nr · la mort de houari boumediene, alors que le journal el watan qua-lifie le défunt de...

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LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Si les populations en sont amenées à ne pas pouvoir trancher, pire encore à douter de tout et de tous, fatale- ment toute la classe politique sera frappée du discrédit car il leur apparaîtra que ceux qui les gouvernent et ceux qui aspirent à les gouverner ne possèdent aucune légiti- mité qu’ils parviennent au pouvoir ou qu’ils en restent en dehors. Malheureusement, même pour parler d’éco- nomie, ce sont les politiques des partis qui en parlent et non les économistes. De tous côtés, les regards partisans ciblent les futures élections, les futurs intérêts à en reti- rer, les dividendes à retirer de la crise, et les implications du meilleur usage à faire de la crise. Cela fait une belle jambe aux familles de ceux qui continuent à tomber pour nous protéger que l’on leur dise que la paix est re- venue, ou que X a gagné le privilège d’aller siéger au Parlement. Toute approche explicative et justificatrice de ce qui a été fait dépend de la distance qui sépare son auteur du pouvoir. Plus près, c’est la sublime louange, plus loin c’est la critique radicale. Y a-t-il des convictions dans chaque approche exprimée ? Pourquoi toute dé- marche gouvernementale est-elle présentée comme la seule démarche pour réaliser la paix entre tous les Algé- riens alors que nombre de personnalités et d’analystes non alignés sur le pouvoir se félicitent que les forces de sécurité n’aient pas gardé l’arme au pied ? De la même façon, les programmes présentés dénotent une posture de critique ou de correction, ce qui normalement relève du «normal». Il y a quand même un grave problème de responsabilisation des cadres des partis. On ne voit pas trop les économistes prendre le pas sur les politiques alors que ces derniers ne s’expriment pas trop au sein de la classe politique, au sein également des élites, qui lie les appréciations à sa propre position par rapport au pouvoir. Nous pourrions dire ainsi que c’est pratique- ment de l’inconscience que dans un contexte aussi grave, nous puissions encore contribuer à entretenir la crise et à n’adopter que des positions qui soient conformes à nos intérêts politiciens. Le pouvoir ou plutôt ceux qui gravitent autour en sont toujours à porter aux nues les démarches du pouvoir tandis que ceux qui sont éloignés de la sphère du pouvoir ne font qu’assombrir leur vision de ce qui est fait par le pouvoir. Comment dans ces conditions les populations pourraient-elles trancher entre ceux qui disent que tout est blanc et ceux qui disent toujours que tout est noir. S. I. Tout dépend de la distance politique ©New Press L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4450 - Lundi 8 octobre 2012 - Prix : 10 DA NR Chadli victime de la rente pétrolière Ligue Après Android Market sur Google et iPhone, La NR lance l’application iPad pp. 2-3 Paiement des rançons Les Etats-Unis blâment les Européens p. 6

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Page 1: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

LA

LLAA NNOOUUVVEELLLLEE RRÉÉPPUUBBLLIIQQUUEE

Si les populations en sont amenées à ne pas pouvoirtrancher, pire encore à douter de tout et de tous, fatale-ment toute la classe politique sera frappée du discréditcar il leur apparaîtra que ceux qui les gouvernent et ceuxqui aspirent à les gouverner ne possèdent aucune légiti-mité qu’ils parviennent au pouvoir ou qu’ils en restenten dehors. Malheureusement, même pour parler d’éco-nomie, ce sont les politiques des partis qui en parlent etnon les économistes. De tous côtés, les regards partisansciblent les futures élections, les futurs intérêts à en reti-rer, les dividendes à retirer de la crise, et les implicationsdu meilleur usage à faire de la crise. Cela fait une bellejambe aux familles de ceux qui continuent à tomberpour nous protéger que l’on leur dise que la paix est re-venue, ou que X a gagné le privilège d’aller siéger au

Parlement. Toute approche explicative et justificatrice dece qui a été fait dépend de la distance qui sépare sonauteur du pouvoir. Plus près, c’est la sublime louange,plus loin c’est la critique radicale. Y a-t-il des convictionsdans chaque approche exprimée ? Pourquoi toute dé-marche gouvernementale est-elle présentée comme laseule démarche pour réaliser la paix entre tous les Algé-riens alors que nombre de personnalités et d’analystesnon alignés sur le pouvoir se félicitent que les forces desécurité n’aient pas gardé l’arme au pied ? De la mêmefaçon, les programmes présentés dénotent une posturede critique ou de correction, ce qui normalement relèvedu «normal». Il y a quand même un grave problème deresponsabilisation des cadres des partis. On ne voit pastrop les économistes prendre le pas sur les politiques

alors que ces derniers ne s’expriment pas trop au sein dela classe politique, au sein également des élites, qui lieles appréciations à sa propre position par rapport aupouvoir. Nous pourrions dire ainsi que c’est pratique-ment de l’inconscience que dans un contexte aussigrave, nous puissions encore contribuer à entretenir lacrise et à n’adopter que des positions qui soientconformes à nos intérêts politiciens. Le pouvoir ou plutôtceux qui gravitent autour en sont toujours à porter auxnues les démarches du pouvoir tandis que ceux qui sontéloignés de la sphère du pouvoir ne font qu’assombrirleur vision de ce qui est fait par le pouvoir. Commentdans ces conditions les populations pourraient-ellestrancher entre ceux qui disent que tout est blanc et ceuxqui disent toujours que tout est noir. SS.. II..

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SOFIANE IDJISSA

WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4450 - Lundi 8 octobre 2012 - Prix : 10 DA

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Chadlivictimede la rentepétrolière

Ligue

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Paiement des rançons

Les Etats-Unisblâmentles Européens

pp.. 66

Page 2: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

Sous le titre «l'Algérie perdl'homme de l'ouverture», le quo-tidien arabophone Al Khabar arelaté le parcours de 13 ans deChadli à la tête de l'Algérie, sou-lignant la «magnanimité del'homme» durant la Révolutionet son «engagement» au lende-main de l'indépendance. Le jour-nal a qualifié Chadli d'un «desplus intègres militaires au seindu pouvoir», mettant en exergue«l'estime» qui lui était vouée pourses «qualités morales et sagrande humilité». Le quotidien a rappelé quel'époque de Chadli avait débutéun certain 7 février 1979 par une«période faste» pour se terminerun 11 janvier 1992 par une «criseaiguë». Sous le titre «Le père dumultipartisme est mort», le jour-nal Ennahar s'est intéressé à lapersonnalité du défunt qui était«élégant et sportif», en se basantsur des témoignages recueillisauprès des dirigeants et des per-sonnalités qui l'avaient côtoyées. Dans l'éditorial du journal EchChaab, la directrice de la publi-cation, qui était chargée de com-munication à la présidence, arendu un vibrant hommage àl'ancien chef de l'Etat «qui tenaità être informé de tout ce qui sepassait en Algérie, en dépit destentatives de certains de lui ca-cher des vérités», témoigne-t-elle. L'éditorial de la publicationAl Fadjr relate également la pé-riode de Chadli, marquée no-tamment par le rétablissementdes relations diplomatiques avecle Maroc et l'abandon du socia-lisme comme mode de gestion.Le même journal a rappelé aussique Chadli a été le premier pré-sident de l'Algérie indépendanteà effectuer une visite officielleen France. Sous le titre «Chadli, l'aimé desAlgériens et le père de la démo-cratie», le quotidien arabophoneEch Chourouk n'a pas tarid'éloges sur le défunt présidentqui avait fait «pleurer par sonhumilité le théologien Cheikh Al-Ghazali», alors recteur de l'uni-versité Emir Abdelkader deConstantine.

Le tabloïd a également soulignéque c'est sous le règne de Chadlique l'Etat palestinien a été pro-clamé en Algérie, ajoutant que ledéfunt s'était opposé à l'impli-cation de l'armée algériennedans la première guerre du Golfe(invasion du Koweït par l'Irak en1990). Le quotidien francophone La Tri-bune, qui a titré sur «l'hommede la première Constitution li-bérale de l'Algérie», a relevé queChadli est décédé un 6 octobre,soit en pleine commémorationdes événements du 5 octobre1988. Abondant dans le mêmesens, Le Soir d'Algérie note quec'est «le dernier octobre deChadli», tout en publiant des té-moignages de personnalités quil'avaient connu. Pour l'Expression, «le pionnierdes réformes» a été «le premierprésident algérien à démission-ner», relevant que l'ancien chefd'Etat «n'avait pas été épargnépar la médisance de ses détrac-teurs». «Il est clair qu'il aura subiplus que quiconque les méfaitsde la rumeur qu'utilisaient sansvergogne certains cercles», écritl'éditorialiste qui a rappelé les«attaques ciblant sa vie privéeet ses proches». Le quotidien El Moudjahid, quiouvre avec le message de condo-léances du président de la Ré-publique, Abdelaziz Bouteflika, arappelé que «Chadli aura ac-compagné le processus démo-cratisation du pays». Selon ElMoudjahid, le défunt présidentavait insisté auprès de son édi-teur que l'ouvrage sur ses mé-moires paraisse le 1er novembre2012, à l'occasion du 58e anni-versaire du déclenchement dela guerre de Libération. Le quotidien Liberté a, pour sapart, relaté le parcours deChadli, arrivé au pouvoir aprèsla mort de Houari Boumediene,alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'uneépoque trouble». «Après 13 ansde règne et 20 ans après son dé-part volontaire ou forcé des af-faires, Chadli reste un person-nage qui divise les Algériens. Unhomme qui suscite la contro-verse», estime El Watan. Le Quo-tidien d'Oran abonde dans lemême sens, le qualifiant cepen-dant d'homme plutôt «simple,proche de la timidité, mais d'unegrande sincérité». Le même jour-nal rappelle que la générationde Novembre tire sa révérence,après la disparition successive-ment en 2012 de AbdelhamidMehri, Ben Bella, Pierre Chauletet Chadli.

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Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

Infrastructures Ghoul : «Les liaisons vers le port de Cherchellimpératives.»

Région MenaParticipation d'une délégationparlementaire algérienne à un séminairesur les réformes économiques.

Salon Le 6e Salon international duvéhicule industriel du 8 au 13 octobre à Alger.

Enterrement de l’ancienprésident Chadli Bendjedid au cimetière d’El-Alia (Alger).

algérie-otan aujourd’hui

actuelLa NR 4450 – Lundi 8 octobre 2012

2Le chiffre du jour

Plus de 35 000 lignes téléphoniques prochainementtransférées vers le multi-service.

travaux publics

� La dépouille mortelle du président Bendjedid drapée de l’emblèmenational. (Photo > New Press)

industrie

Le témoignage de Me Miloud Brahimsur feu Chadli Bendjedid

, La presse nationale arendu hommage à l’ancienprésident de la Répu-blique Chadli Bendjedid,qualifié «d'homme de l'ou-verture» et «père du mul-tipartisme» en Algérie. LesUne de l'ensemble destitres sont accompagnéesde la photo du défunt pré-sident, avec des titres enmanchette annonçant sondécès, samedi soir à l'hô-pital Mohamed-Seghir-Nekkache (Aïn Naâdja).

La presse nationale rend hommageà l’ancien président Chadli Le président Bouteflika

signe le registre decondoléances suite audécès de l'ancienprésident ChadliBendjedid

Le président AbdelazizBouteflika a signé dimanche leregistre de condoléances suiteau décès, samedi, de l'ancienprésident de la République,Chadli Bendjedid, dont ladépouille est exposée au Palaisdu peuple pour un dernierhommage. Voici le texte écritpar le président de laRépublique sur le registre decondoléances: «Au nom deDieu le Clément etMiséricordieux, avec ladouloureuse disparition de sonancien président, le moudjahidChadli Bendjedid, l'Algérie perdun de ses vaillants et bravesenfants qui ont honoré leursengagements devant Dieu. Lesréalisations qui jalonnent leparcours riche de cet hommequi a toujours servi son pays etson peuple en tant quemoudjahid, chef militaire etPrésident, resteront à jamaisdans les cœurs et les esprits deses compagnons, de tous lesAlgériens, des enfants desNations arabo-musulmanes etde tous ceux qui ont lutté etcontinuent de lutter à travers lemonde pour la liberté. C'estune grande perte mais telle estla volonté de Dieu. C'est avec résignation devant Savolonté que je prie Dieu LeTout-Puissant d'accorder ànotre défunt Sa SainteMiséricorde, de l'accueillir enSon Vaste Paradis et d'assistersa famille en cette pénibleépreuve. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons».

Le SG de la Ligue arabeadresse sescondoléances auprésident Bouteflika

Le secrétaire général de la Liguearabe, Nabil El-Arabi a adresséhier un message decondoléances au présidentBouteflika à la suite du décès,samedi, de l'ancien présidentChadli Bendjedid. Le SG de laLigue arabe a évoqué dans sonmessage les hauts faits duprésident Bendjedid «qui étaitl'un des héros de la Guerre deLibération nationale et l'un deses valeureux dirigeants qui ontcontribué à promouvoirl'Algérie sur la voie dumultipartisme, la démocratie etle développement». Le SG de laLigue arabe a décrété en cettedouloureuse circonstance undeuil de 3 jours depuis hierdimanche et la mise en bernedu drapeau de l'institutionpanarabe.

RR EE PP ÈÈ RR EE

�� DDaannss uunn eennttrreettiieenn aaccccoorrddéé àà llaa CChhaaîînnee IIIIII de la Radio algérienne dontil était l’invité de la rédaction, Maître Miloud Brahimi a livré sontémoignage sur feu le président Chadli Bendjedid. Ancien président dela Ligue algérienne des droits de l’Homme (Ladh), il insiste sur sarencontre avec le président Chadli – il est, pense-t-il, la premièrepersonne à avoir revu le président deux mois après sa démissionintervenue en janvier 1992. Au cours de cette rencontre, Chadli lui a ditqu’il avait démissionné de son propre chef et que personne ne l’avaitobligé à partir. Selon la version donnée par Me Miloud Brahimi, ChadliBendjedid pensait que c’était lui qui avait organisé les élections du 26décembre 1991 et il ne voulait pas se déjuger en les annulant parce quedes institutions et une grande partie de la société civile refusaient cesrésultats. Il a estimé de son devoir patriotique, poursuit Me MiloudBrahimi, de se retirer pour laisser les choses se développer comme ellesdevaient l’être. ««IIll mm’’aavvaaiitt ddiitt,, rraappppoorrttee ll’’aavvooccaatt,, que lui même avait essayé de faire ensorte que les élections n’aboutissent pas à la victoire du FIS», ajoutantque «s’il y a le moindre risque que le FIS gagne les élections, je prendssur moi de les différer». L’avocat révèle que des gens sont allés dire àChadli qu’il n’y avait aucun risque que le FIS gagne les législatives. Pour Me Miloud Brahimi, l’Histoire retiendra que c’est sous Chadli queles ligues des droits de l’Homme ont été reconnues en Algérie. Il a citél’exemple de la Constitution de février 1989 qui avait mis fin au régimedu parti unique et introduit le pluralisme politique et syndical,l’ouverture du champ médiatique. Selon Me Miloud Brahimi, Chadli étaitréellement pour la démocratisation de l’Algérie. MMee MMiilloouudd BBrraahhiimmii ddoonnnnee ssoonn ooppiinniioonn sur les événements d’octobre1988 qui furent une tragédie à laquelle personne ne s’attendait, laquelleexprimait un ras-le-bol. Il reconnaît à Chadli le mérite d’avoir procédé àla libération de centaines, pour ne pas dire de milliers, de jeunes quiavaient été arrêtés lors de ces événements. Il fut enfin, conclut MeMiloud Brahimi, le premier chef d’État à avoir condamné publiquementla torture qui a été pratiquée durant les événements d’octobre 1988.

LLaakkhhddaarr AA..

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Ce putsch militaire qui sera quali-fié plus tard par son leader, le co-lonel Houari Boumediène, «de re-dressement révolutionnaire» verrala création d’un Conseil de la révo-lution. Chadli Bendjedid seramembre de ce Conseil jusqu’aujour du décès de Houari Boume-diène un certain 27 décembre1978. En janvier 1979 Chadli Bend-jedid sera désigné secrétaire géné-ral du FLN, alors parti unique. Cedernier le désignera comme soncandidat unique à l’élection prési-dentielle. Chadli Bendjedid seraalors le premier président de l’Al-gérie indépendante proposé parle FLN après le coup d’Etat mili-taire de juin 1965.En 1979, l’année où Chadli Bendje-did devenait président de la Ré-publique, la population algériennedépassait les 18 millions d’habi-tants, soit huit millions de plusqu’en 1962, année de l’indépen-dance du pays. Quelques moisaprès son investiture, Chadli Bend-jedid fera face à l’une des plus im-portantes contestations juvénilesjamais connues depuis la contes-tation estudiantine de 1968. Desdizaines de milliers de lycéens des-cendirent dans les rues à traversle pays pour contester l’introduc-tion de l’histoire et de la géogra-phie dans les épreuves du bac.Après plusieurs jours de manifes-tations et d’affrontements avec lesforces de l’ordre, le nouveau Pré-sident décida d’annuler l’histoireet la géographie des épreuves dubac. Les jeunes venaient de réali-

ser leur première victoire sur lerégime du parti unique. Quelquesmois plus tard, c’est au tour desétudiants en Kabylie de se révolter.Une décision prise au mois demars de l’année 1980 par le wali deTizi Ouzou d’interdire une confé-rence de Mouloud Mammeri met-tra le feu aux poudres. En réac-tion toute la Kabylie va se révolter.Ce mouvement sera soutenu du-rant plusieurs semaines par plu-sieurs autres universités à traversle pays. Chadli Bendjedid faisaitalors face à l’une de ses plusgraves crises politiques de sondébut de règne. Mais les premierssignaux envoyés par les jeunes del’époque assoiffés de changementn’ont pas été perçus par le régimeen place. Contre toute attente cesmouvements de contestationsvont radicaliser la politique duFLN qui décida d’instituer l’article120 qui obligea tous les cadres etfonctionnaires dans les institutionsde l’Etat et les entreprises pu-bliques d’adhérer au FLN s’il veutaspirer à des fonctions supé-rieures. Cet article ouvrira grandesles portes à l’opportunisme et à lamédiocrité. Et pour renforcer sonemprise sur les universités, le partiunique décide de mener une poli-tique d’arabisation accélérée. Unepolitique qui se fera au détrimentde la qualité de l’enseignementdispensée à l’époque et ouvriragrandes les portes à «l’importa-tion» de centaines d’enseignantsdu Moyen Orient et du Pakistanqui ramenèrent aussi dans leursbagages les idéologies intégristeset «takfiristes». En tant qu’ancien militaire, ChadliBendjedid n’avait pas d’autreschoix que de suivre les orienta-tions du puissant appareil du FLNde l’époque. Si sur le plan poli-tique les choses paraissaientsimples avec le FLN, sur le planéconomique la situation semblaitbien plus complexe. A la fin de l’année 1978, année dudécès du président Houari Bou-mediène, la dette extérieure del’Algérie dépassait déjà les 13,5milliards de dollars. Selon les ana-lystes l’Algérie était déjà lourde-ment endettée en 1978. Cet endet-tement serait la conséquence de lapolitique de «l’industrie industria-lisante» menée par l’équipe deHouari Boumediène. En dollar

constant, le stock de la dette de1978 serait équivalent à plus de26 milliards de dollars actuelle-ment.En 1979 la situation économiquedu pays était loin d’être encoura-geante. L’agriculture dominée parles domaines autogérés et les co-opératives agricoles de la révolu-tion agraire arrivaient difficilementà alimenter le marché en fruits etlégumes et viandes rouges etblanches. Les gigantesques com-plexes industriels fraîchementconstruits ne pouvaient répondreà la demande nationale en biens deconsommations courants et du-rables. Le monopole étatique surl’activité économique et commer-ciale a ouvert le champ à d’impor-tantes pénuries. Face à cette si-tuation explosive, Chadli Bendje-did décide alors de lancer sonfameux programme anti pénurie(PAP). Les Algériens vont alors dé-couvrir dans les fameux centrescommerciaux étatiques les ba-nanes du Costa Rica et le fromagerouge français. Au profit desjeunes, Chadli Bendjedid décideaussi d’annuler l’autorisation desortie du territoire national et aug-mente l’allocation touristique. En-couragé par une hausse impor-tante des prix du baril de pétrolesur les marchés mondiaux, ChadliBendjedid lancera d’importantsprogrammes de construction delogements sociaux, d’infrastruc-tures de base et socioculturelles.Bendjedid mènera aussi un ambi-tieux plan de désendettement dupays. La dette extérieure de l’Algé-rie baissera à 14 milliards de dol-lars en 1984. Mais les réformeséconomiques menées par le Prési-dent ont été timides. Ces réformesne pouvaient êtres efficaces sansréformes politiques. Le puissantappareil du FLN s’opposait àl’époque à toutes réformes poli-tiques profondes.En 1986 et suite à une guerre desprix menée par l’Arabie Saouditele baril de pétrole va descendresous la barre des 14 dollars alorsqu’il avait dépassé les 27 dollarsune année plus tôt. Les recettesdes exportations des hydrocar-bures ne seront que de 7,90 mil-liards de dollars en 1986. Une gravecrise financière frappera auxportes de l’Algérie. Elle allait durerplus de 14 ans. En 1988 la dette ex-

térieure du pays avoisinera les23,5 milliards de dollars. Pressépar les institutions financière inter-nationales,, Chadli Bendjedid doitrapidement mener de profondesréformes politiques et écono-miques. Mais le FLN s’oppose àtoute ouverture politique ou re-mise en cause «des acquis du socialisme». Lesmonarchies du Golfe réchignentà venir en aide à l’Algérie. Seul ledéfunt leader libyen, MouammarEl- kadhafi accepte d’aider financiè-rement l’Algérie en contrepartied’une Union entre les deux pays.L’Appareil du FLN accepte et lancele débat autour de cette proposi-tion libyenne au sein de ses struc-tures politiques au milieu de l’an-née 1988. Cette année là, l’Algériecomptait 24 millions d’habitants. Octobre 1988, le régime est dansune impasse. La rue se révolte uncertain 5 octobre 1988. ChadliBendjedid demande à l’armée d’in-tervenir pour rétablir l’ordre. Il yaura beaucoup de morts et deblessés. La révision de la Constitu-tion de 1988 ouvre la voie au mul-tipartisme. L’Armée nationale po-pulaire est appelée pour marquersa neutralité. Le FLN n’est plus leparti du pouvoir. En 1989 Chadli Bendjedid tente delancer d’importantes réformeséconomiques et politiques. Le prixmoyen du baril de pétrole arrivedifficilement à dépasser les 18 dol-lars en 1989 à un moment où ladette extérieure avoisinait les 28milliards de dollars en 1990. A la fin de l’année 1989, le mondeassista à la chute du mur de Ber-lin et du bloc communiste. En 1990et sur le plan politique, le FIS dis-sous venait de gagner les pre-mières élections locales pluralistesdepuis l’indépendance du pays.Le mois d’août 1990 verra l’Irakenvahir le Koweït. Menée entreautres par le FIS dissous, la rue al-gérienne prendra position avecl’Irak. En adoptant une positionde neutralité lors de cette pre-mière guerre du Golfe, le gouverne-ment algérien ne pouvait pré-tendre à aucune aide financièreinternationale à l’avenir. Pour long-temps les monarchies du Golfe re-procheront à l’Algérie sa positionsuite à l’occupation du Koweït parl’Irak. Au mois de mai de l’année1991, le FIS dissous lance sa grèveinsurrectionnelle. Au mois de juinde la même année, Chadli Bendjeproclame l’état d’urgence et dé-cide du report des élections légis-latives. Le 11 janvier 1992, Chadli Bendje-did remet sa démission au Conseilconstitutionnel et le second tourdes élections législatives est an-nulé. A la fin de l’année 1991, ladette extérieure de l’Algérie dé-passait les 28 milliards de dollarsà un moment où le service de cettemême dette avoisinait les 9 mil-liards de dollars. En 1991 les re-cettes des exportations des hy-drocarbures n’étaient que de 13milliards de dollars pour un prixmoyen du baril de pétrole ne dé-passant pas les 20 dollars.

RRééddaa CC..

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Déclaration de Philippe Lalliot, porte-paroledu ministère des Affairesétrangères français, suite audécès de l’ancien présidentChadli BendjedidC'est avec tristesse quenous avons appris ledécès, annoncé aujour-d'hui, de l’ancien prési-dent, Chadli Bendjedid. LaFrance salue la mémoirede celui qui a dirigé, pen-dant treize années, la Ré-publique algérienne dé-mocratique et populaire etqui, à ce titre, a instauréle multipartisme dans sonpays. Dans ces circons-tances, la France souhaiteexprimer ses sincèrescondoléances à la familledu président Bendjedid etassurer le président Abde-laziz Bouteflika et lepeuple algérien de toutesa sympathie.

Président de la République de 1979 à 1992

,Le 19 juin 1965, le colonelChadli Bendjedid, alorscommandant de la 2e ré-gion militaire à Oran, ferapartie de ceux qui partici-pèrent au renversementdu président Ahmed BenBella.

Chadli Bendjedid victime de la rente pétrolière DD ÉÉ CC ÈÈ SS DD EE CC HH AA DD LL IIBB EE NN DD JJ EE DD II DD

Message decondoléancesdu présidentla République

«L’Algérie a perdu un moudjahid de lapremière heure» Le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, a adresséun message de condoléances àla famille de l’ex-présidentChadli Bendjedid dans lequel ila affirmé que l’Algérie a perduavec sa disparition «unmoudjahid de la première heuredont le souci majeur étaitd’affranchir le pays des affres ducolonialisme et libérer sonpeuple de ses injustices». «C’estavec une profonde affliction quej’ai appris la nouvelle du décèsdu frère moudjahid, le présidentChadli Bendjedid. Puisse Dieu LeTout puissant l’accueillir en SonVaste Paradis aux cotés de ceuxqu’Il a comblés de Ses bienfaitset entourés de Sa grâceéternelle», écrit le présidentBouteflika dans son message.«L’Algérie perd en lui unmoudjahid de la première heuredont le souci majeur étaitd’affranchir le pays des affres ducolonialisme et libérer sonpeuple de ses injustices,endurant les épreuves jusqu’àl’indépendance de l’Algérie et lerecouvrement de sasouveraineté sur son territoire»,ajoute le chef de l’Etat. Ledéfunt, poursuit le président dela République «était un desvaillants fils de l’Algérie qui ontcontribué à l’édification de l’Etatmoderne jusqu’à son élection àla tête du pays». ChadliBendjedid «a consacré sesefforts et son temps au servicede la Nation, en toute humilité.Il est resté fidèle à ses principesjusqu’à ce que Dieu le rappelleauprès de lui», souligne encorele président de la Républiquedans son message. «Le destin avoulu, poursuit le présidentBouteflika, que le défunt nous aquitté en toute humilité aprèsavoir vécu le jubilé d’or ducinquantième anniversaire durecouvrement del’Indépendance, au moment oùl’Algérie a récupéré les facteursde son invulnérabilité et sondéveloppement grâce à ladétermination de ses enfants»,écrit encore le chef de l’Etat.«Mais que peut faire l’êtrehumain face à un destin voulupar le Tout Puissant qui, tout enôtant se montre généreux,devient clément etmiséricordieux». En cettedouloureuse circonstance «jerends hommage au moudjahidcourageux et au nationalisteauthentique, priant le ToutPuissant de le compter parmi lesmartyrs et les moudjahidine, etd’accorder sa compassion à safamille et ses compagnonsd’armes». «Je vous présente àvous tous, et à vos proches, messincères condoléances", conclutle président de la République.

MMoonncceeff RRééddhhaa

BB RR ÈÈ VV EE

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Les Qatarisactionnairesmajoritaires«Nous sommes aussi reconnais-sants aux autorités algériennespour leur compréhension et denous avoir donné leur aval pourconclure cette transaction», adéclaré le président du Conseild’administration du GroupeQtel, Sheikh Abdullah Bin Mo-hammed Bin Saud Al-Thani, aulendemain du rachat des ac-tions de Wataniya Telecom Ku-wait et sa marque commercialNedjma. Par cette nouvelle ac-quisition, l’opérateur qatariaugmente ses parts dans la so-ciété koweitienne à 92,1%.Qatar Telecom, dans un com-muniqué de presse rendu pu-blic, a annoncé qu’elle a eul’accord de la part des action-naires disposant de 199 649 694actions, représentant 39,61%des actions mises à la vente.«Le montant de ces actionss’élève à 519 1 millions de dinarskoweitiens, soit 1.8 milliards dedollars à raison de 2 600 DK paraction». Ce qui a fait augmentéla participation des Qataris de52,5% à 92,1%, marquant ainsileur domination et prise decontrôle sur l’opérateur Wata-niya Telecom. Selon la mêmesource, QTel a affirmé que lesactionnaires de l’opérateur ho-weitien percevront «le montantde leurs actions dans un délaide trois semaines environ», enapplication à la loi.Cette nouvelle démarche a étéconsidérée par le président duConseil d’administration dugroupe qatari comme étant unepreuve «du niveau d’attractivitéde l’offre, qui était une occasionpour les actionnaires de tirerprofit de leur investissement ausein de Wataniya Telecom Ku-wait avec une contrepartie fi-nancière juste et à une étapeappropriée dans le cycle d’in-vestissements de la compa-gnie».

KK.. HH..

� C’est en termes de modernisa-tion et de bonne gouvernance queles travaux de la 15° session ont étélancés par le ministre de l’Agricul-ture et du Développement rural,le Dr Rachid Benaïssa, avant lalecture des rapports de synthèsepar les rapporteurs des deux axesde travail et des deux directrices etdu directeur de soutien. L’hymnenational a retenti ce samedi dansla salle polyvalente, flambantneuve, du ministère de l’Agricul-ture et du Développement rural.Tous les cadres étaient au garde-à-vous. Une minute de silence a étéobservée en la mémoire du défuntprésident de la République, ChadliBendjedid. L’organisation est par-faite même un peu trop stricte de-puis l’arrivée du chargé du proto-cole. Pour cette 15° session, ils’est fait secondé de ses ex-subor-donnés qui ne connaissent pas en-

core l’ensemble des cadres et em-ployés. Ils ont été très stricts en-vers eux et parfois envers les jour-nalistes dont le badge n’était pasmis en exergue. Le manque debadges réservés aux représentantsdes médias a mis aussi les nou-veaux agents de contrôle et lesjournalistes en confrontation in-opportune. Au final, la disciplineest nécessaire pour la bonnemarche des travaux.A travers les présentations dessynthèses des différents ateliers, ilen ressort que durant les quatredernières années, l’évolution a étérégulière et a atteint les 13,73% decroissance en moyenne par année.Pour atteindre un chiffre d’affairesde 2 211 milliards de dinars en va-leur financière de ladite produc-tion et faire mieux : c’est possibleet c’est impératif, dira-t-il en pré-sentant les chiffres. L’assistance a

appris au cours des présentationspar les différents départementsque la carte agricole est en train dechanger. Elle se répartit commesuit : 42,2% se situent sur lesplaines traditionnelles et sur le lit-toral, 22,4% s’étalent sur les HautsPlateaux, 18,3% au sud et 16,5%sur les flancs de montagnes. Cequi fera dire à tous les participantsque la marge de progrès est trèsimportante. Pour rappel, seule l’année 2011 aconnu une augmentation des im-portations et les trois autres an-nées les importations ont diminuéd’une façon notable. C’est le fruitde durs labeurs et d’un travail sou-tenu. Il est possible de faire mieux.Le ministre évitera de tomber dansl’autosatisfaction en rappelant quece qui se fait actuellement dans lesecteur c’est l’accompagnementdes créateurs de richesses et que

la production est du ressort duprivé. L’Etat soutient et continuerade soutenir les créateurs de ri-chesses. Mais il faut, attirera-t-ill’attention de ses auditeurs, res-ter clairevoyant et maintenir lapression positiviste par la bonnegouvernance. Dans le Sud , il estpossible de faire des miracles, dirale ministre. Il suffit que les allège-ments des contraintes adminis-tratives soient opérées et unmeilleur accompagnement des in-vestisseurs potentiels en évitantles lectures négatives des lois ettextes.Concernant les zones rurales quiont subi des catastrophes ou si-nistrées : il lancera un appel pres-sant aux cadres présents de lesaider et de leur apporter une assis-tance particulière notamment parla mise en œuvre en urgence desprogrammes de PPDRI spéciaux.

Lors de ses différentes interven-tions, le ministre de l’Agriculture etdu Développement rural, RachidBenaïissa tout en se félicitant destaux de progression des quatredernières années n’a pas mis degants pour dénoncer les mau-vaises lectures des lois par cer-taines structures administrativesde son secteur et d’ailleurs. Il don-nera comme exemple l’impositiondu Bneder en tant que bureaud’études au public et au secteurprivé ,c’est ce qui retarde la miseen œuvre de nouvelles exploita-tions par les investisseurs. Il sou-lignera à ce sujet lors de la confé-rence de presse que si l’objectifd’irrigation de1 600 000 hectaresserait atteint cela sécuriserait laproduction et la rendrait pérenne.Actuellement ce n’est qu’un mil-lion d’hectares qui sont irrigués.

DDjjiillaallii HHaarrffoouucchhee

Contrats de performance dans l’agriculture

Les cadres satisfaits, le ministre demande plus

Au cours de cette ré-union, M. Benbada a in-diqué qu’un déficit de 1 500 marchés a été en-registré et que plus de70 000 personnes exer-cent dans le commercede l’informel. Interve-nant au sujet de l’inves-tissement, Dahou OuldKablia a indiqué quel’avantage doit être ac-cordé aux projets pro-ductifs et valorisants.«Les investisseurs enquête d’assiettes fon-cières doivent être por-teurs de projets produc-tifs, valorisants, créa-teurs de richesses etd’emplois notammentau profit des jeunes uni-versitaires», a-t-il ajouté.Au cours de cette ré-union, le ministre de l’In-térieur a évoqué le sujetde l’usine «Renault». Pré-vue à Jijel à l’est du pays,puis à Alger (Rouiba),c’est finalement à Oran(Ouest) que l’usine de-vrait être en principe im-plantée. Nous n’avonspas pu confirmer si Oranest la dernière étape del’usine Renault ou elledevrait encore pour-suivre son périple vers

le Sud du pays ? Al’échelle nationale, lenombre de demandesd’investissement dépo-sées auprès des Calpirefest estimé à 19 615 dos-siers, d’une valeur d’en-viron 8 500 milliards dedinars et une superficiedemandée de 81 644hectares, a indiqué M.Ould Kablia. Il a ajoutéque le nombre d’emploisescompté à travers laconcrétisation de cesprojets s’élève à 945 000,«soit le tiers du nombred’emplois que souhaitecréer l’Etat dans le cadredu plan quinquennal», a-t-il observé. M. Ould Ka-blia a par ailleurs rap-pelé que «dans les wi-layas du Nord, peu deterrains sont suscep-tibles d’accueillir desprojets d’investisse-ment, d’où la nécessitéde puiser dans le foncierà faible potentiel agri-cole comme il a été faitpour combler le déficiten matière d’habitat». Leministre a en outre ap-pelé à l’élaborationd’une «carte d’investis-sement spécifique à

chaque wilaya», prenantdans ce sens l’exemplede la wilaya d’Oran quigagnerait, a-t-il suggéré,à «favoriser l’industriede transformation desproduits agricoles,conformément à sa vo-cation agro-industrielle».Certains walis ont sug-géré au cours des dé-bats la mise en place de«critères de solvabilité»et la «redéfinition desseuils» de certains pro-jets à l’effet d’améliorerla procédure de traite-ment des demandesd’investissement. Le mi-nistre du Vommerce,Mustapha Benbada a an-noncé, samedi à Oran,qu’un déficit de 1 500marchés a été enregis-tré par le ministère enmars dernier à l’échellenationale, «ce qui a en-gendré le développe-ment du commerce in-formel». Intervenant lorsde la réunion régionaleregroupant les walis del’Ouest du pays, le mi-nistre du Commerce aprécisé que jusqu’aumois d’août dernier «1 512 sites de com-

merces informels ont étéenregistrés contre 750en octobre de 2011».Dans son intervention,M. Benbada a préciséque son départementministériel a recenséquelque 70 000 per-sonnes activant dans lecommerce informel.«Cette situation exigedes solutions pour assu-rer à ces personnes desespaces commerciauxorganisés pour exercerl’activité commercialedans des conditions adé-quates», a-t-il précisé.«Les pouvoirs publicsont mobilisé 7 milliardsde dinars pour réhabili-ter 43 marchés àl’échelle nationale alorsqu’un budget de 10 mil-liards de dinars a été dé-bloqué pour réaliser denouveaux espaces com-merciaux», a annoncépar ailleurs le ministre.M. Benbada a égalementfait part de la promulga-tion de décrets exécu-tifs régissant l’activitédu mandataire dans lesmarchés de gros et ce,pour lutter contre lecommerce informel».Par ailleurs, M. Benbadaa appelé les walis de larégion Ouest du pays à«encourager l’investisse-ment dans le créneau dela grande distribution»pour créer de nouveauxpostes d’emploi, a-t-il in-diqué tout en insistantsur la nécessité de res-pecter le texte régissantl’organisation des foireset manifestations com-merciales «pour ne pasnuire aux intérêts descommerçants légaux».

MMoonncceeff RRééddhhaa

Rencontre ministre de l’Intérieur-walis de l’Ouest

,La prise en consi-dération des priori-tés nationales dansle traitement desdemandes d’inves-tissement indus-triel a été mise enexergue samedi àOran par le mi-nistre de l’Intérieuret des Collectivitéslocales, DahouOuld Kablia.

«La priorité doit être accordéeaux projets productifs et valorisants»

� Les wilayas du Nord manquent de foncier. (Photo > D. R.)

WW AA TT AA NN II YY AA TT EE LL EE CC OO MM

Distribution de près de 54 000 logementsavant la fin de l’annéeAu cours de la même réuniontenue avec les walis de l’Ouestdu pays, le ministre de l’Inté-rieur et des Collectivités locales,a annoncé la distribution avantle mois de décembre prochainde 54 000 logements sociaux àtravers le territoire national. Leministre a insisté sur la néces-sité de distribuer ces logements«avant le 31 décembre pro-chain», rappelant que cet enga-gement «a été pris lors du der-nier Conseil des ministres».Dans le même contexte, M. OuldKablia a rappelé que durant lesmois de juillet et août écoulés,7 900 logements ont été distri-bués à l’échelle nationale. Il aégalement précisé que 49 609autres logements sociaux sonten cours d’achèvement avec lesvoies de communication et lesdifférents réseaux et 5 585autres sans routes ni réseaux.De son côté, le ministre del’Habitat et de l’Urbanisme, Ab-delmadjid Tebboune, a évoquéle programme d’habitat élaborépar l’Etat précisant que 37 000logements sociaux sont déjàprêts à travers le territoire na-tional. Les travaux de cette ré-union régionale se sont pour-suivis par l’examen des ques-tions relatives à l’hygiène dumilieu, de l’enlèvement des or-dures ménagères et des déchetssolides ainsi que les proposi-tions concrètes pour la réhabili-tation, l’organisation et l’enca-drement des services publicsd’hygiène du milieu et leur pé-rennisation. La lutte contre ladélinquance et la criminalité, laréhabilitation des services pu-blics administratifs des wilayas,des daïras et des communes(accueil et audiences, état-civil,relations administration-admi-nistrés, allègement des procé-dures, renforcement de latransparence figurent parmi lesautres thèmes en débat.

MM.. RRééddhhaa

HH AA BB II TT AA TT

Programmequinquennal

Page 5: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

La NR 4450 - Lundi 8 octobre 2012

5é c h o s Visite de courtoisie des membres de la CCP de la DGSNA l’occasion de la sortie du n°108 de sarevue mensuelle, deux officiers de laCellule de communication presse (CCP)de la direction générale de la Sûreténationale nous ont rendu, hier, unevisite de courtoisie qui s’inscrit dansune nouvelle démarche decommunication en direction desmédias mise en place au lendemainde l’arrivée du général-majorAbdelghani Hamel, à la tête de laSûreté nationale. Une démarche quiest à saluer.

REVUE DE LA DGSN

«Une policeprofessionnelle etmoderne au service du citoyen» Promettant plus de«professionnalisme et demodernisation» de ses services, ladirection générale de la sûreténationale a réitéré dans le 108enuméro de sa revue mensuellel’engagement de l’institution àprivilégier le travail de proximitéet l’exercice des fonctions dans lerespect des libertés individuelleset les droits de l’hommes. Larécompense des compétences estun volet important dans l’activitédu patron de la police, le Général-Major Abdelghani Hamel qui necesse de décider des gradessupérieurs et des promotions depostes pour son personnel ayantfait preuve de résultats positifs surle terrain. C’est, pour la DGSN, unesorte d’encouragement qui devramotiver tout le monde à donnerplus pour la sécurité nationale etles intérêts de l’institution. Lenouvelle édition de la revue de lapolice a, comme de coutumes, misen exergue les activités importantedu patron et de plusieurs servicesopérationnels que ce soit enmatière de lutte contre lacriminalité, dans le domaine de lasécurité routière ou dans l’écouteet la prise en charge de lapopulation juvénile menacée parla délinquance. C’est aussi,constate-on, un espace pourrappeler les périodes les plusmarquantes de l’Histoire del’Algérie, de sa révolution, de sonindépendance et de sondéveloppement à tous les niveaux.

RRaaddiiaa ZZ..

MÉDÉA

6 blessés dans deuxaccidents de la circulation

Six personnes âgées entre 27 et 47 ansont été blessées dans deux accidentsde la circulation jeudi dernierrespectivement à AbdallahBoumediene, relevant de la localité deSeghouane, et Oued El Maleh, sur laRN 1. Selon la cellule decommunication de la Protection civile,le premier accident, survenu à 14h00,a vu un véhicule déraper et faire untête-à-queue, entraînant desblessures plus ou moins graves à 3personnes, qui ont été évacuées versles structures sanitaires. Quant àl'autre accident, il s'est produit vers17h00 avec la collision entre unevoiture de marque Logan et unePeugeot 307. Les blessés ont étéaussitôt dirigées vers l'établissementpublic hospitalier de la ville de KsarEl-Boukhari par les éléments de laProtection civile.

HHaammiidd SSaahhnnoouunn

Les services de police ont récupéré 424 véhicules volés et procédé àl’interpellation de 297 individus. D’après les victimes, ces vols sontperpétrés lorsque les voitures sont en stationnement et peu de cassont commis avec violence ou par abus de confiance. Les wilayasayant enregistré le plus de vols sont Alger, Oran et Blida.

(Photo > D. R.)

Commerce de viande : 3 grands

complexes d'abattage seront réalisés

Trois grands complexes d'abattage dotés de chaîne de froid serontprochaînement réalisés à l'est, au centre et à l'ouest du pays pouraméliorer la régulation, notamment en matière de viandes, a annoncéhier un responsable au ministère de l'Agriculture et du Développementrural. (Photo > D. R.)

Rhumatismes : diagnostic précoce

pour éviter les déformations articulaires

Le diagnostic précoce du rhumatisme inflammatoire est une nécessitépour éviter les déformations articulaires, ont relevé samedi desspécialistes lors des travaux du 8e congrès de la Société algérienne derhumatologie. (Photo > D. R.)

Aïn Témouchent : réhabilitation

prochaine de l’aquarium de Beni Saf

L’aquarium de Beni Saf, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, bénéficieraprochaînement d’une opération de réhabilitation préalable à sapromotion en annexe halieutique, a-t-on appris du directeur de la pêcheet des ressources halieutiques de la wilaya. (Photo > D. R.)

Vol de voitures : la police récupère

605 véhicules en 8 mois

Mila

314 personnes interpellées pour divers délits

Les personnes interpellées sont accu-sés de différents chefs d’inculpation àsavoir coups et blessures volontaires,vols qualifiés, menaces, destruction debiens d’autrui, conduites en étatd’ivresse… De son côté, la brigade desstupéfiants a traité 10 affaires et a réussià mettre la main sur 17 individus et à ré-cupérer plusieurs plaquettes de kiftraité et des comprimés de psycho-tropes. Durant leurs diverses interventions,les services de police de la wilaya deMila ont également établi 1.214 contra-ventions liées à diverses infractions.En matière de sécurité publique, leséléments de la Sûreté de wilaya ont en-

registré 36 accidents de la circulationayant causé des blessures à 44 per-sonnes. Le non-respect du code de laroute, la conduite en état d’ivresse etl’excès de vitesse sont à l’origine de lamajorité des accidents de la circula-tion. Les mêmes éléments ont enregis-tré 144 infractions de la route et retiré98 permis de conduire. Grâce au plan spécial de sécurité misen place par le chef de la Sûreté de wi-laya, la rentrée scolaire s’est dérouléedans de bonnes conditions et aucun in-cident majeur n’a été enregistré.

MMoonncceeff RRééddhhaa

, Dans le cadre de la lutte contrela délinquance, le banditisme,la criminalité et les stupéfiants, lesservices de police de la wilaya deMila ont interpellé durant le moisprécédent 314 individus dont 30femmes et 17 mineurs. Présentésdevant les tribunaux compétents,41 d’entre eux ont été placésen détention provisoire, 272 ontbénéficié de la citation directealors qu’une personne a étélibérée.

Une quantité de drogue avoisinant les 14quintaux et 60 kilogrammes de kif traité aété saisie avant-hier par les services de lagendarmerie de Tlemcen en plein centre-ville de Zenata.L’affaire a été traitée, selon la cellule decommunication du commandement de laGendarmerie nationale, dans la soirée devendredi 5 octobre, vers 23h, lors d’un ser-vice de police de la route au centre-ville deZenata. Les gendarmes mobilisés sur cetteroute ont constaté que le conducteur d’unvéhicule de marque Volkswagen Touran abifurqué vers une ruelle à l'approche dudispositif pour échapper au contrôle. Suiteà ce comportement suspect, une opérationde recherche a été immédiatement lancéesur les traces dudit véhicule sur toutes lesroutes et les quartiers de Tlemcen et leswilayas limitrophes. Les investigations ontmené, dans les premières heures de lajournée d’avant-hier, à la découverte du

véhicule signalé abandonné dans un quar-tier de Zenata. Son conducteur l’auraitabandonné pour prendre la fuite. La fouilledu véhicule a permis de découvrir 14 quin-taux et 60 kilogrammes de cannabis. Uneenquête a été enclenchée par la section derecherches du groupement de gendarmeriede Tlemcen afin de déterminer toutes lescirconstances de cette énième affaire detrafic du cannabis en provenance des fron-tières algéro-marocaines.Par ailleurs, lors d’un service de police dela route sur la RN6, reliant Naâma à Me-cheria, les gendarmes de la brigade deNaâma ont interpellé hier une personnetransportant à bord d’un véhicule demarque Toyota Yaris 116 cartouches de ciga-rettes étrangères et locales de différentesmarques (Gauloises, Marlboro, Winston,LM, Legend, Rothmans et Rym), sans fac-tures.

RRaaddiiaa ZZeerrrroouukkii

Tlemcen : 14,6 quintaux de kifsaisis au centre-ville de Zenata

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m o n d eLa NR 4450 – Lundi 8 octobre 2012

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Cohen a exposé les enjeuxde ce fléau au think tankChatham house (Londres),dans le cadre d'une tour-née effectuée, la semaineécoulée, en Europe dans lebut de développer une ap-proche unifiée face à cetteforme de financement duterrorisme, a indiqué le dé-partement américain duTrésor. Selon ce respon-sable, si la communauté in-ternationale a, certes, ob-tenu des succès pourcontrecarrer les méthodestraditionnelles de finance-ment du terrorisme et affai-blir la capacité d'Al-Qaïdadans la collecte de fonds,«ses groupes affiliés auSahel et au Yémen fontmieux financièrement, enlevant d'énormes sommesd'argent à travers les enlè-vements contre rançon». Ace propos, il a observéqu'au Mali, en particulier,mais aussi dans une cer-taine mesure, au Yémen, lesgroupes Al-Qaïda au Magh-reb islamique (AQMI) et Al-Qaïda dans la péninsule ara-bique (AQAP) se sont ren-forcés, expliquant quel'origine de leur force pro-vient de l'argent accumuléessentiellement à traverscette pratique. «AQMI et AQAP ont fait decette tactique un moyenréussi pour générer de l'ar-gent, devenu, aujourd'hui,notre plus grande menacedans le financement du ter-rorisme», a-t-il mis en garde.Selon les chiffres qu'il aavancés, le gouvernementaméricain estime que lesorganisations terroristesont collecté environ 120 mil-lions de dollars en paie-ments de rançons au coursdes huit dernières années.Pour lui, «AQMI est proba-blement la branche d'Al-

Qaïda qui a profité le plusdes enlèvements contrerançon, en récoltant des di-zaines de millions de dol-lars depuis 2008, et a en-core recueilli des fonds im-portants pour sesopérations d'enlèvementsau début de 2012». Consta-tant, avec inquiétude, l'aug-mentation continue desmontants des rançons exi-gées, Cohen a précisé quele montant moyen d'unerançon par otage payée àAQMI est passé de 4,5 mil-lions de dollars en 2010 à5,4 millions de dollars en2011. «Il devient de plus enplus clair que AQMI utiliseles revenus générés par lesenlèvements contre rançonafin d'élargir son champ etson influence», a-t-il sou-tenu. Expliquant que les de-mandes de fonds par cer-taines branches terroristessont allées, parfois, au-delàde rançons, il a fait savoir

qu'une filiale d'Al-Qaïdaavait même tenté d'extor-quer des paiements an-nuels importants, s'élevantà des millions d'euros paran, auprès d'une sociétébasée en Europe, enéchange de la promesse dene pas cibler ses intérêtsen Afrique. Quant à l'utilisation des ran-çons, Cohen a expliquéqu'elles permettent auxgroupes terroristes de fi-nancer l'ensemble de leursactivités, dont «le recrute-ment et l'endoctrinementde nouveaux membres, lepaiement des salaires, l'éta-blissement de camps d'en-traînement, l'acquisitiond'armes et de matériels decommunication, la prépa-ration des attentats et laformation de prochaines gé-nérations des groupes ex-trémistes violents». Pourlui, un «véritable cercle vi-cieux» s'est installé en fonc-tion duquel «tout paiement

de rançons incite à d'autresopérations d'enlèvementsqui, à leur tour, conduisentà la demande d'autres ran-çons, de façon que chaquetransaction encourage uneautre». A partir de là, lemoyen le plus sûr pour bri-ser ce cycle est de refuserde payer la rançon car,selon lui, si les ravisseurséchouent systématique-ment à obtenir ce qu'ils veu-lent, ils finiront par y renon-cer. En ce sens, il a attirél'attention que les preneursd'otages font, générale-ment, la distinction entreles gouvernements qui ac-ceptent de verser des ran-çons et ceux qui refusentde s'y plier, constatant queAQMI cible principalementles Européens du fait, a-t-ildit, que des gouvernementseuropéens payent les ran-çons demandées. Cohen apréconisé trois «lignes dedéfense» pour lutter contrece fléau. En premier lieu,les gouvernements ou lescompagnies d'assurances,notamment, devraient pu-blier des conseils aux voya-geurs sur les zones à risque,notamment celles sujettes àdes enlèvements contrerançon. La deuxième lignede défense consiste à en-courager les gouverne-ments à refuser de faire desconcessions aux terroristes,mais tout en gérant la si-tuation et en envisageantdes mesures en parallèle,telles des opérations desauvetage pour libérer lesotages en toute sécurité.

SSyynntthhèèssee ddee RR.. II..

L’administration Obama blâmeles gouvernements européens

Paiement de rançons France

, Plusieursopérations policièresont été menées cesderniers jours dansles milieux islamistesen France. Une «cellule» islamiste a étédémantelée et l'un de sesmembres, un Français de33 ans d’origine antillaise, aété abattu à Strasbourg. Les policiers ont indiquéque Jérémy Louis-Sidney aouvert le feu sur les forcesde sécurité venues l'inter-peller. Les forces de policeont poursuivi les perquisi-tions dans plusieurs en-droits de l’Hexagone, no-tamment à Cannes où deuxindividus sont soupçonnésd’appartenir à la «cellule»islamiste démantelée dansle cadre de l'opération anti-terroriste menée dans toutela France. Au moins un ap-partement a été perquisi-tionné et une voiturefouillée. Les deux hommesinterpellés samedi àCannes, âgés de 19 ans et 23ans, ont hébergé JérémyLouis-Sidney, soupçonnéd'avoir commis un attentatle 19 septembre dans uneépicerie casher de Sarcelles(Val d'Oise). L'homme, quilogeait régulièrement chezplusieurs connaissances,est parti mercredi deCannes pour se rendre àStrasbourg chez sadeuxième compagne, selonla police. Les enquêteursont notamment perquisi-tionné le domicile de sonex-compagne cannoise en-ceinte et qui a déjà un filsd'un an, a-t-on ajouté demême source. Jérémy, quis'est radicalisé progressi-vement en arrêtant l'alcoolet en allant rencontrer desimams dans des pays duMaghreb, critiquait le modede vie à l'occidentale de sacompagne cannoise enmontrant en exemple l'atti-tude de celle qui vivait àStrasbourg, selon unesource policière. «C'est uneopération très sérieuse,d'envergure, qui est lancéedéjà depuis plusieurs se-maines et qui vise à déman-teler des réseaux terro-ristes», a indiqué le Premierministre Jean-Marc Ayrault.François Hollande a ex-primé «la détermination en-tière de l'Etat à protéger lesFrançais contre toutesformes de menaces terro-

ristes». Des sources poli-cières ont insisté sur la dé-termination et la violencede ces personnes, des Fran-çais nés dans les années1980 et 1990. Un autremembre présumé de la cel-lule, interpellé à Torcy, enSeine-et-Marne, était arméd'un 22 long rifle, «une armeprête à tirer», selon le pro-cureur de Paris, FrançoisMolins. Cette opération estliée à l'enquête sur le jet, le19 septembre, d'une «gre-nade défensive yougoslave»dans une épicerie casherde Sarcelles dans le Val-d'Oise, a précisé le magis-trat. Les enquêteurs ont dé-couvert, le 25 septembre,sur la grenade des tracesADN correspondant à Sid-ney, «connu de la DCRI de-puis le printemps 2012»,mais que ce service n'avait«jamais entendu». Cethomme né à Melun, enSeine-et-Marne, condamnéen 2008 pour trafic de stu-péfiants, a été décrit par leprocureur Molins comme«un délinquant converti àl'islam radical». Les autrespersonnes, appartenant àce que le haut magistrat adécrit comme «un réseau,quasiment une cellule», pré-sentent des profils simi-laires. Trois d'entre elles ontun casier judiciaire pourdes faits de droit commun.Outre de l'argent liquide,27 000 euros, les enquê-teurs ont saisi «quatre tes-taments», selon M. Molins.Le procureur de Stras-bourg, Patrick Poirret a ditsa conviction que Sidney,polygame, avait «probable-ment la volonté de finir enmartyr», en voulant poursigne qu'il «s'était rasé labarbe en arrivant à Stras-bourg». Les objectifs de cette «cel-lule» restent toutefois obs-curs. Lors de l'opération,les policiers ont retrouvéde la littérature islamisteainsi qu'une «liste d'asso-ciations israélites en régionparisienne», selon FrançoisMolins.«L'enquête devra détermi-ner quels étaient ses éven-tuels projets terroristes».Sidney appartenait «à ungroupe soupçonné, sanscertitude, de vouloir re-joindre le terres du jihad»,selon François Molins.

MMoonncceeff RRééddhhaa

11 suspects interpellés et unautre abattu à Strasbourg

� Les rançons permettent aux groupes terroristes de financerl'ensemble de leurs activités. (Photo > D. R.)

� L’opération antiterroriste de Cannes. (Photo > D. R.)

,Dans une interven-tion intitulée «Lesenlèvements contrerançon : un défi crois-sant du financementdu terrorisme», lesous-secrétaire amé-ricain au Trésor pourla lutte contre le ter-rorisme et le rensei-gnement financier,David Cohen, a ap-pelé à l'urgence debriser le «cercle vi-cieux» des enlève-ments contre rançon,considérant cettepratique comme «laplus grande menace»en matière de finan-cement du terro-risme.

�� LLee vviiccee--pprrééssiiddeenntt ssyyrriieenn FFaarroouukk aall--CChhaarreehh «est un homme de raison» etpourrait remplacer Bachar al-Assad à la têted'un gouvernement de transition en Syriepour arrêter la guerre civile dans le pays, aaffirmé samedi soir le chef de la diplomatieturque lors d'un entretien télévisé. «Faroukal-Chareh est un homme de raison et deconscience et il n'a pas pris part dans lesmassacres en Syrie. Personne d'autre que luine connaît mieux le système» en Syrie, adéclaré le ministre turc des Affairesétrangères Ahmet Davutoglu à la chaînepublique TRT. Le ministre turc a souligné que l'oppositionsyrienne «est encline à accepter al-Chareh»comme le futur dirigeant del'administration syrienne. Faroulk al-Chareh, la personnalité sunnite la plus envue au sein du pouvoir alaouite (branche duchiisme), est un homme de confiance durégime et a été pendant plus de quinze anschef de la diplomatie syrienne, avant dedevenir vice-président en 2006. Des

informations faisant état de sa défection enaoût ont été démenties par le régime deDamas, mais selon certaines personnalitésde l'opposition, il serait en résidencesurveillée. M. Davutoglu s'est dit convaincuque le vice-président syrien se trouvaittoujours en Syrie. Les relations entre Damaset Ankara sont marquées par des tensionsdepuis le début de la révolte en Syrie enmars 2011 et ont connu une brusqueescalade après des tirs syriens meurtriers surun village frontalier turc la semainedernière. La Turquie, qui partage unefrontière de 900 km avec la Syrie et accueilleprès de 100 000 réfugiés sur son sol,soutient ouvertement les rebelles del'Armée syrienne libre (ASL) et a appelé à lachute de Bachar al-Assad. Elle ripostesystématiquement depuis plusieurs jours àdes tirs syriens qui atteignent son territoire.L'ONU a condamné les tirs de l'arméesyrienne et appelé les deux pays à laretenue.

RR.. II.. //AAggeennccee

La Turquie suggère que Charehremplace Assad à la tête de la Syrie

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L'économie de la zone eurodevrait rester en récessionjusqu'à la fin 2012, puis stag-ner au début de l'année sui-vante, selon des prévisionsrévisées à la baisse publiéesvendredi par des instituts deconjoncture français, alle-mand et italien. L'Insee fran-çais, l'Ifo allemand et l'Istatitalien tablent sur un repli duproduit intérieur brut (PIB)de l'Union monétaire de 0,2%au troisième trimestre,comme au deuxième. Le reculde l'activité continuerait audernier trimestre de l'année(-0,1%) avant une croissancenulle (0%) au premier tri-mestre de 2013, estiment-ils.Dans leurs précédentes pré-visions communes, en juillet,ces instituts s'attendaient àun léger redémarrage de l'éco-nomie fin 2012. Selon eux, lademande intérieure de la zoneeuro est «toujours pénaliséepar de fortes incertitudes éco-nomiques et par l'impact de la

consolidation budgétaire».Ainsi, «la consommation pri-vée continuerait de reculer àl'horizon de la prévision, lepouvoir d'achat des ménagesétant amputé par le regaind'inflation, par les mesures deconsolidation budgétaire etpar la dégradation du marchédu travail». Mais les mesures

récemment annoncées par laBanque centrale européenne(BCE) et l'entrée en vigueurdu Mécanisme européen destabilité (MES) «réduisent lerisque d'une nouvelle aggra-vation de la crise de la dette

européenne et pourraient fa-voriser le rétablissement dela confiance dans les pro-chains mois», affirment cesinstituts dans un communi-qué.

RR.. EE..

é c o n o m i eCrise

La NR 4450 – Lundi 8 octobre 2012

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Grève dans une usinechinoise qui fabriquel'iPhone 5

3 000 à 4 000 ouvriers del'usine Foxconn de Zhengzhouont cessé la productionvendredi, après que la directionleur a demandé de travailler unjour férié.Des milliers de salariés se sontmis vendredi en grève dans uneusine du groupe taïwanaisFoxconn, en Chine, qui fabriquedes composants pour l'iPhone 5d'Apple, a indiqué samedi uneorganisation de défense desdroits sociaux.L'arrêt de travail à l'usine deZhengzhou (dans le centre de laChine) est intervenu vendrediaprès que la direction eutaugmenté les niveaux dequalité des produits etdemandé aux salariés detravailler un jour férié, aindiqué l'organisation ChinaLabour Watch dont le siège setrouve à New York. «Cette grèverésulte du fait que les ouvrierssubissent trop de pression», adéclaré le directeur de ChinaLabour Watch, Li Qiang, dans uncommuniqué. �

Nouveau rappel devéhicules Honda aux Etats-Unis, selon la presse

Le constructeur automobilejaponais Honda va rappeleraux Etats-Unis quelque 268000 véhicules du type SUV CR-V, dont l'interrupteurélectrique de lève-vitres peutprendre feu s'il est mouillé, arapporté dimanche un médiajaponais. Le constructeur varécupérer et réparergratuitement les voitures SUVCR-V fabriquées entre 2002 et2006, a indiqué l'agenceKyodo, précisant qu'aucungrave incident avait été signaléjusqu'à présent. Honda n'étaitpas joignable dans l'immédiatdimanche à Tokyo. En début desemaine dernière, Honda avaitannoncé le rappel de 600 000véhicules supplémentaires enAmérique du Nord pour unproblème de durite dedirection assistée. En mai,Honda avait déjà rappelé 53000 berlines TL modèle 2007-2008 aux Etats-Unis de samarque haut de gamme Acurapour un problème de directionassistée. �

� Bien raison de faire la moue. (Photo > D. R.)

Bourse

, Enhardie par de bonnes statis-tiques aux Etats-Unis, la Bourse deNew York se lance dans la saisondes résultats d'entreprises avec uneconfiance accrue, tout en gardantun oeil sur l'Europe, et en particuliersur un éventuel sauvetage financierde l'Espagne. Au cours des cinq der-nières séances, le Dow Jones Indus-trial Average, indice des 30 valeursvedettes de Wall Street, a avancéde 1,29%, terminant vendredi à 13610,15 points, à son plus haut de-puis le 10 décembre 2007. Le Nas-daq, à dominante technologique, apour sa part progressé de 0,64% à3.136,19 points. L'indice élargi Stan-dard & Poor's 500 a gagné 1,41%,pour finir à 1 460,93 points. Enta-mant le quatrième trimestre sur unenote optimiste, les courtiers de WallStreet vont désormais se focalisersur la saison des résultats d'entre-prises américaines pour le trimestreprécédent, qui commence mardiavec les chiffres trimestriels dugéant de l'aluminium Alcoa et unaperçu des résultats du pétrolierChevron, qui publiera ses chiffresde production. «On se concentreraavant tout sur les perspectives dessociétés», a indiqué Evariste Le-

feuvre, économiste chez Natixis.«En Europe, les prévisions de bé-néfices ont intégré tout ralentisse-ment à la fois mondial et local. C'estun peu moins le cas aux Etats-Unis,donc on va regarder le niveau deprudence, les signaux envoyés parcette saison des résultats», a-t-il pré-cisé. Une vue partagée par d'autres ana-lystes. Pour Stéphane Ventilato, deBanca IMI Securities, quelles quesoient les performances des entre-prises américaines au cours d'untrimestre estival considéré comme«moins important du point de vuestatistique» que les derniers mois del'année, «ce sont les perspectivesqui sont essentielles». «Le marchéva regarder au-delà, dans uncontexte devenu plus favorable», a-t-il insisté. En effet, «un chiffre pasmauvais» du chômage vendredi, quia reculé de 8,1% à 7,8% en sep-tembre, a ponctué une semaine en-courageante pour les marchés fi-nanciers américains, avec un re-bond de l'activité des industriesmanufacturières, une accélérationde l'activité non-manufacturière etdes embauches privées supérieuresaux attentes, a relevé M. Lefeuvre.

New York, enhardie, se prépare à la saison des résultats

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, L'Insee français, l'Ifoallemand et l'Istatitalien tablent sur unrepli du PIB de l'Unionmonétaire de 0,2% autroisième trimestre etde 0,1% au quatrième.

La zone euro restera enrécession jusqu'à la fin 2012

Etats-Unis

Nous sommes en 1973, et depuisquelques mois, les Etats-Unis etle monde occidental sont frappéspar le choc pétrolier. Du jour aulendemain, les pays de l’OPEPont décidé de multiplier les prixdu pétrole par quatre. RichardNixon dégaine alors ce Project,qui vise à réduire la consomma-tion américaine de pétrole et à at-teindre l’indépendance énergé-tique d’ici 1980. A partir de 1973,le thème de l’indépendance éner-gétique rentre pour la premièrefois dans le discours politiqueaméricain… et n’en sortira plus.Aujourd’hui, démocrates et ré-publicains rivalisent de lyrismepour faire miroiter un horizonoù les Américains n’achèterontplus de pétrole au Moyen-Orientou au Venezuela. Le thème est re-

cyclé une énième fois, et est uti-lisé à tort et à travers pour dé-noncer son adversaire. Pourtant,les solutions des deux candidatsà la présidence des Etats-Unispour atteindre cette indépen-dance sont très différentes. Deuxvisions s’affrontent, à grandscoups d’arguments moraux oude discours nationalistes. Pluspragmatiquement, l’issue decette élection sera déterminantepour notre portefeuille. C’estpourquoi j’estime qu’il est tempsde faire le point sur les forces enprésence. Je vous propose depasser en revue les secteurs quibénéficieront d’une victoire dé-mocrate ou d’une victoire répu-blicaine. Car plus que jamais, lapolitique fait encore la pluie et lebeau temps sur notre porte-feuille.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

,A tout juste un mois del'élection présidentielleaméricaine, tous les yeuxsont rivés sur les deux pro-chains débats qui oppose-ront Barack Obama etMitt Romney les 16 et 22octobre. Mais au-delà deces duels médiatiques, uneautre bataille se joue :celle de l'énergie.

Pétrole ou énergies

renouvelables ?

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Le centre de formation profession-nelle d’El-Hachem, distant d’environune quarantaine de kilomètres duchef-lieu de la wilaya, d’une capacitéqui peut accueillir environ 250 postesau niveau de cette structure-mère,manage deux autres annexes établiesdans deux daïras différentes, à savoircelle El Bordj et Oued-Abtal, soit unecapacité d’accueil théorique 100places chacune.En effet, cette nou-velle transformation de l’essai versune convenable transition profes-sionnelle, où des élèves qui ontéchoué au examen du bac et duBEM pourront s’inscrire et s’orientervers des métiers de leur choix etd’avenir. Pour le premier responsabledu centre de formation profession-nelle d’El-Hachem, où le thème dudéfi ou plutôt de l’appel lancé à l’en-droit des jeunes et dont nous avonsabordé les différents sujets lors decette première prise de contact à lamaison de la presse, ou la question duplateau technique mis à la dispositiondes stagiaires au cours de cette ren-trée 2012/2013 pour apprendre un

métier a été l’occasion pour décou-vrir les opportunités pour l’acquisi-tion d’un métier au sein de ce centreet ses deux annexes. Le centre met àla disposition des candidats unegamme non négligeable de plusieursformules ou classes de formation afinde préparer les jeunes vers de véri-tables marchés aux passages profes-sionnels. Les formations diplômanteset qualifiantes initiées à travers lecentre d’El-Hachem sont assignéescomme suit : la soudure, la menui-serie, la coiffure, la comptabilité etl’informatique. Concernant l’annexed’El Bordj, sont enseignées des for-

mations professionnelles et d’ap-prentissage dans les branches de lacouture, la coiffure et l’apiculture.L’annexe d’Oued El Abtal, quant àelle, offre des spécialités d’initiationdans les rayons de la coiffure, peintureet vitrerie.Le directeur du centre, KharchoucheDjillali, nous retrace brièvement dans

ce même contexte, les différents dis-positifs de formations qualifiantesqui ont eu lieu durant l’inscriptionprécédente, c’est-à-dire 2010/2011au sein du centre et qui a vu une for-mation de 250 personnes dans l’agri-culture, 157 dans la maçonnerie, 74femmes au foyer et environ 149 dansla cuisine de collectivité, soit unnombre total atteint de 624 per-sonnes ciblées par ces différentesformations. Les femmes au foyer nesont pas en reste et bénéficient, ellesaussi, de formation. 562 autres per-sonnes ont bénéficié ou plutôt ontété formées dans différentes spécia-lités, communément appelées for-mations diplômantes au palier ducentre de formation d’El-Hachem.Par ailleurs, selon le premier respon-sable du centre de formation, qui sedistingue par sa stratégie d’une ca-pacité théorique de 250 places péda-gogiques dotés d’un internat de 60 litsen plus d’un réfectoire d’une capa-cité de 100 repas par jour et emploiepour la plupart des enseignantspermanents pour mener à bien lecentre. Pour assurer l’accueil et l’ins-cription des récents élèves, le centrea mobilisé tout son personnel afin deréussir cette opération qui permetaux nouveaux postulants de faire lepréférable choix plausible en rela-tions de branches, où une bourse de500 DA par mois est allouée aux sta-giaires.

MMaannsseeuurr SSii MMoohhaammeedd

Formation professionnelle à Mascara

Situé à l’entrée nord de la villede Boussaâda, l’institut qui ac-cueille actuellement pas moinsde 327 stagiaires dont 156 fillesdans divers spécialités, a pro-posé pour cette session oc-tobre 2012, 105 places pédago-giques dans 4 spécialités. Pour

mettre en place un cursus théo-rique et pratique répondantaux normes internationales deformation. A cette fin, l’institutbénéficie des moyens logis-tiques et d’instructeurs confir-més dans la formation aux spé-cialités proposées. L’INSFPTaïbi Rabah, bénéficie en de 6

salles de cours, de 10 ateliers,d’un amphithéâtre de 300places, une bibliothèque l’in-ternat de 120 lits (filles et gar-çons) et d’un réfectoire de 200places, de plusieurs autrescommodités (terrains pour lesport).

SS..--KK.. BB..

Installation du nouveaucommandant du groupe-ment de Gendarmerie na-tionale de Bordj Bou-Ar-réridjLe général BahlouliAmar, commandant ré-gional de la Gendarme-rie nationale deConstantine, a procédé,mercredi dernier ausiège du groupementde Bordj Bou Arréridj, àl'installation officielledu nouveau comman-dant du groupement, lelieutenant-colonelAourague Ounes.Le général Bahlouli de-vait souligner «la com-pétence et la carrièreexemplaire du nouveauchef de groupementBordj Bou Arréridj» touten l'exhortant à «pro-téger tel qu'il se doit lapopulation de la wilayade Bordj Bou Arréridj etde défendre les intérêtsdes citoyens tout enappliquant la loi danstoute sa rigueur afin deconforter l'autorité del'Etat. De son côté, lelieutenant-colonelAourague a remercié satutelle pour laconfiance mise en lui etsollicité davantaged'efforts de la part descadres de la Gendar-merie nationale deBordj Bou Arréridj pouraméliorer le rendementau profit de la popula-tion. Rappelons que leconcerné était com-mandant du groupe-ment de gendarmeried’Oran.

SS..--KK.. BB..

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, C’est un appel plein desincérité à l’endroit desjeunes pour l’acquisitiond’un métier d’avenir, quelance le directeur de laformation professionnellede la daïra d’El-Hachem,Kharchouche Djillali, à latête de cette structuredepuis 1997, et dont lesélèves intéressés par desformations diplômantes etqualifiantes sontcordialement exhortés àrejoindre des métiersd’avenir.

L’INSFP Taïbi-Rabah de Boussaâda

,La gestion des ressourceshumaines, l’administrationintérieure, l’informatique, lemodélisme, la maintenance enéquipement de froid etclimatisation, la maintenancedes équipementsinformatiques et bureautiques,conducteur de travauxbâtiment, coiffure etesthétique et l’électroniqueindustrielle, ce sont lesspécialités que l’institut deformation professionnelleTaïbi-Rabah, à Boussaâda,assure.

Annaba : trois morts dans un accident de la circulationTrois personnes dont un enfant de 12 anssont décédées et une autre a été blesséedans un accident de la circulation survenusamedi en début de soirée sur l’autorouteEst-ouest, non loin de la localité d’El Eulma,

près d’Annaba, apprend-on de la protectioncivile.Les trois victimes sont mortes sur le coupaprès le renversement du véhicule de tou-risme à bord duquel ils circulaient, a préciséla même source, ajoutant que la personneblessée a été évacuée vers le CHU d’Annaba.Une enquête a été ouverte par les servicescompétents pour déterminer les circons-tances exactes de ce drame.

AAggeennccee

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régionsLLaa NNRR 44445500—— LLuunnddii 88 ooccttoobbrree 22001122

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� La formation pour assurer son avenir. (Photo > D. R.)

Les responsables mettent tout enœuvre pour la réussite de la rentrée

Une opportunité pour les jeunes

de la région

Campagne de sensibilisation contreles risques du gaz

Relizane

, En prévision de la saison hivernale quis'annonce d'ores et déjà très froide, du-rant laquelle l'utilisation des moyens dechauffage dans les maisons s'accroît parrapport aux autres saisons de l'année et lesdifférents risques qui y sont liés, les res-ponsables de la Société de distribution del’énergie électrique et du gaz de Relizaneprévoient le lancement d'une grande cam-pagne de sensibilisation à travers les com-munes de la wilaya disposant de cette éner-gie vitale. Cette opération de sensibilisa-tion, qui touchera en particulier leslocalités ayant bénéficié récemment duprogramme de raccordement au gaz deville, à l'image de Mendès, la cité Chémerik,se déroule par la tenue de rencontres deproximité avec la population et l'affichage,sur les lieux publics, de pancartes expli-catives sur les dangers provoqués par le dé-

gagement du monoxyde de carbone, ungaz toxique qui résulte de la mauvaise com-bustion et qui s'accumule dans les piècesdépourvues de bouches d'aération, sa-chant que l'intoxication par le CO (mo-noxyde de carbone) est l'une des princi-pales causes de décès par intoxication enAlgérie. Les enfants et les personnes vulnérablessont particulièrement touchés par cetteintoxication et sont hospitalisés souventdans un état grave, donc la vigilance est derigueur pour les habitants qui doivent vé-rifier systématiquement les installationsde chauffage par des personnes qualifiées(professionnels).

NN..--MMaalliikk

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Page 9: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

r é g i o n sLa NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

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Une campagne de nettoiement de grande envergure a été lancéedernièrement à travers les sites touristiques et archéologiques que recèle larégion de l’Ahaggar, à l’initiative des agences de tourisme et de voyages.Retenue dans le cadre de la préparation de la saison touristique dans le Sud,cette campagne s’assigne pour objectifs l’éradication des points noirsaltérant les nombreux sites touristiques de la région, a-t-on appris hier duprésident de l’Association des propriétaires des agences de tourisme et devoyages de la wilaya, Ahmed Hadi. (Photo > D. R. )

Chlef : colloque international sur la

réduction des risques sismiques

Un colloque international sur la réduction des risquessismiques en Algérie sera organisé, mercredi et jeudiprochains à Chlef, à l’occasion du 32e anniversaire duséisme de 1980. (Photo > D. R. )

Annaba : le dispositif de soutien

aux exportations en débat

L’assurance crédit pour promouvoir les exportations horshydrocarbures a été au centre des débats la journéed’étude et d’information organisée jeudi dernier par laChambre de commerce et d’industrie (CCI) Seyboused’Annaba et la Compagnie algérienne d’assurance et degarantie des exportations (Cagex). (Photo > D. R. )

Béjaïa : un marché d’ovins

en plein centre-ville

Un marché hebdomadaire d’ovins et volailles situé en plein centre-ville du chef-lieu de la wilaya sur la route des Aurès qui mène versla cité Boudjeloud. En effet, tous les jeudis, cet endroit esttransformé en espace commercial, un marché exclusif, pour lavente des moutons, des brebis, et toutes sortes de volailles alorsqu’un endroit est réservé pour exposer les bottes de foin.

(Photo > D. R. )

Ahaggar : opération de nettoiement

pour la saison touristique

Bordj Menaïel

La violence au quotidien

Les citoyens de Bordj Ménaïel sontdésemparés en raison des agressionsà l’arme blanche qui ne cessent de serépéter. L’insécurité règne à BordjMenaiel, beaucoup de jeunes ayantpayé de leur vie. A quoi est dû cefléau ? Et dire que la ville de Bordj Me-naiel était réputée autrefois pour êtreune ville accueillante, hospitalière.Que font les services de sécurité faceà cette situation ? Des mesures dra-coniennes doivent être prises afind’intervenir le plus rapidement pos-sible, interdisant le port d’armesblanches. Cette situation est deve-nue catastrophique et beaucoup defacteurs rentrent en jeu : la déperdi-tion scolaire, l’éducation, la drogue, lechômage, la toxicomanie, sont autantde situation qui font que les jeunes de-viennent agressifs mais à cette allure,et si on n’active pas, la ville de BordjMenaiel va se transformer en véri-table Chicago. Que faut-il faire pourtrouver un remède à cette situation ?Qui est responsable de cet état defaits ? Que fait le premier responsablede la ville ? Doit-on jeter la pierre surl’école algérienne car cette institu-tion a pour vocation de produire l’in-telligence et de compléter ou de par-faire l’éducation entreprise au seinde la cellule familiale. De cette der-nière dépend l’avenir de l’enfant, quepeut donc faire l’école sans le sou-tien de la famille ? On a tendance,quand un échec scolaire se profile àl’horizon, à imputer à l’institution laresponsabilité des mauvais résultatsobtenus à l’école, on peut à loisir luiendosser les échecs, les déboires fa-miliaux et la tenir pour responsable dela faillite actuelle. Ces dernières an-nées, le débat sur l’école a pris beau-coup de place dans les médias oùpresque toutes ses facettes ont étéabordées. L’objectif essentiel de toutce branle-bas de combat reste la prisede conscience des décideurs sur le ca-ractère capital de ce secteur et deson influence sur l’avenir de la so-ciété. Mais il semble qu’on a occultéquelque peu la clé de voûte de tout cefondement, à savoir les parents quisont responsables de cette situation.Comment se fait-il qu’un adolescentqui ne passe pas la nuit chez lui n’in-quiète pas ses parents ? Les enfantsgrandissent dans la rue et de là vientle danger. L’enfant est une graine quiplantée en terre fertile donne desfruits sains et bons. Sans aucun doute,la jeune pousse qu’est l’enfant peut oudoit avoir la chance de s’épanouir ausein de la famille d’abord, croître etfleurir à l’école ensuite. Les parentssont les premiers incriminés dansl’éducation des enfants. Qui sont-ilsces jeunes que tout le monde montredu doigt ? Des jeunes tarés, des insou-mis incorrigibles ? Des incapables.Des drogués ? A Bordj Menaiel, l’ab-sorption des barbituriques sembleêtre l’apanage des jeunes adolescents,c’est un fléau qui ne cesse de se pro-pager et les autorités doivent réagir au

plus vite car s’il n’y a pas une politiquede prévention à même de mettre àl’arbi les franges exposées.À Bordj Menaiel, il est devenu quasi-ment impossible de pouvoir discu-ter entre membres d’une même fa-mille dans la rue sans qu’un passantne lance des grossièretés, des insani-tés, des mots vulgaires. À quoi est dûce phénomène ? Problème d’éducation ? Tout le monde recon-naît aujourd’hui que dans le dévelop-pement d’un pays, l’éducation au senslarge du mot est un préalable essen-tiel et le premier et le plus importantdes pré-investissements. C’est un ins-trument indispensable du dévelop-pement économique, social et cultu-rel. Alors qu’ont fait l’école, les asso-ciations éducatives ? Que font lesparents face à cette situation ? Enplus de tous ces maux, beaucoup dejeunes à Bordj Menaiel (10 à 15 ans)se sont accoutumés à la cigarette, autabac à chiquer et même à inhalercertains produits (diluant, liqueur…).Il y a lieu de faire quelque chose et decalmer la tempête qui traverse l’espritdes jeunes à Bordj Ménaiel, il faudraitque ces officines pharmaceutiquesjouent convenablement leur rôle eninterdisant la fourniture de barbitu-riques sans ordonnance, le problèmeprovient également du manque deloisirs. L’absorption des barbituriquessembles être l’apanage des plus âgés,il faut prévenir avant de guérir. Detoutes les façons, les services de sé-curité commence à changer l’imagede la ville en interdisant les chaises àl’extérieur des cafés, les marchan-dises à l’intérieur des magasins, unefaçon de récupérer les trottoirs.

Nul n’est au-dessus des loisQu’ils opposent ou divisent despeuples, des entreprises, des groupessociaux de quelque nature que cesoit, les conflits naissent presque tou-jours de l’incompréhension, de la mé-fiance, de l’incapacité à se mettre à laplace des autres, du non-respect deslois. Dans notre pays, chacun «rah ytabaâ bsadro» (ou encore pousse lacharrue de son côté).Lorsque ces ingrédients sont réunis,il suffit d’une initiative maladroite,même si elle est bien intentionnée,d’un incident fortuit, voire d’un motimprudent pour que prenne un feusur lequel il y a toujours bien sûr debonnes âmes pour souffler.

Nous savons tous que personne n’estau-dessus des lois, mais de quelleslois parlons-nous dans notre paysl’Algérie ? L’époque où nous vivons,c’est le temps de la politique de «tagueâla mane tague». Personne ne res-pecte personne, tout marche de tra-vers. L’importance croissance deslois de la République comme phéno-mène social, culturel et économiques’impose à tout citoyen algérien, diri-geants, responsables politiques etéconomiques, les lois ont été érigéespour faire en sorte à moraliser l’êtrehumain, à l’épanouir, à vire une vie dé-cente, à donner des droits à chaquecitoyen algérien.En appliquant les lois et en les respec-tant, on peut apporter une contribu-tion de la plus haute valeur à l’ac-complissement de l’homme, à la qua-lité de la vie. L’Etat algérien doit fairerespecter ces lois qu’il a lui-mêmeédictées et cela quelque soient lesconséquences. Seules la raison etl’équité doivent dicter leurs décisions(l’Etat) aussi difficiles soient-elles àprendre. L’Etat doit faire preuve d’au-torité afin que les lois soient respec-tées. Il doit avoir toute latitude à inter-venir au bon moment. Dans un passérécent, le regretté billettiste BoussadAbdiche (Allah yarahmou) du journalquotidien El Moudjahid avait dit quele tricot fait à la main est une entre-prise qui demande du temps et depatience, et aussi de la précision. Il suf-fit qu’une maille lâche pour qu’appa-raisse un petit trou de la grosseurd’une tête d’épingle qui grandit en-suite tellement vite qu’on finit par ypasser le doigt, puis la main. Il en estde même pour n’importe quelle entre-prise de n’importe quelle dimension.La plus petit faille dans la concep-tion, et c’est tout de suite un flot inin-terrompu et enfin l’inondation – billetdu samedi 16 mars 1985 – C’est exac-tement ce qui se passe dans notrepays. Il y a des trous dans les lois sur me-sure comme il leur a été reproché in-directement d’employer des peinesdérisoires à des malfaiteurs qui por-tent pourtant atteinte à l’économiedu pays. Certains malfaiteurs sontdes récidivistes, certains magistratsse défendent en affirmant qu’ils nefont qu’appliquer les lois en vigueur.Ce sont donc ces lois qui ne sont pasbonnes et qu’il convient impérative-ment de changer, si on veut découra-ger réellement la prolifération de

maux sociaux qui empoisonnent lavie du citoyen.Que devient la loi concernant le ta-page nocturne ? Que fait-on lorsquevous êtes sujet à une violation à do-micile ? Lorsque vous êtes agressépar des voyous ? On peut dire parmoments que l’Etat est également en-gagé, c’est à elle qu’implique le droitd’assurer la sécurité des biens et despersonnes. C’est à l’Etat de faire res-pecter les lois et d’accorder les droitspour chaque individu. Pour cela, ilfaudrait que du commis à la base, lesresponsables assument convenable-ment leur tâche et que le citoyen res-pecte les lois. Combien de foisn’avons-nous pas entendu des ci-toyens dire : j’ai écrit au wali pour de-mander une audience et à ce jour, iln’a pas daigné me répondre ? Où sesitue le droit de réponse ? Un autre :j’ai voulu parler au P/APC, il n’a pasvoulu me recevoir ! S’aventurer dansun commissariat relève de l’utopie ;la bureaucratie, faire le constat decette dernière ne saurait dispenserles responsables à tous les niveaux dene pas faire comme il se doit leur bou-lot.Il est tout à fait certain que beaucoupd’Algériens souffrent actuellement decette passivité de l’Etat, le laisser-aller qui s’exprime en angoisse de-vant l’incertitude la faiblesse devantle danger, devant l’insécurité quiprend des proportions énormes. LesAlgériens se retrouvent dans une si-tuation de naufrage, comment expli-quer aux responsables que de l’injus-tice vient la hogra, la violence, le non-respect des lois. Parlons du problèmede cumul de fonction dont le prin-cipe est illégal aux yeux de la loi, par-lons de cette jeunesse algérienne quin’arrive pas à trouver ses marques.Les choses du cœur et de l’esprit sontassassinés – la culture – et dire qu’onavait osé parler un certain temps de« révolution culturelle», l’un des troispiliers de la révolution du temps deprésident de la république HouariBoumediène.Les mentalités ont tellement changéet que les Algériens, dans leur écra-sante majorité, ne se retrouvent plusdans leur propre pays. Lorsque le po-licier ou le gendarme applique la loi,rien que la loi, lorsque le citoyen res-pectera la loi, lorsque les premiersresponsables de quelle que soit l’ad-ministration, feront leur travail conve-nablement, lorsque la corruption di-minuera, pour ne pas dire disparaîtra,lorsque la confiance réapparaîtraentre le peuple et l’Etat, lorsque les Al-gériens ne songeront qu’à faire for-tune sans se fatiguer ou courir aprèsle gain facile, lorsque les Algérienssauront faire la part des choses dumot démocratie, lorsque l’Algériens’arrêtera de dire des idioties tellesque «yanaâl bouha blad» (c’est unpays maudit) quand est-ce qu’on évi-tera de dire des obscénités sur unprésident de la République, sommes-nous mauvais à ce point ? Oui, c’estaffirmatif car les Algériens ont réussià faire de ce beau pays qu’est l’Algé-rie un enfer. Valons-nous vraimentquelque chose ? Ou sommes-nousdes Algériens ?

KKoouuiiddeerr DDjjoouuaabb

, Ces dernières années,la commune de BordjMénaïel est devenue uneville où le taux de crimi-nalité a atteint des pro-portions alarmantes

� C’est à l’Etat de faire respecter la loi. (Photo > D. R.)

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r e p o r t a g eLa NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

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Les mis en cause, dont le principal accusé,une aide-soignante et un infirmier exer-çant à l’hôpital de Mahdia, ainsi deux per-sonnes intermédiaires et une jeune filleâgée de 26 ans originaire de la capitale ontété appréhendés en flagrant délit munisd'un impressionnant arsenal médico-chirur-gical dans le coffre du véhicule. Les occu-pants de la voiture ont été arrêtés à la sor-tie ouest de Mahdia en destination vers lelieu clandestin d’avortement, indiquent lesmêmes sources et seront présentés de-vant l’institution judiciaire accusés de «pra-tique illégale de la médecine (avortement)et association de malfaiteurs». On devineaisément le choc de ce scandale sur l'opi-nion publique locale, a fortiori quand unstaff médical sous serment d'Hippocrateexerçait dans un établissement hospita-lier. L’hôpital de Mahdia avec une capacité de120 lits est actuellement entre les mainsd’une main loin du corps médical où aucunresponsable n’a réussi à mettre de l’ordre,nous confirment les patients sur les lieux.Lors d’une virée à l’intérieur de l’établisse-ment, la salle réservée pour le scanner ca-denassée et l’équipement emballé dans uncoin au bonheur de la rouille. Quant à l’au-toclave, est elle depuis longtemps sur cale,ce qui a poussé les médecins convention-nés à pratiquer le «traditionnel», dit-on .Quant au personnel qui gère les services,c’est une drôle d’histoire, un poète désignéà la tête de la direction des ressources hu-maines et son cousin chauffeur, membre àla commission des marchés (ouverturedes plis), le comble est que le directeur n’apas donné signe de vie depuis son instal-lation à ce jour, nous ajoutent les mêmessources. Au secteur de la santé à Tiaret, tout setransforme et notre enquête découvre, unlaborantin chargé des moyens généraux, unauxiliaire en anesthésie, responsable duparc roulant. Quant au bloc opératoire, ilest réservé aux patients de l’extrême de lawilaya, ceux de Rahouia et Tiaret sur ins-tructions des médecins conventionnés etpour les malades de Mahdia sont obligés derejoindre les hôpitaux hors wilaya. Unecommission qui a passé des journées en-tières dans cet établissement à vérifier lefonctionnement, les équipements, les lo-caux, la prise en charge des malades, lespersonnels affectés aux différents services,a relevé des anomalies et des carencesgraves en matière de conformité aucunesuite n’a été donnée par le directeur de lasanté et la population. Ainsi, selon nos in-formations et le constat sur les lieux il a étédécouvert des équipements obsolètes quine fonctionnent pas normalement, faus-sant ainsi les résultats des opérations en-clenchées et les locaux ont été jugés nonconformes puisque ne remplissant pas lesconditions exigées pour le traitement etle suivi des patients. A Tiaret, il est conseillé à chacun de nepas tomber malade dont deux chemins lepremier qui mène aux couloirs de la mort

et le second à la morgue et à travers les éta-blissements hospitaliers, on vous accueilleavec des blouses blanches en promenadelibre et les infrastructures au bonheur dela ferraille. Notre première virée nous aconduit aux UMC de Mahdia qui enregis-trent quotidiennement une cinquantainede patients venus des autres coins de la ré-gion et des wilayas avoisinantes. L’infra-structure hospitalière enregistre annuel-lement près de 15 000 à 20 000 évacua-tions aux urgences médicochirurgicales.Aujourd’hui, si les urgentistes se plaignentdes conditions difficiles dans lesquelles ilsexercent, les blouses blanches à la croiséedes chemins, médicaments périmés, pé-nurie de vaccins, et déchets hospitaliersdans la nature. On apprend, par exemple,qu'un malade souffrant d'une affection d’unkyste du foie à Rahouia à une centaine dekm est transféré par son médecin vers l’hô-pital de Mahdia a été opéré par deux fois,l'une pour l'organe en question, l'autre pourle rein. Le médecin l'ayant convaincu de lanécessité de la seconde opération alorsque réellement, le patient n'avait aucune af-fection. Le pauvre avait dû s'acquitter de lacoquette somme de 100 000 DA et sansfacture en plus dans un hôpital étatique. Etpour étayer mes dires, les patients opérésà l’hôpital de Mahdia sont originaires deFrenda, Mechraa, et Rahouia à une cen-taine de km du bloc opératoire. Notre passage sur les lieux a coïncide avecl’évacuation d’une femme enceinte qui seratransférée ensuite vers la maternité de Tia-ret après de longues heures et là on assisteà un épisode du grand voyage dans l’enferaprès le départ de l’équipe médicale chi-noise. Nous venons d’apprendre que lesdeux annexes de la CIA-Zaaroura ouvertesprovisoirement en attendant l’ancienne encours de rénovation sont actuellement

sans gynécologue et la césarienne pourqui et pour quoi. A Tiaret et selon les statistiques, les césa-riennes ont augmenté. Neuf enfants surdix naissent aujourd’hui grâce à cette tech-nique, soit une moyenne de 90 %. Quellessont les raisons de cette augmentation ? Lebénéfice de cette opération est-il réel parrapport aux risques ? Etat des lieux ? Belet bien une main sans expérience et lelaisser-aller total pour nous obliger à pra-tiquer les accouchements traditionnels.Ce phénomène a été soulevé à maintes re-prises avec les responsables mais en vain,le nombre de césariennes a doublé et par-fois triplé à Tiaret, une augmentation posebien sûr la question de la pertinence de cetacte. Y-a -t-il une hausse des grossesses à

risque (liée par exemple à l’âge de la mère)ou est-ce devenu une opération de confort,que ce soit pour le service médical ou par-fois à la demande des parents ? Pour lamaternité comme prévue son inaugura-tion, le premier du mois prochain a béné-ficié des sommes colossales pour quelquesretouches, selon les experts les montantsdégagés dépassent la réalisation d’une in-frastructure de 60 lits. «Chez nous, chacun trouve son compte etgère à sa manière dans les hôpitaux oucentres de soins de proximité éparpillésaux coins lointains, personne ne peut plusrépondre aux sollicitations des maladespar manque de médicaments à la dégrada-tion de la santé des patients. Le secteur ales moyens financiers pour améliorer sonsystème de santé, mais à cause de la mau-vaise gestion, avec une tête au Sersou et lecorps à l’Oasis les malades agonisent etmeurent», accuse un parent rencontré de-vant l’infrastructure à Tiaret. «La santé vamal», «pénuries de médicaments», «rup-ture de vaccins, retour des maladies conta-gieuses», «malades agonisants»...«Dansquelque jours, le DSP va boucler 3 ans à latête du secteur», on a le regret de consta-ter qu'il n'a absolument rien fait, rien. Au lieu de résoudre les problèmes, il faitdes déclarations à la presse à l'effet d'assu-rer les citoyens de la prise en charge totaledes patients or une poignée de blouses ré-pond, qu’il a fait du secteur une entreprisefamiliale et tous les chapitres fonctionnentpour la création des projets comme celuiadopté la semaine dernière à l’hôpital You-cef-Damerdji. Cette infrastructure qui aconnu le passage de six directeurs intéri-maires depuis 2004 à ce jour, dont chacuna préféré partir aux instructions émanantde la direction sur les achats, travaux dou-teux . Pour rappel, plusieurs scandales ontsecoué le secteur de la santé ces dernièresannées où pas moins d’une centaine depersonnes ont défilé dans les couloirs dela justice. Par ailleurs, le conseil médical del’Ordre a connu au cours de cette semaineun divorce entre le président et son tréso-rier sur une cagnotte tombée du ciel esti-mée à 300 millions de centimes virée dansle compte par l’un des notables de la régionet fan du club de la JSM Tiaret. Affaire àsuivre.

HHaammzzaaoouuii BBeenncchhoohhrraa

,Pour avortement illégal àMahdia, à une quinzaine dekilomètres de Tiaret, nous venonsd’apprendre de sources bieninformées que cinq personnesseront présentées aujourd’huidevant la justice.

Santé à Tiaret

Hôpital ou lieu d’avortementsillégaux ?

� Une équipe médicale très motivée,. (Photo > D. R.)

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Page 11: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

12.55 Les feux de l'amour13.55 J'ai détruit mon mariage15.35 American Wives16.25 Quatre mariages

pour une lune de miel17.20 Une famille en or18.05 Money Drop19.00 Journal19.35 Mon assiette santé19.40 Après le 20h, c'est

Canteloup19.50 OOnn ssee qquuiittttee pplluuss21.35 New York Unité Spéciale

: Le cercle de l'enfer22.20 New York Unité Spéciale

Mauvaises fréquentations

13.00 Toute une histoire14.20 Comment ça va bien !15.15 Le jour où tout a

basculé16.05 Seriez-vous un bon

expert ?16.55 On n'demande qu'à

en rire1177..5500 Volte-face17.55 N'oubliez pas les

paroles18.55 Elysée moi !19.00 Journal19.35 CCaassttllee21.55 Mots croisés23.20 Dans quelle éta-gère

10.00 Destins croisés10.45 Drop Dead Diva12.00 Scènes de ménages12.45 Victoire Bonnot15.30 C'est ma vie16.40 Un dîner presque parfait17.45 100 % mag 18.45 Le journal19.05 Scènes de ménages19.50 SSccèènneess ddee mméénnaaggeess ::

ccee ssooiirr,, iillss rreeççooiivveenntt21.45 Vos meilleures «Scènes

de ménages»23.20 Prison Break

00.50 M6 Music 05.45 Ludo07.50 Des histoires et des vies09.45 Consomag09.50 Midi en France 10.50 Edition de l'outre-mer11.00 Journal11.55 13h avec vous12.45 En course sur France 313.55 Inspecteur Barnaby :

Le prix du scandale14.00 La gloire de mon père15.40 Culturebox15.45 Slam16.15 Un livre toujours16.25 Des chiffres et des lettres

17.00 Ouifi17.10 Questions pour un

champion18.00 Journal19.00 Tout le sport19.05 Et si on changeait le

monde 19.10 Plus belle la vie19.45 LLee mmoonnddee dd''aapprrèèss21.20 Soir 322.20 Drieu La Rochelle,

Aragon, Malraux23.50 Chabada01.30 Plus belle la vie01.55 Un livre un jour02.00 La mystérieuse traque

de Ben Laden

15.25 Psych, enquêteurmalgré lui

17.45 Au nom de la vérité18.44 Que du bonheur !19.50 AArrssèènnee LLuuppiinn22.05 Tous différents : Bienvenue

dans ma famille nombreuse !

16.40 Pour l'amour du risque17.15 Touche pas à mon poste18.40 D8 le JT19.00 H L'anniversaire19.30 Le Palmashow19.50 LLee ttrreeiizziièèmmee gguueerrrriieerr21.40 Judge Dredd

13.20 Ma famille d'abord 14.10 Talent tout neuf14.05 Génération Top 5016.50 A mourir de rire18.05 Malcolm :

L'entraîneur19.05 Les Simpson :

La foi d'Homer19.50 MMeenn iinn BBllaacckk

11.25 Sous le soleil15.05 Smallville 17.40 Buffy contre les vampires :

La soirée de Sadie Hawkins19.50 LLeess ffrrèèrreess SSccootttt21.20 Les frères Scott22.00 Les frères Scott

18.10 Le grand journal19.05 Le petit journal19.35 Le grand journal,

la suite19.55 EEnnggrreennaaggeess21.00 Engrenages 22.35 Spécial investigation

Hugo Chavez : le grand mensonge

15.45 Frisson Break16.05 Peste noire17.55 Hollywood Live18.10 Dans les cordes19.45 HHaannttiissee21.35 eXistenZ

19.40 District 916.25 Hollywood Live16.40 La divine poursuite18.05 Les keufs 19.45 LL''iinnvvaassiioonn ddeess pprrooffaannaatteeuurrss

13.35 Allô, docteurs !14.10 Gang de macaques15.35 Islande sauvage16.45 C dans l'air

18.45 Arte Journal19.05 28 minutes19.50 CCooeeuurr ddee ttoonnnneerrrree21.45 Red Riding : 197422.40 Bielutine : Dans le

jardin du temps

12.45 Hercule Poirot14.30 Arabesque15.25 Les maçons du coeur18.00 Las Vegas :

Il neige sur Las Vegas19.50 IInnddeeppeennddeennccee DDaayy22.20 Shadow Man

16.45 Championnat de FrancePro D2

18.00 Eurogoals18.45 Le grand plateau19.30 Championnat de France

Ligue 221.25 Le grand plateau 21.45 Eurogoals22.30 Paris - Tours 2012

Programme

t é l é v i s i o n

Sélection

LLEESS PPIIEEDDSS NNIICCKKEELLEESS Le ministre de l’Intérieur etdes Collectivités locales adéclaré, il y a quelquessemaines, que denombreux présidents d’APCavaient des affaires enjustice et traînaient derrièreeux des casseroles…Comment voulez-vous quedes communes soientgérées en toutetransparence lorsqu’onnous met à sa têtequelqu’un qui a un dossieren justice long comme lebras…Un arbitre international,membre de la FAF etnouvellement affilié à unnouveau parti politique envogue a été pris en flagrantdélit de pédophilie.Vous allez me dire quelrapport y a-t-il entre unarbitre et un présidentd’APC… C’est simple, unarbitre sportif est unéducateur, il est appelé àformer de jeunes arbitres età éduquer un tas d’autres àqui il doit apprendrecomment être juste. C’estpeut-être un cas isolé, maisle problème devient de plusen plus grave. Lorsque ledirecteur d’une chaîne detélévision, une entreprisepublique, qui use dechantage sur de jeunesfemmes afin de satisfaireson instinct bestial ouencore que des imams oudes enseignants soientsurpris en flagrant délitd’atteinte aux bonnesmœurs, la situation devienttrès grave et doit être priseau sérieux de manièreurgente.Même si certains présidentsd’APC ne sont pas incriminésdans des affaires de mœurs,reste que les affaires dedétournements, demalversations, d’abus depouvoir ou encored’enrichissementsmalhonnêtes sont légiondans nos communes.Le lien entre tout ce beaumonde ? Je crois que desenquêtes de moralités’avèrent nécessaires. Avantd’installer un présidentd’APC, on devrait rendreobligatoire une enquête. Aun moment, lorsqu’unprésident d’APC avait uneaffaire en justice, il faisaitintervenir pour soit étoufferl’affaire, soit faire en sortede le blanchir. Idem pour lesdéputés, il serait utile desasser dès le début pouréliminer tous ceux qui ontune affaire en justice. Cen’est pas quelqu’un qui ablousé les impôts qui vientaujourd’hui me donner desleçons de morale et voterdes lois dans mon pays. Enplus pour ces députés, jeconseille de leur faire passerun test d’intelligence et deculture générale. Pourquelqu’un qui va devoirvoter des lois, je crois qu’ilsera important qu’il sachequand même lire etécrire…Allez, à demain si je ne suispas viré !

C H R O N I Kp a r H e r b é

La NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

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Direct 8 - 19.50Le treizième guerrierFilm d’action avec Antonio Banderas

,Au Moyen Age, un poète arabe condamnéà l'exil est enrôlé dans un groupe de douzeguerriers scandinaves chargés de lutter contreune menace surnaturelle…Un des plus beaux films d’aventures fantas-tiques où l’on retrouve par débris les vertusspectaculaires d’un genre presque abandonné.

,Des micro-organismes venus d'une autreplanète transforment les humains en esclavesdociles et sans personnalité. Un petit groupetente de résister… Pas mal comme film, maisl’original est mille fois meilleur.

Ciné Star - 19.45L’invasion des profanateursFilm de science-fiction avec Donald Sutherland

,Trois jeunes gens, réunis dans une sinistredemeure, deviennent, malgré eux, les cobayesd'un médecin irresponsable et les proies d'unspectre sanguinaire… Histoire de maison han-tée à grands renforts d’effets spéciaux.

Ciné Frisson - 19.45HantiseFilm d’horreur avec Liam Neeson

Page 12: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

, Une grande exposition sur lacolonisation française et l’Indé-pendance nationale sera organi-sée à la Maison de la presse TaharDjaout (1er-Mai à Alger) à partir du1er novembre 2012 jusqu’au 1er

juillet 2013, a indiqué Abdeloua-hab Hebbat, directeur del’Agence News Press et du mé-dias club, lors d’une conférencede presse animée, samedi der-nier, au siège du Médias club, à laMaison de presse Tahar Djaout, àAlger.L'exposition, qui s’inscrit dans lecadre de la célébration du 50e an-niversaire de l’Indépendance etorganisée par Médias Club, avecla participation de l’ensemble dela famille de la presse algérienneen partenariat avec le Syndicatnational de journalistes (SNJ) etle ministère de la Communica-tion, vise à présenter au public etpour le première fois dans l’his-toire de l’Algérie indépendante,un affichage géant de plus de 180photographies inédites de laguerre de Libération nationale etde l’indépendance, expliquera M. Habbat, avant d’ajouter :

«Cette exposition inédite aura lieuà l’intérieur et à l’extérieur de laMaison de la presse sur une sur-face de 900 mètres carrés et éta-lée sur un support adapté aux in-tempéries».Parallèlement à cette exposition,un programme culturel sera orga-nisé à la maison de la presseTahar-Djaout durant toute l’an-née et qui prévoit, également, des

journées portes ouvertes et desexpositions d’anciennes photo-graphies prises durant la guerrede la libération et dédiées auxenfants malades, personnesâgées et démunies … avec l’orga-nisation d’un concours de des-sins du plus beau drapeau algé-rien. Des prix seront décernésaux meilleures œuvres, a tenu àsouligner le directeur du Médias

club. L'organisation de cette ma-nifestation culturelle qui s’éta-lera jusqu’au 1er juillet 2013constitue un événement socio-culturel qui touche la mémoirecollective du peuple algérien et apour objectif la célébration du50e anniversaire de l’indépen-dance, a estimé Chawki Imad Ed-dine Zeghlache, organisateur del’exposition. Précisant, par ailleurs, que cetteexposition retrace, à travers cesphotographies la guerre de l’Algé-rie et les personnalités histo-riques qui ont marqué notre glo-rieuse histoire. Concernant le fi-nancement de ce projet, MrHabbat a déploré l'absence d'ac-tions de sponsoring par les opé-rateurs économiques privés etétatiques. «Des opérateurs sesont montrés intéressés, au débutmais nous n’avons bénéficié d’au-cune aide financière de la partde ces derniers», a-t-il clamé. Cemême responsable a ajouté quecette exposition est un ambitieuxprojet du fait qu’il traite la guerreet l’indépendance nationale.

MMeehhddii IIssiikkiioouunnee

Exposition de photographies à la maison de la presse Tahar-Djaout

culture

Autour de la colonisation française et l’indépendance nationale

La NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

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L'exposition «Algérie, 50 bulles» au 5e FIBDA

Organisée dans le cadre de la 5e

édition du Festival internationalde la bande dessinée d'Alger(Fibda), l'exposition comporteplusieurs volets dédiés majori-tairement à l'Algérie indépen-dante et à la période colonialesous la houlette du BelgeThierry Bellefroid, qui étaitchargé de la scénographie, etDalila Nedjam, commissaire dufestival et de l'exposition. Le premier volet de l'expositionest consacré à l'Emir Abdelka-der et aux résistances populairesqu'a connues l'Algérie avant laguerre de libération (1954-1962).Les planches sont, à l'occasion,plantées dans le sable d'undécor inspiré du désert algérien. Sur plusieurs ailes de l'exposi-tion, des planches de bandesdessinées expriment le regardde jeunes bédéistes algérienssur des faits marquants de laguerre de libération comme l'ar-restation de Larbi Ben M'hidi,des discours du général De

Gaulle ou encore la bataille d'Al-ger à laquelle une reconstitutiond'une maison bombardée de lacasbah d'Alger a été consacré,

avec effets sonores. «Carnets d'Algérie» et «Regardscroisés» sont par ailleurs deuxexpositions réalisées par des

dessinateurs algériens, belgeset français. La première est lecompte rendu graphique dressépar les dessinateurs belges etalgériens d'une semaine passéeensemble à Alger, alors que laseconde réalisée par JacquesFernandez, né à Alger, exposeun carnet de voyage sous formede planches retraçant sa villenatale. Maximilien Leroy, dessinateurfrançais, expose une série deplanches de bandes dessinéesainsi que des tableaux-hommageà Jean Sénac, intitulé "Entre deuxfeux" et illustré par de poèmes etcitations de ce poète algérienassassiné en 1973. Une autre partie dédiée à desexpositions collectivesd’oeuvres de caricaturistes etbédéistes algériens rassembleles oeuvres de Hocine Boukella,plus connu dans le domaine dela musique sous son nom descène «Cheikh sidi Bémol», et lecaricaturiste Hichem BabaAhmed. Par ailleurs, une aile de l'exposi-tion est consacrée aux jeunestalents algériens ayant participéaux ateliers de dessin organiséslors de la précédente édition. La cinquième édition du Fibda,inaugurée vendredi, se poursui-vra jusqu'au 13 octobre à l'es-planade de Riadh El-Feth.

RR.. CC..

Le regard de bédéistes surl'histoire de l'Algérie , La guerre de libérationnationale et l'indépendancede l'Algérie sont au cœurde l'exposition Algérie, 50 bulles, regroupant desplanches de bandesdessinées d'une pléiade debédéistes algériens etétrangers.

AA VV II SS

LE MUSICIEN MOHAMEDBOULIFA N’EST PLUS

Il a été inhumé hier àAlger

Le compositeur et interprète algérienMohamed Boulifa, décédé samedi àl'âge de 57 ans, a été inhumé hier aucimetière de Garidi (Kouba), a-t-onappris auprès de son entourage. Mohamed Boulifa s'est éteint samedi àAlger des suites d'une longue maladie. Né le 30 janvier 1955 à Tigdidine (ElOued), Mohamed Boulifa a étudié lamusique à l'Inadc (ex-Institut nationaldes arts dramatiques etchorégraphiques, Ismas actuellement)de Bordj El Kiffane avant de poursuivreses études à Baghdad (Irak) entre 1978 et1982. Mohamed Boulifa a composé pourde grands artistes algériens à l'instar deOuarda El Djazairia, il a égalementcomposé des opérettes à partir de la findes années 80 comme «Hizia» ou«L'opérette du Chahid». Il connaît sonpremier succès avec «Labsa Ezzergati» etsort en 1994 sa première cassette sur despoèmes de l'auteur Slimane Djouadi. Mohamed Boulifa est l'auteur en 2012 dela musique de l'épopée «El Djazaïr, rihlathob», un texte du regretté poète OmarBernaoui. Cette dernière oeuvre ducompositeur est une fresque théâtrale surl'historie de l'Algérie, réalisée par LazharBelbaz du théâtre régional d'El-Eulma etprésentée en juillet dernier à Sétif.

RR.. CC..

FILM D’ANIMATION

Le parcours historique dePatrice Lumumba bientôtà l’écranL'indépendantiste et homme politiquecongolais Patrice Lumumba sera le hérosdu premier épisode d'une série de filmsd'animation transafricains dont lepremier tour de manivelle a été donnérécemment au Cameroun, a-t-on apprisdimanche auprès des promoteurs duprojet. «Africa's legends» est né à lasuite d'un atelier de formation desdessinateurs d'Afrique centrale auxtechniques d'animation et deproduction de dessins animés 2D,organisé en septembre dernier àYaoundé, ont précisé à l'APS lesreprésentants de «Dynamic Art vision»(Algérie) et le «Collectif A3 (Cameroun)»,productrices d'Africa's legends,rencontrés en marge du 5e Festivalinternational de la bande dessinéed'Alger (Fibda). Premier ministre de laRépublique instaurée après l'accession àl'indépendance du Congo belge(aujourd'hui la Républiquedémocratique du Congo), PatriceLumumba fut un fervent défenseur etpartisan d'un Congo indépendantunitaire. Son assassinat, en 1961, soulevaun tel scandale dans le pays et sur lecontinent qu'en 1966 le général Mobutu,son adversaire politique et complice deses assassins, a dû l'élever au rang dehéro national et de martyr. Outre cette figure anticolonialisteafricaine, le projet concerne treize autrespersonnalités africaines ayant brillé àtravers l'histoire dans différentsdomaines. Conçu en noir et blanc, cepremier épisode sur Lumumba est d'unedurée de 13 minutes et sa sortie est fixée àmars prochain, selon les producteurs. D'autres noms, comme Miriam Makeba,Jamal Abdenasser, Larbi Ben M'hidiNelson Mandela, ou encore le jazzmanManu Dibango sont retenus dans leprojet.

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Page 13: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

BOULETTES D'ÉPINARDSAU POULET EN SAUCE

IINNGGRRÉÉDDIIEENNTTSS- 500 g d'épinards frais- 300 g de viande de poulethachée- 1 oignon- 4 c. à s. de chapelure - Sel et poivre noirPPoouurr llaa ssaauuccee ::- 4 gousses d'ail- 1 tomate- 1 feuille de laurier- 4 c à s de coulis de tomate- 1/2 c. à s. de tomateconcentrée- Sel et huile d'olive- Poivre noir et rouge- Une poignée de pois chiches

PPRRÉÉPPAARRAATTIIOONNCuire les épinards avec un peu desel et un filet d'huile d'olive sansrajouter d'eau, les passerquelques minutes à la poêle pourles faire sécher et laisser refroidir.Préparer la sauce, mettre à

chauffer un peu d'huile, ajouterl'ail écrasé, une feuille de laurierles épices et la tomate concentréeet laisser revenir quelquessecondes sur feu doux, puisajouter le coulis de tomate, latomate épluchée, épépinée etcoupée en petits dés. Arroser avecun verre d'eau chaude et laisserbouillir? D'autre part, mélangerles épinards avec le poulet,l'oignon râpé, le sel et le poivrenoir, rajouter petit à petit lachapelure jusqu'à avoir uneboulette qui se tient en main,plonger les boulettes dans la sauceen ébullition, ajouter les poischiches et laisser cuire.

vie pratiqueLa NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

14

HHOORRAAIIRREESSVVAALLAABBLLEESS

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome vers

Alger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :

021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENMTV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoLLuunnddii 88 ooccttoobbrree :: 2255°°CC//3300°°CC

,DDaannss llaa jjoouurrnnééee ::Ensoleillémin 21°C ressentie 22°Cmax 25°C ressentie 25°CVent faible d'est

,DDaannss llaa nnuuiitt ::Ciel clairmin 20°C ressentie 20°Cmax 22°C ressentie 22°CVent faible de sud

AAllggeerr :: LLeevveerr dduu ssoolleeiill :: 66hh4499CCoouucchheerr dduu ssoolleeiill :: 1188hh2200

Santé

,TTrraannssppiirraattiioonn :: aaddoopptteezz lleess ssaannddaalleessDès que possible,portez des san-dales ou autreschaussures ou-vertes qui per-mettent une aéra-tion maximale despieds. Une fois àla maison, ne res-tez surtout pas

confiné dans vos souliers, lavez-vous les pieds ausavon et à l’eau fraîche et chaussez vos tongs !En été, préférez les chaussures ouvertes qui permet-tent aux pieds de s’aérer et ainsi d’éviter la fermenta-tion. Veillez également à ce que vos sandales ou vosescarpins ne soient pas trop serrés ; mêlés à la trans-piration, cela risquerait d’être très irritant pour vospieds. Les semelles aussi sont importantes : évitezcelles en cuir qui augmentent la chaleur et exacer-bent les mauvaises odeurs.TTrraannssppiirraattiioonn :: eessssaayyeezz llaa ppiieerrrree dd’’AAlluunnComposée d’acide sulfurique, d’alumine et de potasse,

la pierre d’alun reste le déodorant le plus efficace.Très simple d’utilisation, cette pierre est très efficacepour bloquer les mauvaises odeurs, réduire la trans-piration et éviter la fermentation, sans risque pour lapeau et sans l’agresser. Cette pierre doit être utiliséesur une peau lavée et humide.Frottez la contre la plante des pieds avant d’enfiler voschaussures, le résultat est surprenant. La pierre d’alunest aussi particulièrement économique puisqu’elles’utilise pendant une année entière ! Le petit plus : cettepierre est inodore, pas de risque donc d’interactionavec le parfum, vous pouvez donc l’utilisez égalementpour les aisselles.TTrraannssppiirraattiioonn :: pprrééppaarreezz vvoottrree hhuuiillee ddee mmaassssaaggeeEn cas de transpiration excessive des pieds, prépa-rez vous-même une huile de massage.Procurez-vous 15 ml d'alcool camphré chez le phar-macien, ajoutez-y 10 gouttes d'huile essentielle decyprès et 10 gouttes d'huile essentielle de saugeainsi que 2 gouttes de menthe. Mélangez bien etmassez vos pieds avec cette préparation matin etsoir.

SSuuiittee eett ffiinn

5 astuces pour ne plus transpirerdes pieds

II NN FF OO SSVV OO LL SS

Lundi 22 dhoul qi’da 1433 :8 octobre 2012

Dhor ........................12h36Asser ........................15h51Maghreb ...................18h26Icha .........................19h44

Mardi 23 dhoul qi’da 1433 :9 octobre 2012

Fedjr ....................05h18

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d é t e n t e

Solutions du numéro 2056

La NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

15

Page animée par Abderrachid — n° 2057

Mots fléchés 1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT

I. Gâteau (en 2 mots). II. Lisse - Toubib. III. A été capable (de d.à g.) - Lui - Etuve. IV. Vieilles colères - Pour chasser la poussière.V. Article - Echec. VI. Bout de fils - Cogne - Eridan. VII. Tiennentles voiles - Pas tout à fait gris. VIII. Vache - Aller dans les bran-cards. IX. Guide (de d. à g.) - Récolte. X. Bizarreries.

VERTICALEMENT

1. Type de pâte. 2. Colonisant. 3. Pouffe - Préposition - Sentirmauvais. 4. Nommes - Stria. 5. Identique - Habit de moine. 6. Eclos- Numériques - PC. 7. Sans saveur - Artère. 8. A des fans -Surveillance. 9. Rossa - Disposée. 10. Petits meubles.

Mots croisés muets

Mots croisés

1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT

I. Se consulte. II. Milieu naturel. III. Travailles le lin - Grade

abrégé. IV. César slave - Considération. V. Lettres de Dresde

- Menu connu. VI. Sodium - As confiance (se) - Pronom.

VII. Riches - Pied de vigne. VIII. Esseule - Cherché. IX. Guide

- Entreprise. X. Supplices.

VERTICALEMENT

1. Soldat fantoche. 2. De Glasgow. 3. Massi la chanteuse - Existent.

4. Glaciation ( de b. en h.) - Fendre. 5. Champagnes - A eu confiance

(s’est). 6. En geste - Epoques - Travaux pratiques. 7. Niveaux - En-

trée de France. 8. Arme électrique (de b. en h.) - Répare. 9. Editrice.

10. Achetée (de b. en h.).

A partir de la première lettre, descendez l’escalier enajoutant à chaque fois une lettre pour trouver le motcorrespondant à la définition donnée horizontale-ment.N. B. : D’un mot à l’autre, l’ordre des lettres peut êtredifférent.

L’escamot Le premier mot

En partant de la lettredonnée, complétez lagrille avec les lettres

remises en ordre pourobtenir quatre (4) mots

pouvant se lirehorizontalement et

verticalement

Mots en carré

Note

Mesure agraire

Domaine de canards

Dure à avaler

Unie

Macérée

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

E

A M A R I N E E

F T E R �

L A R E

N A L E

N U L E

Complétez la grille en répondant aux définitions horizontales.Les initiales lues verticalement donnent «LE PREMIER MOT»correspondant à la définition.

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :«On est............................... que dans la proportion

de ce que l’on donne.»

(Louis Bromfield)Est-ce le mot :

A : Satisfait ? B : Heureux ? C : Récompensé ?

Le mot manquant

ParrainnéeAmassé

EscomptéeDominations

RévoltésVoiture

TitreanglaisPièges

Débarrasséedes enginsexplosifs

MutilerEnvie

de mangerRétractée

Pouffé

MusonsFemelle

du sanglier

Douze moisPoissons

plats

Gambade En rêveRadio

EliméeEnlevé

Ligne du crâne

Formed’avoir

Construits Nazis

PrépositionNote

Pourvuesd’ailes

Saison Les siens

Mots croisés muetsHorizontalement : VOLATILISE - OPERES - DAN - IPSOS- COIT - TRES - GELEE - UER - ERRE -T - RS - EPEE - PE - ESENIC - RAM -TINTE - PARE - TOUE - ILIEN -ENTREFILET.

Verticalement : VOITURETTE - OPPRESSION - LESER- ENUT - AROS - ENTER - TES - EPIE- E - IS - GREC - IF - L - CERE - PLI -IDOLE - RAIL - SAIE - PAREE - ENTE-TEMENT.

Mots fléchésHorizontalement : D - R - A - C - C - FINANCIERE -RASEE - DES - MISER - IRA -GIRONDE - S - GEL - NUE - LI -ALE - RELUE - ANALES - EEN - TI- TET - UN - HETRES - ARE.

Verticalement : F - M - G - A - H - DIRIGEANTE- NASILLAIT - RASER - EL - R -NERON - ETE - ACE - NURSES -I - IDEE - T - CEDRE - LE - A -REA - LUEUR - CES - SIENNE.

Mots croisésHorizontalement : REVERENCES - ECOLES - ONE -SALUE - PUER - PRES - PILER - ETE- MERE - U - CE - SITE - SR -TRANSE - STE - EANES - ENER -NINI - EMERI - TSARITSYNE.

Verticalement : RESPECTENT - ECARTERAIS -VOLEE - ANNA - ELUS - SNEIR -REE - MISS - I - ES - PETE - ET - N -PIRE - EMS - COULE - SNEY - ENEE- STERN - SERRURERIE.

R

R E

U R E

R U E E

R U S E E

R E S E A U

A U S T E R E

C A U T E R E S

A V E C

V I L E

E L A N

C E N T

L’escamot Le premier mot Mots en carré

Le mot manquant«D’âge en âge, on ne fait que

changer de folie.»

(La Chaussée)

Mensonger

Voracité

Chef d’université

Ecartées

Attirance

Femelles de singe

Carburant

R

E

R

S

T

S

E

Définition : Union

A C T R I C E

U N I S S O N

S E C T I O N

T E N T A I T

E C O U T E R

R E C T A L E

E S S E N C E

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L'augmentation des risquesd'intrusion liés à la mobi-lité est le thème central deces Assises qui rassemblentà Monaco du 3 au 5 octobreun millier d'experts en sé-curité informatique.Aujourd'hui, un smart-phone ressemble plus à unordinateur qu'à un télé-phone, cette fonction étantréduite à la portioncongrue. Les usagers veu-lent pouvoir se connecterpartout, tout le temps, avec

toutes sortes d'appareils, ycompris pour le travail.C'est souvent par le biaisd'applications infectées queles cybercriminels procè-dent: une fois téléchargées,elles vont géolocaliser l'uti-lisateur à son insu pour luienvoyer de la publicité ci-blée, ou lui faire composerdes numéros surtaxés pourgénérer des revenus. Les"maliciels" s'attrapent aussilors de la navigation sur dessites non sécurisés ou viadu "phishing" (du "hame-çonnage" dans le but d'uneusurpation d'identité) pourcollecter des listes decontacts ou des mots depasse, lorsque par exempleon consulte son comptebancaire depuis son mo-bile. Ainsi, il y a des chosestrès simples à respecter,

comme mettre des mots depasse sur ses terminaux, nepas ouvrir de pièces jointesvenant d'une personne nonidentifiée, faire attention entéléchargeant des applis,en se méfiant par exemplede celles qui ont été peu té-léchargées. Certains ex-perts rappellent que depuispeu, il y a plus de pagesweb consultées à partir desmartphones ou de ta-blettes que depuis un PC,c'est donc un véritable el-dorado pour les cybercri-minels. Trend Micro, unesociété spécialisée dans lasécurité informatique,

confirme la croissance "ex-ponentielle" des attaquesvisant les plateformes mo-biles : "pour la seule plate-forme Android (systèmed'exploitation de Google),on a déjà recensé depuisdébut 2012 à peu près100.000 attaques de touttype", indique un de ses ex-perts. "Les plateformessont plutôt en retard etcomportent beaucoup devulnérabilités. Apple s'ensort bien, Blackberry a unniveau correct de sécurité,mais chez Android il est dif-ficile de corriger les failles",juge un expert de la société

Imperva. Il estime cepen-dant que côté technologie,"il n'y a pas grand chose àfaire et il va falloir plusieursannées pour disposer devraies solutions. Le pro-blème des antivirus c'estqu'ils protègent des virusd'hier, pas d'aujourd'hui etencore moins de demain,car le temps qu'on les dé-veloppe, les cybercriminelssont déjà passés à autrechose". Cet expert indiquecependant que la sixièmeversion du système d'ex-ploitation iOS6 d'Apple -que "plus d'un quart des di-zaines de millions d'utilisa-teurs" a déjà téléchargée endeux semaines - "a permisde corriger une cinquan-taine de problèmes de sé-curité". Outre les "classiques" anti-virus, encore peu plébisci-tés car ils consommentbeaucoup de batterie, plu-sieurs sociétés de sécuritéinformatique proposent dessolutions capables de blo-quer à distance son termi-nal, de les géolocaliser oumême d'activer une fonc-tion qui prend une photode la personne l'ayant volé

t e c h m e d i aLa sécurité des smartphones mise en avant lors des 12es assises de la sécurité

La NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

16

, A l'occasion des douzièmes assises de lasécurité, divers analystes ont décrit les faillesprésentes sur les systèmes d'exploitation mobiles.Le boom des smartphones et des tablettes en faitune cible de choix pour les cybercriminels quipeaufinent leurs techniques face à des utilisateursdémunis ou inconscients des risques, et destechnologies encore peu adaptées, selon desexperts.

La menace des cybercriminels se précise

RégulationRestrictions enInde à l’usage descartes SIM remisesà des étrangers

Afin de réduire les fraudesou les usages abusifsperpétrés avec des cartesSIM détournées de leuremploi réglementaire, lesautorités locales limitentdésormais la duréed’utilisation des cartes SIMacquises par les étrangersde passage sur le solindien à une durée detrois mois, même au casoù la durée de validité duvisa dépasserait cettepériode. Il est arrivé eneffet, que des cartes SIMdemeurent encore enservice en Inde après ledépart de touristes qui lesavaient acquises. En plusde la restriction à troismois de la durée devalidité et de l’obligationde détenir un visa, lesétrangers devront déclinerleur adresse et remplir uneattestation certifiant del’exactitude desinformations fournies. Cesprocédures sont désormaisapplicables avant touteactivation des cartes SIMremises à des étrangers.

II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

PPaaggee rrééaalliissééee ppaarr FFaarriidd FFaarraahh

BB OO NN ÀÀ SS AA VV OO II RR

Cartes bancaires sur SmartphoneLa société allemande SumUp commercialise en Irlande, en Autriche, en Allemagne et au Royaume-Uni, unadaptateur aux Smartphones développés par Apple (iPhone, iPad, iPhone Touch) ou aux terminaux outablettes disposant d’un système d’exploitation Android, qui est en mesure de prendre en charge lesinformations d’une carte bancaire. Cet adaptateur, conçu à l’attention des commerçants, comporte unefente pour l’introduction et la lecture de la carte bancaire de crédit et il est utilisable pour les opérations dedébit et de crédit de façon similaire aux terminaux du service Square mis en ?uvre récemment aux États-Unis. Une taxe de 2,75 % est perçue à l’occasion de chaque transaction. Le système, qui a reçu l’agrémentdes banques, est sécurisé (PCI-DSS). L’application SumUp est compatible avec les cartes Visa et MasterCard.

, La technologie 4G va être déployée en LTE(“Long Term Evolution”) au Royaume-Uni parle français Orange, sous la bannière commer-ciale de la société Everything Everywhere(EE), coentreprise édifiée avec le concoursde Deutsche Telekom. L’objectif de la 4G est deconcurrencer l’offre en débit du DSL oud’autres solutions en câble en ajoutant la pos-

sibilité de se déplacer en tout lieu du territoire.En usage immobile, le débit vers Internetpourra atteindre le Gbit/s et en usage mobile(trains ou voiture) le débit de 100 Mbit/s de-vrait être assuré. Dans ses premières mises en?uvre, les débits du LTE de EE devraient êtreproches de 4,6 Mbit/s dans le sens montant etde 11,3 Mbit/s dans le sens descendant. De telles performances ouvrent de nouveauxhorizons pour des utilisations résidentielles(vidéo en mobilité) ou professionnelles (vi-sioconférences ou télétravail), d’où un vasteavenir en faveur d’une amélioration de la pro-ductivité, que ce soit en liaison avec le Cloudcomputing, ou avec le NFC (Near Field Com-munication). L’accès aux applications Inter-net peut s’en trouver complètement boule-versé, tout comme la nature de ces applica-tions elles-mêmes. EE devrait être en mesurede desservir 98 % du territoire britanniqued’ici à fin 2014. Everything Everywhere dé-tient au Royaume-Uni 27 millions de comptes

mobiles (34 % de part de marché), sous lesmarques Orange et T-Mobile et il espère queses clients opteront pour un passage de 3G àla 4G sous la marque EE avec la possibilité decombiner des contrats fixe et mobile. La concurrence est rude au Royaume-Uni,mais ce pays est donc désormais en positionde combler une partie de son retard européenen couverture de débit mobile.

Très haut débit

La 4G s’ouvre au Royaume-Uni

Objets communicants

Les appareilsménagers entrentdans le CloudComputingUn grand nombred’appareilsélectroménagers sont enservice aujourd’hui dansles foyers des paysdéveloppés. Panasonic alancé récemment un fourvapeur micro-ondes et unautocuiseur de riz àinduction «connectés».Ainsi, la recette de cuisinefournie par Internet peuts’accorder avec le modeopératoire du robotculinaire grâce à uneapplication transportée parSmartphone GoogleAndroid. Panasonicenvisage lacommercialisation de touteune gamme d’outilsménagers connectés au«Cloud» grâce à latechnologie RFID(climatiseurs, réfrigérateur,machine à laver, balance àimpédance-mètre,compteur de calories,appareil de mesure depression sanguine, etc.). Lesmartphone dispose d’uneinterfacelecteur/enregistreur NFC quipermet de relier l’appareildomestique au « cloud ».Au besoin, une « passerellesans-fil » assure la liaisonentre l’appareil et le réseauWi-Fi domestique. En casde problème technique, undépannage à distance esteffectué par le supportclient. Panasonic envisagela création en 2014 d’unparc d’appareils de cegenre de 2,6 millionsd’appareils connectés au«Cloud».

II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

Publicité

Page 16: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

c o u r r i e rLa NR 4450 — Lundi 8 octobre 2012

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Lettre ouverte

À Monsieur le ministre de la Justice,garde des SceauxOObbjjeett :: Demande en révision contre l’ar-rêt pénal de la cour de Béjaïa N°1978/08,du 06.04.2008 sur fondement des piècesnouvelles inexploitées des juges faisantapparaître mon innocence. (Conformément à l’article 531-4 du code dela procédure pénale).MMoonnssiieeuurr llee mmiinniissttrree ddee llaa JJuussttiiccee eettggaarrddee ddeess SScceeaauuxx ddee llaa RRééppuubblliiqquuee,,J’ai l’honneur de solliciter très respectueu-sement de votre haute justice une de-mande en révision et de rétractation contrel’arrêt de condamnation rendu en dernierressort à mon encontre par la chambre pé-nale de la cour de Béjaïa, référenciéN°1978/08, le 06/04/2008. Pour fondementet à base de pièces nouvelles relatives auxagréments officiels faisant apparaître lapreuve de mon innocence après macondamnation, conformément aux dispo-sitions de l’article 531-4 du code de la pro-cédure pénale. Ces nouvelles pièces à dé-charge ont été ignorées des juges ayantprononcé une condamnation pénale m’in-culpant à tort pour délit d’escroquerie,prévue de l’article 372 du code pénal. Cetarrêt de condamnation pénale est passé enforce de chose jugée et qui est devenu dé-finitif en l’absence du pourvoi en cassationauprès de la Cour suprême dans les délaisimpartis par la loi. En raison, j’ai l’hon-neur de vous prier très respectueusementmonsieur le Ministre de la Justice et gardedes Sceaux, de saisir monsieur le procu-reur général de la Cour suprême d’une de-mande en révision et de rétractation contrel’arrêt de condamnation en question d’an-nulation. Voici l’exposé des faits et du déroulementde la procédure :Les plaignants ont déposé plainte à monencontre auprès du parquet du tribunal deSidi-Aïch pour faux sur documents admi-nistratifs et escroquerie. (Article 222 et372 du code pénal). Par exploit du juged’instruction près de ce tribunal compé-tent qui a rendu un non-lieu pour faux surdocuments administratifs en ma faveurpar décision judiciaire référenciéeN°0202/07 du 19.01.2008. Après le renvoi dudeuxième volet relatif au délit d’escroque-rie auprès de ce tribunal qui a rendu un ju-gement pénal me condamnant pour unepeine de 18 mois de prison ferme et 20 000DA d’amende ainsi que des montants trèsexcessifs en dommages et intérêts pour lapartie civile. Ensuite, j’ai fait appel contrece jugement préliminaire rendu par tribu-nal de première instance auprès de la cour

d’appel de Béjaïa qui a confirmé le ver-dict, entaché d’irrégularités de décisionN°1978/08. Selon les motifs du verdict prononcé parl’arrêt de la cour, il stipulé que [lecondamné est incriminé pour avoir mentiaux plaignants ; qu’il est agréé par l’asso-ciation des anciens combattants de l’arméefrançaise, ainsi que par la caisse de sécu-rité sociale française, sans aucune preuve].Pour ces motifs [l’accusé est condamnépour délit d’escroquerie prévu à l’article372 du code pénal], selon les motifs ayantprononcé du verdict entaché d’irrégulari-tés, en violation de cette législation.Il ne s’agit pas non plus pour les magistratsde l’affaire d’invoquer les dispositions del’article 372 du code pénal sans apporterle moindre début de preuve officielle dechimérique fictif reproché. En l’état, aucunélément ni en fait ni en droit ne vient cor-roborer les suspicions des magistrats ba-sées sur les déclarations fictives des plai-gnants. Opposé de l’article 212 du code dela procédure pénale. Par contre, il est vraien effet que je suis agréé par l’associationdes anciens combattants de l’armée fran-çaise le 24.11.2005 et agréé par la caisse desécurité sociale française, le 14.02.2002.Ces organismes officiels français ont re-connu ma qualité d’écrivain public agréédésormais par les autorités locales offi-cielles de mon pays le 23.02.1999. Ces deuxagréments officiels sont des pièces nou-velles faisant apparaître mon innocence.Par contre, ils ont été ignorés des magis-trats lors de l’audience ayant prononcéma condamnation préjudiciable. C’est laraison pour laquelle cet arrêt est entachéd’irrégularités de motifs de décision. Entout état de cause, il m’est impossible deprésenter et de remettre ces agrémentsaux magistrats le jour de l’audience pourprouver mon innocence car ils m’ont missous mandat de dépôt au pénitencier. C’estla seule raison qui m’a empêché à la remisedes charges à décharge. Or, en l’espèce, pour prononcer une déci-sion de condamnation pour délit d’escro-querie, les magistrats doivent apporter lapreuve du délit d’infraction des disposi-tions de l’article 372 du C.P. De ce fait, ils’avère que le raisonnement des magis-trats compétents de l’affaire ne saurait enl’espèce prospérer, dès lors qu’ils n’ap-portent aucune preuve à mon égard selonles dispositions de l’article 372 du codepénal.Par contre, il est vrai qu’en réalité, je suis

agréé officiellement par les organismes of-ficiels susmentionnés ; ce qui est d’ailleursprouvé par les agréments établis de nou-velles pièces prouvant mon innocence medisculpant des faits reprochés pour les-quels je suis incriminé préjudiciable. Lapreuve, après ma libération, j’ai bénéficiéensuite d’une succession de jugementsde relaxes rendus en ma faveur surd’autres affaires succédées pour délit d’es-croquerie, sur les mêmes faits et les mêmesmotifs de décision rendus en ma faveur endernier ressort par les mêmes juridictions.En conséquence, mon innocence est cer-tainement prouvée, ainsi, la violation del’article 372 du C.P. En effet, ma requête estfondée sur ces nouvelles pièces relativesaux agréments officiels ignorés par lesjuges. Ces nouvelles charges sont des jus-tificatifs fondés et prouvant mon inno-cence ; ce sont des éléments de soutien àla présente demande en révision conformeà l’article 531-4 du C.P.P. Dans ces condi-tions, je vous prie Monsieur le ministrede procéder à une demande de révisioncontre l’arrêt pénal n°1978/08, par requêteadressée à Monsieur le procureur généralprès la Cour suprême. Sur la base de l’ar-ticle 531-4 du C.P.P.

PPaarr cceess mmoottiiffss ::J’ai l’honneur de solliciter respectueuse-ment de Monsieur le ministre de la Justiceet garde des Sceaux de saisir Monsieur leProcureur de la Cour suprême d’une de-mande de révision contre l’arrêt n°1978/08,rendu par la cour de Béjaïa le 06.04.2008 àbase des nouvelles pièces relatives auxagréments ignorés des juges. Prévu à l’ar-ticle 531-4, du code de la procédure pénale.Je vous en prie d’avance monsieur le mi-nistre de la Justice d’intervenir en ma fa-veur dans l’intérêt de la loi et le bon fonc-tionnement de la justice pour qu’il me soitrendu justice et pour que je sois rétablidans tous mes droits. Comptant sur le bon sens de la justice etles droits de l’homme de ma patrie (Algé-rie), espérant que justice soit rendue,conformément aux dispositions de l’ar-ticle 531-4 du C.P.P, je vous prie respectueu-sement monsieur le ministre de la Justiceet garde des sceaux de la républiqued’agréer mes sentiments respectueux etl’hommage de mon profond respect.

LLee rreeqquuéérraanntt :: MM.. BBEENNDDAALLII RRaabbaahh –– ééccrriivvaaiinnppuubblliicc aaggrréééé NN 000011//99990066775511--TTééll ::00556600552244335533,, WW..BBééjjaaïïaa..

Lettre ouverte À Son Excellence Monsieur Abdelaziz

Bouteflika, président de la République

MMoonnssiieeuurr llee PPrrééssiiddeenntt,,Il n’y a rien comme la conviction et le patriotisme pourfixer un souvenir dans son esprit. Je me rappelle commehier, en ce jour de juin 1997, où je vous ai accompagnépour un meeting au cinéma de la place de Tripoli àHussein Dey. Grâce à notre cher club, le Nasr d’HusseinDey (NAHD), la salle, remplie majoritairement de jeunesdes quartiers d’Hussein Dey, étai comble et heureuse devous accueillir. A la fin de ce magnifique moment de com-munion, vous m’avez dit : «Ah si je pouvais rendrecette jeunesse heureuse ! ». aujourd’hui, vous le pou-vez, Monsieur le Président, on ne demande ni loge-ment, ni travail ni privilèges de quelque nature que cesoit mais tout simplement de répondre à l’appel desjeunes des quartiers populaires de Diar El Djemaâ, la Gla-cière, Bachdjarah, Bourouba, les Palmiers, Maqaria,Mer et Soleil, Vauban, Brossette, cité Amirouche, IdrissArkoub, qui désespèrent et qui craignent une dispari-tion programmée de leur cher et bien aimé club leNAHD.Cette jeunesse qui adore le football et qui assiste, impuis-sante, à l’agonie de ce monument du football nationalqui a tant donné en martyrs de la révolution et quiconstituait à son âge d’or le vivier de notre équipe na-tionale. Tant de grand entraîneurs se sont succédé à latête de ce glorieux club. De Belamine Mohamed à Bela-mine Abdelkader, en passant par Bahmane, Fergani,Mehdaoui, Ighil, Madjer, Guendouz, Zemiti. Tant degrands joueurs ont fait les beaux jours du NAHD et par-ticulièrement notre équipe nationale de 1982 parmi les-quels nous pouvons citer Madjer Merzekane, Guen-douz, Fergani…Monsieur le Président, je vous appelle à entendre le cride désespéré de cette magnifique jeunesse qui n’aqu’une aspiration forte : celle de voir son bien aimé clubdisposer d’une infrastructure sportive à la mesure de sagrandeur et de son histoire en permettant la reprise duprojet d’infrastructures et d’équipements sportifs initia-lement projetés sur l’actuel site dit «complexe du Carou-bier». Vous qui êtes un homme de défi et de conviction,vous qui avait chargé l’image de notre pays, meurtri partant d’années d’horreur et de haine, vous qui avait enfindécidé d’initier les mégaprojets dont notre pays avaittant besoin (autoroute Est-Ouest, stations de dessale-ment, la Grande mosquée d’Alger…) vous qui avait faitde la jeunesse votre préoccupation majeure, redonnez-lui espoir en lui permettant d’accéder à son rêve : celuide permettre à son agglomération fort de près de 500000 âmes, de disposer d’un complexe sportif digne dece nom, à l’instar des autres projets importants de la ca-pitale. Pour cette jeunesse qui vous aime tant, pourl’histoire de la ville d’Hussein Dey, pour la commémo-ration du 65e anniversaire de la création de notre club,pour l’Algérie qui fête le 50e anniversaire de l’accessionà son indépendance, j’ose espérer un geste à la hauteurde vos oeuvres qui resteront à jamais gravées dans lajeune histoire de notre pays. A n’en pas douter, les Hus-seindéens, toutes générations confondues, vous en se-ront éternellement reconnaissants. Haute considération.

AAbbddeellkkaaddeerr BBeellaammiinneeAAnncciieenn eennttrraaîînneeuurr dduu NNAAHHDD

Lettre ouverte

Monsieur le ministre de la JusticeOObbjjeett :: expulsion et persécutionMMoonnssiieeuurr,Je vous informe que je fais l’objet d’une expulsion répétitive de mon propre domicile à la cité 225, Bt 02, n°09 Ta-maris Mohamadia. L’expulsion en question a été programmée pour le 23 septembre 2012. Je ne comprends pas oùest la justice dans tout ça, comment les juges ne voient-ils pas ces pauvres, ces détails si important pour moi. Je leur ai remis la conclusion du PV de la police scientifique qui est clair quant à la falsification de mes documentscontresignés et à imiter ma signature par M. Fodil Bey mon ex-mari l’auteur de mes tourmentes depuis 12 ans degalères.Jusqu’à quand la justice restera aveugle devant mes jugements en ma faveur dont jugements suivants:- 1er jugement à la cour qui règle l’expulsion en ma faveur (jugement divorce du 20/07/2002 n°3269/01- les deux autres en référé en ma faveur du 09/07/2005 n°2649/2005 et du 24/09/2005 n°3923 -/2005- la quatrième définitif de la cour du 05/04/2006 n°612/06- jugement d’acquittement du 07/04/2007 n°20426/2007- le cinquième avec un non lieu (pour faux et usage de faux affaire classée). Du 15/07/2007 n° d’instruction 0083/08,quatrième chambre- le sixième pour effraction (j’ai eu un non lieu définitif affaire classée)- le septième pour faux et usage de faux du 23/02/2010 n°0019/10 sixième chambre- le huitième jugement à l’encontre de Foudil Bey Hachemi, qui m’a menacé de mort du 05/04/2006 n°05464/10 avec

effraction à 17h du 05/04/2006 date du jour où j’ai eu mon jugement de la cour à 11h30 mn du matin.- le neuvième jugement à l’encontre de Foudil Bey, accusé de faux et usage de faux, abus de confiance et diffama-tion du 30/12/2009 n°1385/2012 (affaire suspendue depuis ce jour, pour décider de mettre mes affaires à la venteaux enchères et en fourrière dont ci-joint ordonnance sans en tête du tribunal d’El Harrach notifiée sous len°1267/2010 signé par le président du tribunal Monsieur Kamel Mesbah sans la griffe de celui-ci. Je vous informed’une opération irrégulière de la justice pour troubler mon affaire en laissant mon dossier en instance au bureaud’ordre durant quatre ans sous un faux numéro, sans suite pour le reprendre selon leur convenance. Plainte dépo-sée le 29/05/2005 sous le n°935/05 pour être portée sous un autre numéro qui est le 23803 le 29/11/2008 et reprendrevie le 13/01/2009 sous un autre numéro : 00825 (justice dans l’injustice, une injustice dans la justice). Suite à tout cela, M. Fodil Bey Hachemi et le frère de son beau-frère M. Salah Abderahmane, demeurant à Cosider,me persécutent en colportant des rumeurs de mauvaise conduite à ma personne devant mon voisinage et mêmeà la mosquée de mon quartier histoire de me pousser à quitter mon logement. Comptant sur votre contribution àmon égard, j’attends votre intervention sur ma situation de victime pour attirer l’attention des autorités compé-tentes.

MMmmee BBaattaattaa FFaarriiddaaCCiittéé 222255,, BBtt 0022,, nn°°0099

TTaammaarriiss MMoohhaammaaddiiaa,, AAllggeerrPPiièèccee jjooiinnttee :: lleettttrree ddee ppllaaiinnttee aauu cchheeff ddee ssûûrreettéé ddee llaa ddaaïïrraa ddee BBaabb EEzzzzoouuaarr

Page 17: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

Regrettables sont les comportements aux-quels s’associent quelques joueurs les-quels de toutes les façons, sont censés sa-voir qu’en acceptant de pratiquer un sportdonné dans un cadre bien déterminé, en ac-ceptent les règles, ils sont de ce fait soumisau règlement le régissant. Nous l’avonsdéjà écrit dans nos précédentes éditions etsouligné que même ces «dirigeants et en-traîneurs, censés donner l’exemple, doi-vent servir de modèle à leurs joueurs enpremier, et soigner l’image du club ou dusport auxquels ils s’identifient, comme ilssont également censés être assujettis auxmêmes lois et règlements que les joueurs.Il y a donc moyen de mettre hors d’état denuire ceux, parmi eux, qui empêcheraientle sport d’être conçu comme il doit l’êtreavec les nobles valeurs qu’il est, de facto,appelé à véhiculer. Ces parasites empestant le public, contri-buant à dénaturer le sport, à le vider de sonsens en l’infectant de comportements irres-ponsables et barbares, ne doivent avoirdroit à aucune indulgence.» Il suffit de tirersur un fil pour que toutes ces explicationsviennent sans heurts ni contradictions dé-montrer qu’elle résistera à toutes les ten-tatives de liquidation. Au point mêmequ’on peut demander par quel miracle unjour, elle cessera. Les arbitres menacés etviolentés, cas flagrants de ce qui s’estpassé à Annaba, à Ouargla et dans d’autrestades, des cas, telles des guirlandes quiilluminent les effets d’un sport pas sportif.Comment enrayer cette violence tantqu’aucune politique de tolérance zéro

contre la violence ne s’avère efficace ? Lenombre d’incidents est loin de diminuer.Alors comment éviter le pire ? Commentfaire sortir la violence du stade ? Commentmarginaliser les supporters violents quiprennent le football en otage, cibler lescomportements inadmissibles et de rappe-ler qu’ils sont punis par la loi ? Comment

faire comprendre à ces jeunes, y comprisà certains joueurs, que le stade n’est pasune zone de non droit. En Europe, fait rap-peler un document officiel, il n’y avait en2009 que 200 interdictions judiciaires etadministratives en France alors qu’on encomptait 3 000 en Angleterre. Si les inter-dictions de stade devaient être plus nom-

breuses, chez nous, il serait opportun quel’on crée un service de police spécialisé :«Division nationale de lutte contre le hoo-liganisme». Des sections d’intervention ra-pide pourraient voir le jour afin de renfor-cer les capacités d’intervention des forcesde police dans les stades comme cela sefait dans plusieurs pays d’Europe. On nepeut contester le bien-fondé de toutes cesétudes ou analyses visant à comprendre etdéceler les raisons de cette violence quiprend de plus en plus d’ampleur jusqu’à de-venir inadmissible, insupportable, se trans-former en fléau qu’il urge de combattre etd’éradiquer. Dans une lecture d’un quoti-dien marocain, un journaliste livrait sespensées avec art et finesse, il se trouveque cette analyse correspondant à ce quise passe aussi chez nous. C’est donc un mal qui s’identifie à ce qui sepasse dans d’autres continents ou malgréla sévérité des autorités, n’arrivent pas àabandonner la partie. Le mal existe etsemble s’amplifier sans but précis, c’est unpeu à cela que faisait référence notreconfrère marocain, «l’expérience a démon-tré que les bonnes intentions, à elles seules,ne sont jamais parvenues à venir à bout deproblèmes, surtout quand ils ont atteintune aussi grande et aussi grave dimen-sion. Il a été prouvé que les hooligansn’avaient aucun lien avec quelque équipeque ce soit, ni avec le sport en général. Descasseurs, mais aussi et surtout, des «pro»pick-poket, des spécialistes du vol à la tire,des agresseurs confirmés qui trouvent leurbonheur dans les bousculades et tous lesmouvements de la foule qu’ils ont l’art etla manie de provoquer…»Il faut veiller à ce que cette racine dange-reuse n’injecte son venin aux mineurs. «Etquand on s’en prend aux biens et à l’inté-grisme corporel d’autrui, cela relève dupénal.» Il est urgent que les autorités sévis-sent dans la légalité la plus stricte, sansplus. Mais tant que les choses se passentautrement, on ne doit sûrement pas s’at-tendre à quelque miracle.

HH.. HHiicchheemm

Violence dans les stades

s p o r tLa NR 4450 – Lundi 8 octobre 2012

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� Ce phénomène prend de l’ampleur. (Photo > New Press)

,«Non la violence ne quittera passon terrain, elle s’y plaît et met endéfi ceux qui sont chargés de lacombattre.» Cet expert européenen communication a certainementraison. Difficile de la balayer et del’écraser. Il ne se passe pas un joursans que cette branche pourrie nevienne secouer les parties dufootball.

Un danger pour notre jeunesse

, Sofiane Feghouli, ancien en-fant terrible de Grenoble, a sumûrir pour s’imposer à Valence.Yvon Pouliquen, qui l’a lancé chezles pros, et Vahid Halilhodzic, sonsélectionneur, nous éclairent sursa trajectoire.«Je le vois jouer pour la premièrefois avec les -18 ans. Tout de suite,je l’intègre à l’entraînement avecl’équipe première et, quinze joursplus tard, il démarre chez lespros». Avec Sofiane Feghouli, toutest d’abord apparu très limpide.Du talent plein les pattes, un en-traîneur qui croit en lui très jeune,à 17 ans, et des débuts profes-sionnels prometteurs. Pouliquen,le coach qui l’a lancé chez lespros, continue, «il avait déjà tout :la technique, la vision du jeu et ilétait très attentif et respectueuxdes consignes». Le problème avecFeghouli, c’est que rien n’a couléde source, qu’il lui a fallu emprun-

ter des chemins de traverse pourenfin à 22 ans, donner la pleinemesure de son talent. Rapideflash-back : à Grenoble, il se révèleen Ligue 2, de très grands clubseuropéens se penchent sur sonberceau, et il se brûle les ailes enLigue 1. Le natif de Saint-Ouen nejoue que 26 matchs en deux sai-sons. La faute à une blessure auménisque mais aussi à une sé-vère brouille avec ses dirigeantsde l’époque.

Pouliquen : «On a trop viteoublié qu’il n’avait que 20 ans»Si Pouliquen ou Halilhodzic, sonsélectionneur en équipe d’Algé-rie, le décrivent comme «un trèsbon garçon, timide et réservé», ilcumule les erreurs de jeunesse. Asix mois de la fin de son contrat,il refuse de prolonger et s’engageavec Valence. Pour ne rien arran-ger, alors que Grenoble enchaîne

une septième défaite de rang, iladresse un bras d’honneur auxsupporters qui lui reprochent sesperformances en demi-teinte. Aus-sitôt, Feghouli est écarté del’équipe. C’est le début d’unelongue période de disette. «Maisil faut pouvoir assumer un statutde nouvelle star, on a très viteoublié qu’il avait tout juste 20ans», le défend Pouliquen quiavait alors quitté ses fonctionsau GF38. «Ce qui est certain, c’est que sij’avais été encore entraîneur deGrenoble, je n’aurais pas attendules six derniers mois de soncontrat pour le faire prolonger». AValence, sa première année estdélicate entre séjour sur le bancet prêt (Almeria). «C’est un pro-blème d’apprentissage : passerdu statut de gamin à l’âge adulte,ce n’est jamais simple», diagnos-tique Vahid Halilhodzic.

Halilhodzic : «Il aurait sa placeen équipe de France»Et puis, il y a 12 mois, le puzzle semet doucement en place et Fe-ghouli reprend le fil d’une car-rière jusqu’ici sinusoïdale. Le23 octobre 2011, il goûte à sa pre-mière titularisation sous le maillotde Valence. Il ne quittera plus leonze de la troisième équipe deLiga. «Je ne suis pas surpris, il aconnu un passage difficile mais ila un tel talent», constate Pouli-quen. Halilhodzic répond enécho : «Quand tu joues dans unegrande équipe avec de grandsjoueurs, tu progresses plus vitequ’ailleurs. Aujourd’hui, il tient la baraque,c’est un pilier à Valence». UnaiEmery puis Mauricio Pellegrinolui ont donné les clés au milieu deterrain. Cette saison, il n’a pasraté une rencontre et a déjà inscrittrois buts. «Ses qualités tech-

niques et dans la finition, sa capa-cité à éliminer balle au pied, sabonne vision du jeu me laissentcroire qu’il peut devenir un trèsgrand», prévient le sélectionneurd’Algérie.«Pour bénéficier de ce statut, ildoit améliorer son physique, sonjeu de tête et son agressivité». Au-jourd’hui, Pouliquen et le techni-cien bosnien sont formels : Fe-ghouli «aurait sa place en équipede France». «Il n’est pas moins bon que lesmilieux des Bleus», juge Pouli-quen. Voilà déjà quelques tempsqu’il a quitté son berceau iséroismais les grands clubs lui font tou-jours la cour. Après Valence, c’estdésormais Manchester United quisouhaite le séduire. Comme lesymbole d’une trajectoire qui n’asans doute pas encore atteint sonsommet.

RR.. SS..

Valence FC

Feghouli, itinéraire cabossé d’un enfant gâté

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Stade Mohamed-Boumezrag deChlef, bonne organisation, terrainen bon état, affluence moyenne.Arbitrage de M. Zouaoui assistéde MM. Bitam et Chenaoua.BBuuttss :: Bouaïcha (50’ et 58’) JSKAAvveerrttiisssseemmeennttss :: Zaoui (62’) ASOet Benlamri (26’) et Maroci (59’)JSK

Composition des équipesAASSOO :: Ghalem, Bouhafer, Zazou,Mellouli (Enyinga 65’), Zaoui, Se-lama, Bentocha (Hadouche 67’),Gherbi, Messaoud, Nessakh (Ali-Hadji 61’), Ghazali.EEnnttrraaîînneeuurr :: Rachid Belhout.JJSSKK :: Mazari, Remache, Mekkaoui,Benlamri, Rial, Belkalem, Maroci,Camara, Bouaïcha (Khelili 70’),Messaâdia (Ziad 91’), Belakhdar(Hanifi 88’).EEnnttrraaîînneeuurr :: Enrico FabbroLa formation de la JS Kabylie aréussi une excellente performanceà Chlef, en allant décrocher sapremière victoire en déplacement,renouant ainsi avec le chemin dessuccès, après deux revers de suiteen championnat.Condamné à réagir après le semiéchec, concédé le week-end der-nier à domicile, où la JSK s’estcontentée du partage des points,le coach des Canaris en sursisavant cette confrontation face àl’ASO, n’avait pas droit à l’erreuret se devait de chercher un ré-sultat probant. C’est ainsi que Fabbro, et commeattendu du reste, opérera deschangements conséquents dansson onze de départ en décidantd’un 5/3/2, avec notamment, la ti-tularisation de Benlamri dans l’axeaux côtés du duo habituel Rial-

Belkalem, mais surtout la titulari-sation du milieu de terrain offen-sif et ex-sociétaire du MC El Eulma,en l’occurrence, Djamel Bouaïcha,qui enregistrera son baptême defeu sous le maillot des Canaris.Sa mise à l’écart avait suscitémoult interrogations. Outre cestitularisations, Fabbro a fini par sepasser de son avant centre Ha-nifi, muet après quatre journéesde championnat, alors que Had-diouche était absent pour cause

de blessure et fait confiance auduo Messaâdia-Belakhdar. Deschangements qui porteront leurfruit, puisque les Canaris domi-neront la formation locale del’ASO durant tout le premier half,ratant à deux reprises, l’ouver-ture du score par Belakhdar. Unepremière fois à la 24’ où il seraservi sur un plateau par Benlamriet qui a vu sa belle se sauver surla ligne par la défense, et une se-conde fois, 12 minutes plus tard,

quand il rate de peu le cadre d’unebelle frappe à l’intérieur de la sur-face de réparation. Les Canarisentameront la seconde périodecomme à la première, en exerçantun pressing avec une dominationflagrante, qui sera vite récom-pensée par l’ouverture du score.Un but signé Bouaïcha à la 50’ quine trouva aucun mal à gagner sonduel face au portier Ghalem. Auréolé de ce but pour sa pre-mière cape avec la JSK, Bouaïcharéussira un coup de maître endoublant la mise, huit minutesplus tard et mettant à profit unebelle passe en profondeur de Ma-roci. A une demi-heure de la fin de lapartie, la messe était déjà dite enl’absence de réaction des pou-lains de Belhout, qui frôlerontmême la correction, si Remacheavait bien ajusté son tir alors qu’ilétait seul face à Ghalem à l’ultimeminute. Une victoire précieuse pour laJSK, la première de la saison endéplacement, après près d’uneannée, puisque le dernier succèsen déplacement des Canaris re-monte au mois de novembre der-nier (avec une large victoire faceau MCS 4-2) qui les relance dé-sormais, dans la course au titre.Mais le plus notable, c’est quecette victoire sauve la peau deFabbro, qui était sur la sellette,lui qui a échappé de justesse àun limogeage tout tracé au len-demain du faux pas face au MCO.Et ironie du sort, c’est par un élé-ment longtemps marginalisé, enl’occurrence Bouaïcha qui ferafort pour son baptême de feu,qu’est venu le salut pour l’ItalienEnrico Fabbro, en annonçant àl’occasion que c’est le véritable ré-veil de la JSK.

TT.. MM..

ASO 0 – JSK 2

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JSS 1 – ESS 0 : bellevictoire de SaouraLe stade du 20-Août deBéchar a abrité samediune belle rencontre entrela JS Saoura et l’ES Sétifsans supporters.L'équipe locale a réussiune belle performanceen battant sonhomologue sétifien parun score de 1 à 0. LesAigles de Belhafiane quiont dominé l'équipe del'ESS, suite à des assautsbien organisés dès lepremier quart d’heure dela première mi-temps,ont raté plusieursoccasions de scorer. L’unique but de la partiea été signé par Oughlis àla 61e minute. Al'extérieur du stade, lepublic a soutenu sonéquipe, la JSS malgrél'invisibilité et la duredécision de jouer à huisclos. L’équipe de Saoura amarqué un but qui serainscrit dans l’histoire dufootball algérien, malgréles vents qui soufflent detous les sens. Toutes les équipes quiont visité Béchar ont étésaluées avec sagesse etâme sportive de la partdes supporters et duprésident MohamedZerouati.

MMoohhaammmmeedd SSmmaaïïll

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� Cette victoire a sauvé la tête de Fabbro. (Photo > La NR)

Bouaïcha sauve la peau de Fabbro

WAT 1 – MCEE 0

Le Widad en voulait,Stade Akid-Lotfi, affluence faible, temps frais,pelouse jouable, arbitrage de Hallalchi assisté deBrahim et DoulacheBBuutt :: Zouak 72e

AAvveerrttiisssseemmeennttss :: Boulemdais (65e) et Sidhoum(72e) WAT

Composition des équipes :WWAATT :: Maâzouzi, Aguid (Sidhoum 22e),Tiza, Boud-jakdji, Zouak, Rechrouche, Yabeun (Touil 46e),Sameur, Sayah, Bennai (Belgherri 64e), Boulem-dais EEnnttrraaîînneeuurr :: AmraniMMCCEEEE :: Berafane, Gherbi, Berchiche, Akkouche(Abbas 46e), Zeghidi, Hammani, Oussalah, Cheni-hi (Kadri 81e), Tiaiba, Nemani, Derrardja (Ben-tayeb 62e)EEnnttrraaîînneeuurr :: Yaiche Après une minute de silence, observée à lamémoire de l’ancien président de la RépubliqueChadli Bendjedid, décédé suite à une longue mala-die, la partie a pu débuter. En accueillant le Mou-loudia d’El Eulma pas forcement solide hors deses bases, les Bleu et Blanc n’avaient d’autre alter-native que d’arracher les trois points de la vic-toire. Durant le premier quart d’heure, il n’y avaitpratiquement rien à se mettre sous la pupille tantles deux formations refuseront de s’aventurer versl’offensive. La première véritable occasion est àmettre à l’actif des visiteurs lorsque l’ailier droit

Chelihi, d’un exploit individuel, effectuera uncentre retrait que Oussalah pourtant bien posi-tionné dans la surface de réparation, ne parvien-dra pas à concrétiser de la tête. La riposte tlem-cénienne ne se fait pas attendre puisque Sayah,l’un des éléments les plus actifs, adressa un bou-let de canon des vingt cinq mètres mais son tirfut dévié miraculeusement par le portier Berafa-ne à la 35e minute de jeu. De retour des vestiaires,les coéquipiers de Boudjakdji opteront pour l’of-fensive à outrance en mettant aussitôt une pres-sion soutenue sur l’arrière garde eulmie. En effetl’omniprésent Sayah décochera une frappe puis-sante des 20 mètres que Berafane intercepta nonsans difficulté. A la 48e, Sayah toujours lui, expé-dia une balle mais Bennai ne parviendra pas àdébloquer la situation 57e. A force de vouloir àtout prix trouver la faille, les camarades de Tizalaisseront des espaces ce qui permit à Touil (60e),libre de tout marquage, de se retrouver dans unesituation idéale pour marquer mais son tir estdévié par le gardien adverse. Ce ratage a eu poureffet de galvaniser le moral des partenaires les-quels se rueront vers l’arrière garde du Moulou-dia d’El Eulma et la soumettront à une pressionterrible qui a donné ses fruits suite à un cornerbien botté par Sayah qui trouva Zouak bien placéqui bat Berafane (72e) d’une belle tête, offrant ducoup, le premier succès de la saison pour le WAT.

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Page 19: NR · la mort de Houari Boumediene, alors que le journal El Watan qua-lifie le défunt de «président d'une époque trouble». «Après 13 ans de règne et 20 ans après son dé-part

Profitant de nul concédé par leleader, la JSM Béjaïa, chez lui, et lerevers subi par le champion d’Al-gérie en titre, l’ES Sétif devant la JSSaoura, les Jaune et Noir se sontemparés seuls, de la seconde placedu classement. Pour y parvenir,ils se sont imposés devant le CABatna sur le score de deux buts àzéro. Les Harrachis n’ont pas eu àtrop forcer sur leur talent pour yparvenir puisque dès le coup d’en-voi, ils ont réussi à secouer les fi-lets par l’intermédiaire de Lamali(2’). Les coéquipiers de l’interna-tional Doukha ont fini par enfoncerle clou en ajoutant une seconderéalisation avant le quart d’heurede jeu. Le Chabab s’est montré in-capable de revenir dans la partieen s’inclinant pour la troisièmefois de la saison. Le CS Constantinede Roger Lemerre poursuit sa bellesérie de bons résultats. Le meilleurbuteur du championnat, Boulem-daïs a frappé deux fois à Sidi Bel-Abbès, en permettant à son équipede revenir avec le total des pointsde son très long et périlleux dépla-cement. Les Constantinois ontchoisi les dernières minutes pourassigner le coup fatal à leur adver-saire. Boulemdaïs avait ouvert lamarque à la 85e minute de jeuavant que le même joueur nedouble la mise trois minutes plustard. Cette victoire permet au CSConstantine de se hisser en troi-sième position du classement àdeux longueurs seulement du lea-der béjoui. La JS Saoura a créé unegrosse surprise en se payant lechampionnat d’Algérie, l’ES Sétif.Le troisième succès de suite desSaouris a été acquis en secondepériode, à la faveur du but inscritpar Ougliss à la 61e minute de jeu.Le score n’a plus bougé depuis augrand dam des Sétifiens qui ont

concédé leur premier revers de lasaison. Le Chabab de Belouizadadavait cru être capable de reveniravec la victoire d’Oran. Slimaniavait même montré la voie en ou-vrant le score juste avant la pause(43’). Mais, les Oranais, qui étaientdans l’obligation de réagir, ont finipar égaliser par Dagoulou à la 49e

minute. Mais c’était bien insuffi-sant afin de pouvoir signer leur

premier succès de la saison. LeMCO occupe aujourd’hui l’avantdernière place du classement. LaJS Kabylie a fait une grosse im-pression en allant ramener unebelle victoire à Chlef devant le onzelocal. C’est Bouaïcha qui a fait ladifférence dans cette partie enmarquant par deux fois (50’ et 57’).Ce succès est très important pourles poulains de Fabbro qui peu-

vent entrevoir la suite de la com-pétition avec plus de sérénité. LeCA Bordj Bou-Arréridj a fait plusfort en se payant le favori n°1 pourle titre de champion d’Algérie,l’USM Alger, au stade BologhineSVP ! Malgré le but inscrit à la se-conde minute de jeu par Chebira,les Usmistes n’ont pas pu revenirdans la partie. Les poulains de Ga-mondi ont certes obtenu un pe-

nalty, mais Benmoussa a échoué àle transformer (45’). Les change-ments de la seconde période n’ontabsolument rien apporté à lagrande joie des Bordjis. En effet, sices derniers signent leur premiersuccès de la saison, l’USMA aconcédé sa première défaite sur sapelouse. Le WA Tlemcen a rem-porté, lui aussi, sa première vic-toire de la saison en s’imposantdevant le MC El Eulma. Les Wadi-dis ont marqué leur seul but parZouak à la 71e minute de jeu. Enfin,il fait signaler que le leader duchampionnat, la JSM Béjaïa avaitété accroché, vendredi dernier, enmatch avancé de la cinquièmejournée par le MC Alger au stadede l’Unité-Maghrébine sur le scored’un but partout.

KKhhaalleedd MM..

Résultats :USMH – CAB 2-0 JSS – ESS 1-0 ASO – JSK 0-2 WAT – MCEE 1-0 USMA – CABBA 0-1 USMBA – CSC 0-2 MCO - CRB 1-1JSM B – MCA 1-1

Classement Pts J 1. JSM Béjaïa 11 5 2. USM El-Harrach10 5 3. JS Saoura 9 5

-- . CS Constantine 9 5 5. ES Sétif 8 5

-- . MC Alger 8 5 -- . CR Belouizdad 8 5 8. MC El Eulma 7 5

-- . USM Alger 7 5 --. JS Kabylie 7 5 11. CABB Arrèridj 5 5 -- . ASO Chlef 5 5 13. WA Tlemcen 4 5 -- . CA Batna 4 5 15. MC Oran 3 5 16. USM Bel-Abbès 2 5

A voir� Eurosport : Auxerre – ArlesAvignon à 19h30� Al Jazeera sport +7 : Livorno –Cesena à 19h45

, L’USM El-Harrach est legrand bénéficiaire de lacinquième journée duchampionnat de la Ligue 1professionnelle defootball.

� Les Usmistes mordent la poussière devant les Bordjis. (Photo > La NR)

Ligue 1 : la JSK se rebiffe, l’USMA cale

Et ce qui devait arriver, arriva. Le CIO s’inquiète de latournure prise par le déroulement de l’assembléegénérale du COA. Il vient d’adresser unecorrespondance à notre Comité olympique où il estclairement indiqué qu’il restera à l’écoute del’évolution de la situation. Jusque-là, rien d’anormal, ce qui l’est en revanche,c’est de savoir qui est derrière la fuite de l’informationfaisant état de ce qui s’est passé durant l’AG du 29septembre dernier. Il n’y a plus aucun doute que le CIOa été informé de la fin en queue de poisson de la diteAG. Rachid Hanifi s’en lave les mains, autant que sesfarouches opposants. Qui est donc responsable de

cette «délation» ? De toute façon, ce n’est pas lapremière fois que les instances internationales sontalertées par des délateurs qui, contre vents et marées,s’accrochent à leur strapontin. On n’ira pas jusqu’àciter des noms mais c’est devenu une pratiquecourante que de mettre au parfum ces instancespromptes à réagir et s’ingérer dans les affaires internesdes Comités olympiques locaux ou bien les Fédérationsde football. A quels desseins, ces délateurs agissent-ilsde la sorte ? Pour une seule raison connue de tous etdont il n’est même pas la peine de s’attarderlonguement. D’ailleurs, le même scénario s’estdéroulé lors de la précédente AG. Le CIO a été

«renseigné» de la même manière qu’aujourd’hui.Sans le moins du monde respecter l’éthique ni ladéontologie, deux vertus de l’olympisme, les «indics»ne se gênent pas à rendre des comptes à leursseigneurs du CIO pour jeter l’opprobre sur notre pays. C’est vrai que parfois, le recours à l’arbitrage desinstances internationales est légitime mais de là àenfiler l’habit de délateur, le pas est franchi. D’autantque ça devient une habitude bien ancrée dans nosmœurs. Heureusement que ce n’est pas le TPI sinon, les chosestourneront au vinaigre. Sacrés délateurs.

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ASO 0 – JSK 2Bouaïcha sauve la peaude Fabbro

WAT 1 – MCEE 0Le Widad envoulait

en direct le match à suivre

s p o r tLa NR 4450 – Lundi 8 octobre 2012

JSS 1 – ESS 0 Belle victoire de Saoura

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