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Cette section (destinée aux chiots de 2 à 6 mois) Responsable(s) de la discipline : Ghislaine EVERDOZA – Michèle DURAND Le cours se déroule le dimanche matin de 9h30 à 11h. QUELQUES CONSEILS DE BASE Comment choisir son chiot (tests de CAMPBELL) ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lorsque l'on acquiert un chiot : 1. - la socialisation, - communiquer avec son chien, - comprendre son chien, - Comment faire ?

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Cette section (destinée aux chiots de 2 à 6 mois)

Responsable(s) de la discipline : Ghislaine EVERDOZA – Michèle DURAND

Le cours se déroule le dimanche matin de 9h30 à 11h.  

QUELQUES CONSEILS DE BASEComment choisir son chiot (tests de CAMPBELL) ?Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lorsque l'on acquiert un chiot  :

1.       - la socialisation,                              - communiquer avec son chien,                              - comprendre son chien,                              - Comment faire ?

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Les tests de CAMPBELL Mis au point par l'éthologiste américain Campbell il y a 25 ans, ces tests restent le meilleur moyen de choisir un chiot en fonction de ce que l'on attend de lui et de sa future fonction au sein du foyer. Ils peuvent être pratiqués par l'éleveur, en vue d'une sélection, ou par le futur propriétaire.

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3 types de comportements ont été définis: agressif, soumis, indépendant.

Le test comprend 5 exercices, réalisables en peu de temps et faciles à interpréter. Il permet d'acquérir de solides informations sur le caractère de base du chiot.

Notez les résultats au fur et à mesure, puis reportez vous à : Interprétation des Résultats.

1) L'ATTRACTION SOCIALE Définissez une zone de votre choix, pénétrez à l'intérieur et placez doucement le chiot en son centre, puis éloignez-vous de lui de quelques mètres dans le sens opposé à celui par lequel vous êtes entré. Agenouillez-vous alors et essayer d'attirer le chiot en frappant doucement dans vos mains. Vous verrez alors s'il vient vers vous ou non, et, dans l'affirmative, s'il porte son fouet (queue) haut ou bas. Cela vous permettra d'apprécier son sens social et de tirer des conclusions sur sa nature, plus ou moins confiante, ou indépendante. ATTITUDE ET NOTATION

Vient directement, la queue haute, saute, mord : DDVient directement, queue haute, donne la patte : DVient directement, queue basse : SVient en hésitant, queue basse : SSNe vient pas : I

2) APTITUDE À LA COMPAGNIE DE L'HOMME Debout près du chiot, éloignez-vous-en, en marchant normalement. Ses réactions révéleront clairement son aptitude plus ou moins grande à vous suivre. S'il ne vient pas du tout, il est très indépendant. Assurez-vous tout de même qu'il vous a vu démarrer.

ATTITUDE ET NOTATION Envie de suivre. Saute, donne la patte, mord, gronde : DDSuit directement, queue haute, dans vos pieds : DSuit directement, queue haute, dans vos pieds, saute : DDSuit directement, queue basse : SSuit en hésitant, queue basse : SSS'en va et se tient à distance : INe suit pas, va de son côté : I 

3) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR CONTRAINTE Accroupissez-vous et couchez le chiot au sol en le roulant gentiment sur le dos; tenez-le ainsi, une main posée sur sa poitrine pendant 30 secondes. Le chiot peut se défendre férocement, crier, se débattre, mordre ou bien se calmer et vous lécher les mains. Sa réaction indique l'acceptation ou le refus de votre autorité ainsi que ses tendances-réflexes: réflexes actifs de défense (agressif) ou réflexes passifs de défense (couard).

ATTITUDE ET NOTATION Se bat férocement, queue battante : DSe bat férocement, queue battante, mord : DD

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Se bat férocement puis se calme : SNe se débat pas, lèche les mains : SS

4) RÉACTIONS À LA DOMINANCE SOCIALE Un chien dominant pose ses pattes antérieures sur la nuque et le garrot du subordonné. Pour savoir s'il accepte votre domination, procédez de la façon suivante: accroupissez-vous à côté du chiot couché; caressez-le doucement depuis le sommet du crâne, en descendant le long du cou et du dos; exercez éventuellement une certaine pression pour qu'il reste dans cette position. Son attitude sous la caresse indique son acceptation ou son refus de votre dominance sociale. Un chiot très dominant essaiera de mordre, grondera ou sautera sur vous. Le chiot indépendant se contentera de s'écarter.

(Durée 30 secondes)

ATTITUDE ET NOTATION Essaie de mordre, gronde : DDSe débat beaucoup : DSe tortille, lèche les mains : SRoule sur le dos, lèche les mains : SSNe se débat pas, lèche les mains : SSS'en va et se tient à distance : I

5) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR ÉLÉVATION Soulevez le chiot doucement, vos deux mains entrelacées sous son sternum, de façon qu'il ne touche plus terre. Tenez-le ainsi 30 secondes: le chiot, qui n'a plus aucun contrôle, doit se fier entièrement à vous et accepter votre dominance. Vous observerez alors s'il s'accommode ou non de cette situation. Vous le reposerez ensuite à terre et noterez le résultat. (Durée 30 secondes )

ATTITUDE ET NOTATION Se débat férocement, mord, gronde : DDSe débat beaucoup : DSe débat puis se calme, lèche : SNe se débat pas, lèche les mains : SS

A la fin des exercices, caressez le chiot et félicitez-le, quel que soit son comportement, puis ramenez-le à sa mère. 

INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS- Trois D ou plus : Chiot dominant extraverti.Tendance à la domination loyale, à l'assurance. Ce chiot doit être élevé avec logique et douceur, mais avec fermeté.Attention à ne pas lui laisser faire ses caprices. Grande aptitude au dressage, aux concours et au travail.Présence auprès des enfants déconseillée.

- Trois S ou plus : Chiot équilibré.Ni agressif, ni trop soumis, peu susceptible, ce chiot s'adaptera à tous les environnements. Il est idéal pour les enfants ou les personnes âgées.

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- Deux S ou plus, avec un ou plusieurs I : Chiot soumis. C'est à coup sûr un tendre, idéal pour les enfants. Il aura besoin de beaucoup d'affection et de compliments pour s'épanouir. Sensible aux remontrances, il peut également mordre par peur ou s'il est dans l'impossibilité de fuir.

- Deux S avec un I dans le test "Dominance sociale": Chiot mal socialisé. Chiot aux réactions imprévisibles. Si le test comporte également des DD ou des D sur la grille de cotation, ce chiot peut mal réagir aux remontrances et à la peur en attaquant. Si le test comporte d'autres SS ou d'autres I , le plus léger traumatisme peut le rendre peureux. Il réagira mal à la présence des enfants et sera difficile à éduquer.

Si le total est constitué de notes contradictoires, il y a lieu de recommencer le test dans un endroit différent. Si l'on obtient les mêmes réponses c'est que le chiot observé est un cas particulier, au comportement changeant. 

EXERCICES COMPLÉMENTAIRES

METTRE LE CHIOT EN PRÉSENCE DE CHIENS ADULTES, CALMES ET ÉQUILIBRÉS. S'il recherche le contact et se met en position de soumission (en offrant son ventre, couché sur le dos), l'animal est "bien dans sa peau" et s'intègre dans la société canine, et il est permis de penser qu'il en sera de même au sein d'une famille. Si, au contraire, il refuse toute autorité extérieure, des problèmes de dominances risquent de se poser. S'il évite tout contact, des difficultés comportementales inhérentes à la peur et à la timidité sont à prévoir.

LÂCHER LE CHIEN DANS UN ENVIRONNEMENT QUI LUI EST INCONNU ET NOTER SES RÉACTIONS - Le chiot extraverti crie, aboie, se promène (bonne réaction).- Le chiot timide, inhibé, pour sa part, reste sur place, tremble, a peur.- Le lymphatique rampe modérément.- L'indépendant flaire à droite à gauche.- Le soumis cherche une présence rassurante.

OBSERVER LES RÉACTIONS DU CHIOT AUX BRUITS (sifflets, claquements de mains)

Noter les réactions du chiot : réagit-il de façon agressive en grognant ?, fuit-il ?, cherche-t-il à se cacher dans un coin ?, est-il indifférent ? curieux ?, cherche-t-il une présence rassurante ?, reste-t-il prostré de peur ? ....

 LE TEST DU MIROIR Il consiste à placer le chien âgé de moins de 3 mois devant une glace : - Si le chiot reste immobile, il est équilibré mais plutôt hardi et dominant.- S'il s'approche, puis recule, manifestant à la fois de l'intérêt et de la réserve, il est tendre et

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gentil.- S'il grogne ou s'enfuit, il est craintif et peu sociable.

LE TEST DU JOUET TÉLÉGUIDÉ - S'il saute dessus, le chiot est de nature plutôt agressive.- S'il l'ignore, c'est un indépendant.- S'il va se cacher, c'est un peureux.- Enfin, s'il s'intéresse au jouet, tout en prenant soin de l'éviter quand celui-ci se dirige vers lui, c'est un chiot bien équilibré.

UNE INDICATION ET NON UNE GARANTIE Les tests de Campbell ne sauraient être interprétés comme une vérité scientifique. Ils

permettent seulement de déterminer les tendances caractérielles du chiot. Le futur maître peut ainsi sélectionner, dans une portée, l'animal qui correspond le mieux à sa personnalité ou à

l'utilisation qu'il veut en faire (chien de garde, de défense ou de compagnie).

Mais ces tests n'ont de valeur que dans un contexte donné et ponctuel.

Le comportement du chien pourra être largement influencé, voire modifié, dans les années ultérieures par son mode de vie et son éducation. Ainsi, un chien bien socialisé d'après les tests, peut par la suite se révéler agressif pour des raisons multiples mais souvent d'ordre relationnel : maître tyrannique, chien seul dans la journée, ... C'est pourquoi les tests de Campbell ne doivent en aucun cas être un argument de vente. Ils sont à considérer comme un guide pour l'éducation du chien que l'on s'est choisi. 

LA SOCIALISATION

La socialisation est une étape décisive et nécessaire. Dès que votre chiot aura reçu sa deuxième injection de rappel (normalement à trois mois), n'hésitez pas à le sortir le plus souvent possible dans la foule. Il faut qu'il soit mis en contact, dès son plus jeune âge, avec un maximum de personnes, mais aussi avec ses congénères.Vous pourrez ainsi l'éduquer pour qu'il ne soit pas effrayé par la circulation et pour qu'il ne risque pas d'agresser un passant ou un autre chien lorsqu'il sera plus grand.

ETAPES MOYENNES D'EVOLUTION (à nuancer selon la race du chiot)

0 à 8 semaines : Dépendance de la mère.

6 à 18 semaines : Sevrage, stress de la séparation maternelle.Indépendance graduelle.

8 à 12 semaines : 1ère socialisation. Elle se traduit par l'imprégnation affective par la mère ou l'être humain adoptif.Établissement de la hiérarchie par rapport à la meute ou à la famille.

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Début des aboiements.Attitude de méfiance envers les étrangers vers la huitième semaine.

12 à 24 semaines : 2ème socialisation. On constate l'établissement des relations affectives à l'extérieur du milieu. Les sorties et les jeux aideront le chiot à s'équilibrer par rapport à ces nouvelles frontières.Crainte des étrangers.Attachement puissant à son milieu.Manifestation de l'instinct de défense du territoire.

24 à 52 semaines : Premières chaleurs ou premières manifestations d'intérêt pour les femelles.Défense volontaire du territoire et respect des autres. 

54 à 76 semaines : Maturité physique et psychique (évolution selon les races)Recherche d'un statut social.

Votre chiot vient juste de quitter sa mère pour un milieu qui lui est totalement étranger. Lors des premières nuits, il risque de se plaindre, de vous chercher ou de vouloir monter sur votre lit, ne cédez pas, il recommencerait les nuits suivantes.

Attribuez-lui, dès son arrivée, un endroit qui deviendra son territoire et où il se sentira en sécurité. Installez un panier, avec une couverture ou un coussin, une gamelle d'eau et une de nourriture. Si vous ne souhaitez pas que votre chiot pénètre dans telle ou telle pièce, il faudra lui en interdire l'accès dès le début, et ne jamais céder (jamais !)

Le secret d'une bonne éducation passe par la compréhension du fait que le chien communique avec des codes et des signaux qui lui sont propres. Il est programmé pour vivre dans un groupe bien hiérarchisé, aux règles bien établies.

Ne prenez pas vos repas en sa présence, il serait alors tenté de mendier de la nourriture. L'idéal est de lui donner ses repas après vous.

Pour éviter qu'il ne mordille vos meubles ou autres, donnez-lui des jouets ou des os en peau de buffle afin qu'il se fasse les dents (évitez de lui donner de vieilles chaussures, il ne serait pas en mesure de faire la différence avec celles que vous utilisez encore...).

Mettez régulièrement vos mains dans sa gamelle lorsqu'il mange. Vous éviterez ainsi les futures réactions hostiles.

Ignorez ses bêtises, si vous ne le prenez pas sur le fait. Le chien n'est pas capable de comprendre une punition "à retardement", il ne fait pas la relation entre le passé et le présent.

N'oubliez pas que votre chiot est encore trop jeune pour se retenir très longtemps. Habituez-le à être propre dès le départ en le sortant régulièrement :

- à son réveil le matin,- juste après ses prises de boisson ou de nourriture,- après chacune de ses siestes,- à votre retour d'une absence,- le soir avant de vous coucher.

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Si, par contre, vous êtes là au bon moment, prenez-le et emmenez-le dehors immédiatement. Il ne sert à rien de lui mettre le nez dedans, vous risqueriez plus de le déstabiliser que d'arranger le problème. L'idéal serait de rester avec lui à l'extérieur jusqu'à ce qu'il fasse ses besoins et de le féliciter.La logique devient alors très simple pour le chien : je fais dedans, on me gronde. Je fais dehors, on me cajole. Même un humain préfèrerait ce deuxième cas...

Ne nettoyez-pas en sa présence. Pour lui, cela pourrait ressembler à une marque d'intérêt et il pourrait s'en servir par la suite pour attirer votre attention.

IMPORTANTLes chiots sont curieux de tout et ont tendance à mettre à la bouche tout ce qu'ils trouvent. Ils peuvent être blessés à l'ingestion d'objets pointus ou nocifs. Vous devez surveiller votre chiot au maximum, et lui retirer de la gueule tout objet qui serait inconvenant pour lui. Le mieux est de ne rien laisser de dangereux à sa portée. La santé de votre chiot dépend essentiellement de son activité et de votre attention. De nombreuses maladies se préviennent. Dès qu'un symptôme alarmant se manifeste, contactez le vétérinaire, mieux placé pour vous conseiller.  

COMMUNIQUER AVEC SON CHIEN

Dans le domaine de la communication avec votre chien, vos gestes et vos attitudes ont plus d'importance que les mots.

LES CARESSES Les caresses derrière les oreilles, à la gorge, sous le cou, au ventre, sur les flancs et les cuisses sont très appréciées de votre compagnon. Passer la main sur le crâne, le cou et le garrot (partie au-dessus de l'épaule) est un geste de dominance. Un chiot qui veut affirmer son autorité en grondant quand on le caresse doit être réprimandé, en le secouant par la peau du cou. Le chien doit rester à sa place dans la hiérarchie du groupe familial.

PORTER UN CHIOT Evitez de prendre votre chiot à tout moment et n'importe comment. Un jeune chien doit beaucoup dormir, aussi ne le dérangez pas sans cesse. S'il est disposé à jouer, vous pouvez le saisir mais sans l'attraper par les pattes, il est très fragile et vous risqueriez de lui faire mal ! Pour le porter, passez un bras entre les 2 pattes avant du chiot et, avec l'autre bras, maintenez son corps contre vous. Ainsi il se sent en sécurité. En effet un chiot déteste sentir le vide au-dessous lui et s'il se débat vous allez le blesser. En revanche, on peut prendre un chiot ou un adulte de petite taille par la peau du cou sans qu'il en souffre. C'est le mode de transport adopté par les chiennes.

LA PROPRETÉ

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L'éducation du chiot commence dès sa naissance, avec le sevrage : Sa mère cesse l'allaitement et lui apprend à garder propre sa couche. L'apprentissage de la propreté doit se faire ensuite dans l'environnement humain.Sortez-le fréquemment et régulièrement (surtout après les repas) afin d'éviter que votre chiot ne s'oublie n'importe où. Normalement, un chiot ne souille pas sa couche, à moins qu'il ne soit malade. La punition n'accélère pas l'apprentissage de la propreté. S'il s'est égaré, rien ne sert de lui mettre le nez dedans, le chiot ne comprend pas ce geste. Pour le réprimander, secouez-le par la peau du cou et grondez-le d'une voix ferme. Armez-vous de patience et s'il persiste à souiller votre tapis, vous pouvez essayer d'utiliser des vieux journaux en les disposant de façon à ce qu'il se rapprochent progressivement de l'extérieur. Veillez à ne pas trop prolonger ce stade de l'apprentissage car votre chiot pourrait s'imaginer qu'il doit faire ses besoins exclusivement sur des journaux ! Quand il a enfin compris qu'il devait se soulager dehors, il faut ensuite lui apprendre à utiliser les caniveaux et les aires destinées aux chiens. Pour cela, il va falloir lui faire accepter le port de la laisse...

LA LAISSETout comme la propreté, la laisse s'apprend le plus rapidement possible, dès le plus jeune âge. Si le chiot tente de dépasser son maître, ce dernier doit faire demi-tour afin qu'il ne prenne pas l'habitude de le tracter plus tard. Ne tirez jamais la laisse et ne le frappez en aucun cas. La longueur doit être proportionnelle à la taille du chien : pas trop longue pour qu'il reste près de son maître. C'est la meilleure habitude à adopter. La laisse à enrouleur n'est pas idéale pour la promenade : Le chien prend la manie de renifler partout et n'en fait qu'à sa tête ! De plus, en ville cela peut être gênant (passants, vélos...) et même dangereux s'il décide d'aller sur la route. A la campagne il n'est pas indispensable d'attacher votre compagnon, qui a aussi besoin de gambader et de se dégourdir les pattes !

L'APPEL L'appel de son nom doit correspondre à un ordre sympathique. Si le chien est de race, un prénom officiel apparaît sur son certificat de naissance. Mais presque tous les maîtres adoptent un diminutif, plus pratique.  Un nom de chien doit être court (deux syllabes maximum) et "claquer", sonner sec. Il faut éviter un nom trop compliqué ou ridicule, pensez que vous devrez l'appeler en public ! Invitez votre chiot à venir vers vous dans l'intention d'obéir. Inutile de crier, le chien a une ouïe très fine. Pour attirer son attention, son nom doit suffire : rien ne sert de lui faire un discours qu'il ne comprendrait pas.Choisissez plutôt les moments où il est disponible pour le familiariser avec ce mot. Evitez de lui donner un ordre lorsqu'il joue ou bien sûr quand il mange. Les capacités d'attention d'un chiot sont limitées, aussi ne l'appelez pas 100 fois par jour. Vous pouvez commencer par associer l'appel avec la distribution de nourriture. Le repas est le meilleur moment pour le voir rappliquer ! Utilisez aussi les moments où il se retrouve tout seul : lorsqu'il est absorbé à jouer et que tout à coup il se rend compte qu'il n'y a plus personne autour de lui, remarquez combien il s'affole et rejoint en vitesse ses compagnons de jeu ou d'autres personnes présentes dans le coin. Les chiots sont très sociables, ils détestent la solitude. C'est pourquoi ils nécessitent d'autant plus d'attention !

Le chien est réceptif au langage gestuel : il est sensible à toute indication venant du corps, même aux expressions du regard.

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Lorsque vous attirez son attention, accompagnez l'ordre de son nom. Un chien réagit d'avantage à l'intonation qu'aux mots, bien qu'il ait la capacité d'acquérir petit à petit du vocabulaire :

"Assis" : Les premières fois, montrez-lui en même temps l'attitude corporelle correspondant au mot. Non pas en vous asseyant en démonstration sur l'arrière-train, mais en lui appuyant sur le bas des reins et en maintenant de l'autre main sa tête en hauteur afin qu'il comprenne. Lorsqu'il est assis, félicitez-le en mentionnant son nom et dites " C'est bien !", Ou " Brave toutou !" par exemple, et caressez-le : La main de son maître est la meilleure communication, et une caresse est la plus douce des récompenses.

"Couché" : Utilisez la même technique. Cette fois, retirez ses pattes avant en l'asseyant pour obtenir la bonne posture. Profitez des instants où il se couche naturellement pour lui dire l'ordre correspondant afin qu'il assimile rapidement le lien entre le mot "couché" et l'attitude corporelle correspondante. N'oubliez pas de le féliciter et le récompenser, tout en l'appelant par son nom.

"Non" : Correspond à une interdiction, il doit être catégorique et prononcé d'une voix ferme.

LES DÉGÂTS Ne laissez pas votre chiot trop longtemps seul à la maison : A cause de sa solitude il risquerait de détériorer votre environnement. Votre absence, courte ou prolongée, lui pèse énormément. Au moment de votre départ, votre chiot peut tenter de vous attendrir par ses gémissements et son regard attristé. Afin d'éviter ce genre de séparation et la suite des événements (aboiements et quatre cents coups dans la maison), essayez de partir en douce, sans vous préparer devant lui et sans câlins montrant que vous allez le quitter. Quelques minutes suffisent à changer son comportement : le chien n'a pas la notion du temps, et que vous partiez un quart d'heure ou trois heures, son attitude sera identique. Quittez-le d'un air détaché comme si de rien n'était, de façon à ce qu'il ne se rende compte de rien. Le silence renforçant la solitude, vous pouvez laisser un bruit de fond (musique, télévision...) qui mettra de l'ambiance pendant votre absence. Il est inutile de punir votre chiot pour une faute qu'il a commise durant votre absence. Il ne fera pas la relation entre la punition et la faute à cause du temps écoulé, mais associera la réprimande au retour du maître. L'air honteux dans son regard, comme pour se faire pardonner, n'est en réalité qu'un acte de soumission. Mieux vaut adopter une attitude positive et rentrer de bonne humeur sans chercher des yeux d'éventuels dégâts : le maître doit être celui par qui arrivent le bien-être et la sécurité. Soyez tolérants et pensez qu'un chien n'a pas la même notion des valeurs qu'un humain. Le plus raisonnable est d'enlever tous les objets précieux se trouvant à sa portée !

LE JEU ET L'ACTIVITÉLes chiots adorent mordiller ou mâchouiller tout ce qui leur passe sous la truffe. Il faut apprendre à votre nouveau compagnon à ne pas toucher à tout. Achetez-lui ses propres jouets (os, balles en caoutchouc...) de taille suffisamment grosse afin qu'il ne s'étrangle pas en les avalant. Le chien est très actif, et il doit se dépenser quotidiennement pour être heureux. Ses promenades ne doivent pas se limiter à de simples sorties pipi rapides. Vous pouvez marcher des heures avec votre chien, vous remarquerez qu'il a toujours quelques gouttes en réserve à expédier au pied d'un arbre ou sur une touffe d'herbe ! Ne vous contentez donc pas du premier

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filet urinaire pour rentrer ! Donnez-lui le temps d'apprécier ses promenades, et sortez-le plusieurs fois dans la journée.

Un chien a besoin d'une réelle activité physique.

Il aime également se trouver associé aux sorties de ses maîtres (prendre la voiture, faire les courses, etc.).

 COMPRENDRE SON CHIEN

Comprendre son chien c'est connaître son langage, et comment il perçoit le nôtre. C'est aussi connaître son développement, sa formation, et les besoins réels du propriétaire.

L'information, la connaissance du chien éviteront alors bien des déboires.

LE PROPRIETAIRE :       Plusieurs conceptions sont à prendre en compte.

L’école psychanalytique estime que l’amour du chien traduit souvent une souffrance psychique avec communication à autrui, difficultés à exprimer ses émotions. Le chien agit alors comme une dérivatif, un tranquillisant. L’origine en est une erreur éducative dans le tout jeune âge, par excès ou insuffisance d’attentions. Aimer son chien c’est s’aimer soi-même.

L’école éthologique considère qu’il y a des gens à animaux et d’autres non, pour des raisons innées, quasi génétiques. L’homme, être social, a besoin du contact avec d’autres hommes, mais aussi d’autres espèces amies. Aimer son chien c’est aimer les autres.

L’école utilitaire considère que le chien remplit une fonction agréable ou utile, soit de compensation sociale, soit de protection, soit d'auxiliaire (chasse, loisir, etc...). Le chien n’y est guère qu’un objet privilégié, comme l’automobile des années 50, à la fois symbole et secours.

LE CHIEN : Cinq tendances de base font des chiens par nature, rebelles, autonomes, obéissants, soumis, craintifs, qui peuvent se manifester par la voix et par les dents. L’exemple maternel, le contact humain, l’éducation vont infléchir ces tendances en les aggravant, les stabilisant, les neutralisant. Mais ces orientations ne sont pas également réparties entre les races de chiens.

L'IMAGE : Chaque race a donc une image, une réputation, comme les marques commerciales, qui attirent plutôt telle ou telle catégorie de propriétaires. Ceux-ci vont souvent accentuer, voire déformer, la tendance qu'ils espèrent trouver, faisant un chien dangereux ou apeuré.

LA FORMATION DU CARACTERE : Celle-ci se fait entre 1 et 3 mois, et toute erreur à ce moment sera presque définitive. Il suffit que le chiot ait un contact régulier avec d’autres chiens pour s’y adapter, avec

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homme, femme, enfant pour les admettre. Quelques minutes de jeux suffisent chaque jour. A défaut nous aurons un marginal, potentiellement dangereux.

LES REGLES EDUCATIVES : Elles sont simples : 1) Le chiot n’est pas un enfant, il ne comprend pas le langage verbal, seulement le ton, les gestes, les postures, les mimiques. 2) Il n’y a pas de concept mémorisé. Donc il ne peut pas rattacher son action à l’interprétation du maître s’il y a un décalage même léger dans le temps. 3) Par contre il mémorise très bien l’immédiat, mais il faut répéter souvent certaines choses, d’autres étant acquises très vite. 4) Un chien a besoin d’autorité et de routine pour se sentir à l’aise. La liberté et le changement sont des notions humaines qui le déstabilisent. 5) Sa joie, son besoin profond, c’est l’attention du maître. Le reste a relativement peu d’importance. 6) Il a besoin pour se reposer, d’un coin tranquille, semi-clos, obscur.  

COMMENT FAIRE ?LE NOUVEAU CHIOT Les premières impressions vont durer. Son arrivée au foyer n’est pas une fête, mais une tâche. Ni amis, ni voisins, seulement la famille d’accueil, hommes et bêtes. Dès qu’il s’est habitué, le promener partout où il a accès, pas ailleurs. S’il cherche à se poser, l’emmener à la zone de déjections, attendre, le féliciter dès que c’est fait. S’il se pose dans la maison, surtout ne rien dire, l’emmener ailleurs, nettoyer hors de sa vue. Pour lui, gronder c’est s’occuper de lui, ce qu’il souhaite. Donc sévir, punir, c’est le dresser à recommencer.Punir un chien c’est le bouder, l’éloigner, l’enfermer. Pour le faire accepter, caressez les autres, pas lui.

L'OBEISSANCE Très vite l’habituer à la laisse, à 3 ordres : Viens, Assis, Pas bouger. Viens : attendre qu’il vienne tout seul, dire viens, caresser et féliciter. Assis : même chose. Sinon placer la main un peu en arrière au-dessus de la tête, cogner légèrement en bas des cuisses et dire : Assis. Caresser et féliciter si c’est réussi ; ne pas appuyer sur la croupe. Pas bouger : faire halte avec la main, ou attendre qu’il se fige tout seul, dire : Pas bouger et aller vers lui assez vite pour féliciter. S’il bouge, tourner le dos sans rien dire et faire autre chose. Recommencer régulièrement, tous les jours.

Cela suffira à le faire accepter en société, mais aussi à lui éviter d’être écrasé, à l’empêcher de voler, de fuguer, etc.. c’est l’équivalent du repas de famille, du baiser des parents à leur jeune enfant, etc... le chien ne perçoit pas ces ordres comme une contrainte, mais comme un plaisir de communier avec et pour son maître, de savoir qu’il y a bien une place pour lui dans le foyer, d’y être soumis.

LA RECOMPENSE

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Immédiate, car sinon il l’attribuera à autre chose. A : S’occuper de lui. C’est le principal (même le gronder, le frapper, sont une récompense). B : Parler: les mots n’ont pas de sens, la voix si. Une voix aiguë, syncopée, l’inquiète, le trouble, et l’irrite. Une voix calme, ferme, neutre, l’apaise. C’est comme bercer un bébé.C : Caresse: sur la tête et le cou témoigne votre autorité. C’est le : « c’est bien mon fils ». Trop ou trop peu appuyé, sans joie manifeste, peut troubler. Sous le cou : supercaresse, à réserver aux cas qui le méritent. Tapoter les flancs, le dos : c’est la caresse normale de satisfaction. D : Récompense: un carré de fromage, c’est le mieux. Accentue les autres, mais risque de dévier les relations. A ne faire que pour corriger une erreur. E : La fête: c’est le summum. La joie du chien, c’est la joie du maître, exprimée par des bruits (rires bruyants), par des gestes (lever les bras), par des postures et mimiques (sauter de joie). Vous devez aller jusqu’au ridicule pour vous : c’est le normal pour lui. Cela est très motivant.   LA PUNITION Comme la récompense, elle doit être immédiate également. A : Voix: parler sec, net, avec autorité, sans long discours. Sinon cela devient une récompense. B : Frapper : avec un objet : la menace suffit, l’objet ne doit servir qu’à cela, avec la main : immédiatement, sec et suivi d’ordre d’obéissance. Sert peu, car le chien aime les bourrades (les contacts de ce type ne font-ils pas partie du plaisir du rugby). C : Secouer: le secouer par la peau du cou est une punition grave, sévère, qui peut marquer longtemps.A ne faire qu’en cas d’agression (sur vous ou un autre animal, un meuble...).D : Bouder: la vraie punition, c’est l’ignorer ostensiblement. Mais ne pas céder et dire « c’est fini » avec des caresses. E : Gronder: menacer de la tête en vous penchant vers lui, en le fusillant du regard, en levant la main. S’il insiste, baissez vous et crachez comme un chat en retroussant les lèvres.

Arrêter : dès qu’il a compris, arrêtez aussitôt, car sinon vous le dressez à désobéir. Il abdique en tendant le cou, en se mettant sur le dos, en tendant timidement une patte. Il proteste en grondant, en se penchant en avant, en appuyant les pattes sur vous, en urinant de défi. Ne tolérez pas cela, punissez aussitôt en secouant et boudant.

VOS ERREURS - Le punir quand il revient après avoir refusé d’obéir. Vous le dressez à recommencer. - Le frapper s’il s’est oublié pendant que vous n’étiez pas là. C’est le dresser à recommencer. - Gronder, punir pour n’importe quelle bêtise faite en votre absence. Il ne peut pas faire le rapprochement, et c’est le dresser à continuer. - Ne pas réprimer aussitôt une bêtise faite devant vous, ou pire, le gronder gentiment. C’est lui dire qu’il en a le droit. - Le laisser libre de faire ce qu’il veut, ne pas le commander, le choyer sans motif : il vous prendra pour un incapable, puis pour son chiot, et vous traitera comme tel en grondant, en vous mordillant, et, si vous ne comprenez pas, en mordant : bientôt il attaquera votre entourage quand il croira que vous avez peur ou que vous menacez (par exemple : si vous vous baissez pour prendre un objet, si vous criez...). - Croire qu’il vous comprend en interprétant ses gestes à tort. Vous pouvez penser chien, lui ne peut pas penser homme.

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VOS LANGAGES La position de votre corps, de vos mains, de vos yeux, votre voix, vos gestes, c’est cela qu’il voit, y compris ce que vous croyez cacher. On ne ment pas à son chien. Lui, réagit avec la queue, les oreilles, le poil, le rictus, les positions du corps, les gestes. C’est cela que vous devez connaître, surtout devant un inconnu. Si vous avez peur : il le sait, alors n’insistez pas. Si vous n’avez vraiment pas peur : allez-y, il cédera. Si vous le regardez en face, si vous vous penchez, si vous faites un geste brusque, une amorce de caresse, si vous criez, si vous trébuchez : c’est une menace qui peut entraîner sa fuite ou son attaque.

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LES CRISES Vous avez vos problèmes, il a les siens : pensez-y. Trop jeune, il ne sait pas ce qu’il a le droit de faire et ce qui est interdit. Apprenez lui avant de protester : il ne souhaite qu’obéir (c’est une de ses grandes joies, car pour lui, c’est vraiment aimer). Au printemps, à l’automne, il peut être énervé par la saison sexuelle, et vous prendre pour un rival ou un partenaire, si votre comportement par rapport à lui a manqué d’autorité. C’est un signe de votre incapacité, pas de la sienne. Tout changement l’inquiète. Tant pis pour vous si vous ne l’avez pas assez rassuré chaque jour lorsque vous recevrez quelqu’un chez vous. Si vous êtes inquiet, tracassé, même sans le dire, il le sait et va vous protéger des autres, parfois méchamment. Faites-y attention. S’il fugue, s’il s’en va, c’est qu’il n’est pas en sécurité chez vous. Si votre chien aboie tout le temps, fugue ou démolit tout, c’est qu’il est malheureux. Apprenez à penser chien, ou prenez une autre espèce pour vous tenir compagnie.

 

LA FORMATION DU CHIOT Deux facteurs sont essentiels :

La socialisation, qui est l’apprentissage du langage et du code de relation envers les autres chiens et envers l’homme. Elle se fait entre 4 et 16 semaines et le 3eme mois est essentiel. Les semaines 8-9 et peut-être 10 sont celles où la crainte peut définitivement s’établir. Il faut et il suffit qu’au cours de cette période, le chiot ait des contacts réguliers avec d’autres chiens, dont il prendra les traits comportementaux, et avec l’homme. Il doit apprendre à connaître homme, femme, enfants, grâce à des contacts (caresses), des jeux, et pas seulement le repas.  L’expérience précoce, qui couvre la même période, mais avec une importance spéciale pour les mois 2 et 3. Chaque chiot doit bénéficier dès la 4eme semaine, d’environ 150 m2 de terrain librement accessible. Au delà il peut rester trop réservé. En dessous, et notamment s’il est élevé en cage, petit local, chenil, etc... il ne pourra plus jamais faire son apprentissage d’une vie normale. Il sera doux, affectueux, ou non, selon sa socialisation, mais il sera sujet à des paniques soudaines, à des crises de refus déconcertantes, et il aura des difficultés d’apprentissage. Nous aurons un adulte intelligent et pourtant peu capable de comprendre les ordres. Dans les cas limites on a une maladie mentale franche : le « syndrôme d’isolement de chenil », qui rend le sujet impropre à la compagnie et est un motif d’annulation de la vente.

Nous ne devons pas confondre le caractère fier et réservé, voire farouche de certaines races, avec des troubles d’inadaptation mentale consécutifs à de mauvaises conditions d’élevage. Le développement d’une race passe par celui de l’élevage qui dépend lui-même des goûts du public, maître des achats.Il faut donc produire des sujets robustes, sains, mentalement équilibrés, et les épreuves de travail ou éducatives et l’utilisation spécifique sont essentielles au maintien des qualités, et ces mêmes sujets doivent être conformes au standard. Lorsqu'on passe en revue les différents moyens de communication des chiens, il apparaît clairement que leur principal sujet de conversation tourne autour de la question : "qui domine qui ?". Cette question est tellement fondamentale qu'elle va influencer la plus grande partie

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des interactions, non seulement entre un chien et ses congénères, mais aussi entre un chien et son maître.

La question de la dominance est bien connue de la plupart des propriétaires de chiens qui savent que, s'ils veulent se faire obéir de leur animal, ils doivent exercer sur lui une certaine autorité. Malheureusement, cette notion est souvent mal comprise et confondue avec celle de rapport de force, d'agressivité. Résultat : soit les maîtres crient constamment après leur chien ou, pire encore, le frappent pour l'obliger à obéir, soit, ne voulant pas avoir ce type de rapport avec leur compagnon à quatre pattes, ils décident tout simplement d'abdiquer, et tant pis si celui-ci n'en fait qu'à sa tête. La première méthode, parfois préconisée par certains mauvais dresseurs (puisqu'il faut "casser" le chien) est non seulement cruelle mais souvent néfaste. Elle peut engendrer divers troubles comportementaux allant de l'agressivité, offensive ou défensive, à la prostration. Mais si les maîtres qui ont choisi la deuxième solution pensent rendre leur chien heureux en le laissant agir à sa guise, ils se trompent lourdement. En effet, lorsque l'on cède à ses moindres caprices, on place son chien dans une position bien inconfortable : celle de chef ; cependant, à d'autres moments, on exige qu'il obéisse comme un subordonné. Or, ces deux positions, chef et subordonné, sont incompatibles, ce qui va créer pour l'animal incompréhension et frustration. C'est la porte ouverte à toutes sortes de problèmes comportementaux. Pour tenter d'assumer sa position ou de soulager son inconfort, le chien peut, dans certains cas, adopter des comportements de défense, de fuite ou de compensation, qui sont jugés "indésirables" par le maître. Ce dernier risque rapidement de se désintéresser d'un tel animal et de l'abandonner.

La notion de hiérarchie sociale est pour le chien un concept fondamental qu'il est important de réhabiliter si l'on veut améliorer les relations entre les hommes et leurs compagnons canins. Méconnaître les lois qui régissent cette hiérarchie revient à nier la nature même de son animal et laisser libre cours à toutes sortes d'interprétations faussées par l'esprit des propriétaires, même bienveillants.  LE MORDILLEMENT Quand un chiot mâchonne tout… des chaussures aux sofas.

Ce comportement est assez répandu chez les jeunes chiens, et particulièrement chez ceux qui appartiennent à des races plutôt actives. Il y a lieu de s'en préoccuper, car non seulement le mâchonnement et le comportement destructeur empoisonnent votre relation avec votre chien, mais ils posent aussi des risques pour la santé, car les objets que l'animal ingère pourraient se coincer dans l'intestin, ou il pourrait mordre un fil électrique et s'électrocuter. Ce comportement est probablement dû au besoin d'activité, que tous les chiens satisfont en mâchonnant, par exemple.

Votre chiot a toute sa dentition; par conséquent, l'apparition des dents n'est pas en cause. Par contre, votre compagnon arrive à l'adolescence, une période où il a besoin d'une activité intense et pendant laquelle la personnalité s'affirme.

Avant tout, les chiens ont besoin de beaucoup d'exercice. Une bonne moitié de la solution réside dans l'exercice, beaucoup d'exercice! Les chiens ont chacun des besoins différents à cet égard. Si ces périodes d'activités ne sont pas possibles à cause de votre mode de vie ou à cause de votre propre tempérament, c'est un des rares cas où il est responsable d'envisager de trouver un autre foyer au chien. Cela dit, il vous incombe de veiller à ce que les nouveaux propriétaires connaissent les besoins du chien et qu'ils soient en mesure de les combler.

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En plus de l'exercice, il faut offrir au chien un environnement moins propice à la destruction. Le meilleur moyen est d'entraîner le chien à rester dans un endroit clos, comme une grande cage, et à l'y confiner quand vous n'êtes pas à la maison, mais jamais pendant plus de huit heures. Si vous devez vous absenter pendant plus longtemps, demandez à un voisin ou à une entreprise de gardiennage des animaux de compagnie de venir sortir le chien et de le promener. En outre, veillez à ce que l'animal puisse soulager son envie de mâchonner avec des jouets sécuritaires.

Le comportement destructeur peut aussi être causé par l'angoisse de la séparation, qui est une réaction de détresse chez le chien qui est séparé de la personne à laquelle il est le plus attaché, généralement son maître. Cette angoisse peut s'accompagner de destruction, de vocalisation et d'élimination (urine et selles), et elle ne se manifeste qu'en l'absence du maître. Les chiens qui souffrent d'angoisse de la séparation démontrent souvent un fort attachement à leur maître, sollicitant constamment son attention et le suivent partout.

Souvent, les propriétaires renforcent involontairement ce comportement en favorisant la proximité et en réconfortant leur animal quand ils sentent qu'il est angoissé par leur départ. Heureusement, certaines techniques de modification du comportement et, dans les cas extrêmes, certains médicaments, permettent de contrer ce comportement.

Il est conseillé de commencer par donner plus d'exercice à l'animal, de le confiner pendant vos absences et de lui fournir des jouets à mâchonner. Le dressage et les cours d'obéissance sont aussi d'une grande utilité. Si tous ces moyens échouent, demandez à votre vétérinaire de vous conseiller ou consultez un spécialiste du comportement.