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Le nouveau numéro de NM s'intéresse à l'agricuture nivernaise. Mais pas que.

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Édité par

Hôtel du Département 58039 Nevers Cedex

Courriel de la ré[email protected]

Directeur de publicationPatrice JOLY

Rédacteur en chefDamien TRESCARTES

Équipe rédactionnelleAline DEVILLERS, Caroline GAFFET, Séverine BOURRÉE,

Nathalie PINAULT, Elisabeth GAUJOUR, Catherine LOCATELLI,Gaëlle ROUSSEAU, Daniel MAGRA, Francis CLUZEL,

Stéphane JEAN-BAPTISTE, Jean BOJKO, Philibert ETIENNE,Henri ZAHNER, Francis DREYERPhotographies et illustrations

Philippe DUFOUR, Stéphane JEAN-BAPTISTE, Emmanuel DARNAULT, Arnaud TAQUET,

Fonds du Centre des Archives Historiques de la NièvreCréation graphique et mise en page

Studio B Design Impression

SIEP TechnigraphicTirage

115000 exemplairesISSN 2257 - 8579

HUMOUR

le billet deJean Bojko

l’œil deDuf

Et c’est reparti comme en 14 !

« C’est reparti comme en 14 ! » lance joyeusement le Didi Lacacane attablé sous le pommier en fleurs de lacour. Didi, c’est le fils du Didi, son père, et le petit fils du Didi, son grand-père. Agriculteurs, tous, de père enfils, quelque part dans le 58, au bout d’une vicinale, dans les bras d’un hameau. « Comme en 14, il y a ceux qui sont devant, les pieds dans la merdouille. Et il y a ceux qui sont à l’arrière et quiprennent du bon temps ! C’est du pareil au même !» Les Didi ont toujours eu un sens aigu de l’observation et de l’analyse conjoncturelle. Le Didi, le dernier, celui qui parle, il a connu son grand-père. Et ce feu grand-père avait connu l’autre 14, pas celuid’aujourd’hui, celui d’il y a un siècle. Il avait perdu un bras au Chemin des Dames*, comme Blaise Cendrars. C’estterrible de perdre un bras. Pour un écrivain, ça finit par donner un genre, un style mais pour un agriculteur ça com-plique sérieusement la tâche. Le grand-père du Didi s’était habitué et n’en voulait, ni à la Patrie, ni au général Nivelle(dit « le boucher »), ni aux Boches d’ailleurs. Il était revenu ébranché mais debout et vivant alors que tant étaientmorts. Il avait pris ça comme un coup de foudre ou un accident du travail…Et puis… Il en avait rapporté, du Chemin des Dames…Un greffon qu’il avait soigneusement recueilli sur les restes d’un pom-mier, en pleine bataille, alors que les armées labouraient le paysage à leur manière, pour qu’il n’en reste rien… Ungreffon enduit de boue et enveloppé dans un petit morceau de flanelle et qu’il avait glissé dans sa chemise….Un peu plus tard, le shrapnel était tombé, lui emportant le bras (mais pas le greffon). Il fut évacué, soigné et renvoyéfinalement dans son foyer, dans sa Nièvre natale. Contre vents et marées, dans ces circonstances, il avait réussi àpréserver le greffon auquel il trouva, à son retour à la vie paysanne, à deux pas de sa ferme, un vigoureux porte-greffe. Le greffon du chemin des Dames donna, des années plus tard, un arbre magnifique aux fruits succulents, insensibleà l’oïdium et exempt de tavelures. Miracle, force vitale, obstination, adaptation au contexte, intelligence… appelonscela comme on voudra mais le fait est là comme la preuve que tout peut s’arranger ! « Même mal ! » ajoute Didi le visage fendu d’un large sourire…. qui en dit long.*La bataille du Chemin des Dames est une offensive menée en Picardie, par le général Nivelle en 1917 et qui fera plus de 100 000morts en moins d’un mois ( + 80 000 morts côté allemand).Jean Bojko - Janvier 2014

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SOMMAIRE

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4 | AGENDAFoire exposition de Nevers, Aire de covoitu-rage, TNM junior, étape du Paris Nice etÉtats généraux de la Nièvre : les événementsdu Printemps à ne pas manquer.

6 | ÉVÉNEMENTQUELLE AGRICULTURE POUR DEMAIN ?À l'heure de la loi d'avenir sur l'agriculture, l’alimentation et la forêt et du Salon Inter-national de l'Agriculture, quelle agriculturepour la Nièvre aujourd'hui et demain ?

20 | IMAGESPlongée dans le passé agricole de la Nièvreavec les images du Centre des Archives Historiques de la Nièvre.

22 | CONCOURS PHOTOEn préparation d’uNiverBois 2014, le rendez-vous nivernais de la forêt et du bois, leConseil général de la Nièvre organise un nou-veau concours photo.

24 | SOCIÉTÉRénover son logement et réaliser des économies d’énergie, rencontre partena-riale sur la jeunesse, Semaine Européennede la Réduction des Déchets, jardins desrestos du cœur.

28 | ÉCONOMIELa Formule 4, nouveau fleuron du pôle deperformance du technopôle de Magny Cours,l'Ilab de Nevers au service des entreprises nivernaises, la véritable couverture du réseaude téléphonie mobile avec l’UFC Que Choisir.

32 | CULTURELes rendez-vous de février à avril et l’histoiredu tableau « Labourage nivernais » de RosaBonheur.

Facebook.com/lanievre

Twitter @lanievre

n www.cg58.fr

Réseaux sociaux

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Nièvre Rando Découvrez tous les chemins de randonnée de la Nièvre !

Nièvre Infos Travaux Visualisez rapidementl'ensemble des travaux routiers de la Nièvre !

LA NIÈVRE SUR LE WEB

Site internet

n www.bienvieillirennievre.frLe guide interactif qui répond aux questionsque l’on se pose à tous les âges

23 | POLITIQUEInterview de Claudy LEBRETON, Présidentde l’Assemblée des Départements de Franceaprès la remise du rapport sur les « Nou-velles Ruralités » au Premier Ministre.

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AGENDA

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Pour la 1ère année, le TNM Junior se déroulera sur 2 jours. Au programme,3 étapes : le samedi toute la journéeavec une étape en ligne de 106 km ;

le dimanche matin avec un « contre lamontre » de 10 km et l’après-midi une

demi-étape en ligne de 84 km. L'épreuvese disputera par équipes de 5 coureurs.Infos : n www.tournivernaismorvan.fr

Saint Benin d’Azy accueillela première aire de

covoiturage de la Nièvre !C’est sur le parking

d’Intermarché que les«covoitureurs» se retrouveront pour

partager leur itinéraire.Solution économique et

conviviale ! Ce système detransport pertinent offre

également un transport durable sur nos territoires

ruraux, sensibles à l’environnement.Infos : n www.cg58.fr + www.mobigo-bourgogne.com,le site pour organiser vos trajets de covoiturage en Bourgogne(cf NM2 / p. 17)

Le Conseil général de la Nièvre met en placedes États Généraux sur quatre sujets fonda-

mentaux de société : l’emploi, « les Nouvelles Ruralités », l’ensei-gnement supérieur et la santé. Quatrejournées pour s’informer, débattre, ren-contrer les professionnels et les spécia-listes des différentes questions. Les États Généraux donneront lieu à la pu-

blication de cahiers de doléances rassemblant les propositions phares de la journée. Ellespermettront aux élus nivernais de contribuer avec différents partenaires aux projets vi-sant au redressement de la France et de ses territoires.Infos : n www.cg58.fr

Tour Nivernais Morvan Junior

2014 ...

Avec plus de 54 000 visiteurs en 2013, ce rendez-vous avec les Nivernais est devenu un incontourna-

ble du calendrier de mars !Cette année pour la première fois, venez participer

aux deux concours de cuisine organisés par lesToques Nivernaises et la Cuisine des Césars pour

les amateurs et pour les enfants.Infos : n www.nivexpo.com

08>16mars72ème Foire-Exposition

de Nevers

20marsParis-Nice, course mythique de cyclisme créée en 1933 s’arrêterapour la première fois sur le Circuit International de NeversMagny- Cours le mardi 11 mars. La « Course du soleil » dans laNièvre, un événement à ne pas manquer. Départ de Nevers le len-demain, Square de la Résistance.Infos : n www.letour.fr

Inauguration de l’aire de covoiturage

5/6avril

11/12mars72ème course cyclisteParis-Nice à Nevers et Magny Cours !

LES ÉTATS GÉNÉRAUXDE LA NIÈVRE

17avrilpremier rendez-vous

avec les États généraux de l’emploi

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ÉDITORIAL

On raconte qu’il y a bien longtemps les hommes senourrissaient de cueillette et de chasse. Un jour,

l’un d’entre eux eut une idée. Il inventa l’agriculture.Peut- être en avait-il assez de déménager tout le temps !Que serait la vie sur notre Terre aujourd’hui si cethomme n’avait pas eu cette idée ? Sûrement très rude !Depuis, des hommes et des femmes façonnent la terrequi les nourrit. Ils domestiquent les animaux, transfor-ment les forêts et les déserts en pâturages, en cultures,en vergers,… multipliant ainsi la biodiversité.On raconte aussi, qu’aujourd’hui, pour un certain nom-bre d’hommes et de femmes il est aussi simple de mangerque d’ouvrir son « frigo ». Leurs enfants croient mêmeque le lait vient des briques alimentaires. Et ils n’hésitentpas à jeter ¼ de leur nourriture.Dans le même pays, d’autres font la queue à la banquealimentaire. Ils sont 2,6 millions en France à y avoir re-cours. Sur la même planète, 850 millions d’humains sur7 milliards sont mal nourris, contre 1 milliard en 1970pour 3 milliards d’habitants.L’homme qui a inventé l’agriculture voulait-il cela ? Cettesituation est-elle vraiment durable ? Produire plus etmême trop, au prix de concessions environnementalesqui ne sont plus tenables ne suffit pas à nourrir tout lemonde.

Les agriculteurs de notre pays ont rempli le contrat de production qui leur était fixé, mais un nouveau virages’impose : celui d’une agriculture plus durable.Un jour, j’espère, qu’on pourra raconter que les tous hommes de la Terre se nourrissent en toute sécurité et entoute autonomie, qu’ils ont inventé une agriculture, dont les savoir-faire se transmettent de génération en géné-ration et à travers le monde, dont les fermes sont pérennes, viables et transmissibles. Une agriculture qui assureaux générations futures le renouvellement des ressources naturelles, des terres agricoles de qualité, une biodi-versité qui ne sera jamais assez riche de ressources pour l’avenir et l’innovation.La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt tente de guider l’agriculture dans un modèle plus du-rable. Cela est d’autant plus nécessaire que l’agriculture est aujourd’hui au cœur des enjeux du dérèglement cli-matique : à la fois consommatrice d’énergie, fournisseur d’énergie renouvelable et sensible au dérèglementclimatique : c’est son prochain défi !Je vous invite à travers ce numéro de Nièvre magazine à rencontrer quelques-uns des agriculteurs nivernais. Etcomme on ne voit souvent les autres qu’à travers des stéréotypes, n’hésitez pas à le faire aussi en vrai ! Il n’y arien de mieux pour se comprendre que de connaître réciproquement ce que l’on vit.Dans l’imaginaire collectif, l’agriculture c’est d’abord la campagne. Nous avons la chance dans notre départementrural d’en profiter tous les jours. Démontrons que la campagne ce n’est pas le passé, c’est le présent et c’est l’avenirdans notre département et… dans le monde entier.

Patrice JOLYPrésident du Conseil général de la Nièvre

L’agriculture nivernaise :un passé, un présent et un avenir à construire...

Patrice Joly sur les réseaux sociaux

facebook.com/jolypatrice

twitter : @JolyPatrice

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DOSSIER

ÉVÉNEMENT

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Quelleagriculture pour demain ?

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Quel visage souhaitons-nous donner à l’agriculture de demain ?

Un récent sondage* l’affirme : 86 % des agriculteurs se déclarent heureux au travail. Le métier se classe même deuxième au palmarès

du bonheur professionnel. Cet attachement des hommes et desfemmes de la terre pour leur activité est l’un des plus forts qui existe,

et ce malgré la pénibilité, les saisons, les aléas et l’incertitude.La Nièvre est d’une nature prodigue. Plus de 50% de sa surface est

dédiée aux activités agricoles, elle compte environ 3 500 exploitationsoffrant environ 5 600 emplois. Les productions animales et céréalières

sont variées, le vin est renommé, le bio se développe, la forêt est essentielle. Le Salon International de l’Agriculture qui se tient à Paris le

rappelle tous les ans par les prix qu’il attribue aux productions de nos territoires : la Nièvre a du talent.

NM profite de cette occasion pour (re)découvrir cette pépite et dresser un portrait de ceux qui la façonnent, jour après jour.

*Enquête Viavoice réalisée pour Le Nouvel Observateur auprès de 5 000 actifs publiée en octobre 2013.

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ÉVÉNEMENT

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L’interview : Pour lemeilleuret pour l’avenir

Il a piloté la concertation nationale pour un nouveau souffle de l’enseignement agricole. Il est l’un des piliers de la nouvelle loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Henri NALLET, ancien

Ministre de l’agriculture* qui fut également Députébourguignon, ne cache pas son plaisir quand il s’agitde former les générations futures.

NM - À quoi ressemblera l’agriculture de de-main ? Henri NALLET : Je crois qu’il faut être à la fois très ou-vert et très modeste. L’agriculture de demain ressembleraet ne ressemblera pas à celle d’aujourd’hui.L’agriculture de demain ressemblera à celle d’aujourd’huiparce qu’elle aura toujours à travailler avec le vivant, avecdes saisons, avec le rythme du temps, avec la pluie, avec lesoleil. Et ça ne changera pas. L’agriculture restera de cepoint de vue-là une activité très spécifique qui demandedes hommes et des femmes sensibles, ouverts, formés etsurtout très attentifs.En même temps, l’agriculture va changer parce que la so-ciété exige qu’elle change. Notre société veut des alimentsqui soient à la fois de grande qualité, traçables, bons pourla santé et bon marché. C’est assez compliqué à réussir.Il faut donc que les producteurs agricoles répondent à cettedemande. La refonte de la Politique Agricole Communerécente va lier une partie de l’aide publique que reçoiventles agriculteurs au respect des écosystèmes dans lesquelsse déploient les exploitations agricoles. Les agriculteursseront encore plus attentifs aux conditions géographiques,technologiques, climatologiques pour s’adapter.Au fond, ce métier restera toujours le même mais il serade plus en plus diversifié parce qu’il faudra que chaqueagriculteur établisse son programme de travail en fonctionde son environnement immédiat.

NM - On voit apparaître une grande technicité desmétiers agricoles. L’originalité est que le cheminqui y mène est très concret avec la prédominancedes filières techniques.

H. N. - L’enseignement agricole pour former les agricul-teurs dont notre société a besoin devra mettre au premierrang la formation agronomique. C’est le retour d’unescience assez complexe qui cherche à trouver lesmeilleures solutions possibles en fonction d’un ensemblede facteurs : naturels, économiques, sociaux et bienévidemment techniques. Ce qui demande beaucoup definesse et de formation.

NM - Le retour de l’agronomie répond à cettegrande préoccupation des Français pour leur as-siette. Nous sommes bien attachés à la qualité denotre alimentation et à notre terroir…H. N. - Je crois que tout cela plaide pour la diversité denotre agriculture. Parce que bien sûr il faudra satisfaire lesbesoins d’une population qui veut des produits de qualitéissus de cultures de proximité etc. Mais il ne faut pasoublier que bientôt, il y aura sept milliards d’habitants ànourrir et donc de très grandes masses humaines quiauront besoin de produits de qualité mais aussi de produitspas abordables et en quantité. Je suis certain que conti-nueront à se développer les formes d’agricultures de proxi-mité et également des formes de production exigeantesqualitativement et capables de répondre à une demandede grande échelle à des prix acceptables pour une popula-tion qui ne sera pas uniquement composée de classemoyenne.

NM - Des pistes existent-elles aujourd’hui quipermettent de répondre à ce double enjeu ?H. N. - Je crois qu’on n’a pas inventé des choses extrême-ment originales. Les pistes sont déjà là : il suffit de

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ÉVÉNEMENT

regarder autour de soi. Les agriculteurs n’ont pas attenduqu’on les supplie d’amorcer le virage pour le prendre.Aujourd’hui de très grandes coopératives orientent leursproducteurs vers ces manières de produire à la fois écolo-giques et intensives. C’est pourquoi il est très importantque les établissements d’enseignement agricole soient bieninsérés dans leur réalité professionnelle et le fait de confierla présidence de leurs conseils d’administration à unexploitant y contribue.

NM - Nos voisins européens sont-ils en la matièresource d’inspiration ?H. N. - Oui. Comme sur beaucoup de sujets, nos voisinsont développé eux aussi des pistes, des pratiques qu’il fautaller voir, notamment en Allemagne, en Autriche, enSuisse. Aujourd’hui, je rêve d’un ERASMUS pour étudiantsde l’enseignement professionnel agricole.

NM - Quels sont les enjeux de la formation àl’avenir?H. N. - Deux choses m’ont frappé durant la concertation :l’intérêt suscité par la démarche pour tous ceux concernéset la convergence des propositions. La volonté du gouver-nement d’inclure un chapitre sur l’enseignement agricoledans la loi d’avenir est une bonne idée. La concertation afait ressortir quelques idées forces. La première est quel’enseignement agricole reste un enseignement profession-nel qui doit dépendre du Ministère de l’agriculture parceque c’est à lui que revient de donner les grandes orienta-tions de la politique agricole.La deuxième est la nécessité de trouver de nouveaux liensentre la recherche, l’enseignement supérieur, le dévelop-pement et l’enseignement professionnel. Nous proposonsnotamment que les jeunes gens qui acquièrent desdiplômes de l’enseignement professionnel puissentpoursuivre leur parcours dans les filières de l’enseigne-ment supérieur. Les chercheurs et les enseignants dusupérieur devront également développer des actions avecl’enseignement professionnel.La troisième concerne l’autonomie des établissements.Cette volonté d’avoir une agriculture plus liée à son envi-ronnement, aux écosystèmes, à la biodiversité suppose queles établissements d’enseignement professionnel soienttrès proches du terrain, très proches des professionnels etdonc relativement autonomes.Mais tout cela ne peut se faire dans l’anarchie et le désor-dre, cela doit être formalisé dans un plan stratégique del’enseignement, qui devrait avoir une valeur contraignanteaprès une élaboration entre le Ministère et les grandesfamilles de l’enseignement agricole : le Conseil Nationalde l’Enseignement Agricole Privé, les Maisons Familialeset l’enseignement public.Parce que depuis 30 ans, la bonne entente qui existe entreces grandes familles permet aujourd’hui de construireensemble l’avenir de l’enseignement agricole.n

Infos : n http://agriculture.gouv.fr/

* à deux reprises en 1985 et en 1988.

«L’agriculture de demain ressemblera et ne ressemblera pas à celle d’aujourd’hui.»

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ÉVÉNEMENT Les piedssur Terre

La Nièvre est un territoire agricole d’une grande diversité et doté d’un potentiel important. À l’heure de la refonte du Programme AgricoleDépartemental, NM fait le point avec Daniel BARBIER, vice-président du Conseil général de la Nièvre chargé de l’Agriculture, de la Forêtet des Ressources Naturelles.

NM – L’agriculture est une activité essentielle pour la Nièvre…Daniel BaRBIeR : L’agriculture est synonyme d’histoire, de patrimoine, de vierurale, de lien social, d’entretien et de mise en valeur des paysages… Elle est aussicréatrice d’emplois et de richesses. Trivialement dans « agriculture », il y a « cul-ture », c’est à dire art de cultiver, d’accompagner le milieu naturel pour la productiond’éléments utiles à l’homme. Mais c’est aussi le support de notre identité indivi-duelle et collective, un repère de valeurs reliées par une histoire, un art de vivre.

Déjà dans son journal,Jules Renard soulignaitl’importance de l’élevagecharolais qui se confirmeaujourd’hui avec la pré-sence de 370 000 ani-maux dont 145 000vaches nourrices pâturantdans nos bocages defaçon traditionnelle et en-tretenant plus de 218 000hectares de surface tou-jours en herbe. Les cé-réales sont aussi unegrande famille à la sourcede nombreux produits  :pain, pâtes, farine, bis-cuits, gâteaux… À tousles repas, ils peuvent s’in-

viter sans rougir sur votretable et votre assiette. Prèsde 95 000 hectares sontconsacrés à ces produc-tions en terre nivernaise.Nos 227 000 hectares deforêts restent une em-preinte écologique fortequi vient agréablementconforter l’économie deproximité générée par ladiversification agricole etla mise en place de cir-cuits courts  : maraî-chage, viande bovine,sapins de Noël, produitsfermiers, fromages devache et/ou de chèvre,miel, vins de Pouilly,

coteaux du Giennois, Chari-tois, de Riousse ou deTannay… L’intelligence col-

lective et l’esprit d’innovationont permis l’organisation de la fi-lière agrobiologique mais égale-ment les filières équines AQPS(Autre Que de Pur Sang) et la

Nièvre reste le premier département bourguignon en termes d’effectifs « ovins »sans oublier quelques élevages spécialisés en porcs, caprins, volailles et abeilles.

NM – Le département a engagé une refonte de son Programme AgricoleDépartemental. Quels en sont les axes principaux ? D.B. - Le Programme Agricole Départemental est élaboré tous les 6 ans. Il sert àdéfinir les grands enjeux et les orientations qui permettront à l’ensemble desOrganisations Professionnelles Agricoles (O.P.A.) de travailler en cohérence avecl’État et les collectivités territoriales. Selon les territoires, il existe des spécificités.Le Morvan est préoccupé par la transmission des exploitations, la consolidation dela filière allaitante et les sapins de Noël. C’est aussi vrai pour la Bourgogne Niver-naise, qui est attentive à toutes les filières existantes, en particulier viticoles etcaprines. Le Nivernais (Sud et Centre) s’oriente déjà vers le développement des fi-lières courtes et l’agriculture périurbaine (maraîchage). Un certain nombre d’enjeuxont été identifiés et vont être traduits en actions concrètes : préparer la transmissiondes entreprises et favoriser l’installation, développer la qualification et la compé-tence des actifs, accompagner les agriculteurs tout au long de leur vie profession-nelle, mutualiser les moyens matériels et humains, consolider les filières élevageallaitant et de grandes cultures, soutenir et développer les filières non dominantes,développer les énergies renouvelables et maintenir le paysage et le patrimoine…

NM – Le Conseil général travaille avec des partenaires importants, comme laChambre d'Agriculture, le Groupement de Défense Sanitaire Agricole et toutesles Organisations Professionnelles Agricoles. Quel est leur rôle ?D.B. - Par une politique volontariste, le Conseil général co-anime et co-construitles outils d’accompagnement les plus efficients possibles aux côtés des profes-sionnels pour la création de valeur ajoutée, d’emplois, d’occupation du territoire.Cette collaboration permet de mutualiser des compétences, de partager desconnaissances et de renforcer le lien entre le citoyen et le consommateur. Le Conseilgénéral est en amitié avec les femmes et les hommes qui font la force de la Nièvre !L’humanité demande beaucoup à l’agriculture et c’est tout à son honneur ! Cetteagriculture mesure le temps et fixe le calendrier. C’est toujours vrai de nos jours.Le repas reste le moment privilégié de partage et de convivialité. Il est un vecteurde lien social.

NM – Le territoire offre des formations agricoles variées. De nouvelles filièresse développent-elles ?D.B. - Le renouvellement des générations reste un défi majeur pour l’agriculture.Par ses missions, l’enseignement agricole public (sites de Nevers-Cosne, Plagny,Château-Chinon) conjugué à la présence de pôles de formations sur Varzy et Saint-Saulge offre un panel très large de formations : Brevet des collèges, Certificat d’Ap-titude Professionnelle Agricole (CAP), Bac Technologique ou Professionnel, BrevetProfessionnel, Brevet de Technicien Supérieur, Licence Professionnelle… Le champdes métiers est important : productions animales ou végétales, aménagement despaysages ou productions horticoles et légumières, machinisme ou agroéquipement,aquaculture ou gestion de l’eau… Chacun peut trouver sa voie : formation scolaireinitiale ou continue, par apprentissage, tous les niveaux de diplôme peuvent êtrepréparés selon la volonté de chacun dans la Nièvre ! Au travers de la richesse deleurs projets d’établissements, les différents centres constitutifs réfléchissent à lamise en œuvre de nouvelles formations. C’est par exemple le cas du Centre de For-mation d’Apprentis Agricoles départemental sur la création d’un diplôme de niveauIII à savoir BTS GDEA (Génie Des Équipements Agricoles). n

10

Le point

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ÉVÉNEMENT

Grandes cultures

Maraîchage

Vignes

Polyculture &Polyélevage

Granivores

Autres herbivores

Bovins

Bovins Mixtes

Sapins de NoëlSylviculture

Cartographie

POPULATIONExploitants : 3 219

Effectifs emplois : 4 504

TERRITOIRESurface Agricole Utilisée (SAU-2012) : 401 590 ha

Vignes : 1 500 ha

ANIMAUXBovins : 370 287 têtes

Ovins : 82 000Caprins : 7 883

CÉRÉALESSurface : 93 940 ha

L’agricultureNivernaise

en chiffres BOIS-FORÊTSurface boisée : 230 000 haFeuillus : 184 000 haConifères : 46 000 ha

BIOExploitants : 130Surface : 9 901 ha

RUCHERSExploitations : 83Production : 87 tonnes5 000 rûches

VITICULTUREProduction vin blanc : 76 995 hlProduction vin rouge/rosé : 4 084 hlVins d’appellation contrôlée : 1320 haLe sauvignon blanc représente 78.8% des cépages cultivés.

Source : Agreste, Service de la statistique et dela prospective du Ministère de l’agriculture, del’agroalimentaire et de la forêt, Mémento 2013

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Salon International de l’agricultureLa Nièvre sur Bourgogne Prestige, Hall 7.2Allée L – Stand 40Le Village Charolais , H all 3 – Allée C – Stand 110

Infos : n www.salon-agriculture.comParis Porte de VersaillesDu 22 février au 2 mars 2014De 9h00 à 19h00Nocturne, le vendredi jusqu'à 23h00Plein tarif : 13 € - Étudiant : 6 €Enfant de 6 à 12 ans : 6 € - Gratuit pour les enfantsde moins de 6 ans

ÉVÉNEMENT

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Pour cette 51ème édition, une agriculture moderne et innovante sera présentée à travers des stands oùtechnologies et génétique seront mises en avant. C’est un monde agricole en évolution constante qui vousattend avec près de 1 000 exposants originaires de 22 pays, plus de 3 500 animaux et des centaines demilliers de visiteurs (près de 700 000 en 2013) pour célébrer pendant 9 jours la « planète agriculture » !

La Nièvre, une invitée d’honneur…Pour le Salon International de l’Agriculture 2014, le Conseil Régional de Bourgogne, la Chambre Régio-nale d’Agriculture, les Conseils généraux de la Nièvre, de la Côte-d’Or, de l’Yonne et de la Saône-et-Loireet Bourgogne Tourisme se sont réunis à nouveau sur un seul et unique stand dont le slogan n’est autreque « Ici, c’est la Bourgogne ! ».Placé au Pavillon « Régions de France » (Pavillon 7.2), le stand Bourgogne Prestige offre une vue centralesur la Bourgogne tout en étant au cœur des exposants bourguignons.Au sein de cet espace, les quatre départements bourguignons accueillent leurs producteurs et leursartisans.L’objectif est de défendre la vie locale de chaque territoire et valoriser le patrimoine de la région. « C’estune occasion remarquable de mettre en avant les productions locales, les fleurons du département »,explique Daniel BARBIER, vice-président chargé de l’Agriculture, de la Forêt et des Ressources Naturellesau Conseil général de la Nièvre.Chaque jour un département est invité à communiquer sur son terroir et son patrimoine sur le standBourgogne Prestige. Deux journées seront ainsi consacrées à la Nièvre, le vendredi 28 février et le samedi1er mars 2014.Une véritable vitrine pour le département nivernais où les produits de bouche, la filière agricole,l’art traditionnel et l’innovation sont présentés au grand public. Différentes animations, dégustationsgastronomiques et ateliers culinaires assurés par les Toques Nivernaises, animeront le stand durant cesdeux jours.Fort de l’expérience 2013, un nouvel espace de dégustation, de promotion et de vente des produits de larégion sera ouvert sur l’espace Bourgogne Prestige afin de valoriser notre terroir par une interactiondirecte avec le public.

Un moyen de faire découvrir notre département, ses atouts et de le promouvoir largement !

Le Salon de l'agriculture est de retour du 22 février au 2 mars prochain au Parc des Expositions de Paris-Porte de Versailles. Une nouvelle édition qui ravira le public, chaque année plus nombreux.

Les participantsLe Conseil général de la Nièvre a conviéplusieurs Nivernais, entre autres : le Lycéed’Enseignement Général et TechnologiqueAgricole (LEGTA) de Cosne-sur-Loire, lesToques Nivernaises, Frédéric COUDRAY-OzBOLT (Donzy), les Craquants du Val deLoire (Pouilly-sur-Loire), Au Négus (Nevers),A la tentation Thierry CAGNAT (Nevers), Mor-van Terroir (Saint-Brisson), les PépinièresNAUDET (Planchez-en-Morvan), BEAULIEUFrères-Pouilly Fumé (Saint-Andelain) et biend’autres encore... n

Foire

pas des bœufs !Des bêtes…

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13

ÉVÉNEMENT

Informations Les évènements agricoles nivernais

MARS1er marsConcours interdépartemental de taille de vigne. Domaine Champeau, Saint-Andelain. Organisé parl'ASAVPA (Association de Salariés de l'Agriculture pourla Vulgarisation du Progrès Agricole), ce concours apour but de contribuer à la promotion des métiers del’agriculture dans une ambiance festive et conviviale.

MAI 25 mai4ème édition de la fête écobio - Salle des fêtes, DecizeManger bio, s’habiller bio, se chauffer bio... On peutaujourd’hui choisir de vivre bio. C’est ce que souhaitefaire découvrir, au plus grand nombre, la manifestationorganisée en mai, à Decize.Contact :Comité d’organisation de la Fête EcobiologiqueM. Gilbert CHAMPAGNET 03 86 50 65 57

AOÛTTout le mois d’août - Les comices agricolesLes comices agricoles sont les rendez-vous annuels dela ruralité  : les agriculteurs, les commerçants, lesartisans peuvent échanger leurs expériences afind’améliorer les procédés agricoles. Ces rencontres sontaussi des moments festifs qui rassemblent lesNivernais tout au long de l’été.- Moulins-Engilbert – du 08 au 10 août 2014- Tannay – les 16 et 17 août 2014- St Pierre-le-Moutier – les 23 et 24 août 2014- Prémery – 30 et 31 août 2014

28 au 30 août Mondial du charolais - Ferme du Marault, Magny-Cours3 jours de festivités autour de la race charolaise. Auprogramme : des activités pour toute la famille, dégus-tation de viande, près de 700 charolais présents, maiségalement des chevaux, des moutons... un barbecuegéant... Venez vous amuser autour de la race charolaiseet découvrir les plus beaux spécimens de la race !- Le Concours National Adultes : Un concours natio-nal de bovins reproducteurs et un concours de bouche-rie dont l’objectif est de montrer la diversité duCharolais et de ses finitions et faire un lien avec latransmission génétique.

19 aoûtFoire nationale ovinePromenade des halles, DecizeOrganisée par le Comité de la Foire Nationale de Repro-ducteurs Ovins de Decize le mardi 19 août durant la ma-tinée.Contact :Chambre d’Agriculture de la NièvreT 03 86 93 40 00n www.nievre.chambagri.fr

20 août Concours départemental modèles et allures,DecizeOrganisé par le Syndicat Hippique Percheron, le ConcoursDépartemental Modèles et Allures rassemblent des che-vaux de trait.

30 août21ème édition du concours interrégional modèles et allures AQPS (Autre Que de Pur Sang), DecizeCette grande journée de l’élevage est l’occasion de réunirun important public de connaisseurs et d’acheteurs,notamment irlandais et anglais, passionnés par une mêmecause : l’AQPS. Les éleveurs du Centre Est de la Franceont choisi de faire de cette journée un support de

commercialisation, un outil de sélection, une occasiond’affirmer l’importance du modèle et une vitrine del’élevage.

SEPTEMBRE5 septembre Concours National Veaux et 27ème Vente nationaleaux enchères UFRAGEC - Ferme du Marault,Magny-CoursConcours reconnus de race pure organisés par leHerd Book Charolais Contact : Herd Book Charolais - T 03 86 59 77 00

1ère quinzaine de septembre 2014Ventes aux enchères de Yearlings et Foals – AETCE(Association des Eleveurs de Trot du Centre-Est),Magny-CoursManifestation destinée à promouvoir le cheval trotteurfrançais au sein de la région en vue de sensibiliser lespouvoirs publics, les Haras Nationaux et les sociétésde courses.Contact : Secrétariat AETCE : M. TROUVÉ T 02 48 51 06 56

OCTOBRE23 au 25 octobre Concours de Nevers Ferme du Marault, Magny-CoursOrganisé par la Société d’Agriculture. Concours re-connu de reproducteurs de race pure charolaise.Contact : Chambre d’Agriculture de la Nièvre T 03 86 93 40 00 - www.charolaise.fr

NOVEMBRE3ème édition de la fête de l'élevage et des plaisirsgourmands, Cercy la TourOrganisée par le Groupement Interprofessionnel Cercycois.

EXTERIEUR DU DÉPARTEMENTDu 05 au 07 mai Congrés national des services de remplacement Palais des congrès, DijonLes Services de Remplacement sont des groupe-ments d’employeurs à vocation de remplacementgérés par des agriculteurs bénévoles aidés d’équipesadministratives. Présents dans tous les départementsfrançais, ils ont pour objet de proposer des salariés« remplaçants », aux chefs d’exploitation ou d’entre-prise agricole qui souhaitent ou qui sont contraints dequitter momentanément leur exploitation.

Du 04 au 07 septembre La Nièvre à BordeauxMondial des concours de labour, Saint Jean d'Illac, près de BordeauxOrganisation du championnat mondial de labour quirassemble 40 délégations étrangères dont les JeunesAgriculteurs de la Nièvre. Les Jeunes Agriculteurs (as-sociations des JA partout en France) ont décidé de re-nouveler l'image de la manifestation et de lancer lamarque « Les Terres de Jim » pour communiquer pluslargement sur leur participation à des concours na-tionaux et internationaux agricoles.

LES MARCHÉSMarché au cadran de Moulins Engilbert (SICA-FOME) : tous les mardis matin pour les bovins, un lundimatin sur deux pour les ovinsMarché au cadran de Corbigny (SICAGEMAG) : tousles lundis matin pour les bovins, les lundis après-midipour les ovins

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ÉVÉNEMENT

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Économie

Jacques CYPRÈS, éleveur de champions AQPS(Autres Que de Pur Sang), Président de la SCAECC(Société Coopérative Agricole des Eleveurs deChevaux de Courses), nous accorde un momentd’échange en partageant son regard sur le mondeactuel du cheval.

NM – Que sont les AQPS ? Et que représentent-ils dans la Nièvre ?Jacques CYPRèS : AQPS est un terme barbare quisignifie tous les chevaux Autres Que de Pur Sang,c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas de pursang : des anglo-arabes, des trotteurs français etdes selles français… Le terme est resté. C’estdevenu une race à part entière. Au départ, ils’agissait de croiser une jument de selle ou dechasse avec un pur-sang. Aujourd’hui, ce sont99% d’AQPS qui forment la race avec des gênesréservés à la naissance de chevaux de coursesd’obstacle. En France, plus de 1 000 naissancestous les ans sont recensées et 400 ont lieu prin-cipalement en Nièvre, en Saône et Loire et dansl’Allier, c’est dire le berceau que nous protégeons !

NM – La SCAECC a été créée il y a un an suiteau désengagement de l’Etat et pour éviter lafermeture du Haras national de Cercy la Tour.Pourquoi avoir choisi cette forme juridique etavec quels partenaires ?J. C - En effet, depuis le 1er janvier 2013, laSCAEEC existe pour sauver le Haras de Cercy quidevait fermer définitivement. La forme juridiquede société coopérative a été pensée pour garderà l’esprit l’image des Haras nationaux qui défen-dent les petits éleveurs de chevaux. Il fallait prio-riser et conserver l’accessibilité pour tous leséleveurs. Le but principal est avant tout de trans-mettre une génétique à prix abordable. Le Conseilgénéral s’est engagé à soutenir la société en en-trant notamment dans son capital en 2013.Nous avons 150 partenaires adhérents dont 50 %sont des Nivernais alors qu’il s’agit d’une sociétécoopérative nationale qui concerne 80 % du terri-toire français. Mais la Nièvre est le gros berceaudes AQPS que nous défendons. Nous accueillonsplus de 380 juments. Nous avons fait ce choix desociété coopérative car, seuls, les éleveurs ne peu-vent assurer la transmission génétique de chevauxde courses qui coûte cher. L’union a fait la force !

Le cheval de bataillede Jacques CYPRÈS

NM – Quelles sont vos missions, vos moyens,vos objectifs ?J. C - Nos moyens, ce sont les bons étalons quenous possédons et que nous devons continuer àtrouver ! Il nous faut disposer de superbes étalonspour être rentables et offrir une génétique de qua-lité à nos éleveurs. Nos missions sont dans cetterecherche de qualité et d’offre.

NM – Après un an d’existence, quelles perspec-tives d’avenir pour la SCAECC ?J. C - Toujours travailler avec de bons étalons. Cequi signifie qu’il faudra les remplacer d’une façonou d’une autre ! Dans les courses, il faut être lesmeilleurs, être à la tête du combat. On n’a pas trople droit de se tromper.

Nos chevaux sont principalement situés en coursesur l’hippodrome d’Auteuil où il y a moins de mul-tinationales qu’ailleurs. Dans le monde deschevaux de courses, nous sommes considéréscomme les parents pauvres du milieu équestre,mais cette race d’AQPS travaille bien et un marchéintéressant existe avec les pays européens. n

Infos : n www.haras-cercy.fr

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ÉVÉNEMENT

Tourisme

Gîtes, chambres d’hôtes, fermesauberges… Les formules de séjourà la ferme offrent autant de solu-tions originales pour des vacancesréussies ! Paroles de touristes !

Vous voulez partir un peu à la campagnepour vous ressourcer ? Prendre du tempspour vous et votre famille pendantquelques jours ? Un séjour à la cam-pagne, dans la Nièvre, vous fera le plus grand bien ! Les gîtes nivernaisoffrent des hébergements confortables. Vous trouverez calme et convi-vialité. Tout ce dont vous avez besoin pour changer d’air !

Suivez-nous au cœur du Parc Naturel Régional du Morvan… Il existedes gîtes ruraux dans un environnement qui vous enchantera par sespaysages sauvages de forêts, ses rivières chantantes et ses grands lacspurs. Proche de Château-Chinon, Dominique et Jean-Jacques Coppinouvrent leurs portes aux touristes depuis près de 30 ans.Et des touristes, Dominique en a accueilli de nombreux… Son taux deremplissage est important : ses gîtes affichent complet plus de 25 se-maines par an ! « Le coin est attractif et de nombreuses activités de pleine nature s’of-frent aux vacanciers. Il y a les touristes de passage, qui cherchent àse mettre au vert quelques jours et puis il y a les touristes fidèles… soitparce que la famille est à Château-Chinon et que c’est l’occasion de seretrouver, soit parce qu’il fait bon vivre dans le Morvan et on yrevient ! »

Dominique a vu les habitudes changer chez les touristes. « Avant onvenait plusieurs semaines en famille durant l’été. Aujourd’hui, lesFrançais bougent sur le territoire plus souvent mais moins long-temps… c’est l’effet RTT ! » Les habitudes ayant évolué, on trouve deplus en plus de couples qui viennent dans le Morvan pratiquer libre-ment les sports dits « de pleine nature » – difficiles à pratiquer avec dejeunes enfants. « Les touristes qui peuvent encore partir, sont ceux quiont un peu de moyens. Ils choisissent aujourd’hui leurs vacances, nonplus par choix géographique, mais plutôt par thématique : culture,sport, gastronomie… Et le Morvan est un vrai terrain d’aventurespour les sportifs ! »Et puis, il y a ceux qui viennent dans le Morvan souvent, à chaque pé-riode de vacances scolaires avec les enfants pour retrouver la famille,ou tout simplement parce qu’ils s’y sentent bien.

Dominique et Jean-Jacques accueillent régulièrement des personnes àla recherche de verdure et de calme… mais pour des raisons bien diffé-rentes ! Tous les ans à la même époque, durant 4 jours, deux frères,l’un de Toulouse et l’autre de Blois, viennent ici pour l’ouverture de lapêche. Ils profitent de se retrouver entre hommes autour de leur pas-sion commune qu’est la pêche en rivière.En automne, ils reçoivent aussi une famille accompagnée de plusieurs

amis venus des 4 coins de la France, toujours les mêmes... Une passionles unit : les champignons. Et ils partent ensemble durant des heures àla cueillette du trésor tant convoité ; les gîtes se transforment alors le soiren une conserverie de champignons pour que chacun reparte le coffrerempli du souvenir de nos forêts !Et puis, il y a les Normands… Il y a 20 ans, un couple en promenade dansle Morvan visite avec leurs jeunes enfants la miellerie des Coppin. Ils tom-bent sous le charme de la région et découvrent l’existence de gîtes ruraux.Les années se suivent et les Normands reviennent tous les ans. Lesenfants grandissent et le couple continue ses escapades en amoureuxdans le Morvan où se créent année après année de belles relations avecles Nivernais.Aujourd’hui, ils séjournent deux à trois fois par an dans le même gîte ety accueillent les gens du coin, devenus leurs amis.Il y a 20 ans, ils venaient pour la beauté et la tranquillité des paysages ;aujourd’hui ils reviennent car cet endroit est devenu leur résidence se-condaire de cœur où de vrais liens d’amitié sont nés sur cette terre mor-vandelle !

Toutes les infos : n www.bienvenue-a-la-ferme.com

WelcomeBienvenue

« Bienvenue à la ferme » est un ré-seau national porté par les Chambresd’Agriculture. Il regroupe 5 800 agri-culteurs qui vous accueillent sur leurexploitation et vous garantissent desprestations touristiques de qualité.Vous êtes producteur et/ou proprié-

taire de gîte ? Rejoignez le réseau Bienvenue à la Ferme. Renseignez-vous auprès de Maud PERROY à la Chambre d’Agriculture de la Nièvre. T : 03 86 93 40 14

WilkommenWelKomBienvenidos

Benvenuti

Rejoignez le réseau

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ÉVÉNEMENT

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Généalogie

Le Charolais !mode d’emploi

La race charolaise est aujourd’hui la première raceà viande en France et en Europe. La Charolaise a laparticularité d’être une vache facile à élever. De tem-pérament calme, elle s’adapte facilement à tout sys-tème de production. Son potentiel de croissance, sonadaptabilité, sa rusticité, sa docilité sont ses princi-paux atouts. Elle a également un fort potentiel pourtransformer en muscle ce qu’elle mange. La viandeest par conséquent très peu grasse, persillé et tendreà souhait.

Le Herd Book Charolais est une associationd’éleveurs gérée par des éleveurs. Elle existedepuis 150 ans. Elle a pour principale mission detenir le livre généalogique de la race. Le livregénéalogique permet de tracer les origines dechaque animal et d’assurer une orientation géné-tique. Ce livre met à la disposition de chaqueéleveur des taureaux inscrits ayant un potentielgénétique adapté aux besoins de leur élevage. leHerd Book Charolais est situé au Marault àMagny-Cours qui est ainsi, d’une certainemanière, la capitale du Charolais.

Salon International de l’agricultureVillage Charolais du 22 février au 2 mars, Hall 3 - allée C - Stand 110.

Les qualités de la race charolaise

Qu’est ce que le Herd Book Charolais ?

Rencontre avec un éleveurJean-Paul BEAUZON, du GAEC BEAUZON, Eleveur de Charolais à Préporché.

NM - Depuis combien de temps êtes-vouséleveur de Charolais dans la Nièvre?Jean-Paul BEAUZON : Notre élevage existe de-puis 1983. J’ai commencé avec mon frère et nousavions à l’époque 30 vaches chacun. Aujourd’huinous avons au total près de 180 vaches. Depuistoujours je suis passionné par le Charolais. Toutpetit déjà je connaissais tout de la généalogiecharolaise.

NM - Vous êtes présélectionné pour être présentau Salon de l’Agriculture à Paris. Pourquoi souhaitez-vous y participer ?J.P. B. - Il y quelques années, nous avons déjà participé avec un taureau de notre élevage nommé« Berlioz ». Cette année nous souhaitons présenter « Eurovision », qui a déjà remporté de nombreuxprix dont celui de Grande championne au Concours National Adultes en 2011. Pour un éleveur,participer au Salon revêt une importance particulière. Cela permet au grand public de découvrirnotre métier et de mieux connaître notre race et ses qualités.

NM - Toutes les races sont présentes au Salon de l’Agriculture. Quelles sont aujourd’hui lesforces du Charolais par rapport aux autres races ?J.P. B. - Toutes les races ont leurs qualités! Le Salon permet de présenter les meilleurs spécimensde chacune d’entre elles et de mettre en avant leurs atouts. La vache que nous espérons emmenerau Salon présente des qualités essentielles de la race charolaise tel que le potentiel de croissanceet un fort développement squelettique.

NM - Qu’est ce que représente le Herd Book Charolais pour vous ?J.P. B. - Il me permet d’optimiser le potentiel de mon cheptel. L’utilisation de taureaux inscrits auHBC améliore la performance génétique de mon troupeau et me permet de commercialiser plus dereproducteurs.

Sa robe est blanche, unie, parfois crème, sans la moindre tache

Sa culotte est rebondie, car lamusculature de son arrière

est très développée

Ses cornes sont en avant, légèrement relevées et claires

Ses muqueuses sont claires

Ses membres sont courts

Comment reconnaître la race charolaise ?

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Le Laboratoire Départemental d’Analyses etde Conseil (LDAC58) est un service duConseil Général de la Nièvre. Il propose à unlarge éventail de clients (particuliers, pro-fessionnels, collectivités, administrations)ses compétences d’analyse, de prélève-ment, de formation et de conseil en matièred’hydrologie, d’hygiène alimentaire et desanté animale. Rencontre avec Chantal AUDEVAL, docteurvétérinaire.

NM - Quelles sont les missions duLaboratoire Départemental ?Chantal AUDEVAL : Le LDAC 58 estl’acteur essentiel de la santé publiquedans le département. Il est mobilisableà tout moment dans son rôle de surveil-lance et de veille sanitaire en matière desanté animale, d’hygiène alimentaire etde qualité des eaux.

NM - Le Laboratoire veille, au quo-tidien, sur la qualité sanitaire descheptels nivernais.C. A - Il intervient dans la surveillancedes maladies animales transmissibles àl’homme, dans le dépistage des maladiesanimales faisant l’objet des plans decontrôle et de certification et dans la pré-vention des épidémies animales. Outilde veille épidémiologique des maladiesanimales de la faune domestique et sauvage, il a été mobilisé lors des récentescrises sanitaires (Fièvre catarrhale ovine, maladie de Schmallenberg). Le LDAC58intervient pour vérifier la qualité sani-taire des quelques 70 000 animaux ex-portés en Europe ou vers les Pays Tiers.

NM - Il est donc partenaire égale-ment du monde agricole ?C. A - Le LDAC58 est sollicité par lesvétérinaires en cas de pathologie pourréaliser des examens complémentaires.Autopsie, bactériologie, virologie, biolo-gie moléculaire, immunologie, parasito-logie… toutes ces analyses sont réaliséespar des techniciens spécialisés, sous laresponsabilité d’un vétérinaire. Cesanalyses permettent au praticien de conforter son diagnostic et de rationaliserl’utilisation des médicaments (antiparasitaires, antibiotiques, etc.). Le LDAC58intervient également pour réaliser les analyses nécessaires avant la mise à la repro-duction des chevaux AQPS afin de garantir l’absence de maladies sexuellementtransmissibles.. n

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ÉVÉNEMENT

Santé

Les Experts

Le laboratoireLe secteur Santé Animale traite environ250 000 échantillons par an provenant dedifférentes espèces animales (bovins, ovins,caprins, chevaux, faune sauvage, animaux decompagnie).La qualité et la fiabilité des analyses duLDAC58 sont reconnues par le COFRAC(Comité français d’accréditation) ce quigarantit aux clients des services de qualitéfondés sur une rigueur scientifique irrépro-chable.Enfin, il possède les agréments de différentsministères dont le Ministère de l’agriculture,de la pêche et de l’alimentation..

Infos : Contacts et renseignementsLaboratoire Départemental d’Analyses et deConseilRue de la Fosse aux Loups - BP 25 58028 NEVERST : 03 86 71 93 60M : [email protected] www.cg58.fr

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ÉVÉNEMENT

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Formation

L'Enseignement Agricole Public est un système éducatif varié qui propose des parcours de formation allant de la classe de 4ème jusqu'au doctorat. Il prépare principalement aux métiers du secteur de l'agriculture mais aussi de l'alimentation, de l'environnement, dudéveloppement durable, du paysage, des services aux personnes, de la médecine vétérinaire ou encore desloisirs et du commerce. Par ailleurs, il offre des formations en adéquation avec les besoins du marché du travail et de l’environnement socio-économique. Ces parcours peuvent être suivis de différentesmanières :• la formation initiale scolaire dispensée dans les établis-sements publics de l'enseignement agricole permet derépondre aux besoins des jeunes en les accueillant dansles classes de la 4ème au baccalauréat,

• l’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 ans à moinsde 26 ans (25 ans révolus) qui souhaitent acquérir unequalification professionnelle sanctionnée par undiplôme de l’enseignement professionnel ou technolo-gique, un titre d'ingénieur ou un titre inscrit au réper-toire national des certifications professionnelles (RNCP),

• la formation professionnelle continue permet, quant àelle, d’améliorer son niveau de qualification, d’acquérirun diplôme, une qualification professionnelle reconnue,une spécialisation, un perfectionnement,

• la formation ouverte et à distance répond aux projetsde formation et de promotion sociale des jeunes etadultes isolés ou indisponibles pour suivre une forma-tion à temps plein,

• l'enseignement professionnel et technologique mis enœuvre dans les établissements publics de l'enseignementagricole prépare aux diplômes du CAPA, du Baccalau-réat professionnel et du Baccalauréat technologique,

• enfin, l’enseignement supérieur comprend un cyclecourt qui mène au BTSA et un cycle long qui prépare auxcarrières d'ingénieur, de vétérinaire, de paysagiste, dechercheur et d'enseignant du second degré. n

Pour en savoir plus :n www.educagri.fr, le site d’information et de promotiondes établissements publics d’enseignement agricolehttp://issuu.com/lanievre/docs/guideenseignementsuperieur,le guide de l’enseignement supérieur de la Nièvre, l’Allier, leCher et la Creuse n www.cg58.fr

Pour information, des journées portes ouvertes sont organi-sées dans les établissements d’enseignement supérieur defévrier à juin. Pour connaître, le calendrier rendez-vous sur :http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/Portes-Ouvertes

Petit lexique des différents diplômes…• CAPA : Certificat d’Aptitude Professionnel Agricole• BEPA : Brevet d’Enseignement Professionnel Agricole• BPA : Brevet Professionnel Agricole• Baccalauréat professionnel• Baccalauréat technologique Sciences et Technologies de

l’Agronomie et du Vivant• Baccalauréat scientifique option Ecologie Agronomie

Territoire Citoyenneté• BTSA : Brevet de Technicien Supérieur Agricole• Licence professionnelle• Diplome ingénieur agricole

des métiers où l’on se forme…

L’agriculture :

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ÉVÉNEMENT

Formation

Enseignement agricole

Liste des établissements ETABLISSEMENTS PUBLICS

•EPLEFPA de Nevers Cosne Plagny [1](Etablissement Public Local d'Enseignement et de FormationProfessionnelle Agricole)1 LEGTA Nevers Cosne à Challuy [2](Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole)243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 00 Web : www.epleanevers-cosne.educagri.fr. Seconde générale et technologique. BAC technologique et scientifique

- S & T de l'Agronomie et du Vivant - Biologie - Ecologie - Agronomie

. Brevet de Technicien Supérieur Agricole - ACSE : Analyse et Conduite des Systèmes d'Exploitation - Productions Animales - GEMEAU : Gestion et Maîtrise de l'eau

. Licence Pro - Protection de l'environnement - Spécialité : Traitementde l'eau et des déchets

1.1 - Site de Cosne [3]66, Rue Jean Monnet BP 132 - 58206 COSNE COURS / LOIRET : 03 86 26 67 67BAC Pro . Conduite et gestion des exploitations agricoles

- Système à dominante élevage - Vigne et vin

. Cycle orientation collège - lycée - Classe de 3ème et 4ème de l'enseignement agricole

.Seconde Pro- Productions végétales - Agroéquipement (Vigne et vin)- Productions animales (Systèmes d'élevage)

1.2 - Site de Nevers Challuy [4]243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 00 2 - Exploitation agricole de Nevers Challuy [5]243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 053 - Exploitation agricole de Cosne-sur-Loire [6]66, rue Jean Monnet - BP 132 58206 COSNE COURS / LOIRET : 03 86 26 99 84 4 - Exploitation horticole de Plagny-Sermoise [7]128, route de Lyon - 58000 SERMOISE SUR LOIRE T : 03 86 37 56 075 - CFA de la Nièvre [8](Centre de Formations d’Apprentis)243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 07 Web : www.epleanevers-cosne.educagri.fr5.1 - Site de Challuy [9]243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 07. CPA (Classe Préparatoire à l’Apprentissage)

- DIMA : Dispositif d'Initiation aux Métiers par Alternance. CAP Agricole

- Travaux Paysagers - Productions Florales et Légumières - Utilisation des Matériels "Productions Animales"

. BAC Pro - Aménagements Paysagers- Agroéquipement - Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole : "Productions Animales"

. BP Agricole- Option production animale / élevage de ruminants - Responsable d'Exploitation Agricole (Niveau IV)

. BTS Agricole - Aménagement Paysagers - Analyse et Conduite des Systèmes d'Exploitation

5.2 - Antenne de Cosne [10]66, rue Jean Monnet - BP 132 58206 COSNE COURS / LOIRET : 03 86 26 67 675.3 - Antenne de Saint Saulge [11]Place Dom de Laveyne - 58330 ST SAULGETel : 03 86 58 33 875.4 - Antenne de Château Chinon [12]Rue Pierre Mendès-France - 58120 CHATEAU CHINON T : 03 86 79 49 80. BTSA

- Analyse et conduite de systèmes d'exploitation. CAPA

- Production agricole, utilisation des matériels / Productions animales

6 - CFPPA Nevers - Challuy [13](Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles)243, route de Lyon - 58000 CHALLUYT : 03 86 21 66 08

. CAPA - Services en milieu rural- Action Courte Qualifiante Taille et Conduite de l’Enjambeur

. Licence Pro - Protection de l’Environnement

. BPA - Travaux de la Production Animale - Travaux de la Vigne et du Vin

7 - LPA Plagny Sermoise [14]128, route de Lyon - 58000 SERMOISE SUR LOIRET : 03 86 59 72 30 CAPA

- Services en Milieu Rural. BAC Pro

- Productions Horticoles - Aménagements Paysagers

. Seconde Pro - Productions Horticoles - Aménagements Paysagers

• EPL du Morvan [15](Etablissement Public Local)Rue Pierre Mendès-France58120 CHATEAU CHINON VILLET : 03 86 79 49 80 - Web : formavenir.pronde.net

8 - CFPPA du Morvan [16]T : 03 86 79 49 30. Brevet Pro

- Responsable d'exploitation agricole, spécialité Agriculture Biologique

. CAPA - Services en milieu rural

. BTSA - Analyse et conduite de systèmes d'exploitation

. Contrat de Spécialisation - Conduite de productions en agriculture biologique, transformation et commercialisation

9 - Exploitation piscicole de Château-Chinon [17]T : 03 86 85 14 34. BAC Pro

-Productions Aquacoles.BTSA

- Aquaculture10 - LEGTA du Morvan [18]T : 03 86 85 14 34 . BAC Pro

- Conduite et gestion des exploitations agricoles / Système à dominante élevage - Productions aquacoles - Services aux personnes et aux territoires

. BTSA - Aquaculture - Développement et animation des territoires ruraux

. Cycle orientation collège - Classe de 3ème et 4ème de l'enseignement agricole

. Seconde Pro - Productions animales (Aquaculture - Systèmes d'élevage) - Services aux personnes et aux territoires

ETABLISSEMENTS PRIVES

1- Lycée Horticole et Rural Privé du Haut Nivernais- Varzy [19]Chemin des Plantes Froides - 58210 VARZYT : 03 86 29 45 95 - Web : lycee-varzy.frCycle orientation collège

- Classe de 3ème et 4ème de l'enseignement agricole . BEPA

- Travaux Paysagers. BAC Pro

- Aménagements Paysagers

2 - Institut Privé d'Enseignement Rural et de Méca-nique Agricole (I.P.E.R.M.A.) SAINT SAULGE [20]Place Dom de Laveyne 58330 SAINT SAULGET : 03 86 58 33 87 - Web : www.iperma.net. Cycle orientation collège

- Classe de 3ème et 4 ème de l'enseignement agricole. BAC Pro

- Agroéquipement

À noter : La plupart des établissements proposent héberge-ment et restauration - Renseignez-vous directement auprèsd’eux.

Sources :- Sites : www.eduagri.fr - www.epleanevers-cosne.edu-cagri.fr - www.formavenir.pronde.net- http://agriculture.gouv.fr/enseignementagricole

=> Téléchargez liste, coordonnées, formations etdiplômes sur le site : www.cg58.fr=> Téléchargez le Guide des métiers et des formationsen Bourgogne – Edition 2013 : - http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/

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IMAGES

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aux champs...La Nièvre

Les images présentées ici font partie de notre patrimoine commun.L’iconographie du monde agricole rural de la première partie du 20eme

siècle est très riche. Chaque famille nivernaise possède des photos defamille ou des cartes postales qui ont largement illustré l’activité

paysanne. Le Centre des Archives Historiques de la Nièvre est la pourpréserver ce patrimoine. NM souhaite partager ce trésor.

Les rouisseurs de chanvre : technique pour isoler les fibres du chanvre, par une macération dans l'eau.

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Sources : Direction Départementale des Archives,

collection personnelle.

Place du Champs de Foire à NEVERS vers 1900

Les vendanges à Pouilly sur Loire

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POLITIQUE

Interview

NM - Qu’évoque pour vous aujourd’hui la démarche des « Nouvelles Ru-ralités » portée par les présidents de l’Allier, de la Nièvre, de la Creuse etdu Cher ?Claudy LEBRETON - C’est la démarche de l’innovation. Des présidents ont uneintuition, font une analyse et demandent de mutualiser leurs forces pouraborder ce qu’ils considèrent comme essentiel à leurs territoires, les « Nou-velles Ruralités ». Leur recherche de vérité rejoint celle del’Assemblée des Départements de France.Cette intuition et nos analyses étaient justi-fiées à partir de faits objectifs sur la démo-graphie de nos départements.Nous observons que des femmes et deshommes, des jeunes veulent venir vivre dansnos départements pour des raisons d’emploibien sûr, mais désormais plus sûrement dequalité de vie et de relations humaines plussereines. C’est une excellente initiative quis’est avérée pertinente, tant le rapportproduit est d’excellente qualité.

NM - Comment expliquez-vous le succèsrencontré par la mission qui a rassembléà ce jour 32 départements ?C. L. - Ce fut une vraie mobilisation qui a vudes départements très différents - ruraux,urbains, montagnards ou maritimes - adhé-rer à cette démarche innovante. Cela montrebien que la ruralité se vit en harmonie et encomplémentarité entre les zones très densi-fiées en population et les espaces moinspeuplés. De plus, si la ruralité peut caractériser un espace géographique àmoindre densité de population, elle devient de plus en plus un espace commu-nautaire de recherche de vivre ensemble, un modèle économique voire une vo-lonté partagée de relations sociales et humaines singulières.

NM - Quelles suites attendez-vous après la remise du rapport* par vossoins au gouvernement ?C. L. - Notre objectif est simple et complexe à la fois : Ce rapport ait une suiteexactement inverse à celle que connaissent nombre d’entre eux, le classementvertical. De ce point de vue, la pertinence des observations et des propositionsqu’il contient nous rassurent. Surtout, il s’agit pour lui d’ouvrir un débat, pasde le clore. Nous acceptons trop volontiers l’idée selon laquelle ceux qui viventdans les territoires ruraux auraient baissé les bras se sentant abandonnés,notamment par l’État. Ce rapport témoigne du contraire et, à ce titre, il doit êtreperçu comme un formidable outil de mobilisation collective. Il est plein d’opti-misme et d’espoir car il dit que rien n’est irréversible et que tout est toujourspossible.

NM - Le rapport a préconisé la création d’un ministère du DéveloppementRural. Comment concevez-vous les prérogatives d’un tel ministère ?C. L. - Je souhaite que les préconisations du rapport ne soient pas centréessur cette seule proposition. Cependant elle doit s’inscrire comme un signal de

« Nouvelles Ruralités »le rapport remis au Premier Ministre

« Le rapport sur les « Nouvelles Ruralités » est un formidable outil de mobilisation collective », nous confie Claudy LEBRETON,Président de l’Assemblée des Départements de France et du Conseil général des Côtes d’Armor.

la part du gouvernement qui justifierait par sa création, une juste complémen-tarité entre le rural et l’urbain car les deux sont intimement liés. Elle relève, àl’évidence, d’une mobilisation de l’ensemble des services de l’État.

NM - Pensez-vous que le mode de vie rural soit traité dans la nouvelleloi de décentralisation qui s’appuie clairement sur les concepts de

métropolisation et de massification ?C. L. - De toute évidence, la question sera plus pré-sente dans le second texte dont le Président de laRépublique a annoncé qu’il serait débattu par lesdeux assemblées au second semestre 2014. Cesera l’occasion de clarifier, en le renforçant, le rôledes départements, garants des solidarités entre lespersonnes mais aussi entre les territoires, tant ilest vrai que les deux dimensions sont insépara-bles. Des départements dont l’efficacité, notam-ment en faveur du dynamisme des territoiresruraux, est réelle dans la mesure où leur action estglobale et basée sur l’emploi, le social, l’éducationet l’écologie. Nul doute que le contenu du rapportsur les « Nouvelles Ruralités » sera utile tout aulong du débat au Parlement ainsi qu’à la réflexioncollective qui doit précéder l’élaboration de cetexte. n

Infos : Retrouvez le rapport sur n www.cg58.fr, rubrique Nouvelles Ruralités

Le Conseil général de la Nièvre en lien avec 32départements de France organisera le 5 juinprochain les États Généraux des « NouvellesRuralités », à la Maison de la Culture de Neverset de la Nièvre.À suivre sur n www.cg58.frNEVERSl5lJUINl2014

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En novembre dernier, votre magazine vousprésentait un panorama des aides finan-

cières publiques existantes en direction despropriétaires occupants désirant se lancerdans la rénovation de leur logement en vued’améliorer sa performance énergétique.

Ces différentes aides ainsi que l’accompagne-ment aux travaux sont le fruit d’une collabora-tion étroite entre les collectivités territoriales,les services de l’Etat et différents organismesqui ont, avant tout, souhaité qu’un conseil per-manent, gratuit et neutre puisse être apportéaux Nivernais désireux d’améliorer leur habi-tat.

Ainsi la contribution du Conseil général de laNièvre dans le cadre du PIG (Programme d’In-térêt Général) - Habitat Indigne et PrécaritéEnergétique et du FNAME (Fonds Nivernaisd’Aide à la Maîtrise de l’Energie), s’avère com-plémentaire à celle de l’Etat attribuée dans lecadre du programme HABITER MIEUX. Cesont donc près de 200 foyers nivernais qui ontdéjà envisagé des travaux d’amélioration ou derénovation de leur logement en 2013.

À l’issue d’un accompagnement administratifpar les services du CDHU (Conseil Développe-ment Habitat et Urbanisme) ou de l’ALE(Agence Locale de l’Energie), s’en suit un diag-nostic pour évaluer la situation énergétique dulogement.Des préconisations sont ainsi formulées auxusagers et une démarche de réflexion com-mune est enclenchée pour envisager les tra-vaux en vue d’atteindre un minimum de 25%d’économie d’énergie supplémentaire.

Aujourd’hui, les aides publiques (État, Conseilgénéral et autres organismes…) parviennent àfinancer, en moyenne, près de 67 % du mon-tant des travaux sur des dossiers ayant un totalde travaux de l’ordre de 12 000 €. Il est toute-fois tenu compte du niveau de ressources desfoyers. Pour le FNAME, le reste à charge desfoyers varie en 5 et 25 % selon les travaux né-cessaires.

Cependant, il peut arriver quelques exemplesrares et étonnants dans la Nièvre ! La prise encharge quasi intégrale de la facture des tra-vaux !

pour dépenser moins !Isoler plus,Les aides publiques permettent la rénovation de votre logement. Témoignages.

Suivez-nous à Lurcy le Bourg et Dornecy…À Lurcy le Bourg, un couple demeurantdans une maison de 1877, chauffée aubois et à l’électricité s’interrogeait sur lemontant de ses factures énergétiquestrop élevées.Sans trop savoir où se renseigner, c’est grâce aufils de la famille qu’ils se décident à se lancerdans d’éventuels travaux… Ils espèrent surtoutchanger de mode de chauffage et installer unpoêle à granulés.Dans cette vieille maison, le technicien com-mence en octobre par établir un état des lieuxthermique et évalue ainsi leur consommationénergétique.Il faut un gain de plus de 25% d’économie

d’énergie pour que le dossier soit éligible, eten ne changeant que le poêle, on en est loin !Et pour cause : l’isolation de la toiture date denombreuses années et une déperdition impor-tante de la chaleur se fait par le toit.Il faut donc isoler les combles pour optimiserl’installation du poêle et gagner près de 28 %d’économie d’énergie.L’étude de leur dossier de demande d’aideprend en compte leur situation financière, ledevis des travaux à hauteur de 8 500 €. Unefois accepté en Commission ANAH (AgenceNationale de l’Habitat) début novembre, lesentrepreneurs interviennent rapidement etune belle surprise attend le couple : étantdonné les éléments de leur dossier, ils n’au-ront rien à débourser. Les 8 500 € sont pris

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en charge par les aides publiques de l’Etat !Aujourd’hui, les travaux sont finis et le couplepeut se reposer tranquillement près de la cha-leur de leur poêle à granulés qui ne s’évaporeplus par les combles mal isolés.

À Dornecy, c’est grâce aux aides duFNAME (Conseil général de la Nièvre,Syndicat Intercommunal d’Energie,d’Equipement et d’Environnement dela Nièvre (SIEEEN) et Communauté deCommunes des Vaux d’Yonne) qu’unepropriétaire occupante, conseillée parson assistante sociale, a pu envisager leremplacement de ses radiateurs.Après un diagnostic complet et une proposi-tion optimale (réalisés par un technicien del’ALE) pour réduire ses dépenses de chauffageun devis pour l’installation de nouveaux radia-teurs et pour l’isolation de la pièce quiaccueille son chauffe-eau lui a été proposé.Au vu de son dossier, les travaux ne lui coûtentque 5% de la facture de 935 €, soit 45 € !Elle a retrouvé un logement plus confortableen matière thermique.

Alors si vous aussi, vous hésitez à vous lancerdans des travaux de rénovation ou d’amélio-ration thermique de votre habitation, contac-tez les services de l’ALE et du CDHU pourconnaître vos possibilités de prise en charge.Tout est possible… n

Contacts : ALE58 (Agence Locale de l'Energie de la Nièvre)Tél : 03 86 38 22 20ANAH Nièvre (Agence Nationale de l’Habitat) : 03 86 71 70 98CDHU Nièvre (Conseil Développement Habitat et Urbanisme) : 03 86 36 01 51

OPaH – Opérations Programmées d’amélioration de l’HabitatDans certains secteurs de la Nièvre, les aides du PIG départemental ne peuvent s’appliquer car des OPAH (opérationsprogrammées d'amélioration de l'habitat) ont été conclues entre collectivités territoriales et Etat.Les OPAH ouvrent sur des aides de rénovation de logements pour les particuliers mais également sur un accompagnementde projets d’urbanisme pour les territoires comme l’embellissement d’un secteur ou le réaménagement d’un quartier.Si vous habitez dans les Communauté de Communes des Grands Lacs du Morvan et Communauté de Communes duPays Corbigeois, renseignez-vous sur l’OPAH de secteur et les aides auxquelles vous pouvez prétendre auprès de votreconseiller directement à la Communauté de Communes.Communauté de Communes des Grands Lacs du MorvanTél 03 45 23 00 01 - [email protected]é de Communes du Pays CorbigeoisTél 03 86 20 22 03 - [email protected] à la délégation de Nevers de la Direction Départementale des TerritoiresTél 03 86 71 71 07 - [email protected]

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Environnement Succès de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets

Spectacles pour éveiller le jeune public à une autre consommation, "Cha-riot malin" avec les ambassadeurs du tri du SIEEEN... le programmeétait varié pour sensibiliser tout un cha-

cun. Les organisateurs se réjouissent égale-ment de la dynamique engagée, participative etéco-responsable, par l'ensemble des parte-naires, collectivités, associations, fédérés pourmontrer l'importance de l'enjeu. Réduire sesdéchets est aujourd'hui l'affaire de tous. Ci-toyen, consommateur, scolaire, en maison in-dividuelle ou en habitat collectif : quelle quesoit la casquette, chacun a joué le jeu. Le Forumde la Prévention des Déchets, organisé durantle salon Cité 58, a particulièrement mobilisé lesélus.

L'année 2014 sera orientée sur la luttecontre le gaspillage alimentaire.Bien plus qu’une pratique « à la mode », elleest devenue un mouvement raisonné et unejournée lui est dédiée. Dans la Nièvre, la luttecontre le gaspillage alimentaire prend de l’am-pleur. Les pouvoirs publics s’en sont emparés,les associations et les particuliers aussi. Dansun contexte contraint comme celui que nous connaissons depuis plusieursannées, jeter de la nourriture devient un acte rédhibitoire pour certains, im-possible pour d’autres.A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD),des initiatives ont vu le jour pour sensibiliser différents publics à cette lutte.

Les collégiens nivernais, tout d’abord ! Au sein de ses restaurants scolaires,le Conseil général expérimente des gestes très pratiques : on propose désor-

mais aux élèves des quantités de nourritureplus réduites dans les assiettes pour éviter dejeter si l’enfant n’a plus faim. Les plus grosmangeurs ayant bien entendu la possibilité dese resservir. Dans certains établissements, uneaction spécifique sur le pain a été initiée : celui-ci se trouve désormais en bout de chaîne duself. Résultats : les élèves en consommentmoins !

Dans un autre esprit cette fois, une « discosoupe » était organisée pour clôturer la SERDle 22 novembre 2013. Implantée sur le parvisde la place de la Résistance à Nevers, cette ma-nifestation placée sous le signe de la fête et dela convivialité permettait aux passants de dé-guster des soupes et des salades de fruits réali-sées à partir de légumes et de fruitsnormalement destinés à être jetés ! Une façonsimple de sensibiliser à la cuisine des restes…Une centaine de badauds a pu apprécier cette

démarche citoyenne et festive animée par le groupe "disco soupe" de Nevers.Nul doute que d'autres "disco soupes" verront le jour les prochains mois àNevers ou dans la Nièvre. n

A suivre : l’actualité du groupe disco soupe sur facebook.com/DiscoSoupeNevers

L'édition 2013 de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, organisée du 16 au 24 novembre 2013, a rencontré un grandsuccès. Public d'abord avec plus de 600 personnes mobilisées pour les événements organisés.

Social

Le partage du cœur... entre potager et assiette…

I l existe des jardins qu’on aimerait voir partir en friche ou laisser à l’abandon pour laisserplace aux pâquerettes, coquelicots et autres « cœurs de marie »… Ces jardins se trouventà Sermoise et au cœur de ces parcelles cultivées, on rencontre des hommes et des

femmes au grand cœur.Vingt personnes mettent leur cœur à l’ouvrage chaque année dans ces jardins. Elles yretrouvent la fierté du travail grâce aux contrats d’insertion des Restos du Coeur.

Les Restos, on le sait, distribuent des repas chaque hiver. Mais on ne sait pas toujours qu’ilsoffrent la possibilité à des personnes en situation de précarité de reprendre le rythme d’uneactivité professionnelle par le biais d’ateliers de chantiers d’insertion.A Nevers, depuis plus de 20 ans, les Jardins du Cœur dispensent une formation qualifiantedans les métiers de l’horticulture et permettent surtout aux personnes en grande difficulté dese réadapter au monde du travail.

Toute l’année, les 5 hectares de terrain sont plantés de légumes variés et entretenus par uneculture raisonnée.En hiver, quand le travail de maraîchage est terminé, on apprend la logistique. Les productionssont alors entreposées, calibrées puis emballées à l’Espace Nelson Mandela de Nevers. Les60 tonnes de légumes ainsi récoltés partent pour alimenter exclusivement les 28 centres desRestos du Cœur de la Nièvre.

Contact et renseignements :Restos du Cœur de la NièvreTéléphone : 03 86 71 66 66Mail : [email protected] www.restosducoeur58.org

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SOCIÉTÉ

La jeunesse

La Nièvre, y rester ou partir pour mieux revenir ?

NM - Quels étaient les objectifs de la rencontre partenariale ?Delphine FLEURY : le but était de faire le point avec lesprofessionnels et les jeunes, d’évaluer leur ressenti sur lesproblématiques liées à la jeunesse sur notre départementqu’ils soient issus du milieu rural ou urbain. Ce travail a étépréparé en amont par le collectif Nièvre 2021 afin de per-mettre au Conseil général, dans la plus grande concertationpossible, de redéfinir sa politique « jeunesse ». En premierlieu avec les professionnels qui oeuvrent au quotidien. Notreobjectif n’est pas de tout mettre par terre mais d’appréhender les prioritésen observant la réalité de notre territoire.

NM - Que se dégage-t-il de cette première rencontre ?D. F. - Trois thématiques ont été choisies : l’emploi, la mobilité et l’engage-ment citoyen. Ce ne sont pas forcément des problématiques au sens littéraldu terme mais les thèmes qui nous interpellent et qui nous paraissentprioritaires… Pour l’anecdote, nous avons voulu impliquer les jeunes aumaximum et avons demandé aux jeunes apprentis présents ce jour-là leurtémoignage. Ils nous ont simplement répondu qu’« ils n’avaient aucunproblème », preuve que certains dispositifs fonctionnent bien !

NM - un film a été projeté pendant la rencontre à l’issue duquel les jeunes ont étéquestionnés sur le fait de vivre, de partir et de revenir dans la Nièvre. Et les réponsessemblent pour le moins inattendues .D. F. - Ensemble avec les professionnels de la jeunesse, nous oeuvrons surce concept. Nous nous interrogeons sur les moyens pour retenir nos jeunessur le territoire départemental . Il ne s’agit pas forcément d’un problème. Lechoix de rester ou de partir est que si on part, il faut pouvoir revenir. Il fautdonc faire en sorte que la Nièvre soit davantage vécue comme un départe-ment tremplin pour favoriser la poursuite d’études ailleurs.

Le 25 novembre 2013 se tenait la rencontre partenariale sur la Jeunesse. Première pierrede la refonte de la politique jeunesse du département. Elle a réuni tous les professionnelsdu secteur pour entame une réflexion. Point de situation avec Delphine FLEURY, conseil-lère générale déléguée àla Jeunesse.

NM - Si les jeunes partent étudier ailleurs il faut donc que le département les soutienne ?D. F. - Il faut permettre aux jeunes partis étudier, de revenir pour mettre àprofit, sur le territoire, ce qu’ils ont appris au cours de leur cursus. Onressent nettement une tendance à vouloir rester dans la Nièvre. Malheu-reusement, ils sont obligés de s’éloigner, l’offre de filières, bien qu’existante,n’est pas encore suffisante. Bien entendu, on se penche parallèlement surla possibilité de mieux les accompagner vers les grandes villes universi-taires.

NM - Quelles sont les prochaines étapes de la refonte de la politique jeunesse ?D. F. - Après avoir accompli celui avec les professionnels en 2013, nousallons engager pendant toute l’année 2014 un travail avec les jeunes. Nousallons diffuser un questionnaire, avec l’aide des professionnels, sur lesréseaux sociaux, sur Internet, etc. Les résultats nous permettront de savoirsi les jeunes et les professionnels ont les mêmes priorités, si elles seprésentent dans le même ordre. Par exemple : la santé et le logement n’ontpas été évoqués par les jeunes lors des rencontres alors que les profes-sionnels les avaient identifiés.Le chantier est important. Il sera mené par tous les partenaires Nièvre 2021,avec pour perspective, 2015 et la tenue des Etats Généraux de la Jeunesse. n

« Je voudrais que notre jeunesse puisse jouir de tout ce dont elle a besoin sur notre territoiresans perdre de vue qu’il faille aussi bouger, se déplacer, rencontrer d’autres cultures, pour enfinsavoir d’où l’on vient et où l’on va et se rendre compte de ce que l’on possède. »

Extrait du discours introductif à la Rencontre Partenariale, par Patrice JOLY.

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ÉCONOMIE

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Industrie

ÀMagny-Cours, les jeunes pilotes tournent sur la piste deKarting. Ils ont le choix entre quatre types de karts et de jeunes

sportifs utilisent les modèles de compétition. C’est sur les 1 100 mè-tres de cette piste que naît souvent l’envie d’aller plus loin et de selancer dans le sport automobile, avec en point de mire, le rêve de pi-loter un jour une monoplace sur la piste Grand Prix du Circuit deMagny-Cours, située juste à côté. La Formule 1 est la partie de la fi-lière monoplace la plus connue du grand public et, pour alimentercelle-ci en pilotes, il y a la partie invisible des formules de promotion.Jusqu’à présent, aucune discipline ne permettait de passer du kartingà la monoplace, aucun schéma international unifié ne permettait detracer son chemin. La Fédération Internationale de l’Automobile s’estattelée au problème et a décidé la création d’une filière claire et lisiblequels que soient les pays : Formule 4, Formule 3, Formule 2, Formule 1.

« La route n’était pas très bien tracée, indique Bertrand DECOSTER,PDG de Mygale, entreprise nivernaise spécialisée dans la constructionde monoplaces. Maintenant elle va être très claire : je démarre en For-mule 4 dans mon propre pays pendant deux ou trois saisons. Puis jepasse en Formule 3, régionale ou nationale pour m’aguerrir. Vers 20ans, je vais commencer à l’international et rejoindre ensuite la For-mule 2. Le rêve étant de rejoindre un jour une écurie de Formule 1.Avec ce nouveau chemin, le positionnement des grands constructeursqui avaient l’habitude de créer leurs propres catégories (FormuleFord, BMW, Renault) va changer. Il n’y avait que la FIA* qui pouvaitfaire ce travail de clarification en s’appuyant sur un réseau de 112fédérations dans le monde.

Elle est le maillon qui manquait au sport automobile pour permettre l’ascension des pilotes du karting vers la Formule 1.La création de la Formule 4 permet au Technopôle de Magny-Cours de mettre en vente le premier modèle de la catégo-rie. Après Noao, c’est une nouvelle réussite qui s’impose aujourd’hui au niveau mondial. Récit d’une aventure horsnorme par Bertrand DECOSTER.

Le Pôle de la Performance,leader du marché Formule 4

« Le patron de ce projet est Gerhard BERGER, ancien pilote deFormule 1. Il a interrogé tous les acteurs du secteur, et donc le Pôlede la Performance, pour avoir notre vision. En mars 2013, le projetétait devenu suffisamment consistant pour imaginer qu’il allait seconcrétiser. À ce moment là, et c’est toute la force du Pôle de la Per-formance, on a décidé de se mettre au travail. Pour nous, c’est trèsfacile, parce qu’on l’a déjà fait avec Noao**. On sait comment chacunfonctionne et chacun connaît ses compétences mais également cellesdu voisin. On sait donc comment partager le travail.

Les atouts du collectif« La première étape était l’annonce du lancement de la Formule 4, le27 juin 2013 à Goodwood en Angleterre. On a proposé à la Fédérationde présenter une maquette lors de l’événement : voilà le concept etvoilà le produit ! Tous les présidents de fédérations nationales dumonde entier (112) ont donc découvert notre Formule 4 et rencontréses fabricants. C’était pour nous une opération de communication in-ternationale très valorisante.

«Travailler sur un projet comme celui-ci est essentiel pour le Pôle dela Performance. D’abord, parce qu’il nous positionne comme un vrai partenaire pourla FIA, en travaillant au plus près sur le concept technique. Par exem-ple, on s’est rendu compte qu’en termes d’aérodynamique une modi-fication majeure permettait une nette amélioration. On n’a pas hésitéà la proposer même si cela nous a coûté de nouveaux moules, parcequ’au final, on développe le produit en simultané avec la Fédération.

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Ensuite, cela crée une véritable dynamique de complémentarité entreles entreprises du Pôle. Il y a des compétences qui existent à Magny-Cours et qui existent ailleurs : des fournisseurs du monde entier nousont ainsi contacté pour être fournisseurs pour la Formule 4. Mais l’intelli-gence est de développer un véritable produit made in Magny-Cours.Enfin, parce que cela nous ouvre les portes de marchés très impor-tants. Chacune des entreprises est ainsi repérée pour ses propres sa-voir-faire. On va, par exemple, développer des moteurs Formule 4pour de grands constructeurs, notamment chinois. Avec ce véhicule,on s’attend aujourd’hui à la commande de plusieurs centainesd’exemplaires. Le Pôle joue alors pleinement son rôle de développeuréconomique. Après Noao qui était un produit de recherche, la Formule 4est un produit de marché commercial. On vient de vendre une pre-mière voiture à la fédération australienne (entre 20 et 30 exem-plaires), on est en phase de finalisation avec la Chine, on travaille avecl’Amérique du Sud et on va répondre à l’appel d’offre de l’Angleterre.Globalement, on est sur une phase de rayonnement international dela voiture. Ce qui va nous amener une contrainte jusqu’ici inconnueavec Noao : produire à grande échelle.

Les perspectives« Aujourd’hui, on a 3 mois d’avance sur la concurrence internatio-nale. Cela nous permet de prendre des marchés. La mise en place sefait progressivement avec des premières compétitions en 2015, saufen Italie qui lancera sa compétition dès 2014 et présentera alors sonmodèle de F4. En juillet, ils auront la voiture et la plateforme com-merciale avec ce championnat. C’est la guerre, c’est normal.

Mais d’autres projets s’annoncent. Et le Pôle de la Performance estprêt à relever ces nouveaux défis. On travaille notamment sur lesvéhicules militaires du futur. C’est un autre domaine, mais pour nous,c’est tout aussi passionnant.» n

Infos :KartingT 03 86 21 26 18Ouvert 7 jours sur 7http://kartingmagnycours.com/

Le Pôle de la PerformanceT 03 86 21 22 00http://www.asso-ppnmc.fr/

La Formule 4 made in Magny-Cours aCe a réalisé les études aérodynamiques, Martini/Ligier la coque et leséléments de composite structurel, Danielson engineering les fonderies debâches moteur et de porte-moyeux, Sodemo et Texys l’électronique châssis,acquisition de données et changement de vitesse au volant, Mygale assurantla gestion du projet, la relation avec la FIA et les fédérations, la sélection desfournisseurs, la conception mécanique et carrosserie composite, la fabrica-tion, l’assemblage, l’homologation, le développement et la commercialisa-tion.L’ISaT, au travers de ses ingénieurs, et le Circuit de Nevers Magny-Cours,pour les essais et les présentations, sont associés au programme.Le Conseil général de la Nièvre, la Région Bourgogne et l’Europe ontsoutenu financièrement le projet.

* Fédération Internationale Automobile**Noao : première voiture de course hybride créée par six entreprises du Pôle de laPerformance en 2011.

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Technologies

à la pointe du numérique

Toutes les entreprises nivernaises

Il accueille les visiteurs avant même qu’ils ne pénètrent dans l’ilab, mêmela nuit. Son rôle : présenter le lieu à ses futurs utilisateurs, renseigner surles actualités de l’ilab et les formations à venir. Lui, c’est un humanoïde

qui prend vie à l’écran situé derrière la vitrine. Et il répond à toutes lesquestions qu’on lui pose à l’aide d’un clavier tactile. Ce conseiller virtuel nousest déjà devenu familier. Nombreux sont les sites d’e-commerce et de grandessociétés qui utilisent cette technologie pour répondre aux questions des inter-nautes à toute heure du jour ou de la nuit. Ce que l’on sait moins, c’est quel’une des entreprises pilotes en la matière est basée à Nevers et que son fonda-teur est Nivernais.

Pascal ARBAULT a créé il y a quinze ans l’entreprise DAVI qui aujourd’huitravaille pour de nombreux secteurs : automobile (Toyota, Renault, PSA),banques et assurances (Macif, GMF, Crédit Mutuel, Crédit Foncier), énergie(Suez, GDF) et également d’autres secteurs comme le médical et la nutrition.Son crédo : transformer la relation digitale en relation humaine via des logicielsqui s’insérent partout, sur nos smartphones, nos tablettes, nos ordinateurs. Etl’humanoïde qui est présenté à l’ilab n’est autre qu’un prototype sur lequelDAVI travaille actuellement pour la SNCF et qui devrait équiper à l’avenir unevingtaine de gares majeures en France. Pour lui, “l’ilab est un endroit quipermet aux sociétés technologiques de présenter leur savoir-faire aux chefsd’entreprises, aux élus et à la population et donc de rayonner sur la région.L’objectif n’est pas uniquement de faire du business à Paris mais bien dedévelopper notre activité ici, dans la Nièvre, parce qu’il y a des usages telsque la télémédecine, des industries de pointe comme au Technopôle et des fi-lières comme celle du bois.”

L’ilab est un outil formidable mis à la disposition des entreprises nivernaises. Il les aide à prendre le virage du numérique et à mettreen place les solutions adaptées à leur activité. Visite guidée par les premiers utilisateurs.

Le bois et la forêt, c’est devenu le coeur d’activité de M. et Mme VASCHER.Ils ont créé récemment une société de transaction de forêt et se sont trèsvite équipés d’un site internet pour promouvoir leur entreprise. Ils ontrapidement été confronté à une problématique majeure : se faire connaître.“Comment apparaître en premier dans les résultats des moteurs derecherche ? “. Une première formation de deux heures à l’ilab a permis dedéfricher le problème et d’apporter des premières réponses. “Après cettepremière formation, j’ai pu améliorer la visibilité du site. Je me suis doncinscrite à une seconde session sur la prospection par e-mail. Des conseilssimples et des astuces qui m’ont amenée à retravailler le rédactionnel dusite avec des mots clés plus recherchés par les clients que je vise.” L’ilabpermet de faire découvrir les nouvelles technologies aux PME et de lesaiguiller vers les solutions adaptées. Elles pourront ensuite être mises enplace avec des professionnels de la communication numérique. “J’ai déjàconstaté une véritable différence au niveau des visites sur notre site !”reprend Mme VASCHER qui viendra prochainement suivre une formationsur le développement commercial.

La Nièvre dispose d’atouts majeurs pour le développement des entreprises,en particulier celles du secteur numérique. “Plusieurs initiatives m’ontpermis d’installer à Nevers ma structure de Recherche et Développementqui emploie aujourd’hui huit personnes, précise Pascal ARBAULT : laprésence d’une boucle locale reliée à la fibre optique, le data-center situéau 13ème de ligne qui permet de stocker et d’héberger des données avec desflux assez denses et l’école CS2i qui forme les ingénieurs en informatique.”

Fabien BAzIN, président de Nièvre Numérique (ex-niverlan), conforte leprojet : “L’ilab est là pour accompagner et apprivoiser le sujet numériqueet le rendre utile à notre vie quotidienne et à notre développement écono-mique. C’est évidemment important pour un territoire rural comme laNièvre.” n

ilab – pour Internet laboratoire – est un lieu pour s’informer, se former, tra-vailler et échanger sur les usages numériques pour les professionnels et lescollectivités. L’ilab propose un espace coworking (qui accueille les travail-leurs nomades et les télétravailleurs), un showroom (permettant aux pro-fessionnels de découvrir les dernières innovations numériques et de testerles nouveaux usages) et organise des ateliers (conférences, formations,diagnostics…). Enfin une salle de visioconférence permet d’organiserréunions et séminaires professionnels.

Infoswww.ilab.nievrenumerique.frT 09 71 00 14 00

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ÉCONOMIE

Technologies

la Nièvre monte au créneau pour enfin connaître la vérité !

Internet mobile :

Une intéressante initiative de l’association de consommateurs UFC-QUE CHOISIR va permettre de savoir enfin dans quels secteurs les smart-phones, tablettes, etc. sont opérationnels, ouvrant ainsi à tous la possibilité de pouvoir communiquer via internet ! Le Conseil général de la Nièvre, présidé par Patrice JOLY a souhaité relayer, sur son site web et dans son magazine, l’information sur cetteenquête qui relève de l’utilité publique, vient renforcer notre action et fournir des éléments d’appréciation indiscutable.

Au-delà des discours des opérateurs qui, bien souvent, et pour des raisons bassement mercantiles, se dédouanent devant les insuffisances de couverturegéographique, chacun a pu constater que, dans certains secteurs le portable ne fonctionne pas.

Lors de la session de l’Assemblée départementale du 12 décembre 2012, il a été décidé d’interroger fermement les opérateurs télecoms et plus particu-lièrement Orange auprès duquel nous ne parvenons pas, malgré de multiples demandes, à obtenir des cartes de la couverture téléphoniques du département

ainsi que les éléments cartographiques corrects des équipements de ses centraux. Dans le même ordre d’idée, l’As-semblée a demandé à son Président d’interpeller Orange, non pas pour accélérer, mais bien pour finaliser dans

les six prochains mois son programme de neutralisation et de débridage des multiplexeurs, surlequel il s’était engagé pour fin 2013, afin d’améliorer le débit internet.

Selon nos estimations l’opérateur historique récupère au minimum 50 millions d’eurosde revenus bruts sur le département de la Nièvre et il s’avère qu’il est bien loin de lesréinvestir sur notre territoire.

Patrice JOLY a d’ailleurs indiqué « Je voudrais que les choses soient très claires vis à visde l’ensemble des opérateurs que l’on sollicite et en particulier d’Orange : on souhaitequ’ils puissent venir nous apporter des réponses précises à l’occasion de notre prochainesession en février prochain, car, avec un investissement faible de la part d’Orange onpourra avoir une amélioration du service. C’est-à-dire qu’il va falloir à partir de maintenantprendre l’opinion publique à témoin pour que ces entreprises se comportent enentreprises citoyennes, car ce n’est pas acceptable ! Nous sommes donc vraiment dansune logique offensive.

L’Observatoire National de la Couverture du Réseau Mobile ! Quelle utilité ? Il a pourobjectif de mesurer de manière neutre et indiscutable la qualité du réseau des opérateurstéléphoniques en France. Les données collectées servent à alimenter une base dedonnées qui permet de générer une carte interactive. Plus il y aura de réponses et plusprécise sera la carte !

La solution proposée par l’UFC - QUE CHOISIR est gratuite : Il vous suffit de téléchar-ger une application Androïd ! Une fois installée sur votre smartphone, celle-ci transmetautomatiquement : position géographique, niveau de qualité du signal téléphonique, nomde l’opérateur, type de connexion utilisée (Edge, 3G, 3G+,...) et marque + modèle. Lesdonnées recueillies par UFC - QUE CHOISIR sont anonymes, et ne sont diffusées à aucunfabricant, opérateur de téléphonie ou tout autre tiers.

Comment participer ? Téléchargez gratuitement l’application mobile pour Android «Info Réseau UFC» : - flashcodez l’image ci-contre et accéder directement au site de

téléchargement - ou bien connectez vous au site Google play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ufcquechoisir.signalandposition

Infos : => Accueil du site > Services Numériques > Participez à l’ObservatoireVoir la carte interactive du réseau mobile :=> http://www.quechoisir.org/app/forfait-mobile/signal-infos.php

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Agenda

CULTURE

Exposition« Chevroches, à la croisée desvoies antiques », en partenariat avec l’INRAP(Institut National de Recherches Archéologiques Préventives)

au Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland à Clamecy

jusqu’au29sept

Cette mise en valeur des découvertes faites lorsde la fouille de l'agglomération gallo-romainereplace Chevroches dans son contexte, sur lavoie qui reliait Autun à Entrains-sur-Nohain.

L'objet le plus célèbre mis au jour lors desfouilles, la « calotte zodiacale » de Chevroches,constitue un des moments forts de l'exposition.Cet instrument astrologique est mis en relation

avec d'autres pièces rares comme les semainiersd'Alésia et des sources de la Seine, les tablettes

de Grand, le mécanisme d'Anticythère...Infos : n www.musees-bourgogne.org

Exposition"La Grande Pâture : imagede vie, image de ville » au Palais Ducal de Nevers

10fév/8marsCette exposition, accompagnée d’un film, donne laparole aux habitants de la Grande Pâture. Á traversleur connaissance des lieux, leur mémoire des faits etdes gens, leur perception des nouveaux aménagementsurbains, ils font partager leur image du quartier et invitent à le regarder avec un œil neuf.Infos : n www.nevers.fr

Festival"Cordes en folie» à Luzy

22/24févRencontre musicale incon-tournable de l’hiver en Nièvre,Cordes en Folie fait vivre de-puis plus de 10 ans Luzy auson des violons venus d’ici etd’ailleurs.Venez voyager aurythme des cordes du mondeentier et vous initier, grâce àdes stages, au violon et à ladanse traditionnelle.Infos : n www.feteduviolon.com

« Oliver Twist » en tournée internationale

04mars

Après une mini tournée dans la Nièvrel’an dernier, le ciné-concert du PôleVocal Victor Hugo emmène son projet« Oliver Twist » outre Manche !A partir d’une œuvre inscrite dans lesprogrammes des collèges en littératureet en histoire du XIXème siècle, CyrilLOHBRUNNER a créé un véritablespectacle qui est plébiscité aujourd’huien Grande-Bretagne - pays natal deCharles Dickens - pour deux représen-tations au Britannia Theatre LeviathanWay à Chatham !Infos : [email protected]

« Echappée lecture »le prix nivernais de la littératurejeunesse

10avrilPour faire découvrir la richesse de la littéra-

ture et donner le goût de la lecture auxjeunes, le prix « Echappée Lecture » a étécréé en 2013. Relayé par les bibliothèques

de la Nièvre et en partenariat avec les écoleset collèges, il invite les jeunes lecteurs à

voter pour leur livre favori. Démarré en oc-tobre 2013, les lectures et les votes s’enchaî-

nent jusque fin mars 2014.La proclamation des résultats aura lieu à la

Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre le 10 avril.

Infos : n www.cg58.fr

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Livre

CULTURE

l’histoire d’un tableauRosa Bonheur,

Au Salon de 1849, Rosa Bonheur expose son « Labourage Nivernais ».

L’impact est retentissant. Rosa Bonheur ygagne une notoriété internationale et la Nièvre y trouve la représentation de son

identité. L’œuvre exposée et reproduite dansle monde entier devient alors une icône

de la ruralité. La Conservation des Musées et du Patrimoine du Conseil général de

la Nièvre vient de publier l’histoire passionnante de ce tableau d’exception.

Extrait.

« À en juger d’après le comportement des visiteurs dumusée d’Orsay mis en présence du Labourage niver-nais, le tableau exerce toujours un immense pouvoird’attraction. Où qu’il se trouve sur les cimaises dumusée, il est amusant de voir les visiteurs passerrapidement en revue les autres toiles de la salle ets’arrêter sur le Labourage nivernais. L’oeuvre captevéritablement le regard du badaud, saisit son attention,plus ou moins longtemps, mais intrigue assurément.À cela, nous ne saurions invoquer le sujet même duLabourage nivernais, peu propice à piquer la curiositédu visiteur. Le Labourage nivernais, n’est certes pasaussi croustillant que L’Origine du Monde de Courbetpar exemple. Mais c’est plus sûrement par son traite-ment que la peinture fascine autant.Le format, tout d’abord, incite à se plonger dans l’œu-vre, et le spectateur se trouve véritablement « le nezdans la terre  ». Comme Gustave Courbet avec sonEnterrement à Ornans (1850, Musée d’Orsay), quirecourt au format traditionnellement dévolu à la pein-ture d’histoire pour une scène de la vie quotidienne,Rosa Bonheur rompt avec la hiérarchie académique desgenres pour donner toutes ses lettres de noblesse àune modeste scène de labour. D’autant que ne s’ydéploie aucune leçon morale sous-jacente à l’inversed’autres exemples dont le but est manifestement demagnifier une vie paysanne, conformément à une idéo-logie inspirée de Rousseau. C’est le rendu « brut » d’unescène se déroulant sous ses yeux qui occupe seul RosaBonheur. Et cette remarquable authenticité d’intentionapparaît frappante.Par ailleurs, l’atmosphère qui se dégage du tableauincite à un certain recueillement, tant l’on sent le

mouvement lent des bêtes, la marche ralentie par lepoids de leur carcasse s’enfonçant dans la terre, leurpeine silencieuse. Le défilé passe calmement devantles yeux du spectateur, magistralement mis en valeurpar la composition en frise et le fond de ciel bleu. Toute l’attention de l’artiste se porte sur la vie insuffléeà ces bêtes. Et c’est le génie de Rosa Bonheur que derendre avec tant de brio cette « présence animale ».Anthropomorphisation de la bête, psychologisation del’animal ? Insuffler la vie, la représenter dans sa ten-sion  : la démarche de Rosa Bonheur est toute danscette ambition. Elle ne cesse de le répéter : « Je ne meplaisais qu’au milieu de ces bêtes, je les étudiais avecpassion dans leurs mœurs. Une chose que j’observaisavec un intérêt spécial, c’était l’expression de leurregard ; l’œil n’est-il pas un miroir de l’âme pour toutesles créatures vivantes ? N’est-ce pas là que se peignentles volontés, les sensations, les êtres auxquels la naturen’a pas donné d’autre moyen d’exprimer leurspensées ? ». n

Infos : Autour d’un chef-d’oeuvre : Rosa Bonheur &le Labourage Nivernais - Collection Etudes etDocuments (n°15), sous la direction de Maïté METZ,Service des Musées et du Patrimoine du Conseilgénéral de la Nièvre.Prix : 15 eurosT 03 86 60 68 60M [email protected]

Voir la page dédiée surn www.cg58.fr

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POLITIQUE

BÂTIR LES VILLESET LES VILLAGES DU FUTUR

La réflexion lancée sur l'organisation territo-riale de notre pays doit être une chance pourla Nièvre.Même si les départements ruraux ne sont pasexplicitement identifiés comme devant évo-luer, la modification potentielle de la carte desrégions, les nouveaux statuts des Pays, la miseen œuvre des SCOT, le rendez-vous démocra-tique de mars prochain comme la nécessaireévolution de nos intercommunalités, font de lapériode qui s'ouvre, un moment importantpour nos territoires.Cela est d'autant plus vrai que les stratégiesde développement et les moyens d'interven-tions (fonds européens, contrat de projet avecl’Etat, schéma régional de développement...)évoluent avec vigueur.Notre département s'est collectivement mobi-lisé pour peser dans ces discussions et permet-tre une meilleure prise en compte des enjeuxde la Nièvre.Les conditions d'une renaissance de nos terri-toires passent, en effet, par un effort communde hiérarchisation des projets, qu'ils soient ur-bains ou ruraux. Mais aussi par une stratégiepartagée du modèle de développement quenous voulons pour notre département car ils'agit, au fond, de construire les villages et lesvilles du futur.L'alliance ainsi scellée entre ville et campagneest un signal encourageant pour tous lesNivernais.En cette nouvelle année , que nous vous sou-haitons riche en projets personnels etcollectifs, il nous appartient de saisir cesopportunités pour expérimenter , proposer etagir.

Fabien BAZINPrésident du Groupe socialiste et apparentés

Le Conseil général de la Nièvre rédige actuel-lement un nouveau Programme Départemen-tal Agricole.Ce programme s’établit en partenariat avec lesdifférents acteurs de la filière agricole.Même si cette activité ne fait pas partie descompétences obligatoires de la collectivité dé-partementale, il n’en demeure pas moins quecelle-ci représente un pan important de l’éco-nomie nivernaise et qu’à ce titre, elle méritetoute notre attention.Les défis qui nous attendent dans les années àvenir sont nombreux. Il faudra relever le paride la production, l’entretien des campagnes, lapréservation des ressources mais aussi celuidu renouvellement des générations.S’agissant de la production, l’augmentation dela population mondiale provoquera inévitable-ment une hausse de la demande en produitsagricoles. Il est donc indispensable que lesagriculteurs nivernais puissent contribuer àsatisfaire cette demande tout en assurant laqualité des produits. Ceci sans oublier àchaque fois que cela sera possible de contri-buer au développement de l’économie deproximité.Cette augmentation de la production nepourra se faire au détriment de l’environne-ment. Il est indispensable qu’un programmeambitieux d’expérimentation permette àterme l’émergence de techniques de produc-tions innovantes, moins consommatrices depesticides, respectueuses de l’environnement.Comme il est aussi important de maintenir dessurfaces agricoles suffisantes en préservant lesSAU (Surfaces Agricoles Utiles).Pour assurer le renouvellement des généra-tions, le métier d’agriculteur doit apparaîtrecomme une profession offrant une libertéd’entreprendre. Il doit être un maillon incon-tournable des territoires ruraux. Il faut donctout mettre en oeuvre pour permettre au jeuneagriculteur d’évoluer dans son parcours pro-fessionnel (aides, perspectives) avec une nobledouble tâche : nourrir ses congénères et entre-tenir la campagne.Il n’y a pas de paysages sans paysans !

LES CONSEILLERS GÉNÉRAUXdu Rassemblement pour l’Avenir de la Nièvre

Pointsde vue...

Les questions agricoles sont au cœur des pro-blématiques d’aménagement du territoireet rejoignent le travail sur les « Nouvelles Ru-ralités » engagé par notre département etauquel je m’associe. Mais comment peut-onavoir cette démarche sans interpeller le gou-vernement sur la réforme territoriale ? Cetteréforme n’est pas qu’un simple redécoupagedes cantons. Elle remet en question l’avenirdes communes et des départements à traversla remise en cause de leurs moyens financierset de leurs compétences. Ces collectivités sontdes points d’appui essentiels pour le dévelop-pement et l’aménagement des territoires ru-raux, les affaiblir remet en cause l’avenir deces territoires.Et quand on parle de développement etd’aménagement du territoire, le récent rap-port DURON propose le contraire avec le re-port du projet de Ligne à Grande Vitesse et duprojet d’électrification de la ligne Nevers/Cha-gny. Mais comment avoir des perspectives dedéveloppement économique quand les grandsprojets structurants sont abandonnés ?Nous devons nous mobiliser afin d’obtenird’autres orientations nationales qui instau-rent des politiques de Gauche soucieuses dudéveloppement de nos territoires et respec-tueuses de ses habitants. C’est, par exemple,le développement et le renforcement des ser-vices publics locaux, une politique en direc-tion de l’emploi et non des actionnaires, unepolitique de la santé qui développe les servicesnécessaires à la prise en charge de tous. Dansla Nièvre, nous n’avons plus qu’une maternitéet même plus de service d’urologie, sans par-ler du manque de généralistes.Interpellons le gouvernement pour qu’ilprenne en compte les besoins de nos terri-toires et des habitants.

Pascal REUILLARD,Conseiller général du Canton de GuérignyGroupe Communiste

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ACTION MÉDICO-SOCIALE (Sites)LA CHARITE SUR LOIRERue Pépinière58400 La Charité sur Loire03 86 69 67 00

5 Rue Bel Air58400 La Charité sur Loire03 86 70 95 01

CHATEAU CHINONMaison de la Solidarité 6 Place Notre Dame 58120 Château-Chinon03 86 79 47 40

CLAMECYBoulevard Misset 58500 Clamecy03 86 27 52 00

COSNE COURS SUR LOIRE9 Mail Saint Laurent58204 Cosne Cours sur Loire03 86 28 84 50

CORBIGNY3 Route de Vézelay58800 Corbigny03 86 93 46 45

Rue au Loup58800 Corbigny03 86 20 46 30

DECIZE4 Boulevard Galvaing58300 Decize Cedex03 86 93 57 50

IMPHY41-43 Rue Camille Baynac BP5 58160 Imphy03 86 93 57 00

MOULINS-ENGILBERT4 Rue Sallonyer58290 Moulins-Engilbert03 86 93 46 00

NEVERS-BORDS DE LOIRE24 Rue Bernard Palissy 58000 Nevers03 86 61 88 00

NEVERS-EMILE COMBES11 Rue Emile Combes58000 Nevers03 86 71 88 60

NEVERS-VAUBAN BP 2007816 Rue Vauban58000 Nevers03 86 61 97 00

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES(Direction des)1 Rue Charles Roy 58000 Nevers03 86 60 68 30

ART CONTEMPORAIN (Centre)Parc Saint Léger23 Avenue Conti 58320 Pougues-les-Eaux03 86 90 96 60

ABBâTIMENTS14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

BIBLIOTHÈQUE DE LA NIÈVRE20 Rue du 8 Mai 194558640 Varennes-Vauzelles03 86 71 69 60

CCONSEIL GÉNÉRAL DE LA NIÈVREHôtel du Département 58039 Nevers cedex03 86 60 67 00cg58.fr

Horaires d’ouvertures :Du lundi au Jeudi : de 8 h00 à 12h00 etde 13h30 à 17h30Vendredi : de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

CONSULTATIONS NOURRISSONS ET ENFANTS(Protection Maternelle et Infantile)Hôtel du Département 58093 Nevers cedex03 86 60 69 12

DDÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT (Centre de)0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

DÉCHETS (Réduction des)www.toutepetitemapoubelle.fr

EEAU (Service de l’eau)14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 71 81 20

ÉDUCATION, JEUNESSE58000 Nevers03 86 93 00 75

IINFRASTRUCTURES14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

NIÈVRE INGÉNIERIE14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 47

LLABORATOIRE DÉPARTEMENTALD'ANALYSES ET DE CONSEIL Rue de la Fosse aux Loups58000 Nevers03 86 71 93 60

MMAISON DÉPARTEMENTALE POURLES PERSONNES HANDICAPÉES Rue Emile Combes58000 Nevers 03 86 71 05 50

MUSÉES (Conservation Départementale des)Rue de la Chaumière58039 Nevers 03 86 60 67 05

PPLANNING FAMILIAL(Centre de Planification etd’Éducation Familiale)0 800 58 00 00 3 Bis Rue Lamartine 58000 Nevers(appel gratuit d’un poste fixe)

ANTENNES CHATEAU-CHINONMaison de la Solidarité 6 Place Notre Dame 58120 Château-Chinon0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

CLAMECY19 Rue Maurice Mignon Appartement 41 La Ferme Blanche58500 Clamecy0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

COSNE COURS SUR LOIRE15 Rue du Berry58200 Cosne Cours sur Loire0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

DECIZE4 Boulevard Galvaing58300 Decize Cedex0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

TTRANSPORTS14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

NIÈVRE TOURISME2, avenue Saint-Just BP 1031858003 Nevers France03 86 36 39 80www.nievre-tourisme.com

NNIÈVRE NUMÉRIQUESyndicat mixte (ex-Niverlan)7 avenue Marceau BP 40241 58002 Nevers CedexT 03 86 61 82 50www.niverlan.fr

ANIMATEURS ET CONSEILLERS NUMÉRIQUESDirection des systèmes d'informationet du NumériqueHôtel du Département 58039 Nevers cedex03 86 60 67 52

ÉNERGIE (Agence Locale de l’Energiede la Nièvre)31 avenue Pierre Bérégovoy 58000 Nevers – à côté de TANEO03 86 38 22 20

NTM (Nièvre Travaux et Matériels)Parc Équipement de Nevers1 quai de la Jonction58000 Nevers03 86 71 93 00

Annexe de CorbignyRue aux Loups58800 Corbigny03 86 20 26 81

Carnet d’adresses

SUNITÉ DE « SANTÉ PUBLIQUE »Comprenant :CENTRE DE LUTTE ANTITUBERCULEUx

SERVICE DES VACCINATIONS3 Bis Rue Lamartine58000 Nevers03 86 61 60 01

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Sites internet

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