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eau n°1 H2O Liquide naturel transparent et incolore abondamment présent sur terre et indispensable à la vie. Boisson désaltérante, transparente et incolore, au goût très peu prononcé et dont la consommation est vitale pour l’ensemble des organismes vivants.

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magasine expérimentale réalisé à l'ipac design genève

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eaun°1H2O Liquide naturel transparent et incolore abondamment présent sur terre et indispensable à la vie. Boisson désaltérante, transparente et incolore, au goût très peu prononcé et dont la consommation est vitale pour l’ensemble des organismes vivants.

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Sommaire

Barret Emilie 5Catel-Torres Arzur 15English Emma 25Ghannam Sultan 31Jacquier Nicolas 41Kotlarevsky Marie 51Lynch Benjamin 61Pepin Melody 71Pottle Sophie 81Regat Chloé 91Sadiku Arbenita 101Tranchet Florian 111Byrn Ger 121Picoulet Claire 131

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Emilie

BARRETEtudiante en communication visuelle à Genève depuis deux ans, passionnée par le monde de l’art, le graphisme et la musique.

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Le terme générique de mer recouvre plusieurs réalités et peut désigner une grande étendue d’eau salée, une grande étendue d’eau salée différente des océans, l’ensemble des espaces d’eau salée en communication libre et naturelle sur toute l’étendue du globe ou encore une grande étendue sombre à la surface de la Lune.

Cela confond les océans, les mers fermées ou ouvertes ainsi que les grands lacs salés. On la retrouve dans un contexte historique (du temps de Christophe Colomb, l’océan Atlantique porte le nom de mer océane) ou familier (opposition de la mer et de la montagne dans les vacances, la mer est bonne ? Pour évoquer en contact avec un océan elle se distingue de ce dernier par sa position géogra-phique généralement enclavée entre des masses terrestres ou simplement limitée par le plateau continental.

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Lundi 22 mars 2010, la Journée mondiale de l’eau était consacrée à la qualité de l’eau. Placée sous le slogan «De l’eau propre pour un monde sain», elle sera marquée par diverses ac-tivités et manifestations qui visent à sensibiliser la population mondiale à l’importance que revêt la pureté de l’eau.

La ressource vitale qu’est l’eau joue également un rôle essentiel pour relever les défis que représente la réalisation de nombreux objectifs en matière de développement définis par les Nations Unies. Rien de surprenant dès lors à ce qu’elle soit aussi le pôle d’intérêt de la Décennie de l’eau de l’ONU, intitulée «L’eau, source de vie». La Journée mondiale de l’eau nous offre une bonne occasion de tirer un bref bilan de l’initiative solida-rit’eau suisse:

Jusqu’ici, quarante-trois communes ou services des eaux de toute la Suisse ont soutenu un projet dans un pays en développement par le biais de so-lidarit’eau suisse. La somme totale réunie avoisine un million de francs et dix-neuf projets ont pu être menés à terme.

Dans son récent rapport, l’UNICEF relève que la proportion d’êtres humains n’ayant pas accès à de l’eau potable a diminué, et nous savons que des communes et des services des eaux suisses ont contribué à ce progrès. Il reste cependant beaucoup à faire pour atteindre l’Objectif du millénaire dans le domaine de l’eau potable.

L’opération solidarit’eau suisse fait office de plate-forme d’échange, où les communes intéressées trouveront aisément des projets d’adduction d’eau qu’elles sont à même de soutenir. Vous disposez de deux manières de procéder pour participer à solidarit’eau et offrir ainsi l’accès à de l’eau po-table à des personnes qui en sont dépourvues. Par le biais de solidarit’eau suisse, vous pouvez choisir un projet d’adduction d’eau que vous aime-riez soutenir et qui correspond à votre idée (taille, nombre de bénéficiaires et pays visé), et aux pos-sibilités financières de votre commune ou service des eaux.

Si vous souhaitez mettre en place une collabora-tion suivie avec une commune ou un service des

SOLIDARIT’EAUPlateforme d’échange

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eaux dans un pays en développement, vous pou-vez conclure un partenariat.

Etablir un partenariat durable avec une commune d’un pays en développement permet non seule-ment de mener à bien un projet d’adduction d’eau, mais aussi d’enrichir les deux partenaires sur le plan humain et culturel. Un tel partenariat exige toutefois un engagement plus soutenu et de lon-gue haleine. Il vaut souvent la peine de commencer par soutenir un projet (comme ceux décrits dans les pages cor-respondantes) et d’envisager un partenariat dans un deuxième temps.Nous fournissons aide et conseils aux communes et aux services des eaux qui souhaitent établir un tel partenariat.Notre appui comprend notamment l’identification d’une commune partenaire appropriée et des conseils avisés pour instaurer le partenariat.

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Un glaçon ou cube de glace (plus courant au Qué-bec) est généralement un petit cube de glace. Les glaçons sont principalement utilisés pour refroidir les boissons.

Les glaçons domestiques se réalisent en plaçant un bac à glaçons dans un congélateur. Sous l’ac-tion du froid l’eau gèle dans le bac, et il suffit alors de démouler les glaçons.Il existe aujourd’hui des machines destinées spé-cifiquement à produire des glaçons. Elles sont principalement utilisées dans les applications in-dustrielles ainsi que dans les bars et restaurants. Le processus de fabrication des glaçons, par ajout successif de fines couches de glace, rend ceux-ci translucides, ce qui peut les rendre esthétique-ment préférables aux glaçons fabriqués de ma-nière classique.

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N’EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS?Ximus alic tem ut volestio. Unt occae voluptiae cullat qui occum nos ad mos di dem fugia voluptatur? Ximus alic tem ut volestio. Unt occae voluptiae cubOrit moditiae debitis vitatur, sandio. Atiunt, eum in res re earum ut dit.

FONDS INTERNATIONAL POUR LA PROTECTION DES ANIMAUX.

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«The first thing you must know about me is that I always stand what I stand for. Good? The second thing you must know about yourself listening to me is that words are tricky. So when you know what me a stand for, when me explain a thing to you, you must never try to look ‘pon it in a different way from what me a stand for.»

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Arzur

TORRES

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L’étendue du lac Tchad est passée de 25 000 Km2 à 2000 Km2 en quarante ans du fait de l’action de l’homme.«La situation est dramatique à l’heure actuelle aussi bien sur place que dans toutes les localités alimen-tées par le bassin du Lac Tchad. La crise de l’eau est très forte dans les Mayos (cours d’eau qui arro-sent le Nord Cameroun) et les fleuves. Cette année par exemple, la sècheresse s’est accompagnée de la très forte pluviométrie malheureusement, bruta-lement interrompue.Cela a eu pour conséquence non seulement de détruire la récolte du mil (sorgho), mais surtout un assèchement drastique tout aussi brutal des points d’eau». Ce raccourci du coordonnateur national du projet, Commission nationale du bassin du Lac Tchad /Fonds mondial pour l’environnement (Cblt/Fem), Oumarou Dobaï, aborde certains aspects vi-sibles de l’avancée du désert dont l’expert et point focal du ministère camerounais de l’Environnement et de la Protection de la nature (Minep), Gabriel Tchatat dit qu’il atteindra le Cameroun en 2075 au plus tard. Le bassin du Lac Tchad dont les experts étaient réunis du 18 au 20 janvier 2008 à Maroua pour une évaluation de l’état de la dégradation de la biodiversité autour de cette vaste étendue d’eau,

est l’objet de réelles appréhensions à en croire le coordonnateur du projet Inversion des tendances à la dégradation des terres et des eaux (Itdte), le Ni-gérian Mohammed Bila. Cette étendue d’eau jadis alimentée par les fleuves Logone, Chari et Ouban-gui, est passée d’environ 25 000 Km2 en 1963 à 2000 Km2 aujourd’hui en période de crue. Cet as-sèchement est officiellement dû à l’avancée du dé-sert, au déboisement sauvage et quasi permanent des espaces verts au profit du bois de chauffe et à diverses autres actions de l’homme. Pour autant, sous cape, certains experts de la Commission du bassin du lac Tchad (Cblt) réunis en janvier der-nier à Maroua (notamment tchadiens) font état de la dégradation du lit du lac du fait de nombreuses interventions de projets camerounais et nigérians dans sa périphérie.

Le Lac TchadNASA GSFC

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compris ceux des fleuves qui se jettent dans le lac comme le Logono, le Chari, le Serbewol ou l’El-beid. Il sert de régulateur à l’activité dans cette ré-gion. C’est lui qui alimente nos sols. Il en facilite la conservation, la restauration des zones humides et la gestion des ressources en eau. Or, maintenant qu’il a perdu 9/10e de ses eaux, l’on assiste à de très mauvaises récoltes», explique le maire de To-kombéré (localité située à trois cents kilomètres environ du lac Tchad), Kari Deguer.

Sur la même lancée, la pêche qui est l’autre acti-vité commune à toutes les populations des Etats membres de la Cblt, connaît également une chute libre. Sans pouvoir quantifier le volume, le délégué du départemental camerounais du Faro Edéo de l’Environnement et de la Protection de la nature, Wandabe Nyakou estime que le volume d’eau a baissé dans le Logone (fleuve qui arrose Kousseri, ville frontalière avec le Tchad) qui est l’un des af-fluents du Lac Tchad. Moktar Mbot, un expert tcha-dien rencontré en dit autant du Chari, le confluent tchadien du Lac Tchad. Et ce n’est pas la teneur en poisson qui ne souffre pas de cet état de faits. «Lorsque nous étions à l’école, on nous disait que le Logone est l’un des fleuves les plus poissonneux.

On cite à ce propos, la retenue d’eau causée par la digue de Maga au Nord du Cameroun. Elle prive en effet, le Lac Tchad d’une partie importante de ses eaux. Certains experts ayant requis l’anonymat, af-firment que des opérations de ce genre sont multi-pliées par quatre ou cinq du côté du Nigeria.

Toujours est-il que les Etats qui semblent prendre conscience de la gravité de la situation, ont décidé de faire payer ce désagrément aux pays concernés dans le cadre des cotisations (que certains pays ne paient pas depuis huit ans). Chacun des pays membres de la Cblt intervient financièrement au prorata des désagréments causés sur les eaux du Lac Tchad. C’est à ce titre que le Nigeria considéré comme le principal auteur des dégâts participe à hauteur de 52%, le Cameroun le suit avec 28%. Les autres pays viennent ensuite avec 8 et 6%.

Du côté du Cameroun comme dans les autres pays riverains que sont le Tchad, le Nigeria, le Niger et la République Centrafricaine, les populations souf-frent des mêmes maux. La famine s’installe et se répercute à des lieux du lit du lac. «Nous souffrons de l’assèchement des eaux du Lac Tchad. Tous les Mayos sont secs sans la moindre goûte d’eau y

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Emma

ENGLISH

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A sink is a plumbing fixture concisting of a water basin fixed to a wall or floor and having a drainpipe.

SINK

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N’EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS ?Tentre cia pulici poendem maio mei publicas consus, te con viliciis omantio nempostiem, quam quonsima, acerei in vesta, simmori, que fit.De tidiis, enteatili sentieris.Cer pat, fuitemo confectum isque moltod rem ussu moi menius am tamperisque quoni co etis. Ad identi fordam actu incuppl. Multum pra atiendu coendam inte, senatuam in te erficastra dientes solinum dit; ere pli publica; et? Eps, sentilium in talabeffre potemperfex nos-

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«Life is one big road with lots of signs. So when you riding through the ruts, don’t complicate your mind. Flee from hate, mischief and jealousy. Don’t bury your thoughts, put your vision to reality. Wake Up and Live!.»

no& Sultan

Sultan

GHANNAM

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A wave is a disturbance that propagates (travels) through space and time, usually by transference of energy. A mechanical wave is a wave that propa-gates through a medium due to restoring forces produced upon its deformation.

For example, sound waves propagate via air mo-lecules slamming into their neighbors, which push their neighbors into their neighbors (and so on); when air molecules collide with their neighbors, they also bounce away from them (restoring force). This keeps the molecules from actually traveling with the wave.

Waves travel and transfer energy from one point to another, often with no permanent displacement of the particles of the medium—that is, with little or no associated mass transport. They consist instead of oscillations or vibrations around almost fixed loca-tions. Imagine a cork on rippling water, it would bob up and down staying in about the same place while the wave itself moves outward. When we say that a wave carries energy but not mass, we are referring to the fact that even as a wave travels ou-tward from the center (carrying energy of motion), the medium itself does not flow with it.

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Ask Ritu Prasher. Every day, Mrs. Prasher, a ho-memaker in a middle-class neighborhood of this capital, rises at 6:30 a.m. and begins fretting about water.

It is a rare morning when water trickles through the pipes. More often, not a drop will come. So Mrs. Prasher will have to call a private water tanker, wait for it to show up, call again, wait some more and worry about whether enough buckets are filled in the bathroom in case no water arrives.

“Your whole day goes just planning how you’ll get water,” a weary Mrs. Prasher, 45, recounted one morning this summer, cellphone in hand and ready to press redial for the water tanker. “You become so edgy all the time.”

In the richest city in India, with the nation’s eco-nomy marching ahead at an enviable clip, middle-class people like Mrs. Prasher are reduced to fo-raging for water. Their predicament testifies to the government’s astonishing inability to deliver the most basic services to its citizens at a time when India asserts itself as a global power.

The crisis, decades in the making, has grown as fast as India in recent years. A soaring popula-tion, the warp-speed sprawl of cities, and a vast and thirsty farm belt have all put new strains on a feeble, ill-kept public water and sanitation network.

The combination has left water all too scarce in some places, contaminated in others and in cur-sed surfeit for millions who are flooded each year. Today the problems threaten India’s ability to for-tify its sagging farms, sustain its economic growth and make its cities healthy and habitable. At stake is not only India’s economic ambition but its very image as the world’s largest democracy.

“If we become rich or poor as a nation, it’s because of water,” said Sunita Narain, director of the Center for Science and Environment in New Delhi.

Conflicts over water mirror the most vexing changes facing India: the competing demands of urban and rural areas, the stubborn divide between rich and poor, and the balance between the needs of a thriving economy and a fragile environment.

THIRSTY GIANTIn Teeming India, Water Crisis Means Dry Pipes and Foul Sludge

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New Delhi’s water woes are typical of those of many Indian cities. Nationwide, the urban water distribution network is in such disrepair that no city can provide water from the public tap for more than a few hours a day.

An even bigger problem than demand is disposal. New Delhi can neither quench its thirst, nor ade-quately get rid of the ever bigger heaps of sewage that it produces. Some 45 percent of the popu-lation is not connected to the public sewerage system.

Those issues are amplified nationwide. More than 700 million Indians, or roughly two-thirds of the po-pulation, do not have adequate sanitation. Largely for lack of clean water, 2.1 million children under the age of 5 die each year, according to the United Nations.

The government says that 9 out of 10 Indians have access to the public water supply, but that may include sources that are going dry or are conta-minated.

The World Bank, in rare agreement with Ms. Na-rain, warned in a report published last October that India stood on the edge of “an era of severe water scarcity.”

“Unless dramatic changes are made and made soon in the way in which government manages water,” the World Bank report concluded, “India will have neither the cash to maintain and build new infrastructure, nor the water required for the eco-nomy and for people.”

The window to address the crisis is closing. Cli-mate change is expected only to exacerbate the problems by causing extreme bouts of weather vheat, deluge or drought.

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Solid form of liquid water and water vapour. Below 32 °F (0 °C), liquid water forms a hard solid and water vapour forms frost on surfaces and snow-flakes (see snow) in clouds. Unlike most liquids, water expands on freezing, so ice is less dense than liquid water and therefore floats. It consists of compact aggregates of many crystals (with hexa-gonal symmetry), although ice formed from the bulk liquid does not normally have crystal faces. Molecules in the crystal are held together by hy-drogen bonds (see hydrogen bonding). With a very high dielectric constant, ice conducts electri-city much better than most nonmetallic crystals. At very high pressures, at least five other crystal forms of ice occur.

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WILL THEIR BE ONLY WORDS LEFT?

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« Dans tout ce qu’on entreprend, il faut donner les deux tiers à la raison, et l’autre tiers au hasard. Augmentez la première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez téméraire. »

32no& Nicolas

Nicolas

JACQUIER

43no& Nicolas

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En physique, une goutte est une petite quantité de liquide où la tension de surface est importante.

Pour une goutte d’eau de faible dimension (typiquement 1 mm), la tension de surface est la force dominante. Si elle est déposée sur une surface fortement hydrophobe, une goutte adopte une forme sphérique. Cet état d’équilibre corres-pond à un minimum de surface, donc d’énergie de surface, dominante à cette échelle.Un argument fondé sur les forces en présence permet de retrouver ce résultat. En effet, la pression engendrée par la tension de surface est proportionnelle à la courbure de la surface de la goutte (pression de Laplace). À l’équi-libre, la pression est constante, donc la courbure l’est aussi : une goutte (comme une bulle) est sphérique. Ceci reste vrai tant que la pesanteur est négligeable, c’est-à-dire pour des gouttes plus petites que la longueur capillaire, environ 3 mm pour l’eau.

Même les gouttes en mouvement (la pluie) gardent cette forme, à cette échelle (celle de la pluie, précisément).Il existe une très grande diversité de forme de

goutte (sphérique, en larme, etc.). Ce sont les forces en présence (poids, tension de surface, inertie pour une goutte en mouvement) qui en déterminent la forme.Un goutte statique sur un solide peut être décrite de la même manière qu’une goutte dans l’air. Ainsi, si elle est suffisamment petite, la seule force qui détermine sa forme est la tension de surface. Par contre, l’angle de contact avec lequel la goutte repose sur le solide dépend des conditions de mouillage. Au final, la goutte aura donc une forme de calotte sphérique. Forme d’une goutte déposée sur un liquide en fonction de sa taille (comparée à la longueur capillaire lc.Si la goutte d’eau est plus grande, typiquement d’une taille supérieure à la longueur capillaire, celle-ci est aplatie par la gravité et devient une flaque.

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EN IMMERSIONLes hommes et les animaux

Avec des temps d’apnée dépassant les 8 minutes et des profondeurs atteintes allant jusqu’à 170 mètres, l’homme affiche certes un bon score pour un animal terrestre, mais reste très loin derrière les espèces marines respirant de l’air. Le cachalot pulvérise tous les records de profondeur avec des immersions estimées à 3000 mètres, alors que les tortues et les serpents marins peuvent se laisser aller à dormir sous l’eau pendant 6 heures. Ces performances sont rendues possibles par une adaptation du métabolisme et du compor-tement de ces animaux à la vie aquatique, qui, non seulement leur permet de réduire et d’opti-miser leur consommation d’oxygène, mais aussi de se prémunir des risques que les incursions sous-marines font courir à ceux qui respirent de l’air.

En effet, s’aventurer sous la mer, c’est s’exposer à une pression qui augmente de 1 bar tous les 10 mètres. A 1000 mètres, la pression ambiante est donc 100 fois plus importante que celle qui règne à la surface de l’eau. Les conséquences de cette augmentation de pression sont bien connues des plongeurs en scaphandre autonome. L’azote (l’air en contient 79%) devient toxique à partir de 40

mètres (ivresse des profondeurs), l’oxygène à partir de 60 mètres (crise hyperoxyque connue sous le nom «d’effet Paul Bert») et, si l’azote n’a pas rendu fou notre plongeur, le mélange respiré engendre une crise neurologique (Syndrome Neurologique des Hautes Pressions) au-delà de 100 mètres (180 mètres pour des mélanges hélium/azote/oxygène). Une fois au fond, remonter à la surface pose encore un autre problème : durant l’exposition à la pression (le temps du séjour en profondeur), l’azote contenu dans l’air se dissout dans le corps de l’animal. En remontant vers la surface (la pression diminue), les tissus vont alors restituer cet azote accumulé. Si la remontée est trop rapide, l’azote retourne dans le sang sous forme de bulles qui vont circuler, et risquent de bloquer dans le réseau artériel, entraî-nant en embolie gazeuse. Les cellules en aval ne sont alors plus approvisionnées en oxygène et meurent avec des conséquences pouvant être graves lorsqu’il s’agit, par exemple, de centres nerveux. C’est l’accident de décompression bien connu des plongeurs. Pour éviter cela, ces derniers effectuent des paliers de décompres-sion et réalisent des remontées à vitesse lente et contrôlée pour laisser leur corps restituer l’azote

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EN IMMERSIONen sursaturation. Contre l’accident de décompres-sion, une seule solution pour les animaux apnéistes : emporter dans leurs poumons le moins possible d’air, et donc d’azote ! Ainsi, pas ou peu d’ivresse des profondeurs et un risque d’acci-dent de décompression moindre. De nombreux mammifères marins choisissent donc la quanti-té d’air qu’ils emportent dans leurs poumons en fonction de la profondeur qu’ils cherchent à atteindre. Le phoque qui plonge profond limitera son inspiration.

Ceux qui ont l’habitude de côtoyer ces animaux à plus de 70 mètres de fond, constatent que ces derniers expirent à cette profondeur afin de pouvoir continuer leur descente sans s’encombrer d’un air chargé d’azote indésirable. Les cachalots, eux, sont suspectés de produire un revêtement lipidique qui tapisse leurs voies aériennes. Cette «huile « aurait pour fonction de capturer l’azote de l’air et ainsi l’empêcher de se dissoudre dans les tissus de l’animal, les préservant ainsi de l’ivresse des profondeurs et des dangers de la décompression. Quant aux serpents de mers, leur peau est un organe qui intervient dans les échanges gazeux avec l’extérieur. Elle permet-

trait 20% des échanges d’oxygène (ça aide en apnée), la presque totalité de l’élimination du gaz carbonique, ainsi que l’évacuation de l’azote. De manière générale, chez les mammifères marins, les poumons sont proportionnellement plus petits que ceux des humains, et leurs cages thoraciques plus souples et plus musclées. Ils peuvent donc minimiser la quantité d’air qu’ils emmènent dans leurs poumons, et, pendant la plongée, faire remonter le volume d’air restant vers les bronches afin d’éviter que les gaz sous pression ne soient dissous dans le sang. Les bronches n’étant pas une zone où s’opère les échanges gazeux avec l’organisme, peu de gaz sous pression sera ainsi récupéré par l’organisme. Par ce biais, ces animaux se prémunissent des effets toxiques des gaz sous pression, ainsi que de l’accumula-tion d’azote dans leurs tissus durant la plongée et des risques d’accident de décompression qui en découlent.

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Lorsque le vent souffle sur la surface d’un océan, d’une mer ou d’un lac, il crée une agitation sous la forme d’une succession de vagues, toutes différentes, qui constituent l’état de la mer. Ces trains de vagues se propagent en se dispersant. Les vagues les plus cambrées peuvent déferler en créant de la turbulence et des courants marins. Les vagues individuelles peuvent avoir des hauteurs de crête à creux allant de quelques centimètres à plus de 34 m, la plus haute vague jamais observée 1,2.

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Il demanda à son gros oncle l’Hippopotame pour-quoi il avait les yeux rouges, et son gros oncle l’Hippopotame lui donna une fessée avec son gros sabot ; et il demanda à son oncle poilu, le Babouin, pourquoi les melons avaient ce goût-là et son oncle poilu, le Babouin, lui donna une fessée avec sa patte poilue, poilue. N’empêche qu’il était toujours plein d’une insatiable curiosité ! Il posait des questions à propos de tout ce qu’il voyait, en-tendait, éprouvait, sentait ou touchait et tous ses oncles et ses tantes lui donnaient la fessée. Et il demeurait malgré tout plein d’une insatiable curio-sité! Un beau matin, au milieu de la Précession des Equinoxes, cet Enfant Éléphant à l’insatiable curio-sité posa une nouvelle question, une bonne, qu’il n’avait encore jamais posée. Il demanda : « Qu’est-ce que le Crocodile mange au dîner? » Tous lui dirent « Chut ! » à haute et terrible voix ; puis ils le fessèrent sur-le-champ, pendant un long moment, sans s’arrêter. Lorsque ce fut terminé, il tomba sur l’Oiseau Kolokolo assis au milieu d’un buisson de jujubier et il lui dit : « Mon père m’a donné la fessée, ma mère m’a donné la fessée ; tous mes oncles et tantes m’ont donné la fessée pour mon insatiable curiosité, n’empêche que je veux savoir ce que le Crocodile mange au dîner ! »

Dans les temps anciens et reculés, ô ma Mieux-Aimée, l’éléphant n’avait pas de trompe. Il n’avait qu’un petit bout de nez brun bombé de la taille d’une botte, qu’il balançait bien de droite à gauche, mais avec quoi il ne pouvait rien ramasser. Or, il y avait un éléphant, un nouvel éléphant, un enfant d’éléphant, plein d’une insatiable curiosité, ce qu’il fait qu’il posait toujours un tas de questions. Avec ça, il vivait en Afrique et il remplissait toute l’Afrique de son insatiable curiosité. Il demanda à sa grande tante l’Autruche pourquoi les plumes de sa queue poussaient comme ça, et sa grande tante l’Autruche lui donna une fessée avec sa patte dure, dure. Il demanda à sa grande tante la Girafe pourquoi elle avait la peau tachetée et sa grande tante la Girafe lui donna une fessée avec son sabot dur, dur. Mais il était toujours plein d’une insatiable curiosité.

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Marie

KOTLAREVSKY

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La plus grande partie de l’écume de mer destinée au commerce est obtenue en Asie Mineure, prin-cipalement dans les plaines d’Eskişehir en Tur-quie, entre Istanbul et Ankara, où on la trouve en masses nodulaires irrégulières dans les alluvions. On raconte dans ce district qu’il y a 4 000 puits menant à des galeries horizontales pour l’extraction de l’écume de mer. Les principaux lieux de pro-duction sont Sepetdji-Odjaghi et Kemikdji-Odja-ghi, 30 km au sud-est d’Eskişehir. Ce minéral est souvent associé à de la magnésite, la source pri-mitive de ces deux minéraux étant la serpentine. Après extraction, l’écume de mer est tendre mais elle durcit lors de son séchage. On la trouve éga-lement en Grèce notamment à Thèbes et dans les îles d’Euboea et Samos. Elle est également exploi-tée en petites quantités dans certaines régions de France, d’Espagne et du Maroc. Aux États-Unis, elle est extraite en Pennsylvanie, en Caroline du Sud et en Utah.L’écume de mer a été utilisée comme savon, comme terre savonneuse et comme matériau de construction. Mais son emploi principal consiste en la fabrication de pipes et de porte cigares.

L’écume de mer est un minéral blanc et tendre, que l’on trouve parfois flottant dans la Mer Noire et res-semblant un peu à de l’écume. Elle a été nommée sépiolite par E. F. Glocker en référence à sa res-semblance avec les os de seiche. Elle est opaque, de couleur blanche gris ou crème, se casse suivant des fractures conchoïdales et a parfois une texture fibreuse. Elle peut être rayée du bout de l’ongle car sa dureté vaut environ 2. Sa densité varie de 0,988 à 1,279 mais la porosité de ce minéral peut entraî-ner des erreurs d’estimation. L’écume de mer est de l’hydrogénosilicate de magnésium de formule H4Mg2Si3O10.

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L’eau se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des proprié-tés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelque fois désignée sous le nom de « solvant universel ».

Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, 75 % chez les nourrissons, voire 94 % chez les embryons de 3 jours.

La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d’eau et de différents sels minéraux ou d’autres adjuvants. Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est qu’ex-ceptionnellement un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solu-tions, cette eau étant pure à 99 %, il s’agit d’une solution aqueuse.

L’expression « solvant universel » est sujette à maintes précautions, les cailloux (les roches) étant, par exemple, non-solubles dans l’eau dans la plu-part des cas (ou de manière infime).Près de 70 % de la surface de la Terre est recou-verte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce

dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol.

La circulation de l’eau au sein des différents com-partiments terrestres est décrite par le cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l’Homme (voir géo-politique de l’eau pour plus de détails). Source de vie et objet de culte depuis les origines de l’homme, l’eau est conjointement, dans les sociétés d’abon-dance comme la France, un produit de l’économie et un élément majeur de l’environnement.

H2OComposition de l’eau

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L’océan Austral et l’océan Arctique font davantage débat. L’océan Austral n’est souvent considéré que la portion sud des 3 autres océans, et ses limites restent floues, en général au sud du 60e parallèle. S’il est en général justifié par les océanographes et les météorologues pour ses conditions parti-culières (courant circumpolaire antarctique et dis-continuité thermique aux alentours de 38-40° sud, notamment), les géographes remettent en cause sa validité; il n’a toujours pas été officiellement adopté par l’OHI.

À l’opposé, l’océan Arctique a été officiellement adopté par l’OHI, mais sa faible superficie lui vaut d’être parfois qualifié de «mer Glaciale Arctique». Si le découpage était à l’origine assez arbitraire, l’Organisation hydrographique internationale pro-pose actuellement des délimitations précises pour chacun d’entre eux.

Leur volume total atteint 1,37 milliard de km et leur profondeur moyenne est de l’ordre de 3 700-3800 mètres. Près de la moitié des eaux océaniques dépasse 3000 m de profondeur; le point le plus profond est la fosse des Mariannes, avec 11020m de profondeur.

Un océan est souvent défini, en géographie, comme une vaste étendue d’eau salée. En fait, il s’agit plu-tôt d’un volume, dont l’eau est en permanence renouvelée par des courants marins. Approxima-tivement 71% de la surface de la Terre est recou-verte par l’Océan mondial, communément divisé en 5 océans et en plusieurs dizaines de mers.

Cet article traite principalement de l’océan ter-restre actuel mais d’autres océans sont égale-ment détaillés. Sur Terre, il n’existe qu’une seule étendue d’eau salée ininterrompue, encerclant les continents et les archipels, qu’on appelle « l’océan mondial », « l’océan planétaire » ou encore plus simplement « l’Océan ».

Composition de l’eau

H2O

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La pluie désigne généralement une précipitation d’eau à l’état liquide tombant de nuages vers le sol. Il s’agit d’un hydrométéore météorologique qui fait partie du cycle de l’eau. La pluie se forme à partir de la condensation de la vapeur d’eau qui a été évaporée par le soleil, s’est condensée dans le nuage par le refroidissement adiabatique dû au mouvement ascendant de l’air. On parle de pluie chaude quand les gouttes de pluie se sont entière-ment formées dans un nuage au-dessus du point de congélation et de pluie froide quand elles sont le résultat de la fonte de flocons de neige quand l’air passe au-dessus de zéro degré Celsius en altitude.

L’eau qui forme la pluie provient de l’évaporation de l’humidité qui existe dans la nature et plus par-ticulièrement des grandes étendues d’eau (lacs, mers, etc.). Cette vapeur d’eau se mélange à la masse d’air. Lorsque l’air s’élève à cause des mou-vements de l’atmosphère, il se refroidit par détente. La vapeur d’eau contenue dans l’air se condense autour de noyaux de condensation (poussières, pollens et aérosols) lorsqu’une légère sursaturation est atteinte. Ces gouttelettes donnent des nuages.Dans un nuage chaud, les gouttes d’eau grossis-sent par condensation de la vapeur d’eau qui les entourent et coalescence avec d’autres goutte-lettes. Quand elles sont trop lourdes (environ 0,5 mm de diamètre) pour être soutenues par le cou-rant ascendant, elles tombent, formant ainsi une pluie. Dans un nuage froid, les gouttelettes rencon-treront un noyau de congélation et se transforme-ront en cristaux de glace. Ces derniers grossiront par condensation mais surtout par l’effet Bergeron, soit la cannibalisation des gouttes surfondues les entourant.

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L’eau

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PEPINMélody

Il y ceux qui pensent qu’il y a un temps pour s’amuser et un temps pour travailler. Issue de la section Bachelor en Communication visuelle, j’ai la chance d’apprendre un métier permettant de m’amuser au travail et à la maison.

En dehors de l’école, le jour, le dessin étant mon principal moyen d’expression et d’expérimen-tation, je travaille sur une bande dessinée que je compte faire publier. La nuit, je suis une fille de musicien qui gratte mélancoliquement sa guitare.

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Les algues sont des êtres vivants capables de photosynthèse dont le cycle de vie se déroule gé-néralement en milieu aquatique. Elles constituent une part très importante de la biodiversité, et une des bases des réseaux trophiques des milieux aquatiques d’eaux douces, saumâtres et marines. Elles sont aussi utilisées dans l’alimentation humaine, par l’agriculture et par l’industrie.

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Fermez les yeux (enfin, après avoir lu cette chronique !) et imaginez que vous êtes un poisson. Au hasard : une sardine. Ca ne vous plait pas ? Alors un anchois. Ca y est ? Vous voilà immergé dans le grand bleu.

Ne sentez-vous pas une petite angoisse en imaginant qu’un gosier béant pourrait passer der-rière vous sans crier gare et vous happer ? Mais voilà, vous n’êtes pas seuls et vous évoluez au milieu d’un immense banc de poissons qui vous ressemblent en tout point. Même parure d’écailles, mêmes mensurations.

Virage à droite, demi-tour à gauche… Le ballet est parfait, digne d’une équipe olympique de nata-tion synchronisée. Tiens, ça vous rappelle quelque chose… Un souvenir de bipède chaussé de palmes et attifé d’un drôle d’attirail en néoprène surmonté d’un imbroglio de tuyaux ? Laissez cette image de côté et laissez-vous porter par le mouvement de masse. Du centre du banc où vous côtoyiez les adolescents et les juvéniles sans défense, vous voici propulsé sur le côté à la faveur d’un chan-gement de direction. Puis vers l’avant. Point de hiérarchie ici ! C’est la règle, car si l’anchois de

tête disparaît dans l’estomac d’une otarie ou d’un requin, un autre peut de suite prendre sa place sans que le groupe ne soit fragilisé. Rusé ! Aussi, lorsque le banc modifie son cap, chaque poisson se tourne et se met à suivre celui qui le précède. Le plus en avant se voit propulsé meneur du groupe. Provisoirement, jusqu’au prochain virage. Un vrai corps de ballet.

Mais quel intérêt d’évoluer ainsi lorsqu’on est petit et que l’on peut aisément se carapater sous un rocher pour échapper aux prédateurs ? L’argument est pertinent, mais nombre de petits poissons comme l’anchois, la sardine, le hareng et bien d’autres sont pélagiques et deviennent dans le grand bleu des proies bien trop faciles. Le banc leur offre de multiples avantages. En terme d’hydro-dynamisme, même si certains chercheurs ne sont pas tout à fait d’accord sur ce point. Mais surtout, parce que le banc fait office de refuge contre les prédateurs. Il produit un effet de confusion.

Devant cette masse parfois immense, aux contours sans cesse changeants, le prédateur ne sait plus trop où donner de la tête et de la gueule. D’ailleurs, exclues d’un banc, certaines espèces

BANC PUBLICEmmanuelle Grundmann

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voient leur rythme respiratoire s’accélérer. Un stress et une agitation qui ne disparaîtront qu’avec la réintégration au sein d’un groupe. Et ces milliers d’yeux braqués sur l’environnement… Une vigi-lance décuplée. Mais ce n’est pas tout ! Nager en bancs serrés rend l’alimentation plus efficace. Je vous sens perplexe… Vous vous dites que si vous êtes seul, vous pourrez engloutir tout le gâteau… Certes, mais en mer, il faut le dénicher ce gâteau et rien n’est moins simple.

C’est là que le banc fait appel à ses experts : des individus qui ont déjà bien baroudé et savent où trouver les meilleurs bars à krill et à plancton. Si tous ces arguments ne vous ont pas convaincus de l’utilité de nager en rangs serrés, sachez également que le banc permet les rencontres et que nombre d’espèces y trouvent l’âme soeur…

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Du germanique, voir de l’ancien haut-allemand «scûm», le scandinave «skûm», «sgûm». Ce mot se trouve aussi dans le celtique. Il désigne la sorte de mousse blanchâtre qui se forme à la surface de la mer par l’agitation des vagues ou par la rencontre de courants.

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N’EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS ?

Da vel ilia con conse doles erferis a quaerfe rcilia sam, qui dollut quas aliquas explique volorecae pra sitibusam, officil estibus eum queLitia voles aut inus. Temporatem eossum velitam es volum doloriti dis ne plabor si sum labore pa dent et la idi oditatus de reiur?Eliat ipsa in ex et autendis enem dunt aut quia pe rem es si consenietur?Bus aliatus netur mod ut eari voluptum quidus secae lab ium que apel illa Volorru. In et aligniatur, suntem el is nam idebitis quam aligentibus.

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I am student from London, studying Illustration at the University of Gloucestershire. For my second year of studies I had the oppertunity to take part in an erasmus exchange program. So I am cur-rently studying in Geneva Switzerland, however my course here is very different. I was so surprised when I first arrived, because the course is in fact graphic designed based. So it has been difficult, challenging and exciting at the same time.

01SOPHIE POTTLE

SOPHIE

POTTLE

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02no& Nicolas

Subtitle of the year

INTERVIEW

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Sur la Terre, l’eau est la seule substance qu’on trouve dans ses trois phases à l’état naturel : so-lide (glace, neige), liquide (eau liquide) et gazeux (vapeur d’eau). Malgré le fait que le pourcentage de vapeur d’eau dans l’atmosphère est faible (0 à 4 % de la composition de l’atmosphère), la quan-tité d’eau est étonnamment grande et elle joue un rôle prépondérant dans le transport d’énergie au-tour de la planète. On a déjà calculé qu’il y a, au-dessus de l’Amérique du Nord, environ six fois plus d’eau transportée par l’atmosphère que par toutes ses rivières combinées. L’eau s’évapore, se condense et se précipite continuellement dans un cycle infini qui entraîne d’énormes échanges d’énergie.

L’eau s’évapore de toutes les étendues d’eau, de-puis la simple flaque jusqu’aux océans. De l’eau s’évapore aussi de la végétation : on parle alors d’évapotranspiration. Lorsque la quantité de va-peur d’eau dans l’atmosphère devient suffisam-ment grande, la vapeur se condense sur des par-ticules en suspension dans l’air pour former les nuages.

Les nuages précipitent éventuellement sous forme de pluie, de neige ou de grêle. L’eau qui est libérée retourne au sol où elle est absorbée par la végé-tation ou ruisselle vers les rivières et les fleuves si elle n’est pas absorbée par le sol. L’eau peut éga-lement percoler (pénétrer lentement dans le sol) vers les couches les plus profondes pour alimenter la nappe phréatique et le système des fleuves et des rivières. L’eau est un composé chimique ubi-quitaire sur la Terre, essentiel pour tous les orga-nismes vivants connus.

L’eau se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des proprié-tés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelque fois désignée sous le nom de « solvant universel. L’eau a été trouvée dans des nuages interstellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. On pense que l’eau existe en abondance dans d’autres galaxies aussi, parce que ses com-posants, l’hydrogène et l’oxygène, sont parmi les plus abondants dans l’Univers.

EAULe cycle de l’eau

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ENERGYComment le cycle de l’eau transporte-t-il de l’éner-gie? L’eau utilise l’énergie du Soleil pour s’évapo-rer. Les molécules d’eau doivent absorber une grande quantité d’énergie afin de pouvoir s’ar-racher d’une surface d’eau et se retrouver sous forme de vapeur dans l’atmosphère. Cette énergie est ensuite libérée lorsque la vapeur se condense et retourne à l’état liquide. L’énergie présente dans la vapeur d’eau a toutefois eu le temps de voyager, parfois sur de grandes distances, avant d’être reli-bérée par la formation des nuages (condensation) et la précipitation. Une énergie renouvelable est une énergie exploi-table par l’Homme, de telle manière que ses ré-serves ne s’épuisent pas. En d’autres termes, sa vitesse de formation doit être plus grande que sa vitesse d’utilisation. Le Soleil est à l’origine de nom-breuses énergies renouvelables. Son rayonnement constitue en lui-même une énergie exploitable. Ce rayonnement donne aussi naissance à d’autres formes d’énergie, ainsi le cycle de l’eau permet de créer de l’hydroélectricité, le vent est aussi ex-ploité. La photosynthèse a aussi comme origine le soleil, elle créé différents matériaux exploitables énergétiquement, mais pas toujours renouvelables.

La chaleur interne de la Terre est source d’énergie considérée comme renouvelable, la géothermie. La rotation des astres, système Terre-Lune, en-gendre des mouvements d’eau à la surface de la Terre, mouvements exploitables énergétiquement via l’énergie marémotrice.Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. Le pétrole ainsi que tous les combustibles fossiles ne sont pas des énergies renouvelables, les res-sources étant consommées à une vitesse bien su-périeure à la vitesse à laquelle ces ressources sont naturellement créées. L’énergie solaire a directe-ment pour origine l’activité du Soleil. Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans lequel on trouve notamment les rayons cosmiques, gamma, X, la lumière visible, l’infrarouge, les micro-ondes et les ondes radios en fonction de la fréquence d’émission. Tous ces types de rayonnement élec-tromagnétique émettent de l’énergieSacadura 1.

Le niveau d’irradiance (le flux énergétique) arrivant à la surface de la Terre dépend de la longueur d’onde du rayonnement solaire. Dans les condi-tions terrestres, le rayonnement thermique se si-tue entre 0,1 et 100 micromètres. Il se caractérise par l’émission d’un rayonnement au détriment de l’énergie calorifique du corps émetteur. Ainsi, un corps émettant un rayonnement thermique voit son énergie calorifique diminuer et un corps recevant un rayonnement thermique voit son énergie calo-rifique augmenter.

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L’eau douce est défini comme ayant une faible concentration en sels - généralement moins de 1%. Les plantes et les animaux dans les régions d’eau douce sont ajustés à la faible teneur en sel et ne serait pas capable de survivre dans les zones de forte concentration en sel (par exemple, l’océan).Ces régions varient en taille de quelques mètres carrés à des milliers de kilomètres carrés. Épars sur toute la terre, plusieurs sont des vestiges de la glaciation du Pléistocène. Beaucoup d’étangs sont saisonniers, qui ne dure que quelques mois (comme les piscines sessile) tandis que les lacs peuvent exister pour des centaines d’années ou plus.

03SOPHIE POTTLE

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Elève en communication visuelle sur Genève depuis deux ans. Passionnée par la vie, je suis curieuse, motivée et toujous déterminée. Assoifée d’aventure et de nouveauté, peu de choses savent m’arrêter!«Quand l’homme n’aura plus de place pour la na-ture, peut-être la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme.»

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Chloé

REGAT

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En physique, une goutte est une petite quantité de liquide où la tension de surface est importante.Il existe une très grande diversité de forme de goutte (sphérique, en larme, etc.). Ce sont les forces en présence (poids, tension de surface, inertie pour une goutte en mouvement) qui en dé-terminent la forme.Un goutte statique sur un solide peut être dé-crite de la même manière qu’une goutte dans l’air. Ainsi, si elle est suffisamment petite, la seule force qui détermine sa forme est la tension de sur-face. Par contre, l’angle de contact avec lequel la goutte repose sur le solide dépend des conditions de mouillage. Au final, la goutte aura donc une forme de calotte sphérique. Si la goutte d’eau est «grande», celle-ci est aplatie par la gravité et de-vient une flaque.

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C’est dans l’eau qu’est apparue la vie sur notre planète, il y a environ 3 milliards d’années. Ces premiers organismes, qui n’étaient constitués que d’une seule cellule, sont les lointains ancêtres de tous les êtres vivants actuels. La vie s’est ensuite développée dans l’eau pendant plus de 2 milliards d’années: les premiers animaux terrestres ne sont apparus qu’il y a 400 millions d’années.L’eau a gardé son importance en tant que consti-tuant essentiel du corps humain, de par ses rôles nombreux dans le fonctionnement de l’organisme et parce qu’elle est l’élément essentiel en matière d’hygiène et de remèdes.

L’eau est un constituant essentiel, aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. Elle alimente la sève des plantes, qui transporte les éléments nutri-tifs indispensables à leur croissance. Chez les ani-maux, elle irrigue chaque cellule. Elle leur apporte des substances nutritives et les débarrasse des déchets et des toxines. Privés d’eau, une plante ou un animal ne peuvent survivre très longtemps. Si un homme peut survivre plusieurs semaines sans manger, privé d’eau, il est condamné au bout de deux jours seulement. Elément vital au même titre que l’air que nous respirons, l’eau nous est

donc indispensable. D’elle dépend notre survie quotidienne. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que l’eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65%, ce qui corres-pond à environ 45 litres d’eau pour une personne pesant 70 kilogrammes. La teneur totale en eau du corps humain dépend de plusieurs facteurs. Elle est fonction de la corpulence: plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son orga-nisme est importante. Elle dépend également de l’âge: elle diminue avec les années, car plus les tis-sus vieillissent, plus ils se déshydratent, l’eau étant remplacée par de la graisse. La teneur en eau est de 75% chez le nourrisson, de 60% pour un adulte et passe à 55% pour les personnes âgées.

De plus, à l’intérieur de l’organisme, l’eau n’est pas répartie uniformément. En effet, saa concentration varie d’un organe à l’autre, de 1% dans l’ivoire des dents à 90% dans le plasma sanguin. Outre le sang, les organes les plus riches en eau sont le coeur, les reins et le cerveau.

L’EAUSource de vie

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et de ces oligo-éléments. Notre organisme étant incapable de synthétiser ces différentes subs-tances, nous devons donc compenser ces pertes par l’alimentation et la boisson.Or, contrairement aux idées reçues, l’eau du robi-net constitue une source non négligeable de sels minéraux: sodium, potassium, calcium, fer, ma-gnésium et phosphore; et d’oligo-éléments: iode, cuivre, fluor, chlore, zinc, cobalt, et manganèse. En effet, dans son parcours naturel, l’eau se charge en sels minéraux et en oligo-éléments au contact des roches et du sol. Selon les régions, l’eau présente des teneurs différentes pour ces composants. Elle sera riche en calcium dans les régions calcaires, mais très pauvre dans les régions granitiques. Elle peut être aussi très ferrugineuse dans certaines régions. Ainsi, une eau riche en calcium contribue à assurer une partie de nos besoins, qui sont de l’ordre de 800 à 1000 mg par jour.

C’est dans l’eau que nous consommons que notre corps puise une partie des sels minéraux et des oli-go-éléments qui interviennent dans le métabolisme et le bon fonctionnement de notre corps. A ce titre, l’eau contribue directement à notre bien-être et à notre santé. Les vertus thérapeutiques de certaines eaux minéralisées sont ainsi connues depuis la plus haute Antiquité. Mais il aura fallu attendre le 19ème siècle pour comprendre, avec Pasteur, que l’eau pouvait aussi transmettre des maladies, dont cer-taines pouvaient être mortelles.Présents en quantités importantes dans le corps humain, dont ils représentent 4% du poids, les sels minéraux et les oligo-éléments sont indispensables à notre santé. Ce sont des éléments chimiques que l’on trouve dans la nature sous forme de minéraux ou de cristaux, qui représentent des substances fondamentales pour notre métabolisme. Les oligo-éléments, du grec «oligo» qui signifie «peu», sont, quant à eux, des métaux ou des métalloïdes pré-sents dans le corps en très faible quantité, mais de manière constante.

Chaque fois que nous éliminons de l’eau de notre organisme, notamment par la transpiration et l’urine, nous perdons aussi une partie de ces sels minéraux

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Le splash peut aussi être appelé éclaboussure. Celle-ci correspond alors à un liquide qui rejaillit sur quelqu’un ou sur quelque chose et donc à une action de ce liquide. Le splash est alors, ici, une petite quantité d’eau, qui éclabousse, et prend alors une forme parfois bien spécifique. Utilisé comme illustration, le splash est aussi un hono-matopé que l’on retrouve dans les dessins animés ou bandes dessinées, représentant le bruit de quelque chose qui tombe dans l’eau. Ce bruit est alors symbolisé par ce mot, représentant le côté auditif de cette action.

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Chloé

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N’EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS?

Luptatatquia doloriatum acideni hicipsus ventius quam sunt alit que sintota spidit auditis et faceates as derio verro idebis alique officiis aut aute as earchil ipid eaquo tendit labo. Uga. Nam, cum conserup-tae moloreiumque dolore dis estem se eleseque ne la dessin non peruptio. Inciducil molupta nest, unt, tent quatloumpo la dessin cum.voluptaque odioresecto illuptate de cus.

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ARBENITASADIKU

Arbenita SADIKU, étudiante en communicationvisuelle en 2ème année, à IPAC-design à Genève.

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105no& Arbenita

Qu'on peut boire sans danger pour la santé, ou sans répugnance. Eau potable. Ce vin n'est pas excellent, mais il est potable.

En termes d'Alchimie, Or potable, So-lution de chlorure d'or qu'on regardait comme un élixir bienfaisant pour la santé.

Définition du mot "potable" selon : Dic-tionnaire de L'Académie française.

DEFINITION POTABLE

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L’eau est une denrée alimentaire vitale dont la qualité et l’abondance sont des nécessités quotidiennes. L’eau (potable, bien sûr) est la denrée la plus importante de notre alimentation. Rappelons que le corps humain se compose tout de même de 60% d’eau. L’eau n’est pas mise en réserve par notre organisme, qui perd environ 2,5 litres d’eau par jour.

En situation extrême, l’être humain peut survivre quelques semaines sans nourriture; mais sans eau, il ne survit pas plus de trois jours. Boire de l’eau en quantité suffisante est bon pour la santé et renforce la vitalité. Chacun devrait boire environ deux à trois litres d’eau par jour, voire même jusqu’à six litres dans les régions chaudes!

La législation fédérale sur les denrées alimentaires définit de manière très pré-

cise les exigences élevées auxquelles la qualité de l’eau potable doit satisfaire (cf. le Manuel suisse des denrées ali-mentaires, l’ordonnance sur les subs-tances étrangères et les composants, l’ordonnance sur l’hygiène et l’ordon-nance sur l’eau potable, l’eau de source et l’eau minérale).

Ces dispositions sont contraignantes pour le distributeur d’eau. Pour pouvoir distribuer l’eau captée sous le label «eau potable», il doit être en mesure de démontrer que cette eau est exempte de tout agent pathogène et que les éventuelles teneurs résiduelles de substances chimiques qu’elle peut contenir ne présentent aucun danger pour la santé. Une eau potable de qualité est inodore, incolore et sans faux goût. Elle se boit de préférence fraîche du robinet.

L'EAU, C’EST LA VIE!

L’EAU POTABLE

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Les distributeurs d’eau sont légalement tenus de contrôler régulièrement la qualité de l’eau potable qu’ils produi-sent. En Suisse, l’eau potable est l’une des denrées alimentaires les plus sé-vèrement surveillées. En outre, le dis-tributeur d’eau est tenu d’informer les consommateurs de la qualité de l’eau potable.

Les laboratoires cantonaux effectuent en outre des inspections indépen-dantes afin de garantir la sécurité sani-taire de l’alimentation. Ce système de contrôle s’applique par analogie à tous les établissements produisant des den-rées alimentaires, tels que restaurants, boulangeries, boucheries, etc. En com-paraison, les distributeurs d’eau se dis-tinguent par leurs très bons résultats.

A l’origine, la notion de développe-

ment durable est issue de l’économie forestière. Cette notion a été consacrée en 1992, par le Sommet de la Terre de l’ONU. Le développement durable est un principe: la société d’aujourd’hui doit gérer les ressources naturelles de manière à satisfaire ses besoins sans porter préjudice à la société de demain.

Ce principe peut paraître abstrait, mais il peut être facilement illustré à l’aide d’un exemple concret. Prenons l’exemple d’un vendeur de bois qui exploite quelques hectares de forêt. Pour que son exploitation soit durable, il ne doit pas couper plus d’arbres que le taux de croissance naturelle de cette forêt ne le permet. Cette gestion permet à la forêt de se régénérer. Le vendeur de bois peut ainsi continuer de l’exploi-ter sur le long terme, d’où la notion de durabilité.

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Il se dit des Parties très petites d'un corps. Les molécules de l'air, du sang.

Il se dit, en termes de Chimie, de Chacune des parties constituantes d'un corps composé.

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N'EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS?Pour nombre d'especes animales la �n approche de manière alarmante. Si nous continuons à batouer la faune sauvage et son habitat. Seuls les mots seront le dernier temoignage d'un patrimoine à jamais éteint. C'et pourquoi il fau agir maintenant! Rejoinez le FONDS INTERNATIONAL POUR LA PROTECTION DES ANIMEAUX.Visitez: www.ifaw.org

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22.01.1987 - Genève - Suisse

Etudiant en communication visuelle: création, de-sign, graphisme (actuellement en 2ème année de bachelor - IPAC Design - Genève)

«J’ai, depuis toujours, été attiré par le monde du design et de la création. Je m’inspire de différents styles et de ce qui m’entoure afin d’être toujours dans la tendance du moment et du futur tout en gardant mon propre style et mon originalité.»

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Florian

TRANCHET

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Les plus grands lacs sans débouché maritime sont aussi nommés « mers fermées », à l’instar de la mer Caspienne, mais la règle est floue puisqu’on parle de la mer Morte et du Grand Lac Salé. Il est parfois proposé de distinguer les mers des lacs par le ca-ractère salé des eaux marines et des eaux douces des lacs.

En limnologie, un lac est une grande étendue d’eau située dans un continent où il suffit que la profon-deur, la superficie, ou le volume soient suffisants pour provoquer une stratification, une zonation, ou une régionalisation des processus qui lui sont propres.

La définition d’un lac est un concept assez flou dans le langage courant : les noms locaux donnés aux plans d’eau par la population ne tiennent pas compte des définitions officielles et c’est souvent la taille qui était alors prise en compte. Un lac est ainsi plutôt plus grand et plus profond qu’un étang.On constate alors qu’avec les milliers d’années qui passent, les sédiments se déposent au fond des lacs, s’accumulent sur des mètres ou dizaines de mètres et le lac finit par se combler quasiment et fonctionner ainsi comme un étang, puis il devient un marais, puis une forêt dans les zones suffisam-ment humides.

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Les dénominations « eau de source » ou « eau mi-nérale » sont strictement réglementées en Europe. Issues de nappes d’eaux souterraines non pol-luées, profondes ou protégées des rejets dus aux activités humaines, les eaux dites de source sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine. Les seuls traitements qu’il est permis de leur appliquer, afin d’éliminer les éléments instables que sont les gaz, le fer et le manganèse, sont l’aé-ration, la décantation et la filtration. Les eaux natu-rellement gazeuses, qui contiennent du gaz carbo-nique dissous, peuvent également être regazéifiées avant d’être embouteillées. Ces eaux de source sont en général consommées au niveau régional car leur transport en augmenterait trop le coût. Il existe une centaine de telles sources en France. Les eaux minérales, quant à elles, sont des eaux de source ayant des propriétés particulières : elles ont des teneurs en minéraux et en oligoéléments susceptibles de leur conférer des vertus théra-peutiques et leur composition est stable dans le temps. Comme les eaux de source, elles ne peu-vent être traitées. Une fois mises en bouteilles, ces eaux voyagent beaucoup et sont même expor-

tées. En France, une eau ne peut être qualifiée de minérale que si elle a été reconnue comme étant bénéfique pour la santé par l’Académie Nationale de Médecine. Toutes les eaux minérales ne sont pas de qualité identique, puisque la qualité d’une eau brute dépend de la nature des sols dans les-quels elle a voyagé. Il existe donc autant d’eaux minérales qu’il y a de sources, soit plus d’un millier en France qui possède 70 marques d’eaux miné-rales. Si certaines ne sont guère plus minéralisées que les eaux de source, d’autres sont très riches en sels minéraux.

LES EAUXDe source - minérale

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La France est aujourd’hui le deuxième consomma-teur mondial d’eaux minérales en bouteille après l’Italie. La consommation d’eaux minérales s’est en effet considérablement accrue ces dernières an-nées. Une partie des consommateurs se détour-nerait de l’eau du robinet en raison de son goût et de son odeur, mais aussi parfois parce qu’ils n’osent plus se fier à sa qualité. Étant donné qu’en Europe, ces eaux ne peuvent être traitées, lorsqu’une source est polluée, comme cela s’est déjà produit, elle ne peut plus être commercialisée. Certains pays en revanche, comme les États-Unis, autorisent la commercialisation, sous l’appella-tion « eaux de source », d’eaux traitées chimique-ment : ces traitements visent soit à ôter des subs-tances indésirables soit à ajouter des substances manquantes, bref à rendre ces eaux potables et de meilleure qualité. Forte de cet exemple et face à la menace grandissante de pollution des sources, l’Europe s’apprête aujourd’hui à suivre cet exemple : mais que pourra bien alors signifier le label « eau minérale naturelle » ?

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En physique, une goutte est une petite quantité de liquide où la tension de surface est importante.

Lorsqu’une goutte est en mouvement, sa forme est beaucoup plus compliquée et dépend de la géométrie. Ainsi, une goutte qui tombe d’un robi-net aura une forme de larme avant de se détacher et de prendre une forme sphérique.

Une goutte ruisselant sur une vitre pourra prendre des formes très différentes. À très faible vitesse, elle se déforme à cause de l’hystérèse de l’angle de contact. À très grande vitesse, la goutte pourra elle aussi se déformer et prendre la forme d’une larme voire déposer des gouttelettes derrière elle.

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Quiam eatiis sunt voluptatus.Ovitis eatur quia sediorr uptaquundia derendem res ererferor aliquis eum ni mus aspid quiassit ea nulparcid unt mo esto velenistotas sinia cusdaerrovit am ilisciet officab oresequunto berunti qui ute repudae. Cus cupit escieni mustorei ciae liquiam, quam doluptaspe cum qui tempore vellacia veles perionsequi qui bus ex excescilis voluptaturi cupta nonseditatem fugia cus que nobitem harum, seditas aspienitium ducia volorro od que velisSolor sus.

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Visual communications student

GER BYRNE

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I’ve been mindful of the amount of water I use when making a pot of coffee ever since learning that one-third of the tap water used for drinking in North America is actually used to brew our daily cups of joe—and that if each of us avoided wasting just one cupful of coffee a day, we could save enough water over the course of a year to provide two gallons to every one of the more than 1.1 billion people who don’t have access to freshwater at all.

That is a stark statistic, when as many as 5 million people die unnecessarily each year because of lack of water and water-related illnesses; one-third are under age 5.

So for me that excess cold coffee at the bottom of the pot became a bothersome reminder. But I had never thought beyond that—about how much wa-ter it takes to actually grow the coffee. That amount is called virtual water, and it’s the kind of thing you don’t really consider until someone brings it to your attention: “Do you know how much water it took to make this?” Virtual water is a calculation of the wa-ter needed for the production of any product from start to finish.

Everything You Know About Water Conservation Is Wrong

BETTER PLANET

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Here’s how it is figured: It takes about 155 gallons of water on average to grow a pound of wheat. So the virtual water of this pound of wheat is 155 gallons. For a pound of meat, the virtual water is 5 to 10 times higher.

There’s a virtual water count for everything. The virtual water footprint of a cup of coffee is 37 gallons; an apple, 19 gallons; a banana, 27; a slice of bread, 10; a sheet of paper, 3; and a pair of leather shoes, 4,400, according to Waterfootprint.org, a Unesco-run Web site providing a calculator for individual and national water use. In fact, virtual water in internationally traded food and products such as these accounts for 15 percent of global water consumption.

Virtual water matters a lot these days because we are in an encroaching global water crisis. According to the United Nations Environment Programme, the world needs to increase its water supply for irrigation by 14 to 17 percent by 2030 just to meet its dietary needs. Virtual water is where major savings can accrue.

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Everything You Know About Water Conservation Is Wrong

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Proper management and use of the world’s virtual water already save almost 5 percent of the water used annually in global agricultural produc-tion, according to Unesco. This follows a simple logic: Places with less water gain access to foods with high water requirements by importing them from areas with high rainfall or substantial water supplies. This allows water-scarce regions to use their own water resources more efficiently for other purposes—and create water savings. For instance, areas of southern China that have more water and are better equipped to grow certain water-inten-sive agricultural products can send them to nor-thern China. This frees up northern water supplies for other uses, such as drinking and sanitation. Jordan saves 60 to 90 percent of its domestic wa-ter supply by importing water-intensive products.

The water savings are even greater than they seem at first. Producing grain and other foods in an arid country like Jordan may require two or three times the water it takes in humid settings in South Ameri-ca or the United States. So the virtual water saved may be three times the amount that was actually necessary to grow the crop in a more appropriate climate. It’s all about being smart with water.Yet we can be smarter, and need to be.

Right now we lose 30 to 50 percent of the food we grow—and all the virtual water in it—by the time it is ready for consumption, says Daniel Zimmer, executive director of the World Water Council (WWC) in Marseille, France. These losses come in harvesting, production, processing, transpor-tation, and storage. Tossing out leftovers wastes every drop of water it took to grow the food (and think of all the times you don’t ask for a doggie bag). Indeed, the third most common refuse found in landfills is food, according to the Environmental Protection Agency. “Sure, a few liters of water are saved when you take a shorter shower,” Zimmer says. “But hundreds of liters of water are lost when you throw away food. We have to begin to think about our water use differently.”

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no& Ger Byrne

I like the idea of virtual water because it helps us think about our water use differently without having to make giant, complicated leaps. It puts water into the context it deserves: We use fres-hwater mostly for agriculture, not for drinking or bathing. Today agriculture accounts for about 70 percent of all water use in the world and up to 95 percent in several developing countries. So it makes sense to first start looking at savings via food production. And when I say savings, I mean efficiencies and better water management, not necessarily avoiding particular food groups alto-gether—although that isn’t such a bad idea once in a while either. Meat requires 5 to 10 times more water to produce than vegetables do. Swap the two in your diet and you will save up to 750 gallons of water a day.

While thinking about water differently should be a moral imperative, in a world view it comes with controversy. “At the global level, virtual water and the trading of it has geopolitical implications,” the WWC says in a report on the subject. “It induces dependencies between countries....This can be re-garded either as a stimulant for cooperation or as a reason for potential conflict.”

Right now the United States is a water exporter, but population growth, pollution, and lingering drought in vast regions may change that. “As de-mand grows we are going to have to ask what is it being used for and whether that is a good use of our water,” says Maude Barlow, cofounder of the Blue Planet Project. “One-third of the water in the United States is exported as virtual water when a number of major water systems in the United States are in a catastrophic decline. People may begin to say, ‘Why are we shipping our water away?’”

Dominant virtual water exporters in addition to the United States are Canada, Australia, Argentina, and Thailand. Countries with a large net import of virtual water are Japan, Sri Lanka, Italy, South Korea, and the Netherlands. Based on estimated global virtual water trade flows, national virtual water trade balances can be drafted, but getting countries to agree on creating a fair market for water isn’t easy. “Trade arrangements, access to markets, finance, and foreign exchange must all be taken into account,” the WWC says in its report. For poorer countries those are big obstacles.

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wet, what does it mean?

DEFINITION

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no& Ger Byrne

–adjective1. moistened, covered, or soaked with water or some other liquid: wet hands.2. in a liquid form or state: wet paint.3. characterized by the presence or use of water or other liquid.4. moistened or dampened with rain; rainy: Wet streets make driving hazardous.5. allowing or favoring the sale of alcoholic beverages: a wet town.6. characterized by frequent rain, mist, etc.: the wet season.7. laden with a comparatively high percent of moisture or vapor, esp. water vapor: There was a wet breeze from the west.8. Informal.a. intoxicated.b. marked by drinking: a wet night.9. using water or done under or in water, as certain chemical, mining, and manufacturing processes.

–noun10. something that is or makes wet, as water or other liquid; moisture: The wet from the earth had made the basement unlivable.11. damp weather; rain: Stay out of the wet as much as possible.

12. a person in favor of allowing the manufacture and sale of alcoholic beverages.13. Informal: Disparaging and Offensive. a wetback.

–verb (used with object)14. to make (something) wet, as by moistening or soaking (sometimes fol. by through or down): Wet your hands before soaping them.15. to urinate on or in: The dog had wet the carpet.

–verb (used without object)16. to become wet (sometimes fol. by through or down): Dampness may cause plastered walls to wet. My jacket has wet through.17. (of animals and children) to urinate.

—Idioms18. all wet, Informal. completely mistaken; in error: He insisted that our assumptions were all wet.19. wet behind the ears, immature; naive; green: She was too wet behind the ears to bear such responsibilities.20. wet one’s whistle. whistle (def. 16).21. wet out, to treat (fabric) with a wetting agent to increase its absorbency.

wet, what does it mean?

DEFINITION

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PICOULETLaisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l’air. Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j’entends dans tes che-veux! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique. Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de char-mants climats, où l’espace est plus bleu et plus profond, où l’atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine. Dans l’océan de ta chevelure, j’entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d’hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se pré-lasse l’éternelle chaleur. Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un di-van, dans la chambre d’un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes. il me semble que je mange des souvenirs.

Claire

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Le mot «flotte» est un nom feminin utilisé dans le langage courant et dans multiples expressions en tant que synonyme du mot «eau» ou «pluie». Par exemple: - il est tombé dans la flotte -ou- on a eu de la flotte toute la journée..De même il peut être utilisé en conjugaison à la troisième personne du verbe flotter. Bref définition:Etre porté par un élément liquide.Etre à flot.(ucf|surnager). On voyait flotter les debris du naufrage. Leurs cadavres flottaient sur les eaux. ° (part) Se dit du Bois qu’on fait descendre sur un courant sans bateau par train par radeau ou a bois perdu. Bois flotte bois a bruler qui est venu par le flottage. Une voie de bois flotte. (ucf|vagabonder) changer hesiter fluctuer. Un esprit qui flotte au hasard. Mes idees flottaient dans une incertitude penible. Flot-ter entre l’esperance et la crainte. Mon esprit flotte encore incertain. °

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PAUL VALERYQu’elle jaillisse au jour, elle est toute chargée des puissances primitives des roches traversées. Elle entraîne avec soi des bribes d’atomes, des élé-ments d’énergie pure, des bulles de gaz souter-rains, et parfois la chaleur intime de la terre.

Considérez une plante, admirez un grand arbre, et voyez en esprit que ce n’est qu’un fleuve dressé qui s’épanche dans l’air du ciel. L’eau s’avance par l’arbre à la rencontre de la lumière. L’eau se construit de quelques sels de la terre une forme amoureuse du jour. Elle tend et étend vers l’univers des bras fluides et puissants aux mains légères.»

louanges de l’eau

«Parfois, visible et claire, rapide ou lente, elle se fuit avec un murmure de mystère qui se change tout à coup en mugissement de torrent rebondissant pour se fondre au tonnerre perpétuel des chutes écrasantes et éblouissantes, porteuses d’arcs-en-ciel dans la vapeur.

Mais tantôt, elle se dérobe et s’achemine, secrète et pénétrante. Elle scrute les masses minérales ou elle s’insinue et se fraie les plus bizarres voies. Elle se cherche dans la nuit dure, se rejoint et s’unit à elle-même; perce, transsude, fouille, dissout, dé-lite, agit sans se perdre dans le labyrinthe qu’elle crée; puis elle s’apaise dans des lacs ensevelis qu’elle nourrit de longues larmes qui se figent en colonnes d’albâtre, cathédrales ténébreuses d’où s’épanchent des rivières infernales que peuplent des poissons aveugles et des mollusques plus vieux que le déluge.

Dans ces étranges aventures, que de choses l’eau a connues!? Mais sa manière de connaître est sin-gulière. Sa substance se fait mémoire: elle prend et s’assimile quelque trace de tout ce qu’elle a frôlé, baigné, roulé: du calcaire qu’elle a creusé, des gîtes qu’elle a lavés, des sables riches qui l’ont filtrée.

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WATTEBLEDMais qu’aurais-je été si, prenant du recul, je n’étais plus que moi : moi-même sans l’ombre d’un doute ? Un trait d’encre de Chine, inscrit à contre- jour dans le silence blafard et saisissant. Saisissant de beauté. Beauté glacée sur le temps immobile. In-terrompu. Espace, miroir de soi, à l’âme offert.

Offrande inestimable, incommensurable, incon-testable, gratuite ; une idée asexuée, cependant si séduisante, entretenant ce dialogue singulier en mille scintillements dans les reflets de l’eau au ren-dez-vous de l’émerveillement en soi. Rejoindre le cygne dans sa méditation, prendre appui sur ses ailes d’une blancheur immaculée. Et saisir en ces lieux l’immanence des choses au- delà des appa-rences trompeuses. Peut-être ! Et alors ?

En secret, le grand lac berçait des incertitudes ré-currentes. Je savais qu’en lui comme en moi, pou-vait naître ce désir de ravir l’ardeur ensoleillée du couchant ; une fissure étrange venant rompre le jour ; le baiser de la nuit appelant la tendresse ; l’une et l’autre s’épousant avant de s’effacer long-temps. Alors, je priais. J’aspirais au divin dont je suis l’essence. Je pensais à l’absence. J’attendais !

Le Lac Blanc

Le Lac blanc laiteux allait se fondre dans l’univers des brumes sans horizon, quelque part dans l’in-fini. Là, ses mystères, ses possibles, ses retenues, ses « tout ou rien », suggéraient d’impudiques questions. Pouvais-je soulever, sans commettre d’outrage, ce voile annihilant autant qu’il délivrait le tumulte des songes ? Au flot de paroles, s’im-posaient celles des flots contenus sous leur chape d’écaille.

J’entendais, se joignant aux miennes, les plaintes abyssales de sirènes enchaînées. Ne crée-t-on l’enfer à rejoindre la profondeur des choses ? Je suppliais le grand océan des cieux se mirant dans ses eaux, et j’atteignais une autre dimension au coeur du cœur de l’absolu ; j’en ressentais autant d’effroi que d’allégresse. J’étais.

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N’EN RESTERA-T-IL QUE DES MOTS?Entiamenate criam obsendiesti se cum tellego vis? Opionsum timis, ma, quo C. Opicastus publinvertum auci publi ese is.Go abules! Ublis consuli beffrem, nocae te factora mus, nonstasdam.Perriuratum us in derrati feritrum veribun ihilii cae pecientem den sperus orte inceri telicit iam inatium. Is cons et arist gra noctem hem fatod ducterc erferib unulocrio vilinclem macci senduci detiam te converum in se tro publi inatimihin di inat, utertum iam, num tes et; et; C. Ximaximus in vastimil vidius, med interis manuloc ciachilis. Vivivatumus non vid cles Catium de quid notastra L. Pubis, comperunteli paterit, Catquem querem et; nosupies noc tertis vivir prorum iam omnos,

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No& est un magazine dédié aux acteurs des arts graphiques, de l’image, du design et aux profes-sionnels de la création et de la communication visuelle. Il s’adresse aussi aux personnes sensibles et intéressées par leur environnement visuel. No& offre une vue d’ensemble des étudiants en com-munication visuel à l’IPAC Design. Il offre égale-ment aux lecteurs un point de rencontre entre les professionnels et commanditaires du domaine.Tout d’abord très visuel, No& constitue une source d’information, d’expression et d’inspiration.