nuits romanes en charente

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2005-2014 Les Nuits romanes illuminent L’ÉTÉ Supplément gratuit au journal du jeudi 19 juin 2014. Ne peut être vendu séparément

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Un supplément du journal Sud Ouest à l'occasion du festival "Nuits romanes" 2014

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Page 1: Nuits romanes en Charente

2005-2014 Les Nuits romanes illuminent

L’ÉTÉ

Supplément gratuit au journal du jeudi 19 juin 2014. Ne peut être vendu séparément

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Sup_160 JEUDI 19 JUIN 2014WWW.SUDOUE ST.FR2-2

« Sud Ouest ». Comment et pourquoi avez-vous eu l’idée de créer en région ces rendez-vous des Nuits romanes ? Ségolène Royal. Cette idée était en germe depuis mon mandat de dé-putée de Melle. J’ai été fascinée par les trois églises et notamment Saint-Hilaire – que j’aime tout particuliè-rement – ainsi que par les petits joyaux romans de tout le Pays mel-lois. Dès cette époque, j’avais rêvé et imaginé les Nuits romanes. Ce fut ma première décision après mon élection à la présidence de la Région, qui m’a amenée à la découverte en-chantée des sites romans de toute la région ! C’est une initiative qui, je pense, s’inscrit dans une identité ré-gionale très marquée et qui a été confirmée par le grand succès po-pulaire récolté au fil des années.

Pourquoi est-ce important de marier culture et patrimoine ? De la culture au patrimoine, il n’y a qu’un pas. L’histoire de notre région et de notre pays s’est construite au-tour de l’art et s’inscrit comme un héritage qui forge encore au-jourd’hui notre identité. Ce superbe patrimoine doit être mis en valeur et ouvert à tous. C’est pour cela que j’ai souhaité la mise en lumière des édifices et que les artistes réalisent leurs spectacles au chevet ou à l’in-térieur de ces monuments.

Mais au-delà de la démocratisa-tion de l’accès à la culture, les Nuits romanes participent également au

développement de l’emploi artisti-que et culturel à travers le soutien aux compagnies, pour la plupart lo-cales, et la valorisation du travail des artisans qui participent à la restau-ration du patrimoine. Pour simple exemple : pour un emploi créé dans la mise en valeur de notre patri-moine, ce sont 15 emplois induits dans les métiers les plus divers. Et pour 3 euros publics investis dans ce domaine, ce sont 30 euros mini-mum de retombées économi-ques (1) .

Est-ce bien le rôle de la Région de proposer une offre culturelle gratuite ? Que les Nuits romanes soient gra-tuites est une évidence ! Le rôle de la Région est de développer l’accès à la culture sur l’ensemble du terri-toire, notamment pour les jeunes et en milieu rural. Car selon moi, l’art et la culture constituent un bien commun à partager entre tous, voire un droit humain que chacun doit avoir la possibilité d’exercer. C’est un événement populaire par essence, nul ne doit en être ou s’en sentir exclu, ni par l’argent, ni par l’âge, ni par le fait d’habiter en mi-lieu rural ou dans un quartier diffi-cile, ni par le handicap. Au-delà de toute discrimination, nous agissons pour que les œuvres d’hier et d’au-jourd’hui soient accessibles à tous les publics et dans tous nos territoi-res. Au risque de la marchandisa-tion généralisée de la culture, nous

opposons ainsi le rôle de la puis-sance publique, la démocratisation de l’offre et des pratiques culturel-les, ainsi que la gratuité de nos ma-nifestations. La gratuité constitue par ailleurs un gain pour le pouvoir d’achat des familles qui n’est pas à négliger, surtout en temps de crise. Quel bilan tirez-vous de ces dix an-nées de Nuits romanes ? C’est pour moi une grande victoire de la culture qui participe à l’attrac-tivité de notre territoire et qui pro-fite à tous : aux acteurs du tourisme, aux commerçants, aux entreprises, aux producteurs locaux, aux artis-tes et aux techniciens, aux commu-nes… et bien évidemment au pu-blic. Et si je considère les Nuits romanes comme une victoire, c’est parce que le public, chaque année plus nombreux, est au rendez-vous et a fait de cet événement un vérita-ble succès avec près de 400 000 spectateurs depuis dix ans. C’est la preuve que l’art et la culture ne sont pas un luxe superflu, surtout en temps de crise. Quelle joie en effet de voir les enfants, les familles, les jeunes et les moins jeunes, s’émer-veiller devant un spectacle ou à l’écoute d’un concert au chevet d’édifices prestigieux !

(1) Ces chiffres proviennent de l’étude réa-lisée en 2009 par l’agence régionale du patrimoine PACA, « Étude nationale sur les retombées économiques et sociales du patrimoine ».

10E ÉDITION Députée, Ségolène Royal avait déjà l’idée des Nuits romanes qu’elle a créées dès son arrivée à la Région

« Que ce soit gratuit est une évidence »

« Ce superbe patrimoine doit être mis en valeur et ouvert à tous», rappelle Ségolène Royal. PHOTO

RÉGION POITOU-CHARENTES/ FRANÇOISE ROCH

Saint-Savin-sur-Gartempe (86) accueille le festival encore cette année. PHOTO RÉGION POITOU-CHARENTES/ FRANÇOISE ROCH

127 000 spectateurs ont été accueillis l’an passé sur l’édition 2013 des Nuits romanes. Ils de-vraient être plus nombreux encore cette année pour cette édition anniversaire. 647 compagnies ont été soute-nues en neuf ans par la Ré-gion, pour 731 soirées au total des Nuits romanes. Elles ont animé 800 églises et ab-bayes dans l’ensemble du Poitou-Charentes

173 soirées sont programmées à nouveau cette année contre 164 l’an passé. Soit 258 spectacles parmi lesquels dix temps forts qui accueilleront des compagnies de renom-mée nationale et internatio-nale. (À lire en pages 6 et 7 de ce supplément)

533 artistes sont attendus cet été sur les différentes scène. Soit 67 compagnies, dont une attendue pour l’ouver-ture de cette saison excep-tionnelle le 28 juin prochain à l’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe (86) avec le Groupe F, dont les réalisa-tions font le tour du monde.

4 000 bénévoles se mobilisent au fil des étapes pour accueillir, participer à l’organisation de ces soirées. Ils appuient 81 techniciens qui œuvrent dans l’ombre pour éclairer et sonoriser, entre autres, les spectacles.

121 ou le nombre d’habitants du plus petit village à accueillir cet été une Nuit romane. En l’occurrence Saint-Severin-sur-Boutonne, en Charente-Maritime.

REPÈRES

Supplément gratuit au journal du 19 juin 2014

Président-directeur général : Olivier Gérolami Directeur général délégué,

directeur de la publication : Patrick Venries N° commission paritaire : 0410 C 86477

Chef de projet : Stéphane Vacchiani Illustration de Une : Inventaire patrimoine

régional/ R. Jean/ G. Beauvarlet Secrétariat de rédaction : Jennifer Delrieux Rédaction : Astrid Deroost, Agnès Marroncle

Publicité : J-P Neyrolles Siège social : Journal Sud Ouest 23, quai des Queyries, CS 20001

33094 Bordeaux Cedex Tél. 05 35 31 31 31 www.sudouest.fr

JUILLET Les spectacles débutent à la tombée de la nuit.

3. Saint-Savinien. Église de Saint-Sa-vinien. Musiques classiques avec l’Orchestre Poitou-Charentes, « Quintette de cuivres ». Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ».

4. Surgères. Église Notre-Dame. Gos-pel avec Gospel Travelers. Cirque avec Avis de tempête, « En atten-dant la nuit ».

5. Fontcouverte. Église Saint-Vivien. Musiques celtiques avec The Brian McCombe Band. Cirque avec Avis de tempête.

7. Saint-Georges-des-Coteaux. Église Saint-Georges. Gospel avec Soul Voi-ces, « Back to the Roots ». Arts du feu avec L’Arche en sel, « Ayazin ».

8. Pont-l’Abbé-d’Arnoult. Église Saint-Pierre. Gospel avec Soul Voi-ces, « Back to the Roots ».

11. Bords. Église Saint-Vivien. Musi-que celtique avec The Brian McCombe Band. Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu origi-nel ».

12. La Jarrie-Audouin. Église Sainte-Madeleine. Gospel avec Gospel Tra-velers. Danse avec Tango Sumo, « 1er Round ».

13. Authon-Ebeon. Église Notre-Dame de l’Assomption. Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ». Musiques celtiques avec Les Churchfitters.

15. Saint-Sauvant. Église Saint-Syl-vain. Musique de l’Est avec Blow Di Vostok, « Le Souffle de l’Est ». Danse avec Pyramid, « Ballet Bar ».

16. Saint-Sulpice-d’Arnoult. Église Saint-Sulpice. Musiques celtiques avec The Brian McCombe Band. Arts du feu ave L’Arche en sel, « Aya-zin ».

17. Esnandes. Église fortifiée Saint-Martin. Jazz/musique de l’Est avec Les Gosses de la rue. Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu ori-ginel ».

18. Corme-Royal. Église Saint-Na-zaire. Musique de l’Est avec Urs Kar-patz.

19. La Gripperie-Saint-Symphorien. Église Saint-Symphorien. Danse avec Pyramid, « Ballet Bar ».

20. Sonnac. Église Saint-Étienne. Musique celtique avec Doolin’.

21. Chambon. Église Saint-Jacques du Cher. Jazz/musique de l’Est avec Les Gosses de la rue.

22. La Clisse. Église Sainte-Made-leine. Cirque avec Carré curieux, Cirque vivant !, «Entre Nous ». Musi-ques celtiques avec Inisfree.

EN CHARENTE - MARITIME

Dans le cadre des Nuits romanes, dix marchés de producteurs sont encore programmés, avec le con-cours de Bienvenue à la ferme (p. 5) cette année en Poitou-Charentes, Au total, près de 740 producteurs locaux ont participé à ces marchés

28 JUIN : Saint-Savin-sur-Gar-tempe (86) 3 JUILLET : Saint-Amant-de-Boixe (16) 11 JUILLET : Baignes-Sainte-Rade-gonde (16) 19 JUILLET : Charroux (86) 2 AOÛT : Saint-Jouin-de-Marnes (79) 16 AOÛT : La Couronne (16) 29 AOÛT : Tonnay-Charente (17) 5 SEPTEMBRE : Scorbe-Clair-vaux (86) 13 SEPTEMBRE : Melle (79)

AU MARCHÉ

Champniers participe encore à l’édition 2014. PHOTO RÉGION POITOU-

CHARENTES/ FRANÇOISE ROCH

Les Nuits romanes 2014

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AGNÈS MARRONCLE

«Les édifices romans étaient déjà partout autour de nous mais, depuis quel-

ques années, nous avons appris à les regarder autrement. Ils sont aus-si dans notre histoire, notre héri-tage. » Bel hommage dans la bou-che du hip-hopeur Nicolas Thébault, de la troupe rochefortaise Pyramid. Autrefois danseur, Nico-las est aujourd’hui l’administrateur de cette compagnie dont il partage l’existence depuis quinze ans. « Elle est née d’une bande d’amis d’en-fance. Nous avons eu un véritable coup de foudre pour le hip-hop en assistant à des pièces chorégraphi-ques comme celles de la compa-gnie Accrorap de Kader Attou. »

La troupe s’est depuis professionna-lisée, elle a structuré son projet, multiplié les créations et participe désormais régulièrement aux Nuits romanes. « Un de nos spectacles nommé “El Mouima” est d’ailleurs né de ça. Nous voulions explorer l’univers du solo, chaque danseur s’exprimant sur le thème de la mère. Nous imaginions une déam-

bulation du public à la suite des ar-tistes et le cadre des Nuits s’y prêtait bien. Nous pouvions intégrer le dé-cor, emmener les spectateurs dans des recoins inattendus des édifices. Nous aimons jouer sur les contras-tes entre la verticalité immobile des pierres et notre danse super active où tout bouge très vite. »

Cette année, Pyramid revient avec « Ballet Bar », un spectacle bur-lesque et festif créé à Avignon en 2013 et qui a déjà suscité l’engoue-ment des spectateurs. « Les Nuits ro-manes nous permettent de tou-cher un public qui, sans cela, ne viendrait peut-être pas nous voir. Et danser aux pieds des monuments a quelque chose de noble qui ajoute à notre visibilité », estime Nicolas Thébault.

Mettre le site en valeur Autres artistes implantés en Cha-rente-Maritime, les membres de L’Arche en sel, dont le siège est à The-nac, estiment devoir beaucoup aux Nuits romanes. « Elles nous ont fait grandir, évoluer en compétences », affirme Jérôme Monzein, directeur artistique de cette compagnie spé-cialisée dans les arts du feu. Le tra-vail de Jérôme et de ses compa-gnons s’adapte parfaitement au concept des Nuits. « Nous interve-nons toujours sur l’espace public et le plus souvent dans des sites patri-moniaux. Nous jouons sur les effets visuels liés au feu, à l’éclairage, en créant des univers oniriques ayant

une forte interaction avec l’endroit où nous nous trouvons. Nous met-tons le site en valeur de même qu’il nous met en valeur. »

Depuis sept ans, L’Arche en sel est au catalogue des Nuits romanes, ce qui lui permet d’investir technique-ment sur ses spectacles. « Nous som-

mes assurés d’une douzaine de da-tes dans l’été, soit près d’un quart de notre programmation annuelle, ce n’est pas rien !, fait observer Jé-rôme Monzein. De ce fait, nous pou-vons aller à chaque fois plus loin techniquement et artistiquement. Les Nuits romanes nous ont incon-

testablement aidés à progresser. »

(1) Cet été, L’Arche en sel présentera sa nouvelle création baptisée « Ayazin » : l’histoire d’un papillon dans un jardin ex-traordinaire qui finit en être de feu. À Saint-Georges-des-Coteaux, le 7 juillet. Voir programme.

VITRINE Pour certaines troupes et formations musicales de la région, les Nuits romanes offrent un tremplin pour être mieux connues du public comme des professionnels du spectacle

Plein feu sur les compagnies

Cet été, la compagnie L’Arche en sel présentera sa nouvelle création baptisée « Ayazin ». PHOTO DR

Chaque automne depuis mainte-nant neuf ans, la région Poitou-Cha-rentes lance un appel à proposi-tions artistiques pour rédiger la prochaine affiche des Nuits roma-nes. De plus en plus de compagnies y répondent et le service culturel de la Région doit faire le tri entre quel-que 700 à 800 propositions chaque année. Il s’appuie pour ce faire sur d’autres partenaires comme les di-recteurs de scènes nationales ou d’autres lieux de diffusion qui peu-vent, de leur côté, attirer l’attention sur des artistes dont ils connaissent le travail. Certaines propositions sont rapidement écartées, lorsqu’el-les n’émanent pas de compagnies professionnelles ou lorsqu’elles sont trop intimistes pour la jauge des Nuits dont chaque rendez-vous attire au minimum 400 specta-teurs et parfois 2 000.

Un second tri s’opère ensuite, puis un troisième pour parvenir à sélectionner les compagnies cor-respondant à l’esprit « Nuits roma-nes » et soumettre ce catalogue aux communes d’accueil. Les représen-

tations doivent pouvoir être don-nées dans ou à proximité des édifi-ces romans que l’on cherche à valo-riser.

Le programme doit être éclecti-que. On sait que le public ne se con-tente généralement pas d’une seule soirée durant l’été mais se déplace d’un lieu à l’autre. La sélection se fait donc sur une large palette du spec-tacle vivant : danse, théâtre, con-certs jazz, classique ou musiques actuelles, cirque, art du feu etc. Les Nuits romanes privilégient des spectacles de qualité, ouverts et ac-cessibles, capables de toucher un

large public. Les retours des specta-teurs interrogés chaque année montrent en effet que, pour beau-coup d’entre eux, les Nuits romanes sont la principale occasion de sor-tie culturelle de l’année. Enfin, s’il est à noter que l’événement ac-cueille des compagnies de toute la France et de l’étranger – ce qui per-met le renouvellement du pro-gramme – une attention particu-lière est portée à celles qui sont implantées en Poitou-Charentes, pourvu qu’elles répondent aux cri-tères susnommés. A. M.

Pyramid revient cette année avec le spectacle « Ballet Bar ». DR

SÉLECTION Les troupes programmées sont choisies parmi près de 800 candidats de la région et d’ailleurs

Un choix rigoureux et régional

Le public est invité à prendre des clichés pour participer au concours photo. PHOTO RÉGION POITOU-CHARENTES/ FRANÇOISE ROCH

■ Comme l’an dernier, les Nuits ro-manes invitent le public, non seule-ment à profiter gratuitement des spectacles et de leur cadre patrimo-niaux, mais aussi à participer à un concours photo doté de nombreux lots. À vos appareils, donc, pour cap-ter l’ambiance des nuits 2014, les ar-tistes, les monuments, les partici-pants ou tout autre point de vue, le vôtre au sens propre du terme. Choi-

sissez votre meilleur cliché et adres-sez-le soit :

- par e-mail à [email protected]

- sur Twitter ou Instagram avec le hashtag #Nuits romanes

- via l’application smartphone « Nuits romanes »

Le règlement du concours est en ligne sur le site nuitsromanes.poi-tou-charentes.fr

Contribuez à l’album souvenir

« Les Nuits romanes nous permettent de toucher un public qui ne viendrait peut-être pas nous voir sans cela »

Les Nuits romanes 2014

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JEUDI 19 JUIN 2014WWW.SUDOUE ST.FR

JEUDI 19 JUIN 2014WWW.SUDOUEST.FR Sup_160 2-5 Sup_1602-4

AOÛT 8. Sainte-Gemme. Église Sainte-Gemme. Musique de l’Est avec la compagnie Mohein, « Houloum ». Cirque avec Carré curieux, Cirque vivant !, « Entre nous ».

9. Écoyeux. Église Saint-Vivien. Cir-que avec Avis de tempête, « Au Crépuscule ».

10. Arces. Église Saint-Martin, Cir-que avec Avis de tempête, « En at-tendant la nuit ». Musiques celti-ques avec Inisfree.

11. Salles-sur-Mer. Église Notre-Dame. Musiques latines avec Amarga Menta, « Belleville plage ». Cirque aérien avec O Ultimo Mo-mento, « Ce qui reste ».

12. Beurlay. Église Sainte-Made-laine. Musique actuelle avec G.L.O.B.E. Cie, « Transbal Express ».

13. Geay. Église Notre-Dame de l’As-somption. Gospel avec Bless My Soul. Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu originel ».

14. Rétaud. Église Saint-Trojan. Mu-sique du monde avec Agathe Jazz Quartet.

15. Néré. Église Saint-Pierre-Es-Liens. Musiques latines avec Amarga Menta, « Belleville plage ».

16. Leoville. Église Saint-Christo-phe. Musiques celtiques avec Les Churchfitters. Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu origi-nel ».

17. Saint-Severin-sur-Boutonne. Église Saint-Séverin. Jazz/musique de l’Est avec Lévithan Gispy Band. Arts du feu avec L’Arche en sel, « Ayazin ».

20. Pons. Donjon médiéval. Musi-que contemporaine et danse ver-ticale avec Ensemble Ars Nova et Cie Retouramont, « Different Trains et City Life ».

21. Lussant. Église Saint-Pierre, Cir-que avec Avis de tempête, « Au Cré-puscule ».

22. Saintes. Abbaye aux Dames. Chorale avec Institut français d’Art choral, « Eurochoir ».

22. Bernay-Saint-Martin. Église Saint-Nazaire. Musique du monde avec Djeli Moussa Condé. Arts du feu avec L’Arche en sel, « Ayazin ».

23. Pérignac. Église Saint-Pierre. Musiques celtiques, « Doolin’».

26. Vaux-sur-Mer. Église Saint-Étienne. Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ». Musique actuelle avec G.L.O.B.E. Cie, « Transball Ex-press ».

27. Saint-Georges-de-Didonne. Église Saint-Georges. Cirque avec Carré curieux, Cirque vi-vant !, « Entre nous ». Jazz/musi-que de l’Est avec Les Gosses de la rue.

29. Tonnay-Charente. Église Saint-Étienne. Cirque avec Cirk Vost, « Epicycle ».

30. Trizay. Prieuré Saint-Jean-l’Evangéliste. Musiques latines avec Bartholo Claveria Quintet, Rona Hartner ainsi que Karine Gonzales.

CHARENTE -MARITIME

JUILLET 23. Mortagne-sur-Gironde. Église Saint-Étienne. Jazz et musique de l’Est avec Paris Paname, « LR Swing ». Cirque avec Carré cu-rieux, Cirque vivant !, « Entre nous ».

24. Saint-Thomas-de-Conac. Église Saint-Thomas. Jazz/musique de l’Est avec Léviathan Gipsy Band. Cirque avec Carré curieux, « Entre nous ».

25. Beaugeay. Église Saint-Ger-main. Jazz et musique de l’Est avec Blow Di Vostok, « Le Souffle de l’Est. Arts du feu avec Bilbobasso, « A Fuego Lento ».

27. Saint-Hilaire-de-Villefranche. Église Saint-Hilaire. Musiques clas-siques avec l’Orchestre Poitou-Charentes, « Quintette de cuivres ».

28. La Flotte. Abbaye des Chate-liers. Musiques celtiques avec Les Churchfitters. Cirque avec Bi-vouac Cie, « Le Rêve d’Erica ».

29. Nieul-les-Saintes. Église Saint-Martin. Musiques latines avec Bar-tholo Claveria Quintet, Rona Hart-ner et Karine Gonzales.

30. Preguillac. Église Sainte-Eulalie. Chanson française avec Le Bal Ca-napelli. Danse avec la compagnie E. go, « Catch me ».

30. Saint-Pierre-de-l’Isle. Église Saint-Pierre. Musique de l’Est avec la Compagnie Mohein, « Hou-loum ». Danse avec Cortex, « Wake up ! ».

31. Saint-Porchaire. Église Saint-Por-chaire. Cirque avec Carré curieux, Cirque vivant !, « Entre nous ». Chanson française avec Le Bal Canapelli.

AOÛT 1. Saint-Julien-de-l’Escap. Église Saint-Julien. Musique du monde avec Arat Kilo.

2. Saint-Mande-sur-Bredoire. Église Saint-Brice. Musiques celtiques avec The Brian McCombe Band.

3. Neuvicq-le-Chateau. Église Saint-Martin. Musique de l’Est avec Slo-novski Bal, « Zivi Bili ». Arts du feu avec Zoolians, « Origine ».

04. Aulnay. Église Saint-Pierre de la Tour. Musique classique avec la Compagnie de l’Arène, « Viva Ver-di ».

5. Sablonceaux. Église Notre-Dame de l’Assomption. Musique de l’Est avec la compagnie Mohein, « Hou-loum ». Arts du feu avec Zoolians, « Origine ».

6. Genouillé. Église Notre-Dame de l’Assomption. Jazz et musique de l’Est avec le groupe Léviathan Gipsy Band.

7. Angoulins. Église Saint-Pierre ès Liens. Musique latine avec Opus 31 et Tchanelas, « Chants sa-crés gitans en Provence ». Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu originel ».

7. Échillais. Église Notre-Dame. Cir-que avec 3 X Rien, « Roue libre ». Gospel avec Soul Voices, « Back to the Roots ».

CHARENTE -MARITIME

bonnes volontés pour préparer les lieux, les toasts qui sont servis le soir… On s’y met à 7-8 heures du matin et on en a jusqu’à midi ! C’est l’occasion de remobiliser nos trou-pes », sourit le maire Roland Veaux, en saluant au passage la contribu-tion du boucher local, expert en grillons et boudins (lire ci-dessous).

Coup de projecteur inédit Selon l’édile, l’animation tombe à pic pendant la trêve estivale et met un coup de projecteur inédit sur l’architecture : « Nous avons une belle église, classée. La venue de techniciens fabuleux permet l’illu-mination et une vraie mise en va-leur de notre clocher. Ce sont des spectacles magnifiques. »

Le 22 juillet, le public est convié à une soirée avec concert et spectacle de cirque. Joël Papillaud, maire de Saint-Quentin de Chalais, se rap-pelle « l’engouement terrible » sus-cité en 2011 par la première Nuit or-ganisée aux abords de l’imposante église fortifiée… 450 spectateurs pour une population de 285 habi-tants. Un succès qui a poussé la mu-nicipalité à renouveler l’opération. Et si cette année, la commune fait une pause romane, l’incidence ver-tueuse de la manifestation est à ja-mais gravée dans sa pierre.

L’église de Saint-Quentin, aupa-ravant ouverte en de rares occa-sions, accueille désormais visiteurs et touristes de juin à septembre, avec un accès aménagé pour les personnes en situation de handi-cap. L’autel du XVIIe siècle a été res-tauré. Des professionnels du chant lyrique y font un stage d’été, avec des concerts à la clé. « Notre église était déjà inscrite dans un circuit d’art roman porté par le Pays Sud-Charente. Mais, confesse le pre-mier magistrat, nous n’avions pas forcément conscience de toutes les possibilités qu’offre notre monu-ment. »

ASTRID DEROOST

«Il y a deux ans, nous avions déjà reçu un spectacle des Nuits romanes, grandiose,

génial. Des enfants aux personnes âgées, tout le monde était là, un peu comme autrefois aux frairies. » Con-quis par la première expérience, Gé-rard Delétoile, maire de Baignes-Sainte-Radegonde, a postulé pour un nouveau rendez-vous culturel. Et la Région a choisi la commune du Sud-Charente pour y jouer l’un de ses dix temps forts (lire pages 6 et 7).

Le 11 juillet, au ras de l’abbaye Saint-Etienne, fraîchement restau-rée, Baignes résonnera de notes fla-

mencas avec « L’Amour sorcier », bal-let du compositeur espagnol Ma-nuel de Falla. « Une commune comme la nôtre ne pourrait pas fi-nancer un spectacle de ce niveau-là. Cela amène aussi des gens du dé-partement, de la région… et fait connaître Baignes. Nous attendons 2 000 visiteurs », poursuit l’élu, ravi de montrer que sa ville sait recevoir dans les règles de l’art.

Cette année, une quarantaine de communes de Charente, de toutes tailles, vont s’animer au gré des re-présentations offertes par la Région. Et partout, agents, élus municipaux

et associations sont à pied d’œuvre pour planter le décor avant d’ac-cueillir le public : des parkings à la buvette en passant par les espaces réservés aux temps conviviaux et dé-gustations de produits locaux qui agrémentent la programmation.

Préparatifs collectifs À La Rochette, particuliers ou mem-bres des clubs d’archers, de tennis, du foyer rural, parents d’élèves… s’activent aux côtés de la municipa-lité pour organiser la troisième fête romane. « On a la chance d’avoir un très joli centre avec deux sites histo-

riques : un logis et donc une église en lauses du XIIe siècle. Obligatoire-ment, cela nous touche », confie Anne Péron, bénévole qui concen-tre son énergie sur la préparation du temps gourmand d’après-spec-tacle.

Le maire en est convaincu, au-delà du jour-J, les Nuits créent des liens nouveaux entre les associa-tions et du lien tout court : « Il y a une fierté partagée, glisse Vincent Rin-geade. On a réussi, l’an passé, à faire venir plus de 1 100 personnes dans un village de 560 habitants. On en parle encore. » La commune espère au moins autant de monde le 1er août, pour le concert de la com-pagnie Mohein dont les sons volent de la Mer noire à l’Adriatique.

Même effet rassembleur à Sers où les Nuits vont briller pour la se-conde année consécutive. « L’asso-ciation Sers en fête est la cheville ou-vrière, on fait appel à toutes les

RENDEZ-VOUS Courues pour la qualité des spectacles gratuits, les Nuits romanes ont aussi pour vertu de rassembler les habitants avant et pendant la manifestation. Et de révéler le patrimoine local sous un autre jour

La Charente retient ses NuitsL’abbaye Notre-Dame accueille, encore cette année, un spectacle du festival. PHOTO RÉGION POITOU-CHARENTES/ FRANÇOISE ROCH

Quand reviennent les Nuits roma-nes, Michel Antoine et Isabelle Na-daud, producteurs de lait bio à Saint-Mary en Haute-Charente, profitent du spectacle. Fournis-seurs d’assortiments de fromages pour le festival concocté par les communes, les deux exploitants font le déplacement essentielle-ment pour le plaisir. Cellefrouin, La Rochette à deux reprises…

« Ce n’est pas un marché, nous n’avons pas la charge de l’organi-sation… Nous y allons pour aider et avant tout pour soutenir un beau projet, profiter des specta-cles, le côté culturel nous intéresse beaucoup », confie Michel An-toine.

Découverte de leurs produits À partir de leur production laitière bio, Michel Antoine et Isabelle Na-daud ont développé toute une gamme de produits originaux. La ferme Le Bel Air élabore, outre des fromages variés, blancs battus ou tomes, des yaourts à la lavande, à la cardamome, au gingembre, à l’amande, au citron…

« Le plus gros de notre travail est axé sur les collectivités, les établis-sements scolaires, explique l’ex-ploitant en soulignant l’intérêt de participer aux Nuits. Cela nous fait connaître, on peut espérer que des élus découvrent nos pro-duits. »

Le couple compte, cette année encore, suivre la fête romane, sé-duit par la manifestation qui ma-

rie, comme le dit Michel Antoine, la culture et l’agriculture : « Je trouve très bien d’avoir eu l’idée d’associer les producteurs locaux et les artistes de la région, d’ani-mer dans la campagne de très beaux lieux pas forcément con-nus. On a toujours pris plaisir à as-sister aux spectacles qui sont de très bonne qualité. » Astrid Deroost

SAINT-MARY Michel Antoine et Isabelle Nadaud, producteurs de lait bio, fournissent des assortiments fromagers pour le festival

Producteurs et artistes de concert

Avec Michel Antoine, Isabelle Nadaud veut soutenir cette manifestation qui marie culture et agriculture. PHOTO CHARENTE LIBRE

Satisfait, flatté de voir son travail reconnu, mais pas prêt de lâcher ses recettes… Marc Gérard a dé-croché cette année la troisième place au concours du grillon cha-rentais. La compétition, organisée en mars par la Chambre de mé-tiers de la Charente et l’association de professionnels, alignait 24 ter-rines en apparence identiques.

Les spectateurs des Nuits roma-nes apprécieront sur pièce l’excep-tion sersoise, lors de la dégusta-tion proposée par la mairie après

les représentations du 22 juillet. Il y aura aussi de fameux boudins. À Sers, les grillons du boucher char-cutier sont de toutes les fêtes loca-les et leur renommée a encore grandi depuis la récompense. « C’est de la viande de porc, cou-pée au couteau, mijotée dans la marmite. C’est préparé avec amour, explique-t-il. J’en vendais 40 kilos par semaine, je suis passé à 85 kilos. »

Des mets du terroir Marc Gérard est un presque nou-veau commerçant de 47 ans. Après avoir travaillé comme sala-rié dans la boucherie charcuterie en différents points du départe-ment, il a créé son entreprise à Sers il y a trois ans, dans un local

loué à la municipalité. Il propose depuis la qualité du terroir : bœuf et veau de Chalais, agneau de Con-folens, cochons fermiers de Bar-bezieux. Il approvisionne la can-tine de l’école communale et s’attire des chalands d’au moins dix kilomètres à la ronde. « C’est bien, tout le monde joue le jeu. Il le faut pour qu’une petite bouche-rie tienne dans une petite com-mune, apprécie l’artisan, et les clients sont heureux de manger de la bonne viande. » Aux beaux jours, les vacanciers fréquentent aussi le Panier sersois. Et nom-breux sont les Parisiens et Bretons, confie Marc Gérard, qui repartent avec du grillon charentais dans leurs bagages ! A. D.

Marc Gérard a décroché la troisième place au concours du grillon charentais. PHOTO CLAUDE RICHON

SERS Le boucher charcutier Marc Gérard fera (re)découvrir au public des Nuits ses grillons, primés en mars

Le grillon sera présent au festival

À l’occasion des Nuits romanes, cer-taines communes choisissent d’or-ganiser un marché avec le con-cours du réseau Bienvenue à la ferme et plus globalement des Chambres d’agriculture. « Le mar-ché, c’est un peu un pari. Les gens qui se déplacent pour un spectacle n’imaginent pas toujours remplir de surcroît leur panier, reconnaît Marie-Christine Bazens, animatrice régionale du réseau. Nos produc-teurs cuisinent alors leurs produits pour qu’ils soient consommables sur place. Les Nuits romanes sont en tout cas une occasion supplé-mentaire de se faire connaître. »

Fleur jaune au cœur rouge Parmi le public des Nuits, certains ont déjà repéré cette petite fleur jaune au cœur rouge, logo d’un ré-seau de producteurs présents de-puis plus d’une décennie en Poi-tou-Charentes. « Bienvenue : ce mot veut bien dire ce qu’il veut dire. Chez nous, nous faisons tout pour nous montrer accueillants. Sur les marchés, nous aimons le contact avec la clientèle et expliquer notre démarche de qualité et de traçabi-lité des produits », affirme le viticul-teur Patrick Mallinger, président de Bienvenue à la ferme pour le dé-partement de la Charente.

À l’échelle régionale, ce réseau re-groupe aujourd’hui 290 agricul-teurs engagés dans l’accueil ou la vente directe. On trouve là des fer-mes offrant des chambres et tables d’hôtes, des activités pédagogiques et de loisir associé à la vente directe des produits. « Les agriculteurs adhérents de la marque s’enga-gent sur une charte de responsabi-lité. Ce qu’ils vendent, c’est ce qu’ils ont fait pousser ou fabriqué de A à

Z », précise Marie-Christine Bazens. À la motivation économique de di-versification agricole s’ajoute une volonté de se rapprocher d’un con-sommateur qui, enquête après en-quête, marque sa préférence pour la proximité, la relation avec le pro-ducteur. Les marchés répondent à cette attente et selon Sébastien Fou-

meron, qui fait du canard gras et des volailles du côté de Péré, parti-ciper à des Nuits romanes relève d’une certaine logique. « Ces mani-festations associent culture et pa-trimoine. Or nos produits en font partie. Nous représentons quelque chose du territoire. » A. M.

VENTE DIRECTE Des membres du réseau Bienvenue à la ferme sont présents là où les communes associent des marchés de producteurs aux Nuits

Les marchés fermiers en lumière

Les Nuits romanes associent culture et partimoine, dont les produits fermiers font partie. PHOTO RÉGION POITOU-CHARENTES/FRANÇOISE ROCH

Les producteurs cherchent à se rapprocher des consommateurs à travers les marchés. PHOTO RÉGION POITOU-CHARENTES/FRANÇOISE ROCH

Les Nuits romanes 2014 Les Nuits romanes 2014

Page 5: Nuits romanes en Charente

Sup_160 JEUDI 19 JUIN 2014WWW.SUDOUE ST.FR2-6

Sur le « Requiem » de Mozart, les univers artistiques du Centre cho-régraphique national (CCN) de La Rochelle et de l’Orchestre des Champs-Élysées se sont rencon-trés. Aux dix danseurs hip-hop de la compagnie Accrorap, réunis par le chorégraphe Kader Attou, ré-pondent sur scène dix instrumen-tistes.

« Un break pour Mozart » pro-pose un jeu de résonances entre une expression contemporaine et la musique des Lumières. Une par-tition originale à voir et à entendre en l’abbatiale Saint-Jouin.

Samedi 2 août à partir de 21 h 30.

Les danseurs de hip-hop d’Accrorap répondent aux instrumentistes de l’Orchestre des Champs-Élysées. JOA GARCIA

SAINT-JOUIN-DE-MARNES (79) « Un break pour Mozart » signe la rencontre entre musique classique et danse hip-hop

Break autour de Mozart

Ils étaient 100, parmi les meilleurs chanteurs de gospel au monde, ras-semblés sur la scène de Paris Bercy pour commémorer le 150e anniver-saire de l’abolition de l’esclavage en France. Depuis 1998, les artistes ori-ginaires de différents pays ont don-né des représentations dans les plus grandes salles hexagonales et vendus des dizaines de milliers d’albums. Rencontre de la douleur des esclaves noirs et de la joie de vi-vre des Caraïbes, le gospel touche

par la beauté de ses chants. Gospel pour 100 voix donnera son concert dans l’écrin de l’église abbatiale de Saint-Amant-de-Boixe.

Jeudi 3 juillet à partir de 21 h 30

Les chanteurs vont se réunir dans l’église abbatiale. DR

SAINT-AMANT- DE-BOIXE (16) Gospel pour 100 voix regroupe les meilleurs chanteurs de gospel du monde

100 voix chantent contre l’esclavage

JUILLET 2. Chassiecq. Église Saint-Claud. Cirque avec Avis de tempête « Au Crépuscule ». 3. Roullet-Saint-Estèphe. Église Saint-Cybard. Musiques celtiques avec le groupe The Brian McCombe Band.

3. Saint-Amant-de-Boixe. Église Saint-Amant. Gospel avec Gospel pour 100 voix.

4. Saint-Cybardeaux. Église Saint-Cybard. Musique actuelle avec Midi 12, « La Fanfare électrique ». Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ».

5. Champmillon. Église Saint-Vin-cent. Jazz/Musique de l’Est avec Blow Di vstok, « Le Souffle de l’Est ». Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ».

8. Champniers. Église Sainte Eulalie. Jazz/musique de l’Est avec Paris Pa-name, « LR Swing ». Danse avec Py-ramid, « Ballet Bar ».

9. Dirac. Église Saint-Martial. Musi-que de l’Est avec la Compagnie Mohein, « Houloum ».

10. Louzac-Saint-André. Église Saint-Martin. Musique de l’Est avec Blow Di Vostok, « Le Souffle de l’Est ».

11. Baignes-Sainte-Radegonde. Église Saint-Etienne. Flamenco avec l’Orchestre Poitou-Charentes et El Faruco, « L’Amour sorcier ».

12. Fléac. Église Notre-Dame. Musi-que de l’Est avec Blow Di Vostok, « Le Souffle de l’Est ». Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ».

18. Vars. Église Saint-Denis. Musi-ques classiques avec l’Orchestre des Champs-Élysées, « Trio à cor-des ».

19. Angoulême. Cathédrale Saint-Pierre. Gospel avec Quartet Manu Vincent and friends.

20. Segonzac. Église Saint-Pierre. Musiques celtiques avec Inisfree. Arts du feu avec L’Arche en sel, « Ayazin ».

22. Sers. Église Saint-Pierre. Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ». Musi-que de l’Est avec la compagnie Mohein, « Houloum ».

23. Mouthiers-sur-Boëme. Église Saint Hilaire. Musique du monde avec Quatuor Balkanes, « Messem-vria, du profane au sacré ». Cirque avec Avis de tempête, « Au crépus-cule ».

24. Bonnes. Église Saint-Pierre et Sainte-Radegonde. Musique de l’Est avec la compagnie Mohein, « Houloum ».

25. Cellefrouin. Église Saint-Nicolas. Jazz/musique de l’Est avec Paris Pa-name, « LR Swing ».

26. Puymoyen. Église Saint-Vincent. Danse avec Tango Sumo, « 1er Round ». Jazz et musique de l’Est avec Paris Paname, « LR Swing ».

27. Hiersac. Église Saint-Thomas. Musique actuelle avec G.L.O.B.E. Cie, « Transbal Express ». Danse avec la compagnie E. go, « Danser la si-lence… d’une histoire ».

EN CHARENTE

Entre pyrotechnie, musique et vi-déo… « Migrations » est un nou-veau cycle de créations du Groupe F, le théâtre des lumières. La compagnie nomade, connue pour ses prouesses pyrotechni-ques, invente ici un langage poly-

morphe, contemporain et at-trayant, mêlant acteurs de lumière, vidéo monumentale, composi-tions sonores originales, flammes, effets spéciaux, décors…

À voir, après la prestation de Nguyen Viet Trung, jeune pianiste virtuose originaire du Vietnam, à l’Abbaye de Saint-Savin, fleuron de l’art roman, classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour son en-semble de peintures murales.

Samedi 28 juin à partir de 21 h 30.

Le Goupe F invente un langage polymorphe. PHOTO DR

SAINT-SAVIN- SUR-GARTEMPE (86) « Migrations » du Groupe F donne le coup d’envoi du festival

Quand la pyrotechnie rencontre la musique

Magie du cirque revisitée par la mise scène céleste et lumineuse de la compagnie Deus Ex Machina. Histoire d’astres et d’hommes, « Galiléo » est un spectacle dont l’ac-tion s’organise autour d’une sphère géante suspendue dans la nuit.

Les acrobates accomplissent de grands numéros aériens rarement présentés en extérieur : corde lisse, corde volante, mât chinois pendu-laire et danse aérienne. Un specta-cle à suivre, le nez dans les étoiles dans l’enceinte de l’abbaye Saint-Sauveur.

Samedi 19 juillet à partir de 21 h 30.« Galiléo » est une histoire d’astres et d’hommes. PHOTO DR

CHARROUX (86) La compagnie revisite l’art du cirque avec une mise en scène céleste

Deus Ex Machina va faire son cirque

Sous la direction musicale de Phi-lippe Nahon, l’ensemble Ars Nova présente deux œuvres phares du compositeur Steve Reich, explora-teur du courant musical répétitif et minimaliste : « Different Trains » pour quatuor à cordes et « City Life » pour 18 musiciens.

Les partitions sont associées à la danse spectaculaire et verticale de la compagnie Retouramont. Cette troupe, aux chorégraphies singuliè-res, propose un dialogue entre le corps et le monumental. La pratique de l’escalade à haut niveau ouvre, aux artistes, une infinie diversité de mou-vements. Rendez-vous au donjon.

Mercredi 20 août à partir de 21 h 30. L’ensemble Ars Nova présente deux œuvres du compositeur Steve Reich. PHOTO DR

PONS (17) La Cie Retouramont et l’ensemble Ars Nova mêle musique contemporaine et danse verticale

Entre corps et monumentsLes dix temps forts dans la région

Page 6: Nuits romanes en Charente

Sup_160JEUDI 19 JUIN 2014WWW.SUDOUEST.FR 2-7

De la magie suspendue, du rêve en flamme au donjon… Ce sont les ingrédients du spectacle « Au fil du feu », proposé par la compa-

gnie de danse La Salamandre. Drapés dans leurs costumes blancs, les artistes évoluent au fil d’une chorégraphie originale à différentes hauteurs pour mettre pleinement en valeur le monu-ment. Au site castral du Haut-Clairvaux.

Vendredi 5 septembre à partir de 21 h 30

SCORBÉ-CLAIRVAUX (86) La compagnie de danse La Salamandre évolue en hauteur

Les arts du feu sur un fil

La compagnie La Salamandre présente « Au fil du feu ». PHOTO PATRICK WILLEMS

29. Magnac-Lavalette-Villars. Église paroissiale Saint- Étienne. Danse avec Tango Sumo, « 1er Round ».

31. Nanclars. Église Saint-Michel. Musique du monde avec Djeli Moussa Condé.

AOÛT 1. La Rochette. Église Saint-Sébas-tien. Musique de l’Est avec la cie Mohein, « Houloum ».

2. Blanzac-Porcheresse. Église Saint-Arthémy. Musiques celti-ques avec Doolin’. Cirque avec 3 X Rien, « Roue libre ».

3. Étagnac. Église Saint-Pierre aux Liens. Gospel avec Gospel Trave-lers. Cirque avec 3 X Rien.

5. Lesterps. Église abbatiale Saint-Pierre. Musiques celtiques avec Les Churchfitters. Arts du feu avec Manda Lights, « Sûrya, feu originel ».

6. Paizay-Naudouin-Embourie. Église Saint-Genis. Danse avec Cortex, « Wake up ! ». Musiques la-tines avec Amarga Menta, « Belle-ville plage ».

6. Aubeterre-sur-Dronne. Église souterraine Saint-Jean. Musique du monde avec Barbara Furtuna, « Voix corses ».

7. Genac. Église Saint-Pierre. Musi-ques celtiques avec The Brian McCombe Band.

9. Saint-Michel. Église Saint-Mi-chel-D’Entraygues. Musique ac-tuelle avec G.L.O.B.E. Cie.

12. Saint-Saturnin. Église de Saint-Saturnin. Chanson française avec Le Bal Canapelli.

13. Chasseneuil-sur-Bonnieure. Église Saint-Saturnin. Jazz/musi-que de l’Est avec Paris Paname, « LR Swing ». Cirque avec O Ulti-mo Momento, « Ce qui reste ».

14. Ronsenac. Église Saint-Jean-Baptiste. Jazz/musique de l’Est avec Les Gosses de la rue. Arts du feu avec Manda Lights.

16. La Couronne. Abbaye de La Cou-ronne. Chœur des soirées lyri-ques de Sanxay.

19. Barbezieres. Église Saint-Mar-tin. Gospel avec Soul Voices, « Back to the Roots.

20. La Forêt de Tesse. Église Saint-Junien. Gospel avec Soul Voices.

23. Marthon. Tour du Breuil. Cir-que avec 3 X Rien, « Roue libre ». Chanson française avec Greg Bô Swing Opéra.

25. Jarnac. Église Saint-Pierre. Mu-sique du monde avec Arat Kilo.

25. Barbezieux-Saint-Hilaire. Église Saint-Mathias. Musique de l’Est avec Urs Karpatz, « Chants et mu-siques tziganes ».

SEPTEMBRE 06. Aubeterre-sur-Dronne. Église souterraine Saint-Jean. Musique du monde.

12. Saint-Sulpice-de-Cognac. Église Saint-Sulpice. Jazz/musique de l’Est. Arts du feu.

EN CHARENTE

Portés par la musique acoustique jouée en direct, les huit acrobates de Cirkvost s’affairent et action-nent les rouages, poulies et engre-nages de leur immense nef, afin de lancer la machine… Les mou-vements cycliques du mécanisme les entraînent dans des situations diverses où l’urgence est une is-sue, la chute, une angoisse et l’en-vol, une nécessité. Autre cirque, dans un univers proche de la bande dessinée, la voltige, portée par différentes techniques aérien-nes, devient un langage dans « Épi-cycle »… À voir à l’église Saint-Etienne.

Vendredi 29 août à partir de 21 h 30 Les acrobates actionnent les rouages et les poulies de leur immense nef. PHOTO WILFRIED SCHICK

TONNAY-CHARENTE (17) Huit acrobates expérimentent différentes techniques aériennes

Cirkvost défie les lois de la gravité avec « Épicycle »

Né de la rencontre entre l’artiste Nano, la compagnie Aérosculpture et la compagnie des Quidams, « En-volée chromatique » est un opéra urbain monumental. Une fabri-que à rêves portée par une musi-que puissante et envoûtante. Le spectacle se déroule au-dessus et au milieu du public. Aérien, so-nore, tactile, poétique et visible de toutes parts, ce show interactif se transforme en feu d’artifice théâ-tralisé.

À la fin de la représentation, le public sera invité à déambuler dans les rues de Melle vers la mise en lumière exceptionnelle des trois églises romanes : Saint-Hi-

laire, Saint-Pierre et Saint-Savinien. Rendez-vous place Bujault et Triade romane.

Samedi 13 septembre à partir de 21 h 30.

« Envolée chromatique » est un opéra urbain. PHOTO DR

MELLE (79) « Envolée chromatique » viendra clore le festival avec un spectacle aérien, sonore et interactif

Une envolée vers l’opéra

Quelque 40 choristes, sous la direc-tion de Stefano Visconti, entourent Luca Lombardo (ténor) et Emma-nuelle Zoldan (mezzo-soprano). Au programme, de grands airs d’opéra tels que des extraits de Tosca (« E lucevan le stelle »), de Puccini, des « Contes d’Hoffmann » (air de Klein-zack) et de « La Grande Duchesse de Gérolstein » d’Offenbach, de « Car-men » – « Habanera » –, de Bizet, une adaptation pour chœur de « West Side Story », de Bernstein, et le chœur des esclaves de Nabucco de Verdi.

Après le festival d’Aix-en-Provence et les Chorégies d’Orange, festival d’art lyrique, Les Soirées lyriques de Sanxay investissent en août l’éton-nant décor de l’abbaye Notre-Dame.

Samedi 16 août à partir de 21 h 30

Emmanuelle Zoldan (mezzo-soprano) sera accompagnée par 40 choristes. PHOTO DR

LA COURONNE (16) Une quarantaine de choristes reprennent des extraits d’œuvres célèbres à l’occasion des Soirées lyriques de Sanxay

Comme un air d’opéra

En plein air, à deux pas de l’abbaye Saint-Etienne, 15 musiciens dirigés par Jean-François Heisser, directeur artistique de l’Orchestre Poitou-Charentes, vont interpréter

« L’Amour sorcier », une œuvre du compositeur espagnol Manuel de Falla.

Farruco, héritier prodige d’une dynastie de danseurs andalous, et Antonia Contreras, chanteuse de flamenco traditionnel, font égale-ment partie du spectacle.

Le ballet raconte l’histoire d’une jeune gitane, Candelas , hantée par un ancien amour qui surgit cha-que nuit comme un spectre et qu’elle cherche à exorciser.

Vendredi 11 juillet, à partir de 21 h 30.

Antonia Contreras, chanteuse de flamenco traditionnel, sera accompagnée par 15 musiciens pour interpréter « L’Amour sorcier». PHOTO DR

BAIGNES-SAINTE-RADEGONDE (16) « L’Amour sorcier » raconte l’histoire d’une gitane hantée par un ancien amour

Sur un air de flamenco

Les dix temps forts dans la région

Page 7: Nuits romanes en Charente

RÉGION POITOU-CHARENTES

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