nos projets d'alternance pour 2017 · des masters de l’iae dans le cadre de contrats...

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ACTUS FORMATIONS DOSSIER EN PRATIQUE AGENDA #1er semestre 2017

Toute l’actualité du Pôle Alternancede l’Université de La Rochelle

LE MAG’L’alternance

Nos projets d'alternance pour 2017

N°2

Le mot du président de la cpu

La parole à

L'apprentissage occupe aujourd'hui une place grandissante en France. Régulièrement au cœur du débat politique et législatif, il connaît de profondes mutations. Plus qu'une simple forme de contrat, l'apprentissage est avant tout une démarche vertueuse qui accompagne les jeunes vers la réussite. Il n’est pas seulement réservé aux seuls premiers niveaux de qualification et de

diplômes. Répondant à une demande exponentielle de la part des étudiants comme des entreprises, la formation en alternance dans l’enseignement supérieur bénéficie maintenant d’une insertion professionnelle facilitée et joue un rôle majeur sur l’échiquier écono-mique. La preuve à travers les propos de Gilles ROUSSEL (Président de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et Président de la Conférence des Présidents d’Université), Daniel VAILLEAU (Vice-Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, délégué à l’enseigne-ment supérieur et à l’université), Pascal ESTRAILLIER (Vice-Président de l'Université de La Rochelle, délégué à l'innovation et au dévelop-pement socio-économique) et Thierry POULAIN-REHM (Doyen de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Gestion, Directeur de l’IAE La Rochelle).

L’alternance est désormais une modalité pédagogique à part entière au sein des universités. Certaines comme l’UPEM la pratiquent depuis plus de 20 ans et forment chaque année plusieurs milliers de jeunes par cette

voie. Si l’insertion professionnelle de ces alternants est comparable à celle des étudiants classiques, en revanche, le temps d’accès à l’em-ploi est plus court, le niveau de salaire supérieur et les modalités du recrutement plus avantageuses (pérennité de l’emploi et poste occupé). Du point de vue de l’entreprise, la voie de l’alternance rassure les em-ployeurs sur les compétences professionnelles des étudiants issues de l’université et globalement les alternants sont plus souvent recrutés à l’issue de leur contrat qu’un simple stagiaire. Plus exigeants sur leurs conditions d’emploi, les étudiants ayant suivi leur cursus par la voie de l’alternance n’en restent pas moins rassurés sur leur potentiel et sont ainsi opérationnels plus rapidement. Enfin, n’oublions pas que l’alter-nance est une relation tripartite entre le jeune, son tuteur en entreprise et l’équipe pédagogique à l’université et qu’autour de cette relation se construisent des échanges qui enrichissent les contenus de formation et les font évoluer au gré des mutations de tel ou tel secteur d’activité.Comme j’ai eu l’occasion de le réaffirmer lors de ma venue à l’Université de La Rochelle pour la remise des Trophées de l’alternance, cette modalité d’étude doit donc être considérée comme un véritable levier de transformation pédagogique et professionnelle."

Gilles ROUSSELPrésident de la CPU (Conférence des Présidents d’Université)Président de l’UPEM (Université de Paris-Est Marne-La-Vallée)

Depuis notre élection récente à la présidence de l’Université, c’est ma première opportuni-té de participer à la rédaction de l’Alternance Le Mag'. C’est donc l’occasion de rappeler toute l’importance que notre équipe accorde à la professionnalisation des étudiants, au rapprochement de l’Université avec le monde socio-économique, et par la même, à l’ancrage territorial de notre institution.

De ce point de vue, l’alternance est d’ailleur très emblématique de la vision qui anime notre équipe, puisque cette modalité d’apprentissage répond à de nombreux enjeux fondamentaux de notre société moderne. En effet, l’alternance représente un outil très équilibré permettant : • aux étudiants de faire leurs premières

armes professionnelles sur des projets concrets, dans un contexte encadré par des professionnels et des académiques

• aux étudiants de concilier l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques avec le développement de compétences indis-pensables à toute activité professionnelle sur le long terme

• aux étudiants et aux entreprises de mesurer leur aptitude à devenir de futurs collaborateurs

• aux entreprises de contribuer à la for-mation de leurs futurs cadres à un coût maîtrisé, tout en améliorant leur compé-titivité, notamment grâce aux capacités d’innovation apportées par la jeunesse et l’encadrement universitaire

• à l’Université de mieux comprendre l’évolution des écosystèmes professionnels, de s’approprier les attentes du monde socio-économiques et d’adapter son orga-nisation pédagogique et administrative en conséquence

Prenant appui sur la très belle dynamique lancée par le Pôle Alternance, pour cette année 2017, l’Université continuera de soutenir et intensifier le développement de cette modalité de formation qui réunit tous les ingrédients pour un développement économique territorial durable et de qualité. Cette trajectoire permet-tra à l’Université de poursuivre sa quête de qualité de formation, de professionnalisation de ses étudiants, en y associant tous les ingrédients nécessaires à sa modernisation continue.

Professeur Jean-Marc OGIERPrésident de l’Université de La Rochelle

Édito

Les formations en alternance dans l'enseignement supérieur,Levier pour l’emploi et acteur du developpement économique

2

3 questions à Thierry POULAIN-REHM Doyen de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Gestion - Directeur de l’IAE La Rochelle

La parole à

Daniel VAILLEAUVice-Président Communauté d'Agglomération La Rochelle Université - Enseignement supérieur

Dynamique de territoire et profes-sionnalisation des étudiants La Communauté d’Agglomération s’est enga-

gée, dès la création de l’Université, dans l’animation d’un parte-nariat étroit entre mondes académique et économique. Dans le cadre initial d’une convention pluriannuelle avec l’Université et aujourd’hui d’un ambitieux Schéma Local d’Enseigenement Supé-rieur de Recherche et d’Innovation (SLESRI) associant tous les ac-teurs de l’enseignement supérieur et de l’économie locale, la CDA de La Rochelle participe étroitement à l’insertion des étudiants

dans la dynamique territoriale tant par l’immersion, que favo-rise le dispositif des bourses « PULPE » par exemple, que par

l’intégration dans l’entreprise, le soutien et la valorisation de toutes les initiatives visant l’insertion sociale et profes-

sionnelle des étudiants qui nous font l’honneur d’avoir choisi notre enseignement supérieur pour se former.

Notre territoire a besoin pour sa stratégie de dévelop-pement par l’innovation d’étudiants aguerris et moti-

vés de niveaux Bac + 2 à Bac + 5. C’est une des clefs sinon la clef de notre réussite collective."

Pascal EstraillierProfesseur et Vice-Président de l’Université de La RochelleDélégué à l'innovation et au développement socio-économique

Notre Université, pluridisciplinaire et ouverte sur son territoire et sur le monde, est à l’écoute permanente des besoins des étudiants et des attentes des en-treprises. En 2017, pour mieux répondre à ces de-

mandes, l’Université mobilise tout son savoir-faire en matière de recherche, d’innovation et de formation. Ainsi, à travers sa Fondation, ses services et ses composantes d’Enseignement et de Recherche, une nouvelle politique orientée vers les fi-lières permettra de mieux organiser les interactions entre l’Université, les étudiants et les entreprises. Via l’initiative Cam-pusInnov soutenue par la Région Nouvelle Aquitaine et la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, l’Université va

proposer en parallèle un accompagnement professionna-lisé et des dispositifs permettant l’émergence, la mise

en œuvre et la valorisation des projets d’innova-tion technologique, sociale, culturelle ou de

services. Ces deux initiatives contribue-ront à mettre en place une nouvelle

dynamique au service du développe-ment socio-économique et vont permettre de mieux accompagner l’insertion professionnelle et la compétitivité des entreprises."

L'ALTERNANCE À L ' U N I V E R S I T É D E L A RO C H E L L E

375a l t e r n a n t s

Comment s’inscrit l’alternance dans votre offre de formation actuelle ?

Depuis 2014, le développement de l’alternance constitue un objectif stratégique majeur pour l’IAE La Rochelle. En quelques mois, grâce à l’implication des responsables de for-mation et au soutien très actif du Pôle Alternance, nous avons fait évoluer quatre de nos masters vers l’alternance, et ce dès la rentrée 2015 : le master marketing des services, le master ma-nagement des activités hôtelières et touristiques, le master systèmes d’information appliqué au management et le master management et administration des entreprises, ce dernier s’adressant à des étudiants et des stagiaires non gestionnaires à la recherche d’une double compétence. L’alternance y est proposée dans le cadre de contrats de professionnalisation, et, pour ce qui est du master management des activités hôtelières

et touristiques, dans le cadre de contrats d’apprentissage de-puis la rentrée de septembre 2016. Le lancement de l’alter-nance a été un succès puisque nous avons doublé les objectifs fixés initialement en accueillant une trentaine d’alternants dès la première année. Le département juridique de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Gestion compte, pour sa part, deux formations en alternance qui connaissent un vrai suc-cès : le master Droit des assurances sur le site de Niort – coha-bilité avec l’université de Poitiers – et la licence professionnelle Gestionnaire de biens immobiliers en partenariat avec l’ISFAC La Rochelle."

Quelles sont vos relations avec le monde socio-éco-nomique par rapport à l’alternance à l’IAE ?

Le développement de l’alternance répond à une attente forte, non seulement des étudiants, mais aussi du monde so-cio-économique et des entreprises. L’alternance est un gage de professionnalisation et d’employabilité, qui assure à nos étu-diants une insertion professionnelle rapide. La réussite de l’al-ternance est conditionnée par le développement de relations de partenariat étroites avec les entreprises qui ont vocation à accueillir nos étudiants. C’est la raison pour laquelle nous avons conclu, avec l’aide des membres du Conseil de l’IAE et de son Président Vincent Taveau, plusieurs conventions de partena-riat avec des acteurs majeurs du territoire : la Caisse Régionale du Crédit agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres, Coop Atlan-tique, CGR Cinémas, Léa Nature, Strego. Nous allons prochai-nement conclure un accord avec Castorama. Je précise que nous associons à l’heure actuelle ces entreprises à la réflexion autour de la construction de notre nouvelle offre de formation (à l’horizon 2018). Répondre toujours mieux aux besoins en compétences et en capital humain des entreprises est une pré-occupation constante pour l’IAE La Rochelle."

Quels sont vos projets futurs pour l’IAE et la Faculté de Droit ?

Nous comptons amplifier la dynamique en matière d’al-ternance et d’apprentissage à l’échelle de l’ensemble de la Fa-culté de Droit, de Science Politique et de Gestion. Nous souhaitons faire évoluer vers l’alternance, à court terme, un certain nombre de formations juridiques, au premier rang desquelles la licence professionnelle Droit, comptabilité et ges-tion de l’entreprise. Nous y travaillons activement, avec une ou-verture programmée sous cette nouvelle forme probablement à la rentrée de septembre 2017.

Nous souhaitons également proposer, à terme, l’ensemble des masters de l’IAE dans le cadre de contrats d’apprentissage. Nos attentes vis-à-vis de la Région Nouvelle Aquitaine, qui dé-livre les habilitations à cet égard, sont, vous l’aurez compris, particulièrement fortes.

Le développement de l’alternance et de l’apprentissage s’ins-crit bien évidemment dans une politique d’ensemble. Outre la pleine valorisation de notre offre de formation, qui se traduit actuellement par une réflexion sur les rythmes et les moda-lités pédagogiques à mettre en œuvre (nouvelles techniques pédagogiques, enseignements en langues étrangères, déve-loppement de la formation continue…), nous avons à cœur d’accroître le rayonnement à l’international de notre Faculté et de consolider l’excellence scientifique de nos laboratoires. A cet égard, la conclusion de conventions de partenariat avec le monde socio-économique sur des sujets de recherche d’intérêt commun constitue aussi une priorité."

3

Que pensez-vous de l’offre de formation de l’Uni-versité de La Rochelle ?L’offre de formation pour l’enseignement supérieur de l’Uni-versité de La Rochelle est particulièrement diversifiée et correspond aux besoins des entreprises dans ce domaine. Cependant, si l’évolution des métiers du Bâtiment exige l’introduction rapide de nouvelles technologies comme peut l’être le BIM (voir par ailleurs l’interview de Christian Inard) dans l’enseignement, il est également impératif d’ac-centuer la formation sur le terrain de nos jeunes. Pour ce dernier point, nous plaidons pour le développement de la filière Apprentissage permettant de confronter l’excellent enseignement théorique développé par l’Université avec les problématiques concrètes des entreprises. Aussi, même si les efforts consentis ont déjà été considérables dans ce domaine, il semble urgent de rapprocher encore plus l’Uni-versité des entreprises pour que l’expression des besoins évolutifs de celles-ci se retrouve dans les formations des apprentis.

Quels sont les projets en cours ? Notre territoire, qui bénéficie déjà des centres de formation performants et spécialisés dans le Bâtiment de l’Université de La Rochelle et du CESI, profite d’une dynamique unique en France. Atlantech, véritable technopôle bas carbone dé-diée notamment à la transition énergétique des bâtiments existants, a par exemple su se doter d’outils accompagnant

l’implantation d’entreprises innovantes qui recruteront de jeunes diplômés issus des filières de l’Université. Cette at-tractivité du territoire, elle est confortée par l’ouverture sur ce même site d’Atlantech de Tipee, une plateforme techno-logique du bâtiment durable qui va se rendre rapidement indispensable pour les entreprises du secteur du Bâtiment. Formation, production, innovation : un cocktail gagnant pour l’avenir !

Quels sont les défis à relever par les entreprises du Bâtiment dans les années à venir ?La structure de la filière du Bâtiment en France est actuelle-ment sur un point d’équilibre entre quelques grandes entre-prises générales mondialement reconnues et une pléiade de TPE ou PME disséminées sur le territoire. Pour que ces dernières ne soient pas laminées par les « mastodontes » du secteur, il faudra qu’elles modifient leur organisation interne et recrutent des jeunes de formation supérieure. Pour cela, l’alternance constitue le moyen le moins trau-matisant, le plus doux et le plus progressif pour changer le modèle organisationnel, intégrer l’évolution technologique et résister à la pression concurrentielle. L’enseignement su-périeur, et en particulier celui prodigué à l’Université de La Rochelle, est un allié objectif de cette transformation et une voie royale pour les jeunes désirant valoriser leurs connais-sances et leur envie d’entreprendre.

Daniel RIDORETVice-Président de la Fédération Française du Bâtiment Nouvelle-Aquitaine

Qu’est ce qui caractérise le plus l’offre de forma-tion en bâtiment proposée par l’Université de La Rochelle ?"La principale spécificité concerne notre offre en Génie civil spécialisée dans l’ingénierie du bâtiment, une formation qui présente un champ d’applications très important. En plus d’être une des rares en France à proposer une Licence dans ce domaine pourtant porteur, notre université offre l’accès à un Master Génie civil, le plus important sur le territoire natio-nal, qui forme notamment aux techniques nouvelles pour la construction et la réhabilitation. Chaque année, une centaine d’étudiants au total suivent les cursus « Licence » et « Master ». Si l’on ajoute à ceux-ci l’ensemble des candidats aux 4 licences professionnelles « bâtiment » proposées par l’IUT et la Faculté des Sciences et Technologies, ce sont 25% des 2500 inscrits dans les différentes filières de ces établissements qui se pro-jettent dans le secteur du génie civil."

Comment se porte, au sein de l’Université de La Rochelle, les formations en alternance appliquées au bâtiment ?"Pour cette offre de formation, qui comprend trois licences professionnelles et une formation d’ingénieur CESI, la capa-cité d’obtention de contrats avec des entreprises s’avère très forte et le taux d’insertion professionnelle est supérieur à 90%. Concrètement, cette filière du bâtiment n’a pas subi plus que cela les effets de la crise économique générale. Autre critère de bonne santé, le partenariat qui lie depuis trois années l’Uni-versité de La Rochelle à la fameuse école d’ingénieurs CESI a été optimisé et constitue une véritable reconnaissance de nos compétences pédagogiques. Aujourd’hui, ce sont 60 apprentis

ingénieurs qui suivent un cursus de trois ans partagé entre un programme de cours généralistes, techniques comme scienti-fiques et une mission en entreprise dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Cette formation, qui offre une expérience qualitative du monde professionnel et du métier d’ingénieur, a d’ailleurs pris ses nouveaux quartiers sur le pôle Atlantech depuis la dernière rentrée universitaire."

Le pôle Atlantech où se trouve également la plate-forme technologique Tipee…"Ayant comme mission principale le transfert scientifique et technologique dans le secteur innovant du bâtiment durable, Tipee profite de cette synergie autour de la recherche et de la pédagogie à laquelle participe également le CESI, l’Université de La Rochelle et le Pôle Alternance. Par exemple, les outils d’expérimentation utilisés par ce centre d’ingénierie que re-présente Tipee sont mis à la disposition des étudiants et en-seignants de notre entité universitaire."

Quelles sont les perspectives de la formation en al-ternance « bâtiment et génie civil » ?"Nous voulons ouvrir l’alternance à un maximum de diplômes et développer davantage de parcours « bac + 4 » et « bac + 5 ». A l’horizon 2018, une licence BIM* (Building Information Mo-deling), proposée aussi en alternance, verra le jour et consti-tuera le premier acte de coopération d’enseignement en asso-ciant le CESI, l’Université de La Rochelle, Tipee et la Fédération Française du Bâtiment."

* Technologie et processus associés pour produire, communiquer et analyser des mo-dèles de construction

La parole à

Christian INARDDirecteur de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de La Rochelle

zoomsur

L'ALTERNANCE E T L A F I L I È R E D U BÂTIMENT :

DES LICENCES PRODES MASTERS

ET 1 ÉCOLE D'INGÉNIEUR

4

* en projet d’ouverture

Les métiers du bâtiment

L’apprentissageà t o u s le s n i v e a u x

en Charente-Maritime

Du CAP au diplôme d’ingénieur


Saintes

La Rochelle Lagord

Une large palette de formations

Charente-Maritime

Chambre des métiers et de l’artisanatCAP - BAC Pro - BTS

Le futur Campus des Métiers

accueillera 1600 apprentis

sur le parc d’activités de

La Rochelle-Lagord et bénéfi ciera

d’équipements professionnels

innovants dans des locaux aux

normes environnementales très

performantes.

La Rochelle CESIFormation d’ingénieur en alternance

Association régionale des CFA BTPCAP-BP-BAC Pro- BTS

Depuis 40 ans, le CFA-BTP 17 forme

des apprentis. Dans ses nouveaux

locaux à Saintes, il élargit désormais

ses parcours de formation pour

répondre aux exigences des nouvelles

règles de construction (RT 2012,

réglementation sismique, bâtiment BBC

ou à énergie positive...)

Pour vous accueillir :

des lieux de formation innovants sur La Rochelle et Saintes

Le futur parc Atlantech « bas carbone »

de La Rochelle-Lagord regroupera différents

acteurs de la formation dans le domaine du bâtiment.Un site géré par la Communauté

d’Agglomération de La Rochelle

Tipee, plateforme technologique spécialisée

sur le thème de la réhabilitation durable des

bâtiments. Elle développera des services

autour de 3 pôles :

• un laboratoire d’essais

• une agence de services et de recherche

• un pôle formationPlateforme TipeeFormation continue

Université de La RochelleLicences, masters,

diplôme d’ingénieur*

Campus des Métiers de La Rochelle

CMA 17www.cm-larochelle.fr

05 46 50 00 00

CFA du Bâtiment de Saintes

Association régionale des CFA BTP

www.cfabatiment-saintes.fr

05 46 74 37 22

Université de La Rochelle

Pôle Alternancewww.univ-larochelle.fr/alternance

05 46 45 91 14

L’ensemble de ces formations est proposé dans le cadre d’un partenariat

Édité avec le concours fi nancier de la

L’apprentissageà t o u s le s n i v e a u x


Charente-Maritime

S’étendant sur une surface de 27 hectares, cette zone aura une forte exigence sur la décarbonisation, soit en limitant au maximum l’impact du carbone sur son

environnement.

Avec, à la clé, une création potentielle de 5000 emplois, ce parc pilote bas carbone présentera à l’horizon 2018 cinq pôles distincts répartis en trois espaces, dont celui dédié aux 300 logements disponibles fin 2017. De son côté, l’édi-fice de 1800 m2 constituant le nouveau siège régional du Crédit Agricole est opérationnel depuis 2016 et sera exemplaire au titre de plus impor-tant bâtiment à énergie positive en France dans le domaine du tertiaire.

Lui faisant face, un édifice de 6000 m2 abrite-ra un centre d’expertise sur le bâtiment du-rable baptisé Tipee, un Centre de Formation des Apprentis, dont la première rentrée aura lieu en 2018, mais également un pôle d’activités accueillant des entre-prises spécialisées dans la transition énergétique. Née d’un projet lauréat d’un concours sur des programmes d’investissement d’avenir, cet ancien bâtiment industriel propriété de l’Armée est aujourd’hui en fin de réhabilita-tion, avec, intégrée dans le cahier des charges, l’obligation de faire passer sa consommation de carbone de 500 kw/m2/an à 25.

Tipee, une plateforme moteur pour le projet

Occupant un tiers de la surface de cette ancienne in-frastructure militaire, la plateforme technologique Tipee est opérationnelle. Ici, c’est une équipe de 10 personnes qui travaillent de manière étroite avec le LaSIE (le Labo-

ratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement incubée dans l’Université). En priorité, l’équipe en place animera une plateforme d’essais dans le domaine du bâtiment durable unique en France, avec notamment la présence d’un laboratoire permettant d’étudier la quali-té de l’air intérieur en grande dimension (maison QEI) et d’un bâtiments pour tester des éléments de façade de grandes dimensions. Véritable démonstrateur d’initiatives innovantes dans le domaine de la construction, ce centre d’ingénierie au service des entreprises spécialisées dans

le secteur de la performance énergétique accompagnera celles-ci dans l’évaluation de leurs nouveaux produits avant leur mise sur le marché. Autre pan de cette initiative dé-diée à l’application concrète des évolutions dans le domaine de la construction durable, la formation contribuera à mettre en place des programmes et des plateformes pédago-

giques aptes à faire passer l’innovation dans le domaine des bonnes pratiques.

« Nous sommes convaincus que si nous voulons que l’in-novation soit potentiellement source de développement, elle doit s’appuyer sur 3 piliers fondamentaux :

> la recherche, c’est le rôle de TIPEE en relation avec l’université

> la démonstration, c’est le rôle du parc Atlantech en recherchant l’excellence de construction

> le partage : c’est le rôle d’un cluster que de partager les bonnes pratiques.

C’est en ce sens que ce qui se passe sur le parc Atlantech est une expérience exemplaire et qui, à l’horizon 2018, devrait présenter tous les atours d’un nouveau quartier tourné vers l’avenir. » nous confie Christophe PHILIP-PONNEAU, PDG de TIPEE.

Le Bâtiment :ATLANTECH sort de terreSix années après la naissance d’un projet initié notamment par l’Université de La Rochelle, le quartier urbain d’activités Atlantech prend forme à Lagord.

Une création potentielle de 5000 emplois

La parole à

zoomsur

DU CAP AU DIPLÔME D'INGÉNIEURUne nouvelle plaquette du Pôle Alternance pour présenter l'offre de formation du Bâtiment en partenariat avec le CESI, TIPEE, CFA du Bâtiment, CFA de la Chambre de Métiers et Compagnons du Devoir

5* en projet d’ouverture

Les métiers du bâtiment

L’apprentissage

à t o u s le s n i v e a u x


Du CAP au diplôme d’ingénieur


Saintes

La Rochelle Lagord

Une large palette de formations

Charente-Maritime

Chambre des métiers

et de l’artisanatCAP - BAC Pro - BTS

Le futur Campus des Métiers

accueillera 1600 apprentis

sur le parc d’activités de

La Rochelle-Lagord et bénéfi ciera

d’équipements professionnels

innovants dans des locaux aux

normes environnementales très

performantes.

La Rochelle CESIFormation

d’ingénieur

en alternance

Association régionale

des CFA BTPCAP-BP-BAC Pro- BTS

Depuis 40 ans, le CFA-BTP 17 forme

des apprentis. Dans ses nouveaux

locaux à Saintes, il élargit désormais

ses parcours de formation pour

répondre aux exigences des nouvelles

règles de construction (RT 2012,

réglementation sismique, bâtiment BBC

ou à énergie positive...)

Pour vous accueillir :

des lieux de formation innovants sur La Rochelle et Saintes

Le futur parc Atlantech « bas carbone »

de La Rochelle-Lagord regroupera différents

acteurs de la formation dans le domaine du bâtiment.Un site géré par la Communauté

d’Agglomération de La Rochelle

Tipee, plateforme technologique spécialisée

sur le thème de la réhabilitation durable des

bâtiments. Elle développera des services

autour de 3 pôles :

• un laboratoire d’essais

• une agence de services et de recherche

• un pôle formationPlateforme TipeeFormation continue

Université de La RochelleLicences, masters,

diplôme d’ingénieur*

Campus des Métiers de La Rochelle

CMA 17www.cm-larochelle.fr

05 46 50 00 00

CFA du Bâtiment de Saintes

Association régionale des CFA BTP

www.cfabatiment-saintes.fr

05 46 74 37 22

Université de La Rochelle

Pôle Alternance

www.univ-larochelle.fr/alternance

05 46 45 91 14

L’ensemble de ces formations est proposé dans le cadre d’un partenariat

Édité avec le concours fi nancier de la

L’apprentissage

à t o u s le s n i v e a u x


Charente-Maritime

Thierry THIBAUTDirecteur du CESI de La Rochelle

« Structure de formation nationale, le CESI « sort » 1300 ingénieurs diplômés chaque année, comprend 900 salariés et propose 25 implantations sur le

territoire français, dont celle de La Rochelle qui a vu le jour en 2014. Ainsi, via un partenariat exemplaire avec l’Université de La Rochelle, la formation d’ingénieur en apprentissage, dont nous sommes le principal acteur avec 25% des diplômés français, verra les étudiants de la première promotion rochelaise recevoir leur diplôme à la fin de cette année universitaire, et ce à la fin d’un cursus de trois ans. Surtout, et c’est unique en France, nous avons mis en place une formation en apprentissage d’ingénieur BTP en réhabilitation de bâtiments. Cette spécificité rochelaise, étudiée aujourd’hui par une centaine d’apprentis en alternance, attire de plus en plus de candidats à des métiers ayant trait à l’innovation et à la transition énergétique. Si nos alternants décrochent facilement un contrat d’apprentissage, je sais par expérience qu’ils vont également bénéficier du fort taux d’insertion en vigueur dans le bâtiment pour trouver un travail. Cohérente avec la problématique de notre école et la complémentarité que nous développons avec Tipee, l’Université de La Rochelle et le CFA, nous sommes installés depuis septembre dernier au coeur d’Atlantech, un parc pilote bas carbone premier du genre dans l’Hexagone. À suivre, nous souhaitons optimiser cette synergie naissante et développer de nouvelles formations type BIM (Building Information Modeling), dont le cursus « Licence » sera proposé par l'Université de La Rochelle dès 2018. »

DOSSIER

Un pôle alternance,23 formations en contrats d'apprentissage ou de professionnalisation

Aujourd’hui, ce sont 23 formations couvrant des domaines d’activités porteurs qui

sont proposées aux étudiants comme aux entreprises.

www.univ-lr.fr/alternance

3 questions à Eric BEZAGUResponsable de la formation « Encadrement de chantier » de l’Université de La Rochelle

Quelles grandes spécificités présente l’offre de formation dont vous êtes le responsable ?

Ouverte aux étudiants en formation initiale comme aux apprentis depuis plus de dix ans, cette licence profes-sionnelle a vu la proportion d’alternants croître au fil des promotions. Aujourd’hui, nous comptons une ving-taine d’étudiants en alternance pour six suivant un par-cours clssique. Recrutés dans le « grand sud ouest », ces « bac + 2 » viennent chez nous pour apprendre les métiers de travaux publics de chef de chantier, de conducteur de travaux ou encore de responsable de gestion de chantier grands travaux. Bâtie d’un partenariat entre l’IUT « Génie Civil » de La Rochelle et d’importantes entreprises de tra-vaux publics, cette formation se développe aussi dans le cadre d’une association avec le lycée technique de Pons et son BTS « Travaux Publics ». La bonne santé de notre offre en alternance se mesure non seulement par la de-mande très forte d’entreprises désirant intégrer des ap-prentis en formation chez nous, mais également par les diplômés qui, une année après avoir obtenu leur licence, ont pratiquement tous décroché un emploi en CDI. Mal-gré la crise, les entreprises ont continué à jouer le jeu et à parier sur l’avenir en prenant des apprentis, puis en les embauchant dans la plupart des cas.

Quels sont, selon vous, les avantages d’une for-mation en alternance ?

En premier lieu, cela apporte de la maturité au jeune qui appréhende durant une année toute la problématique liée à l’entreprise. A l’issue de sa formation en alternance, il est devenu professionnel. Ensuite, cela permet d’adou-cir le choc du passage parfois brutal entre le monde uni-versitaire et le monde du travail. Souvent, les étudiants sont opérationnels à l’issue de leur stage longue durée, à tel point qu’ils sont fréquemment recrutés. Enfin, le fait d’être en formation rémunérée permet à des étudiants issus de milieux modestes ou non boursiers de pouvoir acquérir une certaine autonomie financière.

Quelles perspectives présente la formation « en-cadrement de chantier » ?

La technicité des métiers de travaux publics évoluant en permanence et l’excellence du savoir-faire français n’étant plus à démontrer, nous nous devons tout d’abord de coller à ce développement qualitatif en adaptant en permanence le contenu de notre offre de formation. En parallèle, nous avons l’intention de recruter des étu-diants en génie civil qui ne sont pas passés par un IUT ou un BTS. De même, nous allons intégrer à notre pro-gramme une spécialité de récupération de matériaux de déconstruction qui entreront ensuite dans la construc-tion des futures routes. L’encadrement de chantier, qui est l’une des plus anciennes formations en alternance de l’Université de La Rochelle, reste donc en perpétuelle évolution.

BÂTIMENT, GÉNIE CIVIL

Licence professionnelle

Encadrement de chantierMétiers concernés : Chef de chantier, conducteur de travaux, responsable de gestion de chantier grands travaux.


Bâtiment bois basse consommation et passifsMétiers concernés : Chef de projet, chargé de mis-sion, technicien d’études, conducteur de travaux,…


Réhabilitation énergétique du patrimoine bâti Métiers concernés : Conducteur de travaux, chargé d’études techniques, chargé d’opération, chargé d’af-faires, chef de chantier ou maître d’œuvre

Diplôme d’ingénieur CESI

Spécialité Bâtiments et travaux publics Métiers concernés : Ingénieur chargé d’affaires, ingénieur bâtiment, ingénieur d’études, ingénieur méthode, coordinateur de travaux, ingénieur béton, ingénieur thermicien, ingénieur expert, ingénieur gestionnaire d’énergie, ingénieur concepteur

ENVIRONNEMENT

Master 2

Sciences pour l’environnement Parcours géographie N O U V E A U

Métiers concernés : gestionnaire d’espaces protégés, gestionnaire d’informations et de données, chargé de mission sur les risques littoraux, expert en évaluation territoriale et aménagementale,…

CONTRÔLE, QUALITÉ, MAINTENANCE


Physique industrielle N O U V E A U

en partenariat avec le lycée Saint François

d’Assise et l’ICES (La Roche-sur-Yon)

Métiers visés : Responsable contrôle-qualité, Technicien de maintenance, Technicien contrôle-qualitéResponsable prototypage, Technicien en instrumentation

6

Un pôle alternance,23 formations en contrats d'apprentissage ou de professionnalisation

DROIT, GESTION, IMMOBILIER


Gestionnaire de Biens Immobiliers N O U V E A U (en partenariat avec l’ISFAC)

Métiers concernés : chargé de clientèle, administrateur de biens, gestionnaire de copropriétés

Master

Droit des assurances

Métiers concernés : gestionnaire en assurances, rédacteur sinistres, chargé de clientèle, agent général d’assurances, courtier en assurances, souscripteur en assurances, conseil-ler en produit épargne, juriste d’assurances

Master

Management et administration des entreprisesMétiers concernés : ingénieur d’affaires, commercial compte clé, chef de secteur dans la grande distribution spé-cialisée, chef de produit, responsable de centre de profit, responsable administratif et financier

Master 2

Management des systèmes d’information appliqués au management Métiers concernés : chef de projet métier, chargé d’af-faires, contrôleur de gestion, assistant à maîtrise d’ouvrage, chargé d’études, directeur administratif et financier, consul-tant en management des SI

OPTIQUE


Métiers de la vision, de l’optique et de la lunetterie

(en partenariat avec la MFR de Brioux sur Boutonne)

Métiers concernés : Optométriste, opticiens lunettiers, cadre technico-commercial, technicien de laboratoire d’optique, responsable magasin d’optique, responsable d‘un atelier de montage, responsable des achats

INFORMATIQUE, RÉSEAUX, TÉLÉCOMMUNICATIONS


Administration et sécurité des réseaux

Métiers concernés : administrateur systèmes et réseaux, architecte de systèmes de communication et d’information, responsable sécurité de réseaux et systèmes d’information, chargé d’affaires déploiement infrastructures sécurisées


Informatique répartie et mobileMétiers concernés : intégrateur d’applications, services et composants web, développeur d’applications mobiles, ges-tionnaire de réseaux, gestionnaire de bases de données


Création multimédiaMétiers concernés : concepteur de sites web, chef de projet multimédia, webmestre, réalisateur de produits mul-timédia, infographiste

Master

Informatique, spécialité Ingénierie des Contenus Numériques en EntrepriseMétiers concernés : ingénieur développement logiciel, ingénieur système informatique, gestionnaire d’applications système d’information, architecte de systèmes d’informa-tion, chef de projet et consultant en dématérialisation

CULTURE

Master

Direction de projets ou établissements culturels, Parcours Développement culturel de la ville

Métiers concernés : Directeur de l’action culturelle, Direc-teur d’entreprise culturelle, Médiateur culturel, Responsable d’audit, Chargé de mission de la réhabilitation des quartiers urbains, Chargé de mission de l’intervention, artistique en milieu urbain, Responsable de la coopération décentralisée ou des programmes, européens des collectivités locales

F. Mamolar et D. Djarak responsables du Master 2 "Direction de projets audiovisuels et numériques"

« Le Master 2 DPAN - Direction de Projets Audiovisuels et Numériques est une formation créée en 2015 à l’Université de La Rochelle dans le cadre du parcours LEA - Langues Étrangères Appliquées. Uniquement accessible en alternance, elle s’inscrit dans la logique de développement des nouvelles technologies. Elle s’appuie ainsi sur deux axes favorisant l’insertion pro-fessionnelle : une bonne connaissance en langues (anglais/espagnol ou anglais/chinois) et une première expertise dans les métiers liés à la pro-duction et la diffusion de contenus audiovisuels et numériques.

Accessible à 10 apprentis seulement, issus d’horizons divers, la formation est conçue pour fournir aux jeunes une intégration et une expérience en entreprise sur un temps long, regroupant la formation pédagogique sur trois périodes d’un mois durant lesquels les cours sont dispensés. Les ap-prentis du Master2 DPAN assurent aussi chaque année dans le cadre de leur formation la production complète du Festival Zero1 de La Rochelle dédié aux arts et à la culture numérique, mettant ainsi directement à pro-fit les connaissances acquises au cours de l’année »

LANGUE, IMAGE, DOCUMENTAIRE

Master 2

Langues étrangères appliquées Parcours Direction de projets audiovisuels et numériques

Métiers concernés : chargé de programmes, de diffusion et d’achat, directeur de production, créateur d’outils pédagogiques, de valorisation pa-trimoniale, chargé de post-production, adaptation linguistique, sous-titrage, doublage de programmes

A. De Luget (Université LR), C. Devaud (ISFAC LR), P. Chassemon (PDG ISFAC)

"Les défis contemporains de l'enseignement su-périeur universitaire sont l'occasion d'expérimen-ter de nouveaux modèles de formation axés sur l'alternance et le partenariat avec des entreprises privées. C'est ainsi qu'a vu le jour en 2015, la LP Gestionnaire de Biens Immobiliers.

L'ISFAC, sous l'impulsion de son PDG Philippe Chas-semon à l'origine de cette création, intervient de-puis 15 ans dans le secteur immobilier en propo-sant, avec le soutien de la FNAIM, la préparation du BTS Professions Immobilières pour les jeunes ayant choisi la voie de l'alternance.

Désireux de poursuivre, par sa participation avec les acteurs du secteur immobilier, la profession-nalisation de tous les jeunes, L'ISFAC a souhaité se rapprocher de l'Université pour offrir une nouvelle formation : la licence GBI (Gestionnaire de Biens Immobiliers). Par l’intermédiaire du Pôle Alternance de l’Université, Carine Devaud, directrice d'ISFAC a pu, avec son équipe et en collaboration avec les res-ponsables et le corps enseignant de la faculté de droit de La Rochelle et plus particulièrement Agnès De Luget, co-directrice de la licence GBI, ouvrir la première promotion de 10 alternants (80 % en ap-prentissage, 20% en contrats de professionnalisa-tion). La réussite de cette première promotion a été totale : aux 100% de réussite, il faut ajouter la proposition de CDI.

La deuxième promotion de 12 alternants a débuté son cursus en septembre 2016. Nous sommes fiers d'avoir pu démontrer qu'un organisme de forma-tion du secteur privé et du secteur public puissent marier leurs deux univers et ce, au bénéfice des jeunes et des entreprises régionales."

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JC. RICO responsable de la formation

« Le master MAHT est décliné en format Alternance depuis septembre 2015, et dé-sormais disponible à la fois en contrat de professionnalisation et en apprentissage. Pour cette seconde promotion du master 2 en alternance, le succès se confirme puisque nous comptons 17 alternants sur une promo-tion de 25 étudiants, et le passage au tout-al-ternance est sans doute proche.La vocation initiale du master MAHT, former des profes-sionnels de l’hébergement et du tourisme immédiatement opérationnels et à fort po-tentiel d’évolution, est validée par l’excellente insertion professionnelle observée sur les premières promotions. Nos étudiants et di-plômés rejoignent l’hôtellerie indépendante, affiliée ou de chaîne (AccorHôtels, Fraser…), l’Hôtellerie de Plein Air (CampAtlantique,

Campéole…), les cabinets de conseil (MKG, Deloitte…), les résidences de tourisme (Ter-nélia…) ou encore les acteurs institutionnels du tourisme (OT de Lacanau, Charente Maritime Tourisme…).

L’évolution stratégique du master MAHT va se faire d’une part vers l’alternance dès le master 1, pour permettre une professionnalisation encore accrue et des liens plus étroits avec nos partenaires. Et d’autre part vers une montée en compétences sur des contenus très attendus par nos entreprises partenaires comme l’expertise digitale, le revenue management et les stratégies de distribution, ou encore la maîtrise de l’expé-rience-client »

Interview de C. Laurent, apprenti du M2 MAHT à l’hôtel de la Monnaie LR

« Actuellement responsable communication au sein d’un Boutique Hôtel rochelais de 41 chambres, le format alternance m’a permis de confronter au monde professionnel les connaissances acquises tout au long de l’année. Le Master est une réelle source d’inspi-ration pour de nouveaux développements commerciaux au sein de l’hôtel. À l’inverse, mon vécu professionnel enrichit le suivi des cours à l’IAE La Rochelle et la réalisation des nombreux cas pratiques proposés. L’association du travail en entreprise et à l’IAE La Rochelle se révèle à l’usage tout à fait viable et fructueuse. L’immersion en milieu professionnel sur longue période est un réel plus pour ma formation et ma vision du monde du travail. Enfin, l’alternance permet aussi de concrétiser et affiner mon projet professionnel, développer mon réseau et m’ouvrir dès maintenant plusieurs voies d’in-sertion professionnelle. L’alternance : un choix que je ne regrette pas ! »

DOSSIER Temps fort 2016

MARKETING,TOURISME


Marketing des services et technologies de l’information et de la communication

Métiers concernés : responsable marketing, chargé d’études, chef de produit, chef de projet de la relation client, chef de projet multimédia et internet, cybermar-keteur, consultant web-marketing, référenceur, conseil-ler en commerce électronique, community manager


E-TourismeMétiers concernés : chef de projet e-Tourisme, e-com-merce, responsable développement site e-tourisme, animateur numérique de territoire, responsable du marketing interactif, référenceur, responsable d’office de tourisme

Master 2

Marketing des Services N O U V E A U

Métiers concernés : chef de produit, chargé d’études marketing, commercial, chargé de clientèle, respon-sable communication, webmarketeur, animateur de communautés, chef du secteur grande distribution, responsable de marque.

Master 2

Management des Activités Hôtelières et Touristiques N O U V E A U

Métiers concernés : revenue manager, commercial groupes et séminaires, responsable de l’hébergement, webmarketeur, assistant directeur d’hôtel, consultant hôtellerie-tourisme, contrôleur de gestion, responsable de projet chez un tour opérateur.

AGRO-ALIMENTAIRE, BIOLOGIE


Analyse et traçabilité au laboratoireMétiers concernés : technicien-adjoint qualité, assistant qualité, responsable qualité des petites et moyennes entreprises


Conception, production et management en industries agro-alimentaires Métiers concernés : responsable de production, chef de projet, assistant Recherche et Développement, responsable d’atelier ou de laboratoire, chef de produit, chargé de mission qualité / environnement

Le master MAHT (Management des Activités Hôtelières et Touristiques) en alternance…

F. Euzebyresponsable de la formation

« Le Master 2ème année Marketing des ser-vices a ouvert en alternance à la rentrée septembre 2015. Immédiatement les en-treprises se sont montrées présentes et les étudiants également très intéressés. Dès la 1ère année, 14 étudiants ont trouvé un contrat de professionnalisation. Les com-pétences que les étudiants développent dans le master ont joué un grand rôle : ils sont formés pour devenir des spécialistes du marketing et du marketing digital. Nous avons ainsi pu répondre à une double de-mande : celle d’entreprises à la recherche de compétences spécifiques liées au mar-keting digital, compétences très recher-

chées aujourd’hui, et celle d’entreprises recherchant de bons marketers. Les métiers exercés par les étudiants sont variés. Il peut s’agir de chef de produit digital, trafic manager, community manager ou, plus classique en marketing, conseiller clientèle en banque, par exemple. Le rythme est soutenu pour les étudiants mais ils sont ex-trêmement motivés et n’ont pas peur du travail. En cours, le lien que nous réalisons entre leur quotidien en entreprise et les enseignements est également très précieux en termes de pédagogie. Les résultats quant à leur insertion professionnelle nous montre également le succès : 75% des étudiants en alternance se sont vus proposés une offre d’emploi derrière. Leur insertion immédiate est notre meilleur succès ! »

Le master 2 Marketing des services en alternance

Les lauréats du Trophée

du Numérique

Gérard Blanchard, Vice-Président

Enseignement Supérieur Région ALPC

Les lauréats des Trophées

de l'agro-biotechnologies

Antoine Albeau, Champion

du monde de planche à voile

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Si, dans la salle, toutes les entreprises partenaires de l’Université en matière d’alternance ainsi que leurs maîtres d’apprentissage ou tuteurs des deux der-

nières années étaient conviés, côté scène, ce sont des acteurs majeurs des branches d’activités concernées qui s’y sont succédés pour remettre les trophées et dire tout le bien qu’ils pensaient de l’alternance en termes d’avan-tages, d’expériences et de modalités pour leur secteur.

Visant à récompenser et valoriser tous les acteurs impli-qués dans cette dynamique d’alternance, 5 trophées ont ainsi été remis (trophée du bâtiment, trophée agro-bio-technologies, trophée du management, trophée du numérique, trophée des compétences sectorielles). Mettant en évidence l’importance du triptyque « Entre-prise (maître d’apprentissage ou tuteur) – Université (responsable de formation) – Etudiant alternant », la manifestation a également permis de rendre visible l’action de l’université dans le domaine de l’alternance au moment où les cartes sont redistribuées dans le cadre de la mise en place de la grande région.

Professeur agrégé de philosophie, chroniqueur de l’actualité sur une radio nationale, Raphaël Enthoven a proposé durant quarante-cinq minutes sa vision philosophique du changement. Morceaux choisis pour évoquer cette notion pensée avant lui par Montaigne, Pascal, La Bruyère, Péguy…

« Les choses ne changent pas tant que ça. La France a le sommeil agité mais elle dort. Après tant de révolutions, elle n’aspire qu’à se reposer. Qu’elle devrait se réformer pour survivre elle le sait, mais elle ne le peut plus. Elle rêve de le vouloir mais n’est plus capable d’aucune volonté, alors, par une sorte de réflexe, chaque nouvelle élection est une nouvelle occasion de sortir les sortants. Au bout du compte, les nouveaux entrants sont les anciens sortants. » Nicolas GRIMALDI.

« Tous les politiciens pensent que la nouveauté est peut-être à chercher dans de nouveaux visages, qu’il suffit d’être neuf pour faire la différence. Cette illusion, les politiciens la partagent à un moment ou à un autre. Là encore rien de nouveau, car l’idée d’un changement véritable est une illusion dont la persistance prouve paradoxalement que rien ne change véritablement. En promettant le changement à leurs électeurs, les candidats se paient le luxe d’être imprécis tout en donnant l’impression d’être attentifs à leurs doléances. Le désir de changement n’a rien à voir avec le désir que les choses changent. La promesse du changement n’est pas faite pour être tenue mais pour être maintenue. »

« S’interroger sur le changement, c’est s’interroger sur le renouvellement paradoxal du sentiment que les choses vont enfin changer. S’interroger sur le changement, c’est aussi prendre acte de l’immobilisme qui l’accompagne. »

« Dans 100 ans, le monde subsistera encore en son entier. Le même théâtre, les mêmes décorations et, si ce ne seront plus les mêmes acteurs, ceux-ci rejoueront la même pièce, les mêmes rôles. » Jean DE LA BRUYÈRE.

« Un des symptômes de cet immobilisme consiste à affirmer qu’il n’y a plus de valeurs. Il y a toujours eu ce discours expliquant que c’était mieux avant. Nous prenons pour du changement ce qui relève de l’actualité, qui est répétitive en fait. Ce n’est pas l’actu qui change dans la vie des gens, c’est le présent. Homère est nouveau ce matin et rien n’est aussi vieux que le journal d’aujourd’hui, a écrit Charles Péguy.

« Comment voulez-vous penser le changement dans sa radicalité si vous récuser la radicalité même de la liberté qui est la vôtre ? Le changement, c’est le moment où l’individu assume, accepte son passé. Montaigne introduit un vrai changement dans la représentation du pouvoir politique : si haut qu’un roi soit assis, il n’est jamais assis que sur son cul. La contestation du droit divin a également été l’apanage de Pascal.

« Il semble important de substituer au changement la notion d’évolution, d’alternance. Penser le changement c’est changer la pensée. Le changement n’est pensable que si l’on assume le fait que les choses n’ont jamais commencé à changer. Rien ne change équivaut à dire que les choses changent tout le temps. Le vrai tort du changement est de lui donner un point de départ, le dater. Nous sommes en constante mutation, en constante mobilité. Penser le changement, c’est remplacer la notion de départ par celle de continuité, la notion de volonté par la notion de ténacité et le mot de changement par celui de mouvement. »

« Ce qui compte, ce n’est pas le but que l’on atteint, mais la démarche que l’on accomplit pour y parvenir. C’est cela le véritable changement auquel on puisse prétendre. Le changement, c’est faire valoir la démarche pour atteindre un but plus que le but en lui-même. Nous n’avons de prise que sur notre façon d’agir. Pour l’archer, la rectitude du geste compte plus que le cœur de la cible. La seule manière de changer quoi que ce soit, c’est de remplacer le but par le commencement. »

Retour sur

Les Trophées de l'Alternance

À l’occasion des 10 ans de

la première formation en apprentissage

ouverte à l’Université de La Rochelle,

le Pôle Alternance a organisé en 2016

la première édition des Trophées de

l’alternance.

5 TROPHÉES ONT ÉTÉ REMIS

Le changement vu par Raphaël ENTHOVEN

Mélodie Jouannic, LEA NATURE

1ere apprentie de l'Université de

La Rochelle en 2006

Gérard Blanchard, Vice-Président

Enseignement Supérieur Région ALPC

Les lauréats des Trophées

de l'agro-biotechnologies

Antoine Albeau, Champion

du monde de planche à voile

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enpratique

S. BORDENAVEResponsable du Master de Biotechnologies

“Les biotechnologies bleues s’installent à La Rochelle : Master, Alternance, Apprentissage, Anglais, International, formation continue, et bien sûr, valorisation des ressources marines. Voi-ci les mots clefs qui définissent le projet porté par S. Borde-nave-Juchereau, Enseignant-Chercheur au département de Biotechnologies de l’Université de La Rochelle. Une seconde année de master devrait voir le jour prochainement et s’inti-tulera “Applied Blue Biotechnology Master II”. Ce projet vient de remporter un appel à projet “Blue Careers in Europe “ émis par l’ Executive Agency for Small and Medium Enterprises (EASME).

Cette année de master enseignée en anglais, sera entièrement dédiée aux applications des biotechnologies dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l’aquaculture. En plus de l’ULR, l’Université Catholique de Valence (Espagne), l’Université de Stirling (RU, Ecosse) et le Centro Interdisciplinar de Investiga-ção Marinha e Ambiental (Porto, Portugal) s’associent à quatre entreprises et à la Conference des régions Periphériques Mari-times pour concevoir et mettre en œuvre cette formation.

Cette formation appliquée utilisera la pédagogie de l’alter-nance associée à l’apprentissage et accueillera des apprenants en formation continue. Sciences, outils de communication et du management seront distillés entre chaque période en en-treprise où l’étudiant sera immergé pour répondre à des pro-blématiques industrielles”

L'alternance et le secteur agroalimentaireReprésenté principalement par des entreprises de taille moyenne sur le territoire

picto-charentais, l’agro-alimentaire fait partie des secteurs qui affichent des besoins

importants en apprentis pour certains métiers spécifiques.

Au cœur du dispositif d’offre de formation pour les métiers de l’industrie agro-alimentaire et de l’ali-mentation que propose l’Université de La Rochelle,

la Licence professionnelle « Production et management en industries agro-alimentaires » a depuis longtemps pris ses marques. Sur la base d’un tronc commun puis de deux parcours baptisés Conception et Production et Ma-nagement, les étudiants, qui suivent une partie de leurs cours au sein de l’ENILIA-ENSMIC de Surgères, sont pré-parés à des fonctions de managers via une formation en alternance. Pour les entreprises souhaitant développer de nouveaux produits et procédés, le parcours C (Concep-tion) propose de s’aguerrir en développement de projet et gestion des achats, pendant que le parcours PM (Produc-tion et Management) se montre particulièrement attrac-tif pour ceux qui souhaitent maîtriser toutes les facettes de la production industrielle en transformation céréa-lière (PM1 : Meunerie et industries céréalières) ou laitière (PM : Transformation laitière).

Nouveau parcours « innovation et production cu-linaire »

Partie intégrante de cette véritable formation par l’action, les missions dans les entreprises agro-alimentaires, d’une durée variant de 4 à 9 semaines, permettent aux appren-tis d’être en prise directe avec l’activité de l’entité-hôte et d’exercer une fonction qui pourrait être la leur à l’avenir.Pour l’employeur qui accompagne le jeune dans l’appren-tissage de son métier, les avantages sont multiples, qui vont de la possibilité de développer de nouveaux projets à celle de recruter une personne adaptée aux besoins et à la culture de l’entreprise, en passant par le financement du coût de la formation imputé sur la taxe d’apprentissage et une exonération totale ou partielle des charges sociales/patronales. Demandeurs de compétences dans la partie production de leur activité comme dans celles consacrées à la R et D, la qualité ou le marketing, les acteurs du monde agro-alimentaire peuvent maintenant puiser dans le vivier d’un Pôle Alternance en veille permanente sur le marché professionnel. Ayant adopté le principe de la formation en alternance de-puis près d’une décennie, la Licence professionnelle « Pro-duction et management en industries agro-alimentaires »

et son responsable Nicolas Bridiau font régulièrement preuve d’innovation. Depuis cette année, un parcours « in-novation et production culinaire » a ainsi été ouvert en partenariat avec le Lycée hôtelier de La Rochelle.

Le bel avenir des biotechnologies

« Véritable vecteur d’innovation, les biotechnologies sont en passe de créer une nouvelle révolution industrielle qui viendra changer notre quotidien. Les biotechnologies consistent à utiliser des organismes vivants (micro-orga-nismes, animaux ou végétaux) ou des molécules issues du vivant pour produire de la connaissance, des biens et des services. Elles sont classées par couleur selon les sec-teurs concernés : protection de l’environnement (jaunes), utilisation et valorisation des végétaux (vertes) et des pro-duits marins (bleues), utilisation industrielle de systèmes biologiques (blanches), et enfin, applications pour la san-té (rouges) où elles sont leaders (thérapie génique, nou-veaux médicaments, tests génétiques….).» Par ses mots, Jean-Marie Piot, Directeur du Département des Biotech-nologies de l’Université de La Rochelle, donne toute sa di-mension à une filière pour laquelle se préparent ici, via des Master 1 et 2, une soixantaine d’étudiants chaque an-née. Source de motivation supplémentaire pour aller au bout du cursus universitaire, la perspective d’embauche est grande pour les diplômés, et ce dans de très nom-breux domaines de recherche et d’industrie. Si les centres de recherche privés et académiques se développent, les industries dans les domaines agro-alimentaires, pharma-cologiques et cosmétologiques mais également des PME ayant trait à la médecine, au diagnostic, à l’environnement, sont nombreuses et tout aussi pourvoyeuses d’emplois.

Formations du Département des biotechnologies : Li-cence Sciences de la vie – Licence professionnelle Pro-duction et management en industries agro-alimentaires (formation en alternance)- Master Biotechnologies par-cours Génie biotechnologique et management en agro-ali-mentaire - Master Biotechnologies parcours Biochimie - Diplôme d’Université Opérateur de brasserie (formation continue-seul diplôme universitaire national dans ce do-maine).

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LE CRITT AGRO-ALIMENTAIRE

La Rochelle. Parc d’activités Technocéan de Chef-de-Baie. Bienvenue dans le bâtiment à Haute Qualité Environnementale du CRITT Agro-alimentaire. En 2016, cette CDT, traduisez

Cellule de Diffusion Technologique, est devenue un acteur majeur d’une filière leader sur le secteur industriel régional. Pas moins de 240 entreprises, sur les 350 que compte le territoire picto-charentais, profitent au quotidien des compétences et du savoir-faire d’un personnel hautement qualifié et certifié par le Ministère de la Recherche. « Notre centre ressemble à une boîte à outils partagée, avec une triple mission de veille, d’accompagnement de projets et de coordination sur des dossiers d’innovation produits » confirme son directeur Philippe Boiron. Avec des champs de compétences transverses qui lui permettent de conseiller, d’orienter et de former des acteurs de toutes les filières alimentaires, cette structure associative peut s’enorgueillir d’un budget autofinancé à 75% par le renouvellement quasi-complet des adhésions des entreprises.

Aliments et Santé

De la PME-TPE aux sociétés phares de l’Agro-Alimentaire telles Léa Nature, les entreprises adhérentes viennent chercher auprès du CRITT des informations de toute nature, mais aussi une assistance pour rendre un projet plus cohérent et plus en prise avec les réalités du marché. En tout, c’est une soixantaine de projets qu’épaule chaque année l’institution aux 12 salariés. Capable de répondre en 24 heures chrono à une problématique technique, ces experts agro-alimentaires cultivent une telle proximité avec leurs interlocuteurs qu’ils s’apparentent parfois à un service de l’entreprise cliente. « Nous organisons ici des sessions de formation-action très pratiques » ajoute celui qui a capitalisé voilà plusieurs années sur une expertise dans le domaine de la « nutrition santé ». Entre l’aide au développement de nouveaux produits et l’organisation des Journées biannuelles « Aliments et Santé », le centre est aujourd’hui devenu une référence nationale sur ce secteur d’activités. Et une locomotive pour une filière régionale qui a gagné des emplois ces dernières années et ne baisse pas la tête face à la concurrence.

Les JAS « Journées Aliments & Santé »

Organisées tous les deux ans par le CRITT Agro-Alimentaire Poitou-Charentes, les Journées Aliments & Santé se sont tenues les 15 et 16 juin derniers à La Rochelle. Véritable convention d’affaires de dimension européenne, l’évènement a réuni près de 500 entreprises de la filière agro-alimentaire. Chercheurs, cabinets d’ingénierie, mais aussi fournisseurs, soient l’ensemble des acteurs locaux concernés d’une façon ou d’une autre par la nutrition comme par la santé, se sont rencontrés au cœur de l’Espace Encan. Si de nombreux partenariats s’y sont noués, ces deux jours ont aussi été l’occasion de présenter et de découvrir les dernières innovations en cours dans un secteur d’activités porteur, qui ne génère pas moins de 1700 emplois directs dans l’agglomération rochelaise.

L’ARIA POITOU-CHARENTES

Que pensez-vous de l’offre de formation de l’Uni-versité de La Rochelle en matière de biotechnolo-gies et d’agro-alimentaires au regard des besoins en compétence de ce secteur d’activité ?

La filière agro-alimentaire est toujours la première industrie française et le premier employeur avec près de 500 000 salariés. Elle regroupe une multitude de mé-tiers : agent de fabrication, conducteur de ligne, directeur d’usine, responsable logistique et achat, marketing, commer-cialisation et innovation… Ces postes font appel à des niveaux de formation qui vont du CAP au diplôme d’ingénieur, au master et même des doctorats (bac +8). Avec son master en bio-technologies et la licence professionnelle en partenariat avec l’Enilia-Ensmic, l’offre de formation de l’Université de La Rochelle répond très bien aux besoins en compétences des entreprises de ce secteur. Plus de 30% des offres d’em-plois qui ont été confiées à l’APECITA (Association pour le Remplacement des Cadres Ingénieurs et Techniciens en Agriculture et Agro-Alimentaire) correspondent à des Bac + 3 ou Bac +5.

Pouvez-vous nous présenter le partenariat avec le département biotechnologies de l’Université de la Rochelle au travers de la licence professionnelle Production et management en industries-agroali-mentaires ?

Notre partenariat a 15 ans maintenant. Il a commencé en 2001 avec la création des premières licences profession-nelles par le ministère de l'enseignement supérieur. En

plus de correspondre au format des diplômes européens (LMD), cette licence professionnelle répond à la fois à la demande légitime des familles et des étudiants d’insertion scolaire et à celle des entreprises qui recherchent de plus en plus ces profils. Nos installations techniques modernes

et représentatives des installations industrielles (Hall laitier et agro-alimentaire, moulin

pilote) nous permettent de former nos étudiants dans de très bonnes conditions qui sont connues et ap-préciées de nos partenaires profes-sionnels.

Quels sont selon vous les défis à relever par les entreprises agro-ali-

mentaires dans les années à venir en matière d’emploi et de recrutement d’alternants ?

Les difficultés de recrutement sont récurrentes dans l’in-dustrie agro-alimentaire à cause d’un déficit d’image et d’attractivité. Pourtant le secteur a beaucoup évolué et s’est adapté : condition de travail, rémunération, évolu-tions et formations des salariés, labels de qualité, produits bio et circuits courts, emplois non délocalisables…Les actions de valorisation et de communication de la fi-lière existent et doivent être renforcées auprès des jeunes et des prescripteurs (professeurs principaux, conseillers d’orientation). Avec l’export, un autre des défis majeurs identifié par la filière agro-alimentaire est l’innovation. L’Université de La Rochelle et L’Enilia-Ensmic ont un sa-voir-faire et une expérience dans ces domaines qu’il nous faut mettre davantage en avant auprès des entreprises et des jeunes.

C’est dans le Pôle Technologique de Chef-de-Baie, à quelques encablures du port de pêche rochelais, que l’ARIA Poitou-Charentes a jeté l’ancre. Fondé

par des chefs d’entreprises de l’agro-alimentaire, filière leader au niveau régional, ce réseau associatif fédère des expériences et mutualise des moyens pour mener des actions collectives propices au développement et à la promotion des sociétés adhérentes, une centaine aujourd’hui.

En parallèle, l’association intervient en support sur des fonctions comme les ressources humaines, l’export ou

encore la stratégie d’achat et de marque.

Depuis sa création en 1995, l’ARIA propose ainsi à ses adhérents de se regrouper en groupes de travail (GT) pour avancer collectivement sur les questions

inhérentes aux industries agro-alimentaires (Marque Collective pour

le développement de la marque « Produit en Poitou-Charentes » – Logistique pour la mise en place de la mutualisation logistique – Agrément pour accompagner notamment les entreprises dans leur démarche qualité – Achat pour favoriser par exemple le référencement des fournisseurs régionaux – Export – Bio – PAI).

Ses principales missions

Au quotidien, l’activité de Nathalie Courrèges, pierre angulaire de l’ARIA Poitou-Charentes depuis plus de vingt ans, et de son équipe se révèle multiple. La preuve par ce listing de tâches loin d’être exhaustif :• Fédérer les industries alimentaires et non alimentaires

de la région fabriquant des biens de consommation,• Favoriser le développement et la promotion des

entreprises régionales à travers des actions collectives, concrètes et ciblées (marque, RHD, export…),

• Aider à l’intégration des nouvelles technologies, à l’innovation, à la démarche de progrès,

• Orienter les entreprises vers les partenaires régionaux compétents,

• Sensibiliser les entreprises aux sujets d’actualité : environnement, qualité, sécurité, management,

• Partager les expériences et mutualiser les besoins,• Communiquer sur les produits, les entreprises, les

métiers et les filières de l’agro-alimentaire,• Représenter les adhérents auprès des partenaires

industriels, commerciaux, institutionnels et des administratifs.

UNE CENTAINE D'ENTREPRISES ADHÉRENTES

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M. FAOURIDirecteur de l’ENILIA-ENSMIC de Surgères École Nationale des Industries Laitières et Agroalimentaires École Nationale Supérieure de Meunerie des industries Céréalières

1700 EMPLOIS DANS LA CDA DE LA ROCHELLE

LA FILIÈRE AGRO-ALIMENTAIRE

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LA ROCHELLEEspace Encan

Les 1 3 et 1 4janv . 2 0 1 7

Entree l ibre

de 9h a 1 8h

Renseignements 05 46 45 90 90

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SALON PASSERELLEForum des étudiants13 et 14 Janvier : 9h00 à 18h00

JOURNÉE PORTES OUVERTESUniversité La Rochelle4 Février : 9h30 à 17h00

RÉUNION D'INFORMATIONformations en alternance13 Avril : 14h00 à 16h00

Bâtiment Curie

Bâtiment Fourier

Bâtiment Pascal

Bâtiment d’Orbigny

Maison des Sciences de l’Ingénieur

Modulaires

Cafétéria des Sciences

RU

UFR Sciences Fondamentales et Sciences pour l’Ingénieur


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1Sensibilisation à la recherche d’emploi

Méthodologie pour la mise en oeuvre d’outils de prospection (lettres, CV, réseaux sociaux)

Valorisation de votre parcours personnel et professionnel

LE PÔLE ALTERNANCE VOUS PROPOSE UN SUIVI PERSONNALISÉ :

Pour toute information,Pôle AlternanceUniversité de La Rochelle23 avenue Albert Einstein17000 La Rochelle05 16 49 65 65


RÉUNION D’INFORMATION*• Jeudi 13 Avril : 14h > 16h1ATELIERS*• Jeudi 4 Mai : 17h > 20h• Samedi 20 Mai : 9h30 > 12h30• Jeudi 29 Juin : 14h > 17h3

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Mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher un contrat en alternance pour la rentrée universitaire 2017.

Un questionnaire préalable personnalisé sera proposé(expériences passées, compétences disciplinaires acquises, projet professionnel).

* confi rmation des dates lors de votre inscription en ligne

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Inscription : [email protected]

À LA FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNOLOGIESMaison des Sciences de l’Ingénieur (MSI) - salle 002Avenue Henri Becquerel - 17000 La Rochelle

ATELIERS COACHINGOrganisés par le Pôle Alternance de l'Université de La Rochelle4 Mai : 17h > 20h20 Mai : 9h30 > 12h3029 Juin : 14h > 17h

AGENDA 2017

Le CFA ESR Poitou-Charentes est géré par le GIP (OGAES) avec le concours financier de la Région Poitou-Charentes. Text

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Feuille de route

Pour tout conseil ou information,Pôle Alternance - Université de La Rochelle

23 avenue Albert Einstein - 17000 La Rochelle05 16 49 65 65 - [email protected]

1. Favoriser l’accès des jeunes à l’apprentissage, grâce à une politique de promotion unifiée (plan de communication et événements dont les Olympiades des métiers) et au déploiement d’outils tels que la bourse de l’alternance ou le guide apprentissage.

2. Encourager le recours à l’apprentissage par les entreprises, grâce à l’animation du réseau de développeurs. Un cahier des charges unique sera défini pour 2017, avec une coordination régionale et une animation territoriale harmonisée reposant sur des moyens internes. Les développeurs pourraient recueillir et transmettre à la Région les attentes et les besoins des entreprises et des territoires.

Le dispositif d’aide aux employeurs est harmonisé pour les contrats conclus à compter du 1er juillet 2016 : 1 000 euros par an pour les entreprises de moins de 11 salariés du secteur privé + 1 000 euros (prime État) pour le recrutement d’un nouvel apprenti par les entreprises de moins de 250 salariés. Les autres aides de l’Ex-Poitou-Charentes (secteur public, Coup de pouce et apprentis de 21 ans non qualifiés) sont supprimées.

De nouvelles initiatives pourront être prises pour simplifier la procédure de signature d’un contrat, favoriser la professionnalisation des maîtres d’apprentissage et leur reconnaissance ; promouvoir l’implication des salariés seniors, intégrer l’apprentissage dans le Service numérique de l’emploi et créer un réseau des ambassadeurs de l’apprentissage.

À noter que la Région s’engage à former elle-même 150 apprentis cette année contre 94 en 2015.

3. Offrir aux apprentis les meilleures chances de réussite. Les aides directes aux apprentis sont également harmonisées dès la rentrée 2016 : aide au transport, à l’hébergement/restauration, au 1er équipement professionnel et fonds social.

4. Poursuivre l’investissement pour moderniser l’appareil de formation (construction, rénovation, équipement). La Région investira également dans des résidences d’hébergement.

5. Renouveler l’offre de formation par apprentissage pour répondre aux besoins, en veillant à l’équilibre des territoires et à la cohérence de l’offre proposée. 127 nouvelles formations sontouvertes en ALPC à la rentrée 2016.

6. Préparer un nouveau cadre contractuel entre les CFA et la Région, qui sera un levier très important pour l’application de la nouvelle politique régionale

7. Soutenir l’expérimentation et l’innovation pour garantir une amélioration constante de la qualité de la formation et de l’accompagnement des apprentis.

La Région favorisera le recours à l’usage du numérique, la mobilité internationale des apprentis et toutes les initiatives permettant d’accueillir tous les publics, d’optimiser l’appareil de formation et les plateaux techniques existants.

Elle incitera au développement de partenariats entre établissements de formation pour proposer des parcours mixtes.

L'alternanceet la Nouvelle-AquitaineLe Conseil régional a adopté le 27 juin 2016 sa feuille de route pour

le développement de l’apprentissage dans la région. L’objectif est d’augmenter le nombre d’apprentis de 50 % d’ici la fin du mandat et d’harmoniser

les dispositifs d’aides sur tout le territoire. Le plan d’actions est organisé autour de 7 axes :

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nos projets d'alternance pour 2017 · des masters de l’iae dans le cadre de contrats...

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