PARTENARIAT ÉCLAIRÉJuin 2011 - Crédit Agricole Private Equity, Poste Immo, filiale immobilière de La Poste, et Urbasolar signent un partenariat pour la construction de centrales photovoltaïques sur le parc immobilier du groupe La Poste. Acteur de référence du photo-voltaïque en France, Urbasolar est une société du portefeuille de Crédit Agricole Private Equity depuis 2008. Un portefeuille de 30 projets est d’ores et déjà constitué. Les premières centrales seront mises en service début 2012.

En cours

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

A5071.GRP.indd 4A5071.GRP.indd 4 16/11/11 11:0916/11/11 11:09

Page 5: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

Réunion des investisseurs de CACI Private Investors

L’équipe LBO & Développement

a réuni le 6 octobre, à la Maison

de l’Amérique latine (Paris 7e), les

investisseurs de son fonds CACI

Private Investors. La majorité

des clients investisseurs privés ont

répondu présent, accompagnés

de leurs conseillers Banque privée

des Caisses régionales, de LCL et

de la BGPI. Cette soirée fut l’occasion

de présenter un bilan de l’activité

du fonds et d’échanger avec les

dirigeants des sociétés en portefeuille,

Olivier Breittmayer (PDG d’Exclusive

Networks) et Olivier Lenormand

(PDG du Groupe SVP).

Réunion des partenaires de Capenergie

L’équipe Énergies Renouvelables

de Crédit Agricole Private Equity

a invité les dirigeants de ses

participations le 13 octobre pour un

dîner sur la Seine. Les 18 dirigeants

de ces sociétés actives dans

différentes filières des énergies

renouvelables ont eu l’occasion

d’échanger sur des problématiques

communes. La soirée a été placée

sous le thème du management,

avec Aimé Jacquet, ex-entraîneur

de l’Équipe de France de football

championne du monde 1998,

qui est intervenu sur la gestion

et le projet d’équipe.

05

/////////////////////////////////////

/////////////////////////////////////

Fabien Prévost, réélu Vice-Président de l’AFIC

Fabien Prévost est réélu Vice-Président

de l’Association française des inves-

tisseurs en capital (AFIC) à l’issue

du conseil d’administration du 15 juin

aux côtés d’Hervé Schricke, reconduit

à la présidence de l’AFIC. Cette

réélection traduit le rôle de référence

de Crédit Agricole Private Equity parmi

les acteurs de la place. Fabien Prévost

est aussi Président de la commission

Études et Statistiques depuis juin 2009.

L’AFIC a pour mission de promouvoir

le capital investissement et de

participer à son développement

en fédérant l’ensemble de ses acteurs.

Son objectif : valoriser le rôle de la

profession dans l’économie. À ce

titre, l’AFIC livrera, dans un Livre Blanc

à paraître prochainement, ses

préconisations pour diversifier les

sources de financement des PME

en orientant l’épargne des particuliers

vers le private equity.

///////////////////////////////////// /////////////////////////////////////

Serge Savasta, réélu au Syndicat des énergies renouvelables

Serge Savasta, Responsable de

l’activité Énergies Renouvelables

de Crédit Agricole Private Equity,

est réélu administrateur au

sein du Syndicat des énergies

renouvelables (SER) par les pairs

de la filière. Il est à nouveau, pour

ce deuxième mandat, le seul financier

présent au conseil d’administration,

qui compte 15 membres. Le SER

est une organisation professionnelle

dont la vocation est de promouvoir

les intérêts de la filière auprès des

pouvoirs publics. Il a notamment

contribué à la définition du Grenelle

de l’environnement. Cette réélection

est une belle reconnaissance pour

l’équipe du travail accompli et de

son rôle sur le marché du financement

des énergies renouvelables.

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

Les autres événements majeurs

A5074.GRP.indd 5A5074.GRP.indd 5 16/11/11 11:1116/11/11 11:11

Page 6: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

)))(((Zoom sur une opération

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

Signé

Des réalisations de référence

Urbasolar cible le marché des industriels,

du tertiaire et des collectivités. En 2008,

FM Logistic, opérateur international,

choisit la PME pour construire une

centrale de 54 000 m2 sur le toit de

sa plate-forme de Laudun-l’Ardoise,

dans le Gard. Cette centrale est alors

– et reste encore aujourd’hui –

l’une des plus grandes du genre en

Europe. Le tournant est capital pour la

jeune société. “Cette référence a accéléré notre croissance. La grande distribution (Intermarché, LIDL, Casino, Carrefour) et des enseignes spécialisées (Conforama, But, Bricorama) se sont intéressées à nos solutions. Nous avons enchaîné les contrats”, raconte Stéphanie

Andrieu. Le moment est venu pour

la S.A.S. de passer à la vitesse

supérieure. Elle décide pour cela de

réaliser une augmentation de capital,

et fait appel à Crédit Agricole Private

Equity. En juillet 2008, 4 millions

d’euros seront investis, via le fonds

Capenergie 1. Trois mois plus tard,

Urbasolar, le plein d’énergieEn cinq ans, Urbasolar est passée du statut de start-up à celui d’opérateur de référence des centrales photovoltaïques. Soutenue par Capenergie 1 et 2, elle ne compte pas s’arrêter là.

L’énergie photovoltaïque pourrait représenter 20 à 28 % de la production mondiale d’électricité en 2040 (source SER).

06

2006. Stéphanie Andrieu, alors

Directrice générale d’Apex

BP Solar, filiale de BP spécialisée

dans le photovoltaïque, fonde

Urbasolar. Basée à Montpellier,

cette PME réalise la livraison clés en

main de centrales solaires intégrées

sur les toitures des bâtiments,

de la conception à la construction

puis à l’exploitation. L’énergie

ainsi produite est ensuite injectée

dans le réseau de distribution public.

Pour donner vie à son projet,

Stéphanie Andrieu s’appuie sur

l’expérience d’Arnaud Mine, créateur

d’Apex, qui travaille dans le secteur

depuis 1985. Leur idée repose sur

une conviction : l’avenir prometteur

de l’énergie photovoltaïque, qui

pourrait représenter 20 à 28 %

de la production mondiale

d’électricité en 2040 (source SER).

La réglementation tarifaire est

alors très favorable puisque EDF

a l’obligation d’acheter la production

pendant vingt ans à prix garanti

(60 centimes le kWh).

535 000 m2

de toitures réalisées au 1er janvier 2011 par Urbasolar

A5045.GRP.indd 6A5045.GRP.indd 6 16/11/11 11:3216/11/11 11:32

Page 7: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

et demi plus tard. À la même période,

Urbasolar réalise les couvertures des

usines de Cemoi et XiloFrance, soit

50 000 m2 de bâtiments industriels

HQE. Mi-2009, elle se voit confier la

réalisation et l’exploitation de la toiture

du hall de fabrication de l’Airbus A350,

à Toulouse. Montant du contrat :

6,5 millions d’euros.

“Nous sommes fiers de ce chantier complexe et exemplaire. D’une puissance totale de 1 MW, les 22 000 m2 de panneaux ont été implantés à 43 m de hauteur, en

Centrale installée sur la toiture de la cave de Victor Contis, dans le Gard.

Notre rencontre avec Crédit Agricole Private Equity remonte à 2007. À la recherche d’investisseurs, nous avons été présentés à l’équipe Énergies Renouvelables de Crédit Agricole Private Equity par notre banque, le Crédit Agricole du Languedoc. Elle a été la plus réactive, mais aussi celle qui, à notre sens, comprenait le mieux le marché et son évolution. Notre collaboration est, depuis, très étroite, même si elle a évolué au fil du temps. Au début, Crédit Agricole Private Equity nous apportait principalement son expertise financière et juridique. Nous avons maintenant structuré ces compétences en interne, et Crédit Agricole Private Equity est devenu un conseil et un associé qui nous accompagne dans nos différents projets. Nous continuons à nous parler

au moins une fois par semaine.

en octobre, les deux partenaires

créent une holding d’investissement

commune, Solar Participations,

afin d’élargir l’activité de la société et

de conquérir de nouveaux marchés.

Une plateforme d’innovation

La diversification est aussi technologique.

Urbasolar développe de nouvelles

applications à base de composants

verriers (façade, brise-soleil, couvertures

de toitures terrasses) et met sur le

marché des solutions innovantes

d’intégration du photovoltaïque au bâti,

utilisant tous types d’étanchéité

(bitume, membrane, bac acier).

Cette maîtrise des différents procédés

lui offre la possibilité de répondre à la

plupart des appels d’offres à un coût

compétitif. Des contrats majeurs

avec des industriels de référence

vont alors se succéder. Fin 2008,

Urbasolar réalise une centrale destinée

au toit du centre de tri de La Poste

à l’aéroport de Montpellier, posant

les jalons d’une collaboration à grande

échelle qui se concrétisera deux ans

07

•••

Ils nous ont choisisArnaud Mine, Président

d’Urbasolar

Stéphanie Andrieu, Directrice générale d’Urbasolar

Associésdurables

A5045.GRP.indd 7A5045.GRP.indd 7 16/11/11 11:3216/11/11 11:32

Page 8: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

•••

Signé

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

08

3 questions à

50 M€de chiffre d’affaires réalisé en 2010 contre 3,4 M€ en 2007.

zone protégée. Ils produiront 19 000 MWh en vingt ans et économiseront 9 000 tonnes de CO2. Le tout a été entièrement financé par Solar Participations”, détaille

Stéphanie Andrieu.

Des solutions duplicables

Boostée par ces réussites, la société

– dont Arnaud Mine est devenu

le Président – s’impose comme un des

leaders du marché. De 3,4 millions

d’euros en 2007, son chiffre d’affaires

passe à 20 millions en 2008, puis

à 36 millions en 2009. Continuant

son ascension, Urbasolar est retenue

en juin 2010 par KP1, leader de la

poutrelle en béton précontraint,

pour équiper ses sites. À la même

période, les négociations débutent

avec Poste Immo, filiale immobilière

du groupe La Poste, qui recherche

un partenaire pour maximiser les

toitures photovoltaïques sur ses sites,

actuels ou futurs. Le montage de

ce dossier sera long. En cause, le

moratoire sur le photovoltaïque,

qui suspend l’obligation d’achat

d’EDF pendant trois mois, et la

nécessité de mettre sur pied une

structure d’investissement satisfaisante.

La solution viendra de la création

d’Arkasolia, filiale réunissant Urbasolar,

Crédit Agricole Private Equity et

Poste Immo (cf. Point de Vue, P.4).

Pour Arnaud Mine, “le contrat avec La Poste induit une logique industrielle intéressante. Nous réalisons des études à la fois techniques, juridiques, financières. Elles débouchent sur des solutions différentes selon les caractéristiques des sites. Duplicable pour d’autres grands comptes multisites, la démarche peut nous ouvrir de nouvelles portes.”

Un projet viable et cohérent

“Au cours de ces six dernières années, notre force a été d’avancer en ayant un projet industriel à long terme. Beaucoup d’opérateurs se sont rués sur le créneau du solaire, ou plus généralement des énergies renouvelables, pour profiter de l’effet d’aubaine que représentaient des conditions tarifaires préférentielles. Ils recherchaient une rentabilité à court terme. Nous sommes dans une logique différente”,

poursuit Arnaud Mine. Urbasolar

affiche aujourd’hui 20 % de parts

de marché sur les grandes toitures,

et se positionne en quatrième place

sur les toitures jusqu’à 100 kW.

L’entreprise réalise en 2010 un

chiffre d’affaires de 50 millions

d’euros et compte aujourd’hui

55 collaborateurs, une implantation

à La Réunion et une seconde

structure de financement, Solar

Invest. Elle s’est constitué un véritable

patrimoine, restant en moyenne

propriétaire à hauteur de 40 % des

toitures qu’elle finance, construit et

exploite. L’avenir d’Urbasolar semble

aussi ensoleillé.

Pourquoi Crédit Agricole Private Equity s’est-il intéressé à Urbasolar ?Nous croyons à l’avenir du photovoltaïque. Pour nous, Urbasolar était l’une des sociétés les plus matures et prometteuses du secteur. Elle dispose d’un grand savoir-faire technologique avec une capacité d’ingénierie et s’appuie sur deux dirigeants ayant fait leurs

preuves dans le monde des énergies renouvelables et la création de PME.

Quelle a été sa stratégie de développement ?Très vite, nous avons jugé que le développement de la société passerait par la création d’une holding d’infrastructures permettant à Urbasolar d’offrir une solution de tiers financement à ses prospects. Solar Participations est née de ce constat en octobre 2008. L’idée était de proposer aux clients de construire et de financer leurs toitures photovoltaïques, avec en contrepartie des

contrats de location et d’exploitation courant sur plusieurs années. Elle a été l’une des clés du succès et s’est révélée une solution pertinente pour s’adapter aux conditions changeantes du marché.

Votre avenir commun ?Capenergie 2 continue d’épauler le dévelop-pement d’Urbasolar, notamment au travers de sa participation dans Arkasolia, la holding d’infrastructures créée dans le cadre du partenariat signé avec La Poste. Nous sommes convaincus qu’Urbasolar peut devenir à long terme un leader européen du solaire photovoltaïque.

Marc-Philippe Botte, Directeur

d’investissements,

Crédit Agricole Private

Equity

A5045.GRP.indd 8A5045.GRP.indd 8 16/11/11 11:3216/11/11 11:32

Page 9: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

((( )))À suivre

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

09

Crédit Agricole Private Equity cède sa parti-cipation dans Souriau à l’industriel américain Esterline, spécialisé dans la fourniture de systèmes et de composants pour l’aéronautique et la défense. Entré au capital de la société en 2006 à l’occasion d’un LBO emmené par Sagard, Crédit Agricole Private Equity réalise un multiple de sortie supérieur à quatre fois la mise. Souriau est l’un des leaders de la connectique pour les marchés de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et de l’industrie. Il réalise un chiffre d’affaires de 238 M€ avec un effectif de 2 350 personnes, dont plus de 1 300 en France. En cinq ans, la société a connu une croissance exceptionnelle.

LBO & DéveloppementFonds : FCPR CACI 2Bertrand Tissot, Directeur d’investissements, 01 43 23 43 64

SOURIAU /////

Crédit Agricole Private Equity accompagne Exclusive Networks dans l’acquisition de la société VADition au Royaume-Uni. L’opération est notamment financée via une augmen tation de capital souscrite par les actionnaires. Exclusive Networks est l’un des premiers distributeurs européens à valeur ajoutée spécialisés dans la commercialisation de solutions de sécurité, de stockage et de réseaux pour les entreprises. Crédit Agricole Private Equity est entré à son capital en juillet 2010 à l’occa-sion d’un LBO majoritaire. Présent au Royaume-Uni et au Benelux, VADition est un VAD (value added distributor) de solutions de sécurité informa-tique spécialisé dans la distribu-tion B to B. Cette opération per-mettra à Exclusive Networks de renforcer sa présence au Royaume-Uni et de déve lopper l’activité de stockage et de maintenance. C’est la première acquisition significative de la société. Objectif : tripler sa taille d’ici à 2015.

LBO & DéveloppementFonds : FCPR CACI 3, CACI Private InvestorsPhilippe Zurawski, Directeur d’investissements, 01 43 23 90 56Mikaël Schaller, Chargé d’affaires, 01 43 23 14 55

EXCLUSIVE NETWORKS /////

Crédit Agricole Private Equity, accompagné par Socadif, cède sa partici-pation dans le groupe ECT à Chequers Capital et réalise un TRI supérieur à 30 %. C’est la 7e cession du fonds CACI 2, qui est ainsi intégralement remboursé. Cette opération est financée par une dette de 75 M€ apportée par un club deal emmené par Crédit Agricole Île-de-France et rejoint par LCL. ECT est le principal acteur français spécialisé dans la gestion et le recyclage de déchets inertes (dits de classe  3) et dans la revalori-sation de terrains (dépollution de sols, réhabilitation de carrières souterraines). Crédit Agricole Private Equity accompagne le groupe depuis 2007. ECT a connu une forte croissance portée par des acquisitions et un renforcement de son activité en France. ECT compte 200 salariés et réalise un chiffre d’affaires consolidé en 2010 de 60 M€ avec une marge d’EBITDA de 30 %.

LBO & DéveloppementFonds : FCPR CACI 2, SCR CLCIBertrand Tissot, Directeur d’investissements, 01 43 23 43 64Mikaël Schaller, Chargé d’affaires, 01 43 23 14 55

ECT /////

Crédit Agricole Private Equity cède sa participa-tion dans Saverglass à Astorg Partners, réalisant un cash multiple supérieur à 3. Créé en 1897, Saverglass conçoit, fabrique et décore des bouteilles, carafes et flacons en verre destinés aux producteurs de spiritueux premium et de vins fins. Avec 280 M€ de chiffre d’affaires en 2010, le groupe est le leader mondial sur le créneau du haut de gamme. Il produit plus de 300 000 tonnes de verre par an. Saverglass avait été acquis auprès de la famille Desjonquères en novem bre 2006 par un consortium d’inves tisseurs financiers emmené par NiXEN et Crédit Agricole Private Equity. En cinq ans, Crédit Agricole Private Equity a accompagné le développement de la société avec une politique d’investis-sement et une stratégie commerciale ambitieuses.

LBO & DéveloppementFonds : FCPR CACI 2Fabrice Voituron, Directeur de participations, 01 43 23 93 05

SAVERGLASS /////

Vie de nos participations

A5078.GRP.indd 9A5078.GRP.indd 9 16/11/11 11:5316/11/11 11:53

Page 10: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

((( )))Rencontre avec un partenaire

Mots croisés

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

10

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), que dirige Jean-Louis Bal, soutient le développement des PME vertes. Crédit Agricole Private Equity s’y associe avec Serge Savasta, réélu au conseil d’administration du SER.

Pourquoi avez-vous souhaité jouer

un rôle actif au sein du SER ?

Serge Savasta : C’était logique et

naturel. Avec nos fonds Capenergie 1

et 2, nous accompagnons une

vingtaine de sociétés actives dans

les énergies renouvelables (EnR),

soit 400 MW en production et de

nombreux projets en gestation. Nous

avions conscience que ces petites

structures étaient peu représentées au

sein des instances dirigeantes du SER,

où siègent en majorité des grands

groupes. Il leur fallait un porte-parole.

Je me suis présenté dans ce but en

2009 et reste, jusqu’ici, le seul financier

élu au conseil d’administration.

Que vous apporte la présence

de Crédit Agricole Private Equity

au sein du SER ?

Jean-Louis Bal : Crédit Agricole

Private Equity compte en portefeuille

quelques-unes des PME les plus

innovantes du secteur, comme

Urbasolar ou Exosun. Serge Savasta

nous apporte son expertise sur les

financements privés pour soutenir

la filière. Cette collaboration nous

a permis d’enrichir le Livre Blanc que

nous rédigeons à l’attention des futurs

candidats à l’élection présidentielle.

Quelles sont selon vous les

grandes évolutions des prochaines

années dans le domaine des EnR ?

J.-L. B. : Arrivé à maturité, l’éolien

terrestre devrait poursuivre son

implantation à un rythme supérieur

à 1 000 MW par an. Le cas de l’éolien

offshore est différent : les parcs n’étant

envisageables qu’à grande échelle,

seuls de grands groupes comme EDF

ou GDF Suez peuvent assumer

l’investissement matériel nécessaire.

Le solaire progresse actuellement

Serge Savasta,Responsable de l’activité Énergies Renouvelables chez Crédit Agricole Private Equity

“L’un des enjeux est de construire un cadre réglementaire simple et stable qui incitera les investisseurs privés non spécialistes, français et internationaux, à soutenir nos entreprises.”

Promouvoir les énergiesrenouvelables

A5049.GRP.indd 10A5049.GRP.indd 10 16/11/11 11:4216/11/11 11:42

Page 11: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

//////////////////////////////////////

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

11

de près de 1 000 MW par an, avec

des installations de toutes tailles.

Ce marché se segmente avec

l’apparition de panneaux à haut

rendement ou à “couche mince” : il y a

des opportunités à saisir pour les PME

françaises, y compris pour de nouveaux

entrants. La biomasse doit, pour

sa part, organiser son process

d’approvisionnement en matières

premières. La crise “complique” le

financement des projets, malgré les

aides publiques comme le fonds

chaleur de l’Ademe (250 M€ /an).

S. S. : Pour “s’enraciner” dans le mix

énergétique, les EnR doivent devenir

rentables le plus rapidement possible.

Le prix du kilowattheure de l’éolien

terrestre est déjà compétitif, celui du

solaire devrait l’être d’ici à cinq ans,

grâce à la baisse continue du coût

d’équipement des centrales. L’enjeu

pour la France est de favoriser sans

délai l’émergence de futurs champions

du secteur. Mais, malheureusement,

les PME se heurtent à des problèmes

de croissance car elles ne sont pas

assez soutenues sur leur marché

domestique. Il conviendrait d’accélérer

le développement de ces filières

pour leur permettre d’acquérir une

taille “stratégique” sur notre territoire et

de construire un cadre réglementaire

simple et stable. Celui-ci incitera les

investisseurs privés non spécialistes,

français et internationaux, à soutenir

nos entreprises. Nous devons pour

cela nous inspirer de ce qui se fait en

Allemagne, en Italie ou aux États-Unis.

Comment le SER intervient-il dans

le débat public ?

J.-L. B. : Le SER est actif auprès des

Jean-Louis Bal,Président du Syndicat des énergies renouvelables

“La crise complique le financement des projets, malgré les aides publiques comme le fonds chaleur de l’Ademe (250 M€ par an)”.

Créé en 1997, le SER compte 500 adhérents (10 % de grands groupes, 90 % de PME et ETI). Outre un rôle fédérateur et d’information des entreprises du secteur, ses missions sont de deux ordres :• lobbying auprès des politiques et des institutions publiques. Les actions menées sont concrètes : édition d’annuaires profession-nels, conférences de presse, colloques.

• analyse technico-réglementaire. Ce travail effectué en commission décrit par exemple les démarches à effectuer pour se raccorder au réseau électrique ou les assurances à prévoir en cas d’installation photovoltaïque. Service important rendu aux adhérents, il a permis de simplifier certaines procédures légales.

ministères de l’Industrie et de l’Environ-

nement. Il siège à la Commission

de régulation de l’énergie, est proche

de l’union des producteurs de l’électri-

cité. Nous tissons des liens avec les

parlementaires, à l’Assemblée nationale

et au Sénat, mais aussi avec les élus

locaux, via des clubs de réflexion. Le

SER a notamment contribué à la défini-

tion du Grenelle de l’environnement.

S. S. : Nous communiquons et

chiffrons les solutions que nous

préconisons. Exemple, le nouveau

dispositif de soutien de l’énergie

photovoltaïque. L’appel d’offres s’élève

à 450 MW, un niveau à notre avis

très insuffisant pour donner l’impulsion

nécessaire au solaire. Le double serait

un minimum. Au-delà, des choses

simples peuvent être mises en œuvre

pour favoriser le développement des

PME : allouer aux énergies vertes

une part plus large des 70 milliards

versés sur le livret développement

durable pour promouvoir, sous forme

de financement à taux préférentiel

ou de garantie, les produits et services

“made in France”… Ces mesures,

il est important de le préciser, ne

grèveraient pas le budget de l’État

et ne créeraient pas de nouvelles

niches fiscales. Ancrées dans

l’économie réelle, elles aideraient

au contraire à créer des emplois.

Les missions du Syndicat des énergies renouvelables (SER)

A5049.GRP.indd 11A5049.GRP.indd 11 16/11/11 11:4416/11/11 11:44

Page 12: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

((( )))La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

À l’écoute des opportunités du marché

Culture marché12

Dynamiques, créatives et bien

ancrées dans le tissu économique

local, les PME sont en France

le moteur de la croissance et

de l’emploi. Des services à

l’informatique, en passant par

l’énergie, l’industrie ou le BTP…,

sur les 2,8 millions d’emplois

créés ces vingt dernières années,

2,3 millions proviennent des PME.

Et pourtant, du fait de la crise

financière et des nouvelles

contraintes réglementaires comme

Bâle III et Solvency II, ces “boosters

économiques” sont confrontés

à un risque d’assèchement de

leurs financements traditionnels.

Ce phénomène pourrait devenir

un vrai frein au développement

des PME, qui doivent rassurer

leurs clients ou partenaires par

leur situation financière et la

taille de leur bilan.

Private equity : bien plus que des investisseursQu’il s’agisse de LBO, de capital

développement ou de capital

risque, 80 % des investissements

réalisés par les acteurs du capital

investissement, sont destinés aux

PME. À l’image de Crédit Agricole

Private Equity, ils apportent de

vraies réponses aux problématiques

de financement de ces PME et

contribuent à soutenir l’économie

S’investir durablement aux côtés des PME

Dans une conjoncture toujours plus incertaine, trouver de nouvelles sources de financement représente aujourd’hui un enjeu majeur pour de nombreuses PME françaises. Plus que jamais, les acteurs du capital investissement entendent accompagner durablement le développement de ces poumons de l’économie en leur proposant des solutions haut de bilan.

Fabien Prévost, Président du directoire de Crédit Agricole Private Equity et Vice-Président de l’AFIC (Association française des investisseurs en capital)

Jamais le capital investissement français n’avait accompagné autant d’entreprises ! En 2010,

6,6 Mds€ ont été investis dans

près de 1 700 sociétés, soit

une progression de 61 % par rapport

à 2009*. Pas moins de 80 % de

ces entreprises sont des PME-PMI.

Et cette tendance se confirme

au 1er semestre 2011, les acteurs du

private equity ont investi 4,31 Mds€

dans près de 1 000 sociétés.

Un signal inquiétant cependant :

les levées de fonds sont, pour

le 6e semestre consécutif, inférieures

aux montants investis par les acteurs

du capital investissement. Un volume

très insuffisant au regard du besoin

de financement en fonds propres

des entreprises de taille moyenne

et intermédiaire françaises,

principales bénéficiaires.

Les solutions proposées

par la profession visent

à orienter l’épargne

longue des Français

vers les PME (via les livrets

d’épargne, les PEA ou

les plans d’épargne retraite).

* Source AFIC.

A5083.GRP.indd 12A5083.GRP.indd 12 16/11/11 11:4716/11/11 11:47

Page 13: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

Culture marché

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

13

•••

Rencontre avec

Jean-Hervé Lorenzi,Président du Cercle des économistes

et membre du Conseil d’analyse

économique, prône une politique plus

volontariste en France et en Europe pour

soutenir le développement des PME.

et l’innovation. Contrairement au

marché boursier, qui a tendance

à “surréagir” à l’actualité, ces prises

de participation s’inscrivent toujours

sur le moyen ou le long terme.

Avec des résultats à la clé, puisque

les PME qui ouvrent leur capital

à un actionnaire financier affichent

souvent des performances

supérieures à celles du CAC 40

ou aux sociétés bénéficiant de

financements traditionnels. C’est

le cas des entreprises suivies

par Crédit Agricole Private Equity,

dont le chiffre d’affaires progresse

en moyenne de 8 % par an et

leurs effectifs, de 7 %. “Nous accompagnons dans la durée, en moyenne cinq ans, les chefs d’entreprise. Au-delà d’un soutien purement financier nécessaire à leur développement, nos équipes

de gestion s’impliquent fortement à leurs côtés et siègent dans leurs instances de gouvernance, explique

Fabien Prévost, Président du

directoire de Crédit Agricole Private

Equity. Acquisitions, recrutements de managers, gestion du cash flow, croissance externe, développement à l’international… nous leur apportons un conseil opérationnel

Quels sont selon vous les freins au développement des PME françaises ?Elles doivent tout d’abord faire face au

ralentissement de l’économie mondiale.

À cela viennent s’ajouter de nouvelles

règles prudentielles comme Bâle III,

auxquelles le système bancaire va devoir

se conformer. Celles-ci vont rendre plus

compliqué l’accès aux financements.

Contrairement aux Américains, qui se

montrent beaucoup plus pragmatiques,

nous manquons d’instruments pour

pousser et protéger nos PME. Aux États-

Unis, grâce au Small Business Act, une part non négligeable des marchés

publics est systématiquement réservée

aux petites entreprises ou aux start-up.

Pour des raisons liées au respect

de la concurrence, les institutions

européennes ne sont pas favorables

à adopter une telle approche.

Comment expliquez-vous que certains de nos voisins européens, et notamment les Allemands,

aient plus d’entreprises de taille intermédiaire que nous ?En Allemagne, la structure du tissu

industriel est très différente du nôtre.

95 % des entreprises sont familiales,

et il existe une très grande solidarité

entre les grandes et les petites entre-

prises. Elles réalisent de nombreux

travaux en commun et vont ensemble

à la conquête des marchés. Quand

Siemens part en Chine, elle emmène

avec elle des dizaines, voire des

centaines de PME, ce qui les aide à se

développer. D’une manière générale,

les Allemands, mais également

les Néerlandais, sont beaucoup plus

sensibles aux besoins des PME que

nous ne le sommes. En France, le tissu

des PME est plus atomisé et les petites

entreprises ont beaucoup moins

de relations avec les grands groupes.

Le poids de l’establishment financier

et économique est par ailleurs très fort.

Sur quels leviers pensez-vous qu’il faille agir ?Il faut définir en Europe l’équivalent

d’un Small Business Act qui réserve

aux PME 25 % des marchés publics.

Si nous voulons que les autorités de

l’Union européenne franchissent le pas,

il faudra trouver une formule applicable

à l’ensemble des PME de l’Union. Il est

également nécessaire de trouver des

alternatives aux financements tradition-

nels bancaires. De par les effets de levier

qu’il permet, le private equityfait partie des pistes à développer.

Même si des progrès ont été réalisés

en France depuis deux ans, grâce à

la loi de modernisation de l’économie

(LME), nous devons rester vigilants

sur la question des délais de paiement.

De trop nombreuses PME souffrent

d’être payées à six mois. Enfin, il s’agira

de trouver une adéquation entre la

fiscalité de l’épargne et son utilisation.

Aujourd’hui, ce sont les PME qui

favorisent la création de l’emploi

et la richesse en France. C’est donc

logiquement vers elles qu’il faut

orienter l’épargne.

A5083.GRP.indd 13A5083.GRP.indd 13 16/11/11 11:4716/11/11 11:47

Page 14: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

Culture marché

Crédit Agricole Private Equity est depuis 2009 l’investisseur de référence du groupe Vivalto Santé, présidé par Daniel Caille, aux côtés de financiers et de 150 praticiens libéraux. Vivalto Santé compte 4 établissements de soin en Bretagne et Basse-Normandie : le CHP Saint Grégoire (Rennes), la Clinique Pasteur Lanroze (Brest), la Clinique de l’Émeraude (Saint-Malo) et, depuis mai 2011, la Polyclinique de la Baie (Avranches).

Olivier Lenormand, PDG du Groupe SVP

En septembre, Crédit Agricole Private Equity est entré au capital du Groupe SVP*. Il s’agit

de notre quatrième LBO en dix ans.

Ce mode de financement nous

paraît être l’outil le mieux adapté

pour accompagner notre croissance

externe. Crédit Agricole Private

Equity a parfaitement compris nos

métiers et adhère à notre stratégie.

Outre ses conseils, ce partenaire va

aussi nous donner une ouverture

sur ses réseaux, ses clients et ses

partenaires. Sur des marchés en

tension, le resserrement des crédits

bancaires représente un risque

majeur pour les PME. C’est d’autant

plus regrettable qu’il existe une

vraie dichotomie entre les PME,

qui affichent plutôt une bonne santé

dans l’économie réelle, et la crise

financière que traversent les

banques et les États. Dans le cadre

de notre LBO avec Crédit Agricole

Private Equity, nous avons anticipé

cette situation, en mettant en place

des lignes de financement que nous

pourrons affecter pour réaliser des

acquisitions. Pour les PME qui n’ont

pas comme nous de partenaire

financier et qui fonctionnent

exclusivement à la demande auprès

des banques, il sera plus compliqué

de continuer à se développer.

* Plus d’infos en page 4.

14

••• dans toutes les décisions stratégiques qu’ils sont amenés à prendre.”

Crédit Agricole Private Equity, partenaire du développement des PMECrédit Agricole Private Equity,

qui accompagne 190 entreprises

et projets d’infrastructure, est

le premier investisseur en fonds

propres dans les PME françaises.

Acteur multispécialiste, il soutient

les entreprises à tous les stades de

leur dévelop pement et sur tous les

secteurs d’activité. Crédit Agricole

Private Equity est notamment leader

sur des segments qu’il a largement

contribué à développer, comme

les énergies renouvelables et

les infrastructures en partenariat

public-privé. Il se distingue

aussi sur le financement des

PME innovantes, dans les secteurs

des nouvelles technologies et

des sciences de la vie. “Notre rôle est de renforcer leurs fonds propres pour les aider à générer un chiffre d’affaires et une rentabilité. C’est souvent un préalable pour obtenir un prêt bancaire ou un crédit impôt recherche, par exemple, analyse

Fabien Prevost. En ce qui concerne les PME plus matures, nous accompagnons les entrepreneurs à franchir de nouveaux paliers. Nous leur donnons les moyens financiers et opérationnels de réaliser leur

“Les solutions proposées par la profession visent à orienter l’épargne longue des Français vers le financement des PME. De telles dispositions permettraient de dégager annuellement quelques milliards d’euros supplémentaires pour le private equity.” Fabien Prévost

A5083.GRP.indd 14A5083.GRP.indd 14 16/11/11 11:4716/11/11 11:47

Page 15: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

Culture marché

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

1515

stratégie de croissance et de consolider leur bilan. Dans le cadre de transmissions, nous prenons le relais des dirigeants souhaitant céder leur entreprise et assurons la transition. Un enjeu pour les prochaines années, qui verront un nombre croissant de départs en retraite.” Et cet engagement

aux côtés des PME reste toujours

aussi fort, quelle que soit

la conjoncture économique.

À l’image de son engagement

en matière de responsabilité

sociale*, Crédit Agricole Private

Equity se positionne en acteur

socialement responsable :

“Notre métier ne s’arrête pas avec la crise ! Aux pires heures, nous continuons à investir dans les PME et à accompagner nos participations. Plus que jamais, notre ambition est de les aider à croître plus vite et mieux.”

*Crédit Agricole Private Equity est signataire des Principes pour l’investissement responsable de l’ONU.

3 questions à Olivier Duha, Président

de Croissance Plus, Co-Président

de Webhelp Groupe

Au regard de la conjoncture,

à quelles difficultés doivent faire

face les PME ?

Les difficultés qu’elles rencontrent sont

assez récentes. Dans un environnement

toujours plus incertain et anxiogène,

leurs carnets de commandes sont en

train de chuter. Cette spirale négative

va s’accompagner de phénomènes

concomitants, et notamment d’un

tarissement du marché du crédit,

ce qui est extrêmement problématique.

Les PME françaises, dont les capacités

d’autofinancement sont relativement

faibles, ont en effet besoin d’un accès

facile au crédit pour continuer à se

développer. Du fait de la conjoncture,

elles subissent par ailleurs un allonge-

ment des délais de paiement, qui ne

fait qu’accentuer leurs besoins de

financement et en fonds de roulement.

Autant de facteurs qui vont grande-

ment pénaliser leur capacité de

développement.

Quelles sont vos solutions ?

En France, les politiques de soutien

de la consommation sont menées

au détriment du tissu industriel.

À l’image de nos voisins européens,

nous devons repenser la fiscalité

des PME. Celles-ci n’étant pas,

pour la plupart, internationalisées,

comme c’est souvent le cas des

grands groupes, elles ne peuvent pas

bénéficier des mêmes dérogations

fiscales. Résultat : elles paient plus

d’impôt que des entreprises qui sont

pourtant plus grandes qu’elles !

C’est aussi sur toute la chaîne

de financement des PME qu’il faut

se pencher. Contrairement aux États-

Unis, nous n’avons pas en France de

vraie politique de “capital amorçage”

permettant de soutenir les jeunes

sociétés. Notre réseau de business

angels est également trop faible.

En France, nous en comptons 4 000,

contre 40 000 au Royaume-Uni !

Il faut enfin rendre l’épargne plus

“fertile”. Afin de favoriser la prise

de risque et l’innovation, il est

essentiel de réinjecter cette manne

dans les jeunes pousses. Des poli-

tiques de ce type ont été lancées

avec succès dans des pays comme

l’Allemagne. Elles ne portent néan-

moins leurs fruits que dans la durée.

En quoi le private equity peut-il

aider les PME ?

Il faut faciliter l’accès des PME au

capital investissement, car cet outil

leur donne les moyens d’avancer plus

vite. Quand le marché du crédit se

contracte, il se substitue aux banques

pour financer la croissance des PME.

Un changement culturel doit aussi

s’opérer auprès des entrepreneurs

français, qui sont encore nombreux

à se montrer réticents à l’idée de

“céder” une partie de leur capital à

un actionnaire externe. Il faut toutefois

utiliser de façon raisonnable ce type

de montage. L’ingénierie financière doit

se mettre au service d’une stratégie

industrielle, et non l’inverse.

190 PME et projets d’infrastructures accompagnés par Crédit Agricole Private Equity.

A5083.GRP.indd 15A5083.GRP.indd 15 16/11/11 11:4716/11/11 11:47

Page 16: Numéro 20 La Lettre5]_0… · de soutenir la croissance de la société, de développer son couple produits-services au profit des consommateurs, internautes et entreprises, en France

((( )))La Lettre de Crédit Agricole Private Equity

Histoires d’entrepreneurs

/////////////////////////////////////////////////////////

Imprimé sur papier 100 % recyclé et issu de forêts durablement gérées. Certifié FSC.

Portrait

entreprise, qui vient d’être distinguée

par l’EFQM* pour la qualité de son

organisation. S’il est satisfait de la bonne

santé de Novaled, il est surtout fier de

l’équipe qui en fait la réputation.

“Ce qui me passionne ? Développer une vision et la faire partager à mes collaborateurs, conclut Gildas. Sans eux, rien ne serait possible.” * Fondation européenne pour le management par la qualité.

FAIRE CONFIANCE À L’AUDACE Crédit Agricole Private Equity mène un tour de financement de 15 M€ en 2005 et devient le deuxième actionnaire financier de Novaled à cette occasion. Lors de ce deuxième tour de finance ment, Crédit Agricole Private Equity et Gildas Sorin parviennent à convaincre deux nou-veaux actionnaires d’investir dans la start-up, alors qu’aucune industrie OLED n’a encore démarré. “Un climat de confiance réciproque s’est instauré très rapidement entre nous”, déclare Gildas Sorin.

de la situation. Amateur de randonnée,

il a déjà gravi le Kilimandjaro et le mont

Fuji ; s’il accepte avec enthousiasme

ce nouveau challenge, c’est parce qu’il

croit à cette technologie. Le futur lui

donnera raison : en huit ans, Novaled

devient leader du secteur. “Le potentiel des marchés régis par les OLED ne fait plus aucun doute à l’heure actuelle. Elles vont révolutionner le luminaire. Selon Samsung, le chiffre d’affaires des OLED pour les écrans devrait être multiplié par 10 entre 2011 et 2015. Nous espérons suivre cette courbe !” 120 personnes

travaillent aujourd’hui chez Novaled, à

Dresde mais aussi au Japon, en Corée

et à Taïwan, où sont concentrés les

fabricants d’écrans plats. Leur objectif

pour 2011 : atteindre un chiffre d’affaires

de 17 M€. À court terme, Gildas Sorin

voudrait introduire en Bourse son

“Convaincre des actionnaires d’investir, alors que le marché n’existait pas, n’a pas été facile”, se

souvient Gildas Sorin. En 2003, cet

électrotechnicien prend les rênes de

Novaled, un laboratoire universitaire

dédié aux diodes électroluminescentes

organiques (OLED) de haut rendement

et de longue durée. Une technologie

de pointe, utilisée aujourd’hui dans

la fabrication des écrans plats,

des éclairages et des cellules

photovoltaïques. À l’époque, l’activité

n’en est pourtant qu’à ses balbutiements.

“Il y avait tout à créer pour faire de ce laboratoire, qui employait seulement dix personnes, une entreprise compétitive.” Gildas Sorin est sollicité pour relever le

défi. Alors à la tête de l’activité Plasma

chez Philips, qui s’arrête pour raisons

techniques, il apparaît comme l’homme

16

La Lettre de Crédit Agricole Private Equity - 100, boulevard du Montparnasse - 75682 Paris Cedex 14. Directeur de la publication : Fabien Prévost - Rédactrice en chef : Martine Sessin-Caracci. Rédaction : Gaëlle de Montoussé, Sacha Kilmek, Jean-Christophe Vignaud. Merci à tous ceux qui ont apporté leur contribution à cette lettre. Crédits photos : Vincent Bourdon, Novaled AG - Conception-réalisation : (LETT020).

Et la lumière fut …

1977 : entrée chez Thomson

Multimédia (R&D).

1986 : Directeur général adjoint de

l’organisation mondiale Thomson R&D.

1991 : Directeur général de

l’approvisionnement stratégique

du groupe et de la joint-venture

Thomson/ STMicroelectonics.

1995 : Directeur de Thomson LCD.

1997 : Président de Thomson Plasma.

1998 : Directeur général de Philips

Plasma Displays et Vice-Président

de Philips Display Division.

2003 : CEO de Novaled AG.

2005 : entrée de Crédit Agricole Private

Equity au capital de Novaled.

2010 : promu chevalier de l’ordre

national du Mérite pour son rôle

de conseiller du commerce extérieur

de la France.

Gildas Sorin,CEO de Novaled AG

A5053.GRP.indd 16A5053.GRP.indd 16 16/11/11 11:4916/11/11 11:49