nouveau format (page 28) · 2018. 9. 5. · leurs que pour avoir du bonheur, la coccinelle devait...

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Mathieu Crochemore revient avec une formule plus légère que son heat wave band mais toute ausi intéressante et dyna- mique. Le répertoire oscille tou- jours entre soul et jazz. le groupe vient d’ailleurs de sortir son premier album dont il propo- sera les morceaux au public tré- gorrois qui apprécie depuis déjà lontemps le musicien. Jeudi 21 et vendredi 22 Combo à Louannec et Perros JAZZ Jeudi 21 Juillet Brasserie chez Eux Rond point de Perros Guirec 20h reservations 02 96 23 21 67; Vendredi 22 juillet La suite Plage de trestraou Perros Guirec 20 h 02 96 49 09 34 Le groupe Combo Le Circuit des chapelles met la Grèce à nos portes. La cha- pelle Sainte Anne accueille, jeudi 21 juillet, à 21 h, Takis Jobit (bouzouki, chant) et Patrick Lai- rain (guitare et percussions). Ils viendront jouer les plus beaux airs de ce pays de Méditerra- née. Portées par des vents chauds et légers, des mélodies pures, graves ou colorées et, pour certaines, déjà empreintes d’Orient : il n’y a plus qu’à se laisser porter… par des maîtres dans le genre. Jeudi 21 juillet Musique grecque à Plestin MUSIQUE GRECQUE À la chapelle Sainte Anne, à Plestin-les- Grèves, jeudi 21 juillet, à 21 h. 8 et 6 . Le service culturel de la ville de Perros-Guirec organise ce festival dans les jardins du Pa- lais des congrès qui offre des spectacles gratuits pour les en- fants. Jeudi 21 juillet, Super Mo- saï et Pas Mal Vincent propo- sent un concert pop . Après cinq années à sillonner les routes de France avec Wild Billy Boy Mo- saï, Cédric Guyomard et Vin- cent Perrigault nous reviennent avec Super Mosai et Pas Mal Vincent. Dans ce nouveau spectacle, les deux compères accueillent à l’auto-école des Super-Héros... Qui mieux que Super Mosai pouvait ouvrir une auto-école pour devenir un jour un Super-Héros ? Pour obtenir votre permis de Super-Héros, vous aurez l’occasion d’appren- dre : le code de conduite du Su- per-Héros, ses qualités, ses ou- tils, son costume, ses pouvoirs, sa vie privée, sa vie de famille, son histoire, son enfance. Grâce à cet enseignement va- lidé par un permis de Super-Hé- ros, vous aussi devenez un Su- per Héros! Festival Place aux Mômes à Perros JEUNE PUBLIC A 17 h, dans les jardins du Palais des congrès de Perros- Guirec. En cas de pluie à l’intérieur du palais. Entrée gratuite, spectacle jeune public. Renseignements : Service culturel, 02 96 49 02 45. Super-Mosaï, le tout nouveau spectacle concocté par Cé- dric Guyomard et Vincent Perrigault 21 juillet 2011 28 A ucun insecte n'est plus res- pecté par l'homme des campagnes que la cocci- nelle, ou plutôt les coccinelles puisque l’on compte environ 130 espèces de ce coléoptère en France, dont la plus connue est sans conteste la coccinelle rouge à sept points. Les enfants eux-mê- mes, si prompts à martyriser cer- taines bestioles dans la nature, se gardent bien de lui faire le moindre mal. Mais d'où lui vient donc une telle considération ? Ce sont les parents qui pas- sent la consigne aux garnements en raison du travail remarquable qu'elle effectue dans les jardins et les vergers, débarrassant rosiers et arbres fruitiers de nombreux pa- rasites. Ensuite, horticulteurs ou simplement passionnés de jardi- nage, respectueux de la nature, utilisent de nos jours des larves de coccinelles plutôt que des insecti- cides. La bête du bon Dieu On raconte par ailleurs en cen- tre Bretagne que, comme le rouge-gorge, elle était au Golgo- tha lors de la crucifixion du Christ et, comme l’oiseau de Dieu en- core, elle avait épongé les plaies du Seigneur. C’est pourquoi, elle porte aujourd’hui une superbe robe rouge.Ce jour-là, le diable as- sistait également au supplice. Voyant l’insecte grimper sur la croix, et devinant ses intentions, il lui avait lancé sur le dos une poi- gnée de cendres de l’enfer. Pa oa an aotro Doue war ar groaz, lôn an Aotro Doue nâ torchet gwad e daouarn hag an diaoul a daole ludu warnañ. Aboe ’n eus taka- joù du. An diaoul n'houlle ket vefe sikouret an aotro Doue, quand Dieu était sur la croix, la bête du bon Dieu lui avait essuyé le sang sur ses mains et le diable lui jetait de la cendre.Depuis, elle a des points noirs. Le diable ne vou- lait pas qu'elle aille au secours de Dieu. Pour autant, et contraire- ment à une autre croyance popu- laire, les points noirs sur le dos d'une coccinelle n'indiquent pas son âge, comme certains pour- raient le croire, mais son espèce. Ainsi, il y a des coccinelles à 2, 5, 7, 10, 14, 22 ou même 24 points. D'une manière générale, la coccinelle est donc considérée comme une bête du bon Dieu, et plus précisément comme une va- chette, buoc’hig an Aotrou Doue. Comment expliquer une telle appellation ? Le hanneton et la limace portent aussi les noms de vache de chêne pour l'un en Haute-Bretagne et, biou lart, va- che grasse, pour l'autre en Basse- Bretagne. Le fait d’avoir tous les trois une paire de cornes pourrait justifier leur nom populaire lié au mammifère également pourvu de tels appendices. Ce sont des dé- tails que les enfants ont pu remar- quer comme on le verra à la fin de cet article. La petite bébête qui monte, qui monte De plus, une légende préten- dait qu’elle avait rendu un grand service à l'humanité lors de la Création du monde . C’est elle qui était montée aux cieux pour rapporter l'eau sur terre. Certains ne sont pas d’accord avec cette version. Ils disent, en effet, que ce furent les oiseaux qui accompli- rent cette tâche. Mais pour mettre tout le monde d’accord, on peut penser qu’elle était sans doute aussi du voyage. À la suite de cette bonne action, elle avait gardé des relations privilégiées avec le ciel. On en profitait pour lui demander quelques faveurs.Tous ceux qui ont été élevés à la cam- pagne auront conservé le souve- nir d'avoir fait grimper le long d’un de leurs doigts dressé vers le ciel le petit coléoptère pour le prier de s'envoler, en fredonnant les rimes suivantes, tant en français qu'en breton : Petite coccinelle, Ouvre bien tes ailes, Garde-moi une place au pa- radis. (Binic) Nij, nij dreist penn ma biz Diskouez an hent din da vont d’ar baradoz. Vole, vole par-dessus mon doigt, Montre-moi le chemin pour aller au paradis. Baromètre des cœurs, la coc- cinelle était aussi celui du ciel. Les gestes restaient les mêmes, la petite bébête qui monte, qui monte jusqu’à la pointe de l’index. Seules les formulettes chan- geaient. En voici deux exemples recueillis à Plouzélambre et à Ploubezre : Petite bête, vole, vole, Si tu voles, il fera beau di- manche, Si tu n'voles pas, Dimanche il pleuvra. Bête à bon Dieu Est-ce qu’il fera beau diman- che ? Si elle s’envolait, c’était bon si- gne, on pouvait prévoir une sortie dominicale. En revanche, si elle restait au bout du doigt, il fallait s’attendre à une belle ondée pour le week-end. On disait encore ail- leurs que pour avoir du bonheur, la coccinelle devait non pas s’envoler mais se promener sur tous les doigts de la main. Enfin, la petite vache du bon Dieu, buoc’hig an Aotrou Doue, retrouvait son appellation d'origine en breton dans un autre amuse- ment pratiqué par les enfants à l’époque où ils trouvaient gratuite- ment dans la nature tout ce qui leur était necéssaire pour jouer. C’était le cas notamment lorsqu’ils gar- daient les vaches avant l’invention du paotr-saout elektrik, le petit vacher électrique, comme on ap- pelait la clôture électrique en bre- ton. Les petites bébêtes étaient parquées dans un enclos-minia- ture avec les hannetons, les escar- gots et les scarabées. Il ne restait plus à la coccinelle qu'à s’armer de patience pour que son petit pâtre, lassé de jouer à ce jeu, la reprenne dans la main et la libère pour la faire retrouver au ciel son séjour di- vin. Daniel Giraudon Le folklore des insectes et autres petites bestioles La coccinelle, baromètre des cœurs et du ciel Cet été, Daniel Giraudon emboite le pas à la munici- palité de Lannion, qui a mis nos petits compagnons les insectes et autres petites bestioles à l'honneur dans les rues, sur des photos grand format. Découverte buissonnière des hôtes plus ou moins discrets de Dame Nature. Cette se- maine, la coccinelle, Buoc’hig an Aotrou Doue, la bête à bon Dieu. Si elle restait au bout du doigt, il fallait s’attendre à une belle ondée pour le week-end. Elle effectue un travail remarquable dans les jardins et les vergers. Il y a des coccinelles à 2, 5, 7, 10, 14, 22 ou même 24 points. Pour en savoir plus : Daniel Giraudon, Le folklore des in- sectes et autres petites bes- tioles, éditions Yoran emban- ner, juin 2011. Daniel Girau- don est professeur des uni- versités de breton (émérite) à l'UBO et chercheur au Centre de recherche bretonne et cel- tique. Il collabore à diverses revues et a publié de nom- breux ouvrages.

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Page 1: Nouveau format (Page 28) · 2018. 9. 5. · leurs que pour avoir du bonheur, la coccinelle devait non pas s’envoler mais se promener sur tous les doigts de la main. Enfin, la petite

Mathieu Crochemore revientavec une formule plus légèreque son heat wave band maistoute ausi intéressante et dyna-mique. Le répertoire oscille tou-jours entre soul et jazz. legroupe vient d’ailleurs de sortirson premier album dont il propo-sera les morceaux au public tré-gorrois qui apprécie depuis déjàlontemps le musicien.

Jeudi 21 et vendredi 22Combo à Louannec et Perros

JAZZ

Jeudi 21 JuilletBrasserie chez EuxRond point de PerrosGuirec 20hreservations 02 96 2321 67; Vendredi 22juillet La suite Plage detrestraou Perros Guirec20 h 02 96 49 09 34

Le groupe Combo

Le Circuit des chapelles metla Grèce à nos portes. La cha-pelle Sainte Anne accueille,jeudi 21 juillet, à 21 h, Takis Jobit(bouzouki, chant) et Patrick Lai-rain (guitare et percussions). Ilsviendront jouer les plus beauxairs de ce pays de Méditerra-née.

Portées par des ventschauds et légers, des mélodiespures, graves ou colorées et,pour certaines, déjà empreintes

d’Orient : il n’y a plus qu’à selaisser porter… par des maîtresdans le genre.

Jeudi 21 juilletMusique grecque à Plestin

MUSIQUE GRECQUE

À la chapelle SainteAnne, à Plestin-les-Grèves, jeudi21 juillet, à 21 h. 8 et6 €.

Le service culturel de la villede Perros-Guirec organise cefestival dans les jardins du Pa-lais des congrès qui offre desspectacles gratuits pour les en-fants. Jeudi 21 juillet, Super Mo-saï et Pas Mal Vincent propo-sent un concert pop .Après cinqannées à sillonner les routes deFrance avec Wild Billy Boy Mo-saï, Cédric Guyomard et Vin-cent Perrigault nous reviennent

avec Super Mosai et Pas MalVincent. Dans ce nouveauspectacle, les deux compèresaccueillent à l’auto-école desSuper-Héros... Qui mieux queSuper Mosai pouvait ouvrir uneauto-école pour devenir un jourun Super-Héros ? Pour obtenirvotre permis de Super-Héros,vous aurez l’occasion d’appren-dre : le code de conduite du Su-per-Héros, ses qualités, ses ou-tils, son costume, ses pouvoirs,sa vie privée, sa vie de famille,son histoire, son enfance.Grâce à cet enseignement va-lidé par un permis de Super-Hé-ros, vous aussi devenez un Su-per Héros!

Festival Place aux Mômesà Perros

JEUNE PUBLIC

A 17 h, dans lesjardins du Palais descongrès de Perros-Guirec. En cas depluie à l’intérieur dupalais. Entréegratuite, spectaclejeune public.Renseignements :Service culturel, 02 9649 02 45.

Super-Mosaï, le tout nouveauspectacle concocté par Cé-dric Guyomard et VincentPerrigault

21 juillet 2011

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Aucun insecte n'est plus res-pecté par l'homme descampagnes que la cocci-

nelle, ou plutôt les coccinellespuisque l’on compte environ 130espèces de ce coléoptère enFrance, dont la plus connue estsans conteste la coccinelle rougeà sept points. Les enfants eux-mê-mes, si prompts à martyriser cer-taines bestioles dans la nature, segardent bien de lui faire le moindremal. Mais d'où lui vient donc unetelle considération ?

Ce sont les parents qui pas-sent la consigne aux garnementsen raison du travail remarquablequ'elle effectue dans les jardins et

les vergers, débarrassant rosierset arbres fruitiers de nombreux pa-rasites. Ensuite, horticulteurs ousimplement passionnés de jardi-nage, respectueux de la nature,utilisent de nos jours des larves decoccinelles plutôt que des insecti-cides.

LLaa bbêêttee dduu bboonn DDiieeuuOn raconte par ailleurs en cen-

tre Bretagne que, comme lerouge-gorge, elle était au Golgo-tha lors de la crucifixion du Christet, comme l’oiseau de Dieu en-core, elle avait épongé les plaiesdu Seigneur. C’est pourquoi, elleporte aujourd’hui une superberobe rouge.Ce jour-là, le diable as-sistait également au supplice.Voyant l’insecte grimper sur lacroix, et devinant ses intentions, illui avait lancé sur le dos une poi-gnée de cendres de l’enfer. Pa oaan aotro Doue war ar groaz, lônan Aotro Doue nâ torchet gwade daouarn hag an diaoul a daoleludu warnañ. Aboe ’n eus taka-joù du. An diaoul n'houlle ketvefe sikouret an aotro Doue,quand Dieu était sur la croix, labête du bon Dieu lui avait essuyéle sang sur ses mains et le diablelui jetait de la cendre.Depuis, elle ades points noirs. Le diable ne vou-lait pas qu'elle aille au secours deDieu. Pour autant, et contraire-ment à une autre croyance popu-laire, les points noirs sur le dosd'une coccinelle n'indiquent passon âge, comme certains pour-raient le croire, mais son espèce.Ainsi, il y a des coccinelles à 2, 5,7, 10, 14, 22 ou même 24 points.

D'une manière générale, lacoccinelle est donc considéréecomme une bête du bon Dieu, etplus précisément comme une va-chette, buoc’hig an AotrouDoue. Comment expliquer unetelle appellation ? Le hanneton etla limace portent aussi les nomsde vache de chêne pour l'un enHaute-Bretagne et, biou lart, va-che grasse, pour l'autre en Basse-Bretagne. Le fait d’avoir tous les

trois une paire de cornes pourraitjustifier leur nom populaire lié aumammifère également pourvu detels appendices. Ce sont des dé-tails que les enfants ont pu remar-quer comme on le verra à la fin decet article.

LLaa ppeettiittee bbéébbêêttee qquuii mmoonnttee,, qquuii mmoonnttee

De plus, une légende préten-dait qu’elle avait rendu un grandservice à l'humanité lors de laCréation du monde . C’est ellequi était montée aux cieux pourrapporter l'eau sur terre. Certainsne sont pas d’accord avec cetteversion. Ils disent, en effet, que cefurent les oiseaux qui accompli-rent cette tâche. Mais pour mettretout le monde d’accord, on peutpenser qu’elle était sans douteaussi du voyage. À la suite decette bonne action, elle avaitgardé des relations privilégiéesavec le ciel.On en profitait pour luidemander quelques faveurs.Tousceux qui ont été élevés à la cam-pagne auront conservé le souve-nir d'avoir fait grimper le long d’unde leurs doigts dressé vers le cielle petit coléoptère pour le prier des'envoler, en fredonnant les rimessuivantes, tant en français qu'enbreton :

Petite coccinelle,Ouvre bien tes ailes,Garde-moi une place au pa-radis. (Binic)Nij, nij dreist penn ma bizDiskouez an hent din davont d’ar baradoz.Vole, vole par-dessus mondoigt,Montre-moi le chemin pouraller au paradis.Baromètre des cœurs, la coc-

cinelle était aussi celui du ciel.Les gestes restaient les mêmes,la petite bébête qui monte, quimonte jusqu’à la pointe de l’index.Seules les formulettes chan-geaient. En voici deux exemplesrecueillis à Plouzélambre et àPloubezre :

Petite bête, vole, vole,Si tu voles, il fera beau di-manche,Si tu n'voles pas,Dimanche il pleuvra.Bête à bon Dieu

Est-ce qu’il fera beau diman-che ?Si elle s’envolait, c’était bon si-

gne, on pouvait prévoir une sortiedominicale. En revanche, si ellerestait au bout du doigt, il fallaits’attendre à une belle ondée pourle week-end. On disait encore ail-leurs que pour avoir du bonheur, lacoccinelle devait non pas s’envolermais se promener sur tous lesdoigts de la main.

Enfin, la petite vache du bonDieu, buoc’hig an Aotrou Doue,retrouvait son appellation d'origineen breton dans un autre amuse-ment pratiqué par les enfants àl’époque où ils trouvaient gratuite-ment dans la nature tout ce qui leurétait necéssaire pour jouer. C’étaitle cas notamment lorsqu’ils gar-daient les vaches avant l’inventiondu paotr-saout elektrik, le petitvacher électrique, comme on ap-pelait la clôture électrique en bre-ton. Les petites bébêtes étaient

parquées dans un enclos-minia-ture avec les hannetons, les escar-gots et les scarabées. Il ne restaitplus à la coccinelle qu'à s’armer depatience pour que son petit pâtre,lassé de jouer à ce jeu, la reprennedans la main et la libère pour lafaire retrouver au ciel son séjour di-vin.

Daniel Giraudon

Le folklore des insectes et autres petites bestioles

La coccinelle, baromètre des cœurset du ciel

Cet été, Daniel Giraudonemboite le pas à la munici-palité de Lannion,qui a misnos petits compagnons lesinsectes et autres petitesbestioles à l'honneur dansles rues, sur des photosgrand format. Découvertebuissonnière des hôtesplus ou moins discrets deDame Nature. Cette se-maine, la coccinelle,Buoc’hig an Aotrou Doue,la bête à bon Dieu.

Si elle restait au bout du doigt,il fallait s’attendre à une belleondée pour le week-end.

Elle effectue un travail remarquable dans les jardins et les vergers.

Il y a des coccinelles à 2, 5, 7,10, 14, 22 ou même 24 points.

Pour en savoir plus : DanielGiraudon, Le folklore des in-sectes et autres petites bes-tioles, éditions Yoran emban-ner, juin 2011. Daniel Girau-don est professeur des uni-versités de breton (émérite) àl'UBO et chercheur au Centrede recherche bretonne et cel-tique. Il collabore à diversesrevues et a publié de nom-breux ouvrages.