nn · 2016. 4. 5. · le voile d'lsis ' 3 c un þÿ q u i i iû i i ipiiiisonitiii les, jpurnaux...

8
¿- __~n . . '_ _. þÿ . - q § _ : : * : 15' . ,_ _ Sixième armee. 3 Juillet 1895. Numéro 209; 1'.î JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ÈTUDÈS ÈSOTÉRIQUES ' ¿,|,¢'_|¿.,", ¿|=|=u|i|nl.t1l:uI|lxumzl|lIl¢I|lll1!4lrIv|'l4Iv||Iã ua sunuïnnsi þÿ Dû " = ° " " = PAPUS. E ui nisi nn _ . Rédacteur en chef: Lucien IIIIBIIEL "°""°"° P" g stmuimdtnneumitnzr.sEu||mMa|s|suni* Ê þÿ - : v ~ ¢ . ¢ | n _ y v ~ ¢ Ê Ê n'existe pas þÿ Î l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l lû l l l lû û û î Le Numéro : 10 Centimes *=°NN=H=N" ÀDMINISTRÀTIUN & BÉDACTION : ^°,ÿn§;*n=':§§L= mus. . . ãfr. þÿ 7 9 : Faubourg þÿ P 0 i S 5 ° n n Î è Î ' 9 : 79 un AN . . .P...V 3 fr. äïhmzzziîî _?AR1S þÿ _ § $û a f : lè? AVI S Conformément à Pusage établi, notre journal ne paraîtra plus, à dater (Pau- jourd'hul, pendant. toute la durée des vacances, que deux foísl par mois. LA .PISTIS SOPHIA La belle collection des Classiques de l'Occu.lle, annoncée depuis longtemps, et au sujet de laquelle nous avons reçu un très grand nombre de demandes,vient d'ap- paraitre en débutant par une þÿ S u v r e gnos- tique de Valentin.Le traité de la Pistis So- phia (l) est un de ces monuments littérai- res dont Pétrangeté semble mettre au défi la perspicacité des érudits; beaucoup d'en- cre a déjà coulé pour éclaircir les ques- tions relatives à cette þÿ S u v r e importante entre toutes dans l'histoire de Pesprit hu- main au commencement del'ère chrétienne. Les savants français semblaient cependant s'être beaucoup moins passionnés pour cette question que leurs confrères d'Alle- (l) Pårlía Sophia, ouvrage: gnoslique de Valentin, traduit du copie on français par E. Auúniuuu, mat- tre de conférences h l°6cole des Hautes-Etudes, lau- réat de Ylnstitut. Un vol. in-8 carré, texto compact ; prix 'I fr. 50 chez Chamuel. magne ou d'Angleterrc. Il appartenait å. M. Amélineau, qui est à l'heure actuelle l'homme le plus au courant de la philoso- phie antique de la décadence, - et qui res- tera pour la postérité l'auteur de l'Essai sur le gnosticisme égyptien, - de_ com- bler cette lacune; il eut la chance, pour réaliser son projct,de rencontrer un éditeur que les charges d'une telle publication ne découragèrent point; tel est Pheureux con- cours de circonstances auquel les savants et les occultistes sont redevables de cette bonne fortune. Je ne tenterai pas ici l'analyse de la dis* sertation introductive dans laquelle M .Amé« lineau expose ses vues sur Pauthenticité du livre, sur sa date, son origine et la filiation des théories qu'il contient: on connaîtassez la rare conscience et l'érudition du savant professeur pour être sûr de Vimportance de ce travail aux yeux des savants. Mais la Pistis Sophia me semble devoir attirer l'attention des occultistes d'une façon toute particulière. Ce livre me parait être le traité de pneumatologie le plus completlque nous possédions jusqu'à présent, exception faite cependant de cer- tains poèmes symboliques et des tanlras hindous. - Il y a une mine inépuisa- ble à fouiller pour qui sïntéresse à Ponto- logie des êtres de l'Invisible. Les hiérar- chies, les puissances, les principes occultes

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  • ¿- __~n . . '_ _.þÿ . - q § _ : : *

    : 15' . ,_ _`

    Sixième armee. 3 Juillet 1895._ _

    Numéro 209; 1'.î

    JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ÈTUDÈS ÈSOTÉRIQUES'

    ¿,|,¢'_|¿.,",'

    ¿|=|=u|i|nl.t1l:uI|lxumzl|lIl¢I|lll1!4lrIv|'l4Iv||Iãua sunuïnnsi þÿ Dû " = ° " "= PAPUS.

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    _ . Rédacteur en chef: Lucien IIIIBIIEL"°""°"° P" g stmuimdtnneumitnzr.sEu||mMa|s|suni*

    Ê þÿ - : v ~ ¢ . ¢ | n _ y v ~ ¢

    Ê Ên'existe pas

    _ þÿ Î l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l lû l l l lû û û î l l l lû lû l l l åLe Numéro : 10 Centimes

    *=°NN=H=N" ÀDMINISTRÀTIUN & BÉDACTION : ^°,ÿn§;*n=':§§L=mus. . . ãfr. þÿ 7 9 :Faubourg þÿ P 0 i S 5 ° n n Î è Î ' 9 :79 un AN . . .P...V3 fr.äïhmzzziîî

    __ _?AR1S l þÿ _ § $û a f :lè?

    AVI SConformément à Pusage établi, notre

    journal ne paraîtra plus, à dater (Pau-jourd'hul, pendant. toute la durée desvacances, que deux foísl par mois. 1ï

    LA .PISTIS SOPHIA

    La belle collection des Classiques del'Occu.lle, annoncée depuis longtemps, etau sujet de laquelle nous avons reçu untrès grand nombre de demandes,vient d'ap-paraitre en débutant par une þÿ S u v r egnos-tique de Valentin.Le traité de la Pistis So-phia (l) est un de ces monuments littérai-res dont Pétrangeté semble mettre au défila perspicacité des érudits; beaucoup d'en-cre a déjà coulé pour éclaircir les ques-tions relatives à cette þÿ S u v r eimportanteentre toutes dans l'histoire de Pesprit hu-main au commencement del'èrechrétienne.Les savants français semblaient cependants'être beaucoup moins passionnés pourcette question que leurs confrères d'Alle-

    (l) Pårlía Sophia, ouvrage: gnoslique de Valentin,traduit du copie on français par E. Auúniuuu, mat-tre de conférences h l°6cole des Hautes-Etudes, lau-réat de Ylnstitut. Un vol. in-8 carré, texto compact ;prix 'I fr. 50 chez Chamuel.

    magne ou d'Angleterrc. Il appartenait å.M. Amélineau, qui est à l'heure actuellel'homme le plus au courant de la philoso-phie antique de la décadence, - et qui res-tera pour la postérité l'auteur de l'Essaisur le gnosticisme égyptien, - de_ com-bler cette lacune; il eut la chance, pourréaliser son projct,de rencontrer un éditeurque les charges d'une telle publication nedécouragèrent point; tel est Pheureux con-cours de circonstances auquel les savantset les occultistes sont redevables de cettebonne fortune. -

    Je ne tenterai pas ici l'analyse de la dis*sertation introductive dans laquelle M .Amé«lineau expose ses vues sur Pauthenticité dulivre, sur sa date, son origine et la filiationdes théories qu'il contient: on connaîtassezla rare conscience et l'érudition du savant

    professeur pour être sûr de Vimportance dece travail aux yeux des savants.

    Mais la Pistis Sophia me sembledevoir attirer l'attention des occultistesd'une façon toute particulière. Ce livre meparait être le traité de pneumatologie leplus completlque nous possédions jusqu'àprésent, exception faite cependant de cer-tains poèmes symboliques et des tanlrashindous. - Il y a là une mine inépuisa-ble à fouiller pour qui sïntéresse à Ponto-logie des êtres de l'Invisible. Les hiérar-chies, les puissances, les principes occultes

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    «_

    2 LE vous D'ISIS' i

    sont décrits et caractérisés d'une façonadmirable; on trouve dans ces nomencla~tures touíïues la synorèse des spirituels dela Chaldée, de l'Egypte et de la Grèce; lesprincipaux points de la tradition occultesont indiqués avec une exactitude merveil-leuse ; on peut voir, en particulier, à cesujet, la description des hiérarchies du Sa-tellite Sombre (p. 167).

    Là, le magiste pratiquant puisera à plei-nes mains des renseignements précieux etdes conseils dont la précision montre à quelhaut degré de culture s'était élevée la théur-gie Alexandrine.

    Commenter ces pages demanderaitdes vo~

    lumes;une étude extrêmement approfondiepeut seule donne r la clef de ces énuméra-tions de Puissances dont les développementssemblent, au premier abord, inextricables,Mais cette étude est, - à mon humble avis- de toute importance, pour qui ne craintpas d'aborder le seuil du monde occulte ;à celui-là, nous conseillerions de s'aider,comme d'un miroir þÿ r eû e c t e u r ,des ensei-gnements de Jacob þÿ B S h m e ,qui, dans l'Au-rore Naissante et les Trois Principes, serapproche beaucoup,en esprit sinon en fait,des systèmes d'émanations gnostiques.Cheztous les deux, on retrouve ces descriptionssaisissantes de réalité et de justesse, possi-

    FEUILLETON DU VOILE D'lSlS 10

    ETUDESSUR

    LA MATHÉSEou Anarcliie ei Hiérarchie de la Science

    du D' Jean MALFA'l"I`I de MONTEIKEGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Suite)_

    Gomme Paracelse, Stahl, Junker et autresavaient soumis le réel å l'idéal, et croyaientne devoir rechercher les procès, en état demaladie ou de santé, que dans le dynamisme,Van Helmont þÿ s ' eû o r ç a(dans sa sextupla dz-gestio, sous forme de ferment, thèse qu'onn'a pas assez appréciée) de les réfuter dansle réel au point de vue de Porganisme.

    Mais tandis que Albert Haller découvrait

    -

    þÿ . . : _ - ;._î*

    Îl

    bles aux seules âmes qui ont éprouvé laprésence réelle des Eons. _

    A çeux que la sensation terrible des Eÿië-senceÎs pourrait effrayer, s'oi'fre une 'autreétude : celle de la signification hiéroglyphi-que des noms ;les titres des Puissances pa-

    Yaissent, dans la Pistis Sophia., se ratta-cher d'une façon assez visible au phéni-cien et, par là, à l'hébreu moisiaque. Ceuxqui se sont familiarisés avec Pinterprétationésotérique du Sepher arriveront, sans tropde peine, à des résultats fort intéressants.

    J e regrette que l'espace me manquepour appeler avec plus de force l'attentionde nos lecteurs sur ce livre; je he veuxpoint terminer sans faire une mentiontoute particulière de l'aspect matériel duvolume: quoique imprimé en teinte com-pact, il reste fort lisible, ct il inaugure, àce point de vue comme à d'autres,de la fa-çon la plus désirable, cette collection desClassiques de l'Occulte, dont les fonda-teurs du Groupe d'études ésotériques espè-rent beaucoup pour le développement dela connaissance traditionnelle.

    Sémn

    l'irritabilité des þÿû b r e sorganiques, Pexclu-sion de l'i

  • ,_ _:.

    LE VOILE D'lSIS'

    3

    C

    Un þÿ Q u i i iû i i iPiiiisonitiiiLes, jpurnaux spiritualistes anglais et

    américains racontent avec forces commen-taires líhistoíre de Miss Molly Faucher, deBrooklyn (U.-J.-A). Pendant' le jour lecorps de Molly est occupé par une entité,et quatre autres en prennent successive-ment possession pendant la nuit. Ces phé-nomènes commencèrent en 1864 à la suited'une chute de cheval. Sa clairvoyance estextraordinaire.

    _ Chacune de ses personnalités s'est déve-loppée successivement; et elles se mani-festent aujourd'hui journellement,séparéespar un période de transe spasmodique.

    Groupe indépendant d'lltuiles llsolériquesQuatre nouvelles Branches du Groupe

    viennent d'être constituées á Genève, àSaint-Jean-de-Maurienne,à Chambéry et à.Nice. Un poste de correspondant est établiå Castres. Nous tiendrons nos lecteurs aucourant des travaux de ces divers centres.

    Q

    *UV

    Une Loge Martiniste nouvelle est établielà Lyon. .

    Galvani lui-même facilite la voie aux phy-siciens lorsque, dans ses expériences surdes grenouilles préparées, il substitua à lamain -de l'homme devenue suspecte unconducteur métallique. (P. Memoria sull'a»rco metallo.)

    '

    Ce fut alors que le professeur Volta trans-ports Pexcitation galvanique dans la metal-lite ; le fait eut de sl grandes conséquencesqu`on oublis presque l'excitation de l'ani-malité et que la pile de Volta fonda depuisune nouvelle ère pour la physique et la chi-mie.

    Volta et ses successeurs à. Favantage delbbjectivité en joignirent un autre : asavoirque dans le règne de la métallite le rap-port corrélatif ou sexuel du magnétisme aPéleetricité, de même que celui des deux àune racine commune, ne se laissait plusméconnaîlre.

    Cette connaissance fondamentale avaitéchappé jusqu'a présent a l'électricite anl-male de Qalvani, laquelle ne pouvait retrou-

    þÿ :

    Î-i

    A PlllIPllS llll þÿ l l l l l ' : l ' l l A l l A l l l l l ' :

    Nous croyons pouvoir fournir àla thèsede notre érudit collaborateur Saturninusles confirmations suivantes: A savoir queNostradamus (l) était un adepte de hautdegré, dans la tradition occidentale. Sesrévélations furent obtenues à l`ai

  • 4 LE VOILE D'ISIS

    f

    de Martinez de Pasqually, de Louis Claudede Saint-Martin, de l'abbé Fournier, avecdes catéchismes inédits. *

    Le jeune savant nous annonce une pro-chaine étude sur Saint-Martin et une autresur Willermoz. Le volume qu`il publie au-jourd'hui est assez intéressant pour fairesouhaiter impatiemment la publication desautres zi

    Aulieu de publierles lettres confusémentet sans choix, l'auteur analyse la correspon-dance au point de vue I" de la vie maté-rielle, des affaires et des voyages de Marti-nez ; - 2° de la doctrine et des pratiques;- 3° de la création des Elus Coens.

    Cette publication est de la plus haute im-portance pour l'histoire de l'illuminismefrançais. Elle éclaircit plusieurs point obs-curs dela vie de Martinez. Papus nous ap-prend que celui-ci épousa une nièce deM. Collas, ancien major à ce régiment deFoix, où il rccruta d'illustres adeptes(page 24), qu'il fit baptiser ,son fils Let quelui-même n'était pas juif (pages 24 et 39),quoi qu'en aient dit certains biographes. (EtPapus aurait pu rappeler que cette erreur aété commise naguère par le peu érudit doc-teur Bataille, dans son Diable au XIX'siècle, pages 444, 448, 459, ouvrage où il

    fait naître Martinez à Grenoble en 1'710

    d`après un document maçonnique.)Papus rappelle que de tout temps *des

    fraternités secrètes ont développé chezquelques adeptes les facultés transcen-dantes qui existent dans tout être humain,et qui permettent des rapports avec le mondeinvisible.

    La seconde partie de ce travail donne d'as-sez longs détails sur les pratiques magiquesemployées par les disciples de Martinez.Je nevois pas pourquoi l'auteur dit que les phé-nomènes révélateurs qu'obtinrent les mar-! i .islcs neseront connus que dans cinquanteannées (page 114).

    La troisième partie réédite la brochuresur les sociétés seerètesà la veille de la Ré-volution. Martinez, écrit Papus, a un butbien moins politique que théurgique: ilveut faire des hommes régénórés, certainqu'ils sauront faire bon emploi de leur vo-lonté. Le grade de Rose~ Croix paraît avoirétéréservépar lui auxadeptesqui avaient étéfavorisés de plusieurs apparitions d'esprits.

    Quant aux catéchismes, ils demande-raient des commentaires longuement mé-dités. ljimpression qu'ils me laissent, c'estqu`ils étaient écrits dans le langage habi-tuel aux maçons pour attirer aux marti-nistes des adhérents de choix.

    Î.:..

    Porganisme, répond aux termes sexuellesd'Androgyne et de Gynandre ou de vlriloféminin et de féminine-virile.

    Du reste* notre manière de considérer lerapport sexuel du magnétisme et de l'élec-tricité est þÿ j u s t iû é epar cette circonstanceque nous connaissons un semblable accou-plement entre les ténèbres et la lumière,entre le froid et le chaud, aussi bien qu'entrel'azote et l'oxygène comme dualisme de Pair,et entre Poxygène, et Fhydrogène commedualisme de l'eau, lesquels, non seulementpar la quantité, mais parla qualité, þÿ d iû è r e n ttellement l'un de l`autre qu'ils se complètentet se présupposent mutuellement. Ceci n'apas besoin d'éclaircissement.

    Un rapport existe entre la polarité nordet celle_du sud, entre l'attraction et la répul-sion, entre les nerfs du sentiment et ceuxdu mouvement.

    La gît aussi l`idée fondamentale de

    raocias sr racnurr.

    Aucun procès ne peut exister et durersans une antithèse qualitative. Une sériecontinue de phénomènes dont chacun, pro-cédant d'un rapport complémentaire quali-tatif, asa base commune a tous dans uneautithèse originelle, senomme procès. L'idéed`un rapport complémentaire qualitatif suitcelle d'une antithèse ; celle-ci est précédéepar celle d'un sexe ou d'un dualisme géné-sétique provenu de l'unité.

    Le procès sera nommé a l'égard de ce dua-lisme sexuel originel, son ternaire. Maiscomme cetcnaire est la révélation de laracine cachée du dualisme sexuel, et quetoute pareille révélation se présente commeprocès de la vie, ou peut, avant d'aller plusloin, dire que la vie est le ternaire du dua-lisme sexuel et le milieu du procès de lacréation procédant et entrant de la racinedans la þÿû e u r ,de la dernière conception jus-que dans le dernier produit (la mort).

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    LE VOILE D'ISIS - 5

    Un deuxième volume nous expliquerasans doute pourquoi Saint-Martin, commela dit Matter, parait avoir longtemps agiindépendamment de la direction de sonmaître, mais s'inspira plus directement delui vers la fin de sa carrière. Ce deuxièmevolume sera peut-être plus explicite surzlesrévélations faites par les esprits auxadeptes lyonnais.

    Ijouvrage sera lu avec intérêt par qui-conque s'oecupe de Phistoire des sociétéssecrètes : å ce titre, il mérite d`être appré-cié par des revues spéciales,comme la Revuehistorique (1).

    *

    I U_

    D' Gnsrziuesn. - Der Menschliche Ma-gnelismus als Heilmittel. - Broch. in-i8, Vienne, choz Max Merlin, 1895, in-8.1 Mark.

    Le docteur Gratziuger est un mesmériste

    (l) Papus pourrait expliquer en note certainesabréviations (p. 49, L. T. S. ;p. 57. c. v, c.;p.94, L. M.E. V. ; p. 100. M. conf. ; p. 2l8 S, V, et c). - Direque le chevalier d'Aru était le llls du comte de Tou-louse, batard de Louis XIV ; f faire vérifier en Es-pagne l'assertion émise par M. le docteur Batailled'après le P. Desehamps),sur l'oi-ígine juive de Mar-tinez ;- publier en son entier la lettre du 13 août1768 dans un ouvrage subsequent ; - remplacer

    _(page II7, l. 17) le chiffre treize par le chiffre onze;-p. 139, l. ll, lire: 17 tl) et p. l43,lire: 1758 17,1 (1) ;p. 275, l. 10, lire : 'fera et non : þÿû n i r s .

    De même que son antithèse originelle gîtdans le dualisme généséiique, de mêmeaussi son ternaire originel gît dans celui dela triple vie du monde.

    L'idée des anciens philosophes dogma-tiques relativement å la perte que nousavons faite du centre divin, a la chute horsdu centre, c"est-a-dire hors de l'unité divinetouche àcelle du point de vue originel de lamathese, au passage du cercle dans l'ellipseoù* le centre du premier devient en se dé-doublant les deux foyers de la seconde etsert de modele au dualisme général de lagenèse.

    Mais aussi longtemps que la genèse estrenfermée dans l'ellipse, comme ou le voitdans tout ce que la création nous þÿ oû ` r edephénomènes, ce n'est que dans le milieu deses foyers (c'est-a-dire dans le centre de lazone interfocale) qu'elle peut reproduireéternellement par uneQdouble pulsation l'actede création divine.

    C'est pour cela que toute vie, dans le do-

    bien connu en Autriche. Sa publication ré-cente, le « Magnétisme humain considérécomme moyen thérapeutique þÿ : : ,est excel-lente à tous les points de vue ; nos magné-tiseurs français y trouveront de précieuxrenseignements bibliographiques ;en effet,I'histoire du Magnétisme allemand est trèspeu connue ici, tandis que nos voisins ontétudié å fond les þÿ S u v r e sdes expérimen-tateurs français.

    Q'UI

    Anni. HAATAN. - Traité d'astrologiejudiciaire.

    '

    Depuis quelques années, grâce aux décou-vertes de la science dans les domaines jus-qu'ici inexplorés de la Psychologie trans-cendentale et de la Psycho-physiologie, desquestions délaissées parmi les rêveries dumoyen âge se posent à nouveau. L'extase,la divination, Penvoûtement après les tra-vaux des Papus, des de Rochas, des Flam-marion, ne nous semblent déjà plus siéloi-gnés de Pesprit scientifique.

    '

    Dans le clan des occultistes, Mages oupas Mages, des essais de conciliation sontaussi tentés. Les représentants de la tradi-tion et de la science secrète sont venus audevant des efforts et des expériences avecles résultats et les croyances du passé.

    _ _í.11-

    maine de l'étre,se passe entre un in-engen-drement et une ex-engendrement perpé-tuels, c'est pour cela que les exposants' deson ternaire sont ceux d'un devenir, dundu,.,,._ d'un þÿû v t i t ï c o n s t a n t s ,entrant l'undans [autre et sortant également l'un del'autra

    _

    Aussi longtemps que le devenir, le dureret le þÿû n i rse répètent en équivalence, toutprocès de la vie, soit patent ou latent, soitqu'il s'exécute du dehors au dedans ou dudedans au dehors, se maintient dans un pré-sent permanent. Mais c'est dans ce derniercas que lo procès est souvent pris pour leproduit; que nommément le devenir et leþÿû n t rs'évsnouissent en apparepce dans ledurer ; car contrairement il n y a de vrai

    produit que la ou le devenir et le þÿû û î f111811-ront effectivement dans le durer.

    _

    Nous nommons aussi ces premiers pro-duits radicaux; eu eux l'or1gine et la þÿû nsont ,encore presentes en l>1il9aI1°° ÖSIÈG;ils conservent longtemps leur forme ellip-

  • 'ar-

    0- LE VOILE D'ISIS.

    .

    ' De cette fusion ne peut sortir qu'une lu-mière nouvelle.

    _ M. Abel Haatan, un de ces travailleursque les grimoires n'el`frayent pas, vient depublier en ce sens un volume intéressant.

    L'auteur a pourbut d'établir sur des don-nées philosophiques et scientifiques la théo-rie des anciens astrologues : toute la pre-mière partie de l'ouvrage est une discus-sion serrée, pleine d'érudition, où les meil-leures pages des savants anciens et les plusremarquables passages des philosophes mo-dernes viennent se donner réciproquementPappui de leur autorité. Puis vient la par-tie technique où Pauteur a réédité, com-menté, ordonné les livres les plus rares et-les plus recherchés. Des textes hébraîques,arabes, des planches inconnues, des por-traits d`astrologues anciens rehaussent cevolume et en font un ouvrage répondantvéritablement aux desiderata du jour. Les-curieux comme les penseurs y trouverontde quoi les intéresser.

    » ÎECIIE-ICJS

    ' M.Jollivet-Castelotvientd'offrirauGroupe*vingt-cinq exemplaires de son ouvrage siremarqué_La Vie et_l'áme de la Matière.

    tique, coinmeles þÿ S u f s ,les fruits etles grains;la vie qui sommeille en eux, image d'nne vieantérieure, de même que chez les animauxqui passent l'hiver dans le sommeil, n'a be-soin que d'ètre éveillée pour devenir.

    Mais, où ce réveil d'une vie antérieurene peut avoir lieu, là se retrouve seulementun produit' propre, un produit dans le sensrigoureux' du mot, un résidu.

    Psocizs nu FEULa découverte précitée de feu mon maître

    révélait de nouveau par le galvanisme, nonseulement l'idée d'un procès en général,mais encore celle de sa substance particu-lière ; lorsqu'il portait à notre connaissanceque tout procès est en substance un procèsdu feu, - que parla il réveillait la grandeidée vulcanienne de l'ancien monde. - Eneffet; depuis les temps les plus reculés, onreconnaît la vie du monde dans le procèsdu feu; et comme la lumière était la pre-mière apparition cosmique, comme la lu-

    Nous tenons å remercier publiquementnotre collaborateur de son dévouement et

    de son désintéressement.ÿ

    I 1

    La Société Théosophique est actuelle-ment en grand émoi : Sen Vice-Président,M.William Q. Judge, aété accusé de vouloirdétruire l'autorité du colonel Olcott, et d`a-

    voirproduitde faux messages de Mahatmas.M.Judge en a appelé contre son adversaireAnnie Besant du suffrage de ses adminis-trés des Etats-Unis ;et ces derniers -lui ont,parait-il, donné gain de cause.

    I

    4*

    Comme corollaires aux mouvements de

    désintégration qui agitent en ce moment laSociété Thésophique, les livres hostiles àM'"° Blavatsky se multiplient dans les con-trées de langue anglaise.Nous en mention-nerons deux principaux : Isis très dévoiléepar Garrett et A modern priestess of Isistrad. abrégée du Russe de V. S. þÿ S o l o v y oû 'par Walter Leaf. Ce dernier est inspirépar la Société des Recherches psychiquesde Londres.

    Il y a deux ans déjà,un érudit américain,M. Emmette Colman, avait dressé un in-ventaire exact des « emprunts þÿ : : faits panM"'° Blavatsky dans Isis Unveiled.

    mière accouplée à la chaleur est déjà du feu,on crut voir en lui le procès originel :résé-ral de la vie du monde, d'autant plus que leslivres saints eux-mêmes élèvent le feu (tantotcomme þÿû a m m e ,tantôt comme buisson ar-

    dent) jusqu'à. l'emblème de la divinité.La triple vie du monde, la sidérale. l'at-

    mosphérique et la tellu rique, þÿ oû ` r eaussi untriple procès du feu clairement þÿ s i g n iû ådansun triple dualisme.

    En effet, ainsi que, dansla vie sidérale, lescorps célestes, qui se trouvent à. son foyer,nous apparaissent dans une lumière iguée,nous reconnaissons de même le procès dnfeu comme procès de la fermentation. Dansla vie tellurique,au foyer de laquelle il semanifeste anous, a l'état patent, dans l'é-lectro-magnétisme et le magneto-électri-cisme. Le procès igné dela vie atmosphé-rique procède tout à la fois de la vie sidéraleet de la tellurique en þÿ c o nû i t .Toutes deuxsontavecl'atmosphère dans le même rapportque-les deux foyers avec la zone interfocale

  • -.-. ,__.____,_.._.,_-4.__

    LE VOILE D'ISIS å

    « Dans ce livre, dit-il, publié en 1877, jedécouvris environ 2.000 passages copiésd'autres ouvrages sans citation. En l'ana-lysant plus soigneusement, je trouvaiqu'une centaine. de livres furent employésdans cette compilation ; environ 1400livresy sont cités; il s'y trouve 2100 références'de seconde main, parmi lesquelles 110 seu-lement sont indiquées.

    M. Colman a donné une liste de passa-ges plagiés dans Isis; et l'examen des der-niers ouvrages de Blavatsky lui a donnédes résultatsanalogues. Il se propose depublier l'index des sources de l'enseigne-ment thésophique ; sur 267 points ce dernierest littéralement extrait þÿ d ' S u v r e sspirites,d'Eliphas Levi, Boehme, la Kabbale, la VoieParfaite, le Gnosticisme, etc. ~

    Ces statistiques sont gênantes pour desenseignements que l'on nous alïirmait êtrerévélés au monde pour la première fois.

    NÉCROLOGIE

    Notrecollaborateur, M. L.-M. Bazalgette,vient d'avoir ladouleur de perdre son père ;nousle prions d'agréer, au nom de la Ré-daction et du Groupe, parmi les membresdesquels il compte de nombreux amis, l'ex-

    dont le procès spécial est celui de la foudre.Depuis que la découverte eolossale de

    Kepler a pareillement þÿ oû e r tdans le mouve-ment elliptique la þÿ c o nû g u r a t i o nde la viesidérale du système solaire, nous croyonsdevoir nous en tenir, pour tout le grand or-ganisme du monde, à. cette grande loi; d`au-tant plus que nous espérons déduire plusaisément de la vie universelle supérieure lavie individuelle et partielle.

    Bien que nous puissions nous approprierla gloire du grand homme, nous prendronscependant une part de la censure qu'il arapportée de la part de ses contemporains.Au reste nous sommes fort éloignés de vou-loir présenter comme une nouveauté réfor-matrice ce que nous avançons ici, car déjadepuis les temps les plus reculés l'idée dumacrocosme et du microcosme conduisaittout à. bon droit. De grands médecinsdutemps passé croyaient remarquer le rapportparticulier du système solaire avec l'orga-nisme, et même, dans les divers organes,

    pression de notre bien sincère et bien sym-pathique condoléance.

    @wars @sousLitoucs DE LARMANDE. - Le Sentier des

    Larmes; un vol. in-18, deluxe, prix 3 fr.Compte rendu prochainement.

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    Parus. - Les Arts Divinatoires ; brochin-16 avec nombreuses gravures, prix l fr.

    J. nn TALLEMAY. - Treize DouleursParis, Ollendorf, 1895, in-18.

    Uéducation morale, par EMMANUEL VAU-cuaz. Prix 0 fr.15, à la librairie du Magné-tisme, 27, rue Saint-Merri. *

    Histoire et philosophie du Magnétismepar ROUxEL. 2 vol.in-12, illustrés,3 francsle vol. à la librairie du Magnétisme et chezChamuel. (Compte rendu prochainement)

    M. MAXWELL. - Le Mysticisme con-temporain et le Droit Pénal. - Limoges,Ducourtieux, 1894, in-8.

    Très intéressant discours sur Papplica-tion pratique des nouvelles doctrines spiri-tualistes, la question de la responsabilité* yest présentée avec une grande clarté, et lapartie technique (spiritisme et philosophie)écrite avec beaucoup de saveur.

    Le gérant : Gnmosi..

    Péquivalence de telle ou telle planète. Hip-pocrate attachait a ce point beaucoup d'im-portance ; il exprime d'une manière préciseson opinion a ce sujet dans les mots sui-vants : Numquam bonus medicus nisi astro-nemus.

    Mais la découverte de Kepler leur man-quait, découverte qui, å cause de sa néces-sité absolue,aura pour nous une valeur en-core plus grande: celle de la concordancede la loi de Kepler avecla loi du

    rnocàs on LA vm au GÉNÉRALQue l'humanité, comme représentant spi-

    rituel de la planète terrestre, ait ressentidepuis longtemps sa noble aspiration vers lemonde des astres et dirigé de préférence seselîorts intellectuels vers l'ellipse du mondeidéal, c'est ce qui est démontré non seule-ment par l'histoire originaire de tous lespeuples, mais aussi par leur ingénieuse etsignificative. allégorie de þÿ l ' S u fdu monde,comme figurant Pintention de Pespèce danscet þÿ S u fet dans son ellipse spirituelle. *

    Mais que seulement depuis la découverte

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    de Kepler cette grande idée de Fantiqnitépuisse réellementse démontrer dans l'ellip-soïde du monde et dans le système solaire.c`est ce qui ressort évidemment des troislois reconnues de ce grand homme et del'exclusion absolue du cercle et de la sphèrehors du monde mis en mouvement.

    Par cet accord du réel et de l'idéal dansfhièroglyphe de l'homme et du monde,l'hu-manité se retrouve maintenant sans con testedans les deux voies elliptiques de la vie qu'illui faut sans cesse parcourir ; l'une dans sonsexe spirituel animique autour de l'ellipseuniverselle de Pespèce (comme le soleil in~térieur des anciens), l'autre dans son sexecorporel-animique autour de l'ellipsoïde

    En effet, ainsi que dans le système solairela zone intermédiaire entre le soleil etlesplanètes, et que l'on a nommée à tort zonedïzulí/iérence, est le milieu où le procès dela lumière ignée se développe librement ; oùl'ãme du monde, parcourant, comme rudtusrester, le temps et l'espace,pénètre et animetous les centres, de même dans l'espèce hu-maine se révélant ii ses foyers sexuels etpeuplant le système solaire (comme hommegénéral, selon Saint-Martin), on reconnaîtle procès igné du sang cosmique rouge etcelui de l'âme qui accorde et unit les êtrespar le feu d'attraction de l`amour.

    (A suivre.)universelle du système planétaire du soleil.L'humanlté vit, au milieu de ces deux

    voles,entre un monde invisible et un mondevisible, entre Pesprit et la nature, entre lapensée et le corps;au contact desquels l'ètreindividuel se manifeste tel qu'il est d'avancedétlni dans le plan du monde.

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