Programme de l’Expomobile de la Jardinerie Laplace La 15ème édition de l’Expomobile se déroulera du Samedi 27 Avril au Mercredi 1er Mai 2013 sur le site de la jardinerie Laplace à Chelles (77).

Repères: L’entrée, l’exposition des véhicules et le parking sont gratuits. 7 000 visiteurs durant l’exposition 700 véhicules inscrits. 20 exposants de la bourse d’échange. Balade en anciennes sur les routes de Seine-et-Marne Horaires : 9h00 – 19h00

Sommaire 1. L’Expomobile de la Jardinerie Laplace P 3 2. La participation officielle de « Citroën Heritage » P 4 - Les 45 ans de la Citroën Méhari P 4 - La Citroën Xsara WRC 2003 de Sébastien Loeb P 4 3. La participation du « French Rolls-Royce Drivers’ Club » P 5 4. La participation du club « Les amis de Delage » P 6 5 . La participation du musée des Transports Urbains de l’Amtuir P 7 6 . Les 50 ans de la Mercedes 230 SL dite « Pagode » P 8 7 . Les 50 ans de la Porsche 911 P 9 8 . Un rassemblement de motos de différentes époques P 10

1. Historique de l’Expomobile de la Jardinerie Laplace : L’Expomobile de Chelles a été créée en 1998, lorsque Laurent Laplace et son ami Alain Roques décident d’organiser une réunion d’anciennes sur le terrain de la jardinerie. L’idée était d’associer les voitures anciennes, souvent des modèles des années 30, dans un décor floral et d’en faire profiter les clients de la jardinerie. Pour parvenir à la réalisation de ce projet, il fallait la coordination de trois éléments : que le temps soit clément, que les visiteurs soient en congés et que les fleurs soient aussi les plus belles possibles. Ainsi la date du premier mai fut retenue. Pour la première édition, environ 10 voitures anciennes constituaient l’exposition. Bien vite la nouvelle se répandit et ce rendez-vous d’anciennes voitures devint incontournable dans la région. Inutile d’ajouter que rapidement l’espace d’exposition vint à manquer et il fut décidé d’aménager, il y a 3 ans, la colline située en amont de la jardinerie pour accueillir les nombreux participants venus dans cet endroit champêtre. L’année dernière environ 700 participants ont exposé librement leurs véhicules d’époque et pas moins de 7 000 personnes ont visité l’Expomobile. Art floral et voitures anciennes : un travail de composition ! L’originalité de ce rassemblement provient de la mise en situation des voitures anciennes, exposées sur 900 m2 de gazon en plaques, au milieu d’arbustes et autres plantes issus de la jardinerie. Laurent Laplace, gérant de la jardinerie et passionné d’automobiles anciennes, utilise son savoir faire en composition florale pour valoriser ces « vieilles dames » dans un décor végétal original. « C’est une création de l’instant, j’associe ces véhicules rétro à des couleurs de fleurs ainsi qu’à des arbustes spécifiques. Chaque année les compositions diffèrent selon mon inspiration, la luminosité ou l’orientation du véhicule » nous confie Laurent. Vous l’avez compris, cette association est un art que le pépiniériste cultive (!) et qu’il présente gratuitement aux visiteurs. Parmi les fleurs utilisées, on trouve des géraniums, des rosiers, des pétunias, des surfinias, mêlant leurs teintes bleutées, vertes, jaunes et rouges aux belles carrosseries brillantes des ces octogénaires. En ce qui concerne les arbres, on trouvera des oliviers, des palmiers et autres arbustes à fleurs complétant idéalement ces tableaux fleuris. Pour la partie exposition florale, sachez qu’elle nécessite tout de même, à l’équipe du pépiniériste, deux semaines de travail à temps plein.

2. La participation officielle de « Citroën Heritage » - Les 45 ans de la Citroën Méhari

Sortie en 1968, la Citroën Mehari est basée sur la plate-forme de la Dyane et reprend le moteur bicylindre 602 cm3 et la boîte de vitesses de l'Ami 6. Voiture deux ou quatre places (en option), elle se montre idéale pour les loisirs et les balades en famille, mais aussi très pratique pour transporter de petites charges. Réalisée en résine plastique ABS, sa carrosserie peut reprendre sa forme initiale après un léger choc. Durant sa carrière, la Méhari connaitra plusieurs évolutions : ainsi, la première série sera fabriquée de 1968 à 1969 et les clignotants arrière latéraux type 2 CV seront remplacés par ceux du Type H mais intégrés sur la face arrière. En 1978, la Méhari adoptera des freins avant à disques accolés à la boîte de vitesses ainsi qu’une calandre démontable. En 1979, la planche de bord intègre un nouveau combiné à deux cadrans provenant de la Citroën LN et la puissance de son moteur passe de 26 à 29 ch. Cette même année, la Méhari 4x4 apparaît et elle se distingue de la 4x2 par sa roue de secours fixée sur son capot (en option), ses pare-chocs avant et arrière supplémentaires et ses gros pneus structurés (en option en 1982). Construite à environ 1 300 exemplaires jusqu’en juin 1983, la version 4x4 dispose de quatre roues indépendantes, de freins arrière à disques et d'une boîte de vitesses avec réducteur (4 vitesses normales et 3 vitesses avec réducteur) ce qui lui permet de gravir des côtes à 60 %. De 1968 à 1987, la Méhari sera construite à 144 953 exemplaires. Pour célébrer ses 45 ans, « Citroën Heritage » apportera un exemplaire. - La Citroën Xsara WRC de 2003 de Sébastien Loeb

En 2003, le jeune espoir Sébastien Loeb entame sa première saison complète avec la Citroën Xsara WRC. Dès la manche d'ouverture, il remporte son premier rallye de Monte-Carlo qui lui avait échappé la saison précédente. Avec ce modèle, il terminera à la seconde place du championnat du monde des Rallyes. Laurent Laplace mettra à l’honneur à l’Expomobile cette voiture historique issue de la collection « Citroën Heritage »!

3. La participation du « French Rolls-Royce Drivers’ Club »

Le « French Rolls-Royce Drivers’ Club » apportera à l’Expomobile : - Une Rolls-Royce 25/30 de 1937 dont la carrosserie spéciale est unique au monde - Une Bentley Type R de 1954 « Mille Miglia » USA Ces deux modèles seront mis en composition florale par Laurent Laplace. A propos du « French Rolls-Royce Drivers’ Club » : Le « French Rolls-Royce Drivers’ Club » a pour but de regrouper les propriétaires et amateurs de Rolls-Royce et de Bentley, modèles anciens ou modernes, de créer des liens d’amitié, de solidarité et d’entraide entre ses membres. Plusieurs fois dans l’année, le club organise des balades touristiques, des séminaires techniques et des expositions dans le but de promouvoir l’image positive de Rolls-Royce. Le « French Rolls-Royce Drivers’ Club » est composé de plus de 80 membres et de plus de 130 véhicules. En outre, il met à la disposition de ses adhérents un espace de 1 400 m² (situé à Bretigny-sur-Orge), dans lequel ils peuvent effectuer la maintenance de leurs véhicules Rolls-Royce ou Bentley) en utilisant les nombreuses notices techniques ainsi que les 3 ponts élévateurs. Site internet : http://frenchrollsroycedriversclub.fr/

4. La participation du club « Les amis de Delage »

Les automobiles Delage sont nées en Février 1905 à Levallois avec la 9CV (type A) motorisée par un monocylindre de marque De Dion Bouton. Plusieurs modèles mono et bicylindres vont suivre, puis un 4 cylindres. Dès 1909, Delage passe un contrat avec le fabricant de moteurs Ballot et fabrique ses propres moteurs. En 1913, la nouvelle « type Y » va remporter le Grand Prix de France au Mans, et en 1914, cette même voiture va remporter les 500 miles d’Indianapolis avec René Thomas. En 1914, Louis Delage accentue son orientation sur la compétition en créant la type S pour le Grand-Prix de Lyon, et s'oriente vers la voiture de luxe avec des 6 cylindres. En 1918, Delage commercialise la C.O : c’est la première voiture de tourisme avec des freins avant. En 1923, Louis Delage veut revenir à la compétition et construit la 2 LCV à moteur 12 cylindres de 2 litres. L’évolution de cette voiture va se couvrir de gloire en 1924 (Grand Prix d’Europe à Lyon) et 1925 (Grand prix de l’ACF à Montlhéry). Parallèlement, pour renforcer sa stratégie de communication, il étudie 3 voitures : une de « course de côte » et deux de « Records », l’une à 6 cylindres et l’autre à 12 cylindres. En 1924, la 12 cylindres DH de 10,5 litres va battre le record du monde de vitesse sur route. Louis Delage poursuit son programme de développement en compétition et conçoit la 15 S 8 motorisée par un 8 cylindres de 1500 cm3. Avec celle-ci, Robert Benoist va remporter les 4 Grands Prix européens de l’année 1927 pour offrir à la marque le titre de « Champion du Monde des Constructeurs ». La crise économique de 1929 arrive et les difficultés dues à la mévente des voitures de luxe touchent beaucoup de fabricants. Malgré la sortie en 1932 de la D6-11 6 cylindres de 2101 cm3, et en 1934, de la D8-15 8 cylindres de 2768 cm3, la mise en liquidation volontaire de l’usine Delage est décidée le 20 Avril 1935. Mais Louis Delage n’abdique pas et impulse un nouvel élan à sa marque en créant la « Société Nouvelle des Automobiles Delage ». Celle-ci va étudier et commercialiser des voitures Delage assemblées à partir de la production Delahaye. Cette union va donner naissance à une gamme allant de la 4 cylindres DI 12 à la 8 cylindres D8 120, en passant par la 6 cylindres D6 70. Après la guerre, un modèle six cylindres 3 litres va être produit au sein du groupe « Delage Delahaye » mais, finalement, le nom disparaît après le salon de 1953. Site internet : http://www.delage.org/

5. La participation du musée des Transports Urbains de l’Amtuir:

Des bus Renault TN4 et TN6 à la jardinerie ! En 1929, la Ville de Paris retire les tramways des rues de la capitale. En 1931, Renault présente un nouvel autobus : le Renault type TN4A qui propose 50 ou 57 places, dont 17 sur une vaste plate-forme arrière ouverte. En 1932, le Renault TN6 est mis en service : il utilise un moteur 6 cylindres plus puissant. Trois versions du TN6 ont été exploitées à Paris par la S.T.C.R.P (Société des Transports en Commun de la Région Parisienne) devenue R.A.T.P. en 1949 : - TN6 A est une version à plate-forme arrière ouverte où se postait le receveur. - TN6 C2 est une version modernisée du TN6A ayant des roues avec des branches en étoile et un pare-brise agrandi. - TN6 C1 est un modèle pour desservir la banlieue, sa carrosserie était fermée à l'arrière et l'accès des passagers se faisait par une porte latérale. Tous ces modèles connurent une carrière exemplaire à Paris, à l’image du TN6C1 qui a cessé son activité en 1959 tandis que les TN6A et TN6C2 poursuivirent leur service jusqu’en 1969. Caractéristiques techniques Renault TN6 : Moteur : 6 cylindres Puissance maximale : 67 ch Transmission : Propulsion Longueur : 9 500 mm Largeur : 2 410 mm Hauteur : 2 970 mm Empattement : 5 050 mm Poids : 7 100 kg Vitesse maximale : environ 50 km/h Site internet : http://www.amtuir.org/

6. Les 50 ans de la Mercedes 230 SL surnommée « Pagode »

Commercialisée de 1963 à 1971, la Mercedes 230 SL coupé/cabriolet, connue aussi sous le nom de « Pagode », a été dessinée par le designer français Paul Bracq. Très rapidement, le surnom de « Pagode » a été adossé au patronyme SL en raison de la forme concave de son toit, rappelant certains monuments bouddhistes. En 1966, Mercedes-Benz réalèse le bloc moteur à 2,5 litres (sa course est allongée de 6 mm). Sa puissance et ses performances étaient inchangées, mais le couple progressait de manière significative. Ensuite, la 280 SL « Pagode » adoptera le six cylindres en ligne de 2,8 litres à injection de la berline 280 SE, qui se montre à la fois plus souple et plus puissant. De 1963 à 1971, la « Pagode » sera fabriquée à 48 912 exemplaires. Données techniques : Moteur : 6 cylindres en ligne 12 soupapes de 2,3 litres, (150 ch et 20 mkg), 2,5l (150 ch et 22 mkg) ou 2,8l (170 ch et 24,5 mkg) Dimension (Lxlxh) : 4280 x 1760 x 1290 mm Transmission : aux roues arrière Boîte de vitesses : 4 vitesses manuelles ou boîte automatique (option boîte mécanique ZF à 5 rapports) Vitesse maximale : 200 km/h (280 SL) Production (de 1963 à 1971) : Elle sera construite à 48 912 exemplaires dont 34.215 ont été exportés hors d'Allemagne, dont 19.440 aux USA (40 % de la production).

7. Les 50 ans de la Porsche 911

Depuis 1963, avec plus de 820 000 exemplaires construits, la 911 est la voiture sportive la plus vendue au monde. Dénommée à l’origine « type 901 », la Porsche devient 911 en 1964, motorisée par un 6 cylindres à plat de 130 ch refroidi par air. L’année suivante, la 911 S affiche 160 ch et dispose pour la première fois de jantes « Fuchs » forgées en alliage léger. Fin 1966, la 911 Targa devient le cabriolet le plus sûr au monde avec son arceau de sécurité en acier inoxydable. L’augmentation successive de la cylindrée à 2,2 litres (1969), puis 2,4 litres (1971), permet à la Porsche 911 de continuer à gagner en puissance. En 1972, sort la 911 Carrera RS 2,7 qui affiche 210 ch et 1 000 kg sur la balance. En 1973, la 911 « série G » apparaît et, en 1974, Porsche présente la 911 Turbo 3 litres développant 260 ch. En 1977, cette dernière développera 300 ch grâce à une cylindrée portée 3.3l et à une suralimentation refroidie par air. En 1988, la 911 « type 964 » est présentée et le constructeur annonce l’avoir retravaillée à 85 %. Ainsi son moteur 3,6 litres, refroidi par air, développe désormais 250 ch. Le confort et la sécurité du conducteur sont améliorés avec l’apparition de l’ABS, de la boîte « Tiptronic », de la direction assistée, et des airbags. En outre, des bras de suspension en alliage léger et des ressorts hélicoïdaux remplacent les anciennes suspensions à barres de torsion. La 911 « type 964 » sera ensuite déclinée en version Carrera 4 à transmission intégrale. En 1993, la « type 993 » inaugure un nouveau châssis en aluminium et restera la dernière 911 à être équipée d’un moteur refroidi par air. En 1997, la « type 996 » s’équipe d’un moteur Boxer refroidi par eau. Ses quatre soupapes par cylindre font grimper sa puissance à 300 ch. À compter de 1999, la 911 GT3 s’inscrit dans la lignée de la Carrera RS puis, à l’automne 2000, la super sportive 911 GT2 est la première Porsche équipée de série de freins en céramique. En 2004, la « type 997 » est motorisée par un 6 cylindres 3,6 l qui développe tout d’abord 325 ch, puis 355 ch en version 3,8 l. En 2008, la 997 bénéficie d’une injection directe d’essence et d’une boîte de vitesses à double embrayage. En 2011, est présentée la version actuelle (Type 991) qui voit sa cylindrée (3,4 litres) et son poids se réduire, grâce à son architecture hybride (acier/aluminium). En guise de conclusion, c’est Ferry Porsche qui a trouvé les mots justes pour décrire les atouts de la 911 : « La 911 est la seule voiture avec laquelle on peut participer à un safari africain, courir les 24 heures du Mans, se rendre au théâtre ou encore parcourir les rues de New-York ».

8. Un rassemblement de motos de différentes époques :

L’Expomobile n’oublie pas de mettre à l’honneur les deux roues en réunissant une trentaine de motos anciennes, familières de la jeunesse bouillonnante des sixties. Alain Roques, collectionneur de « Cyclo-Sport » des années 60-70, exposera plusieurs modèles. Pour les marques aujourd’hui disparues, on trouvera une Gitane-Testi, deux Mondial Cyclo-Sport (1962 et 1969) ainsi qu’une Ravat (1929). Sans oublier les incontournables Solex et Motobécane, qui retrouveront leurs couleurs d’antan sur le terrain de l’Expomobile. Les marques transalpines ne seront pas en reste avec une Ducati (1970), une Lambretta LD (1952), une Benelli, une Flandria Majestic ainsi qu’une Malaguti. D’autres motos anciennes comme une Norton 99 S (1960) ainsi qu’une Kawasaki KM 90 se joindront aux autres deux roues. Historique des « Cyclos Sports » : La production française de motos dans les années d'après-guerre était florissante. Les Terrot, les Peugeot ou les Ravat rappellent que la France, au début des années 60, produisait de jolies 125, robustes et pratiques. Certaines, comme les Ravat, étaient même considérées comme des motos plutôt haut de gamme, équipées notamment d’une selle de luxe. Mais à la fin des années 70, un décret gouvernemental réglemente la vente des cyclomoteurs à boîte et oblige la pose de pédales. Dès lors, plusieurs marques italiennes et quelques constructeurs français, spécialisés dans la construction de cyclomoteurs de type sport, changeront leur conception de matériel.