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Nourrir le goût de lire par Bruno Lemieux, professeur au Cégep de Sherbrooke

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Page 1: Nourrir le goût de lire par Bruno Lemieux, professeur au Cégep de Sherbrooke

Nourrir le goût de lire

par Bruno Lemieux, professeur au Cégep de Sherbrooke

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Le Prix littéraire des collégiens : un projet culturel rassembleur

Le Prix littéraire des collégiens, comme son nom l'indique, est un prix décerné à un auteur par un jury formé d'étudiants provenant des différents collèges et cégeps du Québec.

Les objectifs qu’il poursuit sont les suivants : nourrir le plaisir de lire et promouvoir la littérature auprès

des étudiants de l’ordre collégial; reconnaître la qualité et la pertinence d’une œuvre littéraire

québécoise actuelle; constituer le baromètre des goûts littéraires de la jeunesse

étudiante du Québec.

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L’inspiration du Prix littéraire des collégiens : le Goncourt des lycéens

Décerné depuis 1903, le Prix Goncourt cherche à récompenser chaque année «le meilleur ouvrage d'imagination en prose». Au fil des ans, il s’est imposé comme le plus prestigieux prix littéraire de langue française au monde.

Créé en 1988, le Prix Goncourt des lycéens reprend chaque automne les œuvres sélectionnées par l’Académie Goncourt et les soumet à l’appréciation de 2 000 élèves provenant de 60 lycées de toutes les régions de la France... lesquels font souvent valoir un choix différent de celui de leurs aînés!

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Le Prix littéraire des collégiens : la petite histoire d’une grande aventure

Librement inspiré du Prix Goncourt des lycéens, le Prix littéraire des collégiens s’est déployé dans le réseau collégial au début des années 2000.

Les activités du Prix littéraire des collégiens sont soutenues par des partenaires – monde de l’éducation, médias, institutions publiques et entreprises privées – qui ont à cœur la qualité et la diversité de la formation culturelle et littéraire de la jeunesse étudiante du Québec.

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Le Prix littéraire des collégiens : la petite histoire d’une grande aventure

La contribution des professeurs engagés dans le projet a permis de définir le Prix des collégiens, lequel propose aux participants une formule unique : la lecture analytique de cinq œuvres narratives québécoises

parues au cours de l’année et représentatives de la production, la participation à des discussions littéraires entre étudiants

ainsi qu’à des rencontres en librairies avec les écrivains, une invitation à participer à un concours de critiques littéraires

dont les textes gagnants sont publiés dans Le Devoir, la contribution au processus des délibérations et du vote

menant à la désignation du lauréat.

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Le Prix littéraire des collégiens : la petite histoire d’une grande aventure

Le soutien de la Fondation Marc Bourgie, un organisme voué à l’éducation, rend possible la tenue de l’événement en offrant aux établissements collégiaux ce qu’il faut pour mener les activités de lecture : en moyenne 12 exemplaires de chacune des cinq œuvres, un site riche en information, www.prixlitterairedescollegiens.ca, la Trousse d’animation de lecture et de soutien pédagogiqueTrousse d’animation de lecture et de soutien pédagogique,

un outil de référence pour les professeurs, l’organisation du Café littéraire et des délibérations de Québec, ainsi qu’une bourse de 5 000$, remise au lauréat.

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Le Prix littéraire des collégiens : la lecture au cœur des régions

Depuis sa création, le Prix littéraire des collégiens a gagné toutes les régions du Québec où il contribue à la promotion de la lecture et à la valorisation de la culture.

Passeport pour l’imaginaire, le Prix littéraire des collégiens jette aussi des ponts entre la France et le Québec en favorisant des échanges avec le Prix Goncourt des lycéens.

Source image : Gouvernement du Québec

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Le Prix littéraire des collégiens : la lecture au cœur du quotidien

NovembreNovembre – Dévoilement des titres des cinq œuvres en lice dans la semaine précédant le Salon du livre de Montréal.

JanvierJanvier – Distribution des livres et début des activités de lecture dans les collèges et cégeps participants.

Janvier à MarsJanvier à Mars – Lecture et discussions hebdomadaires dans les groupes de lecture partout au Québec.

MarsMars – Rencontres littéraires en librairies réunissant les auteurs nominés et les étudiants lecteurs des collèges et cégeps.

Mars-AvrilMars-Avril – Délibérations locales, scrutin général et élections des porte-parole pour les délibérations nationales.

AvrilAvril – Délibérations nationales, Café littéraire et remise du Prix lors du Salon international du livre de Québec.

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Le Prix littéraire des collégiens : un incontournable du monde des lettres

Les cinq œuvres narratives soumises aux jurés sont sélectionnées par un comité de critiques littéraires rassemblés par Le Devoir et sont lues par… plus de 750 étudiantes et étudiants750 étudiantes et étudiants, de plus de 40 collèges et cégeps du Québec40 collèges et cégeps du Québec.

Le Prix littéraire des collégiens compte désormais parmi les «cinq prix les plus convoités au Québec».

La Presse, 7 mai 2006

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Le Prix littéraire des collégiens : une fenêtre sur soi et sur le monde

La littérature d’ici m’interpelle

«J’ai adoré mon expérience et je recommencerais n’importe quand. Maintenant que j’ai goûté à la lecture assortie de discussions de groupe, je crois que je vais intéresser ma famille et mes amis aux livres que je lis pour avoir le plaisir d’en parler avec eux.»

Marie-Christine Anctil, jurée de l’édition 2007

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Rencontres littéraires avec les auteurs

Des rencontres littéraires entre les étudiants et les auteurs dont les œuvres concourent ont lieu en mars dans quelques-unes des grandes librairies du Québec.

En 2006, Stanley Péan, président de l’UNEQ et porte-parole officiel du Prix littéraire des collégiens, s’entretient avec Nicolas Dickner.

Les causeries sont présentées grâce à la collaboration du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).

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Délibérations nationales

Chaque année au mois d’avril, les délibérations nationales se tiennent au Manoir Victoria, un grand hôtel du Vieux-Québec.

Les porte-parole étudiants discutent et débattent afin de choisir le roman qui remportera le Prix des collégiens.

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Café littéraire

Avant la remise du prix, le Café littéraire rassemble lecteurs et artisans du monde littéraire : ceux-ci discutent des enjeux de la littérature contemporaine.

En 2007, les auteurs Jean-François Nadeau et Stanley Péan ont tenu des propos animés sur les habitudes de lecture des Québécois… et sur les livres qu’il faudrait avoir lus!

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Le point de vue d’un auteur primé

Lire un livre à 17 ou 20 ans, ce n’est pas, ce ne sera jamais comme lire un livre à 35 ou 40 ans.

Le cinéaste François Truffaut disait : «Ce que je trouve si émouvant chez un jeune, c’est que tout ce qu’il fait, il le fait pour la première fois». S’il est vrai que les plus beaux romans s’écrivent à la maturité, il est tout aussi vrai que les plus beaux romans se lisent dans la jeunesse. Les candidats en lice pour le Prix littéraire des collégiens sont tous gagnants à cet égard. Et c’est un privilège rare lorsqu’une telle reconnaissance échoit officiellement à un auteur.

Ook Chung, lauréat du Prix des collégiens 2004

Source image : Le Serpent à plume

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Le œuvres primées au fil des ans

Contes butô, d’Ook Chung (Boréal), en 2004

Anna pourquoi, de Pan Bouyoucas (les Allusifs), en 2005

Nikolski, de Nicolas Dickner (Alto), en 2006

Hadassa, de Myriam Beaudoin (Leméac), en 2007

Catastrophes, de Pierre Samson (les Herbes rouges), en 2008

Le Ciel de Bay City, de Catherine Mavrikakis (Héliotrope), en 2009

La liste complète des œuvres primées ainsi que des informations complémentaires à leur sujet sont disponibles via le site Internet : www.prixlitterairedescollegiens.ca.

Catherine Mavrikakis, lauréate de l’édition 2009 Photo : Jacques Fortin

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Le Prix littéraire des collégiens en un seul coup d’œil

Consacrer la valeur d’une œuvre littéraire Participer aux délibérations et au voteDébattre et chercher à convaincreApprofondir sa compréhension des textesPrendre part à la discussion de groupeLire les œuvres et se former une opinion

Dans ce contexte, lire entraîne un mouvement de compréhension, de réflexion et de plaisir. Les étudiants intègrent ainsi plus facilement la lecture à leur vie parce qu’ils sont reconnus par la société comme de véritables lecteurs, capables d’interpréter les œuvres actuelles, d’en discuter les aspects et d’exprimer leurs préférences.

Conception, textes et photos : Bruno Lemieux, sauf indications contraires. Utilisation de ce diaporama autorisée sans demande préalable.