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San José Lopez - Transport & Logistique

EXPERT EN LOGISTIQUE

Newsletter N°4

T R A N S P O R T & L O G I S T I Q U E

S a n J o s é L o p e z

Août - Octobre 2013

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San José Lopez - Transport & Logistique San José Lopez - Transport & Logistique

Ça bouge chez SJL

EditoLa nouvelle équipe gouvernementale a érigé la logistique au rang de priorité nationale : le Maroc dispose dorénavant d’un Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique. C’est dire la place stratégique que le secteur occupe dans la vision économique à long-terme du Maroc.

Chez San José Lopez, nous nous réjouissons de cette nouvelle donne qui couronne plus d’une décennie d’efforts pour l’émergence d’un secteur logistique compétitif. Notre enthousiasme est d’ailleurs conforté par la nouvelle dynamique qui a été insufflée à la formation (lancement de nouvelles filières et de

nouveaux Instituts spécialisés). Cette initiative sera vitale pour accroître le soutien au développement logistique et industriel, notamment en termes de valeur ajoutée industrielle.

A ce propos, nous avons fait le choix, pour cette newsletter, de consacrer un dossier spécial à la question de la valeur ajoutée industrielle. Un dossier qui comporte une analyse et un témoignage d’un des plus grands acteurs industriels du nord du pays, l’équipementier TE Connectivity.

Par ailleurs, San José Lopez se félicite de voir un de ses principaux partenaires, Renault Tanger, franchir haut la main la barre des 100 000 véhicules à l’export. Cet exploit, certes attendu, nous conforte dans le choix de nos partenariats, qui nous poussent jour après jour à améliorer la qualité de nos services et process logistiques. Nous participons ainsi au développement du secteur et proposons une expertise logistique orientée vers l’excellence et la performance.

Mohammed DIDOUCH, Directeur général SJL Maroc

SJL Maghreb crée sa filiale TunisienneSan José Lopez vient de remporter l’appel d’offre lancé par T.E. Connectivity, relatif à la gestion de sa logistique en Tunisie. Déjà partenaires au Maroc, les deux sociétés le deviennent ainsi à nouveau en Tunisie, ou SJL Maghreb dispose dorénavant d’une filiale : SJL Tunisie Salutations.

SJL crée son site internet pour le MarocPour accompagner le développement de ses activités au Maroc, et offrir ainsi une passerelle entre San José Lopez et le tissu économique national, SJL vient de lancer son site officiel pour le Maroc : www.sjl.ma. Le nouveau site permettra une meilleure visibilité sur nos activités, nos process de travail ainsi que de suivre l’actualité du groupe.

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Eclairage sur...

Le secteur du transport maritime est stratégique pour le Maroc. Il contribue à la création d’emplois, autant qu’il génère des recettes économiques (et en devises). Cependant, la forte concurrence qui sévit dans le secteur maritime au niveau mondial génère aujourd’hui une situation de surcapacité de la flotte internationale et une baisse progressive des prix. Dans ce contexte particulier, le secteur maritime national sera, à plus long terme, confronté à plusieurs défis. La situation de la filière frêt des camions TIR (Ro Ro) est à ce propos très illustrative.

Le marché du TIRLe marché du fret des camions est composé au Maroc de cinq grandes compagnies, deux compagnies étrangères, Acciona (Esp) et Balearia (Esp), et trois compagnies marocaines, IMTC, Intershipping et FRS Maroc. Les compagnies marocaines s’accaparent 40 % de parts de marché sur les deux segments TIR et passagers. Sur le segment TIR, c’est Balearia qui reste globalement dominante, alors qu’Intershipping, à peine opérationnelle, s’est déjà offerte une part de marché supérieure à 20%, et ce, sur les deux segments.

Lignes maritimes et compétitivité des acteursLa répartition des compagnies sur les lignes maritimes au départ du Maroc interpelle. En effet, à l’insu de la ligne Nador-Almería (Acciona), il existe au moins deux acteurs sur toutes les autres lignes. Ainsi, si sur la ligne Tanger – Tarifa, deux compagnies sont opérationnelles, elles sont cinq à opérer sur la ligne Tanger-Med – Algésiras, un nombre bien supérieur à celui d’autres trajets similaires.

Ce niveau de concurrence élevé, conjugué à la saisonnalité des trafics, engendre des niveaux d’occupation bas de la flotte. Sur la ligne Tanger-Med – Algésiras, ce niveau peut se situer autour de 40% en cale.

Globalement, la compétitivité des opérations maritimes dans le détroit est largement liée au mode opératoire de chargement et de déchargement des navires à terre. Ce mode opératoire est essentiel : il conditionne le cycle opérationnel du navire et définit le nombre de rotations maximum effectuables par un bateau. Ainsi, la maîtrise des temps de séjour dans le port s’avère de plus en plus déterminante.

Ainsi, la compétitivité de la flotte est fonction de :• la réduction des temps de contrôle pendant les

processus de chargement et de déchargement• l’amélioration des moyens existants sur site, et,

Transport maritime au Maroc : Etat des lieux de la filière transport international routier (TIR)

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Eclairage sur... (Suite)

Ligne OpérateurFréquence hebdomadaire

Bateaux

Tanger – Tarifa FRSInter Shipping

2020

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Tanger Med -Algésiras

AccionaBaleariaInter ShippingIMTCFRS

3623211523

21½22

Nador - Alméria Acciona 18 1Nador - Motril Armas 3 1Al Hoceima - Motril Armas 2 1

• le respect des horaires de départ des naviresEn termes de coûts, la compétitivité de la flotte du détroit est influencée par les taxes portuaires et le prix des combustibles. Avec la réduction des tarifs et le non report de ces hausses sur les tarifs clients, tous ces éléments ont contribué à réduire les marges opérationnelles des compagnies. Une analyse plus approfondie montre qu’il existe des différentiels au niveau du coût journaliser des opérations des différentes compagnies opérant dans le détroit. Toutefois, le pavillon marocain reste compétitif, en présentant des coûts du personnel inférieurs, surtout en comparaison avec les entreprises espagnoles.

(Source : Direction de la Marine marchande, Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, ALG Transportation, Infrastruture & Logistics, l’Economiste)

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Le P-Manufacturing est une activité de production réalisée en dehors des sites d’usine, en amont (pré-manufacturing) ou en aval (post-manufacturing) et au cours de laquelle une valeur ajoutée pour le client final est apportée au produit. Les sites de P-Manufacturing peuvent être des entrepôts, des plateformes de transit, des sites commerciaux, voire des vecteurs de transport. La recherche d’une différentiation retardée par exemple, logistique comme géographique, représente aujourd’hui une nouvelle niche pour les logisticiens comme pour les industriels et les sociétés de service, qui peuvent proposer ainsi des services comme la countryfication (adaptation aux normes du pays d’accueil des produits) par exemple.

En France, Compaq, constructeur de micro-ordinateurs réalise la distribution physique de ses produits par le biais de son dépôt central en Ile-de-France. Les produits fabriqués ou approvisionnés à une échelle mondiale étaient livrés sous une forme standard à l’entrepôt français. S’en suit une série d’opérations d’adaptation et de préparation sur les matériels réceptionnés pour les adapter aux normes françaises et aux besoins du client. Ce qui implique ainsi un process de post-manufacturing à partir des produits reçus. Ce sont là les opérations dites de «countryfication» qui sont réalisées dans un site d’entreposage, et qui comprennent l’ajout de la notice d’utilisation en français, le clavier Azerty, le cordon d’alimentation électrique et les documents relatifs aux particularités commerciales ou promotionnelles.

En France toujours, les motos importées nécessitent un important travail d’assemblage à leur réception. Plutôt que de les faire réaliser par les concessionnaires, dans des structures peu adaptées, les opérations de montage des carénages, des rétroviseurs, de la roue avant ainsi que d’autres petites opérations, Kawasaki et Triumph ont confié à un prestataire logistique le post-manufacturing de 3000 motos.

L’activité commerciale et promotionnelle pour les produits de grande consommation est devenue d’une grande intensité. Si certaines opérations impliquent une fabrication spécifique en usine (exemple des promotions “girafe”, c’est-à-dire d’un flacon du produit standard adapté pour proposer x % de produit gratuit en plus) une partie d’entre elles se constituent après la fabrication. C’est le cas des «3 pour le prix de 2», des assortiments spéciaux, des ajouts d’échantillon, où le produit n’est pas transformé à proprement parler. Il sert plutôt de composant principal à un assemblage réduit qui constitue la promotion. Ces opérations ne sont pas traitées par les usines car elles sont ponctuelles souvent dédiées à un distributeur et/ ou logisticien, et elles portent sur des quantités qu’il est difficile de déterminer à l’avance. Dans la plupart des cas elles sont réalisées dans les entrepôts qui stockent les produits finis et qui doivent ainsi être équipés de chaîne de dépalettisation, d’emballage-assemblage et de repalettisation.

Post Manufacturing : Une nouvelle niche à exploiter pour les logisticiens

Laboratoire logistique

Source : Essec, CAT-logistique, Logistique-Management.com, Université Paris 1 Sorbonne

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Lu dans la presse

Les coûts logistiques plombent la compétitivité des entreprises marocainesLes acteurs de la filière logistique au Maroc ont souligné le retard accusé par le pays au niveau de la formation, tout en dressant un bilan «positif» de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique (SNDCL). Outre l’insuffisance des compétences humaines, les différents partenaires de la filière ont souligné l’importance de la réduction des coûts logistiques qui pèsent lourd sur la compétitivité de l’entreprise marocaine. Lire la suite sur Libération, 28 Septembre 2013.

ISTL & Université Paris II : Remise des diplômes aux lauréats 2013La cérémonie de remise des diplômes aux lauréats des promotions 2013 de l’Institut supérieur de trans-port et de la logistique (ISTL) et ceux de l’Université Panthéon-Assas (Paris II), venus spécialement de France pour l’occasion, a eu lieu mercredi à Ca-sablanca. Ainsi, près de 200 étudiants ont reçu leurs diplômes (Licences professionnelles, Masters 1 et Masters 2). Lire la suite sur Le matin, 27 Septembre 2013.

La stratégie nationale du développement de la compétitivité logistique en retard de 2 ansLe président de la fédération du transport estime que même si le Maroc a amélioré son classement mon-dial au 50ème rang de l’indicateur de performance logistique (LPI), l’essentiel est encore loin d’avoir été réalisé. Il répète que le retard de deux ans pour la signature du restant des contrats Programme Pu-blic-Privé (PPP) n’arrange pas le secteur et rajoute que l’échéance de la stratégie passera de 2015 à 2017.Lire la suite sur Les Eco, 27 Septembre2013.

Un positionnement avancé de Tanger sur la scène économique nationale et internationaleAvec une plateforme portuaire aux standards inter-

nationaux, des zones franches logistiques, commer-ciales et industrielles de renommée mondiale et des infrastructures modernes, la ville de Tanger se taille une place de choix sur la scène économique régio-nale et internationale. En effet, le trafic conteneurs du port Tanger Med a atteint, au premier semestre de 2013, plus de 1,2 million EVP, en progression de 36% par rapport à la même période de 2012. D’ailleurs la particularité du port Tanger Med réside dans la mise en place d’activités nouvelles au Maroc, à savoir le soutage des navires, le transbordement et la création d’une zone franche logistique «Medhub» adossée au port. Lire la suite sur Le matin, 26 Septembre 2013.

Stratégie logistique, le contrat programme à peine lancéLa stratégie nationale de la logistique a accusé plus de deux années de retard, en dépit d’un contrat-pro-gramme conclu avec l’Etat en 2010. En effet, sur les 10 accords d’application censés accompagner le contrat-programme, un seul -celui relatif au trans-port- a été effectivement signé. Mais les profes-sionnels du secteur assurent qu’elle est aujourd’hui sur les rails grâce au démarrage effectif de l’Agence marocaine pour le développement de la logistique (AMDL). Par ailleurs, de l’avis de plusieurs opérateurs du secteur, le grand mal qui ronge l’activité, outre l’in-formel, consiste en le manque de profils formés aux techniques de la logistique. En effet, le besoin en ef-fectifs s’élève à 61.600 personnes en 2015 et 173.000 à l’horizon 2030, selon des études menées par la FNT. L’essentiel de ces postes concernent les opérateurs et techniciens spécialisés.Lire la suite sur Medias24, 26 Septembre 2013.

Zone logistique de Zenata : L’étude d’évaluation des besoins pour la deuxième tranche est lancéeLe ministère de l’Equipement et des transports vient de lancer l’étude stratégique relative à la deuxième

Lu dans la presse (suite)Lu dans la presse

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tranche de la plateforme logistique de Zenata, à tra-vers le soutien technique de la Banque européenne d’investissement. Selon les services d’Aziz Rabbah, l’étude apportera une évaluation des besoins des professionnels pour cette deuxième tranche de la plateforme et devrait également aborder les as-pects techniques, environnementaux et financiers à prendre en considération dans le développement de toute la zone logistique. Lire la suite sur Le matin, 21 Septembre 2013.

Un accord de coopération paraphé pour l’emploi des jeunes dans le secteur de la logistiqueL’Agence marocaine de développement de la logis-tique (AMDL) et la Société financière internationale (SFI) ont signé, lundi à Rabat, un accord de coopéra-tion visant la conception et l’implémentation d’in-dicateurs relatifs à la formation et l’emploi dans le secteur de la logistique au Maroc. L’accord permettra de développer une plateforme électronique pour recenser les opportunités de carrières et mettre en avant les diplômes et compétences attendus par les entreprises. Lire la suite sur L’économiste, 17 Sep-tembre 2013.

Un audit pour le secteur du transport maritimeL’Organisation Maritime Internationale (OMI) a lan-cé l’audit volontaire de la sûreté et de la sécurité du secteur du transport maritime. Cet audit, qui sera mené par une équipe d’experts de l’OMI, concernera tous les départements en charge du transport mari-time. Les observations, qui seront formulées par les auditeurs, permettront d’identifier les forces et les déficiences de la mise en œuvre des conventions internationales, afin d’élever la qualité des pavillons et de lutter contre les navires sous normes. Lire la suite sur La vie éco, 13 Septembre 2013.

Sa majesté inaugure l’Institut spécialisé dans les métiers de l’aéronautique et de la logistique

aéroportuaireLe Roi Mohammed VI a procédé à l’inauguration de l’Institut ISMALA de Nouaceur. Mobilisant des inves-tissements de l’ordre de 72,2 MDH, le nouvel Institut vient accompagner l’essor du secteur de l’aéro-nautique et la mise en œuvre du Pacte national de l’émergence industrielle (PNEI). À noter que plusieurs conventions ont été signées, notamment celle signée par l’ONDA et l’OFPPT qui vise la mise en place de filières de formation initiale destinées à répondre aux besoins de l’ONDA en ressources humaines, surtout pour la logistique aéroportuaire.Lire la suite sur Aeronautique.ma, 11 Sep-tembre2013.

Renault-Tanger : La barre des 100.000 véhicules franchie à l’exportL’usine de Renault à Melloussa accélère sa cadence et vient d’exporter son 100.000e véhicule. En effet, Renault avait prévu de dépasser les 100.000 véhicules produits en septembre. Or là, l’industriel fait nette-ment mieux! Derrière cette performance se cachent des chaînes de production efficientes, mais surtout, une logistique efficace.Lire la suite sur L’économiste, 04 Septembre 2013.

Transport routier : Une couverture sociale en perspective pour les professionnelsLe Ministère de l’emploi vient de commander une étude devant permettre la conception et la détermi-nation des modalités de mise en place et de gestion d’un régime de couverture sociale propre aux pro-fessionnels du secteur du transport. L’étude devrait permettre de clarifier les choix quant aux composan-tes de ce régime, les paramètres de couverture et les conditions de gestion et de financement. Elle doit aussi permettre de recueillir des informations et des statistiques concernant la population cible (profes-sionnels du secteur du transport et leurs ayants droit)Lire la suite sur Le matin, 01 Septembre 2013.

Lu dans la presse (suite)

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En règle générale, la valeur ajoutée créée au sein d’une installation portuaire, aéroportuaire ou toute autre aire de transit est souvent considérée comme un bénéfice local (droits portuaires, taxes, royalties communales ou régionales, création d’emplois). Or, les changements dans l’industrie des transports, la révolution logistique, l’évolution des modèles de localisation de l’industrie ont accru l’importance de nœuds portuaires efficaces, globaux et intégrés, créateurs de valeur ajoutée à caractère industriel.

De la valeur ajoutée industrielle (VAI)Dans le cas d’une installation portuaire classique, l’augmentation du trafic ne génère pas forcément et systématiquement une augmentation de la valeur ajoutée, puisque les coûts fixes sont toujours élevés et les prix pratiqués tendent souvent à la baisse, pour maintenir le niveau de compétitivité du port. Toutefois, cela est moins vrai dans les sites portuaires adossés à des hinterlands, où l’activité commerciale et industrielle est dense. De nouveaux services apparaissent ainsi en complément des fonctions standards de transport, stockage et distribution. La valeur ajoutée d’un port, comme Tanger Med, par exemple, regroupe autant les services portuaires en termes de mise à dispositions des infrastructures, que toutes les activités industrielles en amont. Dès lors, la valeur ajoutée industrielle entre en jeu.

VAI, de quels types de services s’agit-il ?Le P-Manufacturing en est une illustration parfaite (Cf. P-Manufacturing, une nouvelle niche à exploiter au

Maroc, Laboratoire logistique, page 4). Ainsi, dès lors que l’industriel et le logisticien s’entendent pour intégrer, au sein d’une installation portuaire de transit et stockage, de nouvelles activités d’étiquetage, de remballage, d’ajout d’option, d’assemblage primaire, de finition, de repacking, de stickerage (pose d’autocollants sur les emballages) ou de copacking, cela induit indubitablement une valeur ajoutée à caractère industriel puisqu’une partie du processus industriel du producteur a été délocalisé sur le lieu de transit ou de stockage. Des services particuliers que la zone franche logistique, gérée par Medhub à Tanger Med, propose par exemple.

Des spécialisations et des diversifications des services portuaires de cette nature sont par conséquent à même d’améliorer la performanceportuaire, tout en simplifiant la chaine de production des industriels. La création d’une valeur ajoutée industrielle ne dépend pas seulement de la disponibilité d’une aire d’activité dédiée, mais également de son aménagement. Elle dépend aussi du degré de libéralisation du port, pour permettre la création de nouvelles niches, et de la qualité des terminaux et installations pour attirer des investissements et ancrer des opérateurs et sous-traitants spécialisés.

Aire de transit : valeur ajoutée industrielle et performance logistique

(Source : M.Poinssot - Ports & Hunterland Logistics, Philippe-Pierre Dornier - Essec & Institut des Hautes Etudes Logistiques)

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Quel regard portez-vous sur le secteur logistique national et son évolution ? Globalement, je considère que le développement du secteur logistique marocain est en bonne voie. Toutefois, pour le rendre plus efficace, certaines pistes d’amélioration devraient être prises en considération. Je pense, en premier lieu, au système douanier qui devrait gagner en flexibilité pour offrir un meilleur flux des produits, des entrepôts vers les clients. Celà suppose une large disponibilité qui s’étalerait aux week-ends et aux jours fériés, d’autant que dans l’industrie automobile, tout retard de livraison peut avoir des répercussions financières très lourdes. Je pense enfin aux activités Export, où il y a manifestement un besoin de davantage de fournisseurs.

Quels sont vos principaux produits commercialisés au Maroc ? TE Connectivity Maroc est une entreprise tournée vers l’export. 98 % de nos activités est lié aux opérations d’importation, de nos usines en Europe vers le Maroc, et plus précisément vers la zone franche de Tanger. Pour l’heure, nous avons fait le choix de nous focaliser sur le secteur automobile, mais nous prévoyons d’étendre nos activités à l’industrie aéronautique.

Exportez-vous dans la région ? Nous prévoyons en effet de nous installer en Tunisie, suivant le même modèle établi au Maroc. Nous y serons opérationnels dès juin 2014, ce qui nous permettra alors de créer des passerelles d’affaires entre le Maroc et la Tunisie.

Quelles sont les activités ou fonctions logistiques internes qui sont externalisés chez vous ? Globalement, nous sous-traitons les activités

de transport ainsi que la gestion des entrepôts. Récemment, nous avons signé un contrat avec San José Lopez, en vertu duquel SJL s’engage à gérer également nos entrepôts en Tunisie à partir de février 2014, en plus bien entendu des entrepôts de Tanger-Med.

De par votre expérience, quels sont les services et les offres logistiques à forte valeur ajoutée à implémenter chez les opérateurs nationaux ? Chez TE Connectivity Maroc, nous ne disposons pas d’une grande variété de fournisseurs. Aussi, notre seule attente est que les opérateurs nationaux tiennent leurs promesses. Nous souhaitons également que le système de transit soit plus flexible et permette une disponibilité 24h/24h. De manière plus globale, j’ai l’intime conviction que la flexibilité de tout le système est une question essentielle qui répondrait efficacement à l’essentiel des besoins exprimés aujourd’hui par les industriels présents à Tanger-Med. Chez TE Connectivity, la flexibilité est un élément crucial, ce qui explique notre recours aux services de San José Lopez. Compétitif, SJL nous procure le niveau de flexibilité dont nous avons besoin, et nous permet également de suivre et retracer tous nos produits en transit. C’est exactement ce type d’offres de service logistique qui permet de générer une forte valeur ajoutée.

Plus précisément, compte tenu de votre activité d’équipementier, pourriez-vous nous donner un exemple de valeur ajoutée industrielle qu’un logisticien pourrait vous procurer ? Je dirais la gestion des retours de produits ou marchandises. Je pense que ce créneau représente un domaine très intéressant à explorer et à développer au Maroc.

Parole aux Invités Pierre A. MatarGeneral ManagerTransportation Solutions - TE Automotive - EMEATE Connectivity - Morocco

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Du 30 au 31 ocobre, Casablanca - MarocSEMINAIRE - GESTION DES MARCHES PUBLICSEco Consulting organise deux sessions de formation dédiées aux nouvelles conditions et méthodes de gestion des marchés publics, intitulées «Gestion des marchés publics : réglementations et nouvelles dispositions».

Du 13 au 16 novembre, Casablanca - MarocEXPOSITION : MEDINIT EXPOCasablanca accueillera, su 13 au 16 novembre prochains, la 4ème édition de Medinit Expo. Cette exposition est une occasion pour les entreprises marocaines et italiennes d’échanger et de nouer des partenriats dans les domaines de la construction, l’architecture, les travaux routiers et industriels, ainsi que dans les services de consultation commerciale et technique.

Du 20 au 23 novembre, Casablanca - MarocEXPOSITION : ELEC EXPO & COLa foire internationale de Casablanca abritera, pendant quatre jours, trois événements majeurs dans le domaine de l’électricité et l’électronique : 1° la 8ème édition du Salon international de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automation Industrielle (Elec Expo), 2° la 3ème édition du Salon internationale des Energies renouvelables et de l’efficacité énergétique (EneR Event) et, 3° la seconde édition du Salon international des Composants, Systèmes et Applications électroniques (Tronica Expo). L’événement est organisé par la FENELEC.

Le 14 janvier 2014, Casablanca - MarocSÉMINAIRE STRATÉGIQUE : VALEUR AJOUTEE INDUSTRIELLE ET COMPETITIVITE LOGISTIQUEL’Agence Radius organise, le 14 janvier à Casablanca, un séminaire stratégique autour de la valeur ajoutée industrielle. Ce séminaire traitera des opportunités offertes par les zones logistiques, et plus globalement tout espace de transit de marchandises, pour l’implémentation de nouvelles activités industrielles, commerciales et logistiques à forte valeur ajoutée industrielle pour les producteurs nationaux.

A ne pas manquer

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POUR VOS CONTRIBUTIONS ET REMARQUESAmine Safa Tél : +212 5 22 99 14 60Fax : +212 5 22 99 14 04Mail : [email protected]

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