Cannes

l!Heure d'orgue annonce Noël à Notre-Dame de Bon Voyage

L es Amis de !'Orgue de Cannes an­noncent en musique la venue de Noël ce dimanche à 16 h 30 en

l'église Notre-Dame de Bon Voyage. C'est Michel Robert qui sera aux cla­viers. Professeur émérite de piano au con­servatoire de Valence, il est titulaire du grand orgue Schwenkedel de la Collé­giale de Saint-Donat (Drôme), instru­ment célèbre construit vers 1970 sur les conceptions de Marie-Claire Alain qui cherchait alors à faire construire en France un orgue spécifique pour pouvoir interpréter la musique de Bach. Michel Robert conjugue avec bonheur une activité de virtuose aussi bien en piano qu'en orgue. Formé à l'école d'artistes prestigieux (ses maîtres eu­rent pour nom Vlado Perlemuter au conservatoire national supérieur de musique de Paris pour le piano, Pierre

Vente aux enchères Du vendredi 27 au mardi 31 décembre, ventes de prestige, à l'hôtel Martinez, 73, boulevard de la Croisette vendredi 27 à 14 h, Champagne, Chartreuse et alcools ; samedi 28 et dimanche 29 à 10 h 30 et 14 h, vins

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market

Michel Robert, un disciple de Pierre-,(:ochereau et René Saorgin, en concert ce dimanche à N.-D. de Bon Voyage. (Photo Ph. D.)

Cochereau et René Saorgin au Con­servatoire national de région de Nice,

prestigieux et alcools rares ; lundi 30 à 14 h 30, des impressionnistes aux contemporains, à 18 h, montres modernes et de collections, stylos et briquets, Swatch Collector ; mardi 31 à 13 h 30, bijoux, diamants, pierres de couleur, pièces d'or. Rens.

pour l'orgue)l ila également travaillé

la direction d'orchestre avec Stéphane Cardon et Pierre Dervaux. Michel Robert excelle dans l'interpré­tation des grandes pages du réper­toire romantique : Liszt, Chopin, Schu­mann, Brahms et Rachmaninov. Mais pour son récital cannois, ce sont des pages d'orgue pour le Temps de !'Avent qu'il a choisi d'interpréter. Au­tour de Bach et des ,, Noëlistes » fran­çais du XVIIl• siècle, de multiples com­positeurs ont illustré ce temps carac­téristique de la montée vers Noël. C'est ce répertoire passionnant que l'on pourra découvrir à l'occasion de ce grand moment de musique d'orgue que les mélomanes cannois ne vou­dront manquer sous aucun prétexte ...

PHILIPPE DEPETRIS

Entrée libre.

Renseignements au 06.08.69.14.69.

Ou sur le site www.orgues-cannes.org

04,93,99.22.Go.

Feu d'artifice Mardi 31 décembre, à minuit, dans la baie de Cannes, spectacle pyrotechnique Cannes is magic.rano. Tarifs de 17 à 27 €.

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Vendredi 20 décembre 2019 15

Carnet cannois Dtds Louis Guicherd, Bernard Moine, Francis Briand, Jeanne Voirol vve Lamy, Aline Rohr veuve Laurent, Luigi Ciccarone, Humbert Donciini, Armando Busato, Claude Cohen, Claude Delile, Brigitte Massé, Joséphine Nutini veuve de Saint-Etienne, Liliane Fesi épouse Péan-Becam, Geneviève Hannion, Danielle Mandonnet, Edine Pollonnais, Edouard Assous, Bernard Barillier, Odette Grad veuve Binsard, Eveline Blondel veuve Lefebvre, Odette Frances, Micheline Rebec épouse Domaine, Frédéric Rebeyrol, Robert Cabanat, Alain Bargibant, Fatma Touila épouse Mkhinini, Ginette Mérindol veuve Kaloustian, Philippe Morin, Solange Capian veuve Auchère, Gisèle Constant veuve Brunhes, Claude Jelensperger veuve Raspaldo, Salomon Abecassis, Eveline Nowicki épouse Hanotel, Maurice Goldfard, Benigno Mascia, Antonietta Talamo veuve Behem, François Beninati, Michèle Giraudo, Marc Stefanacci,

Lucienne Meunier veuve Cassi, Jacques Briancon, Elda Bartocci, Michel Rolland, fosette Fabre, Pierre Mérérian, André Buet, Benoît Mielot, Vasile Dumitrescu, Paul Mateo, Didier Parachini, Olivier Liautaud, Colette Maireau veuve Prieux, Bruno Heintz, Christiane Giroud veuve David, Jean Barattolo, Michel Le Bourgeois, Raymond Fassy, Jorge Alvarez, Grazia Aïello veuve Alloro, Dominique Mangano, Juliette Aknin veuve Cohen, Marthe Koslowski veuve Simonnet, Liba Ficsman veuve Peters, Jean Proal, Claudine Grégoire, Denyse Attar veuve Vacheron, Marie Pizzardini épouse Gautier, Paule Dulac veuve Got, Marius Locanetto, Marcel Le Coq, Jean-Pierre Gagic, Claire Giat, Jacques Billard, Philippe Benamane, Anna Scuotto, Suzanne Bastien veuve Pradel, Jeanne Le Carel veuve Desrumeaux, Paulette Mamo veuve Cazorla, Mario Zamataro.

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Grasse RÉGION

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Vendredi 20 décembre 2019 21

ROQUEFORT-LES-PINS

Au camping Le Castellas, entre colère et incompréhension Touché par les inondations des 23 et 24 novembre, le site, qui abrite une cinquantaine de personnes, est sommé de fermer ses portes définitivement. La propriétaire évoque une « injustice»

U n « monde » à l'arrêt. À peine, ici et là dans les al­lées, quelques propriétai­

cc La sécurité avant tout >>

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Propriétaire du site depuis 2014, Rachel Mouhot ne cache pas son incompréhension devant une décision «injuste». (Photo P. F.)

Lionel Rubaudo, directeur général des services de la ville, explique les raisons de cette fermeture : « Une sous-commission sécurité s'est ré­unie le 2 décembre avec la sous-pré­fète [Anne Frackowiak-Jacobs], le maire [Michel Rossi], les pompiers, la gendarmerie, la DDTM [direction départementale des territoires et de la mer] ... /:arrêté de fermeture a, lui, été signé le 13 décembre. » Pour cause : « J'étais sur site, les 23 et 24 novembre : il y avait 6o cm d'eau dans le camping, vers 15 h, et l'éva­cuation a eu lieu peu de temps avant. Une rivière coulait au milieu, des mobile-homes ont bougé. Le site est dangereux; Je suis DGS depuis 11 ans, on l'évacue au moins deux fois por an. On est passé près de la catastrophe ... » Rappelant que la mairie a logé et nourri « 22 person­nes du camping» durant l'épisode, il trouve les réactions « un peu in­grates. » Pour lui, pas de doute : « La sécurité posse avant tout. Après la réunion du 17 décembre, on a fait

Les cloch�s de Sainte-Trophime sonneront bien pour Noël Ce vendredi, les cloches de l'église Sainte-Trophime sonneront de nouveau. Pour le plus grand bonheur des paroissiens, des villageois qui n'ont pas caché leur in­quiétude et pour celui de Thierry Occelli, maire, qui avait promis, au début du mois de septembre, que les travaux seraient terminés pour Noël. En plein été 2017, une ai­guille du cadran horaire de l'église s'était détachée et avait chu au pied de l'édifice sans faire de victimes. Un audit avait alors été de­mandé faisant apparaître une situation délicate et des travaux d'urgence à faire.

Une première estimation avait été alors faite aux alen­tours de 110 000 euros TIC. Au printemps 2018, après qu'un partenariat ait été éta­bli avec la Fondation du Pa­trimoine, on apprenait que les budgets étaient revus à la hausse, passant alors à 265 380 euros car de nou­velles problématiques étaient apparues au niveau de la structure elle-même, des revêtements et des accès. « On avait décelé que les seules vibration des clo­ches pourraient entraîner la chute du clocher», détaillait alors Thierry Occelli en fai­sant l'inventaire précis des opérations: restauration des

structures en béton armé, révision de la dalle de ter­rasse et du plancher des clo­ches, restauration des en­duits dans le respect des matériaux anciens, révision du système campanaire et de l'horlogerie ... « L'enveloppe budgétaire a été respecté et on a même fait des économies ce qui nous a permis de refaire l'in­térieur, d'installer un nou­veau système d'éclairage et de revoir le chauffage ", se fé­licite le maire. Des travaux que pourront voir et enten­dre les villageois à partir d'aujourd'hui 17 h, suivi d'un concert.

JEAN-MICHEL POUPART

Les échafaudages ne vont être bientôt plus qu'un souvenir pour les Upians. (Photo J.-M.P.)

des propositions de relogement pour 6 mois à proximité [Saint-Laurent, Cagnes et Sophia]. Hébergement à la charge de l'État et de la collecti­vité. Et l'on nous dit : "On ne partira pas." Ces personnes n'ont pas con­sdence de la précarité et du danger du site. Il suffit d'une fois ... » Un relo­gement temporaire, avec une visée claire : « Les sortir du camping et les accompagner vers des logements de type soda/; on y travaille. " Concer­nant l'état de catastrophe naturel, Lionel Rubaudo explique : « On at­tend l'arrêté du comité interministé­riel, le dossier est enregistré mais la commission a été reportée. » Le cer­tificat d'exploitation ? « /1 nous manque un document qui a plus de 30 ans et qu'on ne retrouve pas dans les archives. » Cependant, le cas du Castellas n'est peut-être pas déses­péré : « La sous-préfecture et la mai­rie sont prêtes à discuter avec M"'• Mouhot pour une ouverture saison­nière mais des aménagements sont clairement nécessaires. »

tion ne sera pas claire et conforme. Qu'ils envoient la police ... »

P. F.

pfiandino@nicematin.fr

GRASSE Rencontres-dédicaces Organisées par Grasse à l'Unisson et Objectif Grasse, elles auront lieu au Petit Kiosque, 1, place Maximin-lsnard et chez July of St Barth, 14, place aux Aires: aujourd'hui : de 9 à 12 au Petit Kiosque, Muriel Brosset, de 8 à 13 h et de 14 h 30 à 17 h, Mickael Galloni; demain : de 8 à 12 au Petit Kiosque et de 12 à 17 h chez July, Alexia Aubert, Muriel Brosset et Jérémie Forest ; samedi 28 : de 9 à 13 h au Petit Kiosque, Véronique Schouten, et de 8 à 13 h et de 14 h 30 à 17 h, Muriel Brosset ; samedi 4 janvier : de 9 à 13 h au Petit Kiosque, Véronique Schouten, et de 8 à 13 h et de 14 h 30 à 17 h, Julie Aranda.

ESCRAGNOLLES

Conseil municipal La prochaine séance publique du conseil municipal aura lieu aujourd'hui, à 21 h, salle de la mairie.

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Métropole nice-matin

Vendredi 20 décembre 2019 6

Un nouveau bâtiment pour le crématorium

L'augmentation de la capacité d'accueil du site ainsi que sa modernisation ont été lancées, et en partie réalisées, pour plus de 9 millions d'euros. Inauguration prévue ce matin

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cir et humaniser le plus pos­sible. Cela malgré les près de 4 500 incinérations réali­sées chaque année. L'an passé, « on a reçu 4 230 dé­funts et familles », reprend Patrick Cavé qui refuse de parler simplement de cré­mations. Ou d'urne. « On ne remet pas une urne mais une urne avec des cendres. »

Celle d'un époux, d'un grand­père, d'une maman.

cc On est des passeun »

C 'est un endroit que de nombreux Niçois et Azuréens connaissent

pour y avoir déjà accompa­gné un proche. Un lieu pour dire adieu situé au cœur du vallon du Roguez, sur la RM 6202, à Colomars.Face à la structure un peu vétuste, « qui a fait son office pendant plus de trente ans », présente le directeur du site, Patrick Cavé, un nouvel es­pace vient de voir le jour après presque un an de tra­vaux. Moderne, épuré, plus chaleureux, avec une struc­ture où bois et métal se con­fondent, entouré de verdure et aux salles lumineuses, le nouveau bâtiment du créma­torium de Nice-Côte d'Azur doit être inauguré ce matin. L'objectif? Offrir, notamment grâce aux deux salles de re­cueillement, « un nouvel outil avec une meilleure capacité et qualité d'accueil, et une meilleure qualité environne­mentale», résume celui qui travaille pour la Société des crématoriums de France (fi­liale du groupe Funecap) de­puis 2001.

Le nouveau site a été pensé par l'architecte Lionel Biancheri et les travaux ont été réalisés par l'entreprise Trivério. Après onze mf?iS de chantier, l'inauguration est prévue ce matin. (Photos Eric Ottino)

Contrairement à la salle his­torique, les nouveaux espa­ces n'ont pas d'estrade sur laquelle trône le cercueil. Un moyen de faciliter « le der­nier geste, la dernière atten­tion avec les pétales de roses mises à disposition ». Exit aussi le rideau, qui se re­ferme doucement devant le cercueil. Ce sont de larges portes coulissantes qui le remplacent et permettent au cercueil de partir. « On est des passeurs, souffle Patrick Cavé. C'est le défunt qui part, pas la famille qui l'aban­donne.»

Rénovation du vieux site

Demain, ce sera l'heure de faire les cartons et de démé-

nager en direction du nou­veau site. L'ancien sera fermé et sa rénovation lan­cée début janvier, pour « en­viron six mois", avec la des­truction de l'aile gauche qui sera repensée avec des bu­reaux et une salle de re­cueillement.

Une fois les deux lieux ou­verts, « on va être surdimen­sionné en capacité d'accueil mais cela nous permettra d'adapter les locaux en fonc­tion de la volonté des fa­milles», confie Patrick Cavé. Elles auront à leur disposi­tion quatre espaces de ca-

pacités différentes pour dire adieu à leurs proches. « Cela nous permet de gagner en souplesse et d'avoir une meilleure gestion des flux afin que les familles qui sor­tent et celles qui entrent ne se croisent pas, appuie le co­directeur du groupe Fune-

cap, Xavier Thoumieux. Elles ne sont pas dans le même moment du deuil. »

Un moment toujours dou­loureux que la Société des crématoriums de France, gestionnaire du site dans le cadre d'une délégation de service public C1), veut adou-

AUDREY MINELLI

aminelli@nicematin.fr

(1) La délégation de service public avec laMétropole Nice-Côte d'Azur a commencé enavril 2017 pour vingt-neuf an�

En chiffres ■ « Plus de 9 millions d'eurosont été investis, 60 % dans la construction du bâtiment et 40 %dans la rénovation », rapporte lecodirecteur du groupe Funecap,Xavier Thou mieux.

■ 4 230 familles accueillies l'an­née dernière.

■ 110 places de parking contre40 auparavant.

■ 5 unités de crémation contre 3

auparavant.

■ 6 toilettes seront accessiblescontre 2 auparavant.

■ 5 % de rejets en moins sur lesdix dernières années grâce à unrefroidissement et à un filtragedes gaz de la crémation. Et la cha­leur produite permettra de chauf­fer et refroidir le bâtiment.

■ 10 employés au crématorium.Une embauche est prévue.

Des espaces de convivialité C'est aussi une nouveauté du bâtiment inauguré aujourd'hui. D'ici quelques mois (quand la rénovation du site historique sera terminée), le nouveau crématorium proposera aux familles de profiter des sa­lons de collation après la cérémonie de re­cueillement." C'est important que l'on mette en place ce type de possibilité, tout au long de la journée, estime Patrick Cavé, le directeur du site. C'est un service qui doit être de qualité et à prix démocrati­que.»

Des collations seront servies d'tci quelques mois dans les salons.

<< so % des familles niçoises font appel à la crémation >>Deux unités de crémation, dans ce nouveau bâtiment, viennent s'ajou­ter aux trois existantes. Un moyen de suivre la croissance de ce choix fait par de plus en plus de familles. Cinq sur dix à Nice. « 50 % des fa­milles niçoises font appel à la cré­mation », rapporte le directeur du site, Patrick Cavé. Ce qui en fait « le deÙxième crématorium de France après le Père-Lachaise à

Paris », selon Xavier Thoulieux, co-

directeur du groupe Funecap (mai­son mère de la Société des créma­toriums de France) avec Thierry Gisserot ci)_

Fort de près de trente ans d'expé­rience en France métropolitaine, en Martinique et en Belgique, Pa­trick Cavé analyse cette évolution par « l'éclatement de la cellule fami­liale, l'acceptation de l'Église catho­lique romaine, la démystification de la crémation, l'évolution des menta-

lités, et la logique économique et fi-nancière. »

« Un phénomène social » Ce qu'appuie Xavier Thoumieux qui évoque « un axe qui se déve­loppe beaucoup ces dernières an­nées. La crémation est un sujet très• sociétal. Jusque dans les années 70, c'était 1 % [avec Vatican 11, le Saint-Office déclare en 1963 que la crémation n'est pas contraire en

soi à la religion chrétienne]. Au­

jourd'hui, on est à 38 % de créma­tion en France. On prend un point par an. C'est un phénomène social important et dans les grandes vil­les, c'est encore plus élevé qu'ailleurs. » Les cimetières y étant souvent « pleins et chers», pour­suit-il. En ayant investi plus de 9 millions dans le crématorium de Nice-Côte d'Azur, le groupe a pu construire

un nouveau bâtiment, l'autre étant « trop petit pour accueillir tout le monde (. .. ) tout en assurant la con­tinuité du service public. » Et de conclure : « On a été choisi pour apporter qualité et améliorations. »

A.Ml(1) Le groupe Funecap, créé en 2010 par XavierThoumieux et Thieny Gisserot, est spécialisé dans leservice funéraire (avec la marque Roc Eclerc), laprévoyance obsèques et la gestion des aématoriums(avec la Société des crématoriums de France).

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