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Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 23 | N o 5 | Septembre 2014 | Tirage : 4000 ex.| www.udf-suisse.ch Une caisse publique unique se- rait-elle meilleure qu’un choix multiple de caisses maladie compétitives? Il est permis d’en douter, pour plusieurs raisons. Premièrement, la quantité de prestations demandées par un nombre identique d’assurés restera forcément la même. Une nouvelle caisse ne résoudra donc pas le problème de la fac- ture finale. Deuxièmement, mêmes presta- tions exigées, même paperasse à traiter, mais par une seule centrale: les frais de personnel ne pourront pas diminuer. Par contre, la multitude de docu- ments augmentera le risque de faux décomptes et d’erreurs. Troisièmement, le vieillisse- ment de la population ainsi que les soins toujours plus perfec- tionnés n’abaisseront pas les coûts dans un avenir proche. Enfin, les économies sur les prestations resteront toujours limitées, même pour une caisse unique. La solution est ailleurs Il vaudrait certainement mieux encourager le mouvement, li- miter les accès aux voiture, mo- Un nouveau droit pour la famille en Suisse Plusieurs propositions du Conseil fédéral sont actuellement sur la table pour déterminer l’avenir de la famille en Suisse. Quel avenir pour les négociations avec Bruxelles? Deux membres de l’UDF s’inté- ressent à l’avenir des relations entre la Suisse et l’Union Euro- péenne. Analyses. Votations fédérales du 28 septembre Non à la caisse unique! 4 2 Dépendances : des chiffres «hallucinants» A l’occasion de la journée contre les dépendances, Impulsion s’ar- rête sur des chiffres parlants. 6 Merci à tous ceux qui ont déjà réglé leur abonnement tiver les gens à marcher jusqu’à la prochaine station de bus ou à la gare. Une caisse unique ar- riverait-elle plus facilement à faire changer les habitudes de ses assurés? Il est permis d’en douter. Quelle que soit la solution re- tenue le 28 septembre, d’autres mesures s’imposent. Il est indis- pensable de limiter les examens répétés. Pour restreindre ce «tourisme de la santé», la créa- tion d’un dossier médical doit se généraliser. Du côté des médecins aussi, il faudra diminuer drastique- ment les honoraires abusifs. Un psychiatre sans secrétaire ni moyens d’aide, par exemple, devrait travailler à un tarif plus modeste qu’un médecin-géné- raliste obligé d’avoir des aides, un laboratoire et de nombreux appareils. Et des spécialistes, tels les gynécologues ou les ophtal- mologues, devraient être tenus à traiter leurs «cas normaux» sans recours systématique à des appareils onéreux. La caisse unique ne pourra que remplacer un mal par un autre. Opposons-lui donc un «non» convaincu. Philippe Robert Votations du 28 septembre Mots d’ordre de l’UDF Non à la caisse unique Oui à l’initiative «Stop à la discrimination de la TVA».

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Page 1: Non à la caisse unique · 05|2014 3 L’UDF dans les cantons Votations du 28 septembre Pour les vota-tions fédérales, le comité de l’UDF Genève rejette aussi la caisse unique

Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 23 | No 5 | Septembre 2014 | Tirage : 4000 ex.| www.udf-suisse.ch

Une caisse publique unique se-rait-elle meilleure qu’un choix multiple de caisses maladie compétitives ? Il est permis d’en douter, pour plusieurs raisons.Premièrement, la quantité de prestations demandées par un nombre identique d’assurés restera forcément la même. Une nouvelle caisse ne résoudra donc pas le problème de la fac-ture fi nale. Deuxièmement, mêmes presta-tions exigées, même paperasse à traiter, mais par une seule centrale : les frais de personnel ne pourront pas diminuer. Par contre, la multitude de docu-ments augmentera le risque de faux décomptes et d’erreurs. Troisièmement, le vieillisse-ment de la population ainsi que les soins toujours plus perfec-tionnés n’abaisseront pas les coûts dans un avenir proche.Enfi n, les économies sur les prestations resteront toujours limitées, même pour une caisse unique.

La solution est ailleursIl vaudrait certainement mieux encourager le mouvement, li-miter les accès aux voiture, mo-

Editorial

Osons montrer notre drapeauLevée de boucliers en Argovie: le peuple lui-même s’est opposé, avec succès, à l’introduction du plan d’études 21. Soucieux de garan-tir à leurs enfants une scolarité raisonnable, de qualité, sans théorie du genre ni sexualisation forcée dès l’école enfantine, nos Confédérés ont obtenu un renvoi de trois ans.

Le temps de pouvoir abolir défi niti-vement ce projet aberrant. Encoura-gés par les Argoviens, plusieurs autres cantons ont commencé à suivre leur exemple.

Des concitoyens comme vous et moi, chère lectrice, cher lecteur, ont réussi à faire chavirer un projet présenté comme incontournable, invincible. En s’engageant, en luttant, en priant, ils ont obtenu l’impossible.

A leur image, engageons-nous et agissons sans répit. Ensemble et avec l’aide de Dieu, nous obtiendrons l’impossible, pour le bien de notre pays comme pour le nôtre.

Walter Müller, secrétaire romand de l’UDF Suisse

Un nouveau droit pour la famille en SuissePlusieurs propositions du Conseil fédéral sont actuellement sur la table pour déterminer l’avenir de la famille en Suisse.

Quel avenir pour les négociations avec Bruxelles ?Deux membres de l’UDF s’inté-ressent à l’avenir des relations entre la Suisse et l’Union Euro-péenne. Analyses.

Votations fédérales du 28 septembre

Non à la caisse unique !

4Un nouveau droit pour la 2

Dépendances : des chiffres «hallucinants»A l’occasion de la journée contre les dépendances, Impulsion s’ar-rête sur des chiffres parlants.

Quel avenir pour les 6

Merci à tous ceux qui ont déjà réglé leur

abonnement

tiver les gens à marcher jusqu’à la prochaine station de bus ou à la gare. Une caisse unique ar-riverait-elle plus facilement à faire changer les habitudes de ses assurés ? Il est permis d’en douter.Quelle que soit la solution re-tenue le 28 septembre, d’autres mesures s’imposent. Il est indis-pensable de limiter les examens répétés. Pour restreindre ce «tourisme de la santé», la créa-tion d’un dossier médical doit se généraliser. Du côté des médecins aussi, il faudra diminuer drastique-ment les honoraires abusifs. Un psychiatre sans secrétaire ni moyens d’aide, par exemple, devrait travailler à un tarif plus modeste qu’un médecin-géné-raliste obligé d’avoir des aides, un laboratoire et de nombreux appareils. Et des spécialistes, tels les gynécologues ou les ophtal-mologues, devraient être tenus à traiter leurs «cas normaux» sans recours systématique à des appareils onéreux. La caisse unique ne pourra que remplacer un mal par un autre. Opposons-lui donc un «non» convaincu. Philippe Robert

Votations du 28 septembreMots d’ordre de l’UDF

Non à la caisse unique

Oui à l’initiative «Stop à la discrimination de la TVA».

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05|2014

«70% des revenus des avocats proviennent

des divorces»

Société

Un nouveau droit des familles défavorable... aux familles ?

Sur proposition de femmes socialistes, le Conseil fédéral a man-daté la juriste et professeur de droit Ingeborg Schwenzer pour qu’elle adapte le droit des familles à la réalité de la société. De nouvelles formes de vie se développent et, selon l’experte, il s’agit d’en tenir compte. Sa proposition est de mettre sur pied d’égalité toutes les formes de partenariats, pour que tous béné-ficient des mêmes droits : les hétérosexuels, les homosexuels, les transsexuels et les polygames, mais aussi les «communautés de vie» ou les «groupes arc-en-ciel», c’est-à-dire les homosexuels ou lesbiennes ayant procréé à l’aide d’un inséminateur extérieur ou d’une mère porteuse, par don de sperme ou procréation in vitro.

Le mariage et la famille : constat d’échec ?Le 24 juin, une journée de réflexion et d’information s’est te-nue à l’Université de Fribourg. La Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga y a consacré toute sa journée. Elle a relevé que «l’en-fant doit être protégé par l’Etat» et regretté que l’enfant soit «fréquem-ment victime des déchirements liés aux idéologies des parents». Si certains sont tentés de jeter l’institution du mariage aux oubliettes, c’est aussi parce qu’ils ont l’impression que le mariage n’est plus le nid douillet et sûr de la procréation. Où sont passés le rôle et les de-voirs de la famille ? «Où est l’amour dans ces couples qui s’entre-déchirent ?», a demandé une intervenante. «70% des revenus des avocats proviennent des divorces!»

Trop vétuste, le système actuel ?La conception de la procréation doit être revue, nous dit-on, pour qu’une personne ait le droit de procréer dès lors qu’elle en a la capacité. De nombreuses femmes ne savent pas qui est l’au-teur de la fécondation. Le nouveau système propose que chaque enfant soit dépendant d’un adulte : l’adulte recevrait l’allocation pour l’enfant, indépendamment de tout autre facteur. Avec des avantages à la clé : une seule personne de référence par enfant, une mobilité facilitée, moins de problèmes juridiques, les sys-tèmes de partenaires traités de manière égale. Cette solution pa-raît adaptée à notre modèle de société ...

Une résistance bien présenteHeureusement, d’autres voix ont relevé l’importance du droit ac-tuel, centré sur les besoins de l’enfant. Moderne, il peut encore faire l’objet d’un toilettage. Le partenariat préconisé, c’est la li-berté de se séparer, tandis que le mariage est un engagement ins-

titutionnel et social. C’est un acte de droit qui scelle le début de la vie en commun et soli-daire, d’une vie d’amour dans 80% des cas. Modifier le droit des familles pour 20% des cas qui n’y répondent pas ? Le droit doit donner des so-lutions et régler la vie d’une majorité, a affirmé l’ancienne professeur de droit Suzette San-doz. La famille est dépendante de mœurs, et la société des valeurs intemporelles. Le ma-riage est célébré en présomp-tion de durée. Le mari soutient son épouse et, ensemble, ils veillent sur leur progéniture. C’est dans l’intérêt même de la société de favoriser l’insti-tution du mariage. S’il perd sa légitimité, c’est l’ouverture à tous les abus, a-t-elle encore argumenté. Marc Früh

Point de vue d’éducateurLa famille est en crise, déchi-rée par l’économie qui veut les deux parents au travail, comme si le rôle éducatif n’avait au-cune valeur. En outre, la mode des téléfilms prônant l’infidé-lité, le divorce, voire l’échan-gisme étend sa toile, pénètre la culture et influence les mœurs. On cherche à imite les stars. La plus grande faille du nou-veau droit est d’ordre éducatif. Tous les grands pédagogues -Pestalozzi, Piaget, Dolto et Maslow- ont parlé des besoins de sécurité, d’amour et de compréhension de l’enfant. Be-soins comblés presque exclusi-vement dans les structures fa-miliales. En rejetant le mariage, on rejette les bienfaits et la bé-nédiction qui en découlent. Les principales victimes sont les enfants, qui n’ont rien choisi !

Marc Früh

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L’UDF dans les cantons

Votations du 28 septembre

Pour les vota-tions fédérales, le comité de l’UDF Genève rejette aussi la caisse unique.

En revanche, elle laisse la li-berté de vote sur la question «Stop à la discrimination pour la restauration».

L’UDF du Jura bernois en excursion

Les moments récréatifs sont nécessaires. Ils constituent l’occasion de partager le

verre de l’amitié, de discuter de ce qui est important. Après un moment festif dans une fo-rêt à Sornetan, le groupe UDF du Jura bernois a visité un lieu spirituel, la grotte des Chèvres. Durant des siècles, les menno-nites se retrouvaient entre les rochers pour y célébrer le culte. Après des instants d’une rare intensité spirituelle, chacun est rentré enrichi de cette convivialité.

L’UDF du Nord vaudois prépare la rentrée

Le 14 août, l’UDF Nord-Vaudois s’est réunie pour préparer la nouvelle

saison politique 2014-2015. Pour nos élus, certains événe-ments sont déjà programmés, des sessions prévues et des tâches distribuées. Si vous avez des suggestions à nous faire, des désirs, des soucis ou des préoccupations, n’hésitez pas à nous contacter : c’est volontiers qu’ils se feront votre porte-parole sur le parquet politique (coordonnées en page 7).

Genève

Non au pont de la rade !Le paradoxe de l’UDCA l’origine de l’initiative, on trouve l’UDC, ce même parti qui a élaboré un plan pour assainir nos finances. Son idée : ne plus rem-placer les départs à la retraite des fonctionnaires. Il faut savoir que Genève en emploie deux fois plus que Lyon, une ville deux fois plus peuplée. De plus, l’UDC a refusé la liaison ferroviaire entre Cornavin et Annemasse (le CEVA) : en effet, ce projet dépasse son budget d’un milliard et il sera semblable à tous les grands travaux à Genève, qui ont la fâcheuse tendance aux imprévus et à des retards de chantiers. En outre, les entreprises genevoises et suisses n’ont droit qu’à des miettes du chantier sur ce CEVA. Enfin, la quantité de chantiers ouverts en ville de Genève est si incroyable qu’elle fait penser carrément à un site archéologique.Bref, au vu des restrictions budgétaires, le projet de la traversée de l’UDC relève du paradoxe le plus total. Il donne l’impression que, pour tous les élus, il faut surtout dépenser «sur le dos» du citoyen, pour «marquer son passage». En fin de compte, le citoyen payera ces frais par une taxe, ou alors l’Etat verra son million d’intérêts bancaires journaliers augmenter encore ! Un bien triste héritage pour les futures générations. Le TCS (Touring club suisse) budgète le coût de l’ouvrage à 600 millions, le groupe parlementaire pour l’initiative UDC à 1,2 mil-liard. Ces écarts n’incitent pas à la confiance. Enfin, n’oublions pas que le pont du Mont-Blanc, celui qui «bou-chonne» le plus, doit lui aussi être rénové. Il pourrait en même temps être élargi par une passerelle entièrement piétonne et cy-clable, avec une voie de plus dans chaque direction. Budget de l’ou-vrage : 900 millions. Alors disons trois fois non à cette irresponsable traversée de la rade ! Jean-Luc Ruffieux, président UDF-Genève

Le 28 septembre 2014, les Genevois devront voter sur la proposition d’une nouvelle traversée de la rade. Depuis une trentaine d’années, bien des projets de ponts ou de tunnels ont été planifiés à grands coûts. Jusqu’ici, tous ont été rejetés en votation. Le nouveau projet de pont ne favoriserait qu’un petit nombre d’habitants qui travaillent de part et d’autre de la rive. En effet, il y a peu d’entreprises du côté de Vésenaz. Au point qu’une telle dépense paraît in-justifiée. Mais l’énorme endet-tement de Genève est l’argu-ment le plus important. Genève doit 13 milliards de francs !

Pagina italiana

Polemiche ticinesipensiero è espresso da un presidente di partito (com’era Bertoli prima di entrare in governo), un altro se fatto in qualità di presi-dente del Consiglio di Stato.La questione assume ancor maggior rilevanza se pensiamo che i ticinesi hanno votato contro i minareti e contro l’immigrazione di massa in percentuale ben maggiore della media svizzera; molti ticinesi si sono quindi, giustamente, sentiti offesi da Bertoli.

Premiare un pedofilo reo confesso?L’opinione generale è che Roman Polanski sia un grande regista e quindi il direttore artistico ed il presidente del Festival di Locar-no l’hanno invitato, gli avrebbero voluto assegnare un premio e gli avrebbero voluto far tenere una lezione di regia per i giovani cineasti. Polanski è, però, anche un pedofilo reo confesso: ha am-messo di aver drogato, nel 1977, una tredicenne costringendola poi ad un rapporto sessuale. Qualche anno fa si è detto pentito ed ha chiesto scusa alla donna, la quale lo ha perdonato. Resta, però, il fatto che negli USA è ancora ricercato e che, se fosse veramente pentito, si recherebbe in America ad affrontare la giustizia; invece i soli paesi in cui può circolare liberamente sono Francia e Po-lonia, paesi di cui ha la cittadinanza e che, quindi, non possono estradarlo, e la Svizzera, per un cavillo legale. Male hanno quindi fatto da invitarlo a Locarno in nome dell’arte e non pensando, invece, all’offesa che fanno alle vittime della pedofilia, reato per il quale, in Ticino, siamo molto sensibili a causa di incresciosi fatti di cronaca recente.È notizia di ieri (mentre sto scrivendo è il 14 agosto) che Polanski, a causa delle possibili contestazioni, ha annunciato di rinunciare alla presenza a Locarno. Penso che abbia fatto una scelta sensata, certamente più sensata di quella che ha fatto chi l’aveva invitato.

Edo Pellegrini, presidente UDF Ticino

Due argomenti di discussione estivaIn questa estate decisamen-te fresca e piovosa sono due i temi che hanno riscaldato un po’ gli animi di politici e sem-plici cittadini: il discorso del 1° agosto del presidente socialista del Governo Manuele Bertoli e l’invito a Roman Polanski al Fe-stival del film di Locarno.

Il presidente del Governo può dire quel che vuole?No! Quando si esprime in un discorso ufficiale, com’è quel-lo del 1° agosto, egli non può e non deve permettersi, come invece ha fatto, di criticare il responso delle urne del 9 feb-braio sull’immigrazione di massa o quello sui minareti di qualche anno fa. Ma Bertoli si è spinto ancora oltre affermando, in sostanza, che occorre rivota-re sull’immigrazione di massa e che i diritti popolari sono da rivedere! È chiaro che non c’è nulla di nuovo in ciò che ha detto Bertoli: è il pensiero della sinistra; ma un conto è se tale

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05|2014

Le 26 juin 2014 a été défi -ni par l’ONU comme journée internationale contre l’addic-tion. A l’Université de Berne, une conférence d’Anita Rie-cher-Rössler, de la clinique psy-chiatrique de l’Université de Bâle, sur les conséquences de la consommation de cannabis, a retenu toute mon attention.Elle a d’emblée mis les choses au point, rappelant que la Suisse est la nation qui compte le plus de personnes dépendantes. En 2010, le 2,7% de la population présentait un signe d’addiction. Et à l’échelle internationale, quand on parle de politique de la drogue, l’exemple suisse est celui à ne pas suivre.

Haschisch rime avec échec La professeur a rappelé quelques confi rmations scientifi ques. Il a été démontré que la valeur du THC diminue de 40% en 48 heures. Au bout de trois jours, le consommateur a donc toujours ses réfl exes diminués de près de 50%. Autre information, l’écart en termes d’échec scolaire est on ne peut plus parlant. Alors qu’il se situe à 28% pour les jeunes consommateurs, y compris les consommateurs sporadique, il n’atteint que 1,4% pour les jeunes abstinents. Pour les gros consommateurs, ayant fumé 99 joints ou plus, le taux d’échec grimpe à 88%.

En outre, de jeunes consommateurs réguliers de cannabis présentent une partie du cerveau réduite, un cingulum diminué. Ceci est me-surable : la masse de connexion cellulaire est moindre. Et mettre un terme à sa consommation de cannabis ne permet pas d’augmenter cette masse, qui restera moindre.Autre chiffre, la psychose, les hallucinations et les troubles de la personnalité guettent 1 à 2 % de la population. En principe, seule une minorité développe cette maladie. Mais parmi les personnes atteintes, devant être suivies en psychiatrie, 75% affi rment consom-mer du cannabis. La fumette favorise les troubles psychologiques, la dépersonnalisation et les hallucinations. Et là encore, ce fait est généralement irréversible : les troubles d’une psychose ne disparaî-tront pas avec la fi n de la consommation. Cette dernière peut encore envenimer la vie durant de long mois, voire des années.

Une méconnaissance parmi les jeunesL’analyse des campagnes de prévention révèle un constat troublant : les adolescents ne connaissent pas les effets pervers du cannabis. Les personnes responsables des campagnes de prévention ont tellement peur de choquer, que fi nalement, elles n’informent que très peu, voire pas du tout ! Comment éviter les pièges de la fumette à nos enfants ? La qualité de vie est la meilleure prévention. Offrez-leur du temps, de l’amour, de l’amitié, invitez des camarades en qui vous avez confi ance. Don-nez-leur un sens à la vie, un cadre et des objectifs réalistes à atteindre.

Marc Früh

International

Une journée contre les dépendances

Ils sont membres de l’UDF et disent pourquoiCe mois-ci, Impulsion a demandé à David McCord, membre du comité cantonal de l’UDF Vaud, pourquoi il avait opté pour l’UDF.

Habitant le Lavaux, David McCord s’est lancé le défi de faire ses études en économie à l’Université de Saint-Gall, et donc en alle-mand. Son engagement soutenu dans son Eglise ne l’empêche pas d’être en outre arbitre de football passionné. Reconnaissant d’avoir pu grandir en Suisse, il souhaitait à son tour servir son pays, ce qu’il a fait à l’armée, entre deux années d’études.Depuis longtemps déjà, David souhaitait s’engager en politique. Une fois majeur, il s’est donc mis à la recherche d’un parti. Il a choisi l’UDF, parce que c’était le parti qui lui correspondait le plus. L’UDF l’a attiré parce qu’elle remet l’accent sur ce qui est vraiment important à ses yeux : les valeurs et principes de notre société. Tout comme l’UDF, il est convaincu que ce sont les valeurs chrétiennes de la Suisse qui expliquent le développement du pays. Des valeurs qu’il nous faut défendre pour garantir un avenir stable et solide.

La fonction de l’UDF dans le contexte politique actuel ? «L’UDF se doit premièrement de défendre l’extraordinaire héritage chrétien de la Suisse, mais elle ne peut en aucun cas s’en contenter. Notre parti doit également ré-pondre présent pour informer les chrétiens sur les questions politiques à venir et être une voix pour eux au gouvernement. Pour y parvenir, il est vital de former une com-munauté vivante, qui recherche active-ment la volonté de Dieu pour notre pays», indique David Mc Cord. Il est convaincu qu’en politique, comme dans la vie, lorsqu’on choisit de suivre Dieu, on n’aura jamais de regrets.

Propos recueillis par Walter Muller

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Lu pour vous

La reine, le moine et le glouton

Le théologien Shafi que Keshavjee avait rencontré un vif succès avec son roman sur le dialogue interreligieux «Le Roi, le sage et le bouffon». Avec ce second roman, il pro-pose une réfl exion intéressante sur les débats d’idées et de convictions. Les personnages du récit rappellent le rapport parfois ambigü de l’individu avec ses convictions. L’auteur montre comment il est néanmoins possible de défendre ses convictions et sa foi, malgré nos doutes et nos propres contradictions, liés aux épreuves de l’existence.

éd. Seuil, Shafique Keshavjee

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«Un pleurnichard parmi les politi-ciens ? On aura tout vu !» Et pour-tant, ses larmes humidifi ent le sable du désert. Tourné vers Jé-rusalem, il intercède pour les siens, il prie le Dieu des cieux de se souvenir des promesses faites aux pères de la nation : «Si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, quand vous serez exilés, je vous ramènerai.» Prier, c’est une chose, mais s’expliquer devant le roi qui peut vous ôter la vie, c’en est une autre. Courageusement, l’échanson explique sa vision et, avec foi, demande au roi des lettres pour obtenir les matériaux de construction. Avec grand déplaisir, les Am-monites et les autres rois ré-gionaux apprennent l’arrivée de quelqu’un qui cherche le bien des enfants d’Israël. Impossible de dormir ! Trop impatient pour entreprendre les travau, il inspecte les mu-railles de la ville qui sont en ruines. Au lieu de gémir, notre échanson est ivre de foi : « Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, levons-nous et bâtissons !» A force d’avoir souffert des exactions des ennemis, tous les Juifs se mettent à l’ouvrage. Ils ont besoin de ces murailles, qui ne sont pas un signe de manque de foi en Dieu. Toute société, pour se développer, a besoin de protection et de sé-

curité. Elles sont nécessaires pour la confi ance, la stabilité de la population et la procréa-tion.En plus des problèmes liés à la construction, notre héros doit écouter les railleries et le mépris des peuplades voi-sines. Dès que les brèches commencent à se fermer, la mésestime et l’arrogance se transforment en haine et vio-lence guerrière. Il faut des gardes. La coupe est pleine, mais au lieu de dé-chanter, les Juifs construisent les murailles avec l’outil dans l’une des mains et l’épée dans l’autre.Déjouer les ruses et la mé-chanceté des ennemis est lo-gique. Mais profi ter de son frère est moins acceptable. Les rivalités et la cupidité entre les cultivateurs et les constructeurs de la muraille créent une crise économique majeure. Avec fermeté, notre politicien va régler la situa-tion à la satisfaction de tous.Echanson, architecte, chef militaire, psychologue, poli-ticien, Néhémie a accompli sa mission de manière exem-plaire. Quel était le secret de son succès ? «La joie de l’Eternel est notre force !»

Marc Früh

Politicien avant l’heure

L’outil dans une main, l’arme dans l’autre

Votations du 28 septembre

OUI à l’initiative populaire «Stop à la TVA discri-minatoire pour la restauration!»Les délégués cantonaux de l’UDF Suisse recommandent le soutien pour l’initiative contre la TVA discriminatoire.

Actuel

Espoir pour les toxicomanesEspoir pour des milliers de toxicomanes, la désintoxica-tion par neurorégulation ac-célérée (NRA) suscite l’inté-rêt. L’Université de Berne se penche sur cette méthode, après 39 interventions avec un taux de réussite optimal dans 70 % des opérations. Selon le monde académique, un dossier scientifi que doit être suivi par de vrais spécia-listes. Le 24 juin, l’initiateur de ce projet développé en Israël, le docteur Daniel Beutler, a été évincé. «Son engagement politique dans l’UDF et sa foi évangélique pourraient nuire au projet scientifi que», peut-on lire dans divers quotidiens suisses-alémaniques. De tels propos révèlent une discri-mination pour des raisons religieuses et politiques. Où donc sont passées la liberté de croyance et la liberté de penser ?

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Face à ces sombres perspectives, l’ancien conseiller fédéral Chris-tophe Blocher a mis sur pied un comité inter-partis «EU-No ! Non à l’adhésion insidieuse». Elle regroupe des organisations de tous azimuts, y compris l’UDF (www.eu-no.ch).

Rétrospective : les débutsLe 17 mai 1992, le Peuple suisse a voté un paquet de sept objets fédéraux. Les Suisses ont ainsi accepté largement l’adhésion à la Banque Mondiale et au FMI, les fameuses institutions de Bretton-Woods. Fort de son succès, le Conseil fédéral a res-sorti son projet d’adhésion de la Suisse à l’UE. Depuis, cette de-mande prend la poussière dans

Suisse - Union européenne

La Suisse, partenaire de cœur de l’Europe

Mise au point

Que penser des négociations UE-Suisse à venir ?

La Suisse et l’Union Européenne (UE) ont été très présentes dans les médias ces derniers mois. Avec la votations du 9 février en Suisse sur l’immigration, avec la présidence de l’OSCE pour la Suisse, avec les élections du parlement européen dans 28 Etats, avec enfin la montée en flèche des eurosceptiques. Dans ce contexte, qu’en est-il des relations de notre Suisse avec les pays membres de l’UE ?

La Suisse suscite des jalousiesLe résultat du 9 février, s’il a suscité beaucoup de grogne, a rencon-tré sinon l’adhésion, en tout cas le respect de nos proches voisins et de leurs partenaires. Dans certains pays membres de l’UE, des sondages ont révélé que le scrutin aurait connu la même issue.Ensuite, de nombreuses régions européennes aspirent à l’autono-

mie, voire l’indépendance. C’est le cas par exemple de la Cata-logne, de l’Ecosse ou encore du Sud-Tyrol.Enfin, les régions frontalières de la Suisse regardent notre pays avec envie. Certaines seraient même prêtes à faire le pas de rejoindre la Suisse en tant que nouveau canton. C’est le cas, semble-t-il, de la Lombardie ou du Bade-Wurtemberg.

La centralisation ne convainc pasCes élans de scepticisme ou de souhaits d’indépendance confirment à tout le moins qu’une centralisation à l’ex-cès ne répond plus aux aspi-rations des citoyens. Ainsi, la construction européenne, telle qu’elle existe actuellement, ne rencontre plus l’adhésion de la majorité de ses habitants. Ce désamour s’est manifesté aussi bien par une abstention mas-sive que par un score important des partis eurosceptiques aux dernières échéances électorales européennes.

Quelles relations avec l’UE ?Faut-il pour autant se désin-téresser de nos relations avec nos voisins immédiats et avec l’ensemble de nos partenaires européens ? Evidemment non. Mais plutôt que de se fondre dans une masse ingouvernable, la Suisse peut être et avoir un cœur pour l’Europe, en faisant profiter ses voisins de son expé-rience fédéraliste.A l’aube des élections de 2015, l’UDF est ainsi le parti qui, tout en tenant une ligne centriste, saura proposer un choix cré-dible à ses électrices et à ses électeurs. En effet, l’UDF veut être partenaire et acteur, ne pas privilégier l’isolement comme le préconisent certains partis, sans pour autant adhérer à une pensée unique qui voudrait faire adhérer notre Suisse à une structure invivable, choix pré-conisé par d’autres partis que l’UDF.

Serge Herren, secrétaire de l’UDF Vaud

Les prochaines négociations entre la Suisse et l’Union Européenne (UE) font la une des médias suisses. Elles seraient incontournables pour assurer l’avenir de notre Suisse.L’UE exige la subordination inconditionnelle de la Suisse au droit et à la juridiction européens. Cette posture doit clarifier les relations formelles et institutionnelles entre la Suisse et l’UE. Elle doit consti-tuer le menu du prochain round de négociations.

La Suisse libre de décider, l’UE libre d’annuler des loisNotre gouvernement, une majorité des partis politiques, les asso-ciations économiques et les entreprises de premier plan déclarent sans discontinuer que la Suisse doit faire allégeance à Bruxelles. A défaut, notre avenir économique et politique serait menacé, nous dit-on. De plus, le Conseil fédéral, les partisans de l’UE et les médias prétendent que par une telle soumission, la Suisse ne perdrait rien de sa démocratie directe ni de sa souveraineté. Cette affirmation n’est qu’à moitié vraie. Car en effet, nous pour-rions bien recueillir des signatures pour des initiatives et des ré-

férendums. Nous pourrions même les voter. Bruxelles ne s’y opposerait pas. Mais si les déci-sions démocratiques issues des urnes venaient à contredire les lois de l’UE, Bruxelles pourrait invalider le Droit suisse. En ad-mettant que la Suisse passe en force et applique ces décisions populaires, des mesures de ré-pression de l’UE sont à craindre. Il ne s’agit ni plus ni moins d’une colonisation politique de la Suisse par l’UE, contre laquelle bientôt plus personne n’osera s’opposer publiquement. Hélas, la discussion de fond, risque bien de n’avoir lieu qu’après la votation décisive, lorsqu’il fau-dra discuter les conséquences imposées par le plébiscite.

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Impulsion, quel nom plein de richesses, si l’on y réfl échit bien ! A la base, il y a le mot «pulsion», une force qui nous pousse. Elle peut être bonne ou mauvaise. Selon son origine et son but, elle se charge d’effets constructeurs ou destructeurs.

Maîtrisons-nous les pulsions ?Tout dépend aussi d’une autre question cruciale : cette force est-elle plus forte que nous, ou la maîtrisons-nous ? Si elle est plus forte que nous, elle s’apparente alors à la «compulsion», pous-sée intérieure presque irrésistible, à la limite de l’obsession. Elle peut nous amener à accomplir certains actes irréfl échis, tels que des dépenses excessives, des achats non raisonnables, ou une consommation abusive de produits comme l’alcool.La «répulsion» est un autre dérivé du mot «pulsion». C’est un sentiment de dégoût, d’aversion, d’écœurement. Il y a aussi «l’expulsion», qui consiste à chasser, éjecter, exclure, rejeter. Si la répulsion que provoquent en nous certaines de nos actions débouche sur une expulsion de tout ce qui n’est pas bon dans nos vies, c’est bien.

Laissons la bonne impulsion diriger notre élan Cependant, faisons en sorte de ne surtout pas être des chrétiens à effet répulsif à cause de notre conduite ou de nos compromis. Mais qu’au contraire, la présence de Jésus nous rende attractifs. Soyons des hommes et des femmes poussés par le Saint-Esprit (2 Pierre 1, 21), attentifs aux battements du cœur de Dieu, afi n que notre pouls batte au même rythme que le sien, que notre cœur soit en harmonie avec le sien.Mus par la bonne impulsion, nous entrerons alors dans l’étape

de la «propulsion», animés par la force motrice de Dieu, dans la bonne direction, vers notre prochain, pour lui partager cette bonne nou-velle : l’humanité n’est plus condamnée à marcher selon les pulsions souvent mau-vaises et égoïstes du cœur, mais peut être animée par l’amour de Dieu.

Nous pourrons espérer en un monde meilleurAbandonnons-nous de plus en plus à l’action de l’Esprit de Dieu dans nos vies. Il veut nous donner un nouvel élan, une bonne qualité et quantité de mouvement. Pour nous-mêmes, mais aussi pour transmettre une bonne et saine impulsion à tous ceux qui nous entourent. Alors nous pourrons vraiment es-pérer en un monde meilleur.

Dominique Fontaine, pasteur de l’Eglise évangélique de Réveil

de Lausanne

Réfl exion

Poussé, oui... mais par quoi et par qui ?

ImpressumImpulsion est une publication de l’Union Démocratique Fédérale, parti politique suisse.Editeur : UDF, CP, 3601 ThouneThouneCorrespondance : Impulsion, Case postale 1371, 1401 Yverdon-les-Bains, tél. 078 664 16 17, [email protected], www.udf-suisse.ch, CCP 10-19007-8, Rédacteurs de cette édition :Marc Früh, Serge Herren, Walter Müller, Edo Pellegrini, Philippe Robert, Jean-Luc Ruffi eux, Markus Wäfl erPhotos: dr, istockphotosImpression : Jordi SA, Belp / Aubonne Tirage : 4000 ex. © UDF (Suisse)

L’UDF dans votre canton

Contactez-nous !Pour en savoir plus sur l’UDF, adressez-vous à la section de votre canton :UDF Jura bernois Rte de Diesse 34, 2516 LamboingPrésident : Marc Früh032 315 24 [email protected] FribourgRue de la Lécheretta 10, 1630 BullePrésident : José Lorente026 927 57 77 [email protected] Genève 1246 Corsier, président : Jean-Luc Ruffi eux, 079 424 82 41jlsyruffi [email protected] Jura CP 998, 2800 Delémont 1Président : Jacques Dumas032 476 61 [email protected] Neuchâtel Président: vacantUDF Ticino Via Piotti 1, 6833 VacalloPresidente : Edo Pellegrini091 683 78 [email protected] Vaud Case postale 1371, 1401 Yverdon-les-Bains Président : Yves Macheret021 964 52 [email protected] SuisseSecrétariat romand, CP 1371, 1401 Yverdon-les-BainsPorte-parole: Marc Früh, [email protected] Secrétaire romand: Walter Müller, 078 664 16 17, [email protected]

gociations au sujet de l’EEE et des Bilatérales I et II ont toujours été menées avec la demande d’adhésion dûment déposée à Bruxelles. Ce qui prouve que le Conseil fédéral n’a jamais visé de «vraies» négociations bilatérales. Aujourd’hui encore, il abuse desdites bila-térales pour en faire l’instrument d’une assimilation bilatérale, avec un but en tête : l’intégration de la Suisse à l’UE.Dans cette optique, le Conseil fédéral a introduit sciemment et en collaboration avec l’UE, dans l’article 25 alinéa 4 de l’accord sur la libre circulation, la clause «guillotine». Celle-ci prévoit que lors d’une résiliation ou d’un non-renouvellement de l’accord sur la libre circulation, tous les contrats des Bilatérales I seraient auto-matiquement caduques dans un délai de six mois. Ces contrats lui permettent de faire du chantage au parlement ou avec le peuple. Le contrat sur la libre circulation des personnes, conclu pour sept ans en 2002, est parlant. Il avait été assorti d’une clause de sortie par ré-férendum facultatif. Malheureusement, Conseil fédéral et parlement ont prolongé cet accord en 2008 sans limite dans le temps. Non-sens que le peuple a accepté en février 2009 en votations. Depuis, les effets négatifs de l’immigration incontrôlée en prove-nance de l’UE comme d’Etats tiers se sont multipliés. En février der-nier, l’initiative contre l’immigration en masse de l’UDC a été adop-tée contre toute attente. Le gouvernement n’a pas tardé à instaurer la régulation d’immigration autonome en souffrance. A l’avenir, il s’abstiendra en outre de corriger les accords de libre circulation ou de les résilier. Et ce, même si l’on pourrait laisser en vigueur par consentement mutuel des éléments des Bilatérales I ou de cer-tains contrats. Notre pays pourrait même vivre avec une conven-tion d’Etat tiers, les règles de l’OMC étant aussi contraignantes pour l’UE. L’adhésion n’est pas la seule option possible pour la Suisse.

Markus Wäfler, ancien conseiller national UDF

les tiroirs de Bruxelles. Elle y est restée jusqu’aux négociations et aux votations sur l’Espace Economique Européen (EEE), sur les Bilatérales I et II. Car à l’époque, l’adhésion de la Suisse à l’UE était l’objectif stratégique déclaré de notre gouverne-ment. Sa planifi cation prévoyait comme phase préparatoire l’ad-hésion à l’EEE, ensemble déjà soumis au droit européen. Suite à l’introduction des contrats bilatéraux, l’adhésion de la Suisse en tant que membre ac-tif de l’UE ne devait constituer que la prochaine étape logique. Une relecture des publications de l’Administration fédérale, à l’heure des négociations des Bilatérales II en 2004, est révé-latrice. Le but à long terme n’est autre que l’adhésion.

Candidature jamais retiréeOffi ciellement, l’adhésion à l’UE n’est plus l’objectif straté-gique du Conseil fédéral. Pour-tant, ni le gouvernement ni l’Administration fédérale n’ont abdiqué. Voilà pourquoi les né-

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Agenda6 septembre | Stand de l’UDF Genève | Place du Molard, Genève | 10h à 17h

20 septembre | 14h | Marche pour la vie Zürich | 14h | www.marschfuerslaebe.ch

Dernier mercredi du mois | Réunion de prière de l’UDF Genève | de 19h30 à 21h30, 4 rue du Jura, à Genève

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